NOUVEAUX SCANDALES :

ISMAEL OMAR GUELLEH
en visite officielle en France
à partir du 25 mai 1999

Il devrait être reçu par la CCIP et par le MEDEF
----------------------------------------------------------------------
Une visite déjà condamnée
par de nombreuses organisations et associations

MENU

  1. Consulter les documents qui accablent Ismaël Omar Guelleh

  2. Institut des Droits de l'Homme du Barreau de Bordeaux

  3. L'Association Française des Amis des Démocrates de Djibouti

  4. L'Association "SURVIE"

  5. ARDHD : communiqué N° 10 en réaction à la visite de M. Guelleh en France

  6. ARDHD : communiqé N° 11 pour demander à M. Michel ROUSSIN et Michel FRANCK de renoncer à recevoir M. Guelleh dans les locaux de la CCIP le mercredi 26 mai

------------------ Retour Sommaire -----------------

La France va recevoir officiellement le responsable de toutes les violations des Droits de l'Homme à Djibouti.

Notre Association s'insurge contre la visite d'un tortionnaire qui vient probablement solliciter des aides supplémentaires.

Nous rappelons que nous avons porté plainte pour
Torture et pour Crimes contre l'Humanité à l'encontre d'Ismaël Omar GUELLEH et d'Hassan Gouled APTIDON, ancien Président de la République de Djibouti.

Cette plainte vient d'être classée sans suite, au motif que les intéressés ne sont pas sur le sol français :
le Parquet va-t-il profiter de cette visite
pour faire entendre Monsieur Guelleh
sur les crimes dont il est accusé ?

------------------ Retour Sommaire -----------------
---------- Retour liste communiqués -------

COMMENT VOUS EXPRIMER PENDANT LA VISITE OFFICIELLE ?

DEUX OCCASIONS EXCEPTIONNELLES
POUR MANIFESTER EN FAVEUR
DES DROITS DE L'HOMME A DJIBOUTI ET DE LA LIBERATION DE
TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES.

1 - Petit-déjeuner débat organisé par le MEDEF
(Michel Roussin - Président du Comité Afrique)
et la C.C.I.P.
(Michel Franck - Président)

Mercredi 26 mai 1999
de 8 h 30 à 10 h 30.
27,avenue de FRIEDLAND 75008

a) - Ecrire à la CCIP pour exprimer votre réprobation.

b) - Vous inscrire à la réunion : 200 F
Modèle du coupon-réponse à faxer

2 - Conférence de Presse
Jeudi 27 mai 1999
Ambassade de Djibouti

(Heure à confirmer)
Une manifestation permettrait de bénéficier de la présence de nombreux journalistes

Sommaire
Page d'accueil Francais
Page d'accueil en Anglais
Page d'accueil en Italien

Maître AREF, prisonnier politique ?

Liste des prisonniers politiques

Lettre de l'ARDHD
à M C. JOSSELIN

La torture à Djibouti
Actualité des trois mois
Interview - Gouled APTIDON
Rapport Avocats sans Frontières
La poudrière djiboutienne
L'europe a le pouvoir d'agir
Lettre de Me MONTEBOURG
Demande de mise en liberté provisoire
Plainte de l'Association
Djibouti - un état de non-droit
Les autres organisations
Bibliographie
L'ARDHD
L'AFADD

Association pour le Respect
des Droits de l'Homme à Djibouti
ARDHD

COMMUNIQUE N° 10
du 18 mai 1999

NOUVEAU SCANDALE :
LA FRANCE VA RECEVOIR EN VISITE OFFICIELLE
à partir du 25 mai 1999
M Ismaël Omar GUELEH,
nouveau Président de la République de Djibouti,
responsable de toutes les exactions commises
à l'encontre de la population civile.

Notre association dénonce avec force l'attitude scandaleuse du gouvernement français qui accueille en visite officielle le tortionnaire de Djibouti, en dépit de toutes les condamnations internationales

Nous rappelons que le régime djiboutien (et plus particulièrement MM. Ismaël Omar GUELLEH et Hassan Gouled APTIDON) :

  • a été condamné sévèrement par le Parlement Européen qui dénonce toutes les violations de Droits de l'Homme,
  • inquiète la Commission Africaine des Droits de l'Homme ( OUA ) dont le Président mandate l'un de ses membres pour conduite une mission d'enquête sur place
  • fait l'objet d'une plainte en France pour Torture et Crimes contre l'Humanité. La plainte vient d'être classée sans suite du fait que les intéressés ne résident pas sur le sol français, mais la venue d'Ismaël Omar Guelleh en France pourrait modifier les choses...
  • etc..

Comment la France peut-elle accueillir sur son sol le responsable :

  • d'actes de tortures multiples et répétés dans la Villa Christophe et dans les locaux de gendarmerie,
  • d'exécutions sommaires : quatre personnes ont été encore fusillées par les forces de l'ordre, il y a une semaine, dans le Nord du pays ; une seule (80 ans) a survécu miraculeusement,
  • d'arrestations et de séquestrations arbitraires : quarante prisonniers politiques croupissent à Gabode, sans jugement ni instruction en cours, dans des conditions d'hygiène effrayantes et sans soins médicaux,
  • de destructions de villages, de cheptels, de point d'eau, d'écoles dans le Nord et dans le Sud,
  • de viols,
  • d'entrave à la liberté de déplacement : Me AREF et de nombreuses autres personnalités se sont vus retirer leur passeport,
  • de corruption à grande échelle : comment M. Guelleh a-t-il pu s'offrir un palais immense dans un pays économiquement exsangue ?
  • d'entrave à la liberté syndicale et d'arrestation des principaux responsables (éducation, santé, etc.)
  • de déplacement de population,
  • etc..

Depuis plus de dix ans, MM Guelleh et Aptidon se sont livrés à une épuration ethnique de grande ampleur, qui (toutes proportions gardées, puisque Djibouti ne compte qu'entre 400 et 500.000 habitants) est comparable à l'attitude des Serbes au Kosovo, contre lesquels l'Otan a déclenché une guerre.
Il est extrêmement choquant de constater qu'il y a deux poids et deux mesures.

Que vient faire M. Ismaël Omar GUELLEH en France ?

Trouver une légimité qui pourrait lui faire défaut à la suite de la fraude électorale qui a permis sont élection.

Demander des aides et des subventions supplémentaires, dont il détournera la plus grande partie à son profit et à celui de ses proches, sans que la population civile en bénéficie.

Notre associaition demande aux hommes politiques français et européens de se mobiliser pour faire pression sur le Gouvernement français pour

  • qu'il refuse de financer le régime dictatorial et le dictateur,
  • que le Parquet profite du voyage de M Guelleh pour l'entendre sur les faits extrêmement graves qui lui sont reprochés (l'affaire Pinochet devrait faire jurisprudence),
  • qu'il obtienne des mesures concrètes prouvant le retour
    à la démocratie, à la paix et à la sécurité pour tous les djiboutiens : libération des quarante prisonniers politiques, restitution des passeports, levée de l'interdiction d'exercer à l'encontre de Maître AREF, etc.

Notre association va lancer une série d'actions pour accueillir le dictateur, afin que son séjour reste inoubliable.

Nous demandons à toutes les Associations de se mobiliser pour participer à nos côtés à ces actions et nous remercions les journalistes et les supports qui relayent nos informations

------------------ Retour Sommaire -----------------
---------- Retour liste communiqués -------

COMMUNIQUE - AFADD

LE MOUVEMENT DES ENTREPRISES DE FRANCE (MEDEF) RECOIT
ISMAEL OMAR GUELLEH,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE DJIBOUTI

Le 21 mai 1999

L'ASSOCIATION FRANÇAISE
DES AMIS DES DÉMOCRATES DE DJIBOUTI,

dont les présidents d'honneur
sont MM. Xavier Deniau, député du Loiret et ancien ministre
et Moumin Badhon Farrah, ancien ministre djiboutien de la justice et des affaires étrangères,
vient d'apprendre que le Mouvement des entreprises de France International organisera le mercredi 26 mai 1999 un petit-déjeuner débat avec le président GUELLEH.


L'AFADD s'étonne que les entrepreneurs français souhaitent rencontrer un homme contre qui une plainte pour actes de torture et crimes contre l'humanité a été déposée entre les mains du procureur de la République de Paris.

L'AFADD dénonce fermement une telle initiative qui témoigne du manque total de discernement de cette instance nationale qui privilégie les relations commerciales à l'instauration de l'Etat de Droit à Djibouti.

Les massacres, détentions arbitraires, actes de torture, fraudes électorales, détournement de fonds publics et autres crimes contre l'humanité ont été dénoncés, depuis de nombreuses années par toutes les organisations de défense des droits de l'homme.

L'AFADD demande expressément au MEDEF INTERNATIONAL d'annuler cette mascarade qui discrédite l'ensemble des entreprises françaises aux yeux de la communauté internationale.

LE PRESIDENT,
Roger-Vincent Calatayud.

------------------ Retour Sommaire -----------------
---------- Retour liste communiqués -------

 

Association pour le Respect
des Droits de l'Homme à Djibouti
ARDHD

COMMUNIQUE N° 11

Lettre ouverte à
MM Michel ROUSSIN - Président du Comité Afrique - MEDEF International,
Michel FRANCK - Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris,

copies à MM Arnaud Montebourg, Assemblée Nationale
Mr Ernest-Antoine Sellière, Président du MEDEF
cabinet de Me Martine Aubry
cabinet de Mr Hubert Védrine
Mr Josselin
AFP RFI ..

L'annonce conjointe faite par le MEDEF et par la CCIP d'un PETIT-DEJEUNER DJIBOUTI, réception " d'affaires " organisée pour célébrer le passage à Paris d'Ismael Omar Guelleh pour 'un dialogue direct sur l'environnement économique et la sécurité des investissements' paraît plus que surprenante au moment même où le Parlement européen vient de condamner Djibouti pour ses atteintes répétées aux Droits de l'homme.

Nous ne pouvons que nous interroger, voire nous scandaliser de cette invitation officielle d'appel à montage d'affaires et de projets faite à un homme qui vient d'être " élu " après avoir fait emprisonner et torturer ses principaux opposants afin de bénéficier d'une élection au calme, puis de bénéficier ensuite des subsides et subventions donnés par la France..

Il nous semble utile de rappeler à votre connaissance, - ce que vous n'avez sans doute pas suivi -, que le nouveau Président de la République de Djibouti estl' homme de confiance et désormais successeur du dictateur Hassan Gouled Optidon, célèbre pour :

  • les actes de tortures multiples et répétés dans la Villa Christophe et dans les locaux de gendarmerie,
  • les exécutions sommaires : quatre personnes ont été encore fusillées par les forces de l'ordre, il y a une semaine, dans le Nord du pays ; une seule (80 ans) a survécu miraculeusement,
  • les arrestations et les séquestrations arbitraires : quarante prisonniers politiques croupissent à Gabode, sans jugement ni instruction en cours, dans des conditions d'hygiène effrayantes et sans soins médicaux,
  • les destructions de villages, de cheptels, de point d'eau, d'écoles dans le Nord et dans le Sud,
  • les viols,
  • l'entrave à la liberté de déplacement : Me AREF et de nombreuses autres personnalités se sont vus retirer leur passeport,
  • la corruption à grande échelle : comment M. Guelleh a-t-il pu s'offrir un palais immense dans un pays économiquement exsangue ?
  • l'entrave à la liberté syndicale et d'arrestation des principaux responsables (éducation, santé, etc.)
  • les déplacements de population,
  • etc..

Le 15 février dernier, à l'annonce de l'emprisonnement arbitraire et de la torture par la dictature djiboutienne, - préparant son élection présidentielle démocratique -, de Me Aref Mohamed Aref, avocat international et défenseur des Droits de l'Homme,

  • l'Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti,
  • Avocats sans Frontières,
  • Amnesty International,
  • la FIDH,
  • la commission Africaine des Droits de l'Homme (OUA),
  • l'Union des Avocats Européens,
  • La Commission Internationale des Juristes,
  • et des dizaines d'associations internationales

relayés par des politiques et des médias de bonne volonté, se mobilisaient, et organisaient un site web d'informations en continu www/ardhd.org.

Via ce site, l'ARDH a reçu des milliers de pétitions, et tenu au courant ses correspondants en temps réel de l'évolution des emprisonnements et tortures à Djibouti.

Nous avons obtenu dans un premier temps l'arrêt des tortures à l'encontre de Me Aref : enfermé dans des conditions effroyables, dans une cellule de un m² constitué par les toilettes à la turque de la prison, il est ensuite passé dans une cellule collective de 30 détenus dangereux, puis dans une cellule de 4 personnes. Il vient d'être libéré le 12 mai, le jour même d'une première et furtive annonce de la venue à Paris d'Ismaël Omar Guelleh.

Nous vous demandons d'annuler la réception prévue le 26 mai, pour préserver l'image de la CCIP, du MEDEF et de leurs adhérents.

Jean-Loup SCHAAL
Président

------------------ Retour Sommaire -----------------
---------- Retour liste communiqués -------

ASSOCIATION SURVIE

C O M M U N I Q U E

Paris, le 21 mai 1999

Pourquoi les autorités françaises reçoivent-elles avec empressement le nouveau président de la République de Djibouti, M. Ismaël Omar GUELLEH, étroitement associé aux violations des droits de l'homme commises sous le régime de son prédécesseur Hassan Gouled APTIDON ?

Ismaël Omar Guelleh, frauduleusement élu à la présidence de la République de Djibouti le 9 avril dernier, sera en visite officielle à Paris le 25 mai.

A peine proclamé le résultat du scrutin, Jacques Chirac a chaleureusement félicité le nouvel "élu", l'aviation française a exécuté un amical survol de la capitale djiboutienne, le ministre de la Coopération a oublié sa promesse de réviser sa politique avec qui ne respecterait pas les droits de l'homme, et un émissaire français s'est rendu à Djibouti - sans doute prendre les mesures nécessaires pour maquiller M. Guelleh en démocrate.

Si la rectification de l'image de M. Guelleh était une condition de sa venue en France, il ne semble pas que l'exigence française aille au delà d'un léger vernis.

Ancien directeur de cabinet du président Aptidon - dont il est le parent - M. Guelleh a été en charge de la sécurité intérieure de Djibouti depuis l'indépendance, en 1977.

En matière de respect des droits de l'homme, ce n'est pas un champion. Il est associé à tout ce qui fait la routine du pays. Torture, discrimination ethnique, emprisonnement d'opposants politiques, conditions carcérales indignes, fonctionnement caricatural de la justice, entrave à l'activité des militants pour le respect des droits fondamentaux, récente mise "hors d'état de nuire" de leur défenseur Me Aref ... sous le nez de la France qui n'en a cure.

Il semble que la France considère sa présence militaire à Djibouti nécessaire au maintien de la "stabilité" de la région. C'est une manière de voir que de nombreux Africains ne partagent pas.

On peut se demander, avec ceux là, si la longue présence militaire française en Afrique a été profitable à la stabilité du continent. On peut aussi regretter amèrement que notre pays juge convenable de recevoir en grande pompe un dirigeant africain qui mériterait un traitement plus circonspect.

------------------ Retour Sommaire -----------------
---------- Retour liste communiqués -------

A L'HEURE OU LA FRANCE
VA RECEVOIR EN VISITE OFFICIELLE
à partir du 25 mai 1999
M Ismaël Omar GUELEH,
nouveau Président de la République de Djibouti,

les avocats membres
de L'INSTITUT DES DES DROITS DE L'HOMME
DU BARREAU DE BORDEAUX

demandent aux représentants des pouvoirs publics français de bien vouloir exiger le rétablissement sans délai des libertés fondamentales et des droits de l'homme dans un Etat de droit à Djibouti et notamment :

  • La fin des exécutions extra-judiciaires (NOTA : quatre personnes ont été encore fusillées par les forces de l'ordre, il y a une semaine, dans le Nord du pays ; une seule (80 ans) a survécu miraculeusement).

  • La cessation des arrestations et séquestrations arbitraires (et notamment la libération des quarante prisonniers politiques détenus à Gabode, sans jugement ni instruction en cours, dans des conditions d'hygiène et médicales dégradantes),

  • La fin de l'entrave d'exercice professionnel frappant leur confrère Me Mohamed AREF, dont la candidature avait été sélectionne pour le " Prix International des DROITS DE L'HOMME " LUDOVIC TRARIEUX " 1998, qui doit retrouver son droit d'exercer librement sa profession d'avocat.

  • La restitution de son passeport à leur confrère Me Mohamed AREF et la cessation immédiate des entraves à la liberté de déplacement subies par Me AREF ainsi que par de nombreuses autres personnalités qui se sont vus retirer leur passeport,

  • Etc..

Pour l'IDHBB
Le président
Bertrand FAVREAU

 

L'IDHBB s'associe en outre
au communiqué publié par l'ARDHD,
sous la signature de son président,
M. Jean-Loup SCHAAL,
dont nous reproduisons le texte ci après
Annexe I :
COMMUNIQUE N° 10 du 18 mai 1999
de l'Association pour le Respect
des Droits de l'Homme à Djibouti
(ARDHD).


Retour à la page d'accueil


Retour liste des communiqués

Sommaire général