Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
04/12/01
Les conditions économiques à Djibouti sont difficiles,
mais pas pour tout le monde.
Témoin
: nous avons lu dans La Nation cette annonce pour plusieurs
recrutements.
Offres
d'emplois
Techniciens
en informatique (Micro et réseau)
Agent
commercial en informatique
Comptable
avec expérience professionnelle (BTS)
Transmettre
les candidatures à Maître Aref Mohamed Aref ...
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04/12/01
DJIBOUTI A SON RÉSEAU DE TÉLÉPHONIE MOBILE Mohamed
Berkani
Djibouti-Télécoms a inauguré samedi dernier
son premier réseau de téléphonie mobile,
Evatis. Dès le début de la commercialisation
des portables, les guichets de vente sont pris d'assaut. Visite
guidée avec le Directeur-général.
28/11/01 : C'est la ruée vers les téléphones
mobiles à Djibouti. " J'ai été obligé
de demander au personnel commercial de revenir travailler
l'après-midi (la journée de travail finit à
13 heures, ndlr). L'engouement est impressionnant. Nous sommes
à plus de mille abonnés ", s'enthousiasme
Mohamed Kamil Ali, Directeur-général de Djibouti-Télécoms.
Lancé lundi dernier, le premier réseau de téléphonie
mobile a trouvé son public immédiatement. C'est
le chef de l'Etat en personne, Omar Guelleh, qui l'a inauguré
samedi dernier en grande pompe. Djibouti-Télécoms
est une entreprise publique qui appartient 100% à l'Etat.
" Le nouveau central numérique est de 30 000 lignes,
mais il est extensible à 100 000 ", explique Mohamed
Kamil. Désenclaver Djibouti Evatis, le premier réseau
djiboutien. Djibouti-Télécoms a déboursé
environ 800 millions de francs djiboutiens (696 577 euros).
04/12/01
Le FMI accorde un crédit de 5 millions de dollars à
Djibouti WASHINGTON (AFX) -
Le Fonds
monétaire international (FMI) a accordé un crédit
de 5 millions de dollars à Djibouti, selon un communiqué
reçu samedi. Ce crédit fait partie du programme
de croissance et de réduction de la pauvreté
(FRPC) d'un montant total de 24 millions de dollars accordé
en octobre 1999.
Jusqu'à
présent, les autorités de Djibouti ont utilisé
7 millions de dollars.
Eduardo
Aninat, l'un des trois directeurs-généraux adjoints
du FMI, a souligné qu'"après des dérapages
en 2000 et des retards dans l'application des réformes
structurelles, les autorités ont appliqué plusieurs
mesures de correction pour reprendre le contrôle des
finances publiques".
Celles-ci
comprennent notamment un programme de contrôle des liquidités,
un budget révisé pour 2001 et des réformes
de l'imposition directe et de l'organisation des dépenses.
Les arriérés budgétaires ont ainsi pu
être diminués et les dépenses mieux contrôlées,
permettant de remettre le programme FRPC en bonne voie.
Le FMI
a en conséquence décidé d'accorder des
dérogations pour ses objectifs qui n'ont pu être
atteints. "Dans le même temps, la croissance économique
est restée faible, le chômage élevé
et la pauvreté généralisée",
souligne le Fonds. "Pour établir les conditions
d'une croissance à long terme, l'application des politiques
prévues par le programme doit être renforcée
avec une consolidation budgétaire et un élargissement
de l'assiette fiscale", affirme le Fonds. jld/mck/sba
tmf AFX
03/12/01
Les étudiants djiboutiens lancent un appel pressant.
Espérons que les autorités djiboutiennes sauront
les écouter et leur apporter un soutien concret et
efficace.
Les bonnes paroles seraient insuffisantes. Nous appelons
aussi la communauté internationale pour qu'ils reçoivent
de l'aide
A qui sadresser,
qui veut nous écouter ?
Des milliers détudiants djiboutiens
sont éparpillés dans toutes les villes de France,
rien quà Toulouse nous sommes plus dune
trentaine détudiants, anciens et nouveaux, le
chiffre ne cesse de grandir malgré la récession
détudiants boursiers. Ils sont assez nombreux
pour constituer une communauté mais sans être
une communauté à part entière, ils sont
nombreux ambitieux et courageux, ils nhésitent
daffronter les pires difficultés qui se présentent
dans la vie en France. Un lieu où il ny a ni
papa ni maman, sans parler de proches, la nostalgie et lamour
du pays constituent leur véritable adversaire, lutter
contre cela, résister à ce sentiment abstrait
dont on ne peut partager avec personne, épuisent leurs
jeunes esprits.
Les quatre murs de la chambre estudiantine
paraissent sapprocher de plus en plus vers le lit, jour
après jours la chambre semble se rétrécir,
le plafond de peinture claire et vierge semble ne pas prêter
attention à leur angoisse intérieure, rien ne
semble gêner cette torture et ce malaise que leur livrent
ses sensations. La musique bat son plein chez les voisins,
le samedi soir est un moment de rêve et de joie pour
la société qui nous entourent. Nos rares fêtes
: laid, le ramadan nexistent que dans leur souvenir,
paraissent une illusion fictive. Ne sont-ils pas issus dune
société djiboutienne digne de ses coutumes sociales,
religieuses et culturelles ?
Et oui, ce sont des djiboutiens mais ils
ont choisi de mener une vie différente celle détudiant,
dapprendre la « science » afin de pouvoir
aider toute une nation dépourvue de connaissance dans
tout domaines. Des milliers de gens qui ne savent ni lire
ni écrire, fermé du monde dans lobscurité
ils ne se contentent que du journal à la RTD en dialecte
djiboutien. Des pères, des mères et beaucoup
de jeunes qui sont victimes de cet obscurantisme de lanalphabétisme.
Beaucoup détudiant pense à ceux là,
et pense à prendre place dans des postes administratives
actuellement tenues par des citoyens « dépassés
», dépassés par le temps, dont une remise
à niveau serait nécessaire.
On peut continuer à décrire
de mille manières la vie de ces malheureux adolescents
vivant à létranger, ils connaissent ces
difficultés et ces galères depuis des années
mais le plus dure, le plus insupportable, le plus arrogant
et le plus impitoyable est leur état financier alarmant
et désespérant. Actuellement ça fait
depuis quatre mois que léducation nationale djiboutienne
na versé ni un seul centime ni une seule larme
pour ces étudiants. Ils font porte à porte pour
trouver des petits métier de misère pour vivre,
manger, payer le loyer, payer le transport et sacheter
des matériels scolaires.
Depuis que la bourse du gouvernement djiboutien
nest plus géré par lEGIDE (ex.CIES),
sans garant officiel par crainte de ne pas percevoir le loyer
des chambres CROUS nhébergent
plus les étudiants djiboutiens.
Adieu la chambre universitaire, adieu le campus,
le loyer modeste de la chambre universitaire consolidait la
« survie » de ces étudiants, leur évitaient
de payer des charges phénoménale et faire face
à des factures délectricité et
de gaz interminables.
Adieu la « vraie vie étudiante
», il faut faire face à une lutte de recherche
de logement, une lutte perdu davance. Comment louer
une chambre quand vous présenter un justificatif de
ressource dérisoire et sans garanti ?
Et le chanceux qui trouve un studio ou une
chambre, grenier ou niche de chien du moment quil protège
du froid (même si ce nest pas toujours le cas),
se fait expulser au bout de quelque mois quand il narrive
pas à payer le loyer déjà excessif à
cause du retard de sa bourse. Par manque dattestation
de bourse 2001/2002, la préfecture refusent de nous
délivrer la carte de séjour étudiante,
sans laquelle nous ne pouvons bénéficier daucun
droits sur le territoire français , nous sommes des
clandestins.
Nous souffrons dun mal dont les responsables
de léducation nationale ne veulent pas entendre.
A qui sadresser et qui veut nous écouter ? (
Par : Wadani)
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01/12/01
Des hochets pour s'attirer la sympathie des organisations
internationales. (Selon l'ADI)
Voilà
une manière de faire des cadeaux qui ne coûtent
rien, mais qui peuvent rapporter gros. Félicitation
M Guelleh ! Ca c'est du business intelligent. Bravo quand
même aux heureux récipiendaires !
ADI/DJIB/1532/99
MOTS
MM. Mohamed Al Hamoudi et David Stephen
élevés au rang de Commandeurs de la grande étoile
de Djibouti
DJIBOUTI
(ADI)- 1er décembre-.Le Président de la République
de Djibouti, M.Ismaël Omar Guelleh a élevé
samedi 1er décembre MM. Mohamed Mohamed Al Hamoudi
et David Stephen au rang de commandeurs de la grande étoile
de Djibouti.
M.
Hamoudi est depuis 1998, le représentant résident
du FMI à Djibouti.
Quand
à M. David Stephen, il occupe depuis octobre 1997 le
poste de représentant du secrétaire Générale
des Nations-Unis, chargé des affaires somaliennes.
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02/12/01
Radio-trottoir : des informations en direct de Djibouti.
Et
si l'actuel Ambassadeur de Djibouti à Paris avait choisi
de suivre scrupuleusement les traces de son prédécesseur
?
On murmure actuellement que M Kgoumaneg, Ambassadeur de Djibouti
accrédité à Paris, ex-directeur du Trésor
à Djibouti, aurait pris la décision de déserter
et de demander l'asile dans un pays occidental : USA ou Canada.
Ne nous inquiétons pas pour lui. Il a assuré
ses arrières. Non content de toucher un salaire qui
lui est versé (sans retard !) il aurait perçu
aussi le salaire d'un fonctionnaire de l'Ambassade. Ce fonctionnaire
a été rappelé à Djibouti pour
raisons politiques, mais il ne s'est jamais plaint officiellement
: c'est le fils d'un ancien opposant politique M. Gabayo qui
est pressé de conclure un accord avec IOG.
L'ancienne
trésorière de l'Ambassade toujours en prison
à Gabode ?
On nous rappelle, ce qui était passé inaperçu,
que la trésorière de l'Ambassade de Djibouti
à Paris a été incarcérée
à Gabode, il y a quelques mois (information que nous
avions donnée à l'époque). On lui reprocherait
d'avoir détourné environ 400 millions de FD.
Hélas, elle n'a pu en rembourser qu'un quart environ,
car c'est l'ancien Ambassadeur qui avait pris le reste (75
% soit 300 millions de FD) en partant (cf notre article :
l'ambassadeur se fait la malle avec la caisse).
On
prête un rêve à Paulette, non à
Odette !
Elle pourrait avoir envie de profiter du nouvel élargissement
de la vie politique en septembre 2002 pour créer son
propre parti et pour se présenter à la magistrature
suprême. Elle n'a pas tort car sa cote de popularité
ne cesse de monter dans les sondages.
Lorsqu'IOG
est en voyage, c'est elle qui dirige le pays et elle ne commet
pas d'erreurs, elle. Dès qu'IOG rentre, depuis son
bureau à la Présidence, elle reçoit les
femmes et même les hommes qui lui exposent leurs problèmes
et il semble qu'elle ait la capacité et le pouvoir
de régler efficacement et rapidement toutes les difficultés
: les Ministres ne peuvent rien lui refuser. Ah ! les faibles
femmes !
On
dit aussi qu'Odette reste vigilante et qu'elle essaye d'anticiper
les incartades conjugales de son mari volage. Elle serait
bien informée et dès qu'il aurait repéré
une femme, elle s'empresserait de la faire licencier pour
éviter tout dérapage (Certaine connaissance
personnelle du directeur de l'EDD pourrait-elle dire le contraire
? ) .... Ah ! L'amour d'Odette pour son gros mari !
DAF
agent de la France ?
Outre les négociations qu'il pourrait poursuivre avec
Guelleh, comme le font la majorité des hommes de l'opposition
en ce moment, DAF serait devenu un agent de l'Ambassade de
France à Djibouti. En tout cas, les témoins
affirment qu'il vient y pointer tous les jours à 13
heures.
Yacin
Yabeh futur conseiller d'IOG ?
Et si Yacin Yabeh reprenait un jour du service comme conseiller
d'IOG ?
On murmure qu'IOG se lamente de la défection de son
vieil ami, le Général Yacin Yabeh. Il l'a fait
sortir de Gabode alors que d'autres y pourrissent injustement
(pour le seul fait d'avoir obéi au Général)
et on lui prête l'intention de le recruter comme conseiller
particulier.
ISRAEL
a toujours ses antennes et son service d'écoute à
Djibouti.
Mais il
semble que les officiers israéliens qui géraient
cette installation d'écoute très sophistiquée
installée avec l'accord d'IOG sur le territoire de
Djibouti (pays dans la mouvance arabe) aient disparu. Peut-être
vont-ils revenir, au milieu des soldats américains
où ils seraient moins visibles. C'est vrai que cela
fait un peu désordre dans le contexte actuel, d'avoir
des soldats israéliens à Djibouti pour écouter
les pays arabes de la région ...
Le
clan Mamassan en plein guerre intestine ?
On dit que les choses se passent de plus en plus mal entre
Guelleh et l'entourage de Gouled, dont les membres les plus
proches auraient perdu tous leurs avantages. Imaginez que
ce soit ces derniers qui mettent fin à la dictature
de Guelleh ? Un scénario possible ?
Le
pouvoir s'acharne-t-il sur le Président de la Ligue
Djiboutienne des Droits Humains ?
On dit que Jean-Paul Noël ABDI, Président de la
LDDH aurait été victime d'un locataire qui n'aurait
pas réglé son électricité. L'EDD,
dont le directeur est un proche de Guelleh, aurait profité
de l'aubaine pour mettre au compte personnel de Jean-Paul
Noël le débit. Et comme ce dernier n'est pas atteint
par la corruption, il ne dispose que de ressources limitées.
Alors l'EDD va saisir le montant de ses retraites. En agissant
ainsi, le pouvoir espère-t-il que la LDDH va se taire
? Encore un rêve de Guelleh ?
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02/12/01
Mohamed Ali Mohamed, dit DIG DIG, heureux récipendiaire
du titre de Léche-Bottes avec mention spéciale
et inscrit dans l'Ordre des Brosses à Reluire, a été
finalement identifié.
Pour
votre information M. DIG-DIG n'est pas un anonyme ni un pseudonyme
puisqu'il s'agit du rédacteur en chef adjoint de l'organe
Gouvernemental, La Nation. Il signe toujours ses papiers sous
ce sobriquet familial. Mohamed Ali Mohamed, de son vrai nom,
ancien étudiant en communication à l'université
de Rennes, Dig-Dig, d'ethnie Afar, est longtemps resté
dans les placards de La Nation, du temps de M.Tani, l'actuel
directeur de cabinet d'IOG, avant de reprendre du service
sous le "règne" du petit Amin.
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1/12/01
Demande de réponse d'un lecteur au sujet d'un article
de M. Dahan.
Dans un long message un peu comminatoire où il se positionne
volontiers en donneur de leçons à notre égard,
Ahmed Ibrahim nous enjoint d'expliquer qu'il n'a pas apprécié
les affirmations de Monsieur Dahan, publiées sous sa
responsabilité dans un numéro précédent.
Nous
lui en donnons acte (car cela fait partie de la règle
que nous nous sommes fixée dans ce domaine pour garantir
la liberté des publications). Bien que nous préférerions
que les Djiboutiens prennent leurs plumes pour participer
au débat d'idée et pour répondre à
nos demandes, plutôt que pour se plaindre, le jour où
un article ne leur convient pas. Nous rappelons parmi les
sujets en cours :
-
les formalités d'immigration dans votre pays d'adoption,
- la constitution d'une liste des victimes de la tyrannie,
pour un mémorial du souvenir,
- les conséquences des accords de mai 2001 en + et
en -,
- l'organisation de manifestations pour le 10ème anniversaire
d'Arriba,
- etc ..
En
dépit de ses connations à caractère tribale
(qui ne sont pas 'notre tasse de thé'), nous publions
un extrait du message de Monsieur Ahmed Ibrahim, dont nous
n'avons corrigé que le français et l'orthographe,
pour ne pas le mettre mal à l'aise :
"...
De là, Monsieur Dahan m'a traité par écrit
et par personnes interposées, de tous les noms ; un
peu comme il l'a fait contre de nombreuses personnes, y compris
récemment Monsieur Dini. Constatez-le, si vous n'êtes
pas d'accord avec Monsieur Dahan, vous devenez son ennemi.
Je n'ai pas jugé utile de lui répondre.
Finalement,
cela ne me dérange pas que Monsieur Dahan m'accuse
d'extrémisme ethnique. Après tout, je suis
un Somali qui défend d'abord les intérêts
des Somalis comme un Afar l'aurait fait pour les Afar
et un Arabe pour les Arabes. Si je suis un extrémiste
pour cela, bravo à Monsieur Dahan, mais je persiste
et je signe ! Cependant, Il faut que Monsieur Dahan sache
que nous sommes dans des Pays de Droit où la diffamation
se règle devant les tribunaux. ....
Ahmed
Ibrahim"
Ne
sachant pas si Monsieur Ahmed Ibrahim se positionne dans les
rangs de l'opposition ou dans la mouvance du pouvoir, nous
lui laissons la responsabilité de ses affirmations.
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1/12/01
Pourrait-il y avoir un trafic d'organes humains à Djibouti
?
L'un de nos lecteurs nous a fait part d'une rumeur, qui est
invérifiable pour le moment. Rumeur selon laquelle,
il pourrait y avoir un trafic d'organes humains à partir
de Djibouti. Ce lecteur, qui affirme être fonctionnaire,
nous demande de lancer un appel à la communauté
internationale pour mettre un terme à des pratiques
qui pourraient être répréhensibles.
Nous
demandons à tous ceux qui pourraient avoir eu connaissance
d'informations à ce sujet, de nous les transmettre.
Nous
publions cette information avec toutes les réserves
d'usage, sous la responsabilité de son auteur et nous
attendons de recevoir d'éventuelles précisions
pour confirmer ou pour infirmer l'information.
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1/12/01
ARRIBA : dix ans dans quelques jours ...
(Rappel)
URGENT : appel aux associations pour nous informer de ce qu'elles
ont prévu d'organiser pour marquer cet anniversaire
et pour rendre un hommage aux victimes de la barbarie d'Etat...
Le
18 décembre 1991,
les forces spéciales djiboutiennes investissaient la
cité d'Arriba en plein centre de Djibouti et enfonçaient
les portes des maisons. Elles ont forcé tous les habitants
à sortir et à se rassembler au centre de la
cité.
C'est
alors que les militaires ont commencé à tirer
froidement sur la foule cernée et prise au piège
mortel, faisant 59 morts (hommes, femmes et enfants) et de
nombreux blessés.
Seule
l'intervention d'un hélicoptère de l'Armée
française, qui a filmé la scène, a probablement
permis d'éviter encore pire ....
A
l'époque Guelleh était le patron hiérarchique
des forces de sécurité qui ont perpétré
ce crime qui pourrait lui être attribué dans
l'avenir.
Chaque
année, les associations appellent tous les Djiboutiens
résidant à l'étranger à manifester
devant les Ambassades de Djibouti dans le monde. En particulier
à Paris où les manifestations du souvenir ont
été organisées depuis dix ans sans défaillance,
pendant plusieurs années à l'appel de l'ARDHD
et ensuite à l'appel des associations de Djiboutiens
qui ont pris effectivement le relais.
Cette
année pour la commémoration du dixième
année de ce crime contre l'humanité, nous appelons
toutes les Associations de Djiboutiens à s'organiser
dans leurs pays respectifs pour conduire une manifestation
pacifique devant les Ambassades de Djibouti le 18 décembre
2001, en souvenir de toutes ces victimes civiles et innocentes.
Nous
les remercions de nous adresser la copie de leurs appels qui
seront reproduits dans nos bulletins, pour assurer la diffusion
la plus large au sein
des communautés djiboutiennes à l'étranger.
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44 Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45 Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteurde l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade
de Léche-bottes avec mention spéciale.