REVUE
DE PRESSE
ET NOUVELLES BRÈVES
SOMALIE
: les manoeuvres secrètes de M. Guelleh pour satisfaire
ses intérêts personnels dans l'opération
1
- Une lecteur nous écrit : M. Guelleh aurait recruté
aux USA, le Général Samatar et le frère
de Siad Barre....
"
Monsieur (Guelleh) essaie de recruter le chef de l'armée
de Siad Barre, le Général Samatar et le frère
de Siad Barre, Abdirahman Buluqbuluq, pour compléter
son parlement fantoche pour la Somalie
Selon
des informations en provenance des États unis, monsieur
Guelleh aurait non seulement rendu visite au Général
Samatar, chef de l'armée du dictateur déchu Siad
Barre et un criminel de guerre par ses campagnes de terre brûlée
entreprises dans les années, mais également il
aurait recontré récemment, un vieux ami, monsieur
Abdirahman Jama Barre, le frère de Siad Barre et son
ministre des affaires à vie, surnommé Buluqbuluq
(L'avachi) en raison de la mollesse de sa panse---sans doute
à trop s'en mettre plein.
Comme
ça, on pourrait dire que la ménagerie que monsieur
Guelleh a
collectionnée pour soi-disant gouverner la Somalie ne
manquerait qu'un grand fauve, hélas mort---Siad Barre.
S'il s'agissait d'une farce, nous aurions bien ri à voir
un tel burlesque mais hélas ... "
2
- La lettre de l'Océna Indien
Dans un
article intitulé "Abdourahman Boreh, le bienheureux
"
La lettre de l'Océan Indien fait état du retour
d'Abdourahman Boreh, déjà adjudicateur favorisé
du Sheraton de Djibouti. Celui-ci aurait annoncé en privé
que le nouveau gouvernement Somalien en exil allait favoriser
ses affaires commerciales, d'autant plus que tous les observateurs
s'accordent à pronostiquer la nomination de son associé
M Ali Khalif Galyr au poste de Premier Ministre.
Dans la suite de son article LOI présente les dessous
financiers de la conférence d'Arta et les dépenses
somptuaires engagées par la nouveau Président
pour ses voyages .....
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21/09:
Assemblée Nationale française : M. Jean-Michel
BOUCHERON, député présentera son rapport
sur les forces françaises stationnées à
Djibouti.
Toutes
les informations seront publiées sur notre site, dés
qu'elles seront disponibles.
Texte
du message adressé par l'ARDHD à Monsieur le député
Jean-Michel BOUCHERON.
________________________________
Monsieur
le député,
Nous venons d'être informés de la présentation
de votre rapport sur les forces françaises stationnées
à Djibouti devant la Commission de l'A.N.
Notre association intervient depuis de nombreuses années
en faveur du respect des Droits de l'Homme à Djibouti.
Parmi nos actions, nous publions un bulletin hebdomadaire et
nous vous adressons un exemplaire du bulletin de la semaine
dernière N°13 et de celui (en cours) de cette semaine
N° 14.
Vous constaterez en particulier que nous avons lancé
une campagne de pétition pour demander aux parlementaires
français de geler les subventions attribuées au
régime dictatorial de M . GUELLEH dans le cadre de la
coopération française.
Nous avons reçu depuis samedi plus de 200 pétitions
dont 75% sont signées par des djiboutiens qui estiment
que la coopération française à Djibouti
devient une véritable nuisance, dans la mesure où
les djiboutiens n'en percoivent aucun avantage et qu'elle permet
à M Guelleh de renforcer son armée et sa police
qui oppriment le peuple.
Bien cordialement
Jean-Loup SCHAAL
Président de l'ARDHD
Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
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21/09
FORCES MILITAIRES FRANCAISES A DJIBOUTI : les dépêches
AFP
jeudi
21 septembre 2000, 12h45
1 - La France à Djibouti,
gage de stabilité pour l'est africain
PARIS, 21 sept (AFP) - La présence
militaire française à Djibouti, dont le coût
annuel atteint les 200 millions d'euros, est un gage de stabilité
pour l'est du continent africain, selon les conclusions d'un
rapport parlementaire.
Ce
rapport d'information sur "les forces françaises
de Djibouti" a été présenté
jeudi devant la Commission des Finances à l'Assemblée
nationale par son auteur Jean-Michel Boucheron (socialiste),
rapporteur spécial du budget de la Défense qui
s'est rendu à Djibouti au mois d'avril.
Dans
ce document, le premier rapport parlementaire rédigé
sur une implantation militaire française à l'étranger,
M. Boucheron réalise une radioscopie de la présence
française à Djibouti : coût réel
de cette présence, son utilité pour l'Afrique,
les armées françaises et le positionnement international
de la France.
Avec
un effectif actuel de 3.200 hommes, Djibouti constitue la deuxième
implantation militaire française dans le monde, après
le Kosovo (4.700) et avant la Bosnie (2.200) et la première
en Afrique devant le Sénégal (1.200), le Tchad
(900), le Gabon (750), la Côte d'Ivoire (600).
Dès
l'indépendance le 27 juin 1977 du Territoire français
des Afars et des Issas, la République de Djibouti a signé
avec la France un protocole sur le stationnement des forces
françaises de Djibouti (FFDJ). De 5.600 (1976), les effectifs
des FFDJ sont passés de 3.200 (1996), puis à 2.700
actuellement pour rejoindre dès la fin de cette année
le format de 2.600 hommes prévu pour 2002.
Aux
2.700 personnels des FFDJ sont venus s'ajouter 520 autres militaires
français de la mission "Khor-Angar", créee
en janvier 1999 pour protéger Djibouti d'éventuels
débordements du conflit entre l'Erythrée et l'Ethiopie
par la mise en place d'une défense aérienne et
maritime renforcée du port et de l'aéroport.
M.
Boucheron chiffre le coût de la présence française
pour 1999 à près de 1,2 milliard de francs (200
millions d'euros).
Cette
présence française rapporte, selon les calculs
de M. Boucheron, 838 MF (127 millions d'euros) à Djibouti
(38 MF de recettes fiscales provenant des soldes des FFDJ, 100
MF de la coopération civile, 700 MF de dépenses
directes des FFDJ dans l'économie), soit 25% de son PIB.
De
son côté, la France, qui consacre à sa présence
militaire à Djibouti, un "peu moins de un pour cent"
du budget de fonctionnement de ses armées, bénéficie
d'un site d'entraînement "exceptionnel" pour
ses soldats et d'une situation stratégique de premier
ordre.
"C'est
donc un mariage de raison fondé sur de puissants intérêts
stratégiques équitablement répartis entre
les deux pays. Au-delà des intérêts de la
France et de Djibouti, il n'est pas exagéré de
dire que l'ensemble de la région bénéficie
de cette stabilité relative fondée sur la présence
militaire française à Djibouti", conclut
M. Boucheron.
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L'équipement
d'un bataillon de maintien de la paix positionné à
Djibouti en 2001
PARIS,
21 sept (AFP) - La France va positionner en 2001 à Djibouti
le matériel pour équiper un bataillon africain
de maintien de la paix, écrit le député
Jean-Michel Boucheron (PS, Ille-et-Vilaine) dans un rapport
d'information sur "les forces françaises de Djibouti"
rendu public jeudi.
Après
le Sénégal en 1998 et le Gabon en 1999, Djibouti
sera le troisième pays africain d'où pourra être
mis en oeuvre le concept de Renforcement des capacités
africaines de maintien de la paix (RECAMP), développé
par la France.
Ce
concept vise, sous l'égide de l'ONU et avec l'accord
de l'OUA, à aider (instruction, entraînement, équipement)
les pays africains à mener une opération militaire
multinationale, entièrement africaine, de maintien de
la paix.
Des
exercices RECAMP se sont déroulés au Sénégal
(1998) et au Gabon (2000). Le prochain exercice se tiendra dans
un pays de l'Afrique de l'Est en 2002. Chaque bataillon RECAMP
(800 hommes environ) est équipé avec le matériel
prépositionné à Dakar, Libreville, et en
2001 à Djibouti.
Les
Forces françaises de Djibouti (FFDJ) ont prévu
d'aménager une zone pour stocker, sous hygrométrie
contrôlée, une centaine de véhicules (camions,
jeeps, automitrailleuses légères) et armes légères
pour un coût de 6,5 MF (Un million d'euros).
Ce
matériel sera acheminé par bateaux au cours du
premier semestre 2001, pour une mise en service en juillet 2001.
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Djibouti,
laboratoire de la professionnalisation de l'armée de
terre française
PARIS,
21 sept (AFP) - Djibouti, "exceptionnel site d'entraînement
en conditions réelles" des forces armées
françaises, est également un "site particulièrement
marqué par la refondation de l'armée de terre".
Cette
affirmation est contenue dans le rapport d'information sur "les
forces françaises de Djibouti", présenté
jeudi devant la Commission des Finances à l'Assemblée
nationale par son auteur Jean-Michel Boucheron (PS, Ille-et-Vilaine).
Quelque
3.200 militaires français des trois armées sont
actuellement stationnés à Djibouti.
Comme
dans les autres pays africains qui accueillent des militaires
français en permanence, le dispositif français
à Djibouti compte désormais du personnel permanent
(deux ans) et du personnel tournant (quatre mois). Depuis la
professionnalisation des armées, lancée en 1996,
toutes les unités de l'armée de terre sont en
effet susceptibles d'être projetées à l'extérieur.
Désormais,
les séjours à l'étranger ne sont plus l'apanage
des Troupes de marine et de la Légion étrangère.
Ainsi, le 5e régiment interarmes d'outre-mer (troupes
de marine) et la prestigieuse 13e demi-brigade de la Légion
étrangère, implantés depuis très
longtemps à Djibouti, sont de plus en plus utilisées
pour soutenir les unités tournantes au détriment
de leur entraînement.
"Le
passage des unités à Djibouti, même bref,
leur permet de s'entraîner dans des conditions optimales,
notamment à la survie en milieu désertique",
écrit notamment M. Boucheron.
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21/09
L'ETHIOPIE A LA RECHERCHE DE NOUVEAUX PORTS ?
D'après
un article paru dans East African qui a été repris
par la Lettre de l'Océan Indien, les autorités
éthiopiennes seraient à la recherche de nouveaux
ports pour assurer les besoins du pays. Depuis l'indépendance
de l'Erythrée et la recrudescence des hostilités
avec son voisin, l'Éthiopie ne peut plus utiliser les
deux ports de Massawa et d'Assab. Elle utilise largement celui
de Djibouti qui a connu une progression fantastique et celui
de Berbera. On dit qu'elle étudierait la possibilité
d'utiliser aussi celui de Mombassa au Kenya. Signe de méfiance
à l'égard de M GUELLEH ?
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