31/07/02
L'affaire Borrel rebondit dans La Nation, qui affirme
que Djibouti pourrait être moins serein et transparent
dans l'avenir ... Un lapsus significatif ?
Le
journal La Nation, organe de communication du dictateur,
a cru nécessaire, utile et urgent de publier un
long article pour expliquer que Guelle est innocent. La
vérité nous impose de dire que cet article
est fort bien construit et qu'IOG n'a pas du lésiner
(sur le budget public, c'est à dire l'argent des
Djiboutiens) pour s'offrir les services d'un avocat de
talent qui a bien étudié le dossier. Il
a sélectionné exclusivement les points qui
pouvaient conforter la thèse impossible du suicide
et il a occulté tous les autres, comme par exemple,
les quelques mètres que le juge a du parcourir,
enflammé, pieds nus (sans respirer et sans se faire
mal au pied) et le coup Post Mortem (après la mort)
qu'il s'est donné ...
Par
exemple, il va même jusqu'à prédire
l'avenir en affirmant que la nouvelle autopsie n'apportera
rien de nouveau... ! Ca c'est fort de sa part. Comment
peut-il savoir ? Cela montre soit la fragilité
des thèses développées ... soit une
nouvelle connivence avec la justice française qui
a tout intérêt à suivre la politique
internationale française qui soutient Guelleh contre
vents et marées.
Un
jour il faudra bien se demander ce qui incite la France
à se compromettre avec une telle dictature. Forcément
les affaires criminelles (dont la dernière en date
avec l'assassinat de Yacin Yabeh) vont ressortir et être
jugées par une juridiction pénale internationale.
Cela
dit, la publication aujourd'hui d'un texte de justification
aussi long (uniquement pour répondre à Sylvie
Véran du Nouvel Observateur) ne peut prouver qu'une
seule chose : l'extrême embarras actuel de Guelleh,
qui n'a pas réussi à obtenir ni l'extradiction
ni la capture de l'opposant réfugié en Ethiopie
(Et pourtant Zakaria était sur les dents !) (*)
. Si Guelleh était si tranquille et si serein,
il n'aurait pas besoin de le dire .... ! L'opposant d'Addis
sait peut-être des choses, que Guelleh aimerait
bien effacer à tout jamais, car elles ne lui sont
pas très favorables ?
La
France, qui a refusé le visa à cette personne,
a-t-elle cherché à soutenir Guelleh en lui
évitant d'être mis en difficulté par
ses révélations hypothétiques.
A-t-il eu la prudence de laisser un texte écrit
ou filmé à titre de testament ? Rien ne
nous permet de l'affirmer .... mais c'est dans le domaine
des choses possibles.
Pour
confirmer nos affirmations / suppositions, le journaliste
'cireur de pompes' de La Nation veut trop en faire au
service de Guelleh. Dans un magnifique élan, il
écrit que Djibouti est plus serein et transparent
hier et aujourd'hui et peut-être que
demain. Une vision objective ou un lapsus
significatif ? Nous n'avons pas la réponse. Mais
cette phrase qui a retenu notre attention et que nous
rappelons ci-dessous, pourrait contenir la clef de l'énigme
et la raison de cette publication en pleine période
de vacances :
-------------------------
Extrait de La Nation
"Ce
voyage nous aura permis d'engager un temps de discussion
et de réflexions sur des hommes, de la trempe de
Montebourg qui tiennent autant de place dans la calomnie
des autres, au nom de la justice et du droit ! Mais la
petite République de Djibouti continuera dans la
sérénité la plus totale et la transparence
la plus parfaite, hier comme aujourd'hui et peut-être
plus que demain, de révoquer le doute et la
suspicion entretenus par ceux-là qui ont l'habitude
d'enfermer la vérité dans tout ce qui l'offusque."
________________________________
NDLR
: si nous avons bien compris le journaliste, la République
de Djibouti est aujourd'hui plus sereine et plus transparente
qu'elle ne le sera demain. En inversant la phrase, on
peut donc en déduire que demain, elle sera encore
moins sereine et encore moins transparente qu'aujourd'hui.
CQFD.
_____________________________________
(*)
Zakaria, à notre connaissance, a conduit récemment
deux missions en Ethiopie pour tenter de capturer et/ou
d'éliminer l'opposant d'Addis. La première
s'est mal terminée, puisque ses hommes ont été
arrêtés par les Ethiopiens et qu'il n'a du
son salut qu'à une fuite honteuse ... vers Djibouti.
Son
deuxième passage à Addis n'aura pas été
plus discret puisque nous étions en mesure d'annoncer
(pratiquement en temps réel) son arrivée
dans la capitale ethiopienne et de publier sa photo 'secrète'
..
_________________
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31/07/02
L'Ambassadeur de France ne nous a toujours pas répondu
...
Voilà dix jours, nous adressions une lettre ouverte
à S.E. l'Ambassadeur de France auprès de
la République de Djibouti pour lui demander quelles
étaient les mesures que la France pourrait prendre
pour restaurer son autorité morale, à partir
du moment où Guelleh avait failli à ses
promesses, en n'accordant pas les garanties d'un Etat
de Droit au Général Yacin Yabeh et en le
laissant mourir sans soins ..
Oh
surprise ! L'Ambassade, qui a bien reçu notre lettre
(nous disposons de deux accusés de réception,
un par fax à l'Ambassade et un par E-Mail au Consulat),
ne nous a toujours pas répondu après dix
jours. On sait que le courrier est lent ... !
Pouvons-nous
en déduire que nous ne recevrons pas de réponse
? Non !
Pouvons-nous
en déduire que les services sont un peu gênés
pour nous répondre ? Rien ne nous permet de l'affirmer
! Ce ne seraient que des suppositions aléatoires
bien sur ... !
C'est
vrai qu'il pourrait être compliqué de nous
expliquer que Guelleh a proposé de payer 'le prix
du sang' pour calmer la fureur des notables ... et éviter
un procès ou au minimum .. une destitution.
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31/07/02
La situation devient alarmante en Éthiopie sur
le Front entre les Issa et les Afar (du FRUD ?). Le double
langage du FRUD ?
(Lecteur)
Nous
sommes alertés par des nouvelles inquiétantes
sur le front en Éthiopie qui sépare les
Afar et les Issa.
Contribution
d'informateurs dignes de confiance :
"En
Éthiopie, plusieurs lieux ont été
attaqués par le Frud, dirigé par le fils
de DINI, qui se justifie en prétendant qu'il agit
pour venger les victimes de 1991 (Arriba), à Djibouti.
Il dispose d'armement lourd...
Les Issa n'avaient pas d'armes. Récemment ils viennent
d'être approvisionnés par l'Éthiopie.
L'armement du FRUD est si important que l'on ne peut pas
croire que DINI ait brûlé ses armes sur le
bûcher de la Paix. Comme le dit l'ARDHD, ce devait
être des armes obsolètes ...
Une cinquantaine d'Afar viennent d'être arrêtés
par les Éthiopiens, alors qu'ils pénétraient
dans la région Issa pour se diriger vers la Somalie.
A Djibouti, les gens considèrent qu'à partir
du moment où DINI a signé un accord (de
Paix ou de Guerre ?) avec IOG, ce dernier est forcément
au courant des événements récents
et que s'il ne les provoque pas (ce qui nous étonnerait
quand même), il en porte au minimum l'entière
responsabilité.
Certains vont même jusqu'à se demander si
DINI n'aurait pas plusieurs paroles ... l'une pour la
communication publique, l'autre pour Guelleh et la troisième
contre les Issa ..."
NDLR
: de toutes les façons, la situation semble être
extrêmement confuse et nous n'avons pas les moyens
de vérifier les informations qui nous sont transmises.
C'est la raison pour laquelle nous les publions, comme
toujours, sous l'entière responsabilité
de nos lecteurs.
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31/07/02 Situation complexe en Somalie...
Guelleh
salue un nouvel et récent accord de Paix en Somalie.
En même temps, nous recevons, tous les jours, des
dépêches qui font état de nombreux
blessés et de dizaines de morts dans la capitale....
Il
y a une contradiction à l'évidence et il
est bien difficile de comprendre la situation. Quoiqu'il
en soit, les paroles rassurantes de Guelleh manque, comme
toujours, de crédibilité ...
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30/07/02 Lu sur le site du GED :
Deuxième appel du GED à la mobilisation
de l'ensemble du Peuple djiboutien pour mettre un terme
à la tyrannie, à l'injustice, à l'accaparement
des forces vives du pays et aux assassinats ...
Nous
avons reçu un communiqué du GED qui nous
fait part de la création du "mouvement du
refus". Dans un long communiqué, le GED appelle
le Peuple djiboutien à la mobilisation générale
des civils, des fonctionnaires et des militaires pour
mettre un terme au régime de Guelleh.
Lien
: http://www.gouv-exil.org/15_communique/com001.htm
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29/07/02
A lire dans la Lettre de l'Océan Indien (LOI)
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/07/2002
UNDP - Kenya et Ouganda ne désarment pas
Le Small Arms Secretariat for Eastern African and the
Horn, sponsorisé par le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD), est déçu
par l'attitude du Kenya et de l'Ouganda. (...). [Total
: 244 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/07/2002
ENOC - Un pied à Djibouti
La Emirates National Oil Company Ltd (ENOC) vient de créer
une filiale à Djibouti, Enoc Djibouti Ltd SAZF,
pour embouteiller et distribuer du gaz liquide à
destination des pays d'Afrique de l'Est. (...). [Total
: 94 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/07/2002
DJIBOUTI - Patrick Charaix nommé commandant
du détachement Air 188
Le colonel Patrick Charaix vient d'être nommé
commandant du détachement Air 188 à Djibouti
en remplacement du colonel Eric Rouzaud. (...). [Total
: 72 Mots].
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Haut de page ________________
29/07/02 Le conflit Afar / Issa
en Ethiopie pourrait reprendre de façon alarmante.
(Source IRIN / NU)
NDLR
: Le conflit Afar-Issa semble avoir pour origine des raisons
de sécheresse. C'est la première fois, semble-t-il,
que les Afars s'enfoncent aussi profondément dans
la région Issa (Shinille se trouve à coté
de Dire-Dawa). Il est imaginable que les Issas se sentent
légitimement l'obligation de répliquer.
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U
N I T E D N A T I O N S
Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)
Integrated Regional Information Network (IRIN)
ETHIOPIA:
Ethnic clashes worsening effects of drought
ADDIS
ABABA, 29 July (IRIN) - Ethnic clashes have erupted between
rival
groups fighting over scarce water sources in Ethiopia's
Afar Region and
surrounding areas, the UN Emergencies Unit for Ethiopia
(EUE) has warned.
The
Afar and the Issas have clashed near the Awash River that
runs through
their territory while searching for water, according to
a report published
by the EUE.
The
report states that some 400 cattle were stolen by the
Afar who launched
the attack on the Issas from Shinille zone in Somali Region.
Many
clashes between the groups are being sparked because of
the drought
which has had a "devastating" impact on the
pastoralists in the region.
Children are also begging for water at the side of roads,
according to the
report by the EUE, whose mission was carried out in mid-July.
The
clashes are worsening the impact of the drought which
has hit Afar
Region and surrounding areas including parts of Oromiya
and Somali Regions.
Issa
community leaders told the EUE team that they would have
to return to
the water points regardless of the risks if their cattle
are to survive.
Conflict
has also meant that traditional watering holes have been
left empty
because it is too dangerous to return to the Awash River
and refill them.
"Following
clashes, many Somali pastoralists were forced to leave
their
traditional water and grazing areas," the report
said. "Without secure
access to water, the very survival of the pastoral community's
livestock is
threatened."
"Immediate
political solutions are essential to negotiate conflict
resolution between Afar and Issa communities over water
and grazing lands,"
it stressed.
The
EUE also called on regional governments in the Afar and
Somali Regions
to set up peace talks between clan elders.
Often
the clashes between ethnic groups - who are all nomadic
pastoralists -
are triggered because they wander into each other's territory
in search of
water or pasture.
The
condition of livestock in the region has also declined
over the years.
The EUE said that camels, which could go for 15 to 20
days without water,
would now need to drink every three days.
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29/07/02
Le Prix du sang = Impunité pour le régime
de Guelleh ? (Lecteur)
C'est une vieille tradition Issa, qui consiste en une
offre de compensation que propose une tribu dont un de
ses membre a pratiqué un acte criminel.Elle a été
utilisée à l'époque pré-islamique
pour , en quelque sorte, "réguler" les
relations entre tribus dont l'activité guerrière
était importante.
Aujourd'hui, le régime de Guelleh essaye de se
prévaloir de cette règle, tombée
en désuétude depuis longtemps à Djibouti,
pour contourner la justice démocratique. Il est
clair que si la tribu de Yacin Yabeh accepte cette offre
(elle est sur le point de le faire, à ce qu'on
dit), le régime en place se prévaudra de
ce "succès" pour abandonner la justice
pénale au profit d'une justice de pacotille, qui
aboutirait à une impunité de fait pour tous
les crimes dont le régime pourrait se prévaloir
à l'avenir.
Ce
serait la fin de tout espoir démocratique et de
la possibilité future de la mise en place d' une
justice équitable pour tous dans ce pays.
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29/07/02
Radio-Trottoir. Le prix du sang aurait été
évalué à la baisse..
Pour
calmer l'énervement de l'entourage du Général
Yacin Yabeh, Guelleh aurait fait réunir les notables,
à qui il aurait proposé de payer une certaine
somme, dont le montant n'est pas encore connu ... Ce montant
aurait semblé suffisant aux notables qui voient
le moyen d'aider ainsi les membres de la tribu, mais il
serait dérisoire comparé à la frousse
qu'à eu Guelleh, qui aurait vu, selon certaines
mauvaises langues, ses dernières heures de Président.
Cela reste à vérifier.
Tout
va bien, Madame Paulette, puisque le risque d'explosion
ethnique s'éloigne avec quelques millions qui seront
payés ... par le Peuple de Djibouti bien entendu
.... Certains disent que le membres de la tribu du Général
auraient cédé un peu vite et pour très
peu et surtout qu'ils auraient eu tendance à oublier
un peu vite, les épouses et les enfants du Général
...
On
dit que Guelleh a encore un petit problème à
résoudre avec le GED qui le dérange et qu'il
aurait mis les journalistes soumis de La Nation devant
le problème avec obligation de résultat.
Nous attendons de lire ce qu'ils vont bien nous sortir
: ca sera certainement croustillant.
On
dit que Paulette et le Chamelier vivent dans la peur maintenant.
Ils ont tellement de raisons de craindre quelque chose
... le problème de Yacin Yabeh et la vengeance
tribale, le conflit Afar / Issa en Ethiopie, les combats
violent à Mogadiscio et la mise en cause du GNT
issu d'ARTA et de la volonté de Guelleh ... Qui
viendra au secours des Issa d'Ethiopie, s'ils sont attaqués
par le FRUD ? A force de mettre les Issa sur la
touche, ils les laissent bien seuls et désarmés
.... L'autre soir, Guelleh a tenté de sortir de
chez lui vers 23 h 00 pour aller à la rencontre
du Cadi. Pas de chance ce dernier était absent.
Mais ce n'est que partie remise ...
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29/07/02
La vengeance tribale apporterait-t-elle une réponse
adaptée à l'assassinat du Général
? La situation peut devenir dramatique dans les prochains
jours ! Nous lançons un appel au calme.
Depuis
une semaine, nous alertons l'opinion djiboutienne et internationale
sur les risques d'un embrasement à Djibouti, sur
fond de vengeance tribale.
Sans
l'entêtement, la brutalité et l'inhumanité
de Guelleh, le Général Yacin Yabeh ne serait
pas mort à l'hôpital Peltier : c'est un fait
étabi et sa responsabilité personnelle est
entière et incontestable.
Toutes
les informations que nous recevons nous informent que
les proches du Général pourraient préparer
des actions pour répondre aux dernières
volontés du Général, à savoir
'le prix du sang' pour ceux qui l'ont laissé mourir
sans soins. Nous n'avons aucune idée de l'envergure
de ces actions : contre Guelleh, contre ses proches, contre
les Mamassans ?
Cette
situation comporte des risques graves d'un embrasement
généralisé et catastrophique pour
tous les Djiboutiens. C'est la raison pour laquelle nous
lançons un appel au calme, afin de prévenir
un affrontement tribal qui ne pourrait qu'agraver la situation
actuelle.
Il
est évident que les Mamassans pourraient affirmer
publiquement qu'ils se désolidarisent désormais
de Guelleh et de son régime et qu'ils condamnent
le refus de soigner le Général. Seraient-ils
prêts à le faire et cela serait-il suffisant
pour calmer les esprits ?
La
communauté internationale doit intervenir de façon
urgente pour condamner l'assassinat et pour mettre Guelleh,
le dictateur sanguinaire, qui a volé les élections
de 1999 et qui est coupable de crimes contre l'humanité,
au pied du mur, en lui conseillant de quitter le poste
pour éviter un bain de sang. Devra-t-il être
conduit devant la Cour pénale internationale ?
Probablement ! Il y a assez de preuves de crimes contre
l'humanité pour le poursuivre ainsi que ses proches
(Ministres et Officiers supérieurs de l'AND, de
la Police et de la SDS) sur le plan pénal.
Djibouti
est actuellement une poudrière et il ne faut pas
mettre le feu à la mèche, sous risque de
déclencher un incendie qui sera difficile à
éteindre. Personne ne peut en prévoir l'étendue
ni la violence.
De
toutes les façons et quelles que soient les gagnants,
c'est la ruine du pays qui est au bout du chemin, des
morts innocents, des souffrances pour la population.
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27/07/02
Un Groupe nous informe qu'il a déposé une
Plainte auprès du Procureur de la République
française contre Ismaïl Ibrahim Houmed, Ministre
de la Justice pour non-assistance à personne en
danger.
NDLR
: nous félicitons ces Djiboutiens qui déposent
une plainte contre l'un des responsables d'actes criminels
à Djibouti. Il n'est pas fréquent que nous
soyons informés de la mise en oeuvre d'une procédure
semblable.
La dernière plainte d'un djiboutien remonte à
l'année 1999 et nous l'avions soutenue largement.
Il s'agissait alors d'une plainte contre Guelleh pour
Crimes contre l'Humanité.
Notre Association rappelle qu'elle est à la disposition
des Djiboutiens qui souhaiteront demander à la
justice de se prononcer contre la barbarie et l'injustice.
Elle peut se joindre aux plaintes et aider les déposants
à choisir un avocat spécialisé en
France et/ou en Belgique.
PLAINTE
DEPOSEE CONTRE
ISMAEL IBRAHIM ACTUEL MINISTRE DE JUSTICE
DEVANT
LE TRUBUNAL DE PARIS
Après
avoir passé 20 ans d'exil en France, il est rentré
à Djibouti pour prendre un portefeuille ministériel
fantôche.
Tout
le monde l'avait compris, il est venu chercher le "Hacho"
dont l.O.G. est le grand pourvoyeur.
Mais
pour profiter de cette aisance facile, il a fallu qu'il
multiplie les gestes de bon serviteur pour le compte d'I.O.G.
le maître.
|
|
Ismaïl
Ibrahim Houmed, Le Ministre a obéi, au doigt et à
l'oeil,
aux ordres de son maître, en prenant des mesures expéditives
et brutales contre les opposants à l'approche des
élections législatives.
Mais
pour profiter de cette aisance facile, il a fallu qu'il
multiplie les gestes de bon serviteur pour le compte d'I.O.G.
le maître.
Il
a obéi, au doigt et à l'oeil, aux ordres
de son maître, en prenant des mesures expéditives
et brutales contre les opposants à l'approche des
élections législatives.
-
Il a signé un arrêt sans fondement qui consiste
à transférer un bien immobilier de grand
valeur (PALMIER EN ZINC) appartenant a deux oppossants
du haut conseil de l'ODU à son collègue,
le ministre de l'emploi BARKAT .
-
l'épouse de DAF a déposé une plainte
devant la justice djiboutienne pour abus de pouvoir de
la part du Ministre des Finances, YACIN ELMI BOUH qui
l'avait licenciée sans convoquer le conseil de
discipline, l'instance requise pour tout licenciement
d'un fonctionnaire.
Aucune
réponse n'a jamais été donnée
par le Minstre de la Justice à la requête
de cette dame qui reste toujours au chômage.
La
derniere affaire en date est celle de la mort (/ assassinat)
de YACIN YABEH.
Il
a été prévenu de la dégradation
de l'état de santé de Yacin Yabeh, deux
semaines avant sa mort par un écrit en bonne et
dûe forme rédigé par le médecin
français traitant du défunt.
La
lettre a été publiée dans le RENOUVEAU.
Elle disait que Yacin allait mourir s'il n'était
pas évacué d'urgence vers un centre spécialisé
à l'étranger, car les hopitaux djiboutiens
ne disposaient pas du matériel nécessaire
pour pratiquer des dialyses rénales.
C'est
de cet crime, que le ministre fantôche ISMAEL IBRAHIM
devra répondre devant la Justice pénale
française, pour non assistance à personne
en danger.
La
plainte est recevable, car elle a été déposée
par des Français d'origine djiboutienne contre
une personne ayant la Nationnalité française.
A l'issue du procés, outre une condamnation possible,
il pourrait être déchu de la Nationnalité
française. Dans ce cas, il ne lui restera plus
que la résidence à Djibouti pour mourrir
près de son Maître dont la fin n'a jamais
été aussi proche ....
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Haut de page ________________
26/07/02
A lire sur LOI
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 20/07/2002
DJIBOUTI
- Les radicaux du Frud s'organisent
La faction du Front pour la restauration de l'unité
et de la démocratie (FRUD, ex-rébellion
Afar) qui n'a jamais accepté de négocier
avec le gouvernement djiboutien, vient de tenir une conférence
à Bruxelles, les 13 et 14 juillet. (...). [Total
: 291 Mots].
_________________
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26/07/02 Toujours des guerres dans
la région.
1
- Mogadiscio
Des dépêches d'agence de presse signalent
des combats à Mogadiscio et plus de trente tués
dans les dernières heures. En dépit des
propos rassurants de Guelleh, la conférence d'ARTA
n'a toujours rien réglé.
2
- Ethiopie
On parle peu souvent des affrontements entre les Afar
et les Issa aux frontières de Djibouti. Ces affrontements
continuent. L'hôpital d'Ali-Sabieh accueillerait
de nombreux blessés dont certains porteraient des
blessures aux organes génitaux, qui seraient la
conséquence d'actions de représailles et
non de blessures reçues au combat.
Nous
citons textuellement un témoin :
"Je suis allé à l'hôpital d'Ali
Sabieh pour essayer d'avoir des nouvelles d'un proche.
Les Issa m'ont raconté leur colère, et les
conditions de leur repli.
En
effet, il semble que les Issa aient préféré
céder du terrain aux Afar pour éviter de
se faire massacrer, car ils n'avaient plus de munitions.
Ils
disaient aussi que beaucoup d'anciens soldats Afars (
demobilisés, retraités) ont participé
aux combats. Des cartes djiboutiennes indiquant leur présence
ont été récupérées
par les Issa qui en ont conclu que c'était le régime
de Djibouti qui était derrière ces affrontements
et qui encourageait les combats ethniques.
Pour quelles raisons ?
Des
personnes parlaient alors de convois entiers remplis d'armes
qui auraient été expédiés
aux Afar. Cela expliquerait que les Afar soient mieux
équipés et qu'ils disposent de ressources
importantes en termes de munition.
Les
Issa donnent l'impression de s'être désolidarisés
d'IOG, de son régime et des brutes qui l'entourent.
A l'exception de quelques dignitaires, les Issa ont emis
des reserves sérieuse sur IOG, sur son Parti politique
le RPP et sur son avenir. Cela explique-t-il le fait qu'IOG
soutiennent les Afar contre eux pour les punir ?
C'est
une réalité que j'ai constaté sur
le terrain."
NDLR
: nous ne disposons pas d'autres informations (semblables
ou contradictoires) ni d'autres témoignages qui
pourraient confirmer ou infirmer celui-ci. Nous le publions
à titre de document, comme un élément
d'information non vérifié et donc à
considérer avec précaution.
Ce
qu'il faut noter, c'est que la main d'IOG pourrait être
derrière tous ces combats parce qu'il fournirait
aux bélligérants les moyens militaires de
faire durer les affrontements. De toutes les façons,
c'est absolument scandaleux ! Et si ce n'est pas IOG personnellement,
on peut s'interroger sur le rôle du Premier Ministre
Dileita qui pourrait agir en sous-main. Cf l'affaire du
conteneur ci-dessous.
Comme
c'est le cas en Somalie, IOG complique toutes les situations
dans la région en ravivant les rivalités
tribales afin d'essayer de se maintenir en place et de
faire simultanément un commerce lucratif. Les occidentaux
devront finir par le comprendre et par lui retirer toute
forme d'aide financière qui lui permet de financer
les armes et les combats. De plus, Guelleh étant
producteur d'armes en Afrique du Sud, tout conflit l'intéresse
puisqu'il aboutit à l'achat et à la consommation
de ses productions ....
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Haut de page ________________
26/07/02
Mise au point sur la position de l'ARDHD à l'occasion
de la publication des messages de condoléances
adressés à la famille du Général
Yacin Yabeh.
De
nombreux lecteurs sont intervenus pour adresser, via notre
site, des messages de condoléances à la
famille du Général. Il nous a semblé
normal d'accéder à leurs souhaits sous leur
entière responsabilité et sous leur signature.
D'autres
lecteurs nous ont écrit pour nous dire que nous
pourrions donner l'impression d'avoir sombré dans
le tribalisme et qu'il n'était peut-être
pas opportun de publier le message d'un tel ou d'un tel,
etc.
Que
chacun se rassure ! Nous rappelons simplement notre position
:
1 - L'ARDHD est opposée systèmatiquement
à toute forme de tribalisme par principe,
2 - L'ARDHD est opposée systématiquement
à toute forme de censure, sauf si les messages
ne sont pas conformes avec la moralité, l'éthique
et la culture.
Il
ne nous a semblé ni possible, ni concevable de
censurer des messages de condoléances, qui peuvent
apporter un réconfort aux familles dans la douleur.
Et les familles ne sont pas responsables des actes passés
du père.
Nous
avons considéré en la circonstance que les
messages, même faisant état d'une appartenance
tribale particulière, étaient des messages
à caractère familial au sens large et non
tribal.
Cela
dit, le problème tribal existe toujours et nous
avions lancé simultanément un appel d'urgence
pour avertir des risques imminents d'un conflit ethnique
et pour tenter de le prévenir, par le biais d'une
intervention européenne.
_________________
Haut de page ________________
26/07/02
L'affaire du conteneur de médicaments, bourré
d'armes pourrait cacher bien des surprises ... Du double-jeu
dans l'air ?
Dans
le numéro de la semaine dernière, nous avions
évoqué l'affaire d'un conteneur bourré
d'armes (médicaments) à destination du service
médical du frère de Dileita, à l'hôpital
Peltier. Sur la base des témoignages reçus,
nous avions écrit que ces armes étaient
destinées aux Issa d'Éthiopie toujours en
guerre contre les Afar d'Éthiopie
Plusieurs
lecteurs nous confirment que ce ne serait q'une version
officielle imaginée par le Premier des Ministres,
pour calmer les fureurs de Guelleh.
En
revanche, il se murmure que ces armes auraient bien été
destinées à approvisionner les résistants
du FRUD, qui contrairement à ce que clame Guelleh
semblent toujours en alerte (*).
D'ici
à découvrir que Dileita a joué un
double-jeu : il y a encore un pas à franchir ...
Au minimum, il a voulu couvrir son frère.
(*)
NDLR : pour mémoire, nous vous rappelons la photo
publiée dans La Nation, il y a un an, du bûcher
baptisé pompeusement bûcher de la paix".
Comme tous les lecteurs avaient pu le constater, ce n'étaient
pas des centaines d'armes qui brûlaient, mais seulement
quelques vieux fusils, probablement obsolètes et
(pourquoi pas ?) datant de la guerre de 14-18.
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26/07/02
Les nombreux 'nouveaux' intellectuels sont-ils les piliers
du régime ? N'importe qui ne peut pas parler au
nom de l'opposition. (GIDEU)
Nous
venons d'apprendre avec consternation le décès
de notre frère Yacin Yabeh Galab. La volonté
de tout puissant l'a décidé. Nous présentons
à toute sa famille , ses veuves et ses enfants
et non pas aux Fourlabeh (Fourlaba), nos condoléances
les plus attristées.
Au peuple Djiboutien, je rappelle que la liberté
ne se donne pas, mais qu'elle s'arrache .Que le peuple
de Djibouti se souvienne encore de tout ce que faisait
Yacin Yabeh Galab lorsqu'il avait le pouvoir et qu'il
agissait sur ordre D'IOG. Que le Peuple Djiboutien se
souvienne aussi qu'il y a eu des victimes durant son mandat.
Attention au trompeur Fourlabeh (Fourlaba). Nous nous
souvenons encore du massacre, commis il y a 3 ans, et
dont Moussa Ahmed Idriss fut la victime. Je ne m'étendrais
pas sur les crimes de Yacin Yabeh maintenant. Que son
âme repose en paix !
Djibril
Abadid n'a aucune légitimité pour s'exprimer
au nom des Djiboutiens. (*)
Depuis
quand Hassan Djibril Abadid représente les opposants
Djiboutiens a Ottawa et s'exprime au non de l'opposition
Djiboutiens. Je regrette mais un éthiopien n'a
aucune légitimité pour nous représenter,
nous les Djiboutiens .
Etre
intellectuel djiboutien.
Qu'est ce que cela signifie aujourd'hui ?
Les intellectuels se sont souvent plaints du manque
de culture démocratique dans nos pays comme étant
l'obstacle majeur à l'avènement rapide de
la démocratie. Mais l'on oublie trop souvent que
cette culture est produite et façonnée non
seulement par les conditions sociologiques et les lois,
mais aussi par les idées diffusées par les
intellectuels.
La
déraison autoritaire du pouvoir
a pris sa revanche sur la raison scientifique.
A-t-on
violé la Constitution ou les Droits de l'Homme?
Refuse-t-on au peuple l'exercice de son droit de souverain?
Bloque-t-on le processus de changement?
Enterre-t-on la Conférence Nationale pour laquelle
tant de sang a coulé?
Il
se trouve aussitôt des "universitaires"
aux compétences fort douteuses qui n'hésitent
pas à faire le sit-in devant les studios de la
radio et de la télévision officielles (aujourd'hui
sur l'Internet?) dépendant du Ministère
de l'Information, en réalité de la Désinformation
et du Mensonge, non pas pour dénoncer les démons
de l'inconstitutionnalité ou de l'autoritarisme,
mais pour justifier, par des arguments creux (justifiés
par le ventre ou par le sang - sentiment tribal ou ethnique),
l'attitude des hommes et femmes qui n'ont aucun égard
ni pour les règle de droit ni pour la démocratie
elle-même!
Il
a existé une complicité, un mariage entre
les intellectuels et le pouvoir (autoritaire s'entend).
L'histoire de la Deuxième République démontre
que les intellectuels ont été des hérauts
du régime
S'étant nourris aux mamelles
de l'autoritarisme, ils apparaissent comme de vieux bébés,
incapables malgré leur âge et leur taille
de se détacher du sein maternel. Il arrive dès
lors qu'au lieu de s'exprimer en intellectuels authentiques,
les liens étroits, l'attachement au "sein"
de la dictature et la faim les déguisent en guignols
scientifiques ou fassent d'eux les "intellectuels
organiques de la dictature"
"Intellectuel
Djiboutiens, où es-tu?".
Globalement, la réponse est simple: il
est là, mais non pas du côté où
il devrait se trouver, celui des intérêts
des masses et du développement du Peuple, mais
du côté de l'autoritarisme et de l'industrialisation
de la crise. Il n'y a pas eu au Djibouti de regroupement
d'intellectuels pour réfléchir sur les problèmes
de leur pays comme sur ceux du développement ou
de la démocratie, pas d'équivalent, par
exemple, du Club Nation et Développement du Djibouti.
La "République des Professeurs" n'a rien
produit de tout cela d'autant plus qu'elle n'a pas été
une République du Peuple ni pour le peuple, mais
une République contre le peuple.
Les
intellectuels authentiques, indépendants d'esprit,
plus préoccupés des intérêts
de la communauté que des leurs, ont cessé
d'exister ou du moins leur nombre s'est drastiquement
réduit. A la place, un autre type d'intellectuel
a surgi, l'intellectuel ou l'universitaire garant ou défenseur
du statu quo, griot du régime, payé pour
troquer sa science contre l'accès à un poste
de responsabilité, combattant théoriquement
pour l'intérêt de sa société
mais agissant en fait pour nourrir son propre ventre.
Ces
intellectuels sont malheureusement très nombreux
et leur nombre ne cesse de s'accroître avec la crise.
Le Pouvoir avait besoin des services de cette nouvelle
race d'intellectuels pour contrer les mouvements en faveur
de la démocratie. A la fin de leurs études,
le manque d'emploi en dehors des structures du parti unique
poussait la plupart des anciens étudiants à
s'inscrire comme nouveaux adhérents de l'association
des intellectuels dits "révolutionnaires".
C'était aussi parfois l'unique choix en dehors
de la mort ou de l'exil.
La
révolution sous le parti unique
était synonyme de conservatisme et de militantisme.
La lutte pour la démocratie et le soutien
aux revendications populaires sont abandonnés à
"ceux qui ont faim" en vertu d'un adage africain
qui veut que "celui qui a la bouche pleine ne crie
pas". Cette philosophie continue de guider les hommes
politiques (et les intellectuels)
Harbi Elabeh
(GIDEU)
gideu@hotmail.com
(*)
NDLR : plusieurs lecteurs ont attiré notre attention
sur ce point. Ils regrettaient que Djibril Abadid puisse
s'exprimer au nom de l'oppositon djiboutienne à
Ottawa, qu'il ne représente absolument pas.
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26/07/02
Grâce à la générosité
et à l'engagement d'aimables voyageurs et de résistants
djiboutiens qui en ont assez du régime, nous sommes
en mesure de publier pendant plusieurs semaines des photos
récentes.
Il
s'agit de monuments particuliers, d'hommes célèbres
et d'un documentaire montrant les progrès de la
voirie et des réseaux d'assainissement de la capitale.
Nous
publierons ces photos semaine après semaine, avec
un commentaire adapté chaque fois que cela sera
possible : l'humour n'est pas exclu ! Nous tenons à
remercier tous ces résistants de l'ombre, voyageurs,
fonctionnaires, militaires, qui en ont assez du régime
et des ses dérapages.
Ce
sont des hommes qui ne veulent plus partager ni cautionner
les atrocités. Ils ont décidé de
contester/ résister à leur façon
en nous adressant des documents et des photos, comme par
exemple, celle du Lieutenant-Colonel
Abdo Abdi Dembil, prise récemment par un gendarme..
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26/07/02
Le square des martyrs ! Les sépultures anonymes
des victimes du massacre d'Arriba.
........
Cinquante-neuf corps, victimes du massacre
d'Arriba le 18 décembre 1991, sur ordre de Guelleh,
sont enterrés ici, dans ce lieu anonyme. A leur
mémoire.
|
Après
le massacre d'Arriba, véritable chasse à
l'homme, probablement organisée pour punir
les Afars qui avaient tenté de protéger
les Gadabourcis eux-même poursuivis sans pitié
par le pouvoir et la police de Guelleh, 59 corps
sans vie avaient été alignés
sur la chaussée.
Nous
publions, depuis plusieurs années, les photo
de ces corps alignés. Cliquez
ici
|
Ensuite
les corps avaient été enterrés près
du quartier d'Arriba et cette semaine, au nom du souvenir,
nous publions la photo récente de leur lieu de
sépulture, afin de témoigner de cette acte
de barbarie qui ne devra pas rester ni oublié ni
impuni. C'est un acte dont le souvenir continuera à
peser éternellement sur la conscience et sur les
épaules du dictateur sanguinaire : Ismaël
Omar Guelleh, responsable personnellement de la tragédie.
Nous
lançons une proposition qui pourrait consister
à nommer ce lieu : "Le square des martyrs"
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26/07/02
Les annonces immobilières de la semaine.
A
VENDRE EN TOUTE PROPRIÉTÉ
Charmante maison bien située
Quartier tranquille à proximité de la mer.
Peu de voisinage ...
VILLA CHRISTOPHE
Prix
intéressant à débattre. Importants
travaux de rénovation à prévoir.
Cette
maison a abrité pendant de nombreuses années,
le CNGTD (Centre National et Gouvernemental de Torture
de Djibouti). C'est là que les malheureux étaient
conduits pour être torturés, diminués
physiquement et moralement.
D'après
les témoins, à chaque fois qu'un 'client'
devait être traité, les abords étaient
bouclés par les forces de l'ordre et on assistait
à un balais de véhicules aux vitres teintées
qui entraient et qui sortaient.
Il
est à peu prés vérifié que
des hommes comme :
les Colonels Mahdi Cheikh moussa et Omar Bouh Goudade,
le Lieutenant-colonel Hoche Robleh, le fameux Commandant
Zakaria Hassan, les lieutenants Ladieh et Mohamed Adoyta,
l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu
de la nationalité canadienne), le sous-officier
Naguib, l'adjudant Tane, et bien d'autres,
avaient
pris place dans ces voitures pour venir 'opérer'
les opposants politiques récalcitrants. Leur nom
restera à jamais associé à cette
maison de la honte.
Les
habitants aux alentours se souviennent encore des cris
et des hurlements de douleur qu'ils percevaient alors.
Depuis
plusieurs années, le CNGTD a été
déplacé au siège de la SDS. Pour
faire face à la multiplication des demandes de
'soins particuliers' sur ordre de Guelleh et de ses sbires,
des annexes 'sociales d'intervention de premier niveau'
ont été organisées dans les Commissariats
de Police de quartiers et au centre de Nagad.
Il est à noter que ce secteur économique
ne manque pas de matériel ni de moyens humains,
contrairement à l'hôpital Peltier qui ne
disposait pas d'équipements de dialyse pour soigner
le Général Yacin.
Le
musée de la torture à Djibouti ?
Bref cette Villa, à l'abandon aujourd'hui, serait
susceptible d'intéresser une fondation qui déciderait
d'installer "le musée de la Torture sous
Gouled et Guelleh" : liste des personnes torturées,
souvenir du matériel périmé (balançoire,
etc..), liste des tortionnaires, véritables
héros de la torture qui devaient parfois travailler
sans relache plusieurs jours et plusieurs nuits d'affilée
au milieu des cris, pour extorquer finalement, avec le
dernier souffle de vie des malheureux, les aveux tant
espérés ....par le pouvoir du dictateur
sanguinaire.
|
Souvenez-vous
du nom
de tous les bourreaux,
qui ont torturé
dans cette Villa !
-
Colonel Mahdi Cheikh moussa,
- Colonel Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonelHoche Robleh
- Commandant Zakaria Hassan
- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi
|
26/07/02 Le jeu de la CENI continue.
Envoyez-nous vos propositions
En
juillet 2002, nous proposons à tous les lecteurs
de nous adresser la/les définition(s) qui leur semble(nt)
convenir aux initiales "CENI", dans le contexte
politique actuel à Djbouti et compte-tenu des intentions
'avouées et inavouées' du dictateur pour mettre
en place une CENI, dépendant uniquement de lui ....
Nous vous rappelons que CENI veut dire dans les autres pays
d'Afrique qui en ont adopté le principe : Commission
électorale nationale indépendante....
Nous publions les meilleures trouvailles au fur et à
mesure.
C'est
Encore une Nébuleuse
d'Ismaël ...
C'est Électoralement
une Nouvelle manuvre
d'Ismaël
17/07
: Cercle Etatisé
de Nidation de l'Illégitimité
17/07
: Casser l'Electorat
qui dit Non à IOG
20/07
: Carte d'Electeur
Non Inscrit
20/07
: Cause Encore,
Nous t'Ignorons
22/07
: Complot Effroyable
pour Niquer les
Institutions.
Explication
: A Djibouti comme partout ailleurs en Afrique francophone,
les
institutions de la République sont le plus souvent
les copies conformes de
celles de la puissance colonisatrice et la plupart du temps
celles-ci sont
élaborées sur mesure pour le Président
de la République. Ces textes sont
globalement positifs. Cependant, les problèmes ne
résident pas dans les
textes mais plutôt sur l'application de ces textes.
C'est pourquoi, la CENI
pourrait parfois avoir la signification d'un Complot Effroyable
pour Niquer
les Institutions.
23/07 : Cynique
Et Notoirement
Illusionniste
23/07
: Cet Etat Nous
Indigne
27/07
: Certainement et Entierement
Non à IOG
27/07 : Cacher Entierement
la Notion Internationale
28/07
: Concentré d'Egoïsme
Nourri par IOG
Les lecteurs peuvent jouer aussi avec CEDUP (Ces dupes).
_________________
Haut de page ________________
|
Le
jeu de la CENI
28/07 : Concentré d'Egoïsme
Nourri par IOG
27/07 : Certainement
et Entièrement Non
à IOG
27/07 : Cacher Entièrement
la Notion Internationale
23/07 : Cynique
Et Notoirement
Illusionniste
23/07 Cet Etat
Nous Indigne
22/07 : Complot
Effroyable pour Niquer
les Institutions.
20/07 :
Carte d'Electeur Non
Inscrit
20/07 :
Cause Encore, Nous
t'Ignorons
17/07 : Cercle
Etatisé de Nidation
de l'Illégitimité
17/07 : Casser
l'Electorat qui dit Non
à IOG
C'est
Encore une Nébuleuse
d'Ismaël ...
C'est Électoralement
une Nouvelle manuvre d'Ismaël
Nos rubriques
:
L'Homme de la Semaine
Les
responsables de la torture
L'Ordre
des Brosses à Reluire
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des
intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit
de cruauté envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali
Mohamed Abdou, pour
déni de justice envers les prisonniers politiques et pour
des déclarations mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil
et le Lieutenant Mohamed Djama (ci-dessus),
officiers de la Garde présidentielle, pour
avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles,
le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre
les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour
réclamer le paiement des arrièrès qui leur
sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire
(.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique
internationale les noms des tortionnaires qui ont été
le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à
ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé
par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali
Abdi, Ministre des Affaires Etrangères
au grade "d'hyène fonceuse"
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre du commerce
au grade "d'hyène repue"
- Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali
Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme" (paru
dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de
'faux-culs' avec la barrette spéciale
de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael
Ibrahim Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes,
Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous
le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action
de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au
grade "d'Avocat du Diable"
Bulletin
n° B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que
de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des
forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"
Bulletin
N° 155
Monsieur DILEITA, Premier Ministre pour les injures adressées
à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet
soumis".
|