ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti


Bulletin d'information et d'alerte N° B 111
Du 8 au 14 septembre 2001

   

14/09/01 L'ARDHD condamne les attentats terroristes
12/09/01 SEMAINE SUR LA DISCRIMINATION RACIALE A DURBAN ! La situation à Djibouti - Note de la LDDH
12/09/01 Gouled, leader d'une tribu ... (Lecteur)
11/09/01 Lettre ouverte au Président du PRD - Parti du Renouveau Démocratique, M Daher Ahmed Farah. (Militants du PRD au Canada)
11/09/01 I.O.G prend en otage ses propres enseignants(tes)
(Lecteur)
11/09/01 La derniere comédie de Guelleh. (Militant du PRD)
11/09/01 Réagir avec responsabilité aux attaques de certains groupes ennemis du ``Sitti`` (Sitti - Canada)
10/09/01 Une nouvelle science : La Somalologie (Freeman)
08/09/01 Syrie : un avocat en péril (IDHBB)
08/09/01 A lire : "Le droit, la justice, l’humanité" par Bertrand Favreau
08/09/01 DJIBOUTI : ville sans vie et bientôt sans habitants
08/09/01 Pourquoi Moussa Idriss n'a-t-il pas bénéficié de la mesure d'amnistie en faveur des opposants politiques (qui avaient retrouvé l'exercice de leurs droits civiques la veille ..) -LDDH -
08/09/01 Affaire Yacin Yabeh et consorts du 7 décembre 2000 - Fin de l'instruction
08/09/01 IOG privatiserait ... mais pour son compte ! Risque de conflit d'intérêt ?
08/09/01 Manifestation des professeurs et risque d'embrasement dans l'enseignement
08/09/01 Les entreprises étrangères dans le collimateur de Guelleh.
08/09/.01 Sauvez la forêt de l'Alaska (Cyber @cteurs)
08/09/01 AMIR ADAWEH - Mme Saïda Falcou a rencontré un responsable au Quai d'Orsay qui lui a donné des espoirs pour la délivrance d'un visa humanitaire.

bulletin B110
bulletin B112


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

14/09/01 L'ARDHD condamne les attentats terroristes

L'ARDHD condamne formellement les attentats terroristes et en particulier ceux qui viennent de se produire aux USA. Elle s'associe à toutes les manifestations de deuil en France et dans le monde et elle adresse toutes ses condoléances aux familles des victimes.

____________________ ________________


SEMAINE SUR LA DISCRIMINATION RACIALE A DURBAN !

La situation à Djibouti - Note de la LDDH

Lire la note de la LDDH dans le bulletin spécial N° 14

____________________ ________________

12/09/01 Gouled, leader d'une tribu ... (Lecteur)

Bonjour à tous,

Je vous avais adressé, il y a une semaine, un article consacré à notre ancien Président de la République. Vous m'avez répondu que, confronté à un débat tribal suscité par des lecteurs, vous aviez pris la décision de ne plus publier les courriers des lecteurs anonymes.

Je vous renvoie cet article aujourd'hui avec ma signature. Il décrit la politique du Président Gouled, largement commenté par les lecteurs du site ARDHD, et je me sens vraiment très proche des commentaires de nos amis.

Je n'ai aucune intention d'insulter qui que ce soit, mais il y a des mots dans les langages humains pour décrire une certaine situation connue. Nous avons l'habitude de dire notre chagrin ; à petite dose il prouve notre affection ; mais à trop forte dose, il met en évidence quelques faiblesses d'esprit.

Vous êtes un expert de la politique de Djibouti et personne ne conteste votre compétence ni votre volonté d'aider les démocrates Djiboutiens pour sortir de l'obscurité. Je crois que vous avez bien compris mon message.

J'espère aussi, au nom de la liberté d'expression, que vous allez publier mon article, sous mon entière responsabilité.

A.A.A.
ancien fonctionnaire.


--------------------------------------

Hassan Gouled n'est pas le père de la Nation,
mais le leader d'une tribu.

Les problèmes de santé de Hassan Gouled, n'intéressent pas le Peuple djiboutien qui s'en fout, ni les victimes de sa politique de ségrégation qui s'en moquent. Les agressions graves contre les citoyens, la torture, les licenciements abusifs, les embauches sélectives sur des critères tribux (il fallait mieux être Mamassan qu'enfant d'une des tribus dites périphériques ou Afar), déchénaces de la nationalité Djiboutienne, etc.


Sa disparition éventuelle ne concernera uniquement que sa famille «Madame Habiba Idris, IOG, Djama Ali, etc» et les courtisans. Les victimes de sa politique de ségrégation, défunts ou vivant disent simplement que le permis de torturer, de tuer délibérément n'est pas éternel, et nous en avons la certitude, que vous avez bien compris depuis la récente nouvelle.

Il n'a jamais demandé pardon aux milliers de Djiboutiens victimes de sa politique raciale et tribale. Comme vous le savez, Monsieur Gouled, des centaines de personnes, essentiellement des enfants, souffrent de maladies, de malnutrition quelque part en Ethiopie à cause de votre politique de ségrégation ? La vengeance c'est la forme de pensée la plus archaïque chez les hommes. Donc nous ne réclamons pas de vengeance mais nous ne vous disons pas au revoir et vous comprendrez pourquoi, Monsieur Gouled.

Malgré les crimes qu'il a commis pendant son règne, il continue de bénéficier de soins de qualité prodigués par des médecins français au nom de la coopération dans l'hôpital militaire français du Val de Grâce. Nous rappelons que l'hôpital en question n'est pas accessible aux Djiboutiens à l'exception des courtisans du régime et des Mamassans.


Ils demandent toujours plus et jamais ils ne pourront vivre dans un Etat de droit. Le divorce entre le peuple djiboutien et les membres de cette tribu est indispensable. Hassan Gouled n'est pas le père de la Nation, mais le leader d'une tribu, il l'a démontré tout au long de sa carrière politique et nous n'ajouterons rien de plus.

Nous accusons solennellement les Mamassans et la famille Hed qui pratiquent la détérioration de biens publics, le détournement des fonds publics, l'injustice et l'arrogance. Pour ces raisons nous consacrerons un prochain article à Djama Hed.


Ce monsieur, un inculte complet dans les techniques bancaires, occupe le poste de gouverneur de la banque Nationale de Djibouti, tout simplement parce qu'il est le frère de Madame la Présidente. Il a fait des stages au Sénégal et en France, et il doit sa carrière d'administrateur aux débats amoureux de sa soeur Kadra Hed.

Cette même femme a quitté Abdallah Kamil son mari dès que ce dernier a perdu son poste de Premier Ministre au sein du Gouvernement présidé par Hassan Gouled. Elle lui a préféré le chef du cabinet du Président Hassan Gouled qui est le Président-Dictateur actuel. Je sais de quoi je parle, car j'ai travaillé avec lui. Il était nul, l'est toujours et le sera.

Cet homme qui prétend gouverne notre Banque nationale n'apprécie vraiment pas la présence de personnes cultivées dans ses services, surtout s'ils sont issus d'autres ethnies du pays. En les rejetant, il pense qu'il évitera des comparaisons dramatiques qui mettraient en évidence son niveau incroyable d'incompétence et d'inculture.


Malheureusement pour lui tout se sait et tout le monde connaît le niveau d'incompétence de ce homme ainsi que celui deson beau-frère le Président-Dictateur de la République.

C'est quand même bien peu glorieux de devoir sa réussite apparente et sa carrière aux ébats amoureux d'une soeur .....

A.A.A.
Ancien fonctionnaire

____________________ ________________

11/09/01 Lettre ouverte au Président du PRD - Parti du Renouveau Démocratique, M Daher Ahmed Farah. (Militants du PRD au Canada)

Cher Président,

En tant que militants de votre parti le PRD, nous voulions nous abonner au journal le Renouveau qui sort chaque jour à Djibouti.

Pour cela, nous vous avons adressé plusieurs E-Mail et nous avons téléphoné. On nous a répondu que la ligne etait surveillée (écoutée) par la SDS et que tous les informations que nous adressions à Djibouti étaient lues ou écoutées.

C'est pour cela que nous avons pris l'initiative de demander la publication de ce message sur le site de l'ARDHD.

Nous vous attendons avec impatience.

Veullez agréer, M le Président, l'expression de nos sentiments les plus distingués.

Les militants du PRD
à Ottawa

____________________ ________________

11/09/01 I.O.G prend en otage ses propres enseignants(tes) (Lecteur)

En cette période de l'histoire ou le développement humain s'avère la condition sine qua none de tout développement économique, le Gouvernement djiboutien et plus particulièrement les responsables du département de l'Éducation semble découvrir une recette "miracle" : obscurcir davantage les horizons peu clairs de l'avenir de la "Nation Djiboutienne" pour ne pas dire de la concession familiale guellienne.


L'idée serait digne d'un scénario" hollywoodien" ou d'une comédie"hindoue" si le drame actuel ne mettait pas en cause la réussite des espoirs les plus prometteurs et même la survie du peuple.


La philosophie politique nous enseigne que le devoir de tout gouvernement est d'assurer et d'assumer la continuité de tout développement économique lie a l'éducation qui est l'un des principes fondamentaux de la construction d'une République.


En réalité, IOG qui a fait de son "clientélisme", de ses"injustices"et de ses "inégalités" sa règle d'or en la matière, est en train de priver son peuple de ses futures élites au sens noble du terme. Sur qui pourra-t-il compter l'enfant djiboutien issu du commun des mortels???


Et la, ce dernier voit ses efforts sapés, anéantis par un gouvernement dont le seul objectif est la "corruption" , l'unique réussite"le profit", la vraie norme "le confort". Qu'a-t-il fait cet enfant pour pouvoir mériter ce crime odieux, barbare de son gouvernement.


L'arme éducative est redoutable et perfide en raison du fait qu'elle permet d'exploiter l'ignorance du peuple djiboutien pour l'amener a s'aligner sur des thèses défendues par le kleptomane et le fabulateur éhonté (iog).


Plus de 90% des enfants scolarises voient leur avenir hypothèque, ils sont continuellement menaces, agresses par notre big brother belliqueux et arrogant.


Tant d'enseignants qui émigrent, qui sont méprisés, victimes des vexations quotidiennes pour le plus grand profit d'une infime minorité.


Aucun Homme doué de foi, aucun Homme doué de conscience ne peut cautionner cet Etat. D'où l'importance de ce verset qui nous interpelle "Certes Dieu ne change pas ce qui est en un peuple avant qu'ils ne changent ce qui est en eux"Coran 13/11.


Ou sont donc les priorités de notre gouvernement;le "favoritisme", "le clientélisme", le "népotisme", quelle crédibilité lui reste-t-il s'il viole la première instruction qui est la base de tout décollage économique?


Le peuple djiboutien a assez souffert, n'est-il pas temps d'agir ?


Il ne convient pas à tout bon Djiboutien de fermer les yeux sur le sort de son peuple, de se désintéresser de la réalité, d'ignorer les faits, ou pire encore de faire le jeu de ses adversaires afin de veiller a ce que Djibouti ne soit pas affaiblie, diminuée ou réduite et qu'elle s'épanouisse dans le monde.


Le chemin est long et semé d'embûches, les défis nombreux et redoutables, les étapes pénibles et meurtrières.


Ce dictateur président parrain (IOG) ne promet pas de mettre fins aux privilèges exorbitants, au gaspillage, a la dilapidation des deniers publics, au luxe insolent a la vie factice et facile, qui sont devenus la raison de vivre d'une infime minorité., alors que parallèlement, des centaines de milliers de djiboutiens sont en proie a la famine, au dénuement total et n'ont ni les moyens de leur subsistance ni ceux de leurs soins ou de leur habillement, et dont la situation s'aggrave chaque jour davantage.


Cela permet, en effet au pouvoir d'exploiter l'ignorance. Hélas ! Mais une chose est sure, ou du moins, c'est que le beau discours séduisant (toujours les mêmes discours , toujours les mêmes balivernes......disait Kourouma) du Président-parrain IOG demandant aux enseignants"de croire en l'avenir du pays" n'est qu'une choquante simplification d'un tel homme d'État qui nous cache les formes d'une sombre dictature et nous trompe sur ses intentions.

M. Q.

____________________ ________________

11/09/01 La derniere comédie de Guelleh. (Militant du PRD)
Lors du premier Conseil des Ministres qui marque la rentrée, M. Guelleh a mis sur la table le projet concernant l'amnistie qu'il accorde aux anciens parlemantaires qui etaient tous issus de l'actuel Parti RPP.

Guelleh sait que pour obtenir des subventions internationales, il doit renouer le dialogue
avec l'opposition et entamer des pourparler qui devraient aboutir à un partage de tous les pouvoirs (ce dont le dictateur ne veut surtout pas entendre parler). A Djibouti, il faut savoir que les décisions du Gouvernement peuvent être modifiées en une fraction de seconde.

Guelleh sait que, sans dialogue, il serait impossible au Gouvernement d'entamer des discussions avec les Institutions financières internationales. Son ancien Premier Ministre avait declaré en 1992 que toutes les aides étaient gelées (même les Arabes ont fermé le robinet) et qu'elles ne pourraient être débloquées qu'à la seule condition d'ouvrir des pourparler avec la gueriila du FRUD et la démobilisation des Forces armées et de la Police.

Rappelons que la République fédérale d'Allemagne avait cessé toute coopération avec la FNS (Actuel F N P) au seul motif que la Police ne devait pas participer à la guerre ni à la corruption galopante qui rongeait la FNS.

Pour conserver un pouvoir qu'il ne veut quitter à aucun prix, Guelleh a été obligé de se debarrasser de ses anciens amis: Yassin en France, les anciens tortionnaires aux Etats-Unis, le Chef de l'EDD va rejoindre Montréal pour se soigner, Mohamed Moussa Chehem en Belgique, les anciens membres de la SDS en Angleterre..etc. Dernièrement, il a liberé le Général Yabeh sous le prétexte de sa maladie qui imposait une évacuation sanitaire en France, alors que les autres détenus de la FNP sont toujours incarcérés dans la prison de Gabode.

Cela n'a pas vraiment convaincu les Bailleurs de fonds qui ont exigé une plus grande
ouverture démocratique afin que l'opposition ait puisse avoir une place véritable au sein
du Parlement (aujourd`hui confisqué/monopolisé par le parti unique RPP).

Guelleh a joué le Sherif dans sa déclaration lors de la fête du 27 juin en invitant autour de lui les ténors de l'oppostion (sauf DAF et Moussa Ahmed Idriss). Mais il s'est bien gardé de les associer à la reconstruction de la Nation.

L'opposition toute entiere s'est fait rouler dans la farine par le Dictateur. Même aprés la signature des accords de paix intervenus entre le Gouvernement et l'aile radicale du FRUD-Armé de M Ahmed Dini, Guelleh n'a rien annoncé concernant leur participation à la vie politique du Pays. L'oppostion continuera à faire de la figuration (comme un mirroir et elle va être payée en monnaie de singe) sans n'avoir obtenu aucune participation ni dans le Gouvernement ni à L'Assemblée nationale.

Guelleh se dit qu'il n'a rien à craindre des "vieux", car ils ont tous atteint l'âge de la
retraite. Seul, le PRD dirigé par le dynamique Daher Ahmed Farah représente une menace permanente pour le pouvoir de Guelleh.

Il ne veut pas que DAF, qui représente la jeunesse djiboutienne, ne participe à aucun débat et pour cause : le mandant des Députés djiboutiens arrive à son terme et il faudra renouveler l'Assemblée nationale : les élections législatives seront organisées en 2002.

Alors comme autrefois, Guelleh ne veut donner aucune place à l'opposition ni aucune chance à ses représentants. Seule le RPP, qui lui est entièrement dévoué doit avoir des représentants.

Nous, Militants du PRD, nous savons que le peuple va infliger une défaite mémorable au
RPP et qu'il va ainsi sanctionner ce Gouvernemnt pour sa gestion catastrophique qui a pour conséquence une situation économique en pleine déconfiture ...

L'avenir de notre pays semble bien sombre. D'apres des informations que j'ai pu recueillir le Dictateur Guelleh serait effectivement malade. Il n'était pas présent lors du décès de l'èpouse de Gouled. Il ne serait venu que 24 heures plus tard. Son service de propagande (La Nation) a fait savoir que Guelleh etait en visite privée ?

Comment peut-on croire à cette information à partir du moment où l'on sait que La Nation
ne dit jamais la vérité ? C'est pour cela que Guelleh n`aime pas que l'Opposition puisse aller s'exprimer dans les autres pays et c'est pour cela qu'il a empêché le Président DAF de se rendre à la Conférence sur la transistion pacifique qui se déroulait à Washington.

Alors Chers Djiboutiens, croyez-vous que Guelleh soit assez bête pour clamer qu'il a gracié certains opposants alors qu'il empêche les autres de parler en leur nom dans les pays amis ?

Nous rappelons à Guelleh qu'il n'a pas la capacité de détruire le PRD et que nous sommes là pour soutenir haut et fort le Président DAF ainsi que tous les autres partis de l'opposition qui ne sont pas reconnus aujourd'hui (MRD - UDD - MND, etc..)

Chers Djiboutiens, luttons contre cette dictature qui n'a plus ni protection ni aucune garantie quant à sa survie.

Nous disons à notre Président, tiens bons et ne lâche pas, nous sommes avec toi.

La lutte continue.

AHA
militant actif du PRD
au Canada (Ottawa)

____________________ ________________

11/09/01 Le ``sitti-canada``

à réagir avec responsabilité aux attaques
de certaines groups ennemies du ``Sitti-canada``

Note préalable de l'ARDHD : depuis une dizaine de jours, nous avons suspendu la publication des courriers des lecteurs anonymes, afin de ne pas être pris en otage dans une querelle partisane ou tribale, qui s'est développée à partir du Canada et que nous n'avons pas les moyens de maîtriser, faute d'informations suffisantes.

Aujourd'hui, le SITTI nous demande officiellement (et non anonymement) de publier ce communiqué, ce que nous faisons, sans modifier une virgule, sous son entière responsabilité et sans ne prendre aucun parti dans le contenu. Nous le faisons aussi, car nous nous sommes engagés à publier tous les correctifs et à laisser les idées s'exprimer sur ce site. En ce qui nous concerne, ce communiqué met un terme à la controverse sur le séjour du Colonel Soubagleh au Canada et nous ne publierons plus rien sur le sujet par la suite. Cela ne signifie pas que nous nous rallions à la position du SITTI, pas plus qu'à d'autres.

Réunis vendredi en conclave dans le cadre de leurs consultations périodiques et régulières, les dirigeants du Sitti (Association culturel de Issas au Canada ) ont rendu public hier un communiqué dans lequel ils tirent à boulets rouges sur le groups anti-Sitti-canada .

Rejoignant en cela ce constat des opérateurs tribaux , Ie lecteur critique sans vergogne le Colonel Soubagleh , Le moins qu'on puisse dire est que Soubagleh a balayé ce pâle opportuniste. Il a insisté à plusieurs reprises en réclamant l'unité Issas durant sont séjour à Ottawa , en tant qu'Issas rein lui empêchant de communique avec les autres Issas au Canada qu' ailleurs dans le monde au sujet L'ougas , chef suprême de l'ensemble des Issas est autorité symbolique de l'unité garante de la paix et de l'égalité de tous les membres devant le Xeer. . Il n'a pas de pouvoir matériel , comme les chefs d' Etat , mais seulement une autorité morale qu'il tire du respect et de plein consentement de son peuple . Ce personnage acquiert ce respect par ses qualités morales Tout un code est consacré à la nomination, l'intronisation et les différentes attributions de l'Ougas.

Nous le félicitons pour son efficacité militaire sur le terrain et pour son sens stratégique du commandement. A la tête de ces forces considérables, a l'attributions de l'exercice de ce fonction Les Issas est réputé être une famille bienheureuse que baigneraient les bienfaits , Longtemps la propagande bien orchestrée a présenté chaque jour sur le centre Rideau D'ottawa .le mépris et l'insulte sont inutiles c'est pire. Ils sont nuisibles

Dans le même ordre d'idées, avec le même souci de faire la part des vérités et contre vérités, nous voudrions reprendre ici un propos édifiant d'un lecteur inconnu jusqu'à présent , Le caractère fantaisiste, le manque total de fondement et la puérilité des allégations que vous jetez pêle-mêle dans vos articles prouvent bien que vous avez délibérément choisi, pour des raisons mercantiles.


Maintenant, la situation s'est complexifiée C'est au nom d'une association très active au niveau local et international pour la promotion de la culture Issa que nous prenons la liberté de répondre au sujet de soubagleh.


En ce qui concerne l'accusation globale contre le colonne Osman Nour Soubagleh . Il est dommage qu'on ait construit un tas de mensonges sur un socle de vérités. ont ne peux pas les cautionner. Ont estimaient que l'opinion avait le droit de connaître la vérité complexe de Djibouti, y compris les exactions commise par le lecteur scandaleux.
Les officiers sont faits de ce dont sont faits ceux qui les font. Les officiers ne sont pas des robots. Ils peuvent appartenir à un groupe social, être influencés par leur fonction, leur propre histoire, etc. Nous devons rendre hommage à son courage et à son sens du sacrifice pour notre cause à tous : celle de la dignité Issas.


Le résultat d'un test de détection de mensonge administré par un ancien membre de l'armée nationale de Djibouti .

Nous devons, de plus en plus, avoir conscience d'appartenir à une même communauté d'idéal, d'intérêt et de travail, nous sentir Djiboutien d'abord et avant tout, vivre notre Djiboutienite avec fierté mais sans chauvinisme, sans xénophobie, et nous employer à faire évoluer la démocratie pour que le pays progresse dans l'harmonie et la paix sociale.
De désinformation et d'intoxication dans laquelle vous vous êtes engagé Mr : le lecteur inconnu jusqu'à présent achèvera de discréditer le site de ARDHD.ORG.


C'est pourquoi, nous devons la sauvegarder, la promouvoir par la permanence de nos efforts, de nos actes, dans cette voie, la priorité est de mettre en place la nécessitée rassembler les Issas autour d'un projet démocratique et ouvrant de nouvelles perspective .

En revanche, les interrogations sont multiples. Et d'abord celle-ci Les problèmes de Djibouti ont augmenté et les choses étaient évident, comme si, elle pourrait ne jamais être réparée de ses dommages des issues tribales.

Et, elle était comme une insulte quand on décide de détruire plus grand, individus, comme Soubagleh . Des espoirs pour supprimer ``Qabiilism`` tribalisme doivent être fondés sur une législation appropriée visée empêchant l'exclusion et le marginalisation et à punir des comportements de tribaux , des discours et la propagande


Nos ancêtres ont uni sur un nationalisme et un patriotisme de niveau mais pas à un niveau principal et institutionnel qui ont des contrôles et des équilibres. Ces favoritisme et népotisme ont mené au marginalisation d'un grand nombre de personnes et de régions de la corne d'Afrique incluant Djibouti .

Comme chaque personnes doivent déterminer, d'une voie souveraine, son propre destin, la volonté du peuple doit être considérée comme pivot de cette nouvelle structure sociale. Cependant, de nouveaux mécanismes légaux et institutionnels doivent être conçus pour se tenir en test les conséquences d'une volonté populaire .

détriment d'intérêts nationaux. Ainsi d'autres formes de représentation doivent être conçues pour éviter la lutte pour la puissance politique de suffoquer des intérêts spécifiques de quelques tribalisme ou individus et pour s'approprier n'importe quelle forme d'exclusion, de favoritisme et de marginalisation

Les intellectuels, amorces religieuses, aînés tribales, Diaspora doivent instruire les masses en utilisant les mass media au sujet de ces établissements convenus. Il est impératif de renforcer et améliorer la formation de la population dans des droits de l'homme, la politique, et le civisme afin d'empêcher des oligarchies civiles et militaires de manipuler démagogique tribal et de plonger de ce fait les masses populaires dans des conflits permanents. Chaque citoyen doit se rendre compte de ses droits, fonctions, et intérêts et pouvoir les défendre sans utiliser le parapluie de tribalisme.

Les médias libres et indépendants doivent informer la population du danger grave de la confrontation de tribalisme et de ses conséquences graves sur la survie de la société et des individus aussi bien. Les individus doivent apprendre à se libérer politiquement et psychologiquement du poids de tribalisme


Et pour terminer, nous le souhaitons bien dans sa retraite et l'invitons à trouver autre chose pour occuper ses années restantes. Le Sitti-Canada n'a pas besoin de plus d'idées et de conseil épuisés car elle nous perturbé.



sitti_canada@hotmail.com

____________________ ________________

10/09/01 Une nouvelle science : La Somalologie (Freeman)

Décidément, les articles de l'ADI constituent une source d'inspiration inépuisable.

Aujourd'hui, l'A.D.I (Agence de Désinformation d'I OG) nous rapporte une information de première importance. IOG vient de parler et notre 'Parrain-Président' de la RDD- SA (République de Djibouti - Sté Anonyme ) affirme qu'il vient de s'adonner à son exercice favori, à savoir s'occuper des affaires des autres comme il sait si bien le faire et surtout donner des leçons dans les domaines où il est le moins bien placé.

Croyez-moi Mister Président, la générosité et le don de soit ne font pas partie de vos qualités ni principales ni reconnues !

Heureusement qu'il y a la Somalie ! Ce pauvre pays est devenu sa préoccupation favorite et son meilleur écran de fumée. Dès que le temps se gatte, à la moindre tempête, il nous ressort son joker : La Somalie. D'ailleurs, je propose au nouveau Pôle Universitaire de Djibouti (P.U.D) de créer la Chaire de Somalologie dont la direction devrait revenir de plein droit à notre somalologue en chef, le Sieur IOG. Ce serait au moins un titre qu'il n'aura pas usurpé.

Pour une fois, Parrain-Président, je vous reconnais une compétence.

Après avoir renvoyé la facture de l'organisation du show d'Arta à la communauté internationale sans oublier de prélever sa commission au passage, cette fois-ci notre Génie de la Corne lorgne vers les dollars de la diaspora Somalienne. En effet, il exhorte cette même diaspora à venir financièrement en aide à leur pays. Au passage, je ne pense pas que les somaliens de l'extérieur aient de leçons à recevoir de votre part. L'expérience nous apprend que ce genre de propos démagogiques et ces remarques gratuites provoquent automatiquement un effet boomerang.

Monsieur IOG après avoir délesté notre pays de toutes ses richesses et de toute son énergie, au bénéfice de vos comptes bancaires et de votre famille, on peut affirmer sans prendre le risque de se tromper que vous êtes devenu un homme extrêmement riche ?

Avez-vous pensé à mettre votre - notre - richesse au service de Djibouti ?

Avez-vous pensez à créer une fondation, une œuvre de bienfaisance au bénéfice des plus nécessiteux, ne serait-ce que pour essayer de racheter et d'expier vos détournements des deniers publics qui nous ont endettés pour plusieurs décennies ?

Je sais bien que votre morale et que votre déontolgie vous interdisent ce genre de comportement. Mais alors, essayez d'exhorter votre personne, comme vous savez si bien le faire pour qu'elle se décide à quitter cette fonction présidentielle que vous contribuez à salir et à dévaloriser auprès de vos concitoyens.

Exhortez votre personne pour qu'elle cesse de saigner à blanc tout un pays et toute une population ;

Exhortez votre personne pour qu'elle rende tous les fonds indûment - ou peut être accidentellement ! - tombés sur vos comptes bancaires ;

Exhortez votre cœur, votre conscience et votre raison - si vous en avez - à une introspection ;

Exhortez ce même cœur à penser aux milliers de djiboutiens que vous avez jetés en pâture comme réfugiés, comme immigrés et souvent comme apatrides ;

Et pour finir, exhortez votre personne à se faire Hara-kiri comme l'aurait fait un samouraï déshonoré, bien que je doute que l'honneur veuille dire quelque chose pour vous !

Alors de grâce, épargnez-nous votre numéro de donneurs de leçons. Le pire est que vos conseils peuvent s'avérer suicidaires. En effet, notre pays a déjà assez donné dans la contribution patriotique que vous conseillez aux somaliens. La preuve en est l'état catastrophique des finances et de l'économie de notre pays.

Cette fois ci, c'est moi qui vous exhorte à vous chercher un pays d'accueil pour qu'enfin de gens sérieux et intègres puissent réparer vos dégâts, s'il est encore temps.

FREEMAN

____________________ ________________

08/09/01 Syrie : un avocat en péril (IDHBB)

INSTITUT DES DROITS DE L'HOMME DU BARREAU /
HUMAN RIGHTS INSTITUTE OF THE BAR

-


AVOCATS EN PERIL
SYRIE

Nominé pour le Prix Ludovic-Trarieux 1998




DAMAS, 2 sept

Riad al Turk, emprisonné pendant plus de dix-sept ans sans inculpation ni jugement à cause de ses activités politiques et libéré en mai 1998, a été de nouveau arrêté samedi 1er septembre 2001, a indiqué Hassan Abdel Azim, avocat et porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), coalition de partis de l'opposition syrienne.

Début août, lors de sa première apparition publique depuis sa libération en 1998, M. Turk avait fait le procès du régime du président Hafez al-Assad et avait appelé à la fin du "despotisme".


"Nous craignons que ces arrestations soient le signe d'une nouvelle politique de répression qui est contraire à la politique de réformes et de modernisation annoncée" par le président syrien Bachar al-Assad, a dit M. Abdel Azim se présentant comme le représentant de l'opposition en Syrie.

Pour lui, l'arrestation "injustifiée" de M. Turk, 71 ans et cardiaque, est motivée par l'appui que celui-ci avait apporté Nizar Nayyouf, ainsi qu'à ses critiques formulées à l'encontre de la politique du président défunt Hafez al-Assad, lors d'une émission il y a deux semaines à la télévision satellitaire arabe al-Jazira, émettant de Doha (Qatar).

Militant communiste syrien, Riad al Tuik, avocat âgé de près de soixante-et-onze ans, avait été détenu en raison des liens qu'il entretenait avec un parti politique interdit, Ai Hizb ai Shuyui-al Maktab al Siyassi (Parti communiste-bureau politique, PCBP). Il compte parmi les très rares opposants à oser faire preuve d'une certaine liberté de parole en Syrie. Il avait employé des termes durs pour qualifier Hafez al Assad, "ressentis comme une offense" par les autorités syriennes, a estimé M. Abdel Azim.

Dans un communiqué, les comités de défense des droits de l'homme en Syrie (CDDS) dirigés Aktham Naïssé, ont demandé "la libération immédiate de Riad al-Turk, qui a un besoin urgent de soins médicaux."

Pour les CDDS, "l'arrestation de Turk est un grave recul sur la voie des réformes et représente une grande déception pour ceux qui espèrent des changements à la suite des propositions faites par le président Bachar al-Assad".


Pour leur part, les dirigeants syriens qui soulignent l'escalade de la violence dans les territoires palestiniens estiment que l'introduction de réformes économiques prime sur celle de réformes politiques

Parallèlement le journaliste syrien Nizar Nayyouf, lui aussi incarcéré pendant neuf ans et relaxé en mai, a été convoqué samedi à comparaître devant la justice pour "incitation au confessionnalisme" ou "tentative de modification de la Constitution", selon son avocat, Annouar Bounni, qui souligne que M. Nayyouf, actuellement en France, a reporté son retour en Syrie qui était prévu le 4 septembre. Après une brève période caractérisée
par une certaine liberté d'expression, les autorités syriennes semblent décidées à serrer la vis contre les opposants en procédant à des arrestations.


Ces accusations rappellent celles d'"atteinte à la Constitution" et d'"attitude hostile à l'égard du régime" lancées par le ministère de l'Intérieur syrien contre le député indépendant de Damas, Maamoun al-Homsi, jeté en prison le 9 août. Avant d'être arrêté, celui-ci avait entamé une grève de la faim pour protester contre les pressions dont il s'estimait victime des autorités.


____________________ ________________

08/09/01 A lire : "Le droit, la justice, l’humanité" par Bertrand Favreau

IDHBB PUBLICATIONS -

Vient de Paraître


« Le droit, la justice, l’humanité »
par Bertrand Favreau

Copyright © Editions du Passant
136 pages,
ISBN 2-912636-99-X

Prix : 90 F TTC soit 13, 7 €







L'ouvrage contient des textes sur :

1. Ludovic Trarieux,
fondateur de la Ligue des Droits de l’Homme
“Le spectacle douloureux de vos épreuves a réveillé les sentiments de solidarité et de bonté qui sommeillaient en nous.”






2. Contre Maurice Papon.
« La justice contre ceux qui ont dénié à leurs semblables le droit d'être des hommes... »


3.Najib Hosni et Dalila Meziane
« Pour qu’une aube nouvelle se lève au pays où le soleil se couche... »


4. Zhou Guoqiang
« Le vent s’est levé. Il ne vient pas de l’ouest. Il souffle du cœur de la Chine... »


5. Esber Yagmurdereli
« La liberté doit être cherchée entre les murs des prisons »




« Tandis que la France célébrait, en 1998, le centième anniversaire de la fondation de la Ligue des Droits de l’Homme en plein cœur de l’affaire Dreyfus, s’annonçait à l’échelle du monde la commémoration du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, par laquelle les nations civilisées, aux lendemains de l’ouverture des camps de l’allemagne nazie, avaient voulu proclamer leur « foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de personne humaine, dans l'égalité de droits, le maintien de la justice » ou «le progrès social ».

C’est à dire s’engager à promouvoir et à faire respecter ces droits qui ne sont autres - pour la plupart - que ceux qu’Antigone appelait “les lois immuables non écrites des dieux”. Au-delà de leur contexte historique, les droits proclamés en France en 1789 et à la face du monde en 1948, font aujourd’hui partie de notre patrimoine juridique intangible.

Pourtant s’ils ont été laissés en héritage aux hommes, c’est à charge pour eux non seulement de savoir les re-proclamer sans cesse mais aussi d’assurer la sauvegarde de
leur substance et de leur finalité au regard des érosions toujours plus subtiles et toujours recommencées à l’échelle de la planète et à l’aune des nouveaux défis du temps. Or, à l’instant de ces anniversaires, la France jugeait Papon pour complicité de crimes contre l'humanité, en Chine, Zhou Guoqiang , sans avoir été jugé, achevait de purger sa condamnation à quatre années de camp de rééducation par le travail pour avoir réclamé «les droits de l'homme et la démocratie», tandis qu’en Turquie, Esber Yagmurdereli,
préférait retourner en prison ou il avait déjà passé quelques treize années
plutot que de renoncer à son combat pour la liberté d’expression.


Et, dans le même temps, Najib Hosni et Dalila Meziane poursuivait leur long chemin de
souffrances pour avoir voulu lutter, au Maghreb, chacun à leur mesure, contre l'intolérance aux droits de la personne humaine. Derrière des causes si diverses, c'est bien la permanence d’un mal qui est en question. C’est aussi la constance des valeurs qui constituent la seule réponse à lui apporter ou le seul rempart à lui opposer : «Le droit, la justice, l’humanité ».


Et puisqu’il fallait un titre, celui-là n'est pas usurpé. Ces trois mots ainsi détachés claquent comme une revendication ou un cri de ralliement. Ils sonnent comme une exhortation toujours renouvelée au devoir qui est le notre de rappeler l’imprescriptibilité, l’indivisibilité et l’universalité des droits de l’homme. »



Commander cet ouvrage :

Envoyer votre demande accompagnée de votre règlement à l'ordre du Passant Ordinaire

Maison du Passant
62, rue Calixte Camelle
F-33130 Bègles
Tél. 33 (0)5 57 35 19 24
Fax 33 (0)5 57 35 19 25
Numeris 33 (0)5 57 35 19 26



Ou envoyez un e-mail à
passant.ordinaire@wanadoo.fr
N° Siret 411 664 12 000 42


____________________ ________________

08/09/01 DJIBOUTI : ville sans vie et bientôt sans habitants

Djibouti se vide de ses habitants, depuis quelques années.

Partir, Quitter, Fuire est devenu une nécessité ou un acte de survie. Dès l'aurore, les Djiboutiens se pressent pour faire la queue devant les Ambassades étrangères. La queue est longue : plusieurs dizaines de mètres.

Pendant la semaine, à chaque départ d'avion vers l'Europe, l'aéroport est noir de monde. Des familles entières partent. Ne restent dans la capitale que les poubelles, les mendiants, les luxurieuses villas, les nouveaux riches et le fameux fan club d' IOG.

La seule et unique question qui va se poser est de savoir quel peuple IOG va-t-il gouverner effectivement : un peuple immigré, un peuple de fantômes et/ou de déshérités, des prisonniers politiques ou non, ou une secte de courtisans ?

Gassira

____________________ ________________

08/09/01 Pourquoi Moussa Idriss n'a-t-il pas bénéficié de la mesure d'amnistie en faveur des opposants politiques (qui avaient retrouvé l'exercice de leurs droits civiques la veille ..)


Le Président

NOTE D'INFORMATION N° 19/01/LDDH
DU 5 septembre 2001

Le 4 septembre 2001, le Conseil des Ministres a approuvé la transmission à l'Assemblée Nationale d'un projet de loi d'amnistie.


Ce projet de loi concerne l'amnistie de la condamnation, du 7 août 1996, condamnation illégale et anticonstitutionnelle de cinq personnalités politiques, à savoir MM. MOUMIN BAHDON, AHMED BOULALEH , ALI MAHAMADEH, ISMAEL GUEDI , ABDILLAHI GUIRREH. Ces personnalités politiques ont été condamnées à six mois de prison ferme, et à cinq ans de privation des droits civiques, pour avoir tout simplement constaté par écrit, " que le Président règne par la force et la terreur, tout en bafouant la Constitution " .

La condamnation les privants des droits civiques s'est terminée le mois dernier, ou plus précisément, a expiré le 6 août 2001.


La Ligue Djiboutienne des Droits Humains avait donné, par Diffusion d'Information N° 6 du 7 août dernier, le point de vue suivant :


" Aucune politique d'ouverture n'est à espérer dans les conditions actuelles. Le dernier exemple est celui du Conseil de l'Union Interparlementaire, dont les membres de ce Conseil, après avoir appris la Décision des membres du Conseil constitutionnel du 31 juillet 1996 déclarant " l'inconstitutionnalité de la levée de l'immunité parlementaire de trois députés ", après avoir appris les violations de l'article 81 de la Constitution par la Cour d'Appel du Tribunal de Djibouti, notamment les violations par cette Cour le 7 août 1996 condamnant d'une manière illégale et anticonstitutionnelle cinq personnalités politiques à six mois de prison ferme et cinq ans de privation des droits civiques pour une soit disant " offense au chef de l'Etat " et que l'Union Interparlementaire(UIP) considère ces termes, qui ont voilà déjà cinq ans fait l'objet d'une condamnation inique et hâtive, l'UIP considère que ces termes :


" s'inscrivent dans le cadre du droit d'expression de chaque parlementaire à s'adresser au président de son pays ", après avoir à maintes reprises sollicité une amnistie en faveur des députés qui ont tout simplement dénoncé la dictature en place, des députés qui ont exprimé sans jamais prendre les armes, qui ont manifesté leur opposition au régime en place, l'UIP " note qu'aucun élément dans le sens d'un règlement satisfaisant des cas de MM. Ahmed Boulaleh Barre, Ali Mahamade Houmed, Moumin Bahdon Farah, n'est depuis. ", l'UIP : " déplore cet état des choses qui ne peut que l'amener à réitérer ses considérations antérieures ".


Demande au Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme en parfait accord avec le Chef de l'Etat d'autoriser immédiatement la révision du procès politique du 7 août 1996 ainsi que tous les procès politiques depuis le référendum du 4 septembre 1992, notamment aussi, les procès politiques: procès politique du 7 août 1996 ainsi que tous les procès politiques depuis le référendum du 4 septembre 1992, notamment aussi, les procès politiques après les élections présidentielles d'avril 1999 " .

Aujourd'hui, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains :


1) se félicite de cette Décision gouvernementale de transmettre à l'Assemblée Nationale le projet d'Amnistie en faveur de cinq leaders politiques de l'Opposition Djiboutienne
(même si l'on peut considérer cette mesure, par principe positif, comme juridiquement sans effet ) ;


2) remercie tous les membres du Conseil de l'Union Interparlementaire les membres des Droits de l'Homme et des parlementaires de l'UIP ainsi que le Secrétaire Général de l'UIP, pour les efforts louables et constants pour la réalisation de cette future loi d'Amnistie ;

3) remercie tous les Défenseurs des Droits de l'Homme, ainsi que tous les Amis Démocrates, qui tous ensembles dénoncent toutes les formes de violations, à chaque fois, qu'il s'avère nécessaire , qui témoignent à chaque fois, leurs solidarités au peuple Djiboutien encore sous le joug d'une politique foncièrement dictatoriale ;

4) dénonce avec fermeté, les décisions arbitraires et illégales du Président Said Ibrahim Badoul à l 'encontre du Président de l'Opposition Djiboutienne Unifié (ODU), le Député Moussa Ahmed Idriss .

En effet, l'homme au Perchoir de l'Assemblée Nationale avait non seulement bafoué la Constitution mais aussi l'article 16 de la Loi relative à la Liberté de Communication, et en suspendant sans motif juridique valable les indemnités parlementaires de l'Honorable Député Moussa Ahmed Idriss, par ces faits, M. Badoul n'a fait que confirmer sa politique zélé basée sur la répression ;

5) demande au Chef de l'Etat de prendre, dans un premier stade, des mesures similaires d'Amnistie en faveur de tous les membres du Haut Conseil de l'ODU , de tous les membres de l'Opposition Non Armée qui ont été condamnés pour des raisons politiques, arbitrairement, d'une manière illégale et hâtive . Dans un second stade, de saisir la Justice Djiboutienne pour la Révision de tous les Procès Politiques depuis le 4 septembre 1992, date du plébiscite de notre Constitution.

M. NOEL ABDI Jean-Paul

____________________ ________________

08/09/01 Affaire Yacin Yabeh et consorts du 7 décembre 2000 - Fin de l'instruction

REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
UNITE - EGALITE- PAIX

TRIBUNAL DE PREMIER INSTANCE DE Djibouti
- - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Cabinet d'instruction de Mme HABIBA HACHIM
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


DOS N°35/00/C
- - -- -- - -
MP/ YACIN YABET ET CONSORT
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ordonnance de non-lieu partiel et de transmission des pièces.

Nous, Mme HABIBA HACHIM, juge d'instruction prés du Tribunal de première instance ; assisté de Melle KADRA MOHAMED, greffier.

Vu l'article 187, 188 et 189 du Code de procédure pénale.

Vu les pièces de la procédure d'information suivie contre :


1) Mr YACIN YABEH GALAB
Né le 20/12/46 à Djibouti. Demeurant à Djibouti ex-général de la force nationale publique M.D 13/12/2000. L.P 7/06/2001. Ayant pour avocats : Maître WABAT Barreau de Djibouti et Maître GILBAUT Barreau de Paris.

2) Mr MOHAMED ABDILLAHI GOD
Né le 2/7/1952 à Djibouti. Demeurant à Djibouti. Profession ex-colonel de la FNP. MD 13/12/00

3) Mr NARSNI ELMI MERANE
Né le 5/3/1977 à Djibouti. Demeurant à Djibouti. Profession sous lieutenant de la FNP

4) Mr DAHER HASSAN AHMED
Né en 1963 à Djibouti. Demeurant à Djibouti. Profession ex commandant de la FNP M. D 13/12/2000.

5) Mr AHMED ADEN FADAN dit AHMED NASSER
Né le 7/6/1963 à DIRE-DAWA EN ETHIOPIE. Demeurant à Djibouti. Profession ex-commandant de la FNP MD 13/12/2000.

6) Mr HOUSSEIN GUELDON BOULALEH
Né en 1943 à Djibouti. Demeurant à Djibouti. Profession ex-capitaine de la FNP.

7) Mr MOUSTPHA KHAIREH DARAR
Né en 1969 à Djibouti. Demeurant à Djibouti. Profession ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.

8) Mr HOUSSEIN FARAH RAGUEH DIT " NALLET "
Né le 19/10/1966 à ALI-SABIEH. Demeurant à Djibouti. Profession ex-lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.

9) Mr ABDOURAHIM MOHAMOUD HERSI
Né le 21/3/1972 à Djibouti. Profession ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.

10) Mr HASSAN DJAMA MERANEH dit " ACHKIT "
Né le 31/08/1972 à DIKHIL. Demeurant à Djibouti. Profession ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.

11) Mr MOHAMED MOUSSA GUEDI
Né en 1966 à Djibouti. Demeurant Djibouti. Profession Caporal chef de la FNP. MD 13/12/2000.

12) Mr ADEN ALI GUEDI
Né en 1966 à Djibouti. Demeurant Djibouti. Profession Caporal chef de la FNP. MD 13/12/2000.

13) Mr FATHI MOHAMED GUELLEH
Né le 31/10/1961 à Djibouti. Demeurant Djibouti. Profession ex-Commandant de la FNP. MD 13/12/2000.

14) Mr DOUALEH IGUEH OFLEH
Né le 7/11/1968 à Ali-Sabieh. Demeurant Djibouti. Profession ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.

15) Mr ABDOUNASSER AWALEH CHEICHI
Né le 19/3/1967 à Ali-Sabieh. Demeurant Djibouti. MD 13/12/2000.

16) Mr BOUH AHMED OMAR
Né en 1964 à Djibouti. Demeurant Djibouti. MD 13/12/2000.

Inculpés par procès-verbal de première comparution en date du 13/12/2000, suivant mandant de dépôt du 13/12/2000.


EXCEPTION


En ce qui concerne

1) Mr HOUSSEIN FARAH RAGUEH dit " NALLET "
IPC 16/12/2000 sous contrôle judiciaire 16/12/00 MA (de la chambre d'accusation en date du).


2) Mr ABDOUNASSER AWALEH CHEICK
IPC 6/1/01 sous contrôle judiciaire le 6/1/00.


3) Mr BOUH AHMED OMAR IPC
En date du 8/02/2001 M.D DU 8/2/2001.


Vu le réquisition définitif de non-lieu partiel et de Transmission des pièces de Monsieur le procureur de la République en date du 12/7/2001.


A) Ordonnance de non-lieu partiel.


Attendu qu'il ne résulte ni de l'enquête préliminaire ni de l'information des charges suffisantes contre :

1) Mr MOHAMED ABDILLAHI GOD.
D'avoir à Djibouti courant la journée du 7/12/2000.


° Sciemment par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entre prise, caractérisée par un ou plusieurs actes de violences ayant pour but de mettre en péril les institutions de la République ou de porte atteinte à l'intégrité du territoire national.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 26 et 143 du code pénal.

° Sciemment, par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entreprise ou caractérisée par un ou plusieurs actes de matériels tendant à en préparer l'exécution.

° Infraction qualifiée crime par la loi prévue et réprimée par les articles 26 et 144 du code pénal.

En ce qui concerne :

2) Mr BOUH AHMED OMAR

Attendu qu'il ne ressort de l'information des charges suffisantes contre Mr BOUH AHMED OMAR d'avoir à Djibouti le 7/12/2000 commis les faits de meurtre et complicité de meurtre faits prévus et réprimés par les articles 315 et 26 du code pénal.

2) Mr FATHI MOHAMED GUELLEH

Attendu qu'il ne résulte ni de l'enquête préliminaire ni de l'information (audition de témoin des inculpés) des charges suffisantes contre Mr FATHI MOHAMED GUELLEH d'avoir commis les faits de provocation à la rébellion prévus et réprimés par l'articles 186 du code pénal.

Déclarons n'y avoir lieu à suivre, en l'état, de ce chef contre :

· Mr MOHAMED ABDILLAHI GOD
· Mr FATHI MOHAMED GUELLEH
· Mr BOUH AHMED OMAR


Ordonnons que Mr MOHAMED ABDILLAHI GOD, Mr FATHI MOHAMED GUELLEH, Mr BOUH AHMED OMAR seront mis en liberté sur le champs s'ils ne sont détenus pour autre cause et ou conséquence, donnons main-levée du mandat de dépôt que nous avons décerné contre eux le 7/12/00, 8/2/2001.



B) Ordonnance de transmission de pièces.
Adoptant les motifs du réquisitoire définitif de Monsieur le Procureur de la République qui établissent suffisamment l'exposé des faits reprochés aux inculpés suivants :


· Mr YACIN YABET GALAB
· Mr NASRI ELMI MERANEH,
· Mr DAHER HASSAN AHMED,
· Mr AHMED ADEN FARAH dit " AHMED NASSER ",
· Mr HOUSSEIN GUELDON BOULALEH,
· Mr HOUSSEIN FARAH RAGUEH dit " NALLEH ",
· Mr MOUSTAPHA KHAIREH DARAR,
· Mr ABDOURAHIM MOHAMOUD HERSI,
· Mr HASSAN DJAMA MERANEH dit " ACHKIR ",
· Mr MOHAMED MOUSSA GUEDI,
· Mr ADEN ALI GUEDI,
· Mr DOUALEH IGUEH OFFLEH.


Leur discussion et les renseignements recueillis sur leur compte. Attendu, en conséquence, qu'il résulte de l'information charges suffisantes contre.

1) Mr YACIN YABET GALAB d'avoir à Djibouti, courant la journée du 7/12/2000.

° Sciemment par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entre prise, caractérisée par un ou plusieurs actes de violences ayant pour but de mettre en péril les institutions de la République ou de porte atteinte à l'intégrité du territoire national.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les article 143 du code pénal.

° Commis une résolution arrêtée entre plusieurs personnes de commettre un attentat, résolution concrétisée par un ou plusieurs actes de matériels tendant à en préparer l'exécution, infraction qualifiés crimes par la loi prévus et réprimer par l'article 144 du
code pénal.


° Opposé une résistance violence à une personne dépositaire de l'autorité publique avec cette circonstance aggravante que la rébellion était commis en réunion, avec plusieurs officiers de la FNP.

° Infraction qualifiés délits par la loi, prévus et réprimés par l'article 184 du code pénal.

° Provoqué les habitants à s'armer contre infraction qualifiée aime par la loi, prévue et réprimée par l'article 150 du code pénal.

Mr NASRI ELMI MERANEH

° Sciemment par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entre prise, caractérisée par un ou plusieurs actes de violences ayant pour but de mettre en péril les institutions de la République ou de porte atteinte à l'intégrité du territoire national.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 26 et 143 du code pénal.

° Sciemment par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entre prise, caractérisée par un ou plusieurs personnes de commettre un attentat, résolution concrétisée par tendant à préparer l'exécution.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 26 et 144 du code pénal.

· Mr DAHER HASSAN AHMED
· Mr AHMED ADEN FARAH dit " AHMED NASSER "
· Mr HOUSSEIN GUELDON BOULALEH
· Mr HOUSSEIN FARAH RAGUEH
· Mr ABDOUNASSER AWALEH CHEICK
· MOUSTAPHA KHAIREH DARAR
· Mr ABDOURAHIM MOHAMOUD HERSI
· Mr HASSAN DJAMA MERANEH dit " ACHKIR "
· Mr MOHAMED MOUSSA GUEDI
· Mr ADEN ALI GUEDI
· Mr DOUALEH IGUEH OFFLEH


° Sciemment par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entre prise, caractérisée par un ou plusieurs actes de violences ayant pour but de mettre en péril les institutions de la République ou de porte atteinte à l'intégrité du territoire national infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 26 et 143 du code pénal.

° Sciemment, par aide ou assistance facilité la préparation ou la consommation d'une entreprise ou caractérisée par un ou plusieurs actes de matériels tendant à en préparer l'exécution.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 26 et 144 du code pénal.

° Opposé une résistance violence à une personne dépositaire de l'autorité publique avec cette circonstance aggravante que la rébellion était commis en réunion, avec plusieurs officiers de la FNP.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par l'article 184 du code pénal.

° Transporté des munitions et armements de guerre illégalement.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 1 et 7 de la loi N°62 et 621.


° Provoqué les habitants à s'armer contre l'autorité de l'état.

° Infraction qualifiée crimes par la loi, prévue et réprimée par les articles 150 du code pénal.

Déclarons suffisamment établi contre les sus-nommés la prévention des faits ci-dessous spécifié.

Attendu que ce fait est de nature à être puni d'une peine afflictive et infamante.
Ordonnons que les pièces de l'instruction, les procès-verbaux constatant le corps du délit et de l'état des pièces à conviction seront transmis, sans délais à Mr le Procureur général, pour être procédé ainsi qu'il est prescrit au chapitre des mise en accusation du code de procédure pénal.

Fait à Djibouti
Le 6/8/2001
Le juge d'INSTRUCTION
Mme HABIBA HACHIM

ARDHD : nous constatons qu'en dépit des conclusions de l'instruction, le Général Yacin Yabeh se promènait tranquillement à Paris avec sa famille .... tandis que d'autres inculpés sont toujours incarcérés à Gabode et que leur dossier judiciaire ne semble pas avancé .... Doivent-ils être maintenus ou non en prison ? Auront-ils le droit d'être défendus par des avocats libres et indépendants ?

____________________ ________________

08/09/01 IOG privatiserait ... mais pour son compte ! Risque de conflit d'intérêt ?

A l'issue du Conseil des Ministres, un vaste programme de privatisation a été annoncé. Il concerne l'eau, l'électricité, l'aéroport et les télécoms. La vente devant se faire à la suite d'un concours qui permettrait à chacun de faire des propositions financières, etc. en conformité avec un cahier des charges

Cela semblait être une bonne décision ... Mais avec Guelleh, il faut toujours chercher ... Nous n'avons pas eu de grandes difficultés pour trouver les véritables motivations du Chamelier ...

En fait les attributions seraient déjà faites, avant l'appel à candidature qui devrait être lancé.

1°) Odette n'apprécie pas tous les choix de son époux
Le fils d'IOG, Liban, se partagerait les télécommunications (téléphone, Internet, Téléphonie mobile) avec le fils de l'Ambassadeur à Washington (cousin de Guelleh). A ce sujet, il y aurait eu une querelle entre Odette et son beau fils. Odette aurait voulu que ce soit quelqu'un de sa tribu qui emporte les télécoms et elle se serait fâchée tout rouge.... IOG aurait décidé d'intervenir en homme et il aurait donné tort à son épouse en déclarant que le fils de son premier mariage (Liban) porterait les parts des télécoms pour son propre compte....

2°) IOG se réserverait la plus grosse part du gâteau
Abdourahman Boreh, "coucou je suis toujours là ! " pourrait obtenir des sociétés importantes (EDD, ONED, Aéroport ?), dont il partagerait en sous-main la propriété des actions avec Guelleh. Guelleh va payer directement ou indirectement l'achat au Trésor djiboutien. Récupérera-t-il ensuite l'argent auprès du Trésor public, comme il l'a fait dans le passé ? Dans ce cas-là, c'est un achat qui ne lui coûterait pas cher ... !

En un mot Guelleh pourrait se vendre (en partie) à lui-même le patrimoine des Djiboutiens. Ne dites surtout pas qu'il pourrait y avoir un conflit d'intérêt avec l'exercice de la Présidence du pays, car vous risqueriez la prison .... ou la disparition dans d'étranges conditions !

Avis aux sociétés potentiellement intéressées : même en répondant à un appel à candidature, il semble que vous ayez peu de chances ... sauf si vous soutenez l'un des candidats déjà choisis : Abdourhaman Borreh, IOG, Liban ...

Bref tout cela sent très mauvais ....

____________________ ________________

08/09/01 Manifestation des professeurs et risque d'embrasement dans l'enseignement
Cette semaine les enseignants (ceux qui n'ont pas encore immigré) organiseront une manifestation à laquelle de nombreux parents d'élèves devraient participer.

Ils manifesteront contre la nouvelle décision de Guelleh qui consiste à diminuer de 50.000 FD la prime au logement. Ils auraient même été jusqu'à prévenir qu'ils prenaient le risque de sacrifier cette année en refusant de reprendre le travail s'ils n'étaient pas rétablis dans leurs avantages.

Pour toute réponse, le Ministre leur a annoncé qu'il était prêt 'à importer' des enseignants malgaches dont les prétentions salariales sont plus faibles.

Décidément le système Guelleh n'est jamais à court de ressources, surtout lorsqu'il s'agit d'intervenir au détriment du peuple et de la jeunesse ... (A suivre)

____________________ ________________

08/09/01 Les entreprises étrangères dans le collimateur de Guelleh.
Une nouvelle décision de Guelleh a pour conséquence d'imposer une participation de Djiboutiens dans le capital des sociétés étrangères. C'est ainsi que M Massida (pourtant ami et grand soutien d'IOG) s'est vu contraint de satisfaire à cette nouvelle obligation. Savez-vous qui IOG lui aurait proposé comme associé ? A. Borreh bien sur ... (donc Guelleh lui-même ..).

Massida, très déçu par l'ingratitude de celui à qui il a beaucoup donné, aurait flairé le piège et il aurait décidé d'associer dans la partie Shipping l'un de ses collaborateurs djiboutiens, disant en privé, que ce dernier le volera peut-être moins, en tant qu'associé qu'en tant que salarié ... Massida conserverait le transit pour lui.

____________________ ________________

08/09 Sauvez la forêt de l'Alaska (Cyber @cteurs)

Il se passe en ce moment quelque chose de terrible et de magnifique, dont vous avez peut-être déjà entendu parler. Le Président Bush a décidé d'ouvrir l'Alaska à une exploitation massive (dont pétrolière).Et, déjà, des centaines de milliers de personnes ont décidé que celane se ferait pas.

Parmi ces personnes (scientifiques, politiques, grand public, etc.), Nathaniel Lawrence (qui depuis au moins 10 ans lutte pour la survie des forêts humides avec des résultats remarquables), et David Guterson (auteur du livre primé "La neige tombe sur les cèdres") font circuler leur point de vue auprès de différentes personnes, dont vous et moi.

Si vous aimez ce que ces hommes disent et proposent, voici trois premières actions faciles à faire pour arrêter le plan Bush.

· Envoyer au Natural Resources Defense Council le message ci-joint.

· Envoyer à au moins 15 personnes de votre connaissance (tout le monde peut voir que cela nous concerne tous) ce message

· Leur dire d'envoyer la même chose à leurs connaissances qui l'enverront à leurs connaissances ; et ainsi de suite comme une énorme boule de neige de vie.

Il nous faut agir vite. Les interventions doivent arriver à Nathaniel le 10 septembre, dernier délai. Après, il sera trop tard.

Alain UGUEN Cyber @cteurs
Catherine Simon IGS L'INFORMATION GÉNÉRALISÉE


Liens avec les sites d'information :

http://www.savebiogems.org/tongass/takeaction.asp?step=2&item=575
http://www.savebiogems.org/tongass


* = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = *

COMMENT FAIRE ?

- Copiez ce petit texte entre les ########## (édition-copier)
- Ouvrez un nouveau message et collez le petit texte (édition-coller)
- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
- Objet, choisissez votre titre
- Adressez votre message à: (copiez/collez)
president@whitehouse.gov, biogemsnews@savebiogems.org,
alain.uguen@wanadoo.fr

- Envoyez le message


Par cette action vous ferez connaître votre opinion au Président
G.W.Bush au directeur du NRDC 1 et à cyber acteurs pour nous
permettre d¹évaluer l¹impact de cette action.



* = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = * = *


###############

I strongly oppose any change to the Roadless Area Conservation Rule
that would allow logging in pristine areas of the Tongass National
Forest or any of the national forests currently protected by the rule.
I particularly oppose allowing individual national forests to opt out
of the rule and decide to go back to logging, building roads in, or
otherwise developing these pristine wild areas, above all those in
Alaska's Tongass rainforest.


The Tongass's vast expanse of coastal rainforest in southeast Alaska
supports abundant wildlife, including the world's largest
concentrations of grizzly bears and bald eagles. The new Forest
Service ban on roadbuilding and commercial logging in unspoiled areas
of national forests, coupled with the closure of the last subsidized
Tongass pulp mill in 1997, offer a unique opportunity -- one that
Americans favor overwhelmingly -- to save the millions of acres of
this ancient rainforest still standing.


A million and a half Americans have already gone on record supporting
the roadless rule -- don't ignore this huge outpouring of public
sentiment. Implement the original rule immediately, and defend it
against industry and other lawsuits, so the Tongass and the rest of
our last wild forest lands will remain a legacy for future
generations.


Sincerely


prénom, nom
adresse
ville
Pays


###############

 

____________________ ________________

08/09/01 AMIR ADAWEH - Mme Saïda Falcou a rencontré un responsable au Quai d'Orsay qui lui a donné des espoirs pour la délivrance d'un visa humanitaire.

Nous avons appris que Mme Saïda Falcou avait été reçu au Quai d'Orsay par un responsable. Ce dernier lui aurait dit qu'il allait chercher toutes les solutions pour assurer le paiement de la caution de FF 40.000, 00 demandée à M Amir Adaweh par l'Ambassade de France à Djibouti. Nous avons bon espoir que le visa humanitaire puisse être délivré dans ces conditions.

Si nous pouvons espérer aujourd'hui que le cas de M Amir Adaweh trouve une solution, c'est grâce à l'obstination de Mme Saïda Falcou représentante du PND en Europe et du soutien sans faiblesse de RSF Reporters Sans Frontières qui a accepté de prendre en charge le billet d'avion aller et retour et de l'aide du Quai d'Orsay.

____________________ ________________

 








L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

------------ Sommaire ---------------


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon