Les pays européens
ont le pouvoir d'intervenir
efficacement à Djibouti
s'ils le veulent ...

Sommaire
Page d'accueil Francais
Page d'accueil en Anglais
Page d'accueil en Italien

Maître AREF, prisonnier politique ?
Le ministre s'attaque à Mme AREF
Liste des prisonniers politiques
Lettre de l'ARDHD
à M C. JOSSELIN

La torture à Djibouti
Actualité des trois mois
Interview - Gouled APTIDON
Rapport Avocats sans Frontières
La poudrière djiboutienne

Lettre de Me MONTEBOURG
Demande de mise en liberté provisoire
Plainte de l'Association
Djibouti - un état de non-droit
Les autres organisations
Bibliographie
L'ARDHD
L'AFADD

PARTICIPEZ AU FORUM
La manifestation
du 12 mars

  • Les ressources du budget djiboutien sont assurées majoritairement par les subventions françaises et européennes.

  • La France entretient à Djibouti sa plus grande base militaire à l'étranger : 3.500 hommes et un nombre important de coopérants qui interviennent à tous les niveaux de l'administration en qualité de conseillers.

Dans ces conditions, il est évident que la France et les pays européens disposent des moyens de pression suffisants pour intervenir efficacement auprès du Gouvernement djiboutien afin de mettre un terme aux pratiques de l'une des dernières et des plus sanglantes dictatures d'Afrique.


La menace d'interruption temporaire des perfusions financières est une arme redoutable pour un gouvernement qui est en permanence au bord de la faillite.

Jusqu'à présent la France a cautionné et soutenu financièrement le régime en place. Rien qu'au mois de janvier 99, la France a accordé deux nouvelles subventions complémentaires au Président Gouled, respectivement à hauteur de 3,5 et de 65 millions de francs. Parallèlement, le Premier Ministre djiboutien vient d'effectuer un séjour à Rome pour solliciter des aides italiennes.

Dans notre esprit, il ne s'agit pas de priver financièrement une population qui aurait grand besoin des aides de la Communauté européenne si elles lui parvenaient vraiment, mais d'utiliser temporairement ce levier pour imposer le retour immédiat à la démocratie ainsi que le respect des Droits de l'Homme.

Nous demandons à tous les hommes politiques français et européens d'intervenir auprès de leurs gouvernements respectifs pour que le versement des aides soit conditionné par la cessation des violences et des exactions commises chaque jour à l'encontre des populations civiles et des opposants politiques.

Nous remercions tous les journalistes qui relayent nos informations et qui informent l'opinion publique.


Retour à la page d'accueil


Sommaire général