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A.R.D.H.D
Bulletin 15
2ème
année
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Toutes
les informations
des journaux,
des associations
et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'.
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général "Bulletins"
Bulletin N° 14
Bulletin N° 16
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AVERTISSEMENT
:
- l'utilisation
de toutes nos informations est autorisée, (à l'exception
des extraits de presse, et ce, pour des raisons de propriété
intellectuelle).
- l'impression
et la diffusion sont autorisées et même recommandées
!
Il
vous est demandé simplement
de citer la source de la façon suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD -
https://old.ardhd.org"
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Nécrologie
Nous adressons
toutes nos condoléances les plus sincères à la
famille de M Moumin Bahdon et surtout à son fils et à
sa belle-fille qui viennent de perdre leur fils âgé de
quelques mois. Nous savons le drame qu'ils ont vécu avec le plus
grand courage et la plus grande dignité depuis le début
de la maladie de leur fils. Nous prions pour lui et pour eux, sachant
qu'en plus ils sont réfugiés en France et qu'ils sont
loins de leurs familles, dans des conditions difficiles..
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement
choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
.
Cher
Monsieur,
A mon avis et
selon les informations que je consulte, le régime de GUELLEH
devrait connaître une fin. Je propose de mettre dès maintenant
à l'étude la transformation de son château en musée
et pourquoi pas en Musée de la corruption en Afrique.
Le sujet est
vaste, mais le bâtiment l'est aussi et nous devrions pouvoir trouver
de nombreuses pièces à conviction pour le remplir. Cela
pourrait contribuer à réhabiliter notre pays et à
développer le tourisme qui en a bien besoin. Nos compatriotes
pourraient espérer ainsi retrouver une partie des fruits de leurs
investissements .... forcés.
A.I.M.
Vancouver
Le château de M. Guelleh est si bien protégé
du peuple,
qu'il est difficile d'obtenir des photos de meilleure qualité.
Note
de l'ARDH - Appel à documents
Merci
à ce lecteur pour cette proposition qui ne manque ni de bon sens
ni d'humour. Nous proposons de lancer un appel pour récupérer
le maximum de documents prouvant des situations de corruption à
Djibouti en particulier, mais aussi dans d'autres pays africains. (A
suivre). D'autant plus qu'il nous semble judicieux de parler de musée
en ce qui concerne la corruption, car nous souhaitons tous qu'elle s'arrête
un jour et qu'elle ne devienne plus qu'un souvenir. Il ne faut pas rêver,
certes .......
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Happy Bday ARDHD
Je viens de célébrer
avec intérêt et bonheur le premier anniversaire de
votre journal virtuel La Liberté, que vous avez réalisée
sur la situation de
droit de l'homme à Djibouti et je tiens à vous en féliciter
personnellement.
Je dois vous
dire que je suis un fidèle lecteur de la liberté et du
bulletin
ARDHD que j'apprécie énormément chaque semaine
mais votre dernière
production à atteint, du moins pour moi, un niveau inégalé.
Le choix de vos sujets était judicieux puisqu'il permettait de
mêler
temoignages et jugements critiques sans tomber dans le pathos et la
simplicité. Vous avez su éviter aussi les jugements de
valeur comme on en
retrouve trop souvent lorsqu'on aborde ce délicat sujet.
Je vous félicite
et vous encourage à continuer votre excellent travail.
J'espère que nous pourrons lire encore d'excellents article sur
"le silence
du FRUD armé". Je souhaite que la vie vous réserve
les plus belles
surprises au cours de la prochaine année, que tous tes désirs
se réalisent
et que tu continues de grandir dans la joie et la sérénité.
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Chers amis,
A l'occasion
du premier anniversaire du journal, je présente mes
meilleurs voeux de réussiste à toute l'équipe de
la rédaction du journal "la
liberté".
Vous représentez une source de lumière à Djibouti
compte tenu de la
popularité de Jean-Loup Schaal, défenseur des droits de
la personne.
M.A
CANADA
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Cher M.
SCHAAL,
"LA
RUE" : seule solution aux souffrances du peuple Djiboutien
Je note comme vous le cri que vient de lancer M. ABDI NOEL de la LDDH
sur la
confiscation totale de tous les moyens de communication et le verrouillage
juridico légal de toute tentative de résistance.
J'ai malheureusement
la même analyse. Quant à l'opposition, elle est plutôt
virtuelle et semble ne pas être concernée par ce qui arrive
au peuple
Djiboutien.
Je suis
djiboutien et connais le passé de presque chaque "personnalité
de
l'opposition". Au moment des vaches grasses, ils se sont tous servis
à
l'identique du régime IOG, sauf que cela se voyait un peu moins(
ex: MEIDAL:
paies détournées de centaines de soldats fictifs pendant
plusieurs années et
la construction de son petit palais face au club des cheminots ou encore
la
construction du plus luxueux bulding en association avec M. BAHDON sur
la
place MénéliK ; l'achat et la mise en service par Aden
Robleh - alors
Ministres des Transport- d'avions réformés au péril
des voyageurs d'Air
Djibouti; Idem pour Moumin BAHDON et les Autres ....
Aucun de
ces hommes n'est en mesure de justifier de sa fortune ou de ses
biens immobiliers.
La seule
voie de sortie pour se débarrasser de ce régime: c'est
la colère du
peuple et l'organisation d'action de désobéissance civile;
de grèves
générales.
AUCUNE
AUTRE SOLUTION POUR SE DEBARRASSER DE CES PARASITES.
L'appel
est lancé .
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REVUE
DE PRESSE
ET NOUVELLES BRÈVES
Départ
d'ici mardi matin
pour les deux ex-otages en Somalie
MOGADISCIO
(Reuters) - Une Française et un Britannique pris en otages
le 26 juillet dans les locaux de l'organisation humanitaire
Action contre la faim à Mogadiscio par un clan armé
somalien ont été libérés.
Avant
d'être rapatriés dans la soirée ou mardi
matin vers l'Europe via Nairobi, Francoise Deutsch et Jonathan
Ward, qui sont apparus fatigués, ont déclaré
avoir été bien traités et jamais menacés
par leurs ravisseurs qui ont apparemment reçu une rançon
de la part d'hommes d'affaires somaliens.
"Au
départ, nous ne savions pas ce qui se passait. Nous ne
connaissions pas les personnes ou ce qui allait suivre, donc
nous avions un peu peur au début, mais après cela
allait beaucoup mieux", a indiqué Ward à
Reuters.
"D'abord
nous voulons rentrer chez nous et, c'est le plus important,
voir nos familles", a déclaré Deutsch.
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Sommaire
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SOMALIE
: nous avons été étonnés de lire
ces deux dépêches. Elles sont contradictoires,
dans la mesure où l'on affirme :
qu'il
y a eu réconciliation en Lybie entre le nouveau président
somalien élu à Djibouti et le chef de guerre Aidid
(2ème dépêche ci-dessous),
qu'il
y a des combats le même jour à Mogadiscio entre
des miliciens dont certains feraient justement partie du clan
Aidid avec d'autres du clan Ali Mahdi Mohamed rallié
à la cause du nouveau Président....
Cela
fait un peu désordre (sic) et on pourrait craindre que
la situation soi-disant réglée par M. Guelleh
à Arta ne soit pas aussi claire ni solide qu'il veut
bien le laisser entendre ....
MOGADISCIO,
22 sept (Source AFP).
La
mort d'au moins 15 personnes vendredi à Mogadiscio dans
de nouveaux affrontements entre milices de chefs de guerres
rivaux met en lumière l'immense difficulté de
la tâche du nouveau président Abdulkassim Salat
Hassan, qui promet de restaurer la sécurité en
Somalie.
Dès l'aube, dans un quartier résidentiel du sud
de la capitale, des miliciens des chefs de guerre Hussein Mohamed
Aidid, du clan Habr Gedir, et Ali Mahdi Mohamed, des Abgal,
ont échangé des tirs d'artillerie lourde, de lance-roquettes
et de mitrailleuses.
Des témoins ont dénombré les corps d'au
moins six civils et des responsables des milices ont annoncé
au correspondant de l'AFP sur place, dans la quartier de Bermuda,
qu'au moins neuf combattants avaient été tués.
Ali Mahdi Mohamed, dont les hommes contrôlent le nord
de Mogadiscio, était pourtant le seul parmi les grands
chefs de guerre de la capitale a avoir exprimé publiquement
son soutien au président Salat, élu le 25 août
dernier par une assemblée de représentants des
grands clans à Arta, à Djibouti, au sein d'une
Conférence nationale de réconciliation.
Son rival Hussein Mohamed Aidid, comme tous les autres chefs
de guerre, ne reconnaît pas sa légitimité,
a boycotté Arta et menacé de tout faire pour empêcher
l'établissement dans la capitale d'un gouvernement central,
dont la Somalie est privée depuis 1991.
Et pour cause: soutenu largement par la communauté internationale
et l'ONU en particulier, le processus de paix d'Arta, qui a
également débouché sur la désignation
d'un parlement intérimaire fin aôut, prévoit
de rendre le pouvoir à la société civile
en en privant les différents chefs de clans et de factions
qui se partagent le territoire.
Au cours d'une visite-surprise à Mogadiscio qui a draîné
vers le grand stade de la capitale des centaines de milliers
de personnes, le président Salat, lui-même un Habr
Gedir, a promis de désarmer les milices.
A la mi-journée vendredi, les combats avaient pris fin,
rapporte le correspondant de l'AFP, mais, grâce au soutien
des miliciens d'un autre chef de guerre de Mogadiscio-sud, Osman
Hassan Ali "Atto", les hommes de Hussein Aidid ont
réussi à prendre le contrôle d'une partie
importante du "territoire" Abgal.
La situation demeure très explosive dans la mesure où
un autre chef de guerre Abgal, Musa Sudi Yalahow, a menacé
de lancer ses milices contre les Habr Gedir si ces derniers
ne se retirent pas des "territoires qu'ils occupent".
Selon des Anciens du quartier de Bermuda, l'attaque a été
lancée par les Habr Gedir en représailles au meurtre
de membres de leur clan il y a quatre jours par des Abgal qui
tentaient de leur voler des voitures et d'autres biens.
"Le temps du désordre et de l'anarchie est révolu,
je vais sauver le peuple somalien", avait lancé
M. Salat à la foule réunie au grand stade de Mogadiscio.
Depuis, ce dernier n'a toujours pas réussi à mettre
en place le gouvernement représentatif des clans promis
à Arta.
La tentative de recruter une police nationale de plusieurs milliers
d'hommes à Mogadiscio a constitué le premier pas
symbolique de M. Salat vers la restauration d'un Etat de droit,
attirant début septembre, quelque 3.000 candidats, la
plupart issus de milices.
Vendredi, aucun "policier" ne semble être intervenu.
"Je ne permettrai pas à cette soi-disant police
d'exercer la moindre autorité dans les zones qui sont
sous ma responsabilité", avait menacé "Atto"
tandis que d'autres chefs de guerre la tournaient en dérision.
"Après une victoire politique importante qui a débouché
sur l'élection d'un parlement et d'un président,
les Somaliens ne devraient pas permettre à la violence
d'handicaper l'avenir de leur nation", s'est contenté
de commenter à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, un
responsable de l'ONU pour la Somalie contacté à
Nairobi, résumant ainsi toute l'impuissance de la communauté
internationale.
______________________
Réconciliation
entre Aidid et le nouveau président somalien en Libye
(JANA).
SYRTE
(Libye), 22 sept (AFP). Le nouveau président somalien
Abdoulkassim Salat Hassan s'est "réconcilié"
en Libye avec le chef de guerre somalien Hussein Mohamed Aidid
sous l'égide du numéro un libyen le colonel kadhafi,
a rapporté vendredi l'agence officielle JANA.
"Après une série de réunions, M. Aidid
et le nouveau président somalien se sont réconciliés
et ont signé un accord de réconciliation nationale",
a indiqué JANA, sans préciser les termes de l'accord.
Les deux responsables ont par la suite été reçus
par le colonel Kadhafi à Syrte (500 km à l'est
de Tripoli), qui leur a fait part de la disposition de son pays
d'aider la Somalie dans ses efforts de reconstruction.
M. Salat Hassan, désigné à la tête
de l'Etat somalien en août dernier par un parlement de
transition, était arrivé mercredi à Syrte
pour sa première visite en Libye.
M. Aidid avait appelé le 27 août la communauté
internationale à ne pas reconnaître le nouveau
président Somalien et accusé Djibouti, qui avait
parrainé le processus de paix en Somalie, d'essayer d'imposer
un "gouvernement fantoche" au peuple somalien.
Ce processus était soutenu par les Nations unies, l'Organisation
de l'Unité Africaine (OUA), la Ligue arabe et l'Autorité
intergouvernementale d'Afrique de l'est pour le développement
(IGAD).
La Somalie est privée depuis 1991 d'un gouvernement central.
Le nouveau président qui n'a pas encore formé
de gouvernement avait promis après sa désignation
de désarmer les milices et de restaurer la sécurité
en Somalie.
Vendredi, au moins 15 personnes ont été tuées
à Mogadiscio dans de nouveaux affrontements entre milices
de chefs de guerres rivaux.
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Trois
officiers supérieurs devant le tribunal aux armées
pour fausses factures
PARIS,
26 sept (AFP) - Trois officiers supérieurs ont comparu
mardi à Paris devant le tribunal aux armées pour
une affaire de fausses factures commises à Djibouti il
y a cinq ans.
Les
trois officiers étaient prévenus de faux en écriture
et usage de faux ou complicité après l'achat en
avril 1995 à un négociant djiboutien d'un bateau,
un cabin-cruiser de six mètres d'une valeur de 142.204
francs, réglé en trois factures relatives à
des pièces détachées, fictives, destinées
au génie.
Le
procureur de la République Janine Stern a requis des
peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis
et de 10.000 à 40.000 francs pour marquer son désir
"de changer les mentalités d'une population (les
militaires, ndlr) qui se croit au-dessus des lois".
Le
jugement sera rendu ultérieurement.
Depuis
la loi du 10 novembre 1999 réformant le code de justice
militaire en temps de paix, les infractions commises, hors du
territoire national par un militaire français (Bosnie,
Kosovo, Afrique ...) relèvent désormais d'une
seule juridiction, le tribunal aux armées de Paris (TAP).
Cette
juridiction, dont tous les membres sont des magistrats civils,
est appelée à poursuivre, instruire et juger les
crimes et les délits commis par des militaires français.
En
1995, le colonel Georges Petitqueux, alors directeur du service
du matériel aux Forces françaises de Djibouti
(FFDJ), décide d'acquérir un bateau pour les loisirs
de ses hommmes, son organisme étant, selon lui, le seul
organisme ou unité des FFDJ à ne pas en posséder.
Un "pot de pus"
Devant le tribunal, cet ancien militaire de 55 ans, poursuivi
pour faux en écriture et usage de faux, assume la "responsabilité
entière" des fausses factures, se défend
d'être un "escroc" et d'avoir utilisé
ce bateau à son seul profit.
Le
commissaire (chargé des achats dans les armées)
Jacques Rufer, colonel à l'époque des faits et
directeur du commissariat des FFDJ, également poursuivi
pour faux en écriture et usage de faux, est le seul des
trois prévenus à être encore en service.
En
uniforme avec ses deux étoiles de général,
il reconnaît avoir régularisé l'une des
trois factures sur ordre de son supérieur, le général
de brigade aérienne François Guéniot, alors
patron des FFDJ. "Je n'ai pas trouvé cet ordre illégal",
soutient le commissaire-général Rufer, assurant
que cette "régularisation comptable" avait
pour but d'éviter "un préjudice pour l'Etat".
Le
général Guéniot, poursuivi pour complicité
et qui a quitté le service en janvier 1999 avec les quatre
étoiles de général de corps d'armée
aérienne, a indiqué que l'achat de ce bateau avait
un "but social", revendiquant "l'ordre de régulariser"
cette facture et "non pas de faire un faux".
Au
cours de leur audition, de nombreux témoins, anciens
des FFDJ, ont assuré avoir manifesté leur désaccord
avec ce système de fausses factures, sans le dénoncer.
De son côté un officier d'active a vigoureusement
critiqué "une hiérarchie des FFDJ prise dans
un système de fausses factures et de privilèges".
Le
capitaine Michel Bavoil, trésorier en 1995 du 13ème
bataillon de commandement et des services (BCS), l'une des unités
des FFDJ, a constitué un dossier sur ces nombreuses irrégularités
(fausses factures, villas de fonction somptuaires) qu'il a qualifié
de "pot de pus" et remis à ses supérieurs.
Le
député socialiste Jean-Michel Boucheron, dans
un rapport publié la semaine dernière, a évalué
à un milliard de francs pour 1999 le coût du dispositif
militaire français à Djibouti (3.200 hommes).
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.M.
Dini : les négociations FRUD / Gouvernement devraient reprendre
début Octobre ? |
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De
sources généralement bien informées, nous apprenons
que M. Dini aurait confié en privé qu'il estimait que
les négociations avec le Gouvernement devraient reprendre en
Octobre.
Si ces informations étaient confirmées, elles soulèveraient
plusieurs questions :
- personne n'avait jamais été informé auparavant
d'une suspension des négociations,
- que s'est-il passé depuis mars ?
- M
Dini a-t-il rencontré des difficultés avec M. Guelleh
qui n'accepterait pas de céder sur les revendications légitimes
du FRUD ?
- Ou simple effet d'annonce pour gagner un mois supplémentaire
?
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Les financements de la Banque mondiale
vont-ils être utilisés pour rénover des immeubles
de rapport ?
On
nous signale que la Banque Mondiale aurait donné son accord
pour financer des travaux de ravalement / restauration de Bâtiments
publics. En particulier, un appel d'offre aurait été
lancé pour la rénovation du bâtiment qui abrite
l'association des femmes djiboutiennes (présidée par
Odette... l'épouse de M. Guelleh). Or ce bâtiment n'abriterait
pas que l'association mais aussi des appartements privés d'habitation
qui sont donnés en location. Ainsi la Banque Mondiale pourrait
être conduite à financer la rénovation de biens
privés. A qui profiterait le détournement des aides
internationales ?
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24/09
L'ODU : silence et quelques défections ?
Notre
dernière information sur l'ODU murée dans le silence
nous a apporté un courrier important. La majorité des
lecteurs nous félicitent tandis que d'autres, moins nombreux,
nous demandent de ne pas nous exprimer sur l'opposition.
Notre seul souhait est la contribution que nous pouvons apporter pour
que le peuple djiboutien retrouve la liberté, la démocratie,
la paix, un niveau de vie acceptable et le respect des Droits de l'Homme.
Il nous semble que l'opposition a un rôle capaital à
jouer pour :
-
dénoncer toutes les exactions commises par le régime
de M Guelleh et les conséquences désastreuses du système
généralisé de corruption,
-
montrer
qu'elle a la capacité de prendre les affaires en main, an proposant
un projet construit et crédible pour la reconstruction du pays
et la relance de l'économie indispensable,
-
prouver
qu'elle est véritablement unie, dans les faits, au-delà
des affirmations sporadiques, qui ne sont pas toujours convaincantes,
- prendre
des initiatives fortes pour freiner le dictateur,
Pour
un observateur examinant la situation depuis l'Europe, l'opposition
ne donne pas vraiment de signes concrets dans ce sens (Regardez
par exemple, à titre de comparaison, l'action des opposants
tchadiens, que nous diffusons pour les aider dans leur combat).
Mais il y a pire... Il semble que certains membres de cette opposition
(dont nous ne dévoilerons pas les noms) aient choisi ouvertement
ou secrètement de se rallier au dictateur : appât du
gain, appât du pouvoir, besoin de calme et que d'autres soient
prêts à accepter un poste ministériel...
Il ne nous
appartient pas d'apporter un jugement, car il faut aussi tenir compte
des difficultés permanentes rencontrées par ceux qui
vivent à Djibouti et qui s'opposent à M. Guelleh : suppression
des sources de revenus, tracasseries juridico-policières et
prison, menaces personnelles et sur les membres de l'entourage, etc...
Nous sommes
inquiets car le système de clientélisme de M. Guelleh
avance à petits pas et finit par marquer des points. Que pouvons-nous
faire pour éviter que ce ne soit encore le peuple djiboutien
qui règle l'addition ? Nos informations sont encore parcellaires,
mais nous notons des changements d'attitude qui nous inquiètent.
Devons-nous devenir prudents dans nos relations avec plusieurs membres
officiels de l'ODU ?
Seule une opposition
forte, motivée présente et efficace peut mettre un frein
aux exactions et aux abus .... et obtenir des changements. N'oublions
pas tous les crimes qui ont été perpétrés
ou commandités par M. Guelleh et qui pourraient l'amener devant
une juridiction pénale ....
Peut-être sommes nous exagérément alarmistes,
mais la situation semble très flou sur ce plan. Nous préférerions
entendre et lire des communiqués, des discours et soutenir
des actions en faveur du peuple au lieu d'assister impuissant à
des manoeuvres politiciennes et personnelles.... En créant
et en adhérant à l'ODU, ses membres ont pris un engagement
moral fort envers le peuple djiboutien : certains pourraient-ils abandonner
le navire pendant les jours difficiles ?
Nous restons
optimistes, espérant que les cas cités ci-dessus soient
peu nombreux. Nous sommes persuadés que Djibouti a la capacité
et des hommes décidés à lutter et à restaurer
le calme, la sérennité et une activité économique
pour relever le niveau de vie de leurs concitoyens. Alors ... agissons
avec eux !
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La
nouvelle route de M. Guelleh
Monsieur
Guelleh fait construire une nouvelle route qui reliera son'château'
directement à l'aéroport. Pour quelles raisons fait-il
construire cette route extrêmement onéreuse. Certains affirment
qu'il pourrait s'échapper plus vite dans l'hyptohèse de
difficultés et/ou de débordements populaires. D'autres
pensent que la route, en cas de nécessité, pourrait permettre
à un avion d'atterir directement aux portes du palais privé.
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Une
grande saga hebdomadaire serait en préparation ?
Elle
concernerait les rocambolesques aventures d'Odette et du Chamelier.
Elle serait diffusée chaque semaine dans notre bulletin, à
l'exemple de la chronique de Xavière qui est publiée par
le Canard Enchaïné : nous espérons que ce projet
soit concrétisé très rapidement.
Nous
devrions pouvoir suivre ce couple et partager leurs émotions,
leurs joies et aussi leurs inquiétudes. De Djibouti à
New York en passant par Paris, par Tripoli, Le Caire, etc.. des boutiques
de luxe aux magasins traditionnels de Djibouti où l'on fait évacuer
tous les clients lorsqu'elle vient acheter les chaussettes de son mari,
aux fonctionnaires mal élevés et incompétents qui
osèrent lui résister et qui furent jetés à
la porte de l'administration, sans oublier les escapades avec l'avion
de l'Etat pour faire son marché dans les Emirats où naturellement
les produits sont plus frais qu'ailleurs ....
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26/09
Des désertions dans L'AND ?
Une
rumeur que nous pas encore pu vérifier concerne la désertion
vraisemblable de 1.000 soldats de l'AND qui se seraient réfugiés
au Somaliland. (A suivre)
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26/09
Le Trésor djiboutien serait à sec !
On nous a cité
le cas d'un fournisseur qui s'était présenté pour
encaisser un acompte de 400.000 FD (sur une facture du triple) - soit
environ 12.000 FF. Le trésorier n'a pas même pas pu payer
cette somme, dont le montant est dérisoire au niveau d'un Etat....
Est-ce le signe que la République de Djibouti pourrait être
en cessation de paiement. Où seraient passées les sommes
importantes qui ont été virées en Juillet par le
FMI ? Se pourrait-il que la réponse soit tout simplement dans
les poches de certains dirigeants ?
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Rumeurs
ou blagues
Un
Président hypothéqué
?
Président
Abdoulkasim hypothéqué par I.O.G ! ?
Selon des rumeurs
persistantes, le nouveau président somalien est sur le point
de se faire signifier sa propre hypothèque officielle. Le Président
djiboutien, furieux des accords intervenus à Tripoli entre Abdoulkasim
et quelques chefs de guerre, réclame le paiement de la totalité
des factures d'Arta (Réconciliation somalienne)
Si ces informations
s'avèrent sérieuses, nous, djiboutiens, ferons appel au
Colonel Kadafi de payer la note pour la levée de l'hypothèque
du Président Somalien avant que celle - ci ne soit officiellement
enregistrée au Bureau des hypothèques.
R . O. B
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Gouled réhabilité
Depuis la semaine
dernière une délégation du Parti Communiste chinois
est venu à la rescousse de leur ancien et vieil ami Hassan Gouled.
Les chinois qui n'aiment pas qu'on bouscule les vieux, et qui ont appris
que l'ancien Président du R. P. P, détrôné
par son dauphin, a reçu un courrier d'Hassan Gouled leur demandant
de faire jouer les relations qu'il a noué avec la Chine populaire
pour la réhabilitation de son statut. Depuis, la République
populaire de Chine a provoqué la venue d'une Délégation
de haut rang, qui a inclus dans son protocole d'accord de rendre visite
au " père " de la Nation et du Parti.
Fragilisé par la demande pressante du gouvernement chinois, le
gouvernement djiboutien a régularisé tous les arriérés,
surtout ceux de la retraite de l'ancien président, et ordre fut
donné à M. Said Ibrahim Badoul Président chef d'Orchestre
de l'Assemblée Nationale qui s'était pris au vieux Gouled
en occupant les bureaux du Palais du Peuple (construit par la chine),
d'évacuer illico presto ces bureaux octroyés auparavant
au Président Gouled.
La joie et le comble resplendissaient sur le visage du Vieux Gouled
lors de la visite de la délégation du Parti Communiste
de Chine. Joie renforcée après la déclaration télévisée
de son dauphin à la suite de son échec auprès du
Conseil de Sécurité des Nations Unis. Echec qui n'aurait
pas eu lieu si le vieux routier opérait à ses côtes.
Selon des rumeurs persistantes, et fort de sa nouvelle réhabilitation,
Hassan Gouled menace maintenant de revenir aux affaires si son droit
recommence à ne plus être respect, bafoué.
R .O. B
La Pilule de la paix,
made in I.O.G's laboratory
inapte pour la République de Djibouti
Depuis la naissance
par forceps de l'Assemblée Nationale Somalienne et de l'élection
d'un Président à Arta, I.O.G se propose a jouer les médiateurs
dans toutes les crises africaines. Lors de son dernier voyage aux Etats
Unis, le Conseil de Sécurité a félicité
(sans argent) I.O.G bon du travail accompli pour résoudre la
crise somalienne
Les membres
du Conseil de Sécurité ont ajouté qu'ils aimeraient
voir la pilule de la paix administrée à la crise djiboutienne.
Apparemment I.O.G appréhende d'avaler sa propre pilule pour le
bien du peuple djiboutien.
Afin de renvoyer
aux calandres grecques la concrétisation des accords Cadre signés
le 7 février 2000, il a préféré administrer
sa pilule au général Président Robert Guei - coopération
Est - Ouest exige. C'est au tour de qui ?
Tous les djiboutiens
se demandent pourquoi leur Président, champion pour résoudre
les problèmes des autres ne s'occupe pas des affaires domestiques.
(il n'a pas encore le temps et la pilule est inapte pour Djibouti).
La balle est
dans le camp du Docteur I. O. G.
R. O. B
Note : Les biens
immobiliers et les capitaux de l'Assurance et de la Banque de Somalie
ne peuvent pas couvrir tous ceux qu'IOG a dépensé pour cette sacrée
Conférence; n'est ce pas ?
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LANCEMENT
D'UNE PÉTITION NATIONALE
ET INTERNATIONALE
-
Au
nom de quel principe, les contribuables français vont-ils
continuer à financer l'asservissement du peuple djiboutien
et l'enrichissement personnel de M. Guelleh
(et de ses proches) ?
-
La
coopération française est-elle devenue
une véritable nuisance dans certains pays d'Afrique,
aux mains de dictateurs sans scrupules ?
Nous
demandons à tous nos lecteurs d'adresser un message
par E-Mail avec le texte suivant (à recopier et à compléter)
____________________________________________________
Je
demande aux parlementaires français de ne pas voter les crédits
en faveur du régime dictatorial de M. Guelleh à Djibouti,
en attendant le retour à un état démocratique et
des garanties en faveur du Respect des Droits de l'Homme.
Prénom
et Nom : __
Ville
et pays de résidence : _
Nationalité
: _
Ce
message est à adresser à ARDHD, Maître Arnaud
Montebourg, Mme Yvette Roudy, M Maxime Gremetz, M Raymond Forni
Président de l'A.N., Noël Mamere M. Pierre Brana et
copie à Monsieur Lionel Jospin Premier Ministre.
jlschaal@ardhd.org
montebrg@worldnet.fr
mgremetz@club-internet.fr
mgremetz@assemblee-nationale.fr
pbrana@assemblee-nationale.fr
rforni@assemblee-nationale.fr
yvette.roudy@deputes.assemblée-nat.fr
n.mamere@enfrance.com
copie : premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr
Nota : si certains messages vous revenaient
non distribués, ne vous inquiétez, notre association
reçoit une copie et transmettra l'intégralité
des pétitions avant le vote du budget à l'assemblée.
__________________________________________________
DIFFUSEZ
L'INFORMATION A VOS AMIS ET A VOS RELATIONS.
Plus nous recevrons de pétitions, plus elle péseront lors
de la discussion parlementaire sur le budget de la Coopération
et du vote des crédits en faveur de Djibouti et du régime
de M. GUELLEH.
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LA
CAMPAGNE NATIONALE ET INTERNATIONALE
POUR LE GEL DES SUBVENTIONS
EN FAVEUR DU RÉGIME TYRANNIQUE DE M. GUELLEH.
Les
députés français vont avoir bientôt à
se prononcer sur les budgets proposés par le Ministère
de la Coopération et en particulier sur les crédits qui
seront octroyés à Monsieur GUELLEH en 2001.
Nous
leur demandons publiquement d'analyser la situation des Droits de l'Homme
à Djibouti et de demander des comptes précis et détaillés
sur l'utilisation de l'argent des contribuables français par
le régime dictatorial, avant de voter le moindre crédit
en faveur de ce gouvernement qui ne respecte ni son peuple, ni les Droits
de l'Homme, ni les Conventions internationales qu'il a signées.
Dans les deux dernières
années, le régime djiboutien a fait l'objet de trois condamnations
au Parlement européen. En vertu de la Convention de Lomé,
la France (ainsi que la communauté internationale) devrait
cesser toute aide financière en attendant le retour à la
démocratie et des garanties solides en ce qui concerne les Droits
de l'Homme.
Déjà
l'année dernière (vote du budget 2000), la discussion avait
été 'chaude' à l'Assemblée nationale française.
Maître Arnaud Montebourg avait proposé un amendement pour
diminuer considérablement l'aide que la France accorde au régime
dictatorial. L'amendement avait été repoussé 'in
extremis' en raison de l'incroyable pression exercée par Monsieur
Josselin, Ministre de la Coopération. De nombreux députés
avaient tenu à faire savoir qu'ils n'étaient pas dupes .....
!
(Rappel
: compte-rendu des débats du 10/11/99)
Depuis, Monsieur
Guelleh n'a changé ni de politique, ni d'attitude. Il va devenir
de plus en plus 'politiquement incorrect' de soutenir son régime
tyrannique et surtout de lui octroyer des fonds qui sont détournés
de leurs objectifs. Chacun le sait aujourd'hui tant au Gouvernement qu'à
l'Assemblée : corruption, enrichissement personnel de M. Guelleh
et de ses proches, violation des Droits de l'Homme, renforcement de l'Armée
nationale djiboutienne, rumeurs autour du possible assassinat d'un juge
français à Djibouti. ..
Il faut savoir
qu'un nombre croissants de djiboutiens (ce qui est vrai dans d'autres
pays africains aussi) demandent à la France de cesser de subventionner
le régime tyrannique qui les oppriment. Ils ont pu mesurer combien
l'argent de la France pouvait leur être nuisible, car il donne aux
dictateurs les moyens de s'enrichir et de renforcer leur armée
et leur milice personnelle afin d'asservir davantage le peuple.
Quatre
exemples à DJIBOUTI, parmi d'autres :
-
Non
paiement des fonctionnaires : en dépit des aides françaises,
les fonctionnaires djiboutiens n'ont reçu que deux mois de salaires
pour l'année 2000 (Où est passé l'argent des contribuables
français ?)
-
Suppression
de la liberté syndicale : tous les leaders syndicaux
ont été poursuivis devant la justice et ils sont remplacés
désormais par des hommes du pouvoir : il n'y a plus de liberté
syndicale à Djibouti. (Cf
déclaration de l'OIT à Genève - 25 mai 2000)
-
Renforcement
de l'Armée : le Président Guelleh avait promis
au FMI de démobiliser les mercenaires qui augmentaient considérablement
les effectifs de l'Armée nationale djiboutienne : il l'a fait,
mais il en a recruté autant d'un autre côté,
-
Enrichissement
personnel : Monsieur Guelleh se fait construire une nouvelle
villa dont le montant est estimé à plusieurs dizaines
de millions de francs. Lorsque sa femme vient à Paris, elle descend
dans un hôtel 4* Luxe aux Champs Élysées et elle
parcoure les boutiques de luxe pour se constituer une garde robe extravagante
: cela rappelle tristement les folies de l'épouse d'un autre
dictateur M Marcos.
Nous
remercions les députés français qui se pencheront sur
ce point et qui s'informeront sur la situation catastrophique des Droits
de l'Homme à Djibouti avant de voter le moindre crédit en
faveur de M. Guelleh et de son régime tyrannique.
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CISL
rapport annuel
DES VIOLATIONS DES DROITS SYNDICAUX 2000(extraits)
DJIBOUTI détient le record africain
du nombre de plaintes ( par habitant) déposées
devant le Bureau International du Travail
pour violation des droits des travailleurs
et de la liberté syndicale !
3 plaintes déposées dans un passé proche :
aucun pays d'Afrique n'en avait suscité autant.
DJIBOUTI
POPULATION : 623.000 / CAPITALE : Djibouti /
CONVENTIONS DE L'OIT RATIFIEES : 29-105-87-98-100-
L'État
continue de réprimer durement les syndicats nationaux et n'hésite
pas à s'ingérer ouvertement dans leurs affaires pour anéantir
le syndicalisme indépendant et démocratique. En juillet,
les autorités ont organisé un simulacre de congrès
syndical, lequel a "élu" de nouveaux dirigeants.
Aucune
réintégration possible
pour les dirigeants syndicaux licenciés
Neuf hauts dirigeants
syndicaux licenciés à la suite d'une grève en septembre
1995 n'ont toujours pas été réintégrés.
Ladite grève, mise sur pied par l'Intersyndicale qui regroupe
les deux centrales nationales UDT et UGTD, avait été organisée
pour protester contre les mesures d'austérité proposées
par le gouvernement et contre les effets qu'elles allaient avoir sur
les travailleurs -mesures introduites dans le cadre d'un programme d'ajustement
structurel imposé par le FMI et la Banque mondiale. Les autorités
avaient refusé d'en débattre avec les syndicats.
La
répression - omniprésente dans l'histoire du pays
Le licenciement
des dirigeants syndicaux a marqué le début d'un harcèlement
antisyndical de la part des autorités.
.En janvier 1996,
beaucoup d'enseignants ont été arrêtés et
mis à pied après une grève
déclenchée pour dénoncer les arriérés
de salaires.
.Les forces de
sécurité ont fermé le siège central de l'UGTD
en mai 1996.
.Le versement
des cotisations syndicales de l'OPT (syndicat de la poste et des télécommunications)
et du SEED (syndicat des travailleurs de l'électricité)
a été bloqué.
.En 1996, deux
responsables - dont le secrétaire général - du
SEP (syndicat des enseignants du degré primaire) ont été
licenciés.
.Début
1997, cinq responsables du SYNESED, le syndicat des enseignants du niveau
secondaire,ont été congédiés et radiés
de l'enseignement pour avoir participé durant le second semestre
1996 à des grèves contre le non-paiement des salaires.
Ces grèves avaient été violemment réprimées.
De nombreux professeurs affiliés au SYNESED et au SEP avaient
été arrêtés et suspendus. Cette suspension
leur interdisait l'entrée dans les écoles et l'organisation
de réunions.
.Les grèves
de solidarité déclenchées en faveur des cinq responsables
licenciés du SYNESED ont été sévèrement
réprimées et des centaines d'enseignants ont été
envoyés au camp de détention de Nagad.
Non-respect
par le gouvernement
de ses engagements envers l'OIT
En 1999 et pour
la cinquième année consécutive, le gouvernement
n'a pas envoyé de délégation à la Conférence
annuelle de l'OIT, malgré les promesses du ministre du Travail
à la Mission de contact direct de l'OIT, en janvier 1998. Le
ministre a également trompé l'attente de l'UGTD, à
qui il avait promis de restituer les locaux et d'engager le dialogue
avec l'UDT/UGTD.
En février 1999, l'UDT/UGTD a affirmé que la répression
des syndicalistes avait entraîné l'exil forcé de
dizaines d'entre eux, parmi lesquels Moussa Djibril Samira, membre du
comité exécutif du SYNESED.
Rassemblements
interdits le 1er Mai
Le 1er Mai, le
ministre du Travail avait organisé les festivités habituelles,
tout en interdisant cette fois le rassemblement de travailleurs devant
les sièges des syndicats. À six heures du matin, des policiers
installaient des barricades pour les en chasser.
Un commando de
police a donné l'assaut au siège de l'UDT/UGTD, enfonçant
portes et fenêtres.
Les policiers ont confisqué les drapeaux à l'effigie du
syndicat ainsi que le système de sonorisation.
Les dirigeants syndicaux ont dû s'enfuir pour éviter d'être
arrêtés.
On a rapporté que les ministres du travail, des transports et
des travaux publics avaient dit vouloir disloquer l'UDT/UGTD et élire
de nouveaux dirigeants syndicaux.
Répression
continue de l'UDT et de l'UGTD
Le 15 juillet,
le ministre de l'Emploi a unilatéralement convoqué une
assemblée générale
extraordinaire conjointe de l'UDT et de l'UGTD (qui restent deux organisations
syndicales
distinctes) en vue de désigner un président et un secrétaire
général pour chaque organisation. Les autorités
ont élaboré et approuvé la liste des participants
à cette assemblée.
Des tracts anonymes
appelant à une réunion générale conjointe
avaient été distribués çà et là
dès fin juin. Or, plusieurs mois auparavant, l'UDT avait annoncé
qu'elle tiendrait son assemblée générale ordinaire
à la fin du mois d'août.
Pendant plusieurs
mois, les autorités avaient empêché l'UDT et l'UGTD
de tenir leurs assemblées générales ordinaires
respectives.
Trois ou quatre
syndicats créés par ces mêmes autorités assistaient
à la réunion, tandis qu'aucun des syndicats affiliés
à l'UDT ou à l'UGTD n'y était. De nouveaux dirigeants
syndicaux ont été élus à la tête de
l'UDT/UGTD.
Le gouvernement
a cassé les contrats de location signés par l'UDT et l'UGTD
pour disposer de boîtes postales et a ordonné que leur
courrier ne leur soit plus envoyé, mais bien remis à la
soi-disant nouvelle UDT/UGTD.
En octobre, le secrétaire général du syndicat des
PTT, Mohamed Doubad Wais, a demandé le statut de réfugié
à la Belgique.
L'UDT et l'UGTD
affirment à présent que les autorités les considèrent
comme des organisations illégales; elles n'ont plus le droit
de tenir des réunions ni de rencontrer des travailleurs ou de
communiquer avec le public.
Législation
restrictive
On est toujours
sans nouvelles de la révision tant attendue de la dernière
version (datant de 1952) du code du travail. Les autorités ont
exclu les syndicats de ce processus.
La loi relative
aux associations stipule que celles-ci doivent obtenir une autorisation
préalable avant leur formation. Dans le passé, cette loi
s'appliquait aussi aux syndicats.
D'après
le code du travail, seules les centrales nationales de Djibouti peuvent
exercer des fonctions syndicales.
Un décret
autorise le président de la République à réquisitionner
les fonctionnaires de certains services essentiels, lesquels ne sont
que vaguement définis.
Annexe (extraits)
Relevé
des plaintes déposées par la CISL, les centrales nationales
affiliées et les Secrétariats professionnels internationaux,
et examinées par le Comité de la liberté syndicale
du BIT (1999).
(PAYS / CAS N° / PLAIGNANT(S) / RAISONS DES PLAINTES / ACTION DU
COMITÉ DE LA LIBERTÉ SYNDICALE)
+DJIBOUTI /1851 / CISL /- Arrestations, licenciements et suspensions
de syndicalistes à la suite d'une action de grève / 2e
Rapport intérimaire novembre 1999
+DJIBOUTI
/1922 /UDT-UGDT-IE /- Confiscation des archives syndicales, Ingérence
dans les manifestations du 1er mai (Plainte septembre 1995,avril 1997,
mai 1998) / 3e Rapport intérimaire novembre 1999, Mission de
contacts directs janvier 1998
+DJIBOUTI
/2042 / CISL-UDT-UGTD / - Ingérence des gouvernements dans le
Congrès
syndical (Plainte juillet 1999) / Rapport intérimaire novembre
1999
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou
celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit
en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages déjà "élus" :
N°
17 - Mme LEILA, juge d'instruction
N°
19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
N°
29 - Le général Yacin YABEH,
N°
32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
N°
33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
N°
35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement
avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
N°
36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème
nomination)
Bulletin
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
Bulletin
N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
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RETROSPECTIVE
: le retour d'Ahmed DINI à DJIBOUTI
En
mars 2000, Monsieur Dini quittait Paris pour se rendre à Djibouti,
dans le cadre des accords signés en février de la même
année avec le Gouvernement djiboutien. Une foule nombreuse et
chaleureuse l'attendait à Djibouti pour l'accompagner et pour
le féliciter.
Son départ avait été fêté à
l'aéroport d'Orly où de nombreux sympathisants avaient
tenu à accompagner la délégation. Cette photo a
été prise ce jour-là.
On reconnaitra parmi les personnalités : Mme Saïda Falcou,
Chehem Daoud, Ahmed Dini, Ali Dahan, M. Daballe, etc...
Qu'en
est-il des négociations aujourd'hui, après neuf mois ?
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TCHAD
: FAR/PARTI FEDERATION
Vous
pouvez signer la pétition de la FIDH : http://www.fidh.org/tachad
COMMUNIQUE DE
PRESSE : LES MANIPULATIONS SUR FOND DE CORRUPTIONS A LA VEILLE DE LA
RENCONTRE DE LIBYE
A chaque fois
que son régime est à bout de souffle, Idriss Déby
reprend contact avec l'opposition aux fins de le sauver. Pour preuves,
ces quelques exemples :
1)- En 1993,
quand les rebelles du Lac Tchad étaient aux portes de N'Djaména
à Massakori, Monsieur Idriss Déby demande l'intervention
française pour les mâter. Pour y parvenir, l'Ambassadeur
de France d'une part et Idriss Déby de l'autre manipulent certains
leaders de l'opposition dite tantôt radicale tantôt démocratique
considérés comme grosses légumes et pro-français.
Ils sont reçus à tour de bras respectivement par Idriss
Déby et l'Ambassadeur de France et mis à contribution
pour manipuler leurs collègues au domicile de Monsieur Abdoulaye
Lamana. Nous étions le seul parti politique à dire non
à cette intervention de l'armée française. Ces
leaders des partis politiques ont ainsi sauvé le régime
d'Idriss Déby en autorisant les massacres des paisibles et innocentes
populations civiles de la région du Lac. Une fois les rebelles
anéantis, Idriss Déby reprend le poil de la bête
pour sévir sur ceux là même qui l'ont pourtant sauvé.
Il en est ainsi de Messieurs Jean ALINGUE, Président de l'UDR
(Ministre puis Premier Ministre) , Docteur Fidel Mianmadingar MOUNGAR,
de l'ACTUS (Ministre puis Premier Ministre débarqué comme
un piètre planton, humilié avant de fuir en France), Docteur
KASSIRE DELWA COUMAKOYE, Président du VIVA/RNDP (plusieurs fois
Ministre avant de devenir Premier Ministre pour finir en prison et aujourd'hui
réduit au chômage), Lool Mahamat CHOUA, Président
du RDP (Ministre, Maire de N'Djaména puis Président du
CST pour être débarqué et humilié), Salet
KEBZABO, Président de l'UNDR (plusieurs fois Ministre d'Etat
chassé comme un malpropre du gouvernement, arrêté,
jeté en prison et humilié avant de revenir au gouvernement
sur une chaise éjectable), Abdoulaye LAMANA, Président
de l'UN (plusieurs fois Ministre réduit au chômage aujourd'hui),
Acheich Ibn Oumar, Président de CDR nommé conseiller spéciale
d'Idriss Déby a fui en France où il est relégué
depuis lors (il serait, paraît-il, en négociation avec
M. Routouang à Bangui en RCA), Adoum MOUSSA SEIF, Président
de la CNDS (Ministre plusieurs fois pour finir par fuir la mort en Arabie
Saoudite et atterrir à la rébellion armée aujourd'hui),
Abdérahman KOULAMALLAH, Président de l'UDT (Ministre plusieurs
fois pour finir en prison et en exil en France), Younous IBEDOU, Président
de la CSDT (plusieurs fois Ministre pour finir en prison et à
la rébellion armée), Mahamout NAHOR, Président
du parti UFD avait envoyé ses militants dans le gouvernement
de Monsieur Idriss Déby avant de finir à la rébellion
armée, Valentin Néatobeï BIDI Valentin, Président
du PAP/JS (Ministre réduit à sa simple expression), Abrérahman
DJASNABAILLE, Président de l'ATD était nommé Président
du Conseil d'Administration de la SOTEC (Carrières du Tchad)
et membre du comité Directeur de la Francophonie avait fui, un
moment, le Tchad pour échapper à la mort avant d'y revenir
sur arrangement, PAHIMI Albert, Président du RNDT/LE REVEIL (plusieurs
fois Ministre et Président du Conseil d'Administration de la
COTONTCHAD aujourd'hui au chômage), Kamougué, Président
de l'URD, membre de la DCP s'est vu ses Ministres débarqués
du gouvernement comme des délinquants et lui-même risque
d'être éjecté du perchoir, tous les membres du Front
républicain (Mbangmadi, Salet Maki, Djibrine ALIFA du RND, RAMAT
AL HAMDOU du RNT, MAHAMAT ABDOULAYE du MPDT, DANGDET LAOUBELE du RPT,
ELIE ROMBA de l'UDPT, ABDELKADER YACINE de l'UNDP, Salomon N'GARTA TOMBALBAYE,
Président du MDST, BOURKOU Louise en exil en France etc.) sont
aujourd'hui réduits au chômage pour la plupart ou en exil
etc.
2)- En 1995,
le Président Omar Bongo a convié à la table ronde
de Franceville au Gabon "tous ceux qui ont quelque chose à
reprocher à Idriss Déby. Pour saper cette table ronde,
ce dernier organise une kermesse à l'attention de ces leaders
aux fins de les manipuler. A cette à cette réunion, nous
avions donné notre point de vue comme il se devait. Mais, ce
point de vue nous a attiré la foudre de tous ceux qui prennent
part à cette kermesse au côtés d'Idriss Déby.
Bien que celui-ci ait accepté la proposition du Président
Omar Bongo de convier tous les opposants à Idriss Déby
à la table ronde de Franceville, Idriss Déby, toujours
égal à lui-même, ne choisissait que ses béni-oui-oui
pour les emmener à Franceville. En dépit de cette mauvaise
volonté évidente d'Idriss Déby, le Président
Omar Bongo a envoyé un avion pour chercher les opposants abandonnés
à N'Djaména. Mais, seuls Messieurs Bidi Néatobeï,
Président du PAP/JS et Mahamat Ibni Oumar, Président du
PLD.étaint autorisés à monter dans l'avion pour
Franceville.
Cette table ronde
ayant tourné court, le Président Bongo très fâché
contre Idriss Déby en particulier a renvoyé tout le monde
du Gabon etc.
Ces quelques
deux rappels sont suffisamment éloquents pour expliquer que lorsque
Idriss Déby est coincé par les évènements
qui ébranlent son pouvoir, ils utilisent tous les moyens y compris
la corruption par l'argent pour appeler l'opposition au secours.
En ce qui nous
concerne au FAR/PARTI FEDERATION, nous sommes tout à fait prêt
à aider la Libye pour le succès de cette négociation
que nous appelons de tous nos vux et la voulons globale et sans
exclusive pour mettre définitivement un terme à la guerre
civile qui n'a que trop duré au Tchad.
Pour ce faire,
nous réaffirmons notre position selon laquelle tous les représentants
des partis politiques de l'opposition démocratique tant de l'intérieur
que de l'extérieur, de la société civile, de la
presse privée et de la rébellion armée prendront
part à cette rencontre de la Libye pour qu'une fois pour toutes,
la guerre cesse au Tchad avec le départ d'Idriss Déby
du pouvoir. Car les manipulations sur fond de corruption ne peuvent
être qu'un piège vulgaire tendu à la Libye pour
lui faire porter le chapeau de l'échec comme ce fut le cas de
S.E Omar Bongo à Franceville (à suivre).
Ci-après
nos propositions pour un règlement définitif de la crise
tchadienne:
Or, au lieu de chercher midi à 14 heures, la solution du problème
tchadien passe par la réhabilitation des lois fondamentales des
années 60 adoptées par les assemblées législatives
démocratiquement élues sur l'ensemble du territoire national.
Tout mouvement qui se veut défenseur des intérêts
du Tchad se doit tout simplement de réhabiliter ces lois à
savoir, entre autres, la loi constitutionnelle de 1960, le code électoral
qui sied etc.
Une telle solution vaut mille tables rondes.
1)- DEPART NEGOCIE
DE MONSIEUR IDRISS DEBY DU POUVOIR.
2)- ORGANISATION
DES ELECTIONS LIBRES, DEMOCRATIQUES ET TRANSPARENTES/
A)- RENOUER AVEC LA LOI CONSTITUTIONNELLE
ADOPTEE DEMOCRATIQUEMENT PAR L'ASSEMBLEE LEGISLATIVE EN 1960
(loi constitutionnelle n°18/60 du 28 novembre 1960 -JORT - du 15/12/1960,
page 571) et le découpage électoral y afférent.
B)-
CREATION, MISSION ET COPMOSITION DE LA CENI :
MISSION DE LA
CENI : Les opérations des listes électorales ; L'organisation,
le contrôle des opérations référendaires,
des élections municipales, législatives et présidentielles
; L'application stricte des dispositions des lois et règlements
pour assurer la régularité et la transparence des scrutins
; La centralisation des résultats des procès-verbaux des
bureaux de vote sans modification aucune (addition des voix à
partir des résultats des bureaux de vote étant entendu
que les différents échelons de la CENI tels que la sous-préfecture
et la préfecture sont supprimés); Coordonner les opérations
au niveau national seulement étant entendu que le vote des tchadiens
à l'étranger est supprimé tout comme les nomades
votent dans la circonscription de leur recensement (vote actuel des
nomades pendant quatre jours supprimé); Proclamer les résultats
définitifs tels qu'ils sont proclamés au niveau des bureaux
de vote quitte à ce que la juridiction compétente saisie
puisse connaître le contentieux électoral soit saisie par
les requérants ; Assurer la logistique et la mise en place des
documents relatifs au bon déroulement du recensement et des différentes
consultations etc.
COMPOSITION DE
LA CENI : Représentants des organes de la presse privée;
Représentants des ADH ;Représentants des syndicats ; Représentants
des confessions musulmanes et chrétiennes (protestantes et catholiques);
La composition pléthorique de la CENI est une source de pagaille.
C)-
RENOUER AVEC LA TRADITION DEMOCRATIQUE ET PLURALISTE D'ANTAN PAR LA
REHABILITATION DU CODE DES ANNEES 60 TOUT EN L'AMENDANT POUR L'ADAPTER
A L'ELECTION PRESIDENTIELLE:
Nous proposons la réhabilitation du code électoral des
années 60 adopté par un système pluraliste pur
pour éviter que le texte actuel ne soit taillé sur mesure.
Car, la composition de la CENI est une chose, l'application d'un texte
en est une autre. Renouer avec le code électoral des années
60, c'est renouer avec la pure tradition démocratique et pluraliste
au Tchad.
D)- ORGANISER, DANS UN DELAI DE SIX (6)
A HUIT (8) MOIS, DES ELECTIONS LIBRES, DEMOCRATIQUES ET TRANSPARENTES
: Présidentielles ; Législatives ; Municipales,
régionales et locales
NB : Tous les
anciens membres de la CENI et de la Cour d'Appel ayant connu les élections
précédentes ne doivent plus connaître les élections
issues de la transition.
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25/09
DJIBOUTI NATIONAL MOVEMENT
The Djibouti National Movement "DNM" is a political
organisation dedicated to the liberation of Djibouti from the Dictatorship
of PRESIDENT ISMAIL OMAR GELLE on the basis of a common democratic platform.
We the Djibouti National Movement, North American Branch, has a responsible
opposition branch of the
"DNM" and concerned with the well being of our fellow citizens,
have the duty and responsiblity to expose to the international community
the
atrocities being committed by Dictator Ismail Omar Gelle and his cronies
against the Djibouti people.
We would like
to bring to the attention of the American Government, the
public and the International community in North America that the vicious
dictator Ismail Omar Gelle, who Presided over the Djibouti affairs for
the
last three years, and before that, he was the first hand of the last
president. He has escalated his Hitler-like repression the past few
months.
It has become customary for the totalitarian regime in Djibouti.
At this critical
stage in our struggle for freedom and our endeavour to
restore democracy and the rule of law in our beloved homeland. We call
upon
all people and governments to come to the moral and material aid of
the
Djibouti people and against the abhorrent dictatorship that appressed
them.
We Djibouti National
Movement officially, call upon those governments with
special interests in Djibouti and all freedom loving nations to support
the
liberation movement so as to prevent the genocide, illegally imprisoned
and
tortured being engineered by Ismail Omar Gelle and his cronies. We also
take
this opportunity to call on all governments, particularly the United
States,
France, World Bank and IMF, to stop all kind of aids, military aid to
the
repressive regime in Djibouti.Such and aid will only increase and encourage
the more arrest and massacre innocent people in the Horn of Africa.
We there fore,
appeal to the American government, the public and the
international community to look closer to the appalling situation prevailing
in Djibouti.In the light of the renewed violence by the government against
the innocent civilians and nomads, we particularly urge the United States
and France government to put pressure on Ismail Omar Gelle government
to end
the gross human rights violations that have characterized Djibouti over
th
past 3 years. Such pressure could be applied by examining foreign aid
authorization to Djibouti and its record of human rights.
ALI ABDI BADE, DIRECTOR
MOHAMED
DAYIB, MEMBER
OMAR BARKHADLE,
MEMBER
JAMA DUCALE,
MEMBER
ABDI
ARREYE, MEMBER
DJIBOUTI NATIONAL
MOVEMENT
P.O. BOX 90004
WASHINGTON D.C.20090
USA
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PEUT-ON ENCORE PARLER
DE CORRUPTION
EN CE QUI CONCERNE
L'ÉQUIPE AU POUVOIR A DJIBOUTI ?
Quand
on parle de corruption, on désigne généralement
la commission qui est versée par un fournisseur au bénéfice
d'un donneur d'ordre ou de quelqu'un qui bénéficie d'un
pouvoir. La corruption concerne le paiement d'une somme définie
pour obtenir un avantage ou une prestation : obtention d'un marché
à un tarif plus avantageux pour le fournisseur, obtention d'une
faveur ou d'un avantage spécifique (permis de construire, ouverture
d'un commerce particulier), etc...
La
corruption peut être passive et dans ce cas on désigne
l'acte de celui qui accepte de recevoir le paiement en échange
des faveurs / avantages qu'il va accorder. Elle peut-être active
et désigne l'action de celui qui va payer une somme pour obtenir
ces avantages.
Quand
on analyse la situation à Djibouti, on ne peut pas dire que les
actes de M. Guelleh ou de ses proches rentrent dans cette définition.
Il
nous paraît mieux adapté d'utiliser le mot de racket. Le
racket, à l'inverse de la corruption, consiste à exiger
le paiement d'une certaine somme dont le montant est fixé unilatéralement
par le demandeur. Il n'y a pas de contrepartie véritable (attribution
d'un avantage ou d'une faveur) mais seulement des menaces et la possibilité
d'éviter des désagréments pour celui qui accepte
de payer : menaces policières, fiscales, menaces de mise en faillite,
d'expulsion, etc.. Celui qui rackette s'abrite en général
derrière la puissance de l'État ou derrière celle
d'une organisation le plus souvent terroriste ou mafieuse, qui dispose
d'un véritable pouvoir de nuisance.
Le
mot Racket colle mieux pour définir ce qui se passe à
Djibouti. En effet, c'est bien au racket que se livrent les dirigeants
lorsqu'ils exigent que les entreprises versent des sommes dont ils définissent
le montant, sous le prétexte de leur éviter des difficultés
financières, pénales, économiques, etc.. Les dirigeants
de Djibouti ave M. Guelleh à leur tête rackettent non seulement
les grandes entreprises mais aussi le peuple de façon indirecte
en puisant dans le Trésor Public pour prélever les sommes
dont ils ont besoin : construction de villas et d'immeubles, transfert
à l'étranger, constitution d'un patrimoine, etc... Ils
ont dépassé depuis longtemps le stade des commissions
pour service rendu : maintenant, ils se servent directement et ce sont
eux qui fixent autoritairement le montant des sommes.
On
conçoit toute la perversité du système, car n'étant
fondé sur aucun élément tangible les racketteurs
augmentent en permanence leurs prétentions et c'est ainsi que
toute la substance économique d'un pays est aspiré par
un petit nombre qui constituent un patrimoine. Ce patrimoine étant
placé le plus souvent, pour raisons de sécurité,
à l'étranger, il est totalement improductif pour le pays.
Si
la corruption peut essayer de trouver des justifications plus ou moins
compréhensibles et admissibles, par opposition, le racket est
un acte scandaleux qui pourrait placer celui qui l'exerce au niveau
des voyous et des mafieux.
Alors
cessons de parler de corruption en ce qui concerne l'équipe des
dirigeants de Djibouti. Nous vous proposons d'employer désormais
le mot de RACKET qui semble plus adapté.
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Francois-Xavier
VERSCHAVE,
Président de SURVIE et auteur de NOIR SILENCE
est attaqué en justice par trois dictateurs africains.
Il nous demande
de lui apporter notre soutien (ce qui n'est juste retour des choses,
après tout ce que lui-même et Survie ont fait déjà
pour la cause djiboutienne). Il est de notre devoir à tous de
répondre présent et nous vous remercions de diffuser et
de signer le document suivant :
____________________________________________________
Procès
pour "offense à chef d'État" intenté
par
Omar Bongo, Idriss Déby et Denis Sassou Nguesso
à François-Xavier Verschave, président de Survie,
et Laurent Beccaria, gérant des éditions des Arènes,
pour une série de passages du livre Noir Silence
(avril 2000)
MOTION
DE SOUTIEN AUX ACCUSÉS
Trois Présidents africains, Omar Bongo, Idriss Déby et
Denis Sassou Nguesso ont déposé plainte pour "offense
à Chef d'État étranger" à l'occasion
de la publication du livre Noir silence. Ils poursuivent l'auteur, François-Xavier
Verschave, président de l'association Survie, et son éditeur,
Laurent Beccaria, gérant des éditions Les Arènes.
L'un et l'autre, pour chaque plainte, risquent un an de prison et 300.000
F d'amende. Sans compter les dommages et intérêts.
Le délit
d'offense est très différent du délit de diffamation.
Lors d'un procès en diffamation, l'auteur et l'éditeur
d'un livre ont la possibilité d'apporter des témoignages
ou des documents pour démontrer la vérité des faits
et pour prouver leur bonne foi. En matière de délit d'offense,
la jurisprudence soutient que les preuves sont interdites.
Cette infraction
est le prolongement de l'ancien crime de lèse-majesté.
Le roi, parce qu'il était le roi, devait être protégé.
La loi sur la presse de 1881 a repris ce principe en l'appliquant au
Président de la République, après des débats
houleux. Gambetta fut l'une des plus célèbres victimes
du "délit d'offense". Charles De Gaulle utilisa encore
cette disposition pénale pendant la guerre d'Algérie,
avant que ses successeurs choisissent sagement de renoncer purement
et simplement à ce droit exorbitant accordé aux Chefs
d'État.
A l'heure où
le général Pinochet est inquiété par la
justice, où la justice pénale internationale se met en
place et instruit les plaintes sur l'ex Yougoslavie ou le Rwanda, "le
délit d'offense" ne protège donc plus en France que
les dictateurs étrangers ! Grâce à cet article de
notre Code pénal, Slobodan Milosevic serait aujourd'hui en mesure
de faire condamner à Paris toute personne qui aurait dénoncé
sa responsabilité dans la purification ethnique en Bosnie...
C'est Ubu-Roi.
Les trois plaignants, installés à la tête de trois
États pétroliers, sont l'objet d'enquêtes internationales
répétées, les ponctions personnelles massives sur
les ressources de leurs pays ont été mises à jour,
le trucage des élections au Gabon et au Tchad a été
régulièrement constaté, les violations des droits
de l'homme au Tchad et au Congo-Brazzaville ont fait l'objet d'un nombre
impressionnant de rapports et d'articles étrangers et français.
Mais l'écrire en France reste toujours une offense ! Surtout
si, comme Noir silence, le livre atteint un large public francophone...
En fait, en cherchant
la condamnation automatique, sans discussion sur le fond, les chefs
d'État africains veulent censurer le débat sur la "Françafrique"
et ses liaisons incestueuses entre la politique, la criminalité
et le pétrole. Les drames du Congo-Brazzaville et l'ampleur des
révélations sur les pratiques d'Elf-Aquitaine ont montré,
pourtant, à quel point ce débat était nécessaire.
Par cette plainte,
les trois présidents, qu'ils aient été "élus"
avec une majorité invraisemblable ou "portés"
au pouvoir par les armes, cherchent à exporter à Paris
l'arbitraire qu'ils pratiquent quotidiennement dans leurs pays. Par
cette plainte, Omar Bongo, Idriss Déby, Denis Sassou N'guesso,
ces hommes richissimes, veulent mettre à genoux financièrement
Survie, une association aux moyens essentiellement bénévoles
qui depuis sept ans, expose sur la place publique, dans un silence assourdissant,
les pillages et les violations des droits de l'homme en Afrique. Ils
aimeraient accessoirement tuer dans l'uf un nouvel éditeur,
Les Arènes, qui a déjà eu le tort plusieurs fois
de s'aventurer dans leur "domaine réservé".
Au nom de la
liberté d'expression et d'édition en France, du respect
des droits de l'homme en Afrique, et du débat indispensable sur
les relations franço-africaines, j'apporte mon soutien à
l'auteur de Noir silence et à son éditeur, je demande
leur relaxe et je me prononce pour la suppression du "délit
d'offense à Chef d'État" du Code pénal.
Nom, prénom : Signature :
Adresse (facultatif) :
Fonction (facultatif) :
(A renvoyer
à Survie, 57 av. du Maine, F75014 Paris)
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
http:/www.ardhd-old.org/français/lddh.htm
Communiqué
de Presse n°22/LDDH du 25 septembre 2000
Il
n'y a rien à attendre, rien à espérer
La Liberté
d'expression, la Liberté d'information, la Liberté d'être
informé, la Liberté de Presse, la Liberté de communication,
ici
La Liberté n'existe point. C'est encore un rêve
en République de Djibouti.
La République
de Djibouti est verrouillée, tant par la Presse et les Ondes
nationales, que par les Agences et les Ondes Internationales.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) en est consciente et s'élève
avec vigueur contre ce verrouillage des Droits fondamentaux sur la Liberté
de Communication.
La LDDH, parmi
tant d'autres, en reste, est victime de ce verrouillage qu'on est en
droit de considérer comme une grande et inadmissible entrave
aux Droits fondamentaux, à la Constitution nationale du 4 septembre
1992, à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme,
en somme au respect de la personne humaine.
Le 3 août
2000 le journal gouvernemental " La Nation " a diffusé
un article intitulé. : " District de Tadjourah - Intox et
la Désinformation "
Le 6 août
2000, la LDDH a déposé un Droit de Réponse auprès
de la Secrétaire de la Direction de " La Nation ".
Après avoir constaté le refus de la Direction de publier
ce Droit de Réponse conformément aux articles n°67,68,69,70
de la loi relative à la Liberté de Communication n°2/AN/92/2el
du 15 septembre 1992. La Ligue Djiboutienne des Droits Humains n'a pas
manqué de saisir le Parquet du Tribunal le 3 septembre 2000,
et ce dossier est encore entre les mains du Parquet de Djibouti.
La LDDH suppose que la lenteur du Parquet provient probablement du fait
que le Directeur de Publication pénalement responsable de cette
diffusion M. Amin Mohamed Robleh est cumulativement Secrétaire
Général à l'Information, donc pratiquement "
intouchable "
Il est inconcevable
et illégal qu'un Secrétaire Général à
l'Information qui, en principe, doit être le garant de la bonne
application des Textes réglementant la profession des Journalistes
ainsi que le respect de la Constitution et les Lois sur la Communication,
soit, en même temps, le Directeur de Publication d'un organe de
Presse . On ne peut être à la fois juge et partie.
La LDDH ose
affirmer que la nouvelle ligne politique adoptée par le nouveau
Chef de l'Etat depuis avril 1999 est tout simplement la continuité
de l'ancienne ligne politique à caractère dictatorial
de l'ancien Président Hassan Gouled Aptidon.
Un an et demi
après la nouvelle investiture, le peuple djiboutien constate
malheureusement que les méthodes dictatoriales règnent
encore en République de Djibouti, et que franchement, il n'y
a rien à attendre, vraiment rien à espérer.
La LDDH reste
inquiète de la complicité des Agences d'Information internationales
à savoir : Reuter, AFP , BBC French Section et surtout Somali
Section ainsi que RFI qui continuent depuis plusieurs années
à s'alimenter en informations auprès de quatre journalistes
fonctionnaires que nous considérons comme membres actifs auprès
de la cellule Présidentielle de Propagandes et d'Informations.
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Ali
Dahan, PhD
Représentant permanent du FRUD
aux Amériques
et Président des Partisans de la Paix
dans la Justice pour tous les Djiboutiens
C.P.37073, Place Québec, Québec (Qc), G1R 5P5, Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924, Téléavertisseur :1-418-874-5518
Téléphone et télécopieur : 1-418-687-0074
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr |
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Ahmed Dini Chef de fil de la troisième vague
des dissidents du FRUD se fait tirer les oreilles
par son maître, le tyran I.O.Guelleh.
Le 7 septembre
2000, j'ai envoyé à New York le mémorandum sur
le soi-disant Accord de paix (signé entre les représentants
du gouvernement de Djibouti dirigé par un dissident de la 1e
vague du FRUD et par Ahmed Dini, chef de file de la 3e vague des dissidents
du FRUD). J'ai expliqué dans ce mémorandum que le soi-disant
accord de paix n'est qu'une farce et qu'il ne changera rien aux persécutions
quotidiennes qui s'abattent contre le peuple Djiboutien et dont les
principales victimes sont les enfants, les vieillards et les femmes.
La réception
du dit mémorandum par plusieurs délégations des
pays démocratiques a fait beaucoup de bruit à New York.
Beaucoup de délégations ont critiqués sans ménagement
la délégation du régime dictatorial dirigé
par le tyran Guelleh en personne. Parmi les délégations
qui ont critiqués le régime tyrannique de Djibouti se
trouvent plusieurs de ceux qui sont ses bailleurs de fonds.
J'ai été
informé par des défenseurs des droits humains ainsi que
par des militants pour la restauration de l'unité et de la démocratie
que le dictateur Guelleh était fou furieux de mon action. Lors
de son retour à Djibouti il avait convoqué au palais présidentiel
son complice Ahmed Dini pour lui tirer les oreilles. Il lui reprochait
d'avoir utilisé " son argent " lors de la mission qu'il
avait effectué pour son compte le 11 juin 2000 sans réussir
a me convaincre de ne plus critiquer son régime. Guelleh donna
l'ordre à Dini de faire quelque chose pour m'arrêter d'attaquer
son régime au nom du FRUD. Malheureusement pour lui, Ahmed Dini
est considéré par moi même ainsi que par une écrasante
majorité des membres et dirigeants du FRUD comme n'étant
plus le président de ce mouvement, mais qu'il est bel et bien
le chef de file de la 3e vague des dirigeants du FRUD ( la 1ère
vague en 1994 et la 2 ième étant en 1995 ).
L'on sait déjà
que le tyran Guelleh avait envoyé Dini en mission le 11 juin
2000 pour mener une campagne de sensibilisation en faveur de lui et
du soi-disant accord de paix, mais Dini avait échoué à
convaincre la majorité des membres et dirigeants du FRUD qui
se trouvent en Europe et en Amérique du Nord. L'écrasante
majorité d'entre eux n'ont pas acceptés la capitulation
de Dini et cela malgré ses promesses de leurs donner des pécules
et pour certains d'entre eux des postes ministériels. Parmi les
quelques-uns qui ont acceptés la capitulation de Dini devant
Guelleh il y avait un drogué qui a été nommé
a un poste de direction au sein du FRUD par Dini lui-même, mais
qui s'opposait au dit accord jusqu'au 11 juin 2000 ainsi que M. Mohamed
Kadamy Youssouf ( cousin germain de M. Mohamed Adoyta Youssouf, chef
de fil de la 2 ième vague des dissidents du FRUD de 1995 ). Pourtant,
ce même Kadamy qui faisait le plus de tapage entre le 10 février
et le 10 juin 2000 contre Guelleh la terreur et contre " l'accord
cadre de paix " et qui est allé jusqu'à proposer
de créer une Association pour la défense des enfants et
des prisonniers politiques étrangers à Gabode. Kadamy
a cessé d'attaquer le régime sanguinaire de Guelleh à
partir du 11 juin dernier lorsqu'il a eu la promesse de Dini d'occuper
le poste de Ministre des Affaires Étrangères et de la
Coopération (MAEC). Toutefois, lorsqu'à la fin de juin
2000 Dini est rentré à Djibouti et il informa Guelleh
qu'il avait promis à Kadamy le poste de MAEC le dictateur s'y
est opposé catégoriquement, estimant que celui-ci n'avait
jamais travaillé de sa vie et surtout qu'il est membre d'un parti
communiste, par conséquent s'il accepte de lui donner le dit
ministère il sera privé de l'aide vitale qu'il reçoit
des E.U.A., du Canada et de la plupart des pays de l'Union européenne.
Le tyran Guelleh a décidé d'offrir à Kadamy un
autre poste ministériel moins important ou un poste d'ambassadeur
pour qu'il puisse continuer ses démarches administratives en
vue de l'obtention de son
Le 13 juin 2000,
sur ordre de Dini, M.Kadamy m'avait téléphoné pour
me convaincre de cesser d'attaquer le régime dictatorial et pour
que j'appuie le soi-disant accord de paix que lui-même avait condamné
jusqu'au 10 juin dernier.
M
AHMED YOUSSOUF AHMED (EX-MINISTRE DU PORT)
DEVIENDRA LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE.
À moins
d'un volte face de dernière minute de la par de Dini pour prétendre
que lui-même allait diriger un gouvernement provisoire de transition,
c'est M. Ahmed Youssouf qui va remplacer le moribond Barkhat Gourad
Hamadou au poste " plutôt administratif à Djibouti
" de premier ministre. Dini croit pouvoir attraper deux oiseaux
avec une pierre en nommant M. Ahmed Youssouf comme premier ministre
:
1. Il croit que parce qu'Ahmed Youssouf est marié a une française,
celui-ci pourra convaincre le gouvernement français d'arrêter
les procédures judiciaires contre Guelleh du meurtre du juge
Bernard Borrel, d'aider le régime tyrannique d'avoir plus d'argent
pour ses caisses de la part de la France et de faciliter l'aide de l'Union
européenne au dit régime
2. Il croit aussi qu'étant donné qu'Ahmed Youssouf vient
de la région de Tadjourah, celui-ci pourra facilement écraser
les dirigeants militaires du FRUD originaires de cette région
et de soumettre la population de la dite région à accepter
le régime tyrannique de Guelleh (Cf. mémorandum- le scénario
que Guelleh et Dini vont très bientôt présenter
au peuple Djiboutien).
Ainsi, Dini pense
sauver le tyran Guelleh qui est honni par le peuple Djiboutien et condamné
par la communauté internationale, mais il se trompe. Il y a qu'une
seule solution pour la restauration d'une véritable paix et c'est
" la négociation directe et sincère du régime
de Guelleh avec le FRUD et l'ensemble de l'opposition et avec la présence
réelle à la dite négociation des représentants
de la communauté internationale sinon le dictateur Guelleh sera
balayé par un soulèvement populaire pacifique sans précèdent
et ni Dini, ni personne d'autre ne pourront arrêter le cours de
l'histoire.
Ali Dahan, Ph.D.
Représentant permanent du FRUD aux Amériques et Président
des Partisans de la Paix dans la Justice pour tous les Djiboutiens.
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SOMALILAND
FORUM
COMMUNIQUÉ, Tuesday September 26, 2000 Ref. SF/EC-021-2000
THE
REALITY OF GUELLEH'S SOMALIA GRAND PLAN
On September
22, 1999, the President of Djibouti Ismael Omar Guelleh
proposed before the UN General Assembly a "new peace initiative"
for
Somalia in which he recommended that "warlords be charged for crimes
against humanity" and that "the international community should
support
regions, such as Somaliland, that have achieved relative peace, security
and development."
Fact of the matter:
One year later, and after many selective
consultations,Ismael Omar Guelleh has done exactly the opposite, and
has
re-created a shadow of the dictatorship of the old Somalia. Mr. Guelleh
has invited former Siad Barre officials and war criminals to his
so-called Djibouti conference for Somalia, which led to the appointment
in exile of Abdulqasim Salad Hassan as 'president' of Somalia. Indeed,
the Djibouti-appointed 'parliament' includes all the high officials
of
General Siad Barre, and some of the most notorious war criminals such
as
General Morgan and General Ganni.
Mr. Guelleh claims
that "the people have opted for government, law and
order, and a certain future."
Fact of the matter:
No options have been presented to the people of
Somalia and the choice Mr. Guelleh is speaking about is that group of
personalities that he had invited to Djibouti. As for Mr. Hassan, the
man handpicked by Mr. Guelleh as the 'president' of Somalia, the world
by now knows, despite his having stayed in total obscurity for a decade,
following the fall of the government of Gen. Siad Barre, that he was
indeed a die-hard Siad Barre loyalist, a man without a vision who for
twenty years held various ministerial posts in the fascist government
that massacred thousands and razed whole towns and villages.
Mr. Guelleh claims
that his Somalia conference had the support of the
"civil society."
Fact of the matter:
Civil society means all the social associations and
professional groups. Guelleh's plan was never supported by the civil
society in Somalia or by the factions involved in the conflict, as can
be seen from the situation on the ground in Somalia. If the Djibouti
conference had the support of the "civil society" and the
parties
involved in the ongoing conflict, as claimed by Guelleh, one would have
expected at least a cease-fire and some peace. On the contrary,
factional and communal violence has escalated in Mogadishu, and UN
representatives and humanitarian workers are still the targets of
militias. The UK, for example, has stated that "it remains to be
seen
whether the results of the Djibouti peace process truly reflect the
will
of the people" and that "the initiative will be tested on
how it will
establish an internal reconciliation process and how well stability
and
peace will be preserved in regions where considerable progress had been
made."
Mr. Guelleh claims
that the Djibouti peace process "was inclusive and
has embraced the whole country, including Somaliland."
Fact of the matter:
Somaliland has not participated in the Djibouti
conference. In a series of people's conferences in 1991, 1993, and 1997,
Somaliland has established peace and state structures in its own
territory and is not at war with any of its neighbours. As long ago
as
1991, the Somaliland people, through their chosen elders, intellectuals
and politicians have agreed to reclaim their sovereignty after three
decades of a disastrous merger with ex-Italian Somalia. The Somaliland
people have rebuilt their state and have developed a dynamic civil
society whose trade and employment benefit now all the countries of
Horn. Somaliland has created an irreversible political configuration
with "stability, security and a local representative administration"(US
State Department, Richard Boucher, AFP/31/08/2000). Recently the
Ethiopian Foreign Minister Mr.Seyoum Mesfin stated at the UN that
dealing with the Somaliland case "requires great sensitivity and
a
sense of enormous responsibility." In short, peaceful Somaliland
is not
the same as Somalia and no amount of denial can erase Somaliland off
the
map. The world knows that and as the European Union has pointed out
the
peaceful areas of the Horn, such as Somaliland, will continue to get
international support. And they should!
Mr. Guelleh claims
that his new creation, Mr. Salad, needs
"international recognition and an immediate financial support of
the
International community."
Fact of the matter:
Leaving aside the detail that Mr. Salad has as yet
to nominate his "government," the fact remains that his
planned-for-publicity and well paid short visit to Mogadishu---when
armed vehicles were hired from the local militias who of course welcomed
the bounty---does not mean that he has any control over any part of
Somalia. A paid-up whistle stop tour does not equate with popular
Somali support. On the contrary, it shows the irresponsibility of this
new made-in-Djibouti faction and a conscious act to lie to the
international community in order to get a quick and easy
international recognition.
Instead of concentrating
on building desperately needed internal peace
in Somalia, and first in his own native region, Mogadishu, Mr. Hassan
has gone on a well-choreographed visit to the Arab League, the UN, the
Arab countries, Africa---anywhere that Guelleh and Salad can garner
superficial support from leaders all too eager to hear some seemingly
good news from Somalia. But the task of real peacemaking is different
altogether from making the rounds in foreign capitals and asking for
international recognition for a government appointed by a foreign
president---real progress and peace mean the attainment of a negotiated
peace first to the conflict in Mogadishu and in the rest of Somalia.
It
is a hard job that Mr. Guelleh and Mr. Hassan are not interested in.
Mr. Guelleh and
Mr. Hassan have rushed to form a government in-exile and
a new faction for Somalia for their own personal profit. Mr. Guelleh
apparently needs to forge for himself a hallowed image different from
the one that he enjoys on the international scene, as the president
of a
small country mired in civil unrest and undemocratic elections, while
Mr. Hassan hopes to fill in Siad Barre's shoes and install another
dictatorial over-centralized regime in Mogadishu.
SOMALILAND FORUM
Backgrounder:
The Somaliland Forum is an international organization that brings
together Somalilanders from all parts of the world mainly, through the
medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work
with the Somaliland communities around the world in order to provide
some lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and
its people.
For more information, Please visit forum's web site at:
http://www.somalilandforum.com
North America:
Ms. Amina Malko, Canada
Email: chair@somalilandforum.com
Tel: (905) 707-7442 or (416) 879-9279
Europe:
Dahir Abdi Jama
London, U.K.
Mobile(cell): 07947 797246, Tel: (0)208 882 3764
Email: Dahir@dahir.freeserve.co.uk
Middle East
Mr. A.Ismail
Kuwait City, State of Kuwait.
Email:nero@ncc.moc.kw
Tel: 965 2630592.
Australia:
Dr. Ahmed Diriye
Mayogo Court
South Guildford WA 6055
Tel/Fax: (08) 9279 76055
Email: aderia@carmen.murdoch.edu.au
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