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LA
LIBERTÉ Bulletin
N°
27
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année
Maj
21/12/00 à 08 h 00
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LA
LIBERTÉ : votre journal se construit chaque jour devant vous,
avec vos contributions. Chacun peut s'y exprimer librement et sans
aucune censure.. .
(*)
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SOMMAIRE
N° 27..
. . du
16/12/00 au 22/12/00
- Tous à la manifestation du 18 décembre à Paris
!
-
Mme Elabeh nous fait savoir que le PRD n'a aucun
représentant à l'étranger.
-
Désertion massive des policiers djiboutiens et concentration
de l'armée à Ali Sabieh,
- L'un des co-inculpés avec Yacin Yabeh aurait été
torturé dans les locaux de la Police à Djibouti.
- Monsieur Guelleh est absent de la scéne publique depuis le
7 décembre ?
-
Un tortionnaire djiboutien inculpé à OTTAWA au Canada,
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Le
18 décembre, manifestation devant l'Ambassade de Djibouti à
Paris,
en hommage
aux victimes civiles
innocentes
du massacre d'ARRIBA |
(*) Les visages ont été maquillés pour que
les
participants ne puissent pas être identifiés.
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Courrier
des lecteurs
15/12
LA DÉMOCRATIE : MYTHE OU RÉALITÉ ?
15/12 Monsieur
Dini un peu plus dans le ridicule !
15/12
Je vous conseille une certaine vigilance, quant au prétendu
correspondant qui se présente comme "le représentant
du PRD à l'étranger" (Repris
du numéro 26, où il avait été publié
en fin de soirée le 15/12, à la demande de l'auteur)
17/12 Réponse de 'l'ambassadeur
du PRD' à l'étranger" et clôture de l'incident
par l'ARDHD
18/12
Mme Elabeh nous fait savoir
que le PRD n'a aucun représentant
à l'étranger.
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A
lire dans la lettre de l'Océan Indien cette semaine :
-
DJIBOUTI : YACIN YABEH GALEB
-
DJIBOUTI : LES RÉSIDENTS FRANÇAIS SOUS-INFORMES
-
ÉTHIOPIE/FRANCE : ÉCHANGE D'INFORMATIONS SUR DJIBOUTI
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15/12
: Monsieur Guelleh aurait un sommeil perturbé depuis le 7 décembre
?
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11/12
Dix ans après sa plongée dans le chaos et la guerre
civile, la Somalie dispose à nouveau d'un président
et d'un gouvernement de transition bénéficiant du
soutien de la communauté internationale, mais dont le pouvoir
effectif est des plus limités.
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18/12
Désertion massive des policiers djiboutiens et concentration
de l'armée à Ali Sabieh |
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19/12
Kadami, le représentant du Frud en Europe est-il à l'origine
du petit journal 'Liberté Plus' qui est une attaque en règle
contre l'ARDHD, Me Aref et Jean-Loup SCHAAL ? |
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1912
La torture de nouveau à Djibouti ? |
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19/12
Difficultés pour consulter le nouveau site de la propagande
officielle de Monsieur Guelleh - L'A.D.I ne nous répond plus
depuis quelques temps.
21/12
: Nous avons pu consulter de nouveau, le site ADI
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19/12
NON, JAMAIS PLUS DE MASSACRES (Ali Dahan) |
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21/12
Un tortionnaire djiboutien inculpé au Canada |
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16/12
: Le Ministère de l'Education Nationale exhorte les élèves
instituteurs à reprendre les cours (ADI) |
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(*)
nous pourrions être amenés à refuser les articles
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes
moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées
et/ou disproportionnées. |
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APPEL
A MANIFESTER LE 18 DÉCEMBRE
DEVANT
L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS
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Dans
un communiqué daté du 10 novembre, l'ADD appelle à
manifester le 18 décembre à proximité de l'Ambassade
de Djibouti à Paris, en hommage aux victimes civiles innocentes
assassinées par le régime de M. GUELLEH à Djibouti
le 18 décembre 1991. Notre Association, qui a organisé
les premières manifestations, pendant plusieurs années,
se joint à cet appel, qu'elle soutient. |
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16/12
: Le système Guelleh contribue à transformer progressivement
Djibouti-Ville et à créer des zones insalubres,
pour l'enrichissement de quelques privilégiés.
(Suite du reportage)
Copyright
: Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
Certaines des photos
publiées dans le numéro 26 et dans celui-ci, peuvent
être visualisées en grand format... mais il faut
un peu de patience pour charger les fichiers. Cliquez
ici
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Copyright : Octobre
1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT. |
Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT. |
Centrale
électrique de Boulaos.
Djama Ali Guelleh, cousin de Ismael Omar Guelleh, y règne sans
partage depuis longtemps. Le Ministre français de la Coopération
était venu la visiter, si mon souvenir est exact, lorsqu'on
parlait des 65 millions que la France avait accordés à Djibouti.
Il y avait même eu une polémique concernant les 10 millions
restés sans affectation. Comme vous le savez, la centrale connaissait
des pannes à répétition. La direction semble
être responsable de tous ces maux. En effet, l'EDD
est un organisme privilégié pour les détournement
de fonds, mais aussi pour salarier des fantômes qui se présentent
chaque fin du mois pour toucher un salaire sans travail. On dit
que la direction avait fait égorger beaucoup de moutons en l'honneur
de " cheikh gabode " espérant Que le cheikh une fois rassasié
rétablira le courant ( Drôles d'histoires non ! ).
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Commissariat
de police, deuxième arrondissement.
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Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT. |
Copyright : Octobre
1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT. |
Pont
reliant la ville de Djibouti et sa banlieue Balbala.
Beaucoup de gens disent, chaque haut " responsable " Djiboutien
( interpréter irresponsable ) représente les intérêts d'un pays
étranger ( jamais ceux de Djibouti ). Il semblerait que dans cette
logique, le figurant Barkat soit le représentant de l'Italie,
et que le pont soit l'une de ses plus grandes réalisations (avec
des travaux sur le port). Bravo monsieur le Premier Ministre,
votre rôle de figurant, vous le méritez pleinement et cela vous
a permis, en particulier, d'exhiber des voitures de luxe : Ferrari,
etc... inutilisables, compte-tenu de la qualité du réseau
routier. ..
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Route
qui sépare deux quartiers :
A gauche celui de la classe moyenne, à droite celui des pauvres
( quartier plus connu sous le nom de " kartiile "). Il reflète
l'échec de l'éducation Djiboutienne, car beaucoup des enfants
exclus par le système formaient des bandes organisées comme celle
dite " Filao " et sévissaient dans les environs. Désormais, les
deux ne forment plus qu'un, celui des pauvres. Les ordures ne
sont pas ramassées et les détritus s'entassent sur
la chaussée. Comme dans certaines villes du Yémen
?
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Copyright
: Octobre 1997 (RAWT).
toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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Sur cette
photo, nous voyons en particulier la brigade de la gendarmerie
située à coté de cinéma " Le Paris ". Les commissariats et les
brigades sont souvent des endroits ou des personnes subissent
des traitements inhumains et des humiliations, il n'est pas exclu
que des femmes Djiboutiennes ou étrangères y soient violées. Le
silence est le seul droit qui reste aux victimes.
Remarque : un ami infirmier me disait, en confidence,que la
police représente la profession la plus touchée par le sida. Y
aurait-il un lien ?
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Note
de l'ARDHD :
nous tenons à remercier vivement l'équipe
de RAWTet particulièrement ce lecteur, qui a accepté
de mettre à notre disposition ses archives photographiques
et qui avait déjà contribué dans le passé
à enrichir notre journal. Nous ne disposons que de très
peu de photos et nous sollicitons nos lecteurs pour qu'ils nous
en adressent, en particulier, concernant les événements
actuels. (format. jpg de préférence).
Par ailleurs, pour réduire les temps de chargement du journal,
nous avons été contraints de diminuer fortement
la qualité des reproductions. Certaines photos agrandis
sont publiés dans le numéro
spécial N°2
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RAWT
: une agence d'information
et de recherche historique
RAWT est une agence d'information et de recherche historique.
RAWT a été créé pour sauvegarder l'histoire
de notre pays,c'est aussi une manière de contester la dictature
médiatique, car a force de ne plus entendre parler ceux
qui ont fait notre pays, on finira par admettre que " Qooryare
" est le père de l'hymne national, et Qarchileh un
marginal qu'il faut laisser aux oubliettes.
Une contribution financière,
même minime, est sollicitée par ces bénévoles
pour les aider uniquement à financer les frais matériels
pour produire de nouveaux documents.
Si vous
partagez nos idées, si vous en avez assez du culte de la
personnalité et de la désinformation en général,
votre contribution, aussi minime soit-elle, aidera RAWT à
vous donner une information objective et contradictoire. Vous
aiderez ceux qui sont restés au Pays et qui nous fournissent
des documents, à assurer les achats minimum nécessaires
: pellicules, films, etc.. . Si vous souhaitez faire un don à
RAWT, merci de prendre contact à l'ARDHD, qui vous indiquera
comment procéder : jlschaal@ardhd.org
Remarque:
Si a Djibouti, tout ce qui permet aux citoyens de communiquer
est hors de prix, c'est une manière de dissuader les gens
d'avoir accès aux informations de l'étranger, et
du coup les inonder par une propagande a la gloire des dignitaires
du régime, et en
particulier le tyran Guelleh.
Avez-vous
remarque que la première page du journal progouvernemental
" La Nation " est réservé presque toujours
au Président dictateur Guelleh, comme si toute l'actualité
de Djibouti se résumé au tyran. Paradoxalement,
les Djiboutiens ont droit via la RTD a certaines informations
relatives a des pays lointains, car a Djibouti il ne se passe
rien a part le culte de la personnalité
Avez-vous aussi remarque que chaque Aid, le premier ministre Barkat
( A qui revient le premier rôle de figurant), et des nombreux
dignitaires du régime se précipitent vers la mosquée
" Hammudi " pour montrer a la population qu'ils sont
de bons musulmans, en réalité ce sont des proxénètes
qui ont aucune notion de l'islam.On dirait même que Barkat
se tourne souvent vers la camera pour s'assurer un bon coup médiatique,
comme les petits enfants qui se mettent derrière leur père,
quand ce dernier prie.
Avez-vous aussi remarqué que le mot sage est réservé
au précèdent dictateur " Gouled ".
Un ami,
nous a dit un jour:" vous savez les habitués du journal
La Nation et de la propagande en général sont mécontents
aujourd'hui , car les "journalistes" ont
omis le mot sage a propos de Gouled ".
Les
habitués dont il parle sont les citoyens ordinaires qui
n'ont pas d'alternative, pour eux, l'information c'est la RTD
et le journal La Nation. Voilà, un exemple concret de dictature
médiatique ; si nous ne faisons rien, les rôles seront
inversés : les voyous seront les " Sages ", et
les vrais sages des " voyous ".
Avez-vous enfin remarqué, qu'on ne parle jamais de Mahamoud
Harbi figure historique du nationalisme djiboutien, des héros
de l'indépendance ni de nos martyrs en général
?
Voila un
resume de nos activites.
Bon ramadan
et a bientot.
Un collaborateur
de RAWT.
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15/12
: Et s'il était vrai que M Guelleh dort très mal
depuis le 7/12 ?
On
murmure en ville, à Djibouti, que Monsieur Guelleh aurait
eu très peur ces derniers temps : d'abord des manifestations
populaires pendant les grèves, puis de la tentative de
coup d'Etat des Policiers. Mais cela nous l'avions déjà
imaginé dans nos précédents numéros.
Ce
que nous ne savions pas, c'est qu'il hésiterait à
dormir dans sa chambre et qu'il préférerait la
sécurité d'un véhicule blindé, plus
résistant et prêt à faire route et à
faire feu à la moindre alerte. Ah ! la vie des dictateurs
n'est pas aussi confortable que l'on aurait pu l'imaginer !
" L'oeil était dans la tombe. .. et regardait toujours
Caïn". L'oeil en l'occurence, c'est le peuple djiboutien,
qu'il a spollié et asservi depuis des années.
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19/12
Kadami, le représentant du Frud en Europe est-il à
l'origine du petit journal 'Liberté Plus' qui est une
attaque en règle contre l'ARDHD, Me Aref et Jean-Loup
SCHAAL ?
Il
circule en ce moment, à Djibouti, un document de quatre
pages "Intitulé LIBERTE PLUS, la voix silencieuse
du FRUD". Ce document attaque avec violence l'ARDHD, Me
AREF et Jean-Loup SCHAAL pour leurs actions et les accuse en
particulier d'avoir rédigé les communiqués
de M Ali Dahan... (M. DAHAN est assez grand pour rédiger
tout seul ses propres textes et il n'a pas besoin de nous pour
l'assister, d'autant plus que nous avions refusé de publier
l'un de ses communiqués parce qu'il attaquait trop durement
M DINI ..). Nous étions certains que ces quatre pages
ne pouvaient avoir été écrites et diffusées
que par les services de communication de M Guelleh.
Nous avons voulu quand même en savoir plus et toutes les
recherches que nous avons effectuées aboutissent à
une réponse identique, difficile à vérifier
et tellement énorme que nous n'osons pas l'imaginer :
"Monsieur Kadamy serait à l'origine de cette publication
!".
Si cela
était vérifié, nous en serions très
peinés, sachant tout ce que notre association a fait
pour exiger que Kadamy et ses compagnons soient mieux traités
à Gabode et ensuite pour réclamer leur libération.
Mais
le plus grave serait d'imaginer les motivations tortueuses qui
auraient pu pousser M Kadamy a écrire et à publier
ce texte pour attaquer LA LIBERTE : dans cette hypothèse,
quelles alliances politiques 'particulières' se cacheraient
? Nous rappelons que les colonnes de LA LIBERTE sont ouvertes
à tous les opposants et que le FRUD n'a jamais souhaité
les utiliser.
Nous espérons vivement recevoir un démenti sincère..
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19/12
Monsieur Guelleh serait absent de la scène politique
et publique depuis le 7 décembre ?
Tous nos informateurs nous signalent que M. Guelleh aurait disparu
de la scène politique et publique depuis le 7 décembre.
Que se passe-t-il ? Se cache-t-il ? A-t-il eu si peur lors de
la tentative du Général Yacin Yabeh ?
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1912
La torture de nouveau à Djibouti ?
Comme nous l'avions craint, la torture est de nouveau active
à Djibouti : on signale que l'un des co-inculpés
avec le Général Yacin Yabeh, aurait été
transporté à l'hôpital de Djibouti dans
un état grave, à la suite d'actes de torture dans
les locaux de la police.
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COURRIER DES
LECTEURS
15/12
LA DÉMOCRATIE : MYTHE OU RÉALITÉ ?
Nous sommes
tous - presque tous - d'accord sur le constat que rien ne tourne
rond chez nous. On a l'impression que tout marche sur la tête.
Nous assistons à une réelle inversion des valeurs.
Les bandits, les truands, les sans scrupules, les tribalistes,
les courtisans ; etc.... sont à l'honneur et "aux
commandes".
En conséquence,
Il y a lieu de faire un constat : on ne peut pas compter sur les
personnes en place pour changer les choses. C'est une chose acquise
et difficile à contredire.
Question
: QUE FAIRE ?
Réponse
: faire table rase du passée et mettre en place de nouveaux
hommes - et femmes bien entendu -.
Question
: Comment faire table rase du passée ?
Réponse
: Il y a la méthode violente qui sous entend des pleurs,
des larmes, du sang et des vies gâchées. Il existe
aussi une deuxième voie, une méthode plus douce,
plus "civilisée" qui elle fait place à
une autre forme de confrontation. C'est la confrontation démocratique
par les suffrages. Cette seconde méthode est de loin la
plus souhaitable. L'actualité et l'histoire nous prouvent
que cette dernière voie est la plus durable et la plus
fiable en terme de cohabitation pacifique et prospère.
Question
: Sommes nous assez mûrs pour pratiquer
cette providentielle "confrontation démocratique "
?
Réponse
: Pour l'avenir, l'enjeu est là. Il ne serait pas outrageant
de dire que la grande majorité de notre population n'a
pas encore atteint une certaine forme de conscience ou de maturité
politique au sens moderne du terme - Je sais que certains me rétorqueront
qu'il existe des modèles de démocratie pastorale
ou encore je ne sais quelle autre forme de démocratie traditionnelle..etc.
.. C'était peut être possible quand on vivait en
autarcie et au sein du même clan (quelque dizaines d'individus).
En bref, laissant ces modèles au folklore, aux anthropologues
et vivant avec notre temps en se référant aux modèles
démocratiques contemporains qui réussissent et qui
fonctionnent - Oui, il y a du pain sur la planche pour initier
nos concitoyens au modèle démocratique qui je crois
- malgré tous les détracteurs et apprentis dictateurs
- est une valeur universelle accessible sous nos latitudes et
compatibles avec nos climats chauds ! Pour preuve, ne dit-on pas
que l'Inde - malgré les dérapages de quelques fanatiques
- est la première démocratie du monde?
Question
: Suffit -il de le dire pour que ça
marche !
Réponse
: Non. Pour certains de nos compatriotes le mal est irréversible.
C'est la cas d'une très grande majorité de nos aînés
qui n'ont pas eu la chance d'accéder à l'instruction
et au savoir - cela n'enlève en rien à leur dignité,
à leur qualité de sagesse et à leur capacité
à recourir, quand il le faut, au bon sens populaire - et
dont les références ( ex : solidarité clanique
au dessus de toute autre considération et la tribu comme
pivot sociale) sont incompatibles avec une société
ouverte, diverse et multiculturelle.
Pour accéder à une démocratie consciente
et réfléchie, notre arme principale doit être
l'éducation et notre cur de cible : nos enfants de
l'école primaire. Il s'agit d'inculquer des valeurs communément
admises : le travail comme source normale et naturelle de toute
richesse, la justice garant de nos libertés, la récompense
au mérite, l'acceptation de la différence, les premiers
rudiments et apprentissages de la démocratie ( le vote,
la représentation, la règle de droit. ..etc), la
capacité à s'indigner et à dire non quand
il le faut...etc. Dans ce cas de figure, il s'agit bien d'un travail
de longue haleine qui s'étale sur plusieurs générations.
Malheureusement, il n'y a pas de baguette magique pour accéder
à une société "idéale".
Cet objectif réaliste et réalisable doit pouvoir
s'asseoir sur une réelle détermination de nos hommes
politiques. Il est à craindre que cette "espèce"
d'homme politique déterminé et uvrant pour
le bien de la collectivité ne soit pas encore naît
sous nos cieux.
L'histoire
et l'actualité nous apprend qu'il ne faut pas désespérer.
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15/12 Monsieur Dini un peu plus dans le
ridicule !
Je
suis un fidèle lecteur de votre journal Liberté-Aref
ouvert aux débats démocratiques qui nous faisaient
tant défaut à Djibouti. Jaimerais réagir
ici aux propos de notre "cher président du FRUD ",
Monsieur Dini.
En effet, cest avec une grande stupéfaction que jai
appris le communiqué dAhmed Dini dans les colonnes
de votre e-journal. Communiqué par lequel il condamnait
"vivement" le coup de force du général
Yacin Yabeh contre le régime dictatorial actuellement en
place à Djibouti. Il est vrai que l'utilisation intempestive
de la force n'est pas la méthode la mieux indiquée
pour procéder au changement d'un régime politique
surtout lorsquelle est entreprise par un individu aussi
peu recommandable qu'en la personne du général Yabeh.
Le chef suprême dune police ultra-répressive
qui a été jusquau jour du limogeage de son
chef le second bras armé du régime Battal après
lAND. Néanmoins, il me semble quil y avait
là pour nous adversaires dIOG un légitime
motif de réjouissance comme devant tout acte pouvant conduire
à la fragilisation dun régime de plus en plus
honni.
Cest à ce titre que je fus surpris par lempressement
avec le quel M. Dini semblait venir au secours dun régime
en déconfiture en condamnant sans appel le coup de force
de Yabeh apportant de ce fait de leau au moulin tari de
M. Gelleh.
Je voudrais donc dire à M. Dini,
sil lui arrive de lire votre e-journal, savoir ce que lon
veut. M. Dini vous êtes encore à lheure quil
est à la tête dun mouvement de rébellion
dont le but affiché et de renverser ou du moins de déstabiliser
militairement -cest-à-dire par la force- le gouvernement
djiboutien. Et jusquà preuve du contraire au-delà
des rumeurs médisantes à votre endroit, dont nous
recevons régulièrement échos ces derniers
temps, vous êtes représenté comme tel.
Je ne mets pas du tout en cause la justesse de votre combat mais
votre stratégie déployée ces mois derniers.
Je vous encouragerais même à le mener à bon
port : jusquà ce quune issue favorable soit
donnée par le gouvernement à vos revendications
à savoir la restauration pleine et entière de la
démocratie, la fin dun clanisme anachronique, létablissement
dun Etat de droit
Laissez-moi vous livrer cependant
mon intime conviction. Je ne crois pas à lauto-reforme
possible du régime en place tant il est vrai quil
a multiplié obstacles et embûches pour éviter
daccéder à la moindre de vos requêtes.
Le soi-disant pré-accord quil a signé avec
votre mouvement le 7 février 2000 lui a été
arraché sous dimmenses pressions aussi bien nationales
(persistance de la guerre avec le FRUD, grèves et mouvements
sociaux à répétition etc) quinternationales
(injonctions des bailleurs de fonds par exemple). La vérité
en est quaucune avancée dans ces sens na été
signalée depuis voilà 10 mois. Vous-même vous
nen dites pas davantage sur un éventuel accord final
qui se fait longuement attendre, preuve que vous navez rien
obtenu à ce jour. Malheureusement, par ces prétendues
négociations vous servez de béquilles au gouvernement
dans une période où il en a le plus besoin. Que
vous le vouliez (sciemment ?) ou non vous lui servez dalibi
en transformant contre toute attente ce régime mis à
lindex en interlocuteur valable et responsable.
La défection de M. Ougoureh Kiflé avait fait un
grand tort au FRUD en son temps avant que le front ne se ressaisisse
grâce aux hommes dhonneur et de conviction nombreux
dans la Nation quoique lon dise. Vous risquez à votre
tour M. Dini dengager le FRUD dans des impasses malheureusement
déjà balisées. Les dommages risquent d'être
pire car le mouvement dont on vous a confié la direction
représente aujourdhui la seule force alternative
crédible contre le système Battal.
Laissez-moi vous dire que votre dernier communiqué participe
dune même politique aberrante qui consiste à
tendre la main et à redresser un adversaire à genoux.
Il vous faudra vous en expliquer devant le peuple djiboutien plus
lopposition en général et surtout devant les
tiens cest-à-dire nous les Afars en particuliers.
Oui, M. Dini il faut savoir ce que lon veut. Au regard du
système Battal vous navez fatalement le choix que
face à deux alternatives possibles.
-1° Soit rallier le régime à la manière
kifléenne et lafficher clairement. Dans ce cas là
vous êtes prié de créer votre propre instance
en prenant toutefois bien soin de laisser le mouvement du FRUD
tel que vous lavez trouvé à votre arrivée
dans ses rangs. Je vous rassure la relève ne manquera pas.
-2° Soit prendre acte de la sclérose pathologique du
régime guellehéen et par voie de conséquence
soutenir toute action utile et judicieuse pouvant mener à
terme à son renversement pur et simple. Ou bien dans lexemple
présent de démonstration de force du général
Yabeh se garder de proférer des paroles qui peuvent être
interprétés comme un soutien explicite au gouvernement.
Dautre part, le plus cocasse dans votre communiqué
-jallais dire si le sujet nétait pas trop grave-
est que vous vous félicitiez de "lintervention
combinée de larmée nationale et de la gendarmerie
", vos adversaires directs sur le terrain, auteurs datrocités
multiples commises sur les civiles du nord et du sud-ouest du
pays. Mais, croyez-moi, lorsque jentends de tels propos
je nai vraiment pas le cur à rire. En outre,
vous qualifiez d "une triste tentative de déstabilisation
des institutions [
] de notre pays" le putsch raté
de M. Yabeh ce qui dans le fond, je vous aurais concédé
bien volontiers si tant est quil y en eût au moins
une qui fonctionnât dans les règles, hélas
Mais, ditesmoi dans ce cas là de quoi peut qualifier
votre action à la tête dun mouvement rebelle
qui a mené pendant dix ans une guerre ouverte contre le
gouvernement djiboutien. Il y a là à mon avis M.
Dini une contradiction de taille et il faut se garder de certaines
contradictions au risque de tomber encore un peu plus dans le
ridicule.
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15/12
Je vous conseille une certaine vigilance, quant au prétendu
correspondant qui se présente comme "le représentant
du PRD à l'étranger" (Repris
du numéro 26, où il avait été publié
en fin de soirée le 15/12, à la demande de l'auteur)
Cher monsieur,
Avant de
vous dire ce qui m'amène à vous écrire aujourd'hui
pour la première fois, mille bravo pour le travail estimable
et désintéressé que vous faites pour traquer
la dictature à Djibouti, mon pays, au service de la liberté
et des laissés pour compte.
Mon premier
point consiste à vous livrer le nom de l'heureux locataire
de la somptueuse villa dont la photo se trouve reproduite in "liberté
n°26 (reportage RAWT). Il s'agit du sieur Abdourahman Mohamed
M. Boreh, himself... le copain "richissime" du Président
Guelleh... Bien que vous l'ayez presque deviné, je
m'étonne que votre photo-journaliste ne vous ait pas décliné
le nom du propriétaire d'autant qu'il n'existe pas à
Djibouti beaucoup de villa de ce standing...
Mais enfin, bon.
Deuxième
chose qui me vaut ce courrier, c'est de vous conseiller, si je
puis me permettre, une certaine vigilance... quant au crédit
que vous accordez au
pretendu "représentant du PRD à l'étranger".
A mon humble avis il s'agit d'un usurpateur et ce pour deux raisons
au moins :
- 1) Son etrange anonymat :
Le PRD, le vrai PRD, celui qui milite dans l'opposition est dirigé
par un jeune homme, Daher Ahmed Farah (DAF) qui, courageusement,
agit à visage
découvert avec tous les risques que cela comporte au pays
d'IOG. Ne vous étonne t-il pas, dès lors, qu'un
parti dirigé par un homme aussi courageux puisse se
faire "représenter" par quelqu'un qui, de surcroît
à des milliers de kilomètres, n'ose pas s'afficher
?!!!!
NON!!! Ca ne ressemble pas au PRD et c'est indigne de DAF. Alors
de grâce, vérifier.
-
2)Sa plume ou son style :
La deuxième raison qui me fait douter de la "réalité"
de ce pretendu "représant du PRD à l'etranger",
c'est son style d'écriture. D'un "papier" à
l'autre, ça
change. Tantôt c'est d'un bon niveau qui dénote d'un
certain degré d'instruction et tantôt c'est au raz
des paquerettes, bon enfant voire niais à l'instar du
niveau de l'auteur du site "république de djibouti"...
un certain Samatar Abdillahi Miguil(*).
Le style faisant l'homme, comment s'expliquer alors un tel dedoublement
de personnage ???? Vigilance, vigilance donc!
-
3) La condamnation de Yacin Yabeh :
Enfin,
la dernière chose, et non des moindres, qui me fait douter
de l'identité de ce personnage, c'est son dernier "papier
condamnant "le coup de force du général Yacin
Yabeh..". Sur la forme d'abord. Comment un "représentant"
à l'étranger d'un parti politique peut-il se prononcer
sur un evenement de cette importance et ce en 48h alors même
que la position officielle de son état major restait inconnue
à la
date du 9 décembre (date de publication du papier en question).
S'agissant du fond, quelle position ce représentant exprime
t-il, la sienne propre ou celle du parti qu'il pretend repésenter
? Cette question est importante lorsque l'on sait que la position
défendue ici par ce monsieur ne reflète nullement
celle du parti exposé par DAF dans les colonnes du "Renouveau"
de ce jeudi 14 décembre.
A titre indicatif, DAF a parlé d'un simple "coup de
colère" d'un général par trop
capricieux à l'endroit d'un président d'ami devenu
ingrat à son égard une fois parvenu au pouvoir "suprême"
(avec l'aide de Yacin s'entend. ..
C'est loin, vous conviendrez, du "coup de force" dont
le fameux "représentant" faisait état
ici allant jusqu'à le condamner... Comment ce monsieur
peut-il
représenter un parti avec lequel, manifestement, il ne
patage pas les mêmes analyses ?!!!
Je ne veux
pas être plus royaliste que le roi ou passer, moi même,
ici pour ce que je ne suis pas. Aussi, je laisse au PRD et à
DAF le soin de répondre à
cette question.
Quant à
celui que je ne considère pas ici comme le "représentant
du PRD à l'étranger", pardon, "l'Ambassadeur
du PRD"... eh bien, désolé de contribuer à
votre demystification... Mais comme on dit en somali "nin
durmaan qaatay ilaaq dalbay".
A bon entendeur...
(*) savez qui c'est ce Samatar ? Ce petit morveux qui ne cessait
de vous inonder d'insultes l'an dernier? C'est un jeune homme,
originaire d'Ethiopie, venu s'insaller à Djibouti après
l'indépendance, en même temps que toute sa famille,
à la faveur d'un mariage contracté par une des ses
soeurs avec.... l'actuel Directeur de la SDS (police politique),
le nommé Hassan Said. Bien evidemment, depuis, notre petit
samatar est devenu djiboutien, en même temps que toute
sa famille qui se retrouve actuellement au Canada avec le statut
de "réfugiés somaliens", s'il vous plaît,
pour bénéficier de l'assistance des contribuables
canadiens...
Un
citoyen de Djibouti épris de liberté.
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Réponse
Cher
ami,
Merci
pour le message que vous m'avez envoyé. J'ai changé
d'adresse à la suite de votre article qui disait que le
pouvoir avait chargé des informaticiens de traquer les
boites E-Mail des djiboutiens vivants à l'étranger.
J'envoie des E-Mail au pays et par conséquent ma famille
risquerait d'en payer le prix.
Je
peux tout à fait donner mon nom ainsi que ma profession
et tout le reste à ce cher lecteur qui envoie un E-Mail
depuis Djibouti (*) alors qu'on sait que la SDS est à l'écoute
de l'association et de tous les djiboutiens qui envoient des E-Mail
Il est étonnant aussi que ce cher lecteur n'ait pas perdu
de temps pour répondre à ma lettre dans laquelle
je voulais juste rappeler aux djiboutiens que je condamnais le
coup d'État, non pas pour plaire au régime de Guelleh
(je n'avais nulle intention d'attaquer ou de brusquer quelqu'un
) mais pour faire savoir aux djiboutiens que cette tentative
de coup de force était une mascarade réalisée
par Guelleh lui même.
je
suis au courant cher lecteur que le renouveau du 14 décembre
a parlé d'un coup de colère et je vous remercie
d'avoir cité ce passage aux djiboutiens. Je ne suis guère
étonné, cher monsieur, lorsque vous dites que DAF
agit à visage découvert dans le
pays d'IOG. Si j'étais au pays, j'aurais pu faire la même
chose en assumant mes propres risques, mais comme je me trouve
a l'étranger, je n'ai pas le droit de faire courir des
risques à ma propre famille, qui risquerait de payer à
ma place.
Mais
il y a une question que je me pose ? Je sais très bien
qu'à Djibouti peu de personnes ont accès a l'internet,
en dehors de ceux qui sont au pouvoir. La majorité des
djiboutiens qui sont au pays n'en a pas les moyens ou est confronté
à d'autres préoccupations, à savoir sa survie
: manque de salaire, de médicaments, d'éducation,
etc.
Le
pouvoir sait actuellement que le PRD est représenté
par des djiboutiens qui ne sont
pas tous des Fourlabas et qui, de l'étranger, disent la
vérité sur la situation dangereuse qui se développe
dans le pays.
Cher
monsieur ce n'est pas vous qui avait écrit cette lettre
mais la cellule de communication de la Présidence qui s'agite
à chaque fois que la dictature est
mise en cause. N'avez-vous pas aussi dans l'idée de chercher
à savoir qui je suis (allusion a mon récit sur
la mort du commissaire Abdilahi) pour pouvoir le communiquer
a la dictature.
J'ai
beaucoup admiré votre proverbe, qui comme chacun le sait,
est sorti tout droit de votre poche, mais malheureusement il manquait
la traduction (allusion au fait que nous sommes pas que des
djiboutiens à consulter ce site mais qu'il y a d'autres
gens qui ne sont pas djiboutiens et qui ne comprennent pas le
somali. ..).
Cher monsieur, je ne perdrai pas plus de temps pour m'exprimer
sur les petites phrases que vous avez eu le courage de m'envoyer.
Je vous rappelle que Djibouti a perdu des fils au cours de ce
coup de force (3 morts et de nombreux blesses). Et
je prie en ce mois béni de ramadan que ALLAH(SAWT) les
accueille dans son paradis amin amin.
LES
COMMENTAIRES DE CE LECTEUR NE NOUS INTÉRESSENT PAS. LIBRE
A LUI DE
PENSER ET D'ÉCRIRE CE QU'IL VEUT. LE PRD EST LIBRE D'AGIR
SELON SES INTÉRÊTS ET NE SE LAISSERA PAS DICTER SA
CONDUITE PAR QUI QUE CE SOIT. QUAND A VOUS, LES TÊTES PENSANTES
(QUI S'ABRITENT DERRIÈRE CE LECTEUR), AYEZ AU MOINS LE
COURAGE DE PRENDRE POSITION, SINON TAISEZ-VOUS.
Ambassadeur
du PRD à l'étranger
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Note
de l'ARDHD pour mettre un terme définitif à la polémique
:
Il
est normal que nous publions la réponse de la personne
attaquée. C'est son droit le plus élémentaire.
Cela dit, nous mettons aujourd'hui un terme définitif à
la polémique et nous refuserons toute contribution la concernant.
Il est vrai que les circonstances et que la nature du régime
imposent un certain anonymat, règle que nous respectons
scrupuleusement, (sans cette précaution, des hommes et
des femmes seraient en danger), mais il ne faudrait pas que cette
possibilité permette à chacun soit de se déguiser,
soit d'accuser l'autre de déguisement. Nous n'avons aucune
compétence pour identifier le vrai du faux. Les lecteurs
plus avertis se feront leur propre opinion sur le sujet. Il reste
que DAF aurait pu apporter un démenti ou une confirmation,
mais curieusement, il ne s'exprime toujours pas et il ne nous
adresse toujours pas son journal pour que nous puissions le diffuser...
Son silence induit plus ou moins directement ce genre de polémique.
(*)
N.B. : L'auteur de l'article n'a jamais dit qu'il résidait
à Djibouti, mais simplement qu'il se présentait
comme citoyen djiboutien. ... ce qui est différent de résident...
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18/12
Mme ELABEH nous fait savoir que le PRD
n'a aucun représentant à l'étranger.
Cette
précision jette un discrédit total sur ce lecteur
qui se fait passer pour un 'Ambassadeur du PRD'. De plus, elle
confirme les informations données dans l'autre texte publié
sous la signature 'Un citoyen djiboutien épris de liberté'.
Il mettait déjà en cause celui que l'on pourrait
appeler un ursupateur de 'qualité'. Cette personne ferait
donc partie du système Guelleh. Ce qui est étonnant,
c'est qu'il ait pris la défense de DAF ...
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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau,
destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné
l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur
Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE N° 23 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances
(2ème nomination)
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
A lire dans la lettre de l'Océan
Indien cette semaine
DJIBOUTI
: YACIN YABEH GALEB
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°930 du 16/12/2000
Après s'être réfugié en civil et accompagné
de deux gardes du corps
à la base militaire française de Djibouti après
son soulèvement raté,
le 7 décembre (LOI n°929), le général
Yacin Yabeh Galeb a été remis
aux autorités djiboutiennes le 9 décembre.(...)
[Total = 1872 caractères]
DJIBOUTI
: LES RESIDENTS FRANCAIS SOUS-INFORMES
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°930 du 16/12/2000
Les autorités consulaires et diplomatiques françaises
à Djibouti
ont été tellement prises de court par le soulèvement
des policiers djiboutiens,
le 7 décembre (LOI n°929), qu'elles n'ont pas pu assurer
l'information
des quelques 10 000 Français résidents à
Djibouti et des centaines d'européens
d'autres nationalités sur ce qui était en train
de se passer ce jour-là.(...)
[Total = 2234 caractères]
ETHIOPIE/FRANCE
: ECHANGE D'INFORMATIONS SUR DJIBOUTI
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°930 du 16/12/2000
Deux jours après le soulèvement de quelques
policiers djiboutiens fidèles
au général Yacin Yabeh Galeb (LOI n°929), l'ambassadeur
français à Djibouti,
Patrick Roussel, a présenté à son homologue
d'Ethiopie
les tenants et aboutissants de cette crise.(...)
[Total = 742 caractères]
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lundi
11 décembre 2000, 9h36
La Somalie a enfin un président,
mais toujours pas de pouvoir central
NAIROBI,
11 déc (AFP) - Dix ans après sa plongée dans
le chaos et la guerre civile, la Somalie dispose à nouveau
d'un président et d'un gouvernement de transition bénéficiant
du soutien de la communauté internationale, mais dont le
pouvoir effectif est des plus limités.
Lancée
à l'automne 1999 à la tribune des Nations unies,
l'initiative de paix du président djiboutien Ismaël
Omar Guelleh a débouché, malgré un scepticisme
général, sur la désignation d'institutions
après près d'une décennie de luttes inter-claniques
à la suite de la chute du président Mohammed Siad
Barré en janvier 1991.
Grande
réconciliation entre clans rivaux pour les uns, opération
de manipulation téléguidée par Djibouti pour
les autres, la conférence d'Arta a réuni pendant
plusieurs mois dans cette petite station de villégiature
djiboutienne des milliers de délégués représentant
les clans et les sous-clans.
Après
des mois de palabres, Abdoulkassim Salat Hassan, y a élu
président fin août par une assemblée nationale
de transition produit d'interminables tractations entre factions.
A l'automne,
cet ancien ministre de l'Intérieur de Siad Barre, âgé
de 58 ans, a occupé pour la première fois en dix
ans le siège de la Somalie à l'assemblée
générale des Nations unies, à la Ligue arabe
et à d'autres tribunes internationales.
Toutefois,
sa qualité de chef d'Etat n'a été reconnu
par pratiquement aucun des dirigeants contrôlant des territoires
en Somalie, qui ne voient au mieux en lui qu'un chef de faction
supplémentaire.
Au nord,
dans l'ancienne Somalie britannique, les deux entités séparatistes
affirment n'avoir rien à voir avec les affaires du sud,
ancienne colonie italienne.
Le président
de la République auto-proclamée du Somaliland (nord-ouest)
Mohammed Ibrahim Egal, fort d'avoir fait règner l'ordre
dans son territoire, s'est opposé dès les premiers
jours à l'initiative du voisin djiboutien. Quant au leader
du Puntland (nord-est) Abdullahi Yussuf, il a refusé tout
contact avec M. Salat.
Au sud,
le chef de guerre de Baidoa, soutenu par l'Ethiopie, Hassan Mohamed
Nur Shatigudud a retiré son soutien au nouveau président.
Reste Mogadiscio,
partagée entre cinq ou six chefs de faction qui appartiennent
tous au même clan que le président Salat, celui des
Hawiye, mais à des sous-clans rivaux - Abgall et Habr Gedir.
Les principaux
chefs de faction de la capitale - Hussein Mohammed Aïdid,
Osman Hassan Ali "Atto" et Mohamed Kanyare Afrah notamment
- ont refusé de se ranger sous la bannière de Salat
et de son premier ministre Ali Khalif Galaydh. Leurs milices n'ont
pas rejoint la police que le nouveau gouvernement a commencé
à former.
L'arrivée
à Mogadiscio des nouvelles autorités n'a pas provoqué
le bain de sang annoncé par les chefs de guerre, mais au
moins deux membres de la nouvelle administration ont été
tués.
Quatre
mois après sa nomination, le président Salat contrôle
quelques quartiers du sud de Mogadiscio et bénéficie
de soutiens au nord de la capitale.
Les ministres
et députés vivent dans des hôtels et lui-même,
quand il s'y trouve, ne sort guère de sa résidence
située au kilomètre 4, au sud.
"Depuis
sa nomination, Salat a agi avec prudence et intelligence"
indique un spécialiste européen, à priori
très sceptique sur la conférence d'Arta. "Mais
à présent, il doit étendre rapidement son
contrôle, au moins sur le port qui est une source importante
de revenus", ajoute-t-il.
Pour ce
faire, les nouveaux dirigeants ont cherché le soutien des
puissances régionales, l'Egypte, l'Ethiopie et le Kenya,
qui ne l'ont accordé qu'en demi-teinte.
La Libye
et le Yemen ont tenté, plus ou moins sincèrement,
d'organiser des réunions entre Salat et les chefs de faction
de Mogadiscio, mais ces tentatives ont fait long feu.
La communauté
internationale, prompte à saluer les nouvelles institutions
mais inquiète du soutien apporté au nouveau président
par les tribunaux islamistes somaliens, n'est pas prête
à débloquer des fonds tant que la situation ne sera
pas plus stable.
"Rien
n'a vraiment changé en Somalie", estime un travailleur
humanitaire. "S'il n'arrive pas à rouvrir le port
et l'aéroport, Salat ne sera qu'un chef de faction supplémentaire,
qui risque de se faire grignoter par les autres", ajoute-t-il.
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18/12
Désertion massive des policiers djiboutiens et concentration
de l'armée à Ali Sabieh
Selon le
correspondant au Somaliland de la radio communautaire somalienne
CKSU captee a Ottawa, Canada, des milliers de policiers djiboutiens
deserteurs continuent d'affluer au Somaliland. Selon ces memes
sources, d'importants renforts de troupes ont ete depechees a
Ali Sabieh, fief tribal de Yacin Yabeh, en vue de prevenir un
soulevement populaire dans cette region.
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18/12
DAF aurait refusé la Présidence
du mouvement du 7 décembre ?
Selon
des sources bien informees a Djibouti, Daher Ahmed Farah (DAF)
a refuse de presider le Mouvement du 7 Decembre. Cette suggestion
lui a ete faite par le comite directeur de ce mouvement de reflexion
compose de jeunes intellectuels djiboutiens, pour la plupart diplomes
universitaires.Selon nos informations, plusieurs de ces jeunes
dont certains proches amis de DAF, ont voulu profiter de l'experience
politique et de la popularite de DAF pour rassembler la jeunesse.
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19/12
Difficultés pour consulter le nouveau site de la propagande
officielle de Monsieur Guelleh ?
www.adi.dj ne nous répond plus depuis quelques jours.
Depuis trois
jours, nous essayons de consulter, sans succès, le site
Internet développé récemment pour assurer
la propagande du système Guelleh. Il s'agit du site ADI
- Agence djiboutienne de l'Information qui s'étendait longuement
sur sa revitalisation (sic) !. Or à notre grand étonnement,
ce site ne nous répond déjà plus. Sommes-nous
tombés à chaque fois à un mauvais moment,
ou bien M Guelleh aurait-il décidé de fermer le
site, à la suite de la publication des informations que
nous y avions puisées ? Et en plus, nous avions eu 'le
culot' de solliciter un service de presse .. Quelle audace de
notre part ! Nous espérons que le nouveau directeur et
surtout son chauffeur particulier (cf l'organigramme publié
par ce site) n'ont pas été licenciés de notre
fait.
21/12 : Nous avons pu consulter
le site ADI, dont le fonctionnement
semble rétabli.
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21/12
D'après des sources somaliennes, 600 policiers (et militaires)
djiboutiens auraient déserté et seraient passés
en Somalie
Djibouti,
SNET - A report from Djibouti said that The Djiboutian Government
deployed its army to Ali Sabiix, south west off the Capital,to
stop a total of 600 defected soldiers from crossing into Somaliland.
The 600 soldiers, mostly from police officers and army soldiers
who took part of the failed December 7th coup in the capital of
Djibouti.
Ali Sabieh is the home town of the former police chief, Gen.
Yaasin Yaabe, and the source said there were a lot of activities
, involving arms and ammunition movements in and around the town
in the last few days. A close source from the government of Somaliland
confirmed to Jamhuriya that the defecates contacted the Somaliland
government and asked for permission to cross over into Somaliland,
but the source did not confirm if the government granted their
request.
Source Jam
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21/12
Un responsable djiboutien de torture,
inculpé au Canada
Un
ancien fonctionnaire djiboutien vient d'être inculpé
a Ottawa (Canada) pour complicité de tortures. Cette personne
a été laissée en libère avec interdiction
de quitter le territoire canadien. En raison de la présomption
d'innocence et pour des raisons évidentes relatives a la
sécurité de cette personne, nous ne pouvons donner
de nom.
Cependant, selon les avis que nous ont communiqués des
personnalités du monde judiciaire, le cas de l'ex-ambassadeur
djiboutien (expulse du Canada il y a qq
mois pour atteinte a la dignité humaine et complicité
de violation de droits de l'homme) fait jurisprudence au Canada,
ce qui signifie que ce pays ne peut plus constituer un havre pour
les anciens du système Guelleh mêlés aux exactions
commises a Djibouti.
Note de l'ARDHD :
Comme
nous l'écrivons depuis plusieurs mois, dans la rubrique
permanente consacrée aux principaux responsables d'actes
de torture à Djibouti, nous disposions de preuves concernant
certains réfugiés à l'étranger qui
ont été placés sous surveillance. Le réseau
d'information a permis cette première inculpation qui est
extrêmement importante :
- les bourreaux ne seront plus tranquilles, même et surtout
s'ils sont à l'étranger,
- les autres savent désormais, qu'ils encourrent des inculpations
pour les faits qu'ils ont commis et cette victoire des victimes
n'est que la première....
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21/12
SOMALIA: A health system in crisis
(IRIN / ONU)
MOGADISHU, 20 December (IRIN) - No car, no bus, no heavily armed
jeep can make its way through this Mogadishu roadblock: only goats
and pedestrians attempt to climb the huge mound of rubbish - a
solid mass tinted pink and blue with discarded plastic bags, empty
tins, disintegrating packaging and debris.
Rubbish
and sewage now constitute one of the main hurdles to freedom of
movement in this city destroyed by civil war and absence of government.
Dirt and disease - not bullets - pose the greatest threat to life
here.
"It
is a wonder that we don't have more serious outbreaks of disease,"
said Dr Muhubo Gure, who runs the UN clinic, treating local UN
staff. Open sewers no longer flow, just stagnate. A fall of rain
means stinking waste bubbles up onto the roads and pavements.
Dr Shaykhdon
Salad Ilmi, director of Mogadishu's Madina Hospital, is currently
coping with another outbreak of cholera, which, he told IRIN,
"has unfortunately become endemic here". He said cholera
outbreaks were "largely due to poor sanitation conditions
in the city".
A
dangerous existence
Where Mogadishu
residents used to have clean running water at the turn of a shiny
brass tap, they must now depend on hand-dug wells. Dirty water,
hauled up from about 30 metres underground, sells at Somali shillings
2,000 (US $0.20) per drum. People and animals use the same water
supply. Among the devastated buildings, in the maze of broken
streets, women with jerry cans join the goats and camels, and
the queues of donkey carts. The wells are owned - but not maintained
- by individuals. Aid agencies occasionally provided chlorine
to treat the drinking water, but no-one
really monitored its use or distribution, health workers said.
Once the
water system had collapsed, many people dug their own wells. The
wells that used to provide the city with running water are now
in the hands of militia. One set of wells is on the Afgoi road
between Mogadishu and Afgoi town; the other to the north of the
city, between Mogadishu and Balad. The wells are in total disrepair.
So far,
efforts by the new interim government to start tackling the 10
year-old waste dump - once a beautiful coastal capital - have
barely touched the tip. Mogadishu has lacked government structures
and services for almost a decade. "You can't clean up 10
years of piled-up rubbish without a complete campaign, with the
right equipment," said one Mogadishu resident. Sanitation
workers and equipment are available, but have yet to be mobilised,
signed up and funded. Since establishing itself in October,
the new government is struggling with other priorities: funding,
peace and reliable personnel. And in a city where money, militia
and warlord-run mafias have ruled since 1991, even rubbish is
"owned", explained the resident. Gangs expect nothing
less than a cut from sanitation projects.
Hospitals
and clinics
Before
the civil war, Mogadishu had four major hospitals, all in the
south of the city - the Chinese-built Benadir Hospital, for women
and children; the European Union-built Digfer Teaching Hospital;
the Russian-built Military Hospital; and the Madina Police Hospital.
There were also numerous small clinics. All health facilities
were government owned before 1990. Before the war, tuberculosis
patients were treated and isolated in Lazareti in north Mogadishu
and De Martini hospital in the south. A
hospital and an SOS children's village was established before
the civil war, by the Austrian-based international organisation.
After fighting
broke out in 1991, and sub-clan militia divided and laid waste
the city, all the hospitals and clinics were either looted, destroyed
or occupied by internally displaced people (IDPs). There was one
exception: Madina Hospital was saved by its staff, and later rehabilitated
by the International Committee of the Red Cross (ICRC). "A
lot of lives were lost defending that hospital," said a Mogadishu
resident.
During
the height of the civil war, when Mogadishu was divided by the
so-called "green line", the ICRC converted a former
prison in the north of the city into a hospital. Keysaney hospital
continues to serve north Mogadishu. Before the civil war Lazareti
hospital in northern Mogadishu, and De Martini hospital in the
south treated and isolated tuberculosis patients. There was also
a hospital and children's village established by the Austrian-based
SOS organisation.
Madina
is now the only public hospital serving the south. Over the last
two years it has taken advantage of the gradual move away from
all-out war in the city to establish a service. "It has the
feel of a sanctuary - clean, orderly and well managed," said
one resident.
Once an
abandoned, dirty structure with desperate patients sitting around
unattended, Madina is now clean and functional with a beautifully
kept garden full of trees. Some patients sit or lie in the shade
in the heat of the day, carrying drips and watched over by attentive
relatives, because the hospital has no air conditioning. There
are 55 beds in the hospital, and a laboratory. Supplied and renovated
by the ICRC, it runs on a
cost-sharing basis. Patients pay about Somali shillings 400,000
(US $40) for major surgery and 15,000 (US $1.50) for a bed in
a ward. Private hospitals in the city charge "a lot more"
for the same services, the UN doctor told IRIN - about US $500
to $1,000 for surgery.
This patient
"cost recovery" programme was set up in September, and
covers only about 7 percent of the total cost of the hospital.
The ICRC pays the lion's share with $20,000 towards the running
costs of the hospital, and with a total contribution in cash and
kind amounting to about 80 percent of the running costs. The business
community in Mogadishu has contributed $17,000 in the past six
months towards upgrading and supplying the hospital, said its
director, Dr Ilmi.
In the
aftermath of the civil war, the health system, like everything
else, collapsed. In response to the collapse, private health facilities
mushroomed. There are currently 62 such facilities in Mogadishu,
with new ones appearing every day, said Dr Gure of the UN clinic.
The quality of services varies from "fair to very poor,"
she told IRIN. Of the existing 62 health facilities, 33 are run
by qualified doctors and nurses, but the
remaining 29 are run by people with little or no medical training,
local doctors told IRIN. Clinics offer health services ranging
from normal checkups to major surgery. The surgeries they performed
tended to be of "a war surgery" type, said Dr Ilmi.
There are
no controls in place to regulate these facilities. Personnel operating
the clinics did what they liked whether their staff were qualified
or not, said the doctor. Prior to the civil war, there were strict
regulations and codes of practice for medicine, and all personnel
had be certified and licensed by a board within the Ministry of
Health. Today, former cleaners were performing surgery, local
doctors told IRIN.
Dealing
in drugs
Pharmacies
are another area of the health sector that have proliferated since
the outbreak of the civil war. Where stringent rules and licence
requirements used to govern the running of pharmacies, today they
are "like kiosks", health workers warn. The problem
is the same all over Somalia, but especially so in Mogadishu.
IRIN counted 392 pharmacies on the main roads of Mogadishu alone.
There are many more in the suburbs. Almost all are run by people
with little or no training, who dispense all
kinds of drugs on request, without doctors' prescriptions. In
many cases, the pharmacy owners are happy to both diagnose and
prescribe.
Many of
the drugs on the shelves are either improperly stored or have
expired. A number of pharmacy operators told IRIN that they destroyed
all expired drugs, but the evidence on the shelves suggested otherwise.
According to local doctors, many of the drugs are sold from already
expired batches, coming in from Italy, India, and Pakistan. Prior
to the civil war, the Ministry of Health controlled the flow of
drugs into the
country, but today, no such controls are in place.
Prevalent
diseases
The most
common diseases treated by Madina Hospital's out-patient department,
according to Dr Ilmi, are tuberculosis (TB), malaria and gastrointestinal
diseases such as cholera and dysentery. Dr Muhammad Mahmud Ali
'Fuje', a consultant with the WHO, told IRIN that these three
- he called them the "big ones" - were endemic in most
of Somalia. According to Dr Fuje, the reasons for their prevalence
are simple: the collapse of the health and other services, overcrowding,
lack of national guidelines,
the low level of nutrition of the population, and the poor quality
of the available drugs.
An alarming
new phenomenon in Mogadishu, said the doctor, was the incidence
of infant TB. "Normally adults are more likely to contract
the disease than infants, but these days we are seeing infants
of two months with TB," Dr Gure said. TB is most common in
children under five, according to Dr Ilmi.
Dr Fuje,
who runs his own clinic in Mogadishu, told IRIN that doctors were
also coming to terms with the fact that HIV/AIDS was present in
Somalia - although no real screening exists anywhere except at
Madina Hospital.
Collapse
of the health system
All the
health workers IRIN interviewed agreed that the increased incidence
of disease was linked to the collapse of the Somali state. Several
factors were singled out.
"The
appalling sanitation conditions in the city are a breeding ground
for all sorts of diseases," said the UN's Dr Gure. With no
running water, filthy water collects in the old drainage system,
making it a perfect breeding ground for mosquitoes, according
to Dr Gure. "You don't have to be a doctor to know that if
you drink the water here you are going to get some sort of gastrointestinal
sickness," she added.
She believes
the increase in TB is related to the fact that most carriers remain
untreated and mix with the general population - drinking and eating
in the same places and using the same utensils. "Before the
civil war there was a TB hospital where patients were treated,
fed, isolated, and cured," said Dr Gure.
Another
serious problem is the low level of nutrition affecting most of
the city's population. "Low levels of nutrition causes poor
resistance to disease," said Dr Fuje, who sees the effects
all the time in his private clinic.
And while
medical workers struggle to treat, preventative health care has
all but disappeared. Even where health services are functioning,
they are typically understaffed and ill equipped. A once-effective
primary health care (PHC) system completely collapsed in Mogadishu
over the last decade. "With sound primary health care you
can reduce death from communicable diseases, and get the community
involved in preventive measures," said Dr Fuje.
[IRIN-CEA:
Tel: +254 2 622147 Fax: +254 2 622129 e-mail:
irin-cea@ocha.unon.org ]
[This item is delivered in the "africa-english" service
of the UN's IRIN
humanitarian information unit, but may not necessarily reflect
the views
of the United Nations. For further information, free subscriptions,
or
to change your keywords, contact e-mail: irin@ocha.unon.org or
Web:
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Copyright
(c) UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs 2000
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Extraits
du site A.D.I.
Aujourd'hui 21/12, nous avons pu de nouveau
consulter le site ADI qui avait été inaccessible
pendant quelques jours.
16/12 :
Le Ministère de l'Education Nationale exhorte les élèves
instituteurs à reprendre les cours
DJIBOUTI
(ADI) -16 décembre 2000 - Le Ministère de l'Education
Nationale exhorte les élèves instituteurs à
reprendre leur cours de formation à compter du samedi 16
Décembre 2000, rapporte l'Agence Djiboutienne d'Information,
citant un communiqué diffusé sur les ondes de ondes
de Radio Djibouti.
Le communiqué
de ministère de l'Education Nationale poursuit que les
élèves instituteurs qui ne tiendront pas compte
de cet appel ne seront pas acceptés à composer les
examens en vue de devenir instituteur.
ADI-16H44-GMT-16
DECEMBRE 2000
14/12
Investiture
du nouveau chef des états majors de la FNP
DJIBOUTI
(ADI) -14 décembre 2000 - Une cérémonie d'investiture
du nouveau chef des états majors de la Force Nationale
de Police (FNP) M Ali Hassan Omar a eu lieu ce matin au camp de
police de Nagad, annonce l'Agence Djiboutienne d'Information.
Cette cérémonie
d'intronisation présidée par le Ministre de l'Intérieur
M Abdallah Abdillahi Miguil s'est déroulée en présence
des membres du gouvernement, du parlement, des responsables civils
et militaires ainsi que des hauts gradés des forces Françaises
Stationnées à Djibouti (FFDJ).
Le nouveau
chef de la FNP est né en 1946 à Tadjourah, il a
été nommé chef d'état major de la
FNP. Officier de carrière, il est entré dans la
police en 1965 à, l'âge de 17 ans.
Deux ans
après l'accession de Djibouti à l'indépendance,
Ali Hassan devient capitaine, un grade qui lui ouvrira les portes
d'une carrière d'officier supérieur.
En 1994,
il accède au poste de chef d'état major adjoint
et colonel de la FNP. Depuis le 07 Décembre dernier, le
colonel Ali Hassan est le nouveau chef d'état major de
la police de Djibouti.
ADI-16H50-GMT-14
DECEMBRE 2000
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21/12
M FARAH, le directeur de l'ADI serait le correspondant à
Djibouti de l'IRIN (ONU)
Nous apprenons
que M. Farah, le directeur de l'ADI, l'agence de propagande du
système Guelleh. Il y a donc lieu d'assurer une grande
vigilance, sur le contenu des dépêches et informations
qui sont diffusées par cet organisme, en ce qui concerne
Djibouti.
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris)
les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement
arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique
les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Lieutenant
Ladieh
-
Capitaine Zakaria Hassan
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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Ali
Dahan, Ph.D.
Représentant permanent du Front pour la Restauration de
l'Unité et de la
Démocratie-FRUD-originel aux Amériques et Président
des Partisans de
la Paix dans la Justice pour tous les Djiboutiens-PPJD-
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Qc), G1R 5P5,
Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924, Téléavertisseur : 1-418-874-5518
Téléphone : 418-529-9513
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr
****************
19/12 NON, JAMAIS PLUS DE MASSACRES
COMME CEUX PERPÉTRÉS À
ARHIBA, BALBALA, QUARTIER 7 (CARTON), MÉDÉHO...
NI DE CHARNIERS COMME CEUX
AUX TROUS DES ITALIENS
ET DERRIÈRE LE THÉÂTRE DU SALINE, À
DEMERJOG,
À LA PLAGE DE DORALÉ ...
****
18 DÉCEMBRE 2000
JOURNÉE DE DEUIL NATIONAL
COMMÉMORATION DU MASSACRE D'ARHIBA
" Une vie de sacrifice est le sommet suprême de
l'art.
Elle est pleine d'une véritable joie."
Mahatma GANDHI
La tension
est très vive en République de Djibouti et l'entière
responsabilité de cet état de fait incombe au gouvernement
de M. Ismaël Omar Guelleh qui comme à l'habitude répond
par les forces des canons à toute idée d'ouverture
démocratique réelle.
Les crimes organisés visant à étouffer les
aspirations du Peuple Djiboutien deviendront encore plus féroces
lorsque M. Ahmed Dini (Chef de file de la 3e vague des dissidents
du FRUD) et quelques avides du pouvoir rejoindront le prochain
gouvernement de Guelleh la terreur, qui sera mis en place après
le mois du RAMADAN. Sou venez-vous de la multiplication des exactions
et des massacres com-
mis contre la population civile qui a eu lieu depuis décembre
1994 après la soi-disant signature des accords de paix
entre le régime en place et les deux premières vagues
de dissidents du FRUD.
Ce genre
de coalition sans principe est souvent utilisé par les
potentats au pouvoir enfin d'acquérir un peu de crédibilité
et beaucoup d'argent de la part de leurs bailleurs de fonds et
a pour but surtout de faciliter la mort à petit feu de
tout un Peuple. (...)
Note
de l'ARDHD :
Nous publions le début d'un message de M Ali DAHAN. Vous
pouvez lui demander de vous communiquer l'intégralité
en lui écrivant à
dahana_ca@yahoo.fr
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15/12
TCHAD : la justice française fait arrêter un conseiller
proche du Président Dictateur Tchadien Idriss Deby.
Note
de l'ARDHD
Comme le CMAP, nous ne pouvons que nous réjouire de cette
information, d'autant plus qu'elle pourrait s'appliquer un jour
à M. Guelleh et/ou à ses proches collaborateurs,
coupables de détournement de biens publics et de violations
des Droits de l'Homme. La justice française pourrait décider
un jour de se pencher sur Djibouti et sur l'utilisation / la destination
des aides françaises.
___________________________________________________
RÉPUBLIQUE
DU TCHAD
COORDINATION
DES MOUVEMENTS ARMÉS
ET PARTIS POLITIQUES DE L'OPPOSITION ( CMAP )
LE COMMISSAIRE
AUX RELATIONS EXTÉRIEURES
54, Passage des Becquerelles 80.000 AMIENS (FRANCE)
Tél : 03.22.92.02.39 Fax : 03.22.72.05.66
E-Mail : cmap800@hotmail.com
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE
Le 13 Décembre
2000, les dépêches de presse annonçaient l'arrestation
en France de Monsieur HASSANE FADOUL KITIR, Préfet du Ouaddaï
et ancien conseiller du Général-Président
du Tchad IDRISS DEBY.
Ce dernier serait arrivé sous une fausse identité
pour raisons médicales.
La Coordination
des Mouvements Armés et Partis Politiques de l'opposition
(CMAP), se réjouit de cette independance de la justice
Française, qui, par cet acte honore la profession, induirait
un assainissement des relations franco-africaines et enfin rendrait
justice au peuple Tchadien victime de la dictature sanguinaire
du Général-Président IDRISS DEBY.
Cette incarcération
a été déjà précédée
en Décembre 1997, par celle d'un autre conseiller du Général-Président
DEBY, Monsieur DJAMAL AGANAYE. Ce dernier fut arrêté
par la douane, en flagrant délit, à l'aéroport
de Dusseldorf en Allemagne en possession de deux cantines diplomatiques
(au sceau de la République du Tchad ), contenant 130 Kilos
de cocaïne pour une valeur marchande de 20 millions de DM.
Six mois
plus tard, en Avril 1998, une vaste enquête internationale
conduite à Paris par la juge d'instruction SIMEONI a permis
les arrestations d'un certain nombre d'africains et d'européens
en France et en Belgique dont un pilote de ligne dans la banlieue
de Bruxelles. Ce pilote est accusé d'avoir transporté
vers l'Afrique de faux dinars de l'Emirat arabe de BAHREIN (Golf
Persique) pour un montant de 2,5 milliards de francs français.
Une partie de la cargaison aurait été déchargée
de nuit à N'Djaména, sous haute surveillance de
la Garde prétorienne clanique du Général-Président
IDRISS DEBY. Au demeurant rappelons que la Garde Présidentielle
est sous le commandement personnelle du Président et n'obéit
qu'à lui seul.
Il serait judicieux de souligner par ailleurs que la Banque Centrale
Tchadienne a signé des accords de convertibilité
avec les établissements bancaires des Emirats Arabes d'une
part et que d'autre part le Général-Président
IDRISS DEBY et son clan contrôlent politiquement cette institution.
Un Président
honorable, respectable et fréquentable ne saurait s'entourer
de prétendus conseillers, qui se livrent à ces genres
de trafics. Cette osmose dans laquelle baigne le Général-Président,
relèverait soit d'une certaine prédisposition à
cette accointance indigne, soit en gestation, soit déjà
comme valeur existante et en pleine propension.
La CMAP
n'a jamais cessé d'alerter l'opinion internationale de
la gravité de la situation politique au Tchad depuis l'avènement
au pouvoir du Général-Président IDRISS DEBY,
le 01 Décembre 1990. Ce régime est champion toutes
catégories des violations des Droits de l'Homme : bâillonnement
de la presse(journalistes torturés, incarcérés
et condamnés
), violations des conventions internationales,
exécutions sommaires et extra-judiciaires, pillages des
deniers publics, viols, assassinats, traitements dégradants
et humiliants.
Aux caractéristiques susmentionnées qui sont le
sport favori de ce régime, viennent se greffer la
délinquance financière internationale (fausse monnaie,
blanchiment de narco-dollars) et de trafic de drogue.
La CMAP
rappelle à l'opinion nationale et internationale que le
Tchad est dirigé par un régime qui renferme à
lui seul le concentré des valeurs " anti-humaines
".
La CMAP,
interpelle les bailleurs de fonds, notamment la France, de cesser
son aide à ce régime. En effet toute aide financière,
militaire et ou politique au Général-Président,
est considérée par notre peuple comme une prime
et feu vert au régime pour son anéantissement. Ces
aides ne servent qu'à renforcer la puissance destructrice
des vies humaines de sa Garde Présidentielle.
La CMAP ose encore espérer que la France, pays qui a incarné
les grandes valeurs humaines des Siècles des Lumières,
ne saurait être l'alliée du régime de DEBY,
qui incarne la négation de ces mêmes valeurs.
Notre Peuple n'est guère honoré par ce régime
narco-trafiquant et ne s'y reconnaît pas.Il ne s'y accommoderait
jamais.
La CMAP,
lance par conséquent un appel pressant aux institutions
internationales (OUA, ONU, UE) et aux pays bailleurs de fonds
(FRANCE, USA, RFA,
), de placer en quarantaine ce régime
jusqu'à l'avènement d'un pouvoir démocratiquement
élu par le peuple Tchadien.
La CMAP,
encourage la justice française de continuer son uvre
de salubrité politique, afin que tous les coupables politiques
Tchadiens, versés dans la délinquance financière
et narcotique, soient déférés devant la justice.
La CMAP
et notre peuple tiennent à la crédibilité,
à l'honneur, au rayonnement, au développement et
à la démocratie pour le Tchad.
Fait à Amiens, le 14 Décembre 2000
Pour la
CMAP
Le Commissaire aux Relations Extérieures.
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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