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Comité pour le respect des droits
de l'Homme à Djibouti (CRDH)

 

LE DICTATEUR GUELLEH RECU OFFICIELLEMENT EN FRANCE

Les citoyens français reçoivent les démocrates djiboutiens
Dès l'indépendance, il y a 22 ans, la dictature a été imposée à Djibouti. Les partis d'opposition mêmes légalisés se voient interdire leurs activités et font l'objet d'une répression féroce.

La répression vise aussi les syndicats et c'est une véritable guerre qui est livrée à la population du nord du pays, déjà marginalisée. Le 9 avril 1999, un nouveau président au pouvoir, Ismael Omar Guelleh. C'est l'ancien chef de la sécurité et le neveu de l'ex-Président. La situation s'améliore-t-elle ?

Qu'on en juge : ·

  • Un blocus strict est imposé au Nord du pays, plusieurs arrestations de personnes transportant des produits alimentaires.
  • Le 27 avril, trois civils sont tués par l'armée toujours au Nord de Djibouti, un quatrième laissé pour mort.
  • La manifestation du 1er mai a été interdite, les dirigeants syndicaux menacés.
  • Le 4 mai, une femme enceinte a été violée par des militaires à Obock.

Et toujours :

Une quarantaine de détenus politiques s'entassent sas jugement à la prison de Gabode, dans des conditions sanitaires épouvantables, certains sont incarcérés depuis 20 mois, deux en sont décédés.

La France a une responsabilité particulière dans cette situation.

Une responsabilité politique car les mouvements français successifs ont soutenu économiquement et militairement ce régime. Une responsabilité historique aussi après un siècle de colonialisme qui a profondément divisé la population et aux conséquences catastrophiques.

Fait nouveau :

Le ministre de la coopération a engagé le dialogue avec des démocrates djiboutiens en grève de la faim pendant 35 jours dans notre pays.

Le ministre a affirmé que la France ouvrait au " renforcement de l'Etat de droit " à Djibouti. Maintenant, cette volonté doit être concrétisée. La France doit cesser tout soutien au régime de Djibouti.

Elle doit agir au sein des instances européennes et internationales, pour le respect des droits de l'Homme à Djibouti.
Cela doit conditionner toute aide.


 

Comité pour le respect des droits de l'Homme à Djibouti (CRDH). Ce comité regroupe des citoyens djiboutiens et français, des associations et des partis politiques.


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