A.R.D.H.D Bulletin 14
Du 16/09/00 au 22/09/00

Toutes les informations
des journaux,
des associations
et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'
.

SOMMAIRE N° 14
- URGENT : SIGNEZ ET DIFFUSEZ LA PETITION EN FAVEUR
DU GEL DES CREDITS DE COOPERATION
ACCORDES PAR LA FRANCE A M. GUELLEH,
- Les intérêts financiers personnels de M Guelleh dans le Plan de Paix pour la Somalie et ses manoeuvres secrètes,
- APPEL DE LA LDDH POUR LA RATIFICATION DES CONVENTIONS
sur la création de la Cour Pénale Internationale
- PREMIER ANNIVERSAIRE
POUR LES PUBLICATIONS DE L'ARDHD

16/09 SOMALIE : les manoeuvres secrètes de M. Guelleh pour satisfaire ses intérêts personnels dans l'opération

16/09 APPEL DE CYBER ACTIONS

17/09 Les pétitions en faveur du gel des crédits de la coopération française en faveur de M. Guelleh, commencent à arriver en grand nombre ...


Le site arhotaba
obtient son adresse définitive :
http://www.arhotaba.com

19/09 TCHAD : CAMPAGNE NATIONALE ET INTERNATIONALE CONTRE L'ENVOI DES GAMINS COMME CHAIR A CANON A BARDAI

20/09 FICTION ? Le montage que M. Guelleh aurait pu imaginer pour récupérer des fonds internationaux. Et si la conférence d'ARTA n'avait été organisée que dans ce but ?

21/09 : Assemblée nationale française : Présentation du rapport de M J-M. Boucheron sur les forces françaises stationnées à Djibouti
- Les dépêches AFP du 21/09

M. DINI a-t-il déjà accepté de remplacer M Barkat avec les mêmes pouvoirs ?

21/09 L'ODU va-t-elle devenir l'ODUDS ?
21/09 LDDH : Plaidoyer pour la ratification par Djibouti des accords sur la constitution de la C.P.I., en application des souhaits exprimés par M Guelleh devant l'ONU.
22/09 PREMIER ANNIVERSAIRE POUR LES PUBLICATIONS
DE L'ARDHD
D'ABORD LA LIBERTE,
PUIS LES BULLETINS

 
LA L.D.D.H.
LE RENOUVEAU

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COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme en général (pour garantir la sécurité des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.

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REVUE DE PRESSE
ET NOUVELLES BRÈVES

SOMALIE : les manoeuvres secrètes de M. Guelleh pour satisfaire ses intérêts personnels dans l'opération

1 - Une lecteur nous écrit : M. Guelleh aurait recruté aux USA, le Général Samatar et le frère de Siad Barre....

" Monsieur (Guelleh) essaie de recruter le chef de l'armée de Siad Barre, le Général Samatar et le frère de Siad Barre, Abdirahman Buluqbuluq, pour compléter son parlement fantoche pour la Somalie

Selon des informations en provenance des États unis, monsieur Guelleh aurait non seulement rendu visite au Général Samatar, chef de l'armée du dictateur déchu Siad Barre et un criminel de guerre par ses campagnes de terre brûlée entreprises dans les années, mais également il aurait recontré récemment, un vieux ami, monsieur Abdirahman Jama Barre, le frère de Siad Barre et son ministre des affaires à vie, surnommé Buluqbuluq (L'avachi) en raison de la mollesse de sa panse---sans doute à trop s'en mettre plein.

Comme ça, on pourrait dire que la ménagerie que monsieur Guelleh a
collectionnée pour soi-disant gouverner la Somalie ne manquerait qu'un grand fauve, hélas mort---Siad Barre. S'il s'agissait d'une farce, nous aurions bien ri à voir un tel burlesque mais hélas ... "


2 - La lettre de l'Océna Indien
Dans un article intitulé "Abdourahman Boreh, le bienheureux "
La lettre de l'Océan Indien fait état du retour d'Abdourahman Boreh, déjà adjudicateur favorisé du Sheraton de Djibouti. Celui-ci aurait annoncé en privé que le nouveau gouvernement Somalien en exil allait favoriser ses affaires commerciales, d'autant plus que tous les observateurs s'accordent à pronostiquer la nomination de son associé M Ali Khalif Galyr au poste de Premier Ministre.

Dans la suite de son article LOI présente les dessous financiers de la conférence d'Arta et les dépenses somptuaires engagées par la nouveau Président pour ses voyages .....






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21/09: Assemblée Nationale française : M. Jean-Michel BOUCHERON, député présentera son rapport sur les forces françaises stationnées à Djibouti.

Toutes les informations seront publiées sur notre site, dés qu'elles seront disponibles.

Texte du message adressé par l'ARDHD à Monsieur le député Jean-Michel BOUCHERON.

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Monsieur le député,

Nous venons d'être informés de la présentation de votre rapport sur les forces françaises stationnées à Djibouti devant la Commission de l'A.N.

Notre association intervient depuis de nombreuses années en faveur du respect des Droits de l'Homme à Djibouti. Parmi nos actions, nous publions un bulletin hebdomadaire et nous vous adressons un exemplaire du bulletin de la semaine dernière N°13 et de celui (en cours) de cette semaine N° 14.

Vous constaterez en particulier que nous avons lancé une campagne de pétition pour demander aux parlementaires français de geler les subventions attribuées au régime dictatorial de M . GUELLEH dans le cadre de la coopération française.

Nous avons reçu depuis samedi plus de 200 pétitions dont 75% sont signées par des djiboutiens qui estiment que la coopération française à Djibouti devient une véritable nuisance, dans la mesure où les djiboutiens n'en percoivent aucun avantage et qu'elle permet à M Guelleh de renforcer son armée et sa police qui oppriment le peuple.

Bien cordialement


Jean-Loup SCHAAL
Président de l'ARDHD
Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti







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21/09 FORCES MILITAIRES FRANCAISES A DJIBOUTI : les dépêches AFP

jeudi 21 septembre 2000, 12h45

1 - La France à Djibouti,
gage de stabilité pour l'est africain
PARIS, 21 sept (AFP) - La présence militaire française à Djibouti, dont le coût annuel atteint les 200 millions d'euros, est un gage de stabilité pour l'est du continent africain, selon les conclusions d'un rapport parlementaire.

Ce rapport d'information sur "les forces françaises de Djibouti" a été présenté jeudi devant la Commission des Finances à l'Assemblée nationale par son auteur Jean-Michel Boucheron (socialiste), rapporteur spécial du budget de la Défense qui s'est rendu à Djibouti au mois d'avril.

Dans ce document, le premier rapport parlementaire rédigé sur une implantation militaire française à l'étranger, M. Boucheron réalise une radioscopie de la présence française à Djibouti : coût réel de cette présence, son utilité pour l'Afrique, les armées françaises et le positionnement international de la France.

Avec un effectif actuel de 3.200 hommes, Djibouti constitue la deuxième implantation militaire française dans le monde, après le Kosovo (4.700) et avant la Bosnie (2.200) et la première en Afrique devant le Sénégal (1.200), le Tchad (900), le Gabon (750), la Côte d'Ivoire (600).

Dès l'indépendance le 27 juin 1977 du Territoire français des Afars et des Issas, la République de Djibouti a signé avec la France un protocole sur le stationnement des forces françaises de Djibouti (FFDJ). De 5.600 (1976), les effectifs des FFDJ sont passés de 3.200 (1996), puis à 2.700 actuellement pour rejoindre dès la fin de cette année le format de 2.600 hommes prévu pour 2002.

Aux 2.700 personnels des FFDJ sont venus s'ajouter 520 autres militaires français de la mission "Khor-Angar", créee en janvier 1999 pour protéger Djibouti d'éventuels débordements du conflit entre l'Erythrée et l'Ethiopie par la mise en place d'une défense aérienne et maritime renforcée du port et de l'aéroport.

M. Boucheron chiffre le coût de la présence française pour 1999 à près de 1,2 milliard de francs (200 millions d'euros).

Cette présence française rapporte, selon les calculs de M. Boucheron, 838 MF (127 millions d'euros) à Djibouti (38 MF de recettes fiscales provenant des soldes des FFDJ, 100 MF de la coopération civile, 700 MF de dépenses directes des FFDJ dans l'économie), soit 25% de son PIB.

De son côté, la France, qui consacre à sa présence militaire à Djibouti, un "peu moins de un pour cent" du budget de fonctionnement de ses armées, bénéficie d'un site d'entraînement "exceptionnel" pour ses soldats et d'une situation stratégique de premier ordre.

"C'est donc un mariage de raison fondé sur de puissants intérêts stratégiques équitablement répartis entre les deux pays. Au-delà des intérêts de la France et de Djibouti, il n'est pas exagéré de dire que l'ensemble de la région bénéficie de cette stabilité relative fondée sur la présence militaire française à Djibouti", conclut M. Boucheron.

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L'équipement d'un bataillon de maintien de la paix positionné à Djibouti en 2001

PARIS, 21 sept (AFP) - La France va positionner en 2001 à Djibouti le matériel pour équiper un bataillon africain de maintien de la paix, écrit le député Jean-Michel Boucheron (PS, Ille-et-Vilaine) dans un rapport d'information sur "les forces françaises de Djibouti" rendu public jeudi.

Après le Sénégal en 1998 et le Gabon en 1999, Djibouti sera le troisième pays africain d'où pourra être mis en oeuvre le concept de Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), développé par la France.

Ce concept vise, sous l'égide de l'ONU et avec l'accord de l'OUA, à aider (instruction, entraînement, équipement) les pays africains à mener une opération militaire multinationale, entièrement africaine, de maintien de la paix.

Des exercices RECAMP se sont déroulés au Sénégal (1998) et au Gabon (2000). Le prochain exercice se tiendra dans un pays de l'Afrique de l'Est en 2002. Chaque bataillon RECAMP (800 hommes environ) est équipé avec le matériel prépositionné à Dakar, Libreville, et en 2001 à Djibouti.

Les Forces françaises de Djibouti (FFDJ) ont prévu d'aménager une zone pour stocker, sous hygrométrie contrôlée, une centaine de véhicules (camions, jeeps, automitrailleuses légères) et armes légères pour un coût de 6,5 MF (Un million d'euros).

Ce matériel sera acheminé par bateaux au cours du premier semestre 2001, pour une mise en service en juillet 2001.

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Djibouti, laboratoire de la professionnalisation de l'armée de terre française

PARIS, 21 sept (AFP) - Djibouti, "exceptionnel site d'entraînement en conditions réelles" des forces armées françaises, est également un "site particulièrement marqué par la refondation de l'armée de terre".

Cette affirmation est contenue dans le rapport d'information sur "les forces françaises de Djibouti", présenté jeudi devant la Commission des Finances à l'Assemblée nationale par son auteur Jean-Michel Boucheron (PS, Ille-et-Vilaine).

Quelque 3.200 militaires français des trois armées sont actuellement stationnés à Djibouti.

Comme dans les autres pays africains qui accueillent des militaires français en permanence, le dispositif français à Djibouti compte désormais du personnel permanent (deux ans) et du personnel tournant (quatre mois). Depuis la professionnalisation des armées, lancée en 1996, toutes les unités de l'armée de terre sont en effet susceptibles d'être projetées à l'extérieur.

Désormais, les séjours à l'étranger ne sont plus l'apanage des Troupes de marine et de la Légion étrangère. Ainsi, le 5e régiment interarmes d'outre-mer (troupes de marine) et la prestigieuse 13e demi-brigade de la Légion étrangère, implantés depuis très longtemps à Djibouti, sont de plus en plus utilisées pour soutenir les unités tournantes au détriment de leur entraînement.

"Le passage des unités à Djibouti, même bref, leur permet de s'entraîner dans des conditions optimales, notamment à la survie en milieu désertique", écrit notamment M. Boucheron.

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21/09 L'ETHIOPIE A LA RECHERCHE DE NOUVEAUX PORTS ?

D'après un article paru dans East African qui a été repris par la Lettre de l'Océan Indien, les autorités éthiopiennes seraient à la recherche de nouveaux ports pour assurer les besoins du pays. Depuis l'indépendance de l'Erythrée et la recrudescence des hostilités avec son voisin, l'Éthiopie ne peut plus utiliser les deux ports de Massawa et d'Assab. Elle utilise largement celui de Djibouti qui a connu une progression fantastique et celui de Berbera. On dit qu'elle étudierait la possibilité d'utiliser aussi celui de Mombassa au Kenya. Signe de méfiance à l'égard de M GUELLEH ?





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BRUITS ET RUMEURS

20/09 FICTION ? Le montage que M. Guelleh aurait pu imaginer pour récupérer des fonds internationaux. Et si la conférence d'ARTA n'avait été organisée que dans ce but ?

Considérant l'état désastreux des finances de Djibouti et les énormes besoins d'argent de M. Guelleh, (pour assurer son train de vie, pour acheter des amitiés et des complicités, y compris parmi les membres de l'opposition et pour financer une armée afin d'assurer som maintien au pouvoir), notre dictateur doit trouver à tout prix des ressources à l'extérieur ....

Les pays européens se font de plus en plus tirer l'oreille pour lui octroyer des subventions complémentaires .... Que lui reste-t-il alors : la ruse, l'escroquerie ?

De là à imaginer qu'il aurait pu organiser la conférence d'ARTA dans le seul but d'en retirer des avantages financiers, il n'y a qu'un pas à franchir .... Plusieurs observateurs l'ont déjà franchi. Nous nous contentons de poser la question aujourd'hui, en attendant des preuves qui pourraient arriver rapidement.

Le nouveau Président de la Somalie demande un concours international pour reconstruire le pays. Il l'obtiendra certainement. Sera-t-il facile alors de détourner les fonds et de les partager entre complices ???

M. GUELLEH trouverait que l'affaire est suffisamment profitable pour lui. Il aurait décidé de recommencer en Octobre avec un nouveau spectacle : une conférence sur les droits de la femme africaine à ARTA.

Il espérerait intéresser (et inviter) des artistes célèbres, tels les Présidents Clinton et Chirac, qui pourraient cautionner (et financer) sa nouvelle production. Le théâtre d'ARTA est prêt et l'organisation peut fonctionner... Quelles sont les connaissances de M. Guelleh en matière de droits ? Son action politique lui donne-t-elle une légitimité pour en parler ? Nous restons perplexes.

Et après : en dépit de nos enquêtes, nous n'avons pu obtenir aucune confidence sur le spectacle suivant. Mais si l'opération est bénéficiaire (grâce aux aides internationales recueillies à cette occasion) nous pouvons faire confiance à M. Guelleh pour imaginer un nouveau thème porteur.

Décidément le festival d'ARTA pourrait devenir un grand rendez-vous international avec un slogan "A djibouti on n'a pas d'argent, mais on ne manque pas d'idées pour en trouver et pour en détrouner ... ".

A votre bon coeur, MM les contribuables de tous les pays les plus industrialisés ... Monsieur Guelleh pourrait vous proposer de nouvelles réjouissances ...

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21/09 M. DINI a-t-il déjà accepté de remplacer M. Barkat à son poste en étant investi de tous ses pouvoirs ?

Nous avons appris que M. Barkat se reposait en France, après son accident de santé. Il faut noter que le régime djiboutien fonctionne sans Premier Ministre présent depuis plus de 6 mois et que son absence ne semble pas poser de difficultés majeures ... ni retarder l'application des décisions prises par le Président en exercice et approuvées par une équipe 'solidaire' de ministres reconnaissants.

Il se dit que Monsieur Barkat pourrait rentrer à Djibouti pour présenter sa démission et quitter la vie politique par la grande porte. Vingt ans après, Monsieur DINI, qui se tait depuis le jour de la signature des accords de Paris, pourrait alors le remplacer et prendre en charge l'intégralité des responsabilités qui avaient été confiées à M Barkat .... Premier Minisitre à Djibouti : une mission à haut risque qui impose une forte personnalité et une grande capacité de travail ...

Des voies s'élèveraient de plusieurs côtés pour demander la démission de Monsieur DINI de la Présidence du FRUD.
(A suire)

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21/09 L'ODU va-t-elle devenir l'ODUDS ?

L'Opposition djiboutienne unifiée va-t-elle devenir l'Opposition djiboutienne unifiée dans le Silence ?

Plus les jours passent, plus nous sommes étonnés de ne jamais entendre les représentants de l'opposition djiboutienne unifiée, en dehors des deux discours annuels de M Robleh (Bien qu'il nous ait laissé une impresion - nuancée - nous ne ferons aucun commentaire, sur le dernier discours de M. Robleh !). Nous nous posons des questions sur la stratégie (s'il y en a une) adoptée par tous les membres de l'opposition ? Nous aimerions beaucoup être informés à ce sujet, mais comme ils ont choisi de se taire .... pratiquement depuis la dernière élection présidentielle...

Même le RENOUVEAU, qui avait retrouvé la possibilité de s'exprimer, a choisi de se taire depuis quelques semaines. Qu'en est-il du TEMPS ?

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LANCEMENT
D'UNE CAMPAGNE NATIONALE ET INTERNATIONALE POUR LE GEL DES SUBVENTIONS
EN FAVEUR DU RÉGIME TYRANNIQUE DE M. GUELLEH
.
  • Au nom de quel principe, les contribuables français vont-ils continuer à financer l'asservissement du peuple djiboutien
    et l'enrichissement personnel de M. Guelleh
    (et de ses proches) ?
  • La coopération française est-elle devenue
    une véritable nuisance dans certains pays d'Afrique,
    aux mains de dictateurs sans scrupules ?

Les députés français vont avoir bientôt à se prononcer sur les budgets proposés par le Ministère de la Coopération et en particulier sur les crédits qui seront octroyés à Monsieur GUELLEH en 2001.


Nous leur demandons publiquement d'analyser la situation des Droits de l'Homme à Djibouti et de demander des comptes précis et détaillés sur l'utilisation de l'argent des contribuables français par le régime dictatorial, avant de voter le moindre crédit en faveur de ce gouvernement qui ne respecte ni son peuple, ni les Droits de l'Homme, ni les Conventions internationales qu'il a signées.


Dans les deux dernières années, le régime djiboutien a fait l'objet de trois condamnations au Parlement européen. En vertu de la Convention de Lomé, la France (ainsi que la communauté internationale) devrait cesser toute aide financière en attendant le retour à la démocratie et des garanties solides en ce qui concerne les Droits de l'Homme.

Déjà l'année dernière (vote du budget 2000), la discussion avait été 'chaude' à l'Assemblée nationale française. Maître Arnaud Montebourg avait proposé un amendement pour diminuer considérablement l'aide que la France accorde au régime dictatorial. L'amendement avait été repoussé 'in extremis' en raison de l'incroyable pression exercée par Monsieur Josselin, Ministre de la Coopération. De nombreux députés avaient tenu à faire savoir qu'ils n'étaient pas dupes ..... !
(Rappel : compte-rendu des débats du 10/11/99)


Depuis, Monsieur Guelleh n'a changé ni de politique, ni d'attitude. Il va devenir de plus en plus 'politiquement incorrect' de soutenir son régime tyrannique et surtout de lui octroyer des fonds qui sont détournés de leurs objectifs. Chacun le sait aujourd'hui tant au Gouvernement qu'à l'Assemblée : corruption, enrichissement personnel de M. Guelleh et de ses proches, violation des Droits de l'Homme, renforcement de l'Armée nationale djiboutienne, rumeurs autour du possible assassinat d'un juge français à Djibouti. ..

Il faut savoir qu'un nombre croissants de djiboutiens (ce qui est vrai dans d'autres pays africains aussi) demandent à la France de cesser de subventionner le régime tyrannique qui les oppriment. Ils ont pu mesurer combien l'argent de la France pouvait leur être nuisible, car il donne aux dictateurs les moyens de s'enrichir et de renforcer leur armée et leur milice personnelle afin d'asservir davantage le peuple.

Quatre exemples à DJIBOUTI, parmi d'autres :
  • Non paiement des fonctionnaires : en dépit des aides françaises, les fonctionnaires djiboutiens n'ont reçu que deux mois de salaires pour l'année 2000 (Où est passé l'argent des contribuables français ?)
  • Suppression de la liberté syndicale : tous les leaders syndicaux ont été poursuivis devant la justice et ils sont remplacés désormais par des hommes du pouvoir : il n'y a plus de liberté syndicale à Djibouti. (Cf déclaration de l'OIT à Genève - 25 mai 2000)
  • Renforcement de l'Armée : le Président Guelleh avait promis au FMI de démobiliser les mercenaires qui augmentaient considérablement les effectifs de l'Armée nationale djiboutienne : il l'a fait, mais il en a recruté autant d'un autre côté,
  • Enrichissement personnel : Monsieur Guelleh se fait construire une nouvelle villa dont le montant est estimé à plusieurs dizaines de millions de francs. Lorsque sa femme vient à Paris, elle descend dans un hôtel 4* Luxe aux Champs Élysées et elle parcoure les boutiques de luxe pour se constituer une garde robe extravagante : cela rappelle tristement les folies de l'épouse d'un autre dictateur M Marcos.
Nous remercions les députés français qui se pencheront sur ce point et qui s'informeront sur la situation catastrophique des Droits de l'Homme à Djibouti avant de voter le moindre crédit en faveur de M. Guelleh et de son régime tyrannique.
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LANCEMENT
D'UNE PÉTITION NATIONALE ET INTERNATIONALE
Nous demandons à tous nos lecteurs d'adresser un message par E-Mail avec le texte suivant (à recopier et à compléter)

____________________________________________________
Je demande aux parlementaires français de ne pas voter les crédits en faveur du régime dictatorial de M. Guelleh à Djibouti, en attendant le retour à un état démocratique et des garanties en faveur du Respect des Droits de l'Homme.

Prénom et Nom : __

Ville et pays de résidence : _

Nationalité : _

Ce message est à adresser à ARDHD, Maître Arnaud Montebourg, Mme Yvette Roudy, M Raymond Forni Président de l'A.N., Noël Mamere et copie à Monsieur Lionel Jospin Premier Ministre.

jlschaal@ardhd.org
montebrg@worldnet.fr
rforni@assemblee-nationale.fr
yvette.roudy@deputes.assemblée-nat.fr
n.mamere@enfrance.com
copie : premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr

____________________________________________________


DIFFUSEZ L'INFORMATION A VOS AMIS ET A VOS RELATIONS.
Plus nous recevrons de pétitions, plus elle péseront lors de la discussion parlementaire sur le budget de la Coopération
et du vote des crédits en faveur de Djibouti et du régime de M. GUELLEH.


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17/09 LES PETITIONS COMMENCENT
A PARVENIR EN TRES GRAND NOMBRE.

(*) Attention, dans les messages envoyés par E-Mail, nous avions commis une erreur concernant l'adresse de M Maxime Gremetz, il faut lire mgremetz@assemblee-nationale.fr et non mgremetz@assemblee.nationale.fr

En suivant le mode d'emploi, ci-dessus, vous envoyez automatiquement une copie à notre association. C'est la seule façon que nous avons de mesurer les résultats de votre action.

Un grand merci à tous ceux qui se sont déjà engagés.
Merci à tous ceux qui vont le faire dans les prochains jours.
N'attendez pas. Un simple clic pour peser en faveur du retour à une situation démocratique et au respect des Droits de l'Homme à Djibouti.

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16/09 APPEL DE CYBER ACTIONS

Note de l' ARDHD
Nous tenons à publier cet appel de Cyber@action, car ce nouveau média et surtout tous ses membres, nous ont beaucoup aidé pour diffuser nos informations et pour agir en faveur des causes que nous défendions : en particulier la libération des 30 enfants mineurs qui étaient incarcérés à Djibouti avec les adultes, pour 'avoir sniffé de la colle'. Cette libération avait été obtenue après deux semaines d'action et les pétitions de Cyber@action avaient eu un poids considérable.

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Cyber @cteurs depuis sa création au printemps 2000 dans le prolongement des cyber actions lancées par la FEDEL mène des campagnes de mobilisation citoyenne visant à interpeller décideurs économiques et politiques aux enjeux d'un développement désirable ( protection de l'environnement, citoyenneté, droits de l'être humain, paix) en lien avec des réseaux associatifs.

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UN SITE
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Un site http://www.cyberacteurs.org permet d¹avoir une vue d¹ensemble (bien imparfaite) de nos actions et projets et des valeurs que nous entendons porter à travers eux. Demandant votre indulgence sur la forme, nous sommes ouverts à vos critiques et propositions.

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DES PROJETS
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Cyber @cteurs se propose de construire avec d'autres un espace sans pub au service de campagnes militantes et d'une économie solidaire et citoyenne.

Le démarrage s'est fait bénévolement mais le volume de travail engendré par les différentes activités proposées et/ou envisagées nécessiteraient un budget de l'ordre de 800 000 F pour 2 postes et demi
1 poste d'animateur chef de projet pour le relationnel, l'élaboration
du cyber actu, des cyber actions et du projet Boutiques Solidaires
1 poste de rédacteur pour la mise en forme du site et de cyber actu
1/2 poste de secrétariat pour la gestion


Nos prévisions montrent qu'un don moyen de 30 euros par 4000 correspondants devrait permettre le fonctionnement de Cyber @cteurs pour un an et le lancement des Boutiques Solidaires

=> Réorienter les budgets publics : vous recevrez un reçu fiscal vous permettant
(pour les français au moins) de déduire de vos impôts 50% du don effectué (déduction limitée à 1,75% de votre revenu imposable)


=> Recycler le montant de la vignette : le plan Fabius de réduction d'impôt devrait permettre de réorienter une partie de ces sommes pour une action d'intérêt public :o)

=> Retour sur investissement
: avec le projet Boutiques Solidaires nous proposons à tous les donateurs de récupérer leur don sous forme de remises effectuées sur les achats de biens et services chez les professionnels adhérents du réseau.


Exemple : si vous êtes imposable et que vous versez 400 F , il ne vous
en coûtera en fait que 200 F, 200 F que vous pourrez récupérer si vous
dépensez 2000 F chez des professionnels membres du réseau accordant
une remise de 10%.


=> En Prime nous vous offrons une adresse électronique gratuite (*hors coût des communications téléphoniques et connections à internet) et la possibilité de figurer dans l'annuaire en projet : à chacun-e une adresse militante prenom.nom@cyberacteurs.org

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ECOTAXE SOLIDAIRE
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=> Mettre en application le principe de la taxe Tobin : verser (au moins) 1 millième de ses revenus pour permettre de construire une économie solidaire et citoyenne


Don à adresser à Cyber @cteurs
C/O Alain UGUEN
152 rue F.Pelloutier
29000 KEMPER


Nous proposons à toutes les associations acceptant de devenir membres
du Réseau de conserver la moitié du Don recueilli par elles pour leur
propre structure. (L'ARDHD, qui n'a jamais demandé de cotisation ni de subvention, a refusé de bénéficier de cette possibilité ...)


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LA RANÇON DU SUCCÈS
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Nous avons commencé à quelques dizaines et nous sommes aujourd¹hui près de 8000 à recevoir ce message. La méthode a montré son intérêt : participer à l¹information et à la mobilisation : des manifestations comme celle de février pour l¹erika à Nantes ou du Somport ont sans doute bénéficier de l¹information faite : participer à une prise de conscience globale en tissant des liens au travers de la planète : soutenir des associations dans un combat local ici comme Bonfol ou là-bas comme l¹Amazonie ou Pinochet. : participer à des victoires (Bandazevski, Amazonie, Tibet ....

La méthode a tellement de succès que nous sommes envahis de propositions : depuis la rentrée ce sont déjà une dizaine de propositions campagne contre la peine de mort aux états unis (nous l¹avions proposé, un mouvement semble s¹esquisser : les lections
présidentielles seraient l¹occasion.), les éléphants et le trafic de l¹ivoire demande de commission d'enquête parlementaire sur les conséquences des essais nucléaires à Moruroa une sur le désarmement en France une action sur la Birmanie (en fin de semaine)



LE 17 OCTOBRE 1961 : POUR QUE CESSE L'OUBLI
Assassinat en Colombie de F. Gallego, membre du Réseau Faiseurs de Paix en Colombie cyber @ction Yougoslavie
cyberaction en Grèce pour la protection d¹un site menacé par les prochains JO


Pour ne pas vous saturer nous essayons de limiter à une action par semaine.

Nous avons choisi de faire les actions en partenariat : nous mettons la méthode et l¹outil à la disposition des associations qui veulent bien être nos partenaires mais chaque action c¹est au moins 2 jours de travail ( mise en forme, préparation, gestion des adresses : avec 8000 adresses 2% de changements c¹est 100 à 150 adresses à changer ou supprimer....)

Nous avons choisi d¹essayer d¹être transparents en mettant les actions sur le site et en mettant les noms des signataires (au moins pour les dernières )

Nous avons choisi de faire circuler l¹info entre les réseaux : cela signifie plusieurs dizaines de messages tous les jours provenant de la quinzaine de listes aux quelles nous sommes abonnés mais aussi de chacun d¹entre vous : merci de votre indulgence si la réponse n¹arrive pas tout de suite.

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CHACUN-E DOIT SE SENTIR LIBRE
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Chacun doit se sentir libre de continuer simplement à participer, de verser son obole en se limitant à l¹écotaxe solidaire ou en allant au-delà.

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NOUS COMPTONS SUR VOUS
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Nous comptons sur vous pour poursuivre ensemble cette aventure démarrée l¹an dernier parce qu¹une conseillère régionale trouvait que nous étions timorés sur le Timor.

Restant à votre disposition pour toute information supplémentaire.

Avec tous nos remerciements

Alain UGUEN

Alain UGUEN Cyber @cteurs
http://www.cyberacteurs.org
(*)/'(*) un réseau de 8000 correspondants





la générosité:
stratégie rentable dans les rapports humains ?


Deux chercheurs suisses, Claus Wedekind et Manfred Milinski, de l'Université de Berne, ont mené une expérience auprès d'étudiants afin de comprendre pourquoi l'espéce humaine se distingue des autres espèces animales par un comportement plus altruiste. En effet, contrairement à la plupart des animaux, qui se définissent par une attitude généralement égoïste, l'humain, en adoptant fréquemment une attitude altruiste envers ses congénères, fait fi de son instinct de survie et de compétition par rapport à ses semblables. L'expérience consistait en un jeu : par écran interposé, les participants s'échangent de l'argent, en ne connaissant des destinataires que l'historique de leurs dons, et de ce qu'ils n'ont pas donné. La règle est qu'on ne peut donner à une personne qui vient de nous donner. Les conclusions de l'expérience, menée sur plusieurs groupes de 80 étudiants, sont toujours les mêmes : ceux qui donnent le plus sont ceux qui, au final, amassent le plus d'argent. Si cette expérience
n'apporte pas d'idées novatrices, elle concrétise expérimentalement l'idée que la générosité est une stratégie rentable dans les rapports humains. Et les conditions de transfert d'argent de cette expérience ont une certaine similitude avec le cadre des échanges dans l'entreprise... Étude complète parue dans la revue Science ; voir
aussi www.cybersciences.com >

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages déjà "élus" :

N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
N° 29 - Le général Yacin YABEH,
N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
Bulletin N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
Bulletin N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

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TCHAD

Les autorités tchadiennes utilisent maintenant des enfants pour les mettre en première ligne dans les combats....

 

FAR/PARTI FEDERATION FORELLI
TEL/FAX 51 45 59 ou 51 91 12
B.P. 4.197 N'DJAMENA (TCHAD)
E. mail : yorongar@intnet.td
N'Djaména, le 17 septembre 2000

COMMUNIQUE DE PRESSE : CAMPAGNE NATIONALE ET INTERNATIONALE CONTRE L'ENVOI DES GAMINS COMME CHAIR A CANON A BARDAI

1)- L'ANT défaite par les éléments de Youssouf Togoïmi à Bardaï est réduite à sa portion vraiment congrue. Elle ne peut plus faire face à un autre assaut et pour cause ! Elle n'a que deux bataillons seulement à Bardaï contre 15 bataillons de Youssouf Togoïmi à 7 km de là . Il y a trois jours, les femmes, les enfants et les malades ont évacué la palmeraie augurant ainsi un retrait éventuel de l'ANT de cette cité fantôme du désert. Les éléments de Youssouf Togoïmi entrent et sortent de Bardaï comme dans un moulin. Pour preuve, le puits d'eau en plein camp militaire qui alimente la garnison a sauté avec deux militaires qui y sont allés pour chercher de l'eau. Bardaï serait déjà repris si Idriss Déby ne suppliait pas son Excellence Khadafi d'intervenir auprès de Youssouf Togoïmi pour la négociation en cours. En vérité c'est pour gagner du temps.

2)- Le commandant des opérations d'Idriss Déby, Monsieur Hemchi, a pris la poudre d'escampette pour rejoindre Youssouf Togoïmi avec hommes, bagages, armes et munitions. Avant de s'en aller en face, il étale sur le sable six de ses hommes qu'il décide de quitter.

3)- C'est pour faire face à cette situation préoccupante pour Idriss Déby que des gamins sont arrachés à leurs parents tant à N'Djaména qu'à l'intérieur du pays pour être acheminés comme chair à canon à Bardaï avec un passage de 15 jours au centre d'instruction militaire d'Amoula situé à 17 km de Faya. Et dire que le Tchad a ratifié la convention internationale relative à l'enfance. En vue d'obliger le gouvernement à ramener ces gamins à leurs parents, nous allons déclencher une campagne nationale et internationale. Pour ce faire, nous demandons aux parents de ces bambins de s'adresser à nos sièges respectifs sis à Moursal pour nous donner les renseignements nécessaires sur ces derniers. Nous mettons notre fax et notre internet à la disposition de cette campagne.

4)- Obligé par la conjugaison des évènements de satisfaire les revendications légitimes de la population du Ouaddaï et singulièrement de Dar Sila (GOZBEIDA), Idriss Déby procède à la razzia et à la capture des militaires retraités au sud du pays. C'est ainsi qu'il envoie les hélicoptères achetés avec l'argent du pétrole pour arrêter des militaires retraités Sara, les ligoter comme au temps de l'esclavage, les jeter dans ces hélicoptères pour les emmener au Ouaddaï aux fins de remplacer les membres du clan Zakawa dénoncés, décriés et déclarés personae non grata pour des raisons évidentes. Ils se comportent en territoire conquis. Ces pauvres captifs atterrissent pour la plupart à Bardaï

Face à cette situation désespérée, il n'y a pas de honte pour Idriss Déby de quitter le pouvoir par la grande porte pour épargner le pire pour lui-même, pour sa famille et pour le Tchad (à suivre).

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PREMIER ANNIVERSAIRE
POUR LES PUBLICATIONS DE L'ARDHD

Le 20 septembre 1999, nous avons décidé de publier
le premier numéro de la LIBERTÉ.
Il portait le numéro "0" et il a été suivi par 37 autres
(soit 38 numéros au total)

Notre action a été souvent couronnée de succès ... Sans chercher à mesurer avec précision, l'impact direct de notre journal :

  • nous avons certainement contribué à la libération des prisonniers politiques, à celle des enfants mineurs incarcérés à Gabode, à la restitution des Passeports aux membres de l'opposition, à éviter de nouvelles arrestations (Jean-Paul Noël Abdi, Aref, Moumin Bahdon, etc...)
  • nous avons permis à tous les djiboutiens de l'opposition de s'exprimer et de diffuser leurs informations dans le monde (alors que le gouvernement avait 'anéanti' toute la presse d'opposition - interdiction des journaux et emprisonnement des journalistes)
  • nous avons tenu régulièrement informés tous les djiboutiens réfugiés ou émigré à l'étranger,

En juin 2000, nous avons pris la décision d'arrêter la diffusion de
LA LIBERTÉ par égard aux journalistes djiboutiens qui avaient retrouvé la possibilité de s'exprimer dans leurs propres médias.

Pour répondre aux attentes et à tous les messages que nous avons reçus à cette époque, nous avons poursuivi notre action avec les Bulletins de l'ARDHD. Ce numéro est le 14ème. (Au total 38 + 14 = 52 numéros ...... UN AN !). Nous avons aussi mis une partie de notre site à la disposition de toutes les organisations de l'opposition : nous avons répondu favorablement à toutes les demandes reçues et c'est ainsi que la LDDH et le RENOUVEAU disposent de leur propre site à l'intérieur du notre, avec une adresse URL accessible directement.

Nous remercions tous ceux qui nous lisent régulièrement et qui soutiennent notre action. Nous remercions aussi tous ceux qui nous transmettent des informations, parfois de façon anonyme pour ne pas faire courir de risques à leurs familles. Sans ces informations, les bulletins n'existeraient pas ...

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H

Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
http:/www.ardhd-old.org/francais/lddh.htm

LI n°33/LDDH/2000
du 21septembre 2000



Lettre Ouverte
Au
Ministre de la Justice , chargé des Droits de l'Homme.


" …nous devons activer et utiliser de toute urgence le nouveau Tribunal Pénal International ( TPI ) … " Extrait de l'allocution du Président de la République.



Pour la concrétisation de l'important discours, sur les Droits de l'homme, prononcé par le Président de la République à la récente Assemblée Générale des Nations Unies.
Concrétisation , urgente et nécessaire , par l'adoption de la Loi portant Ratification du Statut de la Cour Pénale Internationale .


Monsieur le Ministre , la Diffusion d'Information n° 6/LDDH/00 du 10 septembre 2000 , a clairement déterminé les objectifs de la LDDH en reproduisant une partie du Statut de Rome sur la Cour Pénale Internationale ( CPI ) .

Cette partie du Statut de la CPI s'avère importante grâce à ses définitions très précises . Les objectifs , visés par la Diffusion d'Information ci-dessus sont exposés de cette manière :
" Nous avons décidé de reproduire intégralement , le chapitre II du Statut de la Cour Pénale Internationale , qui se ventile sur XIII chapitres pour les raisons suivantes :
1) Pour renforcer les préoccupations du Président de la République de Djibouti, et notamment pour appuyer son discours à New-York en faveur de la Cour Pénale Internationale.
2) Pour faciliter la propagation et la compréhension de la Cour Pénale Internationale à travers les mass-média et en particulier à travers le bulletin de l'ARDHD qui est bien consulté ici à Djibouti.
3) Pour encourager les Décideurs djiboutiens , notamment l'ensemble des membres de l'Assemblée Nationale , à ratifier le Statut de la Cour Pénale Internationale dont le Gouvernement ainsi que les délégués djiboutien , avaient dès le début participer à sa conception et activement à sa signature à Rome ".


Monsieur le Ministre , il est difficile ,aujourd'hui , de rester les bras croisés devant les abus de pouvoir , devant les tortures morales , physiques , psychiques, à moins d'être un criminel car c'est un crime contre l'humanité. Il est vraiment impossible, aujourd'hui, de se taire face aux génocides , à moins d'être un complice et un criminel car c'est un crime contre l'humanité. Il est inadmissible , aujourd'hui ,de regarder et de ne pas voir les atrocités sur la personne humaine à moins d'être un associé et un criminel car c'est un crime contre l'humanité. IL est inconcevable , aujourd'hui, de rester sourd aux misères de son peuple à moins d'être un voleur et un criminel car c'est un crime contre l'humanité.

Monsieur le Ministre , au delà des discours , les actes sont désormais nécessaires , ici et maintenant.
A cette aune , demeurer au stade du discours présidentiel devant les sommités internationales au siège de l'ONU à New-York serait plus qu'un mensonge , ce serait un crime contre l'humanité.


Monsieur le Ministre , face à ces préoccupations et afin de faire sortir notre pays du cycle infernal de la répression par le biais et les outils d'une Cour Pénale Internationale dissuasive , persuasive et préventive , la LDDH renouvelle encore et toujours sa profonde volonté de vous aider à faire progresser rapidement et avec objectivité et efficacité tous les droits fondamentaux dans le strict respect de la personne humaine.
C'est dans cet esprit que la LDDH vous soumet les propositions suivantes :


Propositions et Méthodes pour la Ratification du Statut de la Cour Pénale Internationale .

Certes, tous ceux et celles qui ont suivi de près ou de loin, se rappellent parfaitement des efforts louables du courageux avocat, l'inébranlable djiboutien Défenseur des Droits de l'Homme Maître Aref, ainsi que les autres délégués, hauts fonctionnaires et le représentant du Gouvernement, qui de Dakar à Rome ont accompagné inlassablement la mise sur pied du Statut de la Cour Pénal Internationale. Les djiboutiens en sont fiers.

Pour les accords relatifs aux organisations internationales, il est bon de rappeler le 1er alinéa de l'article 63 de la Constitution du 4 septembre 1992 stipule :

" Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs aux organisations internationales, les traités qui engagent les finances de l'Etat, ceux qui sont relatifs à l'état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'une loi ".

L'expérience des rouages de l'Administration nous a appris que le problème rédactionnel des textes internationaux est complètement résolu une fois que le chef de l'Etat ou son représentant a apposé sa signature.

Le Ministère concerné en diapason avec le Ministère des Affaires Etrangères soumettent au Conseil des Ministres un projet de Loi portant sur la ratification des accords, au préalable, intervenus entre le Gouvernement et l'Autre Partie.

D'ailleurs l'article 89 du Règlement Intérieur fixe nettement la procédure à suivre en cas de ratification ; Cet article stipule :

1. Lorsque l'Assemblée est saisie d'un projet de loi autorisant la ratification d'un traité ou l'approbation d'un accord international non soumis à ratification, il n'est pas voté sur les articles contenus dans ces actes et il ne peut être présenté d'amendement.

2. L'Assemblée conclut à l'adoption, au rejet ou à l'ajournement du projet de loi. L'ajournement peut être motivé.

3. Toute ratification d'un traité ou toute approbation d'un accord international ne peut être voté qu'en séance plénière.


En résumé


La méthode à suivre est la même que celle de tous les projets de ratification, que le Gouvernement régulièrement transmettait à l'Assemblée Nationale à savoir :

- Adoption par le Conseil des Ministres du projet de Loi sur la ratification.
- Transmission à l'Assemblée Nationale après adoption de ce projet de Loi par le Conseil des Ministres.
- Etudes de ce projet de Loi sur la ratification par les députés puis adoption ou rejet en séance plénière et ceci sans débat.


A notre avis, pour accorder une attention particulière et pour prouver l'urgence et le bien fondé de la décision présidentielle sur le Tribunal Pénal International, il serait souhaitable qu'une Session Extraordinaire de l'Assemblée Nationale soit provoquée.

Monsieur le Ministre, l'équipe de la LDDH est à votre entière disposition, elle est aussi à l'entière disposition des membres de l'Assemblée Nationale, s'ils le désirent, afin de leur soumettre plus amples informations sur la Justice internationale.

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