ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 128
Du 5 janvier au 11 janvier 2002

 

10/01/02 : L'affaire Borrel relancée (Le coin de l'humour)
10/01/02 Pauvre Djiboutien (poème de Mohamed Qayad)
09/01/02 - Le dénommé Seif serait aussi accusé d'avoir falsifié son état-civil et d'avoir essayé de suivre des cours de pilotage aux USA (en anglais)
09/01/02 M Ali Dahan nous écrit au sujet de la copie de la lettre de Monsieur Chehem Daoud du 16 décembre 1999 dans le cadre de l'affaire Borrel.
09/01/02 Guelleh place le Commandant IFTIN à la retraite anticipée : il s'agit d'une sanction, car il n'a pas atteint la limite d'âge. IFTIN va-t-il rejoindre sa femme à Bruxelles et demander l'asile en Europe ou au Canada ?
09/01/02 Radio-Trottoir : Moussa Idriss, en plus de sa réintégration comme député, serait sur le point d'obtenir l'annulation de la dette de 40 millions de FD à la charge de son fils.
09/01/02 Selon la copie d'une correspondance du 16 décembre 1999 signée par Monsieur Chehem Daoud, le FRUD aurait bien pris position officiellement en faveur d'Aloumekani.
09/01/02 Un certain Malek Seif, natif de Djibouti, poursuivi par la justice américaine pour fausses déclarations. Il est aussi suspecté d'avoir entretenu des relations avec les terroristes. (AP en anglais)
09/01/02 Radio-Trottoir : la rencontre entre Me Montebourg et l'Ambassadeur de Djibouti à Paris aurait fortement déplu à IOG

08/01/02 IOG décide la fermeture de la frontière entre Djibouti et Somalie du Nord (Somaliland) pour défendre de sordides intérêts personnels dans un trafic de cigarettes de contrebande.
(Lecteur)
06/01/02 Quels sont les exilés que visaient IOG dans son discours de fin d'année ? (Lecteur)
05/01/02 A lire cette semaine dans LOI
05/01/02 GUELLEH révoque de nouveau ! Deux cas, dont celui d'un fonctionnaire qui a eu le courage de manifester à Bruxelles le 14 mai 2001.
01/01/02 Un quizz pour tous à l'occasion de la nouvelle année (par Roger Picon)

bulletin B127

..bulletin B129



Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

10/01/02 Le coin de l'humour



Guelleh : "Allo, Hassan Saïd ? Dis-donc, j'ai l'impression que nous allons avoir la visite d'un nouveau petit juge "fouineur". Qu'est ce que tu me conseilles cette fois ?"

Hassan Saïd : "Je n'en sais rien ! Mais tu devrais demander conseil au juge Le Loire. Il a toujours de bonnes idées ! "

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10/01/02 Pauvre Djiboutien (poème de Mohamed Qayad)

Pauvre Djiboutien désespérant
Mal famé
Mal paumé
Depuis la fameuse nuit de faim infantile
Inhibiteur de la générosité souffrant
De ta mère édentée
Vilain djiboutien vinaigre
Pour une sauce économiquement caustique
Mal loti
Mal foutu
Depuis que la pomme d'Api perdit
Son képi sous le soleil diabolique
Vilain djiboutien, pauvre Djiboutien qui se dit
Ah! quelle galère!
Ah! quelle misère!
D'être djiboutien sous le soleil d'Api
Le jour de liesse viendra et tu crieras
Oh! quel bonheur!
Oh! quel honneur!
D'être Djiboutien sous le soleil d'Adam
De dormir du sommeil du juste
Vilain djiboutien désespérant
Prend les armes du combattant
Et adieu les larmes d'enfant.

Très amicalement


Mohamed Qayad

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09/01/02 M Ali Dahan nous écrit au sujet de la copie de la lettre de Monsieur Chehem Daoud du 16 décembre 1999 dans le cadre de l'affaire Borrel.



Québec, le 9 janvier 2002

M. Jean-Loup Schaal,
Président de l'Association pour le
Respect des Droits de l'Homme à Djibouti (ARDHD)
84, rue Saint-Louis en l'ile- 75004 - PARIS
E-Mail : jlschaal@ardhd.org


A QUI DE DROIT


Monsieur le Président,

Aujourd'hui, le 9 janvier 2002, j'ai lu avec étonnement votre note qui accompagnait la lettre que M. Chehem Daoud Chehem avait adressée le 16 décembre 1999 au Chef de Cabinet adjoint du Ministre de l'Intérieur Belge dans laquelle le FRUD reconnaît la véracité du témoignage de M. Aloumeikani sur l'implication de M. Ismael Omar Guelleh, président auto-proclamé de la République de Djibouti dans l'assassinat du Juge francais Borrel.


Vous écrivez : " On peut se demander si M. Ahmed Dini ne disposait d'informations confidentielles qu'il n'aurait jamais communiquées a la justice francaise ? Aurait-il pu monnayer son silence en échange de la tranquillité et de la plus haute décoration de la République de Djibouti ?

Ces questions auxquelles nous sommes bien incapables de répondre pourraient-elles quand même etre posées par le juge Parlos lorsqu'il se rendra a Djibouti..."

Malgré mon étonnement, je comprends parfaitement votre position. Cependant, JE JURE COMME SI J'ÉTAIS SOUS SERMENT QUE :

1- M. AHMED DINI M'A AVOUÉ LE 20 MARS 2000 ALORS QUE J'ÉTAIS A PARIS QUE C'EST BIEN LUI QUI A ORDONNÉ A M. CHEHEM DAOUD CHEHEM D'ÉCRIRE LA LETTRE DU 16 DÉCEMBRE 1999 AU CHEF DE CABINET ADJOINT DU MINISTRE DE L'INTÉTIEUR BELGE PARCE QU'IL ÉTAIT TOTALEMENT CONVAINCU DE L'IMPLICATION DE M. ISMAEL OMAR GUELLEH DANS L'ASSASSINAT DU JUGE FRANÇAIS BORREL
EN RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI.

Et que s'il a signé le 7 février 2000 un accord de paix avec M. Guelleh c'est parce qu'il n'avait pas d'autre choix... Lors de mon séjour a Djibouti en avril 2000 alors que je faisais partie de la délégation du FRUD, j'ai appris que la raison véritable pour laquelle Dini a signé ce dit accord était pour sauver ses immeubles que Guelleh tentait de lui mettre aux encheres.

2- A la même époque M. Ismael Ibrahim Houmed, ministre de la justice de Djibouti et ex-représentant du FRUD en Europe a lui aussi reconnu a sa facon l'implication de Guelleh dans l'assassinat du Juge Borrel en déclarant ce qui suit: "M. Ahmed Dini n'a aucun principe parce qu'il utilise l'affaire Borrel contre M. Guelleh en échange de quelques privileges d'ordre matériel. Moi je connais beaucoup de choses sur l'implication de Guelleh sur le dit assassinat de Borrel mais je n'aurais jamais utilisé cela contre lui pour obtenir des récompenses...".

C'est pour toutes les raisons citées plus haut que je vous permets d'utiliser ma lettre comme bon vous semble :


l'envoyer A QUI DE DROIT, de la publier sur votre site ou sur n'importe quel journal.

Sincerement,

Ali Dahan, Ph.D.
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C.P. 37073 Place Québec,
Québec (Québec) G1R 5P5 - CANADA
Tél. et fax : 1-418-658-9244
Portable : 1-418-262-5924
Courriel : a.dahan@oricom.ca
alternatif : dahana_ca@yahoo.fr


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09/01/02 - Le dénommé Seif serait aussi accusé d'avoir falsifié son état-civil et d'avoir essayé de suivre des cours de pilotage aux USA

Il lui serait aussi reproché d'avoir fait valoir de fausses allégations dans le but d'en obtenir des faveurs dans le domaine social et financier. Appartient-il à cette catégorie d'émigré qui utilise des documents préparés par les services djiboutiens pour tenter d'obtenir des droits d'asile injustifiés et tous les privilèges assortis : salaire minimum, sécurité sociale, etc..


Man lied to INS, indictment alleges
January 8, 2002
By JEFF COLLINS The Orange County Register


A federal grand jury indicted an Arizona man Monday on two counts of lying about his identity and nationality to the Immigration and Naturalization Service in Garden Grove.

The indictment accuses Malek Mohamed Seif of applying for political asylum in Garden Grove on Dec. 8, 1998, using the alias Malek Mohamed Abdallah, stating that he was a Somalian forced to flee his homeland and live in Kenyan refugee camps since 1991.

He also asserted that he feared he'd be killed if he returned to Somalia, the indictment says. The claims were false, the indictment says.

The indictment says Seif is, in fact, a native of Djibouti who held valid passports from France and Yemen and who had legally entered the United States to attend pilot training school in 1992. -- Jeff Collins

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09/01/02 Guelleh place le Commandant IFTIN à la retraite anticipée : il s'agit d'une sanction, car il n'a pas atteint la limite d'âge. IFTIN va-t-il rejoindre sa femme à Bruxelles et demander l'asile en Europe ?

On se souviendra que le Commandant IFTIN, qui était à Bruxelles, avait rejoint Djibouti de toute urgence vers le 31 juillet 2001, à la suite des informations diffusées sur le site :

Extrait du N° B105 du 25/07/01

"Le capitaine Ali Abdilahi IFTIN a déjà été cité à de nombreuses reprises sur notre site :
- d'abord pour sa cruauté, pour les actes de torture dont son père ou lui-même auraient pu se rendre responsable en particulier à Ambouli, pour des participations éventuelles à des exécutions sommaires, etc..
- ensuite parce qu'il s'était présenté de lui-même au juge Le Loire pour faire une déposition en faveur de Guelleh dans l'affaire Borrel, tel que cela avait été relaté par Le Figaro. Voir aussi notre article. A la suite de sa déposition, il a été promu Commandant.


Il est le cousin de Guelleh et il a été chef d'escadron de la garde présidentielle, poste de haute confiance, s'il en est !

Ce qui nous avait surpris alors, c'est que son épouse (qui est la soeur de Moussa Tourtour) demandait parallèlement l'asile politique en Belgique. Il y avait déjà une première contradiction surprenante.

Nous apprenons aujourd'hui que ce même Commandant IFTIN aurait demandé lui aussi l'asile politique en Belgique et qu'il aurait exprimé dans son dossier déposé devant les autorités en charge de l'immigration, des réserves sérieuses contre Guelleh. Il aurait même été jusqu'à affirmer pour crédibiliser sa demande d'asile politique que Guelleh est un assassin, un dictateur et un criminel. "



On peut imaginer qu'il a été sanctionné par Guelleh. En effet, la question s'était posée à son retour de savoir s'il avait pu faire une déposition devant la justice à Bruxelles avant de s'envoler pour Djibouti sur ordre de Guelleh. Nous avions même craint pour sa liberté. IOG est homme qui savoure la vengeance, surtout lorsque le plat est refroidi. C'est fait !

IFTIN viendra-t-il à Bruxelles pour solliciter l'asile politique ? Confirmera-t-il ou infirmera-t-il alors le témoignage qu'il avait fait en faveur de Guelleh dans l'affaire Borrel ? Que dira-t-il pour justifier sa demande d'asile ? que Guelleh est un être abject ! Il devra ne pas oublier qu'il a, lui aussi, participé à des violations des Droits de l'Homme et à des crimes commis à Djibouti. Alors tentera-t-il sa chance au Canada ?

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09/01/02 Radio-Trottoir : moussa Idriss, en plus de sa réintégration comme député, serait sur le point d'obtenir l'annulation de la dette de 40 millions de FD à la charge de son fils.

Le fils de moussa Idriss aurait commis des indélicatesses graves dans la fonction publique qui l'employait. Ces détournements l'ont envoyé en prison et il en serait ressorti avec une dette de 40 millions de FD, qu'il est incapable de payer.


Dans la démarche de son père, que l'on peut qualifier de ralliement à IOG, l'ancien candidat aurait obtenu l'annulation de la dette.

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09/01/02 Selon la copie d'une correspondance du 16 décembre 1999 signée par Monsieur Chehem Daoud, le FRUD aurait bien pris position officiellement en faveur d'Aloumekani.

Nous avons reçu la copie d'une correspondance datée du 16 décembre 1999. Elle est écrite et signée par Monsieur Chehem Daoud, es qualité de Vice-Président du FRUD et elle est adressée au Ministère belge de l'Intérieur. Monsieur Dini ne pouvait pas l'ignorer à l'époque.

Beaucoup avait pensé que l'affaire Borrel, qui avait été relancée par les déclarations de Monsieur Alhoumekani, avait servi fort à propos Monsieur Dini en provoquant indirectement des négociations avec le gouvernement. Lesquelles négociations avaient abouti le 7 février 2000 à la signature d'un accord cadre pour la Paix.

D'ici à penser que Monsieur DINI s'en était volontairement servi comme un 'bras de levier' pour affaiblir Guelleh, il y avait un pas. Cette lettre permet-elle de le franchir ?

En dehors de l'aspect humanitaire en faveur de Monsieur Alhoumekani que chacun soulignera et qui honore le FRUD, on peut s'étonner qu'à cette date le FRUD ait choisi justement d'intervenir pour solliciter la protection de Monsieur Alhoumekani (non-membre du FRUD) détenteur, d'après ses dirigeants, d'informations capitales sur la disparition du juge Borrel. Le FRUD affirmait alors que Monsieur Alhoumekani était crédible ..

On remarquera que le FRUD considérait sans ambiguïté que la thèse du suicide était incohérente et surtout qu'il se méfiait des relations étroites entre les autorités françaises et les autorités djiboutiennes, au point que le secret d'une déposition ne puisse même pas être assuré en France ....

On notera aussi que dès que les accords ont été signés, le FRUD ne s'est plus jamais préoccupé du sort de Monsieur Alhoumekani, ni de l'affaire Borrel, dans le cadre de laquelle, il n'est plus intervenu à notre connaissance.

Comme cette lettre fait état de doute vis à vis de la version officielle du suicide, on peut se demander si Monsieur Dini ne disposait pas d'informations confidentielles qu'il n'aurait jamais communiquées à la justice française ? Aurait-il pu monnayer son silence en échange de la tranquillité et de la plus haute décoration de la République de Djibouti ? Dini aurait-il négocié en toute connaissance de cause avec une personne qu'il suspectait déjà d'être un possible criminel et qui pourrait-être impliqué dans l'assassinat d'un juge français ?

Ces questions auxquelles nous sommes bien incapables de répondre pourraient-elles quand même être posées à Monsieur Dini, par le juge Parlos, dont le voyage plusieurs fois annoncé, a été retardé, mais qui finira bien par se rendre à Djibouti, au grand déplaisir d'IOG, pour lequel ce voyage représente une menace évidente ?



"J'ai l'honneur de vous écrire en ma qualité de Vice-président du Front Uni pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie, parti d'opposition au régime politique du Président Isamël Omar GUELLEH.

Je suis en exil à l'étranger et ce depuis plus de 20 ans. Je réside actuellement en France.

Vous avez demandé au conseil de Monsieur Alhoumekani que j'explicite les raisons pour lesquelles ce Monsieur pourrait avoir de sérieuses craintes quant à sa sécurité et à celle de sa famille, s'il devait introduire une demande d'asile en France.

Monsieur Alhoumekani détient, en effet, des informations de la plus haute importance relatives au décès du magistrat français, le juge Borrel, chargé d'une enquête sur le territoire djiboutien dans le cadre d'un attentat.

Si sa demande devait être traitée par les autorités françaises, la confidentialité des renseignements fournis ainsi que l'identité de Monsieur Alhoumekani Mohamed Saleh risquerait d'être portés à la connaissance tant des magistrats français que des autorités djiboutiennes qui travaillent en étroite collaboration avec eux.

Enfin, compte-tenu du caractère 'secret défense' de l'instruction menée au sujet du décès du juge Borrel, Monsieur Alhoumekani ne peut prétendre sur le sol français, à une protection efficace, spécialement par rapport à des actes intentionnels de violence dont il serait victime. Il suffit, pour s'en convaincre, de constater les carences et obstructions dans le cadre du dossier Borrel et l'incohérence de la version officielle du suicide.

C'est la raison pour laquelle, hormis les considérations familiales, il s'impose que la demande d'asile de Monsieur Alhoumekani soit traitée en Belgique.

D'avance, je vous remercie et je vous prie de croire, Monsieur le chef de Cabinet adjoint à l'assurance de ma plus haute considération.

Chehem Daoud Chehem"

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09/01/02 Un certain Malek Seif, natif de Djibouti, poursuivi par la justice américaine pour fausses déclarations. Il est aussi suspecté d'avoir entretenu des relations avec les terroristes. (AP)

Seif, qui avait fait l'objet de l'attention des autorités américaines l'année dernière réapparaît avec, cette fois, une mise en examen pour fausse déclaration aux autorités sur son identité. Une nouvelle catégorie de réfugié fait -elle son apparition ?


By SCOTT THOMSEN Associated Press Writer


PHOENIX (AP) - Federal officials released a new indictment Monday accusing a man taken into custody in the government's terror probe of using a false identity in his successful 1998 request for asylum.


A federal grand jury in California indicted Malek Seif last week on two counts of making false statements to federal officials. A federal grand jury in Arizona has charged Seif with 41 counts of making false statements, Social Security fraud and mail fraud.


He is not charged in the Sept. 11 attacks.


The new indictment said that in his asylum application and during an interview, Seif falsely claimed to be Malek Mohammed Abdallah, a Somali who fled to a refugee camp in Kenya to avoid persecution and was then smuggled into the United States.
Seif, a native of Djibouti, was arrested in October after returning to Arizona from his new home in France to answer FBI questions about the terrorist attacks. Authorities say he knew Hani Hanjour, who is suspected of leading the terrorists who crashed a hijacked plane into the Pentagon.


Seif's attorney, Thomas M. Hoidal, has asked Judge Paul G. Rosenblatt to suppress evidence gathered during the FBI's seven-hour interview with his client.


Hoidal said Seif was never read his Miranda rights or advised of his right to contact the French Consulate, which issued his passport. He said any statements Seif made were involuntary because investigators gave him only one break despite complaints that he was jet-lagged and tired.


Hoidal did not return a call for comment on Monday.


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09/01/02 Radio-Trottoir : la rencontre entre Me Montebourg et l'Ambassadeur de Djibouti à Paris aurait fortement déplu à IOG

IOG en veut de plus en plus à Me Montebourg


On dit qu'IOG est fort mécontent de ce qui se serait dit entre le député français (considéré comme un ennemi par le régime tyrannique) et l'Ambassadeur de Djibouti en poste à Paris, lors d'un entretien officiel qui a eu lieu en fin d'année dans les locaux de l'Assemblée nationale à Paris.

IOG aurait grondé l'Ambassadeur et considérerait que Me Montebourg est vraiment son ennemi. Il est vrai que Me Montebourg a fait plusieurs propositions à l'Assemblée nationale pour diminuer fortement les aides et le soutien financier abusif de la France au régime du dictateur.

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08/01/02 IOG décide la fermeture de la frontière entre Djibouti et Somalie du Nord (Somaliland) pour défendre de sordides intérêts personnels dans un trafic de cigarettes de contrebande.

IGO a encore fermé la frontière sans consulter quiconque. (Lecteur)

Raison évoquée : le gouvernement de "Somaliland" n'a pas payé l'argent des "cigarettes" de contrebande qui ont transité par Berbara (et dans le commerce des quelles est impliqué l'ami 'financier' et associé de Guelleh : Boreh )

Cette décision, à la fois grave et dangereuse, aura des répercutions négative sur les plans économique, sociale et sur les relations avec nos frères et nos soeurs somaliens (ennes).

J'ai une question / suggestion pour notre soit-disant "Président" IOG : pourquoi ne par fermer la frontière entre l'Éthiopie et Djibouti, puisque les éthiopiens n'ont pas payé les frais de transit du port autonome de Djibouti depuis plusieurs années ???

S'il te plaît, mon Président, mon père est malade et il doit aller d'urgence à Borama pour se soigner. Il ne peut pas prendre l'avion, alors ré-ouvre la frontière !

Bonne et heureuse année et mes meilleurs voeux à toi et votre famille monsieur le Président

Vive Djibouti

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06/01/02 Quels sont les exilés que visaient IOG dans son discours de fin d'année ? (Lecteur)

Il y a effectivement trois catégories d'émigrés :

1 - ceux qui l'ont fait par choix personnel,
2 - ceux qui ont été contraintsde le faire, soit pour fuir un régime qui les a torturé / emprisonné, soit parce qu'ils ne pouvaient pas exercer leur métier ni gagner leur vie à Djibouti,
3 - la famille et les proches du clan Guelleh ou de ses ministres, qui jouent par exemple à Ottawa ou à Bruxelles les demandeurs d'asile et qui prétendent à l'obtention d'un titre de séjour non justifié ; ils affirment avoir été victimes de la répression .... et ils apportent des preuves qui ont parfois été élaborées directement en coordination avec les autorités gouvernementales djiboutiennes.


Nous savons que les autorités belges ou canadiennes sont très vigilantes sur ce point et par exemple que des personnalités ayant quitté des fonctions officielles dans des conditions doûteuses éprouvent beaucoup de difficultés pour obtenir un droit d'asile lorsqu'il n'est pas justifié. (Ex : un ancien ambassadeur de Djibouti à Paris qui serait parti avec la caisse - c'est vrai qu'il est poursuivi pour ces faits par le régime djiboutien pour ces faits (la trésorière, ancien fonctionnaire à l'Ambassade, a déjà été condamnée dans cette affaire de détournement de fonds publics) ; est-ce que le Canada devrait lui donner le droit d'asile simplement pour le soustraire à une action pénale qui pourrait bien être justifiée dans son pays ...)

Notre lecteur, dont nous reproduisons ci-dessous la contribution, se pose la question légitime de savoir quelles étaient les catégories d'émigrés qu'IOG dénonçaient dans son discours de fin d'année : catégorie 1, 2 ou 3 ?

Propos d’un exilé malgré lui (Lecteur).

Le Président d'un Etat Républicain est celui que par voix d'élection la majorité de la population a élevé à ce grade, le plus haut dans la hiérarchie étatique.


Ce Monsieur est supposé être à la hauteur de l'honneur qui lui a été fait; être digne du respect qu'on lui accorde, avoir l'intelligence que sa fonction exige, en un mot la carrure (mentale et morale) d'un chef de la Nation.

Cela veut dire aussi peser ses mots, lorsque le Président se prête à l'interview de fin d'année. Quand IOG dit ne pas comprendre la fuite de cerveaux, quand il affirme que les exilés malgré eux vivent de fonds partant du pays, quel language tient-il ?

Malgré ma rage, mon éducation m'interdit de le qualifier, mes propos risquant d'être virulents. Je préfère continuer à me poser des questions.

Peut-être ce Monsieur parlait-il des faux exilés - réfugiés d'une certaine classe sociale ou tribale vivant au Canada, aux USA ou en Europe et qui effectivement bénéficient de transferts de fonds provenant de candidats au titre de "brosses à reluire"; ou peut-être les confond-t-il avec ces jeunes de familles aisées à la botte de sa Majesté; ou alors sont-ils tout simplement ceux de son clan tribal qui préparent la fuite en avant en cas de...

Les vrais exilés malgré eux existent. Aucun être humain contraint et forcé de quitter sa terre bien-aimée, ne prend l'avion sans un gros pincement de coeur, sans larme à l’oeil.

Des centaines d'enseignants ont fui, pourtant jusqu'à une époque récente, le métier d'enseignant était reconnu à Djibouti.

De hauts fonctionnaires sont à l'extérieur car, pour raison tribale ou politique, on les a rejetés. L'emprisonnement arbitraire, la corruption, le viol du droit à la justice, à l'éducation, à la libre expression ont provoqué l'exode de familles entières.

Ces vrais exilés vivent des allocations sociales que leur accordent les pays hôtes et du salaire d’un travail à temps partiel pour beaucoup d’entre nous.

Dieu merci et merci à ceux qui nous accueillent.

Si dans ses propos le Président était sincère, c'est qu'il est très mal entouré, très mal renseigné et c'est à lui qu'il appartient d'en tirer les conclusions.

Si ce n'était que du cynisme de sa part, alors il ne m'est pas interdit de rêver : peut-être lui aussi connaitra-t-il un jour le chemin de l'exil comme son ami et frère Menguistu Haile Mariam. Qui sait?

Après cette mise au point et sans rancune aucune envers le Président, je voudrais dire que les Djiboutiens de l'extérieur ont tout dit, ils ont tout dénoncé : la dictature, le clientèlisme, la torture, la corruption, le viol mental...

Ils se sont faits les porte-parole des sans-voix, tout cela pour se faire entendre par la communauté internationale, espérant que celle-ci saisirait le message de tous ces exilés au nom des leurs.

L'inverse semble s'être produit. Au nom de je ne sais quels intérêts ils semblent soutenir une dictature, ils semblent indifférents à la misère d'un peuple.

La vie est une roue qui tourne.

Un jour ou l'autre, proche ou lointain, les djiboutiens de par eux-mêmes, de par leur force, de par leur courage, sortiront de la misère. Les exilés malgré eux reviendront avec tous leurs acquis intellectuels, avec toutes les valeurs qu'ils ont appréciées dans les pays d'accueil. Ils sauront faire la part des choses. Ils sauront qui remercier.

Ils reviendront sans un merci pour ceux qui ont soutenu la dictature, tous ceux qui n'ont pas su leur tendre la main.

Que cette année 2002 soit l'année du bonheur, de la paix, de la prospérité à Djibouti et à travers le monde.


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05/01/02 A lire cette semaine dans LOI

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 05/12/2002
ETHIOPIE - Du galon pour les chargés d'affaires
Plusieurs d'entre eux ont été promus au rang d'ambassadeur, mais Fisseha Adugna (LOI n°931) est le seul à rester en poste dans l'ambassade où il officiait déjà. (...). [Total : 209 Mots].

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 05/12/2002
INVESTMENT BANK OF AFRICA - Un banquier confirmé à Djibouti
Lors d'une réunion, fin 2001, le conseil d'administration de l'Investment Bank of Africa Ltd (IBA) a confirmé l'homme d'affaires originaire du Kirghizistan (une république de l'ex-URSS), Ilia Karas, comme PDG de cette banque. (...). [Total : 99 Mots].

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 05/12/2002
DJIBOUTI - Le président Guelleh joue en douceur
Après la mise en oeuvre de l'accord de paix signé avec le Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie (Frud, ex-rébellion Afar), l'annulation de la radiation de l'avocat Aref Mohamed Aref du barreau de Djibouti et le vote d'une loi d'amnistie en septembre 2001 (LOI n°962), le parlement djiboutien vient de réintégrer en son sein un député déchu de son mandat parlementaire il y a deux ans. (...). [Total : 339 Mots].

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05/01/02 GUELLEH révoque de nouveau ! Deux cas, dont celui d'un fonctionnaire qui avait eu le courage de manifester à Bruxelles le 14 mai 2001.

Monsieur Mahamoud Idriss Ahmed (*), ancien fonctionnaire des Affaires Étrangères, vient de nous informer, preuves à l'appui, qu'il avait été révoqué de façon scandaleuse par Guelleh le 23 juillet 2001 au motif qu'il avait manifesté à Bruxelles le 14 mai 2001 ...

Encore un scandale à mettre au crédit du Président-Dictateur qui confond de plus en plus l'État, les règles de droit et ses affaires / rancunes personnelles. La tyrannie veut tuer toute velléité d'expression à Djibouti. Ce cas confirme (une nouvelle fois malheureusement) l'état de terreur qu'il impose aux citoyens djiboutiens, qui n'ont même plus le droit à un minimum d'expression.

(*) Une erreur de nom s'était glissée et nous l'avons corrigée.



 

ARDHD : on ne peut que s'interroger sur le crédit que les nations occidentales et en particulier la France accorde encore et toujours à ce régime et à son Président. Il est évident et prouvé que ce régime transgresse toutes les règles internationales, qu'il viole les Droits de l'Homme, qu'il ruine le pays et qu'il asservit un peuple entier.


Comment peut-on encore accorder des aides et des subventions pour soutenir ce tyran sanguinaire et abject ?

Il est grand temps que la communauté internationale prenne acte de la situation et décide de ne plus accorder aucun soutien (souvent abusif) à Guelleh pour qu'il puisse se maintenir (difficilement) au pouvoir. Les Djiboutiens ont le droit imprescriptible de vivre en démocratie et en liberté. Qu'ont-ils fait de mal, pour que la communauté internationale les condamne depuis 20 ans à être des citoyens de troisième ou de quatrième catégorie ?

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01/01/02 Un quizz pour tous à l'occasion de la nouvelle année
(par Roger Picon)


On peut jouer seul, en famille ou avec des amis.
Les bonnes réponses seront données dans un prochain numéro avec l'analyse statisitique des réponses reçues.
On peut répondre sous son nom ou de façon anonyme.
Le ou les gagnants recevront une récompense spéciale de l'ARDHD.




Comment jouer ?

Etape A - Notez d'abord sur un papier vos réponses
aux cinq questions que nous vous proposons.


Question N°1 - Donnez le numéro de l'image qui est différente des autres :

-> A,
-> B,
-> C,
- >D,
Une seule réponse est possible !


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Question N°2 - A votre avis, est-il possible de déplacer le carré D
vers l'un des autres carrés A, B ou C ?


-> OUI
-> NON
Une seule réponse est possible !


_________________________________________________________________________
Question N°3 - A quelle échéance ?


-> cette année,
-> l'année prochaine,
-> avant cinq ans
-> plus de cinq ans
Une seule réponse est possible !


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Question N° 4 - Quelles forces faudrait-il utiliser pour que D rejoigne un autre carré ?


-> le courage civique,
-> l'obstination,
-> le dépôt de plaintes devant les juridictions occidentales (Belgique, France, Canada, ...)
-> le soutien des diplomaties occidentales
Plusieurs réponses sont possibles !




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Question N° 5 (Subsidiaire pour départager les gagnants) A votre avis combien recevrons-nous de réponses ?

-> donner un chiffre de 1 à 10.000

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Etape B - Cliquez ici
et donnez vos réponses aux cinq questions dans le message. (Exemple ci-dessous)

Exemple de réponse (Attention : les réponses proposées dans cet exemple ont été choisies au hasard ; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes ..) :

1) A
2) OUI
3) L'année prochaine
4) Obstination et courage civique
5) 1.232




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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de Léche-bottes avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

L'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade faux-culs avec la barrette spéciale de dénonciateurs.