ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 123
Du 1er au 7 décembre 2001

 

04/12/01 Les conditions économiques à Djibouti sont difficiles, mais pas pour tout le monde.
04/12/01 DJIBOUTI A SON RÉSEAU DE TÉLÉPHONIE MOBILE
04/12/01 Le FMI accorde un crédit de 5 millions de dollars à Djibouti
03/12/01 Les étudiants djiboutiens lancent un appel pressant. Espérons que les autorités djiboutiennes sauront les écouter et leur apporter un soutien concret et efficace.

01/12/01 Des hochets pour s'attirer la sympathie des organisations internationales. (Selon l'ADI)

02/12/01 Radio-trottoir : des informations en direct de Djibouti.

02/12/01 Mohamed Ali Mohamed, dit DIG DIG, heureux récipendiaire du titre de Léche-Bottes avec mention spéciale, inscrit dans l'Ordre des Brosses à Reluire a été finalement identifié.

1/12/01 Demande de réponse d'un lecteur au sujet d'un article de M. Dahan.
1/12/01 ARRIBA : dix ans dans quelques jours ... (Appel aux associations)
1/12/01 Pourrait-il y avoir un trafic d'organes humains à Djibouti ? (Lecteur)

bulletin B122
..bulletin B124


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

04/12/01 Les conditions économiques à Djibouti sont difficiles, mais pas pour tout le monde.

Témoin : nous avons lu dans La Nation cette annonce pour plusieurs recrutements.

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Transmettre les candidatures à Maître Aref Mohamed Aref ...

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04/12/01 DJIBOUTI A SON RÉSEAU DE TÉLÉPHONIE MOBILE
Mohamed Berkani
Djibouti-Télécoms a inauguré samedi dernier son premier réseau de téléphonie mobile, Evatis. Dès le début de la commercialisation des portables, les guichets de vente sont pris d'assaut. Visite guidée avec le Directeur-général.

28/11/01 : C'est la ruée vers les téléphones mobiles à Djibouti. " J'ai été obligé de demander au personnel commercial de revenir travailler l'après-midi (la journée de travail finit à 13 heures, ndlr). L'engouement est impressionnant. Nous sommes à plus de mille abonnés ", s'enthousiasme Mohamed Kamil Ali, Directeur-général de Djibouti-Télécoms. Lancé lundi dernier, le premier réseau de téléphonie mobile a trouvé son public immédiatement. C'est le chef de l'Etat en personne, Omar Guelleh, qui l'a inauguré samedi dernier en grande pompe. Djibouti-Télécoms est une entreprise publique qui appartient 100% à l'Etat. " Le nouveau central numérique est de 30 000 lignes, mais il est extensible à 100 000 ", explique Mohamed Kamil. Désenclaver Djibouti Evatis, le premier réseau djiboutien. Djibouti-Télécoms a déboursé environ 800 millions de francs djiboutiens (696 577 euros).

Le groupe français Alcatel a été chargé des équipements et de l'assistance technique. " Alcatel a été retenu après l'appel d'offre que nous avons lancé en mai 2000. Il est notre partenaire pour la maintenance et l'assistance technique. Il n'est pas question pour l'instant d'actionnariat ", précise Mohamed Kamil. Djibouti-Télécoms compte rentabiliser le réseau dans six ans. " Nos études de faisabilité démontrent qu'au bout de six années et demie, l'amortissement de nos investissements serait achevé ", précise le Directeur-général. Pour la période d'essai, avant le lancement officiel, 600 personnes possédant des lignes analogiques ont été retenues. Hommes d'affaires, ambassades… se sont vu décerner des portables. Le résultat a été plus que concluant. Les prix des portables et de l'abonnement oscille entre 100 et 200 dollars. Djibouti-Télécoms profite de cette occasion pour faire peau neuve. Elle vient de s'installer dans ces nouveaux bureaux. © Afrik.com

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04/12/01 Le FMI accorde un crédit de 5 millions de dollars à Djibouti WASHINGTON (AFX) -


Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un crédit de 5 millions de dollars à Djibouti, selon un communiqué reçu samedi. Ce crédit fait partie du programme de croissance et de réduction de la pauvreté (FRPC) d'un montant total de 24 millions de dollars accordé en octobre 1999.


Jusqu'à présent, les autorités de Djibouti ont utilisé 7 millions de dollars.


Eduardo Aninat, l'un des trois directeurs-généraux adjoints du FMI, a souligné qu'"après des dérapages en 2000 et des retards dans l'application des réformes structurelles, les autorités ont appliqué plusieurs mesures de correction pour reprendre le contrôle des finances publiques".


Celles-ci comprennent notamment un programme de contrôle des liquidités, un budget révisé pour 2001 et des réformes de l'imposition directe et de l'organisation des dépenses. Les arriérés budgétaires ont ainsi pu être diminués et les dépenses mieux contrôlées, permettant de remettre le programme FRPC en bonne voie.


Le FMI a en conséquence décidé d'accorder des dérogations pour ses objectifs qui n'ont pu être atteints. "Dans le même temps, la croissance économique est restée faible, le chômage élevé et la pauvreté généralisée", souligne le Fonds. "Pour établir les conditions d'une croissance à long terme, l'application des politiques prévues par le programme doit être renforcée avec une consolidation budgétaire et un élargissement de l'assiette fiscale", affirme le Fonds. jld/mck/sba tmf AFX


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03/12/01 Les étudiants djiboutiens lancent un appel pressant. Espérons que les autorités djiboutiennes sauront les écouter et leur apporter un soutien concret et efficace.

Les bonnes paroles seraient insuffisantes. Nous appelons aussi la communauté internationale pour qu'ils reçoivent de l'aide

A qui s’adresser, qui veut nous écouter ?



Des milliers d’étudiants djiboutiens sont éparpillés dans toutes les villes de France, rien qu’à Toulouse nous sommes plus d’une trentaine d’étudiants, anciens et nouveaux, le chiffre ne cesse de grandir malgré la récession d’étudiants boursiers. Ils sont assez nombreux pour constituer une communauté mais sans être une communauté à part entière, ils sont nombreux ambitieux et courageux, ils n’hésitent d’affronter les pires difficultés qui se présentent dans la vie en France. Un lieu où il n’y a ni papa ni maman, sans parler de proches, la nostalgie et l’amour du pays constituent leur véritable adversaire, lutter contre cela, résister à ce sentiment abstrait dont on ne peut partager avec personne, épuisent leurs jeunes esprits.

Les quatre murs de la chambre estudiantine paraissent s’approcher de plus en plus vers le lit, jour après jours la chambre semble se rétrécir, le plafond de peinture claire et vierge semble ne pas prêter attention à leur angoisse intérieure, rien ne semble gêner cette torture et ce malaise que leur livrent ses sensations. La musique bat son plein chez les voisins, le samedi soir est un moment de rêve et de joie pour la société qui nous entourent. Nos rares fêtes : l’aid, le ramadan n’existent que dans leur souvenir, paraissent une illusion fictive. Ne sont-ils pas issus d’une société djiboutienne digne de ses coutumes sociales, religieuses et culturelles ?

Et oui, ce sont des djiboutiens mais ils ont choisi de mener une vie différente celle d’étudiant, d’apprendre la « science » afin de pouvoir aider toute une nation dépourvue de connaissance dans tout domaines. Des milliers de gens qui ne savent ni lire ni écrire, fermé du monde dans l’obscurité ils ne se contentent que du journal à la RTD en dialecte djiboutien. Des pères, des mères et beaucoup de jeunes qui sont victimes de cet obscurantisme de l’analphabétisme. Beaucoup d’étudiant pense à ceux là, et pense à prendre place dans des postes administratives actuellement tenues par des citoyens « dépassés », dépassés par le temps, dont une remise à niveau serait nécessaire.

On peut continuer à décrire de mille manières la vie de ces malheureux adolescents vivant à l’étranger, ils connaissent ces difficultés et ces galères depuis des années mais le plus dure, le plus insupportable, le plus arrogant et le plus impitoyable est leur état financier alarmant et désespérant. Actuellement ça fait depuis quatre mois que l’éducation nationale djiboutienne n’a versé ni un seul centime ni une seule larme pour ces étudiants. Ils font porte à porte pour trouver des petits métier de misère pour vivre, manger, payer le loyer, payer le transport et s’acheter des matériels scolaires.

Depuis que la bourse du gouvernement djiboutien n’est plus géré par l’EGIDE (ex.CIES), sans garant officiel par crainte de ne pas percevoir le loyer des chambres CROUS n’hébergent plus les étudiants djiboutiens.

Adieu la chambre universitaire, adieu le campus, le loyer modeste de la chambre universitaire consolidait la « survie » de ces étudiants, leur évitaient de payer des charges phénoménale et faire face à des factures d’électricité et de gaz interminables.

Adieu la « vraie vie étudiante », il faut faire face à une lutte de recherche de logement, une lutte perdu d’avance. Comment louer une chambre quand vous présenter un justificatif de ressource dérisoire et sans garanti ?

Et le chanceux qui trouve un studio ou une chambre, grenier ou niche de chien du moment qu’il protège du froid (même si ce n’est pas toujours le cas), se fait expulser au bout de quelque mois quand il n’arrive pas à payer le loyer déjà excessif à cause du retard de sa bourse. Par manque d’attestation de bourse 2001/2002, la préfecture refusent de nous délivrer la carte de séjour étudiante, sans laquelle nous ne pouvons bénéficier d’aucun droits sur le territoire français , nous sommes des clandestins.

Nous souffrons d’un mal dont les responsables de l’éducation nationale ne veulent pas entendre. A qui s’adresser et qui veut nous écouter ? ( Par : Wadani)

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01/12/01 Des hochets pour s'attirer la sympathie des organisations internationales. (Selon l'ADI)

Voilà une manière de faire des cadeaux qui ne coûtent rien, mais qui peuvent rapporter gros. Félicitation M Guelleh ! Ca c'est du business intelligent. Bravo quand même aux heureux récipiendaires !

ADI/DJIB/1532/99 MOTS

MM. Mohamed Al Hamoudi et David Stephen élevés au rang de Commandeurs de la grande étoile de Djibouti


DJIBOUTI (ADI)- 1er décembre-.Le Président de la République de Djibouti, M.Ismaël Omar Guelleh a élevé samedi 1er décembre MM. Mohamed Mohamed Al Hamoudi et David Stephen au rang de commandeurs de la grande étoile de Djibouti.

M. Hamoudi est depuis 1998, le représentant résident du FMI à Djibouti.

Quand à M. David Stephen, il occupe depuis octobre 1997 le poste de représentant du secrétaire Générale des Nations-Unis, chargé des affaires somaliennes.

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02/12/01 Radio-trottoir : des informations en direct de Djibouti.

Et si l'actuel Ambassadeur de Djibouti à Paris avait choisi de suivre scrupuleusement les traces de son prédécesseur ?
On murmure actuellement que M Kgoumaneg, Ambassadeur de Djibouti accrédité à Paris, ex-directeur du Trésor à Djibouti, aurait pris la décision de déserter et de demander l'asile dans un pays occidental : USA ou Canada.
Ne nous inquiétons pas pour lui. Il a assuré ses arrières. Non content de toucher un salaire qui lui est versé (sans retard !) il aurait perçu aussi le salaire d'un fonctionnaire de l'Ambassade. Ce fonctionnaire a été rappelé à Djibouti pour raisons politiques, mais il ne s'est jamais plaint officiellement : c'est le fils d'un ancien opposant politique M. Gabayo qui est pressé de conclure un accord avec IOG.

L'ancienne trésorière de l'Ambassade toujours en prison à Gabode ?
On nous rappelle, ce qui était passé inaperçu, que la trésorière de l'Ambassade de Djibouti à Paris a été incarcérée à Gabode, il y a quelques mois (information que nous avions donnée à l'époque). On lui reprocherait d'avoir détourné environ 400 millions de FD. Hélas, elle n'a pu en rembourser qu'un quart environ, car c'est l'ancien Ambassadeur qui avait pris le reste (75 % soit 300 millions de FD) en partant (cf notre article : l'ambassadeur se fait la malle avec la caisse).

On prête un rêve à Paulette, non à Odette !
Elle pourrait avoir envie de profiter du nouvel élargissement de la vie politique en septembre 2002 pour créer son propre parti et pour se présenter à la magistrature suprême. Elle n'a pas tort car sa cote de popularité ne cesse de monter dans les sondages.

Lorsqu'IOG est en voyage, c'est elle qui dirige le pays et elle ne commet pas d'erreurs, elle. Dès qu'IOG rentre, depuis son bureau à la Présidence, elle reçoit les femmes et même les hommes qui lui exposent leurs problèmes et il semble qu'elle ait la capacité et le pouvoir de régler efficacement et rapidement toutes les difficultés : les Ministres ne peuvent rien lui refuser. Ah ! les faibles femmes !

On dit aussi qu'Odette reste vigilante et qu'elle essaye d'anticiper les incartades conjugales de son mari volage. Elle serait bien informée et dès qu'il aurait repéré une femme, elle s'empresserait de la faire licencier pour éviter tout dérapage (Certaine connaissance personnelle du directeur de l'EDD pourrait-elle dire le contraire ? ) .... Ah ! L'amour d'Odette pour son gros mari !

DAF agent de la France ?
Outre les négociations qu'il pourrait poursuivre avec Guelleh, comme le font la majorité des hommes de l'opposition en ce moment, DAF serait devenu un agent de l'Ambassade de France à Djibouti. En tout cas, les témoins affirment qu'il vient y pointer tous les jours à 13 heures.

Yacin Yabeh futur conseiller d'IOG ?
Et si Yacin Yabeh reprenait un jour du service comme conseiller d'IOG ?
On murmure qu'IOG se lamente de la défection de son vieil ami, le Général Yacin Yabeh. Il l'a fait sortir de Gabode alors que d'autres y pourrissent injustement (pour le seul fait d'avoir obéi au Général) et on lui prête l'intention de le recruter comme conseiller particulier.

ISRAEL a toujours ses antennes et son service d'écoute à Djibouti.
Mais il semble que les officiers israéliens qui géraient cette installation d'écoute très sophistiquée installée avec l'accord d'IOG sur le territoire de Djibouti (pays dans la mouvance arabe) aient disparu. Peut-être vont-ils revenir, au milieu des soldats américains où ils seraient moins visibles. C'est vrai que cela fait un peu désordre dans le contexte actuel, d'avoir des soldats israéliens à Djibouti pour écouter les pays arabes de la région ...

Le clan Mamassan en plein guerre intestine ?
On dit que les choses se passent de plus en plus mal entre Guelleh et l'entourage de Gouled, dont les membres les plus proches auraient perdu tous leurs avantages. Imaginez que ce soit ces derniers qui mettent fin à la dictature de Guelleh ? Un scénario possible ?

Le pouvoir s'acharne-t-il sur le Président de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains ?
On dit que Jean-Paul Noël ABDI, Président de la LDDH aurait été victime d'un locataire qui n'aurait pas réglé son électricité. L'EDD, dont le directeur est un proche de Guelleh, aurait profité de l'aubaine pour mettre au compte personnel de Jean-Paul Noël le débit. Et comme ce dernier n'est pas atteint par la corruption, il ne dispose que de ressources limitées. Alors l'EDD va saisir le montant de ses retraites. En agissant ainsi, le pouvoir espère-t-il que la LDDH va se taire ? Encore un rêve de Guelleh ?

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02/12/01 Mohamed Ali Mohamed, dit DIG DIG, heureux récipendiaire du titre de Léche-Bottes avec mention spéciale et inscrit dans l'Ordre des Brosses à Reluire, a été finalement identifié.

Pour votre information M. DIG-DIG n'est pas un anonyme ni un pseudonyme puisqu'il s'agit du rédacteur en chef adjoint de l'organe Gouvernemental, La Nation. Il signe toujours ses papiers sous ce sobriquet familial. Mohamed Ali Mohamed, de son vrai nom, ancien étudiant en communication à l'université de Rennes, Dig-Dig, d'ethnie Afar, est longtemps resté dans les placards de La Nation, du temps de M.Tani, l'actuel directeur de cabinet d'IOG, avant de reprendre du service sous le "règne" du petit Amin.

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1/12/01 Demande de réponse d'un lecteur au sujet d'un article de M. Dahan.
Dans un long message un peu comminatoire où il se positionne volontiers en donneur de leçons à notre égard, Ahmed Ibrahim nous enjoint d'expliquer qu'il n'a pas apprécié les affirmations de Monsieur Dahan, publiées sous sa responsabilité dans un numéro précédent.

Nous lui en donnons acte (car cela fait partie de la règle que nous nous sommes fixée dans ce domaine pour garantir la liberté des publications). Bien que nous préférerions que les Djiboutiens prennent leurs plumes pour participer au débat d'idée et pour répondre à nos demandes, plutôt que pour se plaindre, le jour où un article ne leur convient pas. Nous rappelons parmi les sujets en cours :

- les formalités d'immigration dans votre pays d'adoption,
- la constitution d'une liste des victimes de la tyrannie, pour un mémorial du souvenir,
- les conséquences des accords de mai 2001 en + et en -,
- l'organisation de manifestations pour le 10ème anniversaire d'Arriba,
- etc ..

En dépit de ses connations à caractère tribale (qui ne sont pas 'notre tasse de thé'), nous publions un extrait du message de Monsieur Ahmed Ibrahim, dont nous n'avons corrigé que le français et l'orthographe, pour ne pas le mettre mal à l'aise :

"... De là, Monsieur Dahan m'a traité par écrit et par personnes interposées, de tous les noms ; un peu comme il l'a fait contre de nombreuses personnes, y compris récemment Monsieur Dini. Constatez-le, si vous n'êtes pas d'accord avec Monsieur Dahan, vous devenez son ennemi. Je n'ai pas jugé utile de lui répondre.

Finalement, cela ne me dérange pas que Monsieur Dahan m'accuse d'extrémisme ethnique. Après tout, je suis un Somali qui défend d'abord les intérêts des Somalis comme un Afar l'aurait fait pour les Afar et un Arabe pour les Arabes. Si je suis un extrémiste pour cela, bravo à Monsieur Dahan, mais je persiste et je signe ! Cependant, Il faut que Monsieur Dahan sache que nous sommes dans des Pays de Droit où la diffamation se règle devant les tribunaux. ....

Ahmed Ibrahim"

Ne sachant pas si Monsieur Ahmed Ibrahim se positionne dans les rangs de l'opposition ou dans la mouvance du pouvoir, nous lui laissons la responsabilité de ses affirmations.

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1/12/01 Pourrait-il y avoir un trafic d'organes humains à Djibouti ?
L'un de nos lecteurs nous a fait part d'une rumeur, qui est invérifiable pour le moment. Rumeur selon laquelle, il pourrait y avoir un trafic d'organes humains à partir de Djibouti. Ce lecteur, qui affirme être fonctionnaire, nous demande de lancer un appel à la communauté internationale pour mettre un terme à des pratiques qui pourraient être répréhensibles.

Nous demandons à tous ceux qui pourraient avoir eu connaissance d'informations à ce sujet, de nous les transmettre.

Nous publions cette information avec toutes les réserves d'usage, sous la responsabilité de son auteur et nous attendons de recevoir d'éventuelles précisions pour confirmer ou pour infirmer l'information.

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1/12/01 ARRIBA : dix ans dans quelques jours ...

(Rappel) URGENT : appel aux associations pour nous informer de ce qu'elles ont prévu d'organiser pour marquer cet anniversaire et pour rendre un hommage aux victimes de la barbarie d'Etat...

Le 18 décembre 1991,
les forces spéciales djiboutiennes investissaient la cité d'Arriba en plein centre de Djibouti et enfonçaient les portes des maisons. Elles ont forcé tous les habitants à sortir et à se rassembler au centre de la cité.

C'est alors que les militaires ont commencé à tirer froidement sur la foule cernée et prise au piège mortel, faisant 59 morts (hommes, femmes et enfants) et de nombreux blessés.

Seule l'intervention d'un hélicoptère de l'Armée française, qui a filmé la scène, a probablement permis d'éviter encore pire ....

A l'époque Guelleh était le patron hiérarchique des forces de sécurité qui ont perpétré ce crime qui pourrait lui être attribué dans l'avenir.

Chaque année, les associations appellent tous les Djiboutiens résidant à l'étranger à manifester devant les Ambassades de Djibouti dans le monde. En particulier à Paris où les manifestations du souvenir ont été organisées depuis dix ans sans défaillance, pendant plusieurs années à l'appel de l'ARDHD et ensuite à l'appel des associations de Djiboutiens qui ont pris effectivement le relais.

Cette année pour la commémoration du dixième année de ce crime contre l'humanité, nous appelons toutes les Associations de Djiboutiens à s'organiser dans leurs pays respectifs pour conduire une manifestation pacifique devant les Ambassades de Djibouti le 18 décembre 2001, en souvenir de toutes ces victimes civiles et innocentes.

Nous les remercions de nous adresser la copie de leurs appels qui seront reproduits dans nos bulletins, pour assurer la diffusion la plus large au sein
des communautés djiboutiennes à l'étranger.

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon

Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de Léche-bottes avec mention spéciale.