LA LIBERTÉ N° 13

Journal indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.

Toutes les informations que le régime dictatorial
de M. Guelleh cherche à cacher.

SOMMAIRE N° 13 du 19 au 25 décembre 1999
- NOUVELLE CONDAMNATION PAR LE PARLEMENT EUROPÉEN,
- VIOLENCES DANS LE NORD CONTRE LES CIVILS

Versions traduites progressivement en Italien, Anglais et Allemand -
AVERTISSEMENT :
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AVIS A NOS LECTEURS
Pendant les périodes de fête, nous recevons beaucoup moins d'information. C'est ce qui explique que notre journal est moins "étoffé" qu'à l'accoutumée. Il est vraisemblable qu'il en sera de même la semaine prochaine.


Nous souhaitons un joyeux Noël à tous nos lecteurs.

18/12 L'ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DE M. GUELLEH ...
C'EST MAINTENANT LE PARLEMENT EUROPÉEN QUI EXIGE LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES INCARCÈRES A DJIBOUTI.
(Le texte intégral) Vers l'application de l'Article 5 de la Convention de Lomé ?
18/12 : env. 50 prisonniers politiques, incarcérés dans des conditions effroyables à Gabode, risquent de passer l'an 2000 au fond d'une geôle infâme. L'ARDHD maintient son appel international jusqu'à leur libération.
18/12 : LA LDDH signale de nombreuses exactions contre les populations civiles et particulièrement les vieillards, dans le Nord. 20/12 - Extrait de NOUVELLES - CFDT du 15/11/99 . "A Djibouti le gouvernement organise un congrès syndical préfabriqué ... "
23/12 Me R-V CALATAYUD prend acte des attaques dirigées contre lui par le Service de Communication de M. Guelleh. Il répond, en précisant qu'il entrevoit la fin du régime dictatorial. M. Guelleh est aux abois aujourd'hui, isolé de son peuple, et de plus en plus désapprouvé par la Communauté internationale qui ne le soutient plus. 22/12 : Mme Saïda Barreh, représentante du PND en France et en Europe, écrit à l'Ambassadeur d'Éthiopie à Paris pour obtenir des nouvelles de M Adamir Adaweh, journaliste djiboutien, incarcéré dans des conditions effroyables à Harare (Éthiopie) et pour réclamer qu'un droit de visite soit accordé à ses parents
COURRIER DES LECTEURS
NOUVELLES BRÈVES
et revue de presse
Sommaire de 'LA LIBERTÉ'
Tous les numéros depuis le N° 0

COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme (pour garantir la sécurité des auteurs) le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées. Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.

 

Djibouti :le commencement de la fin...

Le seigneur de guerre Ismaël Omar Guelleh a programmé la fin de
Djibouti.
I.O.G organise une pseudo-conférence de paix somalienne dans l'espoir de
collecter des fonds pour le financement de sa milice Issa dans le nord du
pays et, parallèlement, il continue d'envoyer les femmes et enfants du
régime en Amérique du nord par le canal diplomatique.


Ces individus se déclarent par la suite "réfugié somalien".


Les proches de Guelleh ne sont-ils pas faux réfugiés somaliens à Toronto, à
Washington D.C et en californie ? Leurs passeports diplomatiques djiboutiens
sont récupérés par l'ambassadeur non francophone de Guelleh à Washington
D.C.
Par ailleurs, les barons du régime multiplient les transferts des fonds
publics sur leurs comptes personnels dans les banques de fortune en Suisse
et au Luxembourg.


A mes yeux, l'éthiopien Guelleh table sur une disparition hypothétique de
Djibouti.


Les prédateurs au pouvoir sont pris de panique par les bruits de botte à la
frontière avec le Somaliland.


A
Montréal, Canada

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Djibouti : Guelleh, l'homme anti-Etat

Le régime prédateur et policier de Guelleh s'enfonce de jour en jour
dans la bêtise.
Il a déclenché une opération de nettoyage ethnique dans le nord du pays en
recrutant des mercenaires issas éthiopiens.
Il a commandité les massacres des civils et les viols des femmes au Nord et
au Sud du pays.


I.O.G sera prochainement inculpé pour crimes de guerre et crimes contre
l'humanité.
Il a désagrégé l'économie djiboutienne par une politique irrationnelle et
sectaire.


Quant au prêt du F.M.I, il ne concerne nullement Djibouti mais uniquement un
"président" autoproclamé non reconnu par la quasi-totalité de la population
djiboutienne.
Le conseil d'Administration du F.M.I est averti que son prêt ne sera jamais
remboursé pour des raisons connues de tous.


Le policier Guelleh a détruit l'éducation nationale et contraint
à l'exil les leaders non issas de la société civile.
Il a radié du barreau de Djibouti, Maître Aref, défenseur des droits de
l'homme et figure charismatique de l'opposition djiboutienne.
Il a rationné l'eau, l'électricité et les services de l'État ont cessé
quasiment de fonctionner. La République, il l'a transformée en monarchie
tyrannique.
Il a imposé la doctrine de la souveraineté limitée au profit de son pays
d'origine, l'Ethiopie.
Il a fait de Djibouti, une ville médiévale à l'aube du nouveau millénaire.
"Saving Djibouti" disait récemment un américain de passage au pays.
Partout, la misère a gagné du terrain avec son lot de souffrances.


Le chemin de notre libération passera inéluctablement par la lutte armée
parce que le seigneur de guerre Guelleh ne comprendra malheureusement que le
"langage des armes".


M.A.


Note de l'ARDHD :
nous publions, ici, les messages des lecteurs sous leur forme d'origine et sans commentaires. Cela ne veut pas dire que nous approuvions systématiquement le contenu. Chaque courrier engage son auteur et non l'ARDHD qui ne sert que de relais d'information.


En particulier l'ARDHD lutte pour rétablir la paix, afin de protéger les civils.
Elle rappelle qu'elle n'a jamais prônée la lutte armée de quelque façon que ce soit.






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Celui qui se fait appeler sous le sobriquet de Fares Le Djiboutien
s'appelle IBRAHIM ALI ABDALLAH. C'est une personne qui appartient à la famille
de M. ISMAÏL OMAR GUELLEH. Il est le principal animateur de " l'Agence Djiboutienne d'Information " créée dans l'affolement, il y a un mois, à la demande de la Présidence pour essayer de contrer l'influence grandissante de LA LIBERTE.

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Amir ADAWE

Je suis profondément inquiet a la situation inhumaine et atroce dans laquelle se
trouve Amir Adawe. Je m'associe a vous et a l'ensemble du peuple Djiboutien pour
témoigner ma profonde sympathie a Amir Adawe et au parti politique qu'il
represente. Sachez madame que la dictature et la barbarie n'auront pas le dernier
mot, l'espoir et l'avenir vous appartient. Nous sommes fiers de vous et nous
vous encourageons a poursuivre votre combat.
Sachez aussi que je vous rejoindrai des que je termine mes études, car votre
combat est le mien.
Je vous dis au revoir et merci encore de votre lutte.



remarque: je suis vraiment attriste par le sort de Amir, et je vous serai
reconnaissant de bien vouloir m'adresser toute nouvelle le concernant.


MHO

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NOUVELLES BRÈVES
et REVUE de PRESSE

MANIFESTATION RÉUSSIE
DEVANT L'AMBASSADE LE VENDREDI 17 DÉCEMBRE

En dépit des conditions atmosphériques effroyables (pluie continue, froid), un nombre important de manifestants s'étaient déplacés pour rendre hommage aux victimes du massacre d'Arriba. Parmi les slogans les plus entendus :

"22 ans d'impunité, ça suffit, ça suffit !"
"Jugement pour Guelleh !"
"Le violeurs en prison, les tortionnaires en prison !"
"Démocratie à Djibouti !"
"libérez nos camarades !"
"libérez tous les prisonniers politiques !"
"Halte au blocus dans le Nord !"
"Halte au massacre des enfants innocents !"
"Halte au massacre des vieillards !"
"Halte au massacre des civils !"
"Guelleh assassin, la France complice !"
"Pas un sou pour Guelleh !"
"Justice pour Arriba !"
"Enquête pour Arriba !"

 

La manifestation a duré un peu moins de deux heures et elle s'est déroulée
dans le calme.


Les fonctionnaires français des R.G. sur place ont pris note de tous les slogans. Leur rapport sera transmis comme d'habitude au Premier Ministre, au Ministre de l'Intérieur et à l'Élysée.

PHOTOS : Rétrospective sur les manifestations

MANIFESTATION ORGANISÉE
A L'APPEL DE DIX ASSOCIATIONS
AFADD : Association française des Amis des Démocrates de Djibouti,
ADD : Association pour la Démocratie et le développement,
ARDHD : Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti,
CODEPP : Comité en Europe pour la Défense des Prisonniers Politiques à Djibouti,
ADJIB : Association Djibouti-Bretagne,
SOS AFRICA,
ASPA : Aide et Solidarité au Peuple Afar,
APCD : Association pour la Promotion de la Culture à Djibouti,
ADC : Association pour le Développement de la Culture à Djibouti,
ACRAF : Association Culturelle des Réfugiés Afars en France

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Un pas de plus vers l'application de l'Article 5
de la convention de Lomé au régime djiboutien ??

 

PARLEMENT EUROPÉEN
Texte intégral de la résolution

14. Droits de l'homme : Conditions de détention des prisonniers politiques à Djibouti

B5-0348, 0372, 0385 et 0392/1999

Résolution du Parlement européen sur les conditions
de détention des prisonniers politiques à Djibouti


Le parlement européen

- rappelant ses précédentes résolutions sur la situation à Djibouti
et notamment celle du 6 mai 1999

A. vivement préoccupé par le rapport de mission en août 1999 par la Fédération Internationale des ligues des droits de l'homme sur les conditions régnants dans les prisons de Djibouti, qui fait état des conditions inhumaines de détention, notamment de l'absence d'hygiène et de soins médicaux appropriés.

B. relevant avec inquiétude que 80% des personnes détenues le sont en vertu de la fameuse loi nationale relative à la détention préventive entrée en vigueur en 1991 et n'ont pas comparu devant un tribunal depuis leur arrestation,

C. considérant qu'un grand nombre de personnes détenues déclare être des prisonniers politiques

D. rappelant que les détenus politiques ont entamé une grève de la faim à plusieurs reprises pour protester contre leurs conditions de détention et pour demander l'accès aux soins médicaux ainsi que leur libération à défaut d'un procès équitable,

E. rappelant que deux détenus ont trouvé la mort à la suite de grèves de la faim

F. considérant que parmi ces prisonniers malades se trouve Mohamed Kaadami Youssuf, représentant du FRUD (Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie) en Européen, illégalement extradé de l'Éthiopie en 1997, menacé aujourd'hui de cécité,

G. rappelant que Djibouti est signataire de la convention Lomé, qui stipule dans son article 5 que l'aide au développement est subordonnée au respect et à la jouissance des droits de l'homme et des libertés fondamentaux de l'homme,

 

1. renouvelle sa condamnation des violations des droits de l'homme de Djibouti,

2. demande aux autorités de Djibouti de respecter les droits des prisonniers y compris l'accès aux soins médicaux,

3. prie instamment le gouvernement de Djibouti de relâcher tous les prisonniers politiques ainsi que tous les détenus de longue date qui n'ont pas encore fait l'objet d'une inculpation et de mettre un terme à la pratique de la détention préventive qui s'effectue sans instruction judiciaire,

4. demande aux autorités djiboutiennes de garantir la liberté d'expression et le pluralisme politique et de mettre fin à la répression contre les opposants

5. invite le gouvernement de Djibouti à permettre le retour des populations réfugiées ou déplacées dans leur régions d'origine,

6. demande à la Commission et au Conseil de suivre attentivement la situation des droits humains à Djibouti en général et les conditions de détention des prisonniers politiques en particulier, dans le cadre du respect de l'article 5 de la convention de Lomé.

7. Charge sa Présidente de transmettre la présente résolution à la Commission, au Conseil, aux co-présidents de l'Assemblée paritaire ainsi qu'au gouvernement de Djibouti

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Note de l'ARDHD

nous constatons que les condamnations du régime de M. Guelleh se multiplient à un rythme accéléré. Jamais nous n'avions enregistré autant de condamnations provenant de structures ou d'organisations incontestables.

Cette nouvelle condamnation du Parlement Européen (la 3ème en deux ans) intervient après celle de la FIDH, de l'Observatoire Internationale des Prisons, d'Avocats Sans Frontières, de Reporters Sans Frontières, de l'OUA -DH, de l'UIDH (etc...), de six députés français représentant les différentes composantes de la majorité plurielle, du Président de la Commission des A.E. à l'Assemblée Nationale Française.

La levée de boucliers a été provoquée par le durcissement progressif du régime de M. Guelleh depuis sa prise de pouvoir. L'impact international de LA LIBERTÉ sur Internet n'y est pas étranger non plus, dans la mesure où notre journal rassemble sur un même support toutes les informations sur la situation des D.H. à Djibouti et que son audience est considérable aujourd'hui.

M. Guelleh bafoue la Constitution, viole les Droits de l'Homme, emprisonne de façon absolument arbitraire tous ceux qui osent émettre un avis différent du sien, mène une guerre absurde dans le Nord, etc..

Bientôt la marge de manoeuvre de M. Guelleh pourrait se réduire considérablement, car il ne disposerait plus d'aucun soutien financier ni diplomatique. Nous espérons toujours un changement de cap en faveur de la liberté et de la démocratie. Il devrait être pris rapidement et il devrait être assorti de gestes forts : arrêt de la guerre dans le Nord et libération de tous les prisonniers politiques.

Sinon, le régime pourrait s'effondrer rapidement, entraînant dans sa chute tous les membres de son entourage ; ces derniers devraient faire preuve de prudence désormais. On peut imaginer à ce moment-là, tenant compte de l'évolution du contexte international en la matière, qu'une action pénale soit engagée véritablement et de façon efficace contre MM. Guelleh et Aptidon et leurs complices pour "Crimes contre l'Humanité".

L'avenir est sombre pour M. Guelleh, c'est un constat; mais il ne nous touche pas fondamentalement ! ! Le vrai drame, c'est qu'il est surtout sombre pour tous les djiboutiens innocents qui souffrent aujourd'hui du régime et qui souffriront davantage de son effondrement. Eux n'ont pas de réserves financières à l'étranger, comme celles que M. Guelleh et ses proches ont constitué avec l'argent public et les subventions internationales.



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04/12 APPEL INTERNATIONAL
POUR LA LIBÉRATION DE TOUS
LES PRISONNIERS POLITIQUES INCARCÉRÉS A DJIBOUTI

Tous ces prisonniers sont incarcérés
dans des conditions épouvantables voire du moyen-âge,
sans hygiène, sans soin et sans assistance judiciaire.

Le 4/12, L'ARDHD a lancé un appel international
pour la libération de tous les prisonniers politiques
avant le 1er janvier 2000,

Cet appel a été largement entendu, puisque 2.000 pétitions (env.)
ont été signées en 15 jours.

Il a été repris
- par le Parlement Européen,
- par M. Jack LANG, Président de la Commission des A.E. à l'Assemblée Nationale française
- par six députés représentant toutes les composantes de la majorité plurielle
- par de nombreuses Associations (Survie, Agir Ensemble, etc..)

 

nous offrons à tous les lecteurs de "LA LIBERTÉ"
qui partagent notre point de vue trois possibilités
pour s'engager à nos côtés dans cette démarche ::

1 - Soit directement par E-Mail
Il suffit de nous adresser simplement un E-Mail
en indiquant par exemple :


"je demande au Gouvernement djiboutien la libération
sans condition de tous les prisonniers politiques"


ajouter vos nom et prénom, la ville et le pays où vous résidez
et votre adresse E-Mail et s'il y a lieu, le nom de votre Association,
pour que nous puissions vous tenir informés de la suite de notre action.


Adresse : jlschaal@ardhd.org


2 - soit en signant directement la pétition,
cliquez ici : http://agorax.com/signe.html


3 - soit par Courrier ou par Fax
Les pétitions peuvent être adressées par courrier ou par fax :
ARDHD Fax : 33 (0)1.46.34.25.93
84, rue Saint Louis en l'Ile
75004 PARIS France


ENFIN, n'oubliez pas d'envoyer
un E-Mail à tous vos amis,
pour que la chaîne se développe...
Ne l'interrompez surtout pas !!!!



SUIVI : toutes les pétitions seront transmises au Président Guelleh.
Plus la mobilisation internationale sera importante,
plus nous aurons de chance de convaincre le régime
de libérer ces hommes, injustement incarcérés,
avant la fin du millénaire.



CONSULTER LA LISTE NON EXHAUSTIVE DES PRISONNIERS D'OPINION A DJIBOUTI ?

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VIOLENCES DANS LE NORD
CONTRE LES POPULATIONS CIVILES


ASSASSINATS, TORTURES, VOLS
ET DESTRUCTIONS DE CAMPEMENT


 

COMMUNIQUE DE LA LDDH EN DATE DU 17 DÉCEMBRE 1999
Ligue Djiboutienne des Droits Humains

 

La répression contre les populations civiles dans le Nord continue sans relâche depuis le 24 novembre dernier.

Des campements entiers sont rasés par les éléments des forces gouvernementales. Le bétail n'est pas épargné et régulièrement de nombreux cas de tortures nous parviennent, avec les noms des auteurs de ceux qui perpètrent ces crimes, prévus et punis par la Loi.

Un certain nombre de prisonniers de guerre ont été transférés à la prison de Gabode. Trois d'entre eux sont blessés et souffrent sans soins. Il s'agit de

  • Ali Mohamed Ahmed, blessé au bras,
  • Kamil Mohamed Abdallah, blessé au bras,
  • Kamil Mohamed Kamil, blessé à la hanche.

Le mardi 7 décembre 1999 à WASSI, plusieurs civils ont été brutalisés, molestés et volés. Il s'agit de

  • Mohamed Ali Hamadou, 90 ans,
  • Ali Mohamed Hamad, 80 ans,
  • Ismaël Omar Mohamed, a qui on a arraché et volé 50.000 FD ,
  • Houmed Mohamed Ahmed, 60 ans,
  • Hamadou Ali Hassan,
  • Hawa Aden Moussa,
  • Siraji Omar Hamad, dont le toukoul a été incendié avec tous ses biens.

IL EST BON DE RAPPELER à celui qui se sent fort : "Qu'il ne faut jamais repousser la Paix, mais qu'il faut d'emblée accepter la Paix", sinon la rancune se généralise, s'amplifie et s'enracine pour toujours.

Jean-Paul NOEL ABDI
Président de la LDDH

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Extrait de NOUVELLES-CFDT,
Lettre aux responsables,n°22/99 du 15 Novembre 1999.

"La CFDT a participé à la 10ème réunion du comité éxécutif de la régionale africaine des syndicats affiliés à la CISL, qui s'est tenue du 28 au 30 octobre à Nairobi.

Cette rencontre annuelle est l'occasion de faire le point sur les grands défis affrontés par le syndicalisme de cette région. Ainsi on constate des progrès réels dans de nombreux pays au plan des libertés syndicales avec la fin de la dictature au Nigéria et la ratification ces derniers mois de plusieurs conventions clés de l'OIT par le continent, mais des poches antisyndicales demeurent.

Ainsi à Djibouti le gouvernement organise un congrès syndical préfabriqué et en Centrafrique les syndicalistes sont soumis à des intimidations constantes.
CFDT et FO présentes sont intervenues directement depuis Nairobi pour attirer l'attention des autorités françaises sur cette situation.

Les syndicats africains ont exprimé leur inquiétude de ne pas voir encore les retombées pratiques des décisions d'alleger la dette des pays les plus pauvres prise par le dernier G8.

A la veille de la conférence de l'OMC, l'ORAF a fait le point de sa mobilisation en faveur de la discussion des relations entre échanges et normes sociales fondamentales au sein de l'OMC.

Grace à leur campagne, des pays clés comme l'Afrique du Sud, la Tunisie, le Sénégal ou encore le Niger et la Zambie appuieront nos propositions syndicales.

L'audience de l'ORAF s'est accrue ces derniers mois avec l'obtention d'un statut d'observateur auprès de l'OUA, l'organisation unitaire des pays africains.

Le comité exécutif a décidé d'appuyer la demande d'affiliation à la CISL d'un des deux derniers grands du syndicalisme africain, celui du Nigéria, ainsi que celle de l'Union interprofessionnelle de la Réunion, liée à un contrat de coopération avec la CFDT"

La CFDT sur internet: www.cfdt.fr
CISL=Confédération Internationale des Syndicats Libres
ORAF=organisation régionale de la CISL qui regroupe les syndicats affiliés en Afrique
OIT=Organisation Internationale du Travail


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BRUITS ET RUMEURS

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23/12

Réponse de Maître R-V. CALATAYUD
Membre du Conseil National des Barreaux
Ancien Bâtonnier
Président de l'AFADD

aux attaques du Service de Communication de M. Guelleh
sous les signatures de Fares et Warsama

 

Monsieur,

Les termes de vos communiqués démontrent le désarroi dans lequel est plongé le régime du dictateur Guelleh.

Ce dernier, élu par fraude, est rejeté par l'ensemble de la population du pays.

Il est perçu par la communauté internationale comme un être néfaste qui doit être mis hors d'état de nuire.

C'est pourquoi, les organisations internationales et les anciens partenaires le laissent peu à peu seul face à sa responsabilité, sans aide, ni soutien.

L'Europe a fustigé ses exactions et refusé toute compromission déshonorante avec ce régime de tyrannie.

Nous comprenons bien que sa défense par Internet et vous-même, en tant que son instrument misérable, soit, à ses yeux, la seule possibilité qui lui est offerte de tenter de faire entendre sa voix.

Vainement, il essaie de se légitimer; vainement, il tente de baîlloner la voix de la liberté, de la paix et du progrès.

Les jours sont comptés pour le régime de Guelleh, le peuple l'a compris et le tyran aussi.

Quoiqu'il entreprenne sera voué à l'échec; sa crédibilité est inexistante; son pouvoir est déchu.

Nous avons écrit avec la plume de la liberté la fin programmée de cet état de non droit.

Rejoignez-nous, Monsieur Farès, il en est encore temps.

Bien à vous.


Roger-Vincent Calatayud
Avocat-Ancien Bâtonnier de l'Ordre
Président de l'A.F.A.D.D.
20, rue Brauhauban
F-65000 Tarbes
tél.: 00 33 (0) 5 62 34 10 83
fax.: 00 33 (0) 5 62 51 39 09
courriel: rv.calatayud@wanadoo.fr

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Madame Saida Barreh Fourreh Paris, le 22 décembre 1999
159, rue Blomet
75015 PARIS


Tel: 01 56 08 12 48

Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur d'Ethiopie
35, Avenue Charles Floquet
75007 PARIS

Fax: 01 43 06 52 14


Objet: Demandes concernant M.AMIR ADAWE



Votre Excellence,


Je suis la représentante du Parti National Démocratique (P.N.D.).
Je me suis déjà rendu il y a quelques mois à votre ambassade.
J'y ai rencontré le Consul et lui ai dit que M. AMIR ADAWE est en prison à HARAR, en Ethiopie, à la demande de M.Guelleh.Il m'a répondu qu'il va se renseigner sur la situation de M.AMIR ADAWE et qu'il me rappelerait.Je n'ai pas eu de réponse depuis.


Je viens d'apprendre que M.AMIR ADAWE est entre la Vie et la Mort.Il est , pour votre information, journaliste-rédacteur en chef du journal "La République", l'organe du Parti PND.
M.AMIR ADAWE n'a rien fait à l'Ethiopie, il est parti en vacances il y a 6 mois, puis a été arrété sans aucune raison.
J'ai diffusé cette nouvelle dans le monde et également que la situation de M.AMIR ADAWE est innacceptable et inhumaine:
votre pays l'a mis dans un trou,à Harar, depuis 6 mois. Personne ne l'a revu, y compris ses parents qui se sont rendu 5 fois en Ethiopie pour le voir mais sans résultat.


Si M.AMIR ADAWE décède à la prison de Harar, ce sera de la responsabilité de votre pays.
Pour ma part, AMIR ADAWE me tient au coeur et il est une personnalité connue.


Je vous demande:
-Dès aujourd'hui, d'accorder aux parents de M.AMIR ADAWE l'autorisation de voir leur fils;
-La libération immédiate et sans condition de M.AMIR ADAWE parce qu'il n'a rien fait à l'Ethiopie;
De bien vouloir acceder à mes demandes et de répondre à ma lettre.


Veuillez croire, Monsieur l'Ambassadeur, en mes salutations distinguées.

Saida Barreh Fourreh
Représentante du Parti National Démocratique
en Europe et en France

 

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