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: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
18/10/01
Le visage du Satan Ismael Omar Guelleh (Somaliland Congress)
Il est grandement
regrettable que la Communauté internationale se laisse
entraîner à faire le jeu de certains chefs d'états
.L'extrémiste Djiboutien Ismail Omar Guelleh, en adoptant
une politique de terreur contre les citoyens Djiboutiens d'origine
Somalilandaise sans qu'il y ait réelles justifications
ou raisons. Une hostilité a l'égard de la Somaliland
est l'origine de ce terrorisme d'état.
Les attaques,
les accusations et les menaces à peine voilées,
sont révélatrices de la volonté délibérée
de ce cochon noir mal-intentionnés, de nuire aux relations
entre la Djibouti et la Somaliland . Elles sont de plus en plus
également significatives en voyant que la frontière
ente les deux états sont bouclées par une armée
mal entraînées et tres mal payées .Son attachement
à des notions barbares révolues et à des
réflexes d'une époque qu'ils semblent regretter.
Comment expliquer autrement son obstination à ignorer
la liberté de décision de du peuple somalilandais
et à vouloir, envers et contre tous les principes inhérents
à la souveraineté des États, dicter à
la Somaliland sa politique de l'union avec le sudiste ?
En cela,
il invoque à tort, les clauses de l'Accord d'association
conclu entre les deux peuples qui date depuis tres longtemps,
comme si leur interprétation de ces clauses, pouvait
occulter et supplanter les droits inhérents à
la souveraineté des États.
Nous en sommes d'autant plus indignés que les expressions
outrancières, les insinuations malveillantes et les injonctions
péremptoires qui émaillent le texte adopté
par le Parlement Djiboutien, donnent à penser que certains
s'arrogent le droit de dicter leurs volontés à
un pays indépendant et à un peuple qui a payé
cher le prix de sa souveraineté.
L'attachement
de la Somaliland à l'amitié et à la coopération
avec Djibouti n'a d'égal que son souci constant de préserver
sa souveraineté et son libre arbitre.
Encore une
fois, nous tenons à affirmer que notre pays refuse que
quiconque puisse se croire habilité à le juger,
encore moins à lui dicter sa conduite.
Nous sommes
convaincus que le Parlement Djiboutien saura, en définitive,
faire la part des choses et faire prévaloir la vérité
sur le mensonge et les accusations gratuites, répétitives
et infondées de milieux terroristes de Guelleh et des
intégristes mamasans de tous bords, sans parler des traîtres
patentés tel que Ali Abdi Farah et les autres.
Nous tenons
à proclamer, avec force et conviction, que la démocratie
et les droits de l'homme en Somaliland sont une réalité
concrète, palpable et en évolution continue. Une
réalité qui ne cesse de se conforter d'un jour
à l'autre, dans de droit fil d'un processus réfléchi
qui bénéficie du concours actif et convaincu de
tous les Somalilandais et vaut à notre pays, le respect
et l'admiration des instances régionales et internationales.
Quant à
ces détracteurs Djiboutiens, dont les familles se réfugient
à l'étranger, ils auraient été plus
crédibles s'ils n'étaient si complaisants et si
peu regardants devant les violations criantes, quotidiennes
et incessantes que les autorités Djiboutiennes a la frontière
Djibouto-Somaliladais commettent avec tant d'arrogance et d'insouciance,
à l'encontre des populations Somalilandaises et Djiboutiennes
désarmées, contre les femmes et les enfants qui
tombent suite aux atrocités commises. Leur mutisme honteux
face à ces pratiques inhumaines est on ne peut plus révélateur
de leur tendance incoercible à recourir à la politique
du "deux poids et deux mesures", que rien ne peut
jamais justifier.
Vu le caractère
injustifié de Guelleh et les termes inacceptables de
cette résolution, nous ne voyons d'autre alternative
que de la rejeter et d'exprimer notre indignation.
Par
A.A.J
somalilandcongress@hotmail.com
God
Bless Somaliland
God Bless Djibouti.
____________________
________________
18/10/01
Des nouvelles de la situation d'Amir Adaweh.
A
la demande de plusieurs lecteurs du Canada, nous avons pris
contact avec Mme Saïda-Falcou, représentante en
Europe du PND.
Voici
les nouvelles de la situation :
La
France refuserait-elle un visa humanitaire à Amir Adaweh
pour ne déplaire à IOG ?
_______________________________________________
Bien
que j'ai été voir spécialement le Quai
d'Orsay pour obtenir un visa à titre humanitaire pour
Amir, je n'ai malheureusement pas pu obtenir une réponse
favorable à ma demande.
Je soupçonne toujours le régime actuel qui est
à 100% contre Amir, et que la France soutient.
Actuellement je suis en contact avec la Ligue des Droits de
l'Homme, à qui j'ai tout expliqué et argumenté.
J'ai le soutien de l' ARDHD et de RSF, ce qui m'est agréable.
Quoi qu'il arrive, Amir viendra en Europe pour se soigner, si
Dieu le veut.
Mme
Saida Falcou-Barreh
_______________________________________________
L'ARDHD
a pris contact avec la Ligue des Droits de l'Homme pour appuyer
la demande de Mme Falcou et elle lui a adressé tous les
éléments de ses archives et sa recommandation.
____________________
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18/10/01
Portrait d'un faux génie esclavagiste. Agit-il avec la
bénédiction d'IOG ? (Lecteur) (*)
A
l'heure actuelle, il existe à Djibouti, un jeune homme
du nom de Y., qui pense faire la pluie et le beau temps à
Djibouti . Cet homme ignorant et borné est à la
botte d'IOG et de ce fait, il se croit intouchable. Il rafle
sans cesse des contrats commerciaux à telle enseigne
qu'il possède pratiquement un monopole tant avec le secteur
public que privé.
Ce
qui m'attriste, c'est qu'à chaque signature d'un nouveau
contrat avec une société de la place, il exploite
les pauvres gens sous son autorité directe en les employant
moyennant des salaires de misère. Le pauvre employé
n'a pas d'autre choix que d'accepter son triste sort. Il ne
peut pas aller au bureau de la main d'oeuvre pour exposer son
cas car il n'a aucune chance d'être écouté
par l'inspecteur est à la merci de cet homme avide.
Cet
homme avait immigré vers le Canada au début des
années 90. Au lieu de poursuivre son éducation
dans ce pays qui lui en offrait la possibilité il a consacré
son temps à nettoyer les couloirs et les planchers des
buldings fédéraux. C'est probablement tout ce
qu'il a pu y apprendre plus un perfectionnement de son côté
lèche-bottes déjà très ancré
chez lui.
Printemps
97, le voilà de retour à Djibouti et là
il se fait donner des promesses à droite et à
gauche. Il repart, mais au bout d'un an, notre intello du
balai et de la serpillère revient à Djibouti
en catastrophe, après avoir escroqué des magasins
à Ottawa en utilisant des cartes de crédits volées.
Il
est curieux de constater qu'à Djibouti le vol et la malhonnêteté
sont des recommandations de poids. C'est ainsi qu'en septembre
98, il décroche un premier contrat de 1.5 M de FDJ, du
jamais vu pour le garçon d'étage d'Ottawa. Tellement
énorme pour lui qu'il fait la fête, mais pas n'importe
laquelle... Il traîne de bars en bars et il va même
jusqu'à corrompre des femmes mariés avec de l'argent.
Bref
notre génie du balais fait la fête .... Cela paye
certainement, puisqu'il obtient très vite de nouveaux
contrats avec des grandes sociétés : (Total-Shell-Mobil-BCI-Port-CDE-AID)
et j'en passe. Pour les réaliser, il exploite des jeunes
djiboutiens et djiboutiennes. Il se fait passer pour l'un des
principaux employeurs dans le secteur privé.
Si
au moins il prenait conscience du fait qu'il a plongé
des familles dans la misère en divisant par 2 les salaires
mensuels en prétextant que la conjoncture internationale
actuelle est responsable d'une récession de ses revenus
et qu'il doit appliquer un plan d'économie.
AH
(*)
Note de l'ARDHD : article publié à la demande
de notre lecteur sous sa propre responsabilité. Il ne
saurait engager l'ARDHD.
____________________
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13/10/01
Radio-Trottoir
Petites nouvelles du front ....
Des
manifestations anti-américaines à Djibouti....
mais certainement pas aussi spontanées qu'on voudrait
nous le faire croire !
Par expérience, nous savons que les Djiboutiens manifestent
rarement ... Même lorsqu'il s'agit de défendre
leurs droits, leur liberté ou le paiement de leurs salaires.
Le régime les a terrorisés et en plus le Kat permet
de faire oublier toutes les injustices et autres violations
des libertés publiques et des Droits de l'homme. Alors
lorsque vous annoncez sur le site qu'il y a eu des manifestations
anti-américaines, nous sommes très dubitatifs.
Depuis
plusieurs années, la majorité des manifestations
sur la voie publique ont été organisées
sinon par le pouvoir lui-même au moins avec ses plus vifs
encouragements. Souvenez-vous des manifestations lors de l'affaire
Borrel, etc...
Toujours
la politique du double jeu Cela
voudrait dire que Guelleh apporte d'un côté son
soutien au clan américain, contre de l'argent et que
de l'autre il essaie de donner des gages aux pays arabes en
organisant des manifestations qu'il va pouvoir donner en exemple
de sa bonne foie.
Qui
sera dupe ? Les USA, la France, les Pays arabes ???
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Pourquoi
le Yemen a-t-il rappelé son ambassadeur ?
Jusqu'à présent le Yémen semblait soutenir
IOG. Il avait même chassé DINI et les dirigeants
du FRUD (dont la rancune est si tenace à l'égard
de ce pays, qu'ils ont apporté (DINI, Chehem Daoud) un
soutien massif à Guelleh dans ce conflit diplomatique.
Alors
que s'est-il passé au fond ?
Le fait que Guelleh accorde l'utilisation de la base aux américains,
avec un risque de frappe sur le Yémen ?
Le fait que Guelleh accorde des passeports à tous ceux
qui pourraient le soutenir en dépit du fait qu'ils ne
sont pas des Djiboutiens. Ces faux ressortissants demandent
souvent des visas au Yémen qui est bien en mal de les
refuser. La fermeture de l'Ambassade aurait permis de mettre
un terme à cette immigration qui pourrait cacher entre
autres quelques terroristes. Souvenons-nous de ce navire de
guerre américain, victime d'une attaque dans le port
d'Aden .....
Mais
n'oublions pas toute la population djiboutienne d'origine yéménite
qui doit être plutôt inquiéte de la situation,
d'abord pour sa propre sécurité et ensuite parce
que le commerce qui était important doit s'en ressentir.
On dit que Yéménia a vu chuter vertigeusement
le nombre de passagers entre Djibouti et Sanaa.
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IOG
récupère de l'argent en France et auprès
des USA ...
Plusieurs ministres djiboutiens sont arrivés à
Paris, dont le Ministre des Finances, pour négocier l'appui
que Djibouti va apporter dans la lutte contre le terrorisme
en Afganistan et pourquoi pas un jour en Somalie ou au Yémen
?
Combien
GUELLEH a-t-il déjà obtenu des américains
pour son soutien militaire ? Va-t-il donner cet argent au pays,
ne serait-ce que pour payer les loyers en retard qui sont dus
à de nombreuses familles djiboutiennes et les arrières
de salaire des fonctionnaires et des enseignants ?
Risque
de trahison ?
Négocier qu'est-ce que cela pourrait bien signifier ?
Comme d'habitude, obtenir de l'argent ... de la communauté
européenne et/ou de la France. IOG serait bien capable
de laisser tomber ses amis somaliens ou ses voisins yéménites
contre de l'argent. La trahison n'est probablement pas quelque
chose qui l'empêcherait de dormir ....
Trahison
toujours ? On
dit que les membres de l'opposition qui viennent d'être
amnistiés, il y a un mois, auraient réclamé
l'éviction du Général Yacin Yabeh, qu'ils
considéreraient comme un ennemi plus génant /
dangereux que Guelleh lui-même. En échange d'un
geste dans ce sens (qui semble avoir été accompli
par IOG) ils auraient accepté de faire la paix avec Guelleh
et de négocier avec lui.
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12/10/01
Appel d'un réfugié djiboutien au Canade en faveur
de la tolérance
En
tant qu'ancien responsable de la communauté djiboutienne
du Canada, je voudrais exprimer ma peine et ma solidarité
à mes compatriotes résidant au Canada. Les temps
sont difficiles et la solidarité devrait nous faire oublier
nos divisons politiques car elle est plus que nécessaire.
Dans cet
ordre d'idées, je voudrais m'associer aux Djiboutiens
du pays aussi bien qu'à ceux résidant en Amérique
du Nord pour rejeter avec toute mon âme et tout mon coeur
le barbarisme d'une minorité d'illuminés qui a
pris notre religion en otage pour atteindre des
objectifs qui leurs sont très personnels. Je tiens à
déplorer la prise en otage de nos mosquées et
de nos lieux de culte par cette petite minorité qui,
prenant prétexte de la misère, des difficultés
de la vie quotidienne, des sensibilités des humains et
du drame
du conflit arabo-israelien, vont manipuler l'esprit et le corps
de jeunes gens.
J'insiste
pour rappeler aux Djiboutiens que nous avons une tradition d'Islam
tolérant couplée d'une culture respectueuse des
autres. Rappelez-vous la sourate du Coran qui dit et je site
"Oh! vous les non croyants, gardez vos convictions et chacun
à sa divinité. Je ne crois pas a vos idolâtres
que je vous les laisse et je vous demande de me laisser la mienne
(religion)..."
Ces dernières
années, à mon grand désarroi, j'assistais
à la dérive de beaucoup de me compatriotes, qui
se laissaient embarquer dans un radicalisme contre-productif.
La plupart se faisaient manipuler par plus malin ou plus fortuné.
Pour eux, tout devait être remis en cause.
Ils allaient
jusqu'à dire que la façon de pratiquer l'islam
ailleurs qu'au Pakistan serait blaphématoire. Que nos
parents, nos Oulémas, nos maîtres d'école
Coranique et laïque qui nous avaient tant éduqués,
n'étaient autres, au mieux, que des incultes, au pire
des traîtres a l'Islam.
Finalement,
je prône et je m'associe aux appels de beaucoup de Djiboutiens
musulmans, modérés et tolérants. Je vous
encourage à retourner à nos valeurs traditionnelles
de l'Islam. Notre belle religion est une religion de paix, de
tolérance et de respect à l'instar du prophète
Mohamed (swt). Je rejette l'amalgame des conflits modernes et
de ma religion.
Et, conformément à mon éducation islamique,
mon voisin de confession juive que nos enfants jouent ensemble,
qui vient en aide a ma famille lorsque je ne suis pas à
la maison, a plus de droit à mon égard que le
musulman du Pakistan que je ne connais même pas.
Enfin, chers
compatriotes, mesurez les conséquences de vos actes et
leur répercussions sur l'image des Djiboutiens en général
et sur notre pays en particulier ainsi qu'à notre sécurité.
A.I
Canada
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12/10/01
LE PARLEMENT EUROPEEN A DECLARE RECEVABLE NOTRE PETITION..
En
parallèle des manifestations organisées à
Bruxelles par les opposants djiboutiens au régime dictatorial
de Guelleh, nous avions initié une pétition qui
avait recueilli de nombreuses signatures. Nous avions transmis
l'ensemble au Parlement européen, qui vient de nous informer
que notre pétition était recevable et qu'elle
serait examinée.
C'est
déjà une première victoire contre le régime
et un espoir que la communauté cessera un jour de financer
la dictature, la répression, la violation des Droits
de l'Homme et l'enrichissement personnel des dirigeants du pays.
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12/10/01
S'AGIT-IL D' AVEUX DE PANNE D'IDEE ???
..LA VOIX AU CHAPITRE : Par AÏNACHÉ le 12
octobre 2001
Pourquoi
cette nouveauté de demander aux fonctionnaires de se
substituer aux politiques ?
D'abord,
ce fut lors de l'entretien avec Le Président de la République
et le journal La Nation n° 76 du 20.09.01. où le
chef de l'Etat haranguait le journaliste pour qu'il lui indique
ce qui ne va pas, ce qu'il faut améliorer, etc. etc
Aujourd'hui,
c'est l'ensemble des fonctionnaires qui est mis en difficulté
avec le discours du Président du 3 octobre 01 dernier
(La Nation n° 80 du 04.10.01) devant les membres du Comité
Technique Chargé de la Préparation du Séminaire
de Réflexion sur l'Action gouvernementale.
Rappelons
tout de suite avant d'aller plus loin que ce comité technique
est composé exclusivement des hauts fonctionnaires.
A ces
hauts fonctionnaires le président s'adresse à
eux sans rire en ces termes : " Nous avons demandé
à notre peuple de nous accorder sa confiance pour mener
le pays vers un mieux être, vers le développement,
vers une amélioration de ses conditions de vie. Donc,
il est temps de nous demander ce qu'on a fait, ce qui reste
à faire et si nous avons fait le bon chemin, qu'elles
ont été les obstacles.
Quelles
ont été les difficultés que nous avons
rencontrées, comment répondre aux attentes de
notre peuple. "
S'agit-il
d' aveux de panne d'idée, que traduit cet appel au secours
aux fonctionnaires de l'Etat, de faire des propositions au gouvernement
? En tout cas, cela y ressemble.
C'est
le monde à l'envers. Où a-t-on vu un pays ou les
politiques obligent leurs fonctionnaires à décider
de la politique du pays, ou tout au moins de proposer des projets
au gouvernement ?
Partout
dans le monde, c'est le contraire qui est la règle, comme
stipule sans aucune ambiguïté le statut du fonctionnaire.
Et c'est mieux ainsi. On ne peut pas être à la
fois l'initiateur de lois et son exécutant. Le fonctionnaire
doit laisser à la porte de son activité (atelier,
chantier ou bureau) son appartenance politique. Dans son activité
professionnelle, il ne doit pas en aucune façon, faire
connaître ses opinons ou sa préférence politique
et doit être sans aucune distinction, au service de tous.
Enfin il doit appliquer les lois en vigueur avec loyauté,
même s'il ne les approuve pas personnellement.
Le fonctionnaire
est par ailleurs un citoyen comme les autres qui a des sensibilités,
une appartenance ou une préférence politique et
peut se trouver à exécuter des lois ou des directives
contraires à ses choix.
Par contre,
les fonctionnaires aimeraient faire-part au pouvoir, de leur
mal être, de leurs mauvaises conditions de travail, de
leurs angoisses de ne pouvoir subvenir aux besoins vitaux de
leurs familles. Angoisse due au retard de plus en plus long
du payement de leurs salaires. S'ils pouvaient, ils voudraient
faire connaître leurs frustrations de servir sous l'ordre
de politiciens qui ont une réelle angoisse devant l'écrit,
qui donnent leurs directives toujours oralement et souvent à
partir de leurs Mabraz. Le fonctionnaire, même s'il n'est
pas un amateur de Qat se voit obliger de se rendre au Mabraz
de son Ministre pour ne pas l' indisposer, surtout s'il est
allergique aux séances de Qat.
Je doute
fort, que ce soit ce travail là que le Président
attende de ses fonctionnaires.
Cette
demande du pouvoir met en porte à faux les fonctionnaires
dans leur ensemble. Ils se voient contraint de faire des propositions
en lieu et place des " Elus " du peuple.
Pourquoi
inverse-t-on les rôles ?
Les "
Elus " élaborent, votent des lois et les fonctionnaires
les appliquent avec abnégation et loyauté. Ainsi
chacun reste dans son registre
Cette
demande du Président du 3 octobre dernier, aux fonctionnaires
n'indique t-elle pas les lacunes légendaires de nos "
parlementaires " ? Ce discours nous informe également,
du manque de contact du Président avec la population.
Il confesse qu'il ignore leurs besoins, leurs aspirations ou
leurs souhaits. C'est navrant.
Puisque
nos dirigeants se trouvent en panne d' idées et demandent
des propositions, nous leur ferons volontiers quelques suggestions
!
Avant
toute chose, il est urgent de combler ce déficit de contacts
et d' instaurer au plus vite le dialogue avec l'ensemble de
la population.
Ensuite,
si leur volonté est réellement de donner la parole
au peuple comme ils l'affirment dans leurs interventions, pourquoi
dans ce cas là solliciter ceux qui sont tenues par le
devoir de réserve et non les citoyens dans leur ensemble
?
Ils tiennent
là un excellent sujet de référendum..
Ce référendum
serait plus valide que les informations collectées quotidiennement
dans les Mabraz (1) ou trône le portrait officiel du Chef
de l'Etat.
Pour
connaître l'opinion du peuple, ils auraient également
la possibilité d'ouvrir des espaces de liberté
où les politiques, les syndicalistes et les associations
pourraient s'exprimer et faire connaître leurs vux.
Exemple,
mettre à dispositions aux différents partis politiques,
aux associations etc des créneaux d'horaires libres
à la Radio et à la Télévision afin
qu'ils puissent librement exposer leurs programmes, leurs projets
d'avenir et l'alternative à la politique menée
actuellement.
Ces genres
d'émissions d'expression libre sont les plus démocratiques
et les moins coûteuses. Elles permettent aux différents
intervenants d'expliquer leurs visions de la société
d'une manière égalitaire.
Bien
sûr il va de soit que leurs enregistrements soient garantis
par un Conseil National de Communication Indépendant.
A ma
connaissance cette instance de régularisation n'existe
pas encore dans notre pays. Ce n'est pas qu'on en n'ait pas
éprouvé la nécessité, car si je
m'en souviens bien, il y a plus d'un an maintenant il y a eu
un projet de loi à un conseil des Ministres pour sa création,
mais comme beaucoup d'autres projets, il a dit passé
aux oubliettes. Pourquoi ???
Enfin,
puisse qu'il s'avère que l'Assemblée Nationale,
ne reflète pas l'ensemble de la population et que ses
membres ne sont même pas en mesure de fournir des projets
de loi, alors, sans regret, il faut la dissoudre.
L'élection
qui suivra cette dissolution salutaire, fournira à n'en
pas douter à notre pays une assemblée représentative
de l'opinion des Djiboutiens dans sa diversité. Il va
de soit, que je parle d'élection libre et transparente,
sans l'habituelle " tri fouillage " dont nos dirigeants
sont des spécialistes.
L'autre
solution, mais là je sais que notre Président
n'aime pas en entendre parler, mais je le propose quand même,
par ce qu'elle me semble efficace et opérationnelle rapidement.
C'est de former tout de suite un gouvernement d'union nationale
ou les membres qui composeront ce gouvernement n'obéissent
qu'à un seul critère : Servir le pays sans arrière
pensée.
Ainsi,
la confusion du genre sera évitée. Les politiques
élaboreront les lois et les fonctionnaires les exécuteront.
Je suis persuadé que ces derniers apprécieront
mes suggestions et seront naturellement soulagés.
AÏNACHÉ
1- Personnellement je suis toujours surpris de voir dans
les Mabraz, le portrait officiel du Chef de l'Etat, comme s'il
s'agissait d' édifices publics.
Bien que je ne l'ai pas constaté, on dit que le portrait
officiel se trouve aussi dans les bars peu recommandables de
Djibouti.
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________________
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.