Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs.
Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés
sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD
se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant
la mention 'Lecteur".
Pour des raisons de sécurité les publications sont
anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD
s'engage en contrepartie à publier les réponses à
ces courriers et/ou les rectificatifs.
27/12/01
Et si la communauté internationale prenait enfin et
officiellement la mesure des crimes commis par Gouled Aptidon,
Ismaël Omar Guelleh et leurs inféodés pour
demander la création d'un Tribunal Pénal international
chargé de juger les criminels et de déterminer
les responsabilités de chacun ! La France pourrait
prendre la tête de file de ce mouvement, ce qui ne pourrait
que la grandir !
Au
de lieu de continuer à financer abusivement le régime
criminel et corrompu du dictateur de Djibouti, la France,
patrie des Droits de l'Homme, de la Justice et de la Démocratie
pourrait prendre la tête du mouvement et proposer à
la communauté internationale de mettre sur pied un
Tribunal Pénal International, chargé de juger
les criminels qui sévissent à Djibouti depuis
des années, qui sont responsables de milliers d'actes
de torture, d'exécutions individuelles et collectives,
de viols, de destruction de biens privés et de détournements
de fonds publics.
En
agissant ainsi la France ne pourrait que rehausser son image
de marque et elle serait soutenu par des millions d'africains
qui sont aussi les victimes innocentes de régimes sanguinaires.
On
peut toujours rêver à l'aube de cette nouvelle
année !
Nous
espérons que Monsieur Patrick Roussel, Ambassadeur
de France à Djibouti (qui ne manque jamais aucune cérémonie
de remise de subventions françaises destinées
à assurer la survie de la dictature) pourrait nous
écouter et agir pour une fois dans le sens de la justice
en faveur du peuple djiboutien. Si vous vous décidiez
Monsieur l'Ambassadeur à intervenir dans ce sens auprès
du gouvernement français, soyez alors assuré
de notre soutien sans faille !
ARDHD
____________________
________________
27/12/01
Pour une élite jeune d'avant garde (Mohamed Qayad)
Il n'est point besoin de vous dire l'état de l'évolution
des idées que la jeunesse djiboutienne défend.
La multiplicité des associations peut servir de témoignage.
Permettez-moi d'ajouter, une fois encore, quelques réflexions
à ce débat par le biais d'un plaidoyer pour
une élite djiboutienne jeune et intellectuelle d'avant-garde.
"Il
y a fêlure
Il y a brisure
Il y a émiettement
(.. . )
Il y a ressac
Il y a marée basse"
Voilà
les vers par lesquels Tidjani-Serpos exprime l'image effroyable
que présente aujourd'hui le continent africain. Pour
preuve, voyez la Somalie et la RCD : voyez ces espèces
de rapaces sordides qui continuent effrontément de
faire main basse sur le Togo, le Cameroun, le Gabon, le Burkina-Faso,
Djibouti.. . : voyez ces ogres puant le bluff, la phraséologie,
la démagogie, le sadisme, le cynisme, le vol, le viol
et le mensonge ; voyez ces ploutocrates qui répondent
au nom de vacuité intellectuelle et d'inculture chronique
: voyez ces nuées de sauterelles exotiques et voraces
(comme nos Ministres de l'industrie Elmi Obsieh, des finances
Yacin Elmi, des affaires étrangères Ali Abdi
ou celui des travaux publics Abdallah Abdillahi) qui s'accaparent
notre économie tout en immobilisant la population avec
des camisoles de force ; la décadence en est l'hécatombe.
Djibouti
est une ville sale, sale de puanteur et de putréfaction.
Sur 450.000 habitants, les 9/10 des bras valides sont au chômage.
Pour
pallier le désoeuvrement et la faim, se multiplient
les activités informelles. Mais personne ne les compte
plus.
En
effet, ici c'est le pays où l'on parle de tout, parce
qu'il n'y a plus rien à dire.
Plus
rien à dire de la torture, de la violence de l'Etat,
de l'impasse faite sur l'histoire réelle du pays, de
l'effondrement de l'économie, du népotisme,
de la medio-kleptocratie, de la gabegie, des prébendes,
de la misère, du règne des 30% (si vous voulez
toucher votre salaire, prévoyez de céder 30%
de votre traitement aux agents véreux des finances)..
.
Oui
de la misère !
Car
l'air de Djibouti ne peut plus exhaler que cela : une odeur
de misère économique et intellectuelle.
Autant
dire que personne ne comprend vraiment pas pourquoi les dignitaires
de ce régime sanguinaire et ceux du parti administratif
décident de dépenser des dizaines de milliards
FD à des fins personnels et politiques, alors que les
fonctionnaires n'ont pas été payés depuis
plusieurs mois et qu'il n'existe plus de couverture médicale.
La
kleptocratie se nourrit en effet de prébendes
Loin
d'éradiquer cette logique monstrueuse, cette oligarchie
renouvelée ( IOG et ses sbires) la perpétue
jusqu'à ses limites.
Pire, elle
ne peut plus légitimer sa position privilégiée
ni par le savoir, ni par la compétence, encore moins
par sa force morale.
Cette
clique a transformé les sommets de l'Etat en véritables
réseaux mafieux difficiles à éradiquer.
Djibouti
s'effondre et l'élite de la jeunesse semble l'ignorer.
La passivité, le laxisme, la fatalité gagnent
facilement les coeurs. Or, les responsabilités de cette
élite des jeunes aujourd'hui sont immenses.
Que fait l'élite de la jeunesse ? Elle semble simplement
s'offrir une sieste, d'une manière irresponsable. Aujourd'hui,
où tout dans le monde incite à l'action et à
l'initiative, Djibouti a besoin d'une jeunesse qui apprécie
à sa juste valeur le sens du terme"responsabilité".
La
responsabilité renvoie a la prise de décisions,
a l'intérêt qu'on accorde a nos problèmes
socio-culturel, économique et politiques effectifs.
L'élite
doit donc se battre, mais nul ne la convoque à un combat
dans lequel l'on devrait porter des armes blanches ou des
armes à feu, où l'on devrait souffrir le martyr
car, nul ne doit mourir avant son heure.
Ce
qu'on attend de tous et de chacun est de se battre, chacun
selon ses moyens, pour définir les contours actuels
de notre société et préciser le projet
de société a laquelle chaque djiboutien(ne)
aspire.
Ce projet
de société pourrait être celui d'une société
caractérisée par la complémentarité
entre l'homme et la femme ; une société ou le
niveau scientifique et technologique sera élevé
et ce, pour le plus grand bien des masses.
L'élite
dont Djibouti a besoin doit sortir de la mendicité,
de la médiocrité pour faire la différence.
Car, l'intelligence
et l'excellence sont les valeurs réelles que nécessite
l'intelligentsia djiboutienne actuelle.
Il y va
de l'intérêt de Djibouti car, la philosophie de
ce début du siècle ne devra plus être"un
optimisme désespéré", "un optimisme
feint", mais "un optimisme a tout crin", pour
qu'enfin le soleil brille de nouveau sur notre peuple ruisselant
de leur dignité d'Homme après plusieurs décennies
d'amère servitude.
Certes,
il est difficile de blâmer la jeunesse djiboutienne
après plusieurs décennies d'attente de jours
meilleurs. On
voit pourquoi la voie djiboutienne est aberrante, et les errements
d'aujourd'hui en sont simplement les manifestations.
Par contre
l'élite djiboutienne jeune doit avoir la patience et
beaucoup d'abnégation car ce ne seront pas le President-Parrain
IOG ni ses sbires qui admettront que les ouailles d'hier puissent
devenir les citoyens et les démocrates à part
entière de demain.
Très
amicalement
Mohamed Qayad
____________________
________________
26/12/01
Je ne vous souhaiterai pas une bonne année, Monsieur
le Président (lecteur)
Monsieur
le Président,
Platon
a écrit ceci lors de la mort de Socrate.
"
Si vous imaginez que c'est en mettant des gens à mort
que vous empêcherez qu'on vous reproche de ne pas vivre
droitement, vous faites un mauvais calcul ".
- Au nom
des prisonniers politiques séquestrés et maintenus
en détention provisoire dans la sinistre prison de
Gabode depuis le 13 décembre 2000, en infraction aux
dispositions du Code de Procédure Pénale de
la République de Djibouti que vous ne respectez pas,
- Au nom
de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes qui ont payé
de leur vie, ne serait-ce que pour tenter de faire respecter
leur simple droit d'expression,
Je ne
vous souhaite pas, Monsieur le Président, une bonne
année 2002.
Serviteur,
Roger
Picon.
____________________
________________
23/12/01
Et un nouveau soutien financier de la France en faveur de
Guelleh.
Le
gouvernement français estimerait que les aides et subventions
de tous genres qu'il accorde déjà au régime
dictatorial de Guelleh sont insuffisantes : il en rajoute
pour assurer la survie du régime dictatorial et sanguinaire.
Bravo aux autorités françaises pour ce soutien
abusif d'un dictateur qui encaisse de l'argent pour mieux
asservir le peuple.
D'après
M.
Christian Ocquet, chef de Service de Cooperation Française
et d'Action Culturelle auprès de l'Ambassade de France
à Djibouti (Numéro
B125), nous savions déjà que le montant
de la coopération français par tête d'habitants
était dix fois supérieur à celle qui
est accordée à d'autres pays africains, mais
on en rajoute encore !
Extrait
de l'ADI
Le Ministre de l'Economie, des finances et de la Planification
chargé de la Privatisation, M. Yacin Elmi Bouh et M.
Jean - Pierre Lemelle, Directeur de l'Agence française
de Développement pour la Corne de l'Afrique ont signé,
mardi 18 décembre, en présence de M. Patrick
Roussel, Ambassadeur de France à Djibouti, une convention
de financement sous forme d'une subvention de 289, 5 millions
de FD (1, 814 million d'Euros) destiné à la République
de Djibouti.
Cette
subvention vise à accompagner les efforts de l'Etat
pour mener à bien la facilité pour la réduction
de la Pauvreté et la Croissance (FRPC) lancée
depuis octobre 1999, avec le soutien des principaux bailleurs
de fonds et partenaires, notamment le FMI, la Banque mondiale,
l'Union Européenne, la BAD.
Cette
subvention permettra à l'État djiboutien de
régler avant la fin de l'année des dépenses
engagées sur l'exercice budgétaire 2001, notamment
des échanges extérieures de bailleurs de fonds,
des dépenses dans les secteurs de l'Education et de
la Santé, une contrepartie au programme de développement
social et des travaux d'intérêt public, le paiement
partiel des consommations d'eau à l'ONED, ainsi que
deux échéances trimestrielles de l'assistance
publique des hôpitaux de Paris.
Cette
opération confirme le soutien permanent que la France
accorde à l'Etat djiboutien depuis 1996 dans le cadre
des ses engagements et de sa politique pour assainir les finances
publiques et retrouver les conditions d'une croissance durable.
Sur
la période 1996-2001, l'ensemble des aides françaises
aura représenté un montant de 17, 2 millions
d'Euros.
________________
ARDHD
: on peut imaginer que les autorités françaises
qui ont bien analysé les réticences du FMI (dans
le passé récent et hier vis à vis du
plan de réduction de la pauvreté -lien
avec l'article-) se sont mis en quatre pour pallier
les incompréhensions de la communauté financière
internationale. Afin de ne pas faire de peine à IOG
et de continuer à lui apporter un soutien personnel
permanent, elles ont décidé toutes affaires
cessantes, de faire un nouveau cadeau à Guelleh à
l'occasion de la fête de l'Aïd.
Ainsi
comme tous les musulmans, Guelleh avec ces 11 millions de
FF supplémentaires, pourra lutter contre la pauvreté
familiale (sic) et acheter une nouvelle garde-robe à
ses proches : quatre-quatre derniers modèles (blindés
? car la foule pourrait devenir agressive et dangereuse dans
l'avenir), villas et aménagements somptueux, voyages,
avion personnel (?), etc..
Un
grand merci au contribuable français qui encourage
une nouvelle fois, mais bien involontairement, l'asservissement
du peuple djiboutien par ce clan sans scrupule.
P. S.
On peut légitimement s'interroger sur ce que pensent
les gens du FMI : ont-ils l'impression d'être pris pour
des c.. . ., lorqu'ils font état d'une réticence
pendant que la France leur savonne la planche en donnant ce
qu'ils hésitent à accorder ?
____________________
________________
23/12/01 Les charmes de la dictature
attirent de moins en moins les visiteurs !
D'après
une dépêche parue dans l'ADI, nous apprenons
que Djibouti attire de moins en moins de visiteurs. Qui pourrait
s'en étonner ? Le régime monstrueux de Guelleh
fait reculer les rares visiteurs potentiels et on les comprend
! Le malheur, c'est que c'est encore le peuple djiboutien
qui va subir la baisse d'activité économique.
Bravo IOG
Extrait
d'ADI/DJIB/1581/664 MOTS
3ème trimestre 2001 : Baisse considérable
de la vente des nuitées par les principaux hôtels
de la place
DJIBOUTI
(ADI)- 22 décembre- Au chapitre du Tourisme, le Bulletin
dInformation de la Direction de lEconomie nationale
traite l « évolution de lactivité
hôtelière » en recensant à chaque
échéance trimestrielle le nombre de nuitées
vendues par les principaux hôtels de la capitale. Doù
le constat au terme du 3ème trimestre 2001 : «
le nombre de nuitées vendues a diminué de 7%
sur une période de neuf mois par rapport à celui
de la même période de lannée 2000.
»
Cette
variation résulte de la comparaison entre le nombre
total de « 49 558 nuitées vendues au cours des
trois premiers trimestres de lannée 2000 »
et le nombre total de « 46 079 nuitées vendues
au cours des trois premiers trimestres 2001. »
____________________
________________
23/12/01
La liberté d'expression à Djibouti ? Financièrement,
elle n'est pas accessible ! Internet 14 à 15 fois plus
cher à Djibouti qu'en France !!
Le
Gouvernement djiboutien n'a pas interdit l'accès des
Internautes à Internet, mais il place trois obstacles
majeurs et incountournables :
-
le prix de l'accès qui est prohibitif,
- la censure conjoncturelle de certains sites (dont parfois
le nôtre),
- la surveillance policière des messages et des consultations
avec des représailles indirectes : interrogations 'musclées'
dans les commissariats ou centres de détention provisoire,
menaces sur les familles, licenciements (y compris pour les
fonctionnaires), etc.. .
Ne
parlons donc pas de liberté d'expression à Djibouti,
car dans les faits, il n'y en a pas !!
Exemple
de comparaison de coût entre l'accès à
Internet en France et l'accès à partir de Djibouti
(on devra aussi tenir compte du revenu moyen comparé
entre un djiboutien et un français, auquel s'ajoute
le fait que certains fonctionnaires touchent leur salaire
avec 4 à 9 mois de retard !! Ce qui diminue encore
le pouvoir d'achat).
Tableau
estimatif et non exhaustif préparé à
partir d'exemples de coûts, en FF. TTC.
France
/ gratuit
France
/ grand public
Wanadoo
France
/ débit rapide
Noos
Djibouti
Intnet
* source lecteur
Abonnement
----
----
~300
FF
630
FF
Coût
/ heure consultation
facturation
(env. 10 FF) si supérieur à 4 / 10 h mois
148
FF pour
30 heures soit 4, 93 FF / heure
illimité
105
FF
Coût
minute communication
Idem,
facturation environ 0, 19 F minute si supérieur
à 4 h
----
-----
On
voit qu'un internaute français qui utilise Internet
à raison de 30/45 minutes par jour paiera globalement
autour de 100 à 148 FF par mois.
Un
internaute djiboutien, pour 30 minutes par jour, paiera environ
2. 220 FF !!!
IOG
et sa famille sont les grands bénéficiaires
de ce scandale !
Deux avantages pour le régime :
Encaisser
de l'argent qui sera détourné au profit
du clan,
Limiter
la diffusion d'idées subversives, comme la démocratie,
la liberté, la justice, la juste rémurération
du travail, la liberté syndicale et politique, le respect
des Droits de l'Homme, etc.. .
Réserves
: cette comparaison a été établie sur
des prix moyens constatés en France et sur des éléments
envoyés par un lecteur en ce qui concerne Djibouti.
L'étude ne prétend pas être complète,
car le marché dans les pays occidentaux est très
large et les offres sont nombreuses.
____________________
________________
23/12/01
Messages et voeux des lecteurs.
Joyeux
Noel et meilleurs voeux pour la nouvelle année à
vous-mêmes et à tous vos collaborateurs.
Puisse l'année 2002 récompenser tous vos efforts
pour notre chère République de Djibouti.
Amicalement.
_____________
Alliance Arrey Djiboutienne
L'alliance Arrey Djiboutienne vous souhaite de joyeuses fêtes
et une bonne annee en pleine prospérité à
tout le peuple djiboutien, qui souffre de la terreur du gouvernement
dictatorial de Monsieur IOG. Nous devons continuer notre lutte
jusqu'au bout afin que nous puissions atteindre notre objectif
qui est la libération de nos concitoyens.
bonne année, bonne fête a tous.
____________________
________________
23/12/01
ARDHD : Joyeux Noël à tous les lecteurs.
L'ARDHD souhaite un joyeux Noël à tous les lecteurs
et en particulier aux chrétiens qui consultent le site
et qui s'intéressent au sort dramatique de la population
djiboutienne, victime de la dictature et soumise à
la terreur d'Etat. C'est le moment pour chacun d'avoir des
pensées (et des actes) pour tous ceux souffrent.
____________________
________________
22/12/01
Djibouti = Argentine ? Le peuple djiboutien a lui aussi la
capacité de faire partir son Président. (Lecteur)
Les deux
Etats ne sont certes pas comparables ni par la superficie
ni par le nombre d'habitants.
Mais si
l'on compare le taux élevé du chômage,
l'aliénation des droits des citoyens, le niveau de
pauvreté du peuple, la misère endémique,
on peut dire :
Oui
Djibouti = Argentine.
Que s'est-il
passé hier et aujourd'hui en Argentine ?
Le peuple
a dit haut, fort et très clairement qu'il ne voulait
plus avoir faim, qu'il avait droit au travail, qu'il avait
droit à la santé, que l'Etat n'avait pas le
droit de lui enlever sa dignité.
Une vingtaine
de personnes sont mortes, on compte de nombreux blessés
et des arrestations inévitables. C'est
le prix à payer pour un lendemain meilleur.
Les
Argentins l'ont compris. Que les âmes des martyrs
pour la bonne cause reposent en paix ! Leurs enfants leur
en seront reconnaissants même s'ils les pleurent aujourd'hui.
Ils ont
exigé la démission du gouvernement. Ils l'ont
obtenue. Le Président a démissionné.
L'opposition, à qui il a fait appel, ne l'a pas soutenu.
Président
est parti !!!
Toi,
population de Balbala, du PK 12, d'Arrhiba, de Damerdjog,
de Wéa, de Holl-Holl, d'Ali-Sabieh ou d'ailleurs, qu'attends-tu
?
Montres
à ceux qui te gouvernent par la dictature et l'asservissement,
aux anciens gouvernants qui se disent opposants, pires ennemis
que les premiers, que les cris des sans-voix leur transperceront
les oreilles, assiègeront certains, détrôneront
les autres, obtiendront réhabilitation et droit équitable
pour tous.
Pour
cela, suis l'exemple de l'Argentine, sors de ton taudis, toi
homme, femme ou jeune. Fais entendre ta voix, alors tu connaîtras
les jours meilleurs que tu mérites.
Président ne démissionnera pas.
I. O. G
se sauvera.
Président
partira !!!
____________________
________________
22/12/01
Djibouti se meurt : ou est la jeunesse djiboutienne ? (Lecteur)
"Si
tu veux que ton sillon soit droit, accroche-le à une
étoile"
Le
constat d'échec du continent africain en général
et celui de Djibouti en particulier, aujourd'hui n'est plus
qu'un truisme. Ce constat glauque fait naître en tout
djiboutien conscient de ses origines et de son devenir une
coalition nébuleuse de sentiments au goût d'eau
de mer qui émergent de son tréfonds et lui mouillent
les yeux.
Le
djiboutien continuera à couler des larmes intérieures
aussi longtemps que la situation de Djibouti, si dramatique
et qui s'envenime davantage depuis plus de deux décennies,
ne parviendra pas à réveiller les consciences.
Aussi
longtemps que l'industrie, le commerce, le budget, la santé
et l'éducation rimeront avec le terme"recul",
l'individu n'aura pour préoccupation essentielle que
la survie face à un régime maffieux, terroriste
et dictatorial, dans la mesure ou chaque jour Djibouti se
meurt.
Agir ou Gémir ?
Devant
une telle situation, comment ne pas être inquiet et
triste ? Mais où est la jeunesse djiboutienne lorsque
Djibouti se meurt ? La jeunesse djiboutienne a-t-elle le droit
d'etre désespérée ? N'est-elle pas responsable
devant la postérité qui, assurément,
lui demandera des comptes ? Gémir ou agir, telle est
la question que notre jeunesse responsable d'aujourd'hui doit
se poser.
Or
la jeunesse constitue la fine fleur, la sève et le
suc vivifiant de tout peuple.
A
Djibouti, cette jeunesse ne sait plus à quel saint
se vouer et garde une attitude fataliste. Mais l'histoire
de notre jeunesse nous enseigne qu'elle a été
très incisive et souvent à l'avant garde de
tous les changements.
La
jeunesse des dictatures, n'ayant connu que des désillusions
et n'ayant devant elle que le chômage, le désespoir,
l'exil et l'avenir incertain, a été, dans la
plupart des pays africains, le détonateur et la première
à vouer aux gémonies les pères des indépendances,
très tôt mues en dinosaures, ainsi que les satrapes
qui leur ont succédé.
Aujourd'hui,
ce sont les trois"M"(Misère, Maladie, Mort)
qui peuplent dangereusement Djibouti Mais qui peut dire pourquoi
devant les trois "M", cette situation où
elle perd toute dignité et n'est régi que par
un instinct de survie, la jeunesse djiboutienne apathique
est comme frappée d'apoplexie ? Notre jeunesse n'est
plus offensive ni positivement agressive.
Elle
est comme paresseuse, indolente ou comme atteinte d'une incroyable
impassibilité. Notre jeunesse a--t-elle déjà
atteint son apogée ? La peine qu'elle s'est donnée
et se donne toujours pour poursuivre ses études pendant
des années dans la neige, loin de son soleil, pour
enfin réussir, doit-elle se solder par une inertie
devant le chômage, l'exil, le désoeuvrement et
un avenir sombre ?
Il
faut dire, a l'instar d'Alphonse Quenum, que la jeunesse djiboutienne"
n'a pas d'autre choix que d'accepter de se mettre face à
elle même, dans une laborieuse quête de sa vérité,
en s'avouant ses faiblesses pour mieux tirer parti de ses
richesses. C'est à ce prix et à ce prix seulement,
qu'elle sera digne d'elle même, mieux comprise et respectée
comme partenaires. "
Tres
amicalement
Mohamed Qayad
____________________
________________
22/12/01
Guelleh toujours sous la loupe critique du FMI : Les remarques critiques du FMI
(D'après LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN
N° 977 )
Le
Fonds monétaire international (FMI) et l'International
Development Agency (IDA, filiale de la Banque mondiale) ont
procédé le mois dernier à une évaluation
du Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP) provisoire rédigé
par les autorités djiboutiennes en juin 2001.
Il semble,
d'après l'Article de LOI, que le FMI ait trouvé
relativement faible et peu consistant le dossier qui lui a
été présenté par Djibouti. Parmi
les critiques, le journaliste poursuit en citant le FMI :
- En matière de gouvernance, "plus d'attention
aurait pu être donnée aux questions liées
à l'inefficacité des allocations de dépenses
publiques". En outre, le PRSP ne propose aucun système
pour surveiller et évaluer le processus de réduction
de la pauvreté -
____________________
________________
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (.. . ), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44 Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45 Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteurde l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade
de Léche-bottes avec mention spéciale.