ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 118
Du 27 octobre au 2 novembre 2001

   

01/11/01 : Nouveau procés contre l'auteur de Noir Silence, qui dérange beaucoup les milieux d'affairistes ... pas si clairs qu'ils voudraient le faire croire ... !!
01/11/01 Hassan Gouled Aptidon 'donne' son nom au stade de Djibouti - Un comble !!! (Lecteur)
29/10/01 IOG, l'avare qui planquerait ses sous dans des banques étrangères, ferait-il la quête à Bruxelles sous couvert (Eh Oui !) de favoriser le Soudan ?
29/10/01 Le Consul de France à Djibouti : un fonctionnaire sérieux qui pourrait appliquer les règlements au pied de la lettre dans certains cas, mais qui pourrait savoir fermer les yeux lorsque cela arrange la politique française et les relations avec le dictateur IOG.
29/10/01 LE PIÈGE TENDU PAR BEN LADEN S'EST- IL REFERMÉ ?
29/10/01 Les Djiboutiens ont-ils la mémoire courte ou non ? (Lecteur)
29/10/01 Si vous ne recevez pas suffisamment d'information, c'est parce que ceux qui la maîtrisent à Djibouti, ne veulent pas communiquer par hypocrisie !! (Lecteur)
29/10/01 Les opposants politiques négocient des postes en période pré-électorale ... Ceux qui n'auront pas été nommés, rentreront dans l'opposition et seront actifs pendant quelques semaines ...(Lecteur)
29/10/01 : CAMEROUN : le terrorisme d'état fait rage (LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L'HOMME POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME)
28/10/01 Y-a-t-il encore des opposants politiques à Djibouti ? (J-L Schaal)
28/10/01 Projet de constitution d'une banque de données d'information juridiques et pratiques : appel de solidarité pour obtenir des informations sur les possibilités d'asile en France,
en Belgique et au Canada, dans les pays scandinaves, etc....

27/10/01 GAMBIE : arrestation du secrétaire général d'Amnesty International. Demande d'intervention en sa faveur.
27/10/01 A lire dans la Lettre de l'Océan Indien

bulletin B117
..bulletin B119


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

01/11/01 : Nouveau procés contre l'auteur de Noir Silence, qui dérange beaucoup les milieux d'affairistes ... pas si clairs qu'ils voudraient le faire croire ... !!

SURVIE
Paris, le 28 septembre 2001.




Procès

François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria / Arcadi Gaïdamak



A la suite de la publication de Noir Silence (éditions des Arènes, avril 2000), son auteur François-Xavier Verschave et son éditeur, Laurent Beccaria, sont poursuivis en diffamation par Arcadi Gaïdamak pour avoir exposé ses liens avec les réseaux militaro-financiers russes, certains milieux politiques français et son implication dans l'affaire des ventes d'armes au gouvernement angolais au côté de Pierre Falcone.



Arcadi Gaïdamak, ancien émigré russe en Israël, homme d'affaires aux activités aussi nombreuses que lucratives, refuse aujourd'hui de se présenter devant la justice française qui a ordonné un mandat d'arrêt international à son encontre. Il n'hésite pourtant pas à saisir cette même justice.



Fondé sur le travail de l'association Survie, dont F. X. Verschave est le président, Noir Silence décortique les réseaux françafricains et en met en lumière quelques-uns des acteurs ; l'imbrication de la nébuleuse françafricaine et des mafias financières internationales y est explicitée.





L'audience aura lieu le mardi 2 novembre, à partir de 13 h 30, à la XVIIème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris.

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1/11/01 Hassan Gouled Aptidon 'donne' son nom au stade de Djibouti - Un comble !!! (Lecteur)

Le Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Tourisme M.Otban Goïta Moussa a donné le coup d’envoi vendredi dernier du championnat national de football 2001-2002 au stade "Hassan Gouled Aptidon" ....

Hassan Gouled Aptidon, qui a ruiné (détruit) le pays pendant 20, qui a endetté le pays (et donc aussi nos enfants), a eu le culot de donner son nom au plus grand stade de Djibouti, comme s'il avait servi le pays. Il ne faut pas exagérer ni renverser les rôles : il s'est servi du pays, mais pas l'inverse.

Non mais, il nous prend pour qui ?

Non seulement, les djiboutiens changeront le nom du stade, mais aussi IL RENDRA DES COMPTES !!

Autre chose :
Comment expliquer le retour (en liberté) à Djibouti de YACIN YABE (l'ancien chef de la Police). Et en plus, il s'est lancé dans le commerce/business (2 bateaux transportant du CIMENTS sont attendus à djibouti, à son nom). N'oublions pas que son ami "GOD" (l'ancien numero 2 de la police) est toujours en prison.

Faisons cesser ces hypocrites et leurs hypocrisies !
La réponse est simple : Yacin est libre parce qu'il est ami/issa de IOG alors que GOD est samaron/NAIF (bien fait pour lui)

Donc, chers djiboutiens, IOG est dangereux en meme temps TRIBALISTE.

Merci et vive Djibouti.

Intello Q5.

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29/10/01 IOG, l'avare qui planquerait ses sous dans des banques étrangères, ferait-il la quête à Bruxelles sous couvert (Eh Oui !) de favoriser le Soudan ?

Nous publions ce texte paru dans l'ADI et qui se suffit à lui-même - IOG fait faire la manche à ses Parlementaires auprès de Bruxelles. Souhaitons que l'examen de notre pétition permettra aux autorités occidentales de bien réfléchir avant de lâcher le moindre centime :

ADI/DJIB/1460/278 MOTS
DJIBOUTI/ ASSEMBLEE ACP-UE
Une délégation parlementaire djiboutienne à Bruxelles


DJIBOUTI (ADI)- 28 octobre- Une délégation parlementaire djiboutienne, composée de 2 membres, prendra part du 29 octobre au 1er novembre 2001 à Bruxelles aux travaux de la 3ème session de l’Assemblée parlementaire paritaire des pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et des pays de l’Union Européenne (ACP-UE).

C’est à cet effet que les députés M.Robleh Obsieh Bouh et M. Chehem Hamad Mahamed ont quitté samedi dernier Djibouti pour la capitale belge.

Comme prévu, le député Robleh Obsieh Bouh plaidera à la barre de cette auguste assemblée notamment en faveur de la levée de l’embargo européen imposé au Soudan, si l’on en croit sa déclaration formulée le 13 octobre dernier au cours d’un entretien avec l’Agence Djiboutienne d’Information.

Une conviction qui lui vient suite à son séjour au Soudan au début du mois d’octobre 2001, en compagnie de parlementaires du Centrafrique, du Niger, de l’Afrique du Sud et du Nigéria.

Séjour au cours duquel il a pu observer les conséquences sur le terrain et l’impact sur les populations de l’embargo européen imposé au Soudan.

La 3ème session de Bruxelles comporte dans son ordre du jour plusieurs sujets dont celui dit du groupe de travail sur l’impact des sanctions, et notamment des embargos, sur la population des pays à l’encontre des quels ces mesures sont prises, ainsi que sur la mission d’Information au Soudan du 26 juin au 2 juillet 2001.

Le chef de la délégation M. Robleh Obsieh Bouh agit ainsi en sa qualité de Représentant permanent du parlement djiboutien auprès de l’Assemblée parlementaire paritaire des pays ACP-UE.

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29/10/01 Le Consul de France à Djibouti : un fonctionnaire sérieux qui pourrait appliquer les règlements au pied de la lettre dans certains cas, mais qui pourrait savoir fermer les yeux lorsque cela arrange la politique française et les relations avec le dictateur IOG.

Nous recevons de nombreuses informations concernant les décisions du Consul de France en matière de Visa.

Hier, il s'agissait sinon d'un refus au moins d'une fin de non recevoir à une demande de visa à titre humanitaire en faveur d'un journaliste victime de la violence d'Etat (Cette demande de visa est soutenue par RSF, la LDH et par notre association).

Aujourd'hui, il s'agit d'un enfant djiboutien inscrit régulièrement dans une école française et attendu / hébergé par des membres proches de sa famille, à qui le Consul ne refuse pas véritablement un visa, mais qu'il fait patienter depuis plusieurs mois ... (ce qui pourrait revenir au même, car ce malheureux gamin a déjà perdu plusieurs mois d'enseignements)

Et pourtant nous apprenons en même temps que de nombreuses autres personnes pourraient avoir obtenu facilement leur visa. Dans plusieurs de ces cas heureux, il pourrait s'agir de personnes 'bien pensantes' aux yeux d'IOG.

Les cas se multiplient .... et nous nous en étonnons. D'autant plus que certaines administrations françaises interrogées sur les problèmes posés, pièces à l'appui, ne seraient pas toujours en mesure de comprendre ni d'expliquer le niveau sélectif de bienveillance de notre Consul.

Dans le doute, nous pouvons nous poser légitimement la question de savoir si le Consul n'exerce pas une vue personnelle sur des dossiers dont l'analyse est certainement codifiée par l'Administration. Prendrait-il aussi, comme un critère important, ce qui pourrait plaire ou déplaire au tyran local.

Le quai d'Orsay, interrogé, a confirmé que la décision d'attribuer un visa revenait en ultime recours au jugement du Consul .... mais que des instructions ponctuelles pouvaient lui être adressées par Paris...

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29/10/01 LE PIÈGE TENDU PAR BEN LADEN S'EST- IL REFERMÉ?

Il n' a échappé à personne que chacun de nos hommes politiques (Chirac, Jospin, Blaire, Busch etc ...) s'est métamorphosé le temps d'une intervention télévisée ou d'un voyage de sensibilisation en pédagogue pour expliquer la crise actuelle: les prises de position, les options stratégiques et la nécessité d'un éventuel engagement sur le terrain.

Il y a une chose qui ne fait plus de doute. Les esprits et les opinions publiques occidentaux semble admettre - sans pour autant comprendre la portée réelle de tout engagement sur le théâtre des opérations - comme un mal nécessaire l'éventualité d'une intervention militaire sous la bannière des Etats-Unis. Les esprits les plus lucides osent à peine s'exprimer sur la question. Quant ils le font, ils usent de beaucoup d'euphémismes et de certaines précautions oratoires pour afficher une prise de position moins va-t-en guerre.

Quant aux opérations sur le terrain, elles semblent se poursuivre dans une certaine quasi routine. Elles n'émeuvent personne, ni ne choquent les esprits prompts à réagir en pareille situation. Il est un fait incontestable mais difficilement quantifiable, c'est la question des victimes civiles de cette guerre. Il s'agit bien d'une guerre au sens juridique et classique du terme. En effet, nous assistons une attaque - ou à une agression - d'un pays constitué sur un autre. A côté des soutiens inconditionnels des uns et du soutien "du bout des lèvres" des autres, aucune voix ne s'est élevée pour apporter la contradiction ou se faire l'avocat du diable. L'Occident, à l'exception de quelques rares réserves, semble frapper d'un profond mouvement de "panurgisme". Venant de la part de l'Europe cette approche du "pour ou contre nous" est très surprenante et témoigne surtout de l'hégémonie et de la suprématie croissante des Etats-Unis à l'occasion des crises majeures que traversent notre planète.

Cela ne nous étonne pas que l'administration américaine nous démontre encore une fois son manque de vision, ses carences et sa "gestion aventurière" de la crise en Afghanistan. Cette posture "va-t'en guerre" ne doit pas non plus nous surprendre quant on se penche de plus prés sur la composition du staff présidentiel de la Maison Blanche. Au premier plan, nous avons Colin Powell, le chef d'état major des forces américaines lors de l'intervention au Koweït.

Faut-il voir derrière cette guerre d'Afghanistan une vaste manœuvre du puissant lobby du complexe militaro-industriel ?

Toujours est-il que les Etats-Unis semblent ignorer volontairement ou peut être par ignorance que la poursuite des bombardements et la mort de victimes civiles innocentes ne vont pas sans quelques conséquences d'une part sur les relations entre le monde arabo-musulman et l'Amérique et d'une façon générale sur la perception et le cours des relations Nord-Sud.

Ne s'agit-il pas d'une guerre qui oppose une coalition de pays riches et puissants - en l'occurrence occidentaux - contre un pays pauvre de surcroît musulman. Cette guerre ne peut-elle pas être perçue comme une nouvelle croisade ? C'est d'ailleurs un terme utilisé par l'actuel occupant de la Maison Blanche.

Le chef du gouvernement italien, M.Berlusconi n'a-t-il pas disserté sans le moindre complexe sur la prétendue supériorité de la culture occidentale sur l'Islam? Malheureusement, ces propos ont été tenus par un chef de gouvernement d'un des pays membres de l'Union Européenne. Que faut-il en tirer comme conclusion? L'Histoire nous le dira certainement.

Toute personne connaissant de près ou de loin les populations de certains pays du Sud et plus particulièrement celles des pays musulmans, ne pourra que confirmer le risque d'incompréhension et celui de raviver certaines veilles rancœurs mal éteintes.

Il devient aisé et enfantin pour le moindre Cheikh peu scrupuleux ou pour tout individu en mal de publicité de tirer profit de cette situation. Sans le vouloir et peut être sans s'en rendre compte, les États-Unis sont entrain de créer un peu partout dans le monde Arabo-musulman des pépinières de Ben Laden.

Ce risque existe et on en maîtrise peu ou très mal les conséquences.

Avant que cela ne soit trop tard - il est peut être déjà trop tard - et afin d'éviter que ce piège tant montré du doigt, tendu par Ben Laden, ne se referme finalement sur ses victimes. Il devient urgent que cette guerre en Aghanistan finissent par trouver un dénouement moins tragique et surtout moins dévastateur pour les relations entre l'Orient et l'Occident.

Il est temps que chacun des acteurs de cette tragédie puisse retrouver la place qui lui est naturellement dévolue: Les Etats-Unis chez eux, les Talibans dans leur mosquée ou dans leur madrassa et les civils afghans à vaquer à leurs occupations quotidiennes. Dans cet ordre naturel des choses, une initiative des Nations Unies serait largement salutaire pour détendre et décrisper le mécontentement grandissant - surtout à l'approche du mois saint du Ramadan - des opinions publiques dans le monde arabo-musulman et pour redonner un peu plus de légalité et de sens au drame qui se joue en Afghanistan.

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29/10/01 Les Djiboutiens ont-ils la mémoire courte ou non ? (Lecteur)

Si on se rappelle des années 78-80, Ismail Omar Guelleh entretenait à cette époque des groupes miliciens dans le nord de la Somalie. Il avait des contacts avec des mercenaires
arabes et somaliens et avec l'aide de son défunt frère, ils terrorisaient le peuple djiboutien.

Aujourd'hui, cet ancien mercenaire reconverti - à l'occasion Président-terroriste - ne doit pas oublier que le passé ne s'efface jamais et que le geste qu'il a fait envers les Américains ne leur fera jamais oublié ses antécédents terroristes et qu'ils pourraient décider de se passer de lui le moment venu. Pour les Djiboutiens et pour les Djiboutiennes, notre Ben Ladine est-ce notre propre Président ? Alors a quand son tour ?

D.D.D
HOLLAND

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29/10/01 Si vous ne recevez pas suffisamment d'information, c'est parce que ceux qui la maîtrisent à Djibouti, ne veulent pas communiquer par hypocrisie !! (Lecteur)

Ce n´est pas par négligence que certains Djiboutiens comme moi ne vous écrivent pas mais c´est tout simplement par manque d´informations provenant de Djibouti. Faute de matière, nous ne nous vous adressons rien !!!

Vous avez sans aucun doute remarqué que le site de la Communauté Djibouti est déserté depuis le mois d´août. Les djiboutiens de l´étranger n'échangent plus des idées ; on a vraiment l'impression que le ballon s'est dégonflé et qu'il n'y a plus rien à dire.


C´est triste de constater que les Djiboutiens de l´étranger qui ont facilement accèsá l´internet, n'échangent pas leur point de vue régulièrement par Internet, comme ils le faisaient dans le passé.

Ne parlons pas des Djiboutiens de Djibouti qui rencontrent des difficultés énormes pour accéder à Internet (coût, saturation des accès, surveillance policière) et qui craignent de vous donner des informations sur la vie du pays.


Ne parlons pas des soit-disant opposants qui ne représentent plus les Djiboutiens et qui,
par hypocrisie, ne vous envoient aucune information ni prise de position.


Je vous rappelle que j´ai personnellement rédigé de nombreux articles dont le dernier qui a été publié dans le bulletin B114 du 05/10/01 sous le titre "Ah, L'ingratitude de ceux qui prétendent incarner l'opposition djiboutienne !"

"A l'époque, j´avais été ému à la lecture de votre lettre ouverte aux responsables de l'opposition à Djibouti.

Tout les partis politiques présents à Djibouti vous doivent une reconnaissance sans précédent pour le journal de L´ARDHD et ils savent très bien que sans L´ARDHD, ni leur cause, ni leurs difficultés n'auraient connu une diffusion internationale ce qui a eu un retentissement important.

Vous avez donné quelques exemples : la tuerie d´Arriba et les emprisonnements des responsables de l´opposition tel que Moussa Ahmed, Moumine Bahdon, Aden Robleh, Ali Mohamadé, Ismail Gueddi, Ali Meidal, Yacin Yabéh en passant par Maître Aref, les enseignants et leur syndicat.

Ces partis d´oppositions sont parfaitement renseignés sur les affaires courantes du pays.

N'oublions quand même pas que ce sont ces soit-disant leaders de l´opposition d´aujourd´hui qui ont nommé, dans le passé, pour des raisons "d'équilibre ethnique",
(pendant qu´ils occupaient les fonctions de Ministres ou de Généraux) les trois-quart des hauts cadres de l´État djiboutien.


Le fait qu´ils ne participent pas activement à la diffusion d'idées ou d'informations pour permettre l´élaboration du journal de L´ARDHD nous blesse profondément, nous les Djiboutiens vivant á l'étranger.

Ce n´est pas par manque de moyens que ces hommes ne participent pas l´informations du journal de l´ARDHD mais bien par hypocrisie. Les hommes cités ci-dessus
n'étaient pas des fonctionnaires au service de l'Etat, mais des agents au service de leurs clans respectifs. Critiquer les dirigeants d'aujourd'hui reviendrait au fait de se critiquer eux-même et ils en sont bien incapables.



Ces soit disant leaders d´aujourd hui disposent des moyens financiers suffisants pour faire bouger le pays dans la bonne direction de la démocratie et d'une gestion
transparente mais leur égoïsme et leur avidité les ont conduit à perdre tout sens critique : IOG l'a bien compris et il s'est attaché avec succès à les marginaliser.


Ils considèrent que le journal de l'ARDHD est un journal concurrent au lieu de le considérer comme un moyen supplémentaire à leur service pour diffuser leurs idées et pour faire connaître la détresse du peuple djiboutien : car la finalité devrait-elle celle-là !

En revanche, lorsque ces personnes se trouvaient en difficulté, souvent envoyées derrière les barreaux de Gabode à juste raison ou non, ils n'ont jamais manqué de faire appel immédiatement par fax ou par E-Mail au journal de l'ARDHD, qui les a toujours soutenues."


Lecteur de la première heure, j'en suis témoin !

Merci à vous pour vos actions en notre faveur.

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29/10/01 Les opposants politiques négocient des postes en période pré-électorale ... Ceux qui n'auront pas été nommés, rentreront dans l'opposition et seront actifs pendant quelques semaines ...(Lecteur)

Bonjour ,
A Djibouti durant toutes les périodes post électorales nous assistons à des négociations entre le gouvernement en place et les opposants du régime.

Après chaque élection, nous découvrons de nouveaux opposants plus ou moins actifs pendant quelques semaines voire quelques mois ; c'est un cercle vicieux !!

Djibouti est le seul pays au monde où les opposants demandent à négocier sans arrêt pour obtenir une participation dans le gouvernement ou pour devenir des élus de l'Assemblée nationale ou, ou, .(d'autres fonctions rémunératrices ou prestigieuses) etc.

Vous constaterez par vous-même, qu'aucun n'évoque jamais une alternance politique à l'exception du défunt Djama Elabe. Plus grave encore, aucun des partis politiques reconnus par le gouvernement n'accepte le principe élémentaire de la démocratie

un homme= une voix.

PS : Beaucoup de personnalités, soit-disant membres de l'opposition (sans les nommer) ne sont plus considérés comme des opposants sérieux. Dans la réalité ils ont le même dénominateur commun qu'IOG. Ils travaillent pour une participation dans le gouvernement d'IOG et non pour une alternance politique et sociale pour le bien du peuple.


Mme Dominique Warise

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29/10/01 LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L'HOMME
POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME


- Membre affilié à la F.I.D.H. accréditée auprès de la Commission de l'O.U.A et de l'O.N.U.
- Membre Fondateur de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme.
- Membre de l'Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en Droits de l'Homme.



Présidents d'Honneur à titre posthume :
Dr. Félix MOUMIE
Rubens UM NYOBE
Ernest OUANDIE
Afana OSSENDE
Abel KINGUE
Monseigneur Albert NDONGMO


 

COMMUNIQUE DE PRESSE


RAPPEL DE L'APPEL D'URGENCE
du 3 octobre 2001



LE TERRORISME D'ETAT
FAIT RAGE AU CAMEROUN



La Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme dénonce l'assassinat, les meurtres, les arrestations massives à Kumbo au nord-cameroun dans la journée du 1er octobre. La police, la gendarmerie tirent sur la foule et tuent plusieurs dizaines et blessent plusieurs milliers de personnes parmi lesquelles beaucoup de jeunes et de personnes âgées, arrêtent des journalistes parmi lesquels le Directeur de la " Nouvelle Expression ".


On assiste à la continuation des actes du terrorisme criminel d'Etat du régime tortionnaire Paul BIYA sous une nouvelle version du Commandement Opérationnel.

Nous en appelons à l'opinion internationale et aux organisations démocratiques des Droits de l'Homme d'exiger la cessation immédiate de ce terrorisme d'Etat au Cameroun et l'envoi d'une commission d'enquête notamment à Kumbo et à Bamenda, lieux où ces actes ont été perpétrés le 1er octobre et où l'insécurité ne cesse de confiner les habitants apeurés, assiégés par les forces de la répression.

Au jour d'aujourd'hui, après le harcèlement des organisations des Droits de l'Homme, interpellées par la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme, le gouvernement tortionnaire avoue officiellement trois morts et vient de libérer 5 détenus dont une femme en avouant en retenir encore 18 dans les prisons de la gendarmerie de Bamenda ; c'est pourquoi, la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme continue de rappeler l'opinion internationale pour que la vérité soit faite sur ce banditisme d'état mercenaire terroriste Paul BIYA.

Le 26 octobre 2001.


SECRETARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN FRANCE
85, Boulevard Saint-Michel - 75005 PARIS - tél/fax : 01.43.25.80.50
site Internet : http://africa.smol.org

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28/10/01 Y-a-t-il encore des opposants politiques à Djibouti ?
(J-L Schaal)

Depuis plusieurs semaines, nous ne recevons que très peu d'informations en provenance de Djibouti, ce qui explique le journal est plus réduit que d'habitude (en nombre d'articles) … Il faut aussi constater que les lecteurs établis au Canada, aux USA, en France, en Belgique ou dans les pays scandinaves ne s'expriment pas beaucoup non plus ….

Notre décision, prise en septembre, de mettre des conditions nouvelles à la publication systématique des contributions des lecteurs, afin de limiter au maximum les polémiques ethniques et les tentatives de manipulation par des personnes proches du régime, peut-elle expliquer cette situation ? En partie certainement, mais pas plus … car le taux de consultation du site reste très important : environ 100.000 pages consultées chaque mois.

Depuis presque trois ans, notre site a certainement contribué à faire diminuer le nombre de cas de violations des Droits de l'Homme commis par le régime du dictateur de Djibouti et par les sbires placés sous ses ordres.

Depuis le lancement du journal, tous les cas qui nous ont été répercutés ont été systématiquement publiés sur le site. Le monde entier horrifié a pu en prendre connaissance pratiquement en temps réel : cela a-t-il suffi à freiner les ardeurs d'un régime qui a, par ailleurs, des besoins énormes d'argent ? Ce régime attend des aides en permanence. Les contribuables occidentaux sont toujours sollicités pour favoriser indirectement l'enrichissement personnel des dirigeants et pour fournir, contre leur gré, des moyens d'asservir la population.

Pendant ce temps, l'opposition reste muette.

En dépit de nos appels, aucune personnalité (dite de l'opposition) ne s'est exprimée depuis plusieurs mois. Que se passe-t-il ?

Bon, nous savons que DINI a négocié un accord avec IOG. Même si cet accord n'est pas celui qui était attendu par les observateurs, il est clair que DINI a fait la paix avec IOG et qu'il s'interdit toutes critiques à son égard.

Mais les autres ? Officiellement, ils sont toujours des opposants, certes. Mais dans la réalité leur silence peut laisser penser qu'ils négocient avec IOG. Après l'amnistie dont certains ont bénéficié en septembre, il pourrait se vérifier que des tentatives de rapprochements sont en cours avec le pouvoir.

Ces rapprochements sont-ils critiquables ?
Oui et non.
Oui, s'ils sont faits en vue de procurer aux intéressés des avantages personnels et des postes ministériels ou diplomatiques…
Non, s'ils ont pour objectif d'ouvrir le pays à la justice, à la démocratie, à la liberté et au renouveau économique. Mais nous restons quand même très prudents sur cette éventualité.... car nous n'avons aucune confiance dans les promesses d'IOG.


Que peut-on en déduire ?
Que les Djiboutiens ne semblent pas être gâtés .. ni par leurs dirigeants ni par ceux en charge de les représenter officiellement. Ils subissent toutes les difficultés et ils supportent cette situation scandaleuse qui se prolonge au-delà de toutes prévisions ...


Alors comme le signalent de nombreux lecteurs, le temps n'est-il pas venu pour le peuple djiboutien de prendre son destin en main, sans se soucier des rapaces qui ont tout accaparés ni des hommes de l'opposition qui ne s'opposent que très mollement, quand ils ne font pas des compliments officiels à Guelleh au hasard d'un discours ou d'une réception publique.

Jean-Loup SCHAAL

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28/10/01 Projet de constitution d'une banque de données d'information juridiques et pratiques : appel de solidarité pour obtenir des informations sur les possibilités d'asile en France, en Belgique et au Canada, dans les pays scandinaves, etc...

L'ARDHD reçoit de nombreux appels de Djiboutiens ou d'Associations de Djiboutiens qui souhaitent émigrer en France, en Belgique ou au Canada, pour fuir le régime tyrannique de Guelleh, le manque de soutien des partis de l'opposition et le drame économique engendrée par la dictature.

Exemple récent :
"Monsieur,
Nous sommes des jeunes Djiboutiens qui ne peuvent plus supporter les difficultés politiques et sociales qui existent à Djibouti.
Nous sommes des fidèles lecteurs des journaux de l'opposition djiboutienne et nous voulons venir en France , en Belgique ou au Canada pour obtenir l'asile politique. Donc nous voudrions recevoir des informations afin de connaître les procédures de demande d'asile, et nous sollicitons votre aide."

Ces associations demandent de l'aide ....

L'ARDHD, compte-tenu de sa structure peu étoffée, n'est pas en mesure d'apporter des informations précises sur les possibilités offertes dans chaque pays et c'est pourquoi elle lance un appel urgent aux Djiboutiens qui ont déjà émigré et qui sont installés dans un pays occidental : France, Belgique, Canada, USA et pays scandinaves.

Nous demandons à ces Associations et à ces Djiboutiens de prendre contact avec nous et de nous dire comment ils pourraient aider leurs compatriotes qui souhaitent émigrer eux aussi :

- information sur les possibilités dans chaque pays,
- formalités ou exigences requises,
- possibilités de s'établir et de travailler,

- niveau d'assistance et de soutien qui pourraient être apporté localement par les Djiboutiens déjà établis ...


Pour nous contacter : equipe@ardhd.org

L'ARDHD, de son côté, utilisera ses possibilités d'aider les candidats en établissant des attestations, à la condition qu'elle soit en mesure de vérifier les informations données par les candidats au départ. (Selon nos règles internes, le candidat doit être recommandé par une personnalité connue de l'opposition ou par une association intervenant en faveur des D.H. à Djibouti)

Notre projet consiste à organiser une base de données :

Nous allons organiser une banque de données d'information à partir des renseignements que vous nous communiquerez et cette banque de données sera à la disposition de tous ceux qui en feront la demande.

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27/10/01 GAMBIE : arrestation du secrétaire général d'Amnesty International. Demande d'intervention en sa faveur.

The arrest of our colleague in the Gambia

We are again witnessing and bitterly dismay about another attack on human rights defenders for their rights crusade in the West African region. Our colleague Lamine Sillah, the Secretary General of Amnesty International's Gambia section was picked up by the National Intelligence Agency (NIA) in Banjul for what is believed to be linked with his interview with the BBC focus on Africa on October 21, 2001for mentioning the violent incident which took place after the result of the 18th October presidential election was announced.

This latest development and dramatic twist of cruel politics bring fore the professed commitment of African leaders particularly the sub regional leaders of West Africa to continue to use rule of terror and brutal dictatorship to cow Human Rights Defenders to submission for their pious objectivity and holy truth. We are deeply troubled and concern about the manner in which defenders are hunted down by security forces for their independent thinking and their commitment to the crusade of human rights.

The history of blatant violation for human rights in the region can be traced to mainly permanent structure which include the adoption and implementation of the doctrine" national security" the use of laws as instrument of repression, the deliberate disregard for the rule of law and the carrying out of indiscriminate killing, and the destruction of other acts of violence against human rights defenders and people who referred to as idealistic crusaders.

What is emerging in the Gambia today dramatized the sub regional reality of brutal dictatorship and is a clear indication of President Yahya Jammeh and his political followers terror tactics against ideas and a method to silence human rights defenders. Since President Jammeh accession to power in 1994, he has waged unmitigated terror on the people of that West African country including the killing of students in April 2000, who staged a peaceful demonstration calling for a change in the improvement of their educational system. To date, the perpetrators of such gruesome acts have not been brought to justice.

We are therefore calling on you again to join the campaign and urgent action for the immediate and unconditional release of our colleague, as he is a prisoner of conscious.


Write to:
Office of the President
State House, Banjul
Gambia
Faxes: 00220 227034


Head of the national security Intelligence Agency
Mr. Kebba Ceesay
NIA Headquarters, Banjul Gambia
Faxes: 00220 225562

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27/10/01 A lire dans la Lettre de l'Océan Indien

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/10/2001
AVIATION - Vol direct d’Air France à Djibouti
Après avoir réduit le nombre de ses rotations vers Djibouti (LOI n°967), la compagnie Air France va transformer sa dernière liaison hebdomadaire vers ce pays en un vol direct. (...). [Total : 133 Mots].

 

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/10/2001
FRANCE/DJIBOUTI - André Massida
La patron de la société Massida Transit à Djibouti a écrit le 25 octobre à La Lettre de l'Océan Indien, pour apporter des précisions à l'article concernant la démission de Pierre Cornille comme représentant des Français de Djibouti au Conseil supérieur des Français à l'étranger (CSFE). (...). [Total : 163 Mots].

Note de l'ARDHD : André Massida a déjà été décrit dans nos publications comme un ami proche du dictateur, avec lequel il aurait de nombreux intérêts communs. Le développement de ses activités à Djibouti est certainement lié à cette relation que certains critiquent .... Ne nous étonnons pas que LOI termine son article par cette phrase : "Très diplomatique, le patron de Massida Transit a terminé son courrier en précisant qu'il trouvait pour sa part "les relations franco-djiboutiennes au beau fixe en ce moment".

 

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/10/2001
DAALO AIRLINES - Une liaison avec les Comores
Dans le cadre de la mise en oeuvre des accords aériens entre Djibouti et les Comores, la compagnie Air Djibouti a désigné Daallo Airlines pour exploiter ses droits de trafic sur Moroni. (...).

 

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/10/2001
DJIBOUTI/SOMALIE - Ismaïl Goulal Boudine
Un ambassadeur de Djibouti en Somalie a présenté, le 1er octobre, ses lettres de créances au président du gouvernement national de transition (GNT) de Mogadiscio, Abdiqassim Salad Hassan. (...). [Total : 161 Mots].


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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon