ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 117
Du 20 octobre au 26 octobre 2001

   

25/10/01 Amir Adaweh. Intervention de la LDH
25/10/01 IOG interdit une réunion annuelle islamique (lecteur)
24/10/01 Le non sens continue dans cette dictature (Lecteur - contribution publiée sous la responsabilité de son auteur)
22/10/01 Enfin la frontière avec le Somaliland est rouverte ! (LDDH)

bulletin B116
bulletin B118


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

25/10/01 Amir Adaweh. Intervention de la LDH

La Ligue des Droits de l'Homme est intervenu ce matin auprès des autorités diplomatiques françaises en faveur de la délivrance d'un visa 'humanitaire'. Cette intervention renforce l'action de Reporters Sans Frontières et la nôtre pour que ce journaliste djiboutien (membre du PND), gravement blessé à la jambe par des fonctionnaires ethiopiens, puisse enfin être soigné en France.

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25/10/01 IOG interdit une réunion annuelle islamique (lecteur)

En ce temps que les peuples muslumans ont des difficultes dans le monde,voila que IOG interdit la reunion annuelle islamique qui devrait se derouler au MARKAZ GENERAL DES TABLIK.

Bien que ce pays soit un ETAT musluman ,la dictature regne meme dans la religion.
Cette decision est elle DICTEE par la volonte AMERICAINE ,ou PRISE par IOG?
Par la IOG manifeste bien de sa position pro-occidentale,lui qui devrait etre le guarant de la souveranite religieuse dans notre pays.

Lui qui commence toujours ces discours par le NOM DE DIEU et qui invoque souvant la religion dans notre pays,montre bien son double language.

A se demander s il ne pas lui meme anti musluman,mais esperant qu il changeras sa position.


Notre pays est a 100% musluman et pratiquant.Ce serait abeurrant d instaurer une telle decision.

La question que je me pose:
Pourquoi le peuple ne conteste pas une telle decision?
Pratiquer le culte musluman en paix et n essayer pas de diaboliser la religion musluman.
Cela montre que le pouvoir des decisions appartient a un seul homme.

A A K
LONDON

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Le Président

Djibouti, le 22 octobre 2001

NOTE D'INFORMATION N° 23/01/LDDH
DU 22 OCTOBRE 2001



Enfin la frontière avec le Somaliland est rouverte !
Plus jamais çà….les Djiboutiens ne connaîtront plus de frontières fermées… notre région doit se diriger vers une nouvelle ère !


Le 21 octobre 2001, la République de Djibouti et le Somaliland voisin se sont entendus sur un Accord de six points, suite à des négociations. La délégation somalilandaise qui était arrivé le 5 de ce mois ci était composée du Ministre de l'Education M. Mahdi Youssouf Doualeh et du Ministre des Affaires Etrangères
M. Abdourahim Garaad Djama.


A notre avis, les deux points qui paraissent les plus fondamentaux sont :

1°) l'ouverture de la frontière commune, d'une part, et celui de faciliter la libre circulation des Biens et des deux populations entre les deux pays, d'autre part.

2°) celui de mettre fin à toutes les actes de nature à nuire les relations entre les deux pays et les deux peuples, qu'ils soient verbaux, écrits ou sous toutes autres formes de propagantes .

Brefs rappels


Le 16 avril dernier, la frontière du Sud a été fermée d'une manière unilatérale par le Gouvernement Djiboutien.

Le 25 juillet 2001 la Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH) a simultanément publié le Communiqué de Presse n°15/01, ainsi qu'une Lettre d'Accompagnement n°1/01 à l'attention du Premier Ministre, sur la situation critique et consécutive à la sécheresse qui sévissait sur les populations circonvoisines et dans l'esprit de solidarité conforme aux objectives de l' IGAD dont le siège est à Djibouti.


Plus récemment, le 16 octobre 2001, la LDDH a publié la Note d'Information N°22/01 dont les points forts sont les suivants : "…la fermeture des frontières est une Décision qui engage la Nation toute entière. C'est une Décision qui ne se prend pas à la légère. C'est une Décision supérieure à la déclaration de guerre. C'est une Décision qui n'est pas autorisée par la Constitution du 4 septembre 1992, et les modalités de son application ne figure nulle part… ".

La LDDH a témoigné les points suivants :

" - très inquiète du durcissement de la fermeture de la frontière de Loyada
à Guestir par les Forces Armées Djiboutiennes ( depuis début octobre ) ;
- très, très préoccupée de l'interdiction arbitraire à des citoyens Djiboutiens de traverser la frontière, et retrouver leur pays et leur foyer
- ( 20km plus loin ) ;
- très, très préoccupée de la situation sanitaire, et morale de ces citoyens Djiboutiens qui se trouvent encore bloqués de l'autre côté de la frontière ;
- très soucieuse de la situation catastrophique des populations nomades qui sont interdites de transhumer de part et d'autre de la frontière. "


Mais aujourd'hui, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains :

se félicite de la réouverture de la frontière, juste quelques jours après ses inquiétudes, ses préoccupations, ses soucis sur le sort de ses compatriotes, qu'ils soient nomades ou citadins.


Apprécie à sa juste valeur tous les efforts consentis par l'ensemble des Défenseurs des Droits de l'Homme, par l'ensemble des commerçants et des financiers Djiboutiens, à travers la Chambre de Commerce qui ont avec beaucoup de discrétions et de ténacités ont réussi à affermir leur volonté, sans oublier les Défenseurs de l'Homme de certaines chancelleries, qui ont avec secret et efficacité, réussi à convaincre du bien fondé du Droit fondamental d'Aller et Venir, et ceux des Droits de la libre circulation des Biens et des Personnes.

NOEL ABDI Jean-Paul

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24/10/01 Le non sens continue dans cette dictature (Lecteur - contribution publiée sous la responsabilité de son auteur)

La démolition spectaculaire des Tours jumelles de New York et la destruction partielle du Pantagone à Washington le 11 septembre dernier ont imposé un agenda politique particulier à beaucoup de pays. Le discours du président désigné par les juges de la Cour Suprême en janvier 2001, et non élu par le peuple, sur les moyens de lutter contre le terrorisme international est bêtement suivi par nos dirigeants.

Je pense aux responsables politiques africains, qui ont tenu une réunion spéciale sur ce sujet à Dakar. Au niveau de chaque pays, il y a eu création d'un organe national de lutte contre le terrorisme. Ceux-ci en se précipitent pas par exemple pour un sujet aussi important les Africains vivant à l'étranger. Comme on le sait ceux sont victimes de nombreux actes racistes des agents de la police des pays dit démocratiques, de l'exploitation des patrons véreux, de la discrimination au niveau scolaire et universitaire, du marché de l'emploi même quand ils ont la nationalité du pays où ils résident. Je peux faire une longue liste.

A propos de l'initiative de la création de cet organe, je me demande si avant de le créer, les dirigeants ont réellement pesé le pour ou le contre. A mon avis, ils ont pris la décision dans la précipitation pour plaire à celui qui se croit être le dominateur du monde quand il dit dans son discours que "si vous n'êtes pas nous vous êtes contre nous", c'est-à-dire qu'il y a en quelque sorte une obligation d'adhérer à la coalition que les Etats-Unis ont mis en place pour combattre contre le terrorisme international.

Si un pays ne pas favorablement à ce diktat, il est d'office considéré comme un bastion du terrorisme et il sera un des objectifs de la politique aveugle et fasciste de Bush. Car je considère qu'une politique de lutte contre le terrorisme ne justifie pas des confusions entre un refus de collaborer et un soutien ferme aux terroristes.

La question que nos dirigeants doivent se poser en premier lieu est de savoir si le terrorisme porte atteinte à nos intérêts ou non. Et à moins d'ignorer complétement sur ce qui se passe dans les pays de la Corne de l'Afrique, aucun de ces pays n'a été victime du terrorisme. On me retorquera que l'Ethiopie a souffert des attentats il y a 4 ou 5 ans, mais ceux-ci rentrent dans la catégorie "libération d'un peuple". Si le groupe Al-Iltihal opère dans une partie de l'Ogaden est soutenu par des pays comme le Soudan et des organisations islamistes, je rappelle que l'Ethiopie des empereurs des 14 ème et 15 sième siècle a bénéficié de l'aide militaire et humaine des pays chrétiens de l'Europe de l'Ouest et en particulier du Portugal.

Je en vois aucune justification politique à la création d'une commission ou comité national de lutte contre le terrorisme international. Et je ne crois pas la République de Djibouti, ni la Somalie ou encore l'Ethiopie et l'Erythrée partagent ou pourraient partager une solidarité quelconque avec les Etats-Unis comme celle qui existe entre ce pays et ses satellites que sont le Royaume Uni, l'Australie, le Canada et la Nouvelle Zélande (pensez au système échellon mis en place par ces cinq pays pour espionner le reste du monde).

Les Etats-Unis sont capables de se défendre avec leurs sbires européens et australiens. Il ne faut pas perdre de vue les solidarité que nous, nous avons avec nos voisins comme le Yémen, le Soudan, l'Irak, qui sont sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme. Le soutien que nos pays peuvent apporter symboliquement à la politique des Etats-Unis pourrait se comprendre, et à mon avis, se justifierait parfaitement, si nous avons des intérêts à défendre dans ce pays. Personne ne peut me citer des chiffres de l'aide américaine au développement dans nos pays ou si je puisse dire les préoccupations de ce pays à nos problèmes quotidiens.

Au contraire sur un point, il est même légitime de le considérer comme responsable en partie de nos problèmes socio-économiques par exemple par l'imposition des PAS (même si ce n'est pas limité à nos pays en Amérique Latine aussi on en souffre) des institutions financières internationales, Banque Mondiale et FMI, lesquels défendent les gros actionnaires que sont les pays du G 7 et en premier les Etats-Unis.

Les relations que la République de Djibouti a avec le Yémen et les autres pays du Golfe persique doivent être plus importantes que celles plus hypothètiques avec les Etats-Unis, et qui justifieraient la création d'un comité national de lutte contre le terrorisme. La République de Djibouti n'a pas une diplomatie et des moyens économiques et militaires pour défendre ses intérêts partout dans le monde. Non l'ambition de sa diplomatie doit être régionale. L'Ethiopie et l'Erythrée pour des raisons historiques et religieuses anciennes disposent d'autres moyens pour défendre leurs intérêts ou défendre leur cause auprès des élus et du gouvernement américains par groupes de lobbying interposés. Il ne faut pas oublier aussi que la forte présence dans ce pays d'une communauté éthiopio-érythréenne.

L'autre raison qui doit pousser à s'opposer ou du moins à réflechir avant de collaborer est le fait que les Etats-Unis se désolidarisent de la communauté internationale sur beaucoup de questions importantes pour l'humanité toute entière et pour la planète et l'environnement.

Pour vous donner des exemples, ils refusent de signer la convention de Kyoto contre le rechauffement de la planète, celle des mines anti-personnelles - là ils ne sont pas seules, on trouve la Russie et la Chine. Je peux multiplier les exemples.

Tout récemment, et c'est une question qui nous interpelle en premier lieu nous les Africains et nos frères Noirs de ce pays, c'est le refus de ce pays de participer à un niveau ministériel à la Conférence de la Lutte contre le Racisme organisée sous l'égide des Nations Unies à Durban en Afrique du Sud. Oui pour un soutien infaillible à Israêl, qui est engagé depuis fort longtemps dans une politique fasciste d'extermination des Palestiniens, les Etats-Unis se sont désolidarisé des autres sur cette question. Mais au-delà du soutien, c'est aussi une manière de ne pas être accusé de raciste ou du moins de ne rien faire pour combattre ce phénomène dans la société américaine dit "multiracial et multiéthnique".

Ce pays constitue avec l'Australie et l'Amérique latine, l'un des foyers du racisme. Qu'est-ce que c'est quand il y a plus de Noirs dans les prisons et dans les couloirs de la mort, sinon du racisme? Qu'est-ce que c'est quand un jury composé que des Blancs juge un Noir en le condamnant à mort? Qu'est-ce que quand un policier blanc tue un innocent désarmé par 41 balles à New York. Il est facile de multiplier les exemples de ce genre.

Dans nos pays, des milliers de personnes meurent à cause des guerres et autres conflits et donc des armes et mines américaines et européennes, de la faim, de la soif, et surtout du libéralisme que l'Occident nous impose par institutions financières internationales interposées. Oui, le libéralisme, même si la gauche parle de néo-libéralisme, est un fléau mortel comme la guerre et même pire parce que celle-ci s'arrête une fois (ou reprend plus tard). Il y a un an le maire de Londres Kenned Livingston disait avec raison que le libéralisme a tué plus les nazis et autres fascistes dans le monde.

Non franchement compte tenu de tout cela, nous ne partageons rien avec les Etats-Unis ni avec l'Europe. Et donc la conférence de l'OUA sur le terrorisme comme la création tous azimuts des commissions et autres comités de lutte contre le terrorisme n'ont pas aucune signification. Cette organisation, si elle a encore un sens pour les Africains, non pas les membres du syndicat comme disait Museveni que sont les chefs d'Etat, mais pour les citoyens africains, devait s'occuper des conditions de ces derniers dans les pays dit démocratiques comme la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Royaume Uni... Dans ces pays, ils n'ont pas la dignité humaine. Elle est violée quotidiennement par les policiers véreux, par l'exploitation des patrons tout aussi véreux, victimes d'un racisme populaire, quotiden, et ce malgré toutes les lois adoptées pour lutter contre ce phénomène. Mais croyez-vous qu'on lutte contre le racisme en Allemagne quand des meurtriers - qui tuent des personnes - se voient condamnés seulement par 9 ans de prison ferme. Quelle justice?

Non, les priorités entre les gens du Nord et ceux du Sud ne sont pas les mêmes. Et nous ne devons pas être plus émus que d'autres à propos des actes dit de terroristes.
L'avocat Vergès disait lors du procès des membres de l'Action Directe, que "les terroristes ne posent pas de bombes, mais posent des questions". Et dans l'actualité, je ne pense que les Etats-Unis et leurs sbires aient compris ces questions ou feignent de comprendre.

J'ose espèrer qu'il s'agit, dans l'initiative de IOG à propos du comité national de lutte contre le terrorisme international, une tactique qui lui permet d'avoir encore plus d'argent dans ses poches et maintenir sa dictature sur le peuple djiboutien. Ce thème a fait d'orès et déjà l'amitié improbable entre des "ennemis" ou du moins deux dirigeants opposés sur la question du désarmement. Je pense à Putin et Bush.

E.B.

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon