ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 156a
Du 20 au 21 juillet 2002

Maj 23-Jui-2002 6:28 (heure de Paris)
 

En raison du volume de l'information cette semaine, nous avons été contraints de dédoubler le numéro B156 en deux numéros a et b.


21/07/02 Radio-Trottoir (Actes 1 et 2). Chasse à l'homme dans les rues d'Addis ? IOG voyage beaucoup, mais pour affaires personnelles !
21/07/02 Trophée du 27 juin : un bilan prestigieux pour la France avec 28 médailles.
21/07/02 Lettre ouverte adressée à Monsieur l´ancien Président de la République de Djibouti : Hassan Gouled Aptidon, pour savoir s'il a des regrets pour les crimes qu'il a commis. (Lecteur)
21/07/02 L'Argent de poche pour la semaine de Guelleh ! Chaque semaine, nous sommes informés d'un nouveau versement en faveur de Guelleh.
21/07/02 APPEL URGENT DE L'ARDHD POUR PREVENIR DES MASSACRES ETHNIQUES.
21/07/02 Faudrait pas oublier que ce sont les Français qui avaient rendu le Général Yassin à Guelleh.
(Lecteur)
21/07/02 Dialogue (presque) imaginaire qui aurait pu avoir été entendu à Addis Abeba.
21/07/02 L'AFP international se fait l'écho des véritables causes de la mort du Général Yacin Yabeh, à savoir le refus d'opérer une dialyse ..(Anglais)
21/07/02 Une autre manière de considérer la mort du Général
(Lecteur)
20/07/02 Sur des forums Internet, des rumeurs circulent sur une attaque aériene de l'aviation djiboutienne au-dessus d'Hargeisa au Somaliland ??.
20/07/02 - Carnet de voyage. Un voyageur récemment rentré de Djibouti nous raconte, à sa manière, le climat sur place et ses impressions.
20/07/02 Portrait d'un tueur ! Mohamed Djama, l'officier de la Garde présidentielle, qui a donné l'odre de tirer sur les handicapés devant le Palais.
20/07/02 Conférence du FRUD à Bruxelles : appel à la mise en place d'un comité de réflexion de l'opposition djiboutienne et à la communauté internationale
20/07/02 Le plan secret "défense" de Guelleh pour éviter la démocratie.

20/07/02 « Mort programmée » d’un Général, la presse djiboutienne met la tête dans le sac et cautionne implicitement l’acte odieux du squatter du Palais de l’Escale.
(Bouh Warsama)
20/07/02 Après le Général, IOG va-t-il faire mourir les 12 policiers qui ont été condamnés au cours d'une parodie de justice ? (Lecteur)
19/07/02 A QUI LE TOUR ? Après Mohamed Elabeh, Cheiko, Yabeh, le juge Borrel .... (Photo envoyée par un lecteur)
17/07/02 Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions

bulletin B155
bulletin B156b





(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

21/07/02 Radio-Trottoir (Actes 1 et 2). Chasse à l'homme dans les rues d'Addis ? IOG voyage beaucoup, mais pour affaires personnelles !

Acte 2 du 21/07

Un tueur dans la Ville d'Addis Abeba

IOG aurait essayé de prendre toutes les précautions. Par exemple, au cas où les négociations concernant l'extradition de l'opposant réfugié à Addis Abeba, n'aboutiraient pas de façon positive pour lui, il a faire revenir le fameux Zaccharia, qui a repris position, avec une mission qui pourrait être d'éliminer physiquement l'opposant en question.


Zaccharia : un tueur dans la ville d'Addis Abeba

Zaccharia est certainement un bon officier aux yeux du dictateur, mais il a un inconvénient majeur, c'est qu'il est très voyant. Il ne sait pas être discret ce qui explique son premier râtage.... et son pitoyable retour à Djibouti.

Cette fois-ci, il a été localisé dès son arrivée. Il ne fera pas les choses lui-même, lorsque l'ordre lui sera donné. Il fera intervenir ses hommes de main. Seront-ils moins voyants que la première fois ?

En tout cas, la chasse à l'homme pourrait s'ouvrir rapidement en pleine ville d'Addis Abeba. Mais le gibier est un fin renard et il ne sera pas facile à attraper, d'autant plus que les Ethiopiens, même s'ils le pratiquaient à une époque dans les rues de Djibouti, ne voient pas d'un bon oeil cette forme d'ingérence caractérisée.

Les relations 'particulières' de Guelleh avec Israël se confirment

Après avoir relaté l'existence des antennes d'écoute israèliennes installées par le Mossad près de Djibouti, nous avons reçu plusieurs confirmations concernant les relations 'commerciales' de Guelleh avec des Israèliens.

Le but serait d'organiser la vente des armes qu'IOG fabrique dans son usine en Afrique du Sud. En particulier Israël pourrrait l'aider à les vendre discrètement en Somalie non seulement à son copain (celui qui règne sur un quartier de la capitale) mais pourquoi pas ? à ses ennemis, ceux que l'on appelle les Chefs de Guerre. Quand on vend des armes, on les vend à ceux qui achètent et qui payent cash ! C'est ça le commerce !


L'état de santé de Guelleh


A la suite de notre article, nombreux sont les lecteurs qui interviennent pour nous confirmer qu'il pourrait être atteint de la même maladie que son frère Idriss et qu'il pourrait déjà avoir envisagé d'organiser sa succession...
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Acte 1 du 20/07
A peine de retour d'Afrique du Sud, notre infatigable voyageur est reparti pour Addis Abeba.


Étape à Addis Abeba pour solliciter l'extradition d'un opposant
On prétend dans les milieux proches de la Présidence qu'IOG essaierait une nouvelle fois d'obtenir l'extradition d'un opposant réfugié à Addis Abeba et à qui la France aurait refusé officiellement un visa.

A ce sujet, certains prétendent que la France n'aurait agi ainsi, en contradiction avec les lois internationales et sa politique affichée de défense des Droits de l'Homme, que dans le seul but de soutenir Guelleh.


Les Éthiopiens ne seraient pas du tout décidés à satisfaire la requête du Génie de la Corne .... Que peut-il faire alors ? Essayer de le faire enlever pour le ramener à Djibouti et lui faire subir le sort de Yacin Yabeh. Mais l'homme est malin et il a déjà déjoué toutes les tentatives de la police sécrète mandatée sur place.

Zakaria, lui-même, avait été contraint de battre en retraite, après une épopée rocambolesque dans les rues d'Addis Abeba, et de rentrer ventre à terre à Djibouti, pour ne pas être incarcéré avec les hommes de son détachement spécial ...


Des affaires à traiter en Afrique du Sud avec le Mossad ou des soins thérapeutiques ?
Mais au fait, pour quelles raisons Guelleh est-il resté aussi longtemps en Afrique du Sud (env. deux semaines) ? La conférence de l'UA n'explique pas ce délai.


Deux hypothèses sont en vogue. L'une ou l'autre ou les deux à la fois, car elles ne sont pas contradictoires.

1 - Ne le répétez à personne : il s'est occupé de son usine d'armement. Certains disent même qu'il était accompagné d'un agent du Mossad israélien, ce qui ne serait pas du goût des puissances arabes qui le financent ....

2 - La rumeur prétend qu'IOG serait atteint de la même maladie que son frère et il aurait été consulté des spécialistes. (*) Hypothèse à confirmer.

Les conditions du décès du Général mobilisent les notables contre lui. Les 100 jours du petit caporal ?
Les conditions du décès du Général continuent à alimenter les discussions et de nombreux notables Issa, réunis d'urgence, ont désapprouvé la méthode et ont décidé de ne plus soutenir le petit caporal....


Les temps vont devenir de plus en plus difficiles pour lui (Est-ce le début des 100 jours ?)

Le testament de Yacin Yabeh
Avant de mourir, le Général aurait rédigé ses dernières volontés et il aurait exigé 'le prix du sang' pour ceux qui se sont opposés à son évacuation sanitaire. Les responsables n'ont plus qu'à bien se tenir et à se protéger.


Un nouveau différend avec Gouled
Les différends avec Gouled continuent. IOG aurait refusé récemment de lui prêter son bel avion pour un déplacement, tant et si bien que Gouled aurait été contraint d'en louer spécialement un autre ..... et qu'il est très fâché à ce sujet.

Mais il faut se mettre à la place de Guelleh. Il sait maintenant que la situation peut tourner rapidement et de façon imprévisible "au vinaigre" (avec cette population revancharde, qui a manifesté silencieusement sa désapprobation au stage Gouled le 27 juin). Il a besoin de pouvoir compter, en permanence, sur un avion disponible pour pouvoir s'échapper avec Paulette et les lingots. (D'ailleurs, lequel est le plus important pour lui ? Nous n'avons pas la réponse !)

(*) Jamais nous n'aurions parlé de cela, si Guelleh n'avait pas fait mourir un homme en lui refusant froidement l'accès à des soins médicaux

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21/07/02 Trophée militaire djiboutien du 27 juin : un bilan prestigieux pour la France avec 28 médailles.

Jacques Chirac, l'entraîneur national des Forces françaises s'est félicité de l'exploit de l'équipe de France et du Palmarés obtenu au cours de cette grande journée de compétition.

Pour sa première participation aux épreuves, l'équipe de France militaire a rapporté une moisson de 28 médailles :


Les deux médaillés d'or
au garde-à-vous
pendant la Marseillaise.

NDLR : on remarquera la qualité du garde-à-vous des Français,
en comparaison de celui plus décontracté de leurs homologues.
Ca a fait la différence au niveau
des résultats ... sportifs !
2 médailles d'or pour
- le général de Brigade aérienne Alain Bévillard
- l’attaché de défense des FFDJ le Colonel Reydellet
1 médaille d'argent pour
- le Colonel Pierre Tournier
25 médailles de bronze pour
- des officiers et sous-officiers.

Bravo à toute l'équipe de France pour cet exploit qui n'a pu être accompli qu'avec un esprit de corps remarquable, un entraînement intensif et une volonté ferme et déterminée de montrer au peuple aigri, revenchard et ingrat de la capitale, la vraie force d'une armée occidentale en soutien du pouvoir et de la dictature de Guelleh.

Que les opposants potentiels se le disent ....
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21/07/02 Lettre ouverte adressée à Monsieur l´ancien Président de la République de Djibouti : Hassan Gouled Aptidon, pour savoir s'il a des regrets pour les crimes qu'il a commis. (Lecteur)

Monsieur le président,

C'est avec respect que je vous adresse cette lettre ouverte.

Vous allez atteindre bientôt l´age de 100 ans. Quoi que l'on fasse, vos jours sont désormais comptés et le soleil de Monsieur Hassan Gouled Aptidon se couchera tandis que le soleil de la République de DJIBOUTI continuera de briller.

Il est très rare, dans l´histoire de notre pays et compte-tenu des moyens médiocres dont dispose la médecine de Djibouti, que des hommes atteignent votre grand âge. Cet exploit ne peut avoir été accompli que grâce aux énormes moyens financiers que vous avez accumulés pendant l´exercice de vos fonctions de Président de la République.

Ainsi vous avez pu bénéficier d'une médecine de très haute qualité et de soins particuliers administrés par l´hôpital parisien du Val de Grâce. Les défaillances de votre corps sont compensées par des organes artificiels qui vous maintiennent en vie.

Ces organes artificiels ne peuvent vous prologer éternellement et tôt ou tard
vous allez prendre le chemin des défunts où vous retrouverez votre épouse Aicha Bogoreh, le Général Yacin Yabéh Galab, MM. Idriss Farah Habaneh, Youssouf Ali, Chirdon, Bourhan Ali Warkii, Cheiko, Mohamed Elabeh. Etc.... L´histoire vous jugera probablement, de son côté. Le créateur le fera certainement, du sien.


Un repenti tardif pourra-t-il vous attirer une certaine sympathie sur terre comme au ciel ?

La jeunesse djiboutienne née après le 27 juin 1977, date de l´indépendance de la République de Djibouti attend des réponses de votre part et à l'aube de votre vie, elle vous demande d'écrire la vérité sur votre parcours politique et social.

1 - Pouvons-nous commencer, si cela ne vous dérange pas, par la liste des Djiboutiens que vous avez fait éliminer durant la période que vous étiez " Katala " au service de la France ?

2 - Combient de Djiboutiens avez vous éliminé avant 1977 pour devenir Président, et pourquoi ?


3 - Avez-vous été impliqué directement ou indirectement dans l´élimination de notre héros national Mahamoud Harbie ?


4 - Est-ce vous qui avez commandité la tentative d´assassinat d´Aden Robleh Awaleh, juste une semaine avant l´indépandance ?


5 - Est-ce que c'est vous qui avez conseillé à la France d'établir le réseau de barbellés autour de Djibouti ?


6 - Est-ce vous qui avez été impliqué directement ou indirectement dans la disparition de centaines d'opposants, pendant la période où vous êtiez au pouvoir ?


7 - Combien d'argent avez vous détourné ?


8 - Combien de comptes secrets avez-vous ouverts en Suisse ou dans d'autres paradis ?


9 - Combien de Djiboutiens avez vous sacrifié pour que IOG soit en mesure de vous remplacer ?


10 - Pensiez-vous qu'il n'y avait pas d´autres Djiboutiens plus compétents qu'IOG pour vous succéder et que le Peuple n'avait pas la maturité nécessaire pour exercer son choix ?


11 - Pourquoi avez-vous joué, en permanence, la carte tribale. Celle qui consiste à remplacer un Fourlaba par un Fourlaba, un Afar par un Afar. N'y
avait-il pas d´autres solutions pour permettre aux Djiboutiens de bénéficier des dirigeants les plus compétents ?


12 - Existe-t-il une face cachée d'Hassan Gouled que les Djiboutiens devraient connaître avant le jour final, pour qu'ils tentent de vous accorder leur pardon ?

13 - Combien d'enfants Djiboutiens sont devenus orphelins après que leurs parents aient été assassinés par vos hommes de main ?


14 - Combien de jeunes Djiboutiens sont devenus impuissants et stériles après avoir été torturés dans les différentes Brigades de la Gendarmerie et dans les Commissariats de Police ?


15 - Combien de femmes Djiboutiennes ont fait des fausses couches ou sont devenues stériles après avoir été violées et torturées dans ces mêmes locaux ou dans leur village, en particulier, dans le Nord du Pays ?




Répondez-nous, Monsieur l'ancien Président.


Etes-vous un monstre ou un homme qui pourrait manifester d'ultimes regrets ou un véritable repenti, avant de rentrer dans la tombe ?

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21/07/02 L'Argent de poche pour la semaine de Guelleh ! Chaque semaine, nous sommes informés d'un nouveau versement en faveur de Guelleh.




La semaine dernière, c'était la France qui mettait sur sa table de Guelleh, plus de 6 millions d'Euro, afin de mettre un terme au chantage sur l'implantation militaire française de Djibouti

Aujourd'hui, selon l'ADI, c'est la BAD qui verse 5,3 millions de Dollars.

Avec cela, le dictateur dispose de moyens suffisants pour passer une semaine agréable. Il peut éviter de prendre les transports en commun ...

Toutes ces instances internationales qui font assaut de générosité se rendent-elles bien compte, qu'elles prennent le risque de laisser se développer les conditions d'un massacre ethnique, comme cela s'est vu, malheureusement dans d'autres pays d'Afrique.

_____________________ Extrait de l'ADI

La Banque Africaine de Développement octroie un prêt et don de 5,23 millions de dollars $ à Djibouti

DJIBOUTI (ADI)- 20 juillet- La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé mercredi dernier, un prêt de 3,9 millions et un don de 1,33 million USD à Djibouti pour le financement d'un projet de renforcement des services de santé.

Ce projet vise notamment à améliorer les services de santé de la mère et de l'enfant, la surveillance et le contrôle des maladies transmissibles et, tend par ailleurs à réduire le risque d'infections sexuellement transmissibles (VIH-SIDA).
Des constructions et des équipements des structures sanitaires sont également prévus dans le cadre de ce projet.


Notons que ce projet s’inscrit dans le cadre de la lutte menée par la BAD pour améliorer l'accès des populations défavorisées aux services sociaux de base.

ADI- 8H26 GMT- 20 JUILLET 2002

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21/07/02 APPEL URGENT DE L'ARDHD POUR PREVENIR DES MASSACRES ETHNIQUES.

L'assassinat du Général Yacin Yabeh suscite un grand émoi non seulement au sein de la communauté djiboutienne, mais aussi dans celle des régions voisines.

Nous recevons de nombreux messages violents qui nous parviennent sur fond de vindicte ethnique, d'appel au meurtre et à la violence tribale. Les Mamassans sont désignés globalement comme la cible à abattre. Ces appels sont confortés par les rumeurs qui circulent autour du dernier message du Général qui aurait demandé "le prix du sang" contre ceux qui se sont opposés à son évacuation sanitaire.

Nous sommes très alarmés par la situation qui se développe actuellement et nous craignons le pire dans les prochaines semaines, dans les prochains jours.

C'est la raison pour laquelle nous lançons ce cri d'alarme aux Européens pour qu'ils interviennent avant que la situation ne devienne tragique et incontrôlable.

Ils doivent intervenir d'abord pour éviter un massacre mais aussi parce qu'ils en portent une part majeure de responsabilité : par exemple, le soutien incompréhensible que la France ne cesse d'apporter à Guelleh, sur les plans militaires, diplomatiques et surtout financier. Les Européens doivent cesser immédiatement et mettre Guelleh face à ses responsabilités afin de tirer les conséquences de ses échecs dans tous les domaines : démocratie, économie, justice, santé, éducation, social, emploi, aménagement du territoire, réconciliation nationale, ....

Tous les Mamassans sont-ils responsables des crimes de Guelleh ? La réponse est évidemment NON.

Même s'il est vrai qu'un certain nombre de membres de cette tribu a soutenu IOG parce qu'ils pouvaient y obtenir des avantages directs ou indirects. Tous les Mamassans ne sont pas des dictateurs sanguinaires pour autant et loin s'en faut !

Cela ne concerne, au plus, qu'une petite poignée de courtisans qui a monopolisé le pouvoir, l'argent et la force publique, autour de Gouled d'abord, puis de Guelleh ensuite.

Mais par la faute majeure de Guelleh aujourd'hui avec la mort du Général, tous les Mamassans se retrouvent globalement dans le collimateur des autres ethnies et en particulier de celle du Général.

Nous refusons par principe le tribalisme, mais il ne faut pas être aveugle.

Que pourraient faire les Mamassans aujourd'hui pour éviter le pire ?

1 - A notre avis, l'une des meilleures solutions pourrait consister à se désolidariser publiquement et officiellement de Guelleh, de son régime et de ses méthodes et à le faire savoir. Cette communication aurait le mérite d'apporter une certaine clarté dans le contexte trouble que nous connaissons actuellement et elle permettrait, au minimum, de calmer les ardeurs vengeresses qui se profilent de tous les côtés. Elle donnerait des arguments à ceux qui tentent de prêcher la non-violence ethnique et qui essayent de prévenir une vengeance tribale.

2 - La deuxième solution ne peut-être qu'une intervention coordonnée, rapide et efficace des instances internationales, de la communauté européenne et de la France, qui doivent prendre leur responsabilité et assumer les conséquences de leurs (mauvaises) décisions passées, en mettant IOG au pied du mur.

Jean-Loup Schaal

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21/07/02 Faudrait pas oublier que ce sont les Français qui avaient rendu le Général Yassin à Guelleh. (Lecteur)


Mes frères, n'oubliez pas quand même que ce sont les Français qui avaient remis le Général Yassin à Guelleh, au lendemain de l'affaire du 7 décembre.

Le Général s'était réfugié à la base aérienne .... Les Français avaient dit à l'époque qu'ils avaient reçu toutes garanties sur la sécurité qui serait donnée au Général.

Après son meurtre que disent-ils les Français, au sujet des garanties qu'ils avaient obtenues ? Qu'elles n'étaient valables que pour dix-huit mois et que le délai est dépassé de quelques jours. Par exemple, ça serait une bonne idée de leur part ?

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21/07/02 Dialogue (presque) imaginaire qui aurait pu avoir été entendu à Addis Abeba.

Dans un bureau luxueux, deux interlocuteurs connus : Guelleh et le Premier Ministre éthiopien Meles Zenawi.

IOG : Je ne sais pas comment te le dire, mais j'aimerais te demander un service.

MZ : j'imaginais bien. Chacune de tes visites impromptues est toujours intéressée. L'amitié tu ne connais pas. Qu'est ce que tu veux encore ?

IOG (embarrassé) : eh bien voilà, c'est un peu compliqué. J'aimerais bien récupérer l'un de mes hommes qui est chez toi. Sa famille s'inquiète, car il a abandonné le domicile conjugal. Enfin tu comprends, ses proches aimeraient bien le revoir. Ses enfants pleurent le père absent ...

MZ : intéressant, poursuis !

IOG : c'est aussi un homme que j'aime beaucoup personnellement et j'aimerais moi aussi le retrouver pour lui manifester mon soutien.

MZ : viens au fait ! De qui s'agit-il ?

IOG : ça m'ennuie de te donner son nom. Disons que c'est un ancien officier qui s'est réfugié chez toi. Il a eu tort, car je ne lui veux que du bien et je tiens à le protéger moi-même. Il n'y a aucune raison que la charge de sa protection soit aux frais du Peuple éthiopien. C'est à celui de Djibouti d'assurer la dépense.

MZ : tu te fous de moi ? La protection que tu veux lui accorder, ce ne serait pas Gabode par hasard, la Villa Christophe ou le siège de la SDS ? Lui réserverais-tu le même sort que celui que t'as accordé à ton vieil ami le Général ?

IOG : Oui, mais celui-là, ce sont les Français qui me l'avaient rendu lorsqu'il était réfugié dans leur base militaire et sans me demander un sou ! Bon tu as compris. Alors parlons d'argent. A combien estimes-tu la liberté de cet homme ?

MZ : celui-là, il est cher ! Tu y tiens trop. Voyons 2 millions de Dollars ?

IOG : tu es fou ! Ce n'est pas sérieux. Il est vieux mon bonhomme, il est maigre et fatigué. Il ne vaut pas ce prix-là sur le marché international. Et en plus les bourses ont beaucoup baissé. On ne peut plus envisager des transactions sur les mêmes bases qu'autrefois avec Kadami, par exemple ou les autres.

MZ : tu sais que je ne marchande jamais. Tu le veux, tu payes en liquide. Sinon tu rentres chez toi. Et je te signale que tu as intérêt à te dépêcher de prendre ta décision, car l'oiseau pourrait s'envoler un jour vers d'autres cieux ... plus cléments que les tiens.

IOG : il y a pas tant d'urgence. Les Français, à ma demande, lui ont refusé un visa pour l'Europe, alors il peut encore galèrer quelque temps avant de pouvoir s'échapper de chez toi. 1 million de Dollar et on conclue l'affaire maintenant.

MZ : Non, 2 millions ou rien ! T'as les moyens de payer, rien qu'avec les bénéfices de ton usine d'armement en Afrique du Sud. Tiens à ce sujet, je te signale que les pays arabes s'inquiètent de la présence d'un agent du Mossad avec toi. Moi je n'en sais rien, mais je te préviens qu'ils sont fâchés.

Malheureusement notre correspondant a été découvert à cet instant et nous n'avons pas reçu le script de la fin de la conversation. Nous connaîtrons certainement la suite dans les prochains jours. Meles Zenawi cèdera-t-il aux amicales pressions de Guelleh ? (A suivre)

Avertissement : toute ressemblance avec une situation actuelle ne serait que pure coïncidence et nous dégageons toute responsabilité, sur la véracité ou non, de cet enregistrement.

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21/07/02 : L'AFP international se fait l'écho des véritables causes de la mort du Général Yacin Yabeh, à savoir le refus d'opérer une dialyse ..(Anglais)

Note de l'ARDHD. Cette dépêche de l'AFP n'est 'sortie', à notre connaissance, qu'en langue anglaise ... Curieux ? Probablement pas, parce que nous savons que le représentant djiboutien de l'AFP, est simultanément un fonctionnaire de Guelleh. Donc pas de risques pour que des dépêches fortement préjudiciables à Guelleh soient rédigées à partir de la délégation AFP de Djibouti


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Dead Djibouti former police chief not given dialysis.



DJIBOUTI, July 19 (AFP). Djibouti's former police chief, who died in hospital had not been treated for kidney problems, the attorney general said Saturday, contradicting an announcement by his family saying he was receiving dialysis.

Attorney General Ali Mohamed Abdou's statement contradicted General Yacin Yabeh Galab's relatives, who earlier saud he had been under treatment because of kidney problems at Djibouti's main clinic, the Peltier Hospital.


The general, who was sentenced last month to 15 years in prison for rebellion, died on Thursday.

Since his sentencing on June 17, he was under house arrest and thus unable to go abroad for dialysis as he had done several times previously, his family said.

Yacin Yabeh was the principal accused in a trial of a dozen officers implicated in a December 2000 mutiny.

The attorney general said his health had been regularly monitored by doctors at the hospital, where a bulletin on July 13 described the state of his kidneys as "stable".

The death certificate stated that he had died of a heart stoppage following lung and renal complications.

kh/rr/tm

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21/07/02 Une autre manière de considérer la mort du Général (Lecteur)

Il faut bien reconnaître que Guelleh a le mérite d'avoir transformé le bourreau en martyr. En le laissant mourir sans soins, le Général-bourreau est devenu une victime du régime.

Est-ce le dernier hommage qu'IOG a voulu rendre à son ex-ami de trente ans, en réhabilitant sa mémoire. Je ne suis pas sur que ce fut la motivation de fond du Génie de la Corne, mais c'est quand même la conséquence...

Ma famille a été endeuillée par la faute du Général. Je n'en dirais pas plus, maintenant qu'il est mort et qu'il affronte la justice supérieure. Cela ne m'empêche pas d'adresser mes condoléances à ses femmes et enfants, car ils ne sont pas responsables des actes du père.

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20/07/02 Sur des forums Internet, des rumeurs circulent sur une attaque aériene de l'aviation djiboutienne au-dessus d'Hargeisa au Somaliland ??

L'information circule sur plusieurs forums Internet.

Il faut prendre la prendre avec la plus extrême précaution, car elle n'est pas confirmée officiellement actuellement. S'agit-il d'une rumeur ou d'une forme de désintoxication ?

Nous remercions tous les témoins qui pourraient nous apporter des éléments soit pour confirmer l'information, soit pour la démentir, de prendre contact avec nous.


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20/07/02 - Carnet de voyage. Un voyageur récemment rentré de Djibouti nous raconte, à sa manière personnelle, le climat sur place et ses impressions.

Note de l'ARDHD : nous tenons à remercier infiniment ce voyageur qui nous a confié son texte. Il contraste tellement avec les annonces tapageuses du pouvoir .... et il est criant de vérité. De plus il est bien écrit et il décrit parfaitement la situation. Merci à lui, au nom de tous ceux qui luttent contre la dictature et pour la vérité.

Le mois de juin et ses festivités ?

Le mois de juin est de loin le plus festif. C'est le mois que notre pays a accédé à son indépendance. Rien de surprenant si on célèbre cette indépendance dans la joie et le progrès.

Seulement voilà la joie et le progrès ne sont pas au rendez-vous. Ils cèdent à la régression et à la tristesse.

Malgré cette situation préoccupante, plusieurs cérémonies se sont déroulées.


Des cérémonies pour quoi et pour qui ?
La déception était grande


Dans tout le pays, le parti au pouvoir a organisé des fêtes et des concours.
Dans les autres districts excepté la capitale Djibouti, nous avons vu à la RTD des chants et danses traditionnels. Un exploit pour notre télévision nationale qui redécouvre miraculeusement le direct à l'occasion du 27 juin et lorsqu'il y a des élections.

La fête continue au palais du peuple, avec la remise des prix pour un concours organisé par le district de Djibouti.


Nous sommes le 24 juin 2002 et pour cette remise, beaucoup d'invités de taille sont présents. On notera la présence du premier ministre Dileita, et au moins sept de ses ministres ( Ali Abdi dit Ali bordel, ministre des affaires étrangères, Ahmed Abdi , ministre de l'éducation et responsable de l'état déplorable du réseau routier djiboutien en tant qu'ancien directeur du département des routes, et bien d'autres ministres).

Des membres des organisations internationales sont venus aussi.

Un certain Monsieur bien nanti, qui pourrait être l'organisateur, ouvre la cérémonie et rend hommage comme d'habitude au dictateur et à ses proches.


Une femme afar du nom de Aicha Robleh était la présentatrice, et le meilleur prix qu'elle annonce fut 120.000 FD (environ 550 euros ) + un trophée.


Je me rappelle des visages des participants qui exprimaient une certaine amertume, la déception était grande.


A la question de : reviendrez-vous l'année prochaine?


Beaucoup répondent oui, car ils n'ont rien, vraiment rien.


Pourtant ce prix est une misère, et une somme importante a été attribuée à ce concours. Décidément, entre les chefs d'arrondissements, les organisateurs et les ministres rien ne leur échappe.


Les festivités sont malheureusement utilisées pour couvrir de gigantesques détournements de fonds publics.


Détournements.
Par exemple, on parle de 16 millions pour le district de Dikhil. La réalité est que les festivités n'ont pas coûté plus de 4 millions. Le reste est certainement allé au palais de Haramous.


La fête continue et le soir du 26 juin 2002, c'est le tour du stade Gouled de s'y inviter.


Rien n'y fait, la police est dressée pour la violence : le dictateur lui-même est incommodé par les Gaz lacrymogènes des Forces de Police. Les enfants - figurants n'ont pas été nourris !

Devant l'entrée de l'édifice, on aperçoit une foule nombreuse et un embouteillage de voitures des nantis.

Soudain des gaz lacrymogènes sont jetés et la police commence à disperser la foule. Pourtant, beaucoup de ces gens avaient une invitation d'entrée.


Même le dictateur se rend compte du degré de la violence puisque ses yeux ont été touchés par les gaz.

L'intérieur du stade offre un spectacle apparemment agréable. Beaucoup d'enfants se trouvent sur la pelouse et exécutent des figures.

Au fur et à mesure que le temps passe, nous découvrons des enfants fatigués qui ont du mal à suivre la cadence.



La foule manifeste silencieusement sa réprobation


Brusquement, ils commencent à chuchoter, certains lèvent leur pieds, des pieds sans chaussures. Et puis ils refusent de faire la figure du dictateur. C'est la stupeur à la tribune officielle.

Nous apprenons par la suite que les enfants sont venus vers 14h00 au stade et beaucoup d'entre eux n'avaient pas mangé.


Il s'agit généralement des enfants des familles modestes auxquelles le pouvoir donne quelques sacs de riz.


Après le passage des enfants, c'est le dictateur qui prend la parole. Il commence par décorer les personnes ayant participé à la libération du pays. Parmi les personnalités décorées, on peut citer la veuve de Mahamoud Harbi (figure historique du nationalisme djiboutien), Karchileh ( auteur de l'hymne national), ..etc.


Dans son discours, le dictateur parle de l'indépendance, de son indépendance. Il ne cite pas un instant les acteurs disparus de notre souveraineté ( Mahamoud Harbi, Hassan Gaulis, Gachamaleh, Janaleh et bien d'autres) ou vivants ( Adan Robleh, Moussa Ahmed, Ahmed Dini …etc).


Quand au bilan des 25 ans d'existence, ne rêver pas, il le fera dans les 25 ans qui viennent. C'est pour vous dire, il n'y a rien à attendre de ce pouvoir, absolument rien.


D'après les djiboutiens, la seule réalisation d'IOG est le lycée de Balbala, et il paraît qu'il n'est même pas homologué.


A noter toute la soirée du 26 juin 2002, la capitale était éclairée par des feux d'artifices. Combien ont- ils coûté ? Mystère. En revanche, on sait qui a eu cette grosse commande, il s'agit d'un certain mamassan nommé Mohamed.


Enfin le matin du 27 juin 2002, le défilé militaire clôture les festivités. Les militaires sont désabusés.


Des militaires démoralisés mais dignes défilent. Ils nous disent leur colère.
Ils se disent abandonnés, car IOG les a désarmé.
Effet tous les armements lourds sont détenus ou sous le contrôle de la garde du dictateur.


Quant à la question : Que feriez-vous si la guerre civile reprend ?


Ils répondent de façon unanime, nous resterons dans nos casernes.


Ils n'ont pas tort, car ils voient comment le pouvoir a traité les blessés et les handicapés de la guerre. Comment il diminue la pension des retraités.

Décidément, le mois de juin est celui de la contradiction.

Des festivités pour certains, pour d'autres le moment idéal pour réaliser de fructueux détournements de fonds.

Le dictateur essaie de redorer son blason et la population s'enfonce inéluctablement dans la misère.

Combien de temps durera cette contradiction ?


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20/07/02 Portrait d'un tueur ! Mohamed Djama, l'officier de la Garde présidentielle, qui avait donné l'odre de tirer sur les handicapés devant le Palais.

C'est l'homme qui a donné froidement, le 18/04/02, l'ordre de tirer à balles réelles, sur les handicapés, qui réclamaient légitimement le paiement de leurs pensions d'invalidité ...

A cette occasion, les Forces françaises s'étaient 'spontanément' portées au secours des Soldats djiboutiens qui avaient été pris à partie par des Militaires allemands. Lesquels Militaires allemands, choqués par le contexte, avaient tenté de s'interposer entre d'un côté, la foule constituée de vétérans de l'AND, handicapés pour la plupart et de l'autre, les féroces soldats de Mohamed Djama, bien armés.


Mohamed Djama avait été élu Homme de la Semaine et son nom figure dans la liste de ceux qu'il faudrait poursuivre, le moment venu, pour crimes contre l'Humanité, devant la justice pénale internationale.


Bilan de l'opération 'glorieuse' des forces de la répression : 3 morts et 44 blessés au minimum, parmi les manifestants, désarmés et atteints de maladie / d'handicaps physiques.

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20/07/02 Conférence du FRUD à Bruxelles : appel à la mise en place d'un comité de réflexion de l'opposition djiboutienne et à la communauté internationale


Front pour la Restauration
de
l'Unité et de la Démocratie


COMMUNIQUE




Bruxelles, le 15/07/2002



Conférence du Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie (F.R.U.D) organisée à BRUXELLES LE 13-14 JUILLET 2002


Une centaine de cadres, de militants du F.R.U.D venus d'Europe, des
Etats-Unis, et du Canada se sont réunis en séminaire le 13-14 JUILLET à
BRUXELLES.


Après avoir analysé la situation catastrophique du pays, les divergences au
sein du F.R.U.D (Principale organisation d'opposition) les participants se
sont penchés sur les perspectives d'avenir. Ce séminaire de réflexion a
salué les décisions courageuses prises lors des assisses du F.R.U.D du 4-5
Mars 2002 qui condamnent l'Accord de Paix signé le 12 Mai 2001 et qui prônent la continuation des luttes multiformes contre la dictature clanique de Guelleh.


Prenant acte de l'échec patent du processus de paix dû à l'intransigeance
chevillée au corps du chef de l'Etat Ismael Omar Guelleh.


Considérant l'extrême gravité de la situation à Djibouti sur le plan politique, économique et sociale.


Stigmatisant l'irresponsabilité des agissements du chef de l'Etat sur le plan intérieur et régional.

Les participants à la conférence du F.R.U.D :

  • affirment avec force la nécessité de renforcer les structures politico-militaires de l'organisation par une refondation pour mener avec efficacité la résistance contre le régime de Guelleh ;
  • exhortent l'ensemble des forces de l'opposition à prendre leur responsabilité pour une unité d'action dans le but d'organiser une Conférence Nationale Souveraine qui permettrait d'enrayer la dérive du pays. A cet effet ils préconisent la mise en place d'un comité de réflexion de l'opposition djiboutienne ;
  • lancent un appel aux pays européens pour qu'ils exercent des pressions
    importantes sur le régime de Djibouti afin de favoriser une véritable transition vers la démocratie.

Le secrétaire aux relations extérieures du comité
provisoire du F.R.U.D

Hassan Mokbel
Contact
Belgique :0032476342583
France : 0033698097271
0033143638281

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20/07/02 Le plan secret "défense" de Guelleh pour éviter la démocratie.

Guelleh a un plan secret pour éviter la démocratie et pour éviter de se faire taxer de fraude électorale. C'est simple, mais il fallait y penser. Il retarde en permanence la date des élections .... Ca devait être en novembre, puis il a parlé de décembre. Dans les couloirs du pouvoir on annonce même janvier ... Il suffit de retarder d'un mois tous les mois ..... Comme cela pas d'élection, pas de partis d'opposition, pas de fraude.....

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20/07/02 « Mort programmée » d’un Général, la presse djiboutienne met la tête dans le sac et cautionne implicitement l’acte odieux du squatter du Palais de l’Escale.



Depuis quelques mois, un malaise certain s’est saisi d’Ismaël Omar qui orchestre une cacophonie au sein de son « Staff communication » pour tenter de persuader l’opinion et les instances supranationales que « Tout va bien à Djibouti ».

On encense le chef, on lui déroule le tapis sous les pieds, quitte à jouer le rôle de carpette … pour qu’il puisse à loisir s’y essuyer les chaussures et l’on tire à boulets rouges sur ceux qui contestent les pratiques de l’homme qui, paraît-il et d’après la Nation, « préside aux destinées du pays » et qui « est particulièrement attaché aux valeurs de la République ».

Belle envolée lyrique dont on serait tenté de sourire, tant elle verse dans le burlesque, si la situation économique, sociale et politique n’était pas considérée, y compris par les experts internationaux et dossiers en mains, comme « très préoccupante » pour ne pas dire « alarmante » dans le pays.

Jusqu’à présent Ismaël Omar a tout faux, ses choix de politique et de stratégie lui laissent peu de raisons de croire en son avenir à Djibouti… pour le court terme.

C’est bien plus qu’un véritable défi auquel il a à faire face, le pays est au bord de l’explosion sociale.

Les désespoirs et les multiples frustrations de la population djiboutienne sont telles que l’on pourrait assister à des « révoltes de la faim » dans les semaines à venir.

Plongée dans la pauvreté, elle survit et se nourrit du « bien être » de son supposé président et des quelques rares « nantis pour l’alimentaire » qui se pressent encore autour de lui pour qu’il leur concède, dans son ineffable bonté, leur gamelle quotidienne.

Le squatter du Palais de l’Escale et qui se prévaut des Droits de Chef de l’État djiboutien vient de se surpasser en franchissant un nouveau pas dans le méprisable.

En refusant le transfert du Général YACIN YABEH GALAB dans un service médical spécialisé d’un hôpital en Europe, il vient d’infliger un nouvel outrage à la Justice et démontre qu’il n’a que faire de l’avis des uns et des autres, a fortiori de celui des médecins lorsque la vie d’un homme est mise en jeu comme ce fut le cas.



Si l’on se réfère à ce qu’écrit la Nation sur le Squatter du Palais de l’Escale… c’est être « particulièrement attaché aux valeurs de la République » que d’agir ainsi.

Remplacez « attaché » par « opposé » et vous comprendrez mieux la triste réalité des faits maintes fois constatées.

Comme le souligne fort justement un récent article paru sur le site de l’ARDHD ..

Après le Général YACIN YABEH GALAB, à qui le tour maintenant ?….

Celui de MOUMIN BAHDON FARAH me direz-vous …. ?

Non, vous n’y êtes pas ! il a trouvé un nouvel ami en la personne d’Ismaël Omar. C'est beau l'Amitié ! le Général YACIN YABEH GALAB en a fait les frais.

Le passé est oublié, le nouveau couple "MOUMIN - ISMAEL" se découvre à nouveau et il serait, paraît-il, touchant de les observer lorsqu’ils conversent ensemble et se congratulent en « Gens du monde »….

En « vieux renard » de la politique locale on retourne plus sa pelisse, on en change carrément………, C’est une nouvelle mode en espérant que le Quai d’Orsay sera sensible à la démarche !!!!!!.

Mieux vaut prévoir car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve… ; des fois qu’il y ait de la succession dans l’air un jour prochain… ou un poste important à prendre ………pour tenter de laisser croire que s’instaure à Djibouti un « État de Droits » ….

Que ne ferait-on pas pour aider un vieil « Ami » dans la difficulté ?, on pourrait vendre son âme tout simplement, ce n'est au final qu'une question de prix.

Bouh Warsama

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20/07/02 Après le Général, IOG va-t-il faire mourir les 12 policiers qui ont été condamnés au cours d'une parodie de justice ? (Lecteur)

Les incidents de décembre 2000 se sont déroulés sur l'ordre du Général Yacin Yabeh. C'est un fait qui comporte une responsabilité.

Mais les douze policiers qui ont été condamnés, sont-ils responsables ? N'ont-ils agi que par devoir d'obéissance ?

Pourquoi seraient-ils condamnés à mort maintenant, dans la sinistre prison de Gabode ?

Guelleh tu dois les libérer !
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19/07/02 A QUI LE TOUR ? Après Mohamed Elabeh, Cheiko, Yabeh, le juge Borrel .... (Photo envoyée par un lecteur)

Le Président, génie de la Corne de la Mer rouge ...

Le juge Borrel, Cheiko, Elabe, Yacin Yabeh ...

Il ne manque plus que Dini sur cette liste.

Tu voulais être Président à la place du Préisdent,
te voilà marqué à vie.
I.O.G. tu es IznOGood

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17/07/02 Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions

En juillet 2002, nous proposons à tous les lecteurs de nous adresser la/les définition(s) qui leur semble(nt) convenir aux initiales "CENI", dans le contexte politique actuel à Djbouti et compte-tenu des intentions 'avouées et inavouées' du dictateur pour mettre en place une CENI, dépendant uniquement de lui ....

Nous vous rappelons que CENI veut dire dans les autres pays d'Afrique qui en ont adopté le principe : Commission électorale nationale indépendante....

Nous publions les meilleures trouvailles au fur et à mesure.

C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...
C'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité

17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG

Les lecteurs peuvent jouer aussi avec CEDUP (Ces dupes).

Pour nous adresser votre / vos définition(s),
il suffit de cliquer ci-dessous.


J'adresse une définition pour les initiales de CENI

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Le jeu de la CENI


C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...
C'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité

17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG

20/07 Carte d'Electeur Non Inscrit

20/07 Cause Encore, Nous t'Ignorons


Nos rubriques :

L'Homme de la Semaine

Les responsables de la torture

L'Ordre des Brosses à Reluire


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil


et le Lieutenant Mohamed Djama
(ci-dessus), officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"


Bulletin N° 155

Monsieur DILEYTA,
Premier Ministre pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet soumis"