Journal
indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.
|
|||||||||||||
Toutes
les informations que le régime dictatorial de M. Guelleh cherche à cacher. |
|||||||||||||
SOMMAIRE
N° 18 du 23 au 29 janvier 2000 |
|||||||||||||
|
|||||||||||||
COURRIER
DES LECTEURS
--------------------------------------------------------------- Sommaire ----------------------------------------------------------------
|
|||||||||||||
COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES COMPTE RENDU N° 19 (Application de l'article 46 du Règlement) Mercredi
19 janvier 2000 Présidence de M. Jack Lang, président
M. Charles Josselin a indiqué que plusieurs dossiers d'importance étaient actuellement ouverts. Le premier est la renégociation des accords de Lomé, qui semble en voie d'achèvement, avant fin février, date à laquelle les derniers obstacles devraient être levés. La thèse française du soutien à l'intégration régionale a été retenue et nos propositions quant au renouvellement du Fonds européen de développement (FED) ont été entendues : les États membres s'engageront sur un volume de crédits accru, au sein duquel on soulignera que la participation française est la plus élevée. Un autre dossier relève de "l'après Seattle" : il consiste à rechercher comment mieux impliquer les pays en développement dans le commerce mondial. Une coordination s'instaure avec la Présidence portugaise de l'Union européenne car celle-ci souhaite une continuité dans les dossiers traités. Ces efforts participent par ailleurs à la définition d'une stratégie européenne dans laquelle l'Union européenne défendrait un seul point de vue dans les grandes enceintes internationales. Le Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie a ensuite évoqué les efforts qui doivent être entrepris pour renforcer le réseau universitaire français à l'étranger. Par ailleurs, le suivi des deux processus de paix qui se déroulent actuellement au Burundi (processus d'Arusha) et en République démocratique du Congo (processus de Lusaka) suscite une grande attention. Le processus de Lusaka doit être complété par de nouveaux éléments, qui n'ont pas encore fait l'objet de décision : forces mises à disposition par la communauté internationale, modalités du déploiement. Certains observateurs craignent que la détermination du Président Laurent-Désiré Kabila à poursuivre le processus soit insuffisante. Les efforts entrepris dans le cadre des accords d'Arusha ont semblé compromis par le décès de M. Julius Nyerere ; l'annonce de l'arrivée de l'ancien Président Nelson Mandela permet de garder l'espoir quant à la poursuite de cette pacification. Mme Yvette Roudy a abordé l'affaire du juge Bernard Borrel, qui est décédé à Djibouti le 18 octobre 1995 alors qu'il était conseiller du ministre de la justice de l'époque. Rappelant qu'elle n'avait jamais cru à son suicide, contrairement à la thèse djiboutienne, et soutenant la thèse de Mme Borrel selon laquelle il aurait été assassiné, Mme Yvette Roudy a demandé que les autorités françaises accordent plus de crédit aux affirmations de l'épouse du juge et demandent la réouverture de l'enquête, d'autant qu'un témoin réfugié en Belgique disposerait d'informations allant dans le sens d'un assassinat commandité par le Président djiboutien. Le Président Jack Lang a souhaité insister sur les atteintes aux droits de l'Homme à Djibouti où des moyens armés seraient utilisés par le gouvernement pour organiser la répression. Il a demandé que la France affirme plus fortement son soutien à ceux qui se sentent réprimés. La commission mixte devrait d'ailleurs être l'occasion de cette réaffirmation. Ayant participé au treizième congrès de l'Agence pour la Francophonie à Crans-Montana début janvier, Mme Odette Trupin a déclaré avoir constaté un regain volontariste de l'utilisation du français au sein des PECO. Ce regain est bien entendu lié à la volonté d'adhésion à l'Union européenne. Mais il serait souhaitable de profiter de cette bonne volonté pour renforcer la pratique du français dans les instances européennes, notamment au travers du réseau universitaire. Jugeant ce sujet vital, le Président Jack Lang a réclamé l'expression d'une volonté claire et ferme de la part des gouvernements de tous les pays membres de l'Union européenne pour instaurer l'obligation de deux langues étrangères dès le plus jeune âge. Ce n'est qu'en soutenant cette idée avec plus de détermination que l'utilisation de la langue française progressera. M. Pierre Brana a posé plusieurs questions concernant l'Afrique. Quelle a été la réaction des autorités rwandaises sur le rapport parlementaire "Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994)" publié en 1998 ? M. Paul Kagamé l'a-t-il lu ? Au Burundi où Julius Nyerere entretenait de mauvaises relations avec le major Buyoya, l'arrivée de Nelson Mandela va-t-elle permettre d'accélérer la mise en _uvre des accords d'Arusha et d'améliorer la situation du pays ? Quelles sont les informations disponibles sur le Congo-Brazzaville où trois ressortissants français ont été assassinés dernièrement ? Enfin en Côte d'Ivoire, qui a pris la décision "d'extraire" le président Henri Konan Bédié et sur quelles bases cette opération a-t-elle été montée ? Insistant sur ce dernier point, le Président Jack Lang a demandé des précisions sur l'attitude des autorités françaises avant le coup d'État. Avons-nous fait l'impossible pour que les conditions d'exercice de la démocratie permettent le pluralisme et mettent la Côte d'Ivoire à l'abri d'un coup d'État. ? La non-ingérence militaire ne doit pas signifier l'indifférence vis-à-vis de la situation des droits de l'Homme. Qu'en est-il aujourd'hui ? M. Georges Hage a fait part du succès d'un colloque organisé récemment par le Parti communiste en l'honneur de la diaspora du Congo-Kinshasa et qui avait attiré de nombreux acteurs actuels du pays permettant l'instauration d'une discussion entre ces deux entités. Ce pays est occupé par six autres puissances qui prétendent sauvegarder leurs intérêts et il en souffre irréparablement. La situation s'aggrave d'ailleurs et atteint des limites inhumaines, malgré les efforts de la France dans le cadre de la francophonie, et la méthode des réseaux perdure, comme en témoignent les fonctions de M. Jeannou Lacaze comme conseiller du Président Kabila. Il faut prendre l'initiative de proposer des mesures destinées à améliorer la situation de ce pays. Mme Marie-Hélène Aubert a rappelé qu'elle avait publié en 1999 avec MM. Pierre Brana et Roland Blum un rapport d'information intitulé "Pétrole et éthique : une conciliation possible ?" qui dénonçait entre autres l'exploitation du pétrole en Afrique comme une activité corruptrice et génératrice de guerres mais contenait également des propositions concrètes pour remédier à ces travers. Le Gouvernement a-t-il l'intention de se saisir de ces propositions ? Le Président Jack Lang s'est informé de l'évolution de l'enquête sur l'assassinat de Norbert Zongo. Il a demandé des précisions sur la campagne électorale au Sénégal. Le Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie a répondu aux intervenants. Il a observé que le territoire de Djibouti présentait des caractéristiques très particulières. Il accueille une base importante de notre armée, dont l'impact économique pour le territoire va au-delà de celui de notre coopération. Il est prévu un approfondissement de cette coopération dans certains domaines tels le dispositif judiciaire (et c'est du reste dans ce cadre que M. Bernard Borrel se trouvait en poste à Djibouti) par la mise en oeuvre de projets du Fonds d'action de coopération (FAC). De façon générale, le territoire fait l'objet d'une attention particulièrement soutenue d'associations militant pour les droits de l'Homme, associations installées tant à Djibouti qu'en France. Le Gouvernement français porte l'accent sur ces questions de façon régulière lors des entretiens menés avec les responsables politiques du territoire ; il a ainsi rendu possible l'enquête d'une délégation de l'Observatoire international des prisons, dont les résultats sont à l'origine d'un nouveau projet du FAC. En ce qui concerne le décès de M. Borrel, le Ministre a rappelé que les investigations menées avaient conclu à l'absence de témoins. Le témoignage récent d'un ancien officier de l'armée djiboutienne vise à apporter des éléments nouveaux impliquant l'actuel chef de l'État et à en faire le commanditaire d'un assassinat. Le Ministre a indiqué que la publicité faite aux déclarations de ce témoin a entraîné des réactions très vives à Djibouti, des parlementaires notamment, protestant contre le crédit apporté à cette déclaration par les médias français. Le Ministre a ajouté qu'une instruction est ouverte au TGI de Paris, que les magistrats français chargés du dossier sont en possession de ces nouveaux éléments, et l'on doit espérer qu'ils en feront bon usage. Il n'est pas envisageable d'intervenir dans cette enquête qui relève de la Justice. Le Ministre a confirmé partager l'ambition de voir les pays d'Europe centrale et orientale devenir également un espace de francophonie. La pratique du français constitue un atout de plus pour leur insertion dans les institutions européennes, d'où l'importance de développer le réseau universitaire. Concernant le Rwanda, M. Charles Josselin a commenté son récent déplacement à Kigali. Il a expliqué que son intention était de se concentrer sur les questions d'avenir et non de ressasser le passé, son slogan étant « compassion et non contrition ». Ainsi il avait prévu de ne pas aborder la question du rapport parlementaire sur le Rwanda, sachant à l'avance les tensions qu'un débat sur ce sujet engendrerait. D'ailleurs, M. Paul Kagamé n'a pas abordé cette question lors de leur entretien. En effet, il a déclaré n'être pas intéressé par d'éventuelles excuses. La discussion a ainsi porté sur la position de la France au sujet des accords de Lusaka, sur la présence militaire et économique du Rwanda en République démocratique du Congo, sur la coopération française que le Rwanda souhaite voir se développer, notamment dans le domaine agricole, et sur l'idée d'une éventuelle conférence internationale sur les Grands Lacs que M. Paul Kagamé soutient. Ce voyage a ainsi permis de reprendre le dialogue avec un acteur essentiel. A propos du Burundi, le Ministre n'a pas caché sa grande inquiétude. L'aide internationale doit être maintenue. Le problème des quelque 300 000 réfugiés burundais présents en Tanzanie persiste. Ce nombre augmente de plusieurs milliers chaque jour, déstabilisant ainsi le régime et tendant les relations avec la Tanzanie. Une réunion s'est tenue à Kampala sur ce sujet avec les principaux intéressés la veille du passage de M. Charles Josselin. Le Ministre a indiqué qu'il se rendrait la semaine prochaine au Congo-Brazzaville. Il a fait part de l'accord intervenu fin décembre entre l'armée et les milices qui constitue une bonne nouvelle mais ne suffit pas à établir un véritable dialogue politique, lequel restera handicapé tant que les principaux opposants, comme l'ancien président Lissouba et l'ancien premier ministre Kolélas, demeureront exilés. A Pointe Noire, l'exploitation pétrolière se poursuit sans incident, même si Elf a réduit le nombre de ses expatriés. Le Ministre a ensuite expliqué la position de la France pendant la crise ivoirienne. Le président Henri Konan Bédié, après s'être réfugié à l'Ambassade de France, a été accueilli au 43ème RIMA, puis "exfiltré" au Togo. Contrairement à ce que voulait le général Gueï, l'exfiltration ne s'est pas faite dans la précipitation et a pu concerner les ministres qui le souhaitaient. M. Charles Josselin a souligné qu'il s'inquiétait depuis plusieurs semaines déjà de la dégradation de la situation, économique et sociale d'abord, mais aussi politique en raison d'une part du débat sur "l'ivoirité" destiné à contrer la candidature à l'élection présidentielle de M. Ouattara et d'autre part de la corruption avérée sur l'utilisation des fonds européens dans le domaine de la santé. Le Gouvernement estime pour sa part avoir mis en garde le président Bédié. Sur la crise elle-même, M. Charles Josselin a constaté que les mutins étaient allés chercher le général Gueï, lequel s'était distingué en 1995, lorsqu'il était chef d'état-major, en refusant que l'armée s'ingère dans le débat politique. Dans l'état actuel de la situation, il faut être très attentif à la mise en place du gouvernement provisoire, auquel participent notamment le RDR de M. Ouattara et le FPI de Laurent Gbagbo, puis aux délais nécessaires à l'organisation d'élections. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) souhaite qu'elles aient lieu avant juin, mais le gouvernement provisoire préférerait adopter au préalable une nouvelle constitution, un nouveau code électoral et une nouvelle carte électorale. M. Charles Josselin a tenu à rappeler que la France avait été la première à condamner le coup de force et qu'elle souhaitait qu'il soit fait application de l'article 366 bis de la convention de Lomé, qui conditionne la coopération. De même, le FMI ne reprendra son aide que s'il est convaincu que la situation se normalise. Dans cette affaire, la France a adopté une attitude de neutralité qui a été appréciée de la communauté française. Évoquant la situation en RDC, le Ministre a refusé de faire sienne la référence aux "réseaux". M. Jeannou Lacaze a lui-même organisé sa mission auprès des autorités dans un objectif de "business". En RDC, les limites de l'horreur ne sont pas seulement atteintes, elles sont dépassées. La chute du Président Mobutu a entraîné une dégradation forte de l'image des pays qui l'avaient soutenu, dont la France, qui souhaite que l'intégrité territoriale de la RDC soit préservée. Lors de sa visite en RDC, le Ministre a pu vérifier que la question de la partition ne se posait pas au sein des trois principaux groupes antagonistes. Il reste par exemple que le mouvement de M. Jean-Pierre Bemba dit contrôler 600 000 kilomètres carrés et être en mesure d'aligner 20 000 hommes contre les forces du Président Kabila. La France voudrait faciliter le dialogue entre les forces en présence. Lors d'une réunion à l'Ambassade de France en novembre dernier, les différents acteurs du drame congolais se sont parlé pour la première fois ; mais ils continuent de s'entretuer. Actuellement, sur les six pays étrangers impliqués en RDC, la Namibie s'est retirée, le Zimbabwe est en train de faire de même. Le Président Kabila ne peut compter que sur l'Angola, qui, s'il remporte une victoire contre l'Unita, sera lui aussi tenté par un retrait isolant ainsi le Président Kabila. Une solution à laquelle tous participent, y compris les militaires, doit être trouvée. La France a débloqué 4,2 millions de francs d'aide à la commission mixte militaire et participera à une force de maintien de la paix. Mais il faudra mobiliser la communauté internationale, non seulement pour aider au maintien de la paix, mais aussi au développement. On ne peut que se féliciter de l'annonce d'une conférence internationale sur les Grands Lacs, car la situation dans les pays de la région, notamment au sud-Soudan et au Burundi, appelle une analyse globale des problèmes, ce qui est difficile en raison des clivages ethniques. Le Ministre a estimé qu'il ne fallait pas lier pétrole et corruption. La lutte contre la corruption est un des éléments des négociations de la future convention Union européenne / pays ACP. D'après les dirigeants des compagnies pétrolières, celles-ci ignorent ce que la redevance pétrolière devient une fois versée à l'État Il est important que ce versement soit effectué dans la transparence et sur des comptes publics. Il n'appartient pas à la France de dicter leur conduite aux compagnies pétrolières, au risque de créer des confusions. Ainsi, après l'annonce du retrait d'Elf du consortium pétrolier opérant au Tchad, des actions anti-françaises ont été menées à N'Djamena. Il s'agit donc d'être exigeant vis-à-vis des entreprises françaises en faisant connaître ce qui est de leur responsabilité et de celle de la France. En outre, la rente pétrolière n'est pas la seule à générer des conflits ; certains se développent parce qu'il y a des mines de diamants. Le phénomène des bandes armées se généralise ; elles peuvent être entretenues avec n'importe quelle rente minière. La situation des pays disposant d'une rente pétrolière doit être appréciée dans la durée ; ainsi le Gabon est actuellement exclu du bénéfice de la procédure applicable aux pays pauvres très endettés et du FMI, alors que sa rente pétrolière risque de diminuer dans les années à venir. S'agissant de l'enquête sur l'assassinat de Norbert Zongo, journaliste burkinabe qui avait décrit les conditions dans lesquelles un domestique du frère du Président Compaore avait été retrouvé mort, celle-ci continue. Une commission d'enquête a été constituée, des sanctions ont été prises, mais les opposants considèrent que c'est insuffisant. En ce qui concerne les élections au Sénégal, le Président Diouf est candidat à sa propre succession ; M. Wade, son principal adversaire, se présente pour la cinquième fois. D'autres candidats sont en lice. Il faut espérer que le scrutin soit transparent, ce qui est essentiel pour l'ancrage du Sénégal dans la démocratie. Pour l'instant, certaines cartes d'électeurs posent problème. Si la situation macro-économique du Sénégal est satisfaisante, sa situation sociale ne l'est pas. _______ · Burundi · Côte d'Ivoire · Djibouti · Rwanda · République démocratique du Congo ---------------------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------------
|
|||||||||||||
BRUITS
ET RUMEURS
Bref, cela n'a convaincu
personne et cela a confirmé les doutes .... Dans le numéro 17, nous avons évoqué les rumeurs concernant l'acquisition de 4 véhicules blindés tout terrain par M. GUELLEH. Nous avions été mal informés : il s'agirait de 4 NISSAN PATROL blindées et non de 4 TOYOTA. La commande aurait été passée par la Présidence à la CEMEX (Société dirigée par M Liban Ismaïl Omar Guelleh, fils du Président). Le marché aurait été conclu via une personnalité de la Mairie de Cannes. ------------------------------------------------------- Sommaire --------------- ------------------------------------------------- 26/01
: L'ACHARNEMENT DU RÉGIME DICTATORIAL Jean-Paul Abdi est le Président de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains. Ancien député, il continue son action en dépit de toutes les pressions que le Gouvernement Djiboutien fait peser sur lui : arrestations hebdomadaires, parfois plus, menaces. Le 25 janvier, il a été de nouveau inquiété par la Police. Que fait donc Jean-Paul ABDI de "si répréhensible" ? Il publie des communiqués et des appels :
Ces appels sont repris par notre association et ils peuvent être consultés dans les différents numéros de LA LIBERTÉ BIEN SUR, TOUT CELA EST HAUTEMENT CONDAMNABLE !!!! nous
saluons le courage exceptionnel de Jean-Paul Abdi ------------------------------------------------------- Sommaire --------------- ------------------------------------------------- 28/01 -QUI POURRAIENT ËTRE LES DEUX ETRANGERS CITES PAR LE TEMOIN DJIBOUTIEN REFUGIE A BRUXELLES ? Nous avons été informés d'une rumeur, mais nous n'avons pas pu la vérifier. Selon cette rumeur qui circule à Djibouti, les deux étrangers cités par le témoin, pourraient être des Corses, "membres du réseau Romani". M Romani personnage d'origine Corse a joué un rôle important à Djibouti et il aurait collaboré avec les "réseaux Pasqua". ------------------------------------------------------- Sommaire --------------- ------------------------------------------------- 28/01 - DERNIERE MINUTE - Affaire BORREL : les juges d'instruction français Roger Le Loire et Marie-Paule Moracchini pourraient enfin se rendre à Bruxelles, dès la semaine prochaine, pour interroger le témoin djiboutien. La justice française aurait enfin décidé d'interroger le militaire djiboutien, réfugié à Bruxelles, qui a mis en cause le Président Guelleh dans l'affaire du décès "suspect" du juge BORREL. Nous espérons que ces deux juges français ne sont pas missionnés pour "étouffer" l'affaire, comme ils l'ont déjà fait une première fois lors de leur déplacement à Djibouti. Dans leur rapport, ils affirmaient n'avoir rencontré aucun témoin sur place ! Et pourtant le juge Le Loire avait accepté l'invitation de M. Guelleh pour un repas dans son palais... Avait-t-il rencontré le témoin principal, sans le savoir, à cette occasion ? ------------------------------------------------------- Sommaire --------------- ------------------------------------------------- 28/01
- LE DECES DU JUGE FRANCAIS BORREL AURAIT-IL PU ÊTRE CLASSE C'est ce que pense certain témoins. Ils affirment que M. Jean-Jacques MOULINE, le directeur de la coopération française à Djibouti (à l'époque du décés du juge BORREL) aurait agi après avoir reçu des ordres de Paris. Il aurait dit, d'après certains témoins : "C'est un suicide, j'ai reçu des instructions de Paris en ce sens !" ------------------------------------------------------- Sommaire --------------- ------------------------------------------------- |
|||||||||||||
DJIBOUTI
: DU BON ET DU MOINS BON
Extrait LOI : Africa Intelligence (http://www.AfricaIntelligence.fr)
"A
la fin de l'an dernier, le Fonds monétaire international (FMI)
a tiré un bilan en demi-teinte de la situation des finances publiques
djiboutiennes. D'un côté, ses experts ont constaté
une embellie sur certaines des conditions requises par le programme
d'ajustement structurel de Djibouti. ... ...Par contre, la situation budgétaire djiboutienne a été jugée fort préoccupante. L'arrivée d'hommes proches du nouveau pouvoir djiboutien dans les régies financières du pays n'a pas empêché les recettes fiscales de l'État de stagner.... ...Cela signifie que des arriérés de salaires et des impayés vis-à-vis des fournisseurs vont réapparaître....." ------------------------------------------------------- Sommaire ---------------------------------------------------------------- TÉLÉCOMMUNICATIONS
: FCR SE RETIRE DE LA STID A DJIBOUTI |
|||||||||||||
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS Le Président
: Noël Abdi Jean-Paul
Après 28 mois de détention préventive dans des conditions inhumaines et arbitraires le lundi 17 janvier 00 les dirigeants du FRUD emprisonnés après une arrestation suivie d'une extradition en un temps record le 1er octobre 97 par l'Éthiopie ont été inculpés de nouveau pour une affaire remontant en avril 1998 dans le sud de Djibouti, participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs et complot par la juge d'instruction LEILA. Elle agissait en vertu d'un réquisitoire supplétif du Procureur de la République en date du 09.04.1998 (Faits prévus et réprimés par les articles 144, 145 et 192 du Code Pénal) Cette nouvelle inculpation semble être un DÉFI du gouvernement de Djibouti à un moment où les ONG, le Parlement Européen, les Députés Français avaient pris des positions dénonçant les multiples violations des droits humains à Djibouti et demandent la libération des prisonniers multiples violations des droits humains à Djibouti et demandent la libération des prisonniers politiques. Ils ont été convoqués devant un nouveau juge Mme LEILA MOHAMED alors que l'instruction de leurs dossiers était menée par Mme HABIBA HACHI laquelle se trouve actuellement à l'étranger et dont l'intérim est assuré par le juge MAKI OMAR Il est à noter que les premiers dossiers étaient vides ou fragiles, le Pouvoir Djiboutien est entrain de montrer une nouvelle inculpation afin de pouvoir prolonger indéfiniment la détention préventive dont font l'objet ces prisonniers politiques. Cette nouvelle inculpation des responsables du FRUD à qui le régime djiboutien reproche des faits qui se sont déroulés au temps où ils étaient déjà en détention préventive à GABODE, laisse présager un durcissement sans équivoque à leur égard. La LDDH pense qu'un tel durcissement constitue une entrave supplémentaire à la réconciliation, ciment de l'unité et de la concorde nationale et par conséquente demande la libération de tous les prisonniers politiques et l'amorce d'un dialogue franc et sincère entre le gouvernement de Djibouti et la rébellion armée y compris l'opposition interne. Les prisonniers
politiques du FRUD concernés par la nouvelle inculpation sont
: Quant à M. Mohamed Ali arrêté, il a été convoqué par le même juge dans le cadre d'une autre enquête. Nous sommes très inquiets de l'état de santé de prisonniers politiques en particulier ceux qui sont malades et qui ne reçoivent pratiquement pas de médicament, ni d'un minimum de soin intensif notamment pour ceux qui ont été contaminés par la tuberculose. Par ailleurs, nous nous inquiétons pour KAMIL MOHAMED AHMED dit Kabir qui vient aujourd'hui le 24/01/00 même d'effectuer une nouvelle navette entre la prison et l'hôpital Peltier. Vu son état de santé : il souffre depuis plus de deux ans d'une paralysie faciale nécessitant des soins continus et intensifs en milieu hospitalier . Le pire est à craindre. La LDDH dénonce l'utilisation abusive de la détention provisoire à l'endroit des détenus politiques, alibi instrumentalisé par le système politico-judiciaire en place. Ligue Djiboutienne ------------------------------------------------------- Sommaire ----------------------------------------------------------------
|
|||||||||||||
25/01
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS COMMUNIQUE
DE PRESSE N°5/LDDH/00
------------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------------
|
|||||||||||||
27/01 - ET PENDANT CE TEMPS-LA, QUE FAIT LA FRANCE ? En
continuant à soutenir le régime djiboutien, ARDHD |
|||||||||||||
25/01
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS Djibouti,
le 25 janvier 2000
|
|||||||||||||
AFADD
Tarbes, le 27 janvier 2000 Bâtonnier
Roger-Vincent Calatayud
ARDHD Maître
Favreau
Jean-Loup
SCHAAL
------------------------------------------------------
Sommaire ---------------------------------------------------------------- |
|||||||||||||