Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
25/10/01
Amir Adaweh. Intervention de la LDH
La Ligue des Droits de l'Homme est intervenu ce matin auprès
des autorités diplomatiques françaises en faveur
de la délivrance d'un visa 'humanitaire'. Cette intervention
renforce l'action de Reporters Sans Frontières et la
nôtre pour que ce journaliste djiboutien (membre du PND),
gravement blessé à la jambe par des fonctionnaires
ethiopiens, puisse enfin être soigné en France.
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25/10/01
IOG interdit une réunion annuelle islamique (lecteur)
En
ce temps que les peuples muslumans ont des difficultes dans
le monde,voila que IOG interdit la reunion annuelle islamique
qui devrait se derouler au MARKAZ GENERAL DES TABLIK.
Bien
que ce pays soit un ETAT musluman ,la dictature regne meme dans
la religion.
Cette decision est elle DICTEE par la volonte AMERICAINE ,ou
PRISE par IOG?
Par la IOG manifeste bien de sa position pro-occidentale,lui
qui devrait etre le guarant de la souveranite religieuse dans
notre pays.
Lui
qui commence toujours ces discours par le NOM DE DIEU et qui
invoque souvant la religion dans notre pays,montre bien son
double language.
A se demander
s il ne pas lui meme anti musluman,mais esperant qu il changeras
sa position.
Notre pays
est a 100% musluman et pratiquant.Ce serait abeurrant d instaurer
une telle decision.
La question
que je me pose: Pourquoi le peuple ne conteste pas une telle decision? Pratiquer le culte musluman en paix et n essayer pas de
diaboliser la religion musluman.
Cela montre que le pouvoir des decisions appartient a un seul
homme.
A A K
LONDON
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Le Président
Djibouti,
le 22 octobre 2001
NOTE D'INFORMATION N° 23/01/LDDH
DU 22 OCTOBRE 2001
Enfin la frontière
avec le Somaliland est rouverte ! Plus jamais çà .les Djiboutiens ne connaîtront
plus de frontières fermées notre région
doit se diriger vers une nouvelle ère !
Le 21 octobre
2001, la République de Djibouti et le Somaliland voisin
se sont entendus sur un Accord de six points, suite à
des négociations. La délégation somalilandaise
qui était arrivé le 5 de ce mois ci était
composée du Ministre de l'Education M. Mahdi Youssouf
Doualeh et du Ministre des Affaires Etrangères
M. Abdourahim Garaad Djama.
A
notre avis, les deux points qui paraissent les plus fondamentaux
sont :
1°)
l'ouverture de la frontière commune, d'une part, et celui
de faciliter la libre circulation des Biens et des deux populations
entre les deux pays, d'autre part.
2°)
celui de mettre fin à toutes les actes de nature à
nuire les relations entre les deux pays et les deux peuples,
qu'ils soient verbaux, écrits ou sous toutes autres formes
de propagantes .
Brefs rappels
Le 16 avril
dernier, la frontière du Sud a été fermée
d'une manière unilatérale par le Gouvernement
Djiboutien.
Le 25 juillet 2001 la Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH)
a simultanément publié le Communiqué de
Presse n°15/01, ainsi qu'une Lettre d'Accompagnement n°1/01
à l'attention du Premier Ministre, sur la situation critique
et consécutive à la sécheresse qui sévissait
sur les populations circonvoisines et dans l'esprit de solidarité
conforme aux objectives de l' IGAD dont le siège est
à Djibouti.
Plus récemment,
le 16 octobre 2001, la LDDH a publié la Note d'Information
N°22/01 dont les points forts sont les suivants : " la
fermeture des frontières est une Décision qui
engage la Nation toute entière. C'est une Décision
qui ne se prend pas à la légère. C'est
une Décision supérieure à la déclaration
de guerre. C'est une Décision qui n'est pas autorisée
par la Constitution du 4 septembre 1992, et les modalités
de son application ne figure nulle part ".
La
LDDH a témoigné les points suivants :
" -
très inquiète du durcissement de la fermeture
de la frontière de Loyada
à Guestir par les Forces Armées Djiboutiennes
( depuis début octobre ) ;
- très, très préoccupée de l'interdiction
arbitraire à des citoyens Djiboutiens de traverser la
frontière, et retrouver leur pays et leur foyer
- ( 20km plus loin ) ;
- très, très préoccupée de la situation
sanitaire, et morale de ces citoyens Djiboutiens qui se trouvent
encore bloqués de l'autre côté de la frontière
;
- très soucieuse de la situation catastrophique des populations
nomades qui sont interdites de transhumer de part et d'autre
de la frontière. "
Mais
aujourd'hui, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains :
se félicite de la réouverture de la frontière,
juste quelques jours après ses inquiétudes, ses
préoccupations, ses soucis sur le sort de ses compatriotes,
qu'ils soient nomades ou citadins.
Apprécie
à sa juste valeur tous les efforts consentis par l'ensemble
des Défenseurs des Droits de l'Homme, par l'ensemble
des commerçants et des financiers Djiboutiens, à
travers la Chambre de Commerce qui ont avec beaucoup de discrétions
et de ténacités ont réussi à affermir
leur volonté, sans oublier les Défenseurs de l'Homme
de certaines chancelleries, qui ont avec secret et efficacité,
réussi à convaincre du bien fondé du Droit
fondamental d'Aller et Venir, et ceux des Droits de la libre
circulation des Biens et des Personnes.
NOEL ABDI Jean-Paul
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24/10/01
Le non sens continue dans cette dictature (Lecteur
- contribution publiée sous la responsabilité
de son auteur)
La
démolition spectaculaire des Tours jumelles de New York
et la destruction partielle du Pantagone à Washington
le 11 septembre dernier ont imposé un agenda politique
particulier à beaucoup de pays. Le discours du président
désigné par les juges de la Cour Suprême
en janvier 2001, et non élu par le peuple, sur les moyens
de lutter contre le terrorisme international est bêtement
suivi par nos dirigeants.
Je
pense aux responsables politiques africains, qui ont tenu une
réunion spéciale sur ce sujet à Dakar.
Au niveau de chaque pays, il y a eu création d'un organe
national de lutte contre le terrorisme. Ceux-ci en se précipitent
pas par exemple pour un sujet aussi important les Africains
vivant à l'étranger. Comme on le sait ceux sont
victimes de nombreux actes racistes des agents de la police
des pays dit démocratiques, de l'exploitation des patrons
véreux, de la discrimination au niveau scolaire et universitaire,
du marché de l'emploi même quand ils ont la nationalité
du pays où ils résident. Je peux faire une longue
liste.
A
propos de l'initiative de la création de cet organe,
je me demande si avant de le créer, les dirigeants ont
réellement pesé le pour ou le contre. A mon avis,
ils ont pris la décision dans la précipitation
pour plaire à celui qui se croit être le dominateur
du monde quand il dit dans son discours que "si vous n'êtes
pas nous vous êtes contre nous", c'est-à-dire
qu'il y a en quelque sorte une obligation d'adhérer à
la coalition que les Etats-Unis ont mis en place pour combattre
contre le terrorisme international.
Si
un pays ne pas favorablement à ce diktat, il est d'office
considéré comme un bastion du terrorisme et il
sera un des objectifs de la politique aveugle et fasciste de
Bush. Car je considère qu'une politique de lutte contre
le terrorisme ne justifie pas des confusions entre un refus
de collaborer et un soutien ferme aux terroristes.
La
question que nos dirigeants doivent se poser en premier lieu
est de savoir si le terrorisme porte atteinte à nos intérêts
ou non. Et à moins d'ignorer complétement sur
ce qui se passe dans les pays de la Corne de l'Afrique, aucun
de ces pays n'a été victime du terrorisme. On
me retorquera que l'Ethiopie a souffert des attentats il y a
4 ou 5 ans, mais ceux-ci rentrent dans la catégorie "libération
d'un peuple". Si le groupe Al-Iltihal opère dans
une partie de l'Ogaden est soutenu par des pays comme le Soudan
et des organisations islamistes, je rappelle que l'Ethiopie
des empereurs des 14 ème et 15 sième siècle
a bénéficié de l'aide militaire et humaine
des pays chrétiens de l'Europe de l'Ouest et en particulier
du Portugal.
Je
en vois aucune justification politique à la création
d'une commission ou comité national de lutte contre le
terrorisme international. Et je ne crois pas la République
de Djibouti, ni la Somalie ou encore l'Ethiopie et l'Erythrée
partagent ou pourraient partager une solidarité quelconque
avec les Etats-Unis comme celle qui existe entre ce pays et
ses satellites que sont le Royaume Uni, l'Australie, le Canada
et la Nouvelle Zélande (pensez au système échellon
mis en place par ces cinq pays pour espionner le reste du monde).
Les
Etats-Unis sont capables de se défendre avec leurs sbires
européens et australiens. Il ne faut pas perdre de vue
les solidarité que nous, nous avons avec nos voisins
comme le Yémen, le Soudan, l'Irak, qui sont sur la liste
américaine des pays soutenant le terrorisme. Le soutien
que nos pays peuvent apporter symboliquement à la politique
des Etats-Unis pourrait se comprendre, et à mon avis,
se justifierait parfaitement, si nous avons des intérêts
à défendre dans ce pays. Personne ne peut me citer
des chiffres de l'aide américaine au développement
dans nos pays ou si je puisse dire les préoccupations
de ce pays à nos problèmes quotidiens.
Au
contraire sur un point, il est même légitime de
le considérer comme responsable en partie de nos problèmes
socio-économiques par exemple par l'imposition des PAS
(même si ce n'est pas limité à nos pays
en Amérique Latine aussi on en souffre) des institutions
financières internationales, Banque Mondiale et FMI,
lesquels défendent les gros actionnaires que sont les
pays du G 7 et en premier les Etats-Unis.
Les
relations que la République de Djibouti a avec le Yémen
et les autres pays du Golfe persique doivent être plus
importantes que celles plus hypothètiques avec les Etats-Unis,
et qui justifieraient la création d'un comité
national de lutte contre le terrorisme. La République
de Djibouti n'a pas une diplomatie et des moyens économiques
et militaires pour défendre ses intérêts
partout dans le monde. Non l'ambition de sa diplomatie doit
être régionale. L'Ethiopie et l'Erythrée
pour des raisons historiques et religieuses anciennes disposent
d'autres moyens pour défendre leurs intérêts
ou défendre leur cause auprès des élus
et du gouvernement américains par groupes de lobbying
interposés. Il ne faut pas oublier aussi que la forte
présence dans ce pays d'une communauté éthiopio-érythréenne.
L'autre
raison qui doit pousser à s'opposer ou du moins à
réflechir avant de collaborer est le fait que les Etats-Unis
se désolidarisent de la communauté internationale
sur beaucoup de questions importantes pour l'humanité
toute entière et pour la planète et l'environnement.
Pour
vous donner des exemples, ils refusent de signer la convention
de Kyoto contre le rechauffement de la planète, celle
des mines anti-personnelles - là ils ne sont pas seules,
on trouve la Russie et la Chine. Je peux multiplier les exemples.
Tout
récemment, et c'est une question qui nous interpelle
en premier lieu nous les Africains et nos frères Noirs
de ce pays, c'est le refus de ce pays de participer à
un niveau ministériel à la Conférence de
la Lutte contre le Racisme organisée sous l'égide
des Nations Unies à Durban en Afrique du Sud. Oui pour
un soutien infaillible à Israêl, qui est engagé
depuis fort longtemps dans une politique fasciste d'extermination
des Palestiniens, les Etats-Unis se sont désolidarisé
des autres sur cette question. Mais au-delà du soutien,
c'est aussi une manière de ne pas être accusé
de raciste ou du moins de ne rien faire pour combattre ce phénomène
dans la société américaine dit "multiracial
et multiéthnique".
Ce
pays constitue avec l'Australie et l'Amérique latine,
l'un des foyers du racisme. Qu'est-ce que c'est quand il y a
plus de Noirs dans les prisons et dans les couloirs de la mort,
sinon du racisme? Qu'est-ce que c'est quand un jury composé
que des Blancs juge un Noir en le condamnant à mort?
Qu'est-ce que quand un policier blanc tue un innocent désarmé
par 41 balles à New York. Il est facile de multiplier
les exemples de ce genre.
Dans
nos pays, des milliers de personnes meurent à cause des
guerres et autres conflits et donc des armes et mines américaines
et européennes, de la faim, de la soif, et surtout du
libéralisme que l'Occident nous impose par institutions
financières internationales interposées. Oui,
le libéralisme, même si la gauche parle de néo-libéralisme,
est un fléau mortel comme la guerre et même pire
parce que celle-ci s'arrête une fois (ou reprend plus
tard). Il y a un an le maire de Londres Kenned Livingston disait
avec raison que le libéralisme a tué plus les
nazis et autres fascistes dans le monde.
Non
franchement compte tenu de tout cela, nous ne partageons rien
avec les Etats-Unis ni avec l'Europe. Et donc la conférence
de l'OUA sur le terrorisme comme la création tous azimuts
des commissions et autres comités de lutte contre le
terrorisme n'ont pas aucune signification. Cette organisation,
si elle a encore un sens pour les Africains, non pas les membres
du syndicat comme disait Museveni que sont les chefs d'Etat,
mais pour les citoyens africains, devait s'occuper des conditions
de ces derniers dans les pays dit démocratiques comme
la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Royaume Uni...
Dans ces pays, ils n'ont pas la dignité humaine. Elle
est violée quotidiennement par les policiers véreux,
par l'exploitation des patrons tout aussi véreux, victimes
d'un racisme populaire, quotiden, et ce malgré toutes
les lois adoptées pour lutter contre ce phénomène.
Mais croyez-vous qu'on lutte contre le racisme en Allemagne
quand des meurtriers - qui tuent des personnes - se voient condamnés
seulement par 9 ans de prison ferme. Quelle justice?
Non,
les priorités entre les gens du Nord et ceux du Sud ne
sont pas les mêmes. Et nous ne devons pas être plus
émus que d'autres à propos des actes dit de terroristes.
L'avocat Vergès disait lors du procès des membres
de l'Action Directe, que "les terroristes ne posent pas
de bombes, mais posent des questions". Et dans l'actualité,
je ne pense que les Etats-Unis et leurs sbires aient compris
ces questions ou feignent de comprendre.
J'ose
espèrer qu'il s'agit, dans l'initiative de IOG à
propos du comité national de lutte contre le terrorisme
international, une tactique qui lui permet d'avoir encore plus
d'argent dans ses poches et maintenir sa dictature sur le peuple
djiboutien. Ce thème a fait d'orès et déjà
l'amitié improbable entre des "ennemis" ou
du moins deux dirigeants opposés sur la question du désarmement.
Je pense à Putin et Bush.
E.B.
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.