ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 131
Du 26 janvier au 1er février 2002

 

26/01/02 Vous avez encore une chance. . . de répondre ! Notre jeu se termine le 31 janvier ! (par Roger Picon)
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01/02/02 Mohamed Hassan Tourabo, l'un des nouveaux hommes forts du commandement militaire, n'est pas, comme nous l'avions écrit aux premières heures, ni un inconnu sans passé politique ni vraiment un enfant de choeur ! (Précisions de M. Ali Dahan)
31/01/02 TENTATIVE DE COUP D'ETAT A DJIBOUTI ? Probablement pas, mais ça bouge au sein du Commandement militaire. Le Colonel Madhi placé aux arrêts de rigueur.
30/01/02 Portrait (presque) imaginaire d'un ancien Ambassadeur de Djibouti à Paris : Djama Omar Idleh.
30/01/02 Radio-Trottoir en pleine forme !
29/01/02 Prisonniers politiques : la LDDH nous envoie des informations précises sur la torture psychique qui leur est imposée par le régime
29/01/02 L'Ambassadeur de Djibouti à Addis pourrait-il se faire (lui aussi) la malle ... ? (Selon une information lecteur à vérifier)
29/01/02 Treize mois en Enfer ... Souvenirs exclusifs d'un rescapé !
29/01/02 Affluence record à Ottawa ... "Tous les Djiboutiens, y sont gentils et y sont bons" .... sans exception ! (Lecteur)
30/01/02 Demande de rectification (Red Star)
28/01/02 L'Ambassadeur pique une colère et perd son sang-froid .. probablement à cause des publications de l'ARDHD (Lecteur)
28/01/02 J'ai sauté de joie en apprenant le refus que M. Moussa Idriss a opposé à Guelleh ... (Lecteur)
28/01/02 Même les talibans prisonniers sont mieux protégés et mieux traités que les prisonniers injustement emprisonnés à Gabode.
27/01/02 Pour aider le juge Parlos, je lui envoie une première liste des personnalités à interroger. (Lecteur)
26/01/02 Mise en garde, contre un nouvel afflux de faux-réfugiés, soit-disant politiques, au Canada

26/01/02 Le coin de l'humour
- la dernière plaisanterie

- Le juge Parlos est annoncé pour le 22/02
- Le premier qui parle au juge va directement en prison sans passer par la case départ.
- Les prisonniers politiques à Gabode

26/01/02 Ali Dahan : appel aux participants de l'ACCPUF pour qu'ils ne cautionnent pas le système criminel de Guelleh.

26/01/02 ALERTE EN FAVEUR DES PRISONNIERS POLITIQUES TOUJOURS DETENUS SANS JUGEMENT DEPUIS L'AFFAIRE DU 7/12/00.
26/01/02 Toutes nos condoléances à l'occasion de la spoliation du peuple djiboutien par Odette dans l'affaire du '.dj'. (Lecteur)
26/01/02 A lire dans la lettre de l'Océan Indien
26/01/02 Moussa Idriss a écrit pour dire qu'il refusait sa réintégration au sein de l'Assemblée nationale djiboutienne (LOI)
26/01/02 Pauvreté, un chemin inédit. . . . . . à Djibouti. (Mohamed Qaya)

bulletin B130

..bulletin B132



Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

26/01/02 Vous avez encore une chance. . . de répondre ! Notre jeu se termine le 31 janvier ! (par Roger Picon)

CHAQUE REPONSE EST UTILE ....

Note du 26/01/02 : nous remercions tous ceux et toutes celles qui nous ont déjà répondu et qui sont nombreux(ses). Nous avons besoin de recevoir le maximum de réponses possibles pour produire des statistiques fiables. Les résultats seront publiés dans le prochain numéro B 132, sur la base des réponses reçues le jeudi 31 décembre à 12 h 00 GMT.

Nous rappelons à nos lecteurs, que ce jeu est à prendre au deuxième degré et qu'il s'agit bien, dans les faits, de faire connaître à la communauté internationale, l'opinion des Djiboutiens :


- concernant la possibilité de voir un jour le dictateur Guelleh déferré devant la Cour internationale de Justice pour crimes contre l'humanité,

- concernant les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.

Nous garantissons l'anonymat de toutes les réponses qui ne seront traitées que sur un plan statistique.

MERCI DE NOUS ADRESSER VOS REPONSES AVANT JEUDI MIDI POUR QUE NOUS PUISSIONS ETABLIR LE RESULTAT STATISTIQUE LE PLUS FIABLE POSSIBLE.


CHAQUE REPONSE EST UTILE ....


Comment jouer ?

Etape A - Notez d'abord sur un papier vos réponses
aux cinq questions que nous vous proposons.


Question N°1 - Donnez le numéro de l'image qui est différente des autres :
-> A,
-> B,
-> C,
- >D,
Une seule réponse est possible !
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Question N°2 - A votre avis, est-il possible de déplacer le carré D
vers l'un des autres carrés A, B ou C ?
-> OUI
-> NON
Une seule réponse est possible !
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Question N°3 - A quelle échéance ?
-> cette année,
-> l'année prochaine,
-> avant cinq ans
-> plus de cinq ans
Une seule réponse est possible !
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Question N° 4 - Quelles forces faudrait-il utiliser
pour que D rejoigne un autre carré ?
-> le courage civique,
-> l'obstination,
-> le dépôt de plaintes devant les juridictions (Belgique, France, Canada, . . . )
-> le soutien des diplomaties occidentales
Plusieurs réponses sont possibles !
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Question N° 5 (Subsidiaire pour départager les gagnants) A votre avis combien recevrons-nous de réponses ?
-> donner un chiffre de 1 à 10. 000
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Etape B - Cliquez ici
et donnez vos réponses aux cinq questions dans le message. (Exemple ci-dessous)

Exemple de réponse (Attention : les réponses proposées dans cet exemple ont été choisies au hasard ; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes. . ) :

1) A
2) OUI
3) L'année prochaine
4) Obstination et courage civique
5) 1. 232

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01/02/02 Mohamed Hassan Tourabo l'un des nouveaux hommes forts du régime, n'est pas, comme nous l'avions écrit, ni un inconnu sans passé politique ni vraiment un enfant de choeur ! (Précisions de M Ali Dahan)

MISE AU POINT CONCERNANT L'OFFICER SUPÉRIEUR HASSAN MOHAMED TOURABO

Aujourd'hui, 31 janvier 2002, un article intitulé : Tentative de coup d'Etat a Djibouti ? a attiré mon attention sur le branle-bas qui semble se passer a Djibouti au sein du cercle restreint des fideles du terroriste Guelleh qui font partie de son armée.

Il me semble qu'il est nécessaire de faire une mise au point concernant l'officier supérieur : Hassan Mohamed Tourabo.

Contrairement a ce qui est écrit dans cet article, M. Hassan Mohamed Tourabo a "un passé politique et des prises de position publiques" qui sont bien connus a Djibouti. Il est l'un des plus fideles espions de Guelleh et depuis un quart de siecle, il est l'un des
plus hauts responsables de la torture a la brigade nord de la gendarmerie de Djibouti.


A ma connaissance, il espionnait les Afars pour le compte de Guelleh et il a même torturé des membres et sympathisants du FRUD, c'est pourquoi, je ne croirais pas qu'un traitre, même du calibre de Dini, puisse le recommander en tant qu'Afar a des postes de commandement important. D'autres parts, si Dini avait pu recommander quelqu'un, il l'aurait fait pour Haissama Cassim qui fait partie de sa famille ou bien pour Ali Maki de peur que ce dernier se rallie au caméléon Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice...

J'ai gouté moi-même a la médecine de l'espion Mohamed Hassan Tourabo lorsque nous faisions partie en 1979 de la même délégation qui représentait Djibouti au Sommet de l'Organisation de l'Unité Africaine de Monrovia, au Libéria. J'attendais la voiture de la délégation djboutienne pour m'amener a la salle de conférence et S.E. Joaquim Chissano (qui était alors ministre des affaires étrangeres et qui est aujourd'hui président de la République du Mozambique ) voyant que notre voiture n'arrivait pas, m'invita a monter avec lui parce que je participais au nom de Djibouti a la Commission politique de l'O.U.A. qu'il présidait. Aussitot arrivé a Djibouti, l'espion Mohamed Hassan Tourabo rapporta le tout a son maitre Guelleh tout comme l'avait fait l'autre espion Mohamed Hassan Abdillahi, aussi membre de la délégation (promu secrétaire général du gouver-nement de Guelleh...) lorsqu'il m'a vu parler avec Me Mohamed Bedjaoui, membre de la délégation algérienne (qui devint par la suite président de la Cour Internationale de Justice).

C'est vrai que Mohamed Hassan Tourabo est proche d'Ali Aref mais il est vrai aussi qu'il est proche de M. Dileyta Mohamed Dileyta, actuel premier ministre. Mohamed Hassan Tourabo a un neveu qui se trouve a Ottawa (Canada) comme faux-réfugié prétendant qu'il est du Somaliland et qui a créé un site internet qui fait la promotion de Guelleh a Ottawa pour renforcer celui qui existait déjà a Toronto...

Enfin, le phénomene Mohamed Hassan Tourabo tout comme le général Fathi ne sont pas la pour servir le peuple djiboutien et encore moins les membres de leur ethnie et/ou tribu mais bel et bien pour exécuter les ordres criminels de leur maitre Guelleh.

Fait a Québec, le 31 janvier 2002

Ali Dahan, Ph.D.
Président fondateur des PPJD -
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Qc),
G1R 5P5, Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924
Tél. et fax : 1-418-658-9244
Courriel: dahana_ca@yahoo.fr
Courriel alternatif : a.dahan@oricom


Note de l'ARDHD : nous remercions M Dahan pour cette précision capitale. L'Observatoire a été le premier à publier cette nouvelle pour informer les Djiboutiens. L'information n'a pas été donnée au peuple par les organes officiels, ce qui renforce nos soupçons sur la gravité des évenements. Hier soir, nombreux sont ceux qui ont découvert l'alerte sur notre site. L'ADI, qui se prétend une source d'information internationale (? sic !), est toujours muette à ce sujet (vendredi 9h30 Paris) et déjà comlètement décrédibilisée, elle a du chemin à parcourir pour atteindre son objectif !

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31/01/02 Tentative de coup d'Etat ?
Le Colonel Madhi placé aux arrêts de rigueur.

Probablement pas, mais les nouvelles que nous venons de recevoir laissent supposer qu'il s'est passé quelque chose de grave.

En effet, le Colonel Madhi a été placé aux arrêts de rigueur pour 15 jours et il devrait être mis en retraite au mois de juin. Il est actuellement assigné à résidence chez lui, sous bonne garde. Hassan Saïd lui a retiré tous ses commandements, en particulier celui de la garde républicaine et celui de la gendarmerie maritime.

Il faut savoir que le Colonel Madhi cumulait des commandements de première importance.

Que s'est-il passé ? officiellement on parlerait d'un refus d'obéir. Mais cela semble trop anodin pour ne pas cacher d'autres raisons.

Hassan Mohamed Tourabo, officier d'origine Afar (proche d'Ali Aref) mais sans passé politique connu ni de prises de position publiques (pas si sur ! (*), l'aurait remplacé au moins dans une partie de ses attributions. Il se peut que ce poste lui ait été confié en application d'accords conclus entre Dini et Guelleh pour promouvoir des officiers Afar à des commandements importants. Mais Guelleh n'applique des accords que s'ils ne présentent aucun danger pour lui et pour son pouvoir. Donc on peut supposer que ce nouvel officier ne disposera que de peu de pouvoir et qu'il sera surveillé de très très près par Hassan Saïd, son chef direct.

La Garde Républicaine a été placée sous le Commandement d'Abdou Abdi Dembril, jusqu'alors conseiller militaire du Président.

On peut s'interroger sur les raisons de cette valse dans le haut-commandement militaire.

Trois hypothèses sont déjà avancées, mais il faudra du temps pour les confirmer :

1 - Hassan Saïd serait à l'origine de ces décisions. Pour asseoir son autorité qu'il souhaiterait encore plus absolue qu'elle n'est à l'heure actuelle, il aurait entrepris un rajeunissement des cadres dirigeants. L'élimination du Général Yacin Yabeh aurait-elle fait partie de ce plan d'envergure ?
Projette-t-il aussi d'éliminer, à court terme, les généraux Fathi, chef d'Etat-Major des Armées et Zaccharia, chef d'Etat-Major de la Défense ? La rumeur le suppose. Les récentes mises à la retraite d'officiers sont-elles à inclure dans ce plan ?

En tout cas, on parle déjà d'un remplaçant : Abdou Abdi Dembril serait promu très rapidement au poste de Chef d'Etat-Major des armées.

Dans cette hypothèse, IOG devra se résigner aussi à sacrifier ses deux gendres : Omar Bouh, responsable de l'artillerie lourde et Hussein Djama, responsable de l'instruction des Armées.

Nous savons tous, lorsque cela devient vital pour lui, qu'IOG n'hésitera pas à sacrifier ses amis et même les membres proches de sa famille pour conserver le pouvoir et le soutien d'Hassan Saïd dont il ne peut effectivement pas se priver.

Si tout cela se vérifie, on pourrait dire que ça sent de plus en plus mauvais autour de Guelleh.

2 - Une deuxième hypothèses consiste à imaginer que ce branle-bas est lié à l'arrivée prochaine du Juge Parlos et que Guelleh / Hassan Saïd veulent déminer auparavant le terrain, en éliminant tous ceux qui pourraient avoir envie de parler.

3 - Il existerait de réelles dissensions dans l'entourage de Guelleh et des menaces de coup d'État ou de rébellion.

Nous en saurons certainement plus dans les prochains jours ....

Les risques :

Comment la population va-t-elle réagir ? N'oublions pas que Madhi est lié au groupe Cheik Moussa qui avait soutenu fortement la candidature de Guelleh à la Présidence. Il y aurait un risque de retournement d'alliance de ce côté-là.

D'autre part, il faut se rappeler que le Colonel Fathi, avec l'aide du Commandant Iftin (mis à la retraite il y a quelques jours. Coïncidence ?), avait fait rentrer 5.000 mercenaires étrangers issus de leur tribu. Dans le cadre de la guerre contre les résistants du FRUD, ces mercenaires avaient été naturalisés Djiboutiens. Ils sont sur place et ils ont des armes. Représentent-ils une menace grave pour le régime et/ou pour la population ? On peut effectivement le craindre aujourd'hui.

(*) Lire la mise au point du 01/02 de M Ali Dahan au sujet d'Hassan Tourabo

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30/01/02 Portrait (presque) imaginaire d'un ancien Ambassadeur de Djibouti à Paris : Djama Omar Idleh.

A l'origine c'est la mère de Farah Ahmed Alhag qui a "importé" d'Éthiopie, le jeune Djama Omar Idleh. Aussitôt installé à Djibouti, il reçut la nationalité française (époque coloniale) puis djiboutienne par la suite.

Déjà grand, lors de son entrée sur le sol djiboutien, il a poursuivi ses études à Djibouti en langue arabe, comme il le faisait en Éthiopie. Ses capacités personnelles lui ont permis, après l'école Najahiya, d'intégrer le lycée de Bagdad, puis l'Université de Strasbourg où il a continué ses études universitaires toujours en langue Arabe.

Son ascension au sein du Ministère djiboutien des Affaires étrangères fut rapide : embauché comme conseiller, puis parachuté comme chargé d'affaires à Asmara et enfin Ambassadeur à Paris, en remerciement des services rendus et de son dévouement sans faille à IOG : il se fit remarquer très vite par le pouvoir, en provoquant l'emprisonnement de nombreux djiboutiens opposés au régime dictatorial et sanguinaire de Guelleh.

Le spécialiste du double jeu :
Pour réussir, il lui suffisait de jouer un double jeu : le jour dévoué à Guelleh et la nuit, membre de la Commission de rédaction du PRD ! On imagine que le matin, il lui suffisait de raconter ce qu'il avait entendu la nuit pour se faire bien voir du Chef suprême. Au maximum, une autonomie de 12 heures de mémoire active lui suffisait. En avait-il plus ?


Son talent confirmé pour le double jeu (à ne pas confondre avec les qualités d'un diplomate de carrière), il continuera à l'exploiter tout au long de son chemin.

En 1999, alors qu'il était en poste à Paris, il envoie son épouse Deika Moussa Ahmed Chirwa (fille de l'Ambassadeur de Djibouti en Iraq) demander l'asile politique au Canada. Préalablement, il lui fait la leçon. Elle déclare qu'elle est somalienne, veuve d'un somalien mort dans les événements ...

Le 12 janvier 2000, après les révélations d'Aloumekani dans l'affaire Borrel, Djama Omar Idleh intervient sur les télévisions françaises (TF1 et FR3) pour assurer le peuple français de l'innocence totale de Guelleh. A l'appui de sa thèse, il se laisse aller à critiquer vigoureusement certains hommes politiques français, les accusant d'avoir manipulé le dossier et les témoins.

Il oublie certainement qu'il a déjà été interpellé à Pigalle et à Barbes (photographies à l'appui) à quatre reprises par la Police française, alors qu'il conduisait le véhicule de fonction de l'Ambassade enlacé par des jeunes femmes peu farouches, mais payantes. Qui pourrait le lui reprocher, sachant que sa femme résidait au Canada ? Néanmoins les procès-verbaux rédigés par la police française déclenchèrent un rapport et une alerte du Ministre français des Affaires étrangères au Gouvernement djiboutien. Cela ne semble d'ailleurs pas avoir ému Guelleh ! Entre coquins, on se comprend ...

Double jeu, il continue son exercice. Le 7 décembre 2001, dès l'annonce de ce qui semblait être, dans les premières heures, le coup d'État de Yacin Yabeh, Djama Omar Idleh se précipite devant les micros de France Culture pour reconnaître le nouveau régime de Yacin Yabeh. C'est le seul Ambassadeur de Djibouti qui ait agi ainsi. Que dire à ce sujet ? Hélas ! Manque d'intelligence, manque de calme, trahison ? Tout est possible !

Cela dit, le soit-disant coup d'état ayant avorté après quelques heures d'incertitude, notre Ambassadeur s'aperçoit bien (il n'est pas stupide au fond) qu'il faut fuir au plus vite ; la vengeance de Guelleh sera terrible. Il vide la caisse de l'Ambassade dont le contenu, somme toute modeste, vient utilement compléter le petit magot qu'il s'était déjà constitué auparavant sur le dos des étudiants (au moins de leurs bourses) et il prend le premier avion à destination du Canada. Quelle que soit l'importance de la somme emportée avec lui, force sera de constater qu'il en vit depuis de nombreux mois ....

A peine le pied posé sur le territoire canadien, il se précipite pour demander l'asile politique. On le comprend, car il fallait faire vite à cause de toutes les gamelles accrochées à ses chaussures, qui risquaient d'exploser à chaque instant... On dit qu'à cette époque, la Police française aurait essayé de le contacter au sujet de l'affaire Borrel sur son portable N ° 06 08 09 79 91, mais il aurait refusé de répondre aux questions.

Depuis, il semble que sa vie soit devenue plus difficile. Il s'est fait beaucoup d'ennemis dans sa carrière et il a beaucoup menti.

Prenons par exemple la représentante du PND qui, bien qu'en possession d'un mandat officiel de scrutateur (délivré par les autorités djiboutiennes !), n'a jamais pu pénétrer dans les locaux de l'Ambassade à Paris lors de l'élection présidentielle. Pour toute réponse, elle a été ruée de coups ayant pour conséquence plusieurs jours d'arrêt. Une plainte fut déposée contre l'Ambassadeur de Djibouti auprès du Ministre français des Affaires étrangères.

Lors des manifestations organisées à proximité de l'Ambassade à Paris, Djama Omar Idleh refusa toujours de recevoir une délégation ... Cela ne l'aurait pas beaucoup engagé, mais cela aurait prouvé, qu'il était un homme de coeur et de dialogue et non un individu détestable et hautain.

Il est seul aujourd'hui. Pour justifier sa demande d'asile, il ne pouvait pas officialiser le fait qu'il était marié avec une "ex-réfugiée de circonstance" dont le mari serait mort en Somalie. Sinon il se condamnait lui-même pour reconnaissance implicite de mensonge et obtention indue de droits, ce que les Canadiens n'apprécient guère. Cornélien ? Non, consternant ! Mais le crime ne paye pas .... à long terme !!

Nous sommes certains que les autorités canadiennes analyseront son dossier avec la plus grande objectivité. Si elles devaient refuser sa demande, elles lui signifieront certainement qu'un receleur de biens publics n'est pas tout à fait assimilable à un réfugié d'opinion et il n'aura plus qu'à méditer sur les conséquences de son lourd passé.

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30/01/02 Radio-Trottoir en pleine forme !

Et si le Juge Parlos rencontrerait par hasard Aloumekani à Bruxelles le 8/02 ?
Nous apprenons que le Juge Parlos va se rendre en mission à Bruxelles le 8 février. Pouvons-nous supposer qu'il pourrait rencontrer dans la rue " par le plus grand hasard " l'un des témoins les plus importants dans l'affaire Borrel : Mohamed Aloumekani ? Et si c'était le cas, que lui dira-t-il ? Bonjour ! (pardi)


L'Ambassadeur à Djibouti assure (rassure) Guelleh du soutien déterminé de la France.
On dit que l'Ambassadeur aurait assuré Guelleh de l'impunité totale dans l'affaire Borrel. De là à imaginer que le Juge Parlos pourrait poursuivre l'enquête selon les grandes lignes tracées par ses prédécesseurs dessaisis du dossier : les Juges Le Loire et Moracchini, il y a un grand pas que nous n'oserions pas franchir. Aurait-il pu rencontrer ces deux grandes figures très médiatiques de la Justice française, avant son voyage, pour connaître leur sentiment et se former à leurs méthodes particulières d'investigation ?


En tout cas, M Patrick Roussel ne manque jamais une occasion d'assurer son soutien à Guelleh (Réunions, remises de subventions, de cadeaux). Son intervention récente très élogieuse envers le régime sanguinaire et dictatorial à l'occasion de la Conférence ACCPUF confirme largement l'impression qu'il n'a jamais chercher à cacher. (Source ADI)

Y aurait-il eu des liens entre Djibouti et la nébuleuse Ben Laden ?
Beaucoup d'internautes, fidèles du site de l'ARDHD, ont remarqué des informations sporadiques concernant des Djiboutiens qui seraient impliqués plus ou moins directement dans les attentats du 11 septembre à New York.


Nous avons recueilli des rumeurs concernant quatre Associations qui seraient dirigées directement ou en sous-main par un citoyen djiboutien : M I.O. Guelleh.

Ces Associations se nomment :
ALBARAKAT
BENDERJEDID
NOMAD AÏD
MAKA AL MOUKARAMA
AL BIR


La rumeur précise que des faits réels se sont passés.

Exemple ALBARAKAT : cette Association est citée par les autorités américaines comme faisant partie de la nébuleuse AL QAIDA,
En 1992, IOG envoie une délégation au nom de cette Association, qui était composée de MM. Ali Malow, Kadi Mogueh, Abdourhaman Bachir, Aboulkader Doualeh, Hassan Ahmed Bileh et d'autres. Ils ont été arrêtés par les services de renseignement éthiopiens qui les ont remis aux autorités de leur pays.


Nous apprenons dans la presse que M. Aïdid et le Gouvernement éthiopien confirmerait la présence de membres d'Al Qaida à Mogadiscio. Selon nos informations, Abdoukassim Salat, Abdourhaman Boreh et IOG seraient associés et auraient de nombreux intérêts en commun. Font-ils partie aussi de certains groupes intégristes AL ITIHAD ALISLAMI, dont une cellule se trouverait toujours à Djibouti avec comme base la mosquée AL KOUROUJ de la cité GABLAN ? On y trouverait un système de délivrance de visas, des bureaux, un fax et toutes sortes de moyen de communication ultra-moderne (Internet, transfert de fichiers et de photos), mais cela reste à vérifier.

Affaire à suivre …

La femme du Président s'ennuie
Eh bien oui, Paulette (non Odette) commence à s'ennuyer. Elle voit partir progressivement toutes ses amies qui vont se réfugier au Canada, en Belgique ou aux USA avec leurs enfants.


Femmes de Ministres, de haut-fonctionnaires ou de dignitaires, ces épouses dévouées et obéissantes suivent les directives de leurs maris qui, sentant venir la fin du régime, estiment qu'il est urgent de mettre leurs familles à l'abri de la vindicte populaire et du peuple ingrat et revenchard.

Que reste-t-il à Paulette ? Il y a toujours des jeunes pour l'amuser, mais plus on avance en âge, moins on a de résistance.

Moumin et ses copains sont déçus.
Plein d'enthousiasme et ayant dans le collimateur quelques sinécures florissantes, trois amis, Moumin B., Gabayo et Mohamed A. étaient partis la fleur au fusil pour négocier avec IOG. Hélas après quelques mois de silence, ils ont été contraints de se rendre à l'évidence. IOG ne leur lâchera rien, même pas une miette de pouvoir, ni même une décoration..


Nous les avions pourtant prévenus … mais ces gamins n'en font qu'à leur tête ….Alors Gros Jean comme devant, ils se sont inclinés devant la force et les exigences du Chef qui s'est probablement moqué d'eux et qui ne leur a rien donné de palpable, même pas le remboursement des Minibus de transport. Ont-ils le droit de rejouer une partie ?

Mohamed Elabeh aurait-il pu avoir été assassiné ?
La tragique et subite disparition de Mohamed Elabeh avait attristé de nombreuses personnes, mais elle avait surtout laissé en suspens plusieurs questions. L'autopsie dans l'hôpital français avait-elle été bien réalisée (ou pas du tout) ? etc. ? Quels en étaient les résultats.


Une nouvelle rumeur circule : Mohamed Elabeh aurait été empoisonné au cours d'une soirée de gala donnée au profit de l'Unicef au Sheraton de Djibouti. Monsieur Meraneh, directeur, à l'époque, de la restauration de l'hôtel aurait-il eu les moyens de préparer et de lui faire servir la potion fatale ?


Nous n'en savons rien, mais il est sur qu'IOG lui a accordé une belle promotion, car ensuite et très rapidement, il est devenu (A Djibouti, contrairement aux autres Républiques démocratiques, " on devient … " au lieu de " on est élu …. ") député…


S'il y a des soupçons, ce serait, bien sur, à l'épouse et aux enfants du regretté Mohamed Elabeh de porter plainte pour soupçon d'empoisonnement, après avoir pris connaissance du dossier médical en France. Le cas échéant, qu'ils soient assurés de notre plus fidèle soutien.

De nombreux jeunes officiers mis à la retraite anticipée
Parmi les 25 officiers mis en retraite récemment par décision de Guelleh, on note un fort pourcentage ( 90 %) de jeunes.

Pourquoi ?

Toutes les réponses sont possibles, mais la plus vraisemblable est qu'il faut faire de la place .... aux mercenaires.

En fait c'est Paulette (non Odette, pardon) qui aurait tout organisé. Le pouvoir d'Odette est énorme (son mari, le farouche Guelleh aurait même peur qu'elle ne cherche à lui piquer son fauteuil). Odette, donc, aurait exigé ces mises à la retraite collectives d'officiers pour que l'Armée Nationale Djiboutienne (AND) et la Police puissent intégrer rapidement d'ambitieux jeunes gens étrangers, majoritairement originaires d'Hargeisa.

Les mauvaises langues affirment qu'Odette est une grande croqueuse de jeunes minets et qu'elle est insatiable sur ce plan. Alors se constitue-elle des réserves personnelles ? Nous n'avons pas voulu le croire.

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29/01/02 Prisonniers politiques : la LDDH nous envoie des informations précises sur la torture psychique qui leur est imposée par le régime.


Le Président


NOTE D'INFORMATION N° 1/02/LDDH
DU 23 JANVIER 2002


Les prisonniers politiques de la Force Nationale de Police (FNP) toujours, encore en détentions provisoires illégales, toujours et encore sous la torture psychique d'un procès ficelé par des manœuvres dilatoires, d'un procès qui attend peut-être le début ou la fin des prochaines élections parlementaires, d'un procès qui n'arrive jamais, d'un procès dont des avocats restent " discrets " et silencieux !

Halte à la Torture Psychique doublée d'une Détention Provisoire illégale et indéterminée !

Halte à la Torture Psychique enveloppée du Silence qui Tue !

Le Colonel GOD toujours, encore séquestré dans la sinistre prison de Gabode ; difficile à inventer des nouveaux éléments pour annuler le NON-LIEU dont ont bénéficié le Colonel GOD et consorts !

Pour les Procès Politiques Spéciaux les imbroglios juridiques se soldent par des détentions provisoires indéterminées, par des renvois entre Cour, n'est-ce pas ?



Par l'Arrêt n° 154/P/AG/01 du 24 décembre 2001, l'Assemblée générale de la Cour Suprême, statuant contradictoirement, en matière pénale et en Chambre de Conseil , où siégeaient en formation restreinte prévue par l'ordonnance n°84/074/PR/J DU 05 Juillet 1984 portant dispositions transitoires et exceptionnelles prévue par la composition de la Cour.

Il ressort de cet Arrêt, entre autre, les points suivants :

"… Considérant que ---sur le pourvoi formé par MOHAMED ABDILLAHI GOD, objet du dossier de la cour n°227/01 --- le demandeur en pourvoi soutient --- dans un premier moyen de cassation, tiré d'une violation des article 27, 31, 34, 191 et 192 du code de procédure pénale, d'une absence de motifs et d'un manque de base légale --- que c'est à tort que la chambre d'accusation l'a renvoyé devant la cour criminelle, alors qu'elle n'était saisie d'aucun autre appel que celui du procureur de la République, puisque le procureur général --- qui a autorité sur tous les membres du ministère public, selon l'article 34 du code de procédure pénale --- avait non seulement acquiescé le non-lieu ordonné par le juge d'instruction, mais avait même requis le non-lieu pour lui, et par écrit ;

Que ---dans un second moyen de cassation, tiré d'une violation de l'article 225 du code de procédure pénale, d'un défaut de réponse à conclusions, d'une absence de motifs et d'un manque de base légale --- il reproche à l'arrêt attaqué de ne pas s'être conformé à l'article 225 du code de procédure pénale, en ce qu'il ne fait pas mention des observations présentées par son avocat lors des débats ;

Que --- dans un troisième moyen de cassation, tiré dune violation des articles combinés 174 à 178 et 227 du code de procédure pénale, d'une absence de motifs et d'un manque de basse légale --- il fait grief à l'arrêt de la chambre d'accusation de ne préciser ni dans son exposé des faits, ni dans ses motifs, sa participation aux infractions pour lesquelles il a été renvoyé devant la cour criminelle, ce qui constituerait une nullité d'ordre public qui devra être sanctionné par la cassation ;

Que --- dans un quatrième moyen de cassation, tiré d'une violation des articles 222 et 223 du code de la procédure pénale, d'une absence de motifs, d'un défaut de réponse à conclusions, d'un manque de base légale et d'une nullité d'ordre public --- il estime que la chambre d'accusation n'a pas respecté l'obligation qui lui est faite, sous peine de nullité de son arrêt, de décrire les faits à lui reprochés et de préciser la qualification légale de ces faits, objet de l'accusation ;

Que --- dans le cinquième moyen de cassation, tiré de la violation de l'article 447 du code de procédure pénale, d'un défaut de réponse à conclusions, d'une absence de motifs et de la nullité de l'arrêt qui en résulte --- il considère que l'arrêt attaqué manque de motifs puisqu'il n'expose aucun fait qu'il aurait commis et qui pourrait avoir pour qualification légale l'une des infractions pour laquelle il a été renvoyé devant la cour criminelle ;

Que, pour l'ensemble de ces moyens, il sollicite la cassation de l'arrêt attaqué, et après évocation, de constater le désistement de l'appel formé par le ministère public à l'encontre de l'ordonnance du juge d'instruction, de dire que celle-ci aura plein effet à son profit, et ordonner sa mise en liberté provisoire immédiate… "



Le pourvoi du Commandant FATHI MOHAMED GUELLEH est pratiquement similaire au pourvoi du Colonel MOHAMED ABDILLAHI GOD.

Le jugement rendu par l'Arrêt n° 154/P/AG/01 du 24 décembre 2001 de la Cour Suprême porte sur trois points, dans ses PAR CES MOTIFS :

Sur la fome

Ordonne la jonction des deux pourvois formés par, d'une part, MOHAMED ABDILLAHI GOD, et d'autre part, FATHI MOHAMED GUELLEH, pour concerner le même arrêt 43/01 rendu le 20 septembre 2001 par la chambre d'accusation ;

Au fond

Casse et annule ledit arrêt n°43/01 du 20 septembre 2001 pour violation notamment des articles 223 et 447 du code de procédure pénale ;


Evocant,

-Renvoie la cause et les parties devant la chambre d'accusation, en application de l'article 466 du code de procédure pénale et de l'article 3 nouveau de l'ordonnance du 5 juillet 1984 portant réforme de la cour suprême ;
-Réserve les dépens.


QUESTION
Est-ce que le Procureur de la République va-t-il persister à ignorer l'autorité du Procureur Général, autorité sur tout le Parquet prévue par le Code de Procédure Pénale ?

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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29/01/02 L'Ambassadeur de Djibouti à Addis pourrait-il se faire (lui aussi) la malle ... ? (Selon une information lecteur à vérifier)

Bonjour,
D'après des sources ordinairement bien renseignées, je viens d'apprendre que Son Excellence, Monsieur l'Ambassadeur de la République de Djibouti auprès de l'Ethiopie serait sur le point de démissionner 'de son pein gré' et de partir pour un autre pays.

Pure coïncidence ? J'apprends que le Ministre des Affaires Etrangéres de Djibouti lui recherche déjà un successeur. Il en a informé ses proches collaborateurs.

Donc, notre Ambassadeur (Taliban ?) a peut-être raison de partir avant d'être congédié par Guelleh et d'en subir les foudres, les excés et les brimades.

D.D.D
HOLLANDE


Note de l'ARDHD :
Décidémment la diplomatie djiboutienne semble être un tonneau percé. On ne compte plus le nombre d'anciens Ambassadeurs qui, les poches remplies (ou pas) d'argent public, ont démissionné et ne sont jamais retournés au pays. Va-t-on devoir, si cette information se vérifie, ajouter un nouveau cas à une liste déjà bien étoffée ? Réponse dans les prochains jours.

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29/01/02 Treize mois en Enfer ... Souvenirs exclusifs d'un rescapé !

Le rendez-vous a été difficile à prendre. L'homme avait peur ! Il avait peur de parler et de prendre le risque de recevoir une nouvelle invitation pour un séjour en Enfer. Sa famille nous disait qu'il était trop faible pour s'exprimer, l'infirmier nous confirmait qu'il ne pourrait pas parler pendant plus de cinq minutes …

Finalement, l'homme a accepté de nous recevoir un soir vers minuit dans sa maison. Un membre de sa famille est venu nous chercher et il nous a conduit, comme des conspirateurs, par des chemins tortueux jusqu'à la modeste demeure située dans les quartiers de la ville. Il se retournait sans cesse pour vérifier si nous n'étions pas suivis par les policiers des services spéciaux.

On nous a fait rentrer dans une petite pièce, la chambre. Décor modeste, un vieux néon blafard au plafond. Il était allongé sur son lit, recouvert d'un drap. Dès notre arrivée, il a fait un effort pour se relever et une femme a apporté des coussins pour lui soutenir la tête.

C'était donc lui, l'un des rares rescapés de l'enfer !

Visiblement, il souffrait beaucoup et il faisait beaucoup d'efforts pour ne pas le montrer. Mais son visage se crispait souvent. Sa voix était faible mais le ton était profond. On sentait combien il avait du mal à respirer.

" Si je vous reçois, c'est pour témoigner. Ce que j'ai vécu, il ne faut plus que d'autres le subissent. J'ai tenu bon pour cela ! Je veux témoigner et faire connaître au monde entier la cruauté, la bêtise et l'injustice de notre régime.

J'ai vu mes frères de captivité tomber sous les coups de bâton, j'en ai vu d'autres mourir de douleur, gémissant jusqu'au dernier souffle sur leur paillasse.

C'est inimaginable et personne n'a jamais raconté ce qui se passe en Enfer. C'est encore pire que ce que nous aurions pensé. Le diable et ses aides sont véritablement épouvantables.

Le jour du départ, le sous-chef vient vous chercher avec ses adjoints. Il pénètre dans votre maison et il vous désigne du doigt. Cela suffit, vous êtes sélectionnés et il n'y a pas d'issue de secours. Les adjoints se jettent sur vous et il vous embarque pour une première étape au purgatoire. Vous pénétrez dans une pièce sale et sans lumière, vous êtes poussés violemment à coups de poings, à coup de pieds et vous attendez …. vous attendez …. Ne demandez surtout pas un verre d'eau, car vous êtes aussitôt insulté.

Après un ou deux jours, on vous lit rapidement le texte que vous devrez signer " Lu et approuvé / Persiste et signe ". C'est votre condamnation, vous le savez, mais il est inutile de résister car les coups et les injures pleuvent. Alors pour avoir la paix, pensez-vous ! Vous êtes épuisé et vous signez … vous signez plutôt deux fois. C'est fini enfin ?

Eh bien non ! Cela ne fait que commencer. Le purgatoire en fait, c'est pour vous habituer doucement au pire. Le diable ne veut pas que vous mourriez tout de suite. Pour un maximum de plaisir, il veut vous faire souffrir pendant des jours. Alors il évite les transitions brutales … Il vous habitue progressivement à la douleur et chaque jour, il repousse les limites de l'horreur. C'est sans fin, jusqu'à la mort !

J'avais signé. J'étais donc bon pour le passage en Enfer … On m'y a conduit …

A l'arrivée, surprise, on m'a poussé, mais sans me brutaliser, dans un grand hall placé dans une demi-obscurité et on m'a désigné une paillasse. Un vieux sac de toile pourrie. C'était mon lit en Enfer. Je me suis allongé pour reprendre un peu de force et pour retrouver mes esprits et ma raison.

Hélas très vite, j'ai entendu des hurlements ! C'était insoutenable, des cris déchirants et des appels au secours. Je me tournais vers mon voisin. Il était immobile sur son lit. Dormait-il ? Je l'appelais doucement " Eh, peux-tu me dire ce qui se passe ici ? "

Il remua lentement, très lentement, il avait mal. " T'es nouveau ici mon gars. Ca c'est le traitement journalier. Tu le subiras à ton heure. Faut pas être pressé, ici c'est chacun son tour. Pas tous en même temps. Moi, c'est le matin. Après il me laisse tranquille jusqu'au lendemain. Pose pas de questions, tu comprendras, toi aussi. "

Il avait raison, le bougre. Ils vinrent me chercher en fin d'après-midi et me conduisirent dans une pièce bien équipée. Une salle de gymnastique ? Non, la salle de torture de l'Enfer. On me déshabilla, on me roua de coups et on me fit subir des traitements que je ne veux surtout pas vous décrire, car j'ai honte ! … La douleur, la moquerie, l'avilissement total.

Longtemps après (?), on me ramena à moitié inconscient et on me jeta sur ma paillasse. Les jours s'écoulèrent ainsi, sans surprise, au rythme des coups, des tortures et du repos troublé par les hurlements des torturés doublés la nuit par ceux des aliénés mentaux. L'enfer, ce n'est pas le silence ! C'est le bruit incessant, qui vous rappelle vos propres souffrances.

Parfois, on m'apportait une gamelle. L'adjoint en charge du ravitaillement (si l'on peut l'appeler ainsi !) ajoutait " Ta femme a été très gentille aujourd'hui. Elle t'a apporté un bon repas que j'ai gardé pour moi. Alors comme elle est douce et que c'était bon, je te laisse le mien. Vraiment tu as de la chance que je sois de bonne humeur"

Une fois ou deux, j'ai vu des jeunes garçons qui couraient apeurés, essayant de trouver un recoin pour se cacher, mais ils étaient rattrapés par d'autres, qui plus grands, se vengeaient sur eux de ce qu'ils avaient subi. Mon Dieu, que faisaient-ils, ces innocents, en Enfer. Ils étaient vraiment trop jeunes pour subir cela ! Et les victimes qui se transforment en bourreaux contre les plus faibles.

Véritablement l'Enfer, c'est encore pire que ce que je pensais. Ah j'oubliais de vous parler de toutes les vermines qui vous rongent, qui vous bouffent et qui vous sucent le sang. Pas moyen de les éliminer, c'est pire que tout.

Pour en sortir, il a fallu que j'accepte de dire à un Monsieur sérieux tout ce que l'on m'avait demandé d'avouer. Et je le confesse, j'ai menti, mais le Monsieur était satisfait. Il répétait "bien, bien ... je vois que l'on a enfin compris son intérêt, au bout d'un an !". Son aide enregistrait lentement mes déclarations sur une vieille machine à écrire portable. J'ai signé les originaux et les carbones, sans relire, tellement j'avais honte d'avoir dénoncé mes amis qui étaient pourtant innocents des crimes pour lesquels je les accusais par écrit. J'étais devenu un lâche ... par la faute du diable.

Les coups ont cessé. Une semaine plus tard, en sortant de l'Enfer, je me suis retourné et j'ai vu cette inscription sur la porte d'entrée " Centre pénitencier de Gabode ". J'ai compris enfin et je vous avoue que j'ai souhaité que le Diable en Chef subisse, à son tour, la torture jusqu'à la fin des temps.

Un dernier souffle et l'homme s'éteignit brutalement. Sa douleur et ses souffrances avaient eu raison de sa vie. Comme tant d'autres, le diable l'avait anéanti. Nous espérions tous, en silence, qu'il aurait le droit maintenant au Paradis éternel, car il avait rempli son devoir après avoir libéré sa conscience.

Nous répartîmes sans n'échanger aucune parole, le cœur lourd, mais certain d'avoir compris le sens de la mission à accomplir. Celle de décrire au monde entier les conditions de (sur)vie en Enfer. Car huit autres y sont toujours incarcérés, sans aucun fondement juridique, depuis les événements du 7 décembre 2001. Y-a-t-il toujours des enfants mineurs en Enfer ?

Imagination ou réalité. A vous de choisir !

Ce texte est dédié aux prisonniers politiques enfermés à Gabode depuis treize mois sur ordre du génie de la Corne de l'Afrique.

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29/01/02 Affluence record à Ottawa ... "Tous les Djiboutiens, y sont gentils et y sont bons" .... sans exception ! (Lecteur)

ARDHD : nous publions ce message reçu d'Ottawa. Nous pensons (en souhaitant surtout ne pas nous tromper !) qu'il faudrait prendre certains passages au deuxième degré pour bien apprécier l'humour décapant de notre correspondant.

Bonjour cher Schaal.

Je tiens tout d'abord à démentir, le plus formellement et le plus officiellement du monde, les informations concernant des membres du clan Guelleh qui auraient débarqué récemment au Canada et principalement à Ottawa où est rassemblée la majorité des Djiboutiens exilés.

Il n'existe pas non plus d'Association qui porterait le nom de Sitti.

Certes, certains membres sont bien présents à Ottawa mais ils n'ont jamais soutenu ni Guelleh ni sa clique.

Je peux te citer le nom du juge d'instruction M. Dabayak qui a envoyé beaucoup de jeunes djiboutiens au cachot du temps des bandes de guerres (Lion 45, Youhad'ambouli, Soldat du quartier 3, Aljamouria du quartier 5, etc...). Ces bandes de jeunes terrorisaient les habitants de la capitale et elles se battaient entres elles. Le gouvernement n'intervenait jamais pour les séparer. Ces bandes étaient constituées de jeunes qui étaient tous exclus de l'école (système d'éducation actif mis en place par Gouled et par Mohamed Djama Elabeh, alors Ministre de l'Éducation Nationale). Ce juge est aujourd'hui malade et il vient à Ottawa pour se faire soigner.

Guelleh nous envoie des espions pour savoir si les Djiboutiens ne seraient pas en train de déposer des plaintes contre lui. L'Ambassade à Washington est le lieu par lequel transitent la plupart des informations qui vont directement au Palais de Guelleh (35-02-01).

J'ai remarqué en particulier l'ancien Trésorier-Payeur national qui est à Ottawa M. Ahmed Walieh Samatar. Il aurait transféré sa famille de Montréal vers Ottawa (par crainte de représailles).

Mais le meilleur informateur de Guelleh, via la carte téléphonique (et surtout en passant par hachi abdillah orah comme on dit à Djibouti " l'oreille de Guelleh ") n'est autre qu'Ali Dig (d'origine Gadaboursi, il avait été torturé par Guelleh dans le cadre de l'enquête sur l'attentat du Café de Paris). On le voit souvent à Rideau (la place où tous les djiboutiens se rencontrent, qui est située en plein centre d'Ottawa)

La femme du Commandant Outeh vient d'arriver à Ottawa pour demander le statut
de réfugiée politique, mais les autorités canadiennes (qui sont sur leurs gardes après les attentats du 11 septembre) examinent son dossier avec suspicion. Elle a peu de chances d'être acceptée à ce titre.


Les enfants du Lieutenant Moussa Okié sont aussi à Ottawa (d'origine Mamassan) avec leur mère. Le Lieutenant a travaillé au Palais Présidentiel .

La famille de Hassan Gouled Aptidon est à Cadwelll.

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La fille du Président du Conseil constitutionnel M. Omar Chirdon Abassqui étudie à l'Université d'Ottawa alors que nos collégiens n'obtiennent pas de bourses pour aller se former à l'étranger.

La famille de l'ancien Commissaire de la République, le chef du district de Djibouti M. Osman Ahed Youssouf.

En résumé, cher Schaal, tu peux te rendre compte de l'affluence record à Ottawa ! Nous sommes tous sur le qui-vive et nous t'informerons des faits et gestes des ces gens là.

Je voudrais féliciter M. Moussa Ahmed Idriss, pour son refus de réintégrer l'assemblée qui est sous la férule de Guelleh.

Je voudrais aussi répondre à ce Monsieur D.D.D. qui nous envoie des informations depuis la Hollande. Il n'y a pas de Talibans à Djibouti. Aucun Djiboutien n'est lié de près ou de loin aux mouvements terroristes de Ben Laden ou d'un autre. Je pense qu'il pourrait confondre avec le mouvement Tablik auquel sont rattachés nombre de Djiboutiens. Ils portent le même turban que Ben Laden. C'est le turban que portait effectivement notre prophète bien aimé MOHAMED (SAW) et ils ne font que suivre ses préceptes. Mais le prophète n'a jamais dit qu'une femme ne devait pas travailler ou qu'il fallait tuer les gens au seul prétexte qu'ils ne portaient pas la barbe.

Je ne rentrerai pas dans le détail, mais tu as compris le sens de mon message et que D.D.D. ne nous raconte pas de stupidité comme l'affaire de l'Ambassadeur d'Éthiopie dont le frère est à Ottawa ; cet homme-là, il ne prie même pas ! Tu en connais plus que son frére.

Je tiens à transmettre mes salutations aux nombreux Djiboutiens qui vont, cette année encore, prendre la route pour le pèlerinage de la Mecque et pour participer à la visite de la Mosquée du Prophète a Médine.

Bonne chance, mes frères et sœurs et priez pour que notre pays puisse retrouver le chemin de la Paix et de la Concorde entre tous ses fils..
Amin, amin.

La jeunesse djiboutienne d'Ottawa.

(*) 30/01/02 Demande de rectification (Red Star)

Nous avons reçu une demande de rectification concernant M Djama Sed. Elle émane de l'Association Red Star et elle est signée nominativement par plus de 35 personnes.

Conformément aux règles de fonctionnement, nous la publions. N'ayant aucun moyen de faire la part des choses et ne souhaitant pas lancer une polémique sur le sujet, nous donnons acte de sa demande à l'Association Red Star et nous prions M Djama Sed de nous excuser si nous avons été induits en erreur par un lecteur qui l'a qualifié de "brillant tribaliste qui s'est illustré contre le Gadabourcis et les Issak de son quartier".

De toutes les façons, nous lui souhaitons un bon rétablissement.

Red-Star
Annexes 4,6 et Eingula
Siege Central
Djibouti-ville




Objet: Demande de retrait du nom de M. Djama Sed de la liste des personnes figurant dans l'article daté du 29 janvier 2002 qui vous a été adressé par un lecteur.

Nous, les membres du comité de trois annexes (Q4,Q6 et Eingula), saisissons M Jean-Loup Schaal suite à l'article qu'un certain lecteur lui a transmis.

En effet, M Jean-Loup Schaal, nous vous informons que c'est un mensonge. Il porte atteinte à la personne que le lecteur à inclus dans la liste.


Mr Djama Sed, Chef du Quartier, pére des trois annexes. Nous estimons que M Djama Sed ne mérite pas cette insulte à son égard surtout en cette période où il est éloigné de ses proches, non pas pour des vacances ou pour d'autres motifs inconnus, mais pour subir des soins dispensés à l'étranger pour soigner la maladie dont il atteint.

Cet homme a tout sacrifié ; Djama Sed est connu pour son engagement inébranlable en faveur de son pays. Homme juste, tolérant et respecté pour ses qualités humaines, pour ses talents et pour son courage en faveur de son peuple. Estimé et apprécié de tous pour sa gentillesse, pour son extrême dévouement à l'égard d'autrui et pour son sens du devoir. Ce qui lui vaudra d'etre élevé au grade de Chevalier de l'Ordre national de la Grande Etoile de Djibouti en 1983.

Impliqué très tôt dans la vie associative et communautaire, il est membre fondateur des mouvements (PMP,LPAI) qui prendront une part importante, tant au niveau national que regional dans la lutte pour l'accession à l'indépendance de notre pays. En un mot, ses qualités sont multiples et on ne pourrait pas les énumérer toutes.

Un grand notable et un ami de tous, attaché aux valeur humaines. La notoriété, qu'il a suscitée au cours des 15 années passées au service du Quartier, est fondée en particulier sur son entier dévouement à la sauvegarde et à l'ameliaration de la vie des habitants du quartier .

Nous vous prions de coire, M Jean-Loup Schaal, à l'assurance de nos respects les meilleurs.

36 noms de signataires

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28/01/02 L'Ambassadeur pique une colère et perd son sang-froid .. probablement à cause des publications de l'ARDHD (Lecteur)

Bonjour,
Depuis la capitale de l'Ethiopie, Addis Abeba, je viens d'être informé que notre Ambassadeur (taliban) de Djibouti a piqué une énorme colère.

Il aurait jetté les dossiers de demandes de visa contre le mur de son bureau et c'est sa secrétaire qui a du intervenir pour les ramasser et remettre de l'ordre.

Tous les Djiboutiens ayant eu des problèmes à Addis et qui lui avaient demandé aide et assistance ont été éconduits, sans explication.

Plusieurs secrétaires qui travaillent au sein de l'Ambassade aurait même fait état de l'atmosphère déplorable qui règne actuellement. Elles ont ajouté qu'elles auraient bien aimé que ce représentant local soit rapatrié à Djibouti de toute urgence.

M. Guelleh, c'est pour quand le vrai nettoyage de la fonction publique pour éliminer les pro-talibans et autres sympathisants d'Al Qaida qui sévissent actuellement dans vos administrations ?

D.D.D.
Hollande

Note de l'ARDHD :
Il est extrêmement rare qu'un Ambassadeur, digne de ce nom, perde son sang-froid. La diplomatie s'accorde mal avec les éclats colériques et il convient de le souligner. Nos publications sont-elles la cause de cette fureur ? Il y a tout lieu de le penser, si l'on se réfère à notre lecteur, digne de foi.

Mais il faut pardonner à l'Ambassadeur de Djibouti à Addis Abeba, car ce n'était ni son métier, ni sa formation et il n'a jamais été au fait des usages diplomatiques. La question que l'on peut se poser est de savoir s'il le sera un jour ?


Ses apparentes sympathies pro-talibans constitueront-elles une couverture suffisante (aux yeux de Guelleh) pour protéger sa nouvelle carrière (*) déjà bien mal commencée ?

(*) Il s'agit, rappelons-le d'une reconversion professionnelle après une première expérience de comptable à l'EDD, sous la férule du clan familial.

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28/01/02 J'ai sauté de joie en apprenant le refus que M. Moussa Idriss a opposé à Guelleh ... (Lecteur)

Bonjour,
J'ai sauté de joie quand j'ai lu ce matin dans votre site le refus que M. Moussa Ahmed a opposé à sa réintégration 'forcée' au sein de l'Assemblée nationale djiboutienne.


Le mariage de Moussa avec Ismail aurait représenté la fin de sa carrière politique et probablement la fin de l'espoir pour des milliers de Djiboutiens.

Ce que je vois au travers de la tentative de M. Guelleh, c'est le fait qu'il est en train de se noyer et qu il veut aussi causer la perte des autres hommes politiques afin qu'ils coulent avec lui.

Donc, je dirai a M. Moussa : surtout ne commet pas la même faute que celle qu'à commise M. Ahmed Dini, ne vend pas ta dignité à ce dictateur pour qui le compte à rebours s'est déclenché. La fin de sa Présidence est déjà programmée. Il voulait simplement t'attirer dans son propre piège.

D.D.D
Hollande



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28/01/02 Même les talibans prisonniers sont mieux protégés et mieux traités que les prisonniers injustement emprisonnés à Gabode.

Ci-joint une déclaration de Kofi Annan parue dans la presse. Cherchez l'erreur et demandez au secrétaire général de l'ONU d'intervenir aussi en faveur des prisonniers d'opinion à Djibouti, dans le même esprit ....

Extrait de presse en date du dimanche 27 janvier 2002.

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a réitéré hier à Téhéran sa position en faveur d'un traitement conforme aux lois internationales des prisonniers d'Afghanistan détenus dans la base américaine de Guantanamo à Cuba.
" Nous devons prendre des mesures efficaces contre le terrorisme mais en protégeant les droits de l'homme", a déclaré M Annan lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie iranienne, Kamal Kharazi.
" Ceux qui sont détenus doivent être traités conformément aux normes juridiques internationales" a-t-il ajouté. M. Annan avait déclaré jeudi à Islamabad que ces prisonniers devaient être traités de manière "humaine" et "leurs droits respectés".

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27/01/02 Pour aider le juge Parlos, je lui envoie une première liste des personnalités à interroger. (Lecteur)

Je n'ai certainement ni l'impudence, ni le pouvoir d'influencer un juge français, mais je voudrais, par cette modeste contribution, lui donner quelques noms de personnes qu'il pourrait interroger utilement, parce qu'elles pourraient détenir sinon les clefs de l'affaire Borrel, au moins des informations utiles pour approcher la vérité.

Je lui suggére d'interroger, à titre de témoin, sans que la liste soit limitative :

  • IOG,
  • Hassan Saïd,
  • Ahmed Dini,
  • Mohamed Aloumekani,
  • Commandant Iftin,
  • Moumin Bahdon,
  • Commandant Zakaria,
  • Hassan Modob (dit Hassan le noir),

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26/01/02 Mise en garde, contre un nouvel afflux de faux-réfugiés, soit-disant politiques, au Canada

LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE LA CITOYENNETÉ ET AUX AUTORITES EN CHARGE DE L'IMMIGRATION DU CANADA.

Attention aux faux-réfugiés djiboutiens,

Depuis un certain temps, nous assistons à un débarquement massif de collaborateurs du régime policier de la république de Djibouti. La majorité d'entre eux sont des membres du propre clan des hommes au pouvoir : les MAMASSANS.


Le voyage leur est offert par le pouvoir pour les remercier des loyaux services qu'ils ont rendus au régime dictatorial et sanguinaire : massacres, détournement de fonds publics etc… . Le dictateur leur paie un salaire et tous les avantages sociaux durant leur séjour au Canada, en attendant l'obtention éventuelle d'un statut de réfugié ..

Des leur arrivée, ces faux réfugiés sont pris en charge par une association du nom de SITTI, (Cette association regroupe des individus qui ont été chargés par le régime djiboutien de promouvoir les idéologies du dictateur et d'accueillir les faux-réfugiés).

Dans la plupart des cas, ces faux réfugiés déclarent aux autorités canadiennes, qu'ils sont des membres du PRD, et qu'ils ont été victimes de répression, de torture, d'intimidation et/ou de violation de leurs droits fondamentaux. Le plus consternant, c'est que ces déclarations sont présentées par ceux-là même qui font subir des atrocités au peuple djiboutien et qui sont coupables de crimes contre l'humanité.

Ces faux revendicateurs de statut de réfugié sont parfois financés par des fonds publics, alors que des milliers de citoyens vivent dans des conditions inacceptables de pauvreté et de terreur extrême, sans travail ou sans salaire depuis plusieurs mois.

Cela confirme qu'IOG n'est pas le Président de tous les Djiboutiens, mais seulement le Chef du clan Mamassan.

Association des exilés djiboutiens
au Canada.

Note de l'ARDHD : nous savons que les autorités canadiennes sont très vigilantes et qu'elles étudient 'à fond' les dossiers de demande de statut de réfugié. Compte-tenu de ces informations, nous ne pouvons que les encourager dans leur tâche d'appréciation et de vérification qui est fort difficile .. d'autant plus que ces mêmes autorités ont 'à coeur' de ne pas commettre d'injustice envers ceux qui présentent des dossiers justifiés.

Nous savons que les faux-réfugiés n'hésitent devant aucun subterfuge ... Certains nous ont pratiquement menacés pour tenter d'obtenir que notre association publie un communiqué spécifique pour démentir des informations déjà publiées au sujet de leurs malversations financières avec des fonds publics. Ils se reconnaîtront...

-> Nous appelons les Associations djiboutiennes en Belgique à nous signaler si elles ont connaissance d'un phénomène identique sur le territoire belge, qui est la deuxième destination privilégiée des sbires du régime.

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26/01/02 Le coin de l'humour

Dernière plaisanterie entendue :

- Alors, tu viendras au prochain Gala de l'Unicef au Sheraton ?
- Non ! Parce que cette manifestation est empoisonnante !

(Explication dans les prochains jours)

________________________________________

Le juge Parlos est annoncé à Djibouti pour le 22/02
Affaire Borrel

Le commandant à ses hommes : "IOG m'a demandé que l'on soit prêt à toute éventualité. Alors vous me vérifiez les stocks de :

  • Grenades, Couteaux,
  • Rockets, Armes et flèches,
  • Lance-fusées, Poison alimentaire,
  • Munitions, Voitures piégées,
  • Mitrailleuses

    et vous commandez ce qui manque."

    ________________________________________

    27/01/02 Le premier qui parle au juge va directement en prison sans passer par la case départ.

    Roger Picon, auteur du dessin ci-dessous, nous a suggéré d'ajouter le commentaire suivant dans la bouche du commandant : "Et le premier que vous surprenez à aller parler au juge, vous me le coffrez et direction Gabode sans ménagement ..."



    Bienvenue M. le juge Parlos. Nous vous attendions !

    Nous n'avons rien entendu, rien vu et nous ne parlerons pas. On a perdu la mémoire afin de pas perdre nos biens et immeubles

    Centre de Gabode : 2 km / Réservé aux citoyens récalcitrants à la pensée unique /

    Club local de ceux qui savent mais ont bien appris leur leçon
    .
    ________________________________________
    26/01/02 Les prisonniers politiques à Gabode

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26/01/02 Ali Dahan : appel aux participants de l'ACCPUF pour qu'ils ne cautionnent pas le système criminel de Guelleh.


Ali Dahan, Ph.D.

Représentant permanent du Front pour la Restauration de l'Unité
et de la Démocratie (FRUD originel)
Président des Partisans de la Paix dans la Justice
pour tous les Djiboutiens - PPJD -
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Qc), G1R 5P5, Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924, Tél. et fax : 1-418-658-9244
Courriel: dahana_ca@yahoo.fr - Courriel alternatif : a.dahan@oricom.ca

APPEL AUX PARTICIPANTS DE LA 3e CONFÉRENCE DE
L'ACCPUF QUI SE TIENDRA A DJIBOUTI
DU 25 AU 27 JANVIER 2002

A l'occasion de la 3e Conférence de l'Association des Cours Constitu-tionnelles des Pays ayant en Commun l'Usage du Français (ACCPUF) dont un des points importants de l'ordre du jour est : "Les Relations entre les Cours Constitutionnels et les Cours Supremes", nous tenons a informer les participants du non respect des dites institutions par le régime en place a Djibouti.

Les grands dignitaires du régime demandent l'asile politique
à l'étranger !
En effet, le Juge AGANEH (cousin de Guelleh) susceptible de devenir Président de la République de Djibouti "en cas de vacance de pouvoir" alors qu'il était PRÉSIDENT DE LA COUR SUPREME DE DJIBOUTI, a amené son épouse et ses enfants se réfugier au Canada en les présentant comme "faux-réfugiés" venant de la Somalie et cela aidé par M. Olhayé, ambassadeur de Djibouti aupres des N.U., des E.U.A. et du Canada, démontrant ainsi le peu de crédit que le Président de la Cour Supreme accordait a l'avenir des institutions du pays.

Le pays de la violation des Droits de l'Homme, contre les enfants, les femmes et le peuple,
Nous tenons aussi a rappeler aux participants de la 3e conférence de l'ACCPUF ou se trouvent réunis les représentants des différents conti-nents que malgré les déclarations creuses pour la paix pronées par M. Ismael Omar Guelleh, président auto-proclamé de la République de Djibouti, les violations des droits humains sont encore une réalité :


- intimidations, arrestations arbitraires et extra-judicaires, tortures et viols des enfants figurent encore au plus haut palmares du systeme Guelleh-Batal ;

- plusieurs prisonniers politiques se trouvent illégalement encore a la prison de Gabode et au centre de détention (camp militaire) de Nagad ;

- les femmes djiboutiennes continuent de subir également la violence des sbires de Guelleh et plusieurs d'entre elles sont violées a la prison de Gabode ;

- la discrimination tribale et ethnique persiste encore et l'exclusion des citoyens Djiboutiens d'origine yéménite et Somalie (Darod, Gadaboursi, Issak, etc...) sont toujours omniprésentes...


Le pillage institutionnalisé des deniers publics pour le bénéfice personnel du Président,
Quant au détournement et pillage des deniers publics : Ils sont institutionnalisés par Guelleh lui-meme. Le 22 janvier 2002, lors du Conseil des Ministres, Guelleh a obligé ses Ministres a ratifier une fois de plus un accord de pret de 1 777 000 000 000 FD (177 FD = 1 US dollars) "sous prétexte d'appuyer le gouvernement a consolider les finances publiques dans le cadre de la facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance". En réalité, Guelleh utilise l'aide et les prets internationaux pour construire des palais et ouvrir des comptes personnels a l'étranger. De ce fait, Guelleh continue a endetter notre pauvre pays pour laisser un fardeau insurmontable a la future génération.

Un processus de décentralisation en 'trompe l'oeil'
On sait qu'un des piliers de la démocratie est aussi la création par le peuple d'instances de décentralisation. Celle-ci ne peut se réaliser par le gouvernement dictatorial en place. Guelleh n'a cessé de la reporter depuis l'indépendance du pays en 1977.Malgré la pression du FRUD lors du soulevement populaire de 1991 suite auquel il a réclamé la décentralisation et malgré le fait que Guelleh avait été obligé d'inclure en priorité le chapitre de la décentralisation dans sa constitution incomplete de 1992, on constate que Guelleh continue a tergiverser. Le 22 janvier 2002, lors du dit Conseil des Ministres, Guelleh a une fois de plus, fait adopter une loi portant sur la décentralisation et statut des régions. Toutefois, il l'a placée une fois encore sur la glace pour une année après l'avoir vidée de son contenu par les articles 57 et 58 de la section III- attributions de l'Assemblée régionale.

L'embrigadement de la jeunesse au sein de milices parallèles, dont certaines sont intervenues aux côtés des Talibans ...
Ce mois-ci, Guelleh vient de créer un mouvement de la jeunesse dirigé par lui-même en personne pour s'en servir de chair a canon dans sa guerre contre les opposants djiboutiens mais aussi pour combattre a l'étranger comme il l'a fait tout récemment lorsqu'il a envoyé ses agents combattre aux cotés de l'ex-régime des Talibans en Afghanistan... avec l'aide de son Ambassadeur a Addis-Abéba. Ce mouvement ressemble plutot a l'organisation de la jeunesse créée par Hitler au début des années 30. Le peuple Djiboutien se rappelle aussi qu'a la veille de l'indépendance, lorsque Guelleh était responsable idéologique de la LPAI, il avait créé une milice parallele, appelée "HAIGANEH" qui avait un statut identique au "FDJ" de l'ex-République Démocratique d'Allema-gne dans les années 70. La mission de cette milice parallele était de piller et voler les commerçants et la population civile.

Et puisque l'on parle en ce moment de punir les dictateurs et les terroristes a l'échelle internationale, nous exhortons les participants a cette 3e Conférence de l'ACCPUF qui sont parfaitement habilités a faire usage de leur droit d'ingérence, de demander a la délégation djiboutienne des comptes :

- sur les crimes du dictateur Guelleh contre les civils djiboutiens en général et sur l'état des prisonniers politiques en particulier;
- sur sa participation directe aux cotés du gouvernement fantoche de la Somalie qui héberge et aide les réseaux terroristes internationaux.


Il est plus qu'évident que Guelleh et ses associés méprisent toutes formes de manifestations pour la liberté et la démocratie, par conséquent, ils ne peuvent avoir aucune affinité particuliere pour la culture française ni pour la culture tout court!

Cependant, comme tous les autres potentats au pouvoir, Guelleh utilise ce genre de conférence afin d'acquérir de la crédibilité et surtout... beaucoup d'argent. Quant à nous, nous estimons que ni l'un, ni l'autre ne doivent lui être accordés.

Fait a Québec le 24 janvier 2002

Ali Dahan
Courriel principal : a.dahan@oricom.ca
Courriel alternatif : dahana_ca@yahoo.fr



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26/01/02 ALERTE EN FAVEUR DES PRISONNIERS POLITIQUES TOUJOURS DETENUS SANS JUGEMENT DEPUIS L'AFFAIRE DU 7/12/00.

Je vous ai téléphoné avant hier matin à propos des événnements du 07/12/2000 à Djibouti.


J'ai été informé par un ami officier de ma promotion. Il est actuellement détenu à Djibouti suite à ces évènements. Il se nomme DOUALEH Egueh.

Il m'appelle au secours afin que l'on puisse intervenir en faveur de sa libération. D'après son message, il aurait dû être jugé en septembre dernier, mais la tenue du procès aurait été reportée .... à une date ultérieure ... !


Je crois qu'ils sont huit officiers à être détenus dans des conditions effroyables. J'ai lu vos infos sur le site www.ardhd-old.org, qui confirment le message que j'ai reçu.

Je vous remercie d'alerter l'opinion publique sur le cas de ce camarade de promotion et de ses co-détenus et de lancer des appels vers les média et les autorités gouvernementales françaises et européennes.

De mon côté, je vais lancer une campagne auprès des avocats concernés par les Droits de l'Homme et des Associations.

Amitiés.

E.H.
Officier français

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26/01/02 Toutes nos condoléances à l'occasion de la spoliation du peuple djiboutien par Odette dans l'affaire du '.dj'. (Lecteur)

Le .DJ grâce auquel tous les sites qui se termine par .dj sont créés n'appartiendra plus aux djiboutiens dansles prochaines heures.

La femme du président et son protégé Mahamoud ISSA vont bien devenir des grands commerçants et ils vendront des sites .dj au monde entier soit plus 10 millards à la clé en 5 ans.

Le Ministre des Telecoms est déjà acheté/vendu mais le Directeur de Djibouti Telecom ne pourra pas refuser pendant longtemps de devenir millonaire comme les autres à
quelques mois de la retraite. Ce directeur est comme AHMED DINI AHMED, pour lui tout est une question d'argent.


Toutes nos condoléances pour le domaine .dj. Si les Djiboutiens comprenaient la politique du LOBY conduite par la femme du Président, pour enrichir ses proches et son clan avant de quitter le pouvoir.

Et pourquoi pas ?


Tant pis pour nous et que Dieu nous protège.

A.L.A
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26/01/02 A lire dans la lettre de l'Océan Indien

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LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 26/01/2002
DJIBOUTI / ALLEMAGNE : La vie de château
Un détachement de soldats allemands est arrivé à Djibouti afin d'assurer la logistique d'une vaste opération de surveillance du détroit de Bab el Mandeb.

L'article précise qu'une centaine de soldats allemands sont déjà arrivés à Djibouti pour préparer l'arrivée d'une centaine d'autres qui assureront la logistique des forces allemandes, estimées au maximum à 1.800 hommes et à sept naivres de guerre. Les premiers hommes arrivés sont logés à l'hôtel Bellevue (propriétaire homme d'affaire local), à l'hôtel Alia (propriétaire le Ministre du transport !) et au Sheraton, deux hôtels de luxe de la capitale.

On note déjà que les retombées économiques vont aller vers les proches de Guelleh, qui en seront les heureux bénéficiaires. En ont-ils profité aussi pour augmenter les prix des chambres afin de les réserver à ces 'riches' militaires de passage ?

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LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 26/01/2002
DJIBOUTI - Conférence des cours constitutionnelles
La troisième conférence de l'Association des cours constitutionnelles ayant en partage le français (ACCPUF) réunit les représentants de 28 pays à Djibouti, du 25 au 27 janvier. (...). [Total : 122 Mots].


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LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 26/01/2002
26/01/02 Moussa Idriss a écrit pour dire qu'il refusait sa réintégration au sein de l'Assemblée nationale djiboutienne.
En réaction à un article (LOI n°978) qui faisait état d'une résolution votée à l'Assemblée nationale pour sa réintégration en son sein, le président de l'Opposition djiboutienne unifiée (ODU) a écrit à la La Lettre de l'Océan Indien le 21 janvier pour précisé qu'il avait rejeté cette offre de réintégration au Parlement.

Selon LOI, M. Moussa Ahmed Idriss aurait estimé que la mesure était une tentative d'IOG pour manipuler l'opinion publique.

L'ARDHD salue la prise de position de M Moussa Idriss
Bien que n'ayant pas reçu la copie de la lettre de M. Moussa Idriss, l'ARDHD, qui avait relayé l'information parue dans l'ADI, tient à le féliciter pour cette prise de position courageuse en faveur de sa fidélité à l'opposition au régime abject d'IOG.

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26/01/02 Pauvreté, un chemin inédit. . . . . . à Djibouti.

Vous dites pauvreté, source de richesse ? J'ai vraiment du mal à le traduire concrètement, du moins a imaginer comment cela serait possible. Lorsque j'interroge ma vie et mon environnement, lorsque je croise le regard de mes frères des sociétés d'Afrique et d'ailleurs, le regard dévaluateur et compatissant des autres a l'égard de ces sociétés, je vous suis moins sur ce terrain de pauvres rêveurs, ai-je envie d'ajouter. En même temps, la seule idée de savoir que le pauvre aussi est riche et qu'il peut enrichir arrache de moi cette jubilation, quelle chance !


Mais pardonnez-moi, car lorsque je cherche quelques indices de richesses dans le quotidien, mon sourire s'efface aussitôt devant la vérité poignante de la vie des hommes.

Alors, je m'interroge. Où est-elle cette richesse lorsque là-bas, des millions d'individus vivent au jour le jour, lorsque des paysans n'arrivent pas à sortir vivant de la période de soudure parce qu'ils n'ont jamais su maîtriser les aléas climatiques, exploiter à fond le sol par des moyens adéquats ou parce qu'ils n'ont pas su remplacer leurs bras fatigues, malades. . . ?


Où est-elle, la richesse, quand, cette veuve, cet enfant, ce jeune meurent de faim, de maladie bénine ou d'ignorance malgré le sens de solidarité encore vivace dans ces milieux ? une solidarité impuissante faite de misères, est-ce cela la richesse ? Où est-elle donc ? Dans ce refus de soi, de sa culture, de son histoire ?


Dans cette incapacité a penser par soi et pour soi, dans l'asservissement et la singerie de la culture des "riches" ?


Est-ce là cette richesse quand, contrairement a nos croyances, on nous assène que pour exister, il faut séparer au lieu d'unir. Tuer les autres, se battre rien que pour soi. Et, pour la société elle- même, vivre serait "tout" transformer en valeur marchande, même ce qui n'a pas de prix ? Il parait que hors de cette société économique, il n'y a point de salut.

Pour les sociétés du Sud dites pauvres, séduites et piégées par une telle logique au nom de la "mondialisation" -forme déguisée de la dictature de deux ou trois pays qui se donnent pour référence alors même qu'ils se cherchent- je me demande si c'est bien la le chemin d'accomplissement de ces sociétés ?

Cependant, j'ose sourire de nouveau lorsque des voix me disent que ces sociétés qui se donnent pour modèles aujourd'hui appartiennent déjà au passe d'autant qu'elles ne savent plus rêver, d'autant qu'elles n'ont plus d'utopies.


Quelle chance pour vous pays pauvres, hommes du Sud ou du Tiers-monde, quel que soit votre nom, vous qui n'avez plus rien d'autre que vos rêves a construire. Alors je me sens prêt a vous suivre.


Mais, permettez-moi de garder encore quelques réticences. C'est que j'ai besoin de voir naître des utopies capables d'orienter, d'innover nos sociétés du Sud leur permettant de mieux échanger avec leurs partenaires, ces utopies qui nous sortiraient du joug de la Banque Mondiale et du FMI, de l'aliénation socio-economico-culturelle. . .


J'ai envie de voir ces utopies qui renverseraient l'échelle de valeurs qui ne jurent aujourd'hui que par l'économe monétaire, des utopies qui sauraient épanouir l'homme dans ses relations sociales d'où émergeait une force nouvelle qui terrassera la pauvreté comme deux bras s'unissant "pour soulever une pierre".


Pauvreté source d'inspiration, d'invention, de solidarité et d'audace ; utopie, signe d'éveil, chemin vers l'humanité, oui.


Pourtant j'ai encore l'impression que cela aussi est une utopie, un projet qui ne se réalisera en Afrique qu'a partir du jour ou nous saurons apprécier un Félix Coutchoro, un Cheik Anta DIOP ou encore un Souleiman Cisse, un Kanda Bongo Man, une Afia Mala, un Nurradin Farah, un Wole Soyinka, un Ken Saro Wiwa, un Cheikh Hamidu Kane ou un Ahamadu Kourouma ; à partir du jour où nous commencerons a être riches de notre pauvreté, car il me semble aujourd'hui que nous sommes plus pauvres de ce que nous avons que de ce que nous n'avons pas.

Mohamed Qayad

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

------------ Sommaire ---------------


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de Léche-bottes avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

L'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.