LA LIBERTÉ Bulletin 27
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année

Maj 21/12/00 à 08 h 00
 
LA LIBERTÉ : votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions. Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure.. . (*)
SOMMAIRE N° 27.. . . du 16/12/00 au 22/12/00
- Tous à la manifestation du 18 décembre à Paris !
- Mme Elabeh nous fait savoir que le PRD n'a aucun représentant à l'étranger.
- Désertion massive des policiers djiboutiens et concentration de l'armée à Ali Sabieh,
- L'un des co-inculpés avec Yacin Yabeh aurait été torturé dans les locaux de la Police à Djibouti.
- Monsieur Guelleh est absent de la scéne publique depuis le 7 décembre ?

- Un tortionnaire djiboutien inculpé à OTTAWA au Canada,
 
L. D. D. H.
Toutes les publications
de l'année 2000
Le 18 décembre, manifestation devant l'Ambassade de Djibouti à Paris,
en hommage
aux victimes civiles
innocentes
du massacre
d'ARRIBA


(*) Les visages ont été maquillés pour que les
participants ne puissent pas être identifiés.

 

Courrier des lecteurs

15/12 LA DÉMOCRATIE : MYTHE OU RÉALITÉ ?

15/12 Monsieur Dini un peu plus dans le ridicule !

15/12 Je vous conseille une certaine vigilance, quant au prétendu correspondant qui se présente comme "le représentant du PRD à l'étranger" (Repris du numéro 26, où il avait été publié en fin de soirée le 15/12, à la demande de l'auteur)

17/12 Réponse de 'l'ambassadeur du PRD' à l'étranger" et clôture de l'incident par l'ARDHD

18/12 Mme Elabeh nous fait savoir
que le PRD n'a aucun représentant
à l'étranger.

A lire dans la lettre de l'Océan Indien cette semaine :
- DJIBOUTI : YACIN YABEH GALEB
- DJIBOUTI : LES RÉSIDENTS FRANÇAIS SOUS-INFORMES
- ÉTHIOPIE/FRANCE : ÉCHANGE D'INFORMATIONS SUR DJIBOUTI

 
15/12 : Monsieur Guelleh aurait un sommeil perturbé depuis le 7 décembre ?

11/12 Dix ans après sa plongée dans le chaos et la guerre civile, la Somalie dispose à nouveau d'un président et d'un gouvernement de transition bénéficiant du soutien de la communauté internationale, mais dont le pouvoir effectif est des plus limités.

 
18/12 Désertion massive des policiers djiboutiens et concentration de l'armée à Ali Sabieh  
19/12 Kadami, le représentant du Frud en Europe est-il à l'origine du petit journal 'Liberté Plus' qui est une attaque en règle contre l'ARDHD, Me Aref et Jean-Loup SCHAAL ?  
1912 La torture de nouveau à Djibouti ?  

19/12 Difficultés pour consulter le nouveau site de la propagande officielle de Monsieur Guelleh - L'A.D.I ne nous répond plus depuis quelques temps.

21/12 : Nous avons pu consulter de nouveau, le site ADI

19/12 NON, JAMAIS PLUS DE MASSACRES (Ali Dahan)  
 
21/12 Un tortionnaire djiboutien inculpé au Canada  

21/12 SOMALIA: A health system in crisis
(IRIN / ONU)
: Dans un article documenté l'IRIN (ONU) expose la situation catastrophique en Somalie (En anglais)
16/12 : Le Ministère de l'Education Nationale exhorte les élèves instituteurs à reprendre les cours (ADI)    
  (*) nous pourrions être amenés à refuser les articles dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées et/ou disproportionnées.
   
APPEL A MANIFESTER LE 18 DÉCEMBRE
DEVANT
L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS
   

   
Dans un communiqué daté du 10 novembre, l'ADD appelle à manifester le 18 décembre à proximité de l'Ambassade de Djibouti à Paris, en hommage aux victimes civiles innocentes assassinées par le régime de M. GUELLEH à Djibouti le 18 décembre 1991. Notre Association, qui a organisé les premières manifestations, pendant plusieurs années, se joint à cet appel, qu'elle soutient.    
   
   
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16/12 : Le système Guelleh contribue à transformer progressivement Djibouti-Ville et à créer des zones insalubres, pour l'enrichissement de quelques privilégiés. (Suite du reportage)
Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.

Certaines des photos publiées dans le numéro 26 et dans celui-ci, peuvent être visualisées en grand format... mais il faut un peu de patience pour charger les fichiers. Cliquez ici


Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.

Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
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Centrale électrique de Boulaos.
Djama Ali Guelleh, cousin de Ismael Omar Guelleh, y règne sans partage depuis longtemps. Le Ministre français de la Coopération était venu la visiter, si mon souvenir est exact, lorsqu'on parlait des 65 millions que la France avait accordés à Djibouti. Il y avait même eu une polémique concernant les 10 millions restés sans affectation. Comme vous le savez, la centrale connaissait des pannes à répétition. La direction semble être responsable de tous ces maux. En effet, l'EDD est un organisme privilégié pour les détournement de fonds, mais aussi pour salarier des fantômes qui se présentent chaque fin du mois pour toucher un salaire sans travail. On dit que la direction avait fait égorger beaucoup de moutons en l'honneur de " cheikh gabode " espérant Que le cheikh une fois rassasié rétablira le courant ( Drôles d'histoires non ! ).

Commissariat de police, deuxième arrondissement.


Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.

Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.

Pont reliant la ville de Djibouti et sa banlieue Balbala.
Beaucoup de gens disent, chaque haut " responsable " Djiboutien ( interpréter irresponsable ) représente les intérêts d'un pays étranger ( jamais ceux de Djibouti ). Il semblerait que dans cette logique, le figurant Barkat soit le représentant de l'Italie, et que le pont soit l'une de ses plus grandes réalisations (avec des travaux sur le port). Bravo monsieur le Premier Ministre, votre rôle de figurant, vous le méritez pleinement et cela vous a permis, en particulier, d'exhiber des voitures de luxe : Ferrari, etc... inutilisables, compte-tenu de la qualité du réseau routier. ..

Route qui sépare deux quartiers :
A gauche celui de la classe moyenne, à droite celui des pauvres ( quartier plus connu sous le nom de " kartiile "). Il reflète l'échec de l'éducation Djiboutienne, car beaucoup des enfants exclus par le système formaient des bandes organisées comme celle dite " Filao " et sévissaient dans les environs. Désormais, les deux ne forment plus qu'un, celui des pauvres. Les ordures ne sont pas ramassées et les détritus s'entassent sur la chaussée. Comme dans certaines villes du Yémen ?

Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
 

Sur cette photo, nous voyons en particulier la brigade de la gendarmerie située à coté de cinéma " Le Paris ". Les commissariats et les brigades sont souvent des endroits ou des personnes subissent des traitements inhumains et des humiliations, il n'est pas exclu que des femmes Djiboutiennes ou étrangères y soient violées. Le silence est le seul droit qui reste aux victimes.
Remarque : un ami infirmier me disait, en confidence,que la police représente la profession la plus touchée par le sida. Y aurait-il un lien ?

 

Note de l'ARDHD :
nous tenons à remercier vivement l'équipe de RAWTet particulièrement ce lecteur, qui a accepté de mettre à notre disposition ses archives photographiques et qui avait déjà contribué dans le passé à enrichir notre journal. Nous ne disposons que de très peu de photos et nous sollicitons nos lecteurs pour qu'ils nous en adressent, en particulier, concernant les événements actuels. (format. jpg de préférence).
Par ailleurs, pour réduire les temps de chargement du journal, nous avons été contraints de diminuer fortement la qualité des reproductions. Certaines photos agrandis sont publiés dans le numéro spécial N°2

   

RAWT : une agence d'information
et de recherche historique

RAWT est une agence d'information et de recherche historique. RAWT a été créé pour sauvegarder l'histoire de notre pays,c'est aussi une manière de contester la dictature médiatique, car a force de ne plus entendre parler ceux qui ont fait notre pays, on finira par admettre que " Qooryare " est le père de l'hymne national, et Qarchileh un marginal qu'il faut laisser aux oubliettes.

Une contribution financière, même minime, est sollicitée par ces bénévoles pour les aider uniquement à financer les frais matériels pour produire de nouveaux documents.


Si vous partagez nos idées, si vous en avez assez du culte de la personnalité et de la désinformation en général, votre contribution, aussi minime soit-elle, aidera RAWT à vous donner une information objective et contradictoire. Vous aiderez ceux qui sont restés au Pays et qui nous fournissent des documents, à assurer les achats minimum nécessaires : pellicules, films, etc.. . Si vous souhaitez faire un don à RAWT, merci de prendre contact à l'ARDHD, qui vous indiquera comment procéder : jlschaal@ardhd.org

Remarque:
Si a Djibouti, tout ce qui permet aux citoyens de communiquer est hors de prix, c'est une manière de dissuader les gens d'avoir accès aux informations de l'étranger, et du coup les inonder par une propagande a la gloire des dignitaires du régime, et en
particulier le tyran Guelleh.


Avez-vous remarque que la première page du journal progouvernemental " La Nation " est réservé presque toujours au Président dictateur Guelleh, comme si toute l'actualité de Djibouti se résumé au tyran. Paradoxalement, les Djiboutiens ont droit via la RTD a certaines informations relatives a des pays lointains, car a Djibouti il ne se passe rien a part le culte de la personnalité

Avez-vous aussi remarque que chaque Aid, le premier ministre Barkat ( A qui revient le premier rôle de figurant), et des nombreux dignitaires du régime se précipitent vers la mosquée " Hammudi " pour montrer a la population qu'ils sont de bons musulmans, en réalité ce sont des proxénètes qui ont aucune notion de l'islam.On dirait même que Barkat se tourne souvent vers la camera pour s'assurer un bon coup médiatique,
comme les petits enfants qui se mettent derrière leur père, quand ce dernier prie.
Avez-vous aussi remarqué que le mot sage est réservé au précèdent dictateur " Gouled ".


Un ami, nous a dit un jour:" vous savez les habitués du journal La Nation et de la propagande en général sont mécontents aujourd'hui , car les "journalistes" ont
omis le mot sage a propos de Gouled ".


Les habitués dont il parle sont les citoyens ordinaires qui n'ont pas d'alternative, pour eux, l'information c'est la RTD et le journal La Nation. Voilà, un exemple concret de dictature médiatique ; si nous ne faisons rien, les rôles seront inversés : les voyous seront les " Sages ", et les vrais sages des " voyous ".

Avez-vous enfin remarqué, qu'on ne parle jamais de Mahamoud Harbi figure historique du nationalisme djiboutien, des héros de l'indépendance ni de nos martyrs en général ?


Voila un resume de nos activites.

Bon ramadan et a bientot.

Un collaborateur de RAWT.

   
     

BRUITS ET RUMEURS

15/12 : Et s'il était vrai que M Guelleh dort très mal depuis le 7/12 ?

On murmure en ville, à Djibouti, que Monsieur Guelleh aurait eu très peur ces derniers temps : d'abord des manifestations populaires pendant les grèves, puis de la tentative de coup d'Etat des Policiers. Mais cela nous l'avions déjà imaginé dans nos précédents numéros.

Ce que nous ne savions pas, c'est qu'il hésiterait à dormir dans sa chambre et qu'il préférerait la sécurité d'un véhicule blindé, plus résistant et prêt à faire route et à faire feu à la moindre alerte. Ah ! la vie des dictateurs n'est pas aussi confortable que l'on aurait pu l'imaginer ! " L'oeil était dans la tombe. .. et regardait toujours Caïn". L'oeil en l'occurence, c'est le peuple djiboutien, qu'il a spollié et asservi depuis des années.

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19/12 Kadami, le représentant du Frud en Europe est-il à l'origine du petit journal 'Liberté Plus' qui est une attaque en règle contre l'ARDHD, Me Aref et Jean-Loup SCHAAL ?


Il circule en ce moment, à Djibouti, un document de quatre pages "Intitulé LIBERTE PLUS, la voix silencieuse du FRUD". Ce document attaque avec violence l'ARDHD, Me AREF et Jean-Loup SCHAAL pour leurs actions et les accuse en particulier d'avoir rédigé les communiqués de M Ali Dahan... (M. DAHAN est assez grand pour rédiger tout seul ses propres textes et il n'a pas besoin de nous pour l'assister, d'autant plus que nous avions refusé de publier l'un de ses communiqués parce qu'il attaquait trop durement M DINI ..). Nous étions certains que ces quatre pages ne pouvaient avoir été écrites et diffusées que par les services de communication de M Guelleh.

Nous avons voulu quand même en savoir plus et toutes les recherches que nous avons effectuées aboutissent à une réponse identique, difficile à vérifier et tellement énorme que nous n'osons pas l'imaginer : "Monsieur Kadamy serait à l'origine de cette publication !".


Si cela était vérifié, nous en serions très peinés, sachant tout ce que notre association a fait pour exiger que Kadamy et ses compagnons soient mieux traités à Gabode et ensuite pour réclamer leur libération.

Mais le plus grave serait d'imaginer les motivations tortueuses qui auraient pu pousser M Kadamy a écrire et à publier ce texte pour attaquer LA LIBERTE : dans cette hypothèse, quelles alliances politiques 'particulières' se cacheraient ? Nous rappelons que les colonnes de LA LIBERTE sont ouvertes à tous les opposants et que le FRUD n'a jamais souhaité les utiliser.

Nous espérons vivement recevoir un démenti sincère..


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19/12 Monsieur Guelleh serait absent de la scène politique et publique depuis le 7 décembre ?
Tous nos informateurs nous signalent que M. Guelleh aurait disparu de la scène politique et publique depuis le 7 décembre. Que se passe-t-il ? Se cache-t-il ? A-t-il eu si peur lors de la tentative du Général Yacin Yabeh ?


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1912 La torture de nouveau à Djibouti ?

Comme nous l'avions craint, la torture est de nouveau active à Djibouti : on signale que l'un des co-inculpés avec le Général Yacin Yabeh, aurait été transporté à l'hôpital de Djibouti dans un état grave, à la suite d'actes de torture dans les locaux de la police.


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COURRIER DES LECTEURS


15/12 LA DÉMOCRATIE : MYTHE OU RÉALITÉ ?

Nous sommes tous - presque tous - d'accord sur le constat que rien ne tourne rond chez nous. On a l'impression que tout marche sur la tête. Nous assistons à une réelle inversion des valeurs. Les bandits, les truands, les sans scrupules, les tribalistes, les courtisans ; etc.... sont à l'honneur et "aux commandes".

En conséquence, Il y a lieu de faire un constat : on ne peut pas compter sur les personnes en place pour changer les choses. C'est une chose acquise et difficile à contredire.

Question : QUE FAIRE ?

Réponse : faire table rase du passée et mettre en place de nouveaux hommes - et femmes bien entendu -.

Question : Comment faire table rase du passée ?

Réponse : Il y a la méthode violente qui sous entend des pleurs, des larmes, du sang et des vies gâchées. Il existe aussi une deuxième voie, une méthode plus douce, plus "civilisée" qui elle fait place à une autre forme de confrontation. C'est la confrontation démocratique par les suffrages. Cette seconde méthode est de loin la plus souhaitable. L'actualité et l'histoire nous prouvent que cette dernière voie est la plus durable et la plus fiable en terme de cohabitation pacifique et prospère.

Question : Sommes nous assez mûrs pour pratiquer cette providentielle "confrontation démocratique " ?

Réponse : Pour l'avenir, l'enjeu est là. Il ne serait pas outrageant de dire que la grande majorité de notre population n'a pas encore atteint une certaine forme de conscience ou de maturité politique au sens moderne du terme - Je sais que certains me rétorqueront qu'il existe des modèles de démocratie pastorale ou encore je ne sais quelle autre forme de démocratie traditionnelle..etc. .. C'était peut être possible quand on vivait en autarcie et au sein du même clan (quelque dizaines d'individus). En bref, laissant ces modèles au folklore, aux anthropologues et vivant avec notre temps en se référant aux modèles démocratiques contemporains qui réussissent et qui fonctionnent - Oui, il y a du pain sur la planche pour initier nos concitoyens au modèle démocratique qui je crois - malgré tous les détracteurs et apprentis dictateurs - est une valeur universelle accessible sous nos latitudes et compatibles avec nos climats chauds ! Pour preuve, ne dit-on pas que l'Inde - malgré les dérapages de quelques fanatiques - est la première démocratie du monde?

Question : Suffit -il de le dire pour que ça marche !

Réponse : Non. Pour certains de nos compatriotes le mal est irréversible. C'est la cas d'une très grande majorité de nos aînés qui n'ont pas eu la chance d'accéder à l'instruction et au savoir - cela n'enlève en rien à leur dignité, à leur qualité de sagesse et à leur capacité à recourir, quand il le faut, au bon sens populaire - et dont les références ( ex : solidarité clanique au dessus de toute autre considération et la tribu comme pivot sociale) sont incompatibles avec une société ouverte, diverse et multiculturelle.
Pour accéder à une démocratie consciente et réfléchie, notre arme principale doit être l'éducation et notre cœur de cible : nos enfants de l'école primaire. Il s'agit d'inculquer des valeurs communément admises : le travail comme source normale et naturelle de toute richesse, la justice garant de nos libertés, la récompense au mérite, l'acceptation de la différence, les premiers rudiments et apprentissages de la démocratie ( le vote, la représentation, la règle de droit. ..etc), la capacité à s'indigner et à dire non quand il le faut...etc. Dans ce cas de figure, il s'agit bien d'un travail de longue haleine qui s'étale sur plusieurs générations. Malheureusement, il n'y a pas de baguette magique pour accéder à une société "idéale".
Cet objectif réaliste et réalisable doit pouvoir s'asseoir sur une réelle détermination de nos hommes politiques. Il est à craindre que cette "espèce" d'homme politique déterminé et œuvrant pour le bien de la collectivité ne soit pas encore naît sous nos cieux.


L'histoire et l'actualité nous apprend qu'il ne faut pas désespérer.

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15/12 Monsieur Dini un peu plus dans le ridicule !

Je suis un fidèle lecteur de votre journal Liberté-Aref ouvert aux débats démocratiques qui nous faisaient tant défaut à Djibouti. J’aimerais réagir ici aux propos de notre "cher président du FRUD ", Monsieur Dini.

En effet, c’est avec une grande stupéfaction que j’ai appris le communiqué d’Ahmed Dini dans les colonnes de votre e-journal. Communiqué par lequel il condamnait "vivement" le coup de force du général Yacin Yabeh contre le régime dictatorial actuellement en place à Djibouti. Il est vrai que l'utilisation intempestive de la force n'est pas la méthode la mieux indiquée pour procéder au changement d'un régime politique surtout lorsqu’elle est entreprise par un individu aussi peu recommandable qu'en la personne du général Yabeh. Le chef suprême d’une police ultra-répressive qui a été jusqu’au jour du limogeage de son chef le second bras armé du régime Battal après l’AND. Néanmoins, il me semble qu’il y avait là pour nous adversaires d‘IOG un légitime motif de réjouissance comme devant tout acte pouvant conduire à la fragilisation d’un régime de plus en plus honni.

C’est à ce titre que je fus surpris par l’empressement avec le quel M. Dini semblait venir au secours d’un régime en déconfiture en condamnant sans appel le coup de force de Yabeh apportant de ce fait de l’eau au moulin tari de M. Gelleh.

Je voudrais donc dire à M. Dini,

s’il lui arrive de lire votre e-journal, savoir ce que l’on veut. M. Dini vous êtes encore à l’heure qu’il est à la tête d’un mouvement de rébellion dont le but affiché et de renverser ou du moins de déstabiliser militairement -c’est-à-dire par la force- le gouvernement djiboutien. Et jusqu’à preuve du contraire au-delà des rumeurs médisantes à votre endroit, dont nous recevons régulièrement échos ces derniers temps, vous êtes représenté comme tel.

Je ne mets pas du tout en cause la justesse de votre combat mais votre stratégie déployée ces mois derniers. Je vous encouragerais même à le mener à bon port : jusqu’à ce qu’une issue favorable soit donnée par le gouvernement à vos revendications à savoir la restauration pleine et entière de la démocratie, la fin d’un clanisme anachronique, l’établissement d’un Etat de droit…Laissez-moi vous livrer cependant mon intime conviction. Je ne crois pas à l’auto-reforme possible du régime en place tant il est vrai qu’il a multiplié obstacles et embûches pour éviter d’accéder à la moindre de vos requêtes. Le soi-disant pré-accord qu’il a signé avec votre mouvement le 7 février 2000 lui a été arraché sous d’immenses pressions aussi bien nationales (persistance de la guerre avec le FRUD, grèves et mouvements sociaux à répétition etc) qu’internationales (injonctions des bailleurs de fonds par exemple). La vérité en est qu’aucune avancée dans ces sens n’a été signalée depuis voilà 10 mois. Vous-même vous n’en dites pas davantage sur un éventuel accord final qui se fait longuement attendre, preuve que vous n’avez rien obtenu à ce jour. Malheureusement, par ces prétendues négociations vous servez de béquilles au gouvernement dans une période où il en a le plus besoin. Que vous le vouliez (sciemment ?) ou non vous lui servez d’alibi en transformant contre toute attente ce régime mis à l’index en interlocuteur valable et responsable.

La défection de M. Ougoureh Kiflé avait fait un grand tort au FRUD en son temps avant que le front ne se ressaisisse grâce aux hommes d’honneur et de conviction nombreux dans la Nation quoique l’on dise. Vous risquez à votre tour M. Dini d’engager le FRUD dans des impasses malheureusement déjà balisées. Les dommages risquent d'être pire car le mouvement dont on vous a confié la direction représente aujourd’hui la seule force alternative crédible contre le système Battal.

Laissez-moi vous dire que votre dernier communiqué participe d’une même politique aberrante qui consiste à tendre la main et à redresser un adversaire à genoux. Il vous faudra vous en expliquer devant le peuple djiboutien plus l’opposition en général et surtout devant les tiens c’est-à-dire nous les Afars en particuliers. Oui, M. Dini il faut savoir ce que l’on veut. Au regard du système Battal vous n’avez fatalement le choix que face à deux alternatives possibles.

-1° Soit rallier le régime à la manière kifléenne et l’afficher clairement. Dans ce cas là vous êtes prié de créer votre propre instance en prenant toutefois bien soin de laisser le mouvement du FRUD tel que vous l’avez trouvé à votre arrivée dans ses rangs. Je vous rassure la relève ne manquera pas.

-2° Soit prendre acte de la sclérose pathologique du régime guellehéen et par voie de conséquence soutenir toute action utile et judicieuse pouvant mener à terme à son renversement pur et simple. Ou bien dans l’exemple présent de démonstration de force du général Yabeh se garder de proférer des paroles qui peuvent être interprétés comme un soutien explicite au gouvernement.

D’autre part, le plus cocasse dans votre communiqué -j’allais dire si le sujet n’était pas trop grave- est que vous vous félicitiez de "l’intervention combinée de l’armée nationale et de la gendarmerie ", vos adversaires directs sur le terrain, auteurs d’atrocités multiples commises sur les civiles du nord et du sud-ouest du pays. Mais, croyez-moi, lorsque j’entends de tels propos je n’ai vraiment pas le cœur à rire. En outre, vous qualifiez d’ "une triste tentative de déstabilisation des institutions […] de notre pays" le putsch raté de M. Yabeh ce qui dans le fond, je vous aurais concédé bien volontiers si tant est qu’il y en eût au moins une qui fonctionnât dans les règles, hélas… Mais, dites–moi dans ce cas là de quoi peut qualifier votre action à la tête d’un mouvement rebelle qui a mené pendant dix ans une guerre ouverte contre le gouvernement djiboutien. Il y a là à mon avis M. Dini une contradiction de taille et il faut se garder de certaines contradictions au risque de tomber encore un peu plus dans le ridicule.

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15/12 Je vous conseille une certaine vigilance, quant au prétendu correspondant qui se présente comme "le représentant du PRD à l'étranger" (Repris du numéro 26, où il avait été publié en fin de soirée le 15/12, à la demande de l'auteur)

Cher monsieur,

Avant de vous dire ce qui m'amène à vous écrire aujourd'hui pour la première fois, mille bravo pour le travail estimable et désintéressé que vous faites pour traquer la dictature à Djibouti, mon pays, au service de la liberté et des laissés pour compte.

Mon premier point consiste à vous livrer le nom de l'heureux locataire de la somptueuse villa dont la photo se trouve reproduite in "liberté n°26 (reportage RAWT). Il s'agit du sieur Abdourahman Mohamed M. Boreh, himself... le copain "richissime" du Président Guelleh... Bien que vous l'ayez presque deviné, je
m'étonne que votre photo-journaliste ne vous ait pas décliné le nom du propriétaire d'autant qu'il n'existe pas à Djibouti beaucoup de villa de ce standing...
Mais enfin, bon.


Deuxième chose qui me vaut ce courrier, c'est de vous conseiller, si je puis me permettre, une certaine vigilance... quant au crédit que vous accordez au
pretendu "représentant du PRD à l'étranger". A mon humble avis il s'agit d'un usurpateur et ce pour deux raisons au moins :

- 1) Son etrange anonymat :

Le PRD, le vrai PRD, celui qui milite dans l'opposition est dirigé par un jeune homme, Daher Ahmed Farah (DAF) qui, courageusement, agit à visage
découvert avec tous les risques que cela comporte au pays d'IOG. Ne vous étonne t-il pas, dès lors, qu'un parti dirigé par un homme aussi courageux puisse se
faire "représenter" par quelqu'un qui, de surcroît à des milliers de kilomètres, n'ose pas s'afficher ?!!!!

NON!!! Ca ne ressemble pas au PRD et c'est indigne de DAF. Alors de grâce, vérifier.


- 2)Sa plume ou son style :

La deuxième raison qui me fait douter de la "réalité" de ce pretendu "représant du PRD à l'etranger", c'est son style d'écriture. D'un "papier" à l'autre, ça
change. Tantôt c'est d'un bon niveau qui dénote d'un certain degré d'instruction et tantôt c'est au raz des paquerettes, bon enfant voire niais à l'instar du
niveau de l'auteur du site "république de djibouti"... un certain Samatar Abdillahi Miguil(*).
Le style faisant l'homme, comment s'expliquer alors un tel dedoublement de personnage ???? Vigilance, vigilance donc!


- 3) La condamnation de Yacin Yabeh :

Enfin, la dernière chose, et non des moindres, qui me fait douter de l'identité de ce personnage, c'est son dernier "papier condamnant "le coup de force du général Yacin Yabeh..". Sur la forme d'abord. Comment un "représentant" à l'étranger d'un parti politique peut-il se prononcer sur un evenement de cette importance et ce en 48h alors même que la position officielle de son état major restait inconnue à la
date du 9 décembre (date de publication du papier en question).

S'agissant du fond, quelle position ce représentant exprime t-il, la sienne propre ou celle du parti qu'il pretend repésenter ? Cette question est importante lorsque l'on sait que la position défendue ici par ce monsieur ne reflète nullement celle du parti exposé par DAF dans les colonnes du "Renouveau" de ce jeudi 14 décembre.

A titre indicatif, DAF a parlé d'un simple "coup de colère" d'un général par trop
capricieux à l'endroit d'un président d'ami devenu ingrat à son égard une fois parvenu au pouvoir "suprême" (avec l'aide de Yacin s'entend. ..

C'est loin, vous conviendrez, du "coup de force" dont le fameux "représentant" faisait état ici allant jusqu'à le condamner... Comment ce monsieur peut-il
représenter un parti avec lequel, manifestement, il ne patage pas les mêmes analyses ?!!!


Je ne veux pas être plus royaliste que le roi ou passer, moi même, ici pour ce que je ne suis pas. Aussi, je laisse au PRD et à DAF le soin de répondre à
cette question.


Quant à celui que je ne considère pas ici comme le "représentant du PRD à l'étranger", pardon, "l'Ambassadeur du PRD"... eh bien, désolé de contribuer à votre demystification... Mais comme on dit en somali "nin durmaan qaatay ilaaq dalbay".

A bon entendeur...



(*) savez qui c'est ce Samatar ? Ce petit morveux qui ne cessait de vous inonder d'insultes l'an dernier? C'est un jeune homme, originaire d'Ethiopie, venu s'insaller à Djibouti après l'indépendance, en même temps que toute sa famille, à la faveur d'un mariage contracté par une des ses soeurs avec.... l'actuel Directeur de la SDS (police politique), le nommé Hassan Said. Bien evidemment, depuis, notre petit samatar est devenu djiboutien, en même temps que toute
sa famille qui se retrouve actuellement au Canada avec le statut de "réfugiés somaliens", s'il vous plaît, pour bénéficier de l'assistance des contribuables canadiens...

Un citoyen de Djibouti épris de liberté.

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Réponse

Cher ami,

Merci pour le message que vous m'avez envoyé. J'ai changé d'adresse à la suite de votre article qui disait que le pouvoir avait chargé des informaticiens de traquer les boites E-Mail des djiboutiens vivants à l'étranger. J'envoie des E-Mail au pays et par conséquent ma famille risquerait d'en payer le prix.

Je peux tout à fait donner mon nom ainsi que ma profession et tout le reste à ce cher lecteur qui envoie un E-Mail depuis Djibouti (*) alors qu'on sait que la SDS est à l'écoute de l'association et de tous les djiboutiens qui envoient des E-Mail Il est étonnant aussi que ce cher lecteur n'ait pas perdu de temps pour répondre à ma lettre dans laquelle je voulais juste rappeler aux djiboutiens que je condamnais le coup d'État, non pas pour plaire au régime de Guelleh (je n'avais nulle intention d'attaquer ou de brusquer quelqu'un ) mais pour faire savoir aux djiboutiens que cette tentative de coup de force était une mascarade réalisée par Guelleh lui même.

je suis au courant cher lecteur que le renouveau du 14 décembre a parlé d'un coup de colère et je vous remercie d'avoir cité ce passage aux djiboutiens. Je ne suis guère étonné, cher monsieur, lorsque vous dites que DAF agit à visage découvert dans le
pays d'IOG. Si j'étais au pays, j'aurais pu faire la même chose en assumant mes propres risques, mais comme je me trouve a l'étranger, je n'ai pas le droit de faire courir des risques à ma propre famille, qui risquerait de payer à ma place.

Mais il y a une question que je me pose ? Je sais très bien qu'à Djibouti peu de personnes ont accès a l'internet, en dehors de ceux qui sont au pouvoir. La majorité des djiboutiens qui sont au pays n'en a pas les moyens ou est confronté à d'autres préoccupations, à savoir sa survie : manque de salaire, de médicaments, d'éducation, etc.

Le pouvoir sait actuellement que le PRD est représenté par des djiboutiens qui ne sont
pas tous des Fourlabas et qui, de l'étranger, disent la vérité sur la situation dangereuse qui se développe dans le pays.

Cher monsieur ce n'est pas vous qui avait écrit cette lettre mais la cellule de communication de la Présidence qui s'agite à chaque fois que la dictature est
mise en cause. N'avez-vous pas aussi dans l'idée de chercher à savoir qui je suis (allusion a mon récit sur la mort du commissaire Abdilahi) pour pouvoir le communiquer a la dictature.

J'ai beaucoup admiré votre proverbe, qui comme chacun le sait, est sorti tout droit de votre poche, mais malheureusement il manquait la traduction (allusion au fait que nous sommes pas que des djiboutiens à consulter ce site mais qu'il y a d'autres gens qui ne sont pas djiboutiens et qui ne comprennent pas le somali. ..).

Cher monsieur, je ne perdrai pas plus de temps pour m'exprimer sur les petites phrases que vous avez eu le courage de m'envoyer. Je vous rappelle que Djibouti a perdu des fils au cours de ce coup de force (3 morts et de nombreux blesses).
Et je prie en ce mois béni de ramadan que ALLAH(SAWT) les accueille dans son paradis amin amin.

LES COMMENTAIRES DE CE LECTEUR NE NOUS INTÉRESSENT PAS. LIBRE A LUI DE
PENSER ET D'ÉCRIRE CE QU'IL VEUT. LE PRD EST LIBRE D'AGIR SELON SES INTÉRÊTS ET NE SE LAISSERA PAS DICTER SA CONDUITE PAR QUI QUE CE SOIT. QUAND A VOUS, LES TÊTES PENSANTES (QUI S'ABRITENT DERRIÈRE CE LECTEUR), AYEZ AU MOINS LE COURAGE DE PRENDRE POSITION, SINON TAISEZ-VOUS.

Ambassadeur du PRD à l'étranger

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Note de l'ARDHD pour mettre un terme définitif à la polémique :

Il est normal que nous publions la réponse de la personne attaquée. C'est son droit le plus élémentaire. Cela dit, nous mettons aujourd'hui un terme définitif à la polémique et nous refuserons toute contribution la concernant. Il est vrai que les circonstances et que la nature du régime imposent un certain anonymat, règle que nous respectons scrupuleusement, (sans cette précaution, des hommes et des femmes seraient en danger), mais il ne faudrait pas que cette possibilité permette à chacun soit de se déguiser, soit d'accuser l'autre de déguisement. Nous n'avons aucune compétence pour identifier le vrai du faux. Les lecteurs plus avertis se feront leur propre opinion sur le sujet. Il reste que DAF aurait pu apporter un démenti ou une confirmation, mais curieusement, il ne s'exprime toujours pas et il ne nous adresse toujours pas son journal pour que nous puissions le diffuser... Son silence induit plus ou moins directement ce genre de polémique.

(*) N.B. : L'auteur de l'article n'a jamais dit qu'il résidait à Djibouti, mais simplement qu'il se présentait comme citoyen djiboutien. ... ce qui est différent de résident...

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18/12 Mme ELABEH nous fait savoir que le PRD
n'a aucun représentant à l'étranger.

Cette précision jette un discrédit total sur ce lecteur qui se fait passer pour un 'Ambassadeur du PRD'. De plus, elle confirme les informations données dans l'autre texte publié sous la signature 'Un citoyen djiboutien épris de liberté'. Il mettait déjà en cause celui que l'on pourrait appeler un ursupateur de 'qualité'. Cette personne ferait donc partie du système Guelleh. Ce qui est étonnant, c'est qu'il ait pris la défense de DAF ...

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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

(Les liens directs, avec les articles parus à l'époque, sont désormais opérationnels)

LA LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA
, juge d'instruction

LA LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode
,

LA LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU
, procureur général

LA LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

LA LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL
, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH
de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances.

LA LIBERTE N° 23 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances (2ème nomination)

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NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE

A lire dans la lettre de l'Océan Indien cette semaine

DJIBOUTI : YACIN YABEH GALEB
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°930 du 16/12/2000
Après s'être réfugié en civil et accompagné de deux gardes du corps
à la base militaire française de Djibouti après son soulèvement raté,
le 7 décembre (LOI n°929), le général Yacin Yabeh Galeb a été remis
aux autorités djiboutiennes le 9 décembre.(...) [Total = 1872 caractères]

DJIBOUTI : LES RESIDENTS FRANCAIS SOUS-INFORMES
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°930 du 16/12/2000
Les autorités consulaires et diplomatiques françaises à Djibouti
ont été tellement prises de court par le soulèvement des policiers djiboutiens,
le 7 décembre (LOI n°929), qu'elles n'ont pas pu assurer l'information
des quelques 10 000 Français résidents à Djibouti et des centaines d'européens
d'autres nationalités sur ce qui était en train de se passer ce jour-là.(...)
[Total = 2234 caractères]

ETHIOPIE/FRANCE : ECHANGE D'INFORMATIONS SUR DJIBOUTI
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°930 du 16/12/2000
Deux jours après le soulèvement de quelques policiers djiboutiens fidèles
au général Yacin Yabeh Galeb (LOI n°929), l'ambassadeur français à Djibouti,
Patrick Roussel, a présenté à son homologue d'Ethiopie
les tenants et aboutissants de cette crise.(...)
[Total = 742 caractères]

 

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lundi 11 décembre 2000, 9h36

La Somalie a enfin un président,
mais toujours pas de pouvoir central

NAIROBI, 11 déc (AFP) - Dix ans après sa plongée dans le chaos et la guerre civile, la Somalie dispose à nouveau d'un président et d'un gouvernement de transition bénéficiant du soutien de la communauté internationale, mais dont le pouvoir effectif est des plus limités.

Lancée à l'automne 1999 à la tribune des Nations unies, l'initiative de paix du président djiboutien Ismaël Omar Guelleh a débouché, malgré un scepticisme général, sur la désignation d'institutions après près d'une décennie de luttes inter-claniques à la suite de la chute du président Mohammed Siad Barré en janvier 1991.

Grande réconciliation entre clans rivaux pour les uns, opération de manipulation téléguidée par Djibouti pour les autres, la conférence d'Arta a réuni pendant plusieurs mois dans cette petite station de villégiature djiboutienne des milliers de délégués représentant les clans et les sous-clans.

Après des mois de palabres, Abdoulkassim Salat Hassan, y a élu président fin août par une assemblée nationale de transition produit d'interminables tractations entre factions.

A l'automne, cet ancien ministre de l'Intérieur de Siad Barre, âgé de 58 ans, a occupé pour la première fois en dix ans le siège de la Somalie à l'assemblée générale des Nations unies, à la Ligue arabe et à d'autres tribunes internationales.

Toutefois, sa qualité de chef d'Etat n'a été reconnu par pratiquement aucun des dirigeants contrôlant des territoires en Somalie, qui ne voient au mieux en lui qu'un chef de faction supplémentaire.

Au nord, dans l'ancienne Somalie britannique, les deux entités séparatistes affirment n'avoir rien à voir avec les affaires du sud, ancienne colonie italienne.

Le président de la République auto-proclamée du Somaliland (nord-ouest) Mohammed Ibrahim Egal, fort d'avoir fait règner l'ordre dans son territoire, s'est opposé dès les premiers jours à l'initiative du voisin djiboutien. Quant au leader du Puntland (nord-est) Abdullahi Yussuf, il a refusé tout contact avec M. Salat.

Au sud, le chef de guerre de Baidoa, soutenu par l'Ethiopie, Hassan Mohamed Nur Shatigudud a retiré son soutien au nouveau président.

Reste Mogadiscio, partagée entre cinq ou six chefs de faction qui appartiennent tous au même clan que le président Salat, celui des Hawiye, mais à des sous-clans rivaux - Abgall et Habr Gedir.

Les principaux chefs de faction de la capitale - Hussein Mohammed Aïdid, Osman Hassan Ali "Atto" et Mohamed Kanyare Afrah notamment - ont refusé de se ranger sous la bannière de Salat et de son premier ministre Ali Khalif Galaydh. Leurs milices n'ont pas rejoint la police que le nouveau gouvernement a commencé à former.

L'arrivée à Mogadiscio des nouvelles autorités n'a pas provoqué le bain de sang annoncé par les chefs de guerre, mais au moins deux membres de la nouvelle administration ont été tués.

Quatre mois après sa nomination, le président Salat contrôle quelques quartiers du sud de Mogadiscio et bénéficie de soutiens au nord de la capitale.

Les ministres et députés vivent dans des hôtels et lui-même, quand il s'y trouve, ne sort guère de sa résidence située au kilomètre 4, au sud.

"Depuis sa nomination, Salat a agi avec prudence et intelligence" indique un spécialiste européen, à priori très sceptique sur la conférence d'Arta. "Mais à présent, il doit étendre rapidement son contrôle, au moins sur le port qui est une source importante de revenus", ajoute-t-il.

Pour ce faire, les nouveaux dirigeants ont cherché le soutien des puissances régionales, l'Egypte, l'Ethiopie et le Kenya, qui ne l'ont accordé qu'en demi-teinte.

La Libye et le Yemen ont tenté, plus ou moins sincèrement, d'organiser des réunions entre Salat et les chefs de faction de Mogadiscio, mais ces tentatives ont fait long feu.

La communauté internationale, prompte à saluer les nouvelles institutions mais inquiète du soutien apporté au nouveau président par les tribunaux islamistes somaliens, n'est pas prête à débloquer des fonds tant que la situation ne sera pas plus stable.

"Rien n'a vraiment changé en Somalie", estime un travailleur humanitaire. "S'il n'arrive pas à rouvrir le port et l'aéroport, Salat ne sera qu'un chef de faction supplémentaire, qui risque de se faire grignoter par les autres", ajoute-t-il.
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18/12 Désertion massive des policiers djiboutiens et concentration de l'armée à Ali Sabieh

Selon le correspondant au Somaliland de la radio communautaire somalienne CKSU captee a Ottawa, Canada, des milliers de policiers djiboutiens deserteurs continuent d'affluer au Somaliland. Selon ces memes sources, d'importants renforts de troupes ont ete depechees a Ali Sabieh, fief tribal de Yacin Yabeh, en vue de prevenir un soulevement populaire dans cette region.

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18/12 DAF aurait refusé la Présidence
du mouvement du 7 décembre ?

Selon des sources bien informees a Djibouti, Daher Ahmed Farah (DAF) a refuse de presider le Mouvement du 7 Decembre. Cette suggestion lui a ete faite par le comite directeur de ce mouvement de reflexion compose de jeunes intellectuels djiboutiens, pour la plupart diplomes universitaires.Selon nos informations, plusieurs de ces jeunes dont certains proches amis de DAF, ont voulu profiter de l'experience politique et de la popularite de DAF pour rassembler la jeunesse.

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19/12 Difficultés pour consulter le nouveau site de la propagande officielle de Monsieur Guelleh ?
www.adi.dj ne nous répond plus depuis quelques jours.

Depuis trois jours, nous essayons de consulter, sans succès, le site Internet développé récemment pour assurer la propagande du système Guelleh. Il s'agit du site ADI - Agence djiboutienne de l'Information qui s'étendait longuement sur sa revitalisation (sic) !. Or à notre grand étonnement, ce site ne nous répond déjà plus. Sommes-nous tombés à chaque fois à un mauvais moment, ou bien M Guelleh aurait-il décidé de fermer le site, à la suite de la publication des informations que nous y avions puisées ? Et en plus, nous avions eu 'le culot' de solliciter un service de presse .. Quelle audace de notre part ! Nous espérons que le nouveau directeur et surtout son chauffeur particulier (cf l'organigramme publié par ce site) n'ont pas été licenciés de notre fait.

21/12 : Nous avons pu consulter le site ADI, dont le fonctionnement semble rétabli.

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21/12 D'après des sources somaliennes, 600 policiers (et militaires) djiboutiens auraient déserté et seraient passés en Somalie

Djibouti, SNET - A report from Djibouti said that The Djiboutian Government deployed its army to Ali Sabiix, south west off the Capital,to stop a total of 600 defected soldiers from crossing into Somaliland. The 600 soldiers, mostly from police officers and army soldiers who took part of the failed December 7th coup in the capital of Djibouti.

Ali Sabieh is the home town of the former police chief,
Gen. Yaasin Yaabe, and the source said there were a lot of activities , involving arms and ammunition movements in and around the town in the last few days. A close source from the government of Somaliland confirmed to Jamhuriya that the defecates contacted the Somaliland government and asked for permission to cross over into Somaliland, but the source did not confirm if the government granted their request.

Source Jam

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21/12 Un responsable djiboutien de torture,
inculpé au Canada

Un ancien fonctionnaire djiboutien vient d'être inculpé a Ottawa (Canada) pour complicité de tortures. Cette personne a été laissée en libère avec interdiction de quitter le territoire canadien. En raison de la présomption d'innocence et pour des raisons évidentes relatives a la sécurité de cette personne, nous ne pouvons donner de nom.

Cependant, selon les avis que nous ont communiqués des personnalités du monde judiciaire, le cas de l'ex-ambassadeur djiboutien (expulse du Canada il y a qq
mois pour atteinte a la dignité humaine et complicité de violation de droits de l'homme) fait jurisprudence au Canada, ce qui signifie que ce pays ne peut plus constituer un havre pour les anciens du système Guelleh mêlés aux exactions commises a Djibouti.

Note de l'ARDHD :

Comme nous l'écrivons depuis plusieurs mois, dans la rubrique permanente consacrée aux principaux responsables d'actes de torture à Djibouti, nous disposions de preuves concernant certains réfugiés à l'étranger qui ont été placés sous surveillance. Le réseau d'information a permis cette première inculpation qui est extrêmement importante :
- les bourreaux ne seront plus tranquilles, même et surtout s'ils sont à l'étranger,
- les autres savent désormais, qu'ils encourrent des inculpations pour les faits qu'ils ont commis et cette victoire des victimes n'est que la première....
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21/12 SOMALIA: A health system in crisis
(IRIN / ONU)



MOGADISHU, 20 December (IRIN) - No car, no bus, no heavily armed jeep can make its way through this Mogadishu roadblock: only goats and pedestrians attempt to climb the huge mound of rubbish - a solid mass tinted pink and blue with discarded plastic bags, empty tins, disintegrating packaging and debris.


Rubbish and sewage now constitute one of the main hurdles to freedom of movement in this city destroyed by civil war and absence of government. Dirt and disease - not bullets - pose the greatest threat to life here.

"It is a wonder that we don't have more serious outbreaks of disease," said Dr Muhubo Gure, who runs the UN clinic, treating local UN staff. Open sewers no longer flow, just stagnate. A fall of rain means stinking waste bubbles up onto the roads and pavements.

Dr Shaykhdon Salad Ilmi, director of Mogadishu's Madina Hospital, is currently coping with another outbreak of cholera, which, he told IRIN, "has unfortunately become endemic here". He said cholera outbreaks were "largely due to poor sanitation conditions in the city".

A dangerous existence

Where Mogadishu residents used to have clean running water at the turn of a shiny brass tap, they must now depend on hand-dug wells. Dirty water, hauled up from about 30 metres underground, sells at Somali shillings 2,000 (US $0.20) per drum. People and animals use the same water supply. Among the devastated buildings, in the maze of broken streets, women with jerry cans join the goats and camels, and the queues of donkey carts. The wells are owned - but not maintained - by individuals. Aid agencies occasionally provided chlorine to treat the drinking water, but no-one
really monitored its use or distribution, health workers said.


Once the water system had collapsed, many people dug their own wells. The wells that used to provide the city with running water are now in the hands of militia. One set of wells is on the Afgoi road between Mogadishu and Afgoi town; the other to the north of the city, between Mogadishu and Balad. The wells are in total disrepair.

So far, efforts by the new interim government to start tackling the 10 year-old waste dump - once a beautiful coastal capital - have barely touched the tip. Mogadishu has lacked government structures and services for almost a decade. "You can't clean up 10 years of piled-up rubbish without a complete campaign, with the right equipment," said one Mogadishu resident. Sanitation workers and equipment are available, but have yet to be mobilised, signed up and funded. Since establishing itself in October,
the new government is struggling with other priorities: funding, peace and reliable personnel. And in a city where money, militia and warlord-run mafias have ruled since 1991, even rubbish is "owned", explained the resident. Gangs expect nothing less than a cut from sanitation projects.


Hospitals and clinics

Before the civil war, Mogadishu had four major hospitals, all in the south of the city - the Chinese-built Benadir Hospital, for women and children; the European Union-built Digfer Teaching Hospital; the Russian-built Military Hospital; and the Madina Police Hospital. There were also numerous small clinics. All health facilities were government owned before 1990. Before the war, tuberculosis patients were treated and isolated in Lazareti in north Mogadishu and De Martini hospital in the south. A
hospital and an SOS children's village was established before the civil war, by the Austrian-based international organisation.


After fighting broke out in 1991, and sub-clan militia divided and laid waste the city, all the hospitals and clinics were either looted, destroyed or occupied by internally displaced people (IDPs). There was one exception: Madina Hospital was saved by its staff, and later rehabilitated by the International Committee of the Red Cross (ICRC). "A
lot of lives were lost defending that hospital," said a Mogadishu resident.


During the height of the civil war, when Mogadishu was divided by the so-called "green line", the ICRC converted a former prison in the north of the city into a hospital. Keysaney hospital continues to serve north Mogadishu. Before the civil war Lazareti hospital in northern Mogadishu, and De Martini hospital in the south treated and isolated tuberculosis patients. There was also a hospital and children's village established by the Austrian-based SOS organisation.

Madina is now the only public hospital serving the south. Over the last two years it has taken advantage of the gradual move away from all-out war in the city to establish a service. "It has the feel of a sanctuary - clean, orderly and well managed," said one resident.

Once an abandoned, dirty structure with desperate patients sitting around unattended, Madina is now clean and functional with a beautifully kept garden full of trees. Some patients sit or lie in the shade in the heat of the day, carrying drips and watched over by attentive relatives, because the hospital has no air conditioning. There are 55 beds in the hospital, and a laboratory. Supplied and renovated by the ICRC, it runs on a
cost-sharing basis. Patients pay about Somali shillings 400,000 (US $40) for major surgery and 15,000 (US $1.50) for a bed in a ward. Private hospitals in the city charge "a lot more" for the same services, the UN doctor told IRIN - about US $500 to $1,000 for surgery.


This patient "cost recovery" programme was set up in September, and covers only about 7 percent of the total cost of the hospital. The ICRC pays the lion's share with $20,000 towards the running costs of the hospital, and with a total contribution in cash and kind amounting to about 80 percent of the running costs. The business community in Mogadishu has contributed $17,000 in the past six months towards upgrading and supplying the hospital, said its director, Dr Ilmi.

In the aftermath of the civil war, the health system, like everything else, collapsed. In response to the collapse, private health facilities mushroomed. There are currently 62 such facilities in Mogadishu, with new ones appearing every day, said Dr Gure of the UN clinic. The quality of services varies from "fair to very poor," she told IRIN. Of the existing 62 health facilities, 33 are run by qualified doctors and nurses, but the
remaining 29 are run by people with little or no medical training, local doctors told IRIN. Clinics offer health services ranging from normal checkups to major surgery. The surgeries they performed tended to be of "a war surgery" type, said Dr Ilmi.


There are no controls in place to regulate these facilities. Personnel operating the clinics did what they liked whether their staff were qualified or not, said the doctor. Prior to the civil war, there were strict regulations and codes of practice for medicine, and all personnel had be certified and licensed by a board within the Ministry of Health. Today, former cleaners were performing surgery, local doctors told IRIN.

Dealing in drugs

Pharmacies are another area of the health sector that have proliferated since the outbreak of the civil war. Where stringent rules and licence requirements used to govern the running of pharmacies, today they are "like kiosks", health workers warn. The problem is the same all over Somalia, but especially so in Mogadishu. IRIN counted 392 pharmacies on the main roads of Mogadishu alone. There are many more in the suburbs. Almost all are run by people with little or no training, who dispense all
kinds of drugs on request, without doctors' prescriptions. In many cases, the pharmacy owners are happy to both diagnose and prescribe.


Many of the drugs on the shelves are either improperly stored or have expired. A number of pharmacy operators told IRIN that they destroyed all expired drugs, but the evidence on the shelves suggested otherwise. According to local doctors, many of the drugs are sold from already expired batches, coming in from Italy, India, and Pakistan. Prior to the civil war, the Ministry of Health controlled the flow of drugs into the
country, but today, no such controls are in place.


Prevalent diseases

The most common diseases treated by Madina Hospital's out-patient department, according to Dr Ilmi, are tuberculosis (TB), malaria and gastrointestinal diseases such as cholera and dysentery. Dr Muhammad Mahmud Ali 'Fuje', a consultant with the WHO, told IRIN that these three - he called them the "big ones" - were endemic in most of Somalia. According to Dr Fuje, the reasons for their prevalence are simple: the collapse of the health and other services, overcrowding, lack of national guidelines,
the low level of nutrition of the population, and the poor quality of the available drugs.


An alarming new phenomenon in Mogadishu, said the doctor, was the incidence of infant TB. "Normally adults are more likely to contract the disease than infants, but these days we are seeing infants of two months with TB," Dr Gure said. TB is most common in children under five, according to Dr Ilmi.

Dr Fuje, who runs his own clinic in Mogadishu, told IRIN that doctors were also coming to terms with the fact that HIV/AIDS was present in Somalia - although no real screening exists anywhere except at Madina Hospital.

Collapse of the health system

All the health workers IRIN interviewed agreed that the increased incidence of disease was linked to the collapse of the Somali state. Several factors were singled out.

"The appalling sanitation conditions in the city are a breeding ground for all sorts of diseases," said the UN's Dr Gure. With no running water, filthy water collects in the old drainage system, making it a perfect breeding ground for mosquitoes, according to Dr Gure. "You don't have to be a doctor to know that if you drink the water here you are going to get some sort of gastrointestinal sickness," she added.

She believes the increase in TB is related to the fact that most carriers remain untreated and mix with the general population - drinking and eating in the same places and using the same utensils. "Before the civil war there was a TB hospital where patients were treated, fed, isolated, and cured," said Dr Gure.

Another serious problem is the low level of nutrition affecting most of the city's population. "Low levels of nutrition causes poor resistance to disease," said Dr Fuje, who sees the effects all the time in his private clinic.

And while medical workers struggle to treat, preventative health care has all but disappeared. Even where health services are functioning, they are typically understaffed and ill equipped. A once-effective primary health care (PHC) system completely collapsed in Mogadishu over the last decade. "With sound primary health care you can reduce death from communicable diseases, and get the community involved in preventive measures," said Dr Fuje.

[IRIN-CEA: Tel: +254 2 622147 Fax: +254 2 622129 e-mail:
irin-cea@ocha.unon.org ]





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humanitarian information unit, but may not necessarily reflect the views
of the United Nations. For further information, free subscriptions, or
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Copyright (c) UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs 2000

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Extraits du site A.D.I.
Aujourd'hui 21/12, nous avons pu de nouveau consulter le site ADI qui avait été inaccessible pendant quelques jours.

16/12 : Le Ministère de l'Education Nationale exhorte les élèves instituteurs à reprendre les cours


DJIBOUTI (ADI) -16 décembre 2000 - Le Ministère de l'Education Nationale exhorte les élèves instituteurs à reprendre leur cours de formation à compter du samedi 16 Décembre 2000, rapporte l'Agence Djiboutienne d'Information, citant un communiqué diffusé sur les ondes de ondes de Radio Djibouti.

Le communiqué de ministère de l'Education Nationale poursuit que les élèves instituteurs qui ne tiendront pas compte de cet appel ne seront pas acceptés à composer les examens en vue de devenir instituteur.

ADI-16H44-GMT-16 DECEMBRE 2000



14/12 Investiture du nouveau chef des états majors de la FNP

DJIBOUTI (ADI) -14 décembre 2000 - Une cérémonie d'investiture du nouveau chef des états majors de la Force Nationale de Police (FNP) M Ali Hassan Omar a eu lieu ce matin au camp de police de Nagad, annonce l'Agence Djiboutienne d'Information.

Cette cérémonie d'intronisation présidée par le Ministre de l'Intérieur M Abdallah Abdillahi Miguil s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, du parlement, des responsables civils et militaires ainsi que des hauts gradés des forces Françaises Stationnées à Djibouti (FFDJ).

Le nouveau chef de la FNP est né en 1946 à Tadjourah, il a été nommé chef d'état major de la FNP. Officier de carrière, il est entré dans la police en 1965 à, l'âge de 17 ans.

Deux ans après l'accession de Djibouti à l'indépendance, Ali Hassan devient capitaine, un grade qui lui ouvrira les portes d'une carrière d'officier supérieur.

En 1994, il accède au poste de chef d'état major adjoint et colonel de la FNP. Depuis le 07 Décembre dernier, le colonel Ali Hassan est le nouveau chef d'état major de la police de Djibouti.

ADI-16H50-GMT-14 DECEMBRE 2000



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21/12 M FARAH, le directeur de l'ADI serait le correspondant à Djibouti de l'IRIN (ONU)

Nous apprenons que M. Farah, le directeur de l'ADI, l'agence de propagande du système Guelleh. Il y a donc lieu d'assurer une grande vigilance, sur le contenu des dépêches et informations qui sont diffusées par cet organisme, en ce qui concerne Djibouti.

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Les principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti

Maintenant que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

Parmi les tortionnaires les plus cités

  • Colonel Mahdi Cheikh Moussa,
  • Lieutenant-colonel Hoche Robleh
  • Lieutenant Ladieh
  • Capitaine Zakaria Hassan
  • Lieutenant Mohamed Adoyta
  • L'aspirant Haroun
  • Le sous-officier Naguib
  • L'adjudant Tane
  • Kalifa
  • Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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Ali Dahan, Ph.D.
Représentant permanent du Front pour la Restauration de l'Unité et de la
Démocratie-FRUD-originel aux Amériques et Président des Partisans de
la Paix dans la Justice pour tous les Djiboutiens-PPJD-
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Qc), G1R 5P5, Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924, Téléavertisseur : 1-418-874-5518
Téléphone : 418-529-9513
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr


****************

19/12 NON, JAMAIS PLUS DE MASSACRES
COMME CEUX PERPÉTRÉS À
ARHIBA, BALBALA, QUARTIER 7 (CARTON), MÉDÉHO...
NI DE CHARNIERS COMME CEUX
AUX TROUS DES ITALIENS
ET DERRIÈRE LE THÉÂTRE DU SALINE, À DEMERJOG,
À LA PLAGE DE DORALÉ ...

****
18 DÉCEMBRE 2000
JOURNÉE DE DEUIL NATIONAL
COMMÉMORATION DU MASSACRE D'ARHIBA






" Une vie de sacrifice est le sommet suprême de l'art.
Elle est pleine d'une véritable joie."
Mahatma GANDHI


La tension est très vive en République de Djibouti et l'entière responsabilité de cet état de fait incombe au gouvernement de M. Ismaël Omar Guelleh qui comme à l'habitude répond par les forces des canons à toute idée d'ouverture démocratique réelle.

Les crimes organisés visant à étouffer les aspirations du Peuple Djiboutien deviendront encore plus féroces lorsque M. Ahmed Dini (Chef de file de la 3e vague des dissidents du FRUD) et quelques avides du pouvoir rejoindront le prochain gouvernement de Guelleh la terreur, qui sera mis en place après le mois du RAMADAN. Sou venez-vous de la multiplication des exactions et des massacres com-
mis contre la population civile qui a eu lieu depuis décembre 1994 après la soi-disant signature des accords de paix entre le régime en place et les deux premières vagues de dissidents du FRUD.


Ce genre de coalition sans principe est souvent utilisé par les potentats au pouvoir enfin d'acquérir un peu de crédibilité et beaucoup d'argent de la part de leurs bailleurs de fonds et a pour but surtout de faciliter la mort à petit feu de tout un Peuple. (...)

Note de l'ARDHD :
Nous publions le début d'un message de M Ali DAHAN. Vous pouvez lui demander de vous communiquer l'intégralité en lui écrivant à

dahana_ca@yahoo.fr

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15/12 TCHAD : la justice française fait arrêter un conseiller proche du Président Dictateur Tchadien Idriss Deby.

Note de l'ARDHD
Comme le CMAP, nous ne pouvons que nous réjouire de cette information, d'autant plus qu'elle pourrait s'appliquer un jour à M. Guelleh et/ou à ses proches collaborateurs, coupables de détournement de biens publics et de violations des Droits de l'Homme. La justice française pourrait décider un jour de se pencher sur Djibouti et sur l'utilisation / la destination des aides françaises.



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RÉPUBLIQUE DU TCHAD
COORDINATION DES MOUVEMENTS ARMÉS
ET PARTIS POLITIQUES DE L'OPPOSITION ( CMAP )
LE COMMISSAIRE AUX RELATIONS EXTÉRIEURES
54, Passage des Becquerelles 80.000 AMIENS (FRANCE)
Tél : 03.22.92.02.39 Fax : 03.22.72.05.66
E-Mail : cmap800@hotmail.com


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le 13 Décembre 2000, les dépêches de presse annonçaient l'arrestation en France de Monsieur HASSANE FADOUL KITIR, Préfet du Ouaddaï et ancien conseiller du Général-Président du Tchad IDRISS DEBY.
Ce dernier serait arrivé sous une fausse identité pour raisons médicales.


La Coordination des Mouvements Armés et Partis Politiques de l'opposition (CMAP), se réjouit de cette independance de la justice Française, qui, par cet acte honore la profession, induirait un assainissement des relations franco-africaines et enfin rendrait justice au peuple Tchadien victime de la dictature sanguinaire du Général-Président IDRISS DEBY.

Cette incarcération a été déjà précédée en Décembre 1997, par celle d'un autre conseiller du Général-Président DEBY, Monsieur DJAMAL AGANAYE. Ce dernier fut arrêté par la douane, en flagrant délit, à l'aéroport de Dusseldorf en Allemagne en possession de deux cantines diplomatiques (au sceau de la République du Tchad ), contenant 130 Kilos de cocaïne pour une valeur marchande de 20 millions de DM.

Six mois plus tard, en Avril 1998, une vaste enquête internationale conduite à Paris par la juge d'instruction SIMEONI a permis les arrestations d'un certain nombre d'africains et d'européens en France et en Belgique dont un pilote de ligne dans la banlieue de Bruxelles. Ce pilote est accusé d'avoir transporté vers l'Afrique de faux dinars de l'Emirat arabe de BAHREIN (Golf Persique) pour un montant de 2,5 milliards de francs français.
Une partie de la cargaison aurait été déchargée de nuit à N'Djaména, sous haute surveillance de la Garde prétorienne clanique du Général-Président IDRISS DEBY. Au demeurant rappelons que la Garde Présidentielle est sous le commandement personnelle du Président et n'obéit qu'à lui seul.
Il serait judicieux de souligner par ailleurs que la Banque Centrale Tchadienne a signé des accords de convertibilité avec les établissements bancaires des Emirats Arabes d'une part et que d'autre part le Général-Président IDRISS DEBY et son clan contrôlent politiquement cette institution.


Un Président honorable, respectable et fréquentable ne saurait s'entourer de prétendus conseillers, qui se livrent à ces genres de trafics. Cette osmose dans laquelle baigne le Général-Président, relèverait soit d'une certaine prédisposition à cette accointance indigne, soit en gestation, soit déjà comme valeur existante et en pleine propension.

La CMAP n'a jamais cessé d'alerter l'opinion internationale de la gravité de la situation politique au Tchad depuis l'avènement au pouvoir du Général-Président IDRISS DEBY, le 01 Décembre 1990. Ce régime est champion toutes catégories des violations des Droits de l'Homme : bâillonnement de la presse(journalistes torturés, incarcérés et condamnés…), violations des conventions internationales, exécutions sommaires et extra-judiciaires, pillages des deniers publics, viols, assassinats, traitements dégradants et humiliants.
Aux caractéristiques susmentionnées qui sont le sport favori de ce régime, viennent se greffer la
délinquance financière internationale (fausse monnaie, blanchiment de narco-dollars) et de trafic de drogue.


La CMAP rappelle à l'opinion nationale et internationale que le Tchad est dirigé par un régime qui renferme à lui seul le concentré des valeurs " anti-humaines ".

La CMAP, interpelle les bailleurs de fonds, notamment la France, de cesser son aide à ce régime. En effet toute aide financière, militaire et ou politique au Général-Président, est considérée par notre peuple comme une prime et feu vert au régime pour son anéantissement. Ces aides ne servent qu'à renforcer la puissance destructrice des vies humaines de sa Garde Présidentielle.
La CMAP ose encore espérer que la France, pays qui a incarné les grandes valeurs humaines des Siècles des Lumières, ne saurait être l'alliée du régime de DEBY, qui incarne la négation de ces mêmes valeurs.
Notre Peuple n'est guère honoré par ce régime narco-trafiquant et ne s'y reconnaît pas.Il ne s'y accommoderait jamais.


La CMAP, lance par conséquent un appel pressant aux institutions internationales (OUA, ONU, UE) et aux pays bailleurs de fonds (FRANCE, USA, RFA,…), de placer en quarantaine ce régime jusqu'à l'avènement d'un pouvoir démocratiquement élu par le peuple Tchadien.

La CMAP, encourage la justice française de continuer son œuvre de salubrité politique, afin que tous les coupables politiques Tchadiens, versés dans la délinquance financière et narcotique, soient déférés devant la justice.

La CMAP et notre peuple tiennent à la crédibilité, à l'honneur, au rayonnement, au développement et à la démocratie pour le Tchad.

Fait à Amiens, le 14 Décembre 2000


Pour la CMAP
Le Commissaire aux Relations Extérieures.
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum

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