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LA
LIBERTÉ Bulletin
20
A. R. D. H. D
2ème
année
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
L'État
de fortune
ou la probabilité
de la roue qui roule sur la rue.
Il était
une fois une jeune République où le Président aimait
à jouer à la ''roue de la fortune''.
Or, comme il était le grand chef, il avait instauré ses
propres règles
tant qu'à faire !
Les participants
étaient sélectionnés selon certains critères
:
¨ Ils devaient
d'abord prêter allégeance au grand chef.
¨ Ils devaient ensuite parfaitement exécuter la danse du
ventre devant lui.
¨ Ils devaient enfin se montrer très attentifs au moindre
de ses désirs et surtout le craindre comme Dieu le Père.
Tous ceux qui,
s'étant portés candidats, n'avaient pas satisfait à
tous les critères, étaient envoyés à coups
de pied aux enfers, tel des blasphémateurs, et étaient
dans l'incapacité même d'espérer une nouvelle candidature. . . ils
pouvaient rêver !
Quant à
ceux qui avaient la ''chance'' d 'être sélectionnés,
ils pouvaient penser à des lendemains enchanteurs, loin du manque
et de la pauvreté.
Et non loin de
là, un gamin chante :
''il
était une fois une République née verrouillée
toute la ville était verrouillée
la capitale était verrouillée
les villages étaient verrouillés
les puits étaient verrouillés
tellement verrouillés que la population en était rouée
quand ils s'interpellaient ils disaient :
" hé! frère
roué, hé! père roué, hé! tonton roué,
hé! grand-mère rouée, hé! maman rouée
" ''.
Ici à
Djibouti, tout le monde tourne autour de la roue. . .
Tout est cyclique, rien n' est sûr, rien ne dure éternellement. . .
La roue tourne. . . mais pour combien de temps ?
Et pendant ce temps, dans la rue, la roue tourne sur les pauvres bambins
! ! !
D. A
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Sommaire
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29/10
L'Ambassadeur à vie, Monsieur Roble Olhaye,
chante encore le succès de la conférence d'Arta
Comme on le sait l'ambassadeur à vie, monsieur Roble Olhaye,
représente la triste dynastie Aptidon-Guelleh, à New York,
auprès de l'Onu, depuis deux décennies maintenant. Ce
qui fait de lui, dit-on, le doyen des ambassadeurs africains, à
New York. Les gouvernements changent à travers l'Afrique par
le vote ou par la rébellion.
Mais, à Djibouti, la dynastie Aptidon-Guelleh (oncle et neveu)
ne craint pas encore pour ses jours ; il semble donc que Monsieur Roble
Olhaye puisse couler encore de beaux jours à New York, jusqu'à
un âge bien avancé.
Décrochera-t-il
le palmarès de la plus longue carrière d'ambassadeur onusien
? Peut-être, mais pour le moment, <<sa pérennité>>
est très occupée à chanter le succès de
la conférence de <<paix>> d'Arta. Ce congrès,
qui n'était pas vraiment une conférence de paix, mais
plutôt un beau projet pour mettre à la tête de la
Somalie certains personnages barristes, notamment monsieur Salad Hassan,
l'ancien ministre de l'intérieur de Siad Barre, et monsieur Khalif
Galayr, également ancien ministre de Siad Barre--- il serait
aussi le principal figurant dans l'escroquerie de l'usine de sucre à
Mareeray dans les années 1980s (voir la dépeche de l'AFP
du 9 octobre, 2000)-on dit que plusieurs millions auraient été
subtilisés du projet de l'usine, à l'époque . Monsieur
Hassan ainsi que monsieur Galayr se disent maintenant des hommes d'affaires.
Malgré
le fait que le 'gouvernement Hassan-Galayr' ne démarre pas à
Mogadiscio faute d'un climat de paix et d'appui populaire --- personne
n'a encore réconcilié les communautés de Mogadiscio,
le siège supposé du <<gouvernement Hassan-Galayr>>
et tout particulièrement les deux communautés les importantes,
à savoir les Abgal d'Ali Mahdi, et les Haber Gidr de Hussein
Aidid, Ato et Hassan (Salad Hassan est un Habr Gidr), monsieur Guelleh
et son ambassadeur à l'Onu tentent encore de faire passer dans
l'opinion internationale que le gouvernement fantoche crée à
Djibouti
est le vrai gouvernement de la Somalie. On essaie donc de vendre au
monde un groupe qui n'a ni appui populaire ni un territoire sous son
contrôle comme le gouvernement légitime en Somalie.
D'autres se souviendront
d'un certain Ali Mahdi qui avait prétendu pendant une décennie
qu'il avait été nommé président de la Somalie
dans une conférence organisée par le président
djiboutien --- c'était exactement en 1991. Ali Mahdi devait finalement
se rétracter en 1999 en disant qu'il était, de ses propres
mots <<rien>>.
Donc Acte II à Djibouti,
figurant cet Salad Hassan comme président pour la Somalie. Fin
de la série ? Dans dix ans, peut-être. En attendant que
monsieur Salad Hassan, à son tour, s'aperçoive de lui
même qu'il est <<l'empereur nu>>, monsieur Olhaye,
dans son rôle de promoteur, sera le vendredi de 3 novembre à
Ottawa, la capitale canadienne, pour promouvoir le résultat du
projet d'Arta, comme si son pays natal, le Djibouti (ou son pays d'adoption,
puisqu'il est né en Éthiopie, tout comme monsieur Guelleh,
d'ailleurs) ne pourrait pas bénéficier de ses soi-disant
talents de diplomate pour que le Djibouti retrouve la paix communautaire
qui lui fait cruellement défaut depuis son indépendance.
MDA
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30/10
L'ambassadeur OLHAYE sera-t-il arrêté cette semaine a Ottawa ?
On
annonce cette semaine la venue a Ottawa de l'ambasseur de Guelleh auprès
des Nations Unies dans la capitale fédérale du Canada
pour faire du lobbying en faveur de gouvernement somalien qui jusqu'à
présent gouverne. . . l'Hôtel Medina de Mogadiscio"
On
se rappelle que lors de sa précédente visite, OLHAYE a
ressui a enrôler un père de famille d'Ottawa, le général
Talal, qui depuis a été éliminé par ses
collègues du nouveau gouvernement somalien. Mais cette fois ci,
OLHAYE serait arrêté si l'on en croit une plainte pour
trafic de d'immigrants au Canada.
En effet, on se rappelle que plusieurs djiboutiens, pour la plupart
rejetons de la nomenklatura au pouvoir, ont été introduits
au Canada a partit des EU par les services de OLHAYE . Une plainte a
été déposée par un collectif de personnalités
a Ottawa, notamment de vrais persécutés djiboutiens dont
la demande d'asile politique a souffert du précédent créé
par OLHAYE.
Affaire
a suivre donc
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Suite
aux nombreuses provocations de Guelleh qui a notamment promis que le
Somaliland serait intègre force au nouveau gouvernement somalien
constitue
des criminels de guerre du régime de Siad Barre, on assiste a
une montée extrême de la tension.
Des milliers de soldats affluent de part et d'autre de la frontière
Pour plus d'infos, lire l'article en Somali dans
www. somalilandnet. com
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3/11
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ISMAEL OMAR GUELLEH, CHEF DE L'ÉTAT.
Par DAF.
Note de notre lecteur qui a fort aimablement dactylographié
ce texte pour que nous puissions le reproduire :
"Cette lettre ouverte à l'AINE mérite obligatoirement
un poste ministériel!!
Bonne réception. "
Le Renouveau
du jeudi 02 novembre 2000
Pages 1 à 3
n°380
Politique.
LETTRE OUVERTE
A MONSIEUR ISMAEL OMAR GUELLEH, CHEF DE
L'ÉTAT. Par DAF.
Cher concitoyen,
Aujourd'hui, c'est vers vous que notre plume se tourne dans le cadre
du dialogue citoyen que nous entretenons avec les pouvoirs publics dans
ces modestes
colonnes. Nous vous adressons sans complaisance à vous pour vous
interpeller. Vous interpeller et vous demander des comptes, pour reprendre
une expression que
vous avez employée récemment lors de la cérémonie
inaugurale de la Chambre des comptes et de Disciplines Budgétaires.
Nous vous interpellons,
cher compatriote et aîné, sur la situation nationale en
général et sur le processus de réformes politiques
en particulier. Sur la situation nationale puisque vous exercez le pouvoir
d'État au sommet depuis mai 1999. Sans qu'il soit utile de revenir
sur les conditions dans lesquelles vous y êtes parvenu. Les choses
vont mal, si mal que le quotidien se trouve particulièrement
dur et que l'angoisse du lendemain est sans précédent
sous nos cieux. Le présent n'a jamais enregistré autant
de frustrations et de rancoeurs. L'avenir n'a jamais été
aussi incertain, pour ne pas dire sombre. Où que nous regardions,
le même spectacle de désolation s'offre à la vue.
Que ce soit le Cadre de vie(habitat, routes, assainissement, électricité,
eau. . . ), la Santé publique, l'Éducation Nationale,
la Justice, l'Environnement, la Sécurité, les Libertés
publiques et la Démocratie, la Paix civile et la Concorde nationale,
l'Espace politique, l'Économie et les Finances, . . . aucun secteur
de la vie nationale ne donne satisfaction. Bien au contraire.
Notre capitale a depuis longtemps perdu son éclat, son centre
commercial et administratif affiche une triste mine, les services publics
fonctionnent fort mal faute
de moyens et de moral(des bureaux entiers restent paralysés des
jours durant pour un simple problème de rupture de fournitures).
La corruption et le népotisme
se sont installés à tous les niveaux de l'appareil d'État
et même, par le jeu de la contagion, du secteur privé.
Cher concitoyen et aîné, je ne sais si vous l'ignorez, mais
sans cesse plus nombreux sont les foyers où la marmite ne se
met plus sur le feu, pour reprendre une formule pastorale(Reer badan
ayaan dab dhari saarin). La misère atteint des proportions
alarmantes dans les quartiers populaire, notamment à Balbala, au
PK 12 et dans les districts de l'intérieur. Vous est-il jamais
arrivé de fouler le sol de ces zones populeuses ? D'aller, par-delà
les visites officielles, vous rendre compte de la gravité de la
situation en ces lieux où le malheur est omniprésent ?
Bien sûr, vous parlez beaucoup depuis votre avènement au
pouvoir suprême, vous passez trop souvent à la Radio Télévision, vous
inaugurez des ''états généraux et autres journées
de réflexions'' d'où toute voix discordante a soigneusement
été écartée. Bien sûr, vous voyagez
beaucoup à bord de l'avion présidentiel, ce qui est fort
coûteux. Bien sûr vous avez permis aux Somaliens de se retrouver
et d'avancer
de manière significative dans le processus de réconciliation
nationale. Bien entendu, vous avez promis aux Djiboutiens la paix civile, la
démocratie et la concorde nationale. Mais tout cela ne vous dispense
point de vous traduire dans les faits pour votre pays. Tout cela ne vous
retient nullement de susciter le sursaut national nécessaire
pour le sortir de l'ornière. Tout cela ne vous dispense point
de faire, car dire n'est pas faire.
Susciter un sursaut national, c'est faire en sorte que tous les fils
et filles de ce pays se retrouvent et rétablissent la paix civile
ainsi que la concorde nationale puis reprennent le chemin de l'effort
et du progrès harmonieux. C'est insuffler une dynamique de changement
salutaire. C'est redonner confiance et espoir à la Nation.
Il est vrai qu'à cet égard un accord-cadre de paix et
de concorde civile de portée nationale a été signé
entre votre régime et le front pour la Restauration de l'Unité
et de la Démocratie(FRUD) le 7 février 2000 dernier. Son
contenu s'articule autour de quelques thèmes majeurs de nature
à mettre fin au statut quo fossoyeur:Réformes
démocratiques, Décentralisation, Bonne gouvernance , Indemnisation,
Réhabilitation.
Une délégation de haut niveau conduite par le président
du FRUD Ahmed Dini Ahmed, et comprenant notamment son vice président
Chehem Daoud Chehem, est retournée au pays, après près
de neuf ans d'absence, pour engager des négociations sur la mise
en oeuvre de cet accord-cadre. Des commissions techniques conjointes
ont été constituées qui ont planché sur
les modalités d'application. Le tout dans le silence des armes
qui se sont tues sur le terrains et sous les yeux impatients de l'ensemble
de la communauté nationale. Des mois et des mois se sont écoulés
depuis lors. Sans qu'il ne sorte rien de concret des discussions. Pourtant,
les travaux préparatoires semblent achevés ainsi que vous
l'avez récemment annoncé vous même. N'avez-vous
pas affirmé le 12 octobre dernier, à Tadjourah, lors de
l'inauguration du port local rénové, que les négociations
sur l'accord-cadre allaient aboutir dans les jours à
venir ? Une vingtaine de jours se sont écoulés depuis cette
déclaration et nous ne notons toujours aucun aboutissement.
Alors était-ce une déclaration en l'air, une de plus, juste
destinée à nous faire patienter et à gagner encore
du temps au détriment d'un pays et d'un peuple déjà
trop meurtris ?
Pourquoi, sinon, cette lenteur excessive ?
Excellence,
La conférence somalienne, qui planchait sur la crise que l'on
connaît, n'a pas duré plus de quatre mois. Parce que les
participants étaient animés de la dose de volonté
nécessaire. Pourquoi donc le processus djiboutien traîne-t-il, si
ce n'est par manque de volonté suffisante ?
Le FRUD, l'Opposition civil(ODU) et le peuple sont décidés
à réussir ce processus. Ils en ont apporté le preuve
par l'accueil chaleureux et massif qu'ils y ont réservé. Ils
sont prêts à réitérer leur volonté
de paix et de réformes démocratiques dans la rue, avec
leurs pieds, si vous le souhaitez.
Cher compatriote, le peuple djiboutien aspire ardemment au changement.
Il veut retrouver la liberté et la dignité auxquelles
il a droit. Il entend ne plus être à la traîne du
monde. Il entend être traité en adulte. N'est-ce pas votre
avis ? Pensez-vous toujours que la situation de verrouillage tous azimuts
qui n'a généré que misère, malheurs et mendicité,
doive se perpétuer ? Devons-nous, nous autres Djiboutiens, demeurer
otages d'un système de gouvernement d'un autre âge ?
L'heure de vérité a en tout cas sonné, et il ne
dépend que de vous d'accorder vos paroles à vos actes
et de prendre date, ou de gâcher à vos risques et périls
la chance historique qui s'offre. Il ne dépend que de vous de
faire du mois béni du Ramadan qui
approche, mois du Pardon et de la Purification, celui de la concorde nationale
retrouvée, ou non. Il ne dépend que de vous. . .
Très concitoyennement à vous.
Daher
Ahmed Farah
Note
de l'ARDHD
Cette lettre publiée dans Le Renouveau est fort intéressante.
Elle est à tiroirs. Dans un premier temps, on peut penser que
Daher Ahmed Farah s'adresse au chef de l'état comme un journaliste
véritable opposant . . . . mais en deuxième lecture, on se
pose des questions et nous laissons le soin à nos lecteurs d'apporter
des réponses possibles.
De notre côté, nous rappelons que nous sommes très
étonnés de ne plus recevoir chaque semaine le dernier
numéro du Renouveau à publier. Y-a-t-il eu un accord secret
passé avec IOG ?
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Sommaire
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Lundi
le 2000-11-02
SUÈDE
BONJOUR MON AMI SCHAAL
Je vais
vous raconter une petite histoire qui s'est passée en suède
et dont j´ai eu connaissance dans l´exercice de mes fonctions.
Je travaille
comme interprète pour les tribunaux et pour le service social
suédois. Je rencontre surtout des Somaliens qui ont des difficultés
plus ou moins importantes avec les différents services administratifs
du sud de la Suède mais pratiquement jamais des djiboutiens.
En effet,
il est aussi rare que je rencontre un Djiboutiens en situation de litige
avec les services sociaux de la Suède
Pourtant,
la semaine dernière j´ai rencontré un djiboutien
qui était vraiment très en colère et qui en veut
beaucoup à Monsieur Hassan Gouled qu'il rend totalement responsable
de son échec et de son exclusion de l'école primaire -
classe de CE alors qu'il avait 10 ans et qu'il avait étudié
pendant trois ans dans l'école primaire du quartier 7.
Pour des
raisons familiales et économiques, il n´avait pas pu être
admis en classe de CE 2 et il avait redoublé la troisième
classe. Toujours pour des problèmes familiaux et économiques
il n´a pas pu être admis la deuxième fois et on "
l'a viré " de l'école á l´âge
de 10 ans.
L´intéressé
à qui nous donnons le prénom de Farah pour ne pas dévoiler
sa véritable identité á réussi á
s´exiler en Suède au début des années 90
et sa femme l'a rejoint ensuite.
Farah
a fait plusieurs séjours dans la prison de Gabode. Le premier
quand il avait 11 ans pour vol larcin et autres actes de cambriolage.
La famille de Farah était pauvre. Pour contribuer à la
survie, Farah était contraint de voler . Par la suite Farah est
devenu finalement un religieux musulman a 100%.
Deux des
enfants de Farah vont á l'école primaire en Suède
et le règlement exigent que les parents rendent visite souvent
à l'école pour que des liens s'établissent entre
les professeurs/instituteurs et les familles. Il faut savoir aussi qu'en
Suède, les parents donnent des coups de main à leurs enfants
pour les devoirs qu'ils ont à faire à la maison.
L'instituteur
a constaté que le fils de Farah âgé aujourd hui
de 9 ans (qui suit la troisième classe de l'école primaire)
a une difficulté de concentrations dans la classe et qu'il n'arrive
pas à suivre les leçons correctement notamment les leçons
de mathématiques, d'anglais et de suédois.
Tous les
trois mois, il y a une réunion des parents d´élèves
et des professeurs pour informer les parents des résultats de
leurs enfants á l'école. Farah n'assista pas à
ces réunions en prétextant que sa femme ou lui-même
sont malades. C'est la même chose à convocation de l'école.
Farah ne se présente pas et trouve mille et une raison pour ne
pas y assister. Finalement le professeur á informé, selon
la procédure normale de l'école, le Directeur pour déclencher
des investigations globales sur la famille de Farah.
Le directeur
de l'école á pris contact, comme il est dans l'obligation
de le faire, avec les services sociaux.
L'enfant
traverse un moment crucial de son existence et il a grand besoin aujourd
hui du soutien social, moral et psychologique de son père. Il
a besoin aussi l´aide de son père. pour surmonter son handicap
dans les matières qui lui posent des problèmes : mathématique
et anglais et suédois.
Le service
social a rendu visite de façon inopinée au domicile de
Farah et ce qu´il a découvert est alarmant.
L'inspecteur
a découvert
- que le
la Famille de Farah était très religieuse et fondamentaliste.
- que
chez les Farah il n'y avait pas de télévision et aucun
jouet pour les trois / quatre enfants de Farah.
- que la
femme de Farah était voilée de la tête aux pieds.
- que les
enfants ne sortent pas pour jouer avec les autres enfants du quartier
Selon la
loi suédoise, dans un tel cas, le service social organise une
réunion à laquelle participent plusieurs personnes de
différents services :
Le directeur
de l'école.
Le maître.
Deux représentants du service social.
Une psychologue.
Le médecin de la famille
Sans oublier aussi les parents
Un interprète cette fois ci c'était moi.
Au cours
de cette réunion le directeur de l'école á posé
la première question á Farah en lui disant :
- vous êtes chômeur et pourtant vous ne donnez pas des coups
de main à votre enfant pour réviser les leçons
à la maison ?
Farah a
raconté d´une manière détaillée la
situation de misère pendant la période de son enfance
en ajoutant aussi qu´il avait été exclu de l'école
primaire á l´âge de 10 ans. Il a avoué qu'il
n'avait pas de connaissances supérieures à celle de son
enfant en Anglais ou en mathématiques. C´est pour cette
raison qu´il est incapable de l'aider à la maison, bien
qu'il fasse tout ce qui est possible pour assurer la réussite
de son enfant.
Le représentant
du service social lui a posé une question en lui disant
- Pourquoi ton domicile n´est pas équipé des éléments
habituels tel qu'une télévision et des jouets pour les
enfants ?
Farah á
répondu qu'il envoyait aussitôt à ses parents à
Djibouti, le peu d'argent qu'il reçoit du service social, car
eux ne reçoivent aucune aide du gouvernement djiboutien.
Après
la réunion, le service social á décider de confier
l'enfant de Farah á une famille suédoise pendant une période
de trois mois afin de donner á Farah le temps nécessaire
pour équiper son domicile avec tous les éléments
nécessaires.
A la sortie
de la réunion Farah m'a dit que Monsieur Hassan Gouled et le
ministre de l'Éducation de l'époque Monsieur Mohamed Djama
Elabé ont gâché sa vie en l´excluant de l'école
á l´âge de 10 ans. C'est la raison pour laquelle
il est totalement ignorant et incapable d'aider ses enfants dans leur
scolarité
Monsieur
Farah n´est pas le seul à avoir vécu ce genre de
tragédie á Djibouti. Monsieur Gouled et son gouvernement
ont jeté dans la rue, sans aucune raison valable, des centaines
de jeunes Djiboutiens.
Ne pas
donner aux enfants du pays une éducation adéquate qui
leurs permette d´ouvrir les portes de leur avenir est UN ACTE
CRIMINEL qui mérite un jugement à l'encontre de M GOULED
et de sa clique. . . .
je dis
bien toute l´équipe de Hassan Gouled sans distinction .
. . qu'ils soient membre du RPP ou dans l'opposition
Les représentants
de l´opposition d´aujourd hui étaient à l'époque
de très hauts fonctionnaires de l´État et ils avaient
des responsabilité dans le gouvernement de Djibouti. La majorité
a occupé des postes de ministre et/ou d'officiers dans les gouvernements
de Hassan Gouled.
Dans leurs
responsabilités, hier, ils voyaient les réalités
des enfants du pays 'virés' des écoles par centaines chaque
années. Ils avaient le pouvoir et les moyens nécessaires
pour s'y opposer et pour faire bouger les choses afin que ces enfants
du pays aient des chances d'avoir un avenir meilleur.
Ils ne
l'ont pas fait et l´histoire s'est retournée en "les
virants" eux-mêmes de leurs postes d'hier ce qui leur a permis
de se placer en victime de leur propre gouvernement. Certains se disent
dans l'opposition aujourd hui, alors qu'ils ont contribué de
prés ou de loin à ces décisions prises par le gouvernement
en matière d'exclusion scolaire.
Chasser
de l'école un enfant de 10 ou 12 ans,
c'est lui briser son avenir !!
Il faut
juger tôt ou tard Monsieur Gouled et ses compagnons qui ont partagé
hier des responsabilités dans le gouvernement et aujourd'hui
dans l'opposition. Ils doivent répondre devant la nation ou devant
Dieu des actes de barbarie à l'encontre des enfants du pays et
de non-assistance à personne en danger.
Demain
ce sera trop tard pour le juger en personne mais l'histoire, elle, le
jugera qu'il soit dans la tombe ou ailleurs . . . .
Les propres
enfants des membres du gouvernement de Gouled et de l´opposition
d´aujourd hui étudiaient á l'étranger et
n'étaient pas frappés par ces exclusions scolaires 'massives'
des enfants pauvres du pays.
Pour
contacter ce lecteur :
IBRAHIM
JAAMAC
Gråvädersvägen 4. J
222 28 LUND Suéde -
Tel.
00 46- 46 - 14 83 90
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NOUVELLES
BREVES ET REVUE DE PRESSE
Trois
articles à lire cette semaine
dans la Lettre de l'Océan Indien N° 923 du 28/10/00
DJIBOUTI
: Le FRUD discute mais ne signe pas
Les négociations engagées depuis avril dernier entre le
Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie
(FRUD, ex-rébellion Afar) et le gouvernement de Djibouti traînent
en longueur et donnent l'impression de tourner en rond. (. . . )
L'article
fait état des rumeurs que nous avions déjà évoquées
au sujet d'une entrée des responsables du FRUD au Gouvernement.
Il signale aussi que le FRUD renforcerait aussi son armement en s'approvisionnant
chez ses voisins.
DJIBOUTI : BARKAT GOURAD AMADOU
De retour à Djibouti après avoir été
hospitalisé en France pour des problèmes cardio-vasculaires,
le Premier ministre djiboutien reste néanmoins toujours fragilisé
(. . . )
L'article
précise que M. Guelleh pourrait remplacer le premier ministre
après le Ramadan.
DJIBOUTI : Les cheikhs à l'offensive
Englué dans un processus de médiation sur la Somalie
qui risque fort de tourner court et confronté à des négociations
intérieures avec les rebelles afar du Frud qui s'éternisent
sans se conclure, le président Ismaël Omar Guelleh doit
en outre, depuis la reprise du conflit israélo-palestinien, chevaucher
les sentiments pro-arabes de la population djiboutienne, en majorité
musulmane (. . . )
L'Article
explique la puissance montante des forces religieuses mulsumanes qui
pourraient avoir une influence de plus en plus forte, notamment en conditionnant
les subventions des pays du Golfe en faveur de Djibouti. D'un autre
côté, Monsieur Guelleh est tenté par un rapprochement
avec les Catholiques (il a été reçu, à sa
demande, par le pape) et il a ouvert des échanges avec Israël.
D'après
l'Article, Monsieur Guelleh pourrait être tenté par une
mesure médiatique : la fermeture des restaurants (ex dancings,
bars). Mais les propriétaires
de ces 'restaurants' constituent un lobby important . . . . Parmi eux M.
Borreh, toujours le même homme d'affaires, ami de M Guelleh . . . .
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Des
pays de la COMESA vont lancer une zone de libre échange
LUSAKA, 28 Oct (AFP) - Neuf des vingt Etats africains
du Marché commun des Etats d'Afrique orientale et australe (COMESA)
devraient créer mardi à Lusaka une zone de libre-échange,
la première du genre sur le continent africain.
Dans l'idéal,
les vingt Etats membres du COMESA auraient dû tous participer
à cette zone de libre-échange, mais onze pays ont exprimé
des réserves pour signer cet accord, a expliqué à
l'AFP M. Mweusi Karake, secrétaire général du COMESA.
Seuls neuf pays,
Djibouti, l'Egypte, le Kenya, Madagascar,
le Malawi, l'île Maurice, la Zambie et le Zimbabwe, devraient
signer le protocole, a indiqué M. Karake.
Cependant plusieurs
autres Etats dont le Burundi, l'Erytrée, le Rwanda, les Comores
et l'Ouganda, envisagent cependant de rejoindre la zone de libre-échange
l'année prochaine, a-t-il ajouté.
Certains craignent
de perdre des recettes en entrant dans cette zone de libre-échange
tandis que d'autres redoutent que leurs industries naissantes, ne soient
pas compétitives dans un tel cadre.
Le secrétaire
général de la COMESA, Erastus Mwencha, s'efforce de lever
ces craintes. "Le traité prend en compte la protection des
industries qui démarrent", a déclaré M. Mwencha
à l'AFP, en affirmant que la réduction des tarifs fera
baisser le prix des marchandises pour les consommateurs des pays membres.
Quant à
la baisse de revenus, M. Mwencha a estimé que les importations
des pays de la COMESA n'entrent que pour 8% des importations totales
et n'affecteront pas sensiblement les revenus des Etats.
Cependant certains
analystes estiment que la zone de libre échange de la COMESA
risque d'échouer du fait que des Etats économiquement
développés comme l'Afrique du sud refusent d'en faire
partie et souhaitent rester avec les pays de la Communauté de
développement d'Afrique australe (SADC) qui a des objectifs identiques.
Des industriels
et des experts agricoles de certains Etats de la COMESA ont exprimé
leur préoccupation quant à la mise en oeuvre d'une zone
de libre-échange, estimant que le processus était enterré.
"Il faut
que notre gouvernement tienne bon. Certains sont pressés de mettre
le système de libre-échange en place et cela risque de
créer des problèmes à l'avenir", a déclaré
Mark O'donnel de l'Association des Industriels de Zambie.
La Tanzanie s'est
déjà retirée en septembre du COMESA au motif qu'elle
ne n'en retirait pas suffisamment d'avantages pour continuer d'y adhérer.
"Le retrait
de la Tanzanie est le résultat de l'action de l'Afrique du sud
qui joue le grand jeu. Elle pousse certains pays du COMESA à
se retirer et à se concentrer sur la SADC", a déclaré
sous couvert de l'anonymat un responsable de la COMESA.
L'Angola envisagerait
également de se retirer de la COMESA.
Fondée
en 1994, le COMESA, qui représente un ensemble d'environ 380
millions d'habitants, regroupe Djibouti, l'Erythrée, l'Egypte,
le Kenya, l'Ile Maurice, Madagascar, le Malawi, le Soudan, la Zambie,
le Zimbabwe, l'Angola, le Burundi, les Comores, la République
démocratique du Congo (RDC), le Mozambique, la Namibie, le Rwanda,
les Seychelles, le Swaziland et l'Ouganda.
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Former
Army sergeant admits role in 1998
bombings of US embassies
By John
J. Goldman, Los Angeles Times, 10/21/2000
NEW YORK
- A former US Army sergeant charged in the 1998
bombings of two American embassies in Africa pleaded guilty
yesterday, and said Saudi militant Osama bin Laden examined a photograph
of the embassy in Kenya and pointed to the spot where a truck bomb could
do the most damage.
Ali Mohamed,
48, an Egyptian-born US citizen, told the court that in late
1993 he was asked by bin Laden to conduct surveillance of US, British,
French and Israeli targets in Nairobi, the Kenyan capital, as part of
a plan to
retaliate against the United States for its peacekeeping role in neighboring
Somalia.
''I took
pictures, drew diagrams and wrote a report, '' Mohamed said,
detailing how he later traveled to Khartoum, the capital of Sudan, where
bin
Laden and top advisers reviewed his ''surveillance files. ''
''Bin
Laden looked at a picture of the American embassy and pointed to
where a truck could go as a suicide bomber, '' he said.
On Aug.
7, 1998, explosions ripped though the US embassies in Nairobi
and in Dar es Salaam, the capital of Tanzania, killing more than 220
people,
including 12 Americans, and injuring more than 5, 000.
Mohamed
was the first person to plead guilty in the case, and his statement
was a major victory for prosecutors who are preparing for the trial
in
January of the other five defendants in custody.
US government
lawyers are seeking to extradite three defendants from
Great Britain, while eight others - including bin Laden - remain fugitives.
The
Clinton administration has offered a $5 million reward for information
leading
to the capture of the Saudi millionaire, who is believed to be in Afghanistan.
Mohamed
entered the New York courtroom in leg shackles yesterday to
appear before Federal District Judge Leonard Sand, who will preside
at the
January trial.
The former
Army sergeant, who took basic training at Fort Jackson, S. C. ,
and spent the rest of his military career at Fort Bragg, N. C. , pleaded
guilty
to five federal counts of conspiracy, which included plotting to kill
Americans, destroy US facilities, and murder US soldiers in Somalia
and
Saudi Arabia.
Mohamed,
who left the Army in 1989, formerly taught soliders in the
American special forces about Muslim culture.
Throughout
the proceeding, his demeanor was calm and he spoke precisely
as he outlined his relationship with bin Laden's organization and other
suspected terrorist groups.
Mohamed
told the court he became involved with bin Laden in the early
1990s, later training the Saudi's bodyguards and scouting locations
in Africa
for possible attacks.
He said
that in the early 1980s he was involved with the militant Islamic
Jihad in Egypt, and through that group was introduced to al Qaeda, the
organization headed by bin Laden.
Mohamed
said he helped transport bin Laden from Afghanistan to Sudan in
1991, and the next year conducted military and basic explosives training
for
al Qaeda in Afghanistan.
He
said bin Laden sent him to Djibouti in 1994 on a surveillance mission
of several facilities, including French military bases and the US Embassy.
The same year, after an attempt was made on bin Laden's life, he traveled
to Sudan to train the militant leader's bodyguards.
Mohamed
told the court he arranged security for a meeting in Sudan
between bin Laden and a leader of Hezbollah, a militant Lebanese Islamic
organization.
''Hezbollah
provided explosives training for al Qaeda and al Jihad, '' he said.
''Iran supplied Egyptian Jihad with weapons. Iran also used Hezbollah
to
supply explosives that were disguised to look like rocks. ''
After
the embassy bombings, he planned to travel to Egypt and Afghanistan
to meet with bin Laden. Before he could depart, he was called before
a
federal grand jury in Manhattan investigating the twin terrorist attacks.
''I testified,
told some lies, and was then arrested, '' he said.
At the
end of the plea, Sand asked Mohamed what was the goal of his
activities.
''The
objective of all this, just to attack any Western target in the Middle
East, to force the government of the Western countries just to pull
out of the
Middle East, '' Mohamed said.
''And
to achieve that objective, did the conspiracy include killing nationals
of
the United States ? '' Sand asked.
''Yes,
sir, '' the defendant answered.
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JAKARTA,
Oct 22: International lawmakers wrapping up a six-day conference on
Saturday rebuked Pakistan and 15 other nations for their treatment of
opposition parties and demanded the release of dissidents held in jail.
www. southnexus. com
The 505
Parliamentarians from 108 countries passed resolutions attacking the
treatment of detained and convicted politicians in Argentina, Belarus,
Burundi, Cambodia, Colombia, Djibouti,
Ecuador, Gambia, Guinea, Honduras, Malaysia,
Myanmar, Pakistan, Moldova, Sri Lanka and Turkey.
The Parliamentarians
were meeting together in Jakarta for the International Parliamentary
Union's 104th meet.
The IPU
rebuked Malaysia over the conviction of its former deputy Prime Minister
Anwar Ibrahim on corruption and sodomy charges, saying there were "reliable
allegations concerning the use of coerced statements of witnesses. "
The Malaysian
delegation contested the resolution, saying it did not "reflect
the actual situation. "
Turkey
was rebuked for the prosecution of 15 Kurdish MPs accused of separatism
in 1994. The Turkish delegation expressed its reservation on the grounds
that the cases were being processed in the European Court of Human Rights.
Myanmar
was rebuked over its treatment of 66 opposition politicians, around
50 of whom are in detention, and eight of which are dead.
In its
bi-annual meet the IPU called for the lifting of sanctions against Iraq
and a ban on including food and medicines in future sanctions, and urged
Israel to cease military action in the Middle East.
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LE
RAPPORT D'ACTIVITE Sept-Oct 2000 DE LA LDDH
Comme il l'avait
annoncé, Jean-Paul Noël ABDI vient de nous faire parvenir
le rapport sept-oct 2000 de l'activité de la LDDH. En raison
de son volume, nous publions ce rapport dans une page spéciale
: cliquez ici.
Nous en profitons
pour transmettre au Président de la LDDH toute notre admiration
pour le magnifique travail qu'il réalise dans des conditions
difficiles et avec des moyens extrêmement limités. Nous
sommes heureux et fiers de lui apporter notre soutien et de contribuer
à la diffusion de ses informations dans nos bulletins.
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BRUITS
ET RUMEURS
3/11
Le changement de ton de l'article de DAF ne m'etonne guere.
En effet, l'homme qui decrivait IOG comme Incompetence Oppression
et Gabegie (a juste titre d'ailleurs) implore maintenant le regime
de faire qqch comme si Guelleh etait un democrate bien intentionne.
Je suis surpris parce que depuis des nombreuses semaines le representant
officieux de Guelleh a Toronto, Samatar Miguil, ne se gene pas d'annoncer
la prochaine nomination de DAF a la jeunesse et aux sports dans le
remaniement a venir apres le ramadan (dans lequel Barkat sera remplace).
Entretemps, la lune de miel DAF-Guelleh a permis a plusieurs copains
de DAF anciens etudiants en France d'etre bombardes a des postes sans
rapport avec leurs qualifications et experiences. Affaire a suivre
donc
Un
lecteur
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28/10
CURIOSITE : Me Spziner, l'avocat de SOS ATTENTATS, est aussi l'avocat
de Monsieur GUELLEH.
Il
est normal qu'un avocat puisse défendre des causes différentes
et nous n'avons rien à critiquer. Cependant, il est étonnant
que le même homme défende les familles des victimes directes
ou indirectes d'un dictateur et qu'un autre jour, ils défendent
un dictateur tortionnaire.
Nous
félicitons Me Spziner pour sa capacité à défendre
les bourreaux et les victimes.
Monsieur
GUELLEH a du le féliciter pour son dernier succès, lorsqu'il
a obtenu de la Cour d'Appel de Paris, la poursuite de l'instruction
contre le Colonel Kadahafi.
En
effet, cette décision pourrait faire jurisprudence et se retourner
contre M. GUELLEH. En synthèse, l'avocat de M. GUELLEH pourrait
être à l'origine d'une instruction pénale contre
son client en matière de Crimes contre l'Humanité.
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28/10 Point de vue par AÏNACHÉ
LE
DEBAT SUR LE CHANGEMENT
DU " PREMIER DES MINISTRES " :
EFFET
PLACEBO
La longue absence,
du Premier des Ministres Djiboutien, due à sa maladie, a été
très révélatrice de la vie politique. Les Djiboutiens
non initiés à la chose politique se sont rendus brutalement
compte que les membres du gouvernement et leurs représentants
à l'assemblée nationale ne servaient à rien,
mis à part le rôle de représentation qu'on leur
fait jouer.
Cette longue
absence, de l'inamovible Premier des Ministres, les a alertés
sur le manque de tâches réelles qui lui sont propre.
Sa présence comme son absence ne change rien à la vie
politique, économique et sociale du pays. Rappelons, que L'ancien
Président Gouled avait essayé à ce poste, deux
personnalités en un temps record de quatorze mois, avant de
trouver l'homme qui correspondait à sa vision du rôle.
Son héritier, comme on le nomme, Le Président actuel,
a reconduit bien évidement le même homme qui avait donné
pleine satisfaction à son mentor. Pour les observateurs, la
mission semble impossible de trouver un candidat aussi accommodant
que le titulaire actuel au sein de la même ethnie dont est issu
le Premier des Ministres.
Périodiquement,
pour occuper les esprits et attiser les appétits, le pouvoir
fait circuler la rumeur du changement du titulaire de ce poste, comme
en ce moment.
C'est ainsi
que chacun se découvre, une âme de Premier des Ministres,
au sein de l'ethnie à qui ce poste est réservée.
Il ne faut pas oublier que depuis l'indépendance le titulaire
de ce poste est toujours de la même ethnie, dans le respect
d'une loi non écrite :
- " Equilibre Ethnique et Dosage
Tribal ".
Aucun de ces
prétendants n'élabore un programme, n'est porteur de
projets de société, n'a une idée maîtresse
à défendre ou à faire aboutir, mais est seulement
candidat au titre. Les tenants du pouvoir utilisent les idées
et les projets de société comme effet placebo pour amuser
le peuple.
Ces candidats
savent comme tout le monde, qu'il n'y a nul besoin de compétence
pour occuper un poste Ministériel à fortiori le premier
d'entre eux. Il suffit d'appartenir à l'ethnie ou se recrute
le Premier des Ministres. Ils savent que la seule exigence indispensable
pour être nommé à ce poste est d'apporter : la
garantie d'adhésion du grand nombre, pour ne pas dire la totalité,
de son ethnie au culte et à l'obéissance en toute circonstance
du Président.
Ce qui est
aussi valable pour tout candidat au poste Ministériel. C'est
pour ça que nous avons le " privilège " unique
d'avoir pratiquement et sans discontinu, le même genre de gouvernement
depuis vingt-trois ans.
En ce qui concerne
la nomination des Ministres, il est notoirement connu que le choix
du Président se porte en général, au sein de
chaque tribu, au plus docile ou au plus Corrompu. Les dociles se demandent
toujours, pourquoi ils ont été choisi et se mettent
à répendre les louanges de leur bienfaiteur. Les corrompus
se précipitent pour avaler tout ce qui passe devant eux en
un temps record. Persuadés, qu'ils n'en ont peut-être
pas pour longtemps.
Enfin, les
uns et les autres finissent par se rendre compte qu'ils ne sont en
réalité que l'alibi du Président et sont membres
d'un gouvernement clanique. C'est la raison pour laquelle, ils ne
se sentent nullement responsable devant le peuple, mais obéissent
et craignent leur employeur.
Ainsi nous
assistons périodiquement depuis l'origine à des aménagements
que les tenants du pouvoir qualifient de remaniement. Alors qu'en
réalité ce n'est que des remplacements d' individu à
des postes vacants, suite à un décès, dans la
plus part des cas, ou à un désaccord sur le partage
du denier public. En tout état de cause, jamais pour des idées
ou des divergences politiques.
Nous sommes
nombreux à chercher, (cela et même devenu une sorte de
" blague " qui revient régulièrement), un
Ministre actuel ou ancien, auteur ou initiateur d'un projet de loi,
d'une réforme ou toute autre initiative qui aurait pu améliorer
ou changer quoiqu'il en soit la vie des Djiboutiens ? ? ? - Avis aux
amateurs !!!! -
Tant que les
Djiboutiens continueront à penser tout bas en détruisant
leurs capacités de révolte par le Qat, le pouvoir continuera
à recruter des figurants pour diriger ce pays.
On a le dirigeant
qu'on mérite dit-on ! La question est jusqu'à quand
supporterons-nous d'être dirigé par des Figurants qui
n'ont comme projet ou programme politique que leur fanion tribal en
étendard ? .
AÏNACHÉ
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Loi
du 10 août 2000
sur la réorganisation du Ministère de la Justice
Note
de notre aimable correspondant à Djibouti :
Six
mois après, cette nouvelle Loi du 10 août 2000 sur la réorganisation
du Ministère de la Justice est, peut-être, prise sur le
dos des négociations en cours, d'ailleurs tout comme la Décentralisation
(réalisée dans la pratique, pourtant prévue par
l'Accord Cadre
de Paris du 07 février 2000 ).
Ici à Djibouti, tout semble se
passer en douceur et dans le silence, évidemment avant la signature
solennelle entre le Frud-Gouvernement.
REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
UNITE - EGALITE - PAIX
************
PRESIDENCE
DE LA REPUBLIQUE
LOI N° 100/AN/00/4ème L
Relative aux attributions et à
l'organisation du Ministre de la Justice.
L'ASSEMBLEE NATIONALE
A ADOPTE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PROMULGUE
LA LOI DONT LA TENEUR SUIT :
**********************
VU La Constitution
du 15 septembre 1992 :
VU La Loi n°44/AN/94/3ème
L du 08/03/94 relative aux attributions du Ministre de la Justice et
à l'Organisation du Ministère de la Justice :
VU Le Décret
n°99-0059/PRE du 12 mai 1999 portant nomination des membres du Gouvernement
et fixant leurs attributions :
DES ATTRIBUTIONS DU MINISTERE DE LA JUSTICE
ARTICLE 1er
:
Outre celles
qui sont reconnues par des lois spéciales, le Ministre de la
Justice exerce les attributions suivantes :
· Conservation et apposition du sceau de l'Etat sur les documents
officiels auxquels il convient de donner une forme solennelle.
· Elaboration
des projets du droit civil et de procédure applicable devant
l'ensemble des juridictions statuant en matière pénale,
civile, sociale, administrative, coutumier et du charia.
· Traitement
des questions liées aux droits de l'homme, liaison au plan national
et international avec les organismes de toute nature s'occupant des
droits de l'homme.
· Animation
et contrôle de l'activité du Ministère Public institué
auprès des juridictions.
· Contentieux de la nationalité.
· Maintien
de la discipline des juridictions.
· Elaboration
des projets de texte définissant la politique pénitentiaire.
· Contrôle
de l'activité des officiers ministériels et des auxiliaires
de la Justice.
· Suivi
de la formation de la jurisprudence.
· Préparation
et contrôle de l'exécution du budget du Ministère
de la Justice, des juridictions et des services judiciaires.
· Procédure
préparatoire au recrutement et à la nomination des magistrats
et des personnels non- magistrats des juridictions et des services judiciaires,
et gestion de leur carrière.
ARTICLE 2 :
Pour l'accomplissement
des attributions ci-dessus définies, la mise en uvre de
l'ensemble des moyens mis à la disposition du Ministre de la
Justice est assurée par :
· Le Cabinet
du Ministre,
· Un Secrétaire Général,
· Quatre Directions respectivement chargées des Affaires
judiciaires, des affaires pénitentiaires, du personnel et du
budget de la planification et des réformes.
ARTICLE 3 :
Sur la base
des informations et des études fournies par les services, le
Ministre détermine les actions nécessaires à la
réalisation des programmes proposés et coordonne les conditions
de mise en uvre des moyens qui y sont affectés :
· Le Secrétaire
Général est responsable de la mise en uvre des moyens
et fait appliquer la politique générale définie
par le Ministre.
· Il assure
la coordination et le suivi de l'exécution de l'ensemble des
tâches prescrites aux Directions. Il reçoit au besoin délégation
de signature du Ministre pour les matières déterminées
par celui-ci.
ARTICLE 4 :
Le Ministre
est assisté par un ou plusieurs conseillers techniques, magistrats
ou non et par le bureau du cabinet, qui lui sont directement rattachés.
Le bureau du
Cabinet comprend :
- Un emploi de
Chef du secrétariat particulier,
- Un emploi de secrétaire adjoint,
- Un emploi de documentaliste,
- Un emploi de secrétaire dactylographie.
Le bureau du
Cabinet assure le secrétariat du Cabinet du Ministre, il centralise
et traite, notamment, tout ce qui concerne :
- La correspondance
générale, à l'arrivée comme au départ,
- Le courrier soumis à la signature du Ministre,
- Les affaires réservées par le Ministre,
- Les distinctions honorifiques.
DU SECRETARAIT
GENERAL
ARTICLE 5 :
Le Secrétaire
Général du Ministère assure, sous l'autorité
directe du Ministre, la coordination, le fonctionnement et le contrôle
des activités des directions.
Le Secrétaire
Général est également chargée des relations
avec le Conseil supérieur de la magistrature.
Il est nommé
par décret pris en Conseil des Ministres.
Le Secrétaire
Général a sous le contrôle du Ministre, autorité
et dispose du pouvoir hiérarchique sur les directeurs qui lui
sont directement rattachés.
Sous le contrôle
du Secrétaire Général, quatre directions ont pour
mission la mise en uvre et l'exécution des décisions
du Ministre :
- La Direction
des services judiciaires,
- La Direction de l'administration pénitentiaire,
- La Direction du budget et du personnel,
- La Direction de la législation, de la planification et des
réformes.
Chacune de ces
Directions peut se subdiviser en deux ou plusieurs services, selon les
nécessités et au fur et à mesure que l'état
des effectifs du personnel le permet.
Des décrets
pris en application de la présente loi peuvent définir
la mission et l'organisation des services.
Le Secrétariat
général comporte en outre un secrétariat particulier.
Les Directeurs
sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres.
ARTICLE 6 :
La Direction
des services judiciaires est chargée :
- De l'organisation
et du fonctionnement des services judiciaires,
- De la centralisation et de l'exploitation des données statistiques
provenant des juridictions,
- Du traitement et du suivi des réclamations en matière
de nationalité,
- De relation avec le parquet pour tout ce qui concerne la préparation
des lois d'amnistie et de l'instruction en matière de grâce,
- De l'étude des demandes de pourvoir d'ordre du Ministre,
- Du secrétariat du Conseil supérieur de la magistrature,
- Et de toutes questions relatives à la discipline des tribunaux
et cours,
- Elle connaît également le contrôle de l'action
publique.
ARTICLE 7 :
La Direction
des services judiciaires comprend deux services :
- Le service
des affaires pénales et criminelles,
- Et le service des affaires civiles et de grâce.
ARTICLE 8 :
La Direction
des affaires pénitentiaires est chargée de l'Administration
pénitentiaire. Elle initie les projets des textes dans ce domaine,
contrôle la gestion des Etablissements et élabore le règlement
intérieur. Elle assure par l'intermédiaire des Directeurs
des établissements le bon fonctionnement des services.
ARTICLE 9 :
La Direction
du personnel et du budget est chargée :
- De l'organisation
administrative des services,
- De la gestion du personnel,
- De la préparation du suivi et de l'exécution ainsi que
du contrôle du budget,
- De la gestion et de l'entretien du matériel et des immeubles
affectés au Ministère,
- De la notation du personnel fonctionnaire et agents contractuels en
relation avec les service et les autre Directions.
ARTICLE 10 :
La Direction
du personnel et du budget comporte deux services :
- Le service
du personnel chargé de la gestion des carrières du personnel,
de la formation et du perfectionnement de l'application des dispositions
statutaires et de la convention collective.
- Le service du matériel et du budget chargé de l'acquisition,
de l'entretien des matériels, de la préparation du suivi,
du contrôle et de l'exécution du budget.
Ce service est également chargé de la constitution et
de la gestion de la documentation du Ministère.
ARTICLE 11 :
La Direction
de la législation d'étude et de la planification et de
réformes est chargée de l'étude des projets de
réforme de la planification des actions à court, moyen
et à long terme. Les activités de cette Direction sont
menées horizontalement en collaboration avec les autres Directions
et les Chefs de juridictions.
ARTICLE 12 :
Une Commission
National des Droits de l'Homme sera créée par décret
pris en Conseil des Ministres.
ARTICLE 13 :
Des décrets
pris en Conseil de Ministres sur proposition du Ministre de la Justice
détermineront les conditions d'applications de la présente
loi.
ARTICLE 14 :
Toutes les dispositions
contraires à la présente Loi et notamment celle découlant
de la loi n°44/AN/94 portant organisation du Ministère de
la Justice sont abrogées.
ARTICLE 15 :
La présente
loi sera exécutée comme loi de l'Etat et publiée
au Journal Officiel de la République de Djibouti dès sa
promulgation.
Fait à Djibouti, le 10 AOUT 2000
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
CHEF DU GOUVERNEMENT
ISMAIL OMAR GUELLEH.
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou
celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit
en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages déjà "élus" :
LA
LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 - Le général Yacin
YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M.
Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed
Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème
nomination)
BULLETIN
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 - Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre
de l'Economie et des Finances.
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Côte
d'Ivoire :
Complément au Communiqué de SURVIE du 26 10
GAGEURE
C
O M M U N I Q U E Paris, le 27 octobre 2000
Après
avoir écarté la menace d'une dictature militaire et refusé
le truquage des élections, le peuple ivoirien est confronté
à une gageure : formuler ses exigences légitimes sans
avoir recours à une forme de violence susceptible d'effacer les
premiers résultats d'un mouvement en devenir.
M. Ouattara est
allé vite en besogne pour réclamer de nouvelles élections,
sans le souci d'ajuster son discours à la nécessité
de calmer le jeu au préalable. Et la riposte des partisans de
M. Gbagbo n'a pas été empreinte d'une pédagogie
rassurante ! Si l'exemple n'est pas donné du sommet, il restera
aux Ivoiriens de tenter de le donner collectivement. Il leur faudra
du courage et une inventivité politique considérable,
ce dont on ne doit pas désespérer.
Alassane Ouattara
et Laurent Gbagbo, qui se sont rencontrés dans la journée,
ont cependant réussi à appeler conjointement au calme
tandis que les autorités chrétiennes et musulmanes ont
fait de même. Il n'en reste pas moins que les élections
qui ont porté Gbagbo à la présidence de la Côte
d'Ivoire ont écarté de la course des candidats qui avaient
la faveur d'une partie importante de la population : celle, musulmane,
du Nord du pays. Les élections que Gbagbo a gagnées dans
ces conditions, qu'il a lui même préconisées, ne
peuvent pas emporter l'adhésion au delà des électeurs
du nouveau Président.
Le président
Gbagbo peut offrir à son peuple de quoi reprendre espoir : en
lui promettant de rectifier la constitution pour corriger ses imperfections,
d'organiser les élections législatives suivies de nouvelles
élections présidentielles dans un an. C'est le message
que de nombreux Ivoiriens tentent de transmettre au nouveau Président.
Cela paraît raisonnable.
La
France, quant à elle, n'est pas appelée à en décider.
En se référant à la légalité constitutionnelle,
la gauche situe la légitimité du côté de
Gbagbo, tandis qu'à droite cette légitimité est
contestée. Qu'elle se contente d'être de bon conseil en
décourageant ses militaires à la retraite de se rendre
à Abidjan.
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SOMALIE
: LIENS AVEC LES SITES SOMALIENS
http://www. somalilandnet. com/djibouti_crisis. shtml
: La crise djiboutienne !
Press Release http://www. somalilandforum. com
: revue de presse en anglais
http://www. somaliawatch. org
http://www. somalianews. com/
THE
REALITY OF GUELLEH'S SOMALIA GRAND PLAN
Article publié
et disponible dans somalilandnet : http://www. somalilandnet. com/somaliland_voice/opinion/2032. html
On September 22, 1999, the President of Djibouti Ismael Omar Guelleh proposed
before the UN General Assembly a "new peace initiative" for
Somalia in which he recommended that "warlords be charged for crimes
against humanity" and that "the international community should
support regions, such as Somaliland and Puntland, that have achieved relative
peace, security and development. "
Fact
of the matter: One year later, and after many selective consultations,
Ismael Omar Guelleh has done exactly the opposite, and has re-created
a shadow of the dictatorship of the old Somalia. Mr. Guelleh has invited
former Siad Barre officials and war criminals to his so-called Djibouti
conference for Somalia, which led to the appointment in exile of Abdulqasim
Salad Hassan as 'president' of Somalia. Indeed, the Djibouti appointed
'parliament' includes all the high officials of General Siad Barre,
and some of the most notorious war criminals such as General Morgan
and General Ganni.
Mr.
Guelleh claims that "the people have opted for government, law
and order, and a certain future. "
Fact
of the matter: No options have been presented to the people of Somalia
and the choice Mr. Guelleh is speaking about is that group of personalities
that he had invited to Djibouti. As for Mr. Hassan, the man handpicked
by Mr. Guelleh as the president of Somalia, the world by
now knows, despite his having stayed in total obscurity for a decade,
following the fall of the government of Gen. Siad Barre, that he was
indeed a die-hard Siad Barre loyalist, a man without a vision who for
twenty years held various ministerial posts in the fascist government
that massacred thousands and razed whole towns and villages.
Mr.
Guelleh claims that his Somalia conference had the support of the "civil
society. "
Fact
of the matter: Civil society means all the social associations and professional
groups. Guelleh's plan was never supported by the civil society in Somalia
or by the factions involved in the conflict, as can be seen from the
situation on the ground in Somalia. If the Djibouti conference had the
support of the "civil society" and the parties involved in
the ongoing conflict, as claimed by Guelleh, one would have expected
at least a cease-fire and some peace. On the contrary, factional and
communal violence has escalated in Mogadishu, and UN representatives
and humanitarian workers are still the targets of militias. The UK,
for example, has stated that "it remains to be seen whether the
results of the Djibouti peace process truly reflect the will of the
people" and that "the initiative will be tested on how it
will establish an internal reconciliation process and how well stability
and peace will be preserved in regions where considerable progress had
been made. "
Mr.
Guelleh claims that the Djibouti peace process "was inclusive and
has embraced the whole country, including Somaliland. "
Fact
of the matter: Somaliland has not participated in the Djibouti conference.
In a series of people's conferences in 1991, 1993, and 1997, Somaliland
has established peace and state structures in its own territory and
is not at war with any of its neighbours. As long ago as 1991, the Somaliland
people, through their chosen elders, intellectuals and politicians have
agreed to reclaim their sovereignty after three decades of a disastrous
merger with ex-Italian Somalia. The Somaliland people have rebuilt their
state and have developed a dynamic civil society whose trade and employment
benefit now all the countries of Horn. Somaliland has created an irreversible
political configuration with "stability, security and a local representative
administration"(US State Department, Richard Boucher, AFP/31/08/2000).
Recently the Ethiopian Foreign Minister Mr. Seyoum Mesfin stated at the
UN that dealing with the Somaliland case "requires great sensitivity
and a sense of enormous responsibility. " In short, peaceful Somaliland
is not the same as Somalia and no amount of denial can erase Somaliland
off the map. The world knows that and as the European Union has pointed
out the peaceful areas of the Horn, such as Somaliland and Puntland,
will continue to get international support. And they should!
Mr.
Guelleh claims that his new creation, Mr. Salad, needs "international
recognition and an immediate financial support of the International
community. "
Fact
of the matter: Leaving aside the detail that Mr. Salad has as yet to
nominate his "government, " the fact remains that his planned-for-publicity
and well paid short visit to Mogadishu---when armed vehicles were hired
from the local militias who of course welcomed the bounty---does not
mean that he has any control over any part of Somalia. A paid-up whistle
stop tour does not equate with popular Somali support. On the contrary,
it shows the irresponsibility of this new made-in-Djibouti faction and
a conscious act to lie to the international community in order to get
a quick and easy international recognition.
Instead
of concentrating on building desperately needed internal peace in Somalia,
and first in his own native region, Mogadishu, Mr. Hassan has gone on
a well-choreographed visit to the Arab League, the UN, the Arab countries,
Africa---anywhere that Guelleh and Salad can garner superficial support
from leaders all too eager to hear some seemingly good news from Somalia.
But the task of real peacemaking is different altogether from making
the rounds in foreign capitals and asking for international recognition
for a government appointed by a foreign president---real progress and
peace mean the attainment of a negotiated peace first to the conflict
in Mogadishu and in the rest of Somalia. It is a hard job that Mr. Guelleh
and Mr. Hassan are not interested in.
Mr.
Guelleh and Mr. Hassan have rushed to form a government in-exile and
a new faction for Somalia for their own personal profit. Mr. Guelleh
apparently needs to forge for himself a hallowed image different from
the one that he enjoys on the international scene, as the president
of a small country mired in civil unrest and undemocratic elections,
while Mr. Hassan hopes to fill in Siad Barre's shoes and install another
dictatorial over-centralized regime in Mogadishu.
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UN
'Peace Conference' Creates New Somali Warlord and Re-ignites Somali
Wars (16:56 Oct 29 2000 )
Article publié sur Somalilandnet
UN efforts to secure a government for Somalia through the deeply-flawed
' Peace Conference', recently concluded in neighbouring Djibouti, have
already re-ignited armed conflict in the south of the country. Less
than a week since Mr. Abdulkasim Salad Hassan, hailed by the UN as Somalias
new President, announced his team ofministers,
it is clear that the UN has in fact created a new military faction which
is busy importing arms from Yemen to challenge the established warlords
in the south. What the UN calls a government has not been legally elected
by the Somali public. It is merely an idiosyncratic selection of participants,
belonging to--but not actually representing--different clans, from the
Djibouti conference bazaar, whose protracted proceedings were dominated
by ex-ministers of the discredited regime of the corrupt dictator General
Mohammed Siyad Barremany of whom Somalis accuse of war crimes.
Ironically, despite
the prominence of these military figures, the UN mandarins whose input
has been so crucial, have continued to claim that the conference brought
together only representatives of civil society
in Somalia, selected by the local elders meeting in the
time-honoured manner in the peaceful shade of trees, in the desert.
Actually, in addition to their dubious backgrounds and far from this
idyllic image, almost half those who sought their fortunes in the torrid
heat of Djibouti are political refugees living outside Somalia, and
cannot safely return to the areas inside Somalia which they claim to
represent! The conference was also highly unrepresentative in terms
of current political demography.
Somalia today
has broken into three parts (one more is in formation) : the self-governing
Somaliland Republic (now ten years old) and the neighbouring
Puntland Somali state. These two regions with their locally elected
governments, comprise about at least a third of the total population
of Somalia. Their leaders, like the official warlords of
southern Somalia boycotted the conference and another group(the Rahanwein),
representing a fifth to a third of the total population, have now also
withdrawn their support to form their own local government. In reality,
the UNs Somali president, with his Islamicist supporters
and mercenary militia, controls only a small part of the former capital,
Mogadishu, and that is far from secure! For Mr. Abdulkkasims prospects
of ever ruling Somalia to be taken seriously, he would have to have
assembled a truly remarkable team of people, and proposed dynamic new
policies to capture widespread popular support and trust. This is very
far from being the case. Headed by former ministers of General Siyads
discredited regime, the new government includes several
notorious figures as well as others who are almost unknown to the Somali
public.
Its organisation
follows closely the old centralist pattern of Siyads days, and
contains no genuine innovations of the far-reaching kind that would
be required if rebuilding the shattered state of Somalia were a serious
objective. There is not even a token woman.
Crucially, and
here the UN has a lot to answer for, there was no recognition of the
need to accommodate the separate Somali states in the north. The public
response in Mogadishu to the announcement(on 20th October) of this lacklustre
crew was predictably unenthusiastic, and the major warlords ominously
declared that they did not recognise Mr Abdulkasims UN-sponsored
government. Externally, despite all the propaganda produced
by the UN to secure international recognition for their protege, the
response to date has rightly been cautious. Although it is apparently
receiving some material support from Arab sources, only the Sudan, sensitive
to Mr Abdulkasims Islamicist flavour, has so far recognised his
regime. The local super-power, Ethiopia, with many interests in Somalia,
is more circumspect and has shown little inclination to follow suit.
This unfortunate
and retrograde UN intervention in Somalias internal politics,
is extremely untimely. Prior to the formation of the new UN faction,
the situation in Mogadishu and the south was relatively calm, with signs
that local peace-making efforts(the only kind that ever work in Somalia)
were producing results, and the model for local state-formation provided
by Somaliland and Puntland in the north was attracting increasing attention
in the turbulent south. Now thanks to the UN intervention, the scales
are tipped again towards violence.
The past few
days have already seen a number of political assassinations and kidnappings
in Mogadishu of members of the new administration. With the provocation
of the new faction, it is difficult to see how serious bloodshed can
now be avoided.
Even the UN radio station, recently set up in Mogadishu, with intense
propaganda reminiscent of earlier UN operations in Somalia, and directed
by a brother of the new President and relayed through the
BBC Somali service in London (whose senior editor is another member
of the clan)cannot disguise the alarming descent into chaos which UN
intervention is producing. Who supports this disturbing new twist in
Somalias tangled history ? Who benefits ? Outside the locally autonomous
northern Somali states(Somaliland and Puntland), many southern Somalis
would welcome a credible Somali government which could be trusted to
pursue the public interestbut not a recycling of Siyads
rapacious, corrupt colleagues.
Outsiders, especially
in the UN and parts of the EC, evidently dont care what kind of
governance Somalia has as long as it has a government. In part to extend
their own domains, their bureaucrats, particularly, need Somali counterparts.
In addition to these considerations on the part of officials, EU member
states which cannot readily absorb their Somali asylum-seekers, are
desperate to ship them back to Somali jurisdiction. For this they need
to have a Somali government in place.
For their part,
given their earlier unsuccessful intervention in Somaliain which
Mr Kofi Anan was involved personallythe desperate UN attempt to
establish a Somali government and save face can also be understood.
But this is no excuse for this gratuitously inappropriate attempt to
re-impose centralist rule, on the failed Siyad model, and contrary to
the more realistic policy of building upwards from local Somali developments
on the ground. The future, I am convinced, lies in the spontaneous further
development of these organic local political formations, not in imported
Eurocentric quick political fixes: but the UN never seems to learn.
Ioan M. Lewis
FBA
Emeritus Professor of Anthropology
London School of Economics
http://www. somaliawatch. org
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Les
titres des articles à lire dans Somalilandnet
http://www. somalilandnet. com/muqdishio_crisis. shtml
- Interview with
Adid who was transiting through the UAE
Aideed said the purpose of the meeting was to break the ice and not
all the group leaders were present. "We were just laying the groundwork
- Mogadishu is
scarred by nearly 10 years of fighting
- Mogadishu has
been divided and ruled by ruthless warlords from rival clans and freelance
gunmen since dictator Mohamed Siad Barre was toppled in January 1991.
- Fighting break
out between two militia groups in north mogadishu port
- Two Mogadishu
faction leaders agree to oppose new government
- 100 dead in
violent fighting in Mogadishu
- Clashes in Mogadishu
- Faction fighting
leaves Somali capital tense
- U. N. evacuates
two officers after Somalia attack
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Former
diplomat to be deported after appeal fails
Somali ambassador : Bears 'collective responsibility' for regime's rights
abuses
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Note préalable de l'ARDHD :
La Cour d'Appel
de l'Immigration du Canada et le Comité des Réfugiés ont soutenu l'ordre
d'expulsion d'un ex-diplomate Somalien de rang élevé qui avait été
ambassadeur sous le régime du dictateur somalien précédent, Mohammed
Siad Barre.
Les arguments
exposés concernent le fait qu'un Ambassadeur doit respecter les
Droits de l'Homme et qu'en ne démissionnant pas, il approuvait
les violations commises par le régime de Siad Barre et qu'il
en était le complice, responsable collectivement. M. Shirdon
avait été aussi ambassadeur à Djibouti et il était
très lié avec les dirigeants djiboutiens. Ce poste lui
aurait servi de poste d'observation pour surveiller et dénoncer
les opposants somaliens.
A ce titre
le Canada pourrait l'expulser prochainement.
En conclusion,
les Ambassadeurs d'un régime dictatorial pourraient aussi être
recherchés par la justice . . . . dans l'avenir. Avis aux intéressés
. . . .
_____________________________________
Paru
dans le National Post : http://www. nationalpost. com/home/story. html ? f=/stories/20001016/430734. html
Finbarr O'Reilly
National Post
The Appeal Division of Canada's Immigration and Refugee
Board has upheld the deportation order of a former high-ranking Somali
diplomat who served as an ambassador during the regime of the former
dictator, Mohammed Siad Barre.
Aden Farah Shirdon,
who served as Somalia's consulate-general in New York and as the Somali
ambassador to Djibouti during the late 1980s, was ordered deported in
1997 on the grounds that he was a senior member of a government that
was "engaged in systematic or gross violations of human rights. "
Mr. Shirdon,
who is thought to be living among Toronto's large Somali community,
came to Canada in 1991 and was granted refugee status three years later.
Under Canadian
immigration law, senior officials of a regime with a record of human
rights violations can be found to be complicit even if they did not
commit crimes against humanity themselves.
In Mr. Shirdon's
case, no specific crimes or abuses are mentioned, but the board's decision
"embodies the notion of collective responsibility for senior officials
or members of a regime that engaged in gross human rights abuses, "
court documents say.
Under the heavy-handed
rule of Mr. Siad Barre, who took power in a military coup in 1969 and
who later fled Somalia in 1992 after being driven from office by armed
rebels, rival clans were pitted against each other or systematically
repressed when they dared to form opposition movements.
"The number
of people killed by government forces, shot pointblank, or killed as
a result of aerial bombardment and artillery shelling and war-related
wounds is in the vicinity of 50, 000 to 60, 000, " reported Africa
Watch at the time.
"An ambassador
is the highest representative of his country abroad, " wrote three
IRB members in reaching their recent decision. "An ambassador of
a regime [such as Mr. Siad Barre's] would have to defend the regime's
human rights record against criticism from foreign governments or quit
because his conscience would not allow him to follow instructions from
the regime. Indeed, there is a moral choice to be made . . . [Mr. Shirdon]
is not morally blameless. "
During Mr. Barre's
rule, Djibouti was an important diplomatic posting, according to court
documents, because "it was the listening post of the regime on
the opposition movements. "
Mr. Shirdon served
as an ambassador in Djibouti for three years, the documents reveal,
indicating that "he had the confidence of the regime to deal with
dissidents and other sensitive matters. "
After Mr. Siad
Barre's downfall in the early 1990s, Somalia descended into violence
and anarchy and Mr. Shirdon fled to the United States.
While he subsequently
came to Canada and was granted refugee status, his wife, Amina Egal
Shirdon, was rejected and now lives in the United States with Mr. Shirdon's
five children, court documents say.
The family's
whereabouts were not known, but since Mr. Shirdon could now face persecution
if deported to Somalia, he is more likely to join his family in the
United States, said Jeremiah Eastman, the lawyer who represented the
Minister of Immigration in the case.
Michael Crane,
Mr. Shirdon's lawyer, said yesterday that he did not have his client's
permission to discuss the case. Mr. Shirdon could have taken his case
to the Federal Court if he had applied for a judicial review within
15 days of the IRB decision. However, Mr. Eastman said that no application
had been filed within the necessary time frame.
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Fake
bank notes brought to Somalia to help government
Note de notre
aimable informateur :
Le gouvernement somalien installe par Guelleh fait de la contrefacon
de billets pour financer son effort de guerre. Nous rappelons que le
chef de ce gouvernement est un associe du principal soutien financier
economique de Guelleh. Comme quoi les criminels economiques se retrouvent
toujours pour continuer leurs méfaits . . . . et pour faire des
affaires 'profitables' ensemble et sur le dos des peuples.
(Reuters) --------------------------------------------------------------------------------
MOGADISHU Businessmen allied to Somalias new president
flew a large shipment of fake bank notes into the capital this weekend
to help finance the formation of the countrys first government
in almost a decade.
The notes arrived at an airstrip about 90km outside Mogadishu on Saturday
and were escorted into Mogadishu by about 50 battlewagons and 600 militiamen.
The businessmen
who organised the shipment said it contained notes representing about
30-billion Somali shillings (almost $3m), but sources said it was three
times that amount.
The use of fake
cash is nothing new in Somalia clan warlords have brought several
huge shipments into Mogadishu over the past four years. Each time it
happens, the Somali shilling loses value.
On Sunday, the
exchange rate in the sprawling Bakara market was 11 000 shillings to
the dollar, down almost 10% from Friday.
The notes, printed
in Canada, were expected to be used to pay for the militia force put
together by allies of Somalias recently elected President Abdiqassim
Salad Hassan to provide security for him, his team of ministers and
a new 245-member parliament.
It was also to
go to help pay for accommodating members of the new government and parliament
in Mogadishu hotels.
Somalia has been
without any central authority since dictator Mohamed Siad Barre was
ousted in early 1991 and civil war erupted between the countrys
rival clans.
Abdiqassim Salad
faces the huge task of setting up a government from scratch, resurrecting
basic social services and rebuilding Somalias shattered economy.
He is bitterly
opposed by clan warlords in Mogadishu and the northern regions of Somaliland
and Puntland, which have set up their own governments.
Abdiqassim Salad
was elected by the parliament in late August, shortly after it was set
up as part of a peace conference held in neighbouring Djibouti.
He returned to
Mogadishu under heavy security earlier this month and quickly named
a cabinet, but his government exists in name alone and has not yet made
any serious attempt to establish control over the chaotic city.
One effect of
the collapse of the last Somali government in 1991 was the disappearance
of the central bank which until then had issued the countrys currency.
Reuters
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31/10
La plainte pour Crimes contre l'Humanité
à l'encontre de MM. GUELLEH et APTIDON
pourra-t-elle être instruite en France ?
OUI, si l'on se réfère au dernier jugement
de la Cour d'Appel de Paris.
Appel
à témoin.
Le
dernier jugement rendu par la Cour d'Appel de Paris dans l'affaire de
l'attentat contre le DC 10 est exemplaire. Les juges français
affirment qu'un chef d'état étranger ne peut pas se prévaloir
de son immunité, dès lors que l'affaire concern un Crime
contre l'humanité.
Notre
association avait porté plainte en 1999 contre MM Guelleh et
Aptidon pour Crimes contre l'humanité. Elle entend aujourd'hui
demander au Parquet de Paris de réouvrir le dossier.
Pour étayer la plainte, l'ARDHD demande à toutes les victimes
du régime djiboutien de prendre contact avec elle. Afin d'assurer
la confidentialité, elle les mettra en relation directe avec
ses avocats. Ensemble, ils pourront déterminer les moyens d'action
appropriés, tout en préservant la sécurité
des familles restées à Djibouti et contre lesquelles des
représailles seraient certainement exercées par le régime
dictatorial.
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