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A.R.D.H.D
Bulletin 08
Toutes les informations des journaux,
des associations et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'.
Du 05/08/00 au 11/08/00 |
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au menu général "Bulletins"
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement
choisi de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
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REVUE
DE PRESSE
ET NOUVELLES BRÈVES
07/08
NATIONS UNIES
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - IRIN
Pour l'Afrique Centrale et de l'Est
Tél:
+254 2 622147
Fax: +254 2 622 129
AFRIQUE
CENTRALE ET DE L'EST : IRIN-CEA Bulletin hebdomadaire 31 (du 29
juillet au 4 août 2000)
SOMMAIRE :ETHIOPIE-ERYTHREE
: L'ONU envoie une mission d'observateurs
SOMALIE : L'Agence interrompt ses programmes après la
prise d'otages
SOMALIE : Les groupes parviennent à un consensus
DJIBOUTI : Les besoins humanitaires sont 'négligés'
ETHIOPIE-ERYTHREE
: L'ONU envoie une mission d'observateursLe
Conseil de sécurité de l'ONU a voté, lundi,
à l'unanimité le déploiement
en Ethiopie et en Erythrée, d'une centaine d'observateurs
militaires de
l'ONU accompagnés du nombre nécessaire de personnel
de soutien civil. Le
mandat de la mission de l'ONU serait de contrôler la cessation
des
hostilités, préparer l'établissement de
la Commission de coordination
militaire prévue aux termes de l'accord du 18 juin sur
la cessation des
hostilités. La mission aiderait également à
planifier une future opération
de maintien de la paix, si nécessaire, selon les termes
de la résolution
1312 du Conseil de sécurité, approuvée
à l'unanimité par les membres du
Conseil. La mission resterait dans la région jusqu'au
31 janvier 2001. Le
Conseil a demandé à l'Ethiopie et à l'Erythrée
de 'fournir à la mission
l'accès, l'assistance, le soutien et la protection nécessaires
à
l'accomplissement de leurs tâches.' Pendant les consultations
du Conseil de
sécurité, les membres ont indiqué que le
risque de violence était 'minime',
mais que le risque médical dans cette région était
'significatif', ont
confié à IRIN des sources humanitaires. Le renfort
de 25 membres
supplémentaires du corps médical militaire sera
sollicité dans le cadre
d'une prochaine résolution.
SOMALIE
: L'Agence interrompt ses programmes après la prise d'otages
Action
contre la Faim (ACF) a interrompu ses programmes en Somalie
pour
protester contre les preneurs d'otages qui n'ont toujours pas
relâché deux
de ses employés opérant à Mogadiscio, Jonathan
Ward et Françoise Deutsch.
Dans un communiqué publié jeudi, ACF a annoncé
que tous les programmes
avaient été interrompus 'à l'exception
d'un nombre minimal d'activités
vitales'. Le texte indiquait que l'organisation était
venue à Mogadiscio
pour aider mais avec deux de ses employés toujours retenus
en otages, cela
n'était plus possible. Le document prévenait que
les enlèvements répétés et
l'insécurité 'pouvaient avoir de graves implications
pour la poursuite de
l'aide internationale et la reconstruction en Somalie'.
Les chefs de clans somalis, les politiques et les personnalités
éminentes de
Mogadiscio sont en négociations avec le groupe de miliciens
qui retient les
deux travailleurs humanitaires en otages. ACF a déclaré
qu'elle restait 'en
étroit contact' ave ceux qui conduisaient les négociations,
dont 'plusieurs
comités somalis' attachés à résoudre
cette affaire d'enlèvement. Les deux
humanitaires ont été kidnappés, la semaine
dernière dans leur concession,
par des miliciens armés.
SOMALIE
: Les groupes parviennent à un consensus
Deux
groupes issus de clans, participant à la Conférence
de Djibouti pour la
paix nationale en Somalie, sont parvenus à un consensus
sur les candidats
nominés au projet de l'Assemblée nationale de
transition composée de 225
sièges. Le groupe de l'Alliance (autrefois connu sous
le nom de 'minorités')
et le Dir ont remis mardi les listes de leurs candidats, après
deux semaines
de marchandage politique. Un comité d'arbitrage mis en
place pour aider à
résoudre l'impasse de ces deux dernières semaines,
poursuit son travail avec
les autres principaux clans somalis : les Darod, les Hawiye
et les
Digil-Mirifle.
DJIBOUTI
: Les besoins humanitaires sont 'négligés'
Les besoins
humanitaires de Djibouti ont été négligés
et la réponse des
bailleurs de fonds à une urgence causée par la
sécheresse a été faible,
indiquait l'organisation non gouvernementale Refugees International
(RI).
Djibouti était réputée pour être
le port d'entrée de l'aide alimentaire
destinée à la région, mais 'les Djiboutiens
affamés observent des convois de
camions à destination de l'Ethiopie', a-t-elle affirmé.
Ces quelques
derniers mois, la population de Djibouti a augmenté en
raison de l'arrivée
de nombreux immigrants arrivant des pays voisins. Parallèlement,
une hausse
des taux de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans
a été
observée, a signalé RI. Les responsables et les
anciens des camps de
réfugiés de Ho-Hol et Ali Adde, au sud du pays,
avaient déclaré que les
nouveaux immigrants arrivaient dans les camps en quête
de nourriture et
d'eau, précisait l'ONG. Malgré les effets de la
sécheresse prolongée et les
appels en faveur de secours alimentaires, 'le gouvernement et
les agences
onusiennes n'avaient pas encore entrepris une évaluation
globale de la
situation', a affirmé RI.
Nairobi,
le 4 août 2000
[Les
informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues
via IRIN,
un département d'informations humanitaires des Nations
Unies, mais ne
reflètent pas nécessairement les vues des Nations
Unies ou de ses
agencþs. Si vous réimprimez, copiez, archivez ou
renvoyez ce bulletin,
merci de tenir compte de cette réserve. Toute citation
ou extrait
devrait inclure une référence aux sources originales.
Les rapports
d'IRIN sont archivÿE9s sur internet sous :
http://www.reliefweb.int/IRIN. Toute utilisation par des sites
web
commerciaux nécessite l'autorisation écrite d'IRIN.
]
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BRUITS
ET RUMEURS
05/08
DES PANNES TECHNIQUES QUI AFFECTENT
LES MOYENS DE COMMUNICATION
DE CERTAINS MEMBRES DE L'OPPOSITION ....
On
nous signale que l'opérateur des téléphones à
Djibouti pourrait rencontrer un certain nombre de difficultés
techniques inexpliquées à l'heure actuelle. Ces difficultés
auraient pour conséquence de priver spécifiquement certains
membres de l'opposition de leurs moyens de communication vers l'étranger
: téléphone, internet, fax....
Nous
espérons que les techniciens djiboutiens trouvent très
rapidement les solutions pour éliminer ces pannes "étranges"
et qu'ils puissent remettre tous les réseaux en marche dans
les meilleurs délais. On peut imaginer qu'ils sont assistés
par des techniciens français rompus à la détection
de ce type d'incident affectant des personnalités d'opposition.
Nous
avons confiance dans le professionnalisme des équipes d'intervention
et nous leur souhaitons beaucoup de réussite. Merci à
eux pour leur dévouement.
09/08
LES PANNES ONT ETE REPAREES ...!
Nous venons d'apprendre que les pannes qui affectaient les moyens
de communication de certains membres de l'opposition avaient été
réparées. Nous remercions les techniciens qui sont intervenus
avec rapidité et efficacité.
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LE RENOUVEAU
N°
369 du Jeudi 27 Juillet 2000
ADMINISTRATION
REINSERTION
DES ANCIENS COMBATTANTS : UN PROJET QUI EN DIT LONG...
Le projet de réinsertion des anciens combattants (les anciens
mobilisés gouvernementaux, s'entend) peine pour avancer. Initié
voilà quelques années, il piétine, accumulant
les retards.
Il en résulte une démoralisation des démobilisés
qu'il est censé réinsérer dans la vie économique
et sociale. Beaucoup n'y croient plus et se sont même convaincus
de son échec. Echec sur l'autel de la prédation officielle.
Et de fait, les problèmes abondent qui affectent le projet
en question. Comme l'a constaté une mission de la Banque Mondiale
et de l'Agence Internationale pour le Développement (AID).
Cette mission, qui a séjourné sur le sol national du
6 au 9 juin 2000, a relevé les dysfonctionnements du projet.
L'incompétence d'une partie du personnel, recrutée selon
les critères habituels du clientélisme fait, par exemple,
partie des observations de la mission. C'est ainsi que le responsable
de l'information-conseil a dû être licencié et
que la question du comptable du projet, jugé insuffisamment
qualifié, se pose avec urgence. S'y ajoute le caractère
pléthorique du personnel dont les membres ne semblent pas tous
indispensables au bon fonctionnement du projet. La pression salariale,
trop forte, grève en effet les ressources financières
allouées à l'opération, au détriment de
l'objectif poursuivi qui est de réinsérer les anciens
combattants. " Dans la mesure où, écrit la mission,
plusieurs contrats des employés des Bureaux Locaux (BL) et
du siège (de la Réinsertion, NDLR) viennent à
expiration à la fin du mois de juin 2000, la mission recommande
au directeur du SDR de poursuivre ses efforts de réduction
de la masse salariale en ne maintenant que les contrats des personnes
apportant une contribution effective à la bonne réalisation
du projet ".
Outre, donc, ces difficultés liées à un personnel
pas toujours compétent, pléthorique et dont, de surcroît,
les salaires ne sont pas toujours adéquatement fixés
(clientélisme oblige), la mission de la Banque Mondiale constate
de " grands retards de paiement occasionnés par la longueur
des délais nécessaires au déblocage des fonds
de fonctionnement ". Des retards qui affectent pêle-mêle
les fournisseurs du projet, dont certains attendent le règlement
de leurs factures depuis cinq mois, ou d'autres offreurs de services
tels que l'Electricité de Djibouti (EDD). Et c'est le ministère
des Finances qui est ici désigné du doigt : " la
mission lui renouvelle son invitation à bien vouloir donner
les instructions nécessaires pour que cette situation cesse
".
D'autres carences sont également relevées telles que
le système d'information et d'archivage. La base de données
semble mal gérée qui gêne forcement la prise de
décision et la bonne réalisation du projet. De même,
l'archivage paraît manquer de rigueur, rendant dangereusement
aléatoire la mémoire du projet.
Enfin, l'inévitable problème des véhicules est
là qui se pose, comme toujours quand il s'agit d'un service
de l'Etat (projet ou organisme permanent). La mission a remarqué
la disparition de deux des trois véhicules du projet au moment
de sa visite. Indignée, elle " rappelle aux autorités
de tutelle que les fonds et moyens du projet ne sauraient être
utilisés pour d'autres fins que celles décrites dans
l'Accord de crédit. " Elle exige alors la restitution
sans délai de ces deux véhicules au projet.
Ce survol des dysfonctionnements du projet de réinsertion des
anciens combattants (PRAC) éclaire, si besoin est, la culture,
ou plutôt la non-culture, manageuriale en cours dans l'administration
djiboutienne sous ce régime prédateur. Cela en dit long
sur l'utilisation des fonds publics (qu'ils émanent des crédits
extérieurs ou des impôts payés par les contribuables).
Il souligne pourquoi et comment nombre de projets et de services de
l'Etat fonctionnent si mal.
Il est d'ailleurs édifiant que le peu d'efforts d'amélioration
constatés soient liés à la pression extérieure,
ici de la Banque Mondiale et de l'Agence Internationale pour le Développement
(AID).
Afin d'alimenter le débat dans cette affaire qui intéresse
l'avenir de nombreux jeunes Djiboutiens (aujourd'hui comme demain
si l'accord-cadre du 7 février à Paris est effectivement
mise en oeuvre), il nous a paru utile de publier l'intégralité
du rapport de la dernière mission de supervision de la Banque
Mondiale sur le projet de réinsertion des anciens combattants.
Il y a là de quoi exercer la réflexion et l'esprit critique.
Nous y reviendrons d'ailleurs dans nos prochaines éditions.
VIE
SOCIALE
PK
12 SE PLAINT ENCORE ET TOUJOURS
Le malheureux quartier du PK 12, où la misère règne,
se plaint encore et toujours des mêmes problèmes, qui
visiblement ne trouvent pas de solutions de la part des pouvoirs publics.
Il s'agit d'abord du problème d'eau qui se fait rare en ces
temps de canicule et menace de soif les habitants. Ce problème
se pose avec une telle acuité qu'un début d'émeutes
a été observé voilà quelques jours.
Second problème, PK 12 de plaint de ses chefs de quartiers
qui se comportent, selon la population, de manière irresponsable.
Ils auraient tendance à diviser les habitants, selon des critères
ethniques (ou claniques) et ou politiques, et abuseraient de leur
position lors des distributions de l'aide alimentaire ou autre à
la population. Ils seraient là pour se servir et non pour servir
!
Troisième problème récurrent, le dispensaire
local ne semble pas donner satisfaction. La population le considère
comme paralysé dans son fonctionnement et rend responsable
de cette situation l'infirmier-major. " Pas de consultations
sérieuses, pas de médicaments ", s'indignent les
habitants que nous avons rencontrés.
Enfin, et c'est le dernier problème qui nous a été
signalé, les travailleurs de force locaux qui ont été
employés à la réalisation des tranchées
servant à la pose des conduites d'adduction d'eau (entre les
forages du PK 20 et les fontaines du PK 12) attendent toujours d'être
payés. L'un d'entre eux, Abdallah Mohamed Ali, blessé
à la jambe lors d'un accident de travail, n'a reçu aucune
indemnité.
Curieusement, face aux doléances répétées
de la population du PK 12, les pouvoirs publics se murent dans le
silence. Visiblement, les souffrances populaires réjouissent
le régime.
A suivre.
NECROLOGIE
HOUSSEIN
SAID BOGOREH N'EST PLUS
Houssein Saïd Bogoreh est décédé voilà
quelques jours au Canada. Il n'avait que près de quarante ans.
Fils de Saïd Bogoreh Fatah, membre fondateur du PRD et sage du
Parti, et frère jumeau du capitaine Hassan Saïd Bogoreh
de la Force nationale de Police (FNP), Houssein était un ancien
cadre sous-officier de l'Armée nationale, formé à
l'Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active ( ENSOA) de Saint-Maixent
en France. Il vivait au Canada depuis plusieurs années.
Il laisse une épouse et des enfants.
Allah accueille ce jeune fils du pays, apprécié de tous
ceux qui le connaissaient, en son Paradis Eternel. Amin.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau national
ainsi que les militants et sympathisants du Parti adressent leurs
sincères condoléances à la famille du défunt.
En particulier à son père Saïd Bogoreh Fatah et
à son frère jumeau Hassan Saïd.
PUBLICITE
Pour
vos cours d'été, EFFORT vous accueille au mieux!
L'année scolaire touche à sa fin. C'est la période
des vacances. Elle rime avec repos, mais aussi avec travail pour les
parents prévoyants qui savent qu'une année scolaire
se prépare à l'avance.
L'Ecole Effort accueille donc depuis le 15 mai 2000 les élèves
désireux de se préparer à la prochaine année
et d'améliorer ainsi grandement leurs chances de réussite.
Elle les accueille au mieux, avec le meilleur rapport : qualité
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4ème et 3ème : 6000 fd/mois
Dactylo : 4000 fd/mois pour des séances quotidiennes d'une
heure et demie.
L'Ecole Effort, c'est la voie de l'excellence. Elle l'a encore démontré
à la rentrée 1999/2000 en obtenant les meilleurs résultats
pour l'examen de passage dans l'enseignement public.
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Mahadsanid en
bordure de route (rive droite) en allant vers la Route d'Arta.
( 34 17 88 - * 3570
DJIBOUTI
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LE
RENOUVEAU
N°
370 du Jeudi 3 Août 2000
POLITIQUE
LA POLITIQUE
C'EST L'ART DE
SERVIR LE BIEN COMMUN, NON DE S'EN SERVIR
La politique,
voilà un terme fort familier à la quasi-totalité
des habitants de notre planète. Un mot si courant que tout le
monde donne l'impression de le connaître en le maniant dans son
discours. Un mot dont beaucoup se réclament du concept signifié
et dont ils tirent le titre ronflant de " politicien ".
Surtout sous nos cieux où le terme est si omniprésent
dans les joutes verbales et autres écrits de circonstance de
nomades en citadinisation que nous sommes. Notre petit pays a en effet
cette curieuse particularité que l'on naît si facilement
à la politique, par le hasard des circonstances. Hier sous le
règne colonial comme aujourd'hui en autocratie post-coloniale
! L'on se dit " politicien " parce que l'on a été
coopté par le prince du moment à telle ou telle sinécure.
L'on s'autoproclame " homme politique " parce que l'on est
choisi par le piètre calcul doseur de l'autocrate, qui répond
juste à ses soucis de l'instant. C'est-à-dire choisi par
l'obsession de pérennité d'un chef qui a confisqué
le pouvoir d'Etat pour son profit personnel.
Il n'est pas sûr que cette espèce de politiciens, de loin
la plus nombreuse en terre djiboutienne, réponde aux critères
qui confèrent la qualité revendiquée. Il n'est
pas certain qu'ils répondent, par leur avènement comme
par leur action, à la définition universellement partagée
de la politique : laquelle, dit-on, est l'art de gérer la cité,
c'est-à-dire la collectivité. Cette idée renvoie
immédiatement, on le voit, à une autre notion qui y est
intimement liée : l'intérêt général
ou le bien commun. En effet, gérer la collectivité, ce
n'est point soumettre tel groupe au profit de tel autre, encore moins
contrôler l'ensemble pour son intérêt personnel,
ni semer la discorde au sein de la société. C'est faire
en sorte que la collectivité fonctionne harmonieusement et permette
l'épanouissement de tous ses membres dans la paix et la concorde.
En d'autres termes, c'est faire en sorte que l'intérêt
général (le bien commun) prime l'intérêt
particulier dont il fixe les limites au nom de la survie, du bien-être
et du bonheur collectifs. Ce qui importe c'est non point que tel groupe
ou individu respire une aisance et un pouvoir indus mais que tous les
membres de la société se sentent bien membres de la collectivité,
en droits comme en devoirs, et en adhèrent au devenir. Les différences
de situation (grâce à l'égalité initiale
des chances) ne s'expliquant que par le mérite et la valeur intrinsèque
de chacun et de chacune.
L'intérêt général (ou le bien commun) fonde
donc la politique qui est un art fort difficile à exercer. Difficile
parce que, précisément, il a pour rôle d'organiser
et de faire fonctionner cet intérêt général
(par les lois et règlements, les infrastructures et autres équipements,
la justice sociale et la concorde nationale, le respect des droits de
l'Homme
le tout sous-tendu par un projet de société
démocratique et fédérateur), ce bien commun donc,
au mieux des aspirations du peuple.
Voilà pourquoi la politique requiert d'entrée de jeu une
clairvoyance, un niveau de connaissances ainsi que des convictions et
des qualités humaines reconnues. Voilà pourquoi la politique
exige un engagement résolu qui mette à l'épreuve
des réalités celle ou celui qui aspire à des responsabilités
publiques. Voilà comment elle diffère de la détestable
et dangereuse prédation du bien commun ou de la vulgaire ambition
alimentaire. La première (politique) sert le bien commun, les
deux autres s'en servent. Leur essence est fondamentalement antinomique.
Alors, est politicien qui veut ?
Pour clore ce bref rappel, nous vous invitons à lire en fin de
journal la mise au point du président du FRUD, Ahmed Dini Ahmed,
en réponse à une certaine conception de la politique,
conception que nous ne partageons naturellement point.
ENVIRONNEMENT
& SOCIETE
MENACES SUR
DORALEH
La petite région
côtière de Doraleh, réputée pour la beauté
de ses plages (Doraleh, Khor Ambado) et la fraîcheur de son lait
de chamelle, cette petite localité se trouve menacée.
Sérieusement menacée.
Les menaces auxquelles Doraleh est confrontée sont de plusieurs
ordres. La première ce sont les assauts répétés
des engins de Travaux Publics de terrassement qui viennent démolir
les petites collines caractéristiques de la zone. Pelles mécaniques
et camions-bennes sont en effet en action dans le secteur. Les pelleteuses
creusent impitoyablement les flancs des coteaux enserrant la route reliant
la capitale à la localité, route qui vient se perdre dans
les sables fins de la plage de Doraleh. Elles prélèvent
des quantités astronomiques de terre qu'elles déversent
sur les bennes d'énormes camions, immatriculés B comme
elles, chargés de les transporter à destination. Les pelleteuses
se montrent si frénétiques qu'elles laissent de gigantesques
trous s'étendant sur des centaines de mètres le long de
la route. Ils en viennent même, souvent, à toucher les
couches portantes de la route, créant un spectacle désolant
où les poteaux téléphoniques, dépouillés
de la terre protectrice, tiennent à peine débout et où
la chaussée est désormais livrée à l'action
destructrice des eaux pluviales.
Pour les poteaux téléphoniques, il suffit d'un accès
de vent quelque peu fort pour que les lignes de communication s'effondrent.
Quant à la route, déjà défoncée en
maints endroits par manque d'entretien, elle est en proie au ravinement.
En effet, les eaux pluviales dont les prochaines pluies rempliront les
énormes trous béants, ne tarderont point à raviner
les couches de terre soutenant la chaussée qui, ainsi fragilisée,
partira en lambeaux. Les effets de la circulation se conjuguant avec
l'action des eaux pluviales, la route finira même par disparaître
purement et simplement, laissant à sa place des trous infranchissables
par les véhicules. Inutile de dire que Doraleh, privée
de sa seule route, se retrouvera coupée de la capitale comme
du reste du pays. Inutile de dire que les Doraléens, qui dépendent
pour leur survie de la capitale et des baigneurs de ses plages, seront
sinistrés. De même que les nombreux baigneurs djiboutiens
qui fuient la canicule de la capitale et la pollution de ses plages,
en seront sérieusement affectés.
Renseignement pris, il semble que ces tonnes de terre dangereusement
arrachées au fragile équilibre écologique de Doraleh
soient destinées à la somptueuse route privée de
Monsieur Ismaël Omar Guelleh : elle relie la tribune officielle
qu'il s'est fait installer en bordure de la route de l'Aéroport
à sa cossue résidence privée de Haramouss ! Est-ce
à dire que le confort tout personnel de Monsieur Guelleh prime
la survie, déjà problématique, des misérables
Doraléens ?
Nous vous rappelons ce que nous écrivions récemment sur
le sujet :
La localité de Doraleh, connue pour ses dromadaires et son lait
de chamelle, se plaint amèrement. Elle se plaint de ces camions
bennes des Travaux Publics et autres qui viennent piller la terre locale
et mettent en danger le fragile équilibre écologique de
Doraleh. Ces camionnées de terre, prélevées à
coups de pelle mécanique, creusent des trous énormes dans
la zone et anéantissent des flancs entiers de collines.
Renseignement pris, ces remblais seraient destinés à la
construction d'une route reliant la Route de l'Aéroport au quartier
cossu de Haramouss où se trouve la résidence somptueuse
de Monsieur Ismaël Omar Guelleh. Route dont l'utilité semble
limitée au seul usage des habitants nantis du quartier Haramouss.
Alors, s'agit-il de sacrifier Doraleh au confort de quelques grassouillets
dignitaires ?
Par ailleurs, Doraleh se plaint de la faible réglementation des
cimetières islamiques sous nos cieux. Cette situation provoque
en effet à Doraleh des inhumations désordonnées
qui sèment des tombeaux partout et réduisent d'autant
l'espace vital dont vivent les Doraléens.
Alors, à quand la fin des inhumations anarchiques ?
En tout cas, comme un malheur arrive rarement seul, la région
de Doraleh connaît une autre menace non moins grave. Il s'agit
des inhumations anarchiques des morts qui, malgré l'aménagement
d'un cimetière islamique au PK12, continuent dans le secteur.
Le taux de mortalité étant ce qu'il est sous nos cieux,
c'est-à-dire des plus élevés au monde du fait de
notre artificiel sous-développement, l'espace vital doraléen
est ici aussi menacé, englouti au fil des tombeaux. " A
l'allure où vont ces inhumations sauvages, prédit un habitant
qui sait de quoi il parle, il n'y aura plus bientôt d'espace pour
notre bétail ni pour nos campements ". Autant dire que Doraleh
ne sera plus qu'un tentaculaire cimetière, si rien n'est fait
d'urgence.
Il est évident que cette situation est directement liée
à l'inertie des pouvoirs publics. Le district de Djibouti et
le ministère de l'Intérieur dont relève administrativement
Doraleh ne prennent pas les mesures de police nécessaires pour
préserver la région. Incroyable. D'autant plus incroyable
qu'un imposant détachement de police est niché au cur
de Doraleh. Pourquoi ne pas le mettre à contribution pour veiller
sur les lieux en les protégeant à la fois contre les engins
destructeurs des Travaux Publics et les inhumations anarchiques ? Pourquoi
ne pas sensibiliser la population sur les ondes de la Radio et les antennes
de la Télévision sur l'interdiction des inhumations à
Doraleh ? Pourquoi laisser faire ? Pourquoi
?
Voilà quel sort est réservé à la paisible
et coquette petite région doraléenne. En fait de développement
compatible avec son fragile environnement, où résiste
encore notre savoir-survivre pastoral, Doraleh se voit jetée
en pâture aux assauts des engins bêtement fossoyeurs et
autres coups de pioches des inhumeurs irréfléchis !
Face à une telle situation, la parole appartient désormais
aux Doraléens. Ou plutôt à leur instinct de survie.
Réagir ou disparaître, tel est le choix désormais
laissé à Doraleh !
ENVIRONNEMENT
- SANTE :
CE QUE NOUS
ECRIVIONS
CES EAUX DE LA MORT
Elles sont là
immobiles, stagnantes, nauséabondes et de couleur indescriptible
à force de dégradation. Elles serpentent à travers
les artères de la capitale ou, plutôt, des quartiers populaires
et populeux. Il y en a tout au long de l'Avenue Nasser, de l'Avenue
Guelleh Betel, de la route longeant le cimetière pour relier
Guelleh Betel à la Route d'Arta. Elles traversent le boulevard
de Gaulle et la route de la Siesta pour approcher la mer sans y jeter.
En de nombreux endroits, elles sont bien visibles parce qu'à
ciel ouvert et sont encore plus chargées qu'ailleurs. Chargées
de toutes sortes de matières et de liquides.
Elles, vous les avez certainement devinées tant elles meublent
vos mauvais rêves, ce sont les eaux dites pluviales. Elles infectent
l'environnement urbain et populaire depuis déjà quelques
années. Exactement depuis qu'une certaine société
du nom de SADE a couché des canalisations (dont la qualité
est d'ailleurs controversée) un peu partout dans la basse ville
dans le cadre de ce que l'on appelle le Projet de Développement
Urbain de Djibouti (PDUD). Moyennant des centaines de millions de nos
francs, bien sûr.
" Il s'agit, nous expliquait-on l'époque, de mettre en place
le réseau d'évacuation des eaux pluviales qui fait cruellement
défaut à la capitale ", non sans une forte dose de
fierté dans la parole comme dans le geste. Et sincèrement,
nous en éprouvions un immense soulagement à l'idée
de ne plus avoir à patauger dans la boue et l'eau trouble à
chaque saison des pluies. " Enfin, nous réjouissions-nous,
nous ne subirons plus le spectacle insoutenable de cloaque immense auquel
nous a habitués la capitale aux lendemains des précipitations
".
C'était crier victoire trop tôt. C'était oublier
l'incurie de nos gouvernants. C'était prendre nos rêves
pour la réalité.
En effet, les travaux se sont un jour arrêtés. Comme cela,
brutalement. L'entreprise a attendu quelques temps, puis plié
bagages. Pourquoi ? Nous apprenons que c'est pour une sordide histoire
de contrepartie budgétaire (20% du projet) que le gouvernement
n'a pu ou voulu honorer pour que le projet aille à son terme.
Les bailleurs de fonds ont alors suspendu leurs décaissements
(versements de fonds) par mesure de rétorsion à l'Etat
de Djibouti qui n'a pas honoré ses engagements (la fameuse contrepartie)
dans ce projet.
La joie populaire aura été de courte durée, car
ce qui devait soulager les habitants des quartiers populaires et populeux,
ce qui devait les sauver des inondations boueuses et nauséeuses,
a vite tourné au cauchemar, puis à l'enfer.
Au cauchemar d'abord, du fait de ces conduites qui captent les eaux
pluviales et les conservent indéfiniment en leur sein. Recevant
en sus partout où elles n'ont pas été refermées,
eaux usées et autres rebuts urbains. De sorte qu'elles finissent
par former un véritable réservoir d'agents pathogènes
en tous genres qui ne se privent pas du plaisir de partir à l'assaut
de la Cité-Etat.
Mais, comme un malheur n'arrive pas seul, par une perversion rppienne
(du RPP, parti au pouvoir) des choses, la période des pluies,
où le réseau en question devait initialement jouer son
rôle évacuateur et ainsi soulager la ville de ces eaux
du ciel tombées, est devenue synonyme de massacre et d'enfer.
Surtout pour les enfants que la mort happe. En se mouvant dans les flaques
d'eau, les petits tombent dans les conduites à ciel ouvert où
ils ne se noient à mort. Chaque saison des pluies emporte ainsi,
à jamais, plusieurs êtres innocents. Tragique...
Voilà comment les eaux du salut sont devenues les eaux de la
mort. Par la magie morbide de la mal-gouvernance. Sans que, dans l'état
actuel des choses, l'espoir d'y échapper ne se profile à
l'horizon...
A suivre
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scolaire touche à sa fin. C'est la période des vacances.
Elle rime avec repos, mais aussi avec travail pour les
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature,
soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Rappel
des personnages déjà élus :
N°
17 - Mme Leila, juge d'instruction
N°
19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
N°
29 - Le général Yacin YABEH,
N°
32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
N°
33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
N°
35 - Mme Hawa Ahmed Youssouf Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
N°
36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohame Ali ABDOU, procureur général de Djibouti
(2ème nomination)
Bulletin
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
Bulletin
N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
LETTRE
OUVERTE
A Djibouti, Le
18 juillet 20
Monsieur
le Commissaire de la République
Chef du District de Djibouti.
République de Djibouti
Réf : LI N°20/LDDH/2000
Objet :
Demande d'autorisation pour le réalisation de
Sketches du " Théâtre de la rue " sur la Paix.
Monsieur le Commissaire
de la République,
Dans le cadre
de l'accompagnement de l'important processus en cours, à savoir
:
La Paix, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), avait décidé
d'étudier avec le soutien de International Republican Institute
(IRI) aux Etats-Unis, les possibilités à réaliser
des sketches à travers le " Théâtre de la rue
", afin de sensibiliser dans un premier stade les populations de
la capitale de la nécessité urgente à comprendre
à suivre la Paix et les amener à comprendre par une formation
à travers le théâtre que la Paix commence par le
foyer, que la Paix est essentiellement basée sur le respect d'Autrui.
Monsieur le Commissaire
de la République, ceci représente grosso-modo l'ambition
même de ce théâtre de la rue, et notre souhait et
celui de continuer à développer cette méthode de
communication dans l'unique but de participer activement à la
formation dans le domaine de la promotion des Droits de l'Homme.
C'est dans cet
esprit, que nous vous demandons de bien vouloir accorder votre autorisation
pour la réalisation des sketches à travers le théâtre
de la rue. La première représentation sera programmée
pour le début du mois prochain. Nous sommes à votre entière
disposition pour que ces réalisations théâtrales
soient un réel succès.
Nous tenons à
vous témoigner par écrit, notre agréable satisfaction
aux déroulements des festivités populaires que vous avez
organisé à l'occasion de la fête du 27 Juin.
Dans l'attente
d'une réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Commissaire
de la République à l'expression de mes sentiments déférents.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
NOTE
D'INFORMATION N°20/LDDH du 25 juillet 2000
Compte rendu
de la visite des Cercles de l'Intérieur.
Tadjourah - Ali-Sabieh
L'Utile
et l'agréable
.visite du Nord et du Sud
Pour se rendre
à Tadjourah, on emprunte la route du Roi FAHD BIN ABDUL AZIZ
qui avait été construite par une entreprise Yougoslave
financée par l'Arabie Saoudite, mais aujourd'hui on remarque
que des travaux de rénovations ont été faites d'une
façon non appropriée c'est à dire les radiés
et les réfections de la route sont mal faites et avec tous les
risques, d'accidents. Pourtant il y a eu un financement extérieur
pour le réaménagement de cet axe routier mais les contrôles
et les réceptions n'ont certainement pas été faites
sinon bâclés.
Après
une visite de courtoisie auprès du Commissaire de la République
de Tadjourah, ce dernier nous a maintes reprises dit qu'on pouvait visiter
l'Intérieur et se rendre jusqu'aux frontières. Ce qui
nous a réconforté.
Voyons de plus
près le Chef Lieu de Randa. Un tiers de la ville est ravitaillé
en eau grâce à un système d'adduction d'eau directement
relié à la montagne, les deux tiers sont privés
d'eau par manque d'électricité, alors que les infrastructures
(réservoir, tuyaux) sont à revoir. Il existe un projet
des fonds sociaux pour la réhabilitation d'électricité
et de l'eau financés par la Banque Mondiale (I.D.A) mais ces
fonds restent toujours en berne.
Sur Louizia
se démène avec dévouement dans des actions humanitaires
et depuis deux ans, elle a reconstitué complètement petit
à petit l'infirmerie grâce à d'autres organismes
sociaux. Elle a réussi à mettre sur pieds le dispensaire
comprenant un Centre de Maternité et un Centre de Pédiatrie,
ainsi qu'un projet de Centre Médical pour tuberculeux à
Dorra.
Elle projette
à réaliser prochainement, compte tenu du fait que ces
Centres sont fréquentés par des femmes et des bébés
nomades et qu'il est difficile d'obtenir des villageois des ravitaillements
pour améliorer la situation de la nourriture lors de leurs hospitalisations
ou durant leurs soins, Sur Louizia va bientôt réaliser
une cuisine munie d'un stock d'aliment qui doit être régulièrement
fourni et soutenu par d'autres Organismes ou par le PAM. Les jeunes
de Randa une fois par semaine assurent la propreté de ce dispensaire.
Par ailleurs
une dizaine des familles qui ont fui leurs habitations sont revenues
depuis l'Accord cadre pour la Paix, la quasi-totalité des habitants
qui ont fui ne sont pas revenus et leurs habitations sont occupées
par les Forces Armées avec leurs familles. (voir notre communiqué
n°20)
De passage à
Ali-Sabieh, nous avons constaté que la ville était sans
eau et la population se ravitaillait par des brouettes.
Voyant de plus
près le Chef Lieu de Holl-Holl. Holl-Holl était toujours
sans électricité, paraît-il à cause de la
réduction du gas-oil, la distribution de l'eau est octroyée
à la population que quelques heures le matin et encore
Le
dispensaire manque de Sur Louizia ou de la courageuse bénévole
AJABO BOUH qui assurait le service de maternité avec ténacité.
De retour vers Djibouti, on a emprunté la piste de Holl-Holl
dans un état lamentable. Il est bon de rappeler qu'avant et après
l'Indépendance, l'Armée française, plus exactement
le génie de la Légion Etrangère entretenait régulièrement
la piste de Holl-Holl Djibouti.
A nos militaires
de l'Ecole Militaire il est demandé de redoubler leurs efforts
pour que cette piste soit régulièrement entretenue. Il
est à signaler que toutes les barrages de contrôle, que
nous avons franchie était libre sauf à l'entrée
d'Ali-Sabieh et des soldats sont postés à l'entrée
de Holl-Holl ou l'armée a vérifié notre voiture.
Sur les paysages
du Nord au Sud, c'était la désolation ,les bétails
squelettiques, pratiquement mourant, la terre aride, " les savanes
de pierres ", l'herbe fanée, les arbres dénudés,
seuls la rocaille et le basalte noir " resplendissaient "
partout sous le soleil torride de l'été avec un retard
et des pluies, de deux ans et plus.
Sur le plan
social ce qui nous a frappé le plus était la situation
des jeunes sans occupations, sans travail, sans maisons de jeunes opérationnelles
aussi bien à Holl-Holl et qu'à Randa pourtant des Chefs
Lieu, avaient une importance que l'on peut constater que lors des élections
Les structures
sociaux du Nord au Sud ont été abandonnées par
le Gouvernement dans toute la République de Djibouti. C'est pourquoi
la Société Civile n'évolue pas, c'est parce qu'il
n'y a pas une bonne volonté, délibérée et
surtout continue de la part des dirigeants.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains demande au Ministère de l'Intérieur
de mieux coordonner les actions en faveur du développement des
Districts de l'Intérieurs, notamment le commerce intérieur
en accordant une attention particulière à l'entretien
des routes.
La LDDH ne manquera
pas à continuer de suivre avec vigilance les problèmes
de l'ensemble des Districts de la République de Djibouti.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
Réf.
: LI n° 23/LDDH/2000
Du 31 juillet 2000
LETTRE D'INFORMATION
Sur l'Opposition
en générale, sur la Paix et la Concorde Civile.
Cher Jean-Loup
SCHAAL
Suite aux informations
sur le silence du Président DINI, la Ligue djiboutienne des Droits
de l'Homme vous informe que les négociations des Commissions
techniques entre le FRUD et le Gouvernement ont, paraît-il, achevé
leurs travaux Jeudi 27 Juillet 2000.
Alors à
notre avis, il reste plus que les discussions au Sommet, entre les Présidents
AHMED DINI et ISMAEL OMAR. Discussion dont l'ordre du jour sera certainement
chargée, puisque tous les points soulevés lors des négociations
entre Commissions seront transmis au Sommet. Ce Sommet aura probablement
lieu une fois que les problèmes somaliens seront réglés.
A notre avis très prochainement.
Quant à
l'Opposition Djiboutienne Unifiée, Opposition non armée,
nous avons l'impression qu'elle est définitivement écartée
de toutes négociations.
Nous vous précisons
que l'Opposition Djiboutienne Unifiée (O.D.U) n'est pas divisée
mais que ses activités peuvent paraître latentes.
La LDDH continue
à suivre avec beaucoup d'attention et de préoccupation
les différents obstructions à l'égard des Droits
de l'Opposition.
La LDDH, qui
avait à maintes reprises lancé des Appels pour la Paix,
souhaite et demande que les négociations aboutissent afin qu'une
Paix Durable, Globale et Juste s'instaure le plus rapidement dans notre
pays.
Avec mes fidèles
amitiés
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
NOTE
D'INFORMATION N°21/LDDH du 2 Août 2000
Rien
ne va plus à Arta
3 Mois après ?
C'est
la faute à
? l'absence de transparence, l'absence d'observateurs
des Défenseurs des Droits de l'Homme, l'absence des journalistes
pour la couverture internationale des Mass-Média.
C'est la faute inévitablement à la Discrimination Ethnique
et/ou Tribale.
I. Rappel des informations de la LDDH
Pratiquement
un mois après l'ouverture solennelle du 2 mai 2000 de la Conférence
Nationale de la Réconciliation somalienne, la Ligue Djiboutienne
des Droits Humains avait émis une Note d'Information pour encourager
l'ouverture des informations aux mass-médias sur le déroulement
des discussions en cours à Arta. La Ligue djiboutienne a émis
des observations et a repris ainsi des versions de certaines personnalités
somaliennes.
Il est bon à
notre avis de reprendre quelques passages des deux Notes d'Informations
et de la Diffusion d'Information de la LDDH sur la problématique
somalienne et ceci sans commentaire.
- Pas un seul
débat, pas un seul aperçu sur les prises des Décisions,
encore moins, des résumés des points forts des travaux
de cette Conférence.
- Pire encore, le partage (imposé ou accepté) est strictement
basé sur une nouvelle nomenclature tribale composée de
cinq grandes branches qui déterminent et répertorient
les tribus les plus importantes.
- Cette nouvelle nomenclature est certainement très originale,
mais quant à son efficacité ou tout au moins sa viabilité,
alors ? That is the question !
L'objectif de
cette Conférence est d'instaurer à nouveau les structures
d'un Etat somalien avec la nomination des membres d'un Parlement, d'un
Président de la République par un " Grand électeur
" lui même choisi par des dirigeants coutumiers tels que
les Ugaas, Salaadin, Bogor, Imans, Mahagyad, Wabarro etc
C'est
ainsi qu'à la Conférence à Arta, après un
symposium des intellectuels de tout horizon qui s'était tenu
dans la capitale, la première phase des discussions et des contacts
a eu lieu à Arta. Dès le début, les organisateurs
djiboutiens nous ont informé, que pour cette première
phase, les conférenciers seront composés par des dirigeants
coutumiers.
L'appel du Président djiboutien devant l'Assemblé Générale
des Nations - Unies n'était pas sans fondement. Car le Président
a réactualisé les problèmes somaliens devant la
Communauté Internationale, ce qui est une bonne chose en soi.
Ainsi la tenue de la 1ère Conférence de la sensibilisation
sur l'état actuel de la Somalie était également
un succès malgré, que le gouvernement Djiboutien n'a pas
tenu compte des recommandations des sages et des intellectuels réunis
à cet effet à la Maison du Peuple à Djibouti-ville.
Il n'échappe
à personne que la tenue de la 1ère phase de la Conférence
de Réconciliation Nationale somalienne à Arta a été
trop prématurée et hâtive. Malgré cela, la
Conférence a permis quand même de se rencontrer, de se
consulter, d'échanger des points de vue, même si toutes
les différentes tribus ou sous- tribus qui composent la Nation
Somalis ne sont pas d'accord sur le fond des problèmes du moins
dans sa gestion.
Pour éviter
tout retournement de situation, pour éviter toute fuite en avant,
dangereuse et destructive, des dirigeants et hommes politiques somaliens
non présents à la Conférence d'Arta. Dans ce souci,
il faut éviter de considérer le résultat d'Arta
comme déstabilisateur des régions qu'ils détiennent,
il faut éviter que les premiers succès ou demi-succès
soient radicalement transformés en échec, qui provoquerait
inéluctablement un nouveau bain de sang dont le peuple somalien
en particulier, les personnes les plus fragiles et les populations civiles
fragilisées seront malheureusement les premières victimes.
Donc, pour éviter
tout cela, n'est -il pas possible et sage de prévoir une troisième
phase, dans les mois qui suivent, cette Conférence. Cette troisième
phase permettra à tous les délégués de rentrer
chez eux, de prendre du " recul " pour mieux se préparer
et préparer les autres, leurs compatriotes, de prendre leur bâton
de pèlerin et d'entamer une campagne d'explications, de concertations,
de sensibilisations, bref, une campagne auprès de leur peuple
pour une adhésion globale à la paix et à la concorde
civile entre tous les somalis.
Cette solution,
de reporter à une troisième phase les travaux des élections,
est à notre avis la plus sage, et la plus réaliste.
Sur l'Appel du
coprésident de la Conférence de Presse du Vendredi 27
juin 2000 (Diffusion n°3)
Cet appel du
coprésident de la Conférence somalienne d'Arta est d'une
importance capitale.
La LDDH souhaite
vivement que toutes les propagandes et /ou tentatives de soulèvement
voir même de déstabilisation cessent le plus rapidement
possible.
La LDDH souhaiterait
qu'une attention particulière soit accordée aux zones
ou la paix et la sécurité sont réelles, tels que
le Somaliland et le Puntland et demande une mobilisation internationale
pour que ces zones de paix bénéficient d'un plan Marshall
à l'échelon des ONG afin qu'ils puissent accéder
à la restructuration de toutes les
infrastructures de constructions et mieux se consacrer à leur
développement et servir d'exemple aux zones encore en guerre.
En résumé :
Grosso
modo, il ressort du rappel des informations de la Ligue Djiboutienne
des Droits Humains.
1°) Que le silence le plus absolue entoure cette Conférence
somalienne à Arta, notamment au niveau des mass-médias
2°) Que le
partage de la première phase s'est strictement basé sur
une nouvelle nomenclature tribale composée de cinq branches qui
déterminent et répertorient les tribus les plus importantes.
(Par nouvelle nomenclature tribale, il faut entendre par là,
un nouveau regroupement avec des nouvelles appellations des grandes
tribus somaliennes).
3°) Que l'objectif
principal de cette Conférence est celui d'instaurer les structures
d'un Etat somalien avec la nomination des membres d'un Parlement, d'un
Président de la République et de l'adoption d'une Charte
Provisoire.
4°) Que les
membres de la première phase étaient composés par
des dirigeants coutumiers issus des cinq branches tribales.
5°) Que
la première phase de la Conférence somalienne doit être
considérer
comme un succès.
6°) Que, néanmoins, afin d'éviter à ces premiers
succès de se transformer radicalement en échecs, qui provoqueraient
inéluctablement un nouveau bain de sang du peuple somalien, que
les personnes les plus fragiles (vieillards, femmes, enfants) seraient
malheureusement les premières victimes.
7°) Que la
LDDH a proposé de reporter les travaux des élections à
une troisième phase de cette même13ème Conférence
somalienne.
II.
Situation bloquée depuis quelques jours.
Le premier hic
a été signalé par la déclaration d'un Chef
coutumier le 18 Juin 2000 à travers les antennes de la BBC, dénonçant
le fait que sa tribu était minimisée dans le calcul des
répartitions parmi les Dirs tout en annoncant le retrait de sa
délégation.
Le deuxième
" clash " a été perçu lors de la déclaration
sur les ondes de la BBC d'un chef coutumier qui dénonçait
le retrait de sa délégation et proposait que
la répartition des sièges du Parlement doit se faire comme
depuis l'Indépendance en 1960 sur le critère des choix
par région pour les élections des parlementaires, et non
sur des choix tribaux.
Ces deux positions
différentes dans leur principe ont pourtant un point commun,
celui des risques de la tribalisation avec tous les dangers qu'elle
représente.
Le blocage de
cette situation, a débuté le mardi 25 Juillet 2000 et
perdure encore.
a)
Réactions
BBC le 30/07/00
Rien n'est encore entamé sur la construction d'un Parlement et
d'un gouvernement. Jusqu'à présent l'approbation n'a pas
eu lieu. Le calendrier paru il y a une dizaine de jours ne fonctionne
pas, et la date du 30 juillet pour la cérémonie de clôture
qui avait été fixée avant, pour la constitution
d'un gouvernement, est reportée. Les différentes grandes
tribus n'ont pas encore défini, la composition des parlementaires
liée à la constitution d'un Gouvernement. Il existe des
gens hostiles sur la répartition fixée à l'ensemble
des différentes tribus des sièges du parlement et d'autres
sont mécontents de la répartition fixée des sièges
au sein même de leur tribu
.
.
Sur les raisons du retard de la Conférence, certaines personnes
disent qu'il y a un manque total de confiance au sein de chaque tribu
.
.Chaque délégué se trouvant à Djibouti
souhaite et veut un siège parlementaire
,
Le
journal de l'Etat, " La Nation du 31 Juillet 2000
"
Nous sommes satisfaits des éclaircissements de l'Egypte qui ont
dissipé tout malentendu "
Le président de la Conférence de paix pour la Somalie,
M. Hassan Abshir Farah, a déclaré samedi que " les
membres du Bureau de la Conférence sont satisfaits des éclaircissements
de l'Egypte qui ont dissipé tout malentendu " à l'issue
d'un entretien de plus de 2 heures avec la délégation
égyptienne qui séjourne actuellement à Djibouti
.
Cet
article sur le malentendu entre l'Egypte et les conférenciers
somaliens était illustré par une photo entre d'une part
la délégation égyptienne et d'autre part les membres
du Bureau. Chose incongrue la photo, montre nettement le Président
de la Conférence Hassan Abshir, entouré à sa gauche
par le Ministre des Affaires Etrangères djiboutien Monsieur Ali
Abdi et à sa droite par l'Ambassadeur de Djibouti au Yémen.
C'est à se demander quel est leur rang au sein du Bureau des
membres de la Conférence Nationale Somalienne ?. Sont - ils respectivement
co-Président et Secrétaire du Bureau ?. Où est
- ce une démonstration et/ou une confirmation de l'ingérence
des Autorités djiboutiennes dans la négociation inter
- somalis ?.
III.
Questions que bon nombre de personnes se posent.
1°) Est-ce
que la composition des parlementaires qui seront désignés
à Arta, ne va-t-elle pas être modifiée en partie
dès le retour dans leur pays, où sera-t-elle définitive
et inamovible pendant la période de transition ?
2°) Si la répartition parlementaire se fait sur une base
tribale, il est donc logique, pour être réélu qu'un
ou des député (s) de s'organiser en créant de leur
propre parti, essentiellement composé par des membres de sa ou
de leur tribu. La création d'un Parti tribal avec tous ses aspects
et méfaits du racisme n'est - elle pas en contradiction aux principes
des Droits de l'Homme et du combat universel contre les racismes?.
3°) Est -
ce vrai que des discussions ont porté sur la présence
des unités blindés de l'armée ethiopienne à
Baidoia depuis, semble - t - il, plus de deux ans ?.
4°) Quels
sont les dispositions qui ont été programmées et
approuvées pour éviter au peuple somali toute effusion
de sang lors de l'application des décisions et des élections
issues de la Conférence d'Arta ?.
5°) Est
- ce que les Conférenciers somalien à Arta se sont engagés
à respecté les engagements internationaux sur les Droits
de l'Homme notamment les Conventions internationales comme celles sur
le racisme et sur la torture ? et dont l'année d'entrée
en vigueur de chaque Convention pour le cas de la Somalie est la suivante
:
- 1975 La Convention
internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination
raciale dont l'organe de surveillance est le Comité pour l'Elimination
de la Discrimination Raciale (CERD)
- 1990 La Convention
contre la torture et d'autre peines ou traitements cruels, inhumaines
ou dégradants dont l'organe de surveillance est le Comité
Contre la Torture (CAT). (Nous vous choisissons quelques passages sur
ces deux Conventions reproduits en annexe)
IV.
Recommandation de la LDDH sur l'aspect humanitaire.
Qaabil iyo Karan isma qaadi karaan
( Tribu et Nation
ne peuvent pas se supporter)
a) Bréves rappels des faits
Discours du Président
à New-York, aux allures improvisées sans consultations
préalables, sans préparation approfondie. Discours aux
résonances internationales contenant des erreurs d'appréciation
politique et d'un mot malencontreux à l'égard des "
seigneurs de guerre "
Le processus
du déroulement de la Conférence n'avait pas été
projeté, il était sans calendrier, sans études
préalables, sans programme politique, sans information médiatisée
sur les grandes lignes des discussions ; mises à part les objectifs
fixés et à réaliser absolument dans les plus bref
délais (Parlement, Président, Gouvernement)
b) Discrimination ethnique et/ou tribale
Avant de vous
soumettre les recommandations de la LDDH, il nous parâit nécessaire,
de se demander pourquoi subitement un hic et l'incompréhension
s'est abattue sur les négociations d'Arta ?. Seuls, des Conférenciers
Somaliens, peut être
après cette Conférence, d'une manière publique,
objective, et avec honnêteté intellectuelle, pourront décrire
les travaux de cette Conférence avec tous les tenants et aboutissants.
L'Histoire du
démantèlement du peuple frère somali, ses origines
et ses effets nous sera, peut-être un jour non lointain, retracé
avec l'il d'un historien somalien, sans passions, ni partie pris,
avec la précision d'un mathématicien, après avoir
effectué des recherches avec rigueur et froideur d'un médecin
dans le diagnostic de tous les paramètres qui ont entraîné
l'affrontement des structures de l'Etat Somali avec toutes les souffrances
incommensurables pour la population.
Une chose est
sûre, c'est que le fléau qui continue à ravager
le peuple somalien est essentiellement la discrimination ethnique et/ou
tribale, aggravée ces derniers décennies par le cancer
de la corruption
C'est sur le
refus de ce fléau de la discrimination ethnique et/ou tribale
que sera déterminé nos recommandations.
La discrimination
ethnique et/ou tribale, n'a aucun, vraiment aucun aspect positif. Une
politique basée sur cette discrimination ne peut que conduire
vers le chaos. Le peuple somali en est conscient, et il doit avoir le
courage de s'en débarrasser.
Mais quelle alternative
lui soumettre ? quel genre de société durant cette période
de mutation lui faut-il ?
Il est hélas
difficile d'y répondre mais il est possible d'obtenir des approches
à travers différents forum qui se tiendraient régulièrement
et un peu partout dans les Territoires Somalis.
En République
de Djibouti, la Constitution la Loi sur les Partis, sur la liberté
de Communication, toutes les Lois et Textes réglementaires sont
à notre avis, presque parfait. Mais quant à leur application
? quel fiasco !
Ici à
Djibouti, nous connaissons tous très bien que pour légaliser
et légitimer les Partis Politiques de l'Opposition et les Syndicats,
il suffit :
1°) D'une
petite poignée d'hommes dissidents qui déclarent que ces
Partis sont des Partis de l'Opposition et que ces Syndicats sont des
Syndicats libres, mais toutes ces déclarations doivent être
immédiatement assorties d'une Motion de soutien à son
Excellence le Président de la République.
2°) Il n'est
pas nécessaire d'informer le Ministère de l'intérieur.
Seul suffit un simulacre de Congrès au Sheraton et médiatisé
par les Mass-Médias du Gouvernement. Une fois les formalités
" Sheraton - RTD " remplies, la Justice " n'a plus droit
à la parole ". Tout est légal comme çà.
Certes cette
réalité dans notre pays, n'est pas du tout applicable
à nos frères somaliens qui ont d'autres urgences à
régler. Nous sommes convaincus qu'après ces dures et sanglantes
réalités franchis, que les hommes politiques somalis et
les travailleurs somalis sauront bâtir leur avenir sans politique
dictatoriale, sans discrimination ethnique et/ou tribale.
Les mots "
légalisé et légitimé " nous amènent
à nous poser des questions fondamentales :
1°)
Les membres du Parlement, le Président, les membres du Gouvernement
et toutes les autres instances dont les membres seront désignés
à Arta vont - ils se contenter de la " légalisation
" par les mass - médias des pays étrangers en l'occurrence
ceux de la République de Djibouti,
pays d'accueil mais quand même pays étranger et souverain
sur le plan international. Sur quel base juridique internationale découle
cette légalisation ?
2°) Sur
quel principe, sur quelle convention ou disposition internationale,
sur quoi et sur qui la légitimité des élections
du grand Electeur des 1200 somaliens à Arta va-t-elle s'appuyer
?.
3°) Qui
pourra appuyer et reconnaître des élections qui officialisent
et se déroulent sur les critères de la Discrimination
ethnique et/ou tribale ?
c) La Recommandation
proprement dite.
La Ligue Djiboutienne des Droits de l'Humains (LDDH) est consciente
et convaincue que :
1°) Malgré
la Constitution Somalie de 1960 le déchirement du tissu social
a commencé et a été déclenché par
une gestion discriminatoire des Affaires de l'Etat divisant les populations
somaliennes par tribus, sous-tribus etc
Cette politique
de division des différents gouvernements somalis s'est amplifiée
au fil des ans, atteignant le seuil intolérable et dangereux,
avec toutes les conséquences désastreuses engendrées
par les conflits armées inter - tribaux depuis deux décennies
et qui perdurent encore dans le sud de la Somalie.
2°) Que
la division et les discriminations inter - tribaux sont les premiers
fléaux qui ont ravagé le peuple somali et ont totalement
détruit toutes les structures étatiques.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) se félicite et encourage
1°) Les efforts et le soutien inconditionnels et indéfectibles
du peuple djiboutien à la volonté constante du peuple
frère somali pour la paix, la concorde civile, à sa légitime
aspiration de se retrouver au sein du concert des Nations - Unies, à
son désir ardent de participer librement et activement au développement
social, économique culturel de sa Nation.
2°) L'élan
sincère de tous les participants somaliens à réaliser
une réelle réconciliation entre tous les somalis.
3°) Les
travaux qui se déroulent dans des domaines précis et qu'il
est de notre devoir à considérer comme constructifs et
positifs.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) approuve globalement les efforts fournies
par la partie djiboutienne en particulier ceux des membres du Comité
djiboutien.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) malgré que tous les dossiers djiboutiens
soient en veilleuses depuis treize mois, ne manquera pas d'encourager
le Chef de l'Etat à continuer ces efforts louables pour que la
Réconciliation intersomalienne se réalise sans effusion
de sang.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant
à tous les Défenseurs des Droits de l'Homme pour qu'ils
soient en Alerte et se mobilisent contre toutes les formes de discriminations
ethniques et/ou tribales en Somalie et que la Convention signée
par l'Etat Somali en 1975 soit respectée lors des déroulements
de toutes les élections législatives et Présidentielles.
Que les Défenseurs des Droits de l'Homme se préparent
à intervenir énergiquement à toutes les tentatives
et toutes les actions tendant à entretenir ou provoquer des effusions
de sang inter - ethniques et/ou tribales.
___________________________________________________________________________
Annexe
I.
Convention sur l'élimination
de toutes formes de discrimination raciale.
Tout d'abord nous allons vous reproduire quelques articles sur le racisme
pour nous permettre à mieux saisir ce phénomène
qui détruit l'existence même d'une société
humaine.
Sur la Convention
Internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination
racial du 21 décembre 1965 et dont l'organe de répression
du Comité pour l'Elimination de la Discrimination Raciale (CERD)
a été mise en application le 4/01/1969.
Considérant que la Charte des Nations Unies est fondée
sur les principes de la dignité et de l'égalité
de tous les êtres humains, et que tous les Etats Membres se sont
engagés à agir, tant conjointement que séparément,
en coopération avec l'Organisation, en vue d'atteindre l'un des
buts des Nations Unies, à savoir : développer et encourager
le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés
fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue
ou de religion.
Considérant
que la Déclaration universelle des droits de l'homme proclame
que tous les êtres humains naissent libres et égaux en
dignité et en droit et que chacun peut se prévaloir de
tous les droits et de toutes les libertés qui y sont
énoncés, sans distinction aucune, notamment de race, de
couleur ou d'origine nationale,
Ce préambule
expose succinctement la philosophie de la Convention. Il exprime la
conviction :
a) " que
toute doctrine de supériorité fondée sur la différenciation
entre les races est scientifiquement fausse, moralement condamnable
et socialement injuste et dangereuse "
b)" que rien ne saurait justifier, où que ce soit, la discrimination
raciale, ni en théorie ni en pratique ".
c)" que l'existence de barrières raciales est incompatible
avec les idéaux de toutes société humaine "
; et il réaffirme " que la discrimination entre les êtres
humains pour des motifs fondés sur la race, la couleur ou l'origine
ethnique est un obstacle aux réalisations amicales et pacifiques
entre les Nations et est susceptible de troubler la paix et la sécurité
entre les peuples ainsi que la coexistence harmonieuse des personnes
au sein d'un même Etat.
Considérant
que tous les hommes sont égaux devant la loi et ont droit à
une égale protection de la loi contre toute discrimination et
contre toute incitation à la discrimination,
Article premier
Dans la présente
Convention, l'expression " discrimination raciale " vise toute
distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée
sur la race, la couleur, l'ascendance ou l'origine nationale ou ethnique,
qui a pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre la
reconnaissance, la jouissance ou l'exercice, dans des conditions d'égalité,
des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les
domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout
autre domaine de la vie publique.
Dans son ensemble
la Convention a essentiellement été l'uvre de l'Assemblée
générale elle-même, en consultation avec divers
autres organes. L'article premier définit l'expression "
discrimination raciale " d'une manière large, comme s'appliquant
à " toute distinction, exclusion, restriction ou préférence
fondée sur la race, la couleur, l'ascendance ou l'origine nationale
ou ethnique, qui a pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre
la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice, dans des conditions
d'égalité, des droits de l'homme et des libertés
fondamentales
". Il est cependant précisé que
la Convention n'interdit pas les distinctions entre ressortissants et
non-ressortissants.
Article
deux
1. Les Etats
parties condamnent la discrimination raciale et s'engagent à
poursuivre par tous les moyens appropriés et sans retard une
politique tendant à éliminer toute forme de discrimination
raciale et à favoriser l'entente entre tous les races, et, à
cette fin :
a) Chaque Etat
partie s'engage à favoriser, le cas échéant, les
organisations et mouvements intégrationnistes multiraciaux et
autres moyens propres à éliminer les barrières
entre les races, et à décourager ce qui tend à
renforcer la division raciale.
En effet, le paragraphe :
Au paragraphe
1 de l'article2, les Etats parties " condamnent la discrimination
raciale et s'engagent à poursuivre par tous les moyens appropriés
et sans retard une politique tendant à éliminer toute
les forme de discrimination raciale et à favoriser l'entente
entre toutes les races ". Ils s'engage en particulier à
" prendre des mesures efficaces pour revoir les politiques gouvernementales
nationales et locales et pour modifier, abroger ou annuler toute loi
et toute disposition réglementaire ayant pour effet de créer
la discrimination raciale ou de la perpétuer là où
elle existe " et " à
favorise, le cas échéant, les organismes et mouvements
les barrières entre les races ; et à décourager
ce qui tend à renforcer la division raciale ".
Article
quatre
Les Etats parties
condamnent toute propagande et toutes organisations qui s'inspirent
d'idées ou de théories fondées sur la supériorité
d'une race ou d'un groupe
de personnes d'une certaine couleur ou d'une certaine origine ethnique,
ou qui prétendent justifier ou encourager toute forme de haine
et de discrimination raciales
; ils s'engagent à adopter immédiatement des mesures positives
destinées à éliminer toute incitation à
une telle discrimination, ou tous actes de discrimination, et, à
cette fin, tenant dûment compte des principes formulés
dans la Déclaration Universelle des droits de l'homme et des
droits expressément énoncés à l'article
5 de la présente Convention, il s'engagent notamment :
c) A ne pas permettre
aux autorités publiques ni aux institutions publiques, nationales
ou locales, d'inciter à la discrimination raciale ou de l'encourager.
C'est ainsi
qu'à l'article 4 les Etats parties " condamnent toute propagande
et toutes organisations qui s'inspirent d'idées ou de théories
fondées sur la supériorité d'une race ou d'un groupe
de personnes d'une certaine couleur ou d'une origine ethnique, ou qui
prétendent justifier ou encourager toute forme de haine et de
discrimination raciales ; ils s'engagent à adopter immédiatement
des mesures positives destinées à éliminer toute
incitation à une telle discrimination, ou tous actes de discrimination
". Les Etats parties sont notamment tenus de " déclarer
délits punissables par la loi toute diffusion d'idée fondées
sur la supériorité ou la haine raciale, toute incitation
à la discrimination raciale, ainsi que tous actes de violence,
ou provocation à des tels actes, dirigés contre tous race
ou tout groupe de personnes d'une autre couleur ou d'une autre origine
ethnique, de même que toute assistance apportée à
des activités " et d' " interdire les organisations
ainsi que les activités de propagande organisée et tout
autre type d'activité de propagande qui incitent à la
discrimination raciale et qui l'encouragent " ; de " déclarer
délit punissable par la loi la participation à ces organisations
ou à ces activités " ; et de " ne pas permettre
aux autorités publiques ni aux institutions publiques, nationales
ou locales, d'inciter à la discrimination raciale ou de l'encourager
".
Article
cinq
Conformément
aux obligations fondamentales énoncées à l'article
2 de la présente Convention, les Etats parties s'engagent à
interdire et à éliminer la discrimination raciale sous
toutes ses formes et à garantir le droit de chacun à
l'égalité devant la loi sans distinction de race, de couleur
ou d'origine nationale ou ethnique, notamment dans la jouissance des
droits suivants :
c) Droits politiques,
notamment droit de participer aux élections- de voter et d'être
candidat- selon le système du suffrage universel et légal,
droit de prendre part au gouvernement ainsi qu'à la direction
des affaires publiques, à tous les échelons, et droit
d'accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions
publiques.
Dans ce cas il
est précisé que la Convention dans son article 5 les domaines
dans lesquels l'Etat doit éliminer la discrimination raciale
et garantir l'égalité devant la loi. Cette liste - non
limitative - inclut même certains droits qui ne sont pas
expressément reconnus par les Pactes, par exemple le droit à
la propriété, le droit d'hériter et le droit d'accès
à tous lieux et services destinés à l'usage du
public.
Toutefois la
Convention innove dans le système des Nations Unies par son article
14, qui contient une clause facultative de plainte individuelle. Elle
prévoit un premier examen au plan interne par un organisme national
désigné ou spécialement crée pour s'occuper
de telle plaintes. En cas d'échec, l'affaire est examinée
par le Comité qui peut, après avoir déclaré
la plainte recevable, adresser des " suggestions et recommandations
" à l'Etat concerné.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
Droit
de Réponse n° 1/ LDDH/ 2000
Conformément
au chapitre IX du droit de réponse, en particulier les articles
67, 68, 69, 70 de la Loi relative à la liberté de Communication
n°2/AN/92/2eL du 15 septembre 1992. La Ligue Djiboutienne des Droits
Humains (LDDH) demande au Directeur de publication et au Rédacteur
en chef du journal " La Nation " de bien vouloir publier le
Droit de Réponse sur l'article de " La Nation " du
3 août 2000 page 4-District de Tadjourah, ci-après
Droit
de réponse
Ligue Djiboutienne des Droits Humains
Nous connaissons parfaitement le côté stupide, et vulgaire
des écrits qu'il nous a adressé, lorsqu'on lui avait confié
l'intérim du Secrétaire général du Ministère
de l'Intérieur. Se rappelant des souffrances et de la douleur
psychique qui avait dû l'affecter, nous avions décidé
à ne pas lui répondre afin de ne pas ébranler la
décision de silence prise.
Le Commissaire de la République, M. Dini Mohamed Bourhan dans
un document non signé publié dans " La Nation "
est tendancieux, faux dans ses affirmations.
1°) " illégalité et clandestinité "
Le
9 mai 1999 notre Organisation à caractère humanitaire
a déclaré officiellement sa création auprès
du Ministère de l'Intérieur.
Le
4 Juin 1999, la LDDH a remis tous ses documents en informant en même
temps son entière disponibilité auprès du Ministère
de la Justice chargée des Droits de l'Homme.
C'est
dans ce cadre légal que notre combat continue pour le respect
des Droits fondamentaux en République de Djibouti.
Nos
activités sont essentiellement publiques, notre siège
social connu, notre crédibilité et notre courage appréciés.
Affiliés
à la Fédération Internationale des Droits de l'Homme.
Nous
avons le titre d'observateur à la Commission Africaine des Droits
de l'Homme et des Peuples.
Nous
avons d'excellentes relations avec International Republican Institut
de Washington.
2°)
Compte rendu de notre tournée.
C'est par Note d'Information n°20 du 25 Juillet que nous avons établi
notre compte - rendu et non pas par Communiqué.
Ci-après
deux passages de cette Note
Après une visite de courtoisie auprès du Commissaire de
la République de Tadjourah, ce dernier nous a, à maintes
reprises dit qu'on pouvait visiter l'Intérieur et se rendre jusqu'aux
frontières. Ce qui nous a réconforté.
Le
Commissaire Dini a confondu la voix de Mme Kimberly avec celle d'un
homme membre de la Ligue sur la question concernant la visite de Bankoualé.
Il
est à signaler que toutes les barrages de contrôle, que
nous avons franchie étaient libres sauf à l'entrée
d'Ali-Sabieh
La
Nation du 3 août 2000
Page 4 - District de Tadjourah
DISTRICT
DE TADJOURAH
Contre l'intox et la désinformation
Le commissaire de la République, chef du District de Tadjourah
M. Dini Mohamed Bourhan, dans un document qu'il nous a fait parvenir,
s'indigne des propos publiés dans le communiqué n°
20 du 15 juillet dernier d'une organisation " illégale et
clandestine " dénommée la Ligue Djiboutienne des
Droits Humains, " propos assortis de la signature d'un maître
de l'art de la désinformation " précise le commissaire.
L'objectif de cet individu mal intentionné est de discréditer
l'image et le rayonnement de notre pays auprès de la communauté
internationale poursuit M. Dini Mohamed Bourhan.
Il est navrant et regrettable écrit le commissaire que ce spécialiste
de la zizanie ait eu l'outrecuidance de publier des insanités
sur des prétendues affaires d'harcèlements sexuelles dont
feraient l'objet des femmes et des jeunes filles de la part des hommes
en uniforme dans la région de Boli ainsi que de l'existence de
barrages de contrôle qui entraveraient la circulation des biens
et des personnes.
Revenant sur les circonstances de leur visite, le Commissaire note qu'ils
étaient accompagnés d'une américaine nommée
Kimberly Mahlin Clark de l'International Republican Institute.
"
Dès nos échanges de civilités ", rapporte
le commissaire, " Mme Kimberly a bien voulu me demander si il était
possible de se rendre dans la région de Bankoualé
et
dans la ville de Randa ". Et le commissaire de lui répondre
qu'elle pourrait circuler sans tracasseries jusqu'à la frontière.
"
Il échoit à Mme Kimberly ressortissante d'un pays de liberté
et de démocratie ou la droiture et la franchise sont des vertus
inviolable auxquelles sont soumis de respecter durant leur existence
de rétablir la vérité contre la campagne de dénigrement
et les propos nuisibles orchestrés par ses compagnons de voyage
", fait observer le commissaire du District de Tadjourah.
Il ajoute par ailleurs qu'il serait préférable que Mme
Kimberly témoin occulaire de l'inexistence de barrages de contrôle
et de la libre circulation des biens et des personnes puissent éviter
de se faire induire en erreur dans l'avenir par des allégations
de prétendus défenseurs de droits humains.
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AVERTISSEMENT
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- l'utilisation
de toutes nos informations est autorisée, (à l'exception
des extraits de presse, et ce, pour des raisons de propriété
intellectuelle).
- l'impression
et la diffusion sont autorisées et même recommandées
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vous est demandé simplement
de citer la source de la façon suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD -
https://old.ardhd.org"
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