LA LIBERTÉ Bulletin N° 47
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année.........Maj : 10 mai à 23 h 00 (Heure de Paris)

SOMMAIRE N° 47 du 5 au 11 mai 2001

GRANDE MANIFESTATION A BRUXELLES
le lundi 14 mai à 14 heures,
pour dénoncer le régime tyrannique d'ismaël Omar Guelleh
et pour demander le gel des contributions européennes et mondiales
qui pourraient être consenties au dictateur.


- SIGNATURE LE 12 MAI d'un accord FRUD / IOG
- 11/05 ISMAEL OMAR EST UN DELINQUANT : IL FAUT L'ELIMINER (CASSIM AHMED DINI - Coprésident FRUD De la Commission des Réformes Démocratiques )


-
Et si je vous racontais l'histoire d'un dictateur .... (Courrier des lecteurs),
- Enfin la corruption est réprimée ... mais c'est au Somaliland !!
- ELF interviendrait aussi en Somalie après avoir versé une grosse commission à IOG, pour doubler les Américains et les Italiens !
- Qu'en est-il des négociations FRUD / IOG, au sujet desquelles nous avions anticipé la signature d'un accord partiel pour le 2 mai ?
- 06/05 - Dini devrait se battre encore pour obtenir plus de concessions avant de signer un accord le 10 mai.... (Bruits et rumeurs)

- Nouvelles violations des Droits de l'Homme : arrestation de Madame Hasna Moumin et menaces policières de tortures,

- Scandale à Djibouti, on arrête une femme et on la menace de tortures pour le seul fait qu'elle aurait signé une pétition internationale !!!
- Des voix s'éleveraient déjà pour critiquer l'accord que Dini pourrait signer avec IOG le 12 mai et parmi elles, son fils, qui aurait pris le maquis.

J - 1 / URGENT : Si vous voulez agir ...
contre la dictature avant le 11 mai!

Signez la pétition

pour demander aux Etats donateurs d'appliquer les termes
des accords de Cotonou et de geler les subventions
en faveur d'IOG,
_____________________
Il manque encore 450 signatures
pour atteindre les 1.000 pétitions avant le 10 mai 2001 !
Sensibilisez votre entourage et vos amis .....

C'est urgent - Merci à tous

TROISIEME CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES
Bruxelles du 14 au 18 mai 2001

COMMENT SIGNER LA PETITION ?


09/05 ALERTE

La Présidente de la Femme et de l'Enfant de la LDDH, a été arrêtée hier et menacée de tortures pour la seule raison qu'elle aurait signé la pétition ... Et pourtant, par souci habituel de sécurité, nous n'avons jamais diffusé à qui que ce soit, aucun nom de signataire !!!

La liste est absolument secrète et elle est protégée. Donc si Mme Hasna Moumin avait signé
cette pétition, ce que nous sommes dans l'incapacité même de confirmer, comment la police politique le saurait-elle ?

La dictature espionnerait-elle aussi les communications Internet ou prèche-t-elle le faux pour savoir le vrai ?

L'accès à notre site à partir de Djibouti semble avoir été de nouveau coupé aujourd'hui selon certains témoins. Doit-on y voir la preuve que cette pétition gène IOG au plus haut point ?

Nouvelles brèves et revue de presse
A lire dans Africa Intelligence / LOI


09/05 ETHIOPIE - Exportations d'électricité vers le Soudan et Djibouti

9/05 Accord final entre le FRUD et le gouvernement le 12 Mai

10/05 Prêt sans intérêt pour un ministre


04/05 Enfin la corruption est réprimée ..... mais pas à Djibouti !!! Au Somaliland !!! (The republican) en anglais.

03/05 Journée mondiale de la liberté de la presse

04/05 L'ancien "pré carré" de la France en Afrique dans le chaos et le marasme (AFP)

7/05 - Le Président de la République reçoit les nouveaux membres du Conseil Supérieur de la Magistrature (ADI) Qui pourrait croire à l'indépendance de la justice à Djibouti ?

09/05 Tout est calme, tout est tranquille. Trop ?


09/05 Djibouti, terrain de manoeuvre exceptionnel dans une région stratégique (AFP)

09/05 Nouvelles menaces de guerre ? (Afrique - Asie)

L. D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes les publications
2000 / 2001

...... Ali Dahan : une série de textes (en anglais et en français) sont publiés dans le numéro spécial N° 9

1 - Djibouti : anatomie d'un régime moribond (En anglais)

2 - LE SILENCE DEVANT L'INJUSTICE

3 - LE TORTIONNAIRE NOTOIRE M. ISMAËL OMAR
GUELLEH PRÉSIDENT AUTO-PROCLAMÉ DE LA RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI PARTICIPERA À LA 3e CONFÉRENCE DES NATIONS
UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS -PMA-
QUI AURA LIEU À BRUXELLES DU 14 AU 18 MAI 2001

4 - APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE POUR SUSPENDRE TOUT AIDE FINANCIÈRE AU RÉGIME DICTATORIAL DE DJIBOUTI

Parti National Démocratique


P N D
Consultez le site provisoire
http://www.pnd-djibouti.org

Rubrique Santé

03/05 (Vache folle) ESB: le Parlement européen adopte un dispositif législatif (AP)

03/05 (fièvre aphteuse) Tony Blair va annoncer la fin de l'épidémie (AP)

04/05 Le Royaume-Uni entrevoit la fin de la fièvre aphteuse (MJC)

Bruits et rumeurs

06/05 TOTAL - ELF Coucou ! Ca y est, nous sommes aussi implantés en Somalie ! Nous avons doublé les américains et les italiens en versant des commissions à IOG !

09/05 Accord Dini / IOG le 12 Mai ?? Alors que rien n'est confirmé, des voix se seraient élevées pour le contester !

09/05 IOG aurait-il reculé au 28 mai, la date de son voyage en France / Belgique ?

09/05 Le fils d'Ahmed Dini - Kassim -, en désaccord avec son pére, aurait pris le maquis ...

Parti du Renouveau Démocratique
P R D
Consultez le site

http://www.multimania.com/leprd

 

 


ARHOTABA

Le nouvel
"Ordre des Brosses à Reluire"
(OBR)

L'Homme de la Semaine

"Vente en ligne" des livres
Ali COUBBA
Abdouraman WABERI
Daher Ahmed FARAH

 

 

COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion
et d'échanges en direct.
 
     

NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE

A lire dans Africa Intelligence / LOI cette semaine

AFRICA ENERGY INTELLIGENCE - Edition française - 09/05/2001
09/05 ETHIOPIE - Exportations vers le Soudan et Djibouti
L’ Ethiopian Electric Power Corporation (Eepco) a signé un accord avec les gouvernements du Soudan et de Djibouti qui devrait lui permettre d’exporter de l’électricité vers ces deux pays d’ici quatre ou cinq ans environ. (...). [Total : 141 Mots].


09/05/01 DJIBOUTI / LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN N° 948
Accord final entre le FRUD et le gouvernement

.......................................

Un accord final entre la faction du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD, ex-rebellion Afar) d’Ahmed Dini et le gouvernement de Djibouti doit être officiellement paraphé au palais du Peuple, le 12 mai.

LOI confirme dans la suite de l'article ce que nous annonçons depuis plus d'une semaine. L'accord prévoierait l'ouverture au multipartisme à partir de 2002, ce qui fait que seuls quatre partis resteraient autorisés jusqu'à cette date. Dans ce contexte, Dini pourrait avoir des activités politiques, qui seraient seulement tolérés par IOG ....

IOG ne perdra aucun pouvoir et restera chef du Gouvernement.

Cinq régions seront créées avec une assemblée régionale et Djibouti aura un statut spécial. LOI ne parle pas de l'indemnisation des victimes des combats.

28/04/01 DJIBOUTI / LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN N° 948
Prêt sans intérêt pour un ministre

Le président Ismaël Omar Guelleh a offert, sur les fonds de l’Etat, un prêt sans intérêts à un de ses ministres pour qu’il achète une voiture. Par arrêté du 11 mars 2001, le chef de l’Etat djiboutien a alloué à "titre exceptionnel" à Elmi Obsieh Wais, ministre du Commerce et de l'Artisanat, un prêt de 6 millions FD (1 $ vaut 177 FD) pour "acquérir un véhicule personnel"...

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04/05 Enfin la corruption est réprimée ..... mais pas à Djibouti !!! Au Somaliland !!! (The republican)

ARDHD : le Président du Somaliland a lancé une campagne de répression contre la corruption dans son pays. Nous saluons comme il convient cette initiative, d'autant plus qu'elle pourrait servir d'exemple à Djibouti. Mais ne rêvons pas, car IOG devrait commencer à s'auto-condamner. S'il est un fervent des auto-proclamations, il ne semble pas décidé à s'auto-condamner aujourd'hui. Il faudra qu'une justice indépendante le fasse pour lui ....

 

Awl Elmi Arrested in Anti-Corruption Campaign

Hargeisa (Rep)-The Mayor of Hargeisa city, Mr. Awl Elmi Abdalla was arrested on last Wednesday after being charged with corruption by the government’s Anti-Corruption Committee. His predecessor, Mr. Abdulrahman Ismail Adami, was also arrested on the same charge last week.

Mr. Awl Abdalla and Adami were caught after recently nominated anti-corruption committee asked President Egal for permission to take action against Mr. Awl and other officials following high scale corruption charges brought against them.

President Egal approved the committee’s request and immediately nominated Osman Haji Ibrahim Basbaas to become what he called “Temporary Commissioner” for the Hargeisa Municipality until the corruption charges against Awl are finalized.

At least six other senior officers of Hargeisa municipality including the Executive Secretary were reportedly taken into police custody for investigation. Awl, was to make a handing over to Basbaas on Wednesday afternoon about 4:00 o’clock, but instead was arrested few hours before the schedule. He told Jamhuriya and the Republican in the Jigjiga Yar police Station shortly after his arrest - that he wasn’t allowed to make the handover to the new Mayor.

In the meanwhile, the former mayor of Berbera, Abdalla Haji Ali denied reports that he has escaped the country to avoid implication in corruption. “I heard that my name is being mentioned but I am not the kind of person who would run away,” Abdalla said.

The former Berbera mayor also accused president Egal himself of being involved in corruption. “If the government is really serious about fighting corruption, it should start with the presidency,” Abdalla added.

The Republican, a weekly English language publication based in Hargeisa, Somaliland. Chief Editor: Yusuf Abdi Gabobe. Issue 158, Apr. 28, 2001. Telephone: 2522-25-3326, Fax: 252-213-4501, Email: jamhuuriya@yahoo

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N@RO PRESSE SERVICES
Journée mondiale de la liberté de la presse
jeudi 03 mai 2001


PARIS (AFP) - La 11e Journée mondiale de la liberté de la presse est l'occasion, aujourd'hui, de dénoncer les mafias, paramilitaires ou groupes terroristes qui sont autant de nouveaux ennemis pour les journalistes.

Affichage, annonces dans les journaux, achats citoyens sont certaines des actions marquant cette journée. Reporters sans frontières (RSF) a publié un album de photos de Willy Ronis et, en France, les portraits des trente "prédateurs" de la liberté de la presse s'affichent sur la façade de magasins. A la requête de l'Association mondiale des journaux (AMJ), éditeurs et rédacteurs en chef ont publié une série d'annonces. "Ne les oubliez pas", proclame l'une d'elles, avec le portrait de journalistes emprisonnés dans le monde.

Parmi ces "prédateurs" du droit d'informer figurent une majorité de chefs d'Etat, des chefs de guérillas colombiennes ou l'organisation basque ETA. "De trop nombreux journalistes tombent sous les coups d'organisations indépendantistes, de mouvements intégristes religieux, de bandes criminelles ou de narcotrafiquants", assure RSF. Selon l'AMJ, plus de 200 journalistes ont été tués dans les démocraties d'Amérique latine depuis 1990. Dans le monde, trente-deux ont été tués en 2000 et quatre depuis janvier.

NARO SERVICES
Sources: Afp

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ADI/DJIB/1008/404 MOTS

7/05 - Le Président de la République reçoit les nouveaux membres
du Conseil Supérieur de la Magistrature

DJIBOUTI (ADI) - 6 mai - Le Président de la République et président du Conseil Supérieur de la Magistrature, M. Ismail Omar Guelleh a reçu dimanche les nouveaux membres de l’instance judiciaire suprême, rapporte l’Agence Djiboutienne d’Information.

Les membres mandatés pour quatre ans ont été introduits par le Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, chargé des Droits de l’Homme M. Ibrahim Idriss Djibril en sa qualité de Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.

La composition du Conseil Supérieur de la Magistrature a été récemment modifiée par la loi organique n°10 du 18 février 2001 faisant passer le nombre des membres de 7 à 12.

« Cette nouvelle composition vise à permettre au Conseil Supérieur de la Magistrature d’exercer ses attributions dans des réelles conditions d’indépendance et de neutralité », souligne une note du Gouvernement djiboutien.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature comprend en son sein 4 magistrats de l’ordre judiciaire « élus par leurs pairs réunis en congrès pour une durée de 4 ans ».

Le Conseil comprend également 6 membres n’appartenant pas à l’ordre judiciaire.

Outre les membres de droit que sont le Président de la République et le Ministre de la Justice, respectivement président et vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature, les autres membres au nombre de 10 sont nommés sur proposition du Ministre de tutelle, en l’occurrence le Ministre de la Justice. Proposition qui sera soumise par la suite au Conseil des Ministres pour approbation.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe constitutionnel destiné à garantir l’indépendance de la magistrature. 3 de ces membres sont désignés par le Président de la République et 3 autres sont désignés par le Président de l’Assemblée Nationale.

Une note du Secrétariat Général du Gouvernement, indique que « le Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe constitutionnel destiné à garantir l’indépendance de la magistrature ».

Cet organe est « présidé par le Président de la République et vice-présidé par le Ministre de la Justice ».

Selon les dispositions prévues dans l’article 73 de la Constitution, « le Conseil Supérieur de la Magistrature veille sur la gestion de la carrière des magistrats et donne son avis sur toute question concernant l’indépendance de la magistrature. Il statue comme conseil de discipline pour les magistrats ».

ADI- 15H14-GMT- 6 MAI 2001

Note de l'ARDHD :

Qui croit encore à l'indépendance des magistrats djiboutiens ???

Nous saluons avec humour la formule qui consiste à dire que " « le Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe constitutionnel destiné à garantir l’indépendance de la magistrature ».

Il suffit de lire que le Président du Conseil supérieur de la Magistrature est le Chef de l'Etat en personne. Or à Djibouti, le Chef de l'Etat cumule les fonctions de Chef du Gouvernement ...

Le Vice-Président est le Ministre de la Justice, qui dépend donc du Chef de l'Etat en sa qualité de Chef du Gouvernement ....

Les dix autres membres sont nommés sur une liste préparée par le Ministre de la Justice, qui dépend du Chef de l'Etat. Parmi eux trois membres sont désignés par le Chef de l'Etat, chef du Gouvernement.

Faites le compte. Si vous trouvez la moindre possibilité pour que ce Conseil soit indépendant, faites-le savoir immédiatement ! Car dans ce cas vous auriez réalisé l'impossible. Faire de l'indépendance avec des subordonnés du Chef du Gouvernement ... cela ne s'était jamais vu .... Sauf à Djibouti !!!

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09/05 Tout est calme, tout est tranquille. Trop ?

Depuis dix jours nous ne recevons pratiquement plus aucune information de Djibouti. Que se passe-t-il ?

L'opposition djiboutienne continue à se taire ! … Elle n'a pas accompagné notre campagne en faveur du gel des subventions européennes pour IOG, tant que le retour à la démocratie ne sera pas dûment constaté et que les pays donateurs auront la certitude que leurs fonds bénéficieront réellement au peuple djiboutien.

Les seules informations que nous recevons sont parcellaires, contradictoires et invérifiables pour le moment.

Il y a eu l'annonce d'un accord entre Dini et le Frud. S'agissait-il d'une fausse information ? Ou la publication de l'information a-t-elle empêché la signature d'un mauvais accord ? Ou l'accord a été signé secrètement (ce que nous ne croyons pas jusqu'à preuve du contraire) ? Pas de réponse sur ce point.

Certaines rumeurs affirment que Guelleh aurait décidé de retarder son projet de voyage à Bruxelles : de combien de temps ? Pas de réponse. Un retard qui se compterait en heures ? en jours ?

D'autres rumeurs affirment que certaines personnalités se seraient ralliées plus ou moins ouvertement à l'équipe du dictateur ou tout le moins qu'elles s'en seraient rapprochées ….

Certains disent que Guelleh aurait passé un accord avec Yacin Yabeh …. ce qui est infirmé par d'autres ..

La seule chose à peu près certaine, c'est que la frontière avec le Somaliland est toujours bien fermée et que le Président Egal multiplie les attaques contre Guelleh sur les ondes locales.

Avec ces rumeurs, nous ne sommes pas en mesure de vous donner une information fiable.

Mais ce contexte nous conduit à nous poser des questions : Que se passe-t-il à Djibouti : veillée d'armes ? ou tout simplement, rien ?

Si quelque chose ! Le deuxième anniversaire de la fraude électorale massive qui a permis à Guelleh de se désigner comme Président. A cette occasion vous retrouverez sur le site de l'ADI des informations sur le bilan présenté par Guelleh. Nous renonçons à les publier pour le moment, car ce sont des non-évennements, à l'exception de deux ou trois informations concernant le processus de paix avec le Frud, qui laisserait supposer que notre annonce pour la signature d'un document le 2 mai reposerait sur des fondements sérieux .... Guelleh parle de la décentralisation et de la normalisation dans la région, mais il évite de parler d'indemnisation des victimes. Chacun se fera son opinion ...

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mardi 8 mai 2001, 9h45

Djibouti, terrain de manoeuvre exceptionnel dans une région stratégique

MYRYAM (Djibouti), 8 mai (AFP) - "Les mecs, quand ils sortent d'ici, ils sont au super top!". Le jeune lieutenant-colonel légionnaire sourit en regardant, les yeux plissés, ses hommes deux cents mètres en contrebas courir prendre position sur la crête d'une colline chauffée à blanc par un soleil déjà haut.

Myryam, à quelque 50 km à l'ouest du port de Djibouti, est l'un parmi une quinzaine des champs de manoeuvre et d'exercice qui parsèment Djibouti, ce minuscule pays de la corne de l'Afrique coincé entre de puissants voisins - Erythrée, Ethiopie, Somalie - qui, lorsqu'ils ne se font pas la guerre, se regardent en chiens de faïence.

La France entretient dans cette région stratégique, à l'embouchure de la mer Rouge à proximité immédiate du golfe arabo-persique, quelque 2.675 hommes, sa troisième implantation militaire derrière le Kosovo (5.400) et la Bosnie (2. 800), mais loin devant le Sénégal (1.200), le Tchad (950), le Gabon (700), et la Côte d'Ivoire (550).

Avec un peu plus de 1 milliard de francs par an - un peu moins de 1% du budget de fonctionnement des armées -, cette présence est la plus coûteuse des implantations de la France à l'étranger.

C'est aussi la plus ancienne - elle remonte à 1862 - et sans doute la moins contestée car elle participe à la défense de la République de Djibouti et assure la sécurité de son port et de son espace aérien.

Les forces françaises de Djibouti, qui sont le premier employeur du pays, y apportent 750 millions de francs, soit 20% du Produit intérieur brut et 60% du budget de l'Etat. Outre une présence permanente dans une région stratégique sensible, les forces françaises y trouvent aussi des terrains de manoeuvre sans équivalent.

Venu de la mer, "l'ennemi" a débarqué sur cette côte du golfe de Jourah où aboutit la vallée de Myryam, qui s'offre à perte de vue avec ses reliefs tourmentés et ses oueds asséchés tachés du vert des arbustes épineux.

Les blindés légers Sagaie, de l'escadron de reconnaissance de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, attendent que la voie ait été ouverte par les fantassins tirant à la grenade et à balles réelles sur un point fortifié.

Ils sont couverts par un détachement équipé de lance-missiles antichar Milan qu'un hélicoptère Puma arrivé en rase-mottes a déposé avec son matériel quelques minutes plus tôt.

Il y a un peu moins de vingt minutes - après un premier passage en reconnaissance - deux mirages F1 ont attaqué à la roquette une concentration de blindés "ennemis" qui, pour cet exercice joué en grandeur nature et à munitions réelles, sont représentés par des carcasses de chars marquées de blanc, alors que les fantassins envahisseurs sont constitués par des cibles dissimulées dans les épineux et les amas rocheux.

Pour le lieutenant-colonel Jean Maurin, qui est à la tête de la légendaire 13ème DBLE, il n'y a nulle part un tel terrain de manoeuvre: une vallée désertique de 15 km de long sur 10 de large subissant un des climats les plus rigoureux de la planète. Jeune sous-lieutenant, il avait lui-même crapahuté dans ces collines impitoyables.

Toutes les munitions - des armes individuelles aux blindés, en passant bien sûr par l'artillerie et l'aviation - peuvent y être utilisées.

Il y a même un peu plus au nord un secteur où l'artillerie de marine peut être mise en oeuvre sur des cibles terrestres.

La 13e DBLE et le 5e RIAOM (régiment interarmes d'Outre-Mer), les deux corps stationnés de manière permanente à Djibouti, accueillent trois fois par an pour une période de quatre mois des "compagnies tournantes" de l'ordre de 300 à 400 hommes, qui viennent s'entraîner à s'aguerrir, passant la quasi totalité de leur temps en manoeuvre dans le désert.

Les unités permanentes ont, quant à elles, plus de temps et peuvent - suivant la tradition des troupes de marine et de la Légion - en consacrer au pays et ses habitants: ils réparent les routes, aménagent un barrage ou un terrain de foot ou, comme à Dikhil dans le nord désolé d'un pays désertique, curent les puits d'une oasis.

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09/05 Nouvelles menaces de guerre ? (Afrique - Asie)

Près d’un an après la signature des accords de paix, les inquiétudes sont de nouveau vives quant à une reprise des affrontements. Certains pensent que le président djiboutien, Ismaël Oumar Guelleh, n’avait accepté ces accords que pour “gagner du temps” dans sa tentative de neutraliser ses adversaires ; il semble désormais pris à son propre piège. “Sa volonté de paix est réelle.” C’est sur un ton de confiance qu’il y a un an, Ahmed Dini, le leader historique du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (Frud), nous livrait son sentiment sur le président djiboutien, Ismaël Oumar Guelleh. Un accord-cadre de paix venait d’être signé, après dix ans de conflit armé entre le Frud, mouvement armé de l’ethnie afar, et le régime au pouvoir à Djibouti dominé par les Issas, l’ethnie du Président.

Aujourd’hui, tous les observateurs soulignent la mauvaise volonté du chef de l’Etat à l’égard des dispositions garantissant un retour durable à la paix. En effet, depuis des mois, le pouvoir ne cesse de multiplier les gestes d’obstruction à l’encontre des travaux des quatre commissions paritaires gouvernement-Frud chargées de mettre en application les principaux points de l’accord-cadre (1). D’abord, les troupes gouvernementales n’ont toujours pas évacué les positions qu’elles occupent dans le nord du pays (sanctuaire du Frud), en violation de l’article 5 de l’accord-cadre. Ce qui est dommageable à la libre circulation des biens et des personnes dans la zone (régions de Tadjoura, d’Obock, et de Dikhil), soumise de fait à un blocus alimentaire et sanitaire. Ensuite, les volets paix et sécurité, décentralisation, réformes démocratiques contenus dans l’accord-cadre n’ont toujours pas été abordés.

Constatant la situation, le Frud, prenant à témoin l’opinion internationale, dans une déclaration faite à Bruxelles le 8 février dernier par son représentant en Europe, Mohamed Kadamy (2), avertit : “L’échec du processus de paix aura des conséquences très graves pour Djibouti et pour la région”. La réplique des autorités, cinglante, ne s’est pas fait attendre. Elle a pris la forme d’un communiqué de presse émanant du ministre de l’Intérieur, Abdallah Abdillahi Miguil, qui rejette “les accusations proférées” par le Frud estimant que le gouvernement serait “à l’origine d’un éventuel échec des pourparlers”.

Plus grave encore, nous sommes en mesure de révéler qu’à l’issue d’une concertation avec ses proches, le 17 mars dernier, le président Guelleh avait ordonné des préparatifs militaires en vue d’offensives contre les positions du Frud : transfert de quatre cents soldats de la Force d’action rapide (FAR) au nord, concentration de troupes dans la garnison de Waddi (district d’Obock), convocation à Djibouti de tous les commandants d’unités basées au nord. Ces mesures ont été diligentées par Ogouré Kiflé et Hassan Saïd, respectivement ministre de la Défense et directeur de la Sécurité. Mais, informés à temps, la France et d’autres pays – notamment des pays arabes – auraient fait pression sur le chef de l’Etat djiboutien, attirant son attention sur les conséquences d’une telle initiative. En fait, confronté à une série de revers politiques, Ismaël Omar Guelleh semble avoir opté pour une sorte de fuite en avant. Il est vrai que la conjoncture se prête de moins en moins à ses manœuvres.

Sur le plan international, le Gouvernement national de transition (GNT) somalien, issu de la conférence de réconciliation qui s’est déroulée à Arta (Djibouti) en août dernier pour mettre fin à dix ans de guerres claniques – et dont le président djiboutien se veut le parrain –, n’est pas reconnu par la plupart des chefs de factions, qui viennent de créer à Addis-Abeba, en Ethiopie, un Conseil somalien de réconciliation et de restauration (SRRC) chargé de préparer une nouvelle conférence de réconciliation. A ce désaveu diplomatique s’ajoute, sur le plan intérieur, la rupture avec l’un des piliers du régime, le général – jusqu’alors fidèle parmi les fidèles – Yacine Yabeh Galab, chef de la police d’Etat, dont la tentative de révolution de palais, le 7 décembre dernier, a échoué lamentablement.

Par ailleurs, le pouvoir est de plus en plus préoccupé par le cocktail potentiellement explosif d’une crise sociale (chômage, arriérés de salaires, mouvements sociaux) combinée avec une tension caractérisée par la concentration du pouvoir au sein du clan le plus proche du Président, au détriment des autres clans issas… Une situation générale qui atteste de l’essoufflement d’un régime, dont les débuts remontent à 1977, année de l’indépendance de l’ex-Territoire des Afars et des Issas et qui avait vu l’arrivée au pouvoir de Hassan Gouled Aptidon, oncle de l’actuel président.

Quoi qu’il en soit, il semble évident qu’Omar Guelleh ait voulu gagner du temps en signant un accord avec le Frud. Mais le contexte international – mondialisation et exigence de bonne gouvernance – étant contraire à ses réflexes politiques monolithiques, il est en passe d’être pris à son propre piège. Il ne peut en effet se dérober aux pressions des diverses personnalités et délégations étrangères – principalement celle de l’Union européenne – qui, lors de leur passage à Djibouti expriment régulièrement leurs “encouragements à poursuivre les négociations avec le Frud”. Djibouti est désormais à la croisée des chemins. L’un menant au chaos, à l’instar de la Somalie voisine, via une conflagration militaire, l’autre, que Omar Guelleh peine à emprunter, débouchant sur la paix.

SY-SAVANÉ MAMADOU SALIOU

(1) Cet accord-cadre, signé à Paris le 7 juillet 2000, prévoit entre autres une refonte des institutions, le rééquilibrage de l’administration dominée par les Issas, l’indemnisation des populations déplacées pendant la guerre…

(2) Mohamed Kadamy, membre fondateur du Frud, a été libéré des geôles djiboutiennes en février 2000, à la faveur de la signature de l’accord de paix. Son épouse et lui-même avaient été kidnappés par la police éthiopienne à Addis-Abeba et livrés aux séides du président djiboutien.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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28/04 LANCEMENT
D'UNE CAMPAGNE INTERNATIONALE
POUR LE GEL DES SUBVENTIONS EUROPEENNES
EN FAVEUR DU RÉGIME TYRANNIQUE
DE M. GUELLEH A DJIBOUTI

 

1- Sensibilisation et information des dirigeants de la Commission européenne et des parlementaires

Nous avons prévu une sensibilisation et une information de tous les élus français au Parlement européen et à l'Assemblée Nationale Française et des principaux dirigeants de l'Union européenne (liste de plus de 700 noms environ). Nous allons leur adresser trois communiqués par Internet à raison d'un par semaine avant la conférence.

Parallèlement, nous lançons la campagne de pétitions. Pour vous faciliter la signature des pétition et pour en évaluer l'impact avec précision, nous vous demandons de nous les adresser, et nous nous chargerons de les faire parvenir le 10 mai au soir à :

  • Madame Nicole Fontaine, Présidente du Parlement européen,
  • Monsieur Raymond Forni, Président de l'Assemblée Nationale française,
  • Monsieur Arnaud Montebourg, député, Président de l'amicale parlementaire franco-djiboutienne,
  • Monsieur Romano Prodi, Président de la Commission européenne
  • Monsieur Poul Nielson, membre de la commission développement, office d'aide humanitaire,
  • Monsieur Pascal Lamy, commissaire chargé du commerce, Union européenne,
  • Monsieur José da Silva Domingos, directeur Afrique-Caraïbe et Pacifique - office de coopération, Union européenne
  • Monsieur Lionel Jospin, Premier Ministre français,
  • Monsieur Charles Josselin, Ministre français de la coopération,

2 - Comment signer la pétition ?

Texte de la pétition du 27 avril 2001
-
Utilisez la fonction copier-coller pour le texte compris entre les deux lignes "===")
- Adressez l'ensemble à jlschaal@ardhd.org sans oublier auparavant de le compléter avec vos coordonnées.


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"Je soutiens l'action de l'ARDHD et je signe la pétition du 27 avril 2001 pour demander à la communauté européenne et à tous les Etats donateurs :

- de mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant aller jusqu'à la suspension de toute coopération européenne,
- en conséquence de geler les subventions et aides en faveur de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement par l'intermédiaire d'associations incontestables et bien implantées,
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne utilisation de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,



J'autorise l'ARDHD à communiquer mon nom et mon adresse E-Mail aux responsables de la Commission européenne, aux Parlementaires français et européens et aux Ministres français. "

* Date :
* Prénom :
* Nom :
*
Profession :
* Ville :
* Pays :
* Adresse E-Mail :


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* Merci de compléter tous les champs pour que nous puissions prendre en compte votre signature.


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vendredi 4 mai 2001, 9h47

L'ancien "pré carré" de la France en Afrique dans le chaos et le marasme


PARIS, 4 mai (AFP) - La plupart des anciennes colonies françaises d'Afrique noire ont sombré, en quelques années, dans le chaos politique ou le marasme économique et la France éprouve les plus grandes difficultés à les aider.

Depuis le début de l'année, le Sénégal a rejoint sur la liste des 49 pays les moins avancés (PMA) le Bénin, le Burkina Faso, Djibouti, les Comores, la Guinée, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République centrafricaine, le Tchad et le Togo.

Considéré comme un modèle et cité pour exemple d'une alternance politique réussie, l'effondrement du Sénégal est passé inaperçu. Tous les yeux à Paris étaient en effet rivés sur la Côte d'Ivoire, longtemps vitrine de l'Afrique francophone, en plein chaos politique depuis décembre 1999 et incapable de sortir de la crise.

Ces difficultés coïncident avec la mise en place de la nouvelle politique africaine voulue par le Premier ministre Lionel Jospin pour rompre avec les pratiques du passé.

Mais si le gouvernement français se refuse désormais d'intervenir dans les crises politiques qui secouent ses anciennes possessions africaines, il tente d'éviter leur marginalisation économique.

La réunion internationale sur les PMA organisée par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) du 14 au 20 mai à Bruxelles est considérée à Paris comme une excellente tribune.

La France entend à cette occasion se faire "l'avocate" de ce "club singulier où se cumulent les handicaps: faible revenu, vulnérabilité économique, insuffisante valorisation des ressources humaines", a annoncé jeudi à Paris le ministre délégué à la Coopération, Charles Josselin.


Partager le fardeau



Sur les 49 PMA recensés par l'ONU, 33 sont africains et beaucoup sont le théâtre de graves conflits armés ou d'instabilité interne, a souligné M. Josselin au cours d'une intervention devant le Haut conseil à la coopération internationale (HCCI), instance consultative mise en place en septembre 1999 par M. Jospin.


"Pour tenter d'enrayer le cycle qui condamne les PMA à la pauvreté et à l'exclusion, une combinaison d'un grand nombre de mesures est nécessaire", a souligné le HCCI dans un avis remis début avril au chef du gouvernement français.

La France fait beaucoup et demande que le fardeau soit désormais partagé, a souligné Charles Josselin.

L'aide publique française au développement représentait 5,5 milliards d'euros en 1999, soit 0,34 pc de son PIB. C'est loin de l'objectif de 0,7 pc, mais la France est de loin le plus généreux des pays du G7.

"Les autres grands pays industrialisés comme la Grande-Bretagne ou l'Allemagne sont loin du compte et les Etats-Unis, avec 0,10 pc de son PIB, est en queue du peloton", a commenté le ministre français.

Plusieurs instruments peuvent être utilisés pour sortir les pays les moins avancés de la marginalisation, a-t-il insisté.

L'initiative d'allègement de la dette des pays pauvres très endettés va ainsi bénéficier à 17 PMA pour 13,3 milliards de dollars, a-t-il rappelé.

Charles Josselin a également cité les contrats de désendettement-développements axés sur les besoins prioritaires, notamment la santé et l'éducation, le déliement de la dette, formule dont l'entrée en application sera effective le 1er janvier 2002. Il a également mentionné la décision de l'Union européenne d'ouvrir largement ses marchés aux productions des PMA dans le cadre de l'initiative "tout sauf les armes".

La mise en oeuvre de tous ces moyens d'actions doit être "plus coordonnée" afin de permettre "une réponse plus globale" aux besoins de ces pays, a-t-il plaidé. M. Josselin a toutefois reconnu que la France était "souvent un peu seule".


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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

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BRUITS ET RUMEURS

Attention : les informations publiées dans cette rubrique ne sont pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons à dire que ces informations n'engagent pas notre support qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement concernées peuvent nous adresser un démenti ou un droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés aussitôt.

06/05 TOTAL - ELF Coucou ! Nous sommes aussi implantés en Somalie ! Et nous versons des commissions à IOG !

Le groupe pétrolier Total-Elf aurait signé avec le gouvernement provisoire de la Somalie par l'entremise d'IOG et de son loby français du plateau du Serpent, moyennant une très grosse commission, un contrat pour l'exploitation des gisements de pétrole qui regorgent en Somalie.

En exécution de ce contrat Total- Elf a passé un accord de sous-traitance avec une société spécialisée pour la recherche et la détermination des lieux précis d'extracion du brut.

C'est ainsi qu'un gros navire spécialisé fait route au large de la Somalie pour procéder à ces premières recherches / localisation.

Question - 1° - Pourquoi les américains, qui n'ont jamais abandonné leur visées sur le pétrole somalien, restent-ils les bras croisés ?

Question - 2° - De même en ce qui concerne les italiens, qui ont toujours pensé que la Somalie était leur chasse gardée?

Question - 3° - Qu'adviendra-t-il de cet accord, si le gouvernement provisoire était renversé et qu'un nouveau gouvernement décide de négocier un autre accord avec un autre groupe pétrolier ?

Le groupe Total-Elf ne risque-t-il pas de s'engager une fois plus dans une spirale de violence comme ce fut le cas dans les pays de l'ouest et du sud-ouest africain ?

Quoiqu'il en soit, c'est un élément qui pourrait se révéler particulièrement déstabilisant pour la Corne de l'Afrique, qui n'avait pas besoin que l'on rajoute du pétrole sur le feu.
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09/05 Accord Dini / IOG le 12 Mai ?? Alors que rien n'est confirmé, des voix se seraient élevées pour le contester !

Selon certaines rumeurs, c'est finalement le 12 mai que DINI (Frud-Armé) et IOG (Gouvernement) pourraient signer un accord. Soyons très prudents, car ce n'est pas la première fois, en quinze mois, que nous sommes informés d'une telle possibilité.

Ce qui est certain, c'est qu'IOG a très probablement besoin d'une signature avec le FRUD, avant la conférence de Bruxelles qui s'ouvre le 14 mai .....

Mais dèjà certains proches auraient décidé de ne pas reconnaître les termes de cet accord ....

On dit que le Président Erythréen aurait pu mettre ses bons offices à la disposition des deux parties lors de son séjour à Djibouti.

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09/05 IOG aurait-il reculé la date de son voyage en France / Belgique

Certaines rumeurs disent qu'IOG aurait réculé la date de son voyage au 28 mai 2001. Dans ce cas, il ne participerait pas personnellement à la Conférence des Nations Unies ... A vérifier.

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09/05 Le fils d'Ahmed Dini - Kassim -, en désaccord avec son pére, aurait pris le maquis.

On dit que le fils d'Ahmed Dini, aurait annoncé publiquement, qu'il considérait déjà comme nul, l'accord que son père s'apprêterait à signer le 12 mai avec IOG. Il aurait copieusement injurié IOG avant de s'enfuir pour rejoindre le maquis. Son père et la police le rechercheraient "sérieusement".

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L'ordre des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvelOrdre très fermé, qui réunit tous ceux
qui se sont vraiment 'mis en quatre' pour chanter les mérites du régime et du dictateur.
Pouvoir de luisance ou pouvoir de nuisance ?


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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon

06/05 Qu'en est-il des négociations FRUD / IOG ?


La semaine dernière, suite à un message émis par une personnalité fiable et bien informée, nous avions publié un article qui indiquait que le FRUD / DINI s'apprêtait à signer le 2/05 un accord partiel et limité avec IOG.

Depuis, il n'y a eu aucune annonce officielle et chacun, y compris nous-même, nous nous posons des questions légitimes .... d'autant plus que nous n'avons reçu aucune information complémentaire à ce jour.

Que s'est-il passé ? Nous ne pouvons émettre que des hypothèses.


La seule chose à peu près certaine est le fait que l'Union Européenne imposerait à IOG la signature d'un accord avec le FRUD, avant d'ouvrir son porte-monnaie. Or la Conférence à Bruxelles se déroulera entre le 14 et le 18 mai. IOG serait pratiquement contraint de signer quelque chose avant cette date. De plus, notre information, largement diffusée, sur un possible détournement des fonds de Bruxelles pour un montant important ne doit pas faciliter les négociations d'IOG avec l'Union européenne.


Hypothèse 1 : DINI, voyant que son projet était éventé en quelque sorte, aurait pu décider d'ajourner la signature d'un compromis qui était peu favorable au FRUD et aux Djiboutiens. Il aurait même pu être soumis à quelques pressions de ses proches pour lui demander de renoncer à cette sorte de capitulation.

Hypothèse 2 : les parties auraient signé un accord mais elles auraient décidé de ne pas le rendre publique avant de le présenter à Bruxelles.

Hypothèse 3 : ?????


Nous nous excusons d'avoir fait paraître une annonce anticipée qui ne semble pas s'être vérifiée à la date prévue .... mais dans les faits, notre annonce aura peut-être évité la signature d'un mauvais accord pour les Djiboutiens ... ce qui serait une bonne chose et même un succès.

Nous attendons avec impatience des informations complémentaires sur ce qui est arrivé réellement .... et nous vous les communiquerons.

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06/05 Dernières nouvelles

Dini éprouverait beaucoup de difficultés à faire accepter les termes du pseudo-accord par certaines fractions du Frud armé. L'article paru dans le numéro 46 de La Liberté aurait permis à chacun de mesurer l'ampleur des concessions à faire par le Frud et par le peuple djiboutien.


Il se dit qu'un nouvel accord pourrait-être signé le 10 mai ... mais rien n'est sur, car tous les combattants ne sont pas d'accord avec Dini..... et ce dernier doit se battre avec IOG pour obtenir plus ....

Tout ce que l'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'ensemble 'manque de transparence'. Ces négociations concernent la majorité des Djiboutiens :
- elles se prolongent depuis 15 mois, dans le secret total sans aucun information officielle de l'une ou l'autre des parties. Régulièrement des rumeurs annoncent une signature prochaine d'un accord, mais en vain ....
- sauf information contraire, le peuple n'a jamais été consulté à leur sujet ... on a l'impression que les deux dirigeants (Dini et IOG) traitent comme s'il s'agissait d'une affaire personnelle ... ce qui provoquerait peut-être des remous au sein des combattants du FRUD ?


A suivre

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09/05 Le scénario de l'accord du 26 décembre 1994 ne doit pas se répéter. (Un lecteur)

En lisant le dernier numéro de la Liberté sur le probable accord entre Dini et IOG, j'ai une réaction que je voudrais vous faire partager ainsi que vos lecteurs.

Depuis le fameux accord-cadre du 7 février on parle de négociations entre le Frud légitime, celui de Ahmed Dini et le gouvernement du faucon IOG. Le constat est simple, il n'y a pas de résultat concret jusqu'à présent à part la petite que le dictateur a fait en libérant des prisonniers du FRUD, mais pour mettre d'autres toujours dans l'illégalité.


Mais les négociations entre les deux parties ne sont pas limitées à ce geste insignifiant et à double tranchant, parce que les mêmes personnes peuvent arrêter pour des motifs inexistants. Ce qui ne change en rien à la situation de celles-ci. Non, ce qui est important dans une négociation, c'est ses conséquences politiques et judiciaires.


Ahmed Dini, qui est connu pour sa rébellion éternelle - ce qui est une qualité par ailleurs - ne peut se contenter un simple texte, qui permet à certaines personnes - et c'est légitime - de réintégrer dans l'administration, la police, l'armée à des niveaux subalternes. Non, ce qui est important aussi poser des règles du jeu politique claires, une justice qui juge sérieusement sans contraintes politiques, le respect des libertés publiques, une véritable décentralisation et non un saupoudrage, qui est en fait un redéploiement du système central à la périphérie.


Le scénario de l'accord du 26 décembre 1994 ne doit pas se répéter. Je n'oublie pas le reproche fait par Dini à ses ex-compagnons quand ils sont rentrés au gouvernement de Hassan en juin 1995. Mohamed Daoud et Ahmek Kifleh étaient intéressés par le pouvoir politique, par la corruption. Ils jouent d'ailleurs à plein aujourd'hui dans le système politi-clanique jusqu'à même faire partie du groupe des gens qui décident la torture de tel ou tel individu. Cela s'appelle la sale politique, tout simplement une violence d'Etat. Oui, c'est une réalité.


Or Ahmed Dini, qui a claqué la porte en décembre 1977 pour contester un système politique basé sur un clan, ne doit pas aujourd'hui se démentir. Le système est là, il n'a rien changé; il est même beaucoup plus violent qu'avant. Cela veut qu'il doit refuser tout compromis qui n'apporte rien au respect de la personne, à sa dignité, qui ne tend pas vers un transparence. Dini doit refuser tout compromis qui maintient le pays et le peuple dans l'obscurité, dans la violence. Rééquilibrage politique oui, reconstruction économique et sociale oui, mais pas à n'importe quel prix. Dini doit penser aux opposants politiques, qui sont traités comme des délinquants par un pouvoir aussi délinquant et ignoble. Ce pouvoir a toujours bénéficié de la division de l'opposition - un mal de celle-ci - pour se renforcer. Négocier n'empêche pas de dénoncer des pratiques horribles.


Non, beaucoup de gens croient en Dini, parce qu'il est sincère, ce n'est pas un homme de pouvoir, mais homme de conviction - c'est-à-dire qui ne veut pas le pouvoir pour le pouvoir comme IOG et ses compagnons.


Après l'accord insignifiant de décembre 1994, ni l'opinion nationale ni l'opinion internationale ne veulent une répétition de l'histoire. Donc on ne doit pas la chance au dictateur de continuer sa sinistre politique. Les générations de demain vont vous demander des comptes.

Il faut penser à elles.


Non à une fiction d'accord, non à un accord vide. Trop, c'est trop. Pas de cadeau au dictateur ni à ses compagnons. Je le dis aussi à l'endroit des bailleurs occidentaux. La présence des compagnies étrangères qui arrosent le dictateur comme Elf doit être dénoncée.

A.E.

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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées. Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre. L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur, lors de son envoi)


05/05 Il est temps de passer aux choses sérieuses

J'ai lu beaucoup d'articles concernant la degradation des conditions de vie à Djibouti et je suis entierement d'accord avec tout ce qui se dis, mais j'aimerais vous dire, à vous et à tous les autres qui n'en finissent pas de se lamenter ... ,j'aimerais vous dire : STOP.

Arrêter de pleurnicher et de vous lamenter sans cesse, le monde n'est pas aveugle et voit tout ce qui se passe à Djibouti. J'en ai marre de constater que le fait de raconter les malheurs de Djibouti puisse devenir le jeu préféré de tous les jeunes qui vivent a l'etranger.


Ne croyez surtout pas que je suis un pro-rpp ou que je refuse de voir la réalite en face ou je ne sais quoi encore, mais je pense QU'IL EST TEMPS DE PASSER AUX CHOSES SERIEUSES.

Et j'entends par là :
(par ex)
-organiser des forums et rencontre sur le net pour mobiliser la jeunesse pour obtenir une certaine solidarite et une unification,
-organiser des forums pour la lutte pour la democratie,
-echange d'idees concernant les solutions possibles aux problèmes djiboutiens
-etc,etc

Les problemes sont là, mes frères, alors essayons d'avancer pour mieux les résoudre, au lieu de tournoyer sur place et de nous appitoyer sur notre propre sort.


Et je te promets qu'un jour viendra où tous ces gens paierons pour tout ce qu'ils ont faits. Et ce jour-là se produira .... parce que la jeunese djiboutienne l'aura voulu.

Sur ce je vous laisse mes frères a vos pensées patriotiques.

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04/05 Et si je vous racontais l'histoire d'un dictateur ....

Je visite régulièrement votre site et j'apprécie les informations et commentaires que vous donnez. Il me donne d'autres informations sur mon pays et sur ses dirigeants, que ne peuvent plus me fournir les journaux de l'opposition, baillonnés par un pouvoir dictatorial et autoritaire. Et c'est à juste titre qu'on doit les dénoncer.

Inutile de vous dire que vous faites un travail important tant pour les démocrates djiboutiens que pour la population de façon générale, mais aussi pour la France, pas celle qui collabore avec un régime de cette nature, mais celle qui veut clarifier ses relations avec l'Afrique, celle qui veut promouvoir les Droits de l'Homme, celle des amis démocrates..., celle de Arnaud Montebourg.

Je vous propose un texte assez amusant, qui fait l'histoire du parcours plus que tortueux d'un homme. Vous l'avez bien imaginé.

Et si je vous contais l'histoire d'un dictateur
Il était une fois un jeune homme. Né là-bas dans une autre ville, dans un autre pays, il y a plus de cinquante ans. On sait dans l'univers des nomades que l'on se déplace beaucoup et surtout chez les Somali-Issa. Le grand-père de ce dernier émigre dans un nouveau village appelé Jabuuti par ses habitants, un lieu inhabité jusqu'à ce que les Français décident d'installer leur administration centrale dans ce qui deviendra un pays et de construire un port pour leurs propres intérêts économiques et commerciaux et particulièrement les échanges avec un pays qui s'appelait Abyssinie.


On dit aujourd'hui Ethiopie, c'est une mosaïque de peuples différents.

Après son arrivée dans ce nouvel espace, le vieux monsieur se fait remarquer très vite par ses prises de position au sein des hommes de son âge. Il manifeste son opposition ou plutôt ses divergences avec les agents de la colonisation française. C'est l'histoire 'un peu officielle' qui le dit. Avec cette attitude, il devient célèbre auprès des gens du village, qui s'agrandit. Il est tellement célèbre qu'on a donné son nom à un quartier de Djibouti-ville.


Son neveu, qui s'ennuyait sans doute là-bas, débarque à son tour dans cette nouvelle ville, qui attire beaucoup de gens, venant de tous les côtés de la mer et de la terre, et peut-être même du ciel. On dit qu'il a à peu près 20 ans. Trop tard donc pour aller à l'école. Que c'est-ce que cela change ?

Rien. Il trouve du travail, mais pas n'importe lequel : agent de renseignements. Pourquoi ce job ? On ne sait pas.

Au fait c'est quoi un agent de renseignements ? C'est un individu dont la tâche principale est de collecter ou de recueillir des informations sur une situation sociale donnée et/ou sur les activités d'autres personnes au bénéfice d'une administration. Le jeune homme excelle tellement dans ce métier qu'il ne veut pas l'abandonner pour rien au monde. Or il pourrait faire autre chose, non ?

Son zèle est suspecté par son employeur qui lui reproche de faire ce qu'on appelle de la rétention d'informations importantes. Une évolution politique a lieu dans cette ville, on parle beaucoup de politique et d'ethnie, il y a des "élections" et donc des places à "prendre" ; il y a de l'argent. Ça bouillonne sur le plan politique et éthnique.

En fait, son oncle comme certains le disent - lui prétendra que non, mais beaucoup plus tard - un vieux monsieur aux ambitions conquérantes se lance dans la politique. Il veut être un Chef comme beaucoup d'autres - que des hommes. Mais il faut avoir l'indépendance pour diriger comme le Blanc - parce qu'un Chef dans ses peuplades, ça n'existe pas. Il fait des discours - aujourd'hui il dit cela, demain autre chose, c'est le discours politique disent certaines personnes - sur cela comme d'autres qui l'ont précédé.


Le jeune espion lui fournit des informations qu'on dit "top secret" sur tel ou tel personnage politique concurrent ou un simple citoyen. Comme cela, il se crée un réseau. L'oncle est choisi finalement en juin 1977 comme premier Président d'un pays, qui s'appelle la République de Djibouti. Et lui, le neveu, que devient-il ?

Oh, toujours espion. Il y a du nouveau cependant dans son "statut" d'individu un peu "anormal" car il est nommé chef du cabinet présidentiel. Quel son rôle ? Connait pas !

Mais il s'occupe ce qu'on appelle les "services secrets ou service de renseignements", c'est comme on veut, il est le grand boss. Il dirige ledit service avec son frère, un gars qui lui ressemblait. On peut dire donc qu'il s'agit d'une milice privée. Au fait des services secrets au service du Président de la République et de son gouvernement ou à son seul profit ?

On ne sait pas, mais... Il faut ajouter à son titre l'adjectif sanguinaire. Car cet agent baigne dans le sang de ses frères et soeurs, qu'il qualifie d'ennemis, et des des ressortissants somaliens et éthiopiens ou des gens qui viennent de loin, d'un autre pays.

Espionner, traquer, contrôler, torturer et éliminer constituent les étapes de son parcours d'individu, pas ordinaire, mais d'individu paranoïaque. Oui, paranoïaque, il entretient la peur autour de lui jusque dans son entourage. J'oubliai, il y a aussi le complot contre tel ou tel autre personnage politique ou personne ordinaire dans sa sinistre stratégie. Les années passent, il continue son ignoble job.


La guerre éclate comme une surprise dans ce pays, au nord, chez les Afars. Oui, ils sont mécontents, tous les autres, car il y a peu même rien du tout pour eux. L'espion fait tout pour mater cette rébellion, on achète beaucoup d'armes, on engage beaucoup d'étrangers, il y a beaucoup de morts. Il négocie avec une partie des rebelles par l'intermédiaire d'un vieil ami politique ou comme il le dit "frère". Il parle à la télévision, il parle de négociation, de paix, il accuse des hommes politiques.

On se pose des questions sur ce personnage, c'est qui ? C'est un ..., il conseille le président, d'autres disent c'est un homme intelligent. Il devient célèbre dans le public, mais l'ennemi numéro pour d'autres comme Hassan, le vieux.

L'oncle vieillissant est souvent hospitalisé en France et en Arabie Saoudite ; alors notre homme bénéficie de larges compétences dans beaucoup de domaines, il règne pendant pendant que le vieux est agonisant dans un prestigieux hospital du pays du Docteur Pasteur.

Mais ne règnait-t-il pas déjà avant? Et il continue à contrôler et comploter contre des collaborateurs fidèles du vieux, des monsieurs qui l'ont mis au même niveau que les anges musulmans et le chef de ceux-ci le Prophète - Que Dieu soit avec lui. Amen. Comme une action divine, le vieux revient; il est vivant, il marche, il parle, il agit. Et il congédie les mauvais enfants de la maison. Non, ceux-ci ne me respectent pas dit celui-ci; il les excommunie donc comme on l'a écrit dans les torchons de papier du journal La Nation.

Un beau jour, mais il fait toujours beau pour lui, le neveu décide, à son tour, de diriger le pays dans la lumière comme dit l'autre. Rien de plus facile ; il contrôle tout, il a amassé beaucoup d'argent public et d'argent sale dans de multiples opérations.

Combien c'est déjà, je ne sais pas. Quelqu'un peut nous dire un jour. Un million de la monnaie de ce pays, non plus, alors 10, 20, 50 ou encore plus, non il n'y a pas de chiffre !

Au moins peut-on comparer sa fortune au montant de la dette du pays. Combien est-elle celle-ci encore ?

Circulez, il n'y a pas de chiffre à vous donner. Il s'autoproclame chef de l'Etat, chef du gouvernement, chef des armées et un peu plus tard chef d'une troupe de Rppistes. Et il veut toujours contrôler, étouffer et tuer encore. Il s'entoure des gens comme lui, oui comme lui des corrompus, des affairistes, des malfaiteurs de notoriété publique, un ministre est formé disait Sony Labou Tansi de 20% des dépenses de son ministère.

Mais c'est plus.


La justice devient son arme contre les opposants, la guerre et la famine contre les civils. Il joue sur la conscience des gens simples, désarmés alors que lui, il se construit des villas, invisibles, des routes particulière, se fait assurer sa sécurité par beaucoup de gens.

La rançon continue sur les citoyens, les travailleurs, et autres mères et pères de famille qui ont des bouches à nourrir. Tout va dans sa bouche et dans ses poches - combien en a-t-il?


Pour distraire, il utilise un langage étrange, incompréhensible pour tout le monde "le FMI a dit de faire cela ou ceci, et hop une parte des maigres revenus disparaît, il parle des lendemains meilleurs, mais rien ne vient : les gens meurent dans la rue, dans les prisons, les campagnes, la police arrête, emprisonne sans passer par le tribunal.

Que signifie le tribunal ?

Les juges ont-ils la liberté de bien rendre la justice. Non, c'est tous les jours, l'injustice et la violence physique contre les enfants, les femmes, les hommes, les vieux, les travailleurs, les opposants, les collégiens, les lycéens... Non, il n'est pas responsable de tout cela. Dans un discours devant des collègues - dans les deux sens du mot - ceux qui sont démocratiquement élus et les dictateurs comme lui- de tout le monde, là-bas loin de son pays, il dit qu'il va s'occuper de la question somalienne, mais pour détourner encore l'attention des gens et pour détourner encore beaucoup d'argent.

Ah, Il ne fait jamais rien gratuitement. Non, pour lui, il faut gagner encore plus. C'est la fin qui compte, pas les moyens. La légalité, l'honnêteté, le respect de certaines valeurs, ce ne sont pas ses affaires. Il se querelle avec d'autres dirigeants somaliens ; il décide de fermer la frontière. Oh, c'est dommage pour les réseaux de corruption. Non, c'est du cinéma comme dit l'autre.

Un jour, un pauvre général de la Police s'aventure dans son buncker. Le pauvre est maintenant en prison. L'espion parle de perte de confiance. Ah oui, l'un et l'autre étaient des copains pour tout et pour la vie. C'est du pareil au même. Mais quelle confiance parle-t-il ?

Existe-t-elle en politique ? Pour un régime dictatorial et pour un homme paranoïaque ?


On parle de poursuites judiciaires contre lui et son mentor en politique, de crime contre l'humanité. Oui, c'est vrai, comme Pinochet il y a deux ans, mais d'autres aussi Hissen Habré. Merci les juges courageux comme Garzon. Il a encore peur plus qu'avant. Oui il a tué beaucoup de gens, on a torturé beaucoup d'autres sous ses ordres. Comme dit cet écrivain du Congo, "dans le système où nous sommes, si on n'est pas craint, on n'est rien.". Donc tout le monde craint qu'un jour ce soit son tour de connaître les pires atrocités du bourreau.


La justice chez lui est baillonnée, elle ne peut pas enquêter. Non un dictateur n'autorise jamais un travail sérieux d'une justice indépendante. Elle juge les opposants et les simples délinquants sévèrement, elle rend des jugements incompréhensibles, c'est quoi 6 ans avec sursis. Quelle invention? Oui, c'est un criminel, oui il doit être poursuivi pour crime contre l'humanité. Vite la justice internationale, le plus vite possible serait le mieux. L'histoire l'a déjà condamné. La paranoïa est un fuite en avant qui se termine un jour comme d'autres dictateurs, sanguinaires, criminels...


Qui est-ce? C'est Ismaël Omar Guelleh.

Ume lecture ou relecture de La vie et demi de Sony Labou Tansi et Les soleils des indépendances de Ahmadou Kourouma, tous deux au Seuil, Points serait intéressante pour vos visiteurs. Les sinistres opérations et actions des dictateurs africains continuent toujours.


Je vous remercie.

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04/05 J'espère ainsi que l'on n'oubliera pas ces prisonniers dans leur geoles djiboutiennes

Bonjour,

Je me suis récemment abonné à votre lettre d'information électronique dans l'espoir d'avoir quelques nouvelles de mon ami Moustapha Kaireh Darar, emprisonné arbitrairement lors des évènements du 7 décembre 2000.

J'ai transmis votre article par fax au siège d'Amnesty International à Londres ; j'espère ainsi que l'on n'oubliera pas ces prisonniers dans leur geoles djiboutiennes et que cette attention
internationale, portée sur la crise du pouvoir à Djibouti, contribuera à la libération de votre pays de cette dictature.


Vous souhaitant bonne réception et en vous apportant tout mon soutien, je vous prie de recevoir mes amicales salutations.

M.M., St Malo, Bretagne, France.

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06/05 Il serait tres interesant de mettre beaucoup plus d'informations et de preuves, si possible, pour être plus fiable ....

ISO Paris

Réponse ARDHD
Merci, cher lecteur, pour votre message et pour vos conseils. Si vous vouliez nous aider, nous en serions très honorés ....

En effet, comme vous le savez, le journal n'a aucun budget et c'est une équipe de bénévoles qui assure sa diffusion, avec très peu d'aide...

N'hésitez donc pas à venir nous rejoindre ! Vous pourriez alors nous aider à vérifier les informations et à apporter des preuves.


Notre action est aux côtés des Djiboutiens, victimes de la dictature. Une très large majorité de Djiboutiens nous témoigne sa satisfaction, et très souvent sa reconnaissance, tandis que quelques autres, en général proches d'IOG, nous envoient des injures, mais nous les acceptons aussi ...


Cela n'est certainement pas votre cas, mais ne pensez-vous qu'il serait temps que de nombreux Djiboutiens, réfugiés en France ou dans d'autres pays, donnent un peu de leur temps (s'ils sont d'accord avec nos idées et avec notre démarche) pour aider l'ARDHD ?

Leur aide serait extrêmement précieuse et ils seront accueillis à bras ouverts ! La collaboration pouvant être exercée même à distance via Internet ..

Chiche ?

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09/05 La justice sous contrôle est une injustice

La justice de mon pays, c'est vraiment n'importe quoi. Comment le dire, comment la qualifier ? Injuste est le qualificatif qui lui convient le mieux, même s'il est faible. La justice est, comme disait l'autre, "de remettre les parties comme elles étaient avant". Il y a longtemps que cette phrase simple a été prononcée. Mais il y a longtemps aussi qu'elle n'a pas de sens dans les sociétés étatiques.

Pourquoi? On dira que la justice est devenue un moyen que la politique utilise, puisque c'est un service public, de l'État. Oui de ce gros truc d'État, daauladad comme disent les Somalis, loin des citoyens, du commun des mortels. Ce qui est de l'État., dans mon pays, c'est compliqué à comprendre, c'est difficile. Et la justice aussi.


Oui, déjà ceux - parce qu'il y a beaucoup d'hommes - qui la rendent comme on dit sont différents des autres hommes et femmes; ils parlent un autre langage, utilisent des mots comme article, code, jugement, appel, pourvoi en cassation, demande de libération de mon client. Oui un client ou cliente. Certains parlent d'accusé. C'est vraiment trop compliqué pour moi en tout cas. Je n'ai jamais appris à l'école ce qu'est un article, un code ou appel (c'est vraiment différent d'un appel par téléphone, va savoir). En plus ils s'habillent tous en noir, mais il y a ceux qui ont une bande de couleur rouge, pour d'autres blanche sur la poitrine ou l'épaule... Dans la société avant, on était tous pareils, habillés de la même manière quelle que soit la situation. Oui, vraiment une société ... comment dire ... de LIBERTÉ.

Un jour comme les autres, en revenant de mon travail, je vois une foule de personnes sur la grande artère en face de mon gros quartier. Un ami m'interpelle, je prends langue avec lui, il me raconte une histoire invraisemblable pour les gens, mais qui a un sens pour d'autres personnes, c'est-à-dire celles qui sont proches du pouvoir. On a arrêté un monsieur du quartier, oh, gentil comme tous les gens simples, qui ne fait mal même pas à une mouche. Vraiment quelqu'un de bien, qui a une sympathie pour ses prochains, pour les autres. Les gens demandaient sa libération quoi. Ils criaient leur colère, leur indignation contre cette attitude incompréhensible de la police et de la justice. Oui parce que après la police, il y a la justice. On a juste informé à sa famille qu'il est au commissariat; elle ne peut pas le voir. C'est la loi. Le juge a dit que non. Et l'HUMANITÉ où est-elle? Non, ça n'a rien à voir, l'humanité n'a rien faire dans cette situation.


Les gens donc du quartier protestent, défilent pacifiquement. Mais la circulation étant gênée plus qu'avant, la police ne supporte pas cela. Alors il y a des voitures de la police qui arrivent à proximité de la masse humaine, désarmée, oui même pas un couteau. Les policiers arrêtent trois femmes, dont l'épouse du monsieur, qui est illégalement au commissariat, et deux mecs. On les amène dans les voitures, qui ont filé vite, avec la gyrophare allumée comme si le chef passait dans le coin. La foule s'est dispersée là aussi pacifiquement, ni casse matérielle ni affrontement avec la police ou la milice du pouvoir. Oui des héros, ces gens, responsables et dignes dans la douleur. C'est une réponse à la brutalité de la milice. Ils ne répondent pas la provocation à la provocation d'un pouvoir faible, illégitime, qui arme sa police, non sa milice contre le peuple.

J'apprends aux informations ou plutôt aux désinformations quotidiennes à la télé - quand elle marche - et à la radio que les gens qui ont été arrêtés mardi dernier dans le quartier 3 vont être jugés après demain. C'est-à-dire qu'elles passent deux nuits entières dans un commissariat, on dira comme ça parce qu'on ne sait où qu'ils sont "parqués". Parce qu'il y a des villas qui servent des lieux de ... tortures ignobles. Alors je prends note dans mon agenda pour assister au jugement. Eh oui, je veux voir comment c'est une affaire jugée par les juges ou les magistrats, c'est comme on veut. Je parle avec des amis, ça passe où le jugement. Au tribunal, me répondent-ils. C'est où. Là-bas, tu vois la poste, tu marche encore un peu et c'est le bâtiment à côté. Ah oui, je vois. Le jour arrive, je m'y rends vers 10h. Des policiers m'interdisent de rentrer. No, monsieur, l'entrée n'est pas libre, mais vraiment gentiment cette fois. Non, des voisins vont être jugés là aujourd'hui, on m'a dit qu'on peut les voir, dis-je. Mais ce n'est pas ouvert au public, me rétorque-t-il. Bon rien à faire. Je repars pour éviter des ... ennuis avec ces gens, avec cette milice, payée au nombre de rapts qu'elle fait quotidiennement.


J'apprends dans le journal La Nation, que les manifestants du quartier 3, jugés mardi dernier, sont condamnés à un an de prison avec sursis pour Mme Hibo Awaleh (l'épouse du pauvre condamné), 9 mois avec sursis les deux autres femmes et 6 mois de prison ferme pour les mecs. Questions bêtes : Quel est le sens de la différence de peine entre ses personnes qui se trouvaient dans une même manifestation? Pourquoi un an de sursis pour la femme du pauvre monsieur, qui n'est pas encore jugé et dont on a aucune nouvelle depuis son arrestation? Sursis, c'est quoi? Un ami, qui a eu des cours de droit comme il dit, m'explique assez doctement que le "sursis n'est pas une peine, c'est un avertissement". La justice avertit la personne. Oui, il y a des avertissements de la justice. Je lui pose une autre question, mais quel est la conséquence de ce sursis pour la personne? Il me répond que "dans le délai fixé, si la personne est impliquée dans une affaire, la justice ne lui fera pas de cadeau. Elle va directement en prison". Oh, c'est méchant alors le sursis. En fait, on remet à plus tard pour te mettre en prison. Oui pour entrer dans cet enfer de non droits, de la privation, de l'humiliation surtout quand tu ne sais pas ce qu'on te reproche. On ne t'explique jamais bien. On fait parler un texte qui ne correspond vraiment pas ta situation. D'ailleurs comment un texte peut correspondre une situation personnelle. Je n'ai jamais compris moi.

La loi annonce des peines contre des personnes qui commentent des infractions, des délits, des crimes et d'autres choses qu'on invente par exemple Insulte au chef de l'État. Et lui, il insulte les autres tous les jours, il n'a pas de loi pour ses actes, ses fautes. Le détournement des fonds publics, les prêts bidons qu'il autorise à ses amis ministres ou députes, ce n'est un délit. Oui il y a de l'injustice dans cette société. Il y a des personnes qui sont condamnées ... comment dire ... pour rien. Sans motif. D'autres jamais, et elles sont responsables de tous les délits, crimes, tortures possibles dans le monde, elles sont tranquilles. Donc il n'y a pas de loi dans ce cas. C'est quoi alors? De l'injustice. La loi est la même pour tout le monde, non. La justice doit l'être aussi. Bien appliquer une loi, c'est faire la justice. Sinon en contraire, c'est faire la violence contre les êtres humains.

Maintenant, je me rappelle la discussion avec un autre ami, il y a un an et demi sur l'arrestation, l'emprisonnement, l'inculpation. Oui depuis bientôt dix ans, on parle beaucoup de cela. C'est l'histoire d'un homme politique qui est condamné comme ça. Il avait écopé 6 ans de Sursis. C'est long comme délai. Alors il est tranquille. Non, 6 ans, c'est de la politique, comme la durée théorique que le président reste au palais. C'est un an de plus que les trajets de leurs maisons et leurs sociétés et l'assemblée nationale que font les gens, dipuuteiadas. La durée pendant laquelle le président dit "je", "le peuple", "la démocratie", "la Justice", "État de droit", oui des mots vides de sens, oui du vent. Il ne dit jamais d'arrêter la torture, il ne dénonce pas la mauvaise justice, non l'injustice tout simplement. 6 ans, c'est aussi un délai pour trouver une affaire toute montée pour impliquer l'homme politique. Oui, ça sent la politique, la sale politique, la dictature, les coups bas, louches. Il y a quelques temps, des hommes connus - oh combien pour leur verbe, leur position politique et leur lâcheté - ont été condamnés 6 mois d'emprisonnement et 6 ans de privation de droits politiques. C'est quoi encore cela. C'est claire, ils ne se présentent pas aux mascarades d'élections organisées par un groupe occulte, qui s'autoproclame toujours vainqueur. Oui ses éléments ne perdent aucune "compétition". Je dis bien compétition.

Mais pourquoi la justice est comme ça, si injuste et si méchante avec les gens de tout âge, de tous les sexes et non de tous les niveaux sociaux. Pourquoi elle ne rend pas des jugements sérieux, crédibles aux yeux de tout le monde? Pourquoi les gens doivent attendre longtemps pour être jugés, enfin comme on dit ? Non, vraiment je ne sais pas. C'est compliqué tout ça pour moi.


Alors un sage, avec qui je discutais en attendant le khat, m'explique loin des oreilles, qui écoutent et enregistrent n'importe quoi, oui même le bruit d'une personne qui dégage. La justice agit sur le travail d'un groupe qu'on appelle la police, il s'approche de moi et me dit doucement à l'oreille "non jeune homme d'une milice". La justice d'État, me poursuit-il, est sous le contrôle d'un organe. Le président de cet organe est le président de la République. Oui son excellence, le chef, le plus éclairé, le Grand Guide, le Sage, l'Exceptionnel parmi nous. Oui il est aussi chef là-bas. Le ministre de la justice est le vice-président, tous des hommes politiques. Donc les juges ne sont pas libres. C'est comme les ministres, ils suivent le discours d'un groupe d'hommes ou d'un seul homme. Oui, je comprends, personne ne peut les juger eux. Les jugent condamnent suivant la volonté du chef ou de son ami, le ministre.

Certains ont été exclus pour de bon du métier de juger ou de défendre des accusés. Le conseil ou l'ordre a décidé " la radiation de l'ordre de ... Monsieur AREF pour le motif suivant ... ". Mais c'est faux. Des héros donc, comme beaucoup d'autres personnes. Oui une espèce qui n'existe dans une dictature.


Je découvre un couple Justice-Politique, des amies qui se choisissent quoi. Donc, c'est vrai, c'est une justice sous contrôle. Elle brise la vie des gens, de certains juges, ceux qui disent non ou qui veulent rendre une justice digne, respectueuse des droits de la personne.
Et une Justice sous contrôle, c'est de l'INJUSTICE. Elle produit de la barbarie, de la violence.


C'est un rouleau compresseur au-dessus des têtes des gens simples et de ceux qui s'opposent au couple.


A.E.

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Djibout, le 3 mai 2001


ISMAEL OMAR EST UN DELINQUANT : IL FAUT L'ELIMINER

Lorsqu'il est engagé dans une action collective (parti syndicat, guérilla, etc…) les décisions de tout individu sont conditionnées par deux exigences.


1. Une exigence de discipline organisationnelle qui veut que l'on se soumette au choix majoritaire,


2. Une exigence de responsabilité individuelle selon laquelle il convient de se démarquer d'une entreprise dont on reprouve certaines implications politique ou morales.
Venu à Djibouti en vertu de la première pour mettre en application un accord cadre approuvé par un congrès du FRUD, je quitte aujourd'hui Djibouti en vertu de la seconde car je ne peux cautionner l'issue de ces négociations.


Il ne s'agit pas ici de faire des révélations sur des " pourparlers " dont le secret irrite la durée : en temps utile, tout sera rendu public et chacun verra si la montagne a accouché d'une souris ou si les acquis démocratiques sont à la hauteur des espérances. Comme le disait lui-même le FRUD dans son communiqué du 12 février 2001 " La nature et l'importance des réformes ou concessions seront alors concrètement jugées, le cas échéant, par rapport au statut quo actuel ". Il est connu que l'espoir fait vivre, surtout ceux qui ont peu de prise sur les événements : Ismael Omar est peut être un délinquant terroriste, mais certainement pas un démocrate et il faut être gentil pour croire qu'il acceptera de porter lui-même atteinte à son pouvoir personnel qui est la seul garanti des ses intérêts mafieux.


Rappelons juste quelques points du programme politique du FRUD trahi par les dissidences : instauration d'un régime parlementaire, Premier Ministre Chef du gouvernement, multipartisme intégral, indépendance de la magistrature, révision des listes électorales et d'état civil falsifié, rééquilibrage dans les emplois civils et militaires, indemnisation des victimes civiles et châtiments des militaires assassins de civils, etc..


Toutefois, à l'heure où des vessies se prennent pour des lanternes, des traîtres pour des héros et où la frontière devient floue entre compromis et compromission, il n'est pas utile de rappeler quelques vérités élémentaires connues de beaucoup et que le terrorisme de ce régime de tontons macoutes cherche vainement à étouffer.


1. Il est vraiment déshonorant pour le Peuple djiboutien d'être dirigé par un voyou politique comme Ismael Omar, au présent aussi sombre que le passé : racketteur de prostituées du temps de la Brigade mondaine, délateur infiltré dans le milieu indépendantiste du temps où il était inspecteur Chedarleh dans la police coloniale, tortionnaire et génocidaire du temps où il était Chef de Cabinet (massacre d'Arhiba et en brousse) et même en tant que président (il est au moins complice de crimes de guerre puisqu'en sa qualité de Chef suprême des Armées, il a assuré l'impunité aux soldats qui ont tué des civils après son élection). A ce chapitre, comme il est assez facile de prévoir les actions de ce voyou égaré en politique, j'avais prévenu qui de droit dès juillet 1990 de l'imminence d'un attentat contre les intérêts français. La justice française serait bien inspirée de chercher quelque mobile du côté du FSU (Front Somali Unifié) dont la consolidation passait à l'époque par la répression des Gadaboursi.


Ce voyou, qui rappelle Ariel Sharon par son physique obèse, ses méthodes terroristes et son sionisme anti-afar, n'hésite pas à mettre en péril les intérêts nationaux si ses intérêts mafieux ou ceux des ses amis sont menacés (voir l'actuelle crise avec le Somaliland), qui confond diplomatie et prostitution (voir sa pyromanie dans la guerre entre les deux voisins) et dont l'aventurisme a déjà fait des dizaine de morts à Mogadiscio, ce voyou donc constitue un danger pour la stabilité régionale : l'éliminer relève de la salubrité publique et de la voirie politique.


2. Il est vraiment déshonorant de trouver normale qu'un découpeur de poissons à la pêcherie de Boulaos se retrouve Chef de Cabinet de la Présidence comme salaire de sa trahision. Beaucoup savent par exemple, qu'Ali Guelleh pour ne pas le nommer, a réussi l'exploit en février 1993 de faire écouter à son maître Ismael Omar, grâce a un micro miniature, la dernière réunion du Comité Central du FRUD tenue à Assa-Gueyla. Il est intolérable de banaliser des telles trahisons dont de valeureux combattants du FRUD et même des civils ont été victimes : une Organisation digne de ce nom doit établir toutes les responsables et châtier tous les coupables tôt ou tard quels que soient leurs niveaux hiérarchique





3.Il est vraiment déshonorant de tolérer que le traître Ougouré Kiflé continue à terroriser les
familles dont il a fait massacrer les enfants. Beaucoup savent par exemple qu'au petit matin du 5 juillet 1993, au lieu dit Gi-Garu 12km de Tadjourah sur la route Randa, trois combattants du FRUD ont été faits prisonniers puis sauvagement exécutés par les mercenaires gouvernementaux. Un de ces martyrs du FRUD s'appelait WAHIB MOHAMED DILLEYTA. Quelques heures plus tard ce même 5 juillet, à quelques kilomètre de là à Randa exactement, Ougouré se réveillait d'un sommeil lourd et se mettait tranquillement à brouter jusqu'à tard dans la nuit, alors qu'il devait organiser les défensives du FRUD. Sang - froid du héros ? Irresponsabilité du drogué ? Non : Il savait tout simplement que l'ennemie n'investirait pas tout de suite Randa et lui laisserait surtout le temps d'organiser la désorganisation des unités combattantes du FRUD. Il faut châtier ces traîtres criminels, ne serait ce que par respect pour tous les morts car, plus que les vivants ce sont les morts qui ont droit au respect.


Le FRUD n'appartient ni à ceux qui se sont rendus à l'ennemi, ni ceux qui continuent à résister : le FRUD appartient à la mémoire de tous ses martyrs, morts pour que les survivants et les générations à venir vivent dans la paix, l'égalité et la dignité retrouvées. Pas pour que nous rampions devant une saleté comme Ismael Omar ! Ni pour que nous pardonnions à des déchéances comme Ali Guelleh ou Ougouré Kiflé. Lui-même pourriture sortie du néant par un malheureux accident de l'Histoire, Ismael Omar a plus que jamais besoin de ces traîtres avec lesquels il compte durablement transformer Djibouti en Haïti du temps des Duvalier. Il faut les en empêcher et les combattre. Jusqu'à la mort !. Il faut éliminer ce voyou d'Ismael Omar et ses chiens de garde délinquants qu'il prétende imposer comme relève politique.


Proposition à ce voyou : sans préjudice d'autres poursuites, qu'il demande au FRUD de me sanctionner ? Au fait, je dois me présenter : comme le disait Jacques Brel " J'insiste, persiste et signe "

CASSIM AHMED DINI
Coprésident FRUD
De la Commission des Réformes Démocratiques

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Nouveau : Rubrique Informations Santé

vendredi 4 mai 2001, 8h55

Le Royaume-Uni entrevoit la fin de la fièvre aphteuse


L'épizootie de fièvre aphteuse Outre-Manche n'est "pas encore terminée", mais est "en train d'être maîtrisée" : c'est ce qu'a indiqué, avec prudence, le Premier ministre britannique Tony Blair, lors d'une conférence de presse à Downing Street. Les autorités britanniques estiment avoir vaincu cette maladie, extrêmement contagieuse, qui ravage les campagnes anglaises depuis le mois de février, même si elle doit encore donner lieu à quelques résurgences ponctuelles en juillet et août, lorsque les animaux vont quitter les étables pour gagner les pâturages. "Il est essentiel de rester prudent", a affirmé Tony Blair.
A ce jour plus de 1500 foyers de fièvre aphteuse ont été recensés, alors que certains scientifiques en avaient prédit près de 4000 d'ici à l'été. Dans ces conditions les élections législatives initialement prévues le 3 mai et retardées en raison des risques de diffusion du virus à l'occasion des déplacements de personnes devraient pouvoir se dérouler le 7 juin.


Quoi qu'il en soit, l'explosion de cette maladie, dont la Grande-Bretagne se croyait définitivement indemne, nécessitera vraisemblablement l'abattage de deux millions d'animaux au total. Le gouvernement britannique a attribué des aides d'un montant supérieur à 960 millions d'euros aux éleveurs. Et selon le patronat, la fièvre aphteuse devrait coûter 0,3 point de PIB au Royaume-Uni.

Marie-Josée Cougard

(03/05/01 à 10:46)



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jeudi 3 mai 2001, 8h35

Tony Blair va annoncer la fin de l'épidémie de fièvre aphteuse


LONDRES (AP) -- La Grande-Bretagne a détruit les carcasses de pratiquement tous les animaux abattus à cause de l'épidémie de fièvre aphteuse et le gouvernement de Londres est désormais convaincu que celle-ci est circonscrite.
Le premier minister Tony Blair doit faire le point à ce sujet jeudi devant la presse. ''Nous sommes en train de gagner la bataille contre la fièvre aphteuse'', doit-il déclarer dans une déclaration, dont les principaux éléments ont été divulgés par la presse.


Le nombre de nouveaux foyers diminue désormais régulièrement. Au plus fort de l'épidémie, qui a éclaté officiellement le 20 février, il atteignait 40 nouveaux cas par jour. Le gouvernement a assoupli sa politique consistant à faire abattre les troupeaux vivants dans des fermes voisines des sites infectés, tandis que des zones infectées étaient déclarées à nouveau saines.

Le nombre de bêtes attendant d'être abattues était de 83.000 il y a une semaine et il devrait être proche de zéro aujourd'hui, ce qui devrait inciter Tony Blair à aller de l'avant dans son projet d'organiser des élections anticipées pour le 7 juin. A l'origine, il avait espérer convoquer les électeurs ce jeudi et avait dû y renoncer à cause de l'épidémie.


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jeudi 3 mai 2001, 15h26

'VACHE FOLLE' ou ESB: le Parlement européen adopte un dispositif législatif


BRUXELLES (AP) -- Le Parlement européen a approuvé jeudi un texte de loi incluant l'ensemble des mesures de sécurité sanitaires prises par la Commission européenne durant la dernière décennie pour lutter contre la crise de la vache folle.


Ce nouvel ensemble législatif regroupe 16 décisions de la Commission en un seul et même dispositif, tout en introduisant de nouveaux instruments destinés à gérer le risque d'encéphalopathie spongiforme bovine et d'autres maladies similaires, telles que la scrapie.

Le commissaire à la Santé et à la Consommation David Byrne a jugé que ce train de mesures ''apporterait une cohérence aux règles internes à l'UE et à celles applicables aux échanges commerciaux avec des pays extérieurs à l'UE''.

Outre une classification des pays en fonction de leur statut indemne ou pas de l'ESB, ces textes prévoient aussi des mesures harmonisées pour éradiquer la maladie de la vache folle au sein des cheptels.

La législation européenne actuelle était jusqu'alors basée sur des clauses de sauvegarde prévoyant des mesures d'urgence dans le cadre de directives sur la santé animale et humaine.

Une fois approuvé par les gouvernements européens, le nouveau dispositif législatif entrera en vigueur le 1er juillet.


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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

* MOBILISER POUR CONSTRUIRE *
ACTION TCHADIENNE POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME ( ACTUS )
54, Passage des Becquerelles 80. 000 AMIENS ( FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66 E-Mail : actus@club-internet.fr


8/05 SOUTIEN DE LA CANDIDATURE DU DÉPUTÉ NGARLEJY YORONGAR AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES
DU 20 MAI 2001 AU TCHAD


L'Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme (ACTUS), réaffirme son soutien comme en 1996, à la candidature aux présidentielles du 20 Mai 2001, du Député NGARLEGY YORONGAR .

Notre Parti estime que le programme politique et ainsi le combat constant, implacable et réel que mène le Député YORONGAR, sont à même d'impulser un changement radical au Tchad.
En effet plusieurs facteurs militent en faveur du choix rationnel et historique de ce vote :


- Jamais dans l'histoire dramatique de notre pays, un régime n'a été si loin dans la barbarie humaine, comme celui du Général-Président IDRISS DEBY : selon la commission internationale sur les crimes de l'ancien Président HISSENE HABRÉ, 40.000 Tchadiens furent assassinés par les forces de l'ordre dirigées personnellement par l'actuel Président IDRISS DEBY.
Selon le journal Alwihda, à ces morts viennent s'ajouter plus de 25.000 autres depuis le
1er décembre 1990, date à laquelle ce dernier a pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'état militaire.
- Jamais notre pays n'a connu un régime si incompétent, corrompu, corruptible et doué d'une malhonnêteté proverbiale. À ce triste palmarès de la bassesse humaine, viennent se greffer d'autres défauts telle que la moralité douteuse : viol, gangstérisme, pillage des Masses Populaires, détournements des deniers et biens publics, adepte de la délinquance financière internationale (fausse monnaie, narco-trafiquant…).


- Jamais dans l'histoire de notre pays, la fracture sociale, l'injustice le régionalisme, le tribalisme et l'éthnicisme, n'ont connu un telle propension. Ils sont érigés en système de Gouvernement.

- Jamais les Masses Populaires n'ont connu une telle paupérisation (maladies, analphabétisme, famine…) avec pour conséquence une déshumanisation de la société.

- Jamais notre pays, n'a été gouverné avec une telle brutalité sauvage, une telle coercition : les Droits de l'Homme sont systématiquement violés.

- Le régime n'a gouverné que par le mensonge, l'imposture et la violation systématique de tous les accords et engagements contractés.

- Jamais un régime n'a autant déshonoré tout un peuple.


Chers Camarades Militants de l'ACTUS, Chers Compatriotes, nous vous invitons par conséquent à voter le Député NGARLEJY YORONGAR, l'antidote efficace au régime et système DEBY.


Depuis dix ans, son opposition au Général-Président a été constante, non virtuelle et ne souffre d'aucune ambivalence ou ambiguïté. Il a payé cette insoumission et persistance par plus de 10 séjours en prison où il a subi d'atroces tortures.
Son refus à l'offre du Président DEBY, de le nommer Premier Ministre, démontre si besoin est, une certaine qualité morale : celle de l'incorruptibilité qui fait défaut à nombre de politiciens de notre pays.
Dans les circonstances graves actuelles, le Député NGARLEJY YORONGAR, est incontestablement l'Homme de la situation. Le Tchad, notre patrimoine commun doit vivre.
Ne livrons plus jamais notre pays à DEBY et à son Parti, le MPS, dont la seule performance est l'anéantissement de notre Peuple.

Pour l'ACTUS (Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum


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Forum Communauté djiboutienne

09/05 Problèmes djiboutiens

Certes, Djibouti rencontre plusieurs problemes, mais les plus flagrands sont :
- le tribalisme (systeme bien en place : quota /sous-tribut/ de recrutement dans des ministeres) : avec les symboles qui appartiennent au clan du Ministre (voitures, ordinataires, ...)
- et "s'approprier" l'argent publique (prêts, cotisation des travailleurs djiboutiens)

Une petite histoire :
Un fonctionnaire du Ministere de l'Education nationale de Djibouti reçoit en cadeau de la part d'un ami français, un ordinateur (Pentium 2) en avril 1994. Il l'installe dans son bureau, pour travailler avec.


Madame la Ministre l'apprend par le concierge de l'etablissement. Aussitôt, dans l'apres-midi, elle se deplace au Ministère et elle prend l'ordinateur du fonctionnaire pour le porter chez elle.

L'ordinateur ne servira plus au fonctionnaire, ni au Ministre, ni au Ministère, mais seulement à des intérêts privés et personnels. Malheureusement ce type de comportement est extrêmement fréquent à Djibouti ...


JE NE VEUX PAS qu'un étranger (le francais : donateur) RACONTE DES HISTOIRES
COMME CELLE-LA AU-FIN-FOND DE LA FRANCE.

Lorsqu'un fils de Ministre s'apprête à se marier, eh bien !, il a droit a une "aide-gouvernementale" dont on ne connaîtra jamais ni le montant exact ni l'origine budgétaire !!


BIENVENUE et VIVE le "PAYS-DES-MAFIAS"

Et il y en a combien d'autres histoires aussi moches à raconter ?
Les djiboutiennes et djiboutiens ne sont pas comme cela !!!!

Vive Djibouti.

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10/05 aujourd´hui nous avons une photos de notre cher Général Yacin Yabeh

Bonjour á tous

Mes chers compatriotes aujourd´hui nous avons une photos de notre cher Général de division Yacin Yabéh Galab le commandant de la force nationale de police dans l´album de la communauté djiboutienne et nous sommes fiers de l´honorer.

Faites des copies et reproduisez le plus grand nombre possible.

Vive le Général de division.
Vive notre force Nationale de Police.
Vive la République de Djibouti.


 

LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
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COMMUNIQUE DE PRESSE N° 11/01/LDDH DU 8 MAI 2001

Arrestion de Madame Hasna MOUMIN et menaces policières de torture.


Les faits


Le 8 Mai 2001 la Présidente de la Femme et l'Enfant de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (L.D.D.H) , Madame Hasna Moumin a été arrêtée à 9 h. dans son bureau à la Radio Télévision de Djibouti (R.T.D) par deux agents de la S.D.S ou police politique .

La Présidente Hasna Moumin a été déférée dans les locaux de la S.D.S sis au Plateau. Sans un mandat d'amener ,sans convocation ,Madame Hasna Moumin a été traduite devant le Directeur-Adjoint de la POLICE POLITIQUE , également frère de l'actuel Ministre Délégué des Affaires présidentielles .

Le chef d'accusation consistait à savoir : Pourquoi Madame Hasna avait signé une pétition demandant le gel des contributions internationales en faveur d'un régime foncièrement dictatorial ?

Le Directeur-Adjoint a reproché à la Présidente de la Femme et l'Enfant de la L.D.D.H le manque de civisme . A cet instant l'un des agents qui l' ont arrêtée à la R.T.D a menacé Madame Hasna de lui faire subir des tortures au sous-sol des locaux de la S.D.S si elle continuait à ne pas parler ;ces propos ont été tenus devant le directeur-adjoint , ce dernier a insisté de clarifier que dans le contexte actuel ,et dans l'exercice de leur fonction les agents sont habilités à tout faire pour faire aboutir une enquête .

Deux minutes plus tard , le même directeur déclare : que c'est fort regrettable , tout en souriant ce même directeur précisa qu'une plainte au tribunal ne servirait à rien puisqu'ils sont au dessus des lois .


Après 2h.45 d'interrogatoire .M. Hassan Said, Directeur Général de la sécurité intérieure et extérieure, venu de la présidence , procéda à la libération de Madame Hasna Moumin

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains continue son juste combat contre les violations quotidiennes des droits de l'homme , des droits des travailleurs , de la Presse libre , des droits d'Aller et Venir , de tous les droits fondamentaux . Elle reste et demeure vigilante .

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, privations de liberté (presse, expression, déplacement), etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?

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GRANDE MANIFESTATION A BRUXELLES
le lundi 14 mai à 14 heures,

 

 

 

L'ensemble de l'opposition djiboutienne présente à Bruxelles demande à tous les djiboutiens d'être présents
à Bruxelles le 14 mai à 14 h 00

(Porte principale du Parlement européen)
rue Wiertz 60 B-1047 Bruxelles
Wiertzstraat 60 B-1047 Brussel)

pour manifester contre le régime tyrannique de Guelleh

pour demander à la communauté européenne et à tous les Etats donateurs :

- de mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant aller jusqu'à la suspension de toute coopération européenne,
- en conséquence de geler les subventions et aides en faveur de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement par l'intermédiaire d'associations incontestables et bien implantées,
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne utilisation de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,
- la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés à Djibouti

 

L'ARDHD soutient cette manifestation et demande
à tous les lecteurs qui en ont la possibilité de participer à cette manifestation extrêmement importante

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