LA LIBERTÉ Bulletin 20
A. R. D. H. D
2ème année

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.

LA L. D. D. H.
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SOMMAIRE Bulletin N° 20 . . . . du 28/10/00 au 03/11/00
-
L'ambassadeur OLHAYE sera-t-il arrêté cette semaine a Ottawa ?
- CURIOSITÉ : Me Spziner, l'avocat de SOS ATTENTATS,
est aussi l'avocat de Monsieur GUELLEH.
- La plainte pour Crimes contre l'Humanité à l'encontre
de MM. GUELLEH et APTIDON pourra-t-elle être instruite en France ?

- Le rapport d'activité Sept-Oct 2000 de la LDDH

- L'exclusion scolaire organisée à Djibouti et ses conséquences ?

28/10 CURIOSITÉ : l'avocat de SOS ATTENTATS qui a demandé et obtenu en appel la réouverture de l'instruction contre le Colonel Kadhafi est celui qui défend M. GUELLEH et son régime dictatorial.

28/10 (Point de vue par AÏNACHÉ) - LE DÉBAT SUR LE CHANGEMENT DU " PREMIER DES MINISTRES " : EFFET PLACEBO
L'État de fortune… ou la probabilité de la roue qui roule sur la rue. (Courrier des lecteurs)

Côte d'Ivoire : Complément au Communiqué de SURVIE du 26 10 - GAGEURE

CANADA / SOMALIE : Former diplomat to be deported after appeal fails
Somali ambassador : Bears 'collective responsibility' for regime's rights abuses
. La Cour d'Appel de l'Immigration du Canada et le Comité des Réfugiés ont soutenu l'ordre d'expulsion d'un ex-diplomate Somalien de rang élevé (M Shirdon) (. . . )

Former Army sergeant admits role in 1998 bombings of US embassies Los Angeles Times,

COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme en général (pour garantir la sécurité des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.


L'État de fortune… ou la probabilité
de la roue qui roule sur la rue.




Il était une fois une jeune République où le Président aimait à jouer à la ''roue de la fortune''.
Or, comme il était le grand chef, il avait instauré ses propres règles…tant qu'à faire !


Les participants étaient sélectionnés selon certains critères :

¨ Ils devaient d'abord prêter allégeance au grand chef.
¨ Ils devaient ensuite parfaitement exécuter la danse du ventre devant lui.
¨ Ils devaient enfin se montrer très attentifs au moindre de ses désirs et surtout le craindre comme Dieu le Père.


Tous ceux qui, s'étant portés candidats, n'avaient pas satisfait à tous les critères, étaient envoyés à coups de pied aux enfers, tel des blasphémateurs, et étaient dans l'incapacité même d'espérer une nouvelle candidature. . . ils pouvaient rêver !

Quant à ceux qui avaient la ''chance'' d 'être sélectionnés, ils pouvaient penser à des lendemains enchanteurs, loin du manque et de la pauvreté.

Et non loin de là, un gamin chante :

''il était une fois une République née verrouillée
toute la ville était verrouillée
la capitale était verrouillée
les villages étaient verrouillés
les puits étaient verrouillés
tellement verrouillés que la population en était rouée
quand ils s'interpellaient ils disaient :
" hé! frère roué, hé! père roué, hé! tonton roué,
hé! grand-mère rouée, hé! maman rouée " ''.


Ici à Djibouti, tout le monde tourne autour de la roue. . .
Tout est cyclique, rien n' est sûr, rien ne dure éternellement. . .
La roue tourne. . . mais pour combien de temps ?
Et pendant ce temps, dans la rue, la roue tourne sur les pauvres bambins ! ! !


D. A


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29/10 L'Ambassadeur à vie, Monsieur Roble Olhaye,
chante encore le succès de la conférence d'Arta



Comme on le sait l'ambassadeur à vie, monsieur Roble Olhaye, représente la triste dynastie Aptidon-Guelleh, à New York, auprès de l'Onu, depuis deux décennies maintenant. Ce qui fait de lui, dit-on, le doyen des ambassadeurs africains, à New York. Les gouvernements changent à travers l'Afrique par le vote ou par la rébellion.

Mais, à Djibouti, la dynastie Aptidon-Guelleh (oncle et neveu) ne craint pas encore pour ses jours ; il semble donc que Monsieur Roble Olhaye puisse couler encore de beaux jours à New York, jusqu'à un âge bien avancé.


Décrochera-t-il le palmarès de la plus longue carrière d'ambassadeur onusien ? Peut-être, mais pour le moment, <<sa pérennité>> est très occupée à chanter le succès de la conférence de <<paix>> d'Arta. Ce congrès, qui n'était pas vraiment une conférence de paix, mais plutôt un beau projet pour mettre à la tête de la Somalie certains personnages barristes, notamment monsieur Salad Hassan, l'ancien ministre de l'intérieur de Siad Barre, et monsieur Khalif Galayr, également ancien ministre de Siad Barre--- il serait aussi le principal figurant dans l'escroquerie de l'usine de sucre à Mareeray dans les années 1980s (voir la dépeche de l'AFP du 9 octobre, 2000)-on dit que plusieurs millions auraient été subtilisés du projet de l'usine, à l'époque . Monsieur Hassan ainsi que monsieur Galayr se disent maintenant des hommes d'affaires.

Malgré le fait que le 'gouvernement Hassan-Galayr' ne démarre pas à Mogadiscio faute d'un climat de paix et d'appui populaire --- personne n'a encore réconcilié les communautés de Mogadiscio, le siège supposé du <<gouvernement Hassan-Galayr>> et tout particulièrement les deux communautés les importantes, à savoir les Abgal d'Ali Mahdi, et les Haber Gidr de Hussein Aidid, Ato et Hassan (Salad Hassan est un Habr Gidr), monsieur Guelleh et son ambassadeur à l'Onu tentent encore de faire passer dans l'opinion internationale que le gouvernement fantoche crée à Djibouti
est le vrai gouvernement de la Somalie. On essaie donc de vendre au monde un groupe qui n'a ni appui populaire ni un territoire sous son contrôle comme le gouvernement légitime en Somalie.


D'autres se souviendront d'un certain Ali Mahdi qui avait prétendu pendant une décennie qu'il avait été nommé président de la Somalie dans une conférence organisée par le président djiboutien --- c'était exactement en 1991. Ali Mahdi devait finalement se rétracter en 1999 en disant qu'il était, de ses propres mots <<rien>>.


Donc Acte II à Djibouti,
figurant cet Salad Hassan comme président pour la Somalie. Fin de la série ? Dans dix ans, peut-être. En attendant que monsieur Salad Hassan, à son tour, s'aperçoive de lui même qu'il est <<l'empereur nu>>, monsieur Olhaye, dans son rôle de promoteur, sera le vendredi de 3 novembre à Ottawa, la capitale canadienne, pour promouvoir le résultat du projet d'Arta, comme si son pays natal, le Djibouti (ou son pays d'adoption, puisqu'il est né en Éthiopie, tout comme monsieur Guelleh, d'ailleurs) ne pourrait pas bénéficier de ses soi-disant talents de diplomate pour que le Djibouti retrouve la paix communautaire qui lui fait cruellement défaut depuis son indépendance.

MDA

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30/10 L'ambassadeur OLHAYE sera-t-il arrêté cette semaine a Ottawa ?

On annonce cette semaine la venue a Ottawa de l'ambasseur de Guelleh auprès des Nations Unies dans la capitale fédérale du Canada pour faire du lobbying en faveur de gouvernement somalien qui jusqu'à présent gouverne. . . l'Hôtel Medina de Mogadiscio"

On se rappelle que lors de sa précédente visite, OLHAYE a ressui a enrôler un père de famille d'Ottawa, le général Talal, qui depuis a été éliminé par ses collègues du nouveau gouvernement somalien. Mais cette fois ci, OLHAYE serait arrêté si l'on en croit une plainte pour trafic de d'immigrants au Canada.

En effet, on se rappelle que plusieurs djiboutiens, pour la plupart rejetons de la nomenklatura au pouvoir, ont été introduits au Canada a partit des EU par les services de OLHAYE . Une plainte a été déposée par un collectif de personnalités a Ottawa, notamment de vrais persécutés djiboutiens dont la demande d'asile politique a souffert du précédent créé par OLHAYE.

Affaire a suivre donc

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Suite aux nombreuses provocations de Guelleh qui a notamment promis que le Somaliland serait intègre force au nouveau gouvernement somalien constitue
des criminels de guerre du régime de Siad Barre, on assiste a une montée extrême de la tension.


Des milliers de soldats affluent de part et d'autre de la frontière
Pour plus d'infos, lire l'article en Somali dans


www. somalilandnet. com

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3/11 LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ISMAEL OMAR GUELLEH, CHEF DE L'ÉTAT. Par DAF.

Note de notre lecteur qui a fort aimablement dactylographié ce texte pour que nous puissions le reproduire :

"Cette lettre ouverte à l'AINE mérite obligatoirement
un poste ministériel!!
Bonne réception. "




Le Renouveau du jeudi 02 novembre 2000
Pages 1 à 3
n°380




Politique.

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ISMAEL OMAR GUELLEH, CHEF DE
L'ÉTAT. Par DAF.



Cher concitoyen,
Aujourd'hui, c'est vers vous que notre plume se tourne dans le cadre du dialogue citoyen que nous entretenons avec les pouvoirs publics dans ces modestes
colonnes. Nous vous adressons sans complaisance à vous pour vous interpeller. Vous interpeller et vous demander des comptes, pour reprendre une expression que
vous avez employée récemment lors de la cérémonie inaugurale de la Chambre des comptes et de Disciplines Budgétaires.


Nous vous interpellons, cher compatriote et aîné, sur la situation nationale en général et sur le processus de réformes politiques en particulier. Sur la situation nationale puisque vous exercez le pouvoir d'État au sommet depuis mai 1999. Sans qu'il soit utile de revenir sur les conditions dans lesquelles vous y êtes parvenu. Les choses vont mal, si mal que le quotidien se trouve particulièrement dur et que l'angoisse du lendemain est sans précédent sous nos cieux. Le présent n'a jamais enregistré autant de frustrations et de rancoeurs. L'avenir n'a jamais été aussi incertain, pour ne pas dire sombre. Où que nous regardions, le même spectacle de désolation s'offre à la vue. Que ce soit le Cadre de vie(habitat, routes, assainissement, électricité, eau. . . ), la Santé publique, l'Éducation Nationale, la Justice, l'Environnement, la Sécurité, les Libertés publiques et la Démocratie, la Paix civile et la Concorde nationale, l'Espace politique, l'Économie et les Finances, . . . aucun secteur de la vie nationale ne donne satisfaction. Bien au contraire.

Notre capitale a depuis longtemps perdu son éclat, son centre commercial et administratif affiche une triste mine, les services publics fonctionnent fort mal faute
de moyens et de moral(des bureaux entiers restent paralysés des jours durant pour un simple problème de rupture de fournitures). La corruption et le népotisme
se sont installés à tous les niveaux de l'appareil d'État et même, par le jeu de la contagion, du secteur privé.

Cher concitoyen et aîné, je ne sais si vous l'ignorez, mais sans cesse plus nombreux sont les foyers où la marmite ne se met plus sur le feu, pour reprendre une formule pastorale(Reer badan ayaan dab dhari saarin). La misère atteint des proportions
alarmantes dans les quartiers populaire, notamment à Balbala, au PK 12 et dans les districts de l'intérieur. Vous est-il jamais arrivé de fouler le sol de ces zones populeuses ? D'aller, par-delà les visites officielles, vous rendre compte de la gravité de la situation en ces lieux où le malheur est omniprésent ?

Bien sûr, vous parlez beaucoup depuis votre avènement au pouvoir suprême, vous passez trop souvent à la Radio Télévision, vous inaugurez des ''états généraux et autres journées de réflexions'' d'où toute voix discordante a soigneusement été écartée. Bien sûr, vous voyagez beaucoup à bord de l'avion présidentiel, ce qui est fort coûteux. Bien sûr vous avez permis aux Somaliens de se retrouver et d'avancer
de manière significative dans le processus de réconciliation nationale. Bien entendu, vous avez promis aux Djiboutiens la paix civile, la démocratie et la concorde nationale. Mais tout cela ne vous dispense point de vous traduire dans les faits pour votre pays. Tout cela ne vous retient nullement de susciter le sursaut national nécessaire pour le sortir de l'ornière. Tout cela ne vous dispense point de faire, car dire n'est pas faire.

Susciter un sursaut national, c'est faire en sorte que tous les fils et filles de ce pays se retrouvent et rétablissent la paix civile ainsi que la concorde nationale puis reprennent le chemin de l'effort et du progrès harmonieux. C'est insuffler une dynamique de changement salutaire. C'est redonner confiance et espoir à la Nation.
Il est vrai qu'à cet égard un accord-cadre de paix et de concorde civile de portée nationale a été signé entre votre régime et le front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie(FRUD) le 7 février 2000 dernier. Son contenu s'articule autour de quelques thèmes majeurs de nature à mettre fin au statut quo fossoyeur:Réformes
démocratiques, Décentralisation, Bonne gouvernance , Indemnisation, Réhabilitation.

Une délégation de haut niveau conduite par le président du FRUD Ahmed Dini Ahmed, et comprenant notamment son vice président Chehem Daoud Chehem, est retournée au pays, après près de neuf ans d'absence, pour engager des négociations sur la mise en oeuvre de cet accord-cadre. Des commissions techniques conjointes ont été constituées qui ont planché sur les modalités d'application. Le tout dans le silence des armes qui se sont tues sur le terrains et sous les yeux impatients de l'ensemble de la communauté nationale. Des mois et des mois se sont écoulés depuis lors. Sans qu'il ne sorte rien de concret des discussions. Pourtant, les travaux préparatoires semblent achevés ainsi que vous l'avez récemment annoncé vous même. N'avez-vous pas affirmé le 12 octobre dernier, à Tadjourah, lors de l'inauguration du port local rénové, que les négociations sur l'accord-cadre allaient aboutir dans les jours à
venir ? Une vingtaine de jours se sont écoulés depuis cette déclaration et nous ne notons toujours aucun aboutissement.

Alors était-ce une déclaration en l'air, une de plus, juste destinée à nous faire patienter et à gagner encore du temps au détriment d'un pays et d'un peuple déjà trop meurtris ?

Pourquoi, sinon, cette lenteur excessive ?

Excellence,
La conférence somalienne, qui planchait sur la crise que l'on connaît, n'a pas duré plus de quatre mois. Parce que les participants étaient animés de la dose de volonté nécessaire. Pourquoi donc le processus djiboutien traîne-t-il, si ce n'est par manque de volonté suffisante ?

Le FRUD, l'Opposition civil(ODU) et le peuple sont décidés à réussir ce processus. Ils en ont apporté le preuve par l'accueil chaleureux et massif qu'ils y ont réservé. Ils sont prêts à réitérer leur volonté de paix et de réformes démocratiques dans la rue, avec leurs pieds, si vous le souhaitez.

Cher compatriote, le peuple djiboutien aspire ardemment au changement. Il veut retrouver la liberté et la dignité auxquelles il a droit. Il entend ne plus être à la traîne du monde. Il entend être traité en adulte. N'est-ce pas votre avis ? Pensez-vous toujours que la situation de verrouillage tous azimuts qui n'a généré que misère, malheurs et mendicité, doive se perpétuer ? Devons-nous, nous autres Djiboutiens, demeurer otages d'un système de gouvernement d'un autre âge ?

L'heure de vérité a en tout cas sonné, et il ne dépend que de vous d'accorder vos paroles à vos actes et de prendre date, ou de gâcher à vos risques et périls la chance historique qui s'offre. Il ne dépend que de vous de faire du mois béni du Ramadan qui
approche, mois du Pardon et de la Purification, celui de la concorde nationale retrouvée, ou non. Il ne dépend que de vous. . .

Très concitoyennement à vous.

Daher Ahmed Farah

 

Note de l'ARDHD
Cette lettre publiée dans Le Renouveau est fort intéressante. Elle est à tiroirs. Dans un premier temps, on peut penser que Daher Ahmed Farah s'adresse au chef de l'état comme un journaliste véritable opposant . . . . mais en deuxième lecture, on se pose des questions et nous laissons le soin à nos lecteurs d'apporter des réponses possibles.
De notre côté, nous rappelons que nous sommes très étonnés de ne plus recevoir chaque semaine le dernier numéro du Renouveau à publier. Y-a-t-il eu un accord
secret passé avec IOG ?

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Lundi le 2000-11-02
SUÈDE


BONJOUR MON AMI SCHAAL

Je vais vous raconter une petite histoire qui s'est passée en suède et dont j´ai eu connaissance dans l´exercice de mes fonctions.

Je travaille comme interprète pour les tribunaux et pour le service social suédois. Je rencontre surtout des Somaliens qui ont des difficultés plus ou moins importantes avec les différents services administratifs du sud de la Suède mais pratiquement jamais des djiboutiens.

En effet, il est aussi rare que je rencontre un Djiboutiens en situation de litige avec les services sociaux de la Suède

Pourtant, la semaine dernière j´ai rencontré un djiboutien qui était vraiment très en colère et qui en veut beaucoup à Monsieur Hassan Gouled qu'il rend totalement responsable de son échec et de son exclusion de l'école primaire - classe de CE alors qu'il avait 10 ans et qu'il avait étudié pendant trois ans dans l'école primaire du quartier 7.

Pour des raisons familiales et économiques, il n´avait pas pu être admis en classe de CE 2 et il avait redoublé la troisième classe. Toujours pour des problèmes familiaux et économiques il n´a pas pu être admis la deuxième fois et on " l'a viré " de l'école á l´âge de 10 ans.

L´intéressé à qui nous donnons le prénom de Farah pour ne pas dévoiler sa véritable identité á réussi á s´exiler en Suède au début des années 90 et sa femme l'a rejoint ensuite.





Farah a fait plusieurs séjours dans la prison de Gabode. Le premier quand il avait 11 ans pour vol larcin et autres actes de cambriolage.
La famille de Farah était pauvre. Pour contribuer à la survie, Farah était contraint de voler . Par la suite Farah est devenu finalement un religieux musulman a 100%.


Deux des enfants de Farah vont á l'école primaire en Suède et le règlement exigent que les parents rendent visite souvent à l'école pour que des liens s'établissent entre les professeurs/instituteurs et les familles. Il faut savoir aussi qu'en Suède, les parents donnent des coups de main à leurs enfants pour les devoirs qu'ils ont à faire à la maison.

L'instituteur a constaté que le fils de Farah âgé aujourd hui de 9 ans (qui suit la troisième classe de l'école primaire) a une difficulté de concentrations dans la classe et qu'il n'arrive pas à suivre les leçons correctement notamment les leçons de mathématiques, d'anglais et de suédois.

Tous les trois mois, il y a une réunion des parents d´élèves et des professeurs pour informer les parents des résultats de leurs enfants á l'école. Farah n'assista pas à ces réunions en prétextant que sa femme ou lui-même sont malades. C'est la même chose à convocation de l'école. Farah ne se présente pas et trouve mille et une raison pour ne pas y assister. Finalement le professeur á informé, selon la procédure normale de l'école, le Directeur pour déclencher des investigations globales sur la famille de Farah.

Le directeur de l'école á pris contact, comme il est dans l'obligation de le faire, avec les services sociaux.

L'enfant traverse un moment crucial de son existence et il a grand besoin aujourd hui du soutien social, moral et psychologique de son père. Il a besoin aussi l´aide de son père. pour surmonter son handicap dans les matières qui lui posent des problèmes : mathématique et anglais et suédois.

Le service social a rendu visite de façon inopinée au domicile de Farah et ce qu´il a découvert est alarmant.

L'inspecteur a découvert

- que le la Famille de Farah était très religieuse et fondamentaliste.



- que chez les Farah il n'y avait pas de télévision et aucun jouet pour les trois / quatre enfants de Farah.

- que la femme de Farah était voilée de la tête aux pieds.

- que les enfants ne sortent pas pour jouer avec les autres enfants du quartier

Selon la loi suédoise, dans un tel cas, le service social organise une réunion à laquelle participent plusieurs personnes de différents services :

Le directeur de l'école.
Le maître.
Deux représentants du service social.
Une psychologue.
Le médecin de la famille
Sans oublier aussi les parents
Un interprète cette fois ci c'était moi.


Au cours de cette réunion le directeur de l'école á posé la première question á Farah en lui disant :
- vous êtes chômeur et pourtant vous ne donnez pas des coups de main à votre enfant pour réviser les leçons à la maison ?


Farah a raconté d´une manière détaillée la situation de misère pendant la période de son enfance en ajoutant aussi qu´il avait été exclu de l'école primaire á l´âge de 10 ans. Il a avoué qu'il n'avait pas de connaissances supérieures à celle de son enfant en Anglais ou en mathématiques. C´est pour cette raison qu´il est incapable de l'aider à la maison, bien qu'il fasse tout ce qui est possible pour assurer la réussite de son enfant.

Le représentant du service social lui a posé une question en lui disant
- Pourquoi ton domicile n´est pas équipé des éléments habituels tel qu'une télévision et des jouets pour les enfants ?


Farah á répondu qu'il envoyait aussitôt à ses parents à Djibouti, le peu d'argent qu'il reçoit du service social, car eux ne reçoivent aucune aide du gouvernement djiboutien.



Après la réunion, le service social á décider de confier l'enfant de Farah á une famille suédoise pendant une période de trois mois afin de donner á Farah le temps nécessaire pour équiper son domicile avec tous les éléments nécessaires.

A la sortie de la réunion Farah m'a dit que Monsieur Hassan Gouled et le ministre de l'Éducation de l'époque Monsieur Mohamed Djama Elabé ont gâché sa vie en l´excluant de l'école á l´âge de 10 ans. C'est la raison pour laquelle il est totalement ignorant et incapable d'aider ses enfants dans leur scolarité

Monsieur Farah n´est pas le seul à avoir vécu ce genre de tragédie á Djibouti. Monsieur Gouled et son gouvernement ont jeté dans la rue, sans aucune raison valable, des centaines de jeunes Djiboutiens.

Ne pas donner aux enfants du pays une éducation adéquate qui leurs permette d´ouvrir les portes de leur avenir est UN ACTE CRIMINEL qui mérite un jugement à l'encontre de M GOULED et de sa clique. . . .

je dis bien toute l´équipe de Hassan Gouled sans distinction . . . qu'ils soient membre du RPP ou dans l'opposition

Les représentants de l´opposition d´aujourd hui étaient à l'époque de très hauts fonctionnaires de l´État et ils avaient des responsabilité dans le gouvernement de Djibouti. La majorité a occupé des postes de ministre et/ou d'officiers dans les gouvernements de Hassan Gouled.

Dans leurs responsabilités, hier, ils voyaient les réalités des enfants du pays 'virés' des écoles par centaines chaque années. Ils avaient le pouvoir et les moyens nécessaires pour s'y opposer et pour faire bouger les choses afin que ces enfants du pays aient des chances d'avoir un avenir meilleur.

Ils ne l'ont pas fait et l´histoire s'est retournée en "les virants" eux-mêmes de leurs postes d'hier ce qui leur a permis de se placer en victime de leur propre gouvernement. Certains se disent dans l'opposition aujourd hui, alors qu'ils ont contribué de prés ou de loin à ces décisions prises par le gouvernement en matière d'exclusion scolaire.

Chasser de l'école un enfant de 10 ou 12 ans,
c'est lui briser son avenir !!


Il faut juger tôt ou tard Monsieur Gouled et ses compagnons qui ont partagé hier des responsabilités dans le gouvernement et aujourd'hui dans l'opposition. Ils doivent répondre devant la nation ou devant Dieu des actes de barbarie à l'encontre des enfants du pays et de non-assistance à personne en danger.

Demain ce sera trop tard pour le juger en personne mais l'histoire, elle, le jugera qu'il soit dans la tombe ou ailleurs . . . .

Les propres enfants des membres du gouvernement de Gouled et de l´opposition d´aujourd hui étudiaient á l'étranger et n'étaient pas frappés par ces exclusions scolaires 'massives' des enfants pauvres du pays.

Pour contacter ce lecteur :

IBRAHIM JAAMAC
Gråvädersvägen 4. J
222 28 LUND Suéde -

Tel. 00 46- 46 - 14 83 90
Fax. 00 46- 46 - 14 83 90
Mobil. 00 46-705 - 14 83 90

Jaamac2@telia. com

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NOUVELLES BREVES ET REVUE DE PRESSE

Trois articles à lire cette semaine
dans la Lettre de l'Océan Indien N° 923 du 28/10/00

DJIBOUTI : Le FRUD discute mais ne signe pas
Les négociations engagées depuis avril dernier entre le Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie (FRUD, ex-rébellion Afar) et le gouvernement de Djibouti traînent en longueur et donnent l'impression de tourner en rond. (. . . )

L'article fait état des rumeurs que nous avions déjà évoquées au sujet d'une entrée des responsables du FRUD au Gouvernement. Il signale aussi que le FRUD renforcerait aussi son armement en s'approvisionnant chez ses voisins.


DJIBOUTI : BARKAT GOURAD AMADOU
De retour à Djibouti après avoir été hospitalisé en France pour des problèmes cardio-vasculaires, le Premier ministre djiboutien reste néanmoins toujours fragilisé (. . . )

L'article précise que M. Guelleh pourrait remplacer le premier ministre après le Ramadan.


DJIBOUTI : Les cheikhs à l'offensive
Englué dans un processus de médiation sur la Somalie qui risque fort de tourner court et confronté à des négociations intérieures avec les rebelles afar du Frud qui s'éternisent sans se conclure, le président Ismaël Omar Guelleh doit en outre, depuis la reprise du conflit israélo-palestinien, chevaucher les sentiments pro-arabes de la population djiboutienne, en majorité musulmane (. . . )

L'Article explique la puissance montante des forces religieuses mulsumanes qui pourraient avoir une influence de plus en plus forte, notamment en conditionnant les subventions des pays du Golfe en faveur de Djibouti. D'un autre côté, Monsieur Guelleh est tenté par un rapprochement avec les Catholiques (il a été reçu, à sa demande, par le pape) et il a ouvert des échanges avec Israël.

D'après l'Article, Monsieur Guelleh pourrait être tenté par une mesure médiatique : la fermeture des restaurants (ex dancings, bars). Mais les propriétaires de ces 'restaurants' constituent un lobby important . . . . Parmi eux M. Borreh, toujours le même homme d'affaires, ami de M Guelleh . . . .

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Des pays de la COMESA vont lancer une zone de libre échange

LUSAKA, 28 Oct (AFP) - Neuf des vingt Etats africains du Marché commun des Etats d'Afrique orientale et australe (COMESA) devraient créer mardi à Lusaka une zone de libre-échange, la première du genre sur le continent africain.


Dans l'idéal, les vingt Etats membres du COMESA auraient dû tous participer à cette zone de libre-échange, mais onze pays ont exprimé des réserves pour signer cet accord, a expliqué à l'AFP M. Mweusi Karake, secrétaire général du COMESA.

Seuls neuf pays, Djibouti, l'Egypte, le Kenya, Madagascar, le Malawi, l'île Maurice, la Zambie et le Zimbabwe, devraient signer le protocole, a indiqué M. Karake.

Cependant plusieurs autres Etats dont le Burundi, l'Erytrée, le Rwanda, les Comores et l'Ouganda, envisagent cependant de rejoindre la zone de libre-échange l'année prochaine, a-t-il ajouté.

Certains craignent de perdre des recettes en entrant dans cette zone de libre-échange tandis que d'autres redoutent que leurs industries naissantes, ne soient pas compétitives dans un tel cadre.

Le secrétaire général de la COMESA, Erastus Mwencha, s'efforce de lever ces craintes. "Le traité prend en compte la protection des industries qui démarrent", a déclaré M. Mwencha à l'AFP, en affirmant que la réduction des tarifs fera baisser le prix des marchandises pour les consommateurs des pays membres.

Quant à la baisse de revenus, M. Mwencha a estimé que les importations des pays de la COMESA n'entrent que pour 8% des importations totales et n'affecteront pas sensiblement les revenus des Etats.

Cependant certains analystes estiment que la zone de libre échange de la COMESA risque d'échouer du fait que des Etats économiquement développés comme l'Afrique du sud refusent d'en faire partie et souhaitent rester avec les pays de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qui a des objectifs identiques.

Des industriels et des experts agricoles de certains Etats de la COMESA ont exprimé leur préoccupation quant à la mise en oeuvre d'une zone de libre-échange, estimant que le processus était enterré.

"Il faut que notre gouvernement tienne bon. Certains sont pressés de mettre le système de libre-échange en place et cela risque de créer des problèmes à l'avenir", a déclaré Mark O'donnel de l'Association des Industriels de Zambie.

La Tanzanie s'est déjà retirée en septembre du COMESA au motif qu'elle ne n'en retirait pas suffisamment d'avantages pour continuer d'y adhérer.

"Le retrait de la Tanzanie est le résultat de l'action de l'Afrique du sud qui joue le grand jeu. Elle pousse certains pays du COMESA à se retirer et à se concentrer sur la SADC", a déclaré sous couvert de l'anonymat un responsable de la COMESA.

L'Angola envisagerait également de se retirer de la COMESA.

Fondée en 1994, le COMESA, qui représente un ensemble d'environ 380 millions d'habitants, regroupe Djibouti, l'Erythrée, l'Egypte, le Kenya, l'Ile Maurice, Madagascar, le Malawi, le Soudan, la Zambie, le Zimbabwe, l'Angola, le Burundi, les Comores, la République démocratique du Congo (RDC), le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Swaziland et l'Ouganda.

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Former Army sergeant admits role in 1998
bombings of US embassies


By John J. Goldman, Los Angeles Times, 10/21/2000

NEW YORK - A former US Army sergeant charged in the 1998
bombings of two American embassies in Africa pleaded guilty
yesterday, and said Saudi militant Osama bin Laden examined a photograph
of the embassy in Kenya and pointed to the spot where a truck bomb could
do the most damage.


Ali Mohamed, 48, an Egyptian-born US citizen, told the court that in late
1993 he was asked by bin Laden to conduct surveillance of US, British,
French and Israeli targets in Nairobi, the Kenyan capital, as part of a plan to
retaliate against the United States for its peacekeeping role in neighboring
Somalia.


''I took pictures, drew diagrams and wrote a report, '' Mohamed said,
detailing how he later traveled to Khartoum, the capital of Sudan, where bin
Laden and top advisers reviewed his ''surveillance files. ''


''Bin Laden looked at a picture of the American embassy and pointed to
where a truck could go as a suicide bomber, '' he said.


On Aug. 7, 1998, explosions ripped though the US embassies in Nairobi
and in Dar es Salaam, the capital of Tanzania, killing more than 220 people,
including 12 Americans, and injuring more than 5, 000.


Mohamed was the first person to plead guilty in the case, and his statement
was a major victory for prosecutors who are preparing for the trial in
January of the other five defendants in custody.


US government lawyers are seeking to extradite three defendants from
Great Britain, while eight others - including bin Laden - remain fugitives. The
Clinton administration has offered a $5 million reward for information leading
to the capture of the Saudi millionaire, who is believed to be in Afghanistan.


Mohamed entered the New York courtroom in leg shackles yesterday to
appear before Federal District Judge Leonard Sand, who will preside at the
January trial.


The former Army sergeant, who took basic training at Fort Jackson, S. C. ,
and spent the rest of his military career at Fort Bragg, N. C. , pleaded guilty
to five federal counts of conspiracy, which included plotting to kill
Americans, destroy US facilities, and murder US soldiers in Somalia and
Saudi Arabia.


Mohamed, who left the Army in 1989, formerly taught soliders in the
American special forces about Muslim culture.


Throughout the proceeding, his demeanor was calm and he spoke precisely
as he outlined his relationship with bin Laden's organization and other
suspected terrorist groups.


Mohamed told the court he became involved with bin Laden in the early
1990s, later training the Saudi's bodyguards and scouting locations in Africa
for possible attacks.


He said that in the early 1980s he was involved with the militant Islamic
Jihad in Egypt, and through that group was introduced to al Qaeda, the
organization headed by bin Laden.


Mohamed said he helped transport bin Laden from Afghanistan to Sudan in
1991, and the next year conducted military and basic explosives training for
al Qaeda in Afghanistan.


He said bin Laden sent him to Djibouti in 1994 on a surveillance mission of several facilities, including French military bases and the US Embassy. The same year, after an attempt was made on bin Laden's life, he traveled to Sudan to train the militant leader's bodyguards.

Mohamed told the court he arranged security for a meeting in Sudan
between bin Laden and a leader of Hezbollah, a militant Lebanese Islamic
organization.


''Hezbollah provided explosives training for al Qaeda and al Jihad, '' he said.
''Iran supplied Egyptian Jihad with weapons. Iran also used Hezbollah to
supply explosives that were disguised to look like rocks. ''


After the embassy bombings, he planned to travel to Egypt and Afghanistan
to meet with bin Laden. Before he could depart, he was called before a
federal grand jury in Manhattan investigating the twin terrorist attacks.


''I testified, told some lies, and was then arrested, '' he said.

At the end of the plea, Sand asked Mohamed what was the goal of his
activities.


''The objective of all this, just to attack any Western target in the Middle
East, to force the government of the Western countries just to pull out of the
Middle East, '' Mohamed said.


''And to achieve that objective, did the conspiracy include killing nationals of
the United States ? '' Sand asked.


''Yes, sir, '' the defendant answered.

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JAKARTA, Oct 22: International lawmakers wrapping up a six-day conference on Saturday rebuked Pakistan and 15 other nations for their treatment of opposition parties and demanded the release of dissidents held in jail.

www. southnexus. com

The 505 Parliamentarians from 108 countries passed resolutions attacking the treatment of detained and convicted politicians in Argentina, Belarus, Burundi, Cambodia, Colombia, Djibouti, Ecuador, Gambia, Guinea, Honduras, Malaysia,
Myanmar, Pakistan, Moldova, Sri Lanka and Turkey.


The Parliamentarians were meeting together in Jakarta for the International Parliamentary Union's 104th meet.

The IPU rebuked Malaysia over the conviction of its former deputy Prime Minister Anwar Ibrahim on corruption and sodomy charges, saying there were "reliable allegations concerning the use of coerced statements of witnesses. "

The Malaysian delegation contested the resolution, saying it did not "reflect the actual situation. "

Turkey was rebuked for the prosecution of 15 Kurdish MPs accused of separatism in 1994. The Turkish delegation expressed its reservation on the grounds that the cases were being processed in the European Court of Human Rights.

Myanmar was rebuked over its treatment of 66 opposition politicians, around 50 of whom are in detention, and eight of which are dead.

In its bi-annual meet the IPU called for the lifting of sanctions against Iraq and a ban on including food and medicines in future sanctions, and urged Israel to cease military action in the Middle East.

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LE RAPPORT D'ACTIVITE Sept-Oct 2000 DE LA LDDH

Comme il l'avait annoncé, Jean-Paul Noël ABDI vient de nous faire parvenir le rapport sept-oct 2000 de l'activité de la LDDH. En raison de son volume, nous publions ce rapport dans une page spéciale : cliquez ici.

Nous en profitons pour transmettre au Président de la LDDH toute notre admiration pour le magnifique travail qu'il réalise dans des conditions difficiles et avec des moyens extrêmement limités. Nous sommes heureux et fiers de lui apporter notre soutien et de contribuer à la diffusion de ses informations dans nos bulletins.

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BRUITS ET RUMEURS

3/11 Le changement de ton de l'article de DAF ne m'etonne guere.
En effet, l'homme qui decrivait IOG comme Incompetence Oppression et Gabegie (a juste titre d'ailleurs) implore maintenant le regime de faire qqch comme si Guelleh etait un democrate bien intentionne. Je suis surpris parce que depuis des nombreuses semaines le representant officieux de Guelleh a Toronto, Samatar Miguil, ne se gene pas d'annoncer la prochaine nomination de DAF a la jeunesse et aux sports dans le remaniement a venir apres le ramadan (dans lequel Barkat sera remplace). Entretemps, la lune de miel DAF-Guelleh a permis a plusieurs copains de DAF anciens etudiants en France d'etre bombardes a des postes sans rapport avec leurs qualifications et experiences. Affaire a suivre donc

Un lecteur

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28/10 CURIOSITE : Me Spziner, l'avocat de SOS ATTENTATS, est aussi l'avocat de Monsieur GUELLEH.

Il est normal qu'un avocat puisse défendre des causes différentes et nous n'avons rien à critiquer. Cependant, il est étonnant que le même homme défende les familles des victimes directes ou indirectes d'un dictateur et qu'un autre jour, ils défendent un dictateur tortionnaire.

Nous félicitons Me Spziner pour sa capacité à défendre les bourreaux et les victimes.

Monsieur GUELLEH a du le féliciter pour son dernier succès, lorsqu'il a obtenu de la Cour d'Appel de Paris, la poursuite de l'instruction contre le Colonel Kadahafi.

En effet, cette décision pourrait faire jurisprudence et se retourner contre M. GUELLEH. En synthèse, l'avocat de M. GUELLEH pourrait être à l'origine d'une instruction pénale contre son client en matière de Crimes contre l'Humanité.

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28/10 Point de vue par AÏNACHÉ


LE DEBAT SUR LE CHANGEMENT
DU " PREMIER DES MINISTRES " :
EFFET PLACEBO

La longue absence, du Premier des Ministres Djiboutien, due à sa maladie, a été très révélatrice de la vie politique. Les Djiboutiens non initiés à la chose politique se sont rendus brutalement compte que les membres du gouvernement et leurs représentants à l'assemblée nationale ne servaient à rien, mis à part le rôle de représentation qu'on leur fait jouer.

Cette longue absence, de l'inamovible Premier des Ministres, les a alertés sur le manque de tâches réelles qui lui sont propre. Sa présence comme son absence ne change rien à la vie politique, économique et sociale du pays. Rappelons, que L'ancien Président Gouled avait essayé à ce poste, deux personnalités en un temps record de quatorze mois, avant de trouver l'homme qui correspondait à sa vision du rôle. Son héritier, comme on le nomme, Le Président actuel, a reconduit bien évidement le même homme qui avait donné pleine satisfaction à son mentor. Pour les observateurs, la mission semble impossible de trouver un candidat aussi accommodant que le titulaire actuel au sein de la même ethnie dont est issu le Premier des Ministres.

Périodiquement, pour occuper les esprits et attiser les appétits, le pouvoir fait circuler la rumeur du changement du titulaire de ce poste, comme en ce moment.

C'est ainsi que chacun se découvre, une âme de Premier des Ministres, au sein de l'ethnie à qui ce poste est réservée. Il ne faut pas oublier que depuis l'indépendance le titulaire de ce poste est toujours de la même ethnie, dans le respect d'une loi non écrite :

- " Equilibre Ethnique et Dosage Tribal ".


Aucun de ces prétendants n'élabore un programme, n'est porteur de projets de société, n'a une idée maîtresse à défendre ou à faire aboutir, mais est seulement candidat au titre. Les tenants du pouvoir utilisent les idées et les projets de société comme effet placebo pour amuser le peuple.

Ces candidats savent comme tout le monde, qu'il n'y a nul besoin de compétence pour occuper un poste Ministériel à fortiori le premier d'entre eux. Il suffit d'appartenir à l'ethnie ou se recrute le Premier des Ministres. Ils savent que la seule exigence indispensable pour être nommé à ce poste est d'apporter : la garantie d'adhésion du grand nombre, pour ne pas dire la totalité, de son ethnie au culte et à l'obéissance en toute circonstance du Président.

Ce qui est aussi valable pour tout candidat au poste Ministériel. C'est pour ça que nous avons le " privilège " unique d'avoir pratiquement et sans discontinu, le même genre de gouvernement depuis vingt-trois ans.

En ce qui concerne la nomination des Ministres, il est notoirement connu que le choix du Président se porte en général, au sein de chaque tribu, au plus docile ou au plus Corrompu. Les dociles se demandent toujours, pourquoi ils ont été choisi et se mettent à répendre les louanges de leur bienfaiteur. Les corrompus se précipitent pour avaler tout ce qui passe devant eux en un temps record. Persuadés, qu'ils n'en ont peut-être pas pour longtemps.

Enfin, les uns et les autres finissent par se rendre compte qu'ils ne sont en réalité que l'alibi du Président et sont membres d'un gouvernement clanique. C'est la raison pour laquelle, ils ne se sentent nullement responsable devant le peuple, mais obéissent et craignent leur employeur.

Ainsi nous assistons périodiquement depuis l'origine à des aménagements que les tenants du pouvoir qualifient de remaniement. Alors qu'en réalité ce n'est que des remplacements d' individu à des postes vacants, suite à un décès, dans la plus part des cas, ou à un désaccord sur le partage du denier public. En tout état de cause, jamais pour des idées ou des divergences politiques.

Nous sommes nombreux à chercher, (cela et même devenu une sorte de " blague " qui revient régulièrement), un Ministre actuel ou ancien, auteur ou initiateur d'un projet de loi, d'une réforme ou toute autre initiative qui aurait pu améliorer ou changer quoiqu'il en soit la vie des Djiboutiens ? ? ? - Avis aux amateurs !!!! -

Tant que les Djiboutiens continueront à penser tout bas en détruisant leurs capacités de révolte par le Qat, le pouvoir continuera à recruter des figurants pour diriger ce pays.

On a le dirigeant qu'on mérite dit-on ! La question est jusqu'à quand supporterons-nous d'être dirigé par des Figurants qui n'ont comme projet ou programme politique que leur fanion tribal en étendard ? .

AÏNACHÉ

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Loi du 10 août 2000
sur la réorganisation du Ministère de la Justice

Note de notre aimable correspondant à Djibouti :

Six mois après, cette nouvelle Loi du 10 août 2000 sur la réorganisation du Ministère de la Justice est, peut-être, prise sur le dos des négociations en cours, d'ailleurs tout comme la Décentralisation (réalisée dans la pratique, pourtant prévue par l'Accord Cadre
de Paris du 07 février 2000 ).
Ici à Djibouti, tout semble se passer en douceur et dans le silence, évidemment avant la signature solennelle entre le Frud-Gouvernement.


REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
UNITE - EGALITE - PAIX
************

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE



LOI N° 100/AN/00/4ème L
Relative aux attributions et à
l'organisation du Ministre de la Justice.


L'ASSEMBLEE NATIONALE A ADOPTE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PROMULGUE
LA LOI DONT LA TENEUR SUIT :


**********************

VU La Constitution du 15 septembre 1992 :

VU La Loi n°44/AN/94/3ème L du 08/03/94 relative aux attributions du Ministre de la Justice et à l'Organisation du Ministère de la Justice :

VU Le Décret n°99-0059/PRE du 12 mai 1999 portant nomination des membres du Gouvernement et fixant leurs attributions :


DES ATTRIBUTIONS DU MINISTERE DE LA JUSTICE


ARTICLE 1er :

Outre celles qui sont reconnues par des lois spéciales, le Ministre de la Justice exerce les attributions suivantes :

· Conservation et apposition du sceau de l'Etat sur les documents officiels auxquels il convient de donner une forme solennelle.


· Elaboration des projets du droit civil et de procédure applicable devant l'ensemble des juridictions statuant en matière pénale, civile, sociale, administrative, coutumier et du charia.

· Traitement des questions liées aux droits de l'homme, liaison au plan national et international avec les organismes de toute nature s'occupant des droits de l'homme.

· Animation et contrôle de l'activité du Ministère Public institué auprès des juridictions.
· Contentieux de la nationalité.


· Maintien de la discipline des juridictions.

· Elaboration des projets de texte définissant la politique pénitentiaire.

· Contrôle de l'activité des officiers ministériels et des auxiliaires de la Justice.

· Suivi de la formation de la jurisprudence.

· Préparation et contrôle de l'exécution du budget du Ministère de la Justice, des juridictions et des services judiciaires.

· Procédure préparatoire au recrutement et à la nomination des magistrats et des personnels non- magistrats des juridictions et des services judiciaires, et gestion de leur carrière.


ARTICLE 2 :


Pour l'accomplissement des attributions ci-dessus définies, la mise en œuvre de l'ensemble des moyens mis à la disposition du Ministre de la Justice est assurée par :

· Le Cabinet du Ministre,
· Un Secrétaire Général,
· Quatre Directions respectivement chargées des Affaires judiciaires, des affaires pénitentiaires, du personnel et du budget de la planification et des réformes.


ARTICLE 3 :

Sur la base des informations et des études fournies par les services, le Ministre détermine les actions nécessaires à la réalisation des programmes proposés et coordonne les conditions de mise en œuvre des moyens qui y sont affectés :

· Le Secrétaire Général est responsable de la mise en œuvre des moyens et fait appliquer la politique générale définie par le Ministre.

· Il assure la coordination et le suivi de l'exécution de l'ensemble des tâches prescrites aux Directions. Il reçoit au besoin délégation de signature du Ministre pour les matières déterminées par celui-ci.

ARTICLE 4 :

Le Ministre est assisté par un ou plusieurs conseillers techniques, magistrats ou non et par le bureau du cabinet, qui lui sont directement rattachés.

Le bureau du Cabinet comprend :

- Un emploi de Chef du secrétariat particulier,
- Un emploi de secrétaire adjoint,
- Un emploi de documentaliste,
- Un emploi de secrétaire dactylographie.


Le bureau du Cabinet assure le secrétariat du Cabinet du Ministre, il centralise et traite, notamment, tout ce qui concerne :

- La correspondance générale, à l'arrivée comme au départ,
- Le courrier soumis à la signature du Ministre,
- Les affaires réservées par le Ministre,
- Les distinctions honorifiques.


DU SECRETARAIT GENERAL

ARTICLE 5 :

Le Secrétaire Général du Ministère assure, sous l'autorité directe du Ministre, la coordination, le fonctionnement et le contrôle des activités des directions.

Le Secrétaire Général est également chargée des relations avec le Conseil supérieur de la magistrature.

Il est nommé par décret pris en Conseil des Ministres.

Le Secrétaire Général a sous le contrôle du Ministre, autorité et dispose du pouvoir hiérarchique sur les directeurs qui lui sont directement rattachés.

Sous le contrôle du Secrétaire Général, quatre directions ont pour mission la mise en œuvre et l'exécution des décisions du Ministre :

- La Direction des services judiciaires,
- La Direction de l'administration pénitentiaire,
- La Direction du budget et du personnel,
- La Direction de la législation, de la planification et des réformes.


Chacune de ces Directions peut se subdiviser en deux ou plusieurs services, selon les nécessités et au fur et à mesure que l'état des effectifs du personnel le permet.

Des décrets pris en application de la présente loi peuvent définir la mission et l'organisation des services.

Le Secrétariat général comporte en outre un secrétariat particulier.

Les Directeurs sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres.

ARTICLE 6 :

La Direction des services judiciaires est chargée :

- De l'organisation et du fonctionnement des services judiciaires,
- De la centralisation et de l'exploitation des données statistiques provenant des juridictions,
- Du traitement et du suivi des réclamations en matière de nationalité,
- De relation avec le parquet pour tout ce qui concerne la préparation des lois d'amnistie et de l'instruction en matière de grâce,
- De l'étude des demandes de pourvoir d'ordre du Ministre,
- Du secrétariat du Conseil supérieur de la magistrature,
- Et de toutes questions relatives à la discipline des tribunaux et cours,
- Elle connaît également le contrôle de l'action publique.


ARTICLE 7 :

La Direction des services judiciaires comprend deux services :

- Le service des affaires pénales et criminelles,
- Et le service des affaires civiles et de grâce.


ARTICLE 8 :

La Direction des affaires pénitentiaires est chargée de l'Administration pénitentiaire. Elle initie les projets des textes dans ce domaine, contrôle la gestion des Etablissements et élabore le règlement intérieur. Elle assure par l'intermédiaire des Directeurs des établissements le bon fonctionnement des services.

ARTICLE 9 :

La Direction du personnel et du budget est chargée :

- De l'organisation administrative des services,
- De la gestion du personnel,
- De la préparation du suivi et de l'exécution ainsi que du contrôle du budget,
- De la gestion et de l'entretien du matériel et des immeubles affectés au Ministère,
- De la notation du personnel fonctionnaire et agents contractuels en relation avec les service et les autre Directions.


ARTICLE 10 :

La Direction du personnel et du budget comporte deux services :

- Le service du personnel chargé de la gestion des carrières du personnel, de la formation et du perfectionnement de l'application des dispositions statutaires et de la convention collective.
- Le service du matériel et du budget chargé de l'acquisition, de l'entretien des matériels, de la préparation du suivi, du contrôle et de l'exécution du budget.
Ce service est également chargé de la constitution et de la gestion de la documentation du Ministère.


ARTICLE 11 :

La Direction de la législation d'étude et de la planification et de réformes est chargée de l'étude des projets de réforme de la planification des actions à court, moyen et à long terme. Les activités de cette Direction sont menées horizontalement en collaboration avec les autres Directions et les Chefs de juridictions.

ARTICLE 12 :

Une Commission National des Droits de l'Homme sera créée par décret pris en Conseil des Ministres.

ARTICLE 13 :

Des décrets pris en Conseil de Ministres sur proposition du Ministre de la Justice détermineront les conditions d'applications de la présente loi.

ARTICLE 14 :

Toutes les dispositions contraires à la présente Loi et notamment celle découlant de la loi n°44/AN/94 portant organisation du Ministère de la Justice sont abrogées.

ARTICLE 15 :

La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat et publiée au Journal Officiel de la République de Djibouti dès sa promulgation.

Fait à Djibouti, le 10 AOUT 2000


LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
CHEF DU GOUVERNEMENT
ISMAIL OMAR GUELLEH.


L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?



Rappel des personnages déjà "élus" :

LA LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTE N° 29 - Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.

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Côte d'Ivoire :
Complément au Communiqué de SURVIE du 26 10


GAGEURE

C O M M U N I Q U E Paris, le 27 octobre 2000

Après avoir écarté la menace d'une dictature militaire et refusé le truquage des élections, le peuple ivoirien est confronté à une gageure : formuler ses exigences légitimes sans avoir recours à une forme de violence susceptible d'effacer les premiers résultats d'un mouvement en devenir.

M. Ouattara est allé vite en besogne pour réclamer de nouvelles élections, sans le souci d'ajuster son discours à la nécessité de calmer le jeu au préalable. Et la riposte des partisans de M. Gbagbo n'a pas été empreinte d'une pédagogie rassurante ! Si l'exemple n'est pas donné du sommet, il restera aux Ivoiriens de tenter de le donner collectivement. Il leur faudra du courage et une inventivité politique considérable, ce dont on ne doit pas désespérer.

Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, qui se sont rencontrés dans la journée, ont cependant réussi à appeler conjointement au calme tandis que les autorités chrétiennes et musulmanes ont fait de même. Il n'en reste pas moins que les élections qui ont porté Gbagbo à la présidence de la Côte d'Ivoire ont écarté de la course des candidats qui avaient la faveur d'une partie importante de la population : celle, musulmane, du Nord du pays. Les élections que Gbagbo a gagnées dans ces conditions, qu'il a lui même préconisées, ne peuvent pas emporter l'adhésion au delà des électeurs du nouveau Président.

Le président Gbagbo peut offrir à son peuple de quoi reprendre espoir : en lui promettant de rectifier la constitution pour corriger ses imperfections, d'organiser les élections législatives suivies de nouvelles élections présidentielles dans un an. C'est le message que de nombreux Ivoiriens tentent de transmettre au nouveau Président. Cela paraît raisonnable.

La France, quant à elle, n'est pas appelée à en décider. En se référant à la légalité constitutionnelle, la gauche situe la légitimité du côté de Gbagbo, tandis qu'à droite cette légitimité est contestée. Qu'elle se contente d'être de bon conseil en décourageant ses militaires à la retraite de se rendre à Abidjan.

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SOMALIE : LIENS AVEC LES SITES SOMALIENS

http://www. somalilandnet. com/djibouti_crisis. shtml : La crise djiboutienne !

Press Release http://www. somalilandforum. com : revue de presse en anglais


http://www. somaliawatch. org

http://www. somalianews. com/

 

THE REALITY OF GUELLEH'S SOMALIA GRAND PLAN

Article publié et disponible dans somalilandnet : http://www. somalilandnet. com/somaliland_voice/opinion/2032. html

On September 22, 1999, the President of Djibouti Ismael Omar Guelleh proposed before the UN General Assembly a "new peace initiative" for Somalia in which he recommended that "warlords be charged for crimes against humanity" and that "the international community should support regions, such as Somaliland and Puntland, that have achieved relative peace, security and development. "

Fact of the matter: One year later, and after many selective consultations, Ismael Omar Guelleh has done exactly the opposite, and has re-created a shadow of the dictatorship of the old Somalia. Mr. Guelleh has invited former Siad Barre officials and war criminals to his so-called Djibouti conference for Somalia, which led to the appointment in exile of Abdulqasim Salad Hassan as 'president' of Somalia. Indeed, the Djibouti appointed 'parliament' includes all the high officials of General Siad Barre, and some of the most notorious war criminals such as General Morgan and General Ganni.

Mr. Guelleh claims that "the people have opted for government, law and order, and a certain future. "

Fact of the matter: No options have been presented to the people of Somalia and the choice Mr. Guelleh is speaking about is that group of personalities that he had invited to Djibouti. As for Mr. Hassan, the man handpicked by Mr. Guelleh as the ‘president’ of Somalia, the world by now knows, despite his having stayed in total obscurity for a decade, following the fall of the government of Gen. Siad Barre, that he was indeed a die-hard Siad Barre loyalist, a man without a vision who for twenty years held various ministerial posts in the fascist government that massacred thousands and razed whole towns and villages.

Mr. Guelleh claims that his Somalia conference had the support of the "civil society. "

Fact of the matter: Civil society means all the social associations and professional groups. Guelleh's plan was never supported by the civil society in Somalia or by the factions involved in the conflict, as can be seen from the situation on the ground in Somalia. If the Djibouti conference had the support of the "civil society" and the parties involved in the ongoing conflict, as claimed by Guelleh, one would have expected at least a cease-fire and some peace. On the contrary, factional and communal violence has escalated in Mogadishu, and UN representatives and humanitarian workers are still the targets of militias. The UK, for example, has stated that "it remains to be seen whether the results of the Djibouti peace process truly reflect the will of the people" and that "the initiative will be tested on how it will establish an internal reconciliation process and how well stability and peace will be preserved in regions where considerable progress had been made. "

Mr. Guelleh claims that the Djibouti peace process "was inclusive and has embraced the whole country, including Somaliland. "

Fact of the matter: Somaliland has not participated in the Djibouti conference. In a series of people's conferences in 1991, 1993, and 1997, Somaliland has established peace and state structures in its own territory and is not at war with any of its neighbours. As long ago as 1991, the Somaliland people, through their chosen elders, intellectuals and politicians have agreed to reclaim their sovereignty after three decades of a disastrous merger with ex-Italian Somalia. The Somaliland people have rebuilt their state and have developed a dynamic civil society whose trade and employment benefit now all the countries of Horn. Somaliland has created an irreversible political configuration with "stability, security and a local representative administration"(US State Department, Richard Boucher, AFP/31/08/2000). Recently the Ethiopian Foreign Minister Mr. Seyoum Mesfin stated at the UN that dealing with the Somaliland case "requires great sensitivity and a sense of enormous responsibility. " In short, peaceful Somaliland is not the same as Somalia and no amount of denial can erase Somaliland off the map. The world knows that and as the European Union has pointed out the peaceful areas of the Horn, such as Somaliland and Puntland, will continue to get international support. And they should!

Mr. Guelleh claims that his new creation, Mr. Salad, needs "international recognition and an immediate financial support of the International community. "

Fact of the matter: Leaving aside the detail that Mr. Salad has as yet to nominate his "government, " the fact remains that his planned-for-publicity and well paid short visit to Mogadishu---when armed vehicles were hired from the local militias who of course welcomed the bounty---does not mean that he has any control over any part of Somalia. A paid-up whistle stop tour does not equate with popular Somali support. On the contrary, it shows the irresponsibility of this new made-in-Djibouti faction and a conscious act to lie to the international community in order to get a quick and easy international recognition.

Instead of concentrating on building desperately needed internal peace in Somalia, and first in his own native region, Mogadishu, Mr. Hassan has gone on a well-choreographed visit to the Arab League, the UN, the Arab countries, Africa---anywhere that Guelleh and Salad can garner superficial support from leaders all too eager to hear some seemingly good news from Somalia. But the task of real peacemaking is different altogether from making the rounds in foreign capitals and asking for international recognition for a government appointed by a foreign president---real progress and peace mean the attainment of a negotiated peace first to the conflict in Mogadishu and in the rest of Somalia. It is a hard job that Mr. Guelleh and Mr. Hassan are not interested in.

Mr. Guelleh and Mr. Hassan have rushed to form a government in-exile and a new faction for Somalia for their own personal profit. Mr. Guelleh apparently needs to forge for himself a hallowed image different from the one that he enjoys on the international scene, as the president of a small country mired in civil unrest and undemocratic elections, while Mr. Hassan hopes to fill in Siad Barre's shoes and install another dictatorial over-centralized regime in Mogadishu.

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UN 'Peace Conference' Creates New Somali Warlord and Re-ignites Somali Wars (16:56 Oct 29 2000 )
Article publié sur Somalilandnet

UN efforts to secure a government for Somalia through the deeply-flawed ' Peace Conference', recently concluded in neighbouring Djibouti, have already re-ignited armed conflict in the south of the country. Less than a week since Mr. Abdulkasim Salad Hassan, hailed by the UN as Somalia’s new ‘President’, announced his team of’ministers’, it is clear that the UN has in fact created a new military faction which is busy importing arms from Yemen to challenge the established warlords in the south. What the UN calls a government has not been legally elected by the Somali public. It is merely an idiosyncratic selection of participants, belonging to--but not actually representing--different clans, from the Djibouti conference bazaar, whose protracted proceedings were dominated by ex-ministers of the discredited regime of the corrupt dictator General Mohammed Siyad Barre—many of whom Somalis accuse of war crimes.


Ironically, despite the prominence of these military figures, the UN mandarins whose input has been so crucial, have continued to claim that the conference brought together only ‘representatives’ of ‘civil society’ in Somalia, selected by the ‘local elders’ meeting in the time-honoured manner in the peaceful shade of trees, in the desert. Actually, in addition to their dubious backgrounds and far from this idyllic image, almost half those who sought their fortunes in the torrid heat of Djibouti are political refugees living outside Somalia, and cannot safely return to the areas inside Somalia which they claim to represent! The conference was also highly unrepresentative in terms of current political demography.

Somalia today has broken into three parts (one more is in formation) : the self-governing ‘Somaliland Republic’ (now ten years old) and the neighbouring Puntland Somali state. These two regions with their locally elected governments, comprise about at least a third of the total population of Somalia. Their leaders, like the ‘official’ warlords of southern Somalia boycotted the conference and another group(the Rahanwein), representing a fifth to a third of the total population, have now also withdrawn their support to form their own local government. In reality, the UN’s Somali ‘president’, with his Islamicist supporters and mercenary militia, controls only a small part of the former capital, Mogadishu, and that is far from secure! For Mr. Abdulkkasim’s prospects of ever ruling Somalia to be taken seriously, he would have to have assembled a truly remarkable team of people, and proposed dynamic new policies to capture widespread popular support and trust. This is very far from being the case. Headed by former ministers of General Siyad’s discredited regime, the new ‘government’ includes several notorious figures as well as others who are almost unknown to the Somali public.

Its organisation follows closely the old centralist pattern of Siyad’s days, and contains no genuine innovations of the far-reaching kind that would be required if rebuilding the shattered state of Somalia were a serious objective. There is not even a token woman.

Crucially, and here the UN has a lot to answer for, there was no recognition of the need to accommodate the separate Somali states in the north. The public response in Mogadishu to the announcement(on 20th October) of this lacklustre crew was predictably unenthusiastic, and the major warlords ominously declared that they did not recognise Mr Abdulkasim’s UN-sponsored ‘government’. Externally, despite all the propaganda produced by the UN to secure international recognition for their protege, the response to date has rightly been cautious. Although it is apparently receiving some material support from Arab sources, only the Sudan, sensitive to Mr Abdulkasim’s Islamicist flavour, has so far recognised his regime. The local super-power, Ethiopia, with many interests in Somalia, is more circumspect and has shown little inclination to follow suit.

This unfortunate and retrograde UN intervention in Somalia’s internal politics, is extremely untimely. Prior to the formation of the new UN faction, the situation in Mogadishu and the south was relatively calm, with signs that local peace-making efforts(the only kind that ever work in Somalia) were producing results, and the model for local state-formation provided by Somaliland and Puntland in the north was attracting increasing attention in the turbulent south. Now thanks to the UN intervention, the scales are tipped again towards violence.

The past few days have already seen a number of political assassinations and kidnappings in Mogadishu of members of the new administration. With the provocation of the new faction, it is difficult to see how serious bloodshed can now be avoided.
Even the UN radio station, recently set up in Mogadishu, with intense propaganda reminiscent of earlier UN operations in Somalia, and directed by a brother of the new ‘President’ and relayed through the BBC Somali service in London (whose senior editor is another member of the clan)cannot disguise the alarming descent into chaos which UN intervention is producing. Who supports this disturbing new twist in Somalia’s tangled history ? Who benefits ? Outside the locally autonomous northern Somali states(Somaliland and Puntland), many southern Somalis would welcome a credible Somali government which could be trusted to pursue the public interest—but not a recycling of Siyad’s rapacious, corrupt colleagues.


Outsiders, especially in the UN and parts of the EC, evidently don’t care what kind of governance Somalia has as long as it has a government. In part to extend their own domains, their bureaucrats, particularly, need Somali counterparts. In addition to these considerations on the part of officials, EU member states which cannot readily absorb their Somali asylum-seekers, are desperate to ship them back to Somali jurisdiction. For this they need to have a Somali government in place.

For their part, given their earlier unsuccessful intervention in Somalia—in which Mr Kofi Anan was involved personally—the desperate UN attempt to establish a Somali government and save face can also be understood. But this is no excuse for this gratuitously inappropriate attempt to re-impose centralist rule, on the failed Siyad model, and contrary to the more realistic policy of building upwards from local Somali developments on the ground. The future, I am convinced, lies in the spontaneous further development of these organic local political formations, not in imported Eurocentric quick political fixes: but the UN never seems to learn.

Ioan M. Lewis FBA
Emeritus Professor of Anthropology
London School of Economics


http://www. somaliawatch. org

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Les titres des articles à lire dans Somalilandnet
http://www. somalilandnet. com/muqdishio_crisis. shtml

  • Interview with Adid who was transiting through the UAE
    Aideed said the purpose of the meeting was to break the ice and not all the group leaders were present. "We were just laying the groundwork
  • Mogadishu is scarred by nearly 10 years of fighting
  • Mogadishu has been divided and ruled by ruthless warlords from rival clans and freelance gunmen since dictator Mohamed Siad Barre was toppled in January 1991.
  • Fighting break out between two militia groups in north mogadishu port
  • Two Mogadishu faction leaders agree to oppose new government
  • 100 dead in violent fighting in Mogadishu
  • Clashes in Mogadishu
  • Faction fighting leaves Somali capital tense
  • U. N. evacuates two officers after Somalia attack

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Former diplomat to be deported after appeal fails
Somali ambassador : Bears 'collective responsibility' for regime's rights abuses


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Note préalable de l'ARDHD :


La Cour d'Appel de l'Immigration du Canada et le Comité des Réfugiés ont soutenu l'ordre d'expulsion d'un ex-diplomate Somalien de rang élevé qui avait été ambassadeur sous le régime du dictateur somalien précédent, Mohammed Siad Barre.

Les arguments exposés concernent le fait qu'un Ambassadeur doit respecter les Droits de l'Homme et qu'en ne démissionnant pas, il approuvait les violations commises par le régime de Siad Barre et qu'il en était le complice, responsable collectivement. M. Shirdon avait été aussi ambassadeur à Djibouti et il était très lié avec les dirigeants djiboutiens. Ce poste lui aurait servi de poste d'observation pour surveiller et dénoncer les opposants somaliens.

A ce titre le Canada pourrait l'expulser prochainement.

En conclusion, les Ambassadeurs d'un régime dictatorial pourraient aussi être recherchés par la justice . . . . dans l'avenir. Avis aux intéressés . . . .

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Paru dans le National Post : http://www. nationalpost. com/home/story. html ? f=/stories/20001016/430734. html

Finbarr O'Reilly
National Post

The Appeal Division of Canada's Immigration and Refugee Board has upheld the deportation order of a former high-ranking Somali diplomat who served as an ambassador during the regime of the former dictator, Mohammed Siad Barre.


Aden Farah Shirdon, who served as Somalia's consulate-general in New York and as the Somali ambassador to Djibouti during the late 1980s, was ordered deported in 1997 on the grounds that he was a senior member of a government that was "engaged in systematic or gross violations of human rights. "

Mr. Shirdon, who is thought to be living among Toronto's large Somali community, came to Canada in 1991 and was granted refugee status three years later.

Under Canadian immigration law, senior officials of a regime with a record of human rights violations can be found to be complicit even if they did not commit crimes against humanity themselves.

In Mr. Shirdon's case, no specific crimes or abuses are mentioned, but the board's decision "embodies the notion of collective responsibility for senior officials or members of a regime that engaged in gross human rights abuses, " court documents say.

Under the heavy-handed rule of Mr. Siad Barre, who took power in a military coup in 1969 and who later fled Somalia in 1992 after being driven from office by armed rebels, rival clans were pitted against each other or systematically repressed when they dared to form opposition movements.

"The number of people killed by government forces, shot pointblank, or killed as a result of aerial bombardment and artillery shelling and war-related wounds is in the vicinity of 50, 000 to 60, 000, " reported Africa Watch at the time.

"An ambassador is the highest representative of his country abroad, " wrote three IRB members in reaching their recent decision. "An ambassador of a regime [such as Mr. Siad Barre's] would have to defend the regime's human rights record against criticism from foreign governments or quit because his conscience would not allow him to follow instructions from the regime. Indeed, there is a moral choice to be made . . . [Mr. Shirdon] is not morally blameless. "

During Mr. Barre's rule, Djibouti was an important diplomatic posting, according to court documents, because "it was the listening post of the regime on the opposition movements. "

Mr. Shirdon served as an ambassador in Djibouti for three years, the documents reveal, indicating that "he had the confidence of the regime to deal with dissidents and other sensitive matters. "

After Mr. Siad Barre's downfall in the early 1990s, Somalia descended into violence and anarchy and Mr. Shirdon fled to the United States.

While he subsequently came to Canada and was granted refugee status, his wife, Amina Egal Shirdon, was rejected and now lives in the United States with Mr. Shirdon's five children, court documents say.

The family's whereabouts were not known, but since Mr. Shirdon could now face persecution if deported to Somalia, he is more likely to join his family in the United States, said Jeremiah Eastman, the lawyer who represented the Minister of Immigration in the case.

Michael Crane, Mr. Shirdon's lawyer, said yesterday that he did not have his client's permission to discuss the case. Mr. Shirdon could have taken his case to the Federal Court if he had applied for a judicial review within 15 days of the IRB decision. However, Mr. Eastman said that no application had been filed within the necessary time frame.



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Fake bank notes brought to Somalia to help government

Note de notre aimable informateur :
Le gouvernement somalien installe par Guelleh fait de la contrefacon de billets pour financer son effort de guerre. Nous rappelons que le chef de ce gouvernement est un associe du principal soutien financier economique de Guelleh. Comme quoi les criminels economiques se retrouvent toujours pour continuer leurs méfaits . . . . et pour faire des affaires 'profitables' ensemble et sur le dos des peuples.


(Reuters) --------------------------------------------------------------------------------
MOGADISHU — Businessmen allied to Somalia’s new president flew a large shipment of fake bank notes into the capital this weekend to help finance the formation of the country’s first government in almost a decade.
The notes arrived at an airstrip about 90km outside Mogadishu on Saturday and were escorted into Mogadishu by about 50 battlewagons and 600 militiamen.


The businessmen who organised the shipment said it contained notes representing about 30-billion Somali shillings (almost $3m), but sources said it was three times that amount.

The use of fake cash is nothing new in Somalia — clan warlords have brought several huge shipments into Mogadishu over the past four years. Each time it happens, the Somali shilling loses value.

On Sunday, the exchange rate in the sprawling Bakara market was 11 000 shillings to the dollar, down almost 10% from Friday.

The notes, printed in Canada, were expected to be used to pay for the militia force put together by allies of Somalia’s recently elected President Abdiqassim Salad Hassan to provide security for him, his team of ministers and a new 245-member parliament.

It was also to go to help pay for accommodating members of the new government and parliament in Mogadishu hotels.

Somalia has been without any central authority since dictator Mohamed Siad Barre was ousted in early 1991 and civil war erupted between the country’s rival clans.

Abdiqassim Salad faces the huge task of setting up a government from scratch, resurrecting basic social services and rebuilding Somalia’s shattered economy.

He is bitterly opposed by clan warlords in Mogadishu and the northern regions of Somaliland and Puntland, which have set up their own governments.

Abdiqassim Salad was elected by the parliament in late August, shortly after it was set up as part of a peace conference held in neighbouring Djibouti.

He returned to Mogadishu under heavy security earlier this month and quickly named a cabinet, but his government exists in name alone and has not yet made any serious attempt to establish control over the chaotic city.

One effect of the collapse of the last Somali government in 1991 was the disappearance of the central bank which until then had issued the country’s currency. — Reuters



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31/10 La plainte pour Crimes contre l'Humanité
à l'encontre de MM. GUELLEH et APTIDON
pourra-t-elle être instruite en France ?

OUI, si l'on se réfère au dernier jugement
de la Cour d'Appel de Paris.

Appel à témoin.

Le dernier jugement rendu par la Cour d'Appel de Paris dans l'affaire de l'attentat contre le DC 10 est exemplaire. Les juges français affirment qu'un chef d'état étranger ne peut pas se prévaloir de son immunité, dès lors que l'affaire concern un Crime contre l'humanité.

Notre association avait porté plainte en 1999 contre MM Guelleh et Aptidon pour Crimes contre l'humanité. Elle entend aujourd'hui demander au Parquet de Paris de réouvrir le dossier.

Pour étayer la plainte, l'ARDHD demande à toutes les victimes du régime djiboutien de prendre contact avec elle. Afin d'assurer la confidentialité, elle les mettra en relation directe avec ses avocats. Ensemble, ils pourront déterminer les moyens d'action appropriés, tout en préservant la sécurité des familles restées à Djibouti et contre lesquelles des représailles seraient certainement exercées par le régime dictatorial.

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