A.R.D.H.D Bulletin 15
2ème année

Toutes les informations
des journaux,
des associations
et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'
.

SOMMAIRE N° 15 ........du 23/09/00 au 29/09/00
- URGENT : SIGNEZ ET DIFFUSEZ LA PETITION EN FAVEUR
DU GEL DES CREDITS DE COOPERATION
ACCORDES PAR LA FRANCE A M. GUELLEH,

- Le rapport de la CISL qui dénonce la répression syndicale à Djibouti
- L'appel du Djibouti National Movement
- "LA RUE" : seule solution aux souffrances du peuple Djiboutien
(Courrier des lecteurs)

- Poursuite de la signature des pétitions en faveur du gel des crédits de la coopération française en faveur de M. Guelleh. Nous avons déjà reçu plus de 255 pétitions, mais il en faut plus ... Merci à ceux qui n'ont pas encore signé de le faire très vite et aux autres de diffuser l'information à leurs amis.

23/09 Un document accablant pour M. GUELLEH : le rapport (2000) de la CISL sur la répression syndicale à Djibouti et la violation des droits des travailleurs. Nous invitons les syndicats français à participer à la signature de notre pétition.
Djibouti détient le record absolu du nombre de plaintes déposées devant le B.I.T.

Retrospective : le départ de M. Dini en mars 2000 pour Djibouti
24/09 L'ODU : silence et quelques défections ?
25/09 COMMUNIQUE (en Anglais) du DJIBOUTI NATIONAL MOVEMENT
25/09 Peut-on encore parler de corruption en ce qui concerne l'équipe dirigeante au pouvoir à Djibouti ?
26/09 : ALI DAHAN : M GUELLEH aurait reproché à M DINI les déclarations de M DAHAN aux USA ....
26/09 Le Trésor djiboutien serait à sec !
26/09 LDDH : il n'y a rien à attendre, rien à espérer ! 28/09 Trois officiers supérieurs (français) devant le tribunal aux armées pour fausses factures (à Djibouti)
"LA RUE" : seule solution aux souffrances du peuple Djiboutien

Un Président hypothéqué… ?

Président Abdoulkasim hypothéqué par I.O.G ! ?

 

28/09 : THE REALITY OF GUELLEH'S SOMALIA GRAND PLAN (Somaliland Forum en anglais)  
   
LA L.D.D.H.
LE RENOUVEAU

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Bulletin N° 14
Bulletin N° 16

AVERTISSEMENT :
-
l'utilisation de toutes nos informations est autorisée, (à l'exception des extraits de presse, et ce, pour des raisons de propriété intellectuelle).
- l
'impression et la diffusion sont autorisées et même recommandées !
Il vous est demandé simplement
de citer la source de la façon suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD -
https://old.ardhd.org"

 

Nécrologie

Nous adressons toutes nos condoléances les plus sincères à la famille de M Moumin Bahdon et surtout à son fils et à sa belle-fille qui viennent de perdre leur fils âgé de quelques mois. Nous savons le drame qu'ils ont vécu avec le plus grand courage et la plus grande dignité depuis le début de la maladie de leur fils. Nous prions pour lui et pour eux, sachant qu'en plus ils sont réfugiés en France et qu'ils sont loins de leurs familles, dans des conditions difficiles..

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COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme en général (pour garantir la sécurité des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.

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Cher Monsieur,

A mon avis et selon les informations que je consulte, le régime de GUELLEH devrait connaître une fin. Je propose de mettre dès maintenant à l'étude la transformation de son château en musée et pourquoi pas en Musée de la corruption en Afrique.

Le sujet est vaste, mais le bâtiment l'est aussi et nous devrions pouvoir trouver de nombreuses pièces à conviction pour le remplir. Cela pourrait contribuer à réhabiliter notre pays et à développer le tourisme qui en a bien besoin. Nos compatriotes pourraient espérer ainsi retrouver une partie des fruits de leurs investissements .... forcés.

A.I.M.
Vancouver



Le château de M. Guelleh est si bien protégé du peuple,
qu'il est difficile d'obtenir des photos de meilleure qualité.

Note de l'ARDH - Appel à documents

Merci à ce lecteur pour cette proposition qui ne manque ni de bon sens ni d'humour. Nous proposons de lancer un appel pour récupérer le maximum de documents prouvant des situations de corruption à Djibouti en particulier, mais aussi dans d'autres pays africains. (A suivre). D'autant plus qu'il nous semble judicieux de parler de musée en ce qui concerne la corruption, car nous souhaitons tous qu'elle s'arrête un jour et qu'elle ne devienne plus qu'un souvenir. Il ne faut pas rêver, certes .......

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Happy Bday ARDHD

Je viens de célébrer avec intérêt et bonheur le premier anniversaire de
votre journal virtuel La Liberté, que vous avez réalisée sur la situation de
droit de l'homme à Djibouti et je tiens à vous en féliciter personnellement.


Je dois vous dire que je suis un fidèle lecteur de la liberté et du bulletin
ARDHD que j'apprécie énormément chaque semaine mais votre dernière
production à atteint, du moins pour moi, un niveau inégalé.
Le choix de vos sujets était judicieux puisqu'il permettait de mêler
temoignages et jugements critiques sans tomber dans le pathos et la
simplicité. Vous avez su éviter aussi les jugements de valeur comme on en
retrouve trop souvent lorsqu'on aborde ce délicat sujet.


Je vous félicite et vous encourage à continuer votre excellent travail.
J'espère que nous pourrons lire encore d'excellents article sur "le silence
du FRUD armé". Je souhaite que la vie vous réserve les plus belles
surprises au cours de la prochaine année, que tous tes désirs se réalisent
et que tu continues de grandir dans la joie et la sérénité.




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Chers amis,

A l'occasion du premier anniversaire du journal, je présente mes
meilleurs voeux de réussiste à toute l'équipe de la rédaction du journal "la
liberté".
Vous représentez une source de lumière à Djibouti compte tenu de la
popularité de Jean-Loup Schaal, défenseur des droits de la personne.



M.A
CANADA


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Cher M. SCHAAL,

"LA RUE" : seule solution aux souffrances du peuple Djiboutien


Je note comme vous le cri que vient de lancer M. ABDI NOEL de la LDDH sur la
confiscation totale de tous les moyens de communication et le verrouillage
juridico légal de toute tentative de résistance.


J'ai malheureusement la même analyse. Quant à l'opposition, elle est plutôt
virtuelle et semble ne pas être concernée par ce qui arrive au peuple
Djiboutien.


Je suis djiboutien et connais le passé de presque chaque "personnalité de
l'opposition". Au moment des vaches grasses, ils se sont tous servis à
l'identique du régime IOG, sauf que cela se voyait un peu moins( ex: MEIDAL:
paies détournées de centaines de soldats fictifs pendant plusieurs années et
la construction de son petit palais face au club des cheminots ou encore la
construction du plus luxueux bulding en association avec M. BAHDON sur la
place MénéliK ; l'achat et la mise en service par Aden Robleh - alors
Ministres des Transport- d'avions réformés au péril des voyageurs d'Air
Djibouti; Idem pour Moumin BAHDON et les Autres ....


Aucun de ces hommes n'est en mesure de justifier de sa fortune ou de ses
biens immobiliers.


La seule voie de sortie pour se débarrasser de ce régime: c'est la colère du
peuple et l'organisation d'action de désobéissance civile; de grèves
générales.


AUCUNE AUTRE SOLUTION POUR SE DEBARRASSER DE CES PARASITES.

L'appel est lancé .



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REVUE DE PRESSE
ET NOUVELLES BRÈVES

Départ d'ici mardi matin
pour les deux ex-otages en Somalie

MOGADISCIO (Reuters) - Une Française et un Britannique pris en otages le 26 juillet dans les locaux de l'organisation humanitaire Action contre la faim à Mogadiscio par un clan armé somalien ont été libérés.

Avant d'être rapatriés dans la soirée ou mardi matin vers l'Europe via Nairobi, Francoise Deutsch et Jonathan Ward, qui sont apparus fatigués, ont déclaré avoir été bien traités et jamais menacés par leurs ravisseurs qui ont apparemment reçu une rançon de la part d'hommes d'affaires somaliens.

"Au départ, nous ne savions pas ce qui se passait. Nous ne connaissions pas les personnes ou ce qui allait suivre, donc nous avions un peu peur au début, mais après cela allait beaucoup mieux", a indiqué Ward à Reuters.

"D'abord nous voulons rentrer chez nous et, c'est le plus important, voir nos familles", a déclaré Deutsch.

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SOMALIE : nous avons été étonnés de lire ces deux dépêches. Elles sont contradictoires, dans la mesure où l'on affirme :

qu'il y a eu réconciliation en Lybie entre le nouveau président somalien élu à Djibouti et le chef de guerre Aidid (2ème dépêche ci-dessous),

qu'il y a des combats le même jour à Mogadiscio entre des miliciens dont certains feraient justement partie du clan Aidid avec d'autres du clan Ali Mahdi Mohamed rallié à la cause du nouveau Président....

Cela fait un peu désordre (sic) et on pourrait craindre que la situation soi-disant réglée par M. Guelleh à Arta ne soit pas aussi claire ni solide qu'il veut bien le laisser entendre ....

 

MOGADISCIO, 22 sept (Source AFP).

La mort d'au moins 15 personnes vendredi à Mogadiscio dans de nouveaux affrontements entre milices de chefs de guerres rivaux met en lumière l'immense difficulté de la tâche du nouveau président Abdulkassim Salat Hassan, qui promet de restaurer la sécurité en Somalie.


Dès l'aube, dans un quartier résidentiel du sud de la capitale, des miliciens des chefs de guerre Hussein Mohamed Aidid, du clan Habr Gedir, et Ali Mahdi Mohamed, des Abgal, ont échangé des tirs d'artillerie lourde, de lance-roquettes et de mitrailleuses.
Des témoins ont dénombré les corps d'au moins six civils et des responsables des milices ont annoncé au correspondant de l'AFP sur place, dans la quartier de Bermuda, qu'au moins neuf combattants avaient été tués.
Ali Mahdi Mohamed, dont les hommes contrôlent le nord de Mogadiscio, était pourtant le seul parmi les grands chefs de guerre de la capitale a avoir exprimé publiquement son soutien au président Salat, élu le 25 août dernier par une assemblée de représentants des grands clans à Arta, à Djibouti, au sein d'une Conférence nationale de réconciliation.
Son rival Hussein Mohamed Aidid, comme tous les autres chefs de guerre, ne reconnaît pas sa légitimité, a boycotté Arta et menacé de tout faire pour empêcher l'établissement dans la capitale d'un gouvernement central, dont la Somalie est privée depuis 1991.
Et pour cause: soutenu largement par la communauté internationale et l'ONU en particulier, le processus de paix d'Arta, qui a également débouché sur la désignation d'un parlement intérimaire fin aôut, prévoit de rendre le pouvoir à la société civile en en privant les différents chefs de clans et de factions qui se partagent le territoire.
Au cours d'une visite-surprise à Mogadiscio qui a draîné vers le grand stade de la capitale des centaines de milliers de personnes, le président Salat, lui-même un Habr Gedir, a promis de désarmer les milices.
A la mi-journée vendredi, les combats avaient pris fin, rapporte le correspondant de l'AFP, mais, grâce au soutien des miliciens d'un autre chef de guerre de Mogadiscio-sud, Osman Hassan Ali "Atto", les hommes de Hussein Aidid ont réussi à prendre le contrôle d'une partie importante du "territoire" Abgal.
La situation demeure très explosive dans la mesure où un autre chef de guerre Abgal, Musa Sudi Yalahow, a menacé de lancer ses milices contre les Habr Gedir si ces derniers ne se retirent pas des "territoires qu'ils occupent".
Selon des Anciens du quartier de Bermuda, l'attaque a été lancée par les Habr Gedir en représailles au meurtre de membres de leur clan il y a quatre jours par des Abgal qui tentaient de leur voler des voitures et d'autres biens.
"Le temps du désordre et de l'anarchie est révolu, je vais sauver le peuple somalien", avait lancé M. Salat à la foule réunie au grand stade de Mogadiscio. Depuis, ce dernier n'a toujours pas réussi à mettre en place le gouvernement représentatif des clans promis à Arta.
La tentative de recruter une police nationale de plusieurs milliers d'hommes à Mogadiscio a constitué le premier pas symbolique de M. Salat vers la restauration d'un Etat de droit, attirant début septembre, quelque 3.000 candidats, la plupart issus de milices.
Vendredi, aucun "policier" ne semble être intervenu.
"Je ne permettrai pas à cette soi-disant police d'exercer la moindre autorité dans les zones qui sont sous ma responsabilité", avait menacé "Atto" tandis que d'autres chefs de guerre la tournaient en dérision.
"Après une victoire politique importante qui a débouché sur l'élection d'un parlement et d'un président, les Somaliens ne devraient pas permettre à la violence d'handicaper l'avenir de leur nation", s'est contenté de commenter à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, un responsable de l'ONU pour la Somalie contacté à Nairobi, résumant ainsi toute l'impuissance de la communauté internationale.

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Réconciliation entre Aidid et le nouveau président somalien en Libye (JANA).

SYRTE (Libye), 22 sept (AFP). Le nouveau président somalien Abdoulkassim Salat Hassan s'est "réconcilié" en Libye avec le chef de guerre somalien Hussein Mohamed Aidid sous l'égide du numéro un libyen le colonel kadhafi, a rapporté vendredi l'agence officielle JANA.


"Après une série de réunions, M. Aidid et le nouveau président somalien se sont réconciliés et ont signé un accord de réconciliation nationale", a indiqué JANA, sans préciser les termes de l'accord.
Les deux responsables ont par la suite été reçus par le colonel Kadhafi à Syrte (500 km à l'est de Tripoli), qui leur a fait part de la disposition de son pays d'aider la Somalie dans ses efforts de reconstruction.
M. Salat Hassan, désigné à la tête de l'Etat somalien en août dernier par un parlement de transition, était arrivé mercredi à Syrte pour sa première visite en Libye.
M. Aidid avait appelé le 27 août la communauté internationale à ne pas reconnaître le nouveau président Somalien et accusé Djibouti, qui avait parrainé le processus de paix en Somalie, d'essayer d'imposer un "gouvernement fantoche" au peuple somalien.
Ce processus était soutenu par les Nations unies, l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), la Ligue arabe et l'Autorité intergouvernementale d'Afrique de l'est pour le développement (IGAD).
La Somalie est privée depuis 1991 d'un gouvernement central.
Le nouveau président qui n'a pas encore formé de gouvernement avait promis après sa désignation de désarmer les milices et de restaurer la sécurité en Somalie.
Vendredi, au moins 15 personnes ont été tuées à Mogadiscio dans de nouveaux affrontements entre milices de chefs de guerres rivaux.

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Trois officiers supérieurs devant le tribunal aux armées pour fausses factures

PARIS, 26 sept (AFP) - Trois officiers supérieurs ont comparu mardi à Paris devant le tribunal aux armées pour une affaire de fausses factures commises à Djibouti il y a cinq ans.

Les trois officiers étaient prévenus de faux en écriture et usage de faux ou complicité après l'achat en avril 1995 à un négociant djiboutien d'un bateau, un cabin-cruiser de six mètres d'une valeur de 142.204 francs, réglé en trois factures relatives à des pièces détachées, fictives, destinées au génie.

Le procureur de la République Janine Stern a requis des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis et de 10.000 à 40.000 francs pour marquer son désir "de changer les mentalités d'une population (les militaires, ndlr) qui se croit au-dessus des lois".

Le jugement sera rendu ultérieurement.

Depuis la loi du 10 novembre 1999 réformant le code de justice militaire en temps de paix, les infractions commises, hors du territoire national par un militaire français (Bosnie, Kosovo, Afrique ...) relèvent désormais d'une seule juridiction, le tribunal aux armées de Paris (TAP).

Cette juridiction, dont tous les membres sont des magistrats civils, est appelée à poursuivre, instruire et juger les crimes et les délits commis par des militaires français.

En 1995, le colonel Georges Petitqueux, alors directeur du service du matériel aux Forces françaises de Djibouti (FFDJ), décide d'acquérir un bateau pour les loisirs de ses hommmes, son organisme étant, selon lui, le seul organisme ou unité des FFDJ à ne pas en posséder.

Un "pot de pus"

Devant le tribunal, cet ancien militaire de 55 ans, poursuivi pour faux en écriture et usage de faux, assume la "responsabilité entière" des fausses factures, se défend d'être un "escroc" et d'avoir utilisé ce bateau à son seul profit.

Le commissaire (chargé des achats dans les armées) Jacques Rufer, colonel à l'époque des faits et directeur du commissariat des FFDJ, également poursuivi pour faux en écriture et usage de faux, est le seul des trois prévenus à être encore en service.

En uniforme avec ses deux étoiles de général, il reconnaît avoir régularisé l'une des trois factures sur ordre de son supérieur, le général de brigade aérienne François Guéniot, alors patron des FFDJ. "Je n'ai pas trouvé cet ordre illégal", soutient le commissaire-général Rufer, assurant que cette "régularisation comptable" avait pour but d'éviter "un préjudice pour l'Etat".

Le général Guéniot, poursuivi pour complicité et qui a quitté le service en janvier 1999 avec les quatre étoiles de général de corps d'armée aérienne, a indiqué que l'achat de ce bateau avait un "but social", revendiquant "l'ordre de régulariser" cette facture et "non pas de faire un faux".

Au cours de leur audition, de nombreux témoins, anciens des FFDJ, ont assuré avoir manifesté leur désaccord avec ce système de fausses factures, sans le dénoncer. De son côté un officier d'active a vigoureusement critiqué "une hiérarchie des FFDJ prise dans un système de fausses factures et de privilèges".

Le capitaine Michel Bavoil, trésorier en 1995 du 13ème bataillon de commandement et des services (BCS), l'une des unités des FFDJ, a constitué un dossier sur ces nombreuses irrégularités (fausses factures, villas de fonction somptuaires) qu'il a qualifié de "pot de pus" et remis à ses supérieurs.

Le député socialiste Jean-Michel Boucheron, dans un rapport publié la semaine dernière, a évalué à un milliard de francs pour 1999 le coût du dispositif militaire français à Djibouti (3.200 hommes).

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BRUITS ET RUMEURS

.M. Dini : les négociations FRUD / Gouvernement devraient reprendre
début Octobre ?

De sources généralement bien informées, nous apprenons que M. Dini aurait confié en privé qu'il estimait que les négociations avec le Gouvernement devraient reprendre en Octobre.
Si ces informations étaient confirmées, elles soulèveraient plusieurs questions :
- personne n'avait jamais été informé auparavant d'une suspension des négociations,
- que s'est-il passé depuis mars ?
-
M Dini a-t-il rencontré des difficultés avec M. Guelleh qui n'accepterait pas de céder sur les revendications légitimes du FRUD ?
- Ou simple effet d'annonce pour gagner un mois supplémentaire ?

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Les financements de la Banque mondiale vont-ils être utilisés pour rénover des immeubles de rapport ?

On nous signale que la Banque Mondiale aurait donné son accord pour financer des travaux de ravalement / restauration de Bâtiments publics. En particulier, un appel d'offre aurait été lancé pour la rénovation du bâtiment qui abrite l'association des femmes djiboutiennes (présidée par Odette... l'épouse de M. Guelleh). Or ce bâtiment n'abriterait pas que l'association mais aussi des appartements privés d'habitation qui sont donnés en location. Ainsi la Banque Mondiale pourrait être conduite à financer la rénovation de biens privés. A qui profiterait le détournement des aides internationales ?

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24/09 L'ODU : silence et quelques défections ?

Notre dernière information sur l'ODU murée dans le silence nous a apporté un courrier important. La majorité des lecteurs nous félicitent tandis que d'autres, moins nombreux, nous demandent de ne pas nous exprimer sur l'opposition.

Notre seul souhait est la contribution que nous pouvons apporter pour que le peuple djiboutien retrouve la liberté, la démocratie, la paix, un niveau de vie acceptable et le respect des Droits de l'Homme. Il nous semble que l'opposition a un rôle capaital à jouer pour :

  • dénoncer toutes les exactions commises par le régime de M Guelleh et les conséquences désastreuses du système généralisé de corruption,
  • montrer qu'elle a la capacité de prendre les affaires en main, an proposant un projet construit et crédible pour la reconstruction du pays et la relance de l'économie indispensable,
  • prouver qu'elle est véritablement unie, dans les faits, au-delà des affirmations sporadiques, qui ne sont pas toujours convaincantes,
  • prendre des initiatives fortes pour freiner le dictateur,

    Pour un observateur examinant la situation depuis l'Europe, l'opposition ne donne pas vraiment de signes concrets dans ce sens (Regardez par exemple, à titre de comparaison, l'action des opposants tchadiens, que nous diffusons pour les aider dans leur combat).

    Mais il y a pire... Il semble que certains membres de cette opposition (dont nous ne dévoilerons pas les noms) aient choisi ouvertement ou secrètement de se rallier au dictateur : appât du gain, appât du pouvoir, besoin de calme et que d'autres soient prêts à accepter un poste ministériel...

    Il ne nous appartient pas d'apporter un jugement, car il faut aussi tenir compte des difficultés permanentes rencontrées par ceux qui vivent à Djibouti et qui s'opposent à M. Guelleh : suppression des sources de revenus, tracasseries juridico-policières et prison, menaces personnelles et sur les membres de l'entourage, etc...

    Nous sommes inquiets car le système de clientélisme de M. Guelleh avance à petits pas et finit par marquer des points. Que pouvons-nous faire pour éviter que ce ne soit encore le peuple djiboutien qui règle l'addition ? Nos informations sont encore parcellaires, mais nous notons des changements d'attitude qui nous inquiètent. Devons-nous devenir prudents dans nos relations avec plusieurs membres officiels de l'ODU ?

    Seule une opposition forte, motivée présente et efficace peut mettre un frein aux exactions et aux abus .... et obtenir des changements. N'oublions pas tous les crimes qui ont été perpétrés ou commandités par M. Guelleh et qui pourraient l'amener devant une juridiction pénale ....

    Peut-être sommes nous exagérément alarmistes, mais la situation semble très flou sur ce plan. Nous préférerions entendre et lire des communiqués, des discours et soutenir des actions en faveur du peuple au lieu d'assister impuissant à des manoeuvres politiciennes et personnelles.... En créant et en adhérant à l'ODU, ses membres ont pris un engagement moral fort envers le peuple djiboutien : certains pourraient-ils abandonner le navire pendant les jours difficiles ?


    Nous restons optimistes, espérant que les cas cités ci-dessus soient peu nombreux. Nous sommes persuadés que Djibouti a la capacité et des hommes décidés à lutter et à restaurer le calme, la sérennité et une activité économique pour relever le niveau de vie de leurs concitoyens. Alors ... agissons avec eux !

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La nouvelle route de M. Guelleh

Monsieur Guelleh fait construire une nouvelle route qui reliera son'château' directement à l'aéroport. Pour quelles raisons fait-il construire cette route extrêmement onéreuse. Certains affirment qu'il pourrait s'échapper plus vite dans l'hyptohèse de difficultés et/ou de débordements populaires. D'autres pensent que la route, en cas de nécessité, pourrait permettre à un avion d'atterir directement aux portes du palais privé.

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Une grande saga hebdomadaire serait en préparation ?
Elle concernerait les rocambolesques aventures d'Odette et du Chamelier.
Elle serait diffusée chaque semaine dans notre bulletin, à l'exemple de la chronique de Xavière qui est publiée par le Canard Enchaïné : nous espérons que ce projet soit concrétisé très rapidement.


Nous devrions pouvoir suivre ce couple et partager leurs émotions, leurs joies et aussi leurs inquiétudes. De Djibouti à New York en passant par Paris, par Tripoli, Le Caire, etc.. des boutiques de luxe aux magasins traditionnels de Djibouti où l'on fait évacuer tous les clients lorsqu'elle vient acheter les chaussettes de son mari, aux fonctionnaires mal élevés et incompétents qui osèrent lui résister et qui furent jetés à la porte de l'administration, sans oublier les escapades avec l'avion de l'Etat pour faire son marché dans les Emirats où naturellement les produits sont plus frais qu'ailleurs ....

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26/09 Des désertions dans L'AND ?

Une rumeur que nous pas encore pu vérifier concerne la désertion vraisemblable de 1.000 soldats de l'AND qui se seraient réfugiés au Somaliland. (A suivre)

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26/09 Le Trésor djiboutien serait à sec !

On nous a cité le cas d'un fournisseur qui s'était présenté pour encaisser un acompte de 400.000 FD (sur une facture du triple) - soit environ 12.000 FF. Le trésorier n'a pas même pas pu payer cette somme, dont le montant est dérisoire au niveau d'un Etat.... Est-ce le signe que la République de Djibouti pourrait être en cessation de paiement. Où seraient passées les sommes importantes qui ont été virées en Juillet par le FMI ? Se pourrait-il que la réponse soit tout simplement dans les poches de certains dirigeants ?

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Rumeurs ou blagues

Un Président hypothéqué… ?

Président Abdoulkasim hypothéqué par I.O.G ! ?

Selon des rumeurs persistantes, le nouveau président somalien est sur le point de se faire signifier sa propre hypothèque officielle. Le Président djiboutien, furieux des accords intervenus à Tripoli entre Abdoulkasim et quelques chefs de guerre, réclame le paiement de la totalité des factures d'Arta (Réconciliation somalienne)

Si ces informations s'avèrent sérieuses, nous, djiboutiens, ferons appel au Colonel Kadafi de payer la note pour la levée de l'hypothèque du Président Somalien avant que celle - ci ne soit officiellement enregistrée au Bureau des hypothèques.


R . O. B


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Gouled réhabilité


Depuis la semaine dernière une délégation du Parti Communiste chinois est venu à la rescousse de leur ancien et vieil ami Hassan Gouled. Les chinois qui n'aiment pas qu'on bouscule les vieux, et qui ont appris que l'ancien Président du R. P. P, détrôné par son dauphin, a reçu un courrier d'Hassan Gouled leur demandant de faire jouer les relations qu'il a noué avec la Chine populaire pour la réhabilitation de son statut. Depuis, la République populaire de Chine a provoqué la venue d'une Délégation de haut rang, qui a inclus dans son protocole d'accord de rendre visite au " père " de la Nation et du Parti.
Fragilisé par la demande pressante du gouvernement chinois, le gouvernement djiboutien a régularisé tous les arriérés, surtout ceux de la retraite de l'ancien président, et ordre fut donné à M. Said Ibrahim Badoul Président chef d'Orchestre de l'Assemblée Nationale qui s'était pris au vieux Gouled en occupant les bureaux du Palais du Peuple (construit par la chine), d'évacuer illico presto ces bureaux octroyés auparavant au Président Gouled.
La joie et le comble resplendissaient sur le visage du Vieux Gouled lors de la visite de la délégation du Parti Communiste de Chine. Joie renforcée après la déclaration télévisée de son dauphin à la suite de son échec auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unis. Echec qui n'aurait pas eu lieu si le vieux routier opérait à ses côtes.
Selon des rumeurs persistantes, et fort de sa nouvelle réhabilitation, Hassan Gouled menace maintenant de revenir aux affaires si son droit recommence à ne plus être respect, bafoué.


R .O. B

La Pilule de la paix,
made in I.O.G's laboratory
inapte pour la République de Djibouti




Depuis la naissance par forceps de l'Assemblée Nationale Somalienne et de l'élection d'un Président à Arta, I.O.G se propose a jouer les médiateurs dans toutes les crises africaines. Lors de son dernier voyage aux Etats Unis, le Conseil de Sécurité a félicité (sans argent) I.O.G bon du travail accompli pour résoudre la crise somalienne

Les membres du Conseil de Sécurité ont ajouté qu'ils aimeraient voir la pilule de la paix administrée à la crise djiboutienne. Apparemment I.O.G appréhende d'avaler sa propre pilule pour le bien du peuple djiboutien.

Afin de renvoyer aux calandres grecques la concrétisation des accords Cadre signés le 7 février 2000, il a préféré administrer sa pilule au général Président Robert Guei - coopération Est - Ouest exige. C'est au tour de qui ?

Tous les djiboutiens se demandent pourquoi leur Président, champion pour résoudre les problèmes des autres ne s'occupe pas des affaires domestiques. (il n'a pas encore le temps et la pilule est inapte pour Djibouti).

La balle est dans le camp du Docteur I. O. G.


R. O. B


 

Note : Les biens immobiliers et les capitaux de l'Assurance et de la Banque de Somalie ne peuvent pas couvrir tous ceux qu'IOG a dépensé pour cette sacrée Conférence; n'est ce pas ?
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LANCEMENT
D'UNE PÉTITION NATIONALE
ET INTERNATIONALE
  • Au nom de quel principe, les contribuables français vont-ils continuer à financer l'asservissement du peuple djiboutien
    et l'enrichissement personnel de M. Guelleh
    (et de ses proches) ?
  • La coopération française est-elle devenue
    une véritable nuisance dans certains pays d'Afrique,
    aux mains de dictateurs sans scrupules ?
Nous demandons à tous nos lecteurs d'adresser un message
par E-Mail avec le texte suivant (à recopier et à compléter)

____________________________________________________
Je demande aux parlementaires français de ne pas voter les crédits en faveur du régime dictatorial de M. Guelleh à Djibouti, en attendant le retour à un état démocratique et des garanties en faveur du Respect des Droits de l'Homme.

Prénom et Nom : __

Ville et pays de résidence : _

Nationalité : _

Ce message est à adresser à ARDHD, Maître Arnaud Montebourg, Mme Yvette Roudy, M Maxime Gremetz, M Raymond Forni Président de l'A.N., Noël Mamere M. Pierre Brana et copie à Monsieur Lionel Jospin Premier Ministre.

jlschaal@ardhd.org
montebrg@worldnet.fr
mgremetz@club-internet.fr
mgremetz@assemblee-nationale.fr

pbrana@assemblee-nationale.fr
rforni@assemblee-nationale.fr
yvette.roudy@deputes.assemblée-nat.fr
n.mamere@enfrance.com
copie : premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr

Nota : si certains messages vous revenaient non distribués, ne vous inquiétez, notre association reçoit une copie et transmettra l'intégralité des pétitions avant le vote du budget à l'assemblée.


__________________________________________________


DIFFUSEZ L'INFORMATION A VOS AMIS ET A VOS RELATIONS.
Plus nous recevrons de pétitions, plus elle péseront lors de la discussion parlementaire sur le budget de la Coopération
et du vote des crédits en faveur de Djibouti et du régime de M. GUELLEH.

 

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LA CAMPAGNE NATIONALE ET INTERNATIONALE
POUR LE GEL DES SUBVENTIONS
EN FAVEUR DU RÉGIME TYRANNIQUE DE M. GUELLEH
.

Les députés français vont avoir bientôt à se prononcer sur les budgets proposés par le Ministère de la Coopération et en particulier sur les crédits qui seront octroyés à Monsieur GUELLEH en 2001.

Nous leur demandons publiquement d'analyser la situation des Droits de l'Homme à Djibouti et de demander des comptes précis et détaillés sur l'utilisation de l'argent des contribuables français par le régime dictatorial, avant de voter le moindre crédit en faveur de ce gouvernement qui ne respecte ni son peuple, ni les Droits de l'Homme, ni les Conventions internationales qu'il a signées.

Dans les deux dernières années, le régime djiboutien a fait l'objet de trois condamnations au Parlement européen. En vertu de la Convention de Lomé, la France (ainsi que la communauté internationale) devrait cesser toute aide financière en attendant le retour à la démocratie et des garanties solides en ce qui concerne les Droits de l'Homme.

Déjà l'année dernière (vote du budget 2000), la discussion avait été 'chaude' à l'Assemblée nationale française. Maître Arnaud Montebourg avait proposé un amendement pour diminuer considérablement l'aide que la France accorde au régime dictatorial. L'amendement avait été repoussé 'in extremis' en raison de l'incroyable pression exercée par Monsieur Josselin, Ministre de la Coopération. De nombreux députés avaient tenu à faire savoir qu'ils n'étaient pas dupes ..... !
(Rappel : compte-rendu des débats du 10/11/99)


Depuis, Monsieur Guelleh n'a changé ni de politique, ni d'attitude. Il va devenir de plus en plus 'politiquement incorrect' de soutenir son régime tyrannique et surtout de lui octroyer des fonds qui sont détournés de leurs objectifs. Chacun le sait aujourd'hui tant au Gouvernement qu'à l'Assemblée : corruption, enrichissement personnel de M. Guelleh et de ses proches, violation des Droits de l'Homme, renforcement de l'Armée nationale djiboutienne, rumeurs autour du possible assassinat d'un juge français à Djibouti. ..

Il faut savoir qu'un nombre croissants de djiboutiens (ce qui est vrai dans d'autres pays africains aussi) demandent à la France de cesser de subventionner le régime tyrannique qui les oppriment. Ils ont pu mesurer combien l'argent de la France pouvait leur être nuisible, car il donne aux dictateurs les moyens de s'enrichir et de renforcer leur armée et leur milice personnelle afin d'asservir davantage le peuple.

Quatre exemples à DJIBOUTI, parmi d'autres :
  • Non paiement des fonctionnaires : en dépit des aides françaises, les fonctionnaires djiboutiens n'ont reçu que deux mois de salaires pour l'année 2000 (Où est passé l'argent des contribuables français ?)
  • Suppression de la liberté syndicale : tous les leaders syndicaux ont été poursuivis devant la justice et ils sont remplacés désormais par des hommes du pouvoir : il n'y a plus de liberté syndicale à Djibouti. (Cf déclaration de l'OIT à Genève - 25 mai 2000)
  • Renforcement de l'Armée : le Président Guelleh avait promis au FMI de démobiliser les mercenaires qui augmentaient considérablement les effectifs de l'Armée nationale djiboutienne : il l'a fait, mais il en a recruté autant d'un autre côté,
  • Enrichissement personnel : Monsieur Guelleh se fait construire une nouvelle villa dont le montant est estimé à plusieurs dizaines de millions de francs. Lorsque sa femme vient à Paris, elle descend dans un hôtel 4* Luxe aux Champs Élysées et elle parcoure les boutiques de luxe pour se constituer une garde robe extravagante : cela rappelle tristement les folies de l'épouse d'un autre dictateur M Marcos.
Nous remercions les députés français qui se pencheront sur ce point et qui s'informeront sur la situation catastrophique des Droits de l'Homme à Djibouti avant de voter le moindre crédit en faveur de M. Guelleh et de son régime tyrannique.

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CISL rapport annuel
DES VIOLATIONS DES DROITS SYNDICAUX 2000(extraits)

DJIBOUTI détient le record africain
du nombre de plaintes ( par habitant) déposées
devant le Bureau International du Travail
pour violation des droits des travailleurs
et de la liberté syndicale !

3 plaintes déposées dans un passé proche :
aucun pays d'Afrique n'en avait suscité autant.


DJIBOUTI
POPULATION : 623.000 / CAPITALE : Djibouti /
CONVENTIONS DE L'OIT RATIFIEES : 29-105-87-98-100-


L'État continue de réprimer durement les syndicats nationaux et n'hésite pas à s'ingérer ouvertement dans leurs affaires pour anéantir le syndicalisme indépendant et démocratique. En juillet, les autorités ont organisé un simulacre de congrès syndical, lequel a "élu" de nouveaux dirigeants.

Aucune réintégration possible
pour les dirigeants syndicaux licenciés


Neuf hauts dirigeants syndicaux licenciés à la suite d'une grève en septembre 1995 n'ont toujours pas été réintégrés. Ladite grève, mise sur pied par l'Intersyndicale qui regroupe les deux centrales nationales UDT et UGTD, avait été organisée pour protester contre les mesures d'austérité proposées par le gouvernement et contre les effets qu'elles allaient avoir sur les travailleurs -mesures introduites dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel imposé par le FMI et la Banque mondiale. Les autorités avaient refusé d'en débattre avec les syndicats.

La répression - omniprésente dans l'histoire du pays

Le licenciement des dirigeants syndicaux a marqué le début d'un harcèlement antisyndical de la part des autorités.

.En janvier 1996, beaucoup d'enseignants ont été arrêtés et mis à pied après une grève
déclenchée pour dénoncer les arriérés de salaires.


.Les forces de sécurité ont fermé le siège central de l'UGTD en mai 1996.

.Le versement des cotisations syndicales de l'OPT (syndicat de la poste et des télécommunications) et du SEED (syndicat des travailleurs de l'électricité) a été bloqué.

.En 1996, deux responsables - dont le secrétaire général - du SEP (syndicat des enseignants du degré primaire) ont été licenciés.

.Début 1997, cinq responsables du SYNESED, le syndicat des enseignants du niveau secondaire,ont été congédiés et radiés de l'enseignement pour avoir participé durant le second semestre 1996 à des grèves contre le non-paiement des salaires. Ces grèves avaient été violemment réprimées. De nombreux professeurs affiliés au SYNESED et au SEP avaient été arrêtés et suspendus. Cette suspension leur interdisait l'entrée dans les écoles et l'organisation de réunions.

.Les grèves de solidarité déclenchées en faveur des cinq responsables licenciés du SYNESED ont été sévèrement réprimées et des centaines d'enseignants ont été envoyés au camp de détention de Nagad.

Non-respect par le gouvernement
de ses engagements envers l'OIT


En 1999 et pour la cinquième année consécutive, le gouvernement n'a pas envoyé de délégation à la Conférence annuelle de l'OIT, malgré les promesses du ministre du Travail à la Mission de contact direct de l'OIT, en janvier 1998. Le ministre a également trompé l'attente de l'UGTD, à qui il avait promis de restituer les locaux et d'engager le dialogue avec l'UDT/UGTD.
En février 1999, l'UDT/UGTD a affirmé que la répression des syndicalistes avait entraîné l'exil forcé de dizaines d'entre eux, parmi lesquels Moussa Djibril Samira, membre du comité exécutif du SYNESED.


Rassemblements interdits le 1er Mai

Le 1er Mai, le ministre du Travail avait organisé les festivités habituelles, tout en interdisant cette fois le rassemblement de travailleurs devant les sièges des syndicats. À six heures du matin, des policiers installaient des barricades pour les en chasser.

Un commando de police a donné l'assaut au siège de l'UDT/UGTD, enfonçant portes et fenêtres.
Les policiers ont confisqué les drapeaux à l'effigie du syndicat ainsi que le système de sonorisation.
Les dirigeants syndicaux ont dû s'enfuir pour éviter d'être arrêtés.
On a rapporté que les ministres du travail, des transports et des travaux publics avaient dit vouloir disloquer l'UDT/UGTD et élire de nouveaux dirigeants syndicaux.


Répression continue de l'UDT et de l'UGTD

Le 15 juillet, le ministre de l'Emploi a unilatéralement convoqué une assemblée générale
extraordinaire conjointe de l'UDT et de l'UGTD (qui restent deux organisations syndicales
distinctes) en vue de désigner un président et un secrétaire général pour chaque organisation. Les autorités ont élaboré et approuvé la liste des participants à cette assemblée.


Des tracts anonymes appelant à une réunion générale conjointe avaient été distribués çà et là dès fin juin. Or, plusieurs mois auparavant, l'UDT avait annoncé qu'elle tiendrait son assemblée générale ordinaire à la fin du mois d'août.

Pendant plusieurs mois, les autorités avaient empêché l'UDT et l'UGTD de tenir leurs assemblées générales ordinaires respectives.

Trois ou quatre syndicats créés par ces mêmes autorités assistaient à la réunion, tandis qu'aucun des syndicats affiliés à l'UDT ou à l'UGTD n'y était. De nouveaux dirigeants syndicaux ont été élus à la tête de l'UDT/UGTD.

Le gouvernement a cassé les contrats de location signés par l'UDT et l'UGTD pour disposer de boîtes postales et a ordonné que leur courrier ne leur soit plus envoyé, mais bien remis à la soi-disant nouvelle UDT/UGTD.
En octobre, le secrétaire général du syndicat des PTT, Mohamed Doubad Wais, a demandé le statut de réfugié à la Belgique.


L'UDT et l'UGTD affirment à présent que les autorités les considèrent comme des organisations illégales; elles n'ont plus le droit de tenir des réunions ni de rencontrer des travailleurs ou de communiquer avec le public.

Législation restrictive

On est toujours sans nouvelles de la révision tant attendue de la dernière version (datant de 1952) du code du travail. Les autorités ont exclu les syndicats de ce processus.

La loi relative aux associations stipule que celles-ci doivent obtenir une autorisation préalable avant leur formation. Dans le passé, cette loi s'appliquait aussi aux syndicats.

D'après le code du travail, seules les centrales nationales de Djibouti peuvent exercer des fonctions syndicales.

Un décret autorise le président de la République à réquisitionner les fonctionnaires de certains services essentiels, lesquels ne sont que vaguement définis.


Annexe (extraits)


Relevé des plaintes déposées par la CISL, les centrales nationales affiliées et les Secrétariats professionnels internationaux, et examinées par le Comité de la liberté syndicale du BIT (1999).


(PAYS / CAS N° / PLAIGNANT(S) / RAISONS DES PLAINTES / ACTION DU COMITÉ DE LA LIBERTÉ SYNDICALE)



+DJIBOUTI /1851 / CISL /- Arrestations, licenciements et suspensions de syndicalistes à la suite d'une action de grève / 2e Rapport intérimaire novembre 1999


+DJIBOUTI /1922 /UDT-UGDT-IE /- Confiscation des archives syndicales, Ingérence dans les manifestations du 1er mai (Plainte septembre 1995,avril 1997, mai 1998) / 3e Rapport intérimaire novembre 1999, Mission de contacts directs janvier 1998

+DJIBOUTI /2042 / CISL-UDT-UGTD / - Ingérence des gouvernements dans le Congrès syndical (Plainte juillet 1999) / Rapport intérimaire novembre 1999

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages déjà "élus" :

N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
N° 29 - Le général Yacin YABEH,
N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
Bulletin N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
Bulletin N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

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RETROSPECTIVE : le retour d'Ahmed DINI à DJIBOUTI

En mars 2000, Monsieur Dini quittait Paris pour se rendre à Djibouti, dans le cadre des accords signés en février de la même année avec le Gouvernement djiboutien. Une foule nombreuse et chaleureuse l'attendait à Djibouti pour l'accompagner et pour le féliciter.

Son départ avait été fêté à l'aéroport d'Orly où de nombreux sympathisants avaient tenu à accompagner la délégation. Cette photo a été prise ce jour-là.
On reconnaitra parmi les personnalités : Mme Saïda Falcou, Chehem Daoud, Ahmed Dini, Ali Dahan, M. Daballe, etc...

Qu'en est-il des négociations aujourd'hui, après neuf mois ?

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TCHAD : FAR/PARTI FEDERATION

Vous pouvez signer la pétition de la FIDH : http://www.fidh.org/tachad

COMMUNIQUE DE PRESSE : LES MANIPULATIONS SUR FOND DE CORRUPTIONS A LA VEILLE DE LA RENCONTRE DE LIBYE

A chaque fois que son régime est à bout de souffle, Idriss Déby reprend contact avec l'opposition aux fins de le sauver. Pour preuves, ces quelques exemples :

1)- En 1993, quand les rebelles du Lac Tchad étaient aux portes de N'Djaména à Massakori, Monsieur Idriss Déby demande l'intervention française pour les mâter. Pour y parvenir, l'Ambassadeur de France d'une part et Idriss Déby de l'autre manipulent certains leaders de l'opposition dite tantôt radicale tantôt démocratique considérés comme grosses légumes et pro-français. Ils sont reçus à tour de bras respectivement par Idriss Déby et l'Ambassadeur de France et mis à contribution pour manipuler leurs collègues au domicile de Monsieur Abdoulaye Lamana. Nous étions le seul parti politique à dire non à cette intervention de l'armée française. Ces leaders des partis politiques ont ainsi sauvé le régime d'Idriss Déby en autorisant les massacres des paisibles et innocentes populations civiles de la région du Lac. Une fois les rebelles anéantis, Idriss Déby reprend le poil de la bête pour sévir sur ceux là même qui l'ont pourtant sauvé. Il en est ainsi de Messieurs Jean ALINGUE, Président de l'UDR (Ministre puis Premier Ministre) , Docteur Fidel Mianmadingar MOUNGAR, de l'ACTUS (Ministre puis Premier Ministre débarqué comme un piètre planton, humilié avant de fuir en France), Docteur KASSIRE DELWA COUMAKOYE, Président du VIVA/RNDP (plusieurs fois Ministre avant de devenir Premier Ministre pour finir en prison et aujourd'hui réduit au chômage), Lool Mahamat CHOUA, Président du RDP (Ministre, Maire de N'Djaména puis Président du CST pour être débarqué et humilié), Salet KEBZABO, Président de l'UNDR (plusieurs fois Ministre d'Etat chassé comme un malpropre du gouvernement, arrêté, jeté en prison et humilié avant de revenir au gouvernement sur une chaise éjectable), Abdoulaye LAMANA, Président de l'UN (plusieurs fois Ministre réduit au chômage aujourd'hui), Acheich Ibn Oumar, Président de CDR nommé conseiller spéciale d'Idriss Déby a fui en France où il est relégué depuis lors (il serait, paraît-il, en négociation avec M. Routouang à Bangui en RCA), Adoum MOUSSA SEIF, Président de la CNDS (Ministre plusieurs fois pour finir par fuir la mort en Arabie Saoudite et atterrir à la rébellion armée aujourd'hui), Abdérahman KOULAMALLAH, Président de l'UDT (Ministre plusieurs fois pour finir en prison et en exil en France), Younous IBEDOU, Président de la CSDT (plusieurs fois Ministre pour finir en prison et à la rébellion armée), Mahamout NAHOR, Président du parti UFD avait envoyé ses militants dans le gouvernement de Monsieur Idriss Déby avant de finir à la rébellion armée, Valentin Néatobeï BIDI Valentin, Président du PAP/JS (Ministre réduit à sa simple expression), Abrérahman DJASNABAILLE, Président de l'ATD était nommé Président du Conseil d'Administration de la SOTEC (Carrières du Tchad) et membre du comité Directeur de la Francophonie avait fui, un moment, le Tchad pour échapper à la mort avant d'y revenir sur arrangement, PAHIMI Albert, Président du RNDT/LE REVEIL (plusieurs fois Ministre et Président du Conseil d'Administration de la COTONTCHAD aujourd'hui au chômage), Kamougué, Président de l'URD, membre de la DCP s'est vu ses Ministres débarqués du gouvernement comme des délinquants et lui-même risque d'être éjecté du perchoir, tous les membres du Front républicain (Mbangmadi, Salet Maki, Djibrine ALIFA du RND, RAMAT AL HAMDOU du RNT, MAHAMAT ABDOULAYE du MPDT, DANGDET LAOUBELE du RPT, ELIE ROMBA de l'UDPT, ABDELKADER YACINE de l'UNDP, Salomon N'GARTA TOMBALBAYE, Président du MDST, BOURKOU Louise en exil en France etc.) sont aujourd'hui réduits au chômage pour la plupart ou en exil etc.

2)- En 1995, le Président Omar Bongo a convié à la table ronde de Franceville au Gabon "tous ceux qui ont quelque chose à reprocher à Idriss Déby. Pour saper cette table ronde, ce dernier organise une kermesse à l'attention de ces leaders aux fins de les manipuler. A cette à cette réunion, nous avions donné notre point de vue comme il se devait. Mais, ce point de vue nous a attiré la foudre de tous ceux qui prennent part à cette kermesse au côtés d'Idriss Déby. Bien que celui-ci ait accepté la proposition du Président Omar Bongo de convier tous les opposants à Idriss Déby à la table ronde de Franceville, Idriss Déby, toujours égal à lui-même, ne choisissait que ses béni-oui-oui pour les emmener à Franceville. En dépit de cette mauvaise volonté évidente d'Idriss Déby, le Président Omar Bongo a envoyé un avion pour chercher les opposants abandonnés à N'Djaména. Mais, seuls Messieurs Bidi Néatobeï, Président du PAP/JS et Mahamat Ibni Oumar, Président du PLD.étaint autorisés à monter dans l'avion pour Franceville.

Cette table ronde ayant tourné court, le Président Bongo très fâché contre Idriss Déby en particulier a renvoyé tout le monde du Gabon etc.

Ces quelques deux rappels sont suffisamment éloquents pour expliquer que lorsque Idriss Déby est coincé par les évènements qui ébranlent son pouvoir, ils utilisent tous les moyens y compris la corruption par l'argent pour appeler l'opposition au secours.

En ce qui nous concerne au FAR/PARTI FEDERATION, nous sommes tout à fait prêt à aider la Libye pour le succès de cette négociation que nous appelons de tous nos vœux et la voulons globale et sans exclusive pour mettre définitivement un terme à la guerre civile qui n'a que trop duré au Tchad.

Pour ce faire, nous réaffirmons notre position selon laquelle tous les représentants des partis politiques de l'opposition démocratique tant de l'intérieur que de l'extérieur, de la société civile, de la presse privée et de la rébellion armée prendront part à cette rencontre de la Libye pour qu'une fois pour toutes, la guerre cesse au Tchad avec le départ d'Idriss Déby du pouvoir. Car les manipulations sur fond de corruption ne peuvent être qu'un piège vulgaire tendu à la Libye pour lui faire porter le chapeau de l'échec comme ce fut le cas de S.E Omar Bongo à Franceville (à suivre).

Ci-après nos propositions pour un règlement définitif de la crise tchadienne:
Or, au lieu de chercher midi à 14 heures, la solution du problème tchadien passe par la réhabilitation des lois fondamentales des années 60 adoptées par les assemblées législatives démocratiquement élues sur l'ensemble du territoire national. Tout mouvement qui se veut défenseur des intérêts du Tchad se doit tout simplement de réhabiliter ces lois à savoir, entre autres, la loi constitutionnelle de 1960, le code électoral qui sied etc.
Une telle solution vaut mille tables rondes.


1)- DEPART NEGOCIE DE MONSIEUR IDRISS DEBY DU POUVOIR.

2)- ORGANISATION DES ELECTIONS LIBRES, DEMOCRATIQUES ET TRANSPARENTES/


A)- RENOUER AVEC LA LOI CONSTITUTIONNELLE ADOPTEE DEMOCRATIQUEMENT PAR L'ASSEMBLEE LEGISLATIVE EN 1960 (loi constitutionnelle n°18/60 du 28 novembre 1960 -JORT - du 15/12/1960, page 571) et le découpage électoral y afférent.


B)- CREATION, MISSION ET COPMOSITION DE LA CENI :

MISSION DE LA CENI : Les opérations des listes électorales ; L'organisation, le contrôle des opérations référendaires, des élections municipales, législatives et présidentielles ; L'application stricte des dispositions des lois et règlements pour assurer la régularité et la transparence des scrutins ; La centralisation des résultats des procès-verbaux des bureaux de vote sans modification aucune (addition des voix à partir des résultats des bureaux de vote étant entendu que les différents échelons de la CENI tels que la sous-préfecture et la préfecture sont supprimés); Coordonner les opérations au niveau national seulement étant entendu que le vote des tchadiens à l'étranger est supprimé tout comme les nomades votent dans la circonscription de leur recensement (vote actuel des nomades pendant quatre jours supprimé); Proclamer les résultats définitifs tels qu'ils sont proclamés au niveau des bureaux de vote quitte à ce que la juridiction compétente saisie puisse connaître le contentieux électoral soit saisie par les requérants ; Assurer la logistique et la mise en place des documents relatifs au bon déroulement du recensement et des différentes consultations etc.

COMPOSITION DE LA CENI : Représentants des organes de la presse privée; Représentants des ADH ;Représentants des syndicats ; Représentants des confessions musulmanes et chrétiennes (protestantes et catholiques); La composition pléthorique de la CENI est une source de pagaille.

C)- RENOUER AVEC LA TRADITION DEMOCRATIQUE ET PLURALISTE D'ANTAN PAR LA REHABILITATION DU CODE DES ANNEES 60 TOUT EN L'AMENDANT POUR L'ADAPTER A L'ELECTION PRESIDENTIELLE:
Nous proposons la réhabilitation du code électoral des années 60 adopté par un système pluraliste pur pour éviter que le texte actuel ne soit taillé sur mesure. Car, la composition de la CENI est une chose, l'application d'un texte en est une autre. Renouer avec le code électoral des années 60, c'est renouer avec la pure tradition démocratique et pluraliste au Tchad.

D)- ORGANISER, DANS UN DELAI DE SIX (6) A HUIT (8) MOIS, DES ELECTIONS LIBRES, DEMOCRATIQUES ET TRANSPARENTES : Présidentielles ; Législatives ; Municipales, régionales et locales


NB : Tous les anciens membres de la CENI et de la Cour d'Appel ayant connu les élections précédentes ne doivent plus connaître les élections issues de la transition.

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25/09 DJIBOUTI NATIONAL MOVEMENT


The Djibouti National Movement "DNM" is a political organisation dedicated to the liberation of Djibouti from the Dictatorship of PRESIDENT ISMAIL OMAR GELLE on the basis of a common democratic platform. We the Djibouti National Movement, North American Branch, has a responsible opposition branch of the
"DNM" and concerned with the well being of our fellow citizens, have the duty and responsiblity to expose to the international community the
atrocities being committed by Dictator Ismail Omar Gelle and his cronies against the Djibouti people.


We would like to bring to the attention of the American Government, the
public and the International community in North America that the vicious
dictator Ismail Omar Gelle, who Presided over the Djibouti affairs for the
last three years, and before that, he was the first hand of the last
president. He has escalated his Hitler-like repression the past few months.
It has become customary for the totalitarian regime in Djibouti.


At this critical stage in our struggle for freedom and our endeavour to
restore democracy and the rule of law in our beloved homeland. We call upon
all people and governments to come to the moral and material aid of the
Djibouti people and against the abhorrent dictatorship that appressed them.


We Djibouti National Movement officially, call upon those governments with
special interests in Djibouti and all freedom loving nations to support the
liberation movement so as to prevent the genocide, illegally imprisoned and
tortured being engineered by Ismail Omar Gelle and his cronies. We also take
this opportunity to call on all governments, particularly the United States,
France, World Bank and IMF, to stop all kind of aids, military aid to the
repressive regime in Djibouti.Such and aid will only increase and encourage
the more arrest and massacre innocent people in the Horn of Africa.


We there fore, appeal to the American government, the public and the
international community to look closer to the appalling situation prevailing
in Djibouti.In the light of the renewed violence by the government against
the innocent civilians and nomads, we particularly urge the United States
and France government to put pressure on Ismail Omar Gelle government to end
the gross human rights violations that have characterized Djibouti over th
past 3 years. Such pressure could be applied by examining foreign aid
authorization to Djibouti and its record of human rights.


ALI ABDI BADE, DIRECTOR
MOHAMED DAYIB, MEMBER
OMAR BARKHADLE, MEMBER
JAMA DUCALE, MEMBER
ABDI ARREYE, MEMBER

DJIBOUTI NATIONAL MOVEMENT
P.O. BOX 90004
WASHINGTON D.C.20090
USA


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PEUT-ON ENCORE PARLER DE CORRUPTION
EN CE QUI CONCERNE
L'ÉQUIPE AU POUVOIR A DJIBOUTI ?

Quand on parle de corruption, on désigne généralement la commission qui est versée par un fournisseur au bénéfice d'un donneur d'ordre ou de quelqu'un qui bénéficie d'un pouvoir. La corruption concerne le paiement d'une somme définie pour obtenir un avantage ou une prestation : obtention d'un marché à un tarif plus avantageux pour le fournisseur, obtention d'une faveur ou d'un avantage spécifique (permis de construire, ouverture d'un commerce particulier), etc...

La corruption peut être passive et dans ce cas on désigne l'acte de celui qui accepte de recevoir le paiement en échange des faveurs / avantages qu'il va accorder. Elle peut-être active et désigne l'action de celui qui va payer une somme pour obtenir ces avantages.

Quand on analyse la situation à Djibouti, on ne peut pas dire que les actes de M. Guelleh ou de ses proches rentrent dans cette définition.

Il nous paraît mieux adapté d'utiliser le mot de racket. Le racket, à l'inverse de la corruption, consiste à exiger le paiement d'une certaine somme dont le montant est fixé unilatéralement par le demandeur. Il n'y a pas de contrepartie véritable (attribution d'un avantage ou d'une faveur) mais seulement des menaces et la possibilité d'éviter des désagréments pour celui qui accepte de payer : menaces policières, fiscales, menaces de mise en faillite, d'expulsion, etc.. Celui qui rackette s'abrite en général derrière la puissance de l'État ou derrière celle d'une organisation le plus souvent terroriste ou mafieuse, qui dispose d'un véritable pouvoir de nuisance.

Le mot Racket colle mieux pour définir ce qui se passe à Djibouti. En effet, c'est bien au racket que se livrent les dirigeants lorsqu'ils exigent que les entreprises versent des sommes dont ils définissent le montant, sous le prétexte de leur éviter des difficultés financières, pénales, économiques, etc.. Les dirigeants de Djibouti ave M. Guelleh à leur tête rackettent non seulement les grandes entreprises mais aussi le peuple de façon indirecte en puisant dans le Trésor Public pour prélever les sommes dont ils ont besoin : construction de villas et d'immeubles, transfert à l'étranger, constitution d'un patrimoine, etc... Ils ont dépassé depuis longtemps le stade des commissions pour service rendu : maintenant, ils se servent directement et ce sont eux qui fixent autoritairement le montant des sommes.

On conçoit toute la perversité du système, car n'étant fondé sur aucun élément tangible les racketteurs augmentent en permanence leurs prétentions et c'est ainsi que toute la substance économique d'un pays est aspiré par un petit nombre qui constituent un patrimoine. Ce patrimoine étant placé le plus souvent, pour raisons de sécurité, à l'étranger, il est totalement improductif pour le pays.

Si la corruption peut essayer de trouver des justifications plus ou moins compréhensibles et admissibles, par opposition, le racket est un acte scandaleux qui pourrait placer celui qui l'exerce au niveau des voyous et des mafieux.

Alors cessons de parler de corruption en ce qui concerne l'équipe des dirigeants de Djibouti. Nous vous proposons d'employer désormais le mot de RACKET qui semble plus adapté.

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Francois-Xavier VERSCHAVE,
Président de SURVIE et auteur de NOIR SILENCE
est attaqué en justice par trois dictateurs africains.


Il nous demande de lui apporter notre soutien (ce qui n'est juste retour des choses, après tout ce que lui-même et Survie ont fait déjà pour la cause djiboutienne). Il est de notre devoir à tous de répondre présent et nous vous remercions de diffuser et de signer le document suivant :

____________________________________________________

Procès pour "offense à chef d'État" intenté par
Omar Bongo, Idriss Déby et Denis Sassou Nguesso
à François-Xavier Verschave, président de Survie,
et Laurent Beccaria, gérant des éditions des Arènes,
pour une série de passages du livre Noir Silence
(avril 2000)


MOTION DE SOUTIEN AUX ACCUSÉS

Trois Présidents africains, Omar Bongo, Idriss Déby et Denis Sassou Nguesso ont déposé plainte pour "offense à Chef d'État étranger" à l'occasion de la publication du livre Noir silence. Ils poursuivent l'auteur, François-Xavier Verschave, président de l'association Survie, et son éditeur, Laurent Beccaria, gérant des éditions Les Arènes. L'un et l'autre, pour chaque plainte, risquent un an de prison et 300.000 F d'amende. Sans compter les dommages et intérêts.

Le délit d'offense est très différent du délit de diffamation. Lors d'un procès en diffamation, l'auteur et l'éditeur d'un livre ont la possibilité d'apporter des témoignages ou des documents pour démontrer la vérité des faits et pour prouver leur bonne foi. En matière de délit d'offense, la jurisprudence soutient que les preuves sont interdites.

Cette infraction est le prolongement de l'ancien crime de lèse-majesté. Le roi, parce qu'il était le roi, devait être protégé. La loi sur la presse de 1881 a repris ce principe en l'appliquant au Président de la République, après des débats houleux. Gambetta fut l'une des plus célèbres victimes du "délit d'offense". Charles De Gaulle utilisa encore cette disposition pénale pendant la guerre d'Algérie, avant que ses successeurs choisissent sagement de renoncer purement et simplement à ce droit exorbitant accordé aux Chefs d'État.

A l'heure où le général Pinochet est inquiété par la justice, où la justice pénale internationale se met en place et instruit les plaintes sur l'ex Yougoslavie ou le Rwanda, "le délit d'offense" ne protège donc plus en France que les dictateurs étrangers ! Grâce à cet article de notre Code pénal, Slobodan Milosevic serait aujourd'hui en mesure de faire condamner à Paris toute personne qui aurait dénoncé sa responsabilité dans la purification ethnique en Bosnie...

C'est Ubu-Roi. Les trois plaignants, installés à la tête de trois États pétroliers, sont l'objet d'enquêtes internationales répétées, les ponctions personnelles massives sur les ressources de leurs pays ont été mises à jour, le trucage des élections au Gabon et au Tchad a été régulièrement constaté, les violations des droits de l'homme au Tchad et au Congo-Brazzaville ont fait l'objet d'un nombre impressionnant de rapports et d'articles étrangers et français. Mais l'écrire en France reste toujours une offense ! Surtout si, comme Noir silence, le livre atteint un large public francophone...

En fait, en cherchant la condamnation automatique, sans discussion sur le fond, les chefs d'État africains veulent censurer le débat sur la "Françafrique" et ses liaisons incestueuses entre la politique, la criminalité et le pétrole. Les drames du Congo-Brazzaville et l'ampleur des révélations sur les pratiques d'Elf-Aquitaine ont montré, pourtant, à quel point ce débat était nécessaire.

Par cette plainte, les trois présidents, qu'ils aient été "élus" avec une majorité invraisemblable ou "portés" au pouvoir par les armes, cherchent à exporter à Paris l'arbitraire qu'ils pratiquent quotidiennement dans leurs pays. Par cette plainte, Omar Bongo, Idriss Déby, Denis Sassou N'guesso, ces hommes richissimes, veulent mettre à genoux financièrement Survie, une association aux moyens essentiellement bénévoles qui depuis sept ans, expose sur la place publique, dans un silence assourdissant, les pillages et les violations des droits de l'homme en Afrique. Ils aimeraient accessoirement tuer dans l'œuf un nouvel éditeur, Les Arènes, qui a déjà eu le tort plusieurs fois de s'aventurer dans leur "domaine réservé".

Au nom de la liberté d'expression et d'édition en France, du respect des droits de l'homme en Afrique, et du débat indispensable sur les relations franço-africaines, j'apporte mon soutien à l'auteur de Noir silence et à son éditeur, je demande leur relaxe et je me prononce pour la suppression du "délit d'offense à Chef d'État" du Code pénal.



Nom, prénom : Signature :
Adresse (facultatif) :
Fonction (facultatif) :


(A renvoyer à Survie, 57 av. du Maine, F75014 Paris)



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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
http:/www.ardhd-old.org/français/lddh.htm



Communiqué de Presse n°22/LDDH du 25 septembre 2000

Il n'y a rien à attendre, rien à espérer

La Liberté d'expression, la Liberté d'information, la Liberté d'être informé, la Liberté de Presse, la Liberté de communication, ici…La Liberté n'existe point. C'est encore un rêve en République de Djibouti.

La République de Djibouti est verrouillée, tant par la Presse et les Ondes nationales, que par les Agences et les Ondes Internationales.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) en est consciente et s'élève avec vigueur contre ce verrouillage des Droits fondamentaux sur la Liberté de Communication.

La LDDH, parmi tant d'autres, en reste, est victime de ce verrouillage qu'on est en droit de considérer comme une grande et inadmissible entrave aux Droits fondamentaux, à la Constitution nationale du 4 septembre 1992, à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, en somme au respect de la personne humaine.

Le 3 août 2000 le journal gouvernemental " La Nation " a diffusé un article intitulé. : " District de Tadjourah - Intox et la Désinformation "

Le 6 août 2000, la LDDH a déposé un Droit de Réponse auprès de la Secrétaire de la Direction de " La Nation ". Après avoir constaté le refus de la Direction de publier ce Droit de Réponse conformément aux articles n°67,68,69,70 de la loi relative à la Liberté de Communication n°2/AN/92/2el du 15 septembre 1992. La Ligue Djiboutienne des Droits Humains n'a pas manqué de saisir le Parquet du Tribunal le 3 septembre 2000, et ce dossier est encore entre les mains du Parquet de Djibouti.
La LDDH suppose que la lenteur du Parquet provient probablement du fait que le Directeur de Publication pénalement responsable de cette diffusion M. Amin Mohamed Robleh est cumulativement Secrétaire Général à l'Information, donc pratiquement " intouchable "


Il est inconcevable et illégal qu'un Secrétaire Général à l'Information qui, en principe, doit être le garant de la bonne application des Textes réglementant la profession des Journalistes ainsi que le respect de la Constitution et les Lois sur la Communication, soit, en même temps, le Directeur de Publication d'un organe de Presse . On ne peut être à la fois juge et partie.

La LDDH ose affirmer que la nouvelle ligne politique adoptée par le nouveau Chef de l'Etat depuis avril 1999 est tout simplement la continuité de l'ancienne ligne politique à caractère dictatorial de l'ancien Président Hassan Gouled Aptidon.

Un an et demi après la nouvelle investiture, le peuple djiboutien constate malheureusement que les méthodes dictatoriales règnent encore en République de Djibouti, et que franchement, il n'y a rien à attendre, vraiment rien à espérer.

La LDDH reste inquiète de la complicité des Agences d'Information internationales à savoir : Reuter, AFP , BBC French Section et surtout Somali Section ainsi que RFI qui continuent depuis plusieurs années à s'alimenter en informations auprès de quatre journalistes fonctionnaires que nous considérons comme membres actifs auprès de la cellule Présidentielle de Propagandes et d'Informations.

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Ali Dahan, PhD
Représentant permanent du FRUD
aux Amériques
et Président des Partisans de la Paix
dans la Justice pour tous les Djiboutiens

C.P.37073, Place Québec, Québec (Qc), G1R 5P5, Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924, Téléavertisseur :1-418-874-5518
Téléphone et télécopieur : 1-418-687-0074
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr


Ahmed Dini Chef de fil de la troisième vague
des dissidents du FRUD se fait tirer les oreilles
par son maître, le tyran I.O.Guelleh.


Le 7 septembre 2000, j'ai envoyé à New York le mémorandum sur le soi-disant Accord de paix (signé entre les représentants du gouvernement de Djibouti dirigé par un dissident de la 1e vague du FRUD et par Ahmed Dini, chef de file de la 3e vague des dissidents du FRUD). J'ai expliqué dans ce mémorandum que le soi-disant accord de paix n'est qu'une farce et qu'il ne changera rien aux persécutions quotidiennes qui s'abattent contre le peuple Djiboutien et dont les principales victimes sont les enfants, les vieillards et les femmes.

La réception du dit mémorandum par plusieurs délégations des pays démocratiques a fait beaucoup de bruit à New York. Beaucoup de délégations ont critiqués sans ménagement la délégation du régime dictatorial dirigé par le tyran Guelleh en personne. Parmi les délégations qui ont critiqués le régime tyrannique de Djibouti se trouvent plusieurs de ceux qui sont ses bailleurs de fonds.

J'ai été informé par des défenseurs des droits humains ainsi que par des militants pour la restauration de l'unité et de la démocratie que le dictateur Guelleh était fou furieux de mon action. Lors de son retour à Djibouti il avait convoqué au palais présidentiel son complice Ahmed Dini pour lui tirer les oreilles. Il lui reprochait d'avoir utilisé " son argent " lors de la mission qu'il avait effectué pour son compte le 11 juin 2000 sans réussir a me convaincre de ne plus critiquer son régime. Guelleh donna l'ordre à Dini de faire quelque chose pour m'arrêter d'attaquer son régime au nom du FRUD. Malheureusement pour lui, Ahmed Dini est considéré par moi même ainsi que par une écrasante majorité des membres et dirigeants du FRUD comme n'étant plus le président de ce mouvement, mais qu'il est bel et bien le chef de file de la 3e vague des dirigeants du FRUD ( la 1ère vague en 1994 et la 2 ième étant en 1995 ).

L'on sait déjà que le tyran Guelleh avait envoyé Dini en mission le 11 juin 2000 pour mener une campagne de sensibilisation en faveur de lui et du soi-disant accord de paix, mais Dini avait échoué à convaincre la majorité des membres et dirigeants du FRUD qui se trouvent en Europe et en Amérique du Nord. L'écrasante majorité d'entre eux n'ont pas acceptés la capitulation de Dini et cela malgré ses promesses de leurs donner des pécules et pour certains d'entre eux des postes ministériels. Parmi les quelques-uns qui ont acceptés la capitulation de Dini devant Guelleh il y avait un drogué qui a été nommé a un poste de direction au sein du FRUD par Dini lui-même, mais qui s'opposait au dit accord jusqu'au 11 juin 2000 ainsi que M. Mohamed Kadamy Youssouf ( cousin germain de M. Mohamed Adoyta Youssouf, chef de fil de la 2 ième vague des dissidents du FRUD de 1995 ). Pourtant, ce même Kadamy qui faisait le plus de tapage entre le 10 février et le 10 juin 2000 contre Guelleh la terreur et contre " l'accord cadre de paix " et qui est allé jusqu'à proposer de créer une Association pour la défense des enfants et des prisonniers politiques étrangers à Gabode. Kadamy a cessé d'attaquer le régime sanguinaire de Guelleh à partir du 11 juin dernier lorsqu'il a eu la promesse de Dini d'occuper le poste de Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération (MAEC). Toutefois, lorsqu'à la fin de juin 2000 Dini est rentré à Djibouti et il informa Guelleh qu'il avait promis à Kadamy le poste de MAEC le dictateur s'y est opposé catégoriquement, estimant que celui-ci n'avait jamais travaillé de sa vie et surtout qu'il est membre d'un parti communiste, par conséquent s'il accepte de lui donner le dit ministère il sera privé de l'aide vitale qu'il reçoit des E.U.A., du Canada et de la plupart des pays de l'Union européenne. Le tyran Guelleh a décidé d'offrir à Kadamy un autre poste ministériel moins important ou un poste d'ambassadeur pour qu'il puisse continuer ses démarches administratives en vue de l'obtention de son…

Le 13 juin 2000, sur ordre de Dini, M.Kadamy m'avait téléphoné pour me convaincre de cesser d'attaquer le régime dictatorial et pour que j'appuie le soi-disant accord de paix que lui-même avait condamné jusqu'au 10 juin dernier.

M AHMED YOUSSOUF AHMED (EX-MINISTRE DU PORT)
DEVIENDRA LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE.


À moins d'un volte face de dernière minute de la par de Dini pour prétendre que lui-même allait diriger un gouvernement provisoire de transition, c'est M. Ahmed Youssouf qui va remplacer le moribond Barkhat Gourad Hamadou au poste " plutôt administratif à Djibouti " de premier ministre. Dini croit pouvoir attraper deux oiseaux avec une pierre en nommant M. Ahmed Youssouf comme premier ministre :
1. Il croit que parce qu'Ahmed Youssouf est marié a une française, celui-ci pourra convaincre le gouvernement français d'arrêter les procédures judiciaires contre Guelleh du meurtre du juge Bernard Borrel, d'aider le régime tyrannique d'avoir plus d'argent pour ses caisses de la part de la France et de faciliter l'aide de l'Union européenne au dit régime…
2. Il croit aussi qu'étant donné qu'Ahmed Youssouf vient de la région de Tadjourah, celui-ci pourra facilement écraser les dirigeants militaires du FRUD originaires de cette région et de soumettre la population de la dite région à accepter le régime tyrannique de Guelleh (Cf. mémorandum- le scénario que Guelleh et Dini vont très bientôt présenter au peuple Djiboutien).


Ainsi, Dini pense sauver le tyran Guelleh qui est honni par le peuple Djiboutien et condamné par la communauté internationale, mais il se trompe. Il y a qu'une seule solution pour la restauration d'une véritable paix et c'est " la négociation directe et sincère du régime de Guelleh avec le FRUD et l'ensemble de l'opposition et avec la présence réelle à la dite négociation des représentants de la communauté internationale sinon le dictateur Guelleh sera balayé par un soulèvement populaire pacifique sans précèdent et ni Dini, ni personne d'autre ne pourront arrêter le cours de l'histoire.


Ali Dahan, Ph.D.
Représentant permanent du FRUD aux Amériques et Président des Partisans de la Paix dans la Justice pour tous les Djiboutiens.

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SOMALILAND FORUM
COMMUNIQUÉ, Tuesday September 26, 2000 Ref. SF/EC-021-2000




THE REALITY OF GUELLEH'S SOMALIA GRAND PLAN

On September 22, 1999, the President of Djibouti Ismael Omar Guelleh
proposed before the UN General Assembly a "new peace initiative" for
Somalia in which he recommended that "warlords be charged for crimes
against humanity" and that "the international community should support
regions, such as Somaliland, that have achieved relative peace, security
and development."


Fact of the matter: One year later, and after many selective
consultations,Ismael Omar Guelleh has done exactly the opposite, and has
re-created a shadow of the dictatorship of the old Somalia. Mr. Guelleh
has invited former Siad Barre officials and war criminals to his
so-called Djibouti conference for Somalia, which led to the appointment
in exile of Abdulqasim Salad Hassan as 'president' of Somalia. Indeed,
the Djibouti-appointed 'parliament' includes all the high officials of
General Siad Barre, and some of the most notorious war criminals such as
General Morgan and General Ganni.


Mr. Guelleh claims that "the people have opted for government, law and
order, and a certain future."


Fact of the matter: No options have been presented to the people of
Somalia and the choice Mr. Guelleh is speaking about is that group of
personalities that he had invited to Djibouti. As for Mr. Hassan, the
man handpicked by Mr. Guelleh as the 'president' of Somalia, the world
by now knows, despite his having stayed in total obscurity for a decade,
following the fall of the government of Gen. Siad Barre, that he was
indeed a die-hard Siad Barre loyalist, a man without a vision who for
twenty years held various ministerial posts in the fascist government
that massacred thousands and razed whole towns and villages.


Mr. Guelleh claims that his Somalia conference had the support of the
"civil society."


Fact of the matter: Civil society means all the social associations and
professional groups. Guelleh's plan was never supported by the civil
society in Somalia or by the factions involved in the conflict, as can
be seen from the situation on the ground in Somalia. If the Djibouti
conference had the support of the "civil society" and the parties
involved in the ongoing conflict, as claimed by Guelleh, one would have
expected at least a cease-fire and some peace. On the contrary,
factional and communal violence has escalated in Mogadishu, and UN
representatives and humanitarian workers are still the targets of
militias. The UK, for example, has stated that "it remains to be seen
whether the results of the Djibouti peace process truly reflect the will
of the people" and that "the initiative will be tested on how it will
establish an internal reconciliation process and how well stability and
peace will be preserved in regions where considerable progress had been
made."


Mr. Guelleh claims that the Djibouti peace process "was inclusive and
has embraced the whole country, including Somaliland."


Fact of the matter: Somaliland has not participated in the Djibouti
conference. In a series of people's conferences in 1991, 1993, and 1997,
Somaliland has established peace and state structures in its own
territory and is not at war with any of its neighbours. As long ago as
1991, the Somaliland people, through their chosen elders, intellectuals
and politicians have agreed to reclaim their sovereignty after three
decades of a disastrous merger with ex-Italian Somalia. The Somaliland
people have rebuilt their state and have developed a dynamic civil
society whose trade and employment benefit now all the countries of
Horn. Somaliland has created an irreversible political configuration
with "stability, security and a local representative administration"(US
State Department, Richard Boucher, AFP/31/08/2000). Recently the
Ethiopian Foreign Minister Mr.Seyoum Mesfin stated at the UN that
dealing with the Somaliland case "requires great sensitivity and a
sense of enormous responsibility." In short, peaceful Somaliland is not
the same as Somalia and no amount of denial can erase Somaliland off the
map. The world knows that and as the European Union has pointed out the
peaceful areas of the Horn, such as Somaliland, will continue to get
international support. And they should!


Mr. Guelleh claims that his new creation, Mr. Salad, needs
"international recognition and an immediate financial support of the
International community."


Fact of the matter: Leaving aside the detail that Mr. Salad has as yet
to nominate his "government," the fact remains that his
planned-for-publicity and well paid short visit to Mogadishu---when
armed vehicles were hired from the local militias who of course welcomed
the bounty---does not mean that he has any control over any part of
Somalia. A paid-up whistle stop tour does not equate with popular
Somali support. On the contrary, it shows the irresponsibility of this
new made-in-Djibouti faction and a conscious act to lie to the
international community in order to get a quick and easy
international recognition.


Instead of concentrating on building desperately needed internal peace
in Somalia, and first in his own native region, Mogadishu, Mr. Hassan
has gone on a well-choreographed visit to the Arab League, the UN, the
Arab countries, Africa---anywhere that Guelleh and Salad can garner
superficial support from leaders all too eager to hear some seemingly
good news from Somalia. But the task of real peacemaking is different
altogether from making the rounds in foreign capitals and asking for
international recognition for a government appointed by a foreign
president---real progress and peace mean the attainment of a negotiated
peace first to the conflict in Mogadishu and in the rest of Somalia. It
is a hard job that Mr. Guelleh and Mr. Hassan are not interested in.


Mr. Guelleh and Mr. Hassan have rushed to form a government in-exile and
a new faction for Somalia for their own personal profit. Mr. Guelleh
apparently needs to forge for himself a hallowed image different from
the one that he enjoys on the international scene, as the president of a
small country mired in civil unrest and undemocratic elections, while
Mr. Hassan hopes to fill in Siad Barre's shoes and install another
dictatorial over-centralized regime in Mogadishu.



SOMALILAND FORUM
Backgrounder:
The Somaliland Forum is an international organization that brings
together Somalilanders from all parts of the world mainly, through the
medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work
with the Somaliland communities around the world in order to provide
some lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and
its people.
For more information, Please visit forum's web site at:
http://www.somalilandforum.com



North America:

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Email: chair@somalilandforum.com
Tel: (905) 707-7442 or (416) 879-9279

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Middle East
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Tel: 965 2630592.


Australia:
Dr. Ahmed Diriye
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Tel/Fax: (08) 9279 76055
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