Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
01/11/01
: Nouveau procés contre l'auteur de Noir Silence, qui
dérange beaucoup les milieux d'affairistes ... pas si
clairs qu'ils voudraient le faire croire ... !!
SURVIE
Paris, le 28 septembre 2001.
Procès
François-Xavier
Verschave et Laurent Beccaria / Arcadi Gaïdamak
A la suite
de la publication de Noir Silence (éditions des Arènes,
avril 2000), son auteur François-Xavier Verschave et
son éditeur, Laurent Beccaria, sont poursuivis en diffamation
par Arcadi Gaïdamak pour avoir exposé ses liens
avec les réseaux militaro-financiers russes, certains
milieux politiques français et son implication dans l'affaire
des ventes d'armes au gouvernement angolais au côté
de Pierre Falcone.
Arcadi
Gaïdamak, ancien émigré russe en Israël,
homme d'affaires aux activités aussi nombreuses que lucratives,
refuse aujourd'hui de se présenter devant la justice
française qui a ordonné un mandat d'arrêt
international à son encontre. Il n'hésite pourtant
pas à saisir cette même justice.
Fondé
sur le travail de l'association Survie, dont F. X. Verschave
est le président, Noir Silence décortique les
réseaux françafricains et en met en lumière
quelques-uns des acteurs ; l'imbrication de la nébuleuse
françafricaine et des mafias financières internationales
y est explicitée.
L'audience
aura lieu le mardi 2 novembre, à partir de 13 h 30, à
la XVIIème chambre correctionnelle du Tribunal de grande
instance de Paris.
1/11/01
Hassan Gouled Aptidon 'donne' son nom au stade de Djibouti -
Un comble !!! (Lecteur)
Le
Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Tourisme
M.Otban Goïta Moussa a donné le coup denvoi
vendredi dernier du championnat national de football 2001-2002
au stade "Hassan Gouled Aptidon" ....
Hassan Gouled Aptidon, qui a ruiné (détruit) le
pays pendant 20, qui a endetté le pays (et donc aussi
nos enfants), a eu le culot de donner son nom au plus grand
stade de Djibouti, comme s'il avait servi le pays. Il ne faut
pas exagérer ni renverser les rôles : il s'est
servi du pays, mais pas l'inverse.
Non
mais, il nous prend pour qui ?
Non
seulement, les djiboutiens changeront le nom du stade, mais
aussi IL RENDRA DES COMPTES !!
Autre chose :
Comment expliquer le retour (en liberté) à Djibouti
de YACIN YABE (l'ancien chef de la Police). Et en plus, il s'est
lancé dans le commerce/business (2 bateaux transportant
du CIMENTS sont attendus à djibouti, à son nom).
N'oublions pas que son ami "GOD" (l'ancien numero
2 de la police) est toujours en prison.
Faisons cesser ces hypocrites et leurs hypocrisies !
La réponse est simple : Yacin est libre parce qu'il est
ami/issa de IOG alors que GOD est samaron/NAIF (bien fait pour
lui)
Donc, chers djiboutiens, IOG est dangereux en meme temps TRIBALISTE.
29/10/01
IOG, l'avare qui planquerait ses sous dans des banques
étrangères, ferait-il la quête à
Bruxelles sous couvert (Eh Oui !) de favoriser le Soudan ?
Nous
publions ce texte paru dans l'ADI et qui se suffit à
lui-même - IOG fait faire la manche à ses Parlementaires
auprès de Bruxelles. Souhaitons que l'examen de notre
pétition permettra aux autorités occidentales
de bien réfléchir avant de lâcher le moindre
centime :
ADI/DJIB/1460/278
MOTS
DJIBOUTI/ ASSEMBLEE ACP-UE Une délégation
parlementaire djiboutienne à Bruxelles
DJIBOUTI
(ADI)- 28 octobre- Une délégation parlementaire
djiboutienne, composée de 2 membres, prendra part du
29 octobre au 1er novembre 2001 à Bruxelles aux travaux
de la 3ème session de lAssemblée parlementaire
paritaire des pays de lAfrique, des Caraïbes et du
Pacifique et des pays de lUnion Européenne (ACP-UE).
Cest
à cet effet que les députés M.Robleh Obsieh
Bouh et M. Chehem Hamad Mahamed ont quitté samedi dernier
Djibouti pour la capitale belge.
Comme prévu,
le député Robleh Obsieh Bouh plaidera à
la barre de cette auguste assemblée notamment en faveur
de la levée de lembargo européen imposé
au Soudan, si lon en croit sa déclaration formulée
le 13 octobre dernier au cours dun entretien avec lAgence
Djiboutienne dInformation.
Une conviction
qui lui vient suite à son séjour au Soudan au
début du mois doctobre 2001, en compagnie de parlementaires
du Centrafrique, du Niger, de lAfrique du Sud et du Nigéria.
Séjour
au cours duquel il a pu observer les conséquences sur
le terrain et limpact sur les populations de lembargo
européen imposé au Soudan.
La 3ème
session de Bruxelles comporte dans son ordre du jour plusieurs
sujets dont celui dit du groupe de travail sur limpact
des sanctions, et notamment des embargos, sur la population
des pays à lencontre des quels ces mesures sont
prises, ainsi que sur la mission dInformation au Soudan
du 26 juin au 2 juillet 2001.
Le chef
de la délégation M. Robleh Obsieh Bouh agit ainsi
en sa qualité de Représentant permanent du parlement
djiboutien auprès de lAssemblée parlementaire
paritaire des pays ACP-UE.
29/10/01
Le Consul de France à Djibouti : un fonctionnaire sérieux
qui pourrait appliquer les règlements au pied de la lettre
dans certains cas, mais qui pourrait savoir fermer les yeux
lorsque cela arrange la politique française et les relations
avec le dictateur IOG.
Nous
recevons de nombreuses informations concernant les décisions
du Consul de France en matière de Visa.
Hier, il s'agissait sinon d'un refus au moins d'une fin de non
recevoir à une demande de visa à titre humanitaire
en faveur d'un journaliste victime de la violence d'Etat (Cette
demande de visa est soutenue par RSF, la LDH et par notre association).
Aujourd'hui,
il s'agit d'un enfant djiboutien inscrit régulièrement
dans une école française et attendu / hébergé
par des membres proches de sa famille, à qui le Consul
ne refuse pas véritablement un visa, mais qu'il fait
patienter depuis plusieurs mois ... (ce qui pourrait
revenir au même, car ce malheureux gamin a déjà
perdu plusieurs mois d'enseignements)
Et
pourtant nous apprenons en même temps que de nombreuses
autres personnes pourraient avoir obtenu facilement leur visa.
Dans plusieurs de ces cas heureux, il pourrait s'agir
de personnes 'bien pensantes' aux yeux d'IOG.
Les
cas se multiplient .... et nous nous en étonnons. D'autant
plus que certaines administrations françaises interrogées
sur les problèmes posés, pièces à
l'appui, ne seraient pas toujours en mesure de comprendre ni
d'expliquer le niveau sélectif de bienveillance de notre
Consul.
Dans
le doute, nous pouvons nous poser légitimement la question
de savoir si le Consul n'exerce pas une vue personnelle sur
des dossiers dont l'analyse est certainement codifiée
par l'Administration. Prendrait-il aussi, comme un critère
important, ce qui pourrait plaire ou déplaire au tyran
local.
Le
quai d'Orsay, interrogé, a confirmé que la décision
d'attribuer un visa revenait en ultime recours au jugement du
Consul .... mais que des instructions ponctuelles pouvaient
lui être adressées par Paris...
29/10/01
LE PIÈGE TENDU PAR BEN LADEN S'EST- IL REFERMÉ?
Il n' a
échappé à personne que chacun de nos hommes
politiques (Chirac, Jospin, Blaire, Busch etc ...) s'est métamorphosé
le temps d'une intervention télévisée ou
d'un voyage de sensibilisation en pédagogue pour expliquer
la crise actuelle: les prises de position, les options stratégiques
et la nécessité d'un éventuel engagement
sur le terrain.
Il y a une
chose qui ne fait plus de doute. Les esprits et les opinions
publiques occidentaux semble admettre - sans pour autant comprendre
la portée réelle de tout engagement sur le théâtre
des opérations - comme un mal nécessaire l'éventualité
d'une intervention militaire sous la bannière des Etats-Unis.
Les esprits les plus lucides osent à peine s'exprimer
sur la question. Quant ils le font, ils usent de beaucoup d'euphémismes
et de certaines précautions oratoires pour afficher une
prise de position moins va-t-en guerre.
Quant aux
opérations sur le terrain, elles semblent se poursuivre
dans une certaine quasi routine. Elles n'émeuvent personne,
ni ne choquent les esprits prompts à réagir en
pareille situation. Il est un fait incontestable mais difficilement
quantifiable, c'est la question des victimes civiles de cette
guerre. Il s'agit bien d'une guerre au sens juridique et classique
du terme. En effet, nous assistons une attaque - ou à
une agression - d'un pays constitué sur un autre. A côté
des soutiens inconditionnels des uns et du soutien "du
bout des lèvres" des autres, aucune voix ne s'est
élevée pour apporter la contradiction ou se faire
l'avocat du diable. L'Occident, à l'exception de quelques
rares réserves, semble frapper d'un profond mouvement
de "panurgisme". Venant de la part de l'Europe cette
approche du "pour ou contre nous" est très
surprenante et témoigne surtout de l'hégémonie
et de la suprématie croissante des Etats-Unis à
l'occasion des crises majeures que traversent notre planète.
Cela ne
nous étonne pas que l'administration américaine
nous démontre encore une fois son manque de vision, ses
carences et sa "gestion aventurière" de la
crise en Afghanistan. Cette posture "va-t'en guerre"
ne doit pas non plus nous surprendre quant on se penche de plus
prés sur la composition du staff présidentiel
de la Maison Blanche. Au premier plan, nous avons Colin Powell,
le chef d'état major des forces américaines lors
de l'intervention au Koweït.
Faut-il
voir derrière cette guerre d'Afghanistan une vaste manuvre
du puissant lobby du complexe militaro-industriel ?
Toujours
est-il que les Etats-Unis semblent ignorer volontairement ou
peut être par ignorance que la poursuite des bombardements
et la mort de victimes civiles innocentes ne vont pas sans quelques
conséquences d'une part sur les relations entre le monde
arabo-musulman et l'Amérique et d'une façon générale
sur la perception et le cours des relations Nord-Sud.
Ne s'agit-il
pas d'une guerre qui oppose une coalition de pays riches et
puissants - en l'occurrence occidentaux - contre un pays pauvre
de surcroît musulman. Cette guerre ne peut-elle pas être
perçue comme une nouvelle croisade ? C'est d'ailleurs
un terme utilisé par l'actuel occupant de la Maison Blanche.
Le chef
du gouvernement italien, M.Berlusconi n'a-t-il pas disserté
sans le moindre complexe sur la prétendue supériorité
de la culture occidentale sur l'Islam? Malheureusement, ces
propos ont été tenus par un chef de gouvernement
d'un des pays membres de l'Union Européenne. Que faut-il
en tirer comme conclusion? L'Histoire nous le dira certainement.
Toute personne
connaissant de près ou de loin les populations de certains
pays du Sud et plus particulièrement celles des pays
musulmans, ne pourra que confirmer le risque d'incompréhension
et celui de raviver certaines veilles rancurs mal éteintes.
Il devient
aisé et enfantin pour le moindre Cheikh peu scrupuleux
ou pour tout individu en mal de publicité de tirer profit
de cette situation. Sans le vouloir et peut être sans
s'en rendre compte, les États-Unis sont entrain de créer
un peu partout dans le monde Arabo-musulman des pépinières
de Ben Laden.
Ce risque
existe et on en maîtrise peu ou très mal les conséquences.
Avant que
cela ne soit trop tard - il est peut être déjà
trop tard - et afin d'éviter que ce piège tant
montré du doigt, tendu par Ben Laden, ne se referme finalement
sur ses victimes. Il devient urgent que cette guerre en Aghanistan
finissent par trouver un dénouement moins tragique et
surtout moins dévastateur pour les relations entre l'Orient
et l'Occident.
Il est temps
que chacun des acteurs de cette tragédie puisse retrouver
la place qui lui est naturellement dévolue: Les Etats-Unis
chez eux, les Talibans dans leur mosquée ou dans leur
madrassa et les civils afghans à vaquer à leurs
occupations quotidiennes. Dans cet ordre naturel des choses,
une initiative des Nations Unies serait largement salutaire
pour détendre et décrisper le mécontentement
grandissant - surtout à l'approche du mois saint du Ramadan
- des opinions publiques dans le monde arabo-musulman et pour
redonner un peu plus de légalité et de sens au
drame qui se joue en Afghanistan.
29/10/01
Les Djiboutiens ont-ils la mémoire courte ou non ? (Lecteur)
Si
on se rappelle des années 78-80, Ismail Omar Guelleh
entretenait à cette époque des groupes miliciens
dans le nord de la Somalie. Il avait des contacts avec des mercenaires
arabes et somaliens et avec l'aide de son défunt frère,
ils terrorisaient le peuple djiboutien.
Aujourd'hui,
cet ancien mercenaire reconverti - à l'occasion Président-terroriste
- ne doit pas oublier que le passé ne s'efface jamais
et que le geste qu'il a fait envers les Américains ne
leur fera jamais oublié ses antécédents
terroristes et qu'ils pourraient décider de se passer
de lui le moment venu. Pour les Djiboutiens et pour les Djiboutiennes,
notre Ben Ladine est-ce notre propre Président ? Alors
a quand son tour ?
29/10/01
Si vous ne recevez pas suffisamment d'information, c'est parce
que ceux qui la maîtrisent à Djibouti, ne veulent
pas communiquer par hypocrisie !!
(Lecteur)
Ce n´est
pas par négligence que certains Djiboutiens comme moi
ne vous écrivent pas mais c´est tout simplement
par manque d´informations provenant de Djibouti. Faute
de matière, nous ne nous vous adressons rien !!!
Vous avez
sans aucun doute remarqué que le site de la Communauté
Djibouti est déserté depuis le mois d´août.
Les djiboutiens de l´étranger n'échangent
plus des idées ; on a vraiment l'impression que le ballon
s'est dégonflé et qu'il n'y a plus rien à
dire.
C´est
triste de constater que les Djiboutiens de l´étranger
qui ont facilement accèsá l´internet, n'échangent
pas leur point de vue régulièrement par Internet,
comme ils le faisaient dans le passé.
Ne parlons
pas des Djiboutiens de Djibouti qui rencontrent des difficultés
énormes pour accéder à Internet (coût,
saturation des accès, surveillance policière)
et qui craignent de vous donner des informations sur la vie
du pays.
Ne parlons
pas des soit-disant opposants qui ne représentent plus
les Djiboutiens et qui,
par hypocrisie, ne vous envoient aucune information ni prise
de position.
Je vous
rappelle que j´ai personnellement rédigé
de nombreux articles dont le dernier qui a été
publié dans le bulletin B114 du 05/10/01 sous le titre
"Ah, L'ingratitude de ceux qui prétendent incarner
l'opposition djiboutienne !"
"A
l'époque, j´avais été ému
à la lecture de votre lettre ouverte aux responsables
de l'opposition à Djibouti.
Tout
les partis politiques présents à Djibouti vous
doivent une reconnaissance sans précédent pour
le journal de L´ARDHD et ils savent très bien que
sans L´ARDHD, ni leur cause, ni leurs difficultés
n'auraient connu une diffusion internationale ce qui a eu un
retentissement important.
Vous
avez donné quelques exemples : la tuerie d´Arriba
et les emprisonnements des responsables de l´opposition
tel que Moussa Ahmed, Moumine Bahdon, Aden Robleh, Ali Mohamadé,
Ismail Gueddi, Ali Meidal, Yacin Yabéh en passant par
Maître Aref, les enseignants et leur syndicat.
Ces partis
d´oppositions sont parfaitement renseignés sur
les affaires courantes du pays.
N'oublions
quand même pas que ce sont ces soit-disant leaders de
l´opposition d´aujourd´hui qui ont nommé,
dans le passé, pour des raisons "d'équilibre
ethnique",
(pendant qu´ils occupaient les fonctions de Ministres
ou de Généraux) les trois-quart des hauts cadres
de l´État djiboutien.
Le fait
qu´ils ne participent pas activement à la diffusion
d'idées ou d'informations pour permettre l´élaboration
du journal de L´ARDHD nous blesse profondément,
nous les Djiboutiens vivant á l'étranger.
Ce n´est
pas par manque de moyens que ces hommes ne participent pas l´informations
du journal de l´ARDHD mais bien par hypocrisie. Les hommes
cités ci-dessus
n'étaient pas des fonctionnaires au service de l'Etat,
mais des agents au service de leurs clans respectifs. Critiquer
les dirigeants d'aujourd'hui reviendrait au fait de se critiquer
eux-même et ils en sont bien incapables.
Ces soit disant leaders d´aujourd hui disposent des moyens
financiers suffisants pour faire bouger le pays dans la bonne
direction de la démocratie et d'une gestion
transparente mais leur égoïsme et leur avidité
les ont conduit à perdre tout sens critique : IOG l'a
bien compris et il s'est attaché avec succès à
les marginaliser.
Ils considèrent
que le journal de l'ARDHD est un journal concurrent au lieu
de le considérer comme un moyen supplémentaire
à leur service pour diffuser leurs idées et pour
faire connaître la détresse du peuple djiboutien
: car la finalité devrait-elle celle-là !
En revanche,
lorsque ces personnes se trouvaient en difficulté, souvent
envoyées derrière les barreaux de Gabode à
juste raison ou non, ils n'ont jamais manqué de faire
appel immédiatement par fax ou par E-Mail au journal
de l'ARDHD, qui les a toujours soutenues."
29/10/01
Les opposants politiques négocient des postes en période
pré-électorale ... Ceux qui n'auront pas été
nommés, rentreront dans l'opposition et seront actifs
pendant quelques semaines ...(Lecteur)
Bonjour
,
A Djibouti durant toutes les périodes post électorales
nous assistons à des négociations entre le gouvernement
en place et les opposants du régime.
Après
chaque élection, nous découvrons de nouveaux opposants
plus ou moins actifs pendant quelques semaines voire quelques
mois ; c'est un cercle vicieux !!
Djibouti
est le seul pays au monde où les opposants demandent
à négocier sans arrêt pour obtenir une participation
dans le gouvernement ou pour devenir des élus de l'Assemblée
nationale ou, ou, .(d'autres fonctions rémunératrices
ou prestigieuses) etc.
Vous
constaterez par vous-même, qu'aucun n'évoque jamais
une alternance politique à l'exception du défunt
Djama Elabe. Plus grave encore, aucun des partis politiques
reconnus par le gouvernement n'accepte le principe élémentaire
de la démocratie
un homme= une voix.
PS
: Beaucoup de personnalités, soit-disant membres de l'opposition
(sans les nommer) ne sont plus considérés comme
des opposants sérieux. Dans la réalité
ils ont le même dénominateur commun qu'IOG. Ils
travaillent pour une participation dans le gouvernement d'IOG
et non pour une alternance politique et sociale pour le bien
du peuple.
29/10/01
LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L'HOMME
POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME
- Membre
affilié à la F.I.D.H. accréditée
auprès de la Commission de l'O.U.A et de l'O.N.U.
- Membre Fondateur de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme.
- Membre de l'Association Internationale des Juristes et des
Avocats-Experts-Consultants en Droits de l'Homme.
Présidents
d'Honneur à titre posthume :
Dr. Félix MOUMIE
Rubens
UM NYOBE
Ernest OUANDIE
Afana OSSENDE
Abel KINGUE
Monseigneur Albert NDONGMO
COMMUNIQUE DE PRESSE
RAPPEL DE L'APPEL D'URGENCE
du 3 octobre 2001
LE TERRORISME D'ETAT
FAIT RAGE AU CAMEROUN
La Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme dénonce l'assassinat,
les meurtres, les arrestations massives à Kumbo au nord-cameroun
dans la journée du 1er octobre. La police, la gendarmerie
tirent sur la foule et tuent plusieurs dizaines et blessent
plusieurs milliers de personnes parmi lesquelles beaucoup de
jeunes et de personnes âgées, arrêtent des
journalistes parmi lesquels le Directeur de la " Nouvelle
Expression ".
On assiste
à la continuation des actes du terrorisme criminel d'Etat
du régime tortionnaire Paul BIYA sous une nouvelle version
du Commandement Opérationnel.
Nous en
appelons à l'opinion internationale et aux organisations
démocratiques des Droits de l'Homme d'exiger la cessation
immédiate de ce terrorisme d'Etat au Cameroun et l'envoi
d'une commission d'enquête notamment à Kumbo et
à Bamenda, lieux où ces actes ont été
perpétrés le 1er octobre et où l'insécurité
ne cesse de confiner les habitants apeurés, assiégés
par les forces de la répression.
Au jour
d'aujourd'hui, après le harcèlement des organisations
des Droits de l'Homme, interpellées par la Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme, le gouvernement tortionnaire avoue officiellement
trois morts et vient de libérer 5 détenus dont
une femme en avouant en retenir encore 18 dans les prisons de
la gendarmerie de Bamenda ; c'est pourquoi, la Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme continue de rappeler l'opinion internationale
pour que la vérité soit faite sur ce banditisme
d'état mercenaire terroriste Paul BIYA.
Le 26 octobre
2001.
SECRETARIAT
DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN FRANCE
85, Boulevard Saint-Michel - 75005 PARIS - tél/fax :
01.43.25.80.50
site Internet : http://africa.smol.org
28/10/01
Y-a-t-il encore des opposants politiques à Djibouti ?
(J-L Schaal)
Depuis plusieurs
semaines, nous ne recevons que très peu d'informations
en provenance de Djibouti, ce qui explique le journal est plus
réduit que d'habitude (en nombre d'articles) Il
faut aussi constater que les lecteurs établis au Canada,
aux USA, en France, en Belgique ou dans les pays scandinaves
ne s'expriment pas beaucoup non plus .
Notre décision,
prise en septembre, de mettre des conditions nouvelles à
la publication systématique des contributions des lecteurs,
afin de limiter au maximum les polémiques ethniques et
les tentatives de manipulation par des personnes proches du
régime, peut-elle expliquer cette situation ? En partie
certainement, mais pas plus car le taux de consultation
du site reste très important : environ 100.000 pages
consultées chaque mois.
Depuis presque
trois ans, notre site a certainement contribué à
faire diminuer le nombre de cas de violations des Droits de
l'Homme commis par le régime du dictateur de Djibouti
et par les sbires placés sous ses ordres.
Depuis le
lancement du journal, tous les cas qui nous ont été
répercutés ont été systématiquement
publiés sur le site. Le monde entier horrifié
a pu en prendre connaissance pratiquement en temps réel
: cela a-t-il suffi à freiner les ardeurs d'un régime
qui a, par ailleurs, des besoins énormes d'argent ? Ce
régime attend des aides en permanence. Les contribuables
occidentaux sont toujours sollicités pour favoriser indirectement
l'enrichissement personnel des dirigeants et pour fournir, contre
leur gré, des moyens d'asservir la population.
Pendant
ce temps, l'opposition reste muette.
En dépit
de nos appels, aucune personnalité (dite de l'opposition)
ne s'est exprimée depuis plusieurs mois. Que se passe-t-il
?
Bon, nous
savons que DINI a négocié un accord avec IOG.
Même si cet accord n'est pas celui qui était attendu
par les observateurs, il est clair que DINI a fait la paix avec
IOG et qu'il s'interdit toutes critiques à son égard.
Mais
les autres ? Officiellement, ils sont toujours des opposants,
certes. Mais dans la réalité leur silence peut
laisser penser qu'ils négocient avec IOG. Après
l'amnistie dont certains ont bénéficié
en septembre, il pourrait se vérifier que des tentatives
de rapprochements sont en cours avec le pouvoir.
Ces
rapprochements sont-ils critiquables ?
Oui et non. Oui, s'ils sont faits en vue de procurer aux intéressés
des avantages personnels et des postes ministériels ou
diplomatiques Non, s'ils ont pour objectif d'ouvrir le pays à
la justice, à la démocratie, à la liberté
et au renouveau économique. Mais nous restons quand même
très prudents sur cette éventualité....
car nous n'avons aucune confiance dans les promesses d'IOG.
Que
peut-on en déduire ? Que les Djiboutiens ne semblent pas être gâtés
.. ni par leurs dirigeants ni par ceux en charge de les représenter
officiellement. Ils subissent toutes les difficultés
et ils supportent cette situation scandaleuse qui se prolonge
au-delà de toutes prévisions ...
Alors comme
le signalent de nombreux lecteurs, le temps n'est-il pas venu
pour le peuple djiboutien de prendre son destin en main, sans
se soucier des rapaces qui ont tout accaparés ni des
hommes de l'opposition qui ne s'opposent que très mollement,
quand ils ne font pas des compliments officiels à Guelleh
au hasard d'un discours ou d'une réception publique.
Jean-Loup
SCHAAL
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28/10/01
Projet de constitution d'une banque de données d'information
juridiques et pratiques : appel de solidarité pour obtenir
des informations sur les possibilités d'asile en France,
en Belgique et au Canada, dans les pays scandinaves, etc...
L'ARDHD
reçoit de nombreux appels de Djiboutiens ou d'Associations
de Djiboutiens qui souhaitent émigrer en France, en Belgique
ou au Canada, pour fuir le régime tyrannique de Guelleh,
le manque de soutien des partis de l'opposition et le drame
économique engendrée par la dictature.
Exemple
récent :
"Monsieur,
Nous sommes des jeunes Djiboutiens qui ne peuvent plus supporter
les difficultés politiques et sociales qui existent à
Djibouti.
Nous sommes des fidèles lecteurs des journaux de l'opposition
djiboutienne et nous voulons venir en France , en Belgique ou
au Canada pour obtenir l'asile politique. Donc nous voudrions
recevoir des informations afin de connaître les procédures
de demande d'asile, et nous sollicitons votre aide."
Ces
associations demandent de l'aide ....
L'ARDHD,
compte-tenu de sa structure peu étoffée, n'est
pas en mesure d'apporter des informations précises sur
les possibilités offertes dans chaque pays et c'est pourquoi
elle lance un appel urgent aux Djiboutiens qui ont déjà
émigré et qui sont installés dans un pays
occidental : France, Belgique, Canada, USA et pays scandinaves.
Nous
demandons à ces Associations et à ces Djiboutiens
de prendre contact avec nous et de nous dire comment ils pourraient
aider leurs compatriotes qui souhaitent émigrer eux aussi
:
-
information sur les possibilités dans chaque pays,
- formalités ou exigences requises,
- possibilités de s'établir et de travailler,
- niveau
d'assistance et de soutien qui pourraient être apporté
localement par les Djiboutiens déjà établis
...
L'ARDHD,
de son côté, utilisera ses possibilités
d'aider les candidats en établissant des attestations,
à la condition qu'elle soit en mesure de vérifier
les informations données par les candidats au départ.
(Selon nos règles internes, le candidat doit
être recommandé par une personnalité connue
de l'opposition ou par une association intervenant en faveur
des D.H. à Djibouti)
Notre
projet consiste à organiser une base de données
:
Nous
allons organiser une banque de données d'information
à partir des renseignements que vous nous communiquerez
et cette banque de données sera à la disposition
de tous ceux qui en feront la demande.
____________________
________________
27/10/01
GAMBIE : arrestation du secrétaire général
d'Amnesty International. Demande d'intervention en sa faveur.
The
arrest of our colleague in the Gambia
We are again
witnessing and bitterly dismay about another attack on human
rights defenders for their rights crusade in the West African
region. Our colleague Lamine Sillah, the Secretary General of
Amnesty International's Gambia section was picked up by the
National Intelligence Agency (NIA) in Banjul for what is believed
to be linked with his interview with the BBC focus on Africa
on October 21, 2001for mentioning the violent incident which
took place after the result of the 18th October presidential
election was announced.
This latest
development and dramatic twist of cruel politics bring fore
the professed commitment of African leaders particularly the
sub regional leaders of West Africa to continue to use rule
of terror and brutal dictatorship to cow Human Rights Defenders
to submission for their pious objectivity and holy truth. We
are deeply troubled and concern about the manner in which defenders
are hunted down by security forces for their independent thinking
and their commitment to the crusade of human rights.
The history
of blatant violation for human rights in the region can be traced
to mainly permanent structure which include the adoption and
implementation of the doctrine" national security"
the use of laws as instrument of repression, the deliberate
disregard for the rule of law and the carrying out of indiscriminate
killing, and the destruction of other acts of violence against
human rights defenders and people who referred to as idealistic
crusaders.
What is
emerging in the Gambia today dramatized the sub regional reality
of brutal dictatorship and is a clear indication of President
Yahya Jammeh and his political followers terror tactics against
ideas and a method to silence human rights defenders. Since
President Jammeh accession to power in 1994, he has waged unmitigated
terror on the people of that West African country including
the killing of students in April 2000, who staged a peaceful
demonstration calling for a change in the improvement of their
educational system. To date, the perpetrators of such gruesome
acts have not been brought to justice.
We are therefore
calling on you again to join the campaign and urgent action
for the immediate and unconditional release of our colleague,
as he is a prisoner of conscious.
Write to:
Office of the President
State House, Banjul
Gambia
Faxes: 00220 227034
Head of
the national security Intelligence Agency
Mr. Kebba Ceesay
NIA Headquarters, Banjul Gambia
Faxes: 00220 225562
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27/10/01
A lire dans la Lettre de l'Océan Indien
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/10/2001 AVIATION - Vol direct dAir France à Djibouti
Après avoir réduit le nombre de ses rotations
vers Djibouti (LOI n°967), la compagnie Air France va transformer
sa dernière liaison hebdomadaire vers ce pays en un vol
direct. (...). [Total : 133 Mots].
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/10/2001 FRANCE/DJIBOUTI - André Massida
La patron de la société Massida Transit à
Djibouti a écrit le 25 octobre à La Lettre de
l'Océan Indien, pour apporter des précisions à
l'article concernant la démission de Pierre Cornille
comme représentant des Français de Djibouti au
Conseil supérieur des Français à l'étranger
(CSFE). (...). [Total : 163 Mots].
Note
de l'ARDHD : André Massida a déjà été
décrit dans nos publications comme un ami proche du dictateur,
avec lequel il aurait de nombreux intérêts communs.
Le développement de ses activités à Djibouti
est certainement lié à cette relation que certains
critiquent .... Ne nous étonnons pas que LOI termine
son article par cette phrase : "Très diplomatique,
le patron de Massida Transit a terminé son courrier en
précisant qu'il trouvait pour sa part "les relations
franco-djiboutiennes au beau fixe en ce moment".
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/10/2001 DAALO
AIRLINES - Une liaison avec les Comores
Dans le cadre de la mise en oeuvre des accords aériens
entre Djibouti et les Comores, la compagnie Air Djibouti a désigné
Daallo Airlines pour exploiter ses droits de trafic sur Moroni.
(...).
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/10/2001 DJIBOUTI/SOMALIE - Ismaïl Goulal Boudine
Un ambassadeur de Djibouti en Somalie a présenté,
le 1er octobre, ses lettres de créances au président
du gouvernement national de transition (GNT) de Mogadiscio,
Abdiqassim Salad Hassan. (...). [Total : 161 Mots].
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.