|
LA
LIBERTÉ Bulletin N°
41
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..................Maj
30/03/01 à 16 h 00 (Heure de Paris)
|
|
SOMMAIRE
N° 41 .
. . du 24/03/01 au 30/03/01
- Question ouverte à M Patrick Roussel, Ambassadeur de France
à Djibouti : que va faire la France en faveur du Général
Yacin Yabeh, à partir du moment où le régime
djiboutien n'a manifestement pas tenu ses engagements ?
- Référendum constitutionnel au Somaliland en mai
ou juin,
- Le compte français (auprès de la BNP) du Ministre
des Affaires étrangères et son solde intéressant
...!
-
Y-A-T-IL UN JUGE HALPHEN A DJIBOUTI ?
(Courrier des lecteurs)
- La détresse des étudiants djiboutiens en France,
privés de bourses,
|
23/03
A propos de DINI : Le respect, ça se mérite ! Le droit
ça se conquiert ! (Courrier des
lecteurs)
25/03
DINI, victime ou responsable (Courrier
des lecteurs et dernier message publié sur ce thème)
|
23/03
SOMALILAND A HAVEN OF STABILITY IN STRIFE-TORN REGION / AN OPEN
LETTER TO THE NEW AMERICAN ADMINISTRATION (Communiqué
Somaliland Forum du 19/03/01 en Anglais)
25/03 Le
Somaliland Forum se réjouit du fait que le Président
de la République de Somaliland ait confirmé que le
référendum sur la Constitution de la République
aura lieu en mai ou juin 2001
(En anglais)
|
LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit
chaque jour devant vous,
avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure.
Conditions (*)
|
23/03
Guelleh, l'amitié, ce n'est pas du béton, mais c'est
quelque chose qui se cultive ! (Courrier
des lecteurs)
|
Bruits
et rumeurs
23/03
Au fait, que fait Guelleh en Chine ? Des armes, de l'argent
?
27/03
Des antennes d'écoute des services secrets israéliens
sur le territoire de Djibouti ?
27/03
Guelleh, en situation inconfortable
lors de la Conférence de la Ligue Arabe ?
27/03
Certains services français auraient-ils pu donner sinon un
feu vert, au moins une sorte d'accord tacite, pour le meurtre du
juge Borrel ?
|
L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
|
23/03
A qui s'adressait votre appel ? Débat sur les générations
. (Courrier
des lecteurs) |
23/03
LES DROITS DES TRAVAILLEURS DJIBOUTIENS BAFOUES PAR GUELLEH
(A lire dans LOI)
|
Les
Nouvelles d'Addis |
23/03
Question ouverte à M. Patrick Roussel, Ambassadeur de France
à Djibouti :
Que va faire la France en faveur du Général Yacin Yabeh,
à partir du moment où le régime djiboutien n'a
pas tenu ses promesses ?
|
|
|
Rubrique santé :
1
- La fiévre aphteuse : Londres redoute l'ampleur de l'épizootie
de fièvre aphteuse
25/03 Un deuxième cas de fièvre aphteuse
en France (AP)
2
- La maladie de la 'vache folle'
: ESB L'encéphalopathie spongiforme bovine
|
|
|
Forum
Communauté djiboutienne
Où est passé le prêt de 50 milliards de FD accordé
par le Koweit ?
Les djiboutiens émigrés ont toujours un intérêt
pour leur patrie
|
28/03
- Un compte bancaire en France bien approvisionné au nom
du Ministre des Affaires étrangères M Farah Ali Abdi.
Scandale ?
|
|
29/03
Y-A-T-IL UN JUGE HALPHEN A DJIBOUTI ? (Courrier
des lecteurs) |
29/03
- Pour le rétablissement des bourses des étudiants
djiboutiens en France (Association
MIDNIMO)
|
|
29/03
- Arta : les lauriers pour Guelleh, les charges et les dépenses
pour les autres ! (Une note du 17/02/00) |
29/03
Qu'a obtenu Guelleh en Jordanie ? (Bruits
et rumeurs)
29/03
Le sommet d'Amman a produit des résultats décevants
.... (AFP)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 24/03/2001
DJIBOUTI - Un jugement
sans appel de la CISL
A l'issue d'une mission effectuée à
Djibouti du 9 au 13 mars conjointement avec le Bureau international
du travail (BIT), la Confédération internationale
des syndicats libres (CISL) a condamné "l'attitude
déplorable" du gouvernement djiboutien en matière
de droits syndicaux. (...). [Total : 183 Mots
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
Les chefs de faction somaliens annoncent
un front commun contre le GNT
ADDIS ABEBA, 22 mars (AFP) - Des chefs de factions somaliens ont
annoncé jeudi à Addis Abeba la création d'un
front commun, nouveau revers pour le gouvernement national de
transition (GNT) installé à Mogadiscio, où
le bureau du Premier ministre a été la cible d'une
attaque.
Après
plus de deux semaines de négociations dans le sud éthiopien,
ces chefs de clans opposés au GNT sont parvenus à
se mettre d'accord sur la composition d'un conseil somalien de
réconciliation et de restauration (CSRR) chargé
de préparer une nouvelle conférence de réconciliation.
Le
conseil, qui a un mandat de six mois et dont la présidence
est tournante, est pour l'instant présidé un chef
de guerre de Mogadiscio Hussein Mohamed Aïdid.
"Nous
appelons tous les mouvements politiques en Somalie, le groupe
d'Arta (GNT), la société civile, les dirigeants
religieux et claniques, le monde des affaires et la diaspora à
nous rejoindre pour une conférence nationale de réconciliation
immédiate et inconditionnelle", destinée à
établir un gouvernement national "représentatif
et à base large", ont affirmé plusieurs chefs
de guerre dans un communiqué lu à la presse par
Hussein Aïdid.
Cette
conférence doit se tenir dans les six prochains mois.
"Nous
appelons notre frère (Aboulkassim) Salat Hassan et les
membres du groupe d'Arta à se joindre à nous (...)
mais pas en tant que gouvernement, en tant que groupe", a
souligné Hussein Aidid en déclarant à l'AFP
"soutenir un système fédéral" pour
son pays.
"Nous
appelons la communauté internationale, les organisations
régionales et les gouvernements amis à soutenir
notre effort", a insisté M. Aïdid. "Le CSSR
reconnaît qu'une partie de la responsabilité pour
l'échec passé des nombreux efforts de réconciliation
se trouve chez nous".
Désigné
en août lors d'une conférence de réconciliation
à Arta (Djibouti) destinée à mettre fin à
dix ans d'anarchie et de luttes entre clans rivaux en Somalie,
le président Salat est soutenu par la communauté
internationale mais n'est pas reconnu par la plupart des chefs
de faction et des leaders régionaux du pays.
Le
CSRR est co-présidé par Hassan Mohamed Nur, dit
Chati Gudud, chef de l'Armée de résistance Rahanwein
(RRA) qui contrôle Baidoa (sud), le général
Aden Abdulahi Nur "Gabyow", commandant du Mouvement
patriotique somalien, un groupe armé Ogaden de la région
de la Juba, Hilowle Iman Omer un proche du chef de guerre de Mogadiscio
Musa Sudi Yalahow et Abdullahi Cheikh Ismail, président
du mouvement national du sud de la Somalie (SSNM).
Mowlid
Maan Mahmoud, l'un des leaders de la communauté bantoue
somalienne, en est le premier secrétaire.
"Nous
ne sommes pas un gouvernement, nous ne remplaçons pas ceux
qui prétendent être un gouvernement mais nous voulons
un solide, ferme, représentatif gouvernement national une
fois pour toutes", a déclaré Yousouf Omar al-Azhari,
conseiller du "président" de la région
autonome auto-proclamée du Puntland (nord-est) Abdullahi
Youssouf Ahmed, qui était lui-même présent
à la conférence de presse.
L'annonce
de cet accord constitue un revers pour le GNT qui peine à
imposer son contrôle sur Mogadiscio. Trois civils ont été
tués jeudi dans une attaque lancée contre l'hôtel
Ramadan, où vivent et travaillent le Premier ministre Ali
Khalif Galaydh et plusieurs parlementaires.
Selon
un témoin, l'attaque a été lancée
par plusieurs hommes armés se trouvant dans un pick-up
monté d'une pièce d'artillerie appartenant à
Mohamed Omar Habeb, un député opposé au GNT.
Des
balles sont entrées dans le bureau du Premier ministre,
qui n'était pas présent, a constaté un correspondant
de l'AFP.
Par
ailleurs, un civil et un milicien ont été tués
dans le nord de la ville lors d'une fusillade entre policiers
et partisans du chef de faction Musa Sudi, ont indiqué
des voisins.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
ADI/DJIB/872/309
MOTS
27/03
Tuerie et prise dotages dans lattaque du siège
de MSF à Mogadiscio
DJIBOUTI
(ADI) - 27 mars - Une vingtaine demployés humanitaires,
notamment des expatriés occidentaux opérant pour
le compte de Médecins Sans Frontrières (MSF) sont
portés disparus après lattaque mardi du siège
de lONG internationale dans un quartier de la ville de Mogadiscio
en Somalie, annonce lAgence Djiboutienne dInformation.
8
somaliens ont trouvé la mort dans cet incident qui a eu
lieu au moment où le siège de MSF recevait des représentants
dagences de lONU, dans le cadre des efforts menés
par Médecins Sans Frontière en faveur des mères
et des enfants en bas-âge, à Mogadiscio.
Interrogé
sur les ondes du service somali de la BBC, le représentant
de lOrganisation Mondiale de la santé (OMS) à
Mogadiscio M Abdourahman Assir Ali , membre de la délégation
onusienne qui rendait visite à MSF, a indiqué que
lassaut avait été déclenché
alors que le personnel de MSF et la délégation de
lONU se mettaient en route pour rendre visite à un
centre de maternité.
Selon
la BBC, lattaque aurait été perpétrée
par des miliciens du chef de guerre Moussa Soudi dit Yalhow dont
les partisans affirment avoir capturé un certain nombre
dexpatriés travaillant pour MSF.
Le
rédacteur en chef dun journal publié à
Mogadiscio M. Hassan Mahamoud, a indiqué au service somali
de la BBC quil avait rencontré 5 expatriés
de MSF (3 Espagnols, 1 Américain et 1 Anglais) qui se trouveraient
« sous la protection de M Abdourahman Mohamed Djimaleh,
responsable dune milice somalienne établie à
Mogadiscio».
Les
vigiles privés assurant la sécurité de MSF
ainsi que des éléments de la police de lAutorité
Intérimaire de Somalie dépêchés en
renfort sur les lieux nont pas réussi à mettre
en échec lopération des miliciens qui ont
pris pour cible le siège de lONG occidentale.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
mercredi
28 mars 2001, 14h31
Mogadiscio
reste un casse-tête sécuritaire, malgré la
nouvelle police.
(Le
groupe 'dit d'Arta' serait incapable de tenir la ville .....)
NAIROBI,
28 mars (AFP) - L'organisation d'une escorte privée choisie
dans un labyrinthe de sous-clans et de factions reste un casse-tête
incontournable pour tout expatrié à Mogadiscio,
malgré la création récente d'une police dans
la capitale somalienne.
Travailleurs
humanitaires, hommes d'affaires ou émissaires politiques,
les étrangers représentent une cible de choix pour
des miliciens en quête de rançon ou des factions
désireuses de faire savoir qu'elles contrôlent une
partie de la ville.
Il
y a trois ans, il fallait litéralement changer d'escorte
en passant d'un fief de chef de clan à un autre.
Aujourd'hui,
le gouvernement national de transition (GNT), mis en place à
l'automne, a créé, pour la première fois
en dix ans, une force de police de 2. 500 hommes. Mais elle ne
contrôle pas toute la ville et fait face à l'hostilité
de trois importants chefs de faction, Musa Sudi Yalahow, Mohammed
Hussein Aïdid et Osman Hassan Ali "Ato".
"Toutes
les agences emploient leurs propres gardes armés, qui ont
leurs armes et leurs véhicules", a expliqué
à l'AFP un travailleur humanitaire à Nairobi qui
a requis l'anonymat.
"Suivant
les conditions de sécurité, elles augmentent le
nombre de gardes et de voitures".
Principe
de base, selon lui : "la ville est divisée en différentes
zones. Il faut être sûr de ne pas être attaqué
donc avoir des représentants de chaque clan dans son escorte".
Ensuite, vient la question de la fidélité de ces
gardes, attachés à leur employeur par un salaire
bien supérieur à ceux proposés dans la capitale.
Médecins
sans Frontières (MSF), qui dispose en permamence d'expatriés
à Mogadiscio, a ses propres gardes, au nombre d'une dizaine,
et fait appel à une escorte armée supplémentaire
si nécessaire pour ses déplacements, indique un
membre de l'ONG à Nairobi
"A
l'intérieur de cette équipe, nous avons gardé
un équilibre entre les clans, mais la situation évolue
tout le temps et le poids de chaque clan change à chaque
fois", explique ce responsable de MSF.
Quant
aux visiteurs occasionnels, journalistes, hommes d'affaires ou
diplomates, il leur en coûte au minimum 100 dollars par
jour pour disposer d'une voiture et de deux gardes armés.
Souvent
confrontés à des revendications de groupes mécontents
d'être écartés du juteux "business"
de la sécurité des occidentaux, les organisations
humanitaires doivent également faire face à une
situation délicate avec un gouvernement non reconnu par
tous.
"Pour
avoir accès à un maximum de Somaliens et les aider
au mieux, comme le gouvernement n'est pas accepté par tous,
nous n'avons pas signé d'accord avec lui en tant que gouvernement",
affirme MSF, insistant sur la nécessité d'une neutralité.
Pour
les Nations unies, c'est plus difficile. L'ONU a officiellement
reconnu les institutions de transition issues de la conférence
d'Arta (Djibouti), mais ses agences humanitaires continuent à
tenter de travailler dans tous les camps.
Il
y a deux semaines, lorsque David Stephen, représentant
représentant spécial pour la Somalie du secrétaire
général de l'ONU Kofi Annan, s'était rendu
à Mogadiscio, il avait circulé dans la ville avec
une triple escorte : de l'ONU, de l'hôtel où il résidait
et de la police, avait constaté un journaliste de l'AFP.
Même
ainsi gardé, il ne s'était pas rendu dans certaines
zones.
Les
explications divergent sur les raisons de l'attaque mardi, contre
Médecins sans Frontières (MSF) et les Nations unies,
à l'issue de laquelle quatre expatriés de l'ONU
sont toujours mercredi aux mains des hommes de Musa Sudi.
Pour
certains, il a été provoqué par une erreur
commise dans la composition clanique de l'escorte onusienne, qui
s'était opposée lundi lors d'un premier incident
avec les miliciens de Musa Sudi.
Mais
pour d'autres humanitaires, qui ont demandé à ne
pas être cités, il s'agit avant tout d'un geste politique,
destiné à montrer que le GNT ne contrôle pas
la ville.
"Le
groupe d'Arta est incapable d'assurer la sécurité"
à Mogadiscio, s'est ainsi empressé de déclarer
mercredi à Addis Abeba Hussein Aïdid, nouveau président
d'un front regroupant les opposants au GNT.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
mercredi
28 mars 2001, 19h14
Le sommet arabe déçoit malgré l'appel à
intégration économique
AMMAN,
28 mars (AFP) - Les dirigeants des 22 membres de la Ligue arabe
ont adopté mercredi des décisions modestes ouvrant
la voie à une intégration économique, mais
n'ont pas fixé de date limite à ce projet.
A
la clôture d'un sommet ordinaire à Amman, ils se
sont engagés à se retrouver dans sept mois au Caire
à l'invitation du président égyptien Hosni
Moubarak pour un "sommet économique" afin d'élaborer
leurs stratégies.
"Nous
saluons la proposition égyptienne d'accueillir le premier
sommet économique arabe, en novembre 2001 au Caire avec
la participation de représentants des gouvernements, du
secteur privé et d'institutions régionales et internationales",
ont-il dit dans leur résolution finale.
Mais
ceux qui attendaient des résultats concrets étaient
déçus, les dirigeants ayant passé le plus
clair de leur temps au cours de deux jours de délibérations,
à tenter de régler la question Irak-Koweit.
"Il
n'y a aucun engagement pratique, seulement des généralités.
Le problème est comment concrétiser", a indiqué
l'économiste jordanien Fahed Fanek à l'AFP.
"Des
mots comme accélérer, réduire, fusionner
sont intéressants. Nous sommes habitués dans le
monde arabe à ce qu'ils ne figurent que sur le papier",
a souligné cet économiste.
Sept
résolutions à caractère économique
ont été adoptées par le sommet sur les 52
points de la résolution finale.
"Nous
prendrons les mesures nécessaires, en tenant compte des
circonstances de chaque pays, pour accélérer la
finalisation du projet de création de la zone franche arabe",
selon la déclaration finale du sommet.
Les
dirigeants arabes ont également décidé "dans
l'immediat de supprimer les barrières douanières",
qui entravent le développement du commerce interarabe qui
ne représente que 8% du total de leurs échanges.
Le
sommet a également décidé la création
d'une union douanière arabe, le développement du
transport, des télécommunications et de l'information
technologique.
L'objectif
à long terme est d'appliquer une décision prise
au sommet arabe de 1996 d'établir une zone franche arabe
vers 2007 pour faire face aux défis de la mondialisation.
Plusieurs
ministres de l'Economie et de l'Industrie espéraient vendredi
que leurs dirigeants ramènent cette date à 2005.
Mais
aucun délai limite n'a été fixé en
dépit des appels pressants lancés par plusieurs
dirigeants arabes, notamment par l'hôte du sommet, le roi
Abdallah II de Jordanie.
"Les
développements dans le monde font apparaître plusieurs
défis, dont l'émergence de blocs économiques,
qui visent (...) à servir leurs intérêts",
a indiqué le roi Abdallah à l'ouverture du sommet
mardi.
"Il
est impératif de constituer un rassemblement intégré
capable de s'adapter à ces développements",
a-t-il dit.
Le
président Moubarak a indiqué qu'il était
important de renforcer les liens entre les pays arabes par des
projets d'infrastructure, comme les projets de liaison du réseau
électrique ou gazier.
Début
mars, la Jordanie et la Syrie avaient connecté leur réseau
électrique avec l'Egypte dans le cadre d'un programme régional
d'intégration et les trois pays ont finalisé un
accord d'un milliard de dollars pour fournir du gaz au Liban.
M.
Fanek a qualifié ces initiatives de "bons signes",
mais restait sceptique quant à l'adoption de mesures concrètes.
"Mon
souhait était qu'ils décident la libre circulation
des citoyens arabes. Les Européens et les Américains
voyagent facilement dans nos pays mais les Arabes doivent attendre,
parfois des mois, pour obtenir un visa", a-t-il dit.
La
proposition de libre circulation entre les pays arabes a été
discutée mais elle a été rejetée pour
des "raisons de sécurité", a-t-il ajouté.
"Les
dirigeants arabes se font confiance mais n'ont pas confiance en
leurs peuples", a-t-il conclu.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, d'emprisonnement
arbitraire et de torture (...), nous rappelons à l'opinion
publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été
le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
--------
Sommaire
---------
|
BRUITS
ET RUMEURS
Attention
: les informations publiées dans cette rubrique ne sont
pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement
d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler
exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons
à dire que ces informations n'engagent pas notre support
qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement
concernées peuvent nous adresser un démenti ou un
droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés
aussitôt.
23/03
Au fait, que fait Guelleh en Chine ?
Ses
courses, des emplettes quoi : de l'argent et des armes ! Il s'est
fait accompagner par son Chef d'Etat-Major et il est parti pour
acheter des armes, avec l'argent des contribuables français,
européens, américains, et probablement chinois ...
etc... Il va revenir les bras chargés de toute une panoplie
nouvelle, qui lui permettra de se protéger de ce peuple
odieux qui le menacerait .... Dès son retour, le chamelier,
les bras chargés, pourra distribuer ses cadeaux à
ses petits militaires préférés, en particulier
à ceux de la nouvelle garde qui s'entraînerait avec
les officiers israéliens sur un ancien camp français.
En tout cas, cela confirme bien ce que nous disions depuis longtemps
: l'argent international servirait à acheter des armes
pour asservir le peuple djiboutien. La dernière enveloppe
glissée par l'Ambassade de France (4,5 millions de francs)
pour des objectifs bien vagues, va-t-elle être utilisée
à cette occasion ?
Il serait peut-être temps que la communauté internationale
cesse effectivement :
-
de subventionner l'achat d'armes et le recrutement de mercenaires
à Djibouti ....
-
de vendre de nouvelles armes.... dont Djibouti n'a nul besoin,
sauf pour alimenter la guerre civile et la répression populaire.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
27/03
Des antennes d'écoute des services secrets israéliens
sur le territoire de Djibouti ?
Selon certaines rumeurs, les services secrets israéliens
auraient pu installer des antennes pour pratiquer une écoute
systèmatique dans la région. Seraient particulièrement
visées par cette activité d'espionnage au profit
d'Israël, le Yémen, l'Ethiopie, l'Erythrée
et le Soudan ?
Nous poursuivons notre enquête sur ce point pour apporter
soit une confirmation, soit un démenti.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
27/03
Guelleh, en situation inconfortable
dès l'ouverture de la Conférence de la Ligue Arabe
?
La
conférence de la ligue Arabe risque d'être très
difficile pour Guelleh
Les relations dangereuses de Guelleh avec Israël seraient
susceptibles d'avoir agacé l'Egypte et le Yemen. Il serait
possible que Guelleh se voit opposer un refus ferme à ses
demandes de subvention.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
27/03
Certains services français auraient-ils pu avoir donné
sinon un feu vert, au moins une sorte d'accord tacite, pour le
meurtre du juge Borrel ?
La question est posée aujourd'hui par certaines personnes
et il ne faut pas l'éliminer à priori, car il s'agit
d'une piste, à laquelle le nouveau juge en charge du dossier
a probablement pensé. Les découvertes faites par
le juge Borrel auraient-elle pu être génantes, non
seulement pour Guelleh, mais aussi pour la France, en impliquant
des responsables français ?
D'ici
à penser que certains services français aient pu
donner sinon un feu vert, au moins une sorte d'accord tacite à
Guelleh pour 'l'élimination' du juge Borrel, il n'y a qu'un
pas que nous ne pouvons pas franchir .... mais la question pourrait
se poser un jour.
Pourquoi
soulever cette hypothèse au sujet de laquelle nous n'avons
aucune preuve concrète à ce jour ? Parce qu'elle
expliquerait pourquoi la France soutient Guelleh, contre vents
et marées en accordant un soutien abusif à ce dictateur
reconnu comme criminel par la majorité des organisations
internationales. Cela pourrait laisser entendre que M. Guelleh
connaît des secrets qui pourraient mettre la France dans
l'embarras.
Toujours
en suivant la même hypothèse, on pourrait se demander
comment la France pourrait se sortir de cette sorte de situation
de chantage....
Mais
tout cela est probablement une fiction imaginée par certains
Sherlock Holmes ...
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
29/03
Qu'a obtenu Guelleh en Jordanie, lors de la Conférence
de la Ligue arabe ?
Nous
espérons recevoir bientôt des informations sur ce
point, mais en lisant le compte-rendu publié par l'ADI,
il semble qu'il n'ait rien obtenu. Sinon, l'ADI, serviable comme
toujours, se serait empressée de donner l'information .....
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17
-
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35
-
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à
Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
- Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
--------
Sommaire
---------------
|
SOMALILAND
FORUM
COMMUNIQUÉ, Monday, 19 March, 2001, Ref. SF/EC-029-2001
SOMALILAND
A HAVEN OF STABILITY IN STRIFE-TORN REGION
AN OPEN LETTER TO THE NEW AMERICAN ADMINISTRATION
Like many
around the world, you are probably disheartened by the constant
bad news from the Horn of Africa. You have likely asked yourself
how could it be remedied. While the disproportionately large amount
of bad news from the Horn of Africa such as wars, drought, and
famine is undeniable, the fact is there is an abundance of good
news that is under reported or not reported at all.
Even when
reported, important policymakers who should encourage and nurture
positive change in Africa are either unwilling or unable to do
so.
We would like
to bring to your attention one such positive development in the
Horn of Africa, a corner that is usually known for war and its
misery. That place is the Republic of Somaliland.
We request
your administration pay special attention to the unique and positive
developments taking place in this little known republic. As you
outline your policy toward Africa, you will find that the Republic
of Somaliland respects and practices many of the same basic principles
as
your administration: Small government, free trade, and human rights.
Somaliland is also a place that can serve as a model not only
for the Horn of Africa, but for the rest of Africa. This is not
a mere partisan judgement but one shared by many neutral observers.
Somaliland is also setting a positive trend in Africa in its relations
with its neighbors in the Horn of Africa, especially Ethiopia.
The new trend mutually embarked upon by Ethiopia and Somaliland
is based on peace, trade and neighborly cooperation --- a stunning
reversal in the historical pattern of war and conflict, which
characterized relations between Somalis and Ethiopians for centuries.
As you are aware, peace between Somaliland and Ethiopia, which
share a large and strategic border, takes on heightened significance
when viewed against the backdrop of the war between Ethiopia and
Eritrea, the ongoing civil war in Sudan, and the anarchy and chaos
in Somalia proper. From a U.S. policy perspective, peace and cooperation
between Ethiopia and Somaliland are consistent with U.S. policy
goals in the region, and should be encouraged.
DYNAMIC REPUBLIC FORGED BY SOMALILAND'S
PEOPLE THREATENED
While Somaliland, through the efforts of its people has created
a dynamic symbol of peace and stability in the Horn, Mr. Hassan
--- installed by the President of Djibouti, Mr. Guelleh, and endorsed
by the U.N. in one of its self-serving publicity garnering exercises
as "president" of Somalia --- has shown a clear desire
to foment conflicts in the region. Even before leaving Djibouti,
where he was anointed "president," he made threatening
statements toward Somaliland and other peaceful regions of the
former Somali Republic. This hostile behavior continued when he
arrived in Mogadishu, despite the fact that his authority does
not extend beyond small pockets of Mogadishu.
Unable to
garner support in Mogadishu and with his "administration"
confined to a few hotels in Mogadishu, Mr. Hassan has decided
to shore up his fortunes by trying to exhume the ghost of Somali
nationalism through conflict with Ethiopia. As if that was not
bad enough for the region, Mr. Hassan has made an alliance with
one of the most unpredictable forces in contemporary politics,
the Libyan dictator Muammar al-Qaddafi. The extent of this alliance
can be seen from Mr. Hassan's frequent visits to Libya, the coordination
in policy positions and the congratulatory messages often exchanged
between Mr. Hassan and Col. Qaddafi.
One such message reported by Libyan radio on February 3, 2001
read as follows: "The Somali president, Abdiqasim Salad Hassan,
today telephoned the brother leader of the revolution and stressed
Somalia's solidarity with the Libyan people who are facing up
to US quarrelsomeness and arrogance." It is clear from this
quotation that Mr. Hassan feels politically at home in the company
of unpredictable dictators such as Muammar al-Qaddafi of Libya.
Besides allying himself with Qaddafi, trying to stir trouble in
the Somaliland Republic and other peaceful parts of the former
Somali Republic and fomenting conflict with Ethiopia, Mr. Hassan's
faction has reportedly also colluded with shady businessmen in
the importation of fake money to Mogadishu; these businessmen
are linked to radical groups who are posing
danger to the stability of the region as a whole. When these considerations
are taken together, the inescapable conclusion is that Mr. Hassan's
"Transitional Government" is a destabilizing force in
the region and it will use any international assistance it gets
to undermine peace in the Horn of Africa.
In conclusion,
we hope that U.S. policy should be based on rewarding the forces
of peace and stability such as Somaliland, and isolating rogue
and destabilizing forces such as Mr. Hassan's faction. The most
effective way to further help consolidate peace and stability
in the region is to respect the popular will of the people of
Somaliland, as expressed through their decision to reclaim their
sovereignty in 1991, within the frontiers of the British Somaliland,
after a ruinous and unconstitutional union with Somalia, the former
Italian Somalia, that lasted from 1960 to 1991. By granting Somaliland
immediate diplomatic recognition, the United States will help
cement the building blocks for democratic peace and stability
in the Horn of Africa, and at the same time send a signal to the
many factions in Somalia proper and in Mogadishu that peace and
the rule of law is what the world expects of them, not war and
roguish behavior.
We look forward
to hearing from you.
The
Somaliland Forum
SOMALILAND
FORUM
SLF Backgrounder:
The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that
brings together Somalilanders from all parts of the world mainly,
through the medium of the Internet. The primary objective of the
Forum is to work with the Somaliland communities around the world
in order to provide some lasting solutions to the needs of the
Republic of Somaliland and its people. For more information, Please
visit forum's web site at:
http://www.somalilandforum.com
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
25/03
The Somaliland Forum is delighted to learn that the President
of the Somaliland Republic has confirmed that the referendum on
the Republic's Constitution will now be held in May or June 2001.
The Constitution,
which was in operation since early 1997, re-affirms the nation's
democratic state structures and the fundamental rights of all
individuals. The Constitution, which was preceded by the National
Charter adopted by the nation in 1993 and the declaration of the
re-assertion of the sovereignty of the Republic of Somaliland
in May 1991, also confirms the unequivocal voice of the Somaliland
people to decide their own destiny as a free, independent nation,
which is keen to live in peace and harmony with all its neighbours.
We are confident that the referendum shall carry that voice across
all continents.
§ The
Somaliland Forum pledges that it will support, in anyway possible,
the people and the Government of Somaliland in conducting the
referendum.
§ We
applaud the Government's determination to conduct the referendum
at a time when the ban on livestock export to the Arabian Gulf
countries has led to serious financial difficulties.
§ We
would welcome the referendum to be held on or before the 26th
June - a date which marks the birth of the Somaliland Republic
in 1960 and the first period in which the Republic stood as an
independent country before the ill-fated voluntary union with
Somalia in July 1960.
§ We
call on all Somalilanders to use this opportunity to send another
clear message to the whole world, as they have already done, by
their own deeds, since 1991.
§ We
call on all countries and non-governmental agencies to extend
to the Somaliland people any assistance they can in making this
endeavour a success.
§ We
impress on all nations and the international organisations to
heed the voice of the Somaliland people and to extend to them
the formal recognition their Republic so richly deserves.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
|
COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre. L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés
sous la responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur)
23/03
A propos de DINI :
Le respect, ça se mérite ! Le droit ça se
conquiert !
Pour commencer,
je dirai que la respectabilité pour un homme politique
cela ne va pas de soi. Elle se forge ou sacquiert au file
du temps au fil de sa carrière. Quelle est en la matière
la contribution de DINI à la cause du peuple AFAR durant
sa longue carrière politique ? Quasiment nulle, sinon négative.
Ce nest pas être malveillant ou lui régler
personnellement des comptes que de le constater.
Il y a certaines
vérités quil faudra remettre sous la lumière
du jour. DINI a été le principal artisan de la prise
du pouvoir par GOULED en 1977 et ce faisant de la mise en place
dun système dictatorial que beaucoup dentre
nous semble regretter aujourdhui.
A lépoque,
à trop vouloir " descendre " Ali AREF il a contribué
par sa haine personnel pour ladversaire politique à
la marginalisation du peuple AFAR. Non content " davoir
eu la peau " dAREF, il a continuer sur sa lancée
décrédibilisant toute revendication légitime
des AFARS aux yeux des observateurs étrangers (OUA, LIGUE
ARABE
). Il a sacrifié au nom dune utopie, dune
fantasmagorique Nation Djiboutienne égalitaire le fragile
équilibre ethnique que ses prédécesseurs
afars avaient si difficilement obtenu dans les années soixante.
Rappelez-vous ce nest quen 1966 que la France dédaigna
accoler le terme afar à la dénomination du Territoire
dont ils habitent pourtant les ¾. Il sest opposé
au partage à parité égale entre les représentants
afars et somalis à lAssemblée Nationale. Il
a concédé à GOULED le dépouillement
total des prérogatives de poste de Premier Ministre qui
allait cependant lui revenir. Comprenne qui pourra
Il est
responsable dès lors en premier chef du blocage de laspiration
légitime et nécessaire des AFARS à faire
contre poids au pouvoir sans limite du futur chef dEtat
quil nhésitera pas à mettre au service
de son seul clan. A lIndépendance, à la première
velléité dinsubordination, GOULED se débarrassa
de son vieux compagnon de route comme dun vieil outil usé
ne lui servant plus à rien et cela seulement quelques mois
après la nomination de DINI à la tête du gouvernement.
Le prix de
ces égarements politiques DINI, néanmoins prévisibles,
les AFARS le paient encore à ce jour. Voilà, en
préambule ce que notre honnêteté intellectuelle
nous dicte de rappeler à la jeune génération
afare poste coloniale du parcours politique antérieur du
personnage.
Autres errements
de DINI, certainement une fâcheuse coïncidence diront
ses plus fidèles partisans, sont que le recul du FRUD et
sa division ont été concomitants de son arrivée
à la tête du mouvement. Simple coïncidence ?
Pas tant que ça. sa confiance aveugle (encore une fois)
dans la médiation française a été
lourde de conséquence. Elle a brusquement freiné
lélan victorieux du FRUD de la première période.
Les six mois qua duré le cessez-le-feu unilatéral
du FRUD sous DINI (faut-il en rire, car le FRUD fut seul à
observer les arrêts du combat, GOULED se contentant den
prendre acte et se donner le droit de reprendre les hostilités
quand bon lui semblera?) a été immédiatement
mis à profit par son " vieil ami " GOULED. Ce
fut pour lancien président un laps de temps suffisamment
nécessaire pour séquiper en matériel
de guerre, recruter à tour de bras pour finalement lancer
une offensive militaire dont le FRUD a eu du mal à se relever.
Mais finit par se relever quand même à la fin des
années quatre-vingt-dix.
Aujourdhui,
nous assistons ni plus ni moins à un remake de ce triste
épisode pour le FRUD et la démocratie djiboutienne.
Il a fallut que le FRUD se requinque pour que GUELLEH prenne peur
et veuille bien prendre langue avec lui
Mais, seulement
pour gagner du temps comme le lui a si bien appris " ABO
GUULED " (oncle G.). Pendant que DINI discute (wallalah gidé)
GUELLEH sarme et renforce son appareil répressif
en attendant le moment propice pour bondir.
Certains dentre
nous, AFARS et autres DJIBOUTIENS, avons compris semble-t-il la
manuvre de GUELLEH. Quelle révélation ! Nous
dire encore et toujours que les blocages viennent de la partie
gouvernementale est une lapalissade sur laquelle je ne veux pas
revenir, mais quun responsable politique comme DINI met
des illères pour ne pas admettre lhorrible
vérité est un signe autrement plus inquiétant.
Dautre
part, DINI nous parle de transparence, de démocratie, de
la légitimité du peuple à être entendu
et écouté. Il est peut-être temps quil
se les applique ces principes quil nous ressort à
tout bout de champs. Si DINI souhaite que les AFARS le soutiennent,
il faut obligeamment quil rende compte de ses actes à
son peuple. Pour " ménager " GUELLEH ou simplement
pour ne pas trop envenimer le débat doit-il pour autant
tourner le dos au peuple et lui opposer un silence méprisant
? Il appartient à lui de choisir sa méthode tout
comme s il appartient au peuple den tirer ses conclusions.
Celui qui coupe le contact avec la base nest plus son représentant.
Il doit le savoir depuis le temps quil est dans la politique.
Quant aux
risques que peut induire la rupture de négociations, il
y a sans doute la guerre mais pas forcement. Pris de panique,
GUELLEH demandera " une nouvelle audience " plus franche
celle-là. Il se sait en mauvaise phase, il ne se hasardera
pas à déclencher de suite une nouvelle guerre. Il
lui faudra beaucoup de temps et beaucoup dargent pour reconstituer
son armée et faire bouillir la marmite de ses affidés.
GUELLEH est un dictateur mais pas encore un fou. Faute de mieux,
il souvrira alors comme je viens de le dire à un
dialogue sincère et constructif, sinon gare
Toutefois,
prenons malgré tout lhypothèse dune
reprise des hostilités. Personne naime la guerre,
tout le monde aspire à une paix durable garante davenir
meilleur, dune prospérité retrouvée,
etc
on connaît la suite de la chanson. Mais pour faire
la paix il faudrait être au moins deux pour la bâtir
à moins de prêcher face à lennemi belliqueux
le sermon des Chrétiens des premiers âges : "
Si on vous gifle tendez lautre joue ". La paix ça
ne se mendie pas, le Droit du peuple ça ne se discute pas,
ils sobtiennent quitte à utiliser dabord la
Force pour les faire respecter ensuite.
Cependant,
je nignore pas les affres dune nouvelle guerre meurtrière
et injuste pour les innocents. Mais avons nous encore les moyens
de faire léconomie de cette solution. Nous subissons
déjà chaque jour qui passe ces mêmes horreurs
sans aucune autre compensation que les lamentations pudiques de
nos femmes violées et les larmes de nos mères pleurant
leurs enfants martyrs ? Toujours est-il quil faut savoir
ce que lon veut. Doit-on continuer donc à subir les
injustices au quotidien et hypothéquer lavenir des
générations futures ? Nous avons le devoir de préparer
pour nos enfants et nos petits enfants une existence meilleure
que notre génération naura pas connue. Notre
silence, notre lâcheté face à la dictature
de GUELLEH, voire autre toute considération plus ou moins
digne de respect plus ou moins avouable, je le crains, ne nous
soit reprochés dans avenir pas très lointain.
Nous navons
pas besoin de faire parti du sérail dun mouvement
politique pour dire ce que nous avons à dire à nos
dirigeants surtout lorsquils sengagent sur une pente
fatale. Il est fini lépoque où lon suivait
aveuglement les dirigeants parce quil étaient issus
de nos rang. Leurs actions au-delà des enjeux carriéristes
des différents protagonistes ont une implication directe
sur notre condition, en loccurrence cest de notre
devenir à chacun dont il est question dans les négociation
entre DINI et GUELLEH. Nous avons le droit le plus absolu de renier
nos dirigeants si leurs démarches ne vont pas dans le sens
exigé par la volonté populaire. Au fait, dites moi
en passant, quand est-ce quà eu lieu lélection
de DINI à la tête des AFARS djiboutiens ? Vous vous
en rappelez vous ? Surtout ne nous faites pas rire, sil
vous en venez lidée, en nous désignant DINI
comme le seul dirigeant digne de représenter les AFARS.
En effet, il serait très malheureux dans ce cas-là
pour les AFARS de navoir dautres alternatives que
les errements dun brave bougre. Tout ça pour vous
dire que :Les hommes partent, la cause demeure.
Quant à
moi, je ne voudrais pas quun improbable bonheur de la Nation
Djiboutienne sous GUELLEH se construise sur le dos des AFARS.
Au détriment de mon peuple ! Quaurait à perdre
DINI de dénoncer cette pantalonnade de négociation
et de se retirer de cette vilaine comédie ? Il y gagnerait
sans conteste en honneur derrière le recouvrement duquel
il ne cesse de courir bientôt vingt cinq ans, depuis ses
fameuses années dans la LPAI. Je ne crois pas que le clan
de GUELLEH fera plus de mal aux AFARS quil nait déjà
essayé de le faire. Nous ne perdrons rien non plus que
nous nayons déjà perdu. Bien au contraire,
nous avons tout à gagner. Il suffit de le vouloir et de
le clamer.
CAKKI MABAYA
! GICLO MARABTA !
GULUB-KENA
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
23/03
Guelleh, l'amitié, ce n'est pas du béton, mais c'est
quelque chose qui se cultive !
Bonjour avant tout !
Voilà,
l'un des membres de la famille fait partie de la Police et c'est
de lui que je tiens cette information. Il était de garde
à Gabode, la sinistre prison !!
Un
soir comme il me l'a raconté, des hommes habillés
en Ninga sont venus aux alentours de 3h du matin ; ils ont demandé
AHMED NASSER (le neveu du Général Yacin Yabeh).
L'officier pricipal de permanence, ce soir-là, a refusé
de leur remettre Ahmed Nasser. Il a donné pour excuses
le fait que l'enlèvement de ce prisonnier serait imputé
directement au Président. Ces hommes ont répondu
qu'ils étaient envoyés par le Président...
Ce
que je ne comprends pas, ce sont les raisons pour lesquelles,
à une heure aussi târdive de la nuit, des hommes
soient venus réclamer spécialement Ahmed Nasser
... et pas les autres ???
En
fait, c'est pour ça que l'autre jour, le 19 MARS dernier,
quand le Général a été transféré
de force à Gabode, contrairement à l'avis de son
médecin Mr BRONDON, il y a eu des malentendus avec les
co-détenus du Général. L'origine de ces malentendus
vient du fait que les gardiens voulaient non seulement séparer
Ahmed des autres prisonniers mais aussi l'isoler !!
Ce que je n'arrive pas encore à comprendre c'est pourquoi
l'ex-Commandant Daher, Nalé, Nasri et Fahti ont été
mis à part dans une cellule beaucoup plus 'confortable'
que celle des autres officiers ?????
Dans cette histoire, j'ai l'impression qu'il y a du favoritisme
à l'égard de certains officiers, car comme nous
pouvons constater qu'il y a véritablement deux types de
traitement :
-
celui pour les prisonniers qui ont accepté de déposer
à charge contre le Général, en mentant durant
leur témoignange. Ils bénéficient de l'infirmerie,
qui sans être le paradis est plus acceptable,
-
l'autre pour ceux qui sont restés fidèles au Général
et qui n'ont pas menti. Ils restent détenus dans l'enfer
carcéral si souvent décrit des quartiers de prisonniers
de Gabode..
Pouvez-vous
analyser ce que je viens de vous écrire et le publier.
Pour confirmer mes propos, il suffirait d'interroger n'importe
quel gardien de Gabode : il vous confirmera les différences
de traitement entre les prisonniers pourtant toujours présumés
innocents dans l'attente d'un jugement.
Le
favoritisme, c'est quelque chose qui est inacceptable dans un
pays où les Droits de l'Homme sont respectés.
Je ne sais pas si un jour Guelleh prendra conscience de tout le
mal qu'il a fait. J'aimerais vivre ce jour ! Car il est totalement
responsable du malheur des Djiboutiens.
GUELLEH,
peut-être liras-tu mon article ? Je ne sais même pas
si tu es au courant de ce qui se passe à Gabode, mais sois
tolérant ! Est-il possible de traiter aussi mal un tel
ami après tant d'années de complicité !
Si
l'on excepte la journée du 7 décembre, où
poussé par la colère que tu avais suscitée
'au fond', le Général, ton ami, ne t'avait jamais
fait de mal.
Guelleh, l'amitié, ce n'est pas du béton, mais c'est
quelque chose qui se cultive !
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
23/03
A qui s'adressait votre appel ?
Le débat sur les générations.
Dans
le numéro 40 du journal La Liberté, le Rédacteur
en Chef a publié un article avec des propositions sérieuses
pour sortir de la crise que le pays traverse aujourd´hui
et il a demandé à l'opposition djiboutienne de se
préparer à relever ce lourd défi.
Je demande
au Rédacteur en Chef de La liberté de préciser
à qui il adresse ce message. Est-ce à l´opposition
d´aujourd´hui, à ceux qui ont travaillé
aux côtés de Gouled et de Guelleh et qui ont participé
directement ou indirectement à des assassinats, des menaces,
des viols, des spoliations, des actes de torture et qui ont contribué
à conduire le pays à sa ruine, pendant qu'ils étaient
encore aux commandes.
La nouvelles
générations des djiboutiens ne considèrent
plus ces dirigeants : Moumin Bahdon, Ali Meidal, Aden Robleh,
Ismail Guedi Harred, Ali Mohamed Hamadou, Gabayo etc.... Ils ne
voient plus en eux des responsables ayant l'autorité nécessaire
pour sortir le pays de la crise où il s´enfonce chaque
jour.
Ces hommes,
citées ci dessus, sont considérés au yeux
des générations nouvelles comme des complices/témoins
qui devraient être convoqués par la Justice en tant
que tels, pour les entendre sur les crimes qui ont été
commis alors qu´ils étaient Ministres, Généraux,
Hauts-fonctionnaires de l'État ou même Directeurs
de Cabinet de Gouled comme l'a été Ismaël Guedi
pendant plus de 19 ans.
La question
que nous posons au Rédacteur du journal la Liberté
est :
A qui s'adresse
votre appel du 21 mars 2001 paru dans le numéro 40 ?
S'adresse-t-il
à ces collaborateurs de Gouled qui ont du sang sur leurs
mains et qui se sont enrichis avec les deniers publics pendant
l'exercice de leurs fonctions de Ministre ou de Général
?
Ou votre appel
s'adresse-t-il aux nouvelles générations nées
après 1950 et même 1960 et qui ont effectué
des Études de Droit dans les Universités et qui
n´ont pas de casseroles attachées à leurs
vêtements ?
Nous voudrions
vraiment savoir à qui s'adresse votre appel et vos propositions.
_________________________________________________________
Réponse
de Jean-Loup SCHAAL
Vous avez
tout à fait raison de poser la question.
Je peux vous assurer que cet article ne s'adressait à aucune
personnalité ni à aucune génération
en particulier, mais bien à tous les djiboutiens qui estiment
faire partie de l'opposition. Comme vous le savez au sein de
l'ARDHD, nous ne privilégions aucun parti, ni aucune personne,
du moment qu'il s'agit d'opposants véritables au régime
de Guelleh.
Simplement,
j'espère que ce texte pourra inciter des hommes et des
femmes à se lever et à faire quelque chose ....
pour sortir de la situation actuelle.
Vous, les
jeunes, vous semblez avoir des raisons légitimes pour critiquer
les personnalités que vous citez dans votre lettre (
Ces personnalités peuvent vous répondre, si elles
le souhaitent. Il suffit qu'elles nous envoient leur texte pour
qu'il soit publié dans les meilleurs délais. Leur
réponse ne pourrait qu'être constructive).
Si les jeunes générations ont envie d'agir et cela
me semble absolument normal et constructif, elles doivent aussi
travailler dans ce sens et mettre en oeuvre tout ce qui est souhaitable
pour assurer un meilleur destin au pays et à leurs concitoyens.
On ne peut plus se contenter dans le climat actuel de regarder
les trains qui passent. Il faut agir ....
On ne nous
a peut-être pas informé des travaux qui pourraient
être en cours de réalisation dans les partis politiques
et associations ... mais pour le moment, nous ne voyons rien qui
avance : que ce soit du côté de ceux que vous qualifiez
d'anciens ni de celui des jeunes ..... à part quelques
fervents supporters de Guelleh qui donnent malheureusement l'impression
d'être les plus actifs : mais il faut reconnaître
qu'ils sont grassement payés pour cela !
La bonne gouvernance
d'un pays a besoin aussi de se nourrir d'expériences et
de savoir-faire : dans ce cadre uniquement, je me permets d'ajouter
que les anciens, même s'ils n'ont pas toujours été
parmi les plus vertueux, seront nécessaires pour
apporter des conseils et éviter des erreurs parfois lourdes
de conséquence.
Mais tant que l'opposition (quelle qu'elle soit) ne bouge pas
et ne produit rien de façon concertée et organisée
avec un objectif précis et défini, Guelleh peut
continuer tranquillement son chemin ... acheter des armes et se
remplir les poches avec l'argent des djiboutiens ....
Qu'en pensez-vous
? c'était la motivation de ce que vous qualifiez généreusement
"d'appel ...."
________________________________________________________
Réponse
de notre lecteur :
Je suis tout á fait d´accord avec vous et ce que
nous voyons aujourd'hui, c'est une opposition paralysée
et neutralisée qui ne dispose que d'une marge de manoeuvre
très limitée. Les sympathisants (espions) d´IOG
sont infiltrés dans tous les Conseils de direction des
Partis politiques, ce qui permet à IOG de suivre les mouvements
de chacun ..... et même d'anticiper.
En ce qui
concerne les jeunes Djiboutiens opposants et ayant des idées
'fraîches', ils ne pourront jamais percer à Djibouti
... Les hommes dont j´ai cité les noms :
1- sont des
obstacles incontournables à un éventuel rajeunissement
des cadres de leurs partis,
2- tiennent
les moyens économiques et ils pourront s'opposer à
l'émergence d'hommes nouveaux et des jeunes. Jamais ils
ne les laisseront participer à la direction de leurs partis
respectifs,
3 - bien qu´ils ne soient pas dans le gouvernement, influencent
et manipulent les membres de leurs clans respectifs et ce sont
eux qui organisent / financent des réunions coûteuses,
4- appartiennent à l´histoire de Djibouti et IOG
qui le sait très bien, les laisse agir afin qu'ils barrent,
consciemment ou non, la route aux jeunes porteurs d'idées
nouvelles et capables de sortir le pays de la crise, mais aussi
de le mettre à la porte ...
Il faudra
attendre que ces gens sortent du circuit pour que les jours d'IOG
soient véritablement comptés. C´est pour cette
raison, que même IOG s'oppose farouchement à l'arrivée
de nouveaux venus sur la scène politique. Il préfère
certainement avoir pour adversaires des hommes affaiblis psychologiquement
et physiquement, que des innovateurs.
________________________________________
En conclusion
:
Nous sommes
impressionnés par le niveau de maturité politique
des jeunes générations de djiboutiens, obligés
de s'exiler pour finir leurs études et pour trouver du
travail. Ils ont une vision claire de leur pays auxquel ils sont
toujours très attachés. En publiant cet échange,
volontairement provocateur, nous avons la certitude que leurs
positions et que leurs interrogations doivent non seulement être
connues mais surtout prises en compte pour l'avenir de Djibouti.
Les partis d'opposition, qui sont plutôt malmenés
dans ces avis, devraient prendre conscience des attentes des jeunes
et, pourquoi pas, organiser des échanges et une collaboration.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
25/03
Hommage au travail de la LDDH et de son Président
Mes salutations
et mon profond respect vont à la LDDH et en particulier
à son président "J.P.III". Que cette association
défende inlassablement tous ceux qui sont bafoués
dans leur droits, écrasés par le système,
sans distinction de race ou de tribu, mérite ladmiration
de tous ceux qui sont épris de liberté, égalité,
paix (devise de notre pays) et jajouterai de justice.
La LDDH na-t-elle
pas relaté sans état dâme sa visite
au Nord en compagnie dobservateurs étrangers, ce
qui, si ma mémoire est bonne, aurait engendré la
vive réprobation du commissaire du coin dont les écarts
de langage étaient pour le moins inélégants.
Na-t-elle
pas dénoncé labus de pouvoir de hauts dignitaires
de lEtat confisquant sans raison les passeports des membres
de lopposition dont Moumin Bahdon, Maitre Aref, etc
Na-t-elle
pas informé sur la façon pitoyable dont certains
juges rendent justice alors quils ont juré sur le
Coran et devant les hommes daccomplir leur fonction en leur
âme et conscience?
Na-t-on
pas voulu lintimider quand une grenade a été
lancée au domicile du Président, blessant grièvement
un pauvre malheureux passant?
Na-t-elle
pas, dans la logique de sa mission, demandé dans un premier
temps des conditions dincarcération décentes
pour ceux accusés du coup détat de décembre,
puis lévacuation sanitaire du Général
Yacin dans un but strictement humanitaire?
Et là,
je leur tire mon chapeau et suis obligé de reconnaitre
lintégrité morale de ces personnes, car je
suis sûr, Yacin et peut-être les autres ne les ont
pas épargnés quand ils étaient en poste,
super galonnés et au service de "lAmi de 40
ans", pour ne pas dire son clône.
Je ne puis
citer tout le travail accompli par cette association humanitaire,
la liste serait exhaustive.
Et je viens
de prendre connaissance grâce au site Liberté que
le Ministère de LIntérieur ne veut pas leur
reconnaitre un statut officiel. Les choses étant ce quelles
sont chez nous, il y a peu de chance que la Justice honore, que
dis-je? daigne considérer leur requête.
Moi qui suis
à lextérieur et qui peux penser librement,
jaimerais interpeler tous ceux qui font du zèle et
leur dire: "Frères et soeurs obéissant aveuglément
á des ordres illégaux, injustes, anti-constitutionnels,
criminels, noubliez pas que vous ne savez pas ce que vous
réserve lavenir". Un proverbe anglais dit: "What
goes around, comes around", en dautres termes, "Qui
tue par lépée, périra par lépée".
Qui simaginait
que le général Yacin qui a envoyé tant de
personnes à Gabode souvent en outrepassant les droits que
lui octroyait sa fonction, finirait un jour par être honorable
locataire dune de ces sinistres geôles, en très
mauvais état de santé de surcroit?
Qui sait si
demain la LDDH ne devra pas encore prendre son bâton de
pélerin, envers et malgré tout et défendre
les droits humanitaires de Abdallah Miguil, Djama (procureur)
peut-être même de
Ismaël Omar???
Je souhaite
bonne continuation à la LDDH. Dieu vous aide,
Celui qui
na pour richesse que son coeur à donner, ne souffrira
jamais car Dieu sera à ses côtés pour le remercier
et le recevoir dans son Royaume.
"2
ans, ça suffit ; Ismael Démission".
P.S.: Il
parait que IOG dans sa grande mansuétude aurait octroyé
généreusement 2 mois de sursis ou de survie à
sa cohorte dhyènes prédatrices pour achever
leur sale besogne jusquau 2e anniversaire de son hold up
électoral. Pourquoi le peuple à cette occasion ne
signifiérait-il pas à notre illustre savant autodidacte,
prédateur en chef daccompagner ses acolytes?
Après
tout, le fameux Milosovitch, élu du peuple serbe, a été
remercié par les siens au simple cri de: "Il est foutu".
Aussi,
Citoyens Djiboutiens, entonnons en choeur avec laide dAllah:
"2 ans, ça suffit ; Ismael Démission".
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
Note
de l'ARDHD : Nous publions ce commentaire d'un lecteur, car il
est juste que chacun puisse donner son avis. C'est de la diversité
que surgit l'équilibre ... Mais le rôle de notre
journal est de relater en priorité les faits ; il n'est
pas de s'apesantir pour faire le procés ou dresser l'éloge
d'une personnalité en particulier. C'est la raison pour
laquelle, sauf nouvelle d'actualité, nous ne publierons
plus vos commentaires sur la personne de M. Dini. L'essentiel
nous semble avoir été écrit... Nous espérons
que M. Dini ait pu lire les messages que vous lui avez adressés.
Il y aura certainement trouvé des enseignements et des
propositions constructives.
25/03
DINI, victime ou responsable
Je voudrais
réagir aux critiques contre la personne de M. Dini. Car,
certains semblent avoir oublié le passé courageux
et exceptionnel de cet homme qui mériterait de recevoir
beaucoup plus qu'il n'a reçu à ce jour.
Oui, Dini
a la stature d'un homme d'État. Seule son intégrité
et sa tolérance lui ont caché la face hideuse de
son soit-disant ami Gouled. Même si j'adhère et si
je souscris presque entièrement a la colère de la
jeune génération d'Afars, je les met en garde contre
une dérive
ethnique dangereuse car nul ne pourrait dire jusqu'où elle
peut nous conduire.
La révolte
est mille fois légitime et le constat accablant de la gestion
de notre pays est une gifle portée au visage de ceux qui
soutiennent encore le régime des Guelleh. Cependant, de
là, à dire que Dini porte l'entière responsabilité
de tout, est, à mon avis, le fruit d'une exagération
difficilement acceptable.
Les détracteurs
de Dini doivent retourner la bobine du film de l'histoire de Djibouti
et passer au ralenti la période de 1960-1978. Tout d'abord
Dini a fait preuve d'un courage inimaginable en se ralliant au
LPAI dans une période ou une partie même de son peuple
se rangeait derrière Aref. Il a pris ce qui lui semblait
être le meilleur chemin et il a voulu appliquer ses idées
car il pensait qu'elles seraient bénéfiques pour
la société.
Malheureusement, ses principaux partenaires étaient des
personnages peu fréquentables. Dini a compris que la réconciliation
ethnique était au bout du chemin de l'indépendance.
Pendant ce temps, Aref devenait anachronique ; Il était
persuadé du fait que même la France ne voulait pas
l'indépendance.
Dini était
a la croisée des chemins. Le choix qui s'offrait à
lui, quoique simple en apparence, était en fait un véritable
dilemme :
- ou s'associer
avec Aref et marginaliser les Somalis afin de créer un
pouvoir Afar,
- ou parier
sur Gouled, pour chercher la réconciliation ethnique et
créer le pays.
Les deux choix
avaient chacun leurs inconvénients.
En premier lieu, s'associer avec Aref ne garantissait pas le succès
de son ethnie. La France avait déjà décidé
de se débarrasser de Djibouti quelle que soit la méthode.
Ali Aref n'avait pas ménager non plus les Somalis. Sa répression
plus spécialement envers les Issas avait suscité
des fortes réactions de rejet (et c'est un euphémisme)
chez ces derniers comme sur la scène internationale où
son image était celle du collaborateur des colons.
Dans maintes
reunions internationales, la délégation d'Aref fut
mise à la porte et elle fut remplacée par celle
conjointe du FLCS et LPAI. En un mot, Aref a commis l'erreur d'offrir
les Somalis au LPAI sur un plateau d'argent.
En second
lieu, Gouled et le LPAI jouissaient d'un support inconsteté
; il faut préciser qu'ils avaient à leur service
tout l'appareil diplomatique de la République de Somalie.
Dini, s'est fait avoir comme nous tous, par Gouled. Le rejet du
système était tel (en parti à cause d'Aref)
que tout le monde s'était accordé sur le fait que
l'indépendance avec le LPAI était la meilleure des
solutions.
Maintenant
la question revient vers nous et vers les historiens. Qu'est-ce
qu'un autre Afar aurait fait a la place de Dini ? Qu'aurait-été
la décision à prendre, qui même si on accepte
le sectarisme, aurait garanti la paix et la prospérité
dans les conditions de ces années là. Où
était la voie médiane entre le système Aref
répressif et voué a l'échec et le système
pernicieux de Gouled ?
Le passé
est le passé et on ne peut rien faire pour le changer.
Par contre l'avenir est devant nous et les prochaines générations
pointes déjà du nez avec leurs questions pertinentes
et dérangeantes. Qu'est-ce qu'on leur met sur la table
?
Qu'est-ce qu'on leur répond : les armes et les couteaux
!
A mon avis, la guerre n'a jamais été une solution
et choisr une solution alternative ne veut pas dire se soumettre.
La troisième voie est un équilibre fondé
sur l'adhésion populaire la plus large possible. Une adhésion
qui transcenderait les ethnies, qui serait accompagnée,
si possible par des mouvements de foule, avec montée en
puissance progressive de l'agressivité.
Ces mouvements devront être dirigés par des leaders
charismatique et multi-ethniques, qui sauront s'unir et agir dans
le même sens. Des leaders, qui auparavant passeront un contrat
clair et compréhensible avec le peuple, afin que chacun
puisse s'y reconnaître et adhérer.
Xagu, nabad
A.I
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
29/03
Y-A-T-IL UN JUGE HALPHEN A DJIBOUTI ?
Je me prends
à rêver du jour où un magistrat djiboutien
- Le terme de magistrat est complètement inapproprié
à l'heure actuelle à Djibouti, il s'agit plutôt
de larbins de la Présidence car plus portés vers
une culture de la soumission que vers une culture de la liberté
- commencera à demander des comptes à nos ventripotents
responsables politiques sur leur gestion criminelle et maffieuse
du pays.
Après
un bref passage en revue de la "fidèle et honorable
famille judiciaire "djiboutienne, je ne vois aucune de ces
personnes dotée des traits de caractère qui font
un bon magistrat (intégrité, indépendance
et professionnalisme etc..) . Je ne vois ni Mme ABEBA, ni M. Abdourahman
Cheikh, ni SAAD, ni Warsama, ni le Procureur Djama Souleiman,
etc ... ni personne pour acquitter de cette mission qui serait
plus que salutaire et même
sanitaire pour le bon fonctionnement de nos institutions et de
notre pays en Général.
Il ne s'agit
ni d'un scoop, ni d'un secret d'État quand on affirme que
la République est en état de décomposition
avancée. L'État a disparu pour faire place à
une poignée de dignitaires qui a trusté tous les
rouages du pouvoir. La parfaite illustration de cette situation,
c'est la filialisation de l'appareil judiciaire au profit de la
Présidence. En effet, dans les affaires dites sensibles
(comprendre affaire politique), les magistrats (siège et
parquet) attendent les instructions du grand Manitou pour orienter
leurs réquisitions et leurs décisions. C'est une
conception et une pratique très Guelléenne du fonctionnement
de la justice.
A défaut
de pouvoir inverser le cours des événements, il
n'aurait pas été pas très déshonorant
pour ces Magistrats de jeter leur robe à la figure des
dignitaires du régime d'IOG pour qu'ils rendent directement
la justice selon leur conception du droit et surtout selon le
"Code d'Honneur" qui gouverne leur corporation maffieuse.
Encore une
fois, je constate depuis quelques années que ces gens n'ont
pas les qualités et les traits de caractères nécessaires
pour exercer ce métier. Je sais qu'il est plus confortable
de courber l'échine quand le vent se fait violent que de
résister au risque de casser. Il est encore plus confortable
de courber l'échine quand on peut au passage, multiplier
par 5 ou par 10 son salaire de magistrat. C'est ainsi que certains
magistrats sont devenus de bons rentiers du système (propriétaire
de biens immobiliers qu'ils n'auraient
jamais pu acquérir avec leur traitement) .
Le plus malheureux,
c'est le discrédit qui est jeté sur cette profession.
La corruption est devenu la règle et l'intégrité
l'exception. les rares magistrats qui ont essayé de faire
de la résistance ont été professionnellement
détruit ou en dû quitter leur métier et forcément
le
pays. En effet, on ne pouvait être qu'avec ou contre ce
fonctionnement douteux de la justice. Et quand on était
contre, on avait plus sa place au sein de cette "honorable
famille".
Quand un djiboutien
souhaite évoquer les magistrats, il parle des voleurs !
Ainsi, il n'est pas rare de voir le Procureur ou tel autre magistrat
faire le tour des commerçants pour prélever sa dîme.
Ils ne savent pas qu'à trop abuser, ils vont finir par
tuer - si ce n'est déjà fait, lorsqu' on voit la
mort lente mais certaine d'une très grande partie du commerce
à Djibouti - la poule aux ufs d'or !
Il eut été
utopique de voir un îlot de justice propre dans un océan
nauséabond de corruption, de clientélisme, de tribalisme
et d'incompétence, institué en mode normal de gestion
de la chose publique.
Je continue
quand même à rêver d'une justice propre car
c'est la clé de voûte de tout bon système
démocratique qui se respecte.
FREEMAN
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
Radio-Trottoir
: Votre
chronique
----------------------------------------------------- Sommaire
----------------------------------------------------------
|
|
Nouveau
: Rubrique Informations Santé
1 - La fiévre
aphteuse :
Londres redoute l'ampleur de l'épizootie de fièvre
aphteuse
23/03/2001 - 12h40
PARIS
(AFP) - La Grande-Bretagne et les Pays-Bas, deux des quatre
pays européens touchés par la fièvre
aphteuse, ont demandé vendredi une assistance vétérinaire.
D'autant que l'épizootie va connaître "une
grande ampleur" outre-Manche, où le nombre de
foyers pourrait atteindre les 4.000 d'ici juin. Les Premiers
ministres britannique et néerlandais, dès l'ouverture
du sommet de Stockholm, ont sollicité leurs partenaires
européens pour l'envoi de vétérinaires
afin de les aider à combattre la maladie. Pour autant,
les dirigeants européens n'ont pas répondu sur-le-champ
à cette demande. Chacun d'eux, lors d'un tour de table
consacré à ce dossier, a fait le point, mais
aucun n'a prononcé le mot vaccination.Par ailleurs,
selon un rapport gouvernemental publié à Londres,
480 foyers d'infection ont été recensés,
plus d'un mois après l'identification du virus le 19
février. Et avec un risque programmé de 4.000
cas d'ici juin, l'épizootie devrait dépasser
de loin, par son ampleur, celle qui, de 1967-1868, avait traumatisé
la campagne britannique. Londres a admis pour la première
fois jeudi que la maladie ne serait pas éradiquée
avant août.
.-----------------------------------------------------
Sommaire
------------------------------------------------------
25/03
Un deuxième cas de fièvre aphteuse en France
(Seine et Marne)
PARIS
(AP) -- Des mesures de précaution étendues à
l'ensemble du territoire national: les autorités françaises
ont réagi avec célérité dès
la découverte d'un deuxième foyer de fièvre
aphteuse en Seine-et-Marne qui a entraîné samedi
la destruction de la totalité du troupeau.
Mais la nouvelle tombe mal: l'embargo sur les exportations
françaises de bétail, qui devait être
levé mercredi prochain par l'Union européenne,
sera probablement prolongé. Le cas français
doit être examiné mardi à Bruxelles par
le comité vétérinaire permanent de l'UE.
Selon
le ministère de l'Agriculture, des ''suspicions de
pratiques frauduleuses'' seraient à l'origine du nouveau
foyer confirmé à Mitry-Mory. C'est une enquête
de gendarmerie menée en Mayenne, à La Baroche-Gondouin,
où le premier cas de fièvre aphteuse a été
déclaré le13
mars, qui a en effet permis d'aboutir à la découverte
de ce second cas.
-----------------------------------------------------
Sommaire
------------------------------------------------------
2
- La maladie de la 'vache folle'
Informations
extraites du site ESB du Ministére de l'agriculture
français - http://www.agriculture.gouv.fr/esbinfo.htm
Présentation
de la maladie : L'encéphalopathie spongiforme bovine
L'Encéphalopathie
Spongiforme Bovine (ESB) a été identifiée
pour la première fois en Grande-Bretagne en 1985 et
déclarée en 1986.
Cette
maladie appartient au groupe des encéphalopathies spongiformes
subaiguës transmissibles (ESST) connues chez d'autres
espèces animales (chat, mouton, wapiti, vison...).
Ce sont des maladies dégénératives du
système nerveux central et sont dues à des agents
infectieux appelés "agents transmissibles non
conventionnels (ATNC)" ou "prions pathogènes".
L'ESB
se caractérise par l'apparition de symptômes
nerveux sur des animaux âgés qui conduisent progressivement
(entre un et six mois) et inéluctablement vers la mort.
La durée
d'incubation n'est pas connue avec précision mais semble
être toujours longue, de l'ordre de 5 ans.
Les diagnostics
permettant d'établir avec certitude la présence
du prion pathogène responsable de l'ESB sont pratiqués
après la mort ou l'euthanasie de l'animal et reposent
:
soit sur un examen histopathologique permettant de mettre
en évidence des lésions spongiformes de l'encéphale
caractéristiques
soit sur un test de Western Blot réalisé sur
un fragment du tronc cérébral et présentant
un résultat positif.
A l'heure
actuelle, il n'existe pas de diagnostic de certitude sur des
animaux vivants en incubation.
Ces éléments
de base ont été établis grâce aux
études épidémiologiques et les expérimentations
de transmission de l 'ESB ainsi qu'à partir de la connaissance
des maladies apparentées.
.-----------------------------------------------------
Sommaire
------------------------------------------------------
|
|
Question
ouverte à Monsieur Patrick ROUSSEL,
Ambassadeur de France
auprès de la République de Djibouti.
Le
9 décembre 200, après avoir fait remettre par
l'Ambassade de France à Djibouti, le Général
Yacin Yabeh aux autorités djiboutiennes, dans des conditions
juridiques fort contestables, le quai d'Orsay, dans un communiqué
repris par l'AFP le même jour, "affirmait
avoir reçu des "assurances" que le général
Yacin Yabeh Galab, l'ancien chef de la police limogé
et remis aux autorités djiboutiennes, "serait
traité avec toutes les garanties qu'offre un Etat de
droit".
Aujourd'hui
tout le monde sait que le Général Yacin Yabeh
peut mourir d'un moment à l'autre faute de soins médicaux
adaptés. D'abord la France, si l'on en croit la Lettre
de l'Océan Indien (N° 939 du 24/02/01 Paris plus
royaliste que le roi !), aurait refusé de l'admettre
dans un établissement médical militaire français.
Ensuite, contrairement à l'avis du médecin,
le régime djiboutien a expulsé le Général
le 19 mars par la Force
de
l'hôpital PELTIER (*) et il a été incarcéré
de nouveau à Gabode où chacun sait que les soins
médicaux y sont plutôt rares, aléatoires
et peu performants.
Dans
un communiqué largement diffusé le 9/12/00 et
publié dans un numéro spécial du journal,
notre Association exprimait ses craintes à la suite
de la décision surprenante de la France : "A
Djibouti, dans la plus grande discrétion, la France
livre un opposant politique au bourreau."
Force est de constater aujourd'hui que nos craintes étaient
malheureusement fondées.
En
conséquence, nous demandons à la France et à
l'Ambassade à Djibouti les mesures qu'elles comptent
prendre, à partir du moment où il est notoire
que les engagements du gouvernement djiboutien n'ont pas été
tenus et qu'elles ne peuvent plus l'ignorer.
Nous
reprenons d'ailleurs les paroles de M. Rivasseau à
cette occasion : "La France suivra de près les
suites données à cette affaire, qui doivent
être réglées dans le respect des droits
de l'Homme et de l'Etat de droit", qui confirment, si
besoin en était, le bien-fondé de notre question.
La
question que nous posons porte essentiellement sur deux points
:
Le
premier naturellement est humanitaire. En remettant le Général
à son bourreau potentiel, la France prenait une grande
responsabilité à son égard et elle doit
l'assumer complètement : évacuation sanitaire
sur un hôpital français ? ....
Le
deuxième concerne l'image de la France. Si la France
n'intervient pas rapidement, officiellement et efficacement
pour faire respecter les promesses qui lui ont été
données, en un mot pour se faire respecter, elle va
perdre son crédit !
Notre
pays pourrait-il être satisfait si le monde entier se
moquait de lui ? Notre pays serait-il satisfait avec des promesses
qui ne seraient pas respectées ? En tant que citoyens
français, nous n'acceptons pas cette humiliation de
la part d'un régime dictatorial et sanguinaire.
Quelles seront les conséquences dans l'avenir pour
la crédibilité internationale de la France,
non seulement à Djibouti, mais en Afrique, voire dans
le monde ? Quel capital de confiance, la France pourra-t-elle
encore avoir, auprès de ceux qui se battent pour la
Liberté et pour les Droits de l'Homme.
(*)
Selon nos informations, l'hôpital Peltier n'était
pas équipé du matériel adapté
pour prodiguer les soins nécessités par l'état
de santé du Général
-------------------------------------------
Sommaire
---------------------------------------------------------
|
|
Forum
Communauté djiboutienne
Ce site
a été organisé, grâce à l'impulsion
d'un djiboutien expatrié, qui souhaite que tous les djiboutiens
et en particulier les jeunes puissent s'exprimer librement.
Nous sélectionnons certains sujets de discussion pour
les publier dans le journal
Ou
sont passes les 50 milliards FD du prêt koweitien accordé
à Djibouti ??
Je ne veux
pas que mes enfants se retrouvent dans la situation d'être
"ENDETTES" par la faute du régime ?
50 milliards FD ont été accordés pour Djibouti
par le Koweit, mais cet argent a été detourné
... Jusqu'où, IOG et ses complices, peuvent-ils aller
?
Ils ont eu nos maisons !
Ils ont eu notre argent !
Ils ont eu nos voitures !
Ils ont eu nos familles !
Ils
ont eu nos ...
Veulent-ils aussi nos morts ??
Ca me dégoutte !
Djibouti, pitié pour toi !!
__________________________________
Cela
me rassure quand je vois que des Djiboutiens de l'étranger
sont quand même préoccupés par ce qui se
passe à Djibouti.
La situation est très alarmante. Elle se dégrade
de jour en jour.Et, je me demande jusqu'où nous allons.
La source de notre malheur est connue: Tribalisme, clientélisme,
corruption, l'incompétence au pouvoir, des hommes politiques
qui se comportent en mercenaires.....la liste est trop longue
et le mal trop profond. Il faut agir chacun à son niveau
et à sa place. on peut le faire en sensibilsant autour
de soit.
En principe,
chaque chose a une fin, mais celle du régime tarde à
venir.
-------------------------------------------------
Sommaire ---------------------------------------------------------
|
|
28/03
- Un compte bancaire en France, bien approvisionné
au nom du Ministre des Affaires étrangères M
Farah Ali Abdi
Nous
avons été informés du fait que Monsieur
Farah Abdi Ali, Ministre des Affaires étrangères
de Djibouti détient en France auprès de la BNP
/ Paris Client Int, un compte courant bancaire ( XXXXXXXXXXXX208),
dont il se sert peu et qui laisserait supposer qu'il dépose
des fonds à titre 'de sécurité'.
Le solde de ce compte est très important, ce qui fait
que nous nous étonnons à plusieurs titres :
-
le solde dépasse largement ce qu'un Ministre de la
République peut économiser, même en une
année et encore à condition de se priver ....
donc ce compte aurait pu être alimenté par d'autres
opérations .... et la BNP devrait exercer une certaine
vigilance eu égard aux dispositions, dites 'TRACFIN'
....
-
pour quelles raisons, un fonctionnaire djiboutien, membre
du gouvernement, se permet-il de détenir des avoirs
aussi importants à l'étranger ? Alors que les
salaires de la majorité des fonctionnaires ne sont
pas payés depuis 7 à 8 mois.
Comme nous le disons depuis fort longtemps à la communauté
internationale, les dignitaires du système Guelleh
ne souffrent pas des difficultés économiques
et même ils continuent à s'enrichir alors que
le peuple 'tire le diable par la queue'. D'où pourraient
venir ces sommes ? Pourraient-elles avoir été
générées par des actes répréhensibles
? Corruption passive, détournements des deniers publics
ou des aides internationales ou trafics plus ou moins licites
.... ?
Est-il
le seul proche de Guelleh à mettre en oeuvre
de telles pratiques ?
-----------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------------
|
|
29/03
- Pour le rétablissement des bourses des étudiants
djiboutiens en France
ASSOCIATION
MIDNIMO
Adresse email :Midnimo@voila.fr
Objet : Lettre ouverte
au Ministére de l'Education nationale
au reponsable des bourses à l'Ambassade de Djibouti à
Paris
au Ministére de la Coopération française
Monsieurs
Tous d'abord, je tiens à remercier les responsables du
journal Liberté-Aref qui est désormaits la seule
source fiable d'informations pour nous.
En
tant que pésident de l'ASSOCIATION MIDNIMO, je tiens à
vous adresser une courte note pour décrire notre association
et ses objectifs.
MIDNIMO
est une association étudiante à but non lucratif
(Loi de 1901), enregistrée en 1998 auprès de la
Préfecure du Bas-Rhin. Nos objectifs principaux sont de
promouvoir la Culture djiboutienne et d'assister les étudiants
djiboutiens lorsqu'ils doivent effectuer des démarches
durant leurs études en France .
Comme tout le monde le sait, les bourses (djiboutiennes) des étudiants
djiboutiens faisant leurs études en France sont gérées
à l'Ambassade de Djibouti à Paris par un responsable
et une secrétaire.
C'est le choix du Gouvernement djiboutien, mais il n'est pas sans
conséquence, car il ouvre la porte à toutes les
injustices et à toutes les partiallités. En particulier,
le rétablissement des bourses pour les Etudiants qui les
ont mérités est toujours suspendu.
Nous demandons aux responsables compétents soit de rapatrier
ces étudiants vers Djibouti soit d'obtenir que des bourses
françaises ou djiboutiennes leur soient attribuées.
Nous
avons écrit à plusieurs reprises aux différents
responsables et je remercie le journal LA LIBERTE de publier la
copie de nos courriers.
Merci
pour tout ce que vous pourrez faire en faveur des étudiants
djiboutiens qui veulent étudier, mais qui souffrent de
la faim sur le territoire français.
Le Président
HASSAN
----------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
ARTA
: les lauriers pour Guelleh,
les charges et les dépenses pour les autres pays !
Note
de l'ARDHD : nous avons reçu la copie d'une note adressée
le 17 février 2000 par IOG en personne, à son Ministre
des Affaires étrangères (celui qui a un compte
confortable à la BNP à Paris). Dans cette note,
on découvre que Guelleh avait déjà prévu
en février 2000 de faire payer par les pays arabes, toutes
les dépenses du gouvernement qu'il s'apprêtait 'à
imposer' à la Conférence d'ARTA. Il demandait alors,
à son Ministre, de s'occuper de récolter des fonds.
Tous les fonds ont-ils été mis à disposition
du Gouvernement de Transition, où certains sont-ils revenus
dans les poches de Guelleh ? La question peut toujours être
posée.
_________________________________________________
REPUBLIQUE
DE DJIBOUTI
UNITE - EGALITE - PAIX
LE PRESIDENT
DE LA REPUBLIQUE
CHEF DU GOUVERNEMENT
N° 0048/PRE
Djibouti,
le 17 février 2000
S.E.
Monsieur ALI ABDI FARAH
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA
COOPERATION INTERNATIONALE, CHARGE DES
RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
Etablir un
projet appelé " Plan Arabe pour la reconstruction
et le développement de la Somalie ". A l'instar du
Plan Marshall qui avait permis aux Etats-Unis d'Amérique
de sortir l'Europe du Chaos après la deuxième guerre
mondiale, un plan financé par la Communauté Arabe
est absolument indispensable dès que le pays aura un Etat
reconnu comme nous l'espérons bientôt.
Ce dispositif
pourrait être divisé en 2 chapitres bien distinct
:
- Le premier
objectif du nouvel Etat serait d'asseoir son autorité et
de consoliser sa souveraineté. Partant du néant,
les autorités Somalienne auront besoin d'un budget de fonctionnement
immédiatement mobilisable.
En effet, il va falloir payer la police, les parlementaires et
le Gouvernement et les autres dépenses obligatoires, jusqu'à
ce que les recettes douanières et autres parviennent dans
les caisses de l'Etat.
- La reconstruction,
la réhabilitation et le développement peuvent s'enchaîner
en deuxième position.
Dirigés
par le F.A.D.E.S., les différents fonds Arabe de développement
peuvent mettre ne place un programme de Financement d'urgence
des infrastructures de base.
Des démarches
doivent être entreprises dès maintenant.
ISMAÏL OMAR GUELLEH
----------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
-------------------------------------------------
Sommaire -----------------------------------------------------------
|
|
-------------------------------------------------
Sommaire ---------------------------------------------------------
|
|
AVERTISSEMENT
:
- l'utilisation de toutes
nos informations est autorisée, (à l'exception des
dépêches, des extraits de presse, et des photos pour
des raisons de propriété intellectuelle). Il vous
est demandé simplement de citer la source de la façon
suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD - http : //www. liberte-aref.
com"
- l'impression et la diffusion dans votre entourage sont autorisées
et même recommandées !
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les contributions
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux
bonnes murs, les attaques personnelles non justifiées
et/ou disproportionnées contre des personnes, les articles
dont les informations s'avéreraient fausses, ainsi que
toute propagande en faveur de la dictature à Djibouti.
|
|
|