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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
47
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année.........Maj
: 10 mai à 23 h 00 (Heure de Paris)
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SOMMAIRE
N° 47 du 5 au 11 mai 2001
GRANDE
MANIFESTATION A BRUXELLES
le
lundi 14 mai à 14 heures,
pour
dénoncer le régime tyrannique d'ismaël Omar Guelleh
et pour demander le gel des contributions européennes et
mondiales
qui pourraient être consenties au dictateur.
-
SIGNATURE LE 12 MAI d'un accord FRUD / IOG
-
11/05 ISMAEL OMAR EST UN DELINQUANT : IL FAUT L'ELIMINER (CASSIM
AHMED DINI - Coprésident FRUD De la Commission des Réformes
Démocratiques )
- Et
si je vous racontais l'histoire d'un dictateur .... (Courrier des
lecteurs),
- Enfin la corruption est réprimée ... mais c'est
au Somaliland !!
- ELF interviendrait aussi en Somalie après avoir versé
une grosse commission à IOG, pour doubler les Américains
et les Italiens !
- Qu'en est-il des négociations FRUD / IOG, au sujet desquelles
nous avions anticipé la signature d'un accord partiel pour
le 2 mai ?
- 06/05 - Dini devrait se battre encore pour obtenir plus de concessions
avant de signer un accord le 10 mai.... (Bruits et rumeurs)
- Nouvelles violations des Droits de l'Homme : arrestation de Madame
Hasna Moumin et menaces policières de tortures,
- Scandale à Djibouti, on arrête une femme et on
la menace de tortures pour le seul fait qu'elle aurait signé
une pétition internationale !!!
- Des voix s'éleveraient déjà pour critiquer
l'accord que Dini pourrait signer avec IOG le 12 mai et parmi elles,
son fils, qui aurait pris le maquis.
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TROISIEME
CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES
Bruxelles du 14 au 18 mai 2001
COMMENT
SIGNER LA PETITION ?
09/05
ALERTE
La Présidente de la Femme et de l'Enfant de la LDDH, a
été arrêtée hier et menacée
de tortures pour la seule raison qu'elle aurait signé la
pétition ... Et pourtant, par souci habituel de sécurité,
nous n'avons jamais diffusé à qui que ce soit, aucun
nom de signataire !!!
La liste est absolument secrète et elle est protégée.
Donc si Mme Hasna Moumin avait signé cette
pétition, ce que nous sommes dans l'incapacité même
de confirmer, comment la police politique le saurait-elle ?
La
dictature espionnerait-elle aussi les communications Internet
ou prèche-t-elle le faux pour savoir le vrai ?
L'accès à notre site à partir de Djibouti
semble avoir été de nouveau coupé aujourd'hui
selon certains témoins. Doit-on y voir la preuve que cette
pétition gène IOG au plus haut point ?
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L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
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...... Ali
Dahan : une série de textes (en anglais et en français)
sont publiés dans le numéro spécial N°
9
1
- Djibouti : anatomie d'un régime moribond
(En anglais)
2
- LE SILENCE DEVANT L'INJUSTICE
3
- LE TORTIONNAIRE NOTOIRE M. ISMAËL OMAR
GUELLEH PRÉSIDENT AUTO-PROCLAMÉ DE LA RÉPUBLIQUE
DE DJIBOUTI PARTICIPERA À LA 3e CONFÉRENCE DES NATIONS
UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS -PMA-
QUI AURA LIEU À BRUXELLES DU 14 AU 18 MAI 2001
4
- APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE POUR SUSPENDRE
TOUT AIDE FINANCIÈRE AU RÉGIME DICTATORIAL DE DJIBOUTI
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Rubrique Santé
03/05
(Vache folle) ESB: le Parlement européen adopte un dispositif
législatif (AP)
03/05
(fièvre
aphteuse) Tony Blair va annoncer
la fin de l'épidémie (AP)
04/05
Le Royaume-Uni entrevoit la fin de la fièvre
aphteuse (MJC)
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Bruits
et rumeurs
06/05
TOTAL - ELF Coucou ! Ca y est, nous sommes aussi implantés
en Somalie ! Nous avons doublé les américains et les
italiens en versant des commissions à IOG !
09/05
Accord Dini / IOG le 12 Mai ?? Alors que rien n'est confirmé,
des voix se seraient élevées pour le contester !
09/05
IOG aurait-il reculé au 28 mai, la date de son voyage en
France / Belgique ?
09/05
Le fils d'Ahmed Dini - Kassim -, en désaccord avec son pére,
aurait pris le maquis ...
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ARHOTABA |
Le
nouvel
"Ordre des Brosses à Reluire"
(OBR)
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L'Homme
de la Semaine
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
A
lire dans Africa Intelligence / LOI cette semaine
AFRICA
ENERGY INTELLIGENCE - Edition française - 09/05/2001
09/05
ETHIOPIE - Exportations vers le Soudan et Djibouti
L Ethiopian Electric Power Corporation (Eepco) a signé
un accord avec les gouvernements du Soudan et de Djibouti qui
devrait lui permettre dexporter de lélectricité
vers ces deux pays dici quatre ou cinq ans environ. (...).
[Total : 141 Mots].
09/05/01 DJIBOUTI
/ LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN N° 948
Accord
final entre le FRUD et le gouvernement
.......................................
Un
accord final entre la faction du Front pour la restauration de
lunité et de la démocratie (FRUD, ex-rebellion
Afar) dAhmed Dini et le gouvernement de Djibouti doit être
officiellement paraphé au palais du Peuple, le 12 mai.
LOI
confirme dans la suite de l'article ce que nous annonçons
depuis plus d'une semaine. L'accord prévoierait l'ouverture
au multipartisme à partir de 2002, ce qui fait que seuls
quatre partis resteraient autorisés jusqu'à cette
date. Dans ce contexte, Dini pourrait avoir des activités
politiques, qui seraient seulement tolérés par IOG
....
IOG
ne perdra aucun pouvoir et restera chef du Gouvernement.
Cinq
régions seront créées avec une assemblée
régionale et Djibouti aura un statut spécial. LOI
ne parle pas de l'indemnisation des victimes des combats.
28/04/01
DJIBOUTI / LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN N° 948
Prêt
sans intérêt pour un ministre
Le
président Ismaël Omar Guelleh a offert, sur les fonds
de lEtat, un prêt sans intérêts à
un de ses ministres pour quil achète une voiture.
Par arrêté du 11 mars 2001, le chef de lEtat
djiboutien a alloué à "titre exceptionnel"
à Elmi Obsieh Wais, ministre du Commerce et de l'Artisanat,
un prêt de 6 millions FD (1 $ vaut 177 FD) pour "acquérir
un véhicule personnel"...
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Sommaire
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04/05
Enfin la corruption est réprimée ..... mais pas
à Djibouti !!! Au Somaliland !!! (The republican)
ARDHD
: le Président du Somaliland a lancé une campagne
de répression contre la corruption dans son pays. Nous
saluons comme il convient cette initiative, d'autant plus qu'elle
pourrait servir d'exemple à Djibouti. Mais ne rêvons
pas, car IOG devrait commencer à s'auto-condamner. S'il
est un fervent des auto-proclamations, il ne semble pas décidé
à s'auto-condamner aujourd'hui. Il faudra qu'une justice
indépendante le fasse pour lui ....
Awl
Elmi Arrested in Anti-Corruption Campaign
Hargeisa
(Rep)-The Mayor of Hargeisa city, Mr. Awl Elmi Abdalla was arrested
on last Wednesday after being charged with corruption by the governments
Anti-Corruption Committee. His predecessor, Mr. Abdulrahman Ismail
Adami, was also arrested on the same charge last week.
Mr.
Awl Abdalla and Adami were caught after recently nominated anti-corruption
committee asked President Egal for permission to take action against
Mr. Awl and other officials following high scale corruption charges
brought against them.
President
Egal approved the committees request and immediately nominated
Osman Haji Ibrahim Basbaas to become what he called Temporary
Commissioner for the Hargeisa Municipality until the corruption
charges against Awl are finalized.
At
least six other senior officers of Hargeisa municipality including
the Executive Secretary were reportedly taken into police custody
for investigation. Awl, was to make a handing over to Basbaas
on Wednesday afternoon about 4:00 oclock, but instead was
arrested few hours before the schedule. He told Jamhuriya and
the Republican in the Jigjiga Yar police Station shortly after
his arrest - that he wasnt allowed to make the handover
to the new Mayor.
In
the meanwhile, the former mayor of Berbera, Abdalla Haji Ali denied
reports that he has escaped the country to avoid implication in
corruption. I heard that my name is being mentioned but
I am not the kind of person who would run away, Abdalla
said.
The
former Berbera mayor also accused president Egal himself of being
involved in corruption. If the government is really serious
about fighting corruption, it should start with the presidency,
Abdalla added.
The
Republican, a weekly English language publication based in Hargeisa,
Somaliland. Chief Editor: Yusuf Abdi Gabobe. Issue 158, Apr. 28,
2001. Telephone: 2522-25-3326, Fax: 252-213-4501, Email: jamhuuriya@yahoo
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Sommaire
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N@RO
PRESSE SERVICES
Journée mondiale de la
liberté de la presse
jeudi 03 mai 2001
PARIS
(AFP) - La 11e Journée mondiale de la liberté de
la presse est l'occasion, aujourd'hui, de dénoncer les
mafias, paramilitaires ou groupes terroristes qui sont autant
de nouveaux ennemis pour les journalistes.
Affichage, annonces dans les journaux, achats citoyens sont certaines
des actions marquant cette journée. Reporters sans frontières
(RSF) a publié un album de photos de Willy Ronis et, en
France, les portraits des trente "prédateurs"
de la liberté de la presse s'affichent sur la façade
de magasins. A la requête de l'Association mondiale des
journaux (AMJ), éditeurs et rédacteurs en chef ont
publié une série d'annonces. "Ne les oubliez
pas", proclame l'une d'elles, avec le portrait de journalistes
emprisonnés dans le monde.
Parmi
ces "prédateurs" du droit d'informer figurent
une majorité de chefs d'Etat, des chefs de guérillas
colombiennes ou l'organisation basque ETA. "De trop nombreux
journalistes tombent sous les coups d'organisations indépendantistes,
de mouvements intégristes religieux, de bandes criminelles
ou de narcotrafiquants", assure RSF. Selon l'AMJ, plus de
200 journalistes ont été tués dans les démocraties
d'Amérique latine depuis 1990. Dans le monde, trente-deux
ont été tués en 2000 et quatre depuis janvier.
NARO
SERVICES
Sources: Afp
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Sommaire
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ADI/DJIB/1008/404
MOTS
7/05
- Le Président de la République reçoit les
nouveaux membres
du Conseil Supérieur de la Magistrature
DJIBOUTI
(ADI) - 6 mai - Le Président de la République et
président du Conseil Supérieur de la Magistrature,
M. Ismail Omar Guelleh a reçu dimanche les nouveaux membres
de linstance judiciaire suprême, rapporte lAgence
Djiboutienne dInformation.
Les
membres mandatés pour quatre ans ont été
introduits par le Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes, chargé des Droits de lHomme M. Ibrahim
Idriss Djibril en sa qualité de Vice-Président du
Conseil Supérieur de la Magistrature.
La
composition du Conseil Supérieur de la Magistrature a été
récemment modifiée par la loi organique n°10
du 18 février 2001 faisant passer le nombre des membres
de 7 à 12.
«
Cette nouvelle composition vise à permettre au Conseil
Supérieur de la Magistrature dexercer ses attributions
dans des réelles conditions dindépendance
et de neutralité », souligne une note du Gouvernement
djiboutien.
Le
Conseil Supérieur de la Magistrature comprend en son sein
4 magistrats de lordre judiciaire « élus par
leurs pairs réunis en congrès pour une durée
de 4 ans ».
Le
Conseil comprend également 6 membres nappartenant
pas à lordre judiciaire.
Outre
les membres de droit que sont le Président de la République
et le Ministre de la Justice, respectivement président
et vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature,
les autres membres au nombre de 10 sont nommés sur proposition
du Ministre de tutelle, en loccurrence le Ministre de la
Justice. Proposition qui sera soumise par la suite au Conseil
des Ministres pour approbation.
Le
Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe constitutionnel
destiné à garantir lindépendance de
la magistrature. 3 de ces membres sont désignés
par le Président de la République et 3 autres sont
désignés par le Président de lAssemblée
Nationale.
Une
note du Secrétariat Général du Gouvernement,
indique que « le Conseil Supérieur de la Magistrature
est un organe constitutionnel destiné à garantir
lindépendance de la magistrature ».
Cet
organe est « présidé par le Président
de la République et vice-présidé par le Ministre
de la Justice ».
Selon
les dispositions prévues dans larticle 73 de la Constitution,
« le Conseil Supérieur de la Magistrature veille
sur la gestion de la carrière des magistrats et donne son
avis sur toute question concernant lindépendance
de la magistrature. Il statue comme conseil de discipline pour
les magistrats ».
ADI-
15H14-GMT- 6 MAI 2001
Note
de l'ARDHD :
Qui
croit encore à l'indépendance des magistrats djiboutiens
???
Nous
saluons avec humour la formule qui consiste à dire que
" « le Conseil Supérieur de la Magistrature
est un organe constitutionnel destiné à garantir
lindépendance de la magistrature ».
Il
suffit de lire que le Président du Conseil supérieur
de la Magistrature est le Chef de l'Etat en personne. Or à
Djibouti, le Chef de l'Etat cumule les fonctions de Chef du Gouvernement
...
Le
Vice-Président est le Ministre de la Justice, qui dépend
donc du Chef de l'Etat en sa qualité de Chef du Gouvernement
....
Les
dix autres membres sont nommés sur une liste préparée
par le Ministre de la Justice, qui dépend du Chef de l'Etat.
Parmi eux trois membres sont désignés par le Chef
de l'Etat, chef du Gouvernement.
Faites
le compte. Si vous trouvez la moindre possibilité pour
que ce Conseil soit indépendant, faites-le savoir immédiatement
! Car dans ce cas vous auriez réalisé l'impossible.
Faire de l'indépendance avec des subordonnés du
Chef du Gouvernement ... cela ne s'était jamais vu ....
Sauf à Djibouti !!!
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09/05
Tout est calme, tout est tranquille. Trop ?
Depuis
dix jours nous ne recevons pratiquement plus aucune information
de Djibouti. Que se passe-t-il ?
L'opposition
djiboutienne continue à se taire !
Elle n'a pas
accompagné notre campagne en faveur du gel des subventions
européennes pour IOG, tant que le retour à la démocratie
ne sera pas dûment constaté et que les pays donateurs
auront la certitude que leurs fonds bénéficieront
réellement au peuple djiboutien.
Les
seules informations que nous recevons sont parcellaires, contradictoires
et invérifiables pour le moment.
Il
y a eu l'annonce d'un accord entre Dini et le Frud. S'agissait-il
d'une fausse information ? Ou la publication de l'information
a-t-elle empêché la signature d'un mauvais accord
? Ou l'accord a été signé secrètement
(ce que nous ne croyons pas jusqu'à preuve du contraire)
? Pas de réponse sur ce point.
Certaines
rumeurs affirment que Guelleh aurait décidé de retarder
son projet de voyage à Bruxelles : de combien de temps
? Pas de réponse. Un retard qui se compterait en heures
? en jours ?
D'autres
rumeurs affirment que certaines personnalités se seraient
ralliées plus ou moins ouvertement à l'équipe
du dictateur ou tout le moins qu'elles s'en seraient rapprochées
.
Certains
disent que Guelleh aurait passé un accord avec Yacin Yabeh
. ce qui est infirmé par d'autres ..
La
seule chose à peu près certaine, c'est que la frontière
avec le Somaliland est toujours bien fermée et que le Président
Egal multiplie les attaques contre Guelleh sur les ondes locales.
Avec
ces rumeurs, nous ne sommes pas en mesure de vous donner une information
fiable.
Mais
ce contexte nous conduit à nous poser des questions : Que
se passe-t-il à Djibouti : veillée d'armes ? ou
tout simplement, rien ?
Si
quelque chose ! Le deuxième anniversaire de la fraude électorale
massive qui a permis à Guelleh de se désigner comme
Président. A cette occasion vous retrouverez sur le site
de l'ADI des informations sur le bilan présenté
par Guelleh. Nous renonçons à les publier pour le
moment, car ce sont des non-évennements, à l'exception
de deux ou trois informations concernant le processus de paix
avec le Frud, qui laisserait supposer que notre annonce pour la
signature d'un document le 2 mai reposerait sur des fondements
sérieux .... Guelleh parle de la décentralisation
et de la normalisation dans la région, mais il évite
de parler d'indemnisation des victimes. Chacun se fera son opinion
...
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mardi
8 mai 2001, 9h45
Djibouti,
terrain de manoeuvre exceptionnel dans une région stratégique
MYRYAM
(Djibouti), 8 mai (AFP) - "Les mecs, quand ils sortent d'ici,
ils sont au super top!". Le jeune lieutenant-colonel légionnaire
sourit en regardant, les yeux plissés, ses hommes deux
cents mètres en contrebas courir prendre position sur la
crête d'une colline chauffée à blanc par un
soleil déjà haut.
Myryam,
à quelque 50 km à l'ouest du port de Djibouti, est
l'un parmi une quinzaine des champs de manoeuvre et d'exercice
qui parsèment Djibouti, ce minuscule pays de la corne de
l'Afrique coincé entre de puissants voisins - Erythrée,
Ethiopie, Somalie - qui, lorsqu'ils ne se font pas la guerre,
se regardent en chiens de faïence.
La
France entretient dans cette région stratégique,
à l'embouchure de la mer Rouge à proximité
immédiate du golfe arabo-persique, quelque 2.675 hommes,
sa troisième implantation militaire derrière le
Kosovo (5.400) et la Bosnie (2. 800), mais loin devant le Sénégal
(1.200), le Tchad (950), le Gabon (700), et la Côte d'Ivoire
(550).
Avec
un peu plus de 1 milliard de francs par an - un peu moins de 1%
du budget de fonctionnement des armées -, cette présence
est la plus coûteuse des implantations de la France à
l'étranger.
C'est
aussi la plus ancienne - elle remonte à 1862 - et sans
doute la moins contestée car elle participe à la
défense de la République de Djibouti et assure la
sécurité de son port et de son espace aérien.
Les
forces françaises de Djibouti, qui sont le premier employeur
du pays, y apportent 750 millions de francs, soit 20% du Produit
intérieur brut et 60% du budget de l'Etat. Outre une présence
permanente dans une région stratégique sensible,
les forces françaises y trouvent aussi des terrains de
manoeuvre sans équivalent.
Venu
de la mer, "l'ennemi" a débarqué sur cette
côte du golfe de Jourah où aboutit la vallée
de Myryam, qui s'offre à perte de vue avec ses reliefs
tourmentés et ses oueds asséchés tachés
du vert des arbustes épineux.
Les
blindés légers Sagaie, de l'escadron de reconnaissance
de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère,
attendent que la voie ait été ouverte par les fantassins
tirant à la grenade et à balles réelles sur
un point fortifié.
Ils
sont couverts par un détachement équipé de
lance-missiles antichar Milan qu'un hélicoptère
Puma arrivé en rase-mottes a déposé avec
son matériel quelques minutes plus tôt.
Il
y a un peu moins de vingt minutes - après un premier passage
en reconnaissance - deux mirages F1 ont attaqué à
la roquette une concentration de blindés "ennemis"
qui, pour cet exercice joué en grandeur nature et à
munitions réelles, sont représentés par des
carcasses de chars marquées de blanc, alors que les fantassins
envahisseurs sont constitués par des cibles dissimulées
dans les épineux et les amas rocheux.
Pour
le lieutenant-colonel Jean Maurin, qui est à la tête
de la légendaire 13ème DBLE, il n'y a nulle part
un tel terrain de manoeuvre: une vallée désertique
de 15 km de long sur 10 de large subissant un des climats les
plus rigoureux de la planète. Jeune sous-lieutenant, il
avait lui-même crapahuté dans ces collines impitoyables.
Toutes
les munitions - des armes individuelles aux blindés, en
passant bien sûr par l'artillerie et l'aviation - peuvent
y être utilisées.
Il
y a même un peu plus au nord un secteur où l'artillerie
de marine peut être mise en oeuvre sur des cibles terrestres.
La
13e DBLE et le 5e RIAOM (régiment interarmes d'Outre-Mer),
les deux corps stationnés de manière permanente
à Djibouti, accueillent trois fois par an pour une période
de quatre mois des "compagnies tournantes" de l'ordre
de 300 à 400 hommes, qui viennent s'entraîner à
s'aguerrir, passant la quasi totalité de leur temps en
manoeuvre dans le désert.
Les
unités permanentes ont, quant à elles, plus de temps
et peuvent - suivant la tradition des troupes de marine et de
la Légion - en consacrer au pays et ses habitants: ils
réparent les routes, aménagent un barrage ou un
terrain de foot ou, comme à Dikhil dans le nord désolé
d'un pays désertique, curent les puits d'une oasis.
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09/05
Nouvelles menaces de guerre ? (Afrique - Asie)
Près
dun an après la signature des accords de paix, les
inquiétudes sont de nouveau vives quant à une reprise
des affrontements. Certains pensent que le président djiboutien,
Ismaël Oumar Guelleh, navait accepté ces accords
que pour gagner du temps dans sa tentative de neutraliser
ses adversaires ; il semble désormais pris à son
propre piège. Sa volonté de paix est réelle.
Cest sur un ton de confiance quil y a un an, Ahmed
Dini, le leader historique du Front pour la restauration de lunité
et de la démocratie (Frud), nous livrait son sentiment
sur le président djiboutien, Ismaël Oumar Guelleh.
Un accord-cadre de paix venait dêtre signé,
après dix ans de conflit armé entre le Frud, mouvement
armé de lethnie afar, et le régime au pouvoir
à Djibouti dominé par les Issas, lethnie du
Président.
Aujourdhui,
tous les observateurs soulignent la mauvaise volonté du
chef de lEtat à légard des dispositions
garantissant un retour durable à la paix. En effet, depuis
des mois, le pouvoir ne cesse de multiplier les gestes dobstruction
à lencontre des travaux des quatre commissions paritaires
gouvernement-Frud chargées de mettre en application les
principaux points de laccord-cadre (1). Dabord, les
troupes gouvernementales nont toujours pas évacué
les positions quelles occupent dans le nord du pays (sanctuaire
du Frud), en violation de larticle 5 de laccord-cadre.
Ce qui est dommageable à la libre circulation des biens
et des personnes dans la zone (régions de Tadjoura, dObock,
et de Dikhil), soumise de fait à un blocus alimentaire
et sanitaire. Ensuite, les volets paix et sécurité,
décentralisation, réformes démocratiques
contenus dans laccord-cadre nont toujours pas été
abordés.
Constatant
la situation, le Frud, prenant à témoin lopinion
internationale, dans une déclaration faite à Bruxelles
le 8 février dernier par son représentant en Europe,
Mohamed Kadamy (2), avertit : Léchec du processus
de paix aura des conséquences très graves pour Djibouti
et pour la région. La réplique des autorités,
cinglante, ne sest pas fait attendre. Elle a pris la forme
dun communiqué de presse émanant du ministre
de lIntérieur, Abdallah Abdillahi Miguil, qui rejette
les accusations proférées par le Frud
estimant que le gouvernement serait à lorigine
dun éventuel échec des pourparlers.
Plus
grave encore, nous sommes en mesure de révéler quà
lissue dune concertation avec ses proches, le 17 mars
dernier, le président Guelleh avait ordonné des
préparatifs militaires en vue doffensives contre
les positions du Frud : transfert de quatre cents soldats de la
Force daction rapide (FAR) au nord, concentration de troupes
dans la garnison de Waddi (district dObock), convocation
à Djibouti de tous les commandants dunités
basées au nord. Ces mesures ont été diligentées
par Ogouré Kiflé et Hassan Saïd, respectivement
ministre de la Défense et directeur de la Sécurité.
Mais, informés à temps, la France et dautres
pays notamment des pays arabes auraient fait pression
sur le chef de lEtat djiboutien, attirant son attention
sur les conséquences dune telle initiative. En fait,
confronté à une série de revers politiques,
Ismaël Omar Guelleh semble avoir opté pour une sorte
de fuite en avant. Il est vrai que la conjoncture se prête
de moins en moins à ses manuvres.
Sur
le plan international, le Gouvernement national de transition
(GNT) somalien, issu de la conférence de réconciliation
qui sest déroulée à Arta (Djibouti)
en août dernier pour mettre fin à dix ans de guerres
claniques et dont le président djiboutien se veut
le parrain , nest pas reconnu par la plupart des chefs
de factions, qui viennent de créer à Addis-Abeba,
en Ethiopie, un Conseil somalien de réconciliation et de
restauration (SRRC) chargé de préparer une nouvelle
conférence de réconciliation. A ce désaveu
diplomatique sajoute, sur le plan intérieur, la rupture
avec lun des piliers du régime, le général
jusqualors fidèle parmi les fidèles
Yacine Yabeh Galab, chef de la police dEtat, dont
la tentative de révolution de palais, le 7 décembre
dernier, a échoué lamentablement.
Par
ailleurs, le pouvoir est de plus en plus préoccupé
par le cocktail potentiellement explosif dune crise sociale
(chômage, arriérés de salaires, mouvements
sociaux) combinée avec une tension caractérisée
par la concentration du pouvoir au sein du clan le plus proche
du Président, au détriment des autres clans issas
Une situation générale qui atteste de lessoufflement
dun régime, dont les débuts remontent à
1977, année de lindépendance de lex-Territoire
des Afars et des Issas et qui avait vu larrivée au
pouvoir de Hassan Gouled Aptidon, oncle de lactuel président.
Quoi
quil en soit, il semble évident quOmar Guelleh
ait voulu gagner du temps en signant un accord avec le Frud. Mais
le contexte international mondialisation et exigence de
bonne gouvernance étant contraire à ses réflexes
politiques monolithiques, il est en passe dêtre pris
à son propre piège. Il ne peut en effet se dérober
aux pressions des diverses personnalités et délégations
étrangères principalement celle de lUnion
européenne qui, lors de leur passage à Djibouti
expriment régulièrement leurs encouragements
à poursuivre les négociations avec le Frud.
Djibouti est désormais à la croisée des chemins.
Lun menant au chaos, à linstar de la Somalie
voisine, via une conflagration militaire, lautre, que Omar
Guelleh peine à emprunter, débouchant sur la paix.
SY-SAVANÉ
MAMADOU SALIOU
(1)
Cet accord-cadre, signé à Paris le 7 juillet 2000,
prévoit entre autres une refonte des institutions, le rééquilibrage
de ladministration dominée par les Issas, lindemnisation
des populations déplacées pendant la guerre
(2)
Mohamed Kadamy, membre fondateur du Frud, a été
libéré des geôles djiboutiennes en février
2000, à la faveur de la signature de laccord de paix.
Son épouse et lui-même avaient été
kidnappés par la police éthiopienne à Addis-Abeba
et livrés aux séides du président djiboutien.
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Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de
torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à
l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui
ont été le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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28/04
LANCEMENT
D'UNE CAMPAGNE INTERNATIONALE
POUR LE GEL DES SUBVENTIONS EUROPEENNES
EN FAVEUR DU RÉGIME TYRANNIQUE
DE M. GUELLEH A DJIBOUTI
1-
Sensibilisation et information des dirigeants de la Commission
européenne et des parlementaires
Nous
avons prévu une sensibilisation et une information de tous
les élus français au Parlement européen et
à l'Assemblée Nationale Française et des
principaux dirigeants de l'Union européenne (liste de plus
de 700 noms environ). Nous allons leur adresser trois communiqués
par Internet à raison d'un par semaine avant la conférence.
Parallèlement,
nous lançons la campagne de pétitions. Pour vous
faciliter la signature des pétition et pour en évaluer
l'impact avec précision, nous vous demandons de nous les
adresser, et nous nous chargerons de les faire parvenir le 10
mai au soir à :
- Madame Nicole
Fontaine, Présidente du Parlement européen,
- Monsieur
Raymond Forni, Président de l'Assemblée Nationale
française,
- Monsieur
Arnaud Montebourg, député, Président de l'amicale
parlementaire franco-djiboutienne,
- Monsieur
Romano Prodi, Président de la Commission européenne
- Monsieur
Poul Nielson, membre de la commission développement, office
d'aide humanitaire,
- Monsieur
Pascal Lamy, commissaire chargé du commerce, Union européenne,
- Monsieur
José da Silva Domingos, directeur Afrique-Caraïbe
et Pacifique - office de coopération, Union européenne
- Monsieur
Lionel Jospin, Premier Ministre français,
- Monsieur
Charles Josselin, Ministre français de la coopération,
2
- Comment signer la pétition ?
Texte
de la pétition du 27 avril 2001
-
Utilisez la fonction copier-coller pour le texte compris entre
les deux lignes "===")
- Adressez l'ensemble à jlschaal@ardhd.org
sans oublier auparavant de le compléter avec vos coordonnées.
=================================
"Je
soutiens l'action de l'ARDHD et je signe la pétition du
27 avril 2001 pour demander à la communauté européenne
et à tous les Etats donateurs :
-
de mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues
dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations
des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant
aller jusqu'à la suspension de toute coopération
européenne,
- en conséquence
de geler les subventions et aides en faveur de Monsieur Ismaël
Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement
par l'intermédiaire d'associations incontestables et bien
implantées,
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements
du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions
et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne utilisation
de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,
J'autorise
l'ARDHD à communiquer mon nom et mon adresse E-Mail aux
responsables de la Commission européenne, aux Parlementaires
français et européens et aux Ministres français.
"
*
Date :
* Prénom :
* Nom :
*
Profession :
* Ville :
* Pays :
* Adresse E-Mail :
====================================
*
Merci de compléter tous les champs pour que nous puissions
prendre en compte votre signature.
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vendredi
4 mai 2001, 9h47
L'ancien "pré carré"
de la France en Afrique dans le chaos et le marasme
PARIS, 4 mai
(AFP) - La plupart des anciennes colonies françaises d'Afrique
noire ont sombré, en quelques années, dans le chaos
politique ou le marasme économique et la France éprouve
les plus grandes difficultés à les aider.
Depuis le
début de l'année, le Sénégal a rejoint
sur la liste des 49 pays les moins avancés (PMA) le Bénin,
le Burkina Faso, Djibouti, les Comores, la Guinée,
Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République
centrafricaine, le Tchad et le Togo.
Considéré
comme un modèle et cité pour exemple d'une alternance
politique réussie, l'effondrement du Sénégal
est passé inaperçu. Tous les yeux à Paris
étaient en effet rivés sur la Côte d'Ivoire,
longtemps vitrine de l'Afrique francophone, en plein chaos politique
depuis décembre 1999 et incapable de sortir de la crise.
Ces difficultés
coïncident avec la mise en place de la nouvelle politique
africaine voulue par le Premier ministre Lionel Jospin pour rompre
avec les pratiques du passé.
Mais si le
gouvernement français se refuse désormais d'intervenir
dans les crises politiques qui secouent ses anciennes possessions
africaines, il tente d'éviter leur marginalisation économique.
La réunion
internationale sur les PMA organisée par la Conférence
des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)
du 14 au 20 mai à Bruxelles est considérée
à Paris comme une excellente tribune.
La France
entend à cette occasion se faire "l'avocate"
de ce "club singulier où se cumulent les handicaps:
faible revenu, vulnérabilité économique,
insuffisante valorisation des ressources humaines", a annoncé
jeudi à Paris le ministre délégué
à la Coopération, Charles Josselin.
Partager le fardeau
Sur les 49 PMA recensés par l'ONU, 33 sont africains et
beaucoup sont le théâtre de graves conflits armés
ou d'instabilité interne, a souligné M. Josselin
au cours d'une intervention devant le Haut conseil à la
coopération internationale (HCCI), instance consultative
mise en place en septembre 1999 par M. Jospin.
"Pour
tenter d'enrayer le cycle qui condamne les PMA à la pauvreté
et à l'exclusion, une combinaison d'un grand nombre de
mesures est nécessaire", a souligné le HCCI
dans un avis remis début avril au chef du gouvernement
français.
La France
fait beaucoup et demande que le fardeau soit désormais
partagé, a souligné Charles Josselin.
L'aide publique
française au développement représentait 5,5
milliards d'euros en 1999, soit 0,34 pc de son PIB. C'est loin
de l'objectif de 0,7 pc, mais la France est de loin le plus généreux
des pays du G7.
"Les
autres grands pays industrialisés comme la Grande-Bretagne
ou l'Allemagne sont loin du compte et les Etats-Unis, avec 0,10
pc de son PIB, est en queue du peloton", a commenté
le ministre français.
Plusieurs
instruments peuvent être utilisés pour sortir les
pays les moins avancés de la marginalisation, a-t-il insisté.
L'initiative
d'allègement de la dette des pays pauvres très endettés
va ainsi bénéficier à 17 PMA pour 13,3 milliards
de dollars, a-t-il rappelé.
Charles Josselin
a également cité les contrats de désendettement-développements
axés sur les besoins prioritaires, notamment la santé
et l'éducation, le déliement de la dette, formule
dont l'entrée en application sera effective le 1er janvier
2002. Il a également mentionné la décision
de l'Union européenne d'ouvrir largement ses marchés
aux productions des PMA dans le cadre de l'initiative "tout
sauf les armes".
La mise en
oeuvre de tous ces moyens d'actions doit être "plus
coordonnée" afin de permettre "une réponse
plus globale" aux besoins de ces pays, a-t-il plaidé.
M. Josselin a toutefois reconnu que la France était "souvent
un peu seule".
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali,
Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud
Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
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BRUITS
ET RUMEURS
Attention
: les informations publiées dans cette rubrique ne sont
pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement
d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler
exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons
à dire que ces informations n'engagent pas notre support
qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement
concernées peuvent nous adresser un démenti ou un
droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés
aussitôt.
06/05
TOTAL - ELF Coucou ! Nous sommes aussi implantés en Somalie
! Et nous versons des commissions à IOG !
Le
groupe pétrolier Total-Elf aurait signé avec le
gouvernement provisoire de la Somalie par l'entremise d'IOG et
de son loby français du plateau du Serpent, moyennant une
très grosse commission, un contrat pour l'exploitation
des gisements de pétrole qui regorgent en Somalie.
En
exécution de ce contrat Total- Elf a passé un accord
de sous-traitance avec une société spécialisée
pour la recherche et la détermination des lieux précis
d'extracion du brut.
C'est
ainsi qu'un gros navire spécialisé fait route au
large de la Somalie pour procéder à ces premières
recherches / localisation.
Question
- 1° - Pourquoi les américains, qui n'ont jamais abandonné
leur visées sur le pétrole somalien, restent-ils
les bras croisés ?
Question
- 2° - De même en ce qui concerne les italiens, qui
ont toujours pensé que la Somalie était leur chasse
gardée?
Question - 3° - Qu'adviendra-t-il de cet accord, si le gouvernement
provisoire était renversé et qu'un nouveau gouvernement
décide de négocier un autre accord avec un autre
groupe pétrolier ?
Le
groupe Total-Elf ne risque-t-il pas de s'engager une fois plus
dans une spirale de violence comme ce fut le cas dans les pays
de l'ouest et du sud-ouest africain ?
Quoiqu'il
en soit, c'est un élément qui pourrait se révéler
particulièrement déstabilisant pour la Corne de
l'Afrique, qui n'avait pas besoin que l'on rajoute du pétrole
sur le feu.
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09/05
Accord Dini / IOG le 12 Mai ?? Alors que rien n'est confirmé,
des voix se seraient élevées pour le contester !
Selon
certaines rumeurs, c'est finalement le 12 mai que DINI (Frud-Armé)
et IOG (Gouvernement) pourraient signer un accord. Soyons très
prudents, car ce n'est pas la première fois, en quinze
mois, que nous sommes informés d'une telle possibilité.
Ce qui est certain, c'est qu'IOG a très probablement besoin
d'une signature avec le FRUD, avant la conférence de Bruxelles
qui s'ouvre le 14 mai .....
Mais
dèjà certains proches auraient décidé
de ne pas reconnaître les termes de cet accord ....
On
dit que le Président Erythréen aurait pu mettre
ses bons offices à la disposition des deux parties lors
de son séjour à Djibouti.
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09/05
IOG aurait-il reculé la date de son voyage en France /
Belgique
Certaines
rumeurs disent qu'IOG aurait réculé la date de son
voyage au 28 mai 2001. Dans ce cas, il ne participerait pas personnellement
à la Conférence des Nations Unies ... A vérifier.
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09/05
Le fils d'Ahmed Dini - Kassim -, en désaccord avec son
pére, aurait pris le maquis.
On
dit que le fils d'Ahmed Dini, aurait annoncé publiquement,
qu'il considérait déjà comme nul, l'accord
que son père s'apprêterait à signer le 12
mai avec IOG. Il aurait copieusement injurié IOG avant
de s'enfuir pour rejoindre le maquis. Son père et la police
le rechercheraient "sérieusement".
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L'ordre
des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvelOrdre très fermé,
qui réunit tous ceux
qui se sont vraiment 'mis en quatre' pour chanter les mérites
du régime et du dictateur.
Pouvoir de luisance ou pouvoir de nuisance ?
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L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
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06/05
Qu'en est-il des négociations FRUD / IOG ?
La semaine
dernière, suite à un message émis par une
personnalité fiable et bien informée, nous avions
publié un article qui indiquait que le FRUD / DINI s'apprêtait
à signer le 2/05 un accord partiel et limité avec
IOG.
Depuis, il n'y a eu aucune annonce officielle et chacun, y compris
nous-même, nous nous posons des questions légitimes
.... d'autant plus que nous n'avons reçu aucune information
complémentaire à ce jour.
Que s'est-il passé ? Nous ne pouvons émettre que
des hypothèses.
La seule chose
à peu près certaine est le fait que l'Union Européenne
imposerait à IOG la signature d'un accord avec le FRUD,
avant d'ouvrir son porte-monnaie. Or la Conférence à
Bruxelles se déroulera entre le 14 et le 18 mai. IOG serait
pratiquement contraint de signer quelque chose avant cette date.
De plus, notre information, largement diffusée, sur un
possible détournement des fonds de Bruxelles pour un montant
important ne doit pas faciliter les négociations d'IOG
avec l'Union européenne.
Hypothèse
1 :
DINI, voyant que son projet était éventé
en quelque sorte, aurait pu décider d'ajourner la signature
d'un compromis qui était peu favorable au FRUD et aux Djiboutiens.
Il aurait même pu être soumis à quelques pressions
de ses proches pour lui demander de renoncer à cette sorte
de capitulation.
Hypothèse
2 : les parties auraient signé un accord mais elles
auraient décidé de ne pas le rendre publique avant
de le présenter à Bruxelles.
Hypothèse
3 : ?????
Nous nous
excusons d'avoir fait paraître une annonce anticipée
qui ne semble pas s'être vérifiée à
la date prévue .... mais dans les faits, notre annonce
aura peut-être évité la signature d'un mauvais
accord pour les Djiboutiens ... ce qui serait une bonne chose
et même un succès.
Nous attendons
avec impatience des informations complémentaires sur ce
qui est arrivé réellement .... et nous vous les
communiquerons.
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06/05
Dernières nouvelles
Dini éprouverait
beaucoup de difficultés à faire accepter les termes
du pseudo-accord par certaines fractions du Frud armé.
L'article paru dans le numéro 46 de La Liberté aurait
permis à chacun de mesurer l'ampleur des concessions à
faire par le Frud et par le peuple djiboutien.
Il se dit
qu'un nouvel accord pourrait-être signé le 10 mai
... mais rien n'est sur, car tous les combattants ne sont pas
d'accord avec Dini..... et ce dernier doit se battre avec IOG
pour obtenir plus ....
Tout ce que
l'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'ensemble 'manque de transparence'.
Ces négociations concernent la majorité des Djiboutiens
:
- elles se prolongent depuis 15 mois, dans le secret total sans
aucun information officielle de l'une ou l'autre des parties.
Régulièrement des rumeurs annoncent une signature
prochaine d'un accord, mais en vain ....
- sauf information contraire, le peuple n'a jamais été
consulté à leur sujet ... on a l'impression que
les deux dirigeants (Dini et IOG) traitent comme s'il s'agissait
d'une affaire personnelle ... ce qui provoquerait peut-être
des remous au sein des combattants du FRUD ?
A suivre
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09/05
Le scénario de l'accord du 26 décembre 1994 ne doit
pas se répéter. (Un
lecteur)
En lisant
le dernier numéro de la Liberté sur le probable
accord entre Dini et IOG, j'ai une réaction que je voudrais
vous faire partager ainsi que vos lecteurs.
Depuis le fameux accord-cadre du 7 février on parle de
négociations entre le Frud légitime, celui de Ahmed
Dini et le gouvernement du faucon IOG. Le constat est simple,
il n'y a pas de résultat concret jusqu'à présent
à part la petite que le dictateur a fait en libérant
des prisonniers du FRUD, mais pour mettre d'autres toujours dans
l'illégalité.
Mais les négociations
entre les deux parties ne sont pas limitées à ce
geste insignifiant et à double tranchant, parce que les
mêmes personnes peuvent arrêter pour des motifs inexistants.
Ce qui ne change en rien à la situation de celles-ci. Non,
ce qui est important dans une négociation, c'est ses conséquences
politiques et judiciaires.
Ahmed Dini,
qui est connu pour sa rébellion éternelle - ce qui
est une qualité par ailleurs - ne peut se contenter un
simple texte, qui permet à certaines personnes - et c'est
légitime - de réintégrer dans l'administration,
la police, l'armée à des niveaux subalternes. Non,
ce qui est important aussi poser des règles du jeu politique
claires, une justice qui juge sérieusement sans contraintes
politiques, le respect des libertés publiques, une véritable
décentralisation et non un saupoudrage, qui est en fait
un redéploiement du système central à la
périphérie.
Le scénario
de l'accord du 26 décembre 1994 ne doit pas se répéter.
Je n'oublie pas le reproche fait par Dini à ses ex-compagnons
quand ils sont rentrés au gouvernement de Hassan en juin
1995. Mohamed Daoud et Ahmek Kifleh étaient intéressés
par le pouvoir politique, par la corruption. Ils jouent d'ailleurs
à plein aujourd'hui dans le système politi-clanique
jusqu'à même faire partie du groupe des gens qui
décident la torture de tel ou tel individu. Cela s'appelle
la sale politique, tout simplement une violence d'Etat. Oui, c'est
une réalité.
Or Ahmed Dini,
qui a claqué la porte en décembre 1977 pour contester
un système politique basé sur un clan, ne doit pas
aujourd'hui se démentir. Le système est là,
il n'a rien changé; il est même beaucoup plus violent
qu'avant. Cela veut qu'il doit refuser tout compromis qui n'apporte
rien au respect de la personne, à sa dignité, qui
ne tend pas vers un transparence. Dini doit refuser tout compromis
qui maintient le pays et le peuple dans l'obscurité, dans
la violence. Rééquilibrage politique oui, reconstruction
économique et sociale oui, mais pas à n'importe
quel prix. Dini doit penser aux opposants politiques, qui sont
traités comme des délinquants par un pouvoir aussi
délinquant et ignoble. Ce pouvoir a toujours bénéficié
de la division de l'opposition - un mal de celle-ci - pour se
renforcer. Négocier n'empêche pas de dénoncer
des pratiques horribles.
Non, beaucoup
de gens croient en Dini, parce qu'il est sincère, ce n'est
pas un homme de pouvoir, mais homme de conviction - c'est-à-dire
qui ne veut pas le pouvoir pour le pouvoir comme IOG et ses compagnons.
Après
l'accord insignifiant de décembre 1994, ni l'opinion nationale
ni l'opinion internationale ne veulent une répétition
de l'histoire. Donc on ne doit pas la chance au dictateur de continuer
sa sinistre politique. Les générations de demain
vont vous demander des comptes.
Il faut penser
à elles.
Non à
une fiction d'accord, non à un accord vide. Trop, c'est
trop. Pas de cadeau au dictateur ni à ses compagnons. Je
le dis aussi à l'endroit des bailleurs occidentaux. La
présence des compagnies étrangères qui arrosent
le dictateur comme Elf doit être dénoncée.
A.E.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées. Nous publierons
aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD
rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et
des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur, lors
de son envoi)
05/05
Il est temps de passer aux choses sérieuses
J'ai lu beaucoup
d'articles concernant la degradation des conditions de vie à
Djibouti et je suis entierement d'accord avec tout ce qui se dis,
mais j'aimerais vous dire, à vous et à tous les
autres qui n'en finissent pas de se lamenter ... ,j'aimerais vous
dire : STOP.
Arrêter de pleurnicher et de vous lamenter sans cesse, le
monde n'est pas aveugle et voit tout ce qui se passe à
Djibouti. J'en ai marre de constater que le fait de raconter les
malheurs de Djibouti puisse devenir le jeu préféré
de tous les jeunes qui vivent a l'etranger.
Ne croyez
surtout pas que je suis un pro-rpp ou que je refuse de voir la
réalite en face ou je ne sais quoi encore, mais je pense
QU'IL EST TEMPS DE PASSER AUX CHOSES SERIEUSES.
Et j'entends
par là :
(par ex)
-organiser des forums et rencontre sur le net pour mobiliser la
jeunesse pour obtenir une certaine solidarite et une unification,
-organiser des forums pour la lutte pour la democratie,
-echange
d'idees concernant les solutions possibles aux problèmes
djiboutiens
-etc,etc
Les problemes sont là, mes frères, alors essayons
d'avancer pour mieux les résoudre, au lieu de tournoyer
sur place et de nous appitoyer sur notre propre sort.
Et je te promets
qu'un jour viendra où tous ces gens paierons pour tout
ce qu'ils ont faits. Et ce jour-là se produira .... parce
que la jeunese djiboutienne l'aura voulu.
Sur ce je
vous laisse mes frères a vos pensées patriotiques.
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04/05
Et si je vous racontais l'histoire d'un dictateur ....
Je visite
régulièrement votre site et j'apprécie les
informations et commentaires que vous donnez. Il me donne d'autres
informations sur mon pays et sur ses dirigeants, que ne peuvent
plus me fournir les journaux de l'opposition, baillonnés
par un pouvoir dictatorial et autoritaire. Et c'est à juste
titre qu'on doit les dénoncer.
Inutile de
vous dire que vous faites un travail important tant pour les démocrates
djiboutiens que pour la population de façon générale,
mais aussi pour la France, pas celle qui collabore avec un régime
de cette nature, mais celle qui veut clarifier ses relations avec
l'Afrique, celle qui veut promouvoir les Droits de l'Homme, celle
des amis démocrates..., celle de Arnaud Montebourg.
Je vous propose
un texte assez amusant, qui fait l'histoire du parcours plus que
tortueux d'un homme. Vous l'avez bien imaginé.
Et
si je vous contais l'histoire d'un dictateur
Il était une fois un jeune homme. Né
là-bas dans une autre ville, dans un autre pays, il y a
plus de cinquante ans. On sait dans l'univers des nomades que
l'on se déplace beaucoup et surtout chez les Somali-Issa.
Le grand-père de ce dernier émigre dans un nouveau
village appelé Jabuuti par ses habitants, un lieu inhabité
jusqu'à ce que les Français décident d'installer
leur administration centrale dans ce qui deviendra un pays et
de construire un port pour leurs propres intérêts
économiques et commerciaux et particulièrement les
échanges avec un pays qui s'appelait Abyssinie.
On dit aujourd'hui
Ethiopie, c'est une mosaïque de peuples différents.
Après son arrivée dans ce nouvel espace, le vieux
monsieur se fait remarquer très vite par ses prises de
position au sein des hommes de son âge. Il manifeste son
opposition ou plutôt ses divergences avec les agents de
la colonisation française. C'est l'histoire 'un peu officielle'
qui le dit. Avec cette attitude, il devient célèbre
auprès des gens du village, qui s'agrandit. Il est tellement
célèbre qu'on a donné son nom à un
quartier de Djibouti-ville.
Son neveu,
qui s'ennuyait sans doute là-bas, débarque à
son tour dans cette nouvelle ville, qui attire beaucoup de gens,
venant de tous les côtés de la mer et de la terre,
et peut-être même du ciel. On dit qu'il a à
peu près 20 ans. Trop tard donc pour aller à l'école.
Que c'est-ce que cela change ?
Rien. Il trouve
du travail, mais pas n'importe lequel : agent de renseignements.
Pourquoi ce job ? On ne sait pas.
Au fait c'est
quoi un agent de renseignements ? C'est un individu dont la tâche
principale est de collecter ou de recueillir des informations
sur une situation sociale donnée et/ou sur les activités
d'autres personnes au bénéfice d'une administration.
Le jeune homme excelle tellement dans ce métier qu'il ne
veut pas l'abandonner pour rien au monde. Or il pourrait faire
autre chose, non ?
Son zèle
est suspecté par son employeur qui lui reproche de faire
ce qu'on appelle de la rétention d'informations importantes.
Une évolution politique a lieu dans cette ville, on parle
beaucoup de politique et d'ethnie, il y a des "élections"
et donc des places à "prendre" ; il y a de l'argent.
Ça bouillonne sur le plan politique et éthnique.
En fait, son
oncle comme certains le disent - lui prétendra que non,
mais beaucoup plus tard - un vieux monsieur aux ambitions conquérantes
se lance dans la politique. Il veut être un Chef comme beaucoup
d'autres - que des hommes. Mais il faut avoir l'indépendance
pour diriger comme le Blanc - parce qu'un Chef dans ses peuplades,
ça n'existe pas. Il fait des discours - aujourd'hui il
dit cela, demain autre chose, c'est le discours politique disent
certaines personnes - sur cela comme d'autres qui l'ont précédé.
Le jeune espion
lui fournit des informations qu'on dit "top secret"
sur tel ou tel personnage politique concurrent ou un simple citoyen.
Comme cela, il se crée un réseau. L'oncle est choisi
finalement en juin 1977 comme premier Président d'un pays,
qui s'appelle la République de Djibouti. Et lui, le neveu,
que devient-il ?
Oh, toujours
espion. Il y a du nouveau cependant dans son "statut"
d'individu un peu "anormal" car il est nommé
chef du cabinet présidentiel. Quel son rôle ? Connait
pas !
Mais il s'occupe
ce qu'on appelle les "services secrets ou service de renseignements",
c'est comme on veut, il est le grand boss. Il dirige ledit service
avec son frère, un gars qui lui ressemblait. On peut dire
donc qu'il s'agit d'une milice privée. Au fait des services
secrets au service du Président de la République
et de son gouvernement ou à son seul profit ?
On ne sait
pas, mais... Il faut ajouter à son titre l'adjectif sanguinaire.
Car cet agent baigne dans le sang de ses frères et soeurs,
qu'il qualifie d'ennemis, et des des ressortissants somaliens
et éthiopiens ou des gens qui viennent de loin, d'un autre
pays.
Espionner, traquer, contrôler, torturer et éliminer
constituent les étapes de son parcours d'individu, pas
ordinaire, mais d'individu paranoïaque. Oui, paranoïaque,
il entretient la peur autour de lui jusque dans son entourage.
J'oubliai, il y a aussi le complot contre tel ou tel autre personnage
politique ou personne ordinaire dans sa sinistre stratégie.
Les années passent, il continue son ignoble job.
La guerre
éclate comme une surprise dans ce pays, au nord, chez les
Afars. Oui, ils sont mécontents, tous les autres, car il
y a peu même rien du tout pour eux. L'espion fait tout pour
mater cette rébellion, on achète beaucoup d'armes,
on engage beaucoup d'étrangers, il y a beaucoup de morts.
Il négocie avec une partie des rebelles par l'intermédiaire
d'un vieil ami politique ou comme il le dit "frère".
Il parle à la télévision, il parle de négociation,
de paix, il accuse des hommes politiques.
On se pose
des questions sur ce personnage, c'est qui ? C'est un ..., il
conseille le président, d'autres disent c'est un homme
intelligent. Il devient célèbre dans le public,
mais l'ennemi numéro pour d'autres comme Hassan, le vieux.
L'oncle vieillissant
est souvent hospitalisé en France et en Arabie Saoudite
; alors notre homme bénéficie de larges compétences
dans beaucoup de domaines, il règne pendant pendant que
le vieux est agonisant dans un prestigieux hospital du pays du
Docteur Pasteur.
Mais ne règnait-t-il
pas déjà avant? Et il continue à contrôler
et comploter contre des collaborateurs fidèles du vieux,
des monsieurs qui l'ont mis au même niveau que les anges
musulmans et le chef de ceux-ci le Prophète - Que Dieu
soit avec lui. Amen. Comme une action divine, le vieux revient;
il est vivant, il marche, il parle, il agit. Et il congédie
les mauvais enfants de la maison. Non, ceux-ci ne me respectent
pas dit celui-ci; il les excommunie donc comme on l'a écrit
dans les torchons de papier du journal La Nation.
Un beau jour,
mais il fait toujours beau pour lui, le neveu décide, à
son tour, de diriger le pays dans la lumière comme dit
l'autre. Rien de
plus facile ; il contrôle tout, il a amassé beaucoup
d'argent public et d'argent sale dans de multiples opérations.
Combien c'est
déjà, je ne sais pas. Quelqu'un peut nous dire un
jour. Un million de la monnaie de ce pays, non plus, alors 10,
20, 50 ou encore plus, non il n'y a pas de chiffre !
Au moins peut-on
comparer sa fortune au montant de la dette du pays. Combien est-elle
celle-ci encore ?
Circulez,
il n'y a pas de chiffre à vous donner. Il s'autoproclame
chef de l'Etat, chef du gouvernement, chef des armées et
un peu plus tard chef d'une troupe de Rppistes. Et il veut toujours
contrôler, étouffer et tuer encore. Il s'entoure
des gens comme lui, oui comme lui des corrompus, des affairistes,
des malfaiteurs de notoriété publique, un ministre
est formé disait Sony Labou Tansi de 20% des dépenses
de son ministère.
Mais c'est
plus.
La justice
devient son arme contre les opposants, la guerre et la famine
contre les civils. Il joue sur la conscience des gens simples,
désarmés alors que lui, il se construit des villas,
invisibles, des routes particulière, se fait assurer sa
sécurité par beaucoup de gens.
La rançon
continue sur les citoyens, les travailleurs, et autres mères
et pères de famille qui ont des bouches à nourrir.
Tout va dans sa bouche et dans ses poches - combien en a-t-il?
Pour distraire,
il utilise un langage étrange, incompréhensible
pour tout le monde "le FMI a dit de faire cela ou ceci, et
hop une parte des maigres revenus disparaît, il parle des
lendemains meilleurs, mais rien ne vient : les gens meurent dans
la rue, dans les prisons, les campagnes, la police arrête,
emprisonne sans passer par le tribunal.
Que signifie
le tribunal ?
Les juges
ont-ils la liberté de bien rendre la justice. Non, c'est
tous les jours, l'injustice et la violence physique contre les
enfants, les femmes, les hommes, les vieux, les travailleurs,
les opposants, les collégiens, les lycéens... Non,
il n'est pas responsable de tout cela. Dans un discours devant
des collègues - dans les deux sens du mot - ceux qui sont
démocratiquement élus et les dictateurs comme lui-
de tout le monde, là-bas loin de son pays, il dit qu'il
va s'occuper de la question somalienne, mais pour détourner
encore l'attention des gens et pour détourner encore beaucoup
d'argent.
Ah, Il ne
fait jamais rien gratuitement. Non, pour lui, il faut gagner encore
plus. C'est la fin qui compte, pas les moyens. La légalité,
l'honnêteté, le respect de certaines valeurs, ce
ne sont pas ses affaires. Il se querelle avec d'autres dirigeants
somaliens ; il décide de fermer la frontière. Oh,
c'est dommage pour les réseaux de corruption. Non, c'est
du cinéma comme dit l'autre.
Un jour,
un pauvre général de la Police s'aventure dans son
buncker. Le pauvre est maintenant en prison. L'espion parle de
perte de confiance. Ah oui, l'un et l'autre étaient des
copains pour tout et pour la vie. C'est du pareil au même.
Mais quelle confiance parle-t-il ?
Existe-t-elle
en politique ? Pour un régime dictatorial et pour un homme
paranoïaque ?
On parle de
poursuites judiciaires contre lui et son mentor en politique,
de crime contre l'humanité. Oui, c'est vrai, comme Pinochet
il y a deux ans, mais d'autres aussi Hissen Habré. Merci
les juges courageux comme Garzon. Il a encore peur plus qu'avant.
Oui il a tué beaucoup de gens, on a torturé beaucoup
d'autres sous ses ordres. Comme dit cet écrivain du Congo,
"dans le système où nous sommes, si on n'est
pas craint, on n'est rien.". Donc tout le monde craint qu'un
jour ce soit son tour de connaître les pires atrocités
du bourreau.
La justice
chez lui est baillonnée, elle ne peut pas enquêter.
Non un dictateur n'autorise jamais un travail sérieux d'une
justice indépendante. Elle juge les opposants et les simples
délinquants sévèrement, elle rend des jugements
incompréhensibles, c'est quoi 6 ans avec sursis. Quelle
invention? Oui, c'est un criminel, oui il doit être poursuivi
pour crime contre l'humanité. Vite la justice internationale,
le plus vite possible serait le mieux. L'histoire l'a déjà
condamné. La paranoïa est un fuite en avant qui se
termine un jour comme d'autres dictateurs, sanguinaires, criminels...
Qui est-ce?
C'est Ismaël Omar Guelleh.
Ume lecture
ou relecture de La vie et demi de Sony Labou Tansi et Les soleils
des indépendances de Ahmadou Kourouma, tous deux au Seuil,
Points serait intéressante pour vos visiteurs. Les sinistres
opérations et actions des dictateurs africains continuent
toujours.
Je vous remercie.
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Sommaire ------------------------------------------------------
04/05
J'espère ainsi que l'on n'oubliera pas ces prisonniers
dans leur geoles djiboutiennes
Bonjour,
Je me suis
récemment abonné à votre lettre d'information
électronique dans l'espoir d'avoir quelques nouvelles de
mon ami Moustapha Kaireh Darar, emprisonné arbitrairement
lors des évènements du 7 décembre 2000.
J'ai transmis
votre article par fax au siège d'Amnesty International
à Londres ; j'espère ainsi que l'on n'oubliera pas
ces prisonniers dans leur geoles djiboutiennes et que cette attention
internationale, portée sur la crise du pouvoir à
Djibouti, contribuera à la libération de votre pays
de cette dictature.
Vous souhaitant
bonne réception et en vous apportant tout mon soutien,
je vous prie de recevoir mes amicales salutations.
M.M., St
Malo, Bretagne, France.
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06/05
Il serait tres interesant de mettre beaucoup plus d'informations
et de preuves, si possible, pour être plus fiable ....
ISO
Paris
Réponse
ARDHD
Merci, cher lecteur, pour votre message et pour vos conseils.
Si vous vouliez nous aider, nous en serions très honorés
....
En effet, comme vous le savez, le journal n'a aucun budget et
c'est une équipe de bénévoles qui assure
sa diffusion, avec très peu d'aide...
N'hésitez donc pas à venir nous rejoindre ! Vous
pourriez alors nous aider à vérifier les informations
et à apporter des preuves.
Notre action
est aux côtés des Djiboutiens, victimes de la dictature.
Une très large majorité de Djiboutiens nous témoigne
sa satisfaction, et très souvent sa reconnaissance, tandis
que quelques autres, en général proches d'IOG, nous
envoient des injures, mais nous les acceptons aussi ...
Cela n'est
certainement pas votre cas, mais ne pensez-vous qu'il serait temps
que de nombreux Djiboutiens, réfugiés en France
ou dans d'autres pays, donnent un peu de leur temps (s'ils sont
d'accord avec nos idées et avec notre démarche)
pour aider l'ARDHD ?
Leur
aide serait extrêmement précieuse et ils seront accueillis
à bras ouverts ! La collaboration pouvant être exercée
même à distance via Internet ..
Chiche
?
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09/05
La justice sous contrôle est une injustice
La justice
de mon pays, c'est vraiment n'importe quoi. Comment le dire, comment
la qualifier ? Injuste est le qualificatif qui lui convient le
mieux, même s'il est faible. La justice est, comme disait
l'autre, "de remettre les parties comme elles étaient
avant". Il y a longtemps que cette phrase simple a été
prononcée. Mais il y a longtemps aussi qu'elle n'a pas
de sens dans les sociétés étatiques.
Pourquoi?
On dira que la justice est devenue un moyen que la politique utilise,
puisque c'est un service public, de l'État. Oui de ce gros
truc d'État, daauladad comme disent les Somalis, loin des
citoyens, du commun des mortels. Ce qui est de l'État.,
dans mon pays, c'est compliqué à comprendre, c'est
difficile. Et la justice aussi.
Oui, déjà
ceux - parce qu'il y a beaucoup d'hommes - qui la rendent comme
on dit sont différents des autres hommes et femmes; ils
parlent un autre langage, utilisent des mots comme article, code,
jugement, appel, pourvoi en cassation, demande de libération
de mon client. Oui un client ou cliente. Certains parlent d'accusé.
C'est vraiment trop compliqué pour moi en tout cas. Je
n'ai jamais appris à l'école ce qu'est un article,
un code ou appel (c'est vraiment différent d'un appel par
téléphone, va savoir). En plus ils s'habillent tous
en noir, mais il y a ceux qui ont une bande de couleur rouge,
pour d'autres blanche sur la poitrine ou l'épaule... Dans
la société avant, on était tous pareils,
habillés de la même manière quelle que soit
la situation. Oui, vraiment une société ... comment
dire ... de LIBERTÉ.
Un jour comme
les autres, en revenant de mon travail, je vois une foule de personnes
sur la grande artère en face de mon gros quartier. Un ami
m'interpelle, je prends langue avec lui, il me raconte une histoire
invraisemblable pour les gens, mais qui a un sens pour d'autres
personnes, c'est-à-dire celles qui sont proches du pouvoir.
On a arrêté un monsieur du quartier, oh, gentil comme
tous les gens simples, qui ne fait mal même pas à
une mouche. Vraiment quelqu'un de bien, qui a une sympathie pour
ses prochains, pour les autres. Les gens demandaient sa libération
quoi. Ils criaient leur colère, leur indignation contre
cette attitude incompréhensible de la police et de la justice.
Oui parce que après la police, il y a la justice. On a
juste informé à sa famille qu'il est au commissariat;
elle ne peut pas le voir. C'est la loi. Le juge a dit que non.
Et l'HUMANITÉ où est-elle? Non, ça n'a rien
à voir, l'humanité n'a rien faire dans cette situation.
Les gens donc
du quartier protestent, défilent pacifiquement. Mais la
circulation étant gênée plus qu'avant, la
police ne supporte pas cela. Alors il y a des voitures de la police
qui arrivent à proximité de la masse humaine, désarmée,
oui même pas un couteau. Les policiers arrêtent trois
femmes, dont l'épouse du monsieur, qui est illégalement
au commissariat, et deux mecs. On les amène dans les voitures,
qui ont filé vite, avec la gyrophare allumée comme
si le chef passait dans le coin. La foule s'est dispersée
là aussi pacifiquement, ni casse matérielle ni affrontement
avec la police ou la milice du pouvoir. Oui des héros,
ces gens, responsables et dignes dans la douleur. C'est une réponse
à la brutalité de la milice. Ils ne répondent
pas la provocation à la provocation d'un pouvoir faible,
illégitime, qui arme sa police, non sa milice contre le
peuple.
J'apprends
aux informations ou plutôt aux désinformations quotidiennes
à la télé - quand elle marche - et à
la radio que les gens qui ont été arrêtés
mardi dernier dans le quartier 3 vont être jugés
après demain. C'est-à-dire qu'elles passent deux
nuits entières dans un commissariat, on dira comme ça
parce qu'on ne sait où qu'ils sont "parqués".
Parce qu'il y a des villas qui servent des lieux de ... tortures
ignobles. Alors je prends note dans mon agenda pour assister au
jugement. Eh oui, je veux voir comment c'est une affaire jugée
par les juges ou les magistrats, c'est comme on veut. Je parle
avec des amis, ça passe où le jugement. Au tribunal,
me répondent-ils. C'est où. Là-bas, tu vois
la poste, tu marche encore un peu et c'est le bâtiment à
côté. Ah oui, je vois. Le jour arrive, je m'y rends
vers 10h. Des policiers m'interdisent de rentrer. No, monsieur,
l'entrée n'est pas libre, mais vraiment gentiment cette
fois. Non, des voisins vont être jugés là
aujourd'hui, on m'a dit qu'on peut les voir, dis-je. Mais ce n'est
pas ouvert au public, me rétorque-t-il. Bon rien à
faire. Je repars pour éviter des ... ennuis avec ces gens,
avec cette milice, payée au nombre de rapts qu'elle fait
quotidiennement.
J'apprends
dans le journal La Nation, que les manifestants du quartier 3,
jugés mardi dernier, sont condamnés à un
an de prison avec sursis pour Mme Hibo Awaleh (l'épouse
du pauvre condamné), 9 mois avec sursis les deux autres
femmes et 6 mois de prison ferme pour les mecs. Questions bêtes
: Quel est le sens de la différence de peine entre ses
personnes qui se trouvaient dans une même manifestation?
Pourquoi un an de sursis pour la femme du pauvre monsieur, qui
n'est pas encore jugé et dont on a aucune nouvelle depuis
son arrestation? Sursis, c'est quoi? Un ami, qui a eu des cours
de droit comme il dit, m'explique assez doctement que le "sursis
n'est pas une peine, c'est un avertissement". La justice
avertit la personne. Oui, il y a des avertissements de la justice.
Je lui pose une autre question, mais quel est la conséquence
de ce sursis pour la personne? Il me répond que "dans
le délai fixé, si la personne est impliquée
dans une affaire, la justice ne lui fera pas de cadeau. Elle va
directement en prison". Oh, c'est méchant alors le
sursis. En fait, on remet à plus tard pour te mettre en
prison. Oui pour entrer dans cet enfer de non droits, de la privation,
de l'humiliation surtout quand tu ne sais pas ce qu'on te reproche.
On ne t'explique jamais bien. On fait parler un texte qui ne correspond
vraiment pas ta situation. D'ailleurs comment un texte peut correspondre
une situation personnelle. Je n'ai jamais compris moi.
La loi annonce
des peines contre des personnes qui commentent des infractions,
des délits, des crimes et d'autres choses qu'on invente
par exemple Insulte au chef de l'État. Et lui, il insulte
les autres tous les jours, il n'a pas de loi pour ses actes, ses
fautes. Le détournement des fonds publics, les prêts
bidons qu'il autorise à ses amis ministres ou députes,
ce n'est un délit. Oui il y a de l'injustice dans cette
société. Il y a des personnes qui sont condamnées
... comment dire ... pour rien. Sans motif. D'autres jamais, et
elles sont responsables de tous les délits, crimes, tortures
possibles dans le monde, elles sont tranquilles. Donc il n'y a
pas de loi dans ce cas. C'est quoi alors? De l'injustice. La loi
est la même pour tout le monde, non. La justice doit l'être
aussi. Bien appliquer une loi, c'est faire la justice. Sinon en
contraire, c'est faire la violence contre les êtres humains.
Maintenant,
je me rappelle la discussion avec un autre ami, il y a un an et
demi sur l'arrestation, l'emprisonnement, l'inculpation. Oui depuis
bientôt dix ans, on parle beaucoup de cela. C'est l'histoire
d'un homme politique qui est condamné comme ça.
Il avait écopé 6 ans de Sursis. C'est long comme
délai. Alors il est tranquille. Non, 6 ans, c'est de la
politique, comme la durée théorique que le président
reste au palais. C'est un an de plus que les trajets de leurs
maisons et leurs sociétés et l'assemblée
nationale que font les gens, dipuuteiadas. La durée pendant
laquelle le président dit "je", "le peuple",
"la démocratie", "la Justice", "État
de droit", oui des mots vides de sens, oui du vent. Il ne
dit jamais d'arrêter la torture, il ne dénonce pas
la mauvaise justice, non l'injustice tout simplement. 6 ans, c'est
aussi un délai pour trouver une affaire toute montée
pour impliquer l'homme politique. Oui, ça sent la politique,
la sale politique, la dictature, les coups bas, louches. Il y
a quelques temps, des hommes connus - oh combien pour leur verbe,
leur position politique et leur lâcheté - ont été
condamnés 6 mois d'emprisonnement et 6 ans de privation
de droits politiques. C'est quoi encore cela. C'est claire, ils
ne se présentent pas aux mascarades d'élections
organisées par un groupe occulte, qui s'autoproclame toujours
vainqueur. Oui ses éléments ne perdent aucune "compétition".
Je dis bien compétition.
Mais pourquoi
la justice est comme ça, si injuste et si méchante
avec les gens de tout âge, de tous les sexes et non de tous
les niveaux sociaux. Pourquoi elle ne rend pas des jugements sérieux,
crédibles aux yeux de tout le monde? Pourquoi les gens
doivent attendre longtemps pour être jugés, enfin
comme on dit ? Non, vraiment je ne sais pas. C'est compliqué
tout ça pour moi.
Alors un sage,
avec qui je discutais en attendant le khat, m'explique loin des
oreilles, qui écoutent et enregistrent n'importe quoi,
oui même le bruit d'une personne qui dégage. La justice
agit sur le travail d'un groupe qu'on appelle la police, il s'approche
de moi et me dit doucement à l'oreille "non jeune
homme d'une milice". La justice d'État, me poursuit-il,
est sous le contrôle d'un organe. Le président de
cet organe est le président de la République. Oui
son excellence, le chef, le plus éclairé, le Grand
Guide, le Sage, l'Exceptionnel parmi nous. Oui il est aussi chef
là-bas. Le ministre de la justice est le vice-président,
tous des hommes politiques. Donc les juges ne sont pas libres.
C'est comme les ministres, ils suivent le discours d'un groupe
d'hommes ou d'un seul homme. Oui, je comprends, personne ne peut
les juger eux. Les jugent condamnent suivant la volonté
du chef ou de son ami, le ministre.
Certains ont
été exclus pour de bon du métier de juger
ou de défendre des accusés. Le conseil ou l'ordre
a décidé " la radiation de l'ordre de ... Monsieur
AREF pour le motif suivant ... ". Mais c'est faux. Des héros
donc, comme beaucoup d'autres personnes. Oui une espèce
qui n'existe dans une dictature.
Je découvre
un couple Justice-Politique, des amies qui se choisissent quoi.
Donc, c'est vrai, c'est une justice sous contrôle. Elle
brise la vie des gens, de certains juges, ceux qui disent non
ou qui veulent rendre une justice digne, respectueuse des droits
de la personne.
Et une Justice sous contrôle, c'est de l'INJUSTICE. Elle
produit de la barbarie, de la violence.
C'est un
rouleau compresseur au-dessus des têtes des gens simples
et de ceux qui s'opposent au couple.
A.E.
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Djibout, le 3 mai
2001
ISMAEL
OMAR EST UN DELINQUANT : IL FAUT L'ELIMINER
Lorsqu'il
est engagé dans une action collective (parti syndicat,
guérilla, etc
) les décisions de tout individu
sont conditionnées par deux exigences.
1. Une exigence
de discipline organisationnelle qui veut que l'on se soumette
au choix majoritaire,
2. Une exigence
de responsabilité individuelle selon laquelle il convient
de se démarquer d'une entreprise dont on reprouve certaines
implications politique ou morales.
Venu à Djibouti en vertu de la première pour mettre
en application un accord cadre approuvé par un congrès
du FRUD, je quitte aujourd'hui Djibouti en vertu de la seconde
car je ne peux cautionner l'issue de ces négociations.
Il ne s'agit
pas ici de faire des révélations sur des "
pourparlers " dont le secret irrite la durée : en
temps utile, tout sera rendu public et chacun verra si la montagne
a accouché d'une souris ou si les acquis démocratiques
sont à la hauteur des espérances. Comme le disait
lui-même le FRUD dans son communiqué du 12 février
2001 " La nature et l'importance des réformes ou concessions
seront alors concrètement jugées, le cas échéant,
par rapport au statut quo actuel ". Il est connu que l'espoir
fait vivre, surtout ceux qui ont peu de prise sur les événements
: Ismael Omar est peut être un délinquant terroriste,
mais certainement pas un démocrate et il faut être
gentil pour croire qu'il acceptera de porter lui-même atteinte
à son pouvoir personnel qui est la seul garanti des ses
intérêts mafieux.
Rappelons
juste quelques points du programme politique du FRUD trahi par
les dissidences : instauration d'un régime parlementaire,
Premier Ministre Chef du gouvernement, multipartisme intégral,
indépendance de la magistrature, révision des listes
électorales et d'état civil falsifié, rééquilibrage
dans les emplois civils et militaires, indemnisation des victimes
civiles et châtiments des militaires assassins de civils,
etc..
Toutefois,
à l'heure où des vessies se prennent pour des lanternes,
des traîtres pour des héros et où la frontière
devient floue entre compromis et compromission, il n'est pas utile
de rappeler quelques vérités élémentaires
connues de beaucoup et que le terrorisme de ce régime de
tontons macoutes cherche vainement à étouffer.
1. Il est
vraiment déshonorant pour le Peuple djiboutien d'être
dirigé par un voyou politique comme Ismael Omar, au présent
aussi sombre que le passé : racketteur de prostituées
du temps de la Brigade mondaine, délateur infiltré
dans le milieu indépendantiste du temps où il était
inspecteur Chedarleh dans la police coloniale, tortionnaire et
génocidaire du temps où il était Chef de
Cabinet (massacre d'Arhiba et en brousse) et même en tant
que président (il est au moins complice de crimes de guerre
puisqu'en sa qualité de Chef suprême des Armées,
il a assuré l'impunité aux soldats qui ont tué
des civils après son élection). A ce chapitre, comme
il est assez facile de prévoir les actions de ce voyou
égaré en politique, j'avais prévenu qui de
droit dès juillet 1990 de l'imminence d'un attentat contre
les intérêts français. La justice française
serait bien inspirée de chercher quelque mobile du côté
du FSU (Front Somali Unifié) dont la consolidation passait
à l'époque par la répression des Gadaboursi.
Ce voyou,
qui rappelle Ariel Sharon par son physique obèse, ses méthodes
terroristes et son sionisme anti-afar, n'hésite pas à
mettre en péril les intérêts nationaux si
ses intérêts mafieux ou ceux des ses amis sont menacés
(voir l'actuelle crise avec le Somaliland), qui confond diplomatie
et prostitution (voir sa pyromanie dans la guerre entre les deux
voisins) et dont l'aventurisme a déjà fait des dizaine
de morts à Mogadiscio, ce voyou donc constitue un danger
pour la stabilité régionale : l'éliminer
relève de la salubrité publique et de la voirie
politique.
2. Il est
vraiment déshonorant de trouver normale qu'un découpeur
de poissons à la pêcherie de Boulaos se retrouve
Chef de Cabinet de la Présidence comme salaire de sa trahision.
Beaucoup savent par exemple, qu'Ali Guelleh pour ne pas le nommer,
a réussi l'exploit en février 1993 de faire écouter
à son maître Ismael Omar, grâce a un micro
miniature, la dernière réunion du Comité
Central du FRUD tenue à Assa-Gueyla. Il est intolérable
de banaliser des telles trahisons dont de valeureux combattants
du FRUD et même des civils ont été victimes
: une Organisation digne de ce nom doit établir toutes
les responsables et châtier tous les coupables tôt
ou tard quels que soient leurs niveaux hiérarchique
3.Il est
vraiment déshonorant de tolérer que le traître
Ougouré Kiflé continue à terroriser les
familles dont il a fait massacrer les enfants. Beaucoup savent
par exemple qu'au petit matin du 5 juillet 1993, au lieu dit Gi-Garu
12km de Tadjourah sur la route Randa, trois combattants du FRUD
ont été faits prisonniers puis sauvagement exécutés
par les mercenaires gouvernementaux. Un de ces martyrs du FRUD
s'appelait WAHIB MOHAMED DILLEYTA. Quelques heures plus tard ce
même 5 juillet, à quelques kilomètre de là
à Randa exactement, Ougouré se réveillait
d'un sommeil lourd et se mettait tranquillement à brouter
jusqu'à tard dans la nuit, alors qu'il devait organiser
les défensives du FRUD. Sang - froid du héros ?
Irresponsabilité du drogué ? Non : Il savait tout
simplement que l'ennemie n'investirait pas tout de suite Randa
et lui laisserait surtout le temps d'organiser la désorganisation
des unités combattantes du FRUD. Il faut châtier
ces traîtres criminels, ne serait ce que par respect pour
tous les morts car, plus que les vivants ce sont les morts qui
ont droit au respect.
Le FRUD n'appartient
ni à ceux qui se sont rendus à l'ennemi, ni ceux
qui continuent à résister : le FRUD appartient à
la mémoire de tous ses martyrs, morts pour que les survivants
et les générations à venir vivent dans la
paix, l'égalité et la dignité retrouvées.
Pas pour que nous rampions devant une saleté comme Ismael
Omar ! Ni pour que nous pardonnions à des déchéances
comme Ali Guelleh ou Ougouré Kiflé. Lui-même
pourriture sortie du néant par un malheureux accident de
l'Histoire, Ismael Omar a plus que jamais besoin de ces traîtres
avec lesquels il compte durablement transformer Djibouti en Haïti
du temps des Duvalier. Il faut les en empêcher et les combattre.
Jusqu'à la mort !. Il faut éliminer ce voyou d'Ismael
Omar et ses chiens de garde délinquants qu'il prétende
imposer comme relève politique.
Proposition
à ce voyou : sans préjudice d'autres poursuites,
qu'il demande au FRUD de me sanctionner ? Au fait, je dois me
présenter : comme le disait Jacques Brel " J'insiste,
persiste et signe "
CASSIM AHMED DINI
Coprésident FRUD
De la Commission des Réformes Démocratiques
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Nouveau
: Rubrique Informations Santé
vendredi
4 mai 2001, 8h55
Le Royaume-Uni entrevoit
la fin de la fièvre aphteuse
L'épizootie
de fièvre aphteuse Outre-Manche n'est "pas encore
terminée", mais est "en train d'être
maîtrisée" : c'est ce qu'a indiqué,
avec prudence, le Premier ministre britannique Tony Blair,
lors d'une conférence de presse à Downing Street.
Les autorités britanniques estiment avoir vaincu cette
maladie, extrêmement contagieuse, qui ravage les campagnes
anglaises depuis le mois de février, même si
elle doit encore donner lieu à quelques résurgences
ponctuelles en juillet et août, lorsque les animaux
vont quitter les étables pour gagner les pâturages.
"Il est essentiel de rester prudent", a affirmé
Tony Blair.
A ce jour plus de 1500 foyers de fièvre aphteuse ont
été recensés, alors que certains scientifiques
en avaient prédit près de 4000 d'ici à
l'été. Dans ces conditions les élections
législatives initialement prévues le 3 mai et
retardées en raison des risques de diffusion du virus
à l'occasion des déplacements de personnes devraient
pouvoir se dérouler le 7 juin.
Quoi qu'il
en soit, l'explosion de cette maladie, dont la Grande-Bretagne
se croyait définitivement indemne, nécessitera
vraisemblablement l'abattage de deux millions d'animaux au
total. Le gouvernement britannique a attribué des aides
d'un montant supérieur à 960 millions d'euros
aux éleveurs. Et selon le patronat, la fièvre
aphteuse devrait coûter 0,3 point de PIB au Royaume-Uni.
Marie-Josée
Cougard
(03/05/01
à 10:46)
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jeudi
3 mai 2001, 8h35
Tony Blair va annoncer la
fin de l'épidémie de fièvre aphteuse
LONDRES
(AP) -- La Grande-Bretagne a détruit les carcasses
de pratiquement tous les animaux abattus à cause de
l'épidémie de fièvre aphteuse et le gouvernement
de Londres est désormais convaincu que celle-ci est
circonscrite.
Le premier minister Tony Blair doit faire le point à
ce sujet jeudi devant la presse. ''Nous sommes en train de
gagner la bataille contre la fièvre aphteuse'', doit-il
déclarer dans une déclaration, dont les principaux
éléments ont été divulgés
par la presse.
Le nombre
de nouveaux foyers diminue désormais régulièrement.
Au plus fort de l'épidémie, qui a éclaté
officiellement le 20 février, il atteignait 40 nouveaux
cas par jour. Le gouvernement a assoupli sa politique consistant
à faire abattre les troupeaux vivants dans des fermes
voisines des sites infectés, tandis que des zones infectées
étaient déclarées à nouveau saines.
Le nombre
de bêtes attendant d'être abattues était
de 83.000 il y a une semaine et il devrait être proche
de zéro aujourd'hui, ce qui devrait inciter Tony Blair
à aller de l'avant dans son projet d'organiser des
élections anticipées pour le 7 juin. A l'origine,
il avait espérer convoquer les électeurs ce
jeudi et avait dû y renoncer à cause de l'épidémie.
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jeudi
3 mai 2001, 15h26
'VACHE FOLLE' ou ESB: le
Parlement européen adopte un dispositif législatif
BRUXELLES
(AP) -- Le Parlement européen a approuvé jeudi
un texte de loi incluant l'ensemble des mesures de sécurité
sanitaires prises par la Commission européenne durant
la dernière décennie pour lutter contre la crise
de la vache folle.
Ce nouvel
ensemble législatif regroupe 16 décisions de
la Commission en un seul et même dispositif, tout en
introduisant de nouveaux instruments destinés à
gérer le risque d'encéphalopathie spongiforme
bovine et d'autres maladies similaires, telles que la scrapie.
Le commissaire
à la Santé et à la Consommation David
Byrne a jugé que ce train de mesures ''apporterait
une cohérence aux règles internes à l'UE
et à celles applicables aux échanges commerciaux
avec des pays extérieurs à l'UE''.
Outre
une classification des pays en fonction de leur statut indemne
ou pas de l'ESB, ces textes prévoient aussi des mesures
harmonisées pour éradiquer la maladie de la
vache folle au sein des cheptels.
La législation
européenne actuelle était jusqu'alors basée
sur des clauses de sauvegarde prévoyant des mesures
d'urgence dans le cadre de directives sur la santé
animale et humaine.
Une fois
approuvé par les gouvernements européens, le
nouveau dispositif législatif entrera en vigueur le
1er juillet.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
*
MOBILISER POUR CONSTRUIRE *
ACTION TCHADIENNE POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME ( ACTUS )
54, Passage des Becquerelles 80. 000 AMIENS ( FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66 E-Mail : actus@club-internet.fr
8/05
SOUTIEN DE LA CANDIDATURE DU DÉPUTÉ NGARLEJY
YORONGAR AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES
DU 20 MAI 2001 AU TCHAD
L'Action
Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme (ACTUS), réaffirme
son soutien comme en 1996, à la candidature aux présidentielles
du 20 Mai 2001, du Député NGARLEGY YORONGAR
.
Notre
Parti estime que le programme politique et ainsi le combat
constant, implacable et réel que mène le Député
YORONGAR, sont à même d'impulser un changement
radical au Tchad.
En effet plusieurs facteurs militent en faveur du choix rationnel
et historique de ce vote :
- Jamais
dans l'histoire dramatique de notre pays, un régime
n'a été si loin dans la barbarie humaine, comme
celui du Général-Président IDRISS DEBY
: selon la commission internationale sur les crimes de l'ancien
Président HISSENE HABRÉ, 40.000 Tchadiens furent
assassinés par les forces de l'ordre dirigées
personnellement par l'actuel Président IDRISS DEBY.
Selon le journal Alwihda, à ces morts viennent s'ajouter
plus de 25.000 autres depuis le
1er décembre 1990, date à laquelle ce dernier
a pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'état
militaire.
- Jamais notre pays n'a connu un régime si incompétent,
corrompu, corruptible et doué d'une malhonnêteté
proverbiale. À ce triste palmarès de la bassesse
humaine, viennent se greffer d'autres défauts telle
que la moralité douteuse : viol, gangstérisme,
pillage des Masses Populaires, détournements des deniers
et biens publics, adepte de la délinquance financière
internationale (fausse monnaie, narco-trafiquant
).
- Jamais
dans l'histoire de notre pays, la fracture sociale, l'injustice
le régionalisme, le tribalisme et l'éthnicisme,
n'ont connu un telle propension. Ils sont érigés
en système de Gouvernement.
- Jamais
les Masses Populaires n'ont connu une telle paupérisation
(maladies, analphabétisme, famine
) avec pour
conséquence une déshumanisation de la société.
- Jamais
notre pays, n'a été gouverné avec une
telle brutalité sauvage, une telle coercition : les
Droits de l'Homme sont systématiquement violés.
- Le régime
n'a gouverné que par le mensonge, l'imposture et la
violation systématique de tous les accords et engagements
contractés.
- Jamais
un régime n'a autant déshonoré tout un
peuple.
Chers Camarades Militants de l'ACTUS, Chers Compatriotes,
nous vous invitons par conséquent à voter le
Député NGARLEJY YORONGAR, l'antidote efficace
au régime et système DEBY.
Depuis
dix ans, son opposition au Général-Président
a été constante, non virtuelle et ne souffre
d'aucune ambivalence ou ambiguïté. Il a payé
cette insoumission et persistance par plus de 10 séjours
en prison où il a subi d'atroces tortures.
Son refus à l'offre du Président DEBY, de le
nommer Premier Ministre, démontre si besoin est, une
certaine qualité morale : celle de l'incorruptibilité
qui fait défaut à nombre de politiciens de notre
pays.
Dans les circonstances graves actuelles, le Député
NGARLEJY YORONGAR, est incontestablement l'Homme de la situation.
Le Tchad, notre patrimoine commun doit vivre.
Ne livrons plus jamais notre pays à DEBY et à
son Parti, le MPS, dont la seule performance est l'anéantissement
de notre Peuple.
Pour
l'ACTUS (Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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Forum
Communauté djiboutienne
09/05
Problèmes djiboutiens
Certes,
Djibouti rencontre plusieurs problemes, mais les plus flagrands
sont :
- le tribalisme (systeme bien en place : quota /sous-tribut/
de recrutement dans des ministeres) : avec les symboles qui
appartiennent au clan du Ministre (voitures, ordinataires, ...)
- et "s'approprier" l'argent publique (prêts,
cotisation des travailleurs djiboutiens)
Une petite histoire :
Un fonctionnaire du Ministere de l'Education nationale de Djibouti
reçoit en cadeau de la part d'un ami français,
un ordinateur (Pentium 2) en avril 1994. Il l'installe dans
son bureau, pour travailler avec.
Madame la
Ministre l'apprend par le concierge de l'etablissement. Aussitôt,
dans l'apres-midi, elle se deplace au Ministère et elle
prend l'ordinateur du fonctionnaire pour le porter chez elle.
L'ordinateur ne servira plus au fonctionnaire, ni au Ministre,
ni au Ministère, mais seulement à des intérêts
privés et personnels. Malheureusement ce type de comportement
est extrêmement fréquent à Djibouti ...
JE NE VEUX
PAS qu'un étranger (le francais : donateur) RACONTE DES
HISTOIRES
COMME CELLE-LA AU-FIN-FOND DE LA FRANCE.
Lorsqu'un fils de Ministre s'apprête à se marier,
eh bien !, il a droit a une "aide-gouvernementale"
dont on ne connaîtra jamais ni le montant exact ni l'origine
budgétaire !!
BIENVENUE
et VIVE le "PAYS-DES-MAFIAS"
Et il y en a combien d'autres histoires aussi moches à
raconter ?
Les djiboutiennes et djiboutiens ne sont pas comme cela !!!!
Vive Djibouti.
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10/05
aujourd´hui nous avons une photos de notre cher Général
Yacin Yabeh
Bonjour
á tous
Mes chers compatriotes aujourd´hui nous avons une photos
de notre cher Général de division Yacin Yabéh
Galab le commandant de la force nationale de police dans l´album
de la communauté djiboutienne et nous sommes fiers de
l´honorer.
Faites des copies et reproduisez le plus grand nombre possible.
Vive le Général de division.
Vive notre force Nationale de Police.
Vive la République de Djibouti.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 11/01/LDDH DU 8 MAI 2001
Arrestion
de Madame Hasna MOUMIN et menaces policières de torture.
Les faits
Le
8 Mai 2001 la Présidente de la Femme et l'Enfant de
la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (L.D.D.H) , Madame
Hasna Moumin a été arrêtée à
9 h. dans son bureau à la Radio Télévision
de Djibouti (R.T.D) par deux agents de la S.D.S ou police
politique .
La
Présidente Hasna Moumin a été déférée
dans les locaux de la S.D.S sis au Plateau. Sans un mandat
d'amener ,sans convocation ,Madame Hasna Moumin a été
traduite devant le Directeur-Adjoint de la POLICE POLITIQUE
, également frère de l'actuel Ministre Délégué
des Affaires présidentielles .
Le
chef d'accusation consistait à savoir : Pourquoi Madame
Hasna avait signé une pétition demandant le
gel des contributions internationales en faveur d'un régime
foncièrement dictatorial ?
Le
Directeur-Adjoint a reproché à la Présidente
de la Femme et l'Enfant de la L.D.D.H le manque de civisme
. A cet instant l'un des agents qui l' ont arrêtée
à la R.T.D a menacé Madame Hasna de lui faire
subir des tortures au sous-sol des locaux de la S.D.S si elle
continuait à ne pas parler ;ces propos ont été
tenus devant le directeur-adjoint , ce dernier a insisté
de clarifier que dans le contexte actuel ,et dans l'exercice
de leur fonction les agents sont habilités à
tout faire pour faire aboutir une enquête .
Deux minutes plus tard , le même directeur déclare
: que c'est fort regrettable , tout en souriant ce même
directeur précisa qu'une plainte au tribunal ne servirait
à rien puisqu'ils sont au dessus des lois .
Après
2h.45 d'interrogatoire .M. Hassan Said, Directeur Général
de la sécurité intérieure et extérieure,
venu de la présidence , procéda à la
libération de Madame Hasna Moumin
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains continue son juste combat
contre les violations quotidiennes des droits de l'homme ,
des droits des travailleurs , de la Presse libre , des droits
d'Aller et Venir , de tous les droits fondamentaux . Elle
reste et demeure vigilante .
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans cette
rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle
pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme
: cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements
arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de
point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins,
privations de liberté (presse, expression, déplacement),
etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?
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GRANDE
MANIFESTATION A BRUXELLES
le
lundi 14 mai à 14 heures,
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L'ensemble
de l'opposition djiboutienne présente à Bruxelles
demande à tous les djiboutiens d'être présents
à Bruxelles le 14 mai à 14 h 00
(Porte
principale du Parlement européen)
rue Wiertz 60 B-1047 Bruxelles
Wiertzstraat 60 B-1047 Brussel)
pour
manifester contre le régime tyrannique de Guelleh
pour
demander à la communauté européenne et
à tous les Etats donateurs :
-
de mettre en oeuvre les procédures spécifiques
prévues dans les accords de Cotonou en ce qui concerne
les violations des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption,
pouvant aller jusqu'à la suspension de toute coopération
européenne,
- en conséquence de geler les subventions et aides en
faveur de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement
par l'intermédiaire d'associations incontestables et
bien implantées,
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements
du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions
et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne
utilisation de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,
- la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés
à Djibouti
L'ARDHD
soutient cette manifestation et demande
à tous les lecteurs qui en ont la possibilité
de participer à cette manifestation extrêmement
importante
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