ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année
Bulletin d'information et d'alerte N° B 132
Du 2 février au 8 février 2002
 

07/02/02 Propagande françafricaine à l'Élysée (Communiqué de SURVIE)
06/02/02 Indiscrétion : les forces allemandes ne se mélangent pas !
06/02/02 Appel à l'aide humanitaire pour Djibouti.
06/02/02 DJIBOUTI : Foire internationale des armées de terre, de l'air et de la mer.
06/02/02 L'arrivée d'Amir Adaweh sur le sol français (Communiqué du PND / représentation en Europe)
05/02/02 Précisions du groupe 'Djiboutiens de demain' et réponse à Me AREF.

04/02/02 Réponse à l'Association Red Star. (Lecteur)
04/02/02 Portrait du Colonel Mahdi Ahmed Cheik Moussa

04/02/02 La valse continue au sein du pouvoir, mais cette fois, c'est à la direction de la Nation !
04/02/02 Rectificatifs.
04/02/02 Monsieur Ali Hassan, Chef de la Police, est nommé Homme de la Semaine.
04/02/02 Amir Adaweh arrive enfin à Paris pour se faire soigner !
03/02/02 Qui a cloué le bec de l'ADI ?
03/02/02 Le 2ème Festival cinématographique de Djibouti s'ouvre dans trois semaines (Roger Picon)
03/02/02 Portrait : qui est Jean-Jacques Mouline ?

03/02/02 Comme son nom l'indique. Curiosité de Word et de la langue française
(Lecteur)
03/02/02 Joyeux anniversaire ARDHD !!! (Lecteur)
02/02/02 Le carrefour des poètes "Qu'ai-je à faire sur cette terre d'infanticide" Mohamed Qayad
02/02/02 Un mauvais exemple à ne pas suivre
(ARDHD)
02/02/02 INVITATION POUR UN HOMMAGE à MONGO BETI le 16 Février 2002 à la SORBONNE (PARIS)

02/02/02 Radio-Trottoir a regardé au travers des vitres du Palais présidentiel :
tristes soirées pour Paulette la croqueuse et le Chamelier.
02/02/02 et si Guelleh envisageait de se rapprocher des Afars pour qu'ils constituent un contre-pouvoir à la puissance grandissante des Issas (Lecteur) ?
02/02/02 Le coin de l'humour.
02/02/02 Les lecteurs réagissent aux chroniques de Radio-trottoir...
02/02/02 Une grande première : l'Observatoire vous offre un scoop !
02/02/02 Le site de l'ARDHD démarre sa quatrième année

02/02/02 Le jeu du mois de février (Roger Picon)
02/02/02 QUIZ du premier janvier. Résultats statistiques.

bulletin B131

..bulletin B133


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

07/02/02 Propagande françafricaine à l'Élysée


SURVIE
57 avenue du Maine - 75014 PARIS
Tél. : (33-1) 43 27 03 25 - Fax : (33-1) 43 20 55 58
http://www.globenet.org/survie
e-mail : survie@wanadoo.fr

Paris, le 7 février 2001

Communiqué de SURVIE


Propagande françafricaine à l'Élysée




Jacques Chirac recevra ce vendredi à l'Élysée 13 chefs d'État africains, pour, officiellement, préparer la présentation du " Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique " (NEPAD) lors du prochain sommet du G8 de Kananaskis. Le chef du gouvernement français aurait été prié de s'abstenir ; seul le Ministre délégué à la coopération Charles Josselin sera de la fête.

Jacques Chirac se pose en avocat de l'Afrique mais il a, par exemple, soutenu de tout son poids le retour de la dictature au Congo-Brazzaville, avec à la clef une série de crimes contre l'humanité. Il ne cesse de valider de son autorité les réélections truquées des tyrans françafricains. Il prétend combattre le fléau de la dette mais n'a cessé d'avoir les meilleures relations avec les grandes entreprises et les banques françaises qui la creusent scandaleusement.
Il a nommé son " représentant personnel pour le NEPAD " en la personne de Michel Camdessus : ce dernier s'est illustré au poste de Directeur général du Fonds monétaire international, comme " VRP " acharné des Plans d'ajustement structurel (PAS) et du néolibéralisme qui continuent d'étrangler les populations africaines.


Jacques Chirac reçoit certes quelques présidents africains démocratiquement élus, qui peuvent difficilement bouder l'invitation d'un pays membre permanent du Conseil de sécurité. Mais il reçoit aussi trois de ses plus fidèles alliés sur le continent : Paul Biya, Blaise Compaoré et Abdelaziz Bouteflika, dont on connaît l'attachement aux principes de la " démocratie ", du respect des " Droits de l'homme " et de la " transparence " en matière de " bonne gestion des affaires publiques ".
Il réserve enfin un traitement privilégié à celui qui incarne l'" excellence " de la relation franco-africaine : Omar Bongo, le pro-consul du Gabon, expert en fraude électorale et paradis fiscaux.


Jacques Chirac, héritier des réseaux Elf et Foccart, soutien constant des principaux dictateurs d'Afrique francophone, tenterait-il de se refaire une virginité en servant à l'Élysée, aux frais de la République, une sorte de banquet électoral ?


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06/02/02 Indiscrétion : les forces allemandes ne se mélangent pas !

On dit en ville, que les Allemands auraient exigé que les hôtels où ils résident en ville soient vidés de tous les Clients africains. Les soldats allemands souhaitent se retrouver entre eux et éviter tout contact avec d'autres nationalités.

Cela serait confirmé par un témoignage : un jour, les soldats allemands auraient manifesté le désir de faire du shopping. La rue aurait été aussitôt isolée pour que les Allemands ont puissent effectuer leur shopping entre eux.

On peut imaginer que ces mesures ont été prises dans un objectif de sécurité, mais les Français étaient plus enclins à communiquer avec les Djiboutiens et ils n'hésitaient pas à partager les mêmes rues, les mêmes hôtels et les mêmes immeubles.

Cela ne dérange certainement pas Guelleh qui compte chaque jour, ce que lui rapporteront ces nouveaux militaires à fort pouvoir d'achat.



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06/02/02 Appel à l'aide humanitaire pour Djibouti.
Nous relayons un appel humanitaire que nous venons de recevoir. Nous remercions toutes les Associations et/ou toutes les personnes qui pourraient répondre aux demandes formulées, d'avoir l'amabilité de prendre contact avec nous en cliquant ici


ASSOCIATION « ESPOIR PK 12 »
Quartier PK 12
BP :3570
Tel :+ 253 / 34 16 57
Djibouti-ville


Kamil Hassan Abakari
S/C Monsieur Daher Ahmed Farah

A
Monsieur Roger Picon



 

Objet : demande d’aide

Comme convenu avec Monsieur Daher Ahmed Farah, nous avons le plaisir de vous adresser l’expression de nos besoins en articles scolaires et en médicaments.

Par avance, nous vous remercions de votre générosité.

LIVRES ET FOURNITURES SCOLAIRES

- manuels scolaire de niveau école primaire (CI, CP, CE1, CE2, CM1, CM2) : apprentissage de la lecture, des mathématiques, de l’éveil ;
- dictionnaires atlas (débutants et autres) ;
- livres de bibliothèque : romans en français facile, contres, bandes dessinées , etc.
- fournitures scolaires : cahiers (de type Seys 32 pages, 42 pages, 96 pages), crayons de couleurs, crayons à mines, stylos, gommes, petit matériel de géométrie (compas, rapporteur, règle, équerre)
- cahiers d’aide à l’apprentissage de l’écriture


MEDICAMENTS

dénomination Indications / propriétés

Amoxicilline 250 mg Antibiotique
Amoxicilline 500 mg Antibiotique
Ampicilline 250 mg Antibiotique
Ampicilline 500 mg Antibiotique
Tétracycline HCI 200 mg Antibiotique
Ospen Antibiotique
Aspirine 100 mg Analgésique
Aspirine 300 mg Analgésique
Aspirine 500 mg Analgésique
Paracétamol 500 mg Analgésique
Quinine HC1 100 mg Antipaludique
Quinine HC1 250 mg Antipaludique
Quinine HC1 300 mg Antipaludique
Quinine HC1 500 mg Antipaludique
Multivitamines Compléments vitaminiques
Imodium Anti-darrhéique
Ercefuryl Anti-darrhéique
Néomycine Diamant Anti-darrhéique
Gelusil Antiacide
Maalox Antiacide
Dimalan Antiacide
Buscopan Antispasmodique
Débridât Antispasmodique
Baralgin Antispasmodique
Mucomyst Contre la toux grasse
Aquarrine Toilette nasale (enfant)
Crystal Anti-constipation (enfant)
Mucostatine Contre les aphtes (enfants)
Flagyl Antiparasites
Vermox Contre les vers (enfant)
Duphalac Laxatif


Avertissement : les donateurs doivent inclure avec leurs dons, le montant des droits de douane qui pourraient être réclamés par l'Administration de Guelleh lors de leur entrée dans le pays. Il n'y a pas de petits profits pour Guelleh et il lui est déjà arrivé d'exiger des taxes sur des produits humanitaires (y compris un groupe électrogène puissant que la France voulait donner à l'EDD et qui est finalement parti au Yémen !).





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06/02/02 DJIBOUTI : Foire internationale des armées de terre, de l'air et de la mer.



IOG : "Ah ! si vous saviez combien ce rassemblement
peut me rapporter chaque jour !"



Après la prise de position de l'escadre allemande et de près de deux mille soldats, qui viennent compléter les effectifs français (3.500 / 4.000 hommes), américains, israéliens, somaliens et hollandais, le porte-avion Charles de Gaulle (env 2.000) est annoncé pour une escale.

Après l'Arabie Saoudite et la Somalie, Djibouti devient la première grande foire des armées. Le salon international où tout commandant d'unité doit venir pour découvrir les nouvelles merveilles.

En novembre, nous écrivions que Guelleh avait trouvé une solution pour remédier à la chute du tourisme en invitant les forces occidentales à établir des bases à Djibouti. Nous pouvons dire que nous ne nous sommes pas trompés !

Si on fait les comptes, cela fait plus de 8.000 hommes auxquels nous devons ajouter les 5.000 mercenaires de l'AND, soit 13.000 soldats étrangers (6 ou 7 nations sont représentées) qui seront stationnés à partir de ce week end à Djibouti, avec tout le matériel de guerre ultra-moderne et sophistiqué. Djibouti est bien devenu, grâce à IOG, le premier salon international des armées.


Nous nous réjouissons car cela va obligatoirement relancer l'économie locale, ce qui ne peut-être que bénéfique pour les Djiboutiens. Et nous sommes convaincus qu'IOG a bien négocié ses commissions, ce qui devrait l'apaiser et le calmer pendant quelques temps.

Serait-ce aussi une démonstration de force pour accueillir le juge Parlos et lui faire comprendre qu'il ne faudrait pas pousser trop loin les investigations ?

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06/02/02 L'arrivée d'Amir Adaweh sur le sol français (Communiqué du PND / représentation en Europe)

Parti National Démocratique
République de Djibouti
Représentation en France et en Europe

 

- Communiqué -



M. Amir Adaweh, Rédacteur en chef du journal du PND " La République ", accompagné de la représentante du PND en France et en Europe, Mme Saïda Falcou, sont arrivés à Paris, le 3 février, en provenance de Djibouti.

Cela constitue une victoire éclatante qui succède à plusieurs mois d'actions obstinées et continues, dans le but de permettre au journaliste Amir de se soigner dans les meilleures conditions possibles.

A cette occasion, la représentante du PND remercie tous ceux et celles qui nous ont soutenus et permis en conséquence cette évacuation sanitaire.

Nous pensons en particulier à Jean-Loup Schaal (de l'Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti), à Jean-François Julliard (de Reporters Sans Frontières), M. Messaoudi (Ligue des Droits de l'Homme) ainsi que Mme Courtoux de l'Association Survie.

Nous saluons, également, toutes ceux et celles, djiboutiens ou d'autres nationalités, qui nous ont fait parvenir des messages de soutien à Amir Adaweh.


Rappel des faits :

AMIR ADAWEH ROBLEH

Né le 1er janvier 1956 à ALI-SABIEH (République de Djibouti)
Rédacteur en chef du journal du PND " La République "
Membre du Bureau Politique du Parti National Démocratique (PND), présidé par M. Aden Robleh


Après avoir participé activement à la campagne électorale pour l'élection présidentielle de 1999, a titre de militant du PND et responsable de l'organe d'information " La République ", Amir Adaweh s'est rendu en Éthiopie pour deux mois de vacances, le 24 juin 1999; afin de s'y reposer. Il sera arrêté le 26 juin 1999, à Aïcha'a (Éthiopie), puis emprisonné sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui.

A la rentrée de 1999, sa famille ne le voyant pas revenir, a alerté le PND.
Le président Aden Robleh, lors de son discours de rentrée, tenu le 13 septembre 1999, à Djibouti, pour le 7ème anniversaire de la création du Parti, confirme cette disparition et annonce l'arrêt de la publication du journal du parti " La République "


La représentante du PND en France et en Europe a diffusée, le 16 septembre 1999, une " demande d'intervention pour sa libération ".Amir Adaweh est détenu dans une prison secrète des services spéciaux de l'armée dans la périphérie de la ville de Harrar, en Éthiopie, " à la demande expresse du Président de la République de Djibouti "

Le 10 décembre 1999, la situation s'empire et la famille de Amir, qui n'a pas le droit de voir leur enfant, nous informe que celui-ci est entre la vie et la mort, à la suite d'actes de tortures infligés par ses geôliers. Un deuxième appel est lancé " aux organisations intervenant dans les Droits de l'Homme " pour qu'elles " interviennent au plus vite auprès du gouvernement d'Ethiopie, afin que celui-ci établisse un droit de visite pour le père ou la mère de M. Amir Adaweh "

Le 9 janvier 2000, nous apprenons que Amir Adaweh est emprisonné dans un cachot : Un sous-officier de l'armée éthiopienne a tiré sur lui, après une tentative d'évasion, alors qu'il avait les mains sur la tête. Il a eu la jambe gauche fracturée par une balle.

Le 1er juin 2000, Amir se trouve à ce moment dans un hôpital, à Addis Abeba, pour y être soigné.

Le 4 juin 2000, le PND demande l'aide de " toutes associations, états et gouvernements afin que Amir soit soigné " pour " sauver sa vie et sa jambe "

Le 6 juin 2000, Amir Adaweh est extradé par l'Ethiopie et il est remis aux autorités djiboutiennes en civière et en ambulance.

Il a finalement été relâché une semaine plus tard, dans un état physique déplorable ( incapacité à marcher, la jambe gauche presque inerte) par les autorités djiboutiennes.



Fait à Paris, le 5 Février 2002,


Saida FALCOU
Représentante du PND en France et en Europe
159, rue BLOMET, 75015 Paris

Tel: 01 56 08 12 48
Courriel: flc1@club-internet.fr


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05/02/02 Précisions du groupe 'Djiboutiens de demain' et réponse à Me AREF.

Note de l'ARDHD : comme dans le cas précédant, nous mettrons un terme final au débat après la publication de cette réponse. Chacun a pu s'exprimer dans nos colonnes et les lecteurs ont accès aux deux thèses à leur disposition pour se déterminer s'ils le souhaitent.


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Soucieux d'éviter toute polémique avec Me Aref, nous voulons simplement le remercier de nous avoir parlé avec affection de son ami d'enfance. Permettez-nous de poser quelques questions auxquelles son rectificatif ne répond pas ?

Me Aref,
Vous nous dites que vous connaissez bien Ibrahim, depuis votre enfance et que vos deux pères étaient inséparables. Reconnaissez cependant que ceci n'explique pas les raisons pour lesquelles l'Ambassadeur de Djibouti auprès de l'Ethiopie a fait héberger dans un hôtel d'Addis Abeba plusieurs jeunes Djiboutiens et qu'il est intervenu personnellement auprès de l'Ambassadeur du Pakistan pour qu'ils obtiennent des visas d'entrée dans son pays.


Comme d'autres (et vous même ?), nous avons été très surpris d'apprendre d'abord, puis de vérifier que ces faits sont exacts et qu'ils se sont produits juste sept jours après les attentats du 11 septembre.

Pourquoi s'est-il aussi laissé allé à dire dans son entourage que les talibans n'étaient, au fond, que des gens honnêtes qui défendent la vraie foi et les préceptes purs de l'Islam ? Il est Ambassadeur et donc une personnalité importante, car il représente un État souverain. Ses propos sont écoutés avec attention lorsqu'il s'exprime ! Ce ne peut pas être un hasard …

Le fait que ce soit votre ami ne nous prouve rien malheureusement, car il a pu évoluer depuis ou se tromper …

En tout cas, Cher Maître, avec tout le respect que nous vous devons, permettez-nous de vous dire que votre fidélité en amitié est solide et précieuse et que vos amis ont beaucoup de chance d'en faire partie. Mais l'un et l'autre, vous n'êtes pas taillés dans le même bloc. Nous voulons dire que l'on peut très bien rester amis, même si l'on ne partage pas (plus) les mêmes convictions à propos d'événement graves..

Nous tenons à vous féliciter sincèrement, parce que vous avez eu le courage de prendre la défense d'un homme qui est, à notre avis, déjà plongé dans un très sale pétrin.

Les Djiboutiens De Demain - DDD
Hollande


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04/02/02 Réponse à l'Association Red Star. (Lecteur)

Note de l'ARDHD : l'association Red Star nous avait adressé un rectificatif concernant une personne citée dans la liste des réfugiés 'contestables' présents sur le sol canadien. Nous l'avons publiée, conformément à nos règles.

Aujourd'hui, l'auteur du premier article souhaite s'exprimer et nous lui ouvrons naturellement nos colonnes. Cependant pour éviter une polémique qui n'aurait jamais de fin, nous mettrons un terme à l'échange sur ce sujet dès la publication de cette lettre. Nous estimons, en effet, que les lecteurs ont reçu suffisamment d'information pour pouvoir se forger leur propre opinion sur ce point.

Voici mon droit de réponse à la lettre de Red Star .
J'aimerais savoir d'où elle est partie cette fameuse Red Star qui englobe trois quartiers alors que chacun sait qu'il y a des Chefs de quartier différents. Je tiens à vous faire savoir, Cher lecteurs, que j'habitais depuis mon enfance au quartier 4 à proximité de ce fameux Chef de quartier, tout près du videolé (pour les djiboutiens), de la boutique du photographe et des deux restaurants '22' et 'Sabrina'.


Membres de Red Star, où étiez-vous ? Moi je suis allé au pays en 2001 en partant d'Ottawa et je suis revenu dans mon Quartier natal (Quartier 4). Je suis donc bien informé de ce que faisait cet homme avec l'actuel médiateur de la République M Hassan Farah Miguil. Je suis vraiment désolé, parce que vous êtes certainement des jeunes, mais vous ignorez tout de ce qui passait dans cette maison

Pour conclure sur le sujet de M. Seid, je dois vous rappeler que l'0rdre de commandeur du 27 juin en 1983 qu'il a reçu, est une distinction qui est décernée sur la base de préférences tribales. Demandez, par exemple, à Monsieur Seid, les raisons pour lesquelles il n'est pas intervenu auprès du Chef de la Police M. Yabeh quand des jeunes des quartiers 4 et 6 ont été passés à tabac.


Leur crime ? Ces jeunes étaient seulement venus pour protester dans l'enceinte de l'annexe du RPP afin de faire savoir au Chef de l'annexe qu'ils n'avaient rien obtenu en dépit du soutien qu'ils avaient accordé le 7 mai 1993 au vieux Gouled.


Je ne me place pas en justicier et je n'ai pas l'intention ni de dicter ni de juger votre conduite. Si vous vous êtes trop 'mouillés' avec le régime dictatorial, je suis certain que la justice vous rattrapera un jour.

De toutes les façons, il faut que vous compreniez que je n'ai rien contre vous, mais que nous voulons obtenir la fin de Guelleh et de son régime.

Omar Bileh
dit Sodani

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04/02/02 Portrait du Colonel Mahdi Ahmed Cheik Moussa : un bourreau caractériel ?

Le Colonel Mahdi, qui vient d'être placé aux arrêts de rigueur, n'est pas un inconnu pour notre site. Depuis l'origine pratiquement, il est cité comme l'un les bourreaux (Chefs) qui était responsable de la torture à Djibouti. Par ailleurs, il a déposé spontanément devant les Juges Le Loire et Moracchini. Sa déclaration, en opposition avec celle de l'autre témoin M. Aloumekani avait eu pour effet de disculper son Chef IOG.

Né en Éthiopie, il est devenu dans la continuité des traditions familiales 'berger'. Ensuite, adopté par Ahmed Cheick Moussa (notable influent), il est arrivé à Djibouti dans les années 65-70. Il apprend le français à l'école Laurent (en cours du soir) et il acquiert la nationalité française à l'époque coloniale.

Jeune homme, il est incorporé dans la Gendarmerie. Promu Caporal-chef à la veille de l'Indépendance, il se retrouve le lendemain (27 juin 1977) avec le grade de Lieutenant.

En 1982, alors qu'il effectuait un stage en France pour devenir Capitaine, il est hospitalisé à l'hôpital Begin à Paris dans le service psychiatrique. Les analyses montrent des atteintes graves conséquences de la syphilis et il est aussitôt placé en quarantaine.

Les médecins établissent un rapport médical alarmant, précisant que la maladie a déjà causé des séquelles irréversibles et qu'il doit être immédiatement rendu à la vie civile, en raison des risques liés à son instabilité psychologique.

Le pouvoir en tient aussitôt compte et lui accorde très rapidement la promotion attendue au seul fait qu'il 'fait partie de la famille' et surtout qu'il pourrait rendre des services précieux à la cause des Mamassan. C'est ce qui arrive en effet.

En décembre 1991, il s'illustre dans le massacre d'Arriba en commandant le régiment qui exécuta froidement, en quelques minutes, 59 Afars innocents, sortis par la force de leur logement.

Aussitôt après, Il prend la direction des enquêtes poussées et il se distingue à la Villa Christophe en torturant, parfois plusieurs fois par jour, des opposants récalcitrants (lire les témoignages à ce sujet dans la page consacrée à la torture). Très vite, il devient l'un des grands maîtres de la torture, pour le bénéfice de Gouled / Guelleh.

En octobre 1995, il participait à la réunion où il aurait été question de l'élimination du juge Borrel (selon le témoignage de M Aloumekani paru dans Le Figaro et dans d'autres journaux).

Il effectue avec l'aide du Commandant IFTIN le recrutement de 5.000 mercenaires en Somalie pour combattre les résistants du FRUD aux côtés des soldats réguliers de l'AND. Ces mercenaires ayant droit à obtenir la nationalité djiboutienne, sont plus ou moins démobilisés. Ils constituent une menace à la fois pour le régime, mais aussi pour la population de la capitale.

En mars 2000, il se présenta 'spontanément' aux Juges Le Loire et Moracchini, lors de leur déplacement à Djibouti pour disculper Guelleh, ce qu'il réussit fort bien à faire, aidé en cela par l'oreille complaisante de ces deux magistrats français, dessaisis par la suite du dossier (fait très rare).

Le 30 janvier 2002, le Colonel Mahdi est placé aux arrêts de rigueur et relevé de tous ses commandements. Le pouvoir n'en fait pas état et les Djiboutiens l'ont découvert sur notre site.

Un lien éventuel entre la décision discrète d'IOG et l'affaire Borrel, à la veille du déplacement d'un nouveau juge, n'est-il que le résultat de notre imagination fertile ?
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04/02/02 La valse continue au sein du pouvoir, mais cette fois, c'est à la direction de la Nation qui explose !

nous apprenons que le directeur de la Nation, M. Amin Mohamed Robleh a été licencié ce matin 4 février sans aucun préavis. En arrivant au siège du journal, il a constaté que la porte de son bureau était fermée à clef. Après avoir interrogé ses proches du regard, il a très vite compris que l'heure de sa disgrâce avait sonné.

Pris de colère et refusant cette décision arbitraire qu'il estimait injustifiée, il a enfoncé la porte de son bureau. Aussitôt averti par des âmes charitables (qui voulaient certainement éviter le pire) le Ministre de l'information M. Rifki Abdoulkader Bamakhrama a réagi avec humanité, fermeté et responsabilité... en conformité avec la déontologie qui anime ce gouvernement.

Pour le protéger, en quelque sorte, de lui-même et pour épargner le matériel du journal, le Ministre a donné l'ordre de faire emprisonner M. Amin Mohamed Robleh, qui a certainement été invité à dormir cette nuit dans une cellule. (Gabode ?)

après un branle-bas dans l'Armée, ce nouveau limogeage pose de nouvelles questions, d'autant plus que l'ADI ne s'est toujours pas fait l'écho des événements. Que se passe-t-il vraiment à Djibouti ? Révolution de palais ?

IOG aurait-il déjoué un complot ? en tout cas nous nous attendons à apprendre de nouveaux limogeages dans les jours à venir.

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04/02/02 Rectificatifs.

Au sujet de plusieurs articles signés "DDD" qui concernaient l'Ambassadeur de Djibouti auprès de l'Ethiopie.

Après un premier démenti sur les possibles sympathies pro-talibanes de l'Ambassadeur Ibrahim Mohamed Kamil (déjà publié), nous recevons un message de Me AREF, qui dément formellement les accusations portés par notre lecteur établi en Hollande.
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J'ai été très surpris à la lecture d'un passage du site rapportant les propos d'un lecteur selon lequel l'ambassadeur de Djibouti à Addis serait un extrémiste islamique.

L'ambassadeur de Djibouti à Addis s'appelle Ibrahim Mohamed Kamil. Mon regretté père et le sien étaient depuis leur enfance tellement liés que les Djiboutiens ne voyaient pas l'un sans l'autre. Rien d'étonnant que leurs enfants dont Ibrahim et Aref aient été élevés comme des frères.


Mais au surplus, Ibrahim et moi, sommes restés très amis et très proches.


Je peux donc affirmer sans courir le risque de me tromper que l'accusation selon laquelle l'ambassadeur de Djibouti à Addis serait un extrémiste de quelque bord que ce soit est pure calomnie particulièrement malveillante et lâche.

Mon nom peut-être cité et en tout cas, je souhaite la publication de ce témoignage exprimant calmement ma révolte contre ce genre d'attaques personnelles par la calomnie au goût du jour de l'autorité de la chose médiatisée à d'autres fins que le niveau intellectuel manifestement médiocre du calomniateur ne lui permet pas d'appréhender.

Me Aref Mohamed Aref


Note de l'ARDHD : nous remercions vivement Me AREF qui a pris la peine de nous écrire ce témoignage pour rétablir la vérité au sujet de l'un de ses amis proches. Grâce à lui, ce qu'il faut probablement appeler une malveillance est stoppé. Quand une situation comme celle-ci arrive (bien que nous n'en soyons pas les auteurs) nous sommes toujours désolés de constater que le site ait pu être utilisé en quelque sorte frauduleusement et à notre insu.

Nous prenons ce risque dans de nombreux cas. Est-ce le prix à accepter pour fournir en contrepartie, et avec de faibles moyens, l'information la plus exhaustive, l'information non censurée ? Probablement, à la condition d'avoir toujours le souci de publier les démentis et les correctifs.

Par ailleurs nous remarquons, que certains Djiboutiens (peu nombreux) ont la plume facile pour venir pointer des erreurs ou des annonces qui ne leur conviennent pas personnellement, mais qu'ils n'appliquent pas souvent la réciprocité pour intervenir positivement ou pour proposer des alternatives au régime dictatorial, lorsqu'ils ont l'occasion d'émettre un avis ou de faire des propositions constructives !

Cela nous surprend et nous peine beaucoup, car ce site était fait aussi pour eux. Parfois nous avons l'impression que certains se retranchent dans un profond mutisme (peur du dictateur, négociations en cours, négociations abouties) et que tel le chat qui guette la souris, il lance une griffe vengeuse à la moindre faiblesse ...! "En un mot, j'attends de recevoir un coup de poing pour pouvoir me plaindre, mais je ne fais rien avant pour l'éviter."
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Au sujet de la valse des commandements militaires.

Nous avions rappelé l'existence de 5.000 mercenaires dont la venue sur le territoire a été organisée par le Colonel Madhi et non le général Fathi, comme cela avait été écrit par erreur.


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04/02/02 Monsieur Ali Hassan, Chef de la Police, est nommé Homme de la Semaine.

Le samedi 2 février, en donnant l'ordre de bloquer Monsieur Amir Adaweh et de son accompagnant, au passage de la Police des frontières de l'aéroport international de Djibouti, il a fait preuve d'un acte de cruauté gratuit et tout à fait inadmissible, dès lors qu'il s'agissait d'un blessé grave, victime innocente de la dictature et en possession de documents de voyage conformes (Passeport djiboutien avec un visa pour la France).

Le fait que Monsieur Amir Adaweh ait été retenu (incarcéré ?) entre 21h30 et 0h10 sous des prétextes les plus divers dans les locaux de la Police, puis libéré au moment même où l'on allait retirer les passerelles d'accès à l'avion, montre bien l'intention de nuire sans fondement juridique ni justification : si ce n'est probablement le seul plaisir d'étaler sa force et son pouvoir sur des personnes affaiblies par la maladie et/ou leur position.

Monsieur Ali Hassan a succédé au Général Yacine Yabeh, à la tête de la Police, après les événements du 7 décembre 2000. Par ses actes, il est le digne successeur de tous ceux qui ont été nommés à cette fonction et dont plusieurs sont déjà soit cités parmi les bourreaux, soit élus Homme de la Semaine.

La nomination qu'il reçoit aujourd'hui est donc tout à fait justifiée et nous le félicitons sincèrement pour son engagement total aux côtés des forces de la répression aveugle et de l'injustice.

Désormais son nom figurera en permanence sur la liste des élus à ce grade, afin que la communauté internationale n'en ignore rien. Pourrait-il, lui aussi, être recherché dans l'avenir par la justice internationale ?

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04/02/02 Amir Adaweh arrive enfin à Paris pour se faire soigner !


nous apprenons qu'Amir Adaweh est arrivé enfin à Paris, ce dimanche 3 février, pour y recevoir les soins dont il a besoin après une blessure à la jambe et de longs mois d'emprisonnement en Éthiopie sur ordre de Guelleh. Durant sa captivité, un gardien Éthiopien lui avait tiré à bout portant dans une jambe, ce qui a causé une infirmité et des douleurs intenses.


La course d'obstacles qui lui a été imposée a été particulièrement redoutable :

1 - Obtenir son passeport auprès des autorités djiboutiennes,

2 - Près de six mois pour obtenir un visa, sans payer les 40.000 FF (env . 6.100 €) qui lui avaient été réclamés, à titre de caution (?), par le Consul de France,

3 - Passer la Police des frontières avant de sortir.

Rien ne lui aura été épargné. En particulier, samedi soir, à l'aéroport de Djibouti, les policiers ont joué un baroud d'honneur (leur jeu favori ?). Alors que son épouse était libre d'embarquer, ils ont bloqué et incarcéré Amir Adaweh et son accompagnant sous des prétextes divers pendant plus de deux heures, pour ne les libérer finalement qu'au moment de la fermeture des portes de l'avion. Pratiquement, il a fallu réinstaller les passerelles pour qu'ils puissent embarquer ...


Cette comédie cruelle (il s'agit d'un blessé, victime de la dictature), ridicule, sordide et gratuite est-elle imputable à Guelleh ou à son sbire Ali Hassan le chef de la Police, successeur du Général Yacine Yabeh, à qui nous décernons pour l'occasion le titre (toujours envié ? ) d'Homme de la semaine ? Il est évident que les ordres venaient de très haut. Suivez mon regard !

nous tenons à remercier Reporters sans Frontières qui a assumé l'achat du billet d'avion de M. Amir Adaweh ainsi que Mme Saïda Falcou, représentant le PND en Europe, qui s'est énormément investie pour conduire cette action humanitaire jusqu'à son terme.

En dépit des tracasseries administratives qu'il lui a imposées, nous saluons le Consul de France à Djibouti qui avait enfin accepté la délivrance du visa 'humanitaire' sans paiement d'une caution.

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03/02/02 qui a cloué le bec de l'ADI ?

Jeudi, dès que nous avons appris la valse dans les postes de commandement militaires, nous avons essayé de consulter l'ADI pour en savoir plus.

Or les derniers articles de l'ADI sont datés du 30 janvier. Aucune mise à jour depuis plus de trois jours. Nous sommes le 3/02 et il est 14 h00, heure de Paris. Cela pose des questions.

L'animateur de l'ADI ou son chauffeur personnel ont-ils été frappés par la grippe 'diplomatique' ?

Si tel était le cas, cela pourrait signifier qu'il se passe des choses si graves, qu'elles ne doivent surtout pas être portées à la connaissance des Djiboutiens.

Hors le placement, aux arrêts de rigueur, du tortureur expérimenté, le Colonel Madhi, nous ne voyons pas ce qui pourrait justifier trois jours de silence au niveau de l'agence officielle d'information qui prétend fournir des dépêches en permanence.

Quelqu'un peut-il nous aider ?

Dernière nouvelle : à 16 h 30 (heure de Paris) nous constatons que le site de l'ADI est enfin mis à jour. L'impayable directeur s'est-il fait rappeler à l'ordre, à la suite de nos questions ? Les agents de la SDS surveillent notre site en permanence et ils ont du alerter son Chef direct qui est allé le troubler au milieu de sa sieste ?

Aucune information sur les récents événement., dans l'Armée .. Qu'est-ce que cela pourrait bien cacher ? Est-ce si grave que cela ?

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03/02/02 Le 2ème Festival cinématographique de Djibouti s'ouvre dans trois semaines (Roger Picon)

A l'affiche et en vedette
l'Affaire Borrel II "Le retour" ...


Hôtel SHERATON du 22 février au 3 mars 2002

Salle de projection climatisée
Box intimes pour délibération et pour échange de confidences



Boissons non comprises ... pour toute commande de cocktail personnalisé, prière de s'adresser à M Meraneh, député et ancien directeur de la restauration ... en prévoyant le délai nécessaire et raisonnable pour la recherche des composants et pour le dosage,


Service de navettes
Des véhicules de la gendarmerie avec des représentants de la SDS seront à disposition pour assurer les visites guidées du Centre Thalasso de Gabode et du musée de la torture dans la Villa Christophe (démonstration du matériel 'in vivo", toutes les heures, sur place)... Nombreux acteurs et guides entraînés parlant le Français, l'Anglais, l'Arabe, le Somalien, l'Amharique et l'Afar, placés sous l'autorité experte du Lt Colonel Hoche Robleh et du Colonel Omar Douh Gourade.


Le jury est composé exclusivement de professionnels reconnus du spectacle local, auxquels pourraient se joindre des vedettes françaises qui effectueraient spécialement le déplacement :

Président : Ismaël Omar Guelleh

Vice-président: Hassan Saïd

Membres du jury :
Moumin Bahdon,
Ahmed Dini,
Awalleh Guelleh,
Cdt Zaccharia,
Général Zaccharia,
Adwani,
Jean-Jacques mouline,
Hassan Modod,
Cdt Iftin,
Alain Romani.

Le colonel Mahdi, affaibli, est malheureusement empêché...


Couverture médiatique :
Un journaliste de Paris-Match, connu pour ses prises de position flatteuses envers le Président, qui le dédommage naturellement pour ... ses frais de déplacement !
La Nation : ensemble des journalistes placés pour cette occasion sous la haute direction de Mohamed Ali Mohamed (Dig Dig),
L'Adi, organe de presse indépendant, qui mettra à disposition des participants, le cerveau de son chef, sa voiture de fonction et son chauffeur,


Réservations
à effectuer auprès des charmantes hôtesses d'accueil de la section culturelle et sociale de la S.D.S., Qui vous fourniront gracieusement tous les renseignements et qui effectueront vos réservations.


Centres d'hébergement conseillés :
Nagad, (**),
Gabode (***),
Commissariat de Police quartier Nord (****).


Note de l'ARDHD : nous saluons, comme il convient, cette initiative remarquable, ainsi que la qualité réelle de l'organisation du festival. Le seul point (mais il est véritablement minime) qui nous surprend, c'est de constater que la majorité des membres du jury ont un rôle dans le film. N'y aurait-il pas les risques d'un conflit d'intérêt entre juges et partis ? Il faut considérer l'environnement : nous sommes à Djibouti et ce point n'est pas en contradiction avec les pratiques locales (devenues un sport national). Aucun officiel ne devrait donc senémouvoir ...

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03/02/02 qui est Jean-Jacques mouline ?
A l'époque de la disparition du juge Borrel, il était en poste à Djibouti comme Chef de la Mission de coopération. Un poste important qui lui donnait accès à toute l'information et une relation directe avec les Ministres français. Certains témoins ont prétendu qu'il pourrait détenir les clefs de l'affaire Borrel, mais il semblerait qu'il ait toujours refusé de s'exprimer sur le sujet, même lors des confrontations dans le bureau des juges successifs qui ont instruit l'affaire.


Est-ce bien lui qui aurait affirmé dans les heures qui ont suivi la découverte du corps de Bernard Borrel : "C'est un suicide, j'ai reçu des instructions de Paris".

nous n'étions pas présent lors des faits, mais si cette phrase était confirmée, elle donnerait beaucoup à réfléchir, d'autant plus qu'il aurait pu avoir dit devant un petit cercle, quelques instants auparavant tout le contraire : "ce ne peut être qu'un assassinat !"

Né le 19 Octobre 1950 à Toulon (Var)

Fonction(s):
Sous-préfet de 1ère classe.
Sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de la région Centre, préfet du Loiret (Jean-Pierre Lacroix).

Formation: Licencié en droit

Décoration(s): Chevalier de l'ordre national du Mérite

Étapes de carrière:

1977, 1 Décembre officier d'infanterie puis de gendarmerie
1988, 26 Octobre / 1989, 7 Octobre commandant militaire de l'Hôtel Matignon
1988, 26 Octobre sous-préfet de 2ème classe
1988, 26 Octobre / 1989, 4 Septembre directeur du cabinet du préfet de la Drôme (Daniel Constantin puis François Lépine)
1989, 4 Septembre / 1990, 23 Janvier directeur du cabinet du préfet des Yvelines (Jean-Pierre Delpont)
1990, 23 Janvier intégré sous-préfet
1991, 11 Juin / 1992, 7 Septembre sous-préfet hors cadre, chef de la subdivision administrative des îles Loyauté de la Nouvelle-Calédonie au ministère des Départements et Territoires d'outre-mer
1992, 7 Septembre / 1993, 31 Mars sous-préfet de Commercy (Meuse)
1993, 1 Janvier (depuis) sous-préfet de 1ère classe
1993, 1 Avril / 1994, 16 Juin chef de cabinet du ministre de la Coopération (Michel Roussin)
1994, Juin / 1996, Mars chef de la mission de coopération et d'action culturelle à Djibouti
1996, 6 Mars / 1997, Septembre chef de la mission de coopération et d'action culturelle à l'Ile Maurice
1997, Septembre / 2000, 17 Octobre sous-préfet de La Flèche (Sarthe)
2000, 17 Octobre (depuis) sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de la région Centre, préfet du Loiret (Patrice Magnier puis Jean-Pierre Lacroix)



Bureau:
Sous-préfet chargé de mission, Préfecture 181, rue de Bourgogne - 45042 ORLÉANS CEDEX


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03/02/02 comme son nom l'indique. Curiosité de Word et de la langue française (Lecteur)

Cher Liberté,

alors que je préparais un texte que je vous adresserai prochainement, j'ai utilisé le correcteur orthographique de Word. Savez-vous ce qu'il m'a proposé pour Isamël Omar Guelleh ?

Soit dit en passant que Word ne reconnaît pas Ismaël Omar Guelleh ! Doit-on féliciter Bill Gates ?

Nom Proposition
Définition
Ismaël
Israël
Omar
Homard
Guelleh
Guelfe

Pour ceux qui, comme moi, ne le savaient, pas, j'ai cherché la définition de Guelfe. Je l'ai trouvée dans le dictionnaire de l'Académie française (édition de 1835)

GUELFE. s. m. Partisan d'une faction qui soutint longtemps en Italie les prétentions des souverains pontifes, contre celles des empereurs. La faction des Guelfes. La querelle des Guelfes et des Gibelins a longtemps déchiré l'Italie. Ce prince était guelfe.

et une autre : Les guelfes et les gibelins sont des clans politiques italiens, dont la rivalité déchira l'Italie du XIIIe au XVe siècle. Ils tirent leurs noms de deux familles allemandes prétendant au titre impérial: les Welfen de Bavière (d'où vient le terme «guelfe») et les Hohenstaufen, seigneurs de Waiblingen (origine du mot «gibelins»).

je vous laisse le soin d'en tirer les conclusions qui s'imposent certainement !

De mon côté, j'ai remarqué plusieurs choses :


Le double jeu qu'Ismaël joue avec Israël trouve ici une explication naturelle,

L'avidité et la cupidité d'Omar / Homard, animal à la démarche lourde, qui utilise ses pinces pour attraper l'argent et pour blesser tous ses ennemis,

Le chef d'une petite fraction : Guelleh le Guelfe des temps modernes, chef étranger (Éthiopien) d'un petit clan politique qui déchire Djibouti et qui ruine le pays.

Je dois reconnaître humblement que l'on pourrait certainement procéder de la même façon avec mon nom ou avec le votre ! Mais je ne suis pas une personnalité publique et je ne ravage pas un pays.

M.A.I.

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03/02/02 Joyeux anniversaire ARDHD !!! (Lecteur)

je n'aimerais pas souhaiter longue vie au site car cela voudrait dire encore beaucoup, beaucoup de mauvais jours pour le peuple djiboutien, mais je vous souhaite bon courage et espère que vous récolterez très prochainement les fruits de votre ténacité, de votre abnégation dans la lutte pour le respect des droits des hommes et des femmes de Djibouti.


Son Excellence Moussa Ahmed Idriss aurait refusé sa réintégration au sein de l' Assemblée Nationale?

Faut-il l' en féliciter? Peut être-bien que oui, peut-être bien que non. Sans parler de l'opposant, tout être humain normalement constitué, doté de sentiments, d' intelligence, réagirait ainsi, n'est-ce pas?

Lorsque ta femme a subi des sévices corporels par les gourous du pouvoir, lorsque ton neveu s'est fait tuer, lorsque nombre de tes cousins ont subi la taule, lorsque ton fils et toi-même avez été invités à séjourner à la fameuse prison de Gabode; tout cela parce que tu as osé te porter candidat à la magistrature suprême à la demande de tous les leaders de l'opposition, alors même si tu pardonnes comme le demande ta religion, tu ne peux oublier.

D'autre part, si certains qualifient ce monsieur de "passif", d'un peu "lourd", cela ne veut pas dire qu'il est dénuéde bon sens. Il a roulé sa bosse en politique et il a vite compris qu'une réintégration de quelques mois (jusqu'aux prochaines législatives) était le cadeau empoisonné de celui qui se veut le génie de la Corne d'Afrique.

Le député Moussa a évité le ridicule, ce qui est un point positif dans cette déplorable négativité de certains leaders de l'opposition.

Tant mieux pour lui et pour ceux qui ont cru en lui en avril 1999.

Autre question sur un tout autre sujet :

Son Excellence Moumin Bahdon fera-t-il aussi preuve de sincérité pour ne pas dire de dignité en témoignant honnêtement dans l'affaire Borrel en tant que Ministre de la Justice au moment des faits?

La vérité, toute la vérité, rien que la vérité, quelle qu'elle soit, pour la tranquillité d'esprit des enfants Borrel, au nom des siens.

C'est peut-être beaucoup demander à un homme politique qui probablement a encore espoir de... Il parait que ce monsieur est très croyant et pratiquant. Alors quand on fait sa prière 5 fois par jour, ne se pose t-on pas la question "qu'est-ce-que Dieu attend de moi?"

A mon avis, Il attend de tout témoin "LA VÉRITÉ" qu' il s'agisse de suicide ou d'assassinat.


N.A.

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02/02/02 Le carrefour des poètes "Qu'ai-je à faire sur cette terre (*) d'infanticide" Mohamed Qayad

Tu étais un enfant
au monde tu es venu,
je ne sais de quel amant,
Ni de quelle ingénue.


Tu avais le visage de l'innocence,
La peau douce pareille aux fragiles fleurs.
Oh! Si petit et tellement de souffrance...
Et de tes yeux si tristes, j'ai eu peur.


Tu étais assis a même le sol dans cette pièce de béton,
Froide, sans couleurs folles, sans confort ni horizon.
Tu étais la parmi tes frères de misère,
Tête baissée, je t'ai vu joindre les mains comme en une prière.
De ce simple geste, geste pieux, mon coeur s'est serre...
Des parents, tel était le voeu mais qui veut d'un enfant abandonne ?


Oh! Pourquoi ? Oui, pourquoi ?
oh! Dites-moi, répondez-moi!
Mais que font des enfants dans une guerre ?
Que font des fleurs sur une tombe ?
Quelle est donc cette gloire meurtrière ?
Quelles folies justifient cette réalité si mensongère ?


je ne sais de quels saints ni de quels dieux attirer l'attention
pour qu'il me soit pardonné d'être des vôtres.
Je ne connais ni vierge ni ange blanc emprunt d'assez de compassion
pour me purifier de ma honte complicité.
Ni le Président-parrain IOG, ni ses acolytes
n'ont eu a répondre du poids de ma culpabilité.
Je ne veux plaider l'ignorance ni l'insuffisance de mon jugement.
Responsable, je ne peux me laver aussi facilement les mains, je suis coupable d'en être là.

Mohamed Qayad

(*) Djibouti - terre d'infanticide
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02/02/02 Un mauvais exemple à ne pas suivre (ARDHD)

Depuis plusieurs années, on enregistre une forte augmentation de la criminalité parmi les populations civiles, surtout dans les pays en voie de développement.

Le dernier événement en date a attiré notre attention.

Madagascar : un peuple ingrat et revanchard décide de contester son leader et de manifester publiquement (grèves et rassemblements monstres) pour le faire partir. On croit rêver. Pour qui se prennent-ils, ces administrés, pour oser contester leur dictateur-tyran, le père de la Patrie ? Déjà, il était anormal qu'un candidat de l'opposition trouve le culot suffisant pour se présenter contre lui ...

Mais, de là à affirmer que c'est l'opposant qui a gagné les élections dès le premier tour, il y a un fossé que seul un peuple insolent et manipulé a pu franchir.

Nous sommes véritablement consternés .... De quel droit cette population ignorante peut-elle contester les résultats officiels du dépouillement effectué sous le contrôle des observateurs dûment sélectionnés et mandatés par le pouvoir en place pour leur habileté et leurs compétences ... en calcul ?

après la Serbie, les Philippines, la côte d'Ivoire, l'Argentine et j'en passe, le mal se rapproche de Djibouti et nous tenons à prévenir officiellement le dictateur local afin qu'il prenne, de toute urgence, les mesures pour se prémunir contre tout excès populaire auquel il aurait du mal à résister, compte-tenu de sa faiblesse actuelle et des défaillances toujours possibles dans son entourage..

Méfiez-vous du peuple, Monsieur Guelleh, car il pourrait avoir des ressources cachées ... A force de crever de faim, il pourrait lui prendre la fantaisie de se rendre au Palais pour partager fraternellement avec vous les réserves de votre garde-manger, dormir dans votre lit et se baigner dans votre piscine. Souhaitons qu'il ne vous y jette pas auparavant.... d'autant plus qu'il serait parfaitement fondé à le faire à partir du moment où c'est lui qui en a financé la construction, la location (votre fameux triple coup*, devenu célèbre !) et l'entretien ... !

L'exemple malgache est malsain pour tous les dictateurs ; il peut susciter des envies et des vocations. Restez bien sur vos gardes, ce qui n'empêchera probablement pas la fin de votre dictature, le jour où les Djiboutiens prendront la décision de la provoquer. Cela couve ... il ne manque plus que l'étincelle.

L'Association internationale des dictateurs a lancé d'ailleurs une alerte, car le nombre de ses membres est en forte diminution depuis trois ans et elle espère recruter, par voie de presse, des jeunes ayant la vraie vocation et qui continueront à exercer le métier de tyran dans l'avenir. Pour Djibouti, elle aurait déjà reçu plusieurs réponses en provenance du Canada ... mais ce dernier point reste à vérifier.

(*) Le triple coup, c'est tout simple ! Guelleh a utilisé les fonds publics pour financer sa villa. Non content, il fait payer au Gouvernement un loyer mensuel pour qu'il puisse y habiter lui-même ! Voici le fameux montage financier choisi et utilisé par Guelleh.
"1 - je me fais payer la construction de la Villa par le Pays,

2 - je l'habite avec ma famille,
3 - Le Pays paye le loyer à ma femme et assure l'entretien."


Face à ces pratiques de voyou, que l'on retrouve à tous les niveaux de la comptabilité publique, on ne plus s'étonner que le FMI et la Banque Mondiale aient émis des réserves sérieuses et qu'ils aient bloqué des versements.

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02/02/02 INVITATION POUR UN HOMMAGE à MONGO BETI le 16 Février 2002 à la SORBONNE (PARIS)

nous vous convions le 16 février 2002 à la Sorbonne, Université Paris IV, amphi Descartes, à un Hommage public à MONGO BETI, grand écrivain et homme engagé dans le combat politique contre l'injustice, l'oppression et le néocolonialisme. Editeur de la revue Peuples Noirs, Peuples Africains, auteur de nombreux romans, de Ville cruelle (1954) jusqu'à Branle bas en noir et blanc (2000), et d'essais à succès (Main basse sur le Cameroun, 1972).


Agrégé de lettres et professeur pendant des décennies au lycée Corneille de Rouen, il est ensuite rentré au Cameroun pour continuer à y mener ses activités de libraire. L'écrivain Alexandre BIYIDI-AWALA est décédé dans la nuit du 7 au 8 octobre 2001. Il avait 68 ans.


Convaincus de la considération, affection, amitié que beaucoup avaient à l'égard de l'homme, de l'écrivain et de son combat politique, la diaspora camerounaise et ses camarades de lutte en France se sont réunis dans un comité, le COMITE POUR L'HOMMAGE A MONGO BETI (Agir Ici, Aircrige (Association Internationale de Recherche sur les Crimes contre l'Humanité et les Génocides), Cedetim, Collectif pour un État de droit au Cameroun, FETAF (Fédération des Travailleurs Africains en France), ICAM (International Cameroun/Actions pour le Développement du Cameroun), Les Verts, Survie, UPC (Union des Populations du Cameroun)), pour permettre à tous de se rassembler afin de témoigner et rendre un hommage mérité à cet infatigable combattant sans frontières qui luttait pour des valeurs universelles que sont, la liberté, la démocratie, la justice et la dignité de l'Homme. En présence d'Odile Biyidi.


SAMEDI 16 FEVRIER 2002 à partir de 13H30
Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne PARIS 5ème
Amphi Descartes

Programme

Projection de différentes interviews de Mongo Beti, évocation de sa vie (Bernadette Ngono, Jeannette Kamtchueng), de son œuvre (Romuald Fonkoua, Bernard Mouralis) et nombreux hommages (Eugène Ebode, Tierno Monenembo, Gustave Massiah, François Gèze, Jean Suret-Canale - sous réserve, Jacques Chevrier, etc.). Lectures de textes écrits en hommage à Mongo Beti par des auteurs africains (Aboubacar Boris Diop, etc) ainsi que d'extraits de son oeuvre lus par Catherine Coquio.

17, rue de la Sorbonne, Paris 5ème, Métro Cluny Sorbonne.
RER Luxembourg ou Saint-Michel.
Renseignements : 06 77 10 77 76/ 06 85 23 16 71 / 01 43 27 03 25 / 01 42 37 09 52


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02/02/02 Et si Guelleh envisageait de se rapprocher des Afars pour qu'ils constituent un contre-pouvoir à la puissance grandissante des Issas (Lecteur) ?

en lisant les informations concernant les événements survenus au sein des commandements de l'Armée, je me suis souvenu d'un réflexion que j'avais eue dans les années 90

A l'époque le FRUD contrôlait les deux tiers du pays. Pour sen sortir Gouled avait envoyé un S.O.S. aux Issas d'Ethiopie et aux mercenaires de la Somalie pour qu'il se joignent à lui pour résister au FRUD et pour le faire reculer. On a vu le résultat ..
L'argument qu'il avait développé à l'époque était que le FRUD et les AFARS risquaient de s'emparer du pays tout entier ..


Aujourd'hui les conditions du scénario sont les mêmes. Mais les forces sont inversées. Les Issas tiennent les deux tiers du pays et Gouled a besoin des Afars pour résister à leur déploiement sur le terrain. Alors il fait appel à des officiers Afars pour retrouver un équilibre non seulement dans l'Armée, mais aussi dans l'administration.

En effet, il sait qu'il est très contesté, en particulier au sein de la communauté Issa qui lui reproche pêle-mêle sa politique d'accaparement, toutes les destructions inutiles d'installations et d'édifices coûteux et l'absence de démocratie. D'ici à ce que les Issas prennent à leur tour les armes et qu'ils partent dans la résistance ? Le risque existe .. et il faudra alors compter sur les AFARS pour défendre le régime ….

je me pose la question de savoir sir les Afars seront dupes à ce moment-là et s'ils accepteront de mettre leurs forces à la disposition de Guelleh pour le protéger des Issas ?

L'avenir nous le dira !

D.D.D. LES DJIBOUTIENS DE DEMAIN
HOLLANDE

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02/02/02 Radio-Trottoir a regardé au travers des vitres du Palais présidentiel.

Tristes soirées pour Paulette la croqueuse et le Chamelier.
On dit en ville que le Chamelier est très inquiet au sujet de l'affaire Borrel. Même les assurances qu'il aurait reçues de l'Ambassade de France ne suffiraient plus à le rassurer.


On dit qu'il dort mal. Ses gardes du corps aurait même constaté que, durant certaines nuits d'insomnie, il tourne en rond autour de sa piscine. Il réfléchit, mais il évite peut-être, tel Caïn, de se retrouver dans le noir face à sa conscience.

Il réfléchit, il pèse les avantages ou les inconvénients de telle ou telle solution. Il échafaude des plans. Mais au fond, il n'a pas encore trouvé la solution idéale qui convaincrait, à coup sur, un magistrat français déterminé à découvrir la vérité sur l'affaire Borrel. Cela l'énerve et il accélère le pas autour de la piscine. Le plan actuel n'est pas mauvais, mais il repose sur des déclarations mensongères de plusieurs grands acteurs.

Le plan est au point. Tous, ils ont été bien briefés et ils ont répété la déclaration à faire devant le juge ... mais il ne faudrait pas qu'un seul d'entre eux manque une marche et se prenne les pieds dans le tapis. Les chaînes cassent toujours au niveau du maillon le plus faible. Qui est le maillon le plus faible : Hassan, Mohamed, Moumin, Ibrahim, etc.. ?

De plus, il note des dissensions parmi ses proches. Ils ont toujours peur de lui, mais ils ne le respectent plus (il est informé, par les agents de la SDS de ce qui se dit hyper-confidentiellement dans les mabrazes). Il sait qu'ils se retourneront contre lui au moindre signe de faiblesse et qu'ils s'acharneront.

Ah pense-t-il !
"Si on pouvait fermer ce site Internet de l'ARDHD qui donne aux courtisans, la matière nécessaire pour s'amuser à mes dépens. Je sais que des hauts-fonctionnaires et même des Ministres n'hésitent plus à imprimer les pages pour les distribuer dans les mabrazes. Il est temps d'en finir avec ce site irrespectueux. Sans le site, l'humour de mes laquets ne serait pas aussi féroce, car au fond, ils sont c... et n'ont aucune imagination. C'est d'ailleurs pour ces raisons que je les ai choisis. Ne jamais m'entourer d'hommes plus intelligents que moi ! c'est mon principe absolu de management."



Il revient à ses pensées au sujet du site :
"Si je pouvais au moins découvrir les noms de ceux qui informent le site, je pourrais réduire la pression que m'impose cette équipe de Français. Ils se trompent parfois, mais globalement, ils sont au fait de la situation. Et surtout, ils ont connaissance de points qui auraient du rester strictement confidentiels. C'est la preuve qu'il y a des traîtres dans mon entourage. Mais au fait, ces Français qui sont-ils ? Pourquoi font-ils cela ? Comment les convaincre de fermer le site : la force, la menace, l'argent ? Un ancien opposant, rallié depuis à ma cause, m'avait assuré, qu'à sa demande, le site allait s'interrompre en juin dernier. En fait il a été présomptueux, car ils ont simplement changé de nom.


L'Ambassadeur de France m'a assuré qu'il n'avait aucun pouvoir contre le site. Avec leur soit-disant principe de liberté d'expression, les Français se compliquent bien la vie ! Certes comme mes collègues d'Afrique de l'Ouest, je pourrais assigner l'Association devant le Tribunal pour diverses raisons : manque de respect à un Chef d'Etat en exercice, diffusion de fausses nouvelles, etc. Mais je prendrai alors le risque qu'ils déballent tout : mes malversations et tous mes crimes. Je n'en sortirai certainement pas gagnant ! en dehors de RFI (ah, les poisons !), la Presse française se montre très discrète à mon sujet et je n'ai surtout pas intérêt, pour des raisons d'image personnelle, à la réveiller."

Alors IOG jette un caillou dans la piscine ! Il est condamné à faire peur pour rester le plus fort ... Et pour lui le respect et la démonstration de la force passent obligatoirement par l'avilissement des autres. Regardant les ronds qui se forment à la surface de l'eau calme, il sélectionne la victime qu'il va mettre à genoux dès le lendemain : mise à la retraite, assignation à résidence, relèvement de commandement, lettre de cachet pour un séjour à Gabode, interrogations musclées, disparition accidentelle, etc... Plus le poste occupé était élevé, plus la chute est brutale. Cette pensée le calme un instant.

Pendant ce temps, Paulette commence à s'ennuyer .... en regardant les actualités à la télévision djiboutienne, qui sont véritablement insipides. Au fond, elle est prisonnière du chamelier et de ses méthodes, mais en contrepartie, elle a de l'argent et du pouvoir. Le Palais est confortable et ses amis sont délicieusement flagorneuses. Parfois pessimiste, elle envisage l'avenir qui pourrait s'assombrir brutalement et elle se souvient de cette citation attribuée à la mère de Napoléon 1er : "Pourvu que ça dure !"

Que deviendra-t-elle quand le Chamelier tombera ? Sera-t-elle impliquée dans une instruction pénale. Oui, car elle a été témoin de nombreuses violations des Droits de l'Homme et qu'elle a profité directement et consciemment des abus de biens publics commis par le couple (voyages privés avec l'avion présidentielle, séjour à Paris dans un grand hôtel des Champs-Elysées, dépenses somptuaires dans les magasins de luxe : émirats, Paris, Côte d'Azur, etc..). Non, car elle est suffisamment intelligente pour n'avoir jamais signé de papier. Il n'y a aucune preuve nulle part. Peu de risques de ce côté-là.

En revanche, ses anciennes amies d'hier pourraient devenir des lionnes enragées quand le Chamelier perdra son fauteuil et celles-là, elle les craint plus que tout.

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02/02/02 Le coin de l'humour.

A la demande d'un lecteur, l'équipe de l'ARDHD tient à préciser que toutes les rumeurs qui laisseraient supposer une intervention directe ou indirecte à Djibouti de Didier Schuller (faisant actuellement, l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré par la France) sont non-fondées.
Le juge Parlos ne devrait donc pas avoir à l'interroger dans le cadre de l'affaire Borrel.


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Selon des sources médico-légales très sérieuses, plusieurs Djiboutiens (on cite aussi le cas d'un fonctionnaire français) auraient été atteints récemment d'une maladie mystérieuse, qui altère des zones spécifiques de la mémoire.

D'éminents chercheurs se penchent sur le phénomène. Le virus serait en cours d'identification, mais on ne connaît pas encore son agent propagateur : cupidité, trahison, terreur, stupidité.

En fonction des progrès de la science, nous espérons pouvoir vous donner des informations complémentaires. En principe, les résultats d'examen devraient être disponibles à partir du 3 mars.

En attendant cette date, les personnes contaminées devront suivre strictement un régime draconien : ne pas s'exprimer en public, éviter tout contact avec un magistrat, surtout s'il est français, et refuser toutes les boissons proposées dans les réunions. Faute de suivre ce régime, un séjour dans la maison de repos de Gabode serait indispensable.

On recommande d'isoler, dès maintenant, les malades qui présentent les symptômes les plus graves de la maladie : crises de colère, refus d'obéir, propos non contrôlés, etc.. A titre préventif et pour éviter une propagation de l'épidémie, ils doivent être assignés à résidence, pendant une période minimum de deux semaines renouvelable sans limitation et assortie d'un quadrillage policier parfaitement étanche. En effet, tout contact avec l'extérieur doit être formellement évité. Pour faciliter leur convalescence, on recommande de leur retirer définitivement toute responsabilité professionnelle.

Qu'on se le dise !

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02/02/02 Les lecteurs réagissent aux chroniques de Radio-trottoir...


La disparition de Mohamed Elabeh
.
Je voudrais vous présenter quelques hypothèses imaginaires et personnelles au sujet de la disparition de M. Mohamed Djama Elabeh.


Je vous confirme de toutes les façons que l'ancien directeur de la restauration du Sheraton est bien député.

Même en imaginant pendant une seconde qu'il aurait pu être impliqué d'une manière ou d'une autre dans la mort du deuxième homme politique de la République, je suis certain que l'idée n'aurait pas pu venir de lui de toutes les façons.

Poursuivons les investigations sur la base de cette hypothèse, au sujet de laquelle nous n'avons aucune preuve pour lancer une accusation. Seuls MM. Ismail G. et Hassan S. auraient pu avoir une telle idée et donner l'ordre de le faire disparaître.

Comme on dit : cherche à qui le crime (s'il y a crime) aurait profité ?


Il est vrai que M Mohamed Elabeh faisait de l'ombre, beaucoup d'ombre au futur Président de la République. Elabeh vivant, il avait peu de chance d'être élu et cette mort l'a bien arrangé. Mais cela est-il suffisant pour étayer un commencement de preuve ?

Continuons pendant une seconde seulement.

IOG n'aurait jamais pu prendre le risque de se salir les mains et il aurait fallu un bouc émissaire à qui il aurait pu promettre en échange, une forte somme d'argent ou un poste de Ministre ou de député …

Mais cessons de divaguer sur ce sujet dangereux ... pour adresser quelques conseils de prudence aux vivants ...

Je tiens à mettre en garde M Moussa Ahmed Idriss et tous les hommes de l'opposition, au seul titre de la prudence.

Ne buvez pas ce que l'on vous sert dans des réunions… Échangez le verre au moindre doute ou faites tester le contenu par d'autres (Gardes du corps, etc..)…. Méfiez-vous même du personnel dans votre maison. Tous les jours, la SDS achète des renseignements et des consciences. Elle a la capacité de confier des tâches personnalisées à ceux qui ont besoin d'argent pour manger … Soyez vigilants et prudents ! vous n'êtes jamais à l'abri ... d'un mauvais poison !

La vague de mise à la retraite des officiers.
En ce qui concerne les jeunes officiers mis en retraite anticipée, je pencherai pour l'hypothèse d'un vaste plan de nettoyage de l'Armée. Un officier qui a pris du galon est un homme qui se met à réfléchir et il constitue aussitôt un danger pour le régime. J'ai l'impression qu'aux yeux de Guelleh, "moins il y aura des officiers djiboutiens dans l'armée et dans la police, plus longtemps il restera en place"

Djiboutiens de demain (D.D.D.)
Hollande

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02/02/02 Le jeu du mois de février 2002 (Par Roger Picon)

ce n'est qu'un jeu en apparence, mais il permettra d'établir des résultats statistiques sur ce que pensent les Djiboutiens. Il vous suffit simplement de répondre de façon même anonyme par VRAI ou FAUX aux six affirmations suivantes. Les résultats seront publiées à la fin du mois de février.



ÉTAPE A : Prenez une feuille de papier et notez vos réponses.

1ére affirmation
IOG a soutenu directement ou indirectement le mouvement Al Quayda.
VRAI ou FAUX


2ème affirmation.
Le FMI finance largement et sans véritable contrôle le régime dictatorial de GUELLEH.
VRAI ou FAUX


3ème affirmation.
IOG a une ambition sincère et véritable pour son pays qu'il souhaite moderniser et faire évoluer économiquement. Il a un programme politique pour impliquer rapidement la population ou ses élus dans les décisions fondamentales de société.
VRAI ou FAUX


4ème affirmation.
IOG vient d'être proposé pour recevoir la rosette de la Légion d'Honneur en France.
VRAI ou FAUX


5ème affirmation.
IOG a renforcé sa crédibilité internationale en soutenant le processus d'ARTA qui a abouti au GNT en Somalie.
VRAI ou FAUX


6ème affirmation.
Bien qu'il soit issu d'un milieu modeste, la fortune personnelle accumulée par IOG le place aujourd'hui parmi les dix hommes les plus riches d'Afrique.
VRAI ou FAUX


Étape B - Cliquez ici
et donnez vos réponses aux six questions dans le message. (Exemple ci-dessous)

Exemple de réponse (Attention : les réponses proposées dans cet exemple ont été choisies au hasard ; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes ..) :

1) VRAI
2) FAUX
3) VRAI
4) FAUX
5) VRAI
6) FAUX

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02/02/02 Le site démarre sa quatrième année.
Troisième anniversaire.


Le site a été créé en février 1999. Depuis cette date, il n'a cessé de diffuser, sans aucune interruption (7/7 24/24), des informations et des alertes sur l'actualité et sur les violations des Droits de l'Homme commises à Djibouti par Hassan Gouled Aptidon, par Ismaël Omar Guelleh et par leurs équipes. Il a défendu la veuve et l'opprimé ...

Un anniversaire, c'est un moment heureux ! c'est la récompense de la ténacité de l'équipe des bénévoles de l'ARDHD, que je veux honorer et remercier pour leur travail et pour leur dévouement. C'est la mobilisation de tous pour démarrer une quatrième année d'efforts.

Nous sommes fiers de l'adhésion massive de nombreux Djiboutiens opposés à la dictature, à l'avilissement du peuple et au double jeu de certains. Nous les remercions pour leur confiance, pour leur fidélité et pour leur engagement qui s'est manifesté, entre autre, par de nombreuses contributions publiées sans retard dans nos pages et par un taux extraordinaire de consultation. Désormais le taux de consultation du site s'est établi à 6.000 pages par jour, soit 180.000 en moyenne par mois !

N'oublions pas dans nos remerciements l'action de Jean-Paul Noël Abdi à la tête de la LDDH qui a bravé toutes les tracasseries policières et qui, pourtant, n'a jamais cédé aux pressions du clan mafieux

Trois ans n'ont pas été suffisant pour mettre un terme à la tyrannie et aux abus en tout genre, commis par le Clan au pouvoir : assassinats, détournement de biens publics à l'échelle industrielle, constitution d'avoirs à l'étranger, injustice, etc... N'oublions pas le sort des prisonniers politiques détenus dans l'enfer de Gabode et dont il faut obtenir la libération dans les plus brefs délais.

Le combat, entamé en septembre 1991 par notre Association aux côtés des prisonniers politiques et des Djiboutiens opprimés, ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Nos objectifs sont connus : le rétablissement de la liberté, de la démocratie véritable, de la justice et de l'économie pour tous les Djiboutiens.

Nous avons le pressentiment que 2002 apportera des changements importants. En effet, non seulement l'étau se resserre autour de Guelleh, mais ses soutiens s'affaiblissent. A l'extérieur, la communauté internationale (y compris la France) ne semble plus aussi empressée d'assurer un soutien inconditionnel et parfois abusif à un dictateur reconnu internationalement comme tel et montré du doigt par une grande partie de l'opinion publique. A l'intérieur, les récents développements, pourraient laisser supposer l'existence de dissensions graves parmi les proches.

Il nous a aussi semblé percevoir un malaise grandissant parmi les fonctionnaires français et/ou internationaux. Ce malaise serait lié au fait, qu'en dépit des grands intérêts stratégiques ou économiques, la conscience de chacun est remuée : tout le monde a bien compris que chaque centime accordé à Guelleh est détourné de sa destination et qu'il ne sert qu'à renforcer le pouvoir et la terreur que le tyran exerce sur le peuple. Par exemple, l'octroi d'aides complémentaires a-t-il eu pour effet de solder les salaires en retard ?

Parmi les sujets qui pourraient inquiéter Guelleh et sa clique et leur exploser au visage, nous avons sélectionné :

- la Somalie : un double discours avec la création puis le soutien du GNT qui n'offre pas toutes les garanties d'honnêteté et les facilités consenties à la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme en Somalie,

- la présence de nombreuses armées étrangères à Djibouti, dont les israéliens, ce qui ne doit pas être du goût des pays arabes qui assuraient une partie du financement d'IOG,

- l'affaire Borrel, dans laquelle IOG pourrait être impliqué à fond,

- la situation sociale qui est explosive : retards de salaires, aliénation des syndicats, pauvreté et misère,

- l'emprisonnement de mineurs incarcérés avec les adultes à Gabode,

- le viol des femmes dans la prison,

- des décès "accidentels" qui pourraient avoir été provoqués : chacun pensera en particulier, à la disparition de Mohamed Elabeh, victime d'une maladie "brutale", après le gala de l'Unicef au Sheraton,

- les détournements massifs de fonds et les transferts à l'étranger, avec l'aide probable des filiales des banques françaises de la place,

- le massacre d'Arriba et tous les autres commis dans le Nord, l'Ouest, ...

- les jugements inéquitables, comme ceux qui ont vu la condamnation de Moumin Bahdon, Moussa Idriss, Me Aref, Aden Robleh et bien d'autres que nous ne pouvons pas citer ici, tellement la liste est longue,

- le musellement de toute expression et l'anéantissement de toute la presse d'opposition,

- les divers chantages financiers et ou familiaux exercés sur les opposants pour les contraindre à se taire (et parfois même à approuver véritablement ou du bout les lèvres, les vertus du régime) ....

- l'état de terreur imposée à la population qui n'ose plus s'exprimer,

- la cession pour son propre compte d'actifs appartenant au pays : le port de Djibouti et le dernier exemple du nom de domaine '.dj' illustrent parfaitement ce qui a été fait avec d'autres éléments du patrimoine national,

Bref, la liste est impressionnante et longue mais non exhaustive. Beaucoup de crimes connus ou non encore découverts devront être recensés et dénoncés et nous conservons le projet d'un mémorial aux victimes innocentes de Gouled et Guelleh. Comment la France peut-elle lui accorder encore le moindre crédit ?

Notre engagement, aux côtés des Djiboutiens opprimés, est total et nous le reconduisons pour un an, car nous avons mesuré combien notre travail était utile à la cause du peuple. L'un des premiers succès tangibles (parmi tous les autres qu'il est inutile de rappeler ici ..) est d'avoir participé depuis trois ans, à l'information de l'opinion internationale sur tous les exactions commises par Guelleh, qui plus est, avec l'argent des contribuables occidentaux et des autres (Chine, etc..). Les Djiboutiens savent que leurs souffrances ne sont plus méconnues : le monde entier en est informé au jour le jour. Les faux-opposants, les faux-réfugiés, les coupables de violation des Droits de l'Homme seront suivis et dénoncés, quelque soit le pays où ils se trouvent.

Le site est reconnu comme une source d'information incontournable sur la situation à Djibouti : de nombreuses organisations internationales et des services gouvernementaux s'adressent à nous pour obtenir des textes archivés ou des références sur des événement. précis. Les opposants, qui ont des projets ou des avis, sont accueillis dans nos colonnes, dès qu'il s'agit d'informer les lecteurs sur leurs travaux.

Le fruit est dans un état de pourrissement avancé et nous ne serions pas étonnés si la tempête se déchaînait enfin sur la tête de Guelleh et de ses proches, les conduisant, de façon inéluctable, à comparaître devant le Juge pénal international.

Jean-Loup Schaal

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02/02/02 QUIZ du premier janvier.
Analyse statistique des réponses


nous avons reçu 232 réponses au total.

Question 1 - quelle image est différente des autres ?
Bien sur, il n'y avait qu'une réponse possible "D".
D = 230 réponses,
A = 2 réponses,


Question 2 - A votre avis est-il possible de déplacer D vers A, B ou C ?
OUI = 196 réponses (85 % )
NON = 27 réponses (11 %)
NSP = 9 réponses (4 %)
85 % des Djiboutiens, qui ont répondu, pensent que Guelleh pourrait être traduit devant la Cour pénale internationale pour les crimes qu'il a commis


Question 3 - A quelle échéance ?
Cette année = 63 réponses (28 %)
L'année prochaine = 82 réponses (35 %)
Avant cinq ans = 43 réponses (18 %)
Plus de cinq ans = 16 réponses (7 %)
NSP = 28 réponses (12 %)
Les réponses sont plus partagées. La majorité (63 %) estiment que Guelleh pourrait être traduit devant la justice internationale cette année ou l'année prochaine. 12 % ne se prononcent pas, ce qui est cohérent avec le fait que 11 % estimait que Guelleh ne pouvait pas être traduit devant la Cour internationale.


Question 4 - Les forces à mettre en jeu
Plusieurs réponses étaient possibles.

Le courage civique = 198 réponses
L'obstination = 162 réponses
Le dépôt de plaintes devant les juridictions (Belgique, France, Canada, . . . ) = 145 réponses
Le soutien des diplomaties occidentales = 104 réponses




nous constatons que les Djiboutiens font plutôt confiance à leur action personnelle et aux qualités de la communauté : courage civique, obstination, dépôt de plaintes, plutôt qu'au soutien des démocraties occidentales pour sortir de l'impasse actuelle. Comme on dit, il n'y a plus qu'à faire !


Question 5 - Le nombre de réponses.
La majorité des réponses (98 %) se situe au dessus (et souvent largement) du nombre exact de 232 réponses. Nous les remercions pour leur enthousiasme et pour l'impact qu'ils reconnaissent à notre support.


La réponse la plus proche est celle qui a prévu 400 réponses. Elle émane d'un lecteur djiboutien émigré qui vit dans la région parisienne mais qui a demandé à conserver l'anonymat. Nous le félicitons vivement.

En synthèse :
Les Djiboutiens sont convaincus dans leur grande majorité que Guelleh sera traduit devant la Cour pénale dans moins de deux ans. Ils imaginent qu'il faudra faire appel à la volonté collective pour réussir et ils n'ont qu'une confiance limitée dans les diplomaties occidentales pour les aider à gagner ce combat.


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02/02/02 Une grande première : l'Observatoire vous offre un scoop !

nous avons pu reconstituer les procès-verbaux des auditions des témoins que le juge Parlos ne devrait réaliser à Djibouti que dans deux semaines, au cours de son déplacement qui devrait commencer le 22 février. Sauf les auditions de M. Mouline (déjà réalisée et que nous avons tenté d'imaginer) et de M. Aloumekani que nous avons fixé arbitrairement ( ? ) au 8 février.

Nous sommes heureux et fiers de vous livrer, en avant-première, la synthèse réalisée grâce à l'imagination de toute l'équipe.

C'est vrai que la mission du juge Parlos ne va pas être facile, car tous les témoins sont frappés d'amnésie chronique !

nous avons quand même noté que certains ont tendance à faire évoluer progressivement leur témoignage ... Par exemple quatre d'entre eux se seraient souvenus, très récemment, d'avoir participé à la réunion décrite par M. Aloumekani, mais c'était juste pour jouer amicalement au poker...

Si bien que ce qui aurait été entendu et répété M. Aloumekani ne serait qu'un dialogue codé de joueurs, à ne surtout pas prendre au pied de la lettre comme il l'a fait de bonne foi, mais au deuxième degré.

Et si ? Dans le langage intime et complice de ces joueurs, "un juge fouineur", signifiait, par exemple... j'ai un carré de valets ! ou "faire disparaître" désignait le fait de ramasser la mise !

Tout s'expliquerait alors. On pourrait ménager la chèvre et le choux. C'est à dire :

- admettre officiellement qu'Aloumekani n'a pas menti, mais que n'étant pas joueur de poker lui-même, il n'a pas été en mesure de comprendre / d'interpréter correctement le langage de joueurs chevronnés (il y a un Corse dans la partie !)

- et simultanément disculper Guelleh et ses proches.

L'honneur de toutes les parties serait protégé !

Si c'était vrai, comme ce serait simple, facile et efficace. Il fallait y penser ! Bravo pour l'imagination des juristes d'IOG !

A l'exception d'un tout petit détail qui a une extrême importance à nos yeux : l'honneur de Mme Borrel et de ses enfants, de la Justice française et de la Vérité, qui seraient bafoués collectivement et honteusement si cette hypothèse était retenue comme étant la dernière et la bonne.

Procés-Verbal (imaginaire) d'audition
des témoins dans l'affaire Borrel

Ismaël Omar Guelleh
je ne connaissais pas le juge Borrel. Il ne m'est matériellement pas possible, avec toutes les responsabilités que j'assume, de connaître tous les conseillers français en poste dans mes administrations. Ils sont très nombreux et ils changent souvent. Dès que j'ai appris le décès, j'ai demandé une enquête au Ministre de la Justice. Je ne peux rien vous dire de plus ... demandez-lui s'il a obtenu des résultats ! en tout cas, moi je n'ai rien eu et je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien entendu.


Hassan Saïd

je vous prie de m'excuser, Monsieur le Juge, mais je n'étais pas à Djibouti au moment des faits. Vérifiez les tampons sur mon passeport. Avez-vous posé la question à Guelleh, lui il pourrait savoir quelque chose, mais nous n'avons jamais abordé le sujet ensemble ? Moi, je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien entendu.

Ahmed Dini
comme vous le savez, Monsieur le Juge, j'étais en exil en France au moment des faits. Si Chehem Daoud a écrit à ce sujet, c'est à lui qu'il faut demander des explications, pas à moi ! je n'ai rien vu, rien entendu et je ne sais rien.

Commandant Iftin
J'ai déjà déposé spontanément devant vos collègues pour aider la justice. Depuis, nous avons de nouveau évoqué le sujet avec Guelleh et il m'a ordonné de ne rien changer à mes déclarations. Je n'ai rien vu, je ne sais rien et je n'ai rien entendu ..

Moumin Bahdon
J'ai déjà dit tout ce que je savais à Mme Morrachini. L'enquête que j'ai ordonné à l'époque n'a pas abouti à des éléments concrets ni à des preuves. Vous devriez voir Hassan Saïd. Il sait peut-être quelque chose de plus. Je ne suis plus Ministre. Je ne sais rien, je n'ai rien vu et je n'ai rien entendu.

Cdt Zaccharia
vous devez vous tromper d'adresse. Pour cette affaire, il faudrait peut-être rencontrer le Général du même nom. Moi j'étais en déplacement et je ne sais rien, je n'ai rien vu et je n'ai rien entendu.

Hassan Modod
J'étais à l'étranger. Regardez les tampons sur mon passeport djiboutien. Je n'ai rien vu, rien entendu et je ne sais rien.

Alain Romani
(Corse d'origine)
J'étais en voyage, vérifiez tous les tampons djiboutiens sur mon passeport. Ils sont plus vrais que les vrais, je vous jure, croyez-moi ! On en va quand même pas se chercher des poux dans la tête entre français, d'autant plus que je suis Corse d'origine. Je me suis rendu effectivement à Djibouti, mais beaucoup plus tard et c'était pour rencontrer Guelleh en tête à tête sur des projets économiques. Je vous répète que je n'ai rien vu, rien entendu et que je ne sais rien.
Mohamed Aloumekani
J'ai déjà dit tout ce que je savais ... à la justice française.. Je ne dirai rien de plus ni rien de moins. J'étais là. J'ai tout vu, tout entendu et je sais tout.

Jean-Jacques Mouline
(Fonctionnaire français)

Tout ce bruit, c'est du bruit pour rien. C'est un non-évenement, car il n'est rien arrivé d'extraordinaire. Certes un juge s'est suicidé à Djibouti, c'est vrai et c'est regrettable et triste, mais ce n'est pas le premier en Afrique francophone !

J'ai aussitôt informé le Ministère français des Affaires étrangères qui m'a donné des instructions. J'ai donc appliqué strictement les consignes et j'ai transmis mon rapport, sans rien n'occulter, à l'Ambassade dans les délais prévus.

Dans les minutes qui ont suivi, j'ai pris toutes les mesures humanitaires qui s'imposaient pour que Mme Borrel soit protégée et isolée : quadrillage policier de son logement, interdiction de sorties et de visites, à l'exception des personnes mandatées par moi et dûment autorisées par mes soins (afin de lui éviter un choc psychologique supplémentaire -dans son état- je l'ai même empêché de se rendre à l'hôpital pour voir le corps de son mari).

Puis, dans les meilleurs délais possibles, j'ai organisé son rapatriement avec une protection médico-policière jusqu'à son domicile sur le sol français. De toutes les façons, je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien entendu.


Awalleh Guelleh
J'étais incarcéré à Gabode. Vous pouvez le vérifier. Les témoins sont de bonne foi, mais ils doivent se tromper parce que j'ai un sosie en ville. Je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien entendu.

Adwani
J'étais incarcéré à Gabode et je ne pouvais pas en sortir bien sur. Il est possible que j'ai un sosie, car je ne vois pas d'autre explication. Je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien entendu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Curieusement les témoignages se ressemblent (sauf un que vous devrez trouver !) : "je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu, je ne sais rien et je ne dirai rien". Ont-ils suivi la même formation ?

 

L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN,
chef de la Police pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

------------ Sommaire ---------------


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de Léche-bottes avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

L'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.