ARDHD

4ème année

Bulletin spécial N° 18
du mercredi 26 mai 2002

L'APPEL DU GED
A LA MOBILISATION GENERALE
DE TOUS LES DJIBOUTIENS
POUR METTRE UN TERME
A LA DICTATURE

 

D'après certains lecteurs, le site du GED serait difficilement accessible à partir de Djibouti. Nous reproduisons dans ce numéro spécial, l'appel du GED.



 

Bruxelles le mercredi 26 juin 2002.

Références : n° 02 - 06 - 26-1 / MIA.

26/06/02 Après 25 années d'Indépendance, l'opposition politique et le Gouvernement en Exil de Djibouti proposent un "Autre Avenir" à la Nation djiboutienne.

Dans quelques heures nous fêterons le 25ème anniversaire de l'indépendance de notre pays.


C'est en ayant pleine conscience de la difficulté et des épreuves intolérables que subit le peuple djiboutien depuis des décennies et qui se sont aggravées ces dernières années, que je m'adresse à vous afin de transmettre à chacun un message d'Espoir, de Foi et de Confiance pour un avenir meilleur ; pour vous, pour vos enfants et pour vos familles.

La situation de catastrophe économique et sociale que subissent les familles à Djibouti n'est pas une fatalité pour notre Nation, elle est la conséquence des errements et des excès en tous genres d'Hassan Gouled et d'Ismaël Omar Guelleh qui ont méthodiquement supprimé l'environnement démocratique dans notre pays.


Les conditions d'un libre débat, au cours duquel chacun et chacune pourrait s'exprimer, n'existent plus depuis de trop nombreuses années.


Ismaël Omar Guelleh a usurpé et monopolise tous les pouvoirs de l'appareil de l'Etat en ayant organisé, en préalable à cela, une gigantesque fraude lors des Elections Présidentielles de 1999.


Il se prépare à en faire de même lors des prochaines Elections Législatives, programmées pour la fin de l'année, si rien n'était fait pour y mettre un terme.
Ni lui, ni son Gouvernement ne sont légitimes.


Toutes leurs décisions sont frappées de nullité car elles sont la résultante d'une évidente falsification, maintes fois démontrée et dénoncée, pour l'accaparement de tous les pouvoirs de l'Appareil de l'Etat.

 

 

Ce faisant il confirme cette nullité des décisions en ne respectant, en aucun moment ou de quelque manière que ce soit, ni les Droits Humains inscrits dans notre Constitution, ni les Lois de notre pays, ni le contenu du pieux message du prophète.

Ismaël Omar Guelleh et ses " mandarins " ont détourné et continuent de dérober à leur profit des montants vertigineux de sommes d'argent qui appartiennent au peuple djiboutien ce qui se traduit par des difficultés économiques insurmontables qui ne touchent que les couches sociales qui composent la population et certes pas les quelques " nouveaux riches " du pouvoir en place qui ignorent avec dédain la Nation djiboutienne et les conséquences de son appauvrissement de jour en jour.

  • Augmentation importante des prix des denrées de première nécessitée avec la quasi impossibilité pour le djiboutien d'acquérir un produit d'importation,
  • Retards incessants des versements de salaires par l'Etat dont les "caisses" sont épisodiquement vidées de leur contenu par Ismaël Omar Guelleh qui entretient pour se maintenir au pouvoir une garde prétorienne et les faveurs de quelques "mandarins", notamment faux opposants politiques mais véritables démissionnaires des valeurs démocratiques et des engagements qu'ils ont pris par le passé,
  • Promotion de l'incompétence au détriment de nécessaires plans de carrières équitables pour les fonctionnaires, assimilés comme tels et pour les militaires,
  • Instauration d'un système basé sur la délation politique et la dénonciation chimérique, dans les Ministères et les Services de l'Etat , dans l'Armée Nationale Djiboutienne et au sein des Forces Nationales de Police
  • Persécutions administratives, voire rétrogradation, si l'on appartient pas au RPP et que l'on ne souhaite pas adhérer au parti au pouvoir qui a escamoté tous les moyens et les droits politiques desquels il use et abuse impunément,
  • Clonage artificiel des partis politiques d'opposition avec l'octroi de faveurs à ceux qui "baissent la tête" et cautionnent par leur silence notamment la manipulation des délégations de vote par le RPP en préparation des Elections à venir,
  • Sanctions administratives voire " licenciement déguisé " et sans faute préalable de fonctionnaires ou assimilés qui n'ont qu'un droit, celui de se taire ou d'être incarcérés à la sinistre prison de Gabode.
  • Clonage artificiel des syndicats ; menaces, emprisonnements et tortures exercées sur les véritables et courageux responsables syndicaux qui s'opposent en toute légalité aux décisions discrétionnaires du pouvoir en place,
  • Emprisonnement d'enfants et de femmes avec viols, coups et blessures sur les parents et les étudiants qui manifestent pacifiquement pour la reconnaissance de leurs droits et en faveur de l'égalité des chances en matière d'Enseignement et d'Education,
  • Détournements des bourses d'études et utilisation au seul profit des familles "politiquement correctes et nanties",
  • Actes indignes, coups et blessures sur nos vieux travailleurs, hommes et femmes âgés, venus réclamer en toute légalité le paiement de leurs pensions,
  • Meurtres légalisés de nos blessés et handicapés de guerre venus, eux aussi, réclamer le respect de leurs droits.
  • Monopolisation, obstruction à la diffusion d'une information juste et cohérente avec menaces, exclusions voire emprisonnement des journalistes qui s'opposent aux méthodes extrémistes qu'on leur impose et qui font, sous la menace d'atteinte à leur famille, le choix forcé de se taire ou de s'exiler clandestinement.
  • Incarcérations, viols, tortures physiques et morales de celles et de ceux qui ont le courage de dénoncer leurs conditions de travail dans les Ministères, les exactions et les crimes du régime dictatorial,
  • Meurtres maquillés artificiellement et élimination programmée des véritables opposants politiques qui n'ont pas fait le choix de l'exil,
  • Tentatives maladroites d'éliminations physiques ou de jeter le déshonneur sur les opposants politiques exilés à l'étranger, notamment sur les membres du Gouvernement en Exil de Djibouti,
  • Pressions ignobles exercées à Djibouti sur les familles des opposants politiques qui ont fait le choix de s'exiler pour mieux combattre le régime despotique et s'exprimer en toute liberté,
  • Faillites du système Educatif et de Santé publique……..avec refus des ONG, extérieures au pays, de cautionner à l'avenir tous les détournements de dons en provenance des pays de l'Union Européenne, notamment du Nord de l'Europe,
  • Procédure légalisée de dilapidation des biens publics lancée à son profit par Ismaël Omar Guelleh qui ignore sciemment les lois et le Code des marchés publics de la République de Djibouti. Cette procédure de mainmise étant la continuité de sa monopolisation sur la STID, sur le Port international de Djibouti et sur les Télécommunications....

La liste des démissions face aux difficultés, de l'ignorance de la misère, des délits, des détournements, des exactions perpétrés et des violations aux droits humains est fort longue ce qui n'a fait qu'accroître, de manière significative et jour après jour, le discrédit d'Ismaël Omar Guelleh et de son régime au sein de la population qu'il maintient en l'état par la peur.


Son régime est celui du clientélisme patenté et de la terreur qu'il masque derrière la diffusion d'une information sirupeuse et mensongère aux fins de rassurer et d'obtenir l'attribution des Aides internationales qu'il pourra, une fois encore, détourner majoritairement.

- En falsifiant toutes les vérités économiques et politiques,
- En semant la discorde au sein des ethnies qui composent la Nation djiboutienne.
- En trompant nos frères Afars dans des Accords, pourtant restreints, qu'il n'a jamais eu l'intention de respecter,
- En tentant de semer la discorde au Somaliland et en Ethiopie pour asseoir son pouvoir hégémonique sur la région tout en se protégeant lâchement derrière une présence française qu'il tente d'impliquer militairement,
- En reportant sur la France la responsabilité de ses propres excès et de sa " mauvaise gouvernance " desquelles il ne veut pas sortir malgré les recommandations incessantes formulées par les instances internationales notamment financières,


 

Ismaël Omar Guelleh a démontré son indignité notoire et son incompétence chronique à assumer des responsabilités qu'il ne pouvait par évidence s'octroyer que par la falsification et la tromperie au niveau international.


Il a créé toutes les conditions de scission entre les ethnies, afin d'asseoir son autorité, sans comprendre que parallèlement il favorisait avec le temps l'émergence de jeunes cadres fonctionnaires, militaires, policiers venant de tous les horizons et de tous les niveaux secondaires des administrations qui ont rejeté l'autorité factice des "mandarins".


Ces femmes et ces hommes se sont inscrits dans un large " Mouvement Djiboutien du Refus " avec la lente montée en puissance d'une véritable opposition politique à son régime.


Cette génération d'hommes et de femmes comme la jeunesse djiboutienne veulent Vivre et non survivre dans la pauvreté que l'on a imposée à leurs parents. Ils ont acquis des compétences et ont foi en un "Djibouti autrement" pour leurs familles et leurs enfants.

Pour toutes ces raisons et par ce qu'il convenait de nous rassembler pour " Agir et non Subir ", nous avons créé le Gouvernement en Exil de Djibouti qui s'efforce, par la concertation et le dialogue, de fusionner toute l'opposition politique au régime dictatorial d'Ismaël Omar Guelleh.


Notre premier objectif fut de nous atteler à la lourde tache consistant à effectuer un état des lieux des institutions de la République et d'émettre des propositions réalistes pour remédier à la situation actuelle tout en incitant les personnalités politiques, se positionnant dans une effective et sincère opposition, à s'exprimer à partir d'une large plate forme de " Concertation et de Construction " d'un autre avenir pour la Nation djiboutienne.


Nous avons conservé une grande confidentialité en ce qui concerne nos contacts et sur le contenu de nos entretiens, collaborateurs et sympathisants, afin d'éviter qu'ils et elles ne subissent, à Djibouti comme ailleurs, des pressions émanant du pouvoir en place voire un emprisonnement à la prison de Gabode tout en acceptant, de par le fait que nous étions en avant, d'être l'objet de tentatives d'éliminations physiques et de pressions odieuses exercées sur nos familles.

Si l'un d'entre-nous tombait, victime d'Ismaël Omar Guelleh par personne interposée, un autre se lèverait aussitôt pour prendre sa place avec la même abnégation et la même opiniâtre volonté de chasser l'oppresseur et de tout mettre en oeuvre pour favoriser l'instauration dans les meilleurs délais d'un régime démocratique dans notre pays.

Nous avons dénoncé et continuons de dénoncer lors de démarches et par notre présence quasi permanente auprès des Instances internationales et notamment auprès de l'Union Européenne, toutes les malversations et les exactions du régime d'Ismaël Omar Guelleh.

Le projet " Politique - Economique et Social " du Gouvernement en Exil de Djibouti a été finalisé puis communiqué.


Il a agréablement surpris par la pertinence des propositions de réformes profondes de la société djiboutienne que nous préconisons de mettre en oeuvre dans un avenir proche et par l'engagement ferme de respecter pour l'avenir l'égalité des chances de chacune et de chacun dans une vision réaliste et contemporaine de ce que doit être " Djibouti Aujourd'hui et Demain ".

Nous sommes aujourd'hui en phase finale de concrétisation des objectifs que nous nous étions fixés initialement au point que nous serons, dès le mois d'août de cette année, en mesure de procéder au remplacement du gouvernement d'Ismaël Omar Guelleh dans les meilleures conditions possibles et de répondre ainsi aux attentes de la Nation djiboutienne qui témoigne une volonté de profond changement des institutions actuelles.

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Nous en appelons, dès à présent, à la " Mobilisation des forces vives " de notre Nation, quelque puisse être l'ethnie d'appartenance, dans un "Mouvement Djiboutien du Refus" dont le but est d'exprimer très clairement notre opposition commune au régime en place dans notre pays et auquel il convient de mettre fin.

Chaque fonctionnaire ou assimilé comme tel, chaque militaire ou policier, chaque employé enfin chaque djiboutien ou djiboutienne doit se sentir mobilisé dès à présent avec comme objectif la chute du régime dictatorial d'Ismaël Omar Guelleh et l'instauration de la démocratie dans notre pays.

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Parallèlement à toutes nos actions programmées, l'activation du Tribunal Pénal International, pour compter du 1er Juillet 2002, va introduire une nouvelle possibilité de recours en faveur du Respect des Droits de chacun.

Sous l'impulsion et la responsabilité de sa Commission Justice, le Gouvernement en Exil de Djibouti a décidé que pour chaque acte, pénalement condamnable et dont se rendraient coupables le gouvernement ou une personne missionnée par elle, nous lancerions ipso facto, avec les Associations qui soutiennent notre action, une procédure de plainte déposée auprès du Tribunal Pénal International tout en donnant à chaque dossier présenté nominativement la plus large publicité possible auprès de l'opinion publique et des Instances internationales.

Ceci signifie que les plaintes auprès du Tribunal Pénal International et les assignations en réparation au civil mettront directement en cause l'auteur des actes délictueux notamment celui s'étant rendu coupable de torture et d'atteinte à l'intégrité physique sur des personnes incarcérées.

L'opposition politique et le Gouvernement en Exil de Djibouti ont l'opiniâtre volonté de rompre le " Pacte du silence et de la démission des responsabilités " qui s'est instauré sur la République de Djibouti et qui la confine dans un enfermement incompatible avec l'instauration d'une amorce de Démocratie dans le pays.

Nous lançons, des à présent, toutes les actions programmées et nécessaires pour que les Elections Législatives de fin de cette année soient, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, des élections libres laissant à chaque djiboutien et à chaque djiboutienne la faculté d'effectuer en toute indépendance le choix de l'homme ou de la femme politique le ou la plus apte pour les représenter au sein de l'Assemblée nationale.

Au nom de l'opposition politique et du Gouvernement en Exil de Djibouti, auquel je préside, je réitère auprès de chaque djiboutien et auprès de chaque djiboutienne mon message d'Espoir, de Foi et de Confiance pour un avenir meilleur.

Pour que vous-même, pour que vos enfants et pour que vos familles obtiennent enfin le Respect de leurs Droits inhérents à tout être humain, le Gouvernement en Exil de Djibouti est là, à vos cotés et mène un combat d'importance que nous gagnerons ensemble.


 

 

Le jour est proche où chacun retrouvera enfin sa dignité, bafouée par le régime dictatorial d'Ismaël Omar Guelleh et les " mandarins " inféodés qui n'ont d'autre ambition que de servir leurs propres intérêts.


Notre seule Ambition est de servir notre Pays, notre Nation et de maintenir la Paix avec nos frères et amis des pays voisins pour favoriser le progrès dont chacun a le nécessaire besoin.

Vive la Nation djiboutienne, vive la fraternité entre les peuples,



Pour la Nation djiboutienne,
au nom de l'opposition politique,
pour le Gouvernement en Exil de Djibouti


le Président Mahamoud Idriss Ahmed

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bulletin B152b


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"