LA LIBERTÉ N° 12

Journal indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.

Toutes les informations que le régime dictatorial
de M. Guelleh cherche à cacher.

SOMMAIRE N° 12 du 12 au 18 décembre 1999
- LA LIBERTÉ fête son douzième numéro,

- LA MANIFESTATION DU 17 DÉCEMBRE
DEVANT L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS,
- RECONDUCTION DE L'APPEL INTERNATIONAL POUR LA LIBÉRATION
DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES DÉTENUS A DJIBOUTI
- SIX DÉPUTÉS ADRESSENT UNE LETTRE AUX MEMBRES
DE LA COMMISSION MIXTE FRANCE - DJIBOUTI
- OCCUPATION PACIFIQUE DE LA MAIRIE DE BLOIS PAR LES DJIBOUTIENS

- NOUVELLE CONDAMNATION PAR LE PARLEMENT EUROPEEN

Versions traduites progressivement en Italien, Anglais et Allemand -
AVERTISSEMENT :
nous utilisons un logiciel de traduction automatique. Les résultats sont moyens. Ils ne garantissent pas une sécurité / fiabilité totale des textes. Mais nous espérons permettre aux lecteurs non francophones de comprendre le sens des articles dans leur propre langue. Nous déclinons toute responsabilité quant aux erreurs de traduction. En cas de difficultés ou d'incompréhension, merci de vous référer à la version française, qui est la seule vérifiée par notre organisation.

11/12 : NOUS APPELONS SOLENNELLEMENT
A LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
INCARCÉRÉS A DJIBOUTI.

Pendant ce mois saint du Ramadan et à la veille de l'An 2000,
nous lançons un appel au Président GUELLEH
pour qu'il libère tous les prisonniers politiques
dans un geste de clémence et d'humanité.

COMMENT PARTICIPER A L'OPÉRATION ?

11/12 : MANIFESTATION LE VENDREDI 17 DÉCEMBRE 1999 à 18 h 00 devant l'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS

Venez nombreux
- en hommage aux victimes du massacre d'ARRIBA,
- pour la libération de tous les prisonniers politiques,
- pour le refus de la dictature.
Faites-le savoir autour de vous.

11/12 : LETTRE OUVERTE SIGNÉE PAR SIX DÉPUTÉS DE LA MAJORITÉ PLURIELLE AUX MEMBRES DE LA COMMISSION MIXTE FRANCE-DJIBOUTI QUI DOIT SE RÉUNIR A PARIS A PARTIR DU 13/12 11/12 Le rapport de la FIDH déplaît aux magistrats djiboutiens de l'entourage du dictateur. Deux poids et deux mesures ! (source LOI)
13/12 : Le gouvernement aurait engagé des forces considérables dans l'opération de "ratissage" dans le Nord de Djibouti

13/12 : SUR LA BASE DES INDISCRETIONS QUE NOUS AVONS RECUEILLIES, LA COMMISSION MIXTE FRANCE-DJIBOUTI AURAIT COMMENCE, CE WEEK END, DANS UN TRES MAUVAIS CLIMAT. LE MINISTRE DJIBOUTIEN POURRAIT ENVISAGER DE QUITTER LA CONFERENCE DES MARDI.

13/12 : La liste des dix Associations mobilisées pour organiser la manifestation du 17 décembre 1999 à 18 h 00
7/12 Lettre adressée par le Président du PRD au Président de l'Union Européenne, Monsieur Romano PRODI, pour lui demander de suspendre toute aide au régime de M; Guelleh tant que les conditions du retrout à une démocracie ne seront pas réunies Résolution du 20 Octobre des membres de l'ORGANISATION RÉGIONALE AFRICAINE DE LA CONFÉDÉRATION INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES (ORAF-CISL)
CONDAMNANT LES VIOLATIONS DES DROITS SYNDICAUX A DJIBOUTI
COMMUNIQUE DE L'UNION DJIBOUTIENNE DU TRAVAIL SUR LES VIOLATIONS DE LA LIBERTE DE DEPLACEMENT COMMISES PAR LE REGIME DJIBOUTIEN A L'ENCONTRE DES DIRIGEANTS SYNDICAUX 15/12 : BURKINA FASO - APPEL URGENT DE l'UIDH POUR L'ANNULATION DE LA PROCEDURE INTENTEE CONTRE LES DEFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME
16/12 : Jack Lang, Président de la Commission des Affaires Etrangeres à l'A.N. française, écrit à Monsieur Charles Josselin pour dénoncer les violations des D.H. par le régime djiboutien. 17/12 LES ENTREPRISES FRANCAISES CONNAISSENT
AUSSI DES DEMELES AVEC LA JUSTICE JIBOUTIENNE
QUI LES CONDAMNE ASSEZ SYSTEMATIQUEMENT .
.. (Source LOI)
17/12 : Conséquence de la campagne d'attaque contre LA LIBERTE, orchestrée par un groupe proche du pouvoir : le taux de consultation de notre site a doublé. 16/12 Fin de l'occupation de la mairie de Blois par des Djiboutiens. (Source AFP)
17/12 Les premières pétitions ont été adressées à l'Ambassade de Djibouti pour transmission à la Présidence de la Républiqu à Djibouti.
18/12 MANIFESTATION REUSSIE DEVANT L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS.  
COURRIER DES LECTEURS
NOUVELLES BRÈVES
et revue de presse
Sommaire de 'LA LIBERTÉ'
Tous les numéros depuis le N° 0

 

LA LIBERTÉ FÊTE SON DOUZIÈME NUMÉRO !

L'ARDHD a pris la décision de lancer un journal indépendant sur Internet le 20 septembre 1999. Le premier numéro (N° 0), édité à titre de test, couvrait la semaine du 20 au 26 septembre 1999.

La décision a été prise lorsque tous les journalistes de l'opposition ont été arrêtés et emprisonnés et que tous les journaux de l'opposition ont été interdits de parution. LA LIBERTÉ a une vocation intérimaire. Elle cessera de paraître dès que les journaux de l'opposition seront normalement autorisés. LA LIBERTÉ est indépendante : le régime dictatorial de M. Guelleh n'a aucune prise ni sur elle, ni sur l'équipe qui assure la parution.

Au fil des semaines, LA LIBERTÉ s'est étoffée. Nous avons publié tous les communiqués de l'opposition, des articles sur la situation à Djibouti, ainsi que le texte intégral de tous les rapports des ONG et des Associations (FIDH, Avocats Sans Frontières, Reporters Sans Frontières, etc..).

Aujourd'hui LA LIBERTÉ est devenue le site mondial de référence sur la situation des Droits de l'Homme à Djibouti : le nombre de consultation a augmenté chaque mois. Nous enregistrons aujourd'hui une moyenne de 1.250 consultations par semaine (+ de 60.000 pages consultées chaque mois), ce qui est très significatif. Ces consultations viennent principalement de lecteurs de : France, Canada, Belgique, Hollande, Suède, Pakistan, Angleterre, USA, Italie, Espagne, Suisse, Russie et Japon.
Notre système de traduction automatique est imparfait. Mais il offre
aux lecteurs non-francophones la possibilité de comprendre le sens des articles.


Nous enregistrons aussi de nombreux appels venant du site INTNET à Djibouti. La consultation étant interdite aux particuliers, nous pouvons en déduire que ce sont les membres du Gouvernement et des Ministères qui nous consultent tous les jours.

Pour les djiboutiens qui sont privés de l'accès au site, nous assurons une diffusion mensuelle par abonnement gratuit dans les boites E-Mail. Le nombre d'abonnés est en constante augmentation.

Nous avons reçu de nombreux messages de soutien et certains ont été publiés au fil des numéros. Nous avons aussi reçu des messages de critiques, agressifs, violents et même orduriers parfois. Vérifications faites, ils provenaient tous de l'entourage proche de M. Guelleh.

Nous sommes récompensés : notre action permet de maintenir une information contradictoire à Djibouti, par exemple :

  • les prisonniers politiques ne sont pas oubliés au fond de leurs geôles de Gabode,
  • les arrestations arbitraires et les emprisonnements de complaisance sont immédiatement signalées,
  • les cas de viols et de torture sont recensés : ces documents seront utilisés un jour au cours du procès pour Crimes contre l'Humanité qui sera instruit contre les dirigeants du pays,

le Gouvernement dictatorial sait que nous informons le monde entier
à chaque fois qu'il viole les Droits de l'Homme. Les ONG réagissent et les hommes politiques commencent à se mobiliser pour demander, sinon la suppression des subventions au moins leur gel jusqu'à la fin de la guerre meurtrière contre les résistants du FRUD.



Nous voulons surtout remercier les abonnés et tous ceux qui consultent régulièrement LA LIBERTÉ. Ils contribuent à la libre circulation de l'information. Ainsi nous évitons ensemble qu'une chape de plomb ne s'abatte sur le pays jusqu'à l'étouffer complètement.

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COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme (pour garantir la sécurité des auteurs) le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées. Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.

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Avis personnel.
Nous informons le correspondant qui signe sous le Waber Axm que nous avons déjà publié l'une de ses lettres. Il est inutile qu'il perde son temps à nous envoyer continuellement des injures, probablement avec la bénédiction du Service de Communication de la Présidence. Désormais, nous les détruirons systématiquement, car le recours à cette forme d'expression n'apporte rien au débat.

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Boujour mr SCHAAL,
Je soutiens votre action contre IOG qui bafoue les D.H.. Maintenant il faut
parler la situation d'AMIR ADAWEH (journaliste du PND),
il est entre la vie et la mort. Si vous avez plus d'information,
je serais ravi de les recevoir et je vous en suis très réconnaissant.
Merci d'avance








T.



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13/12 : UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE PROVOCATION
CONTRE LA LIBERTÉ.


Depuis quelques jours, nous recevons des messages d'une rare violence à l'égard de LA LIBERTÉ, de son équipe et de personnalité qui défendent les prisonniers politiques injustement incarcérés. Fidèles à nos principes et à nos engagements, nous ne répondrons pas à ces attaques calomnieuses et de peu d'intérêt, car nous ne voulons pas alimenter un débat politique qui n'est pas le nôtre. Nous n'avons aucune ambition politique à Djibouti et nous ne soutenons aucun parti, hormis celui des opprimés et des victimes des violations des Droits de l'Homme.


Dans ces attaques nous trouvons un encouragement à notre action, car visiblement elle dérange le pouvoir et ses proches qui en tirent parti : ce constat nous renforce dans nos convictions. Nous connaissons ceux qui nous attaquent avec grossièreté et vulgarité. Nous savons ce dont ils sont capables et nous ne publierons plus leurs messages.

  • Par exemple, certains essaieraient de vous faire croire que nous luttons contre le peuple djiboutien : l'argument manque vraiment de crédibilité ... les djiboutiens qui souffrent aujourd'hui (et ils sont majoritaires) le confirment chaque jour dans les messages d'espoir et d'encouragement qu'ils nous adressent. Soyez rassurés, nous ne nous sommes pas trompés de cible.
  • Sur un autre plan, il ne sert à rien de crier par dessus les toits que Me AREF est président de l'ARDHD : les statuts de l'Association sont publics et il suffit de les consulter pour vérifier qu'il n'est ni Président, ni membre du Comité à quelque titre que ce soit.
  • Le linge sale se lave en famille ! Soit, mais pas dans une salle de torture, avec des fusils braqués sur les plus faibles et sur les vieux...

A nos yeux, les citoyens du monde que nous sommes tous (Les Djiboutiens et les Autres Nationalités) doivent avoir la possibilité de consulter en permanence des informations contradictoires et de se faire leur propre idée : nous sommes majeurs et il est normal / utile que des supports affichant des idées diamétralement opposées puissent coexister. Il n'y a pas de compétition à ce niveau et cela fonctionne ainsi dans toutes les démocraties : les plus petites et les plus grandes.

La seule raison d'exister de notre journal vient justement du fait que le régime djiboutien a bafoué la liberté d'expression inscrite dans la charte des Droits de l'Homme. Il a fait emprisonner tous les journalistes et interdire tous les journaux de l'opposition. Dans ce contexte très particulier, LA LIBERTE, support intérimaire, offre une alternative (indépendante) aux informations gouvernementales dirigées et orchestrées par le régime dictatorial.

Les attaques dont nous sommes victimes prouvent que les dirigeants de Djibouti et leur entourage n'ont pas encore atteint la maturité dans le domaine des libertés individuelles. Ils ont gâché, en quelques mois de radicalisation, tous les espoirs qu'ils avaient pu susciter ! Qu'en est-il dans les autres domaines : politique, économique, social ?



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Djibouti : Education nationale

Je pense que la nomination de Fathi Ahmed Chamsan au poste de Directeur
général de l'Education nationale est un non-événement.
En effet, M.Fathi est un opportuniste de nationalité franÇaise qui doit son
ascension à son prédecesseur Niazi Abdoulkarim Mokbel, le fossoyeur de notre
système éducatif.
L'Education nationale ne renaítra de ses cendres qu'après la chute du régime
tyrannique de Gouled.


Djibouti : Guelleh,le policier éthiopien Durant vingt-deux ans, Guelleh s'est foutu du peuple, la démocratie, une valeur qui ne l'a jamais habitée, l'adversité politique, il l'a toujours redoutée, l'Etat de droit, une culture politique qui n'a jamais été la sienne, quant aux droits de l'homme, il en est le plus grand pourfendeur. Seuls,le tribalisme, la division, la corruption ont toujours fait sa grandeur d'homme anti-Etat. M.Abdi Montréal, Canada


Prisonniers politiques djiboutiens : Précisions.

Je pense que M.Ahmed Salah n'est pas un prisonnier politique mais plutôt
un kidnappeur de jeunes filles.
En outre, je vous rappelle qu'il a participé à la compagne du dictateur
Ismaël Omar Guelleh lors des dernières "élections présidentielles".
Quant à Abdoulfatah Moussa Ahmed, il a détourné des fonds publics (recettes
des timbres fiscaux du Ministère des finances).
En revanche, M.Mohamed Kadamy que j'ai cotoyé à Gabode est un prisonnier
politique authentique.
L'opposition doit être constructive et non pas systématique.La récupération
d'individus criminels ne grandit pas notre cam
p.



M.A
Montréal, Canada


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Je demande instamment au Gouvernement djiboutien de libérer sans condition
tous les prisonniers politiques.


Je rappelle que Djibouti a signé et ratifié la Charte Africaine des Droits
de l'Homme et des Peuples. Ce pays doit donc éviter de violer de la sorte
les libertés et droits fondamentaux.



A.B.
01700 Miribel


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LE TAUX DE CONSULTATION DE LA LIBERTE A DOUBLE DEPUIS QUELQUES JOURS.

Les attaques violentes et hors sujets contre La LIBERTE, suscitent l'intérêt de nombreux nouveaux lecteurs. On peut probablement leur attribuer, en grande partie, le fait que le taux de consultation (en nombre de pages lues) a doublé depuis quelques jours. Nous nous en réjouissons, au sein de l'équipe de rédaction, car nos informations circulent auprès d'un public plus large et auprès de nouveaux lecteurs. Cette forme d'agression se révèle être un excellent soutien promotionnel.


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NOUVELLES BRÈVES
et REVUE de PRESSE

(Correctif : le vendredi 17 au lieu du samedi 18)
MANIFESTATION

VENDREDI 17 DÉCEMBRE 1999
a 18 h 00

à proximité
de l'Ambassade de Djibouti
26, Rue Émile Menier à Paris 16ème

VENEZ NOMBREUX
EN HOMMAGE AUX VICTIMES D'ARRIBA,
POUR LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES,
POUR LE REFUS DE LA DICTATURE,
POUR EXIGER LA CESSATION DES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME.

 

PHOTOS : Rétrospective sur les manifestations

 

MANIFESTATION ORGANISEE
A L'APPEL DE DIX ASSOCIATIONS

AFADD : Association française des Amis des Démocrates de Djibouti,
ADD : Association pour la Démocratie et le développement,
ARDHD : Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti,
CODEPP : Comité en Europe pour la Défense des Prisonniers Politiques à Djibouti,
ADJIB : Association Djibouti-Bretagne,
SOS AFRICA,
ASPA : Aide et Solidarité au Peuple Afar,
APCD : Association pour la Promotion de la Culture à Djibouti,
ADC : Association pour le Développement de la Culture à Djibouti,
ACRAF : Association Culturelle des Réfugiés Afars en France

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MANIFESTATION REUSSIE VENDREDI SOIR A PARIS DEVANT L'AMBASSADE DE DJIBOUTI.

En dépit des conditions atmosphériques effroyables (pluie continue, froid), un nombre important de manifestants s'étaient déplacés pour rendre hommage aux victimes du massacre d'Arriba. Parmi les slogans les plus entendus :

"22 ans d'impunité, ça suffit, ça suffit"
"Jugement pour Guelleh"
"Le violeurs en prison, les tortionnaires en prison"
"Démocratie à Djibouti"
"Libérez nos camarades"
"Libérez tous les prisonniers politiques"
"Halte au blocus dans le Nord"
"Halte au massacre des enfants innocents"
"Halte au massacre des vieillards"
"Halte au massacre des civils"
"Guelleh, assassin, la France complice !"
"Pas un sou pour Guelleh !"

 

La manifestation a duré un peu moins de deux heures et elle s'est déroulée
dans le calme.


Les fonctionnaires français des R.G. sur place ont pris note de tous les slogans. Leur rapport sera transmis comme d'habitude au Premier Ministre, au Ministre de l'Intérieur et à l'Elysée.

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10/12 (Le Monde)
La répression s'est accrue
contre les militants des droits de l'homme



Un rapport de la FIDH et de l'OMCT

"Un rapport de la FIDH (Fédération internationale des droits de l'homme) et de l'OMCT (Organisation mondiale contre la torture) sur la répression dont sont victimes les militants des droits de l'homme dans le monde, rendu public, mercredi 8 décembre, estime que " le bilan des douze mois écoulés est terrible. " "

" POUR de nombreux régimes, les militants des droits de l'homme figurent désormais parmi les principales cibles à abattre ou à faire taire. " Ce constat émane de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), deux organisations qui ont, depuis deux ans, décidé d'unir leurs efforts, en créant l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme..........."

"..... QUATRE CATEGORIES " Ce fut la première fois, écrit Antoine Bernard de la FIDH, qu'un groupe d'Etats exposait aussi ouvertement un credo on ne peut plus clair : protéger les Etats contre les défenseurs des droits de l'homme, et non les défenseurs contre l'arbitraire de l'Etat. On a pu mesurer l'apparition de véritables stratégies régionales à cette fin......"

"..... Sous couvert de lutte contre le terrorisme, un nouveau pas dans la coordination des politiques répressives a été franchi ", estime Driss El Yazami, l'un des responsables de FIDH, à propos de cette convention arabe, accord d'extradition définissant le terrorisme en de tels termes qu'ils peuvent " couvrir toute action pacifique dissidente "..... "

".... Le rapport dresse un état des lieux par pays, avec une présentation des cas individuels des militants victimes de la répression. Il classe les pays en quatre catégories en fonction du degré de la répression. Dans cette typologie entrent dans la catégorie 1 (répression absolue, aucune possibilité d'agir) l'Afghanistan, Bahreïn, la Chine, la République démocratique de Corée, l'Irak, l'Iran, la Libye, Oman, l'Arabie saoudite, le Soudan ; dans la catégorie 2 (les militants parviennent à agir mais la répression est systématique) l'Algérie, la Colombie, la République démocratique du Congo, Cuba, Djibouti, l'Ouzbekistan, la Syrie, Timor-Est (occupé), la Tunisie, le Turkmenistan, le Vietnam. ....."


Extraits d'un article signé par CLAIRE TREAN

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*15/12 : OCCUPATION DE LA MAIRIE DE BLOIS

On nous informe qu'un comité composé d'Associations, engagées dans la lutte pour libération des prisonniers politiques à Djibouti, a occupé la Mairie de Blois le mercredi 15 décembre à 12 h 00. Le Maire de Blois est Jack Lang.

______________________________________

Association pour la Démocratie Et le Développement
ADD Djibouti
72000 LE MANS
Tel / fax :
02 43 76 20 31

Association de Solidarité au Peuple Afar
APSA
B.P 543 64706 HA JDAYE
Tel / fax :
01 43 60 96 01
Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
ARDD
84 rue Saint-Louis-en-l'Ile 75004 PARIS
Tel : 01 46 34 70 70
Fax : 01 46 34 25 93
Comité en Europe pour la Défense des Prisonniers Politiques à Djibouti
CODEPP
" La Maison Ouverte "
17 rue Hoche
93130 MONTREUIL
Tel : 01 48 39 10 63

 

Objet : Occupation pacifique de la mairie de BLOIS

Contact : 06 86 44 30 65
06 68 09 18 67



COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Au moment où se réunit à Paris la Commission mixte de coopération franco-djiboutienne dans le but de débattre des grands axes de l'aide française à Djibouti dans les années à venir :

Nous tenons à rappeler que Djibouti est un pays en crise où se déroule une guerre civile, médiatiquement occultée depuis 9 ans, où :

- les ressources budgétaires propres au pays sont en majeure partie consacrées au financement de la guerre civile ;
- le parlement des salaires et des pensions de retraites accuse 7 mois de retard cumulé ;
- la misère consécutive et la peur de la répression par la dictature écrasent la population ;
- les prisons regorgent de détenus politiques, simples patriotes où responsables politiques s'opposant à ces états de faits ;
- les viols des femmes afares se poursuivent en toute impunité ;
- l'armée, la police et la gendarmerie mènent des opérations militaires dans les districts de Tadjoura et Oboc (en soumettant les populations à un blocus alimentaire et médical.

Aussi nous avons décidé d'occuper pacifiquement et d'une manière symbolique la mairie de Blois, afin d'interpeller les citoyens français ; les élus locaux et notamment M. Jack Lang, maire de Blois et Président de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée Nationale.


ADD ASPA ARDHD CODEPP
Pour le Comité exécutif Pour le comité Le Président Pour le Comité
Le Président La Présidence et pour la Présidence


M. Hassan Mokbel
Mme Hélène Azoué
M. Jean-Loup Schaal

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Fin de l'occupation de la mairie de Blois par des Djiboutiens.

(Source AFP Général)

Mercredi 15 Décembre 1999 - 19:34 GMT

BLOIS, 15 déc (AFP). Huit Djiboutiens, qui occupaient depuis mercredi après-midi le hall de la mairie de Blois (Loir-et-Cher) pour demander l'arrêt de la coopération entre la France et le régime de Djibouti, ont annoncé, en début de soirée, mettre fin à leur action.

Les huit militants d'un collectif d'associations djiboutiennes ont arrêté leur action après avoir obtenu l'assurance d'un rendez-vous avec le maire PS de Blois, Jack Lang, également président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

L'Association pour la démocratie et le développement, l'Association de solidarité au peuple Afar, l'Association pour le respect des droits de l'homme à Djibouti et le Comité en Europe pour la défense des prisonniers politiques à Djibouti, souhaitaient attirer l'attention des autorités françaises sur la situation de leur "pays en crise où se déroule une guerre civile médiatiquement occultée".

Alors que se tenait, mercredi à Paris, une commission mixte de coopération franco-djiboutienne, la délégation a demandé à la France qu'elle cesse "de coopérer avec un régime qui viole et torture" et "subordonne son aide au respect des droits de l'Homme".

Jack Lang, qui se trouvait mercredi à Paris, a adressé au ministre de la Coopération, Charles Josselin, une copie des documents que lui a transmis la délégation djiboutienne.

 

(A suivre) LE COMPTE-RENDU REDIGE PAR LES HUITS DJIBOUTIENS
SERA PUBLIE DANS LE NUMERO 13

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ECONOMIE & PROJETS/ENTREPRISES (Source LOI - Extraits)
LES ENTREPRISES FRANCAISES CONNAISSENT
AUSSI DES DEMELES AVEC LA JUSTICE DJIBOUTIENNE
QUI LES CONDAMNE ASSEZ SYSTEMATIQUEMENT .
..

"La compagnie Air France est préoccupée par la hausse des taxes d'aéroport et du prix du carburant à Djibouti. Le programme d'ajustement structurel décidé par ce pays avec le Fonds monétaire international (FMI) a en effet amené à une révision du système de taxation du carburant d'aviation....
"....Air France, comme plusieurs autres sociétés françaises ayant eu des démêlés avec la justice à Djibouti, s'inquiète aussi de l'évolution de la jurisprudence en matière de conflits du travail, dans lesquels les compagnies étrangères sont assez systématiquement condamnées. Tout comme la compagnie aérienne française, la Banque Indosuez-Mer Rouge, les AGF et La Prudence en ont fait l'expérience ces dernières années. ... "


http://www.indigo-net.com/cgi-win/cyclom10.dll?VOIR_ARTICLE&2883enb02.loi (5 FF)




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04/12 APPEL INTERNATIONAL
POUR LA LIBÉRATION DE TOUS
LES PRISONNIERS POLITIQUES INCARCÉRÉS A DJIBOUTI

Tous ces prisonniers sont incarcérés
dans des conditions épouvantables voire du moyen-âge,
sans hygiène, sans soin et sans assistance judiciaire.

L'ARDHD reconduit son appel à tous ses lecteurs
pour qu'ils se mobilisent en faveur de la libération,
avant le 1er janvier 2000,
de tous les prisonniers politiques incarcérés à Djibouti,
(la plupart sans jugement).

Cet appel s'adresse en priorité au Président GUELLEH pour lui demander
une geste d'humanité et de clémence en cette période du Ramadan et de l'An 2000.


Un tel geste "fort" aura immédiatement des conséquences favorables en :

  • libérant la conscience des dirigeants de la République à l'aube du deuxième millénaire,
  • contribuant à restaurer l'image très compromise du régime au sein de la communauté internationale,
  • en prouvant effectivement "le désir", si souvent affirmé (mais jamais suivi d'effet), de conduire Djibouti vers la Démocratie,
  • en plaçant les négociateurs djiboutiens dans une position plus favorable
    lors de la conférence bilatérale de décembre sur l'attribution des aides françaises
    pour les cinq prochaines années.

Nous vont été partiellement entendus puisque trois prisonniers politiques ont déjà été libérés la semaine dernière à la suite de notre premier appel. Nous devons poursuivre notre action avec plus d'intensité pour obtenir la libération de tous les autres.


Tous les pays démocratiques préparent une large amnistie pour le passage au troisième millénaire : Djibouti ne peut pas ignorer cela et doit prendre des décisions en ce sens.

Ces hommes enfermés depuis plusieurs années ont déjà payé un tribut excessif à l'égoïsme, à l'intransigeance et à l'ambition démesurée des dirigeants successifs de Djibouti : cela suffit aujourd'hui et une libération rapide de tous s'impose. La communauté internationale attend cette décision .... pour continuer à soutenir M. Guelleh et son équipe.

 

Nous offrons à tous les lecteurs de "LA LIBERTÉ"
qui partagent notre point de vue trois possibilités
pour s'engager à nos côtés dans cette démarche ::

1 - Soit directement par E-Mail
Il suffit de nous adresser simplement un E-Mail
en indiquant par exemple :


"Je demande au Gouvernement djiboutien la libération
sans condition de tous les prisonniers politiques"


ajouter vos nom et prénom, la ville et le pays où vous résidez
et votre adresse E-Mail et s'il y a lieu, le nom de votre Association,
pour que nous puissions vous tenir informés de la suite de notre action.


Adresse : jlschaal@ardhd.org


2 - soit en signant directement la pétition,
cliquez ici : http://agorax.com/signe.html


3 - soit par Courrier ou par Fax
Les pétitions peuvent être adressées par courrier ou par fax :
ARDHD Fax : 33 (0)1.46.34.25.93
84, rue Saint Louis en l'Ile
75004 PARIS France


ENFIN, n'oubliez pas d'envoyer
un E-Mail à tous vos amis,
pour que la chaîne se développe...
Ne l'interrompez surtout pas !!!!



SUIVI : toutes les pétitions seront transmises au Président Guelleh.
Plus la mobilisation internationale sera importante,
plus nous aurons de chance de convaincre le régime
de libérer ces hommes, injustement incarcérés,
avant la fin du millénaire.



CONSULTER LA LISTE NON EXHAUSTIVE DES PRISONNIERS D'OPINION A DJIBOUTI ?

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17/12 : Envoi des premières pétitions
à l'Ambassade de Djibouti à Paris :
une opération longue en raison
du nombre important de pétitions

Notre Association a envoyé ce matin, les premières pétitions à S.E. Djama OMAR, Ambassadeur de Djibouti en France, en lui demandant de les faire parvenir à M. Guelleh. En raison du nombre de pétitions reçues (env. 2000), l'opération prendra deux semaines !

Au nom de tous les prisonniers politiques injustement incarcérés, nous tenons à remercier tous ceux qui se sont engagés aux côtés des Associations pour réclamer leur libération. L'opération continue jusqu'à la Libération de tous.... Merci de continuer à signer et à faire signer les pétitions.

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17/12 : LE PARLEMENT EUROPEEN VOTE UN TEXTE POUR RECLAMER LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES INCARCERES A DJIBOUTI

L'Appel International de LA LIBERTE a été entendu, non seulement par les parlementaires français, mais maintenant par le parlement européen qui vient de voter un texte d'une fermeté exceptionnelle, réclamant la libération de tous les prisonniers incarcérés à Djibouti dans des conditions effroyables et sans jugement.

(A suivre) Le texte intégral sera publié dans le numéro 13 de LA LIBERTE

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14/12 INDONESIE : les soixante-dix derniers prisonniers politiques
sont libérés.

(Source Le Monde daté 14/12)

Les soixante-dix derniers prisonniers est-timorais emprisonnés en Indonésie ont bénéficié, en fin de semaine, d'une remise en liberté dans le cadre d'une amnistie présidentielle.

Note de l'ARDHD : un exemple pour Djibouti ?

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11/12 - LETTRE OUVERTE
DE SIX DÉPUTÉS DE LA MAJORITÉ PLURIELLE
AUX MEMBRES
DE LA COMMISSION MIXTE FRANCE DJIBOUTI

(Extraits)

Lettre ouverte de six députés de la Majorité plurielle adressée le 9/12/99 aux membres de la commission mixte France Djibouti qui doit se réunir le 13/12 à Paris

"... à cette occasion, il est important de rappeler la situation à Djibouti, et de réfléchir aux conséquences de l'aide française dans ce pays.
La situation est dramatique depuis plusieurs années, et le conflit dans le nord du pays ainsi que l'étendue de la corruption et des détournements sont considérables.
...
(..) Une résolution du parlement européen du 7 mai 99 sur la situation des droits de l'homme à Djibouti rappelle que Djibouti est signataire de la convention de Lomé qui stipule, dans son article 5, que l'aide au développement est subordonnée au respect et à la jouissance des droits et libertés fondamentales .

.. Aussi nous vous suggérons de prendre en considération les moyens que vous jugerez opportuns pour
- assurer la transparence de l'aide française,
- vérifier qu'elle ne soit pas détournée à l'avenir,
- poser la question de l'opportunité de cette aide dans un pays engagé dans une guerre meurtrière ",

Les signataires :
Marie Hélène Aubert - Les verts
Jean Claude Lefort - PCF
Noël Mamère - Les Verts
Jean Pierre Michel - MDC
Arnaud Montebourg - PS
Chantale Robin-Rodrigo - PRG
_______________________________________________________________________

Note de l'ARDHD :
Il s'agit d'une nouvelle mise en garde extrêmement sérieuse pour M. Guelleh. Après

ce sont des députés représentant toutes les composantes de la majorité plurielle (PCF, Les Verts, PS, MDC, PRG) qui demandent au Ministère de la Coopération de subordonner l'aide française au retour à la démocratie et à la fin du conflit dans le Nord.

 

Monsieur Guelleh a toutes les raisons de prendre cette nouvelle alerte très au sérieux.

Les hommes politiques français avaient toujours fait preuve dans le passé, d'une rare complaisance à l'égard des régimes de dictature à Djibouti (d'abord celui de M Hassan Gouled Aptidon, puis celui de M; Ismaïl Omar Guelleh) ; ils prennent en compte, désormais, toutes les violations des Droits de l'Homme qui sont dénoncées par toutes les Associations françaises et internationales.

Le "politiquement correct" et "la bonne gouvernance" constituent maintenant des critères discriminants pour l'attribution des aides internationales et l'établissement de relations économiques et d'entreprises. Ce mouvement est irréversible et il va se renforcer très rapidement.

Nous espérons que Monsieur Guelleh comprenne le message fort qui lui est envoyé dans cette lettre ouverte et qu'il se décide enfin à changer de cap.

Nous attendons toujours des signes pour confirmer les premières libérations de trois journalistes la semaine dernière : en particulier la libération de tous les prisonniers politiques avant le 31 décembre 1999 et l'arrêt du conflit fratricide dans le Nord.

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LE RAPPORT DE LA FIDH DÉPLAÎT
(LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN n°882 du 04/12/99) 5 FF
http://www.indigo-net.com/cgi-win/cyclom10.dll?VOIR_ARTICLE&2882pob01.loi


Le rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) sur les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires de Djibouti n'a pas plu aux magistrats de ce pays. S'exprimant en leur nom, le procureur général, Ali Mohamed Abdou, et le président de la chambre d'accusation, Mohamed Warsama Ragueh, ont co-signé un communiqué, le 27 novembre, dans lequel ils se déclarent "outrés par les termes et conclusions" du rapport de cette commission d'enquête internationale et des propos de leurs auteurs qu'ils jugent de "caractère partial, outrageants et diffamatoires".

Pour les deux magistrats djiboutiens, les "conditions de détention à la prison civile de Gabode et celle d'Obock sont des plus clémentes et conviviales" et "dépassent largement les normes minima des Nations unies en matière de détention".

Dans la foulée, le procureur général de Djibouti à écrit, le 28 novembre, à La Lettre de l'Océan Indien pour l'informer que l'emprisonnement récent à Djibouti du coureur de marathon Ahmed Saleh faisait suite à une inculpation "d'enlèvement, séquestration et port illégal d'arme" pour sa participation présumée à l'organisation de l'enlèvement en bande armée d'une femme et sa séquestration durant deux jours en pleine brousse. Ali Mohamed Abdou estime que ce sont là "des faits criminels passibles de la Cour d'assises".

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Note de l'ARDHD


Tout le monde sait bien que le Capitaine Ahmed SALEH a démissionné de L'Armée pour ne pas participer aux actions militaires dans le Nord et pour ne pas cautionner la politique de M. Guelleh.

Ses prises de position lui ont valu d'être harcelé en permanence par les autorités. Cette histoire d'enlèvement a été montée de toute pièce par les autorités, à titre de vengeance.

A notre connaissance, la jeune femme en question (dont il est vrai que les parents sont opposés à son mariage avec Ahmed Saleh) n'a pas déposé librement de plainte.

Ahmed Saleh a bien été arrêté et emprisonné pour des raisons politiques, sous couvert d'une soi-disante affaire pénale. C'est une pratique courante dans les dictatures qui cherchent à masquer leurs crimes. La dictature de Djibouti n'échappe pas à la règle et Ahmed Saleh est dans le même cas que Maître Aref, Moussa Idriss, le Général Ali Meidal Wais et bien d'autres ont subi le même sort.

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BRUITS ET RUMEURS

Le gouvernement djiboutien aurait engagé des forces importantes
dans le Nord.

Selon des sources bien informées, nous apprenons que plus de 1.500 hommes participeraient aux combats dans le Nord de Djibouti. Pourtant en dépit de ces effectifs considérables il semblerait que l'issue des combats soit plutôt favorable aux résistants du Frud.

Ce sont les populations civiles qui subiraient les effets de ce conflit fratricide : les militaires se vengeraient sur les civils sans défense. Arrestations, emprisonnements, tortures et exécutions sommaires.

Par ailleurs, nous rappelons que le Gouvernement djiboutien s'était engagé, pour obtenir les aides du FMI, à diminuer considérablement et rapidement le nombre des militaires de l'AND. L'importance des effectifs engagés sur un seul point semblerait confirmer que les promesses n'aient pas été tenues...

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13/12 : LA COMMISSION MIXTE FRANCE-DJIBOUTI
AURAIT MAL COMMENCE


Les réunions préparatoires ce week end se seraient déroulées dans un très mauvais climat entre les représentants français et djiboutiens. Le Ministre djiboutien Yacin Elmi BOUH aurait prévenu son entourage qu'il était prêt à quitter la conférence dès mardi matin. Il prendrait alors comme prétexte la mort de l'Ambassadeur de Djibouti en Belgique et la nécessité de participer au deuil.

Ces informations confirmeraient la note que nous avons diffusée dès samedi
à la suite de l'appel de six députés de la majorité plurielle.
Les hommes politiques français, sous la pression des Associations, ne pourront plus se montrer aussi complaisants à l'égard des dictatures. Surtout lorsque ces dernières ne donnent aucun signe de retour à la démocratie et qu'au contraire, elles se radicalisent dans une attitude de violation permanente des Droits de l'Homme.


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LDDH - LIGUE DJlBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS

COMMUNIQUE DE PRESSE n°13/LDDH/99

La Ligue djiboutienne des droits humains, (l.DDH) - est très inquiète et très préoccupée du drame qui se déroule actuellement dans le Nord et dans le Sud-Ouest du pays.

Ce drame est engendré par un conflit armé qui perdure depuis 1991, dont les balles ne tuent, de part et d'autres, que les populations civiles djiboutiennes, en particu1ier les plus fragiles : les femmes, les enfants et les vieillards.

Face à. ce drame, la LDDH continue à lancer des Appels à la Paix.

Sans la PAIX. aucune démobilisation des forces antagonistes ne peut être effective.
L'hémorragie financière Continue de vider la société djiboutienne. L'argent public demeure toujours sans contrôle et de plus dilapidé sans vergogne.

Sans la PAIX, la Justice n'est qu'un vain mot. C'est une véritable bombe à retardement.
Il est vrai que /'ouverture du dialogue pour la PAIX est difficile. Mais Il faut avoir le courage de s'asseoir à une même table, et d'engager un dialogue franc, sincère, dans la transparence sur les origines et les causes de cette guerre. Il faut avoir le courage de se dire la vérité et trouver ensemble des solutions globales et durables, en s'attaquant, sans détours, à tous les problèmes, pour que les mêmes erreurs ne se renouvellent pas.

Aux Pays Amis et aux bailleurs de fonds, nous demandons d'user de leur influence pour que la PAIX soit une réalité, afin que le respect des Droits d l'Homme soit la priorité, comme du reste la bonne gouvernance et l'État de Droit.

COMPATRIOTES, Unissons-nous tous, pour la PAIX et la JUSTICE

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains

Le Président - Noël ABDI

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS

Note d'information n°12/LDDH/99

 

UN GRAND BRAVO POUR NOTRE AMI Maître AREF.

En effet, le 2ème CONGRES DE L'UIDH (Union Internationale des droits de l'Homme), vient de porter Maître AREF à la vice présidence de l' UIDH chargé de la zone Corne de l'Afrique.

Maître AREF, comme vous le savez tous est un ardent défenseur des Droits de l'Homme à Djibouti

Sa nomination à l'unanimité des congressistes présents à OUAGADOUGO, nous va droit aux cœurs, Nous Membre de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains.

Nous nous réjouissons avec lui et toute sa famille.

Le Président de l'U1DH, notre frère Halidou OUEDRAOGO, nous demande de transmettre la nouvelle partout oû besoin sera.

Encore BRAVO Maître AREF. La lutte continue

Les membres du Comité
de la LDDH :
- OMAR ALI EWADO
- ROBERT CARTON DIBEH
- KAMIL HASSAN
- HOUMED YOUSSEF


Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
(LDDH)
le Président
Le Président Noël ABDI




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12/12 : LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

PRISONNIERS POLITIQUES



Selon l'organe de presse gouvernemental 'La Nation', l'Agence djiboutienne d'information dirigée par M. Christophe FARAH, attaché à la Radio Télévision Djibouti (Organe de presse audiovisuel financé par les derniers publics et l'argent du contribuable), représentant la BBC et REUTER, a indiqué que, quelque deux cents détenus de droit commun, parmi lesquels 95 ressortissants djiboutiens, purgeant une peine de prison inférieure ou égale à deux ans, ont recouvré, mardi dernier, leur liberté. M. Christophe FARAH continue en indiquant que la remise de peine s'inscrit dans le cadre du 'pardon conforme à l'esprit de tolérance de l'Islam, en ce mois béni du Ramadan'.

Le journaliste du gouvernement n'a pas manqué de citer le Président Moussa Ahmed Idris en diapason avec l'ensemble des journalistes proches du Pouvoir. Certes, les droits de la presse indépendante de l'Opposition n'ont pas été honorés par cette agence d'Information, parce qu'à aucun moment MM. Ali Meidal Wais et Daher Ahmed Farah, respectivement CoDirecteur du journal LE TEMPS, et Directeur du RENOUVEAU, n'ont été cités ou prononcés.

Il est de notre devoir d'écouter le murmure des intellectuels djiboutiens qui susurrent : " Une heure d'incarcération à tort à GABODE peut, à la rigueur, se pardonner, mais ne doit, en aucun cas, être oubliée. "

Certes, le décret présidentiel de remises de peine, et non d'amnistie, soulève certaines ambiguïtés qui nous interpellent :
1 / La liberté d'expression est-elle restée 'incarcérée', en prison, ou a-t-elle bénéficiée d'une remise de peine, comme le journaliste ?

2 / L'affaire de délit de presse, objet de la levée de l'immunité parlementaire, le 13.09.99, du président Moussa Ahmed Idris, reste-t-elle toujours sur le tapis ? Puisqu'il a été emprisonné pour 'rébellion'.



En conclusion, les prisonniers politiques, encore illégalement détenus, dans la sinistre prison de GABODE, devraient rapidement bénéficier de la solidarité et de l'appui, à l'échelle nationale et internationale, afin de mettre fin aux traitements cruels, humiliants et dégradants, dont ils font l'objet.


Le 12 décembre 1999

Ligue Djiboutienne des Droits Humains
L.D.D.H
Le Président

NOEL ABDI

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REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
PAIX REALISME DEVELOPPEMENT


PARTI DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE
Route d4arta
603
DJIBOUTI
Tel : 34 09 53
Fax : 34.09.83




Abdillahi HAMAREITEH GUELLEH
Président du PRD




Djibouti, le 7 décembre 1998


A
Son Excellence le Président de l'Union Européenne
M. Romano PRODI



Excellence,

Depuis les législatives de 1997 où notre Parti est sorti victorieux, nous sommes victimes d'une oppression aveugle de la part des autorités gouvernementales.

Il est de notoriété publique que depuis la création de notre Parti, nos cadres qui avaient des responsabilités au sein de l'administration gouvernementale ont été et continuent d'être démis injustement de leurs fonctions, sans parler de nos militants et sympathisants.

C'est pourquoi, je sollicite l'aide morale et financière de l'Union européenne afin de renforcer notre lutte pour la restauration de la démocratie et le respect des droits de l'homme bafoués depuis 20 ans par le régime dictatorial en place à Djibouti malgré les dénonciations de toutes les organisations internationales de défense des droits humains comme Amnesty, la FIDH ou encore la Fédération des Unions des Jeunes Avocats (FNUJA/France) et le BIT.

D'autre part, je demande à ce que l'aide européenne au régime de Gouled soit suspendue comme pour le Togo, tant qu'il n'y aura pas de dialogue et de concertation avec toutes les forces vives du pays et de rétablissement des libertés fondamentales et la démocratie.

Dans l'attente, d'une réponse favorable, je vous prie d'agréer, Excellence, l'expression de ma haute considération.

Le Président du P.R.D.
Abdillahi Hamareith Guelleh

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ORGANISATION RÉGIONALE AFRICAINE DE LA CONFÉDÉRATION INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES
(ORAF-CISL)




Réunion sous régionale pour l'Afrique centrale et de l'Ouest sur les normes du travail et la mondialisation


(Novotel Accra, Ghana, 18-20 octobre 1999)


RÉSOLUTION SUR LES VIOLATIONS DES DROITS SYNDICAUX A DJIBOUTI


Ø Considérant les licenciements abusifs des dirigeants des centrales syndicales UDT et UGTD depuis 1995 pour exercice du droit de grève ;


Ø Considérant l'interdiction des réunions syndicales au sein des entreprises à Djibouti ;


Ø Considérant la confiscation des boîtes postales des centrales syndicales UDT et UGTD ;


Ø Considérant le gel des avoirs bancaires des centrales syndicales précitées ;


Ø Considérant l'interdiction de voyager fait à l'encontre des syndicalistes élus ;


Ø Considérant la répression systématique et généralisée, le harcèlement policier quotidien des cadres et dirigeants syndicaux de l'UDT et l'UGTD ;


Ø Considérant la pratique gouvernementale de substitution dans les réunions internationales des syndicalistes élus par ceux a la solde du Gouvernement.


Ø Considérant 1a ratification par Djibouti des conventions 87 et 98 de l'OIT.
La réunion sous régionale pour l'Afrique Centrale et de l'Ouest sur les normes du travail et la mondialisation, tenue à Accra (Ghana) du 18 au 20 Octobre 1999, après analyse de la situation très préoccupante des violations flagrantes des droits et libertés syndicaux à Djibouti ;


Condamne :
Fermement l'attitude hostile du Gouvernement de Djibouti inhérente rente aux violations des droits et libertés syndicales


Ø L'arrêt de la répression des cadres et dirigeants syndicaux de l'UDT et l'UGM ;


Ø Le dégel des avoirs bancaires de l'UDT et l'UGM ; .Le respect du secret de la correspondance en assurant un libre accès des cadres et dirigeants syndicaux de l'UDT à leurs boîtes postales respectives ;


Ø La libre circulation des leaders syndicaux de l'UDT et l' U G TD ;




Demande :


A L 'ORAF, à la CISL et à tous les affiliés en particulier la CES ainsi que la CFDT et la CGT-FO d'user de toutes leurs influences pour agir en direction du Gouvernement Français afin que des pressions suffisantes soient exercées sur le Gouvernement de Djibouti ;

Demande :

A la communauté internationale, aux institutions financières et bailleurs de fonds ainsi qu'à l'Union européenne de conditionner l'aide non humanitaire en direction de Djibouti au respect scrupuleux par son Gouvernement des droits fondamentaux des travailleurs ;
Exhorte :


L'GRAF, la CISL et leur affiliés à poursuivre les efforts déjà entrepris pour la réintégration des cadres et dirigeants syndicaux licenciés tout en maintenant la pression sur le Gouvernement de Djibouti ;
Rassure :

Les cadres et dirigeants syndicaux persécutés de Djibouti de leur soutien indéfectible et sans faille.

Fait à Accra, le 20 Octobre 1999

Les Participants





 

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Union DJiboutienne du Travail
Avenue P. Pascal

B.P. 2767 DJIBOUTI

 

Djibouti. le 20 octobre 1999

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le camarade AHMED DJAMA EGUEH, président de l'UDT qui devrait voyager le 09 octobre dernier à Windhoch (Namibie) pour y participer un atelier régional triparti te sur les stratégies visant à s'attaquer aux conséquences du VIH / SIDA, sur invitation de l'O.I.T, a été empêché de pénétrer à l'Aéroport International de Djibouti, à l'heure des enregistrements des passagers dont il faisait partie, par la Gendarmerie de l'Aéroport.

Les éléments de la gendarmerie ont justifié cette entrave à la plus élémentaire des libertés, celle de se déplacer, par un ordre émanant du procureur de la république et du ministre de l'emploi et de la solidarité nationale visant à empêcher paL tous les moyens le départ de AHMED DJAMA EGUEH.

Ainsi c'est la 2eme fois en quelques semaines que le gouvernement de Djibouti entrave aussi arbitrairement le libre exercice de l'activité syndicale en empêchant d'autorité nos représentants de participer aux réunions internationales. Tout cela pour atténuer, un tant: soit peu, les frustrations de leurs pseudo - syndicalistes en mal de reconnaissance nationale et internationale sur le plan syndical malgré les promesses que le gouvernement leur a fait miroiter .

C'est ainsi que le Camarade ABDOULKALECK WABERI OUFFANEH avait été, début septembre dernier, interpellé par les gendarmes de la Brigade Nord où il a subi durant plusieurs heures d'affilés un interrogatoire musclé sur ordre du même procureur de la république et du même ministre dont l'acharnement à l'endroit du syndicalisme libre et indépendant et ses représentants n'a désormais plus de limite.

MOTIF :
La restitution du billet d'avion, envoyé au nom de ABDOULKALRK WABERI par la CGT / FO pour que ce dernier puisse participer à un séminaire à Paris, aux fins de lui subtiliser en faveur des pseudo-syndicalistes à la solde du ministre acharné. Ce qui logiquement ne pouvait se faire et qui a tout bonnement échoué.

C'est pourquoi, l'UDT dénonce et condamne ces agissements hors la loi du gouvernement qui n'a toujours pas compris que sa greffe syndicale n'a pas pris.

Nous les exhortons vivement à cesser ces machinations barbares qui le mettent chaque jour davantage en marge des normes de la civilisation.

ADAN
Secrétaire

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15/12 BURKINA FASO : ACTIONS URGENTES

 

A
Tous membres du Bureau de coordination,
à toutes sections membres et à tous partenaires de l'UIDH



DERNIERES NOUVELLES


Ce jour, 15 décembre 1999 et en complément à notre déclaration datée du 9 décembre 1999, les membres du bureau du collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques à savoir :

· Halidou Ouédraogo, Président du MBDHP et de l'UIDH, Président du Collectif ;

· Tolé Sagnon, Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGTB), Vice président du collectif ;

· Norbert Tiendrébeogo, Vice Président du collectif et Président du Front des Forces Sankaristes ;

· Maître Bénéwendé Sankara, Représentant de l'Union des Jeunes Avocats du Burkina, Rapporteur du collectif ;

· Jean-Claude Medah, Président de l'Association des journalistes du Burkina, Rapporteur du collectif ;

· André Tibiri, Président de l'Union Générale des Etudiants du Burkina (UGEB), Rapporteur du collectif ;


et le journaliste : Paulin Yaméogo, Directeur de publication du journal " SAN FINA " viennent d'être inculpés pour démoralisation de l'armée et appel à la dissidence au sein de l'armée (art 106 du code pénal et 104 du code de l'information). Ils risquent cinq ans de prison. Ils sont en liberté, mais le procès est prévu pour le lundi 27 décembre 1999 à 8 heures à Ouagadougou, Burkina Faso.


ACTIONS DEMANDEES


· Adresser sans délai par fax , E-mail, téléphone ou par tous autres moyens des correspondances aux autorités politiques du Burkina pour :


· Demander l'annulation pure et simple de cette procédure initiée contre les membres du collectif dont son Président Halidou Ouédraogo et le journaliste Paulin Yaméogo ;

· Nous (partenaires) soutenir par tous moyens.


S'adresser à :

Monsieur Blaise COMPAORE
Président du Faso
Ouagadougou
Burkina Faso
Fax : 00 (226) 31 49 26


Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères
Fax : 00 (226) 30 87 92
03 B.P. 7038 Ouagadougou 03
Burkina Faso


Monsieur le Ministre de la défense nationale
01 B.P. 496 Ouagadougou 01
Burkina Faso


Monsieur le Ministre de la justice
Ouagadougou Burkina Faso
Fax : 00 (226) 31 71 37
01 B.P. 526 Ouagadougou 01


N.B. : Au plan national un débrayage de 48 heures pour compter du 16 Décembre 1999, une pétition et une adresse au Chef de l'Etat pour le rendre responsable de tout ce qui pourrait advenir ont été décidés ce jour 15 décembre 1999 par le collectif. Il a été demandé à Maître Cissé Moustapha, Président de l'Association Malienne des Droits de l'homme, Vice Président de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme d'accélérer la mise en place du collectif des avocats pour la défense des inculpés.

Merci de bien vouloir informer le Secrétariat de l'UIDH de toutes actions entreprises

UIDH
Tél (226) 31 61 45
Fax (226) 31 61 44
E-mail : uidh@fasonet.bf
Ouagadougou, le 15 Décembre 1999

Le Secrétaire Administratif

Christophe COMPAORE

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ASSEMBLÉE NATIONALE RÉPUBLIQUE FRANCAISE

LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES



Ref : JL/CB/950


Paris, le 15 décembre 1999





 

 

Monsieur le Ministre,


Au moment où vous présidez la Commission mixte de coopération franco-djiboutienne, je me permets d'attirer votre attention sur la situation des droits de l'homme à Djibouti.


Le Collectif des associations pour le respect des droits de l'homme à Djibouti m'a en effet adressé divers documents, dont je vous prie de trouver ci-joint la copie, sur la situation préoccupante régnant dans ce pays. Ces textes mentionnent notamment le conflit dans le nord du pays et les conditions de détention dans les prisons qui ont d'ailleurs fait l'objet d'un rapport établi par le Ministère français de la justice.

Je vous serais très reconnaissant de me fournir des précisions sur cette question qui revêt une grande importance. Je souhaiterais savoir en pariculier si ce sujet a été abordé lors de la réunion de la Commission mixte et si les décisions ont été prises.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

Jack LANG



 

 

Monsieur Charles JOSSELIN
Ministre de la Coopération
20 rue Monsieur
75007 PARIS

 

_________________________________________

Assemblée Nationale
République Française
Commission des Affaires Étrangères
Liberté - Égalité - Fraternité

Tel : 01 40 63 65 30 / 87
Fax : 01 40 63 69 89


Monsieur Pierre FAVIER (AFP) : 39766



Paris, le 15 décembre 1999



COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Jack Lang, Président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée Nationale, déclare au sujet de la situation à Djibouti.


" J'ai adressé aujourd'hui une lettre pressante à Charles Josselin, Ministre de la Coopération, afin qu'il soutienne activement les droits de l'homme de Djibouti, au moment où il préside la Commission mixte de coopération franco-djiboutienne. J'ai souligné la vive préoccupation que soulève la grave situation des droits des personnes à Djibouti. Depuis huit ans, une guerre civile déchire le nord du pays. Les familles sont dispersées ; les conditions sanitaires sont précaires ; la famine menace 30 000 habitants ; les prisonniers politiques subissent des conditions de détention dénoncées par un récent rapport. Je souhaite personnellement que notre pays demande avec force aux autorités djiboutiennes de pleinement respecter les droits humains. "



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