LA LIBERTÉ Bulletin N° 41
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année..................Maj 30/03/01 à 16 h 00 (Heure de Paris)

SOMMAIRE N° 41 . . . du 24/03/01 au 30/03/01

- Question ouverte à M Patrick Roussel, Ambassadeur de France à Djibouti : que va faire la France en faveur du Général Yacin Yabeh, à partir du moment où le régime djiboutien n'a manifestement pas tenu ses engagements ?
- Référendum constitutionnel au Somaliland en mai ou juin,
- Le compte français (auprès de la BNP) du Ministre des Affaires étrangères et son solde intéressant ...!
- Y-A-T-IL UN JUGE HALPHEN A DJIBOUTI ? (Courrier des lecteurs)
- La détresse des étudiants djiboutiens en France, privés de bourses,

23/03 A propos de DINI : Le respect, ça se mérite ! Le droit ça se conquiert ! (Courrier des lecteurs)

25/03 DINI, victime ou responsable (Courrier des lecteurs et dernier message publié sur ce thème)

 

23/03 SOMALILAND A HAVEN OF STABILITY IN STRIFE-TORN REGION / AN OPEN LETTER TO THE NEW AMERICAN ADMINISTRATION (Communiqué Somaliland Forum du 19/03/01 en Anglais)
25/03
Le Somaliland Forum se réjouit du fait que le Président de la République de Somaliland ait confirmé que le référendum sur la Constitution de la République aura lieu en mai ou juin 2001 (En anglais)

LA LIBERTÉ :
votre journal se construit
chaque jour devant vous,
avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure.

Conditions (*)
23/03 Guelleh, l'amitié, ce n'est pas du béton, mais c'est quelque chose qui se cultive ! (Courrier des lecteurs)

Bruits et rumeurs

23/03 Au fait, que fait Guelleh en Chine ? Des armes, de l'argent ?

27/03 Des antennes d'écoute des services secrets israéliens sur le territoire de Djibouti ?

27/03 Guelleh, en situation inconfortable
lors de la Conférence de la Ligue Arabe ?


27/03 Certains services français auraient-ils pu donner sinon un feu vert, au moins une sorte d'accord tacite, pour le meurtre du juge Borrel ?

L. D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes les publications
2000 / 2001
23/03 A qui s'adressait votre appel ? Débat sur les générations . (Courrier des lecteurs)

23/03 LES DROITS DES TRAVAILLEURS DJIBOUTIENS BAFOUES PAR GUELLEH (A lire dans LOI)


Les Nouvelles d'Addis
23/03 Question ouverte à M. Patrick Roussel, Ambassadeur de France à Djibouti :

Que va faire la France en faveur du Général Yacin Yabeh, à partir du moment où le régime djiboutien n'a pas tenu ses promesses ?

Rubrique santé :
1 - La fiévre aphteuse : Londres redoute l'ampleur de l'épizootie de fièvre aphteuse

25/03 Un deuxième cas de fièvre aphteuse en France (AP)


2 - La maladie de la 'vache folle' : ESB L'encéphalopathie spongiforme bovine

Forum Communauté djiboutienne
Où est passé le prêt de 50 milliards de FD accordé par le Koweit ?
Les djiboutiens émigrés ont toujours un intérêt pour leur patrie

28/03 - Un compte bancaire en France bien approvisionné au nom du Ministre des Affaires étrangères M Farah Ali Abdi. Scandale ?


"Vente en ligne" des livres
Ali COUBBA
Abdouraman WABERI
Daher Ahmed FARAH
29/03 Y-A-T-IL UN JUGE HALPHEN A DJIBOUTI ? (Courrier des lecteurs)

29/03 - Pour le rétablissement des bourses des étudiants djiboutiens en France (Association MIDNIMO)

COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion et d'échanges en direct.
29/03 - Arta : les lauriers pour Guelleh, les charges et les dépenses pour les autres ! (Une note du 17/02/00)

29/03 Qu'a obtenu Guelleh en Jordanie ? (Bruits et rumeurs)

29/03 Le sommet d'Amman a produit des résultats décevants .... (AFP)

 
 
 
 

NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 24/03/2001
DJIBOUTI - Un jugement sans appel de la CISL
A l'issue d'une mission effectuée à Djibouti du 9 au 13 mars conjointement avec le Bureau international du travail (BIT), la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) a condamné "l'attitude déplorable" du gouvernement djiboutien en matière de droits syndicaux. (...). [Total : 183 Mots

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Les chefs de faction somaliens annoncent
un front commun contre le GNT


ADDIS ABEBA, 22 mars (AFP) - Des chefs de factions somaliens ont annoncé jeudi à Addis Abeba la création d'un front commun, nouveau revers pour le gouvernement national de transition (GNT) installé à Mogadiscio, où le bureau du Premier ministre a été la cible d'une attaque.

Après plus de deux semaines de négociations dans le sud éthiopien, ces chefs de clans opposés au GNT sont parvenus à se mettre d'accord sur la composition d'un conseil somalien de réconciliation et de restauration (CSRR) chargé de préparer une nouvelle conférence de réconciliation.

Le conseil, qui a un mandat de six mois et dont la présidence est tournante, est pour l'instant présidé un chef de guerre de Mogadiscio Hussein Mohamed Aïdid.

"Nous appelons tous les mouvements politiques en Somalie, le groupe d'Arta (GNT), la société civile, les dirigeants religieux et claniques, le monde des affaires et la diaspora à nous rejoindre pour une conférence nationale de réconciliation immédiate et inconditionnelle", destinée à établir un gouvernement national "représentatif et à base large", ont affirmé plusieurs chefs de guerre dans un communiqué lu à la presse par Hussein Aïdid.

Cette conférence doit se tenir dans les six prochains mois.

"Nous appelons notre frère (Aboulkassim) Salat Hassan et les membres du groupe d'Arta à se joindre à nous (...) mais pas en tant que gouvernement, en tant que groupe", a souligné Hussein Aidid en déclarant à l'AFP "soutenir un système fédéral" pour son pays.

"Nous appelons la communauté internationale, les organisations régionales et les gouvernements amis à soutenir notre effort", a insisté M. Aïdid. "Le CSSR reconnaît qu'une partie de la responsabilité pour l'échec passé des nombreux efforts de réconciliation se trouve chez nous".

Désigné en août lors d'une conférence de réconciliation à Arta (Djibouti) destinée à mettre fin à dix ans d'anarchie et de luttes entre clans rivaux en Somalie, le président Salat est soutenu par la communauté internationale mais n'est pas reconnu par la plupart des chefs de faction et des leaders régionaux du pays.

Le CSRR est co-présidé par Hassan Mohamed Nur, dit Chati Gudud, chef de l'Armée de résistance Rahanwein (RRA) qui contrôle Baidoa (sud), le général Aden Abdulahi Nur "Gabyow", commandant du Mouvement patriotique somalien, un groupe armé Ogaden de la région de la Juba, Hilowle Iman Omer un proche du chef de guerre de Mogadiscio Musa Sudi Yalahow et Abdullahi Cheikh Ismail, président du mouvement national du sud de la Somalie (SSNM).

Mowlid Maan Mahmoud, l'un des leaders de la communauté bantoue somalienne, en est le premier secrétaire.

"Nous ne sommes pas un gouvernement, nous ne remplaçons pas ceux qui prétendent être un gouvernement mais nous voulons un solide, ferme, représentatif gouvernement national une fois pour toutes", a déclaré Yousouf Omar al-Azhari, conseiller du "président" de la région autonome auto-proclamée du Puntland (nord-est) Abdullahi Youssouf Ahmed, qui était lui-même présent à la conférence de presse.

L'annonce de cet accord constitue un revers pour le GNT qui peine à imposer son contrôle sur Mogadiscio. Trois civils ont été tués jeudi dans une attaque lancée contre l'hôtel Ramadan, où vivent et travaillent le Premier ministre Ali Khalif Galaydh et plusieurs parlementaires.

Selon un témoin, l'attaque a été lancée par plusieurs hommes armés se trouvant dans un pick-up monté d'une pièce d'artillerie appartenant à Mohamed Omar Habeb, un député opposé au GNT.

Des balles sont entrées dans le bureau du Premier ministre, qui n'était pas présent, a constaté un correspondant de l'AFP.

Par ailleurs, un civil et un milicien ont été tués dans le nord de la ville lors d'une fusillade entre policiers et partisans du chef de faction Musa Sudi, ont indiqué des voisins.

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ADI/DJIB/872/309 MOTS

27/03 Tuerie et prise d’otages dans l’attaque du siège de MSF à Mogadiscio

DJIBOUTI (ADI) - 27 mars - Une vingtaine d’employés humanitaires, notamment des expatriés occidentaux opérant pour le compte de Médecins Sans Frontrières (MSF) sont portés disparus après l’attaque mardi du siège de l’ONG internationale dans un quartier de la ville de Mogadiscio en Somalie, annonce l’Agence Djiboutienne d’Information.

8 somaliens ont trouvé la mort dans cet incident qui a eu lieu au moment où le siège de MSF recevait des représentants d’agences de l’ONU, dans le cadre des efforts menés par Médecins Sans Frontière en faveur des mères et des enfants en bas-âge, à Mogadiscio.

Interrogé sur les ondes du service somali de la BBC, le représentant de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) à Mogadiscio M Abdourahman Assir Ali , membre de la délégation onusienne qui rendait visite à MSF, a indiqué que l’assaut avait été déclenché alors que le personnel de MSF et la délégation de l’ONU se mettaient en route pour rendre visite à un centre de maternité.

Selon la BBC, l’attaque aurait été perpétrée par des miliciens du chef de guerre Moussa Soudi dit Yalhow dont les partisans affirment avoir capturé un certain nombre d’expatriés travaillant pour MSF.

Le rédacteur en chef d’un journal publié à Mogadiscio M. Hassan Mahamoud, a indiqué au service somali de la BBC qu’il avait rencontré 5 expatriés de MSF (3 Espagnols, 1 Américain et 1 Anglais) qui se trouveraient « sous la protection de M Abdourahman Mohamed Djimaleh, responsable d’une milice somalienne établie à Mogadiscio».

Les vigiles privés assurant la sécurité de MSF ainsi que des éléments de la police de l’Autorité Intérimaire de Somalie dépêchés en renfort sur les lieux n’ont pas réussi à mettre en échec l’opération des miliciens qui ont pris pour cible le siège de l’ONG occidentale.

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mercredi 28 mars 2001, 14h31

Mogadiscio reste un casse-tête sécuritaire, malgré la nouvelle police.

(Le groupe 'dit d'Arta' serait incapable de tenir la ville .....)

NAIROBI, 28 mars (AFP) - L'organisation d'une escorte privée choisie dans un labyrinthe de sous-clans et de factions reste un casse-tête incontournable pour tout expatrié à Mogadiscio, malgré la création récente d'une police dans la capitale somalienne.

Travailleurs humanitaires, hommes d'affaires ou émissaires politiques, les étrangers représentent une cible de choix pour des miliciens en quête de rançon ou des factions désireuses de faire savoir qu'elles contrôlent une partie de la ville.

Il y a trois ans, il fallait litéralement changer d'escorte en passant d'un fief de chef de clan à un autre.

Aujourd'hui, le gouvernement national de transition (GNT), mis en place à l'automne, a créé, pour la première fois en dix ans, une force de police de 2. 500 hommes. Mais elle ne contrôle pas toute la ville et fait face à l'hostilité de trois importants chefs de faction, Musa Sudi Yalahow, Mohammed Hussein Aïdid et Osman Hassan Ali "Ato".

"Toutes les agences emploient leurs propres gardes armés, qui ont leurs armes et leurs véhicules", a expliqué à l'AFP un travailleur humanitaire à Nairobi qui a requis l'anonymat.

"Suivant les conditions de sécurité, elles augmentent le nombre de gardes et de voitures".

Principe de base, selon lui : "la ville est divisée en différentes zones. Il faut être sûr de ne pas être attaqué donc avoir des représentants de chaque clan dans son escorte". Ensuite, vient la question de la fidélité de ces gardes, attachés à leur employeur par un salaire bien supérieur à ceux proposés dans la capitale.

Médecins sans Frontières (MSF), qui dispose en permamence d'expatriés à Mogadiscio, a ses propres gardes, au nombre d'une dizaine, et fait appel à une escorte armée supplémentaire si nécessaire pour ses déplacements, indique un membre de l'ONG à Nairobi

"A l'intérieur de cette équipe, nous avons gardé un équilibre entre les clans, mais la situation évolue tout le temps et le poids de chaque clan change à chaque fois", explique ce responsable de MSF.

Quant aux visiteurs occasionnels, journalistes, hommes d'affaires ou diplomates, il leur en coûte au minimum 100 dollars par jour pour disposer d'une voiture et de deux gardes armés.

Souvent confrontés à des revendications de groupes mécontents d'être écartés du juteux "business" de la sécurité des occidentaux, les organisations humanitaires doivent également faire face à une situation délicate avec un gouvernement non reconnu par tous.

"Pour avoir accès à un maximum de Somaliens et les aider au mieux, comme le gouvernement n'est pas accepté par tous, nous n'avons pas signé d'accord avec lui en tant que gouvernement", affirme MSF, insistant sur la nécessité d'une neutralité.

Pour les Nations unies, c'est plus difficile. L'ONU a officiellement reconnu les institutions de transition issues de la conférence d'Arta (Djibouti), mais ses agences humanitaires continuent à tenter de travailler dans tous les camps.

Il y a deux semaines, lorsque David Stephen, représentant représentant spécial pour la Somalie du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, s'était rendu à Mogadiscio, il avait circulé dans la ville avec une triple escorte : de l'ONU, de l'hôtel où il résidait et de la police, avait constaté un journaliste de l'AFP.

Même ainsi gardé, il ne s'était pas rendu dans certaines zones.

Les explications divergent sur les raisons de l'attaque mardi, contre Médecins sans Frontières (MSF) et les Nations unies, à l'issue de laquelle quatre expatriés de l'ONU sont toujours mercredi aux mains des hommes de Musa Sudi.

Pour certains, il a été provoqué par une erreur commise dans la composition clanique de l'escorte onusienne, qui s'était opposée lundi lors d'un premier incident avec les miliciens de Musa Sudi.

Mais pour d'autres humanitaires, qui ont demandé à ne pas être cités, il s'agit avant tout d'un geste politique, destiné à montrer que le GNT ne contrôle pas la ville.

"Le groupe d'Arta est incapable d'assurer la sécurité" à Mogadiscio, s'est ainsi empressé de déclarer mercredi à Addis Abeba Hussein Aïdid, nouveau président d'un front regroupant les opposants au GNT.

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mercredi 28 mars 2001, 19h14

Le sommet arabe déçoit malgré l'appel à intégration économique

AMMAN, 28 mars (AFP) - Les dirigeants des 22 membres de la Ligue arabe ont adopté mercredi des décisions modestes ouvrant la voie à une intégration économique, mais n'ont pas fixé de date limite à ce projet.

A la clôture d'un sommet ordinaire à Amman, ils se sont engagés à se retrouver dans sept mois au Caire à l'invitation du président égyptien Hosni Moubarak pour un "sommet économique" afin d'élaborer leurs stratégies.

"Nous saluons la proposition égyptienne d'accueillir le premier sommet économique arabe, en novembre 2001 au Caire avec la participation de représentants des gouvernements, du secteur privé et d'institutions régionales et internationales", ont-il dit dans leur résolution finale.

Mais ceux qui attendaient des résultats concrets étaient déçus, les dirigeants ayant passé le plus clair de leur temps au cours de deux jours de délibérations, à tenter de régler la question Irak-Koweit.

"Il n'y a aucun engagement pratique, seulement des généralités. Le problème est comment concrétiser", a indiqué l'économiste jordanien Fahed Fanek à l'AFP.

"Des mots comme accélérer, réduire, fusionner sont intéressants. Nous sommes habitués dans le monde arabe à ce qu'ils ne figurent que sur le papier", a souligné cet économiste.

Sept résolutions à caractère économique ont été adoptées par le sommet sur les 52 points de la résolution finale.

"Nous prendrons les mesures nécessaires, en tenant compte des circonstances de chaque pays, pour accélérer la finalisation du projet de création de la zone franche arabe", selon la déclaration finale du sommet.

Les dirigeants arabes ont également décidé "dans l'immediat de supprimer les barrières douanières", qui entravent le développement du commerce interarabe qui ne représente que 8% du total de leurs échanges.

Le sommet a également décidé la création d'une union douanière arabe, le développement du transport, des télécommunications et de l'information technologique.

L'objectif à long terme est d'appliquer une décision prise au sommet arabe de 1996 d'établir une zone franche arabe vers 2007 pour faire face aux défis de la mondialisation.

Plusieurs ministres de l'Economie et de l'Industrie espéraient vendredi que leurs dirigeants ramènent cette date à 2005.

Mais aucun délai limite n'a été fixé en dépit des appels pressants lancés par plusieurs dirigeants arabes, notamment par l'hôte du sommet, le roi Abdallah II de Jordanie.

"Les développements dans le monde font apparaître plusieurs défis, dont l'émergence de blocs économiques, qui visent (...) à servir leurs intérêts", a indiqué le roi Abdallah à l'ouverture du sommet mardi.

"Il est impératif de constituer un rassemblement intégré capable de s'adapter à ces développements", a-t-il dit.

Le président Moubarak a indiqué qu'il était important de renforcer les liens entre les pays arabes par des projets d'infrastructure, comme les projets de liaison du réseau électrique ou gazier.

Début mars, la Jordanie et la Syrie avaient connecté leur réseau électrique avec l'Egypte dans le cadre d'un programme régional d'intégration et les trois pays ont finalisé un accord d'un milliard de dollars pour fournir du gaz au Liban.

M. Fanek a qualifié ces initiatives de "bons signes", mais restait sceptique quant à l'adoption de mesures concrètes.

"Mon souhait était qu'ils décident la libre circulation des citoyens arabes. Les Européens et les Américains voyagent facilement dans nos pays mais les Arabes doivent attendre, parfois des mois, pour obtenir un visa", a-t-il dit.

La proposition de libre circulation entre les pays arabes a été discutée mais elle a été rejetée pour des "raisons de sécurité", a-t-il ajouté.

"Les dirigeants arabes se font confiance mais n'ont pas confiance en leurs peuples", a-t-il conclu.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, d'emprisonnement arbitraire et de torture (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti. et les récits des victimes

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BRUITS ET RUMEURS

Attention : les informations publiées dans cette rubrique ne sont pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons à dire que ces informations n'engagent pas notre support qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement concernées peuvent nous adresser un démenti ou un droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés aussitôt.

23/03 Au fait, que fait Guelleh en Chine ?

Ses courses, des emplettes quoi : de l'argent et des armes ! Il s'est fait accompagner par son Chef d'Etat-Major et il est parti pour acheter des armes, avec l'argent des contribuables français, européens, américains, et probablement chinois ... etc... Il va revenir les bras chargés de toute une panoplie nouvelle, qui lui permettra de se protéger de ce peuple odieux qui le menacerait .... Dès son retour, le chamelier, les bras chargés, pourra distribuer ses cadeaux à ses petits militaires préférés, en particulier à ceux de la nouvelle garde qui s'entraînerait avec les officiers israéliens sur un ancien camp français.

En tout cas, cela confirme bien ce que nous disions depuis longtemps : l'argent international servirait à acheter des armes pour asservir le peuple djiboutien. La dernière enveloppe glissée par l'Ambassade de France (4,5 millions de francs) pour des objectifs bien vagues, va-t-elle être utilisée à cette occasion ?

Il serait peut-être temps que la communauté internationale cesse effectivement :

- de subventionner l'achat d'armes et le recrutement de mercenaires à Djibouti ....

- de vendre de nouvelles armes.... dont Djibouti n'a nul besoin, sauf pour alimenter la guerre civile et la répression populaire.

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27/03 Des antennes d'écoute des services secrets israéliens sur le territoire de Djibouti ?

Selon certaines rumeurs, les services secrets israéliens auraient pu installer des antennes pour pratiquer une écoute systèmatique dans la région. Seraient particulièrement visées par cette activité d'espionnage au profit d'Israël, le Yémen, l'Ethiopie, l'Erythrée et le Soudan ?
Nous poursuivons notre enquête sur ce point pour apporter soit une confirmation, soit un démenti.

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27/03 Guelleh, en situation inconfortable
dès l'ouverture de la Conférence de la Ligue Arabe ?

La conférence de la ligue Arabe risque d'être très difficile pour Guelleh
Les relations dangereuses de Guelleh avec Israël seraient susceptibles d'avoir agacé l'Egypte et le Yemen. Il serait possible que Guelleh se voit opposer un refus ferme à ses demandes de subvention.

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27/03 Certains services français auraient-ils pu avoir donné sinon un feu vert, au moins une sorte d'accord tacite, pour le meurtre du juge Borrel ?

La question est posée aujourd'hui par certaines personnes et il ne faut pas l'éliminer à priori, car il s'agit d'une piste, à laquelle le nouveau juge en charge du dossier a probablement pensé. Les découvertes faites par le juge Borrel auraient-elle pu être génantes, non seulement pour Guelleh, mais aussi pour la France, en impliquant des responsables français ?

D'ici à penser que certains services français aient pu donner sinon un feu vert, au moins une sorte d'accord tacite à Guelleh pour 'l'élimination' du juge Borrel, il n'y a qu'un pas que nous ne pouvons pas franchir .... mais la question pourrait se poser un jour.

Pourquoi soulever cette hypothèse au sujet de laquelle nous n'avons aucune preuve concrète à ce jour ? Parce qu'elle expliquerait pourquoi la France soutient Guelleh, contre vents et marées en accordant un soutien abusif à ce dictateur reconnu comme criminel par la majorité des organisations internationales. Cela pourrait laisser entendre que M. Guelleh connaît des secrets qui pourraient mettre la France dans l'embarras.

Toujours en suivant la même hypothèse, on pourrait se demander comment la France pourrait se sortir de cette sorte de situation de chantage....

Mais tout cela est probablement une fiction imaginée par certains Sherlock Holmes ...

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29/03 Qu'a obtenu Guelleh en Jordanie, lors de la Conférence de la Ligue arabe ?

Nous espérons recevoir bientôt des informations sur ce point, mais en lisant le compte-rendu publié par l'ADI, il semble qu'il n'ait rien obtenu. Sinon, l'ADI, serviable comme toujours, se serait empressée de donner l'information .....

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 - Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 - Monsieur MOGUEH, Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

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SOMALILAND FORUM
COMMUNIQUÉ, Monday, 19 March, 2001, Ref. SF/EC-029-2001




SOMALILAND A HAVEN OF STABILITY IN STRIFE-TORN REGION

AN OPEN LETTER TO THE NEW AMERICAN ADMINISTRATION


Like many around the world, you are probably disheartened by the constant bad news from the Horn of Africa. You have likely asked yourself how could it be remedied. While the disproportionately large amount of bad news from the Horn of Africa such as wars, drought, and famine is undeniable, the fact is there is an abundance of good news that is under reported or not reported at all.

Even when reported, important policymakers who should encourage and nurture positive change in Africa are either unwilling or unable to do so.

We would like to bring to your attention one such positive development in the Horn of Africa, a corner that is usually known for war and its misery. That place is the Republic of Somaliland.

We request your administration pay special attention to the unique and positive developments taking place in this little known republic. As you outline your policy toward Africa, you will find that the Republic of Somaliland respects and practices many of the same basic principles as
your administration: Small government, free trade, and human rights.

Somaliland is also a place that can serve as a model not only for the Horn of Africa, but for the rest of Africa. This is not a mere partisan judgement but one shared by many neutral observers.

Somaliland is also setting a positive trend in Africa in its relations with its neighbors in the Horn of Africa, especially Ethiopia. The new trend mutually embarked upon by Ethiopia and Somaliland is based on peace, trade and neighborly cooperation --- a stunning reversal in the historical pattern of war and conflict, which characterized relations between Somalis and Ethiopians for centuries.

As you are aware, peace between Somaliland and Ethiopia, which share a large and strategic border, takes on heightened significance when viewed against the backdrop of the war between Ethiopia and Eritrea, the ongoing civil war in Sudan, and the anarchy and chaos in Somalia proper. From a U.S. policy perspective, peace and cooperation between Ethiopia and Somaliland are consistent with U.S. policy goals in the region, and should be encouraged.



DYNAMIC REPUBLIC FORGED BY SOMALILAND'S PEOPLE THREATENED

While Somaliland, through the efforts of its people has created a dynamic symbol of peace and stability in the Horn, Mr. Hassan --- installed by the President of Djibouti, Mr. Guelleh, and endorsed by the U.N. in one of its self-serving publicity garnering exercises as "president" of Somalia --- has shown a clear desire to foment conflicts in the region. Even before leaving Djibouti, where he was anointed "president," he made threatening statements toward Somaliland and other peaceful regions of the former Somali Republic. This hostile behavior continued when he arrived in Mogadishu, despite the fact that his authority does not extend beyond small pockets of Mogadishu.


Unable to garner support in Mogadishu and with his "administration" confined to a few hotels in Mogadishu, Mr. Hassan has decided to shore up his fortunes by trying to exhume the ghost of Somali nationalism through conflict with Ethiopia. As if that was not bad enough for the region, Mr. Hassan has made an alliance with one of the most unpredictable forces in contemporary politics, the Libyan dictator Muammar al-Qaddafi. The extent of this alliance can be seen from Mr. Hassan's frequent visits to Libya, the coordination in policy positions and the congratulatory messages often exchanged between Mr. Hassan and Col. Qaddafi.

One such message reported by Libyan radio on February 3, 2001 read as follows: "The Somali president, Abdiqasim Salad Hassan, today telephoned the brother leader of the revolution and stressed Somalia's solidarity with the Libyan people who are facing up to US quarrelsomeness and arrogance." It is clear from this quotation that Mr. Hassan feels politically at home in the company of unpredictable dictators such as Muammar al-Qaddafi of Libya.

Besides allying himself with Qaddafi, trying to stir trouble in the Somaliland Republic and other peaceful parts of the former Somali Republic and fomenting conflict with Ethiopia, Mr. Hassan's faction has reportedly also colluded with shady businessmen in the importation of fake money to Mogadishu; these businessmen are linked to radical groups who are posing
danger to the stability of the region as a whole. When these considerations are taken together, the inescapable conclusion is that Mr. Hassan's "Transitional Government" is a destabilizing force in the region and it will use any international assistance it gets to undermine peace in the Horn of Africa.


In conclusion, we hope that U.S. policy should be based on rewarding the forces of peace and stability such as Somaliland, and isolating rogue and destabilizing forces such as Mr. Hassan's faction. The most effective way to further help consolidate peace and stability in the region is to respect the popular will of the people of Somaliland, as expressed through their decision to reclaim their sovereignty in 1991, within the frontiers of the British Somaliland, after a ruinous and unconstitutional union with Somalia, the former Italian Somalia, that lasted from 1960 to 1991. By granting Somaliland immediate diplomatic recognition, the United States will help cement the building blocks for democratic peace and stability in the Horn of Africa, and at the same time send a signal to the many factions in Somalia proper and in Mogadishu that peace and the rule of law is what the world expects of them, not war and roguish behavior.

We look forward to hearing from you.

The Somaliland Forum

SOMALILAND FORUM

SLF Backgrounder:
The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that brings together Somalilanders from all parts of the world mainly, through the medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work with the Somaliland communities around the world in order to provide some lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and its people. For more information, Please visit forum's web site at:
http://www.somalilandforum.com


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25/03 The Somaliland Forum is delighted to learn that the President of the Somaliland Republic has confirmed that the referendum on the Republic's Constitution will now be held in May or June 2001.

The Constitution, which was in operation since early 1997, re-affirms the nation's democratic state structures and the fundamental rights of all individuals. The Constitution, which was preceded by the National Charter adopted by the nation in 1993 and the declaration of the re-assertion of the sovereignty of the Republic of Somaliland in May 1991, also confirms the unequivocal voice of the Somaliland people to decide their own destiny as a free, independent nation, which is keen to live in peace and harmony with all its neighbours. We are confident that the referendum shall carry that voice across all continents.

§ The Somaliland Forum pledges that it will support, in anyway possible, the people and the Government of Somaliland in conducting the referendum.

§ We applaud the Government's determination to conduct the referendum at a time when the ban on livestock export to the Arabian Gulf countries has led to serious financial difficulties.

§ We would welcome the referendum to be held on or before the 26th June - a date which marks the birth of the Somaliland Republic in 1960 and the first period in which the Republic stood as an independent country before the ill-fated voluntary union with Somalia in July 1960.

§ We call on all Somalilanders to use this opportunity to send another clear message to the whole world, as they have already done, by their own deeds, since 1991.

§ We call on all countries and non-governmental agencies to extend to the Somaliland people any assistance they can in making this endeavour a success.

§ We impress on all nations and the international organisations to heed the voice of the Somaliland people and to extend to them the formal recognition their Republic so richly deserves.

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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées. Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre. L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur)


23/03 A propos de DINI :
Le respect, ça se mérite ! Le droit ça se conquiert !


Pour commencer, je dirai que la respectabilité pour un homme politique cela ne va pas de soi. Elle se forge ou s’acquiert au file du temps au fil de sa carrière. Quelle est en la matière la contribution de DINI à la cause du peuple AFAR durant sa longue carrière politique ? Quasiment nulle, sinon négative. Ce n’est pas être malveillant ou lui régler personnellement des comptes que de le constater.

Il y a certaines vérités qu’il faudra remettre sous la lumière du jour. DINI a été le principal artisan de la prise du pouvoir par GOULED en 1977 et ce faisant de la mise en place d’un système dictatorial que beaucoup d’entre nous semble regretter aujourd’hui.

A l’époque, à trop vouloir " descendre " Ali AREF il a contribué par sa haine personnel pour l’adversaire politique à la marginalisation du peuple AFAR. Non content " d’avoir eu la peau " d’AREF, il a continuer sur sa lancée décrédibilisant toute revendication légitime des AFARS aux yeux des observateurs étrangers (OUA, LIGUE ARABE…). Il a sacrifié au nom d’une utopie, d’une fantasmagorique Nation Djiboutienne égalitaire le fragile équilibre ethnique que ses prédécesseurs afars avaient si difficilement obtenu dans les années soixante. Rappelez-vous ce n’est qu’en 1966 que la France dédaigna accoler le terme afar à la dénomination du Territoire dont ils habitent pourtant les ¾. Il s’est opposé au partage à parité égale entre les représentants afars et somalis à l’Assemblée Nationale. Il a concédé à GOULED le dépouillement total des prérogatives de poste de Premier Ministre qui allait cependant lui revenir. Comprenne qui pourra… Il est responsable dès lors en premier chef du blocage de l’aspiration légitime et nécessaire des AFARS à faire contre poids au pouvoir sans limite du futur chef d’Etat qu’il n’hésitera pas à mettre au service de son seul clan. A l’Indépendance, à la première velléité d’insubordination, GOULED se débarrassa de son vieux compagnon de route comme d’un vieil outil usé ne lui servant plus à rien et cela seulement quelques mois après la nomination de DINI à la tête du gouvernement.

Le prix de ces égarements politiques DINI, néanmoins prévisibles, les AFARS le paient encore à ce jour. Voilà, en préambule ce que notre honnêteté intellectuelle nous dicte de rappeler à la jeune génération afare poste coloniale du parcours politique antérieur du personnage.

Autres errements de DINI, certainement une fâcheuse coïncidence diront ses plus fidèles partisans, sont que le recul du FRUD et sa division ont été concomitants de son arrivée à la tête du mouvement. Simple coïncidence ? Pas tant que ça. sa confiance aveugle (encore une fois) dans la médiation française a été lourde de conséquence. Elle a brusquement freiné l’élan victorieux du FRUD de la première période. Les six mois qu’a duré le cessez-le-feu unilatéral du FRUD sous DINI (faut-il en rire, car le FRUD fut seul à observer les arrêts du combat, GOULED se contentant d’en prendre acte et se donner le droit de reprendre les hostilités quand bon lui semblera?) a été immédiatement mis à profit par son " vieil ami " GOULED. Ce fut pour l’ancien président un laps de temps suffisamment nécessaire pour s’équiper en matériel de guerre, recruter à tour de bras pour finalement lancer une offensive militaire dont le FRUD a eu du mal à se relever. Mais finit par se relever quand même à la fin des années quatre-vingt-dix.

Aujourd’hui, nous assistons ni plus ni moins à un remake de ce triste épisode pour le FRUD et la démocratie djiboutienne. Il a fallut que le FRUD se requinque pour que GUELLEH prenne peur et veuille bien prendre langue avec lui… Mais, seulement pour gagner du temps comme le lui a si bien appris " ABO GUULED " (oncle G.). Pendant que DINI discute (wallalah gidé) GUELLEH s’arme et renforce son appareil répressif en attendant le moment propice pour bondir.

Certains d’entre nous, AFARS et autres DJIBOUTIENS, avons compris semble-t-il la manœuvre de GUELLEH. Quelle révélation ! Nous dire encore et toujours que les blocages viennent de la partie gouvernementale est une lapalissade sur laquelle je ne veux pas revenir, mais qu’un responsable politique comme DINI met des œillères pour ne pas admettre l’horrible vérité est un signe autrement plus inquiétant.

D’autre part, DINI nous parle de transparence, de démocratie, de la légitimité du peuple à être entendu et écouté. Il est peut-être temps qu’il se les applique ces principes qu’il nous ressort à tout bout de champs. Si DINI souhaite que les AFARS le soutiennent, il faut obligeamment qu’il rende compte de ses actes à son peuple. Pour " ménager " GUELLEH ou simplement pour ne pas trop envenimer le débat doit-il pour autant tourner le dos au peuple et lui opposer un silence méprisant ? Il appartient à lui de choisir sa méthode tout comme s il appartient au peuple d’en tirer ses conclusions. Celui qui coupe le contact avec la base n’est plus son représentant. Il doit le savoir depuis le temps qu’il est dans la politique.

Quant aux risques que peut induire la rupture de négociations, il y a sans doute la guerre mais pas forcement. Pris de panique, GUELLEH demandera " une nouvelle audience " plus franche celle-là. Il se sait en mauvaise phase, il ne se hasardera pas à déclencher de suite une nouvelle guerre. Il lui faudra beaucoup de temps et beaucoup d’argent pour reconstituer son armée et faire bouillir la marmite de ses affidés. GUELLEH est un dictateur mais pas encore un fou. Faute de mieux, il s’ouvrira alors comme je viens de le dire à un dialogue sincère et constructif, sinon gare…

Toutefois, prenons malgré tout l’hypothèse d’une reprise des hostilités. Personne n’aime la guerre, tout le monde aspire à une paix durable garante d’avenir meilleur, d’une prospérité retrouvée, etc… on connaît la suite de la chanson. Mais pour faire la paix il faudrait être au moins deux pour la bâtir à moins de prêcher face à l’ennemi belliqueux le sermon des Chrétiens des premiers âges : " Si on vous gifle tendez l’autre joue ". La paix ça ne se mendie pas, le Droit du peuple ça ne se discute pas, ils s’obtiennent quitte à utiliser d’abord la Force pour les faire respecter ensuite.

Cependant, je n’ignore pas les affres d’une nouvelle guerre meurtrière et injuste pour les innocents. Mais avons nous encore les moyens de faire l’économie de cette solution. Nous subissons déjà chaque jour qui passe ces mêmes horreurs sans aucune autre compensation que les lamentations pudiques de nos femmes violées et les larmes de nos mères pleurant leurs enfants martyrs ? Toujours est-il qu’il faut savoir ce que l’on veut. Doit-on continuer donc à subir les injustices au quotidien et hypothéquer l’avenir des générations futures ? Nous avons le devoir de préparer pour nos enfants et nos petits enfants une existence meilleure que notre génération n’aura pas connue. Notre silence, notre lâcheté face à la dictature de GUELLEH, voire autre toute considération plus ou moins digne de respect plus ou moins avouable, je le crains, ne nous soit reprochés dans avenir pas très lointain.

Nous n’avons pas besoin de faire parti du sérail d’un mouvement politique pour dire ce que nous avons à dire à nos dirigeants surtout lorsqu’ils s’engagent sur une pente fatale. Il est fini l’époque où l’on suivait aveuglement les dirigeants parce qu’il étaient issus de nos rang. Leurs actions au-delà des enjeux carriéristes des différents protagonistes ont une implication directe sur notre condition, en l’occurrence c’est de notre devenir à chacun dont il est question dans les négociation entre DINI et GUELLEH. Nous avons le droit le plus absolu de renier nos dirigeants si leurs démarches ne vont pas dans le sens exigé par la volonté populaire. Au fait, dites moi en passant, quand est-ce qu’à eu lieu l’élection de DINI à la tête des AFARS djiboutiens ? Vous vous en rappelez vous ? Surtout ne nous faites pas rire, s’il vous en venez l’idée, en nous désignant DINI comme le seul dirigeant digne de représenter les AFARS. En effet, il serait très malheureux dans ce cas-là pour les AFARS de n’avoir d’autres alternatives que les errements d’un brave bougre. Tout ça pour vous dire que :Les hommes partent, la cause demeure.

Quant à moi, je ne voudrais pas qu’un improbable bonheur de la Nation Djiboutienne sous GUELLEH se construise sur le dos des AFARS. Au détriment de mon peuple ! Qu’aurait à perdre DINI de dénoncer cette pantalonnade de négociation et de se retirer de cette vilaine comédie ? Il y gagnerait sans conteste en honneur derrière le recouvrement duquel il ne cesse de courir bientôt vingt cinq ans, depuis ses fameuses années dans la LPAI. Je ne crois pas que le clan de GUELLEH fera plus de mal aux AFARS qu’il n’ait déjà essayé de le faire. Nous ne perdrons rien non plus que nous n’ayons déjà perdu. Bien au contraire, nous avons tout à gagner. Il suffit de le vouloir et de le clamer.

CAKKI MABAYA ! GICLO MARABTA !

GULUB-KENA

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23/03 Guelleh, l'amitié, ce n'est pas du béton, mais c'est quelque chose qui se cultive !

Bonjour avant tout !

Voilà, l'un des membres de la famille fait partie de la Police et c'est de lui que je tiens cette information. Il était de garde à Gabode, la sinistre prison !!

Un soir comme il me l'a raconté, des hommes habillés en Ninga sont venus aux alentours de 3h du matin ; ils ont demandé AHMED NASSER (le neveu du Général Yacin Yabeh). L'officier pricipal de permanence, ce soir-là, a refusé de leur remettre Ahmed Nasser. Il a donné pour excuses le fait que l'enlèvement de ce prisonnier serait imputé directement au Président. Ces hommes ont répondu qu'ils étaient envoyés par le Président...

Ce que je ne comprends pas, ce sont les raisons pour lesquelles, à une heure aussi târdive de la nuit, des hommes soient venus réclamer spécialement Ahmed Nasser ... et pas les autres ???

En fait, c'est pour ça que l'autre jour, le 19 MARS dernier, quand le Général a été transféré de force à Gabode, contrairement à l'avis de son médecin Mr BRONDON, il y a eu des malentendus avec les co-détenus du Général. L'origine de ces malentendus vient du fait que les gardiens voulaient non seulement séparer Ahmed des autres prisonniers mais aussi l'isoler !!

Ce que je n'arrive pas encore à comprendre c'est pourquoi l'ex-Commandant Daher, Nalé, Nasri et Fahti ont été mis à part dans une cellule beaucoup plus 'confortable' que celle des autres officiers ?????

Dans cette histoire, j'ai l'impression qu'il y a du favoritisme à l'égard de certains officiers, car comme nous pouvons constater qu'il y a véritablement deux types de traitement :

- celui pour les prisonniers qui ont accepté de déposer à charge contre le Général, en mentant durant leur témoignange. Ils bénéficient de l'infirmerie, qui sans être le paradis est plus acceptable,

- l'autre pour ceux qui sont restés fidèles au Général et qui n'ont pas menti. Ils restent détenus dans l'enfer carcéral si souvent décrit des quartiers de prisonniers de Gabode..

Pouvez-vous analyser ce que je viens de vous écrire et le publier. Pour confirmer mes propos, il suffirait d'interroger n'importe quel gardien de Gabode : il vous confirmera les différences de traitement entre les prisonniers pourtant toujours présumés innocents dans l'attente d'un jugement.

Le favoritisme, c'est quelque chose qui est inacceptable dans un pays où les Droits de l'Homme sont respectés.

Je ne sais pas si un jour Guelleh prendra conscience de tout le mal qu'il a fait. J'aimerais vivre ce jour ! Car il est totalement responsable du malheur des Djiboutiens.

GUELLEH, peut-être liras-tu mon article ? Je ne sais même pas si tu es au courant de ce qui se passe à Gabode, mais sois tolérant ! Est-il possible de traiter aussi mal un tel ami après tant d'années de complicité !

Si l'on excepte la journée du 7 décembre, où poussé par la colère que tu avais suscitée 'au fond', le Général, ton ami, ne t'avait jamais fait de mal.

Guelleh, l'amitié, ce n'est pas du béton, mais c'est quelque chose qui se cultive !

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23/03 A qui s'adressait votre appel ?
Le débat sur les générations.

Dans le numéro 40 du journal La Liberté, le Rédacteur en Chef a publié un article avec des propositions sérieuses pour sortir de la crise que le pays traverse aujourd´hui et il a demandé à l'opposition djiboutienne de se préparer à relever ce lourd défi.

Je demande au Rédacteur en Chef de La liberté de préciser à qui il adresse ce message. Est-ce à l´opposition d´aujourd´hui, à ceux qui ont travaillé aux côtés de Gouled et de Guelleh et qui ont participé directement ou indirectement à des assassinats, des menaces, des viols, des spoliations, des actes de torture et qui ont contribué à conduire le pays à sa ruine, pendant qu'ils étaient encore aux commandes.

La nouvelles générations des djiboutiens ne considèrent plus ces dirigeants : Moumin Bahdon, Ali Meidal, Aden Robleh, Ismail Guedi Harred, Ali Mohamed Hamadou, Gabayo etc.... Ils ne voient plus en eux des responsables ayant l'autorité nécessaire pour sortir le pays de la crise où il s´enfonce chaque jour.

Ces hommes, citées ci dessus, sont considérés au yeux des générations nouvelles comme des complices/témoins qui devraient être convoqués par la Justice en tant que tels, pour les entendre sur les crimes qui ont été commis alors qu´ils étaient Ministres, Généraux, Hauts-fonctionnaires de l'État ou même Directeurs de Cabinet de Gouled comme l'a été Ismaël Guedi pendant plus de 19 ans.


La question que nous posons au Rédacteur du journal la Liberté est :

A qui s'adresse votre appel du 21 mars 2001 paru dans le numéro 40 ?

S'adresse-t-il à ces collaborateurs de Gouled qui ont du sang sur leurs mains et qui se sont enrichis avec les deniers publics pendant l'exercice de leurs fonctions de Ministre ou de Général ?

Ou votre appel s'adresse-t-il aux nouvelles générations nées après 1950 et même 1960 et qui ont effectué des Études de Droit dans les Universités et qui n´ont pas de casseroles attachées à leurs vêtements ?


Nous voudrions vraiment savoir à qui s'adresse votre appel et vos propositions.

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Réponse de Jean-Loup SCHAAL

Vous avez tout à fait raison de poser la question.

Je peux vous assurer que cet article ne s'adressait à aucune personnalité ni à aucune génération en particulier, mais bien à tous les djiboutiens qui estiment faire partie de l'opposition. Comme vous le savez au sein de l'ARDHD, nous ne privilégions aucun parti, ni aucune personne, du moment qu'il s'agit d'opposants véritables au régime de Guelleh.


Simplement, j'espère que ce texte pourra inciter des hommes et des femmes à se lever et à faire quelque chose .... pour sortir de la situation actuelle.

Vous, les jeunes, vous semblez avoir des raisons légitimes pour critiquer les personnalités que vous citez dans votre lettre ( Ces personnalités peuvent vous répondre, si elles le souhaitent. Il suffit qu'elles nous envoient leur texte pour qu'il soit publié dans les meilleurs délais. Leur réponse ne pourrait qu'être constructive). Si les jeunes générations ont envie d'agir et cela me semble absolument normal et constructif, elles doivent aussi travailler dans ce sens et mettre en oeuvre tout ce qui est souhaitable pour assurer un meilleur destin au pays et à leurs concitoyens. On ne peut plus se contenter dans le climat actuel de regarder les trains qui passent. Il faut agir ....

On ne nous a peut-être pas informé des travaux qui pourraient être en cours de réalisation dans les partis politiques et associations ... mais pour le moment, nous ne voyons rien qui avance : que ce soit du côté de ceux que vous qualifiez d'anciens ni de celui des jeunes ..... à part quelques fervents supporters de Guelleh qui donnent malheureusement l'impression d'être les plus actifs : mais il faut reconnaître qu'ils sont grassement payés pour cela !

La bonne gouvernance d'un pays a besoin aussi de se nourrir d'expériences et de savoir-faire : dans ce cadre uniquement, je me permets d'ajouter que les anciens, même s'ils n'ont pas toujours été parmi les plus vertueux, seront nécessaires pour apporter des conseils et éviter des erreurs parfois lourdes de conséquence.

Mais tant que l'opposition (quelle qu'elle soit) ne bouge pas et ne produit rien de façon concertée et organisée avec un objectif précis et défini, Guelleh peut continuer tranquillement son chemin ... acheter des armes et se remplir les poches avec l'argent des djiboutiens ....


Qu'en pensez-vous ? c'était la motivation de ce que vous qualifiez généreusement
"d'appel ...."

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Réponse de notre lecteur :

Je suis tout á fait d´accord avec vous et ce que nous voyons aujourd'hui, c'est une opposition paralysée et neutralisée qui ne dispose que d'une marge de manoeuvre très limitée. Les sympathisants (espions) d´IOG sont infiltrés dans tous les Conseils de direction des Partis politiques, ce qui permet à IOG de suivre les mouvements de chacun ..... et même d'anticiper.

En ce qui concerne les jeunes Djiboutiens opposants et ayant des idées 'fraîches', ils ne pourront jamais percer à Djibouti ... Les hommes dont j´ai cité les noms :

1- sont des obstacles incontournables à un éventuel rajeunissement des cadres de leurs partis,

2- tiennent les moyens économiques et ils pourront s'opposer à l'émergence d'hommes nouveaux et des jeunes. Jamais ils ne les laisseront participer à la direction de leurs partis respectifs,

3 - bien qu´ils ne soient pas dans le gouvernement, influencent et manipulent les membres de leurs clans respectifs et ce sont eux qui organisent / financent des réunions coûteuses,

4- appartiennent à l´histoire de Djibouti et IOG qui le sait très bien, les laisse agir afin qu'ils barrent, consciemment ou non, la route aux jeunes porteurs d'idées nouvelles et capables de sortir le pays de la crise, mais aussi de le mettre à la porte ...


Il faudra attendre que ces gens sortent du circuit pour que les jours d'IOG soient véritablement comptés. C´est pour cette raison, que même IOG s'oppose farouchement à l'arrivée de nouveaux venus sur la scène politique. Il préfère certainement avoir pour adversaires des hommes affaiblis psychologiquement et physiquement, que des innovateurs.

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En conclusion :

Nous sommes impressionnés par le niveau de maturité politique des jeunes générations de djiboutiens, obligés de s'exiler pour finir leurs études et pour trouver du travail. Ils ont une vision claire de leur pays auxquel ils sont toujours très attachés. En publiant cet échange, volontairement provocateur, nous avons la certitude que leurs positions et que leurs interrogations doivent non seulement être connues mais surtout prises en compte pour l'avenir de Djibouti. Les partis d'opposition, qui sont plutôt malmenés dans ces avis, devraient prendre conscience des attentes des jeunes et, pourquoi pas, organiser des échanges et une collaboration.
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25/03 Hommage au travail de la LDDH et de son Président

Mes salutations et mon profond respect vont à la LDDH et en particulier à son président "J.P.III". Que cette association défende inlassablement tous ceux qui sont bafoués dans leur droits, écrasés par le système, sans distinction de race ou de tribu, mérite l’admiration de tous ceux qui sont épris de liberté, égalité, paix (devise de notre pays) et j’ajouterai de justice.

La LDDH n’a-t-elle pas relaté sans état d’âme sa visite au Nord en compagnie d’observateurs étrangers, ce qui, si ma mémoire est bonne, aurait engendré la vive réprobation du commissaire du coin dont les écarts de langage étaient pour le moins inélégants.

N’a-t-elle pas dénoncé l’abus de pouvoir de hauts dignitaires de l’Etat confisquant sans raison les passeports des membres de l’opposition dont Moumin Bahdon, Maitre Aref, etc…

N’a-t-elle pas informé sur la façon pitoyable dont certains juges rendent justice alors qu’ils ont juré sur le Coran et devant les hommes d’accomplir leur fonction en leur âme et conscience?

N’a-t-on pas voulu l’intimider quand une grenade a été lancée au domicile du Président, blessant grièvement un pauvre malheureux passant?

N’a-t-elle pas, dans la logique de sa mission, demandé dans un premier temps des conditions d’incarcération décentes pour ceux accusés du coup d’état de décembre, puis l’évacuation sanitaire du Général Yacin dans un but strictement humanitaire?

Et là, je leur tire mon chapeau et suis obligé de reconnaitre l’intégrité morale de ces personnes, car je suis sûr, Yacin et peut-être les autres ne les ont pas épargnés quand ils étaient en poste, super galonnés et au service de "l’Ami de 40 ans", pour ne pas dire son clône.

Je ne puis citer tout le travail accompli par cette association humanitaire, la liste serait exhaustive.

Et je viens de prendre connaissance grâce au site Liberté que le Ministère de L’Intérieur ne veut pas leur reconnaitre un statut officiel. Les choses étant ce qu’elles sont chez nous, il y a peu de chance que la Justice honore, que dis-je? daigne considérer leur requête.

Moi qui suis à l’extérieur et qui peux penser librement, j’aimerais interpeler tous ceux qui font du zèle et leur dire: "Frères et soeurs obéissant aveuglément á des ordres illégaux, injustes, anti-constitutionnels, criminels, n’oubliez pas que vous ne savez pas ce que vous réserve l’avenir". Un proverbe anglais dit: "What goes around, comes around", en d’autres termes, "Qui tue par l’épée, périra par l’épée".

Qui s’imaginait que le général Yacin qui a envoyé tant de personnes à Gabode souvent en outrepassant les droits que lui octroyait sa fonction, finirait un jour par être honorable locataire d’une de ces sinistres geôles, en très mauvais état de santé de surcroit?



Qui sait si demain la LDDH ne devra pas encore prendre son bâton de pélerin, envers et malgré tout et défendre les droits humanitaires de Abdallah Miguil, Djama (procureur) peut-être même de …Ismaël Omar???

Je souhaite bonne continuation à la LDDH. Dieu vous aide,

Celui qui n’a pour richesse que son coeur à donner, ne souffrira jamais car Dieu sera à ses côtés pour le remercier et le recevoir dans son Royaume.

"2 ans, ça suffit ; Ismael Démission".

P.S.: Il parait que IOG dans sa grande mansuétude aurait octroyé généreusement 2 mois de sursis ou de survie à sa cohorte d’hyènes prédatrices pour achever leur sale besogne jusqu’au 2e anniversaire de son hold up électoral. Pourquoi le peuple à cette occasion ne signifiérait-il pas à notre illustre savant autodidacte, prédateur en chef d’accompagner ses acolytes?

Après tout, le fameux Milosovitch, élu du peuple serbe, a été remercié par les siens au simple cri de: "Il est foutu".

Aussi, Citoyens Djiboutiens, entonnons en choeur avec l’aide d’Allah: "2 ans, ça suffit ; Ismael Démission".

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Note de l'ARDHD : Nous publions ce commentaire d'un lecteur, car il est juste que chacun puisse donner son avis. C'est de la diversité que surgit l'équilibre ... Mais le rôle de notre journal est de relater en priorité les faits ; il n'est pas de s'apesantir pour faire le procés ou dresser l'éloge d'une personnalité en particulier. C'est la raison pour laquelle, sauf nouvelle d'actualité, nous ne publierons plus vos commentaires sur la personne de M. Dini. L'essentiel nous semble avoir été écrit... Nous espérons que M. Dini ait pu lire les messages que vous lui avez adressés. Il y aura certainement trouvé des enseignements et des propositions constructives.

25/03 DINI, victime ou responsable

Je voudrais réagir aux critiques contre la personne de M. Dini. Car, certains semblent avoir oublié le passé courageux et exceptionnel de cet homme qui mériterait de recevoir beaucoup plus qu'il n'a reçu à ce jour.

Oui, Dini a la stature d'un homme d'État. Seule son intégrité et sa tolérance lui ont caché la face hideuse de son soit-disant ami Gouled. Même si j'adhère et si je souscris presque entièrement a la colère de la jeune génération d'Afars, je les met en garde contre une dérive
ethnique dangereuse car nul ne pourrait dire jusqu'où elle peut nous conduire.


La révolte est mille fois légitime et le constat accablant de la gestion de notre pays est une gifle portée au visage de ceux qui soutiennent encore le régime des Guelleh. Cependant, de là, à dire que Dini porte l'entière responsabilité de tout, est, à mon avis, le fruit d'une exagération difficilement acceptable.

Les détracteurs de Dini doivent retourner la bobine du film de l'histoire de Djibouti et passer au ralenti la période de 1960-1978. Tout d'abord Dini a fait preuve d'un courage inimaginable en se ralliant au LPAI dans une période ou une partie même de son peuple se rangeait derrière Aref. Il a pris ce qui lui semblait être le meilleur chemin et il a voulu appliquer ses idées car il pensait qu'elles seraient bénéfiques pour la société.

Malheureusement, ses principaux partenaires étaient des personnages peu fréquentables. Dini a compris que la réconciliation ethnique était au bout du chemin de l'indépendance. Pendant ce temps, Aref devenait anachronique ; Il était persuadé du fait que même la France ne voulait pas l'indépendance.


Dini était a la croisée des chemins. Le choix qui s'offrait à lui, quoique simple en apparence, était en fait un véritable dilemme :

- ou s'associer avec Aref et marginaliser les Somalis afin de créer un pouvoir Afar,

- ou parier sur Gouled, pour chercher la réconciliation ethnique et créer le pays.

Les deux choix avaient chacun leurs inconvénients.

En premier lieu, s'associer avec Aref ne garantissait pas le succès de son ethnie. La France avait déjà décidé de se débarrasser de Djibouti quelle que soit la méthode. Ali Aref n'avait pas ménager non plus les Somalis. Sa répression plus spécialement envers les Issas avait suscité des fortes réactions de rejet (et c'est un euphémisme) chez ces derniers comme sur la scène internationale où son image était celle du collaborateur des colons.
Dans maintes reunions internationales, la délégation d'Aref fut mise à la porte et elle fut remplacée par celle conjointe du FLCS et LPAI. En un mot, Aref a commis l'erreur d'offrir les Somalis au LPAI sur un plateau d'argent.

En second lieu, Gouled et le LPAI jouissaient d'un support inconsteté ; il faut préciser qu'ils avaient à leur service tout l'appareil diplomatique de la République de Somalie. Dini, s'est fait avoir comme nous tous, par Gouled. Le rejet du système était tel (en parti à cause d'Aref) que tout le monde s'était accordé sur le fait que l'indépendance avec le LPAI était la meilleure des solutions.

Maintenant la question revient vers nous et vers les historiens. Qu'est-ce qu'un autre Afar aurait fait a la place de Dini ? Qu'aurait-été la décision à prendre, qui même si on accepte le sectarisme, aurait garanti la paix et la prospérité dans les conditions de ces années là. Où était la voie médiane entre le système Aref répressif et voué a l'échec et le système pernicieux de Gouled ?

Le passé est le passé et on ne peut rien faire pour le changer. Par contre l'avenir est devant nous et les prochaines générations pointes déjà du nez avec leurs questions pertinentes et dérangeantes. Qu'est-ce qu'on leur met sur la table ?

Qu'est-ce qu'on leur répond : les armes et les couteaux !

A mon avis, la guerre n'a jamais été une solution et choisr une solution alternative ne veut pas dire se soumettre. La troisième voie est un équilibre fondé sur l'adhésion populaire la plus large possible. Une adhésion qui transcenderait les ethnies, qui serait accompagnée, si possible par des mouvements de foule, avec montée en puissance progressive de l'agressivité.

Ces mouvements devront être dirigés par des leaders charismatique et multi-ethniques, qui sauront s'unir et agir dans le même sens. Des leaders, qui auparavant passeront un contrat clair et compréhensible avec le peuple, afin que chacun puisse s'y reconnaître et adhérer.


Xagu, nabad

A.I

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29/03 Y-A-T-IL UN JUGE HALPHEN A DJIBOUTI ?

Je me prends à rêver du jour où un magistrat djiboutien - Le terme de magistrat est complètement inapproprié à l'heure actuelle à Djibouti, il s'agit plutôt de larbins de la Présidence car plus portés vers une culture de la soumission que vers une culture de la liberté - commencera à demander des comptes à nos ventripotents responsables politiques sur leur gestion criminelle et maffieuse du pays.

Après un bref passage en revue de la "fidèle et honorable famille judiciaire "djiboutienne, je ne vois aucune de ces personnes dotée des traits de caractère qui font un bon magistrat (intégrité, indépendance et professionnalisme etc..) . Je ne vois ni Mme ABEBA, ni M. Abdourahman Cheikh, ni SAAD, ni Warsama, ni le Procureur Djama Souleiman, etc ... ni personne pour acquitter de cette mission qui serait plus que salutaire et même
sanitaire pour le bon fonctionnement de nos institutions et de notre pays en Général.


Il ne s'agit ni d'un scoop, ni d'un secret d'État quand on affirme que la République est en état de décomposition avancée. L'État a disparu pour faire place à une poignée de dignitaires qui a trusté tous les rouages du pouvoir. La parfaite illustration de cette situation, c'est la filialisation de l'appareil judiciaire au profit de la Présidence. En effet, dans les affaires dites sensibles (comprendre affaire politique), les magistrats (siège et parquet) attendent les instructions du grand Manitou pour orienter leurs réquisitions et leurs décisions. C'est une conception et une pratique très Guelléenne du fonctionnement de la justice.

A défaut de pouvoir inverser le cours des événements, il n'aurait pas été pas très déshonorant pour ces Magistrats de jeter leur robe à la figure des dignitaires du régime d'IOG pour qu'ils rendent directement la justice selon leur conception du droit et surtout selon le "Code d'Honneur" qui gouverne leur corporation maffieuse.

Encore une fois, je constate depuis quelques années que ces gens n'ont pas les qualités et les traits de caractères nécessaires pour exercer ce métier. Je sais qu'il est plus confortable de courber l'échine quand le vent se fait violent que de résister au risque de casser. Il est encore plus confortable de courber l'échine quand on peut au passage, multiplier par 5 ou par 10 son salaire de magistrat. C'est ainsi que certains magistrats sont devenus de bons rentiers du système (propriétaire de biens immobiliers qu'ils n'auraient
jamais pu acquérir avec leur traitement) .


Le plus malheureux, c'est le discrédit qui est jeté sur cette profession. La corruption est devenu la règle et l'intégrité l'exception. les rares magistrats qui ont essayé de faire de la résistance ont été professionnellement détruit ou en dû quitter leur métier et forcément le
pays. En effet, on ne pouvait être qu'avec ou contre ce fonctionnement douteux de la justice. Et quand on était contre, on avait plus sa place au sein de cette "honorable famille".


Quand un djiboutien souhaite évoquer les magistrats, il parle des voleurs ! Ainsi, il n'est pas rare de voir le Procureur ou tel autre magistrat faire le tour des commerçants pour prélever sa dîme. Ils ne savent pas qu'à trop abuser, ils vont finir par tuer - si ce n'est déjà fait, lorsqu' on voit la mort lente mais certaine d'une très grande partie du commerce à Djibouti - la poule aux œufs d'or !

Il eut été utopique de voir un îlot de justice propre dans un océan nauséabond de corruption, de clientélisme, de tribalisme et d'incompétence, institué en mode normal de gestion de la chose publique.

Je continue quand même à rêver d'une justice propre car c'est la clé de voûte de tout bon système démocratique qui se respecte.

FREEMAN

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Radio-Trottoir : Votre chronique
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Nouveau : Rubrique Informations Santé

1 - La fiévre aphteuse :
Londres redoute l'ampleur de l'épizootie de fièvre aphteuse
23/03/2001 - 12h40


PARIS (AFP) - La Grande-Bretagne et les Pays-Bas, deux des quatre pays européens touchés par la fièvre aphteuse, ont demandé vendredi une assistance vétérinaire. D'autant que l'épizootie va connaître "une grande ampleur" outre-Manche, où le nombre de foyers pourrait atteindre les 4.000 d'ici juin. Les Premiers ministres britannique et néerlandais, dès l'ouverture du sommet de Stockholm, ont sollicité leurs partenaires européens pour l'envoi de vétérinaires afin de les aider à combattre la maladie. Pour autant, les dirigeants européens n'ont pas répondu sur-le-champ à cette demande. Chacun d'eux, lors d'un tour de table consacré à ce dossier, a fait le point, mais aucun n'a prononcé le mot vaccination.Par ailleurs, selon un rapport gouvernemental publié à Londres, 480 foyers d'infection ont été recensés, plus d'un mois après l'identification du virus le 19 février. Et avec un risque programmé de 4.000 cas d'ici juin, l'épizootie devrait dépasser de loin, par son ampleur, celle qui, de 1967-1868, avait traumatisé la campagne britannique. Londres a admis pour la première fois jeudi que la maladie ne serait pas éradiquée avant août.

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25/03 Un deuxième cas de fièvre aphteuse en France (Seine et Marne)

PARIS (AP) -- Des mesures de précaution étendues à l'ensemble du territoire national: les autorités françaises ont réagi avec célérité dès la découverte d'un deuxième foyer de fièvre aphteuse en Seine-et-Marne qui a entraîné samedi la destruction de la totalité du troupeau.
Mais la nouvelle tombe mal: l'embargo sur les exportations françaises de bétail, qui devait être levé mercredi prochain par l'Union européenne, sera probablement prolongé. Le cas français doit être examiné mardi à Bruxelles par le comité vétérinaire permanent de l'UE.


Selon le ministère de l'Agriculture, des ''suspicions de pratiques frauduleuses'' seraient à l'origine du nouveau foyer confirmé à Mitry-Mory. C'est une enquête de gendarmerie menée en Mayenne, à La Baroche-Gondouin, où le premier cas de fièvre aphteuse a été déclaré le13 mars, qui a en effet permis d'aboutir à la découverte de ce second cas.



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2 - La maladie de la 'vache folle'
Informations extraites du site ESB du Ministére de l'agriculture français - http://www.agriculture.gouv.fr/esbinfo.htm

Présentation de la maladie : L'encéphalopathie spongiforme bovine


L'Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) a été identifiée pour la première fois en Grande-Bretagne en 1985 et déclarée en 1986.

Cette maladie appartient au groupe des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) connues chez d'autres espèces animales (chat, mouton, wapiti, vison...). Ce sont des maladies dégénératives du système nerveux central et sont dues à des agents infectieux appelés "agents transmissibles non conventionnels (ATNC)" ou "prions pathogènes".

L'ESB se caractérise par l'apparition de symptômes nerveux sur des animaux âgés qui conduisent progressivement (entre un et six mois) et inéluctablement vers la mort.

La durée d'incubation n'est pas connue avec précision mais semble être toujours longue, de l'ordre de 5 ans.

Les diagnostics permettant d'établir avec certitude la présence du prion pathogène responsable de l'ESB sont pratiqués après la mort ou l'euthanasie de l'animal et reposent :
soit sur un examen histopathologique permettant de mettre en évidence des lésions spongiformes de l'encéphale caractéristiques
soit sur un test de Western Blot réalisé sur un fragment du tronc cérébral et présentant un résultat positif.


A l'heure actuelle, il n'existe pas de diagnostic de certitude sur des animaux vivants en incubation.

Ces éléments de base ont été établis grâce aux études épidémiologiques et les expérimentations de transmission de l 'ESB ainsi qu'à partir de la connaissance des maladies apparentées.
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Question ouverte à Monsieur Patrick ROUSSEL,
Ambassadeur de France
auprès de la République de Djibouti
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Le 9 décembre 200, après avoir fait remettre par l'Ambassade de France à Djibouti, le Général Yacin Yabeh aux autorités djiboutiennes, dans des conditions juridiques fort contestables, le quai d'Orsay, dans un communiqué repris par l'AFP le même jour, "affirmait avoir reçu des "assurances" que le général Yacin Yabeh Galab, l'ancien chef de la police limogé et remis aux autorités djiboutiennes, "serait traité avec toutes les garanties qu'offre un Etat de droit".

Aujourd'hui tout le monde sait que le Général Yacin Yabeh peut mourir d'un moment à l'autre faute de soins médicaux adaptés. D'abord la France, si l'on en croit la Lettre de l'Océan Indien (N° 939 du 24/02/01 Paris plus royaliste que le roi !), aurait refusé de l'admettre dans un établissement médical militaire français. Ensuite, contrairement à l'avis du médecin, le régime djiboutien a expulsé le Général le 19 mars par la Force de l'hôpital PELTIER (*) et il a été incarcéré de nouveau à Gabode où chacun sait que les soins médicaux y sont plutôt rares, aléatoires et peu performants.

Dans un communiqué largement diffusé le 9/12/00 et publié dans un numéro spécial du journal, notre Association exprimait ses craintes à la suite de la décision surprenante de la France : "A Djibouti, dans la plus grande discrétion, la France livre un opposant politique au bourreau." Force est de constater aujourd'hui que nos craintes étaient malheureusement fondées.

En conséquence, nous demandons à la France et à l'Ambassade à Djibouti les mesures qu'elles comptent prendre, à partir du moment où il est notoire que les engagements du gouvernement djiboutien n'ont pas été tenus et qu'elles ne peuvent plus l'ignorer.

Nous reprenons d'ailleurs les paroles de M. Rivasseau à cette occasion : "La France suivra de près les suites données à cette affaire, qui doivent être réglées dans le respect des droits de l'Homme et de l'Etat de droit", qui confirment, si besoin en était, le bien-fondé de notre question.

La question que nous posons porte essentiellement sur deux points :

Le premier naturellement est humanitaire. En remettant le Général à son bourreau potentiel, la France prenait une grande responsabilité à son égard et elle doit l'assumer complètement : évacuation sanitaire sur un hôpital français ? ....

Le deuxième concerne l'image de la France. Si la France n'intervient pas rapidement, officiellement et efficacement pour faire respecter les promesses qui lui ont été données, en un mot pour se faire respecter, elle va perdre son crédit !

Notre pays pourrait-il être satisfait si le monde entier se moquait de lui ? Notre pays serait-il satisfait avec des promesses qui ne seraient pas respectées ? En tant que citoyens français, nous n'acceptons pas cette humiliation de la part d'un régime dictatorial et sanguinaire.

Quelles seront les conséquences dans l'avenir pour la crédibilité internationale de la France, non seulement à Djibouti, mais en Afrique, voire dans le monde ? Quel capital de confiance, la France pourra-t-elle encore avoir, auprès de ceux qui se battent pour la Liberté et pour les Droits de l'Homme.

 

(*) Selon nos informations, l'hôpital Peltier n'était pas équipé du matériel adapté pour prodiguer les soins nécessités par l'état de santé du Général

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Forum Communauté djiboutienne

Ce site a été organisé, grâce à l'impulsion d'un djiboutien expatrié, qui souhaite que tous les djiboutiens et en particulier les jeunes puissent s'exprimer librement. Nous sélectionnons certains sujets de discussion pour les publier dans le journal

Ou sont passes les 50 milliards FD du prêt koweitien accordé à Djibouti ??

Je ne veux pas que mes enfants se retrouvent dans la situation d'être "ENDETTES" par la faute du régime ?
50 milliards FD ont été accordés pour Djibouti par le Koweit, mais cet argent a été detourné ... Jusqu'où, IOG et ses complices, peuvent-ils aller ?
Ils ont eu nos maisons !
Ils ont eu notre argent !
Ils ont eu nos voitures !
Ils ont eu nos familles !
Ils ont eu nos ...
Veulent-ils aussi nos morts ??
Ca me dégoutte !
Djibouti, pitié pour toi !!


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Cela me rassure quand je vois que des Djiboutiens de l'étranger sont quand même préoccupés par ce qui se passe à Djibouti.

La situation est très alarmante. Elle se dégrade de jour en jour.Et, je me demande jusqu'où nous allons. La source de notre malheur est connue: Tribalisme, clientélisme, corruption, l'incompétence au pouvoir, des hommes politiques qui se comportent en mercenaires.....la liste est trop longue et le mal trop profond. Il faut agir chacun à son niveau et à sa place. on peut le faire en sensibilsant autour de soit.

En principe, chaque chose a une fin, mais celle du régime tarde à venir.



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28/03 - Un compte bancaire en France, bien approvisionné au nom du Ministre des Affaires étrangères M Farah Ali Abdi

Nous avons été informés du fait que Monsieur Farah Abdi Ali, Ministre des Affaires étrangères de Djibouti détient en France auprès de la BNP / Paris Client Int, un compte courant bancaire ( XXXXXXXXXXXX208), dont il se sert peu et qui laisserait supposer qu'il dépose des fonds à titre 'de sécurité'.

Le solde de ce compte est très important, ce qui fait que nous nous étonnons à plusieurs titres :

- le solde dépasse largement ce qu'un Ministre de la République peut économiser, même en une année et encore à condition de se priver .... donc ce compte aurait pu être alimenté par d'autres opérations .... et la BNP devrait exercer une certaine vigilance eu égard aux dispositions, dites 'TRACFIN' ....

- pour quelles raisons, un fonctionnaire djiboutien, membre du gouvernement, se permet-il de détenir des avoirs aussi importants à l'étranger ? Alors que les salaires de la majorité des fonctionnaires ne sont pas payés depuis 7 à 8 mois.

Comme nous le disons depuis fort longtemps à la communauté internationale, les dignitaires du système Guelleh ne souffrent pas des difficultés économiques et même ils continuent à s'enrichir alors que le peuple 'tire le diable par la queue'. D'où pourraient venir ces sommes ? Pourraient-elles avoir été générées par des actes répréhensibles ? Corruption passive, détournements des deniers publics ou des aides internationales ou trafics plus ou moins licites .... ?

Est-il le seul proche de Guelleh à mettre en oeuvre
de telles pratiques ?

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29/03 - Pour le rétablissement des bourses des étudiants djiboutiens en France

ASSOCIATION MIDNIMO
Adresse email :Midnimo@voila.fr


Objet : Lettre ouverte
au Ministére de l'Education nationale
au reponsable des bourses à l'Ambassade de Djibouti à Paris
au Ministére de la Coopération française


Monsieurs


Tous d'abord, je tiens à remercier les responsables du journal Liberté-Aref qui est désormaits la seule source fiable d'informations pour nous.

En tant que pésident de l'ASSOCIATION MIDNIMO, je tiens à vous adresser une courte note pour décrire notre association et ses objectifs.

MIDNIMO est une association étudiante à but non lucratif (Loi de 1901), enregistrée en 1998 auprès de la Préfecure du Bas-Rhin. Nos objectifs principaux sont de promouvoir la Culture djiboutienne et d'assister les étudiants djiboutiens lorsqu'ils doivent effectuer des démarches durant leurs études en France .

Comme tout le monde le sait, les bourses (djiboutiennes) des étudiants djiboutiens faisant leurs études en France sont gérées à l'Ambassade de Djibouti à Paris par un responsable et une secrétaire.

C'est le choix du Gouvernement djiboutien, mais il n'est pas sans conséquence, car il ouvre la porte à toutes les injustices et à toutes les partiallités. En particulier, le rétablissement des bourses pour les Etudiants qui les ont mérités est toujours suspendu.

Nous demandons aux responsables compétents soit de rapatrier ces étudiants vers Djibouti soit d'obtenir que des bourses françaises ou djiboutiennes leur soient attribuées.

Nous avons écrit à plusieurs reprises aux différents responsables et je remercie le journal LA LIBERTE de publier la copie de nos courriers.

Merci pour tout ce que vous pourrez faire en faveur des étudiants djiboutiens qui veulent étudier, mais qui souffrent de la faim sur le territoire français.

Le Président
HASSAN

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ARTA : les lauriers pour Guelleh,
les charges et les dépenses pour les autres pays !

Note de l'ARDHD : nous avons reçu la copie d'une note adressée le 17 février 2000 par IOG en personne, à son Ministre des Affaires étrangères (celui qui a un compte confortable à la BNP à Paris). Dans cette note, on découvre que Guelleh avait déjà prévu en février 2000 de faire payer par les pays arabes, toutes les dépenses du gouvernement qu'il s'apprêtait 'à imposer' à la Conférence d'ARTA. Il demandait alors, à son Ministre, de s'occuper de récolter des fonds. Tous les fonds ont-ils été mis à disposition du Gouvernement de Transition, où certains sont-ils revenus dans les poches de Guelleh ? La question peut toujours être posée.

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REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
UNITE - EGALITE - PAIX




LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
CHEF DU GOUVERNEMENT


N° 0048/PRE

Djibouti, le 17 février 2000

S.E. Monsieur ALI ABDI FARAH
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA
COOPERATION INTERNATIONALE, CHARGE DES
RELATIONS AVEC LE PARLEMENT



Etablir un projet appelé " Plan Arabe pour la reconstruction et le développement de la Somalie ". A l'instar du Plan Marshall qui avait permis aux Etats-Unis d'Amérique de sortir l'Europe du Chaos après la deuxième guerre mondiale, un plan financé par la Communauté Arabe est absolument indispensable dès que le pays aura un Etat reconnu comme nous l'espérons bientôt.

Ce dispositif pourrait être divisé en 2 chapitres bien distinct :

- Le premier objectif du nouvel Etat serait d'asseoir son autorité et de consoliser sa souveraineté. Partant du néant, les autorités Somalienne auront besoin d'un budget de fonctionnement immédiatement mobilisable.
En effet, il va falloir payer la police, les parlementaires et le Gouvernement et les autres dépenses obligatoires, jusqu'à ce que les recettes douanières et autres parviennent dans les caisses de l'Etat.


- La reconstruction, la réhabilitation et le développement peuvent s'enchaîner en deuxième position.

Dirigés par le F.A.D.E.S., les différents fonds Arabe de développement peuvent mettre ne place un programme de Financement d'urgence des infrastructures de base.

Des démarches doivent être entreprises dès maintenant.


ISMAÏL OMAR GUELLEH

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"Extrait du site de l'ARDHD - http : //www. liberte-aref. com"
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