ARDHD
Observatoire de la situation des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 115
Du 6 octobre au 12 octobre 2001

   

12/10/01 Appel des résidents djiboutiens au Canada pour demander aux étudiants à Djibouti de cesser leurs manifestations en faveur de Ben Laden.
12/10/01 Contestation d'IOG et du monde occidentale : le désordre pourrait-il s'installer à Djibouti ?
11/10/01 Adieu Alexandre - COMMUNIQUE de SURVIE
11/10/01 9e concours francophone de nouvelles en direct pour les 15-30 ans.
11/10/01 Que rapporte à IOG son engagement envers les Américains ?
11/10/01 - Dans le contexte international actuel, la situation s'aggraveà Djibouti en contestation de l'engagement d'IOG auprès des USA. Nouvelles de Djibouti
08/10/01 Portrait d'un dictateur digne d'une politique de déstabilisation. (Ali Abdi Jama)
06/10/01 Je veux simplement vous mettre en garde contre les manoeuvres d'intoxication qui sont dirigées par les services secrets du dictateur (Lectrice)

bulletin B114
bulletin B116


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

12/10/01 Appel des résidents djiboutiens au Canada pour demander aux étudiants à Djibouti de cesser leurs manifestations en faveur de Ben Laden.

L'affaire de l'arrestation de Monsieur Aden Ali à Ottawa vient de ressortir. Aden Ali est le commandant de l'Escadron blindé de Djibouti qui est situé dans l'enceinte du camp Cheik Osman.

Le commandant Aden Ali est venu à Ottawa pour se soigner. Le FBI l'a arrêté parce qu'il avait trois visas d'entrée au Pakistan sur son passeport. Le commandant Ali était en stage de formation aux Etat-Unis. L'etat-major de Sakaria a repondu aux demandes de
la Gendarmerie canadienne et a confirmé que le commandant etait bien en stage.

Le FBI l'a arrêté à Ottawa parce qu'il était rentré illégament au Canada croyant que les formalités d'immigration accomplies aux USA étaient suffisantes. Il avait oublié que
le Gouvernement canadien a renforcé ses contrôles depuis les attaques du 11
septembre.

C'est le premier officier de l'Etat-major de Sakaria qui demande au canada le statut de refugié. Apres enquête les hommes du FBI ont reconnu qu'ils avaient fait une erreur en arrêtant le Commandant Ali, mais la Justice canadienne s'occupe actuellement de son dossier et elle a decidé de l'expulser du territoire du Canada et de le renvoyer à Djibouti via les Etat-Unis.

Actuellement, il est toujours détenu à Hiness. Rappelons que le Commandant Aden Ali avait eu des problemes avec le Colonel Sakaria durant la guerre contre le FRUD. Il avait ètè assignè à résidence et surveillè étroitement par les services du Colonel Sakaria pendant plusieur mois en raison de son refus de ombattrre les Afar du FRUD.

Par la suite plusieurs Haut-Gradés d'origine Mamassan s'etaient emparés de l'affaire qui était remontée jusqu'au vieux Gouled.

C'est la raison pour laquelle je lance cet appel aux étudiants djiboutiens en les priant de cesser toute manisfestation en faveur de Ben Laden, car c'est nous, les résidents djiboutiens au Canda qui allons payer le prix de leurs initiatives.

Rappelons aussi que l'Islam ne permet pas aux muslumans de tuer des gens innocents même s'ils appartiennent à une religion différente de la leur.

S'il vous plait, pratiquez la tolérance et ne contribuez pas à inscrire notre pays sur la liste noire qui est constituée actuellement par le Etats-Unis. Sachez que déjà deux jeunes musulmans ont été tués à Ottawa. De grâce, ne jetez pas de l'huile sur le feu qui couve.

Pensez à vos frères djiboutiens qui sont à l'étranger et qui vivent en particulier aux Etat-Unis et au Cganada.

les djibvoutiens d'ottawa.
a elmeval.

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12/10/01 Contestation d'IOG et du monde occidentale : le désordre pourrait-il s'installer à Djibouti ?

Les manifestations des lycéens et des jeunes ont continué de plus bel aujourd'hui. Les jeunes s'en sont pris à des européens notamment des français. Ils les font descendre des voitures et les frappent violemment. Au moins trois français sont dans les hôpitaux.

Le ministre de l'intérieur djiboutien a convoqué les leaders religieux et leur a tout simplement "ordonné" de se joindre à l'avis du gouvernement. Comme on le voit le régime veut, depuis plusieurs mois d'ailleurs, à régenter la religion, ce qui est inacceptable. Les
autorités ont peur que vendredi soit un jour de grandes manifestations des fondamentalistes.


Les fondamentalistes musulmans sont bien implantés à Djibouti comme d'ailleurs dans toute la corne : Ethiopie (Ogaden, grande province somalie sous autorité éthiopienne, Somalie, Erythréeet et Djibouti.

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11/10/01 COMMUNIQUE de SURVIE

Adieu Alexandre

L'écrivain Mongo Beti est décédé dans la nuit du 7 au 8 octobre. Il laisse son peuple, et nombre d'entre nous bien au delà des frontières du Cameroun, orphelins d'une grande plume et d'un grand combattant pour la vérité et pour le justice.

Notre ami Alexandre Biyidi-Awala nous a quitté. Nous trouvons difficilement les mots pour dire notre peine, pour exprimer combien il nous manque déjà, combien il nous manquera toujours. Du jour où nous avons eu le grand privilège de compter parmi ses amis, nous avons été plus forts devant toutes les difficultés d'un combat commun.

Alexandre Biyidi nous a quitté mais ses fulgurants écrits restent, son engagement contre le néocolonialisme français sera relayé et son souhait d'une Afrique « libérée des apriorismes réducteurs » et « résolument décidée à ouvrir des chemins nouveaux et exemplaires dans la création » aboutira. Les douze ans de publication de sa revue Peuples Noirs, Peuples Africains sont la principale contribution en langue française à ce projet.

Sous le nom de Mongo BETI il reste le paradoxal écrivain francophone dénonçant une francophonie du « degré zéro de la décolonisation ». Il est le premier à avoir révélé au grand jour la « mafia foccartiste en Afrique » et son arme la plus redoutable « le silence, dont la loi implacable étranglait sans recours le peuple camerounais. » Il est aussi le premier dans ce combat à avoir obtenu que la justice blâme sans ménagement l'Etat français lors de la tentative en 1972 du ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin de censurer la parution de Main basse sur le Cameroun. Eclatante victoire qui aurait pu mettre un terme à la destructrice françafrique, si elle n'avait été couverte par le silence des médias français. En effet, dès le début des années 70, Mongo BETI dénonçait les dérives criminelles de la politique africaine de la France en enquêtant sur les massacres commis par l'ex-coloniale en pays bamiléké, plus de vingt ans avant ses complicités dans le génocide au Rwanda.

Pour circonscrire cet écrivain impossible à compromettre ou à manipuler, Raymond Marcellin tenta de lui retirer sa nationalité française. Dix ans plus tard, Paul Biya tentera à son tour de lui ôter sa nationalité camerounaise. Mongo Beti avait promis d'être de retour au Cameroun le jour où un organe de presse lui permettrait de déclarer son opposition totale à un pouvoir à la solde d'une « France contre l'Afrique ». L'héroïque journal camerounais Le Messager de Pius Njawé lui a apporté cette assurance. Malgré les humiliations, les intimidations et les violentes agressions en plein jour, Mongo BETI demeurera jusqu'à sa mort auprès de ses amis voués à la construction d'un Cameroun sorti exsangue d'une colonisation sanguinaire et d'une fausse indépendance toute aussi meurtrière.

Une fois encore la mort nous prive d'un être dont l'amitié nous était indispensable et le soutien inestimable. Nous sommes extrêmement tristes mais nullement découragés. Il n'y a pas de mort politique pour des Hommes tels que Alexandre. Les justes sont immortels.

Adieu Alexandre, et à bientôt. Tu es à jamais à nos côtés dans toutes les luttes auxquelles tu as donné un sens.

Paris, le 10 octobre 2001

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11/10/01 9e concours francophone de nouvelles en direct
pour les 15-30 ans.





3 heures pour écrire

Samedi 20 octobre 2001, à partir de 15h.


Organisé par J.Presse dans le cadre de Lire en Fête, 3 heures pour écrire est un concours gratuit, ouvert à tous les francophones de 15 à 30 ans, sans inscription préalable.

Le principe : il s'agit d'écrire une nouvelle de 2 pages en 3 heures sur un sujet imposé. Ce-dernier sera annoncé à partir de 15 heures (heure de Paris, GMT+1) par voie de radio (RFI, RFO), par téléphone et sur Internet.

Les participants renvoient leur texte entre 18h et 20h par fax ou par Internet. Les candidats ont la possibilité de venir consulter le sujet, d'écrire leur nouvelle ou de la déposer dans les points d'accueil.

Plus de 25 000 francs de livres et de cadeaux à gagner. Les meilleures nouvelles seront sélectionnées par un jury d'écrivains, réuni par manuscrit.com, et publiées dans un recueil. Les lauréats se verront remettre leur prix au Salon du Livre, en mars 2002.

En 2000, le sujet " Tu le veux, j'arrive pas à finir..." avait séduit plus de 1200 écrivains en herbe du monde entier.

Pour connaître les modalités de participation, les numéros utiles, la liste des points d'accueil, contacter J.Presse au 01 43 45 22 07 ou consulter le site Internet de l'association : www.jpresse.org/3heures

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11/10/01 Que rapporte à IOG son engagement
envers les Américains ?


On peut penser que l'engagement de soutenir les actions militaires américaines a été monnayée par IOG. Combien a-t-il reçu à titre personnel ? Quelle part ira au peuple djiboutien ? Son image de dictateur sanguinaire sera-t-elle effacée comme par magie, simplement parce qu'il a aidé l'Amérique ?


Les Djiboutiens qui n'ont pas été consultés sur ce point (comme d'habitude) devraient accepter les décisions du génie de la Corne d'Afrique sans broncher (dictature oblige).

On peut penser que les américains pourraient décider de frapper un jour en Somalie et/ou au Yémen et ce, à partir de Djibouti. L'engagement d'IOG apparaîtrait comme une volte-face et même comme une trahison. A grands renforts de publicité, il s'était positionné comme le héros de la réconciliation somalienne (même si le bien-fondé d'ARTA soit de plus en plus contesté .. et constestable). Il avait été soutenu par le Yémen, qui après avoir permis aux dirigeants du FRUD de s'installer sur son territoire, les avait prié d'aller chercher refuge ailleurs...

Et maintenant IOG se place dans une situation de quasi hostilité avec ces deux pays : ingratitude, inconscience ou trahison ?

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11/10/01 - Dans le contexte international actuel, la situation s'aggrave à Djibouti en contestation de l'engagement d'IOG auprès des USA. Nouvelles de Djibouti

les lycéens djiboutiens manifestent, mais ils sont durement réprimés.

Depuis deux jours les étudiants occupent les rues de manière violente. Ils lapident les voitures et allument de nombreux foyers de feux dans les rues.

Ils manifestent contre les frappes militaires américaines sur l'Afghanistant. Ils crient vive Ben Laden et certains brandissent même sa photo.

Les policiers ou plutôt les sbires du régime répriment très fortement les manifestations. Les grenades lacrymogènes pleuvent sur les manifestants.Aujourd'hui des balles réelles ont été tirées mais jusqu'ici on ne signale pas de blessés graves.

Les milieux religieux contestent le soutien d'IOG aux américains

Il semble aussi que beaucoup de religieux grondent ; ils disent ne pas supporter le soutien d'IOG aux américains. Beaucoup de djiboutiens pensent que les religieux vont se faire entendre le vendredi prochain.

Les militaires français assignés à résidence par la hiérarchie !

IOG est dans une situation intenable. Les français quant à eux montrent beaucoup de craintes. Leur hiérarchie leur a demandé de ne plus sortir.

Le Yémen ferme son ambassade à Djibouti

Le Yémen aurait fermé son ambassade à Djibouti pour montrer son mécontentement à IOG car ce pays comprend mal que les U.S.A les attaquent à partir de Djibouti.

Les djiboutiens ne comprennent pas comment IOG peut tourner le dos à ses amis somaliens en permettant aux américains de les attaquer à partir de Djibouti.

La radio djiboutienne cache, naturellement, les manifestations qui se déroulent à Djibouti. Mais ce qui est extraordinaire c'est que les médias français cachent également ce qui se passe à Djibouti, et comme toujours c'est pour ménager IOG, semble-t-il. La radio
RFI qui parle de manifestations dans d'autres pays musulmans ne souffle pas un mot sur ce qui se passe à Djibouti.


Les français sont de plus en plus mal traités par le pouvoir ... et pourtant l'Ambassade de France n'intervient pas !

Les autorités françaises ont terriblement peur des autorités djiboutiennes et ça a toujours été comme ça. Les autorités françaises n'ont même pas le courage de défendre leurs concitoyens à Djibouti et Dieu sait s'ils sont mal traités. Certains hommes d'affaires
sont expulsés dardare et sont obligés de laisser tous leurs biens sur place.


On a vu ce qu'a fait l'Italie en Erythrée. D'ailleurs là-bas l'ambassadeur de France a été solidaire avec l'ambassadeur d'Italie en quittant Asmara.

D'où vient cette peur des français à Djibouti. Leurs intérêts sont-ils plus importants que partout ailleurs dans le monde. C'est la question qui se pose.

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8/10/01 Portrait d'un dictateur digne d'une politique de déstabilisation.

Aux Autorités actuelles et à venir de la Somaliland et de Djibouti
Aux Intellectuels,
Aux Somalilandais et Somalilandaises,
Aux Djiboutiens et Djiboutiennes.


Submergés par la haine, le dictateur Ismail Omar Guelleh finit par croire à son échec de sa politique. Une Somalie perdue et perplexe de grandeur suscita chez lui un profond mépris pour le paradis somalilandais . Le dictateur borné , Guelleh, crut le premier à découvrir l'énergie latente et la force destructrice du nationalisme somalilandais mais il est sourd de voir la réalité. Dans le souvenir des futures générations somalilandais, cet homme conservera le visage d'un monstre mythique.


Pour évoquer Ismail Guelleh, la forme somalilandaise la plus adéquate est celle du passé. En effet, le ressort psychologique qui l'animait prenait source dans son passé personnel tandis que le clanisme et le totalitarisme qui caractérisaient sa stratégie politique depuis son arrivée au pouvoir étaient désespérément tournés vers le passé. Sa personnalité et son comportement étaient inaptes à annoncer l'avenir. Pour lui, le présent était une façon de construire une réalité parallèle profondément ancrée dans l'effroi que lui inspiraient les lendemains et les changements incertains.


Il sut réveiller chez le peuple Djiboutien un funeste élan vers un passé mythique. Ce peuple, au demeurant, dont il n'est pas issu - au début de sa carrière, il déclarait être " djiboutien d'origine éthiopienne " ; en réalité il est tout simplement Éthiopien - et dont il ne comprend ni la culture ni les traditions mais avec lequel il partageait un même idéal politique réduit, au début de sa carrière, à une simple ambition. Inconscient de sa nature comme de ses objectifs, cet élan se confondit avec le besoin qu'avait Guelleh de déstabiliser Djibouti et de la ramener là où il n'y avait nulle lumière, nul souffle, nul mouvement.


Guelleh Ismail pourrait s'intéresser à l'enfance d'un homme sans enfance ? A la jeunesse d'un homme sans jeunesse, sans éducation ,sans idéal lumineux, sans intelligence, à un homme laid, de taille moyenne, incapable de courir plus d'une centaine de mètres ? Les curieux ? Les spécialistes ? Quelques rares lecteurs ? Certainement pas. Qui, alors, sinon ses victimes ? On les compte par milliers si au nombre des morts on ajoute celui des mutilés, des réfugiés afars expulsés lors des nettoyages ethniques dans le nord du pays, des individus forcés d'émigrer tels les issacks , Gadabousis et les non mamasans, ruinés, trompés, bafoués.


Le mépris ,a l'égard de son peuple ,que Guelleh leur témoigna (l'éviction humiliante de son oncle spirituel , Hassan Gouled, contraint d'abandonner sa place de président de Djibouti amputée, en est la preuve) montre que lui-même considérait cet homme idéal, né de l'imagination des terroristes à son service, comme inexistant. Chez ce terroriste, les courtisans ne suscitaient que doute et méfiance. Aussi menteurs que lui, ils complotaient certainement dans son dos...


Dans le monde clos de Guelleh, chaque charlatan talentueux, chaque imposteur était forcément un concurrent qui osait se servir du savoir-faire du dictateur digne de déstabilisation


Guelleh est une sorte de négatif , un créateur dont les actes ont des effets contraires a la réalité humaine. Il ne fit rien de tout ce qu'il avait promis de faire. Il fit ce qu'il n'avait pas promis. Toute son oeuvre est le fruit de l'ignorance, des illusions, des erreurs et des préjugés. Il créa un état fantoche somalien, contre lesquels il égorgea son peuple, se proclamant homme de paix dès lors que la guerre contre la somaliland lui semblait perdue. Il a oublie pratiquement tout son pays, qu'il avait séduit en lui promettant la paix et un niveau de vie équivalent à celui des hommes. En réalité, il lui apporta la misère, la honte au peuple, l'émigration vers l'extérieur. Il fut le politicien le plus néfaste dans l'histoire de l'État de djibouti.


Le peuple Djiboutiens et Somalilandais


Le mépris de Guelleh à l'égard d'une Somaliland indépendante était sincère. Si lui-même, à l'aide de pauvres Djiboutiens tous juste digne d'un pays, parvenait à tromper aussi facilement les ministres et les compatriotes Djiboutiens qui sont pour une Somaliland indépendant .Aussi il réussit a tromper l'amour du deux peuples. Il n'adopta pas le rapprochement du deux peuples et la fraternité par conviction ou nécessité (dans la conférence de la réconciliation somalienne) mais parce qu'il était convaincu que cela lui permettrait de gagner de l'argent, de jouer avec les leaders digne d'un chaos durable et d' une injustice .Son régime et le soit disons gouvernement de transition somalien sont un mélange de voleurs qui sont efficacement de tout et n'importe quoi. Il se contenta d'être l'homme de paix et le maître du chaos et je crois qu'il jouissait parfois - puisqu'il fut incapable d'éprouver une émotion durable - des conséquences de ce désordre.

L'histoire de Guelleh doit être lu à l'envers.

Le vilain loup d'autrefois redevint un vilain petit canard. Le dictateur aveugle, ayant joué trop longtemps avec l'indéfini, se retrouve pris au piège d'un mouvement qui l'aura amené bientôt à sa fin. Mais tout cela ne dépendait plus de lui. Cependant, cette figure inachevée mettra fin par les bon compatriotes Djiboutiens.


Maintenant que la somaliland avance dans la démocratie totale, dans une politique d'harmonie et de pluralisme , et que l'histoire s'achève ,que Guelleh la scène, lorsque les Djiboutiens le digéreront puis le rejetteront, que les historiens djiboutiens et somalilandais le tiendront pour le seul responsable des échecs humains et nationaux lors de la fermeture de la frontière Djibouto-somalilandais, alors, enfin, ce dictateur digne de déstabilisation deviendra un homme, l'une des possibilités de l'homme, celle que tout un chacun peut choisir ou éviter. Un homme qui tenta de devenir un surhomme mais qui ne fut qu'un sous-homme.


Mais dans le souvenir des futures générations djiboutiens et somalilandais, cet homme aura le visage d'un monstre mythique, d'un président fourbe, d'un démon qui n'apprit la langue somalien que pour mieux tromper, d'un ennemi et d'un criminel. Peut-être sera-t-il oublié afin de permettre l'apparition d'un autre homme semblable à lui ou totalement différent. Dans un cas comme dans l'autre, ces quelques lignes demeureront vaines à jamais.


God bless Somaliland and Djibouti!!!!!

Auteur : Ali Abdi Jama

Mail : somalilandcongress@hotmail.com

J'ai décidé d'écrire cet article après divers commentaires apparus sur des sites webs djiboutiens et dans le journal du dictateur djiboutien qui disait que les somalilandais sont des juifs et qu’ils doivent adopter un autre nom autre que la somaliland et que j'avais reçu par Email comme quoi ma page sur la somaliland était trop négative, et qui disait que j'avais rien compris sur l’histoire de la somaliland. Une telle remarque ne peut être prise à la légère.

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06/10/01 Je veux simplement vous mettre en garde contre les manoeuvres d'intoxication qui sont dirigées par les services secrets du dictateur (Lectrice)

Bonjour Schaal,

J'ai beaucoup de respect pour votre travail au sein de l'ARDH, et sincèrement je ne peux que vous féliciter. Le site fonctionne grâce à vous et à quelques petites contributions des démocrates Djiboutiens. Personnellement c'est ma deuxième contribution depuis plus deux ans.

Votre travail est reconnu par les démocrates et les victimes du système d'IOG. Aucun militant de droit de l'homme, aucun démocrate ne pourra mettre en cause vos activités au nom de la dignité humaine.

En revanche, j'ai trouvé normale de freiner une certaine idée archaïque téléguidée par le service secret d'IOG au nom d'Ougas ou une nouvelle légende récemment inventée de toute pièce, sans aucun fondement.

C'est mon devoir de citoyenne de prévenir du danger que représentent ces hommes, faute de quoi ils vont continuer de rencontrer d'histoire abjecte, et nuisible les combats pour la liberté. Mon objectif n'est pas de polémiquer mais de réagir et d'informer face à l'intoxication du service secret du gouvernement et des intégristes tribales. A vous de juger. Si vous considérez que ma petite contribution n'apporte rien aux débats démocratiques, vous ne publiez pas, sinon vous pouvez le publier. Après tout, c'est du choc des idées que jaillit la lumière.


Que votre journée soit douce !


Warise Dominique..

Note de l'ARDHD : merci à vous pour votre contribution que nous apprécions sincèrement. Ne disposant pas de tous les éléments nécessaires, nous avons besoin d'être aidés et soutenus par des personnes sincères qui connaissent mieux la situation. Nous avions mis votre message en 'stand by', car nous ne voulions pas être pris 'en otage' dans une querelle qui ne concernait pas les Droits de l'Homme .... Maintenant le moment est venu.


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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon