Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
12/10/01
Appel des résidents djiboutiens au Canada pour demander
aux étudiants à Djibouti de cesser leurs manifestations
en faveur de Ben Laden.
L'affaire
de l'arrestation de Monsieur Aden Ali à Ottawa vient
de ressortir. Aden Ali est le commandant de l'Escadron blindé
de Djibouti qui est situé dans l'enceinte du camp Cheik
Osman.
Le
commandant Aden Ali est venu à Ottawa pour se soigner.
Le FBI l'a arrêté parce qu'il avait trois visas
d'entrée au Pakistan sur son passeport. Le commandant
Ali était en stage de formation aux Etat-Unis. L'etat-major
de Sakaria a repondu aux demandes de
la Gendarmerie canadienne et a confirmé que le commandant
etait bien en stage.
Le
FBI l'a arrêté à Ottawa parce qu'il était
rentré illégament au Canada croyant que les formalités
d'immigration accomplies aux USA étaient suffisantes.
Il avait oublié que
le Gouvernement canadien a renforcé ses contrôles
depuis les attaques du 11
septembre.
C'est
le premier officier de l'Etat-major de Sakaria qui demande au
canada le statut de refugié. Apres enquête les
hommes du FBI ont reconnu qu'ils avaient fait une erreur en
arrêtant le Commandant Ali, mais la Justice canadienne
s'occupe actuellement de son dossier et elle a decidé
de l'expulser du territoire du Canada et de le renvoyer à
Djibouti via les Etat-Unis.
Actuellement,
il est toujours détenu à Hiness. Rappelons que
le Commandant Aden Ali avait eu des problemes avec le Colonel
Sakaria durant la guerre contre le FRUD. Il avait ètè
assignè à résidence et surveillè
étroitement par les services du Colonel Sakaria pendant
plusieur mois en raison de son refus de ombattrre les Afar du
FRUD.
Par
la suite plusieurs Haut-Gradés d'origine Mamassan s'etaient
emparés de l'affaire qui était remontée
jusqu'au vieux Gouled.
C'est
la raison pour laquelle je lance cet appel aux étudiants
djiboutiens en les priant de cesser toute manisfestation en
faveur de Ben Laden, car c'est nous, les résidents djiboutiens
au Canda qui allons payer le prix de leurs initiatives.
Rappelons
aussi que l'Islam ne permet pas aux muslumans de tuer des gens
innocents même s'ils appartiennent à une religion
différente de la leur.
S'il
vous plait, pratiquez la tolérance et ne contribuez pas
à inscrire notre pays sur la liste noire qui est constituée
actuellement par le Etats-Unis. Sachez que déjà
deux jeunes musulmans ont été tués à
Ottawa. De grâce, ne jetez pas de l'huile sur le feu qui
couve.
Pensez
à vos frères djiboutiens qui sont à l'étranger
et qui vivent en particulier aux Etat-Unis et au Cganada.
les djibvoutiens d'ottawa.
a elmeval.
____________________
________________
12/10/01
Contestation d'IOG et du monde occidentale : le désordre
pourrait-il s'installer à Djibouti ?
Les
manifestations des lycéens et des jeunes ont continué
de plus bel aujourd'hui. Les jeunes s'en sont pris à
des européens notamment des français. Ils les
font descendre des voitures et les frappent violemment. Au moins
trois français sont dans les hôpitaux.
Le ministre
de l'intérieur djiboutien a convoqué les leaders
religieux et leur a tout simplement "ordonné"
de se joindre à l'avis du gouvernement. Comme on le voit
le régime veut, depuis plusieurs mois d'ailleurs, à
régenter la religion, ce qui est inacceptable. Les
autorités ont peur que vendredi soit un jour de grandes
manifestations des fondamentalistes.
Les fondamentalistes
musulmans sont bien implantés à Djibouti comme
d'ailleurs dans toute la corne : Ethiopie (Ogaden, grande province
somalie sous autorité éthiopienne, Somalie, Erythréeet
et Djibouti.
____________________
________________
11/10/01
COMMUNIQUE de SURVIE
Adieu Alexandre
L'écrivain
Mongo Beti est décédé dans la nuit du 7
au 8 octobre. Il laisse son peuple, et nombre d'entre nous bien
au delà des frontières du Cameroun, orphelins
d'une grande plume et d'un grand combattant pour la vérité
et pour le justice.
Notre ami
Alexandre Biyidi-Awala nous a quitté. Nous trouvons difficilement
les mots pour dire notre peine, pour exprimer combien il nous
manque déjà, combien il nous manquera toujours.
Du jour où nous avons eu le grand privilège de
compter parmi ses amis, nous avons été plus forts
devant toutes les difficultés d'un combat commun.
Alexandre
Biyidi nous a quitté mais ses fulgurants écrits
restent, son engagement contre le néocolonialisme français
sera relayé et son souhait d'une Afrique « libérée
des apriorismes réducteurs » et « résolument
décidée à ouvrir des chemins nouveaux et
exemplaires dans la création » aboutira. Les douze
ans de publication de sa revue Peuples Noirs, Peuples Africains
sont la principale contribution en langue française à
ce projet.
Sous le
nom de Mongo BETI il reste le paradoxal écrivain francophone
dénonçant une francophonie du « degré
zéro de la décolonisation ». Il est le premier
à avoir révélé au grand jour la
« mafia foccartiste en Afrique » et son arme la
plus redoutable « le silence, dont la loi implacable étranglait
sans recours le peuple camerounais. » Il est aussi le
premier dans ce combat à avoir obtenu que la justice
blâme sans ménagement l'Etat français lors
de la tentative en 1972 du ministre de l'Intérieur Raymond
Marcellin de censurer la parution de Main basse sur le Cameroun.
Eclatante victoire qui aurait pu mettre un terme à la
destructrice françafrique, si elle n'avait été
couverte par le silence des médias français. En
effet, dès le début des années 70, Mongo
BETI dénonçait les dérives criminelles
de la politique africaine de la France en enquêtant sur
les massacres commis par l'ex-coloniale en pays bamiléké,
plus de vingt ans avant ses complicités dans le génocide
au Rwanda.
Pour circonscrire
cet écrivain impossible à compromettre ou à
manipuler, Raymond Marcellin tenta de lui retirer sa nationalité
française. Dix ans plus tard, Paul Biya tentera à
son tour de lui ôter sa nationalité camerounaise.
Mongo Beti avait promis d'être de retour au Cameroun le
jour où un organe de presse lui permettrait de déclarer
son opposition totale à un pouvoir à la solde
d'une « France contre l'Afrique ». L'héroïque
journal camerounais Le Messager de Pius Njawé lui a apporté
cette assurance. Malgré les humiliations, les intimidations
et les violentes agressions en plein jour, Mongo BETI demeurera
jusqu'à sa mort auprès de ses amis voués
à la construction d'un Cameroun sorti exsangue d'une
colonisation sanguinaire et d'une fausse indépendance
toute aussi meurtrière.
Une fois
encore la mort nous prive d'un être dont l'amitié
nous était indispensable et le soutien inestimable. Nous
sommes extrêmement tristes mais nullement découragés.
Il n'y a pas de mort politique pour des Hommes tels que Alexandre.
Les justes sont immortels.
Adieu Alexandre,
et à bientôt. Tu es à jamais à nos
côtés dans toutes les luttes auxquelles tu as donné
un sens.
Paris, le 10 octobre 2001
____________________
________________
11/10/01
9e concours francophone de nouvelles en direct
pour les 15-30 ans.
3 heures pour écrire
Samedi 20 octobre 2001, à partir de 15h.
Organisé
par J.Presse dans le cadre de Lire en Fête, 3 heures pour
écrire est un concours gratuit, ouvert à tous
les francophones de 15 à 30 ans, sans inscription préalable.
Le principe
: il s'agit d'écrire une nouvelle de 2 pages en 3 heures
sur un sujet imposé. Ce-dernier sera annoncé à
partir de 15 heures (heure de Paris, GMT+1) par voie de radio
(RFI, RFO), par téléphone et sur Internet.
Les participants
renvoient leur texte entre 18h et 20h par fax ou par Internet.
Les candidats ont la possibilité de venir consulter le
sujet, d'écrire leur nouvelle ou de la déposer
dans les points d'accueil.
Plus de
25 000 francs de livres et de cadeaux à gagner. Les meilleures
nouvelles seront sélectionnées par un jury d'écrivains,
réuni par manuscrit.com, et publiées dans un recueil.
Les lauréats se verront remettre leur prix au Salon du
Livre, en mars 2002.
En 2000,
le sujet " Tu le veux, j'arrive pas à finir..."
avait séduit plus de 1200 écrivains en herbe du
monde entier.
Pour connaître
les modalités de participation, les numéros utiles,
la liste des points d'accueil, contacter J.Presse au 01 43 45
22 07 ou consulter le site Internet de l'association : www.jpresse.org/3heures
____________________
________________
11/10/01
Que rapporte à IOG son engagement
envers les Américains ?
On peut
penser que l'engagement de soutenir les actions militaires américaines
a été monnayée par IOG. Combien a-t-il
reçu à titre personnel ? Quelle part ira au peuple
djiboutien ? Son image de dictateur sanguinaire sera-t-elle
effacée comme par magie, simplement parce qu'il a aidé
l'Amérique ?
Les Djiboutiens
qui n'ont pas été consultés sur ce point
(comme d'habitude) devraient accepter les décisions du
génie de la Corne d'Afrique sans broncher (dictature
oblige).
On peut
penser que les américains pourraient décider de
frapper un jour en Somalie et/ou au Yémen et ce, à
partir de Djibouti. L'engagement d'IOG apparaîtrait comme
une volte-face et même comme une trahison. A grands renforts
de publicité, il s'était positionné comme
le héros de la réconciliation somalienne (même
si le bien-fondé d'ARTA soit de plus en plus contesté
.. et constestable). Il avait été soutenu par
le Yémen, qui après avoir permis aux dirigeants
du FRUD de s'installer sur son territoire, les avait prié
d'aller chercher refuge ailleurs...
Et maintenant
IOG se place dans une situation de quasi hostilité avec
ces deux pays : ingratitude, inconscience ou trahison ?
____________________
________________
11/10/01
- Dans le contexte international actuel, la situation s'aggrave
à Djibouti en contestation de l'engagement d'IOG auprès
des USA. Nouvelles de Djibouti
les
lycéens djiboutiens manifestent, mais ils sont durement
réprimés.
Depuis deux
jours les étudiants occupent les rues de manière
violente. Ils lapident les voitures et allument de nombreux
foyers de feux dans les rues.
Ils manifestent
contre les frappes militaires américaines sur l'Afghanistant.
Ils crient vive Ben Laden et certains brandissent même
sa photo.
Les policiers
ou plutôt les sbires du régime répriment
très fortement les manifestations. Les grenades lacrymogènes
pleuvent sur les manifestants.Aujourd'hui des balles réelles
ont été tirées mais jusqu'ici on ne signale
pas de blessés graves.
Les
milieux religieux contestent le soutien d'IOG aux américains
Il semble
aussi que beaucoup de religieux grondent ; ils disent ne pas
supporter le soutien d'IOG aux américains. Beaucoup de
djiboutiens pensent que les religieux vont se faire entendre
le vendredi prochain.
Les
militaires français assignés à résidence
par la hiérarchie !
IOG est
dans une situation intenable. Les français quant à
eux montrent beaucoup de craintes. Leur hiérarchie leur
a demandé de ne plus sortir.
Le
Yémen ferme son ambassade à Djibouti
Le Yémen
aurait fermé son ambassade à Djibouti pour montrer
son mécontentement à IOG car ce pays comprend
mal que les U.S.A les attaquent à partir de Djibouti.
Les djiboutiens
ne comprennent pas comment IOG peut tourner le dos à
ses amis somaliens en permettant aux américains de les
attaquer à partir de Djibouti.
La radio
djiboutienne cache, naturellement, les manifestations qui se
déroulent à Djibouti. Mais ce qui est extraordinaire
c'est que les médias français cachent également
ce qui se passe à Djibouti, et comme toujours c'est pour
ménager IOG, semble-t-il. La radio
RFI qui parle de manifestations dans d'autres pays musulmans
ne souffle pas un mot sur ce qui se passe à Djibouti.
Les
français sont de plus en plus mal traités par
le pouvoir ... et pourtant l'Ambassade de France n'intervient
pas !
Les autorités
françaises ont terriblement peur des autorités
djiboutiennes et ça a toujours été comme
ça. Les autorités françaises n'ont même
pas le courage de défendre leurs concitoyens à
Djibouti et Dieu sait s'ils sont mal traités. Certains
hommes d'affaires
sont expulsés dardare et sont obligés de laisser
tous leurs biens sur place.
On a vu
ce qu'a fait l'Italie en Erythrée. D'ailleurs là-bas
l'ambassadeur de France a été solidaire avec l'ambassadeur
d'Italie en quittant Asmara.
D'où
vient cette peur des français à Djibouti. Leurs
intérêts sont-ils plus importants que partout ailleurs
dans le monde. C'est la question qui se pose.
____________________
________________
8/10/01
Portrait d'un dictateur digne d'une politique de déstabilisation.
Aux Autorités
actuelles et à venir de la Somaliland et de Djibouti
Aux Intellectuels,
Aux Somalilandais et Somalilandaises,
Aux Djiboutiens et Djiboutiennes.
Submergés
par la haine, le dictateur Ismail Omar Guelleh finit par croire
à son échec de sa politique. Une Somalie perdue
et perplexe de grandeur suscita chez lui un profond mépris
pour le paradis somalilandais . Le dictateur borné ,
Guelleh, crut le premier à découvrir l'énergie
latente et la force destructrice du nationalisme somalilandais
mais il est sourd de voir la réalité. Dans le
souvenir des futures générations somalilandais,
cet homme conservera le visage d'un monstre mythique.
Pour évoquer
Ismail Guelleh, la forme somalilandaise la plus adéquate
est celle du passé. En effet, le ressort psychologique
qui l'animait prenait source dans son passé personnel
tandis que le clanisme et le totalitarisme qui caractérisaient
sa stratégie politique depuis son arrivée au pouvoir
étaient désespérément tournés
vers le passé. Sa personnalité et son comportement
étaient inaptes à annoncer l'avenir. Pour lui,
le présent était une façon de construire
une réalité parallèle profondément
ancrée dans l'effroi que lui inspiraient les lendemains
et les changements incertains.
Il sut réveiller
chez le peuple Djiboutien un funeste élan vers un passé
mythique. Ce peuple, au demeurant, dont il n'est pas issu -
au début de sa carrière, il déclarait être
" djiboutien d'origine éthiopienne " ; en réalité
il est tout simplement Éthiopien - et dont il ne comprend
ni la culture ni les traditions mais avec lequel il partageait
un même idéal politique réduit, au début
de sa carrière, à une simple ambition. Inconscient
de sa nature comme de ses objectifs, cet élan se confondit
avec le besoin qu'avait Guelleh de déstabiliser Djibouti
et de la ramener là où il n'y avait nulle lumière,
nul souffle, nul mouvement.
Guelleh
Ismail pourrait s'intéresser à l'enfance d'un
homme sans enfance ? A la jeunesse d'un homme sans jeunesse,
sans éducation ,sans idéal lumineux, sans intelligence,
à un homme laid, de taille moyenne, incapable de courir
plus d'une centaine de mètres ? Les curieux ? Les spécialistes
? Quelques rares lecteurs ? Certainement pas. Qui, alors, sinon
ses victimes ? On les compte par milliers si au nombre des morts
on ajoute celui des mutilés, des réfugiés
afars expulsés lors des nettoyages ethniques dans le
nord du pays, des individus forcés d'émigrer tels
les issacks , Gadabousis et les non mamasans, ruinés,
trompés, bafoués.
Le mépris
,a l'égard de son peuple ,que Guelleh leur témoigna
(l'éviction humiliante de son oncle spirituel , Hassan
Gouled, contraint d'abandonner sa place de président
de Djibouti amputée, en est la preuve) montre que lui-même
considérait cet homme idéal, né de l'imagination
des terroristes à son service, comme inexistant. Chez
ce terroriste, les courtisans ne suscitaient que doute et méfiance.
Aussi menteurs que lui, ils complotaient certainement dans son
dos...
Dans le
monde clos de Guelleh, chaque charlatan talentueux, chaque imposteur
était forcément un concurrent qui osait se servir
du savoir-faire du dictateur digne de déstabilisation
Guelleh
est une sorte de négatif , un créateur dont les
actes ont des effets contraires a la réalité humaine.
Il ne fit rien de tout ce qu'il avait promis de faire. Il fit
ce qu'il n'avait pas promis. Toute son oeuvre est le fruit de
l'ignorance, des illusions, des erreurs et des préjugés.
Il créa un état fantoche somalien, contre lesquels
il égorgea son peuple, se proclamant homme de paix dès
lors que la guerre contre la somaliland lui semblait perdue.
Il a oublie pratiquement tout son pays, qu'il avait séduit
en lui promettant la paix et un niveau de vie équivalent
à celui des hommes. En réalité, il lui
apporta la misère, la honte au peuple, l'émigration
vers l'extérieur. Il fut le politicien le plus néfaste
dans l'histoire de l'État de djibouti.
Le peuple
Djiboutiens et Somalilandais
Le mépris
de Guelleh à l'égard d'une Somaliland indépendante
était sincère. Si lui-même, à l'aide
de pauvres Djiboutiens tous juste digne d'un pays, parvenait
à tromper aussi facilement les ministres et les compatriotes
Djiboutiens qui sont pour une Somaliland indépendant
.Aussi il réussit a tromper l'amour du deux peuples.
Il n'adopta pas le rapprochement du deux peuples et la fraternité
par conviction ou nécessité (dans la conférence
de la réconciliation somalienne) mais parce qu'il était
convaincu que cela lui permettrait de gagner de l'argent, de
jouer avec les leaders digne d'un chaos durable et d' une injustice
.Son régime et le soit disons gouvernement de transition
somalien sont un mélange de voleurs qui sont efficacement
de tout et n'importe quoi. Il se contenta d'être l'homme
de paix et le maître du chaos et je crois qu'il jouissait
parfois - puisqu'il fut incapable d'éprouver une émotion
durable - des conséquences de ce désordre.
L'histoire
de Guelleh doit être lu à l'envers.
Le vilain
loup d'autrefois redevint un vilain petit canard. Le dictateur
aveugle, ayant joué trop longtemps avec l'indéfini,
se retrouve pris au piège d'un mouvement qui l'aura amené
bientôt à sa fin. Mais tout cela ne dépendait
plus de lui. Cependant, cette figure inachevée mettra
fin par les bon compatriotes Djiboutiens.
Maintenant
que la somaliland avance dans la démocratie totale, dans
une politique d'harmonie et de pluralisme , et que l'histoire
s'achève ,que Guelleh la scène, lorsque les Djiboutiens
le digéreront puis le rejetteront, que les historiens
djiboutiens et somalilandais le tiendront pour le seul responsable
des échecs humains et nationaux lors de la fermeture
de la frontière Djibouto-somalilandais, alors, enfin,
ce dictateur digne de déstabilisation deviendra un homme,
l'une des possibilités de l'homme, celle que tout un
chacun peut choisir ou éviter. Un homme qui tenta de
devenir un surhomme mais qui ne fut qu'un sous-homme.
Mais dans
le souvenir des futures générations djiboutiens
et somalilandais, cet homme aura le visage d'un monstre mythique,
d'un président fourbe, d'un démon qui n'apprit
la langue somalien que pour mieux tromper, d'un ennemi et d'un
criminel. Peut-être sera-t-il oublié afin de permettre
l'apparition d'un autre homme semblable à lui ou totalement
différent. Dans un cas comme dans l'autre, ces quelques
lignes demeureront vaines à jamais.
J'ai
décidé d'écrire cet article après
divers commentaires apparus sur des sites webs djiboutiens et
dans le journal du dictateur djiboutien qui disait que les somalilandais
sont des juifs et quils doivent adopter un autre nom autre
que la somaliland et que j'avais reçu par Email comme
quoi ma page sur la somaliland était trop négative,
et qui disait que j'avais rien compris sur lhistoire de
la somaliland. Une telle remarque ne peut être prise à
la légère.
____________________
________________
06/10/01
Je veux simplement vous mettre en garde contre les manoeuvres
d'intoxication qui sont dirigées par les services secrets
du dictateur (Lectrice)
Bonjour
Schaal,
J'ai beaucoup
de respect pour votre travail au sein de l'ARDH, et sincèrement
je ne peux que vous féliciter. Le site fonctionne grâce
à vous et à quelques petites contributions des
démocrates Djiboutiens. Personnellement c'est ma deuxième
contribution depuis plus deux ans.
Votre travail
est reconnu par les démocrates et les victimes du système
d'IOG. Aucun militant de droit de l'homme, aucun démocrate
ne pourra mettre en cause vos activités au nom de la
dignité humaine.
En revanche,
j'ai trouvé normale de freiner une certaine idée
archaïque téléguidée par le service
secret d'IOG au nom d'Ougas ou une nouvelle légende récemment
inventée de toute pièce, sans aucun fondement.
C'est mon
devoir de citoyenne de prévenir du danger que représentent
ces hommes, faute de quoi ils vont continuer de rencontrer d'histoire
abjecte, et nuisible les combats pour la liberté. Mon
objectif n'est pas de polémiquer mais de réagir
et d'informer face à l'intoxication du service secret
du gouvernement et des intégristes tribales. A vous de
juger. Si vous considérez que ma petite contribution
n'apporte rien aux débats démocratiques, vous
ne publiez pas, sinon vous pouvez le publier. Après tout,
c'est du choc des idées que jaillit la lumière.
Que votre
journée soit douce !
Warise Dominique..
Note
de l'ARDHD : merci à vous pour votre contribution que
nous apprécions sincèrement. Ne disposant pas
de tous les éléments nécessaires, nous
avons besoin d'être aidés et soutenus par des personnes
sincères qui connaissent mieux la situation. Nous avions
mis votre message en 'stand by', car nous ne voulions pas être
pris 'en otage' dans une querelle qui ne concernait pas les
Droits de l'Homme .... Maintenant le moment est venu.
____________________
________________
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.