D'après
certains lecteurs, le site du GED serait difficilement accessible
à partir de Djibouti. Nous reproduisons dans ce numéro
spécial, l'appel du GED.
Bruxelles
le mercredi 26 juin 2002.
Références
: n° 02 - 06 - 26-1 / MIA.
26/06/02
Après 25 années d'Indépendance, l'opposition
politique et le Gouvernement en Exil de Djibouti proposent un
"Autre Avenir" à la Nation djiboutienne.
Dans quelques heures nous fêterons le 25ème anniversaire
de l'indépendance de notre pays.
C'est en
ayant pleine conscience de la difficulté et des épreuves
intolérables que subit le peuple djiboutien depuis des
décennies et qui se sont aggravées ces dernières
années, que je m'adresse à vous afin de transmettre
à chacun un message d'Espoir, de Foi et de Confiance pour
un avenir meilleur ; pour vous, pour vos enfants et pour vos familles.
La situation de catastrophe économique et sociale que subissent
les familles à Djibouti n'est pas une fatalité pour
notre Nation, elle est la conséquence des errements et
des excès en tous genres d'Hassan Gouled et d'Ismaël
Omar Guelleh qui ont méthodiquement supprimé l'environnement
démocratique dans notre pays.
Les conditions
d'un libre débat, au cours duquel chacun et chacune pourrait
s'exprimer, n'existent plus depuis de trop nombreuses années.
Ismaël
Omar Guelleh a usurpé et monopolise tous les pouvoirs de
l'appareil de l'Etat en ayant organisé, en préalable
à cela, une gigantesque fraude lors des Elections Présidentielles
de 1999.
Il se prépare
à en faire de même lors des prochaines Elections
Législatives, programmées pour la fin de l'année,
si rien n'était fait pour y mettre un terme.
Ni lui, ni son Gouvernement ne sont légitimes.
Toutes
leurs décisions sont frappées de nullité
car elles sont la résultante d'une évidente falsification,
maintes fois démontrée et dénoncée,
pour l'accaparement de tous les pouvoirs de l'Appareil de l'Etat.
Ce faisant
il confirme cette nullité des décisions en ne respectant,
en aucun moment ou de quelque manière que ce soit, ni les
Droits Humains inscrits dans notre Constitution, ni les Lois de
notre pays, ni le contenu du pieux message du prophète.
Ismaël Omar Guelleh et ses " mandarins " ont détourné
et continuent de dérober à leur profit des montants
vertigineux de sommes d'argent qui appartiennent au peuple djiboutien
ce qui se traduit par des difficultés économiques
insurmontables qui ne touchent que les couches sociales qui composent
la population et certes pas les quelques " nouveaux riches
" du pouvoir en place qui ignorent avec dédain la
Nation djiboutienne et les conséquences de son appauvrissement
de jour en jour.
Augmentation importante des prix des denrées de première
nécessitéeavec
la quasi impossibilité pour le djiboutien d'acquérir
un produit d'importation,
Retards
incessants des versements de salaires par l'Etat
dont
les "caisses" sont épisodiquement vidées
de leur contenu par Ismaël Omar Guelleh qui entretient pour
se maintenir au pouvoir une garde prétorienne et les faveurs
de quelques "mandarins", notamment faux opposants politiques
mais véritables démissionnaires des valeurs démocratiques
et des engagements qu'ils ont pris par le passé,
Promotion
de l'incompétence
au
détriment de nécessaires plans de carrières
équitables pour les fonctionnaires, assimilés comme
tels et pour les militaires,
Instauration
d'un système basé sur la délation
politique et la dénonciation chimérique,
dans
les Ministères et les Services de l'Etat , dans l'Armée
Nationale Djiboutienne et au sein des Forces Nationales de Police
Persécutions
administratives, voire rétrogradation,
si
l'on appartient pas au RPP et que l'on ne souhaite pas adhérer
au parti au pouvoir qui a escamoté tous les moyens et les
droits politiques desquels il use et abuse impunément,
Clonage
artificiel des partis politiques d'oppositionavec
l'octroi de faveurs à ceux qui "baissent la tête"
et cautionnent par leur silence notamment la manipulation des
délégations de vote par le RPP en préparation
des Elections à venir,
Sanctions
administratives voire " licenciement déguisé
" et
sans faute préalable de fonctionnaires ou assimilés
qui n'ont qu'un droit, celui de se taire ou d'être incarcérés
à la sinistre prison de Gabode.
Clonage
artificiel des syndicats ;
menaces, emprisonnements et tortures exercées sur les véritables
et courageux responsables syndicaux qui s'opposent en toute légalité
aux décisions discrétionnaires du pouvoir en place,
Emprisonnement
d'enfants et de femmes avec viols,
coups
et blessures sur les parents et les étudiants qui manifestent
pacifiquement pour la reconnaissance de leurs droits et en faveur
de l'égalité des chances en matière d'Enseignement
et d'Education,
Détournements
des bourses d'études
et
utilisation au seul profit des familles "politiquement correctes
et nanties",
Actes
indignes, coups et blessures sur nos vieux travailleurs,
hommes
et femmes âgés, venus réclamer en toute légalité
le paiement de leurs pensions,
Meurtres
légalisés de nos blessés et handicapés
de guerre
venus,
eux aussi, réclamer le respect de leurs droits.
Monopolisation,
obstruction à la diffusion d'une information
juste
et cohérente avec menaces, exclusions voire emprisonnement
des journalistes qui s'opposent aux méthodes extrémistes
qu'on leur impose et qui font, sous la menace d'atteinte à
leur famille, le choix forcé de se taire ou de s'exiler
clandestinement.
Incarcérations,
viols, tortures physiques et morales
de
celles et de ceux qui ont le courage de dénoncer leurs
conditions de travail dans les Ministères, les exactions
et les crimes du régime dictatorial,
Meurtres
maquillés artificiellement
et
élimination programmée des véritables opposants
politiques qui n'ont pas fait le choix de l'exil,
Tentatives
maladroites d'éliminations physiques ou
de jeter le déshonneur sur les opposants politiques exilés
à l'étranger, notamment sur les membres du Gouvernement
en Exil de Djibouti,
Pressions
ignobles exercées à Djibouti sur les familles des
opposants politiques
qui
ont fait le choix de s'exiler pour mieux combattre le régime
despotique et s'exprimer en toute liberté,
Faillites
du système Educatif et de Santé publique ..avec
refus des ONG, extérieures au pays, de cautionner à
l'avenir tous les détournements de dons en provenance des
pays de l'Union Européenne, notamment du Nord de l'Europe,
Procédure
légalisée de dilapidation des biens publics
lancée
à son profit par Ismaël Omar Guelleh qui ignore sciemment
les lois et le Code des marchés publics de la République
de Djibouti. Cette procédure de mainmise étant la
continuité de sa monopolisation sur la STID, sur le Port
international de Djibouti et sur les Télécommunications....
La liste
des démissions face aux difficultés, de l'ignorance
de la misère, des délits, des détournements,
des exactions perpétrés et des violations aux droits
humains est fort longue ce qui n'a fait qu'accroître, de
manière significative et jour après jour, le discrédit
d'Ismaël Omar Guelleh et de son régime au sein de
la population qu'il maintient en l'état par la peur.
Son régime
est celui du clientélisme patenté et de la terreur
qu'il masque derrière la diffusion d'une information sirupeuse
et mensongère aux fins de rassurer et d'obtenir l'attribution
des Aides internationales qu'il pourra, une fois encore, détourner
majoritairement.
- En falsifiant toutes les vérités économiques
et politiques,
- En semant la discorde au sein des ethnies qui composent la Nation
djiboutienne.
- En trompant nos frères Afars dans des Accords, pourtant
restreints, qu'il n'a jamais eu l'intention de respecter,
- En tentant de semer la discorde au Somaliland et en Ethiopie
pour asseoir son pouvoir hégémonique sur la région
tout en se protégeant lâchement derrière une
présence française qu'il tente d'impliquer militairement,
- En reportant sur la France la responsabilité de ses propres
excès et de sa " mauvaise gouvernance " desquelles
il ne veut pas sortir malgré les recommandations incessantes
formulées par les instances internationales notamment financières,
Ismaël
Omar Guelleh a démontré son indignité notoire
et son incompétence chronique à assumer des responsabilités
qu'il ne pouvait par évidence s'octroyer que par la falsification
et la tromperie au niveau international.
Il a créé
toutes les conditions de scission entre les ethnies, afin d'asseoir
son autorité, sans comprendre que parallèlement
il favorisait avec le temps l'émergence de jeunes cadres
fonctionnaires, militaires, policiers venant de tous les horizons
et de tous les niveaux secondaires des administrations qui ont
rejeté l'autorité factice des "mandarins".
Ces femmes
et ces hommes se sont inscrits dans un large " Mouvement
Djiboutien du Refus " avec la lente montée en puissance
d'une véritable opposition politique à son régime.
Cette génération
d'hommes et de femmes comme la jeunesse djiboutienne veulent Vivre
et non survivre dans la pauvreté que l'on a imposée
à leurs parents. Ils ont acquis des compétences
et ont foi en un "Djibouti autrement" pour leurs familles
et leurs enfants.
Pour toutes ces raisons et par ce qu'il convenait de nous rassembler
pour " Agir et non Subir ", nous avons créé
le Gouvernement en Exil de Djibouti qui s'efforce, par la concertation
et le dialogue, de fusionner toute l'opposition politique au régime
dictatorial d'Ismaël Omar Guelleh.
Notre premier
objectif fut de nous atteler à la lourde tache consistant
à effectuer un état des lieux des institutions de
la République et d'émettre des propositions réalistes
pour remédier à la situation actuelle tout en incitant
les personnalités politiques, se positionnant dans une
effective et sincère opposition, à s'exprimer à
partir d'une large plate forme de " Concertation et de Construction
" d'un autre avenir pour la Nation djiboutienne.
Nous avons
conservé une grande confidentialité en ce qui concerne
nos contacts et sur le contenu de nos entretiens, collaborateurs
et sympathisants, afin d'éviter qu'ils et elles ne subissent,
à Djibouti comme ailleurs, des pressions émanant
du pouvoir en place voire un emprisonnement à la prison
de Gabode tout en acceptant, de par le fait que nous étions
en avant, d'être l'objet de tentatives d'éliminations
physiques et de pressions odieuses exercées sur nos familles.
Si l'un d'entre-nous tombait, victime d'Ismaël Omar Guelleh
par personne interposée, un autre se lèverait aussitôt
pour prendre sa place avec la même abnégation et
la même opiniâtre volonté de chasser l'oppresseur
et de tout mettre en oeuvre pour favoriser l'instauration dans
les meilleurs délais d'un régime démocratique
dans notre pays.
Nous avons dénoncé et continuons de dénoncer
lors de démarches et par notre présence quasi permanente
auprès des Instances internationales et notamment auprès
de l'Union Européenne, toutes les malversations et les
exactions du régime d'Ismaël Omar Guelleh.
Le projet " Politique - Economique et Social " du Gouvernement
en Exil de Djibouti a été finalisé puis communiqué.
Il a agréablement
surpris par la pertinence des propositions de réformes
profondes de la société djiboutienne que nous préconisons
de mettre en oeuvre dans un avenir proche et par l'engagement
ferme de respecter pour l'avenir l'égalité des chances
de chacune et de chacun dans une vision réaliste et contemporaine
de ce que doit être " Djibouti Aujourd'hui et Demain
".
Nous
sommes aujourd'hui en phase finale de concrétisation des
objectifs que nous nous étions fixés initialement
au point que nous serons, dès le mois d'août de cette
année, en mesure de procéder au remplacement du
gouvernement d'Ismaël Omar Guelleh dans les meilleures conditions
possibles et de répondre ainsi aux attentes de la Nation
djiboutienne qui témoigne une volonté de profond
changement des institutions actuelles.
_________________________________________
Nous
en appelons, dès à présent, à la "
Mobilisation des forces vives " de notre Nation, quelque
puisse être l'ethnie d'appartenance, dans un "Mouvement
Djiboutien du Refus" dont le but est d'exprimer très
clairement notre opposition commune au régime en place
dans notre pays et auquel il convient de mettre fin.
Chaque
fonctionnaire ou assimilé comme tel, chaque militaire ou
policier, chaque employé enfin chaque djiboutien ou djiboutienne
doit se sentir mobilisé dès à présent
avec comme objectif la chute du régime dictatorial d'Ismaël
Omar Guelleh et l'instauration de la démocratie dans notre
pays.
_________________________________________________
Parallèlement
à toutes nos actions programmées, l'activation du
Tribunal Pénal International, pour compter du 1er Juillet
2002, va introduire une nouvelle possibilité de recours
en faveur du Respect des Droits de chacun.
Sous l'impulsion et la responsabilité de sa Commission
Justice, le Gouvernement en Exil de Djibouti a décidé
que pour chaque acte, pénalement condamnable et dont se
rendraient coupables le gouvernement ou une personne missionnée
par elle, nous lancerions ipso facto, avec les Associations qui
soutiennent notre action, une procédure de plainte déposée
auprès du Tribunal Pénal International tout en donnant
à chaque dossier présenté nominativement
la plus large publicité possible auprès de l'opinion
publique et des Instances internationales.
Ceci signifie que les plaintes auprès du Tribunal Pénal
International et les assignations en réparation au civil
mettront directement en cause l'auteur des actes délictueux
notamment celui s'étant rendu coupable de torture et d'atteinte
à l'intégrité physique sur des personnes
incarcérées.
L'opposition politique et le Gouvernement en Exil de Djibouti
ont l'opiniâtre volonté de rompre le " Pacte
du silence et de la démission des responsabilités
" qui s'est instauré sur la République de Djibouti
et qui la confine dans un enfermement incompatible avec l'instauration
d'une amorce de Démocratie dans le pays.
Nous lançons, des à présent, toutes les actions
programmées et nécessaires pour que les Elections
Législatives de fin de cette année soient, pour
la première fois dans l'histoire de notre pays, des élections
libres laissant à chaque djiboutien et à chaque
djiboutienne la faculté d'effectuer en toute indépendance
le choix de l'homme ou de la femme politique le ou la plus apte
pour les représenter au sein de l'Assemblée nationale.
Au nom de l'opposition politique et du Gouvernement en Exil de
Djibouti, auquel je préside, je réitère auprès
de chaque djiboutien et auprès de chaque djiboutienne mon
message d'Espoir, de Foi et de Confiance pour un avenir meilleur.
Pour que vous-même, pour que vos enfants et pour que vos
familles obtiennent enfin le Respect de leurs Droits inhérents
à tout être humain, le Gouvernement en Exil de Djibouti
est là, à vos cotés et mène un combat
d'importance que nous gagnerons ensemble.
Le jour
est proche où chacun retrouvera enfin sa dignité,
bafouée par le régime dictatorial d'Ismaël
Omar Guelleh et les " mandarins " inféodés
qui n'ont d'autre ambition que de servir leurs propres intérêts.
Notre seule
Ambition est de servir notre Pays, notre Nation et de maintenir
la Paix avec nos frères et amis des pays voisins pour favoriser
le progrès dont chacun a le nécessaire besoin.
Vive
la Nation djiboutienne, vive la fraternité entre les peuples,
Pour la Nation djiboutienne,
au nom de l'opposition politique,
pour le Gouvernement en Exil de Djibouti
le Président Mahamoud Idriss Ahmed
____________________
Haut de page ________________
Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs.
Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés
sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD
se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant
la mention 'Lecteur".
Pour des raisons de sécurité les publications sont
anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD
s'engage en contrepartie à publier les réponses à
ces courriers et/ou les rectificatifs.
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH, LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode, LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti. LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination) BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP BULLETIN
N° 7-
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh, Grand argentier,
protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics. Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Économie
et des Finances. LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination) LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur LA
LIBERTÉ bulletin N° 29-
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama, Juge d'instruction LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37 Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40 Le procureur IBRAHIM, LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP. LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43 le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48 Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police OBSERVATOIRE
N° B106 DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132 ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit
de cruauté envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138 Le Procureur général Ali
Mohamed Abdou, pour
déni de justice envers les prisonniers politiques et pour
des déclarations mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil
et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour avoir donné
l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02,
sur les vétérans de la guerre contre les résistants
du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le
paiement des arrièrès qui leur sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons,
chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
l'aspirant Haroun (expulsé
par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44 Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon Bulletin
n° 45 Monsieur Ali
Abdi, Ministre des Affaires Etrangères
au grade "d'hyène fonceuse"
- Premier échelon Monsieur
Johar, Ministre du commerce
au grade "d'hyène repue"
- Premier échelon Bulletin
n° B122 Mohamed Ali
Mohamed (dit DIG DIG), auteurde l'article "Pour
un peu plus de patriotisme" (paru
dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale. Bulletin
n° B127 l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de
'faux-culs' avec la barrette spéciale
de dénonciateurs. Bulletin
n° B134 M. Ismael
Ibrahim Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes,
Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135 M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143 ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous
le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146 Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action
de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au
grade "d'Avocat du Diable"
Bulletin
n° B152a M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que
de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des
forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"