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LA
LIBERTÉ N° 25
Journal
indépendant De tous les Djiboutiens De l'opposition.
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La résidence personnelle De M. Guelleh à Djibouti
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Toutes
les informations
que le régime dictatorial
De M. Ismaël Omar GUELLEH
cherche à vous cacher...
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AVERTISSEMENT
:
- l'utilisation
De tous nos articles est autorisée,
(à l'exception des extraits De presse, et ce, pour des raisons
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- l'impression
et la diffusion du journal sont autorisées et même recommandées
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Il
vous est demandé simplement
De citer la source De la façon suivante :
"Extrait De LA LIBERTÉ - ARDHD -
https://old.ardhd.org" |
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SOMMAIRE
N° 25 du 11 mars au 17 mars 2000
-
CONFÉRENCE DE PRESSE A PARIS AVEC Mme BORREL et ses avocats
- Le juge LE LOIRE joue les stars sur M6
!
- Les avocats
de Mme BORREL demandent une enquête de l'Inspection Générale
- Que fait-on pour les prisonniers politiques encore incarcérés
?
- La grogne des policiers et des étudiants qui ne reçoivent
plus
ni leurs salaires ni leurs bourses.
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon
anonyme en général (pour garantir la sécurité
des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la paix et des Droits de
l'Homme
Fête
du Mouton jeudi et vendredi pour le monde islamique.
Jeudi et vendredi,
pour tous les djiboutiens, comme pour tous les musulmans, ce sera la
fête du mouton. Cette année encore à Djibouti, la
fête sera placée sous le signe de la plus grande austérité
et des privations pour 95 % de la population, tandis qu'une infime minorité
arbore sans vergogne les fruits de la corruption la plus éhontée.
MA
Note de l'ARDHD
nous nous associons
à ce lecteur pour souhaiter une bonne fête à tous
les musulmans et nous avons une pensée particulière pour
tous les prisonniers politiques toujours incarcérés sans
jugement et sans assistance, car ils ne pourront pas participer à
la fête. Nos pensées vont aussi à tous ceux qui
souffrent des restrictions, de la pauvreté et du blocus imposé
par le régime dictatorial de M. GUELLEH.
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15/03
APPEL DES ÉTUDIANTS DJIBOUTIENS EN FRANCE
QUI SONT PRIVES DE BOURSE D'ÉTUDES.
MODÈLE DE PÉTITION
Bonjour,
Je voudrais
attirer votre attention sur le triste sort
des étudiants djiboutiens en France qui sont privés de
bourse d'études depuis décembre 1999. Comme vous vous
en
doutez, presque que tous ces étudiants sont endettes mais
le pire est qu'ils n'ont même pas de quoi prendre le repas
de midi aux restaurants universitaires (repas qui coûtent
environ 15 FF). Plusieurs de ces étudiants ont lâché
leurs
études et se sont réfugiés en Belgique, Pays-Bas,
Grande
Bretagne ou ils pourront avoir une allocation de
subsistance. Il est évidemment triste de voir la jeunesse
du pays finir dans les banlieues des grandes villes
européennes, et c'est pour cela que nous demandons a vous
SVP de
1- de diffuser
très largement ce message (c'est vital)
aux djiboutiens, associations djiboutiennes, médias...
2 - de
rediriger la pétition ci dessous vers l'ambassade
de Djibouti en France (webmaster@amb-djibouti.org).
Notre
pétition n'a d'autres buts que le rétablissement
du paiement régulier des bourses études. Au moment ou
le
gouvernement djiboutien déploie beaucoup d'énergie et
de
moyens financiers pour s'occuper du malheur du peuple frère
somalien, il nous semble que sa première responsabilité
est
de respecter ses engagements envers ses étudiants.
Étudiants
djiboutiens.
Paris, 15 mars 20000
Pétition
--------------
Monsieur l'Ambassadeur,
Comme vous
le savez, les étudiants djiboutiens en France
n'ont pas eu droit a leurs mensualités de bourse depuis
décembre 1999. Cette interruption de bourse fait peser des
graves menaces aux projets professionnels de ces étudiants
et a été fatale pour nombre d'entre eux qui ont abandonne
leurs études pour aller se réfugier en Belgique, Pays-Bas,
Grande Bretagne. Cet échec est gravissime pour notre pays
tout entier d'autant plus que l'éducation figurait au
premier plan dans le programme du candidat Ismael Omar
Guelleh (voir plate-forme sur le site
www.ismail-omar.com).
En conséquence, nous exigeons, Monsieur l'Ambassadeur, le
rétablissement du paiement régulier des bourses études.
Veuillez
agréer, Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de
ma haute considération.
Paris,
le 15 mars 2000
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16/03
au nom de la jeunesse.
On dit
souvent que l'avenir appartient aux jeunes et qu'un pays sans jeunesse
est une nation sans avenir. Il y a donc lieu de se préoccuper
du sort de notre chère république.
En effet, depuis ces dernières années, le pays c'est dangereusement
vidé de ses enfants. Partis ailleurs en quêtes de sécurité,
d'éducation et de travail, en dépit des obstacles propre
a l'exil qu'ils doivent surmonter au quotidien.
Comment
pouvait-il en être autrement? Puisque la mère patrie ne
leur offrait que désolation et guerre. Elle ne permettait même
plus ce rêve de vouloir changer le monde, qui caractérise
les gens de leur génération. Avaient-ils d'autre choix
que de quitter ou de zoner? Et que dire de ces valeureux tombés
aux combats, perdus a jamais? Sinon que de prier pour qu'Allah leur
accorde sa miséricorde, d'honorer leur mémoire (journée
de commémoration) et de tout mettre en uvre pour qu'ils
ne soient morts en vains. De grâce, plus jamais ca entre nous.
Les causes
de ce désastre sont multiples et remontent vraisemblablement
à beaucoup plus loin que ces dix dernières années,
mais le grand responsable est sans aucun doute la politique. Depuis
des décennies et bien avant que notre destinée soit entre
"nos mains", la politique a délibérément
ignoré et même sacrifié la jeunesse. L'éducation
en est l'exemple le plus flagrant. Alors, il est clair que la solution
juste et durable ne peut être que politique.
Il semble enfin, que certains aient pris leurs responsabilités
et leurs courages pour mettre fin a ce climat d'incertitude, qui perdure
depuis trop longtemps. Il n'en faux pas plus à la jeunesse pour
retrouver espoir et croire en leur patrie. Il incombe a nos hommes politiques
de continuer sur cette voie, de mettre tous ce qui est en leurs pouvoirs
pour donner la chance a la paix et assurer sa réussite. Surtout
ceux de la première heure, qui nous ont habitué depuis
l'aurore à des rebondissements spectaculaires (Libérateurs,
acolytes de la dictature, opposants, prisonniers politique
). Voici
pour eux, l'ultime occasion de quitter cette scène la tête
haute, avec en prime le sentiment du devoir accompli.
Messieurs
les politiques, au nom de la jeunesse, pour une fois, veuillez laisser
de coté vos intérêts propres, vos débats
partisanes ,vos coups bas et vos chamailleries. Soyez des leaders forts
et unis avançant d'un même pas, prudent mais sur, en vous
répétant à tout moment c'est pour nos fils, c'est
pour les générations future, c'est pour l'avenir de la
république de Djibouti. C'est là notre salut a tous.
Aussi imparfait soit-il, aussi prématuré soit-il et aussi
précipité soit-il, cet accord cadre (Faut bien le reconnaître,
pour l'instant il n'est encore qu'à ce stade-ci) est un appelle
au retour à cette formidable force de la nation, que sont nos
expatriés.
Il est
encore tôt pour les bilans, mais si il y a une note positive dans
cet exode, c'est sans aucun doute le fait d'avoir côtoyés
en si grand nombre, les règles qui régissent les droits
et les devoirs dans une société stable et prospère.
Espérons que le moment venu, nos jeunes s'auront effectuer un
retour vers le future.
Vive la
république de Djibouti et vive sa jeunesse
Xagu
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15/03
DJIBOUTI - Un habitant sur six menacé par la famine, selon le
PAM DJIBOUTI (Source Reuters)
La faim menace plus de 100.000 personnes à
Djibouti, victime d'une grave sécheresse depuis mai 1999, a annoncé
mercredi le Programme Alimentaire Mondial (PAM) -
Selon
la déléguée du Pam, Sanda Maina, citée par
l'agence djiboutienne de presse, l'ancien territoire Français de la
Corne de l'afrique a besoin d'urgence d'environ 2,8 millions de dollars
pour se procurer des vivres.
Djibouti
compte au total environ 600.000 habitants, pour la plupart d'origine
nomade. En 1999, le PAM avait livré 417 tonnes de riz, de sucre,
d'huile de table et de sel pour nourrir 30.000 personnes les plus touchées
à Djibouti.
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15/03
COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU - LA CISL DÉNONCE 14
PAYS (dont DJIBOUTI)
Source AFP
BRUXELLES, 15 mars (AFP) - La confédération Internationale
des Syndicats Libres (CISL) a décidé de dénoncer
plus particulièrement 14 pays dont la Chine, la Birmanie et la
Colombie à l'occasion de la session de la Commission des Droits
de l'Homme de l'ONU qui s'ouvre lundi à Genève.
Dans
un rapport publié mercredi, la Serbie, le Belarus, Malte, le
Pakistan, le Bangladesh, le Maroc, Djibouti, le Swaziland, le
Zimbabwe, la Guinée Équatoriale et le Guatemala sont les
autres paya cites comme comportant des entraves aux droits des travailleurs-
Les cas
du Kosovo et du Timor oriental sont également mis en relief dans
le rapport de la CISL en tant que "situations d'après-conflits"
l'absence de concertation avec les interlocuteurs sociaux sur les plans
de reconstruction, l'occupation de lieux de travail par les troupes
étrangères et la non-observation des règles en
matière de marchés publics et de recrutement de personnel
local y sont critiqués.
En ce qui
concerne la Chine, la CISL dénonce "une détérioration
notable de la situation" en 1999 avec la condamnation d'une trentaine
de syndicalistes indépendants à de lourdes peines de prison.
Certains militants auraient été torturés on prison
sans pouvoir bénéficier de soins médicaux.
En Birmanie,
selon la CISL, ce sont 800.000 personnes qui continuent a être
soumises au travail forcé alors que nombre de dirigeants syndicaux
restent emprisonnés.
En Colombie,
la CISL a dénombré l'assassinat de plus de 2.500 syndicalistes
en l'espace de 12 ans, dont 30 pendant la première moitié
de 1999 et plusieurs autres au début 2000. La Confédération
Syndicale estimé qu'une telle répression "peut être
constitutive de Crimes contre l'Humanité au regard du droit international".
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BRUITS
ET RUMEURS
11/03
MAÎTRE MONTEBOURG S'APPRÊTERAIT A DEMANDER A L'AMBASSADE
DE FRANCE DES PRÉCISIONS SUR LA POSITION DE L'AMBASSADEUR CONCERNANT
LES PROPOS QUI LUI ONT ÉTÉ ATTRIBUES PAR LA NATION LE
31 JANVIER
nous avons appris
que Me Montebourg demanderait à l'Ambassadeur de France à
Djibouti des informations sur la position adoptée par l'Ambassade
à la suite des propos de M. Ali ABDI qui ont été
repris dans LA NATION du 31 janvier. M Ali ABDI aurait affirmé
que l'incident entre la France et Djibouti serait clos dès que
l'Ambassadeur de France confirmerait les propos qu'il aurait tenu en
privé et qui mettraient en cause Me Montebourg et les autres
....
ARDHD : Dès
la semaine dernière, nous avions demandé à l'Ambassade
de nous indiquer les mesures qui avaient été prises et
le texte éventuel du communiqué ou du démenti.
Le
14 mars, nous n'avons toujours pas reçu de réponse et
nous posons la question de savoir si S.E. l'Ambassadeur a prononcé
de telles insinuations. S'il ne les a pas prononcées, il suffit
qu'il le dise. En ne répondant pas, il laisse planer le doute
et on pourrait supposer que M. Ali ABDI a rapporté ses propos
exacts .... avec les toutes les conséquences possibles.
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14/03
De retour à Paris, après une reconstitution sans les parties
civiles, le juge LE LOIRE pourrait conclure une deuxième fois
au suicide du juge BORREL
Les juges
LE LOIRE et MORACCHINI conduisent l'enquête à leur façon,
sans informer les parties civiles, ce qui est contraire aux usages.
Le premier
procès-verbal de reconstitution en mars n'avait pas convaincu
(même les syndicats de la magistrature ...).
Ils ont
enquêté à Djibouti, privilégiant l'interrogatoire
de tous les membres de la famille du principal témoin Alhoumekani
en présence de policiers djiboutiens qui les avaient "préparés"
auparavant.... Ils ont aussi interrogé "partiellement"
l'ancien ministre de la justice M Moumin Bahdon, qui avait pourtant
demandé à être entendu en France pour pouvoir s'exprimer
librement et complètement.
M Guelleh
ayant refusé de leur répondre (contrairement aux accords
passés dans le cadre de la commission rogatoire), ils reviennent
de toutes les façons avec des informations incomplètes
...
Bref, tout
laisse penser qu'ils pourraient conclure au suicide du juge BORREL ...
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
13/03
: AFFAIRE BORREL :
CONFÉRENCE DE PRESSE A PARIS LUNDI 13 MARS.
Les avocats
de Mme Borrel organisent une conférence de presse lundi 13
mars à Paris - dans les salons de l'Amérique latine
pour expliquer la situation actuelle et la position de Mme BORREL.
Cette décision
est motivée :
-
par
le fait que les juges LE LOIRE et MORACCHINI se sont déplacés
à Djibouti sans les en informer et qu'ils auraient procédé
à une reconstitution sans la présence des avocats de
la partie civile (*),
-
par
le refus de visa qui leur a été opposé par le
régime dictatorial de M. Guelleh, en contradiction formelle
avec les engagements qu'il avait pris et les accords de la convention
franco-djiboutienne d'assistance judiciaire,
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11/03
Dimanche soir sur M6, le juge LE LOIRE n'a pas convaincu les téléspectateurs.
La prestation
du juge LE LOIRE sur M6 dimanche soir a donné une image peu convaincante
de sa personnalité et de ses méthodes d'enquête.
On a vu un juge qui effectuait une reconstitution à Djibouti
dans l'enquête sur la disparition d'un militaire français.
Il posait des questions aux policiers djiboutiens, acceptant les réponses
qui lui étaient donnés, sans chercher à se faire
sa propre opinion. On l'a vu aussi jouant au cow-boy dans les quartiers
"difficiles" de Djibouti, refusant de sortir de sa voiture
ou annonçant qu'il devrait être armé. Juge et flic
(comme une célèbre série télévisée)
?
Mériterait-t-il
son nom. Le juge LE LOIRE, le juge qui fait dormir les dossiers ?
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Extrait de Libération du 14/03
14/03
- Mort d'un juge: la veuve attaque juges et policiers
Cinq
ans après la découverte du cadavre à Djibouti,
Élisabeth Borrel demande une enquête sur l'instruction.
Par
BRIGITTE VITAL-DURAND
Le mardi 14 mars 2000
Il y a
déjà eu un mort, deux orphelins et une veuve. Qu'est-ce
qu'on veut encore?Qui
est-ce que l'on protège? je ne comprends pas. Je ne comprends
plus du tout." Cinq ans et demi après la découverte
du corps retrouvé carbonisé le 19 octobre 1995 à
Djibouti, Élisabeth Borrel ne sait toujours pas "pourquoi
et comment" son mari, le juge Bernard Borrel, est mort.
Réfutant
la thèse officielle - et de plus en plus bancale - du suicide,
elle a rendu publique une demande d'enquête par l'Inspection générale
des services judiciaires, au moment où les juges d'instruction
Roger Le Loire et Marie-Paule Moracchini rentraient précisément
de Djibouti. Partialité. Adressée hier à la garde
des Sceaux par ses avocats Olivier Morice et Laurent de Caunes, la demande
porte sur les conditions dans lesquelles est menée l'information
judiciaire.
Elle dénonce
la partialité dont auraient fait preuve les juges, lors de l'audition
récente d'un témoin, ancien membre de la garde présidentielle,
venu accréditer la thèse du meurtre. Lors de sa conférence
de presse hier à Paris, Élisabeth Borrel était
entourée de Dominique Matagrin, président de l'Association
professionnelle des magistrats (APM, droite ), et d'Anne Crenier, présidente
du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), parties civiles au dossier
aux côtés de l'Union syndicale des magistrats (USM, modéré).
Multiplication.
L'instruction
du dossier Borrel est menée de manière "rocambolesque",
a accusé Dominique Matagrin, tandis qu'Anne Crenier dénonçait
"la multiplication d'anomalies".
Magistrate
elle-même, Élisabeth Borrel a raconté hier "les
investigations sur la personnalité de mon mari, sur sa pédophilie,
sur sa corruption. On a essayé de lui trouver une maîtresse,
on a épluché ses comptes. Là, je parle de l'action
des policiers".
Pour l'action
des juges, elle a des mots aussi durs. Car ils ont été
lents: quatre mois écoulés avant de réaliser l'autopsie,
plus d'un an avant d'en obtenir le rapport, dix-huit mois avant le premier
transport d'un juge à Djibouti, deux ans avant d'entendre un
témoin (hormis elle et un aumônier), deux ans avant d'ordonner
une contre-expertise médico-légale.
Au début
de l'instruction, les juges sur place "ont entendu nos femmes de
ménage, les enfants des rues. Mais pas le ministre de mon mari"
(le juge Borrel était détaché auprès du
ministre de la Justice de Djibouti).
La reconstitution?
Élisabeth Borrel "ne la comprend pas": "Mon mari
aurait descendu, à pied, et couvert d'essence, un à-pic
de cinq mètres". "Avec un briquet à la main,
puisqu'il était dévêtu", précise Olivier
Morice. Inondation. Viennent s'ajouter des trous manifestes.
Le dossier
médical de son mari "disparu" dans "une inondation
bien sélective", puisqu'on a retrouvé, dans le même
hôpital, le dossier de l'un des enfants du couple. Envolés
aussi le poste militaire et le registre des passages dans la zone sécurisée,
à 80 kilomètres au nord de Djibouti, où a été
retrouvé le corps de Bernard Borrel.
Dans leur
demande d'inspection, les avocats accusent les deux juges de "dialoguer
davantage avec les médias qu'avec la partie civile". ils
assurent avoir appris, le 3 mars par France Soir, le départ des
deux juges pour Djibouti. Ils ont vu, dimanche soir sur M6, à
Capital, Roger Le Loire participer à une reconstitution, dans
une autre affaire à Djibouti, en présence de journalistes.
Interrogés
hier, ni la chancellerie, ni Roger Le Loire, revenu à Paris,
n'ont souhaité réagir. Mais l'ambassade de Djibouti à
Paris a vite tranché. Elle a assuré hier dans un communiqué
que la mission des deux juges "aura eu pour principal effet de
lever toute équivoque" après des "accusations
infondées".
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Source
Yahoo / Dépêche AP
Affaire
Borrel: la partie civile demande la saisine de l'Inspection générale
des services judiciaires
PARIS (AP) --
La veuve d'un magistrat français décédé
en 1995 à Djibouti a demandé lundi au Garde des Sceaux
d'ouvrir une enquête sur les conditions dans lesquelles l'instruction
concernant la mort de son époux est menée par deux magistrats
parisiens.
``Nous vous demandons de bien vouloir ordonner une enquête de
l'Inspection générale des services judiciaires sur les
conditions dans lesquelles l'information est menée (d'instruction)'',
ont écrit lundi au ministre de la Justice les avocats d'Elisabeth
Borrel, Me Olivier Morice et Laurent de Caunes. Ce courrier a été
rendu public le même jour lors d'une conférence de presse.
Le corps de Bernard
Borrel a été retrouvé carbonisé le 19 octobre
1995 à Djibouti. L'enquête confiée à la brigade
criminelle a conclu à la thèse du suicide alors que la
veuve du magistrat est persuadée que son mari, détaché
comme conseiller au ministère djiboutien de la Justice, a été
victime d'un assassinat.
Au mois de janvier,
Mohamed Saleh Alhoumekani, ex-officier de la garde présidentielle
de Djibouti, aujourd'hui réfugié en Belgique, a affirmé
aux deux magistrats, Marie-Paule Moracchini et Roger Le Loire, que l'actuel
président de la République Ismaël Omar Guelleh, un
terroriste libanais et un restaurateur corse étaient les commanditaires
de l'assassinat du magistrat français.
Selon les avocats
de Mme Borrel, le juge d'instruction Marie-Paule Moracchini aurait invité
ce témoin à revenir sur ses déclarations lors de
son audition. Ils ont tenté, sans succès, de faire dessaisir
les juges d'instruction.
Cette conférence
de presse a eu lieu alors que les deux juges d'instruction ainsi qu'un
procureur-adjoint de la République de Paris ont regagné
la capitale après avoir passé 11 jours à Djibouti.
Accompagnés du chef de l'Institut médico-légal
de Paris, ils ont procédé à une reconstitution
du décès de Bernard Borrel et entendu plusieurs témoins,
a-t-on précisé lundi de sources judiciaires.
L'ambassade de
la République de Djibouti à Paris s'est félicité
lundi dans un communiqué de la mission des magistrats français
qui ``aura eu pour principal bénéfice de lever tout équivoque
suite aux accusations infondées de Mohamed Saleh Alhoumekani
à l'encontre des autorités djiboutiennes sur les circonstances
du décès du juge Borrel''.
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11/03
Rétablissement des relations diplomatiques Djibouti - Erythrée
selon une dépêche AFP, le Gouvernement djiboutien aurait
décidé le rétablissement des relations diplomatiques
rompues il y a 15 mois avec l'Erythrée
12/03
Le Premier Ministre Barkat est malade.
Selon l'AFP, il pourrait être transporté pour être
soigné en France.
15/03 : Barkhat
Gourad a été transporté à Paris au Val de
Grâce dans le coma a la suite d'une attaque cérébrale.
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15/03
: Les policiers en grève à Djibouti.
Nous apprenons
que les policiers djiboutiens se sont mis en grève pour exiger
le paiement de leurs salaires. En effet, ils ne sont pas payés
depuis 5 mois.
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Le
14 mars, le général de police Yacine Yabeh a échappé,
par miracle, à une tentative d'assassinat.
Note de
l'ARDHD :
nous n'avons que peu d'informations sur la tentative d'assassinat contre
la personne du Général Yacine Yabeh.
L'assassinat et la tentative d'assassinat sont particulièrement
fréquents à Djibouti : Maître AREF a échappé
à deux tentatives fin 99. Le juge Borrel aurait pu être
assassiné. etc...
Qui commandite
ces attentats ? comme disait le policier : "Cherche à qui
le crime profite.."
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QUE
FAIT-ON POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES ENCORE
INCARCÉRÉS ? ONT-ILS ÉTÉ OUBLIES ?
Lors de la signature des
accords de Paix à Paris, nous avions reçu l'assurance
que tous les prisonniers politiques seraient libérés.
Le nombre de 47 avait été avancé avec précision
par la délégation gouvernementale.
Sauf erreur de notre part,
nous avons enregistré la libération de 29 prisonniers
et la condamnation-libération de 10 autres. Ce qui représente
39 personnes.
Pour nous, il en manque encore 8 au minimum ...
A part les actions courageuses
de la LDDH, nous n'avons entendu aucune protestation ni aucun appel
en faveur de ces prisonniers qui semblent devenus des fantômes
.... et pourtant ils sont bien en prison dans l'enfer de Gabode et ils
souffrent injustement.
Pour quelles raisons seraient-ils
abandonnés de tous ?
nous adressons un message
à tous les signataires des accords de Paris, le FRUD et le Gouvernement
djiboutien, aux prisonniers politiques libérés, aux Associations
pour que ces hommes soient aussi libérés dans les meilleurs
délais et pour qu'ils interviennent en leur faveur.
Pourquoi M. GUELLEH ne
profiterait-il pas de l'occasion qui lui est donnée par la fête
du mouton pour libérer ces prisonniers ?
Cela ne pourrait qu'être porté au crédit de son
image si malmenée.
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13/03
AFFAIRE BORREL :
LES AVOCATS DE LA PARTIE CIVILE
DEMANDENT AU GARDE DES SCEAUX
UNE ENQUÊTE DE L'INSPECTION GÉNÉRALE
DES SERVICES JUDICIAIRES
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OLIVIER
MORICE
Avocat à la Cour
Ancien Secrétaire de la Conférence
à
Madame Élisabeth GUIGOU
Garde des Sceaux Ministre de la Justice
Ministère de la Justice
13, Place Vendôme 75001 PARIS
Paris, le 13 Mars 2000
N/Réf.
OM/CL
Aff: Assassinat du Juge Bernard BORREL
Madame
Le Garde des Sceaux,
nous
sommes contraints de vous saisir à nouveau, mon Confrère
Laurent de CAUNES, Conseil des enfants de Monsieur Bernard BORREL
et moi-même, A vocat de Madame Élisabeth BORREL, Magistrat
actuellement en poste à TOULOUSE et veuve du Juge Bernard BORREL
dont le corps a été retrouvé calciné à
DJIBOUTI en Octobre 1995.
En effet, trois de vos Conseillers, à savoir Messieurs DEBACQ,
POIRRET et VALEX, nous avaient reçus le 25 Janvier 2000, pour
nous entendre sur les graves dysfonctionnements accompagnant le déroulement
de l'information judiciaire dont sont chargés les Juges Marie-Paule
MORACCHINI et Roger LE LOIRE.
Compte
tenu d'éléments nouveaux qui viennent se rajouter aux
anciens, nous vous demandons de bien vouloir ordonner une enquête
de l'Inspection Générale des Services Judiciaires sur
les conditions dans lesquelles l'information est menée.
Dès
le mois de Novembre 1999, les Juges d'Instruction français
ont été avisés par les autorités policières
belges de l'existence d'un témoin essentiel accréditant
la thèse de l'assassinat.
Les
Juges d'Instruction français n'ont pas daigné recueillir
les observations de ce témoin et il a fallu que le Conseil
de ce dernier prenne contact avec nous pour nous alerter.
Ce
n'est donc qu'à la suite d'une démarche rendue publique
par les médias, du fait de la carence des Juges d'Instruction,
que Monsieur ALHOUMEKANI, ancien officier de la garde présidentielle
de DJIBOUTI, a été entendu dans le cadre d'une commission
rogatoire internationale en Belgique par les deux Juges d'Instruction
français.
A
cette occasion, Madame MORACCHINI a interrogé le témoin
d'une manière telle que celui-ci a protesté officiellement
par l'intermédiaire de son Conseil, Me CAMBIER, quant aux pressions
exercées par les Juges pour que Monsieur ALHOUMEKANI revienne
sur ses déclarations. Vous trouverez d'ailleurs copie de la
correspondance de Me CAMBIER à Monsieur le Procureur du Roi,
qui nous semble suffisamment éloquente sur le comportement
inadmissible des Juges.
Nous
avons dès lors sollicité un entretien auprès
de Monsieur le Procureur de la République de P ARIS, Monsieur
DINTILHAC, afin de nous élever sur ces dysfonctionnements et
solliciter de sa part le dessaisissement des Juges d'Instruction.
Nous avons donc rencontré Monsieur DINTILHAC et le Procureur
de la République Adjoint, Monsieur DAUVEL, le 2 Février
à 15 h, pour leur faire part de notre démarche.
Après
un entretien d'une heure où le Procureur de la République
de P ARIS nous a assurés de sa volonté pour que toute
la lumière soit faite dans ce dossier et qu'une meilleure communication
soit effectuée auprès de la partie civile, nous avons
été sidérés de prendre connaissance, par
une dépêche de l'AFP du 9 Février, d'une lettre
que Monsieur Le Procureur de la République de P ARIS nous aurait
adressée.
En
réalité, ladite lettre fût envoyée le 14
Février au Conseil de Madame BORREL, ainsi qu'en atteste le
cachet de la poste.
C'est certainement
une manière toute particulière de Monsieur le Procureur,
de communiquer dans une affaire que nous considérons être
une affaire d'État.
L'incohérence
ne s'arrêtant pas là et alors que nous avions sollicité
de pouvoir participer à une nouvelle reconstitution sur les
lieux, nous apprenions par le journal " France Soir "
du Vendredi 3 Mars, le départ des Magistrats Instructeurs
à DJIBOUTI, en compagnie de Monsieur le Procureur Adjoint,
Monsieur DAUVEL.
Bien entendu
cet article comporte une violation du secret de l'instruction par
ceux qui y sont tenus (puisqu'il est fait explicitement référence
au procès-verbal de synthèse et à une audition
toute récente), mais surtout démontre la volonté
des Magistrats de dialoguer davantage avec les médias qu'avec
la partie civile, ce qui est une bien
curieuse conception d'une justice sereine.
Nous avons
donc demandé à l'Ambassade de DJIBOUTI de pouvoir
bénéficier d'un visa pour nous rendre sur place afin
de défendre les intérêts de nos clients.
Quelle ne
fût pas notre surprise de constater que, dans un communiqué
en date du 6 Mars 2000, l'Ambassade de la République de DJIBOUTI
refusait de nous accorder un visa au motif que " les Juges
d'Instruction Français, n'ont pas invité la partie
civile à la reconstitution relative à la mort du Juge
BORREL ".
Fâcheuse
coïncidence entre le comportement de la Justice Française
et la position des autorités djiboutiennes, pour priver les
parties civiles d'exercer leurs droits. ..
Pour
Madame BORREL, sa stupéfaction fût encore plus grande
lorsqu'elle s'aperçut que Monsieur LE LOIRE, dans l'émission
" CAPITAL " sur M6, le Dimanche 12 Mars 2000, s'était
rendu à DJIBOUTI en compagnie de différents journalistes,
participer à une reconstitution que tous les téléspectateurs
ont pu voir sur une chaîne publique, dans
le cadre de la disparition d'un militaire français.
On accepte
donc la présence de journalistes lors d'une reconstitution
effectuée par le Juge LE LOIRE à DJIBOUTI, alors que
dans le même temps on empêche les Avocats des parties
civiles d'assister à un acte de même nature, dans une
affaire particulièrement
sensible.
Tout cela
est rocambolesque et indigne, sauf à considérer que
la Justice devient une accumulation de bizarreries la discréditant
définitivement, ce que nous ne saurions tolérer.
Du fait même
de la gravité des accusations que nous portons à votre
connaissance, nous vous demandons d'une part de bien vouloir nous
recevoir personnellement au plus vite en compagnie de notre cliente
et d'autre part de diligenter une enquête de l'Inspection
Générale des Services Judiciaires.
Nous vous
prions d'agréer, Madame Le Garde des Sceaux, l'assurance
de notre haute considération.
Olivier
Morice
Laurent de Caunes
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Ambassade
de la République de Djibouti en France
Paris le
6 mars 2000
COMMUNIQUE
L'Ambassade
de la République de Djibouti en France communique que la République
de Djibouti rappelle qu'elle a toujours apporté son concours
aux magistrats français qui mènent librement leurs enquêtes
sur le territoire national.
Néanmoins,
compte tenu du fait que les juges d'instruction français n'ont
pas invité la partie civile à la reconstitution relative
à la mort du juge BORREL, les autorités djiboutiennes
estiment les demandes de visas déposées par Maîtres
Olivier Morice et Laurent de Caunes, sans objet.
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RECTIFICATIF
des éditions Tahin - Party
au sujet des ouvrages parus et à paraître
de François-Xavier VERSCHAVE
Après
que nous ayons envoyée un mail concernant la parution d'un opuscule
de Francois-Xavier Verschave, intitule
"France-Afrique
: le crime continue",
de nombreuses personnes
ont cru qu'il s'agissait d'un autre livre du même
auteur, dont la parution est annoncée depuis plusieurs mois deja.
Eh bien, non ! Erreur
!
Le livre que nous
venons de publier est un petit ouvrage de vulgarisation
aisément accessible, et par le prix et par le style, qui constitue
une
première introduction au problème de la politique française
en Afrique.
Le livre de F.-X.
Verschave a paraître fera environ 500 pages, et
constituera une somme sur le sujet ; il s'intitulera "Noir Silence.
Qui
arrêtera la Francafrique ?", et sera publie aux éditions
des Arènes vers la
mi-avril 2000.
Francois-Xavier
Verschave a écrit "La Francafrique. Le plus long scandale
de la République" (1998). Il est président de l'association
Survie, qui se
donne pour tache de faire la lumière sur la politique africaine
de la
France et de contribuer a l'instauration de garde-fous.
80p. De format
A6, 15F en librairies
ou par correspondance (port compris),
disponible a notre adresse ; pour toute commande
De plus De 8 livres, 10F l'exemplaire (port compris).
CCP 11 731 22 F LYON
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15/03
OPPOSITION DJIBOUTIENNE UNIFIÉE
O.D.U.
Boulevard Nelson Mandela
BP. 501 - Téléphone : 00 253 - 34 04 43
COMMUNIQUE
DE PRESSE
A l'occasion
De l'Aïd-El-Adha, où tous les musulmans se préparent
à la fête concluant le pèlerinage en Lieux Saints
De l'Islam. Le Haut Conseil De l'Opposition Djiboutienne Unifiée
- O.D.U. -, souhaite une heureuse fête à toute la communauté
nationale, autres musulmans et Étrangers vivant à Djibouti.
Malgré
ces temps difficiles que traversent notre pays, il est certes pas aisé
pour beaucoup d'entre nous De fêter comme il se doit et à
l'accoutumée. Aussi, en raison De la signature De l'Accord Cadre
signé à Paris le 7 février dernier entre le Président
du FRUD, Monsieur Ahmed DINI AHMED et le gouvernement en place nous
prions le très Haute que cette fête soit celle qui inaugurera
définitivement la PAIX et la COHÉSION NATIONALE.
Puisse,
au terme De la prochaine Aïd-El-Adha soit exhaussé le voeu
pieux De tout un chacun, en un Avenir radieux dans un pays réconcilié.
AMIN.
Le
Président De l'O.D.U.
MOUSSA AHMED IDRISS
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AK-47,FAL,Jatti,
Skorpion MP, teflon bullets, cordite, napalm, law, Stigers,RPK,SOCIMI
821 SMG, STEN, BAR, MP40, HK-G3,FN-MAG, RPD,PzB39, Air ForceOne,M60,RPK74,
SG530, SG540, Galil arm, Walther WA2000, HK33KE, Parker-HaleMOD.82,AKR,
Ingram MAC10, M3, L34A1, Walther MPL, AKS-74, HK-GR6, subsonicrounds,ballistic
media, special forces, JFKSWC, SFOD-D, SRT, Rewson, AFE,Waihopai,INFOSEC,
ASPIC, Information Security, SAI,
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