Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
Québec,
4 septembre 2001
- Aux différents
Chefs de départements et Responsables d'organismes
affiliés à l'O.N.U.
- A la PRESSE
0BJET : DEMANDE D'OUVERTURE
D'UNE ENQUÊTE PUBLIQUE À L'O.N.U. SUR LA NOMINATION
FRAUDULEUSE DE M. DYSANE
DORANI (DJIBOUTI) AU POSTE DE CHEF DU CENTRE D'INFORMATION DE
L'O.N.U. AU CAIRE, EN EGYPTE (1er août 2001)
Mesdames, Messieurs,
Le 30 août 2001, nous avons reproduit le texte (qui a
déjà été publié sur ce site)
concernant la nomination malhonnête et frauduleuse de
M. Dysane Dorani (Djibouti) comme Chef du Centre d'Information
de l'O.N.U. au Caire, en Egypte ( le 1er août 2001).
Depuis,
nous n'avons pas cessé de recevoir plusieurs messages
de par le monde nous suggérant de demander à l'O.N.U.
d'ouvrir une enquête sur la dite nomination
frauduleuse et malhonnête d'un agent du tyran de Djibouti,
Ismaël Omar Guelleh.
Au moment
même où se déroule la Conférence
mondiale de l'O.N.U. contre le racisme et à la veille
de la session extraordinaire de l'O.N.U. consacrée aux
enfants dont on a le devoir de leur léguer une bonne
institution saine dans un monde plus équitable, nous
nous demandons comment une telle nomination frauduleuse a pu
avoir lieu.
Ayant à
l'esprit les nobles idéaux qui ont abouti à la
création de l'O.N.U. en 1945 et constatant que le Chapitre
2 de la Charte de l'O.N.U. concernant l'embauche du personnel
qui stipule comment le personnel devrait être choisi :"La
considération dominante dans le recrutement et la fixation
des conditions d'emploi du personnel doit être la NÉCESSITÉ
D'ASSURER LES SERVICES DE PERSONNES POSSÉDANT LES PLUS
HAUTES
QUALITÉS PROFESSIONNELLES DE COMPÉTENCE ET D'INTÉGRITÉ",
nous considérons que de telles bavures ne devraient jamais
se produire.
Considérant que M. Dysane Dorani a accédé
au poste de Chef du Centre d'Information de l'O.N.U. alors qu'il
n'a aucune expérience dans le domaine de l'information
et de plus, il ne possède pas "les plus hautes qualités
professionnelles" telles que requises dans
la 1e partie du chapitre 2 de la Charte de l'O.N.U (voir même
son propre curriculum vitae et la lettre d'appui ci-jointe du
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale de Djibouti, publiée le 9 août sur
l'Agence Djiboutienne d'Information -ADI- ).
Considérant
également que M. Dysane Dorani a fait traduire en français
un livre écrit en arabe sur LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
ET SOCIAL DU YÉMEN DU SUD (qui fait partie aujourd'hui
de la République du Yémen) et le présentant
dans une Université française comme étant
SA THÈSE PERSONNELLE DE DOCTORAT... Par son manque d'intégrité
et d'honnêteté, il enfreint donc encore la seconde
partie du chapitre 2
de la Charte de l'O.N.U.
Vu que l'O.N.U.
prône la justice et l'égalité des chances
et condamne l'impunité et étant convaincu qu'il
y a quelque part des personnes honnêtes et intègres
au sein des institutions onusiennes qui appliquent rigoureusement
la bonne gouvernance, la transparence et l'équité,
nous sommes certains qu'il y aura des responsables onusiens
et des pays membres de l'O.N.U. qui auront l'honnêteté
intellectuelle d'exiger de la
part des autorités compétentes de l'O.N.U. de
demander à ce que toute la lumière soit faite
pour élucider tout ce qui entoure cette nomination et
appuieront notre demande
D'OUVRIR UNE ENQUÊTE À l'O.N.U.
POUR FAIRE
LA LUMIÈRE SUR LA FAÇON DONT
M. DYSANE DORANI A ACCÉDÉ AU POSTE DE CHEF
DU CENTRE D'INFORMATION DE L'O.N.U. AU CAIRE,
EN EGYPTE ALORS QU'IL NE POSSÈDE PAS L'EXPER-
TISE REQUISE POUR LE POSTE QU'IL OCCUPE TEL
QU'EXIGÉ PAR LA CHARTE ET SUR L'OBTENTION
FRAUDULEUSE DE SON DOCTORAT.
Ali Dahan,Ph.D.
Président-fondateur des Partisans de la Paix dans
la Justice pour tous les Djiboutiens (PPJD)
06/09/01
L'Amnistie de Cinq personnalités de l'opposition, dont
Moumin Bahdon et Ismaël Guedi
ADI/DJIB/1346/909
MOTS
DJIBOUTI
(ADI)- 5 septembre- Après les vacances dété,
la rentrée politique sest ouverte mardi dernier
sur la 16e séance du Conseil des Ministres ; Des assises
du gouvernement ayant particulièrement portées
sur les grands dossiers relatifs à linstitution
dun environnement propice à la concorde civile
et à la réconciliation nationale, à la
restructuration de léconomie, ainsi quà
lamélioration de la couverture sanitaire du pays,
indique lAgence Djiboutienne dInformation.
Ainsi, le
Conseil des Ministres a approuvé un projet de loi damnistie
en faveur de messieurs Moumin Bahdon Farah, Ahmed Boulaleh Barreh,
Ali Mahamade Houmed, Ismael Guedi Hared et Abdillahi Guirreh
Rayaleh, tous condamnés par arrêt de la Chambre
Correctionnelle de la Cour dAppel du 7 août 1996
à 6 mois de prison ferme et 5 ans de suspension de droits
civiques pour offense à lencontre du chef de lEtat
de lépoque El-Hadj Hassan Gouled Aptidon et diffusion
de fausses nouvelles.
Le communiqué
publié à lissue de ses assises indique à
cet effet que cette mesure de clémence, qui sera soumise
à lorgane législatif, est le corollaire
de laccord du 12 mai dernier signé entre le gouvernement
et le FRUD dAhmed Dini.
Le document
précise que « Le gouvernement entend, par cette
proposition damnistie, établir un climat de sincérité
et de stabilité afin dinstituer un environnement
propice à la concorde civile et à la réconciliation
nationale. »
Le communiqué
ajoute à ce sujet que « le gouvernement privilégie
le dialogue social, réaffirme sa disponibilité
et poursuit son engagement à construire un ordre politique
fondé sur les valeurs de justice, de pluralisme démocratique,
de bonne gouvernance, de respect des libertés et des
droits fondamentaux, de tolérance et de compréhension
entre les diverses composantes de la communauté nationale.
»
__________
ARDHD
: Comme IOG ne fait jamais les choses gratuitement, ce n'est
pas pour rien qu'il cédé au chantage des opposants
(qui plaçaient cette amnistie en préalable à
toute discussion). Comme il a toujours besoin d'argent, notre
IOG a certainement besoin de redonner un peu de couleur à
son image internationale fortement dégradée ....
La suite des dossiers concerne la cession des grandes régies
de l'Etat, ce qui prouve bien qu'il a besoin d'argent ....
____________________
________________
05/09/01
Un ressortissant français à la tête de Djibouti
en contradiction même avec la constitution du pays !!!
N'est-ce pas un motif pour demander l'annulation de l'élection
présidentielle et l'invalidation du candidat IOG ?
Cela
fait des années que nous écrivons qu'IOG se moque
de la constitution et des Droits de l'Homme. Voilà une
preuve de plus ....
IOG est à la tête de la République de Djibouti
en toute illégalité, comme l'était l'ancien
Président Gouled ..... Il serait peut-être temps
de faire respecter les Lois du Pays et surtout la Constitution.
Au lieu de soutenir un dictateur, les pays occidentaux devraient
aider le peuple djiboutien à se faire respecter ..
Deux
articles de la semaine dernière apparus sur votre site
ont interpelé mon attention et je voudrais partager mes
sentiments et commentaries sur les sujets évoqués
avec les lecteurs de ce site et, tout particulièrement
mes vrais compatriotes djiboutiens, dont lun portait sur
ces franco-djiboutiens qui nous gouvernent, et lautre
sur la tranquille balade du Général Yacin Yabeh
chez lui à Paris.
Le premier
découvre avec étonnement et peut-être indignation
que la plupart, sinon la totalité de nos dirigeants passés,
presents ou en expectatives ont la double nationalité,
quun pays indépendant ou supposé tel comme
Djibouti peut être gouverné par des individus quelque
part étrangers à ce même pays.
En fait,
Djibouti na jamais été réellement
décolonisé, la France qui a des intérèts
stratégiques importants na fait que passer le flambeau
de lautonomie du pays à une bande d illettrés
ou même analphabetes le 27 juin 1977: et pour preuve lillettré
devient Président; lanalphabete, Premier Ministre;
le Caporal, Général; le barbouze du quartier (agent
des renseignements généraux français),
big boss et tout à lavenant.
Les rares
universitaires si peu nombreux (3 ou 4) sont suspectés
et même considérés comme gênants.
Ces petits
génies malfaisants ont allègrement et sans sourciller
cru quon pouvait assumer ces paradoxes:
- faire
allégeance à deux Etats souverains
- prêter
serment sous deux drapeaux
- jurer
sur le Sacré Khuraan et le code Pénal
- brandir
un drapeau ou fanion en tant que supporter de deux équipes
nationales de football par exemple, confrontées sur le
terrain lors dun tournoi international, peut-être
même à Djibouti
Notre
lecteur serait encore plus choqué sil apprenait
que le parrain de cette clique de voyous, notre innarable IOG,
ex-agent de la DST (Renseignements Généraux français),
rémunéré comme retraité parmis dautres
dailleurs, naurait jamais dû accéder
légalement à la Présidence de la République
de Djibouti car la Constitution de la République stipule
clairement et sans ambiguïté que «le candidat
à lélection présidentielle doit être
de nationalité djiboutienne à lexclusion
de toute autre, jouir de ses droits civiques et être âgé
de 40 ans au moins» voir ci-dessous
Alors
que fait ce français à la tête dun
Etat africain?
Curieux
aussi nest-ce pas quaucun des soit-disant opposants
nait relevé cette incongruité en criant
au scandale sur ce hold up car ils se trouvent tous dans
cette même situation abérrante dillégitimité
politique.
Même
ce Dini, éternel perdant, faux opposant alimentaire qui
a abusé et trahi tant de bonnes âmes de par le
monde sest révélé sous sa vraie nature,
un sinistre judas nécrophage, en réintégrant
avec délice le rang de ses semblables, ces franco-djiboutiens
imbéciles se disant fièrement autodidacts, pauvres
desprit pervertis, à qui le Saint Khuraan
et la Bible promettent le Châtiment Eternel.
Quant à
ce criminel de Général qui se balade chez lui
à Paris, la justice française ne pourrait pas
lui reprocher grand chose après tout en tant que
minable petit barbouze colonial, il na fait
quexécuter les ordres de son chef lhonorable
correspondant de la maison quest resté IOG.
Eliminer
et zigouiller des djiboutiens, malmener quelques
vrai-faux français pour les rappeler à lordre,
participer allègrement au pillage économique de
ce petit pays ne sont pas des faits qui pourraient relever de
la compétence territoriale de juridiction de la France;
serait rétorqué à tout djiboutien tenté
de saisir la justice française sur ces crimes.
Seule, peut-être,
Madame Borel, la veuve du juge assassiné pourrait tenter
de saisir la justice de son pays pour que ce témoin de
premier plan puisse être entendu et apporter quelque lumière
sur cette ténébreuse affaire, après tout
«franco-française» de lassassinat de
son mari.
A moins
que et je le crains, on ne lui oppose la sacro-sainte «Raison
dEtat».
Aussi, bonne
chance Mme Borel, vous avez toutes nos sympathies et sommes
de tout coeur avec vous.
Extrait
de la constitution de Djibouti
L'organisation
des pouvoirs publics
La Constitution
de la République de Djibouti, adoptée par référendum,
le 4 septembre 1992 et entrée en vigueur, par ordonnance
n° 92-0102/PRE, le 15 septembre 1992, proclame dans son
préambule l'attachement du peuple djiboutien aux principes
de la démocratie et des droits de l'Homme, tels qu'ils
sont définis par la Déclaration universelle des
droits de l'Homme et la Charte Africaine des droits de l'Homme
et des Peuples.
Elle affirme aussi la détermination à établir
un Etat de droit et de démocratie garantissant le plein
épanouissement des libertés et des droits individuels
et collectifs, ainsi que le
développement harmonieux de la communauté nationale.
Elle précise que "la souveraineté nationale
appartient au peuple djiboutien qui l'exerce par sesreprésentants"
et que "la légitimité populaire est le fondement
et la source de tout pouvoir.
Elle s'exprime par le suffrage universel égal et secret.
Le pouvoir exécutif et le pouvoir
législatif procèdent du suffrage universel ou
des instances élues par lui" (articles 3 et 4).
De même, la loi organique n° 1/AN/92/2e lecture, relative
aux partis politiques, les autorise à concourir à
l'expression du suffrage universel par des moyens démocratiques
et pacifiques. A ce titre, ils ne doivent ni porter atteinte
à la sécurité et à l'ordre, ainsi
qu'aux droits et libertés individuels et collectifs,
ni mettre en place des organisations militaires ou paramilitaires.
1.1.
Le pouvoir exécutif
Le pouvoir
exécutif est assuré par le Président de
la République, Chef de l'Etat, qui est, en outre, chef
du Gouvernement. (art. 21)
Il incarne
l'unité nationale et assure la continuité de l'Etat.
Il est le garant de la sécurité
nationale, de l'indépendance nationale, de l'intégrité
territoriale et du respect de la
Constitution, des traités et accords internationaux.
(art. 22)
Elu pour
six ans au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire
à deux tours, il n'est
rééligible qu'une seule fois. (art. 23)
Tout
candidat aux fonctions de Président de la République
doit être de nationalité djiboutienne, à
l'exclusion de toute autre, jouir de ses droits civils et politiques
et être âgé de quarante ans au moins. (art.
24)
Le Président
de la République est assisté, dans l'exercice
de ses fonctions, par un
Gouvernement, dont sont membres de plein droit le Premier ministre
et les ministres.
Le Président
de la République désigne le Premier ministre,
et, sur la proposition de celui-ci, nomme les autres membres
du Gouvernement. Il fixe leurs attributions et met fin à
leurs fonctions.
Les membres
du Gouvernement sont responsables devant le Président
de la République. (art.41)
1.2.
Le pouvoir législatif
Le Parlement
est constitué par une assemblée unique, dite Assemblée
nationale, dont les
membres portent le titre de député. (art. 45)
Les députés
sont élus pour cinq ans, au suffrage universel direct
et secret.
L'Assemblée
nationale détient le pouvoir législatif. Elle
vote la loi à la majorité simple, sous réserve
des dispositions de l'Article 67. (art. 56)
L'initiative
des lois appartient concurremment au Président de la
République et aux membres de l'Assemblée nationale.
Le Président de la République et les députés
ont le droitd'amendement. (art. 59)
Le Gouvernement
rend compte périodiquement de son action et de sa gestion
à l'Assemblée nationale, qui dispose de moyens
d'information et de contrôle. (art. 61)
1.3.
Le pouvoir judiciaire
Le pouvoir
judiciaire est indépendant du pouvoir législatif
et du pouvoir exécutif. Il s'exerce
par la Cour suprême et les autres cours et tribunaux.
(art. 71)
Le Président
de la République est garant de l'indépendance
de la magistrature (art. 73) et " veille à l'exécution
des décisions de justice ". (art. 36) Il est assisté
par le Conseil supérieur de la magistrature, qu'il préside.
La Haute
Cour de justice est, quant à elle, compétente
pour juger le Président de la République et les
ministres mis en accusation devant elle par l'Assemblée
nationale. Elle est composée de membres désignés
par l'Assemblée nationale.
____________________
________________
04/09/01
Remplacement à l'IRI (Loi)
Selon
un article publié par LOI, "un nouveau directeur
régional pour l'Afrique a été nommé
à lInternational Repubican Institute (IRI, laile
du Republican Party américain chargé de la coopération)
pour remplacer Lloyd O. Pierson, qui a rejoint le Peace Corps
après l'élection du président George W.
Bush".
"Il
s'agit de Jeffrey Krilla, un juriste de formation qui a dirigé
auparavant un organisme chargé d'accorder des bourses
aux élèves du secondaire de la ville de Washington...."
L'IRI
a toujours assuré un soutien de première importance
à la Ligue Djiboutienne des Droits Humains et nous souhaitons
que le nouveau directeur continue sur la même voie ...
Nous lui adressons tous nos voeux de réussite dans sa
mission.
COORDINATION
DES ONG AFRICAINES DES
DROITS DE L'HOMME(CONGAF) 15,
Rue des Savoises, CH-1205 Genève, Suisse P.O.Box
127 CH- 1211 Genève 20 Tel.
(4178) 610 1348 Fax (4122) 320 6137
E-Mail :
congaf@hotmail.com
Genève,
27 août 2001
02/09/01
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Coordination
des ONG africaines des droits de l'homme (CONGAF) va à
la Conférence de Durban contre le racisme en souhaitant
contribuer à ce que cette conférence pose des
jalons mémorables - nous dirons même historiques.
Déjà c'est une conférence ancrée
dans la mémoire, une mémoire dramatique, celle
de la traite des esclaves et de la colonisation. Il faut donc
que cette conférence aussi reste dans la mémoire.
Dans ce
but la CONGAF tirera avantage du rôle qu'aujourd'hui on
reconnaît à la société civile et
à ce qu'elle appelle dans son Mémorandum (juin
1998), adressé au Haut Commissaire des Nations Unies
aux droits de l'homme, les "mécanismes locaux d'entraide".
Comme son nom l'indique elle est elle-même un rassemblement
d'ONG, en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe
(et particulièrement à Genève), résultat
en soi remarquable car aujourd'hui il y a beaucoup de division
et de confusion dans les esprits.
La réparation
visée à Durban est une réforme de l'économie
mondiale
A Durban
la CONGAF demandera avec force, non seulement que la traite
et le colonialisme soient reconnus comme crimes contre l'humanité,
mais aussi qu'il y ait réparation - morale mais aussi
matérielle, afin que la réparation ne reste pas
creuse. Et comme les pays victimes de la traite et ex-colonisés
restent encore aujourd'hui en position de faiblesse et pauvres
- justement à cause de leur passé - la plus forte
réparation nous semble être une réforme
de l'économie mondiale. Vaste projet qui a échoué
largement ces dernières décennies, mais pour lequel
la Conférence de Durban peut être un nouveau tremplin.
Pour les pays et les citoyens pauvres du monde présent
le déséquilibre économique mondial est
une honte, comparable à des hontes anciennes. Les matières
premières qu'ils exportent, notamment, sont payées
à des prix misérables - souvent seulement le centième
ou le millième de celui des produits qu'elles servent
à fabriquer dans les pays industriels. Pour prendre un
exemple gentil le thé de l'Afrique de l'est est vendu
en Europe 200 fois son prix à la ferme! Et la situation
est la même pour des matières industrielles et
stratégiques!
Durban peut,
avec son arrière-plan dramatique, bousculer les esprits
et susciter une prise de conscience et une action. Cette action
sera bénéfique pour l'humanité entière,
parce que les pays riches auront la satisfaction d'être
plus honnêtes, leurs citoyens qui redoutent la mondialisation
seront rassurés, et une économie frénétique
mais fragile exposée aux vacillations boursières
sera consolidée.
La CONGAF
entend participer à la construction d'une nouvelle pensée
plus incisive pour plus de justice en Afrique et aussi dans
le monde
Nous appellerons
aussi fortement l'attention sur le racisme moderne qui persiste
au quotidien (logement, emploi, éducation, assurances,
prêts bancaires, passeports et visas, etc.) parce qu'il
rend les sociétés malsaines et en vient à
susciter des phénomènes plus graves, jusqu'à
la guerre. La CONGAF demandera aux Etats et aux gouvernements
une étude approfondie et logique de ces phénomènes,
ne reculant pas devant les faits, pour créer une nouvelle
sociologie et au-delà du domaine du racisme une nouvelle
pensée, elle aussi utile pour toute l'humanité.
La nouvelle pensée à laquelle la CONGAF entend
contribuer (différente de la "pensée unique")
pourra au passage stimuler des initiatives actuellement conçues
pour l'Afrique, notamment par l'OUA et les ambassadeurs africains,
mais aussi des programmes mondiaux restés trop poussifs
comme Action 21, le Programme pour l'habitat (conçu surtout
pour les pauvres) ou même le Protocole de Kyoto, et au-delà
des partenariats renouvelés entre pays riches et pays
pauvres.
Ainsi nous
espérons que Durban sera, non seulement une caisse de
résonance pour les descendants des victimes de la traite
et des colonisés, mais une occasion de racheter leurs
souffrances en apportant une nouvelle lumière à
toute l'humanité.
Pour cette
grande tâche la CONGAf aura certes des moyens limités,
mais elle compte déjà sur beaucoup de bonnes volontés
et d'appuis, et sur les contributions notamment de personnes
d'expérience et de savoir qui la représenteront,
comme la Vve Kadiatou Diallo Telli et le Pr Djibril Tamsir Niane
(Guinée), El Hadj Guissé (Sénégal),
expert de la Sous-Commission des droits de l'homme de l'ONU,
le Pr M. Khiati, Président de la Fondation pour la promotion
de la santé et le développement de la recherche
(Algérie), l'historienne Kambou du Burkina Faso, Antoinette
Moalbaye, universitaire et spécialiste du genre (Tchad),
l'avocat des droits de l'homme Me Mohamed Aref (Djibouti), le
politologue et ancien diplomate éthiopien Négoussé
Desta, etc.
Que nos
vux soient exaucés, et que Durban soit un jalon
historique devant une humanité qui, en dépit d'une
brillante technologie, est si inégale, et aussi confuse
et perplexe.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali,Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.