08/03/02
Le FRUD « irrité » par la tournée
électorale actuelle du parti au pouvoir (Lecteur)
Quelques
jours après s'être constitué comme parti
politique ,et en vue
de prochaines élections législatives, le FRUD
tire la sonnette d'alarme et dénonce la pré-campagne
électorale en solo du RPP.
«Ces
préparations pour les prochaines législatives,
lit-on dans la déclaration du représentant du
FRUD à Bruxelles rendue publique hier, exécutées
avec les mêmes pratiques et visant les mêmes objectifs
que ceux qui ont saigné, endeuillé le pays et
découragé les forces vives de la nation reconduiront
inévitablement un statu quo ravageur. La République
de Djibouti ne peut se le permettre.»
Même
si elle n'est pas officiellement exprimée
en termes de participation ou non, la position du FRUD par
rapport au prochain rendez-vous électoral est au stade
de l'éventualité du boycott tant le
constat fait de la situation qui prévaut dans le pays
au double niveau politique et social ne peut logiquement traduire
d'autres conclusions que celle de bouder le rendez-
vous.
Le parti
annonce la tenue d'une convention nationale prochainement
à
Djibouti-ville, pour «approfondir le débat en
son sein, appréhender l'ensemble des implications
de cette opération sur la nation djiboutienne, les
perspectives du combat démocratique et arrêter
sa décision définitive».
Les prochaines
législatives ne sont porteuses d'aucune perspective
de
changement et d'évolution au bénéfice
de la population, au regard du
FRUD. Pour lui, les prochaines élections serviront
uniquement à maintenir
le pouvoir en place, avec comme conséquences inéluctables
l'aggravation de la situation sociale et politique
dans le pays.
«Après
avoir mené la nation dans l'impasse, ajoute
le communiqué, le
pouvoir demeure préoccupé par sa seule survie.
Il s'apprête à reconduire et à
renforcer son emprise sur la société djiboutienne
à travers un scrutin dont la fraude reste un critère
de base.» Aucun fait positif n'est retenu
à l'actif des détenteurs du pouvoir.
«Aucun
problème majeur n'a été réglé
depuis les accords de Mai 2001,
malgré les engagements pris», signale le représentant
du FRUD à Bruxelles,
pour qui l'incompétence du régime
est devenue dangereuse dès lors
qu'elle a pour ambition de perdurer.
Alors
que le débat est lancé au sein des partis d'opposition
autour des dispositifs à prendre pour les prochaines
élections, le FRUD appelle les forces politiques démocratiques
et la société civile à se déterminer
face au système qui propose et organise les élections.
«Une loi électorale scélérate,
des promesses, de toute façon reniées, ne sauraient
constituer une réponse à l'un des
échecs les plus sanglants de notre histoire. Le moment
est venu pour tout un chacun de se déterminer face
à un système dont les échecs ont bloqué
l'évolution du destin national.»
Pour le
comité bruxellois et les sympathisants du FRUD, la
«conséquence logique de ces constats est le rejet
d'une élection biaisée et dangereuse pour le
pays». Le chantage à la division, au tribalisme
pour servir d'alibi au maintien du régime ne peut plus
faire illusion, ajoute la représentation bruxelloise
du FRUD.Aujourd'hui, ajoute-t-elle, la vie de la nation est
«réduite aux cycles silence-négotiation
dans le vide».
Elle appelle
au dépassement du régime et à la mise
en avant d'une alternative démocratique et
républicaine qui ne saurait être confondue avec
les replâtrages aussi récurrents qu'inefficaces.
Le FRUD conclut sa déclaration en insistant sur le
caractère déterminant du combat qui s'impose
de nouveau aux forces républicaines du pays. «La
fin du régime qui se profile sera difficile. Il n'y
a pourtant pas d'autres choix pour le peuple djiboutien
que de l'anticiper par un projet consensuel, républicain,
digne du dévouement et des luttes d'hier
et d'aujourd'hui.»
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07/03/02
Dans mon pays, les coupables sont impunis, les innocents sont
emprisonnés.
Dans
mon pays la plupart des coupables ne sont pas jugés,
seuls les pauvres et les déchus payent pour leurs crimes.
Dans mon pays voler les caisses de l'état n'est pas
un crime, détourner des fonds public n'est pas une
grande faute. Dans mon pays on peut tromper le peuple, le
torturer, le diviser, l'affamer, l' humilier sans craindre
de procès et même s'en tirer les mains bien remplies.
Un sens dessus dessous, une pratique de chez nous, heureusement
que les lois de la nature qui nous régissent tôt
ou tard rétablissent l'équilibre, et ceux qui
s'adonnent à ces pratiques honteuses payent d'une façon
ou d'une autre la note salée. Le glas a sonné
comme Roger l'a bien dit pour nos malheureux contrevenants
et comme toute organisation mafieuse, en période des
vaches maigres les crocodiles s'entredévorent et les
hyènes (warabe, qu'il soit en croissance ou déjà
grand) sont sans piété entre elles. Bientôt
aussi le peuple longtemps offensé soulèvera
son épée, dans sa colère espérant
qu'il ne se trompera pas de cible. Cela est la triste fin
de ceux qui contredisent les lois de la bonne gouvernance
et de la bonne gestion, une fin bien amère pour deux
décennies bien fastes.....
....
La capacité d'un peuple se trouve dans son pouvoir
de se prendre en charge ce là que le travail des intellectuels
résident : expliquer, préparer les esprits au
changement, montrer que le problème n'est pas seulement
Guelleh ou Gouled ou Garnaile et qu'il faut des réelles
reformes de nos mours et de nos systèmes de valeurs,
négocier avec les coupables pour qu'ils ne commettent
pas de dommage encore et contre eux-mêmes. Il ne sera
pas facile de se lever après un coup si terrible après
des fortes doses de clientélisme, de tribalisme, de
raquettes et des tous les autres mauvaises habitudes.
L'espoir
est dans notre jeunesse et sa façon de voir les choses
aujourd'hui seront notre avenir. Investissons bien notre seul
ressource. Appel aux hommes responsables et conscients.
Abdillahi
KHAIRDON
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07/03/02
LA VERITE
Aujourd
'hui nous adressons une lettre ouverte a monsieur ismail omar
guelleh chef du pouvoir a djibouti et a son ministre de la
femme madame hawa ahmed youssouf.
a monsieur
ismail omar guellh,nous lui demandons qu,est ce qu'il on sait
du
scandale qui a eclate entre monsieur aden chideh (entreprise
chideh proche
de guelleh) et a monsieur djama ali guelleh.pourquoi M aden
chideh a t-il
verse 20 millions de fd de pot de vin (donc indirectemnt a
vous cher
guelleh.)je rappelle a nos fideles lecteurs que l'entreprise
chideh jadis
specialise dans la vente des climatiseurs ,se metamorphose
le temps d'un
projet en bureau d'etudes.C'est a ce titre qu'elle adresse
le 25 fevrier
2002 une facture de 1.598.123franc francais,soit l'equivalent
de 48 millions
vingt -trois mille cinq-cents quatre -vingt seize. franc dj
de commissions
sur le projet .Ala suite de la facture n 58/t/2002 de l'entreprise
chideh,la
sogelec compsip(qui avait obtenu le marche ).pourquoi aviez
-vous refuse le
marche acette societe francaise pares qu'elle vous a distribue
des pots de
vin sur son compte de la BCI 114 724 hsa 37 .nous attendons
que vous nous
dites qu'est ce que vous aviez fait de cette argent? pourquoi
la commision
dirige par monsieur chirdon et monsieur moumin ahmed cheik
tous deux menbre
de la chambre des comptes n'ont-ils pas eu acces a tous les
dossiers
touchant acette affaire ? pourquoi monsieur luc aden ancien
gouverneur de
la banque de djibouti et actuel exile a washington a t-il
ete prive de
l'enquete entourant la somme de 67 millions de fr dj qui a
ete trait ala
fourniture des mobiliers de bureaux (normalemnt 22 millions
y a ete
consacre ).cher aine pourquoi ne distribuez-vous pas cette
argent au peuple
djiboutien qui creve.nous vous attendons cher aine pour des
eclairssissement.
a madame
la ministre nouvellement nomme pourquoi les reformes que vous
aviez
pris lors de l'annee aout2001 n'ont-ils rien change ala situation
de la
femme djiboutienne qui ne cessent de se degrade chaque jour
?a la question
de monsieur dig -dig concernant la representation de la femme
a l'assemble
national ,vous repondez '' les femmes doivent etre presente
a tous les
niveaux ou il ya des decisions ".je tiens a vous rappeler
cher madame la
ministre que votre chef vous a seulement pris pour faire le
vakium ou
l'aspirateur de son gouvernemnt fantoche .votre ministere
ne peut pas
intervenir lorsque une djiboutienne a des diffilcultes avec
madame kadra
mohamoud haid (dame de fer pour les djiboutiens) .vous aviez
tellemnt peur
de perdre votre place madame que vous mentiez aux djiboutiennes
.de plus on
vous croyait une personne cultive et qui aen plus de ca une
maitrise,mais on
ne savait pas que vous aviez fait de votre tribu votre cheval
de
bataille.(voir la nation du jeudi 30 aout 2001 no 70).madame
la
ministre,vous nous faites rire lorsque vous declarez que vous
faites tout
votre possible pour erradicquer l,excision .madame nous attendons
que vous
nous dites la verite rien que la verite sur la nouvelle fonction
de ministre
qu,on vous a donne .est -ce un tritre ronflont ou un vrai
ministere que vous
dirigez .nous vous attendons chere madame.
chirdon dit abesso.
directeur politique du journal '' LA VERITE''
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07/03/03
- 23 mars 2002 : journée internationale pour la libération
des 12 prisonniers politiques incarcérés dans
l'enfer de Gabode et en grève de la faim. (GIDEU)
Un
lecteur propose d'organiser le 23 mars 2002 une journée
internationale d'action pour la libération des 12 prisonniers
politiques, incarcérés sans jugement dans l'enfer
de Gabode.
BIen
entendu, l'ARDHD s'associe à cette journée et
lance un appel aux lecteurs et aux Associations pour organiser
cette action.
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Combattants
et combattantes
Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance
a Madame Maryline Picon
Pour sans gestes humanitaire. A l'égard de prisonnier
politique Djiboutiens .
Chaque
jour supplémentaire passe en prison les 12 officiers
prisonniers politiques
est un jour supplémentaire de notre échec a
nous mobiliser contre l'arbitraire.
Nous appelons
toutes les communautés internationale épris
de liberté a se mobiliser le 23 mars 2002 consacrée
journée internationale pour la libération de
prisonniers politique Djiboutiens .
ces prisonniers
sont toujours battu avec beaucoup de courage et de détermination
contre les dérives du pouvoir Djiboutien pour la cause
de tous les emmures vivants dans le prison Gabode. En représailles,
une affaire est alors montée de toutes pièces
contre eux. Ils sont condamne ferme et sauvagement torture
dans le prison.
Gideu une fois de plus dénonce l'attitude des autorités
djiboutien .
Group
Intellectuels Djiboutiens se solidarisent et font corps autour
du barreau ont leur envoyons des fax pour éviter l'effritement
de la défense dans des procès iniques mènes
devant une magistrature pour une large part aux ordres au
moment où un projet de reforme du barreau risque de
brider l' indépendance de la profession.
Le régime actuel connaît une dérive sans
précédent: un pouvoir personnel absolu poussé
à l'extrême, un populisme démagogique
qui infantilise le peuple , un dépouillement des institutions
constitutionnelles, politiques et professionnelles de tout
contenu au point qu'elles sont toutes devenues des instruments
dociles aux mains du pouvoir d'un seul et un étouffement
de la société civile.
Cher compatriote nous vous invitons a envoyé vos commentaire
a tous les organismes gouvernemental ou non gouvernemental
pour exprime votre haine .
·
Amnesty International, Avocats sans frontières, la
Fédération internationale des ligues des droits
de l'homme (FIDH), Human Rights Watch, l'Observatoire pour
la protection des défenseurs des droits de l'homme,
l'Organisation mondiale contre la torture, Reporters sans
frontières, le Réseau euro-méditerranéen
des droits de l'homme et le Service international des droits
de l'homme
·
Commission Arabe des Droits Humains, www.come.to/achr
· U.S. Département of State, www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt
La lutte
pour les droits de l'homme n'a pas que des obligations de
témoignage. Il lui faut des résultats: éliminer
la corruption, la torture, désengorger les prisons,
brider la police, libérer la justice
enfin nous exigions sa libération inconditionnelle
et immédiate.
Harbi
Elabeh
Gideu@hotmail.com
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07/03/02
Radio-Trottoir : les frasques de l'Ambassadeur Olaye aux USA.
?
Selon
des rumeurs qui pourraient bien être fondées,
l'ambassadeur de Djibouti Mr Roble Olhaye à New York
pourrait s'adonner à des plaisirs critiquables et désastreux
pour l'image de marque du pays.
En particulier (à l'instar d'un précédent
Ambassadeur en poste à Paris qui s'était fait
arrêter plusieurs fois par la Police française
dans les environs de Pigalle) il passerait son temps avec
des prostitués Ethiopiennes et il se montrerait dans
des endroits malsains. Il aurait même été
jusqu'à les véhiculer dans la ville de New York
avec le véhicule officiel de l'ambassade et à
utiliser son pouvoir pour obtenir des faveurs personnalisées.
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07/03/02
Lettre ouverte à Madame l'épouse du Président
Ismaël Omar Guelleh . République de Djibouti.
Une mère française intervient pour demander
la clémence envers les 12 officiers prisonniers politiques.
Madame,
Il n'est
pas habituel qu'une femme française écrive à
l'épouse d'un chef d'état africain. Peu importe
les usages ou les habitudes, je prends cette initiative car
dictée par l'urgence d'une situation.
Ce n'est
pas à l'épouse que je m'adresse mais à
la femme.
Je suis
mère de deux enfants, nous avons vécu quelques
deux années à Djibouti où j'y ai apprécié
la qualité de l'accueil qui fut réservé
à notre famille, le sourire des enfants mais aussi
les relations d'amitiés qui se sont créées.
Les renseignements
qui me parviennent concernant l'état de santé
des 12 prisonniers politiques incarcérés à
la prison de Gabode et qui est la conséquence de leur
"grève de la faim" qu'ils ont mise à
exécution me préoccupent au plus haut point,
comme femme mais aussi comme mère de famille.
Je ne
sais si vous avez enfant mais pour ce qui me concerne j'ai
à cet instant une pensée pour chaque femme djiboutienne
et chaque enfant dont le père est incarcéré
depuis le mois de décembre 2000 à Gabode.
Quelques
pourraient être les motivations des uns et des autres
ou les éventuelles fautes commises car tel n'est pas
le but de ma démarche, avez- vous la conviction profonde
en votre âme et conscience que, si sanction il devait
y avoir, celle-ci n'a que trop duré et que ce geste
des personnes incarcérés est l'expression de
leur désespoir ?.
Ne pensez-vous
pas que leur famille partage ce même désespoir
?.
Ayons
ensemble, ne serait-ce que quelques instants une pensée
pour ces enfants sans père et ne pensez-vous pas que
libérer ces hommes, des êtres humains que je
sache, constituerait un geste d'apaisement pour tous ?.
Que l'on
lise la bible ou le message de Muhamat, ne vient-il pas l'instant
du " Pardon" souhaité par Dieu ou d'Allah,
le miséricordieux ?.
Je vous
en conjure n'attendez pas, Madame, que l'un d'entre eux ne
vienne à décéder.
Je vous
demande instamment d'intercéder auprès de votre
époux et Président pour qu'une mesure d'élargissement
des locaux de prison soit, au plus tôt, décrétée
par lui et en faveur de ces hommes.
Lui seul
en a le pouvoir, cette libération peut-être immédiate.
Espérant
que mon appel à cette nécessaire mansuétude,
à l'égard des femmes et des enfants des personnes
incarcérées, soit entendu et que ces libérations
deviennent effectives dans les meilleurs délais ;
dans cette
attente je vous prie de croire, Madame, à l'assurance
de mes sentiments les meilleurs et toujours dévoués
aux droits de la femme et des enfants.
Maryline
Picon.
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06/03/02
Nouvelle alerte : monsieur le Président penses-tu aux
prisonniers politiques, le soir avant de te coucher ?
(Lecteur)
Qui
veut les écouter ?
Depuis
le 7 décembre 2000 ils sont détenus pour une
cause indéterminé, avec la suppression de leur
salaire, l'expulsion de leur famille des domiciles de service
, 15 mois de détention et maintenant ils sont réduits
au néant.
Ils n'existent
plus dans les fichiers de ce gouvernement et la Communauté
internationale les ignore complétement. Ils souffrent
d'un mal et d'une injustice sans précedent. Quand il
s'agit des autres on parle des Droits de l'Homme qui sont
violés.
Mais pourquoi
personne ne s'inquiète des Droits de ces hommes qui
ont laissé femmme et enfant sans aucun moyen de subsistance
?
Pourquoi
la France garde-telle le silence face à une telle injustice
?
Pourtant
en matière de Droits de l'homme, elle s'affirme comme
une experte. La Communauté djiboutienne, elle, est
réduite à un ensemble d'incapacité morale,
psychologique, sentimentale, sans parler d'engagement politique
et sociale, c'est une Communauté qui a peur de penser,
de dire, et même de rêver d'une miette de liberté.
Le Gouverment la terrorise. Les vieux sont déçus
de cette indépendance "mal élevée".
Les jeunes vivent dans la peur et bien souvent en exil, des
idées et des sentiments partagés, parfois discordants,
dont ce Gouvernement profite pour régner et semer la
terreur.
- Qui
va reprocher à ce Gouvernement toutes ces injustices
?
- Qui osera le qualifier enfin de Dictateur ?
La France
en est-elle capable ?
Les prisonniers
politiques sont déjà au huitième jour
de leur grève de la faim : leur situation physique,
morale et psychologique s'agrave de jour en jour !
Qui veut
parler enfin de ces hommes réduits à l'état
d'animaux ?
Pouquoi
les détenir durant tant de mois ? Pouquoi
certains sont-ils en liberté et qu'ils ont le loisir
de se promener ou bon leur semble ?
Les prisonniers
actuels ne sont-ils pas les victimes d'un complot auquel ils
sont étrangers et dont ils paient les conséquences
? Ces
hommes vivent une situation dramatique et très très
grave.
Monsieur
le Président es-tu inhumain pour ordonner de telles
monstruosités, de tels crimes ? C'est toi qui les a
placés dans cet enfer ? Ne crains-tu pas de te retrouver
à leur place dans quelque temps si ta vie est épargnée
? N'as-tu jamais pensé à eux, ne serait-ce qu'un
seul soir en t'endormant, à leurs gémissements
au fond de leurs cellules infestées de blattes et de
cafards ? N'as-tu pas penser quand tu manges à midi
à ceux qui ne mangent plus depuis huit jours ? Quand
tu rejoins ta femme, ne penses-tu pas à ceux qui n'ont
pas vu leurs femmes depuis 15 mois ?
Monsieur
le Président pense vraiment à ces hommes ce
soir avant de te coucher ?
Note
de l'ARDHD : nous sommes heureux de publier votre message
et de contribuer à faire connaître la situation
de ces malheureux afin d'espérer qu'ils soient libérés
dans les prochains jours. L'ARDHD est à leurs côtés
et nous mettons tous nos moyens en oeuvre pour essayer de
leur venir en aide. En tout cas, leur condition et leur grève
de la faim sont connues de tous ceux qui consultent notre
site et de tous ceux à qui nous écrivons pour
relayer les alertes : Associations, ONG, hommes politiques.
Nous
préparons un nouveau communiqué pour expliquer
les risques qu'ils courent actuellement et pour demander de
l'aide en leur faveur.
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06/03/02
La Radio Télévision Djiboutienne (RTD) joue-t-elle
son rôle ?
(Lecteur)
Symbole
de la pensée unique, la télévision est
une invention du XXe siècle, une invention tout à
fait innocente dans ses débuts.
Cependant,
de nos jours, cette télévision a changé,
gagné de l'importance. Elle est même devenue
une arme des plus dangereuses et des plus meurtrières.
Sa force et son danger résident dans le fait de sa
présence dans les foyers. Les gens se sont tellement
habitués à cette boîte magique qu'ils
leur est devenu impensable de s'en passer, ne serait-ce que
quelques instants, à tel point que s'en est devenu
inquiétant.
A travers
la télé, l'homme peut se distraire, se cultiver,
s'instruire et s'informer. En effet, ce dernier point, qui
est l'information, constitue l'élément capital
sur lequel se base le programme de la télé.
A
quoi sert l'information ?
Quels
sont les enjeux et les retombées d'une information
? L'histoire a montré de façon incontestable
l'importance et le danger d'une information à travers
la télévision. La guerre du Golfe en est l'exemple
le plus vivant. Les Américains se sont bien gardés
de faire la même erreur commise pendant la guerre du
Vietnam, guerre perdue car trop médiatisée.
Lors de la guerre du Golfe, ils ont préféré
commencer par contrôler totalement la circulation de
l'information en donnant l'exclusivité à la
chaîne CNN, moyennant des conditions très strictes
et une complicité sans état d'âme.
Les Américains
avaient bel et bien saisi que l'information pouvait à
elle seule déterminer le sort d'une guerre, alors ils
ont vite fait en sorte qu'elle devienne un allié et
non un ennemi.
Pourquoi
les gouvernements ont-ils si peur de l'information ?
Dans un
pays dit démocratique, une information peut faire tomber
des gouvernements, des présidents ou des ministres.
L'information a besoin de l'opinion publique pour faire son
effet. Elle doit arriver à cette dernière pour
jouer son vrai rôle. Oui, dans les pays démocratiques
l'opinion publique c'est le vrai pouvoir. Ici, à Djibouti,
il y a certainement une opinion publique naissante, elle grandit,
apprend, se forge, prend de l'importance petit à petit
; sa présence et son danger sont largement pris en
considération. Non pas pour établir un dialogue
et une nouvelle façon d'aborder les choses, mais pour
contrecarrer et faire face à cet élan de démocratie
et de liberté.
Le pouvoir
en place depuis toujours dispose de gros moyens pour faire
apparaître les choses comme il le veut lui, pour imposer
sa vérité à lui, pour cela il y a la
RTD, un simple outil de propagande, une télévision
au service du pouvoir. Ce dernier utilise la RTD pour diffuser
des informations traitées, censurées, maquillées,
bref, totalement déformées.
En voulant
bien jouer ce rôle mesquin, la RTD est en train d'écrire
une page noire de son histoire triste. Elle ne peut prétendre
être une télévision publique, puisque
le Président lui-même a dit que la RTD est au
service de l'Etat, c'est-à-dire du pouvoir. Peut-être
qu'il voulait dire au service du gouvernement, chose inadmissible
et illégale dans un pays dit démocratique.
Je suis
désolé mais je pense sincèrement que
la RTD ne peut appartenir à un gouvernement, ni à
un pouvoir ni à aucune personne même si c'est
le Président de la République lui-même.
Une télévision publique ne peut pas être
à la disposition de certaines personnes et ne peut
être partisane d'aucun groupe ni d'aucun parti. Si un
parti ou un gouvernement veut instrumentaliser une télévision
pour y véhiculer ses propres idées, il n'a qu'à
créer une télé privée avec son
propre argent et non avec celui des contribuables.
On dit
partout que nous sommes dans un pays libre, indépendant,
démocratique ; on dit aussi que le peuple djiboutien
est maître de ses décisions et bien personnellement,
je ne vois rien de tout cela, je crois qu'on dit beaucoup
de choses et de mensonges.
On a raconté
tant de mensonges à la télévision djiboutienne
que personne aujourd'hui ne la croit. LA
RTD n'a pas encore compris que le temps des mensonges et de
la propagande à la stalinienne est révolu. En
continuant à vivre dans un temps complètement
dépassé, elle n'a fait qu'épuiser son
crédit et la confiance que l'opinion lui accordait.
Les années de parti unique sont restées très
nostalgiques pour beaucoup de personnes. Ces mêmes personnes
regrettent le temps où le peuple applaudissait et criait
à une apparition ou au passage de certaines personnes.
Ces mêmes
personnes regrettent amèrement l'ère de Staline
où tout était facile, l'ère où
il suffisait d'apparaître sur le petit écran,
prononcer quelques phrases apprises dans les coulisses et
taper avec la main sur le bureau, l'ère où une
seule personne à elle seule, au nom de je ne sais quel
mensonge, dirigeait tout un pays et un peuple avec une main
de fer, sans prendre la peine de demander l'avis de ce peuple.
Je crois que la nostalgie est très nocive pour notre
santé.
Avec la
nouvelle ère de la parabole et des centaines de chaînes
de télévision, je crois que le mensonge ne peut
plus passer pour une vérité. Nous
assistons à la pluralité dans les médias.
L'opinion arrive mieux à discerner le mensonge de la
vérité. Tant mieux. La télévision
djiboutienne ne ressemble en fait qu'aux autres télévisions
des Etats arabes et africains, symbole de la dictature, du
despotisme, de la pensée unique et d'un régime
autoritaire.
La télévision
n'est pas en fin de compte le miroir de sa société
mais celui du régime en place. Elle est utilisée
pour de basses besognes, instrumentalisée pour diviser
afin de mieux régner, utilisée pour semer le
doute et le mensonge, la différence et la haine, pour
prolonger les souffrances des Djiboutiens, leurs malheurs
et leurs tragédies. Tant que ce régime stalinien
existera, la RTD n'aura de rôle à jouer que celui
d'être au service de ce régime et non au service
du peuple et de la vérité.
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06/03/02
Le GIDEU s'exprime de nouveau ... (Hardi
Elabeh)
Note de l'ARDHD : ce correspondant
s'exprime souvent en ce moment. Nous n'avons aucune raison
de refuser ses articles que nous publions ponctuellement,
comme toujours sous sa seule responsabilité et son
nom (à sa demande précise). Nous espérons
qu'il nous proposera très rapidement des mesures, des
projets et/ou des informations précises.
Combattants
et combattantes
Aider
les Djiboutiens à lutter contre la misère, la
haine tribale contre la tyrannie, l'impunité et la
dictature.
Nous devons
lutter, nous les Djiboutiens pour la paix chez nous car c'est
nous que revient la responsabilité de ce drame cependant
les grandes nations doivent nous aider avec une réelle
volonté, cela pour l'intérêt de la paix
l'idéal, c'est de créer un monde épris
de Paix et de Justice où les conditions sociales les
plus humaines seront garanties et induisent au développement
le gouvernement
centrale d'IOG a commis et continue de commettre des graves
violations des droits de l'homme. Ces pays ont infligé
des douleurs atroces au peuple Djiboutien. Pillage systématique
et planifié des biens de la population avec objectif
de la rendre dépendant. Les violations massives des
droits humains se commettent sans qu'aucun pays ne puisse
élever la voie. L'heure est venue de mettre un terme
a ce régime dirige par un dictateur et de montre l'opinion
Djiboutien au communauté Internationale .
Une économie
catastrophiquement moribonde, l'armée échapperait
totalement à son contrôle, le parlement élu
par lui-même siégerait et ne lui accorderait
plus le pouvoir qu'il souhaitait.
Le solidarisme
allie de manière harmonieuse les principes de coopération
et de compétition tout en privilégiant la réciprocité
et la solidarité nationale. Il prône:
1. la
non violence ,
2. la tolérance et le dialogue,
3. le respect de la dignité humaine et des droits de
la personne,
4. la méritocratie et le contrôle de la gestion
de la chose publique,
5. L' alternance dans l'exercice du pouvoir par les élections
libres et démocratiques.
Le solidarisme
rejette avec vigueur toute idée de sécession
et de division tribales de quelque nature qu'elle soit. GIDEU
reste convaincu que seul pluralisme politique est de nature
à permettre une reforme profonde .
afin de
restituer à notre pays sa crédibilité
et son indépendance aliénée et, de là,
lui assurer la paix, le progrès social et le développement
économique tant souhaité
Le respect
et l'exercice effectif des libertés fondamentales à
savoir: -liberté d'expression, d'opinion, le respect
de ces libertés implique la reconnaissance et la protection
de l' opposition politique dont l'existence garantit la recherche
du progrès, du bien être social du peuple et
son contrôle permanent du pouvoir .
Nous arriverons
au bout de notre lutte.
Harbi
Elabeh
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05/03/02
IOG le voleur volé ? IOG le méchant voleur aurait
été volé par ses protégés
!!!
Lorsqu'IOG
a décidé d'acheter un bel avion (cf nos articles
de l'époque) il a délégué deux
personnes en Afrique du Sud (MM Djama dit Djama PK20 intendant
du Palais et Osman le Ministre en charge des affaires présidentielles)
pour réaliser la transaction portant sur un Boeing
pratiquement neuf et négocié pour 9 milliards
de FD (En passant, merci la Banque Mondiale, le FMI, la France
et l'U.E.)
RP
Le beau
Boeing du Président
ne serait-il qu'un vieux coucou bientôt déclassé
?
Cet
avion est arrivé à Djibouti, piloté par
des Sud-Africains. Or IOG ne voulait avoir que des pilotes
yéménites. L'avion est donc entretenu maintenant
au Yémen. Rien d'extraordinaire, si ce n'est que les
yéménites auraient constaté que l'avion,
comme on dit, avait des heures de vol, beaucoup d'heures de
vol et qu'il arriverait en fin de vie ....
IOG
aurait lancé une recherche. Il aurait découvert
tout simplement que la transaction aurait pu concernée
effectivement l'achat d'un vieil avion à hauteur (seulement
!) de 2 milliards de FD. Il manquerait donc 7 milliards !
Ce n'est pas le détail et en plus le pauvre IOG serait
tout triste parce que son joujou, sa fierté, n'est
pas neuf et qu'il serait même très vieux et très
usé. Mais qu'il se rassure, en mettant le prix, on
peut refaire un avion à neuf et les Djiboutiens sont
toujours là pour payer ses factures. Ils se priveront
même de manger afin quIOG continue à pouvoir
vivre dans le luxe.
Le
voleur aurait pu avoir été lui-même volé,
comme cela arrive souvent, par ses hommes de main. IOG n'est
vraiment pas content et on peut prédire que cela va
chauffer pour les deux hommes : destitution, Gabode, etc...
La
question subsidiaire que nous nous posons et qui est intéressante
: IOG aurai-il touché quelque chose dans ce détournement.
Les voleurs sont parfois tellement malades qu'il se vole eux-même,
rien que pour le plaisir.
Dernière
minute :
Nous avons pu recevoir la documentation concernant le nouvel
hélicoptère qu'IOG envisagerait de s'acheter
dès qu'il aurait reçu les paiements FMI / Banque
Mondiale et nous vous la présentons, certes un peu
retouchée par notre humouriste ..
RP
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05/03/02
Affaire Borrel : vers un possible rebondissement spectaculaire.
Les
déclarations prudentes et mesurées de l'avocat
de Mme Borrel dans le Parisien du 4 mars (voir ci-dessous)
pourraient le laisser supposer. La vérité pourrait
triompher enfin... !
D'après
les indiscrétions que nous avons recueillis et sans
vouloir empièter sur le secret de l'instruction, il
est apparu que le déplacement de justice a permis au
Juge Parlos de se rendre compte du fait que le travail des
précédents magistrats n'avaient peut-être
pas été conduit avec la plus grande objectivité.
Le dessaisissement pourrait alors être tout à
fait justifié.
En
tout cas, les experts médicaux qui accompagnaient la
délégation n'ont pas été convaincus
par le rapport de leur consoeur qui avait plaidé en
faveur de la thèse du suicide. Sur place, ils se seraient
rendus compte de l'impossibilité du suicide à
cet endroit-là et du fait que le corps carbonisé
aurait été apporté ....
De
même le juge aurait pu vérifier qu'Alhoumekani
n'avait pas menti en décrivant la position d'où
il a vu et entendu la conversation : la chose est possible
même après les travaux qui ont été
effectués depuis.
On
peut penser que le juge Parlos qui a agi avec âme et
conscience ait été un peu interpellé
par ces points, d'autant plus que le navrant procureur Djama,
qui a essayé par tous les moyens de protéger
son chef, se serait emmêlé les pinceaux dans
un monceau de mensonges et de contradiction. De ce côté-là,
IOG n'a pas été très épaulé.
Mais quand on ment, on finit toujours par se couper ....!
Nous
renouvelons notre soutien à Me Borrel et nous la félicitons
pour son obstination et pour sa ténacité. D'ici
peu nous nous attendons à un rebondissement spectaculaire...
________________
Enquête
Nouvelle reconstitution dans l'affaire Borrel
(Extrait du Parisien Libéré du 4/03/02 sous
la signature de Pascale Egré)
NOUVEAU rebondissement en perspective dans l'affaire Borrel
ou clôture d'une instruction concluant définitivement
au suicide ? Le juge parisien Jean-Baptiste Parlos, qui a
repris l'enquête sur la mort du magistrat français
en octobre 1995 à Djibouti, vient de passer une semaine
sur les lieux du drame. Accompagné de trois experts
en médecine légale, de la veuve du magistrat,
Elisabeth Borrel, et de ses avocats, M e s Olivier Morice
et Laurent de Caunes, il a procédé à
de nombreuses auditions et, en particulier, à une nouvelle
reconstitution mercredi sur le site où le corps carbonisé
de Bernard Borrel avait été retrouvé.
«
Totalement grotesque » La mort de Bernard Borrel a pris
là-bas l'allure d'une affaire d'Etat. La veuve du magistrat
soutient en effet que son mari, chargé à l'époque
de conseiller le gouvernement local, aurait fait l'objet d'un
assassinat politique qui impliquerait les plus hautes sphères
de l'Etat djiboutien. Thèse contre thèse, le
procureur de la République de Djibouti, Djama Souleiman
Ali, a, lui, estimé hier qu'il n'y avait « pas
d'élément nouveau » et « qu'aucune
thèse autre que le suicide » ne pouvait prévaloir
« en l'état actuel de l'enquête ».
En
attendant ses conclusions, attendues en ce début de
semaine, les avocats d'Elisabeth Borrel ont livré hier
leurs sentiments à l'issue du voyage. Selon eux, ces
dernières investigations « confirment que la
thèse du suicide est non seulement impossible, mais
totalement grotesque ». C'est notamment parce que les
défenseurs des parties civiles n'avaient pu assister
aux premiers déplacements sur le terrain, les juges
Le Loir et Morrachini, alors chargés de l'enquête,
que ces derniers, qui avaient conclu au suicide, ont par la
suite été dessaisis.
Cette
fois, hormis quelques bémols, le déroulement
de ce déplacement semble leur avoir donné satisfaction.
« Nous sommes confortés dans nos convictions
et attendons d'importantes décisions, promet, en cultivant
le mystère, M e Morice. Nous regrettons seulement de
ne pas avoir pu assister à la totalité des auditions,
dont celle du chef des services secrets de Djibouti »,
souligne-t-il, en s'emportant également contre les
allégations des médias locaux qui ont annoncé,
pour leur part, l'imminence d'une ordonnance de non-lieu.
Pascale
Egré
Le Parisien , lundi 04 mars 2002
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05/03/02
A lire dans LOI : les nouveaux sites internet des opposants.
02/03/02
DJIBOUTI Des opposants en ligne
Face aux
autorités qui ont doté leurs organes de presse
de sites sur Internet, des opposants djiboutiens commencent
à apparaître sur la toile.
En plus
du PND (opposition) d'Aden Robleh Awaleh (pnd-djibouti.org)
ou de l'Association pour le respect des droits de l'homme
à Djibouti (ardhd.org), d'autres sites d'opposants
djiboutiens ont fait leur apparition sur Internet...
LOI cite
les sites de l'ARDI et celui du GED (Gouvernement en Exil
de Djibouti) dont il détaille la composition et la
carrière des membres.
LA LETTRE
DE L'OCEAN INDIEN N° 986
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05/03/02
Le Podium de l'apartheid présenté par Guelleh.
(Lecteur)
La ségrégation
sur le marché du travail à Djibouti.
Le régime
népotisme présidé par le dictateur IOG,
a attribué à chaque citoyen à code qui
correspond son appartenance ethnique ou sous-clan. Certains
codes correspondent au mieux sur le marché du travail
un emploie dans l'éducation nationale. N'ont
pas le droit d'occuper à un autre poste dans
l'administration et surtout pas à la haute
administration ni les corps diplomatique.
Nous pouvons
détailler les groupes dans l'ordre de privilège
:
Médaille
d'or : Premier groupe que l'on peut qualifier «
code 01 ». C'est celui des Mamassan. Le sous-clan du
dictateur IOG. Ce sous-clan occupe la haute administration
du pays, compte les cadres supérieurs de l'armée
nationale et de la police. Dans ces conditions on ne peut
plus parler l'armée nationale mais simplement de la
milice de Mamassan.
Médaille
d'Argent : Deuxième groupe « code 02 ».
Il est composé d'une part des Afars fidèles
au pouvoir et d'autres part d'un certain nombre d'Issas serviteurs
du pouvoir familial. Ce groupe occupe une place honorable
sans participer à l'orientation politique ni proposer
un changement politique qui serait nécessaire à
la survie du pays. Le pouvoir de Mamassan ne leur donne aucun
droit de prendre aucune décision sans leur accord de
principe.
Médaille
de bronze : Troisième groupe « code 03 »
est un petit groupe Issaq lié par aux Mamassans par
des alliances des Mariages. La plupart des cadres Mamassan
sont mariés à des femmes appartenant à
ce dernier groupe ethnique. Les Mamassans sont tombés
sous le charme, la beauté et l'ouverture d'esprit des
femmes Issaqs par rapport à celles des femmes Mamassans
!
Les autres
communautés nationales peuvent trouver un emploi dans
l'enseignement ou sont condamnées au chômage.
Ce qui est nouveau, c'est cette politique de ségrégation
établie par IOG : une grande partie de la communauté
Issa est exclue du système. Cette classification ethnique
est une honte pour l'ensemble de la communauté nationale
(et internationale).
Nous appelons
l'ensemble de la communauté nationale à s'opposer
à la volonté du dictateur qui représente
des idées archaïques et dangereuses.
Nous demandons
la France ne plus soutenir cette politique d'apartheid avant
que ce ne soit pas trop tard comme au Rwanda, Congo,.
Ancien
fonctionnaire.
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05/03/02
GIDEU : vigilance et mobilisation face aux menaces du régime.
Appel à renforcer l'information de la communauté
internationale.
Combattants
et combattantes
Nous venons
d'apprendre avec consternation de menaces sur nos familles
présentes a Djibouti, qu'IOG est très énervé
par les sites internet des opposants.
Des initiatives
ont été entreprises tant au plan national qu'au
régional ici a New York USA Le Group Intellectuels
djiboutien s'est mobilisé - tout comme de nombreux
défenseurs des droits de l'homme , pour informer, sensibiliser
et interpeller l'opinion internationale sur l'ampleur
Malgré
la peur des représailles, les intimidations, la répression
, nous sommes conscients de nos propres limites et nous les
répercutons par tous les moyens afin de protéger
nos familles. Nous exhortons tous les Djiboutiens à
travers le monde à suivre leurs familles et à
s'assurer qu'il ne leur arrive rien de grave. Si c'était
le cas, qu'ils prennent contact avec nous immédiatement.
Une semaine
s'est écoulée depuis que nous avons appris GED
s'engage pour l'espoir de notre avenir . Ce engagement a un
double objectif : d'une part résoudre nos problèmes
; et d'autre part sensibiliser les décideurs au plus
haut niveau de la Communauté Internationale ainsi que
toute la Diaspora Djiboutien sur la grave crise dans laquelle
notre pays est plongé.
Nous avons
pensé qu'une campagne de sensibilisation, d'information
et de formation de nos jeunes sur la situation politique générale
de notre pays est plus que jamais nécessaire.
Elle permettra
non seulement de les responsabiliser chaque jour et de les
motiver dans leur participation à la lutte de libération
de notre peuple mais aussi et surtout de les préparer
à leurs futurs rôles de citoyens et de dirigeants.
Nous remercions
donc la Communauté Internationale pour tous les efforts
qu'elle fournit pour aider notre pays et nous l'encourageons
à persévérer dans cette voie afin que
le Peuple Djiboutien puisse vivre dans la paix et la fraternité
Quant
aux Djiboutiens de la Diaspora, nous leur avons expliqué,
en détail, la souffrance et la misère extrême
dans lesquelles vit notre Peuple et nous les encourageons,
d'une part à continuer à sensibiliser davantage
la Communauté Internationale sur la crise Djiboutienne
, et d'autre part à consolider leurs relations tant
avec les partenaires qu'avec les partis politiques et la Société
civile restée sur le terrain Djibouti.
Harbi
Elabeh
gideu@hotmail.com
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05/03/02
IOG aurait fait interdire l'accès au site du GED depuis
Djibouti.
Nous
sommes informés qu'IOG menace tous ceux qui auraient
consulté le site du GED et qu'il aurait promis la prison
pour ceux qui seraient pris en possession de photocopies extraites
du site.
L'emprisonnement
à Gabode : c'est la seule promesse qu'IOG a toujours
été capable de tenir. Nous conseillons donc
aux Djiboutiens d'être très prudents. Car IOG
manie aussi l'art du sous-entendu. Emprisonnement veut souvent
dire de passer d'abord par la salle de tortures. Ce n'est
pas Ali Coubba qui nous contredira.
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05/03/02
AFFAIRE BORREL : DES NOUVELLES.
Comme
nous nous y attendions, nous avons pu recevoir des informations
dès le retour du juge Parlos et de la partie civile
____________________________
Dépêche
AFP :
"Affaire Borrel": fin des investigations du juge
d'instruction parisien
(AFP 03/03/2002)
Le juge
d'instruction parisien Jean-Baptiste Parlos, qui a repris
l'enquête sur la mort du magistrat français Bernard
Borrel à Djibouti en octobre 1995, a regagné
Paris dimanche, après une semaine d'investigations
sur place, a-t-on appris de source proche du dossier.
M. Parlos
a quitté Djibouti avec les experts qui l'avaient accompagné,
ainsi qu'Elisabeth Borrel, la veuve du magistrat, et ses avocats
maîtres Olivier Maurice et Laurent Decaunes.
Le juge
s'était rendu mercredi sur les lieux où on avait
découvert en 1995 le cadavre carbonisé de M.
Borrel, conseiller du ministre de la Justice djiboutien, dans
la région du Goubet, à environ 80 kilomètres
de Djibouti.
Le juge
Parlos s'en est tenu au secret de l'instruction, mais Me Maurice
a confié à l'AFP "que le transport sur
le lieu du drame, au Goubet, le conforte dans la thèse
de l'assassinat".
"Il
est évident que le juge d'instruction va devoir faire
dans les prochaines semaines de nouvelles investigations",
a-t-il ajouté.
Le procureur
de la République de Djibouti, Djama Souleiman Ali,
a en revanche estimé dimanche "qu'il n'y a pas
d'élément nouveau et qu'aucune thèse
autre que le suicide ne peut raisonnablement prévaloir
en l'état actuel de l'enquête".
Deux juges
d'instruction français chargés du dossier, Roger
Le Loire et Marie-Paule Morrachini, s'étaient rendus
en mars 2000 à Djibouti pour un complément d'enquête,
et avaient conclu au suicide de M. Borrel. Ils avaient été
dessaisis en juin 2000 par la cour d'appel de Paris, à
la demande des avocats de Mme Borrel, a rappelé le
procureur.
"Les
avocats de Mme Borrel sont parvenus à casser ce jugement
et stopper ces conclusions du seul fait qu'ils n'avaient pas
assisté sur place à la reconstitution du drame",
a-t-il expliqué.
"C'est
désormais chose faite, et les avocats, par souci de
transparence, ont même pu suivre toutes les auditions
des témoins", a-t-il insisté.
Le procureur
a également indiqué que l'ancien gendarme djiboutien
Mohamed Saleh Alhoumeikani, qui vit actuellement en Belgique,
est revenu sur ses déclarations. Il avait soutenu fin
1999 "que M. Borrel ne s'était pas suicidé
et que sa mort avait été commanditée".
Mme Borrel,
elle-même magistrate, dénonce la thèse
du suicide et estime que son mari a été victime
d'un assassinat politique.
© Copyright AFP
______________________
Note
de l'ARDHD :
Nous
tenons à rappeler ce que nous avons déjà
publié à propos des déclarations récentes
de M Alhoumekani. M Alhoumekani a bien confirmé au
juge Parlos à Bruxelles qu'il maintenait sans aucune
réserve ni modification son témoignage originale.
A savoir entre autre, qu'il avait bien assisté à
une conversation entre des personnages qu'il a identifié
et nommé, au cours de laquelle il était question
de la disparation du juge Borrel 'le petit juge fouineur ...'
plus des détails précis sur des registres de
passage ...
La
question du juge Parlos, à la fin de son témoignage
était un peu particulière, dans la mesure où
il lui aurait demandé s'il accusait IOG et son équipe
d'être les responsables/commanditaires d'un meurtre
présumé. Alhoumekani aurait répondu NON
à cette question ce qui semble cohérent. En
effet, il a estimé à juste titre qu'il n'était
pas en mesure d'accuser formellement les auteurs d'un meurtre
présumé, auquel il n'a pas assisté. C'est
à la Justice qu'il appartient de porter des accusations
et de mettre en examen les présumés coupables,
pas aux témoins.
Cette
dépêche AFP semble être frappée
de partialité et elle doit être lue avec prudence,
car elle a probablement été rédigée
sur la base des informations données par le correspondant
local de l'AFP dont nous avons toujours soupçonné
l'engagement solide aux côtés du régime,
du fait qu'il est en même temps un fonctionnaire de
l'Etat djiboutien.
Djama,
le procureur de Djibouti, qui ne sait plus quoi faire pour
défendre son patron, qui pourrait être dans le
collimateur du juge français, utilise avec la plus
grande mauvaise foi, une réponse de M Alhoumekani,
mais cela ne trompe pas grand monde.
Sauf erreur de notre part M Alhoumekani n'était pas
gendarme, mais officier de sécurité. C'est certainement
un détail qui échappe au brave correspondant
local de l'AFP qui n'a qu'une ligne de mire : celle de la
lumière présidentielle.
____________________________
Autres
informations transmises par Radio-Trottoir :
Le
Colonel Mahdi aurait refusé de témoigner dans
l'affaire Borrel...
En
revanche Hassan Saïd aurait accepté de le faire...
Il
y aurait désormais de graves divergences entre entre
IOG et le Colonel Mahdi, qui après un séjour
aux arrêts de rigueur, aurait été destitué
de tous les commandements importants, au profit d'Hassan Saïd.
_________________
Haut de page ________________
05/03/02
ALERTE ROUGE : LA SITUATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EST
DESORMAIS DEVENU CRITIQUE.
Nous apprenons, qu'en dépit de leur faiblesse physique
aprçs quinze moi d'emprisonnement arbitraire, ils ont
commencé le 27 février 2002 une grève
de la faim, qu'ils sont prêts à poursuivre jusqu'à
la mort.
Ci-joint
le message qu'ils ont écrit le 24/02 et qui vient de
nous parvenir :
__________________________
"LES
DETENUS DE L'AFFAIRE DU 7 DECEMBRE 2000
Gabode,
le 24/02/2002
A
MONSIEUR LE PROCUREUR GENERAL SIC MONSIEUR LE REGISSEUR
O b j
et: préavis de grève de la faim
Nous soussignés,
officiers et sous-officiers, arrêtés, révoqués
et incarcérés arbitrairement à la prison
de Gabode depuis le 07 décembre 2000, Cessons de nous
alimenter à compter du mercredi 27 février 2002.
Cette
action est guidée par le manque de transparence de
la gestion de cette " affaire " qui s'achemine vers
un procès politique à rélent clanique.
En effet,
par cette mesure nous protestons contre l'injustice et la
partialité flagrante avec lesquelles notre dossier
est traité et qui nous enlève tout espoir de
procès juste, équitable et indépendant
de toute forme de pression ( politique, tribale. . .).
Notamment,
si aujourd 'hui la communauté nationale et internationale
a plus ou moins compris et accepté la libération
provisoire accordée au Général Yacin
Yabeh Galab pour raison de santé, il demeure par contre
incompréhensible et injustifiable aux yeux de tous
que l:tl...'-commandant Fathi Mohamed, inculpé dans
le même dossier, soit lui seul sorti de la prison alors
que ses autres co-inculpés y restent incarcérés
dont certains même malgré leur non-lieu et leurs
multiples requêtes pour une liberté provisoire
au motif fondé et justifié.
A savoir
certains souffrant, plusieurs fois hosptalisés et d'autres
étudiants en période d'examen .
Par conséquent,
nous demandons une liberté immédiate et inconditionnelle
après 15 mois de détention illégale.
De même
nous vous faisons part de notre détermination dans
cette grève de la faim au péril de nos vies
certains ayant déjà la santé fragile
(diabétique, hypertensions).
Nos sincères
salutations.
LES
INTERESSES.
I.
COLONEL MOHAMED ABDILLAHI GOD
2. COMMANDANT AHMED ADEN FARAH
3. COMMANDANT DAHER HASSAN AHMED
4. CAPITAINE HOUSSEIN GUELDON BOULALEH
5. LIEUTENANT HOUSSEIN FARAH RAGUER
6. S/LT DOUALEH EGUEH OFLEH
7. S/LT ABDOURAHIM MOHAMOUD
8. S/LT NASRI ELMI MERENEH
9. MOUSTAPHA KAIRREH DAHER
10. S/L T HASSAN DJ AMA MERENEH
11. CAPORAL ADEN ALI GUEDI
12. CAPORAL MOHAMED MOUMIN GUEDI
_________________
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