LA LIBERTÉ Bulletin N° 49
Journal permanent et indépendant
de tous les Djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année.........Maj : 25 mai à 09 h 00 (Heure de Paris)

SOMMAIRE N° 49 du 19 au 25 mai 2001

Nous avons besoin de vous et de votre participation active :
Lancement par l'ARDHD d'un grand projet :
le Mémorial du souvenir en mémoire
de toutes les victimes de MM Gouled et Guelleh.


- Après les accords du 12 mai : IOG avait l'occasion d'effectuer ses premiers pas vers la démocratie ! Eh bien NON et NON !! - Interdiction d'Internet à Djibouti, recensement par la SDS des manifestants de Bruxelles, tracasseries des familles, tortures à Gabode ....
- Le PND arrête officiellement sa position face aux accords du 12 mai.
- 18/05 Kadami, contrairement à toute attente, pourrait rentrer de toute urgence à Djibouti. Un poste de Ministre ?
- Appel de la LDDH en faveur des prisonniers politiques qui sont torturés à Gabode.
- KADAMI est bien arrivé samedi à Djibouti. Revirement ou stratégie secrète ?
- Le Portrait de Monsieur Chideh, le malhonnête (Courrier des lecteurs)
- OPPOSANT DJIBOUTIEN : une espèce en voie de disparition ! (Courrier des lecteurs)
- Une interview (presque) imaginaire que nous aurions pu avoir par téléphone ce dimanche 20 mai avec Mohamed Kadamy, à peine arrivé à Djibouti.
- Ali DAHAN, j'avais écrit à Kadami pour lui conseiller de ne pas se joindre à la troisième vague de dissidents ...
- Une situation en cours de normalisation, qui justifie la suspension de nos publications après le numéro 50. (ARDHD)

Nouvelles brèves et revue de presse
A lire dans Africa Intelligence / LOI


SOMALIE - Echéances électorales au Somaliland et au Puntland

TRANSPORTS - Nouveau problème entre Djibouti et l’Ethiopie

DJIBOUTI - Le président trompé par les siens

23/05 L'Iran en force dans l'énergie

23/05 Comment Ranson a gagné la DRM
1505 Réduire la pauvreté (Edito RFI)

17/05 IOG avait l'occasion d'effectuer ses premiers pas vers la démocratie après les accords du 12 mai !!

17/05 Le Somaliland va fêter sans faste 10 ans d'indépendance auto-proclamée (AFP)

18/05 Bulletin spécial N° 10 - Somaliland "10 ans de Liberté" (En anglais - Somaliland forum)

17/05 - BUSH au secours de Guelleh ? Bush invite en octobre les ministres de 35 pays africains (AFP)

20/05 Mohamed KADAMI est rentré à Djibouti. Revirement ou stratégie secrète ?

21/05 Trente députés accusent le Président de la République. A Djibouti ?

23/05 L'armée française en Afrique: de gendarme à vigie (AP) La France assure 60 % du budget djiboutien et 20 % du PNB !

23/05 Maigres espoirs d'élargissement de la zone de libre échange au COMESA (AFP)

COMMUNIQUES

17/05 Lettre au Secrétaire général des Nations Unies (Somaliland Forum - en anglais)

17/05 Le PND prend position officiellement face aux accords du 12 mai

17/05 L'ARDHD a déposé officiellement la pétition, qui a été signée par de nombreux lecteurs, auprès du Parlement européen

18/05 Affaire Yacin Yabeh et prisonniers politiques : des actes de torture dans la prison de Gabode. (LDDH)

21/05 TCHAD : ECHEC ELECTORAL POUR LE DICTATEUR, EN DEPIT D'UNE FRAUDE ELECTORALE INTENSIVE.

21/05 Communiqué d'Ali DAHAN / 3 points.

22/05 Enfin le communiqué de l'ODU nous est parvenu ...

24/05 Ethiopie : libération de deux journalistes détenus depuis 1997 (RSF)

25/05 Une situation en cours de normalisation, qui justifie la suspension de nos publications après le numéro 50. (ARDHD)

L. D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes les publications
2000 / 2001
COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion
et d'échanges en direct.

Courrier des lecteurs

20/05 Un portrait : Monsieur Chideh, le malhonnête !

20/05 OPPOSANT DJIBOUTIEN : une espèce en voie de disparition ?

21/05 QUI EST QUI ? (Courrier des lecteurs - Ce message est écrit pas des sympathisants de Guelleh qui ne se cachent pas de leur préférence.)

LE MEMORIAL AUX VICTIMES
DU SYSTEME GOULED - GUELLEH

Un projet qui concerne
tous les Djiboutiens

 

Parti National Démocratique


P N D
Consultez le site provisoire
http://www.pnd-djibouti.org

Bruits et rumeurs

18/05 Kadami va-t-il rentrer ce week end à Djibouti, contrairement à toute attente ? Bruit de remaniement ministériel pour lundi.

18/05 Dini a-t-il pris l'engagement de faire rentrer son fils dans le cadre des accords du 12 mai ?

24/05 Aden ROBLEH : IOG poursuit-il sa vengeance en utilisant l'arme du chantage financier ?

OFFRE D'EMPLOI

24/05 Une offre d'emploi communiquée par le réseau RAP21

 

 
Parti du Renouveau Démocratique
P R D
Consultez le site

http://www.multimania.com/leprd
 

Forum Communauté djiboutienne

Le nouvel
"Ordre des Brosses à Reluire"
(OBR)


L'Homme de la Semaine


"Vente en ligne" des livres
Ali COUBBA
Abdouraman WABERI
Daher Ahmed FARAH
     

NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE

A lire dans Africa Intelligence / LOI cette semaine

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 16/05/2001
SOMALIE - Echéances électorales au Somaliland et au Puntland
Alors que le Gouvernement national de transition de Abdi Qassem Salad Hassan peine à s'imposer à Mogadiscio, les régions autonomes du Somaliland et du Puntland se préparent à renforcer leurs exécutifs. (...). [Total : 333 Mots].

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 19/05/2001
TRANSPORTS - Nouveau problème entre Djibouti et l’Ethiopie
La décision des autorités djiboutiennes de n’autoriser sur leur territoire que des véhicules assurés auprès d’une compagnie de leur pays va créer de nouveaux problèmes aux transporteurs éthiopiens. (...). [Total : 96 Mots].

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 19/05/2001
DJIBOUTI - Le président trompé par les siens
Le président Ismaël Omar Guelleh n’a toujours pas signé le décret présenté en conseil des ministres le 3 avril portant sur la réorganisation de la manutention portuaire et des activités connexes (LOI n°946). (...). [Total : 172 Mots].

AFRICA ENERGY INTELLIGENCE - Edition française - 23/05/2001
DJIBOUTI - L'Iran en force dans l'énergie
A l'issue d'une visite officielle à Djibouti du ministre iranien des Affaires Etrangères, le Dr Kamal Kharrazi , deux mémorandums ont été signés avec les responsables des sociétés nationales, Etablissement des hydrocarbures (EPH) et Electricité de Djibouti (EDD). (...). [Total : 79 Mots].

LE MONDE DU RENSEIGNEMENT - 23/05/2001
FRANCE - Comment Ranson a gagné la DRM
La nomination du général André Ranson à la tête de la Direction du renseignement militaire (DRM), la semaine passée, clos par un dernier revirement près d'un an de discussions sur le nom du successeur de l'amiral Yves de Kersauson. (...). [Total : 456 Mots].

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Edito international, 15/05/2001 (RFI)

Réduire la pauvreté

Jacques Chirac a tenu a gratifier hier à Bruxelles la 3e conférence de l'ONU sur les pays les moins avancés d'un discours résolument... ONGiste auquel rien ne manquait : ni le constat amer d'un monde partagé entre «des sociétés industrialisées» qui «n'ont jamais été aussi riches» et des nations où la misère «frappe un nombre considérable d'hommes, de femmes et d'enfants» ; ni l'indignation face à une «injustice fondamentale» devant laquelle «nous ne pouvons nous résigner» ; ni l'appel à la solidarité «pour une mondialisation au service de tous». Le discours aux accents radicaux du président français était particulièrement bienvenu dans le cadre de ce sommet hors normes réunissant pour la première fois dans une même instance des chefs d'Etat des pays les plus pauvres, des organisations! internationales et pas moins d'un millier d'ONG. Si Jacques Chirac est ainsi devenu depuis peu un fervent défenseur du rôle des ONG en revanche, la conférence a découvert un autre apôtre plus inattendu de la société civile en la personne du président de la Banque mondiale.

«Il n'y a pas de développement avec un fusil sur la tempe» a tonné James Wolfensohn sans qu'on sache très bien s'il désignait par là les conditions comminatoires que son organisation posait à l'octroi de crédits il n'y a pas si longtemps encore. Il y a effectivement quelque chose d'assez savoureux à entendre un homme qui fut l'un des fers de lance de la mondialisation libérale et donc de l'ouverture à tout crin des frontières estimer tout à coup que les discussions sur les bénéfices de la mondialisation sont futiles tant que des réformes de base n'ont pas été réalisées. Lorsqu'un homme de cette stature adopte ainsi un langage proche de l'autocritique, c'est qu'il y a du changement dans l'air. Ce changement provient d'un constat : depuis 30 ans l'aide aux pays les plus pauvres a lamentablement échoué à les sortir de la misère. Ils sont aujourd'hui deux fois plus nombreux et leur revenu annuel n'atteint pas la fortune des 3 individus les plus riches de la planète. Mais ! pour que cette réalité là puisse enfin être prise en compte, il aura fallu la montée en puissance des ONG qui depuis quelques années se sont imposées comme des acteurs incontournables de la scène internationale. Ce sont elles qui ont enterrées les approches dogmatiques du développement, favorisées les solutions pragmatiques et surtout imposé l'idée qu'il n'y a pas de fatalité à la pauvreté, qu'il n'y a qu'une seule question qui vaille : quel prix sommes nous prêts à payer les uns et les autres pour l'éradiquer ?

Jacques ROZENBLUM

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17/05 IOG avait l'occasion d'effectuer ses premiers pas vers la démocratie, après les accords du 12 mai !

 

IOG vient aurait pu effectuer ses premiers pas vers la démocratie, mais nous avons noté cette semaine :

- l'interdiction d'accés à notre site à partir de Djibouti, avec la complicité d'ingénieur français,
- le recensement des manifestants de Bruxelles, avec la complicité des photographes et cameramen de la RTD et de LA NATION,

- des tracasseries policières pour les familles des manifestants,
- des actes de torture sur les prisonniers politiques à Gabode.


Ca commence bien ou plutôt ça continue comme avant. Rien n'a changé !


Il semble qu'en plus du titre de dictateur sanguinaire, IOG veuille briguer celui 'd'ennemi d'Internet'. En agissant ainsi, il ne devrait pas tarder à être satisfait.

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17/05 Le Somaliland va fêter sans faste 10 ans d'indépendance auto-proclamée

HARGEISA (Somalie), 17 mai (AFP) - Le Somaliland, havre de paix dans une Somalie en proie aux violences, célèbre sans faste vendredi les dix ans de son indépendance auto-proclamée, occupé par les préparatifs d'un prochain référendum destiné à gagner une reconnaissance internationale qui lui fait tant défaut.

"Nous avons annulé le défilé militaire, seuls les représentants de la société civile organiseront les festivités car nous sommes trop occupés avec le référendum", affirme à l'AFP le ministre de l'Intérieur, Ahmed Jambir Suldan. "Les défilés militaires sont l'apanage des régimes militaires dictatoriaux et nous sommes un gouvernement civil", ajoute-t-il. Le référendum, prévu le 31 mai, est l'objet de toutes les conversations dans les cafés comme dans les couloirs des ministères et les célébrations de vendredi, en l'absence de publicité, ne semblent pas émouvoir les habitants de la capitale, Hargeisa.

Les électeurs somalilandais doivent entériner la constitution adoptée en 1997 par les représentants des clans et par là même avaliser au suffrage universel l'indépendance proclamée dans le premier article. "Ce référendum vise simplement à satisfaire la communauté internationale", estime Abdi Yussuf Duale, responsable de l'Académie du Somaliland pour la Paix et le Développement, un organisme indépendant.

Le Somaliland (nord-ouest) a fait sécession le 18 mai 1991, quatre mois après le renversement du régime du président Mohamed Siad Barre. Dix ans plus tard, par ce référendum, le pouvoir veut signifier que l'indépendance est irréversible, tant il est persuadé que le "non" sera marginal, selon le vice-président de la Chambre des réprésentants et de la commission constitutionnelle, Abdulkadir Hagi Ismaïl Jirdeh.

Le Somaliland est l'objet d'un regain de pressions extérieures, en particulier des Nations unies, pour qu'il se rattache à la Somalie en reconnaissant l'autorité du Gouvernement national de transition (GNT), issu d'une conférence de réconciliation parrainée par Djibouti à l'été 2000. Le GNT n'a pas réussi à imposer son autorité à Mogadiscio même, face à l'hostilité de l'immense majorité des chefs de guerre.

Pas une arme n'est visible dans les rues d'Hargeisa, pas même à la ceinture des policiers. "Voyez ce que nous avons réussi à faire et comparez avec Mogadiscio, cela se passe de commentaire", assène M. Jirdeh. Pour le dixième anniversaire, les employés municipaux se contentent de repeindre la façade décrépie de la tribune officielle de la place Khayria, au centre ville, où le président Mohamed Ibrahim Egal prononcera son discours. La place est à l'image de la ville: bitume défoncé quand il existe, impacts de balles sur les façades, maisons éventrées côtoyant d'autres récemment reconstruites...

Comme l'ensemble du Somaliland, Hargeisa a payé un lourd tribut à la guerre civile contre le régime de Siad Barre, qui l'a fait raser par ses bombardiers en 1988 et fait exécuter de nombreux civils enterrés dans des fosses communes. Là réside l'une des raisons profondes du rejet de l'autorité de Mogadiscio, encore accru depuis la désignation du président de transition Abdoulkassim Salat Hassan, haï par les Somalilandais: il a été ministre de Siad Barre pendant 20 ans et était ministre de l'Intérieur lors des massacres de 1988 et 1989. "Il était responsable de la sécurité dans le pays, il ne peut qu'être impliqué", estime Abdi Idiris Du'aleh, porte-parole du président Egal. _____________________________________________

Note de l'ARDHD : nous adressons tous nos voeux aux Somalilandais pour ces dix ans d'existence et de réussite..

Lire aussi notre bulletin spécial N° 10 (En anglais)

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BUSH au secours de Guelleh ? 17/05 Bush invite en octobre les ministres de 35 pays africains


WASHINGTON, 16 mai (AFP) - Le président George W. Bush a invité mercredi les ministres de 35 pays africains à venir en octobre à Washington discuter coopération économique, montrant ainsi sa volonté de suivre la voie tracée par Bill Clinton pour resserrer les liens avec l'Afrique sub-saharienne.

M. Bush a annoncé lui même cette réunion, qui sera institutionnalisée par la création d'un forum de coopération économique et commerciale avec l'Afrique sub-saharienne, devant les membres du corps diplomatique africain qu'il avait conviés à la Maison Blanche.

Ce forum, auquel participeront 35 ministres africains des Affaires étrangères, des Finances et du Commerce, permettra de discuter "de moyens supplémentaires pour stimuler le commerce, développer la prospérité et renforcer la démocratie" en Afrique sub-saharienne, a déclaré M. Bush. Cette décision devrait contribuer à écarter les craintes des dirigeants africains de voir la nouvelle administration américaine considérer leur continent comme une région non prioritaire, alors que l'ancien président Bill Clinton avait été le premier président à placer clairement l'Afrique sur les mappemondes de la Maison Blanche et à se rendre à deux reprises sur ce continent.

M. Bush avait affirmé durant sa campagne présidentielle que l'Afrique ne relevait pas des intérêts stratégiques des Etats-Unis, mais il s'est efforcé depuis son arrivée à la Maison Blanche de corriger le tir. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, le premier noir à diriger la diplomatie américaine, sera amené la semaine prochaine à préciser les intentions de Washington, en particulier en matière d'allégement des dettes publiques, lors d'une première tournée africaine de cinq jours qui le mènera au Mali puis en Afrique du Sud et en Ouganda.

La création du Forum de coopération économique, auquel peuvent participer les pays africains respectant certains critères, notamment en matière d'économie de marché et de pluralisme politique, était prévue par une loi sur le commerce avec l'Afrique (le African Growth and opportunity Act) adoptée l'an dernier par le Congrès. 35 pays satisfont à ces critères et ont été invités.

Il s'agit de l'Afrique du Sud, du Bénin, Botswana, Cap Vert, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sao Tome et Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Ouganda et Zambie.

En annonçant la création du Forum et la tenue de sa première réunion ministérielle, M. Bush a souligné que les Etats-Unis entendaient ne pas être des spectateurs passifs de l'évolution politique et économique de l'Afrique sub-saharienne. "Nous voulons encourager un avenir plus radieux à travers des politiques qui nourriront et soutiendront la liberté et les réformes démocratiques", a-t-il dit en notant que "de bonne nouvelles viennent maintenant d'Afrique".

"La démocratie apparaît dans des pays comme le Ghana et le Nigeria et reste solide dans des pays comme le Sénégal, le Botswana et l'Afrique du Sud. Les réformes fondées sur la libéralisation des marchés apportent des bénéfices aux populations de pays comme le Mozambique, Madagascar, le Mali et nous Américains entendons être plus que de simples spectateurs devant les progrès de l'Afrique", a-t-il dit.

"Nous voulons traiter les pays de l'Afrique sub-saharienne comme des partenaires économiques de valeur", a-t-il ajouté.

"Nous voulons davantage d'échanges commerciaux avec les Etats-Unis" lui a répondu en écho l'ambassadeur du Sénégal Mansour Seck au nom de ses collègues en soulignant qu'ils ne représentaient que 7% de la totalité des échanges, contre 40% pour ceux avec les pays de l'Union européenne. Mais le diplomate a également tenu à souligner que l'Afrique souhaitait obtenir des "prix équitables" pour ses produits.

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19/05 : Mohamed Kadami est rentré samedi à Djibouti. Revirement ou stratégie secrète ?

Comme nous l'avions laissé entendre dés vendredi dans la rubrique "Bruits et Rumeurs", Mohamed KADAMI, représentant du FRUD pour l'Europe, est rentré samedi à Djibouti. Cela n'a rien d'anormal, puisqu'il est un des hauts dirigeants du FRUD et qu'il a payé cher son engagement en passant de nombreux mois à Gabode. Aujourd'hui, il aurait le droit d'en récolter les fruits, mais à condition de ne pas le faire n'importe comment.

Un revirement spectaculaire qui pourrait ruiner
l'action des opposants.


Ce qui nous étonne beaucoup, ce sont les volte-faces et les revirements. Kadami a participé à la manifestation de Bruxelles le 14 mai et il a écouté et/ou crié comme les autres : 'Guelleh assassin - Dini complice'. Devant les journalistes belges, il a exprimé sinon son opposition, au moins ses critiques face aux termes de l'accord du 12 mai. Accompagné d'Aloumekhani, il a rencontré des sénateurs belges pour exprimer son sentiment et pour leur demander de n'accorder ni confiance ni financement à IOG. Il avait rendez-vous cette semaine avec le Ministre belge des Affaires étrangères.

D'autre part, de nombreux témoins nous confirment que Kadami se serait alors exprimé en public sur la nécessité d'obtenir la démission de Monsieur Dini de toutes ses fonctions au sein du FRUD-Armé. Beaucoup avait pensé que Kadami pourrait lui succéder à la tête de la résistance.

Or le 19 mai, KADAMI est rentré à Djibouti.... peut-être pour recevoir un poste de Ministre et plus spécifiquement celui qui était prévu pour le fils d'Ahmed Dini, ce qui serait déconcertant sinon serait-ce pour des motifs plus nobles ?

Dans ces conditions, quelle serait la crédibilité
et le pouvoir véritable de Kadami - Ministre face à IOG ?


Certains seraient tentés d'y voient une preuve d'immaturité politique, d'autres pourraient lui retirer leur confiance, en constatant comment il a pu changer d'avis aussi vite, en quelques heures, semble-t-il. Le plus grave à notre avis, étant la perte d'une partie de sa crédibilité. Même en qualité de Ministre (si cela devait être confirmé), il ne disposerait pas d'un pouvoir suffisant pour résister à IOG et pour faire appliquer ses idées.

Mais retenons-nous de penser "Encore un qui va à la soupe !", car c'est peut-être l'heureux aboutissement d'une haute stratégie politique ... et il faut lui en donner le crédit tant que nous n'aurons pas de preuve du contraire.

Aujourd'hui cela apparaît aux yeux des observateurs comme une victoire d'IOG, qui aura réussi à affaiblir une troisième fois le FRUD. Ce revirement vient décrédibiliser les démarches récentes des opposants à Bruxelles : manifestations, contacts avec les dirigeants de l'Europe, pétitions.

Y-a-t-il eu préméditation ?

Cela avait-t-il été programmé et concocté d'avance, comme une sorte de piège contre les opposants sincères qui ont fait le déplacement ? En tout cas, la question mérite d'être posée, mais que de duplicité alors !

N'oublions pas qu'à Bruxelles, derrière Kadami et les différents organisateurs, il y avait de nombreux djiboutiens qui avaient fait spécialement le voyage et qui ont été fichés par les photographes et journalistes de La Nation et de la RTD. Par ailleurs, plus de 700 personnes ont signé la pétition que l'ARDHD a proposé et qui a été déposée officiellement auprès du Parlement européen ...

Tout cela risque d'être affaibli avec le retour de Kadami à Djibouti.

Si la réponse à la question ci-dessus était OUI, ce serait diabolique et insupportable ...


IOG a-t-il fini pour autant avec la résistance ?

Cette fois encore, il n'est pas garanti que les combattants du FRUD se laissent convaincre aussi facilement, d'autant plus qu'ils ne peuvent pas tous espérer un maroquin ministériel !! Que fait et que prépare le fils de Dini dans le maquis ?


N'oublions pas que DINI a pris des engagements avec Guelleh. On dit que faute d'un désarmement complet du FRUD dans les 15 jours, IOG considérerait comme nuls les accords du 12 mai.

(Entre nous qu'il le fasse ! Il n'osera jamais, vis à vis de la communauté internationale, se déjuger et puis comme ces accords ne prévoient rien de véritablement concret pour le peuple avant 2002, ils ne le dérangent pas trop ...)

En synthèse, il serait quand même stupéfiant que Kadami ait volontairement trompé l'opinion et les opposants. Alors il y a peut-être une autre raison que nous connaîtrons plus tard. Donnons-nous le temps de voir ce qui se passe avant de condamner et de jeter des pierres ...

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21/05 TCHAD : ECHEC ELECTORAL POUR LE DICTATEUR, EN DEPIT D'UNE FRAUDE ELECTORALE INTENSIVE.

ACTION TCHADIENNE POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME ( ACTUS )
54, Passage des Becquerelles - 80000 AMIENS ( FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66 E-Mail : actus@club-internet.fr


COMMUNIQUÉ DE PRESSE


TCHAD : VICTOIRE DES CANDIDATS DE L'OPPOSITION ET CINGLANT ÉCHEC DU GÉNÉRAL I. DEBY AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DU 20 MAI 2001.

L'Action Tchadienne pour l' Unité et le Socialisme (ACTUS) se félicite de la victoire incontestable de l'opposition au premier tour des Présidentielles, ce jour 20 Mai 2001.


Le dispositif de fraudes mis en place par le Général-Président IDRISS DEBY afin d'assurer sa pérennité au pouvoir a échoué.


Cette victoire, celle de notre Peuple nous réjouit, car elle est synonyme de la renaissance de notre pays. Notre peuple vient donc d'infliger une cinglante défaite au Général-Président Déby. En effet, selon les estimations, les quatre candidats de l'opposition: Yorongar, Kamougué, Ibni et Alingué, totaliseraient plus de 82 % des voix.


Ces résultats témoignent si besoin est, du rejet du dictateur sanguinaire Déby, qui depuis 10 ans, a anéanti le pays et commis un génocide sur notre peuple.

- Les circonscriptions électorales les plus peuplées du pays et qui totalisent les 2/3 de l'électorat ( les deux Logones, la Tanjilé, le Moyen-chari, et le Mayo-Kebbi), ont plébiscité Yorongar et Kamougué.


- Les circonscriptions électorales du Ouaddai géographique et celles du Nord, prétendues " fiefs " du Général Déby, ont massivement voté pour Ibni. L'électorat de Déby est donc réduit en peau de chagrin. Il serait par conséquent impossible de lui accorder une quelconque avance sur l'opposition !


Ces votes ont donc pour conséquence la non élection de Déby dès le premier tour et ce malgré l'application des vielles recettes électorales qui, il y a cinq ans, lui ont permis d'usurpé le pouvoir aux élections présidentielles de 1996 : fraudes massives, intimidations et bastonnades des militants de l'opposition...


L'espoir de démocratie pour le peuple tchadien est revenu, ce jour 20 Mai 2001 et nous l'entendons le conserver.


L'ACTUS demande à l'opinion internationale et notamment aux bailleurs de fonds (ONU, FMI,USA , France et Banque Mondiale) de respecter la volonté de notre peuple. Ce 20 Mai 2001 marque le tournant décisif dans l'histoire de notre pays, qui entend prendre définitivement son destin en main.


Toute tentative de nous imposer Déby sera considérée comme un acte de guerre et mise en échec par tous les moyens dont le peuple mettra en œuvre. La résistance, la violence légitime qui suivraient, ne seraient que l'instinct de survie face au génocide pratiqué depuis 10 ans par le Général Déby.

Les auteurs ou complices du Général Déby assumeraient les lourdes conséquences de cette tragédie humaine face à l'histoire. En désespoir de cause et d'être entendu, notre peuple assurerait sa légitime défense. Se défendre contre la tyrannie, c'est aussi le droit élémentaire de l'Homme. Faire l'apologie de la passivité dans de telles circonstances, c'est être coupable de ce génocide.

Pour l' ACTUS (Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum

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21/05 Trente députés accusent le Président de la République. A Djibouti ?
Non que l'on se rassure, c'est en France et l'accusé est Jacques Chirac. Les chefs de l'Etat sont de plus en plus vulnérables face à la justice en cas de malversation. Et si cette nouvelle épidémie atteignait un jour les côtes de l'Afrique de l'EST ?

LE MONDE | 21.05.01 | 11h24


La proposition de résolution visant à mettre le président en accusation devant la Haute Cour a été signée par 30 députés de gauche, dont 19 socialistes. Il en faut 58 pour qu'elle soit soumise au vote. "Le Monde" dévoile le texte rédigé par Arnaud Montebourg et la liste des signataires. L'intégralité du document sera disponible, à partir du mercredi 23 mai, sur lemonde.fr.

Lionel Jospin avait jugé sa démarche "un peu solitaire". Arnaud Montebourg ne l'est pas tant que ça. Le député (PS) de Saône-et-Loire, qui a adressé à tous ses collègues de l'Assemblée nationale, lundi matin 21 mai, le texte de sa proposition de mise en accusation du président de la République devant la Haute Cour de justice, a d'ores et déjà reçu le soutien de vingt-neuf députés. En dépit des consignes publiques de refus lancées par le premier secrétaire du PS, François Hollande, son initiative a recueilli, à ce jour, les signatures effectives de dix-neuf socialistes – dont la sienne –, quatre Verts, quatre radicaux, deux communistes et un membre du Mouvement des citoyens (MDC).

"Ce n'est qu'un début", annonce M. Montebourg, convaincu qu'une "deuxième vague" de signataires suivra la première. Avec 30 signatures, le député a conquis plus de la moitié des paraphes nécessaires à l'examen de sa proposition par l'Assemblée. Pour entraîner la saisine de la commission d'instruction de la Haute Cour, le texte doit recueillir 58 signatures, puis être adopté dans les mêmes termes par l'Assemblée et le Sénat.

Pour franchir la première étape, M. Montebourg s'est lancé, depuis le 9 mai, dans une campagne discrète, qu'avaient précédée plusieurs annonces publiques, depuis la sortie de son livre La Machine à trahir (Denoël). Texte en main, il s'est entretenu en tête à tête avec une quinzaine de ses collègues pour les convaincre, sans chercher à éviter une forme de solennité. "C'est une occasion grave, où chacun doit se déterminer en conscience, dit-il. Il est normal de réfléchir, de prendre son temps." M. Montebourg a lui-même été interrompu dans son élan par des ennuis de santé, qui ont provoqué son hospitalisation, en milieu de semaine dernière. Immobilisé depuis à son domicile parisien, il a continué sa campagne au téléphone. "Au total, précise-t-il, je n'ai pu consacrer que trois jours à voir des députés."

DES PROFILS PROCHES

Prudemment intitulé "Proposition de résolution tendant au renvoi de M. Jacques Chirac, occupant les fonctions de président de la République, devant la commission d'instruction de la Haute Cour de justice", le document a été tenu secret le plus longtemps possible. Il sera publié mercredi sous la forme d'un petit livre, dont les droits seront versés aux Restaurants du cœur et à la Convention pour la VIe République, mouvement récemment lancé par M. Montebourg (Le Monde du 28 avril). Le texte comprend un long "exposé des motifs", qui souligne notamment le "risque de prescription" des deux procédures judiciaires dans lesquelles M.


Sur le même sujet Chirac est mis en cause : celle du juge de Nanterre (Hauts-de-Seine) Patrick Desmure, sur la rémunération de permanents du RPR par la Ville de Paris ; celle du juge de Créteil (Val-de-Marne) Eric Halphen, relative aux marchés de l'office HLM de Paris.

Cet argument, ainsi que l'appel réitéré aux "valeurs de la République", avait donc convaincu, lundi matin, vingt-neuf parlementaires de renvoyer à l'expéditeur le "coupon" qu'il leur avait adressé, revêtu de la précieuse signature. Généralement peu connus, les dix-neuf députés issus des rangs socialistes ont un profil assez comparable à celui de M. Montebourg. La plupart ont été élus à l'Assemblée pour la première fois en juin 1997. Trois seulement ont siégé dans une précédente législature : Paul Dhaille – qui a annoncé, vendredi 18 mai, qu'il rejoignait le PRG –, Gilbert Le Bris et Yvette Roudy. Seule cette dernière, députée du Calvados, a détenu un portefeuille ministériel. Aucun n'appartient au secrétariat national du PS. Les partisans de la résolution se définissent, selon les cas, comme des députés "non carriéristes" ou "non ministrables" d'ici à 2002. Quant aux neuf élus du groupe RCV qui se sont publiquement engagés à signer – certains ont déjà renvoyé leur "coupon" –, ils effectuent eux aussi leur premier mandat, à l'exception du chevènementiste Jean-Pierre Michel.

Ils apparaissent en outre moins "cumulards" que la moyenne. Seuls quatre des signataires socialistes sont à la fois député et maire. Non qu'ils soient tous aussi hostiles au cumul que l'est M. Montebourg : certains ont conduit une liste aux élections municipales – et ont été battus. La liste provisoire des signataires compte par ailleurs près d'un tiers de femmes – neuf sur trente –, soit bien plus que la proportion au sein de l'Assemblée.

CRAINTE DE REPRÉSAILLES

Ce n'est pas un hasard s'ils se ressemblent. On signe par affinité autant que par conviction. Les mardis et mercredis, au Palais-Bourbon, on a demandé "aux copains" s'ils avaient – ou allaient – signer. Certains racontent avoir reçu "un coup de fil" du groupe socialiste pour les enjoindre de ne pas s'engager. L'adversité a créé des liens. Beaucoup soulignent l'importance du bouche-à-oreille et des "petits cercles de discussion".

Ainsi, la moitié des signataires sont membres du collectif Attac de l'Assemblée – douze socialistes et trois élus du groupe RCV. Mais cette adhésion n'est pas un gage suffisant : un des principaux animateurs d'Attac au Palais-Bourbon, Yann Galut (Cher), jeune élu de la Gauche socialiste, s'est refusé à suivre M. Montebourg, pour se "concentrer", dit-il, à la lutte contre les licenciements boursiers.

La motion ne fait d'ailleurs guère recette au sein de la Gauche socialiste : pour l'heure, seule Catherine Picard (Eure) a renvoyé son "coupon". Mercredi 16 mai, dans l'Hémicycle, un député a surpris Jean Codognès (Pyrénées-Orientales), chaud partisan de la résolution, en train de plaider la cause auprès de Julien Dray. En vain. Le député de l'Essonne a fini par se réfugier sur un autre banc… Quant à Yvette Benayoun-Nakache, élue en Haute-Garonne, le "département du premier ministre", elle ne signera pas davantage : "Si on fait de Chirac un martyr, avance-t-elle, ne va-t-on pas gêner Lionel Jospin ?" Elu du même département, le fabiusien Gérard Bapt décrypte : "On risque de déclencher des actions dirigées contre le PS. Ça a déjà commencé." Allusion à la plainte récemment déposée à Toulouse par une association de défense des contribuables contre M. Jospin, en sa qualité d'ancien président du comité départemental de développement économique, fondée sur la dénonciation d'"emplois fictifs" (Le Monde du 25 avril). Au-delà de l'"effet génération", la géographie compte aussi.

Clarisse Fabre et Hervé Gattegno
Le Monde




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Trente députés ont déjà signé la proposition Montebourg
accusant M. Chirac



Sollicité par Le Monde , François Hollande n'a pas souhaité commenter la "proposition de résolution" du député Arnaud Montebourg. Le premier secrétaire du PS ne veut pas nourrir "une polémique entre socialistes", dit-il, et souhaite s'en tenir à ses précédentes déclarations dans nos colonnes (Le Mondedu 28 avril). M. Hollande avait jugé l'initiative de M. Montebourg "vouée à l'échec", dès lors que la mise en accusation devant la Haute Cour "suppose le vote d'une résolution en termes identiques de l'Assemblée nationale et du Sénat". Le premier secrétaire du PS avait toutefois estimé que, dans l'affaire des HLM de la Ville de Paris, "il y a déni de justice et la principale victime s'appelle Jacques Chirac, puisqu'il supporte la suspicion et qu'il ne trouve pas son juge". "Pour ce qui concerne le Parti socialiste, avait-il ajouté, nous n'entendons pas faire des "affaires" le vecteur de nos arguments électoraux."


Jacques Chirac et les affaires

Le président de la République apparaît de plus en plus cerné par les affaires. Le juge d'instruction de Créteil, Eric Halphen, chargé du dossier des HLM de Paris, a convoqué Jacques Chirac "en tant que simple témoin" dans cette affaire de financement occulte du RPR. Mardi 3 avril, François Ciolina, ex-dirigeant de l'office public d'aménagement et de construction, a nommément désigné le président comme le principal bénéficiaire de ce système, confirmant les accusations de Jean-Claude Méry. Par ailleurs, l'affaire des emplois fictifs du RPR a récemment rebondi avec la volonté d'Arnaud Montebourg, député PS, d'aller jusqu'à une mise en accusation devant la Haute Cour. Sa proposition, qui nécessite l'appui de 58 députés, a déjà recueilli 30 signatures. Et les tourments du président ne s'arrêtent pas là puisqu'il pourrait être mis en cause également dans le cadre d'autres affaires (lycées d'Ile-de-France, comptes de l'Imprimerie municipale et électeurs fantômes de Paris).

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Reporters sans frontières


Communiqué de presse 23 mai 2001

ETHIOPIE

Libération de deux journalistes détenus depuis 1997

Reporters sans frontières demande la libération
des trois journalistes toujours emprisonnés

Reporters sans frontières se félicite de la libération de Garuma Bekele et Tesfaye Deressa, respectivement directeur de publication et rédacteur en chef de l'hebdomadaire Urji. Les deux journalistes avaient été arrêtés en octobre 1997, accusés de "participation à des activités terroristes" et "fabrication de fausses nouvelles". On leur reprochait d'avoir contredit, dans Urji, une déclaration officielle selon laquelle trois hommes tués par les forces de sécurité en octobre 1997 faisaient partie du Front de libération oromo (FLO) et étaient impliqués dans des attentats perpétrés par ce mouvement. L'hebdomadaire affirmait que ces trois hommes étaient bien des Oromos (l'un des principaux groupes ethniques du pays) mais n'appartenaient pas au FLO. Les deux journalistes étaient détenus à la prison centrale d'Addis-Abéba. Ils ont été libérés, le 10 mai 2001, sur ordre de la Haute cour, pour "manque de preuve". L'hebdomadaire privé en langue amharique Urji a disparu suite à l'interpellation de ses principaux responsables en 1997.

L'Ethiopie était, depuis sept ans, la plus grande prison du continent africain pour les journalistes. L'entrée en vigueur, en 1992, de la première loi sur la presse du pays, permet aux autorités d'incarcérer et de condamner à des peines de prison les journalistes trop critiques envers les autorités ou proches des mouvements d'opposition.

Trois journalistes sont toujours emprisonnés en Ethiopie.
- Solomon Nemera, rédacteur en chef d'Urji, est détenu depuis novembre 1997 pour la même raison que ses deux collègues. Il n'a pas été libéré car il aurait été inculpé, pendant sa détention, pour un autre article paru dans Urji. Une caution de 13 000 birrs (environ 1 800 euros) a été fixée pour la libération du journaliste.
- Daniel Gezzahegne, rédacteur en chef adjoint du magazine Moged, a été arrêté le 4 mai 2001. Il est accusé d'avoir publié, en 2000, dans Gemena (un magazine aujourd'hui disparu), un article critiquant les activités de l'église orthodoxe dans le nord du pays. Son procès devrait avoir lieu en octobre 2001.
- Eyobe Demeke, directeur de publication de l'hebdomadaire Tarik est détenu depuis le début du mois de mai 2001. Il est poursuivi pour la publication d'un article en 1996. Pendant cinq ans, il était en liberté sous caution. La police a décidé de le placer en détention jusqu'au jugement de l'affaire.


Reporters sans frontières demande aux autorités éthiopiennes de libérer les trois journalistes actuellement emprisonnés dans le pays et de faire en sorte que les journalistes puissent travailler en toute liberté dans le pays. L'organisation rappelle que l'Ethiopie a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui garantit, dans son article 19, la liberté d'expression.
_________________________________________________________
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter
le bureau Afrique de Reporters sans frontières au (33) 1 44 83 84 68

Jean-François Julliard
Bureau Afrique - Africa desk
afrique@rsf.fr, africa@rsf.fr
Tel : 33 1 44 83 84 84
Fax : 33 1 45 23 11 51
5, rue Geoffroy-Marie
75009 Paris
FRANCE


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mercredi 23 mai 2001, 18h03

L'armée française en Afrique: de gendarme à vigie --par Jeffrey Ulbrich--


Les subventions françaises représentent 60% du budget djiboutien et contribuent à 20% du PNB


MYRIAM KORON, Djibouti (AP) -- Depuis la décolonisation, la présence militaire française en Afrique a diminué régulièrement pour atteindre aujourd'hui 6.000 hommes environ. Alors que des accords de défense lient toujours Paris à plusieurs anciennes colonies, cette présence est particulièrement importante à Djibouti où elle a une valeur autant militaire qu'économique.
Sur fond de tournée du chef de la diplomatie américaine Colin Powell en Afrique, les récents exercices militaires qui se sont déroulés au début du mois dans l'enclave djiboutienne rappellent que Paris reste un acteur majeur sur la scène africaine.


La France maintient plus de 6.000 hommes sur le continent noir, dont 2.675 à Djibouti, son plus gros contingent. Personne ne le dit à haute voix, mais tout le monde pense que si les militaires français se retiraient de Djibouti, territoire de la taille de la Belgique sur le Golfe d'Aden, la vaste Ethiopie -privée d'accès maritime- n'en ferait qu'une bouchée...

Faisant appel à des appareils de combat et la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, la France a ainsi organisé début mai des exercices militaires à 50 kilomètres à l'ouest de la ville de Djibouti: il s'agissait de repousser une invasion imaginaire.

La Corne de l'Afrique ''est une région extrêmement tourmentée'', reconnaît le général de division aérienne Alain Bévillard, qui commande les Forces françaises à Djibouti (FFDJ). ''Mais elle commence à se stabiliser''. L'Ethiopie et l'Erythrée sortent d'une guerre de deux ans et demi pour un litige frontalier. Dans la Somalie voisine, en proie à l'anarchie, le Somaliland (nord-ouest) a auto-proclamé son indépendance il y a tout juste dix ans sans être reconnu sur le plan international et le Puntland (est) s'est déclaré région autonome.

Pour le général Bévillard, le danger aujourd'hui vient surtout de la Somalie, où un gouvernement de transition sans grand pouvoir a été constitué après une conférence de réconciliation l'an dernier. ''Les chefs de guerre se battent toujours et ne reconnaissent pas le nouveau gouvernement'' du président Abdikasim Hassan Salat, relève le général.

Depuis quelques années, les Français soulignent qu'ils ne sont plus les gendarmes de l'Afrique. Désormais, l'objectif affiché par Paris est d'aider les Africains à assurer eux-mêmes leur sécurité. Le programme RECAMP (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) est une incarnation de cette nouvelle philosohie. Il vise à permettre aux pays d'Afrique d'être en mesure d'engager, en cas de besoin, des unités dans des opérations internationales de maintien de la paix.

L'action de la France dans ce concept se traduit notamment par la formation des cadres et le prépositionnement de matériel. RECAMP est même sorti du ''pré carré'' traditionnel français pour s'installer dans un pays anglophone: la Tanzanie, ancienne colonie britannique. ''Tanzanite 2001-2002'' s'est ouvert avec un séminaire politico-militaire réunissant début mai à Dar es-Salaam les représentants de plus de 30 pays et organisations diverses, sous l'égide de l'ONU et de l'OUA. Et ce avant les exercices militaires prévus en février 2002.

En Afrique, la France a passé des accords de défense avec Djibouti, le Cameroun, la République centrafricaine, les Comores, le Gabon, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.

Si globalement les forces armées françaises ont été réduites de 30%, passant de 430.000 à 300.000 hommes, il n'y a pas eu de diminution des effectifs en Afrique: la France maintient ainsi 2.675 hommes à Djibouti, 1.200 au Sénégal, 1.000 au Tchad, 700 au Gabon et 550 en Côte d'Ivoire.

Les forces françaises stationnées à Djibouti ne sont pas censées se rendre dans une autre partie de l'Afrique. Un bataillon se tient prêt à intervenir ailleurs en cas de crise, mais seulement avec l'assentiment des autorités locales. Mais comment celles-ci pourraient refuser, les subventions françaises représentant 60% du budget djiboutien et contribuant à 20% du PNB ?


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mercredi 23 mai 2001, 17h21

Maigres espoirs d'élargissement de la zone de libre échange au COMESA


LE CAIRE, 23 mai (AFP) - Le sixième sommet du Marché commun des Etats d'Afrique orientale et australe (COMESA) s'est terminé mercredi sur l'espoir qu'au moins trois nouveaux des 21 membres adhèreront bientôt à la zone de libre échange du groupe, mais sans engagement de ces pays.

Le sommet du Caire s'était fixé pour but de promouvoir l'élargissement de la zone de libre échange (ZLE) lancée en octobre 2000 à Lusaka par 9 Etats membres (Egypte, Djibouti, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice, Soudan, Zambie et Zimbabwe).

Aucune nouvelle adhésion n'a été annoncée officiellement après les deux journées de travaux. Le secrétaire général du groupe, Erastus Mwencha, a cependant déclaré à la presse, après la clôture, qu'"il y aura bientôt plus de 12 membres" à la ZLE, sans donner plus de précision.

Le ministre mauricien des Affaires étrangères Anil Gayan avait déclaré quelques jours avant le sommet, qu'il avait discuté à Kinshasa de la possibilité d'adhésion de la République démocratique du Congo (RDC) à la ZLE.

La Namibie et le Swaziland ont également exprimé leur souhait d'en faire partie, sans préciser de date, selon un responsable du ministère égyptien des Affaires étrangères.

De son côté, le ministre égyptien de l'Economie et du Commerce extérieur Youssef Boutros-Ghali a affirmé à la presse que les Seychelles ont annoncé leur intention d'y adhérer en octobre prochain.

Le sommet, qui s'était ouvert mardi au Caire sous le thème de "la zone de libre échange du COMESA: une ouverture vers l'investissement", a été dominé par des appels à un accroissement de la coopération économique, pour faire face à la globalisation et au danger de marginalisation qu'elle peut entraîner pour l'Afrique.

La ZLE a été présentée par les dirigeants qui se sont succédé à la tribune comme une étape nécessaire pour l'accroissement des investissements en Afrique.

Certains Etats ont mis en avant les difficultés auxquelles pourrait être confrontée leur production locale avec une adhésion à la ZLE, tandis que d'autres se sont plaints de la lenteur de la levée des barrières douanières.

Des études recommandant l'instauration de mécanismes de protection des Etats et la création de fonds destinés à les aider pendant la période de transition ont été présentées lors des débats, selon les responsables égyptiens.

Le communiqué final, lu par M. Boutros-Ghali, "a appelé tous les membres qui ne font pas encore partie de la zone de libre échange à y adhérer aussi vite que possible", et a affirmé que le COMESA continue à travailler à la création d'une union douanière d'ici 2004.

Une union monétaire est également prévue, pour 2025.

M. Boutros-Ghali, dont le pays a accédé à la présidence du groupe lors du sommet, a cependant affirmé aux journalistes qu'"aucune mesure ne sera prise pour l'établissement de l'union douanière (...) avant d'être sûr que les règles principales relatives à la ZLE sont toutes appliquées".

Fondé en 1994, le COMESA représente un ensemble d'environ 380 millions d'habitants. Il regroupe Djibouti, l'Erythrée, l'Ethiopie, l'Egypte, le Kenya, Maurice, Madagascar, le Malawi, le Soudan, la Zambie, le Zimbabwe, l'Angola, le Burundi, les Comores, la République Démocratique du Congo, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Swaziland et l'Ouganda.

C'est un organisme distinct de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (COMESSA), fondée par la Libye en 1998 et regroupant 16 pays africains.

bur-deb/ms/pre


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17/05 SOMALILAND FORUM
COMMUNIQUÉ, May 16, 2001 Ref. SF/EC-032-2001


To: The Secretary General of the United Nations

Cc: The Secretary General of the League of Arab States

The Secretary General of the Organization of African Unity

The Secretary General of the IGAD

President of the Security Council of the United Nations

Members of the Security Council of the United Nations Excellencies,On April 29, 2001, you all received a letter from Mr. Abdullahi Yussuf Ahmed of Puntland, which was particularly addressed to the Secretary-General of the United Nations with regard to the upcoming referendum vote by the people of the Republic of Somaliland. In it, Mr. Ahmed retold some old facts about the current lamentable political, social and economic state of the people of Somalia, who, as he put it "has been in the throes of civil war, chaos and suffering for the most part of the past decade."

However, Mr. Ahmed failed to give you, your excellencies, the true and unbiased political picture of the region. Nor did he offer you his honest views on the actual root cause of the current Somalian political predicament. So with your permission, your excellencies, we are writing to you to give you an analysis on this rather intricate web of political relationship between Somaliland and Somalia in response to Mr. Ahmed's grossly misleading letter on such important issues of territoriality, statehood and power in the African context.We begin with a brief overview of the root causes of the war. As you all know, Somalia has been the scene of violent protracted conflict for nearly two decades now. An estimated one million people have already died from war-related causes through the course of the still raging civil war, while hundreds of thousands have also been displaced from their homes as well. Some parts of Somalia still face civil war, famine, economic difficulties and political instability. Sadly, the conflict shows no sign of ending in many parts of that country, despite numerous peace-making efforts by the international and regional organizations.As no doubt you all know, the Somali Republic formed in 1960, which some mistakenly nowadays equate with Somalia, your excellencies, was historically formed from two separate states:

Somalia and Somaliland. Somaliland has a British colonial roots, while the current troubled

Somalia proper to which Mr. Ahmed of the Puntland region belongs is the former Italian Somalia. In fact, Somalia was still a colony when Somaliland became independent from Great Britain on June 26, 1960: Somalia became independent on July 1, 1960.Therefore, it is a profound oversimplification to confound Somalia with Somaliland or the Old Somali Republic which Somalia and the State of Somaliland formed in 1960 with either of the former. Today, what we have is a breakup of the Somali Republic into Somalia proper and Somaliland, the very component parts that formed it in 1960. Mr. Ahmed makes no distinction between the problems that led to the definitive breakup of the Somali Republic in 1991 and the problems that beset Somalia proper now such as the prolonged instability and civil war.


The causes of the breakup of the Somali Republic are complex but chief among them was an internal colonial system imposed on Somaliland by the Somalia regimes, a virtual underdevelopment of Somaliland despite the fact the economy of Somaliland provided more than 85% of export revenues, a 10-year scorched earth war against the people of Somaliland from 1980 to 1990, massive massacres in Somaliland and the total destruction of the main Somaliland cities in 1988. As you well know, the consequences of that disastrous relationship with Somalia led inexorably the people of Somaliland to reinstate their statehood within the former frontiers of the State of Somaliland, as inherited, before that, from the ex-British Somaliland on 26 June 1960.As for the causes of the problems that afflict Somalia proper, these have nothing to do with Somaliland and are a consequence of the fractured nature of internal politics in Somalia proper after the fall of the Barre regime.

However, instead of analyzing the causes that afflict his own country Somalia, and sharing with us his idea on resolving them, Mr. Ahmed went out of his way to lay claim to parts of Somaliland.
Notably, Mr. Ahmed mentioned, your excellencies, that his claim is based on
an "indisputable fact based on blood [ties]." He also went on to say that his position is based on "history and the clan boundaries that preceded the European colonization of Somalia." Unfortunately, however, Mr. Ahmed is not only misreading the region's history on purpose but he is deliberately attacking the principle of the inviolability of colonial frontiers enshrined in the OAU charter. As is well known, the African state system is not based on ethnicities but on the previous colonial states and their frontiers, and in that regard, Somalia and Somaliland are no exception.

We also all know what is involved here is a hallowed principle which all African states diligently ascribe to. It is clear then that Mr. Ahmed's claim to some parts of Somaliland, because some of the residents of Sool, parts of Sanaag and the district of Buhodle have "blood ties" with him, has no historical and practical basis in Africa.
In short, Mr. Ahmed does not seem to have grasped well that the African state, like the rest of the third world, is a colonial product. Nor does he show any genuine understanding of the idea that the African colonial boundaries are sacred under the charter of the Organization of African Unity. Instead, Mr. Ahmed seemed to be troubled by the fact that the Somaliland territorial boundary exactly corresponds with its colonial borders. So he writes in his letter that, "The regions of Sool, Sanaag and the District of Buhodle are an integral and inseparable part of the
State of Puntland, Somalia." But how could this be possible since a) Mr. Ahmed
himself acknowledged that these regions were historically a part of Somaliland and b) there had never been a state called Puntland before in the Horn of Africa!



Finally, Mr. Ahmed also misunderstood the actual concept of power in the African context. Power, according to its classical definition everywhere, is "a situational consideration" which can be defined as the "capability of achieving a goal." Additionally, in Africa, as elsewhere, the configuration of power is important in regard to its level, distribution, basis and use.

However, in Somalia today, distribution of power is an extremely confusing case. For example, there are now myriad patrimonial power centres from Kismayu to Mogadishu to Garowe, where Mr. Ahmed is based. But these centres are fragmented to the point that some politically misinformed leaders of the area such as Mr. Ahmed think that they could correspond with the world leaders as their counter-parts. Therefore, Mr. Ahmed needs to be told that Puntland is not a state and, if he wants to claim state powers in that part of the Somalia territories, he needs to make deals with the other patrimonial centres of power such as Mogadishu because that is his region has always being part of Somalia, before and after independence.
Moreover, Mr. Ahmed stated that an "Act of Union" in 1960 between Somalia
and Somaliland had blurred the distinctions between the two states.


However, he failed to mention that the plebiscite which was to ratify the "union" was rejected by the people of Somaliland in 1961. Furthermore, the Somali Republic which was supposed to be the embodiment of the "union" was dismantled soon after when the politicians of Somalia proper started using the name of Somalia instead of that of the Somali Republic in all international arenas including the UN in order to erase the fact of the "unconstitutional union" and illegitimate absorption of Somaliland into Somalia. In all evidence, therefore, the preceding argument makes the republic of Somaliland, your excellencies, a de facto reality which is based on African history and precedent.


May we also recall that the people of Somaliland are soon heading to the polling stations in their country in order to ratify the constitution of their reclaimed state. We, therefore, hope that the international community would extend helping hands to the people of Somaliland at this point in their history.

Sincerely,
The Somaliland Forum



SOMALILAND FORUM
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The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that brings together Somalilanders from all parts of the world mainly, through the medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work with the Somaliland communities around the world in order to provide some lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and its people. For more information, Please visit forum's web site at: http://www.somalilandforum.com


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Middle East


Mr. A.Ismail
Kuwait, Kuwait City
Email:nero@ncc.moc.kw
Tel: 965 2630592


Lire aussi notre bulletin spécial N° 10 (En anglais)

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique.

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BRUITS ET RUMEURS

Attention : les informations publiées dans cette rubrique ne sont pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons à dire que ces informations n'engagent pas notre support qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement concernées peuvent nous adresser un démenti ou un droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés aussitôt.

18/05 Contrairement à toute attente, Kadami pourrait rentrer de toute urgence à Djibouti ce week end.

Nous venons d'apprendre que Mohamed Kadami, qui a manifesté à Bruxelles le 14 mai et qui a critiqué vivement les accords du 12 mai, pourrait rentrer de toute urgence ce week end à Djibouti.

Si cela se confirme, a-t-il été rappelé par Dini ?

Bénéficiera-t-il d'un poste de Ministre dans le remaniement qui se prépare et qui pourrait être rendu public dès lundi ?

Toujours dans l'hypothèse où cela serait confirmé,
- il n'irait pas au rendez-vous prévu avec le MInistre belge des Affaires étrangères, ce qui pourrait bien arranger IOG ...
- il pourrait éviter à Dini d'être mis dans une situation inconfortable avec une démission de la Présidence du FRUD à la clef.

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18/05 DINI a-t-il pris l'engagement vis à vis d'IOG de faire rentrer son fils, dans le cadre des accords du 12 mai.

Des rumeurs le confirment. Dini se serait engagé à faire rentrer son fils à Djibouti et à lâcher les résistants armés du FRUD.

Après le ralliement possible de Kadami, ce pourrait être l'enterrement du FRUD.

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24/05 Aden ROBLEH : IOG poursuit-il sa vengeance en utilisant l'arme du chantage financier ?

La condamnation d'Aden Robleh a six ans de prison avec sursis dans le cadre de l'attentat du Café de Paris (qui avait été considérée comme modéré par certains observateurs) nous avait fortement surpris.

Ou Monsieur ROBLEH était coupable et il méritait une peine de prison ferme ou il n'était pas coupable et il ne devait pas être condamné. Cette demi-mesure n'était absolument pas satisfaisante ....

Nous avions cherché quelles pouvaient être les arrières-pensées de Guelleh, via le Procureur et le Président du Tribunal aux ordres du système.

Nous avons compris : cette peine permettait de fixer le montant des dommages à la charge de Monsieur Robleh. Ce montant aurait été fixé à une somme exorbitant, que Monsieur Robleh ne pourrait pas payer ...

Alors Guelleh pourrait lui faire saisir le seul bien qui lui resterait : sa maison qui sera vendue aux enchères (après semble-t-il l'immeuble). Il ne nous appartient pas de nous immiscer dans la gestion patrimoniale de Monsieur Robleh, mais il semblerait que nous soyons placés devant un abus de droit qui mérite d'être signalé.

D'autant plus que c'est l'une des méthodes favorites de Guelleh pour faire plier les opposants et pour les forcer à se rallier en apparence à sa cause : cela s'appelle du chantage, sous couvert d'une soi-disant décision de justice. Et Robleh n'est pas la première victime.... D'autres dans le passé avaient été contraints de s'incliner devant ces pratiques de voyous ... parce que mises en oeuvre par une équipe qui détourne tous les fonds publics.

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17/05 : Dépôt officiel au Parlement européen,
de la pétition lancée par l'ARDHD


Outre les envois vers de nombreux interlocuteurs et responsables politiques du texte de la pétition, nous avons adressé officiellement l'ensemble de la pétition au Parlement européen, avec la liste des signataires.

Il nous a été confirmé que notre dépôt avait été enregistré sous le numéro 110 688 du 11 mai 2001.

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L'ordre des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvelOrdre très fermé, qui réunit tous ceux
qui se sont vraiment 'mis en quatre' pour chanter les mérites du régime et du dictateur.
Pouvoir de luisance ou pouvoir de nuisance ?


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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon

UN DEVOIR DE MEMOIRE - UN PROJET INITIE PAR L'ARDHD

LE MEMORIAL AUX VICTIMES DE LA DICTATURE


A LA MEMOIRE DE TOUTES LES VICTIMES
DU SYSTEME GOULED - GUELLEH


Nous lançons un appel à tous les Djiboutiens
pour la réalisation concrète de ce projet

Depuis l'indépendance de la République, le système de la terreur organisé par MM. Gouled et Guelleh a tué .. souvent ! .... Combien de victimes sont tombées sur ordre de ces deux personnages ?

Nous avons décidé de lancer une vaste opération auprès de tous les Djiboutiens afin d'établir progressivement mais avec précision la liste des victimes du régime. Cette liste sera :

  • conservée dans nos archives,
  • mise à jour en permanence et publiée sur le site,
  • la propriété des Djiboutiens et de leurs associations en particulier, s'il est décidé (et possible) un jour de faire réaliser un monument (une oeuvre d'art) à la mémoire des victimes / martyrs,
  • mise à la disposition de la justice, le moment venu.

Nous avons besoin de votre aide et chacun est concerné :

Envoyez-nous le nom précis et complet de(s) victime(s) de la terreur et de la folie du système, leur profession (si possible), la date de leur mort, leur âge et les circonstances. S'il est connu donnez nous aussi le nom de celui qui en est responsable directement. Si par hasard, vous pouviez ajouter une photo, cela serait vraiment très utile ...

Nous allons initier la constitution d'un comité de personnalités (européennes et djiboutiennes) qui aura la responsabilité de valider les propositions d'inscription de chaque victime dans le Memorial du souvenir, en toute indépendance de la politique ou d'une quelconque appartenance ethnique.

Pour nous écrire, cliquez ici

Ce Mémorial sera un boulet permanent que devront traîner
tous les bourreaux et tous les assassins qui ont fait partie ou qui font partie du sytème Guelleh / Gouled.


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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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PND - PARTI NATIONAL DEMOCRATIQUE
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LIBERTE - RESPONSABILITE - SOLIDARITE
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B.P : 10204
Tel : 34 21 94
Adresse internet : awaleh@intnet.dj
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DJIBOUTI
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Déclaration du Président du PND, M. ADEN ROBLEH AWALEH, aux assises nationales tenues dans le but d'arrêter la position du parti à propos de l'accord intervenu, le samedi 12 mai 2001, entre le FRUD et le gouvernement djiboutien

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Jeudi 17 Mai 2001
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Militantes, Militants,
Chers frères et sœurs,


Je suis très heureux de vous voir très nombreux. Vous avez sans doute saisi l'importance du sujet qui nous interpelle.

Nous sommes réunis aujourd'hui pour dire ce que nous pensons de l'accord que je viens d'annoncer ci-haut.

L'accord en question comporte deux volets :

1) il met fin à la situation de guerre qui prévalait dans le pays ;

2) il se propose d'introduire un certain nombre de réformes de nature politique.

Il s'agit, pour nous, en tant que parti politique, d'analyser avec rigueur et sincérité les termes de cet accord et de nous déterminer ensuite par rapport à lui.

Pour ce qui concerne le premier volet, je ne pense pas qu'il y ait parmi nous une seule personne qui puisse s'opposer à la disparition de l'état de guerre. La fin de la guerre ne peut que nous réjouir.

Quant au deuxième volet ayant trait aux réformes politiques, il va sans dire qu'il donnera lieu à d'âpres discussions. Ces réformes sont-elles de nature à apporter un vrai changement eu égard à la situation actuelle du pays ? Ne sont-elles pas qu'un simple catalogue de bonnes intentions sans lendemains ? Telles sont les questions qui ne manqueront pas de planer sur notre auguste assemblée.

D'emblée, je vous dirais que les réformes projetées sont très importantes car si elles sont menées à terme il n'y a pas l'ombre d'un doute qu'elles changeront la face de notre pays, dans le sens positif j'entends.

Elles sont au nombre de trois :

1) l'instauration du multipartisme intégral, ce qui rompt avec le système inique des quatre partis ;

2) la mise sur pied d'une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ;

3) une large décentralisation au profit des régions.

De telles réformes ne sont-elles pas celles réclamées à cor et à cri par notre parti ?


Comme vous pouvez vous en rendre compte, les réformes proposées font partie de nos fameux six piliers de la démocratie. les trois concepts sus énumérés constituent le socle de la démocratie authentique ; en vérité, ce sont eux qui, à travers l'équilibre des pouvoirs qu'ils assurent, font naître les trois autres piliers que sont : a) la justice indépendante ; b) les médias libres ; c) la libre formation d'associations à caractère social, professionnel ou culturel.

J'ai toujours répété devant vous, de façon immuable, la valeur que j'attachais au multipartisme, à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et à la décentralisation. Sans multipartisme il ne peut y avoir de compétition politique comme il ne peut y avoir de programmes concurrents sans lui ; Il ne peut y avoir de transparence électorale sans une CENI. Seul un tel mécanisme peut garantir des élections libres et honnêtes. Le rôle de cette commission consiste :

- à arrêter la liste électorale,
- à fixer le nombre de bureaux de vote,
- à nommer les présidents des bureaux de vote,
- à superviser le déroulement des élections,
- à proclamer les résultats.


Une nation digne de ce nom ne peut faire l'économie de la transparence électorale. Je vais jusqu'à dire que le fait de vouloir altérer ou falsifier la volonté populaire constitue un crime contre l'humanité. Il est établi que le manque de transparence électorale conduit inévitablement à la déstabilisation et à la confrontation.

Vue l'importance cruciale de la CENI, vous conviendrez avec moi que celle-ci ne doit pas être une simple cellule administrative comme une autre. Elle doit faire partie des institutions sur lesquelles repose la République. Si l'Afrique intègre la transparence électorale dans ses mœurs il n'y a pas de doute que ce continent résoudra 99 % de ses problèmes. Cela ne m'avait jamais échappé personnellement. C'est ce qui m'avait amené à faire la déclaration dont la teneur suit devant la Conférence d'Africa Leadersship Forum tenue au Botswana en juillet 1998 ; je disais, en substance : " le problème le plus aigu pour " l'Afrique est, selon moi, le problème des élections. Si nos pays trouvent une " solution à ce problème électoral tout ira pour le mieux.

Notre priorité doit " être de trouver les voies et les moyens les meilleurs pour que l'Afrique " connaisse des élections libres, honnêtes et transparentes. Ayant réfléchi " à ce problème je suis parvenu à la conclusion que ce problème ne trouvera " pas de solution sans une aide extérieure. Les commissions électorales, " qui sont certainement nécessaires, ne pourront s'acquitter de leur mission, " la raison étant qu'elles n'arriveront jamais à faire face à la pression du " pouvoir en place. L'aide extérieure en question doit être recherché auprès " des Nations Unies. Les Nations Unies doivent créer une structure " appelée Observatoire des Nations Unies pour les Elections en Afrique " (O.N.U.P.E.A). Cet organisme qui doit avoir un caractère permanent doit " déléguer deux représentants dans chacun des pays où il doit y avoir des " élections, ladite délégation devant venir au pays trois mois avant les " élections.

Son rôle est le suivant :

1) maintenir des contacts avec le " ministère de l'intérieur en ce qui concerne la préparation des élections ;

2) " maintenir également le contact avec la commission nationale électorale ; " travailler de concert avec les délégations étrangères venues superviser les " élections ;

3) recruter des " observateurs locaux " pour les élections ; "

4) fournir une encre indélébile. "

En bonne logique, la CENI devrait figurer dans la Constitution. Malheureusement, cela n'est pas le cas dans l'accord conclu. Selon celui-ci, le rôle et la composition de la CENI devront être fixés par décret. Espérons que la CENI promise par l'accord remplira le rôle qui est le sien. Elle devra non seulement jouir de tous ses pouvoirs mais elle devra aussi être paritaire dans sa composition c'est-à-dire être composée pour moitié de membres désignés par l'opposition.

Tout pays soucieux de bonne gouvernance ne peut également se passer de décentralisation. la décentralisation permet au peuple de participer pleinement aux affaires du pays. Elle confère aux régions et aux communes le pouvoir de gérer leurs propres affaires. C'est la voie par excellence pour lutter contre le tribalisme et l'ethnicisme en permettant aux habitants d'une région ou d'une commune de gérer leurs affaires. C'est aussi la voie qui permet le développement économique et social car la décentralisation responsabilise les habitants des régions et des communes et fait naître une compétition salutaire entre les différentes régions et communes. Les habitants des régions et des communes disposent des assemblées où siègent des dirigeants élus par eux. La décentralisation empêche la domination d'une région, d'une commune, d'une tribu ou d'une ethnie sur les autres.

Oui ! Si les réformes politiques contenues dans l'accord sont effectivement appliquées nous pouvons dire adieu aux terribles maux qui ont meurtri notre peuple durant 24 ans, maux qui ont pour noms :

- les tortures physiques et morales,
- l'ethnicisme et le tribalisme,
- la corruption et la prévarication,
- l'embargo économique et administratif frappant tous ceux et celles soupçonnés de ne pas faire montre d'ardeur et d'enthousiasme à l'égard du régime,
- le trucage électoral,
- la domestication du système judiciaire,
- l'absence de tout concept d'intérêt général,
- mise en place de dirigeants à l'esprit de clocher.


Je suis intimement convaincu que ces réformes politiques sont intervenues à temps, juste avant que notre pays n'atteigne le seuil critique au delà duquel il y a l'abîme qui a englouti tant de pays africains dont la Somalie sœur voisine.

Ne peut-on pas reconnaître un certain courage ou une certaine lucidité à ISMAÏL OMAR GUELLEH pour avoir " flairé " ce danger. Je sais que beaucoup de djiboutiens demeurent sceptiques quant à l'application effective des réformes projetées. Pour ma part je suis optimiste. Je pense que les uns et les autres doivent jeter la rancune et la haine à la rivière et se tourner vers l'avenir. Il ne coûtera rien à l'opposition d'accorder à M. ISMAÏL OMAR GUELLEH ce que j'appellerais la présomption de sincérité.

Au cas où les choses tourneraient mal du fait de ce dernier, rien n'empêchera l'opposition de reprendre le combat pour la démocratie avec beaucoup plus de vigueur qu'avant. Nous ne devons pas perdre de vue que cet accord est signé sous l'œil attentif de la communauté internationale. Personnellement, je préconise même que les graves cicatrices laissées par le scrutin présidentiel du 9 avril 2000 se referment.

Le PND est un parti patriote. Il n'a jamais été question pour nous de viser le pouvoir pour le pouvoir. Notre souci n'a jamais été de détrôner par tous les moyens ceux qui sont en place. Ce qui importe pour nous c'est de voir notre pays s'engager sur la voie de la démocratie.

Pour ce qui me concerne, ma conduite a toujours été guidée par des convictions ; j'ai toujours nourri un grand dessein pour mon pays. Hier je me battais pour la libération de mon pays. Aujourd'hui je me bats pour que mon pays se mette sur la voie de la démocratie, seul et unique moyen pouvant lui permettre de devenir une nation solidaire et prospère. Pour certains, la politique constitue un moyen comme un autre pour accéder à la fortune ou au prestige. La politique vue sous cet angle n'est pas ma conception. Je le dis tout haut, je préfère être un acteur économique, un capitaine d'industries, un créateur d'entreprises, plutôt que ministre ou président de la république. Cela devrait rassurer ceux qui me considèrent comme " l'ennemi politique n°1 ". Je ne suis pas de ceux ou celles qui pensent qu'il n'y a pas de vie ou de considération ailleurs qu'en politique.

Militantes,
Militants,


A présent, je vous invite à donner votre sentiment sur l'accord en question. Si vous le trouvez intéressant il vous suffit d'approuver la déclaration que je viens de prononcer. Dans le cas contraire vous ne l'approuvez pas.

Après discussion, la présente déclaration est adoptée à l'unanimité.

Pour le PND :

ADEN ROBLEH AWALEH,
Président du PND

________________________________________________

Note de l'ARDHD :

D'abord un grand Bravo au PND, qui est le premier parti de l'opposition djiboutienne à nous tenir informé de sa position face aux accords du 12 mai.

Cette prise de position devrait susciter des réactions que nous ne manquerons pas de publier.

De notre coté, nous reconnaissons la très grande honnêteté et le courage politique de cette prise de position. Le PND a effectué une analyse objective du texte et il a évalué les conséquences positives ('possibles') pour le peuple djiboutien.

Il ne nous appartient pas d'apporter une vision politique, mais nous sommes surpris en particulier sur deux points :

- Monsieur Robleh donne, dans une certaine mesure, une nouvelle chance à Guelleh et il lui accorde sa confiance (même si c'est avec précaution) pour mettre en oeuvre les termes de l'accord. De notre côté, nous sommes beaucoup plus méfiants / réservés et nous sommes persuadés que Guelleh trouvera tous les prétextes imaginables pour escamoter l'accord et pour ne pas appliquer les réformes le moment venu. L'avenir dira qui a raison ...

- Pour donner toutes ses chances à la reconciliation, Monsieur Robleh a choisi de faire table rase du passé et de jeter un grand voile pudique sur toutes les violations des Droits de l'Homme, les assassinats, la torture, les viols et la fraude électorale. Ne serait-ce qu'en mémoire des victimes, nous serions incapables d'adopter la même position de clémence vis à vis des deux dictateurs qui se sont succédés.

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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées. Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre. L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur, lors de son envoi)


20/05 - Un Portrait :
Chideh, le malhonnête

Aujourd'hui, en tout cas, la faible expérience politique de notre État dirigé par un dictateur sanguinaire et escroc(IOG) est fondée sur une reflet d'aspirations tribales ou claniques et
fait le jeu de politiciens peu scrupuleux.


Dois-je vous rappeler un homme minable du nom de Chideh, que je considère comme étant malhonnête et ayant été incapable de tenir son poste a la tête de la police nationale a l'époque.

Tout ce qui lui plaisait pendant sa présence à ce poste était la corruption. Il volait la Nation en utilisant des menaces contre les pauvres étrangers vivant déjà dans des conditions précaires. Ses armes inhumaines et favorites étaient les incarcérations, les viols, les déportations et parfois l'assassinat.

Pour un pays comme le nôtre, qui ne compte qu'un demi million d'habitants, Chideh s'était rendu célèbre pour des actes de barbarie commis par lui-même et/ou par ses complices. Heureusement ce fou furieux abusa de son pouvoir d'une façon alarmante et stupide. C'est à ce moment-là que le Ministre de l'Intérieur, feu le très regretté Youssouf Ali Chirdon le limogea de son poste à titre définitif et qu'il resta en chômage pour une période assez longue, mis à l'écart même par son propre clan (Mamassan) qui n'a pas eu le pouvoir de le faire réintégrer dans une autre fonction.

La disparition de Monsieur Chideh, après son éviction, l'a rendu haineux et malade. C'est un tribaliste, claniste au premier degré qui déteste tout le monde, en particulier le clan Fourlaba.


Après l'arrivée du dictateur, Président Auto-Proclame, Chideh a aussitôt adhéré à l'organisation mafieuse d'IOG. Ce dernier il a offert un poste important, celui de Chef de District.

Il est caractéristique de noter qu'avec malgré son humour dégouttant, il commença à vider son sac de haine et il a totalement bafoué le système démocratique. Il a cherché à dramatiser les choses en accusant l'honorable Président du PRD, Monsieur DAF de publier de 'soi-disant' fausses nouvelles (affaire du marche central). Il a porté plainte devant la justice, qui comme chacun le sait, est au main du pouvoir central qui la manipule.

On sait bien que Chideh, un rancunier vieillissant, essaie de se venger de son rival plus précisément le fourlaba, avec la complicité de son vrai cousin un colonel de la FNP du nom d:Abdourahman A.Kahin, lui aussi ravagé par l'alcoolisme et dégradé à plusieurs reprises par le Général Yabeh. C'est Kahin qui ordonna de disperser les petits vendeurs du journal <L'ensemble. Certains ont réussi à échapper à la terreur des forces de l'ordre tandis que d'autres ont été interpellés sans aucun motif valable.

Je me demande comment on peut encore confier de telles responsabilités à un homme aigri, rancunier, qui ne dispose d'aucune crédibilité et qui, en plus, à dénoncé son propre pays lors d'un récent séjour aux USA.

N'a-t-il pas alors demandé le statut de réfugié politique aux USA en utilisant une fausse identité en empruntant une fausse origine somalienne ?

A quel titre, s'est-il arrogé (en plus de tous les crimes qu'il a commis) le droit de salir notre dignité Djiboutienne ?

Voilà l'un des résultats catastrophiques (parmi tant d'autres) du gouvernement dictatorial (et mafieux) d'IOG. Des cons comme Chideh sont parmi nous et ils veulent nous diriger. Bravo pour le manque de fiabilité.

Je voudrais simplement ajouter pour le lui faire savoir, que la route sera longue et que nous ne l'oublions pas .....


M.D.E


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20/05 OPPOSANT DJIBOUTIEN : une espèce en voie de disparition !

Qui est aujourd'hui opposant à Djibouti ?

Pas grand monde.
DAF n'a rien publié : il fait le mort,
L'ODU ne dit rien,
Robleh, après avoir été condamné récemment, donne sa confiance à IOG et gomme le passé d'un coup de stylo magique,
Kadami se précipite pour rejoindre DINI qui a déjà serré la main de Guelleh.


Ah, si, deux ! Jean-Paul Noël Abdi qui continue avec Schaal à s'opposer et à diffuser des informations. Ils ont du courage et de la tenacité. Je me demande d'ailleurs pourquoi ils continuent à se donner autant de mal ...

Guelleh est le plus fort ! Quand il a besoin d'argent, il achète toutes les sympathies comme par miracle. Et les opposants viennent à lui pour manger dans sa main. Il montre cela aux européens qui payent immédiatement. Ensuite IOG remettra les opposants en prison, dés qu'ils cesseront de lui obéir aveuglèment ....

Je suis profondément dégoutté.

A.I.
USA

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21/05 ARDHD : une fois n'est pas coutume, nous publions un message de sympathisants du régime dictatorial, tout en leur laissant l'entière responsabilité de leurs affirmations que nous ne pouvons pas vérifier. Les deux personnes mises en cause peuvent nous adresser une réponse que nous publierons aussitôt. Nous diffusons ce message, en grande partie, parce qu'il est émis par des gens qui ne cachent pas leur sympathie sous de faux habits comme cela est arrivé trop souvent.

QUI EST QUI ?

Son Exellence, Monsieur Mohamed Moussa Chehem, l'Ambassadeur de Djibouti accrédité à Bruxelles serait-il au service de son pays ?

Depuis son arrivée en Belgique, ce Monsieur fréquente de façon assidue les opposants au régime Djiboutien qu'il rencontre souvent à la gare du midi ou qu'il invite chez lui .

Est-ce pour mieux les servir ou s'en servir dans l'interêt du pays qu'il répresente ?

Il est permis d'en douter, car selon des sources très sûres, Monsieur l'Ambassadeur aurait assuré notre délégation sur le fait qu'il n'y aurait aucune manifestation anti-Djiboutienne et qu'il aurait fait le nécéssaire en ce sens, par l'intermédiaire d'un certain Yasser .

La manifestation a pourtant eu lieu, privant ainsi la délégation de la possibilité de mettre en place une éventuelle contre-manifestation .

Zèle inconsidéré ou complicité avec les manifestants opposés au régime de Djibouti.

On a du mal à penser que Monsieur Mohamed Moussa Chehem, cet homme avisé et expérimenté, ai pu se laisser abuser par les manigances et les paroles d'un petit gamin, nommé Yasser Hassan Idriss .

Ce garçon est notoirement connu pour sa mythomanie chronique et sa traîtrise tout azimut .

Ce dernier s'affiche tantôt avec les opposants et de l'autre côté, il se rend souvent à l'Ambassade pour proposer ses services .

La veille de la manifestation Monsieur Yasser rencontrait les opposants et le jour d'après il arborait fièrement un badge de la délégation Djiboutienne .

Comment dans ces conditions Monsieur Mohamed Moussa Chehem a t-il pu faire confiance à ce détraqué de Yasser ?

Alors complicité ou négligence ?

Affaire à suivre .

Les sympathisants Djiboutiens à Bruxelles .

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ALI DAHAN, Ph.D.
REPRÉSENTANT PERMANENT DU FRONT POUR LA RESTAURATION DE L'UNITÉ ET DE LA DÉMOCRATIE-FRUD AUX AMÉRIQUES
C.P. 37073, PLACE QUÉBEC, QUÉBEC, (QUÉBEC), G1R 5P5 CANADA
Tél. et fax : 1-418-529-9513 Portable : 1-418-262-5924 Courriel : dahana_ca@yahoo.fr





- LE PSEUDO-ACCORD SIGNÉ LE 12 MAI 2001 EST UN PROLONGEMENT DE L'AUTRE PSEUDO-ACCORD SIGNÉ LE 26 DÉCEMBRE 1994

- LA DUPLICITÉ ET L'OPPORTUNISME DES REPRÉSEN TANTS DE DINI N'ONT D'ÉGAL QUE CE DERNIER

- COPIE DE LA LETTRE QUE J'AI ENVOYÉE À MOHAMED KADAMY LE 11 MAI 2001


REMAKE

LE PSEUDO-ACCORD SIGNÉ LE 12 MAI 2001
EST UN PROLONGEMENT DE L'AUTRE PSEUDO-ACCORD
SIGNÉ LE 26 DÉCEMBRE 1994


Nous nous rappelons que lorsque MM. Ali Mohamed Daoud, dit Jean-Marie, Ougouré Kifleh Ahmad, Ali Guelleh Aboubaker et les autres dirigeants de la première vague des dissidents du FRUD signèrent un pseudo-accord de paix avec le tyran Ismaël Omar Guelleh le 26 décembre 1994, M. Ahmed Dini Ahmed s'est empressé de déclarer que ceux-là avaient baissé leur pantalon devant ce dernier ! De plus, il n'a cessé de dire depuis cette époque, qu'ils étaient des traîtres et qu'il ne reconnaissait pas leur légitimité...

Cependant, nous constatons aujourd'hui que LE PSEUDO-ACCORD DE RÉFORME ET DE CONCORDE CIVILE SIGNÉ À DJIBOUTI LE 12 MAI 2001 ENTRE M. ISMAËL OMAR GUELLEH , PRÉSIDENT AUTO-PROCLAMÉ ET M. AHMED DINI AHMED, CHEF DE FILE DE LA 3e VAGUE DES DISSIDENTS DU FRUD N'EST RIEN D'AUTRE QUE LE PROLONGEMENT DU PSEUDO-ACCORD DE PAIX SIGNÉ LE 26 DECEMBRE 1994 ENTRE LE SANGUINAIRE GUELLEH ET M. ALI MOHAMED DAOUD, CHEF DE FILE DE LA 1e VAGUE DES DISSIDENTS DU FRUD COMME LE STIPULENT PLUSIEURS ARTICLES ET PLUS PARTICULIÈREMENT L'ARTICLE 17

De plus, le pseudo-accord du 12 mai 2001 ne reconnaît même pas la légalité) de la 3e vague des dissidents du FRUD (seulement tolérée...) par le gouvernement en place jusqu'au 3 septembre 2002...

De ce fait, on peut dire sans se tromper que les dirigeants des 3 vagues des dissidences du FRUD n'avaient que des intérêts égoïstes et mesquins en signant ces accords avec le tyran Guelleh ; ils ne voulaient que des avantages pécuniaires (pécules et postes ministériels) ...

La fragilité de ce pseudo-accord n'est plus à démontrer, car il suffit de consulter les nombreux articles liés aux indemnités pour comprendre que Guelleh n'avait rien à offrir à la 3e vague du FRUD étant donné que toutes les indemnités sont conditionnelles à l'aide que la Communauté internationale versera au régime dictatorial en place et cela malgré le fait que Guelleh possède plus d'un quart de milliards américains dans différents banques du monde. Evidemment, il y a une exception en ce qui concerne quelques-uns des plus proches de Dini, qui eux auront leurs pécules et des postes ministériels très bientôt !

_________________________________________

LA DUPLICITÉ ET L'OPPORTUNISME
DES REPRÉSENTANTS DE DINI

Pendant que les vrais partisans de la liberté et de la démocratie manifestaient à Bruxelles le 14 mai contre la dictature à Djibouti tout en risquant la vie de leurs familles qui se trouvent à Djibouti, nous constatons que des représentants de la 3e vague des dissidents du FRUD étaient aussi à cette manifestation alors qu'ils n'ont pas rejeté officiellement l'accord avant la signature du 12 mai 2001.

(Ci-après la copie de la lettre que j'ai envoyée à M. Kadamy le 11 mai 2001 pour lui demander de ne pas reconnaître le pseudo-accord du 12 mai 2001) Les dits représentants de la 3e vague du FRUD tels que : Mohamed Kadamy et d'autres cachés sous de fausses ONG (l'ADD, Forum pour la Démocratie...etc.) appartenant au groupe de Dini POURRONT À N'IMPORTE QUEL MOMENT RENTRER À DJIBOUTI SANS SE SOUCIER D'AUCUNE REPRÉSAILLE, récupérer leurs pécules et participer au gouvernement du tyran Guelleh. Ils sont déjà bien protégés (ainsi que leurs familles) par les Titre I- Article 1 et Titre II- Articles 6 et 7 du pseudo-accord de la honte du 12 mai 2001. Nous estimons que le comportement de M. Kadamy et des autres représentants de Dini équivaut à vouloir" traire
avec les bergers tout en mangeant avec les loups..."


En conclusion, nous demandons à M. Ahmed Dini en quoi l'accord du 12 mai 2001 diffère-t-il des accords signés entre le tyran Guelleh et les dirigeants des 2 premières vagues du FRUD qu'il avait lui-même renié ?

Comment va-t-il régler les problèmes des victimes de la dictature: viols, tortures, meurtres, confiscation des biens personnels par l'Etat et surtout qu'en est-il de la liberté d'expression et de la participation de toutes les composantes de la Nation à la vie politique, sociale, économique.. ?


Enfin que dira Dini aux enfants, veuves, mères et pères des combattants du FRUD et des victimes civiles lorsqu'il leur donnera le petit pécule ? ...Il dira peut-être..."Tenez ce petit pécule pour la perte des vôtres mais le tortionnaire restera toujours au pouvoir et j'ai même accepté de sa part une belle médaille pour ma trahison !...

Non, cet accord n'est rien d'autre qu'un accord de trahison et d'exclusion du Peuple Djiboutien et ne servira qu'à la nomenklatura de Guelleh et de Dini.

Fait à Québec, le 15 mai 2001.


Ali Daham P.h.D.
Représentant permanent du FRUD
aux Amériques


N.B. Ce Communiqué a été écrit le 15 mai 2001 avant que M. Mohamed Kadamy
retourne à Djibouti.


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Copie de la lettre que j'ai envoyée à Paris le 11 mai 2001
par télécopieur à M. Mohamed Kadamy Youssouf.


Quelques mots à un "compagnon de lutte"
Il est encore temps que tu rejoignes ton vrai camp de la liberté et de la
démocratie et que tu condamnes ouvertement les traîtres et les capitulards.


Cher Mohamed Kadamy,

Tu sais bien comment j'ai mal vécu la traîtrise des dissidents du FRUD ( Ali Mohamed Daoud, dit Jean- Marie, Ougouré Kifleh Ahmad, Ali Guelleh Aboubaker et ton cousin germain Mohamed Adoyta Youssouf) qui ont négocié en 1994-95 un simulacre de paix.

Tu m'as promis à l'époque que nous allions continuer la lutte jusqu'à la victoire finale et que je ne serais jamais trahi par toi. Evidemment, je t'ai cru parce que je me souvenais de nos rencontres à Paris ainsi que de nos réunions secrètes dans les années 80 à Djibouti avec les amis de notre cause pour la liberté et la démocratie. J'ai même effectué à l'époque des voyages pour notre noble cause dans deux pays voisins tout en refusant d'accepter aucune cent de la part du FDLD ...


Fin février 2000, tu m'as même proposé qu'on contacte les autorités des Etats-Unis d'Amérique et du Canada ainsi que celle de l'O.N.U. avant de rentrer au pays vu le comportement belliqueux et dictatorial du sanguinaire Guelleh. J'ai fait le nécessaire et j'ai contacté les représentants de ces 2 pays et de l'O.N.U. à Paris malheureusement, M. Dini a refusé catégoriquement ces rencontres lorsque tu lui as téléphoné.

Le jour de mon départ pour Djibouti, tu m'avais dit à l'aéroport de Paris qu'il ne fallait pas que je me laisse faire et qu'il fallait que je défende nos principes.


Dès que j'ai découvert le pot aux roses au dîner offert chez le V.P. du FRUD ainsi qu'à la 1e réunion au domicile du Président, j'ai décidé de quitter le pays parce que j'ai compris que le dictateur Guelleh ne voulait pas négocier une quelconque paix mais voulait plutôt mettre à genou le FRUD après l'avoir fractionné en groupuscule.

Le 12 août 2000, j'ai écrit dans mon mémorandum ce qui suit : "Le temps nous prouvera que ces négociations vont se terminer en queue de poisson et feront naître une souris d'un éléphant ! " Aujourd'hui, le temps m'a donné raison et même Cassim, le propre fils d'Ahmed Dini a condamné paraît-il ce pseudo accord.

Un militant comme toi ne devrait pas s'associer à la mascarade de Dini et Guelleh. C'est pourquoi, je t'invite fraternellement à rejoindre ton vrai camp :celui des forces de la liberté et de la démocratie et de dénoncer publiquement ce pseudo-accord avant sa signature demain.


Le tyran Guelleh ne cédera jamais d'un iota de son pouvoir pour le FRUD et seulement un Front fort et uni avec l'ensemble de l'opposition pourra l'obliger à faire des concessions qui aboutiront à coup sûr à son éviction avant la fin de son mandat.

Mohamed, je te conseille de ne pas te joindre au dernier wagon de Guelleh.

Mes salutations à ton épouse Aïcha et aux vrais combattants du FRUD.

Ali Dahan
Québec, le 11 mai 2001

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'ODU
SUR L'ACCORD DE PAIX






" Suite à l'accord-cadre de Réforme et de Concorde civile signé le 7 février 2000 à Paris entre le Front pour la Restauration et l'Unité et de la Démocratie (FRUD) et le gouvernement, un Accord de paix vient d'être signé, samedi 12 mai 2001 à Djibouti, entre les deux parties. Cet Accord prévoit notamment :


- le multipartisme intégral par l'entrée en vigueur de l'article 6 de la Constitution (article qui proclame le pluralisme politique) dès le 3 septembre 2002, date à laquelle prendra fin la loi référendaire limitant le nombre des partis à quatre ;
- la création d'une Commission Électorale Nationale Indépendante, chargée de garantir la transparence électorale ;
- la mise en place de la Décentralisation


De même que nous avons salué l'accord-cadre du 7 février 2000, de même nous saluons l'accord signé samedi 12 mai 2001.
Nous exigeons une bonne et effective explication de cet accord de paix et serons particulièrement vigilant à cette fin.
Nous appelons à la Communauté nationale et la Communauté internationale à faire de même.





Signé Moussa Ahmed Idriss
Président de l'ODU

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Note de l'ARDHD :
Nous nous étonnions de ne pas avoir reçu de communiqué de l'ODU à la suite de la signature des accords du 12 mai. Il vient de nous être communiqué.


Nous notons que l'ODU ne saluent que trois points importants qui concernent l'ouverture à la démocratie.

En revanche l'ODU passe sous silence une partie importante (ne serait-ce qu'en volume !) du texte des accords qui concernent l'indemnisation des victimes (en grande majorité d'origine AFAR) et la démobilisation des résistants du FRUD . Faut-il en tirer des conclusions, sur les perceptions et les préocupations prioritaires de l'ODU ?
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ARDHD


25/05 Une situation en cours de normalisation, qui justifie
la suspension de nos publications après le numéro 50.


Le lancement du site Internet de l'ARDHD remonte à février 1999, lorsque Maître AREF avait été emprisonné injustement à la suite d'une histoire montée de toutes pièces par le régime, via des hommes de justice à sa solde …. (Le non-lieu prononcé par la Cour Suprême confirme, si cela était nécessaire, la nullité de la procédure qui avait été intentée)

Depuis cette date, le site n'a cessé de défendre les Droits de l'Homme et de dénoncer toutes les violations commises par le régime Guelleh.

En septembre 1999, à la suite de l'interdiction de toute la presse d'opposition et à l'arrestation de tous les journalistes, l'ARDHD a décidé de lancer un journal " LA LIBERTÉ " qui a publié 39 numéros. Lorsque la presse d'opposition a été, sinon autorisée, au moins tolérée en mai-juin 2000, l'ARDHD a décidé de modifier sa formule et de diffuser des bulletins, afin de ne pas parasiter l'action des journalistes djiboutiens.

Les bulletins de l'ARDHD ont connu un réel succès, puisque nous avons enregistré entre 5 et 10.000 connexions par jour durant les derniers mois.

La contribution des publications de l'ARDHD a été déterminante dans le domaine des Droits de l'Homme. Elles ont permis, par exemple :
- d'obtenir, directement ou indirectement, la libération de tous les prisonniers politiques (les membres du FRUD, dont Mohamed Kadamy et Me Aref). Elles ont surtout permis, qu'ils ne soient pas oubliés au fond de leurs geôles, grâce à une information permanente de l'opinion internationale sur leurs conditions de détention,
- de faire libérer tous les enfants mineurs qui étaient incarcérés avec les adultes et qui subissaient des violences sexuelles,
- d'alerter sur les privations de passeport qui frappaient plusieurs personnalités (Me Aref, Moumin Bahdon, etc ..) , qui ont fini par en obtenir la restitution,
- de dénoncer les atteintes au Droit syndical des travailleurs,
- d'informer les financiers internationaux. Plusieurs instances ont décidé de conditionner leurs aides financières à l'évolution de la situation des Droits de l'Homme et au retour à la Démocratie véritable,
- d'aider de nombreux immigrants à constituer et à documenter leurs dossiers de demande d'asile / régularisation (France / Canada),
- à tous les djiboutiens immigrés, plus particulièrement aux USA, au Canada et en Europe, d'être informés en permanence sur la situation à Djibouti,
- de redonner un sentiment de fierté à tous les Djiboutiens, victimes du régime.


Aujourd'hui la situation a évolué :
- d'abord, parce que le nombre des alertes sur des violations des Droits de l'Homme a diminué. Il y en a toujours, mais il y en a moins ... Nos publications ont certainement freiné certaines ardeurs dictatoriales ..
- parce qu'il y a eu la signature des accords du 12 mai (qui ne nous ont pas totalement convaincus sur le plan de leur application et nous avons écrit ce que nous pensions). Mais le peuple djiboutien -et il faut le comprendre- qui en avait assez de supporter ce climat de guerre, a approuvé la signature avec soulagement. L'opposition djiboutienne a aussi entériné ces accords, dans plusieurs communiqués.


A la suite des accords, le débat n'est plus véritablement placé sur le plan des Droits de l'Homme. Maintenant ce sont les hommes politiques qui devront veiller à la bonne application des termes de l'accord. Ils sont tous présents à Djibouti et ils peuvent intervenir.

Ce n'est plus notre débat ni notre domaine d'intervention, ni surtout notre rôle. Nous n'avons aucune ambition politique à Djibouti et surtout nous ne faisons la promotion d'aucun parti ni d'aucune personnalité.

C'est la raison pour laquelle, nous allons réduire notre action. Le numéro 50 sera le dernier numéro de cette série de bulletins.

Nous prenons aussi cette décision parce que l'opposition a retrouvé sa capacité d'expression, au travers de ses journaux et des sites Internet qu'elle a développés ou qui sont en cours de lancement. Nous avons certainement été précurseurs sur ce plan et nous sommes heureux de constater que de nombreux sites Internet sont consacrés partiellement ou totalement à Djibouti et qu'ils garantissent une pluralité de l'information. Parmi eux :

- Les partis politiques : PND et PRD. Le site du FRUD est en cours de constitution,
- Les sites de culture et d'information : ARHOTABA et INDEX DJIBOUTI,
- Les sites gouvernementaux : ADI, République de Djibouti,
- et bien d'autres encore ….


Après avoir hébergé le site de la LDDH, nous allons maintenant aider l'association à ouvrir son propre nom de domaine. Lorsqu'il sera opérationnel, nous transférerons tous les documents sur son nouveau site.

En résumé, les Djiboutiens disposent aujourd'hui des moyens pour informer la communauté djiboutienne (à Djibouti et à l'étranger) et pour alerter l'opinion internationale.

Désormais notre rôle sera limité :
- à une extrême vigilance face à la situation des Droits de l'Homme,
- à la poursuite de la diffusion de tous les documents présents sur le site, car ils contribuent à la mémoire des Djiboutiens et en particulier à retracer l'actualité 'jour par jour' entre septembre 1999 et mai 2001.
- à lancer des alertes en cas de dérive,

- à l'amélioration de la présentation du site et à la mise en place d'un moteur, pour faciliter les recherches documentaires.


En effet, nous nous réservons la possibilité d'intervenir immédiatement si la situation venait à s'aggraver et/ou si les termes de l'accord du 12 mai 2001 n'étaient pas respectés.

Nous tenons à remercier tous les lecteurs pour leur assiduité : d'abord les Djiboutiens, puis les associations et les organismes internationaux et aussi tous les journalistes qui nous ont aidés et soutenus.

Nous remercions tous les lecteurs qui ont pris la peine de s'exprimer et de nous envoyer des informations : sans leur travail, le journal aurait manqué cruellement de matière.

Nous saluons Jean-Paul Noël Abdi qui n'a jamais cessé de nous informer avec objectivité, en dépit des risques qu'il prenait pour sa liberté. La fiabilité de ses informations a toujours été un élément déterminant. La reconnaissance de la LDDH par la FIDH confirme la qualité de son action.





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24/05 Une offre d'emploi communiquée par le réseau RAP21

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Offre d¹emploi : Projet de Radio Somalia
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Le Bureau des réseaux d¹informations régionales intégrées des Nations Unies
(IRIN) recherche des candidats pour un projet d¹aide sociale de Radio
Somalia mené par l¹IRIN. Ce poste est à pourvoir à Nairobi au Kenya.


L¹équipe de Somali devra produire les programmes radiophoniques de l¹IRIN et
produire les actualités radio, rédigées pour le format radio, qui seront distribués aux stations de radio à travers la Somalie.


Les candidats devront posséder les compétences suivantes :
- excellent anglais et somalien, écrit et parlé,
- une expérience en tant que journaliste/présentateur de radio,
- être énergique, motivé et capable de travailler avec/sous une supervision minimum
- de bonnes compétences en travail de reportage,
- de bonnes techniques d¹interview,
- la capacité de rédiger, de structurer et d¹assembler des packages d¹informations
- une bonne connaissance de l¹informatique,
- avoir une bonne présentation vocale.


Date limite : 30 mai 2001

Source : The Communication Initiative

Contactez rap21@wan.asso.fr pour plus d¹informations.

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18/05 LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm


COMMUNIQUE DE PRESSE N°/13/01/LDDH
DU 17/MAI/2001

AFFAIRE :Général Yacin Yabet et consorts .
AFFAIRE : de prisonniers politiques
Prolongation du délai de détention provisoire non motivée
Plus de cinq mois de détention, ça suffit !



Le 22 avril 01 et après plusieurs démarches ,la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (L.D.D.H) a pu obtenir l'autorisation de rendre visite aux prisonniers de la Force Nationale de Police (FNP).

Le vendredi 27 avril 01 le représentant de la LDDH s'est rendu à la prison de Gabode pour connaître enfin les véritables conditions de détention de ces policiers prisonniers .

Deux officiers (deux lieutenants) se trouvant dans un véhicule tout terrain garé à proximité de la grande porte de la prison ,sont descendus de leur véhicule et demandèrent au représentant de la LDDH : " le but de sa visite ",après avoir remis l'autorisation du Parquet , l'un des officier l'a informé : " que seul le chef d'Etat major de la FNP le Colonel Ali Hassan peut accorder une autorisation pour ces prisonniers policiers ".

Après avoir réussi à contacter le Colonel Ali Hassan et malgré des promesses le représentant de la LDDH n'arrive pas à obtenir cette autorisation .

Le Président de la LDDH ayant voulu informer le Ministre de la Justice chargé des Droits de l'Homme , ce dernier a spontanément répondu : " ces affaires privés ne me concernent pas "


Compte tenu de ce refus , des conditions de détention semblables voir pire que celles qu'avaient connu certains hommes politiques , la LDDH ne peut que considérer ces prisonniers détenus depuis l'affaire du 7 décembre 2000 , comme des prisonniers politiques

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) sidérée vient d'apprendre que la situation carcérale s'est durcie et que les conditions et les pressions sur les familles de ces prisonniers politiques sont de plus en plus humiliantes et inacceptables .

Il semble ,que depuis trois mois dans l'Affaire du 7/12/00 , le dossier du Juge d'Instruction est pratiquement clos, seul reste des décisions supérieures avant que la Cour Criminelle soit saisie .


La LDDH constate que depuis un mois ,la prolongation de la période de la détention paraît très abusive et que les sévères conditions de détention doivent être considérées comme une réelle forme de tortures intolérables

La LDDH lance un Appel pressant à tous les membres de l'Organisation Mondiale Contre la Torture, et leur demande de se saisir du dossier de ces prisonniers torturés, afin d'entamer des actions positives auprès des Autorités djiboutiennes .

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Forum Communauté djiboutienne

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LE COIN DE L'HUMOUR

20/05 Une interview (presque) imaginaire que nous aurions pu avoir par téléphone ce dimanche 20 mai avec Mohamed Kadamy, à peine arrivé à Djibouti

Le journaliste :
Comme vous l'imaginez, votre retour à Djibouti a surpris tous ceux qui s'intéressent à la situation djiboutienne….


Mohamed Kadamy :
C'est vrai. Mais me croirez-vous, si je vous ai dit que cela m'a surpris personnellement ? Quand je manifestais le 14 devant le Parlement européen, je n'imaginais pas une seule seconde que je serais à Djibouti le prochain week-end. La preuve pour convaincre vos lecteurs, c'est que je n'avais même pas préparé ma valise ….


Le journaliste :
Pourquoi cette preuve ? On sait que vous quittez facilement un lieu sans prendre d'affaires superflues … Lorsque vous avez quitté Djibouti, après votre libération, cela s'est passé très vite et on dit que vous êtes parti pratiquement les mains dans les poches en oubliant même la liste des mineurs incarcérés à Gabode, alors que vous êtiez le seul à la détenir à l'époque.


Changeons de sujet, le plus important c'est que nous arrivions à comprendre les raisons qui ont motivé votre précipitation. Est-ce la promesse d'un possible poste ministériel dans le nouveau gouvernement ou autre chose ?

M.K. :
Sûrement pas un poste ministériel ! Tout le monde sait bien que je n'ai jamais couru après les honneurs et je ne suis pas rentré pour cela, même si cela devrait plaire à mon épouse qui a tant souffert de cette vie d'opposants, de femme de prisonniers et de conditions de vie précaires, etc.


Vous savez que j'ai toujours été personnellement un proche de Dini. En vous disant cela, je vais bien au-delà des relations qui existent normalement entre dirigeants d'un même parti d'opposition. C'est beaucoup plus, ce sont des liens personnels et amicaux très forts.

J'ai été amené à critiquer les accords que Dini a signés avec Guelleh, c'est vrai ! Mais je n'ai jamais critiqué DINI. Faites bien la différence. J'ai critiqué celui qui a signé le papier, mais je n'ai pas critiqué l'homme, l'ami.

Or Dini m'a appelé pour me dire qu'il était dans une situation fort embarrassante. Il venait d'envoyer des sages pour essayer de convaincre son fils de rentrer. Contrairement à ce qu'il espérait, les sages n'ont pas réussi à le ramener dans le droit chemin. Et maintenant Guelleh lui met la pression … avec des menaces : rupture des accords, saisie de ses biens, etc…

Il m'a donc demandé de venir lui donner un coup de main. J'ai longuement hésité avant de donner ma réponse. J'ai retourné le pour et le contre pendant plusieurs minutes et finalement je lui ai dit OUI. C'est aussi simple que cela. Je ne pouvais pas laisser l'ami dans l'embarras et auprès de lui, je pallierai l'absence du fils rebelle.

Le journaliste :
Quand vous dites pallier l'absence du fils, cela veut-il dire que vous accepteriez le poste ministériel qui avait été prévu pour lui ?


M.K.
Bien sur que je l'accepterai si on me le demandait ! Mais comprenez-moi bien, ce sera uniquement pour aider DINI l'ami, et non pour soutenir le signataire des accords du 12 mai, que je réfute.


Le journaliste :
C'est quand même une position très compliquée à défendre. Pensez-vous que vous arriverez à l'expliquer à votre entourage et à la faire admettre aux hommes du FRUD?


M.K.
Il suffit de prendre le temps pour expliquer les choses. Dès demain, je vais prendre mon bâton de pèlerin pour aller dans le maquis. Je vais me donner le temps nécessaire ... jusqu'à ce qu'ils aient compris. A la fin, si certains ne veulent vraiment pas comprendre, ce sera la preuve qu'ils s'opposent à nous et que nous n'avons plus rien à faire avec eux. Ils se placeront de facto en dehors du FRUD-Armé.


Le journaliste :
Ne risquez-vous pas d'être considéré comme faisant partie de la troisième vague de désertion du FRUD, comme l'écrit régulièrement Monsieur Ali Dahan, depuis plus d'un an ?


M.K.
Comprenez-moi bien. Dans les années précédentes, certains dirigeants du FRUD ont rejoint Guelleh pour des raisons exclusivement personnelles : ils étaient fatigués du statut et des conditions de vie des opposants ; ils avaient besoin de vivre en paix, besoin de vivre avec les moyens financiers adaptés et besoin de retrouver leurs familles. Nous avons essayé de les comprendre et nous avons modéré nos critiques à leur égard ...


Dini et moi aujourd'hui, c'est complètement différent. Nous ne nous rallions pas à Guelleh. Nous voulons seulement apporter la démocratie aux Djiboutiens. Si j'ai critiqué les accords, c'est uniquement parce qu'ils ne contiennent aucune garantie du fait que Guelleh les mettra en application en 2002.

Dini l'a bien compris et il m'a convaincu du fait qu'en dehors de son fils, j'étais le seul à pouvoir exercer un contrôle minimum sur IOG. Si j'acceptais de devenir l'otage du Frud au sein du Gouvernement (à condition toujours qu'IOG et DINI me le demandent), ce serait uniquement pour garantir le respect des accords.


Croyez-moi, ce ne serait pas de gaîté de cœur que j'accepterai ce poste de Ministre. Seulement si c'est utile pour le peuple djiboutien, je considére que je le fais par obligation morale pour ne pas le décevoir.

Le journaliste :
En effet, c'est une lourde tâche d'explication qui vous attend. Je vous souhaite d'en avoir tout le courage et toute la force, d'autant plus que vous allez être très critiqué dans les prochains jours.


M.K.
Pas autant que vous le croyez, car il y a moins de véritables opposants à Guelleh que dans le passé ... Ne me demandez pas de vous donner des noms qui vous surprendraient. Lisez simplement certains communiqués qui sont publiés actuellement ... Et gardez à l'esprit que nous agissons dans la discrétion, mais que nous agissons pour le bien de tous les Djiboutiens. Le proche avenir réservera bien des surprises.


Le journaliste :
Merci Monsieur Kadami pour ces réponses.

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, privations de liberté (presse, expression, déplacement), etc..

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