ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 157
Du 26 juillet au 1er août 2002

Maj 01-Aoû-2002 8:24 (heure de Paris)
 

31/07/02 L'affaire Borrel rebondit dans La Nation, qui affirme que Djibouti pourrait être moins serein et transparent dans l'avenir ... Un lapsus significatif ?
31/07/02 L'Ambassadeur de France ne nous a toujours pas répondu ...
31/07/02 La situation devient alarmante en Ethiopie sur le Front entre les Issa et les Afar (du FRUD ?). Le double langage du FRUD ? (Lecteur)
31/07/02 Situation complexe en Somalie...
30/07/02 Lu sur le site du GED : Deuxième appel du GED à la mobilisation de l'ensemble du Peuple djiboutien pour mettre un terme à la tyrannie, à l'injustice, à l'accaparement des forces vives du pays et aux assassinats ...
29/07/02 A lire dans la Lettre de l'Océan Indien (LOI)
29/07/02 Le conflit Afar / Issa en Ethiopie pourrait reprendre de façon alarmante. (Source IRIN / NU)
29/07/02 Le Prix du sang = Impunité pour le régime de Guelleh ? (Lecteur)
29/07/02 Radio-Trottoir. Le prix du sang aurait été évalué à la baisse..
29/07/02 La vengeance tribale apporterait-t-elle une réponse adaptée à l'assassinat du Général ? La situation peut devenir dramatique dans les prochains jours ! Nous lançons un appel au calme.

27/07/02 Un Groupe nous informe qu'il a déposé une Plainte auprès du Procureur de la République française contre Ismaïl Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice pour non-assistance à personne en danger.

26/07/02 A lire sur LOI
26/07/02 Toujours des guerres dans la région.

26/07/02 Mise au point sur la position de l'ARDHD à l'occasion de la publication des messages de condoléances adressés à la famille du Général Yacin Yabeh.
26/07/02 L'affaire du conteneur de médicaments, bourré d'armes pourrait cacher bien des surprises ... Du double-jeu dans l'air ?
26/07/02 Les nombreux 'nouveaux' intellectuels sont-ils les piliers du régime ? N'importe qui ne peut pas parler au nom de l'opposition. (Harbi Elabeh - GIDEU)
26/07/02 Grâce à la générosité et à l'engagement d'aimables voyageurs, de fontionnaires et de militaires qui en ont assez du régime, nous sommes en mesure de publier pendant plusieurs semaines des photos récentes.
26/07/02 Le square des martyrs ! Les sépultures anonymes des victimes du massacre d'Arriba.
26/07/02 Les annonces immobilières de la semaine.
26/07/02 Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions

bulletin B156b

bulletin B158


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

31/07/02 L'affaire Borrel rebondit dans La Nation, qui affirme que Djibouti pourrait être moins serein et transparent dans l'avenir ... Un lapsus significatif ?

Le journal La Nation, organe de communication du dictateur, a cru nécessaire, utile et urgent de publier un long article pour expliquer que Guelle est innocent. La vérité nous impose de dire que cet article est fort bien construit et qu'IOG n'a pas du lésiner (sur le budget public, c'est à dire l'argent des Djiboutiens) pour s'offrir les services d'un avocat de talent qui a bien étudié le dossier. Il a sélectionné exclusivement les points qui pouvaient conforter la thèse impossible du suicide et il a occulté tous les autres, comme par exemple, les quelques mètres que le juge a du parcourir, enflammé, pieds nus (sans respirer et sans se faire mal au pied) et le coup Post Mortem (après la mort) qu'il s'est donné ...

Par exemple, il va même jusqu'à prédire l'avenir en affirmant que la nouvelle autopsie n'apportera rien de nouveau... ! Ca c'est fort de sa part. Comment peut-il savoir ? Cela montre soit la fragilité des thèses développées ... soit une nouvelle connivence avec la justice française qui a tout intérêt à suivre la politique internationale française qui soutient Guelleh contre vents et marées.

Un jour il faudra bien se demander ce qui incite la France à se compromettre avec une telle dictature. Forcément les affaires criminelles (dont la dernière en date avec l'assassinat de Yacin Yabeh) vont ressortir et être jugées par une juridiction pénale internationale.

Cela dit, la publication aujourd'hui d'un texte de justification aussi long (uniquement pour répondre à Sylvie Véran du Nouvel Observateur) ne peut prouver qu'une seule chose : l'extrême embarras actuel de Guelleh, qui n'a pas réussi à obtenir ni l'extradiction ni la capture de l'opposant réfugié en Ethiopie (Et pourtant Zakaria était sur les dents !) (*) . Si Guelleh était si tranquille et si serein, il n'aurait pas besoin de le dire .... ! L'opposant d'Addis sait peut-être des choses, que Guelleh aimerait bien effacer à tout jamais, car elles ne lui sont pas très favorables ?

La France, qui a refusé le visa à cette personne, a-t-elle cherché à soutenir Guelleh en lui évitant d'être mis en difficulté par ses révélations hypothétiques.
A-t-il eu la prudence de laisser un texte écrit ou filmé à titre de testament ? Rien ne nous permet de l'affirmer .... mais c'est dans le domaine des choses possibles.


Pour confirmer nos affirmations / suppositions, le journaliste 'cireur de pompes' de La Nation veut trop en faire au service de Guelleh. Dans un magnifique élan, il écrit que Djibouti est plus serein et transparent hier et aujourd'hui et peut-être que demain. Une vision objective ou un lapsus significatif ? Nous n'avons pas la réponse. Mais cette phrase qui a retenu notre attention et que nous rappelons ci-dessous, pourrait contenir la clef de l'énigme et la raison de cette publication en pleine période de vacances :

------------------------- Extrait de La Nation

"Ce voyage nous aura permis d'engager un temps de discussion et de réflexions sur des hommes, de la trempe de Montebourg qui tiennent autant de place dans la calomnie des autres, au nom de la justice et du droit ! Mais la petite République de Djibouti continuera dans la sérénité la plus totale et la transparence la plus parfaite, hier comme aujourd'hui et peut-être plus que demain, de révoquer le doute et la suspicion entretenus par ceux-là qui ont l'habitude d'enfermer la vérité dans tout ce qui l'offusque."


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NDLR : si nous avons bien compris le journaliste, la République de Djibouti est aujourd'hui plus sereine et plus transparente qu'elle ne le sera demain. En inversant la phrase, on peut donc en déduire que demain, elle sera encore moins sereine et encore moins transparente qu'aujourd'hui. CQFD.

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(*) Zakaria, à notre connaissance, a conduit récemment deux missions en Ethiopie pour tenter de capturer et/ou d'éliminer l'opposant d'Addis. La première s'est mal terminée, puisque ses hommes ont été arrêtés par les Ethiopiens et qu'il n'a du son salut qu'à une fuite honteuse ... vers Djibouti.

Son deuxième passage à Addis n'aura pas été plus discret puisque nous étions en mesure d'annoncer (pratiquement en temps réel) son arrivée dans la capitale ethiopienne et de publier sa photo 'secrète' ..

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31/07/02 L'Ambassadeur de France ne nous a toujours pas répondu ...

Voilà dix jours, nous adressions une lettre ouverte à S.E. l'Ambassadeur de France auprès de la République de Djibouti pour lui demander quelles étaient les mesures que la France pourrait prendre pour restaurer son autorité morale, à partir du moment où Guelleh avait failli à ses promesses, en n'accordant pas les garanties d'un Etat de Droit au Général Yacin Yabeh et en le laissant mourir sans soins ..


Oh surprise ! L'Ambassade, qui a bien reçu notre lettre (nous disposons de deux accusés de réception, un par fax à l'Ambassade et un par E-Mail au Consulat), ne nous a toujours pas répondu après dix jours. On sait que le courrier est lent ... !

Pouvons-nous en déduire que nous ne recevrons pas de réponse ? Non !

Pouvons-nous en déduire que les services sont un peu gênés pour nous répondre ? Rien ne nous permet de l'affirmer ! Ce ne seraient que des suppositions aléatoires bien sur ... !

C'est vrai qu'il pourrait être compliqué de nous expliquer que Guelleh a proposé de payer 'le prix du sang' pour calmer la fureur des notables ... et éviter un procès ou au minimum .. une destitution.

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31/07/02 La situation devient alarmante en Éthiopie sur le Front entre les Issa et les Afar (du FRUD ?). Le double langage du FRUD ? (Lecteur)


Nous sommes alertés par des nouvelles inquiétantes sur le front en Éthiopie qui sépare les Afar et les Issa.

Contribution d'informateurs dignes de confiance :

"En Éthiopie, plusieurs lieux ont été attaqués par le Frud, dirigé par le fils de DINI, qui se justifie en prétendant qu'il agit pour venger les victimes de 1991 (Arriba), à Djibouti. Il dispose d'armement lourd...

Les Issa n'avaient pas d'armes. Récemment ils viennent d'être approvisionnés par l'Éthiopie. L'armement du FRUD est si important que l'on ne peut pas croire que DINI ait brûlé ses armes sur le bûcher de la Paix. Comme le dit l'ARDHD, ce devait être des armes obsolètes ...

Une cinquantaine d'Afar viennent d'être arrêtés par les Éthiopiens, alors qu'ils pénétraient dans la région Issa pour se diriger vers la Somalie.

A Djibouti, les gens considèrent qu'à partir du moment où DINI a signé un accord (de Paix ou de Guerre ?) avec IOG, ce dernier est forcément au courant des événements récents et que s'il ne les provoque pas (ce qui nous étonnerait quand même), il en porte au minimum l'entière responsabilité.

Certains vont même jusqu'à se demander si DINI n'aurait pas plusieurs paroles ... l'une pour la communication publique, l'autre pour Guelleh et la troisième contre les Issa ..."


NDLR : de toutes les façons, la situation semble être extrêmement confuse et nous n'avons pas les moyens de vérifier les informations qui nous sont transmises. C'est la raison pour laquelle nous les publions, comme toujours, sous l'entière responsabilité de nos lecteurs.


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31/07/02 Situation complexe en Somalie...



Guelleh salue un nouvel et récent accord de Paix en Somalie. En même temps, nous recevons, tous les jours, des dépêches qui font état de nombreux blessés et de dizaines de morts dans la capitale....


Il y a une contradiction à l'évidence et il est bien difficile de comprendre la situation. Quoiqu'il en soit, les paroles rassurantes de Guelleh manque, comme toujours, de crédibilité ...

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30/07/02 Lu sur le site du GED : Deuxième appel du GED à la mobilisation de l'ensemble du Peuple djiboutien pour mettre un terme à la tyrannie, à l'injustice, à l'accaparement des forces vives du pays et aux assassinats ...


Nous avons reçu un communiqué du GED qui nous fait part de la création du "mouvement du refus". Dans un long communiqué, le GED appelle le Peuple djiboutien à la mobilisation générale des civils, des fonctionnaires et des militaires pour mettre un terme au régime de Guelleh.

Lien : http://www.gouv-exil.org/15_communique/com001.htm
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29/07/02 A lire dans la Lettre de l'Océan Indien (LOI)

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/07/2002
UNDP - Kenya et Ouganda ne désarment pas
Le Small Arms Secretariat for Eastern African and the Horn, sponsorisé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), est déçu par l'attitude du Kenya et de l'Ouganda. (...). [Total : 244 Mots].

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/07/2002
ENOC - Un pied à Djibouti
La Emirates National Oil Company Ltd (ENOC) vient de créer une filiale à Djibouti, Enoc Djibouti Ltd SAZF, pour embouteiller et distribuer du gaz liquide à destination des pays d'Afrique de l'Est. (...). [Total : 94 Mots].


LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 27/07/2002
DJIBOUTI - Patrick Charaix nommé commandant du détachement Air 188
Le colonel Patrick Charaix vient d'être nommé commandant du détachement Air 188 à Djibouti en remplacement du colonel Eric Rouzaud. (...). [Total : 72 Mots].

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29/07/02 Le conflit Afar / Issa en Ethiopie pourrait reprendre de façon alarmante. (Source IRIN / NU)


NDLR : Le conflit Afar-Issa semble avoir pour origine des raisons de sécheresse. C'est la première fois, semble-t-il, que les Afars s'enfoncent aussi profondément dans la région Issa (Shinille se trouve à coté de Dire-Dawa). Il est imaginable que les Issas se sentent légitimement l'obligation de répliquer.

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U N I T E D N A T I O N S
Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)
Integrated Regional Information Network (IRIN)


ETHIOPIA: Ethnic clashes worsening effects of drought

ADDIS ABABA, 29 July (IRIN) - Ethnic clashes have erupted between rival
groups fighting over scarce water sources in Ethiopia's Afar Region and
surrounding areas, the UN Emergencies Unit for Ethiopia (EUE) has warned.


The Afar and the Issas have clashed near the Awash River that runs through
their territory while searching for water, according to a report published
by the EUE.


The report states that some 400 cattle were stolen by the Afar who launched
the attack on the Issas from Shinille zone in Somali Region.


Many clashes between the groups are being sparked because of the drought
which has had a "devastating" impact on the pastoralists in the region.
Children are also begging for water at the side of roads, according to the
report by the EUE, whose mission was carried out in mid-July.


The clashes are worsening the impact of the drought which has hit Afar
Region and surrounding areas including parts of Oromiya and Somali Regions.


Issa community leaders told the EUE team that they would have to return to
the water points regardless of the risks if their cattle are to survive.


Conflict has also meant that traditional watering holes have been left empty
because it is too dangerous to return to the Awash River and refill them.


"Following clashes, many Somali pastoralists were forced to leave their
traditional water and grazing areas," the report said. "Without secure
access to water, the very survival of the pastoral community's livestock is
threatened."


"Immediate political solutions are essential to negotiate conflict
resolution between Afar and Issa communities over water and grazing lands,"
it stressed.


The EUE also called on regional governments in the Afar and Somali Regions
to set up peace talks between clan elders.


Often the clashes between ethnic groups - who are all nomadic pastoralists -
are triggered because they wander into each other's territory in search of
water or pasture.


The condition of livestock in the region has also declined over the years.
The EUE said that camels, which could go for 15 to 20 days without water,
would now need to drink every three days.


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29/07/02 Le Prix du sang = Impunité pour le régime de Guelleh ? (Lecteur)

C'est une vieille tradition Issa, qui consiste en une offre de compensation que propose une tribu dont un de ses membre a pratiqué un acte criminel.Elle a été utilisée à l'époque pré-islamique pour , en quelque sorte, "réguler" les relations entre tribus dont l'activité guerrière était importante.

Aujourd'hui, le régime de Guelleh essaye de se prévaloir de cette règle, tombée en désuétude depuis longtemps à Djibouti, pour contourner la justice démocratique. Il est clair que si la tribu de Yacin Yabeh accepte cette offre (elle est sur le point de le faire, à ce qu'on dit), le régime en place se prévaudra de ce "succès" pour abandonner la justice pénale au profit d'une justice de pacotille, qui aboutirait à une impunité de fait pour tous les crimes dont le régime pourrait se prévaloir à l'avenir.


Ce serait la fin de tout espoir démocratique et de la possibilité future de la mise en place d' une justice équitable pour tous dans ce pays.


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29/07/02 Radio-Trottoir. Le prix du sang aurait été évalué à la baisse..

Pour calmer l'énervement de l'entourage du Général Yacin Yabeh, Guelleh aurait fait réunir les notables, à qui il aurait proposé de payer une certaine somme, dont le montant n'est pas encore connu ... Ce montant aurait semblé suffisant aux notables qui voient le moyen d'aider ainsi les membres de la tribu, mais il serait dérisoire comparé à la frousse qu'à eu Guelleh, qui aurait vu, selon certaines mauvaises langues, ses dernières heures de Président. Cela reste à vérifier.

Tout va bien, Madame Paulette, puisque le risque d'explosion ethnique s'éloigne avec quelques millions qui seront payés ... par le Peuple de Djibouti bien entendu .... Certains disent que le membres de la tribu du Général auraient cédé un peu vite et pour très peu et surtout qu'ils auraient eu tendance à oublier un peu vite, les épouses et les enfants du Général ...

On dit que Guelleh a encore un petit problème à résoudre avec le GED qui le dérange et qu'il aurait mis les journalistes soumis de La Nation devant le problème avec obligation de résultat. Nous attendons de lire ce qu'ils vont bien nous sortir : ca sera certainement croustillant.

On dit que Paulette et le Chamelier vivent dans la peur maintenant. Ils ont tellement de raisons de craindre quelque chose ... le problème de Yacin Yabeh et la vengeance tribale, le conflit Afar / Issa en Ethiopie, les combats violent à Mogadiscio et la mise en cause du GNT issu d'ARTA et de la volonté de Guelleh ... Qui viendra au secours des Issa d'Ethiopie, s'ils sont attaqués par le FRUD ? A force de mettre les Issa sur la touche, ils les laissent bien seuls et désarmés .... L'autre soir, Guelleh a tenté de sortir de chez lui vers 23 h 00 pour aller à la rencontre du Cadi. Pas de chance ce dernier était absent. Mais ce n'est que partie remise ...


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29/07/02 La vengeance tribale apporterait-t-elle une réponse adaptée à l'assassinat du Général ? La situation peut devenir dramatique dans les prochains jours ! Nous lançons un appel au calme.

Depuis une semaine, nous alertons l'opinion djiboutienne et internationale sur les risques d'un embrasement à Djibouti, sur fond de vengeance tribale.

Sans l'entêtement, la brutalité et l'inhumanité de Guelleh, le Général Yacin Yabeh ne serait pas mort à l'hôpital Peltier : c'est un fait étabi et sa responsabilité personnelle est entière et incontestable.

Toutes les informations que nous recevons nous informent que les proches du Général pourraient préparer des actions pour répondre aux dernières volontés du Général, à savoir 'le prix du sang' pour ceux qui l'ont laissé mourir sans soins. Nous n'avons aucune idée de l'envergure de ces actions : contre Guelleh, contre ses proches, contre les Mamassans ?

Cette situation comporte des risques graves d'un embrasement généralisé et catastrophique pour tous les Djiboutiens. C'est la raison pour laquelle nous lançons un appel au calme, afin de prévenir un affrontement tribal qui ne pourrait qu'agraver la situation actuelle.

Il est évident que les Mamassans pourraient affirmer publiquement qu'ils se désolidarisent désormais de Guelleh et de son régime et qu'ils condamnent le refus de soigner le Général. Seraient-ils prêts à le faire et cela serait-il suffisant pour calmer les esprits ?

La communauté internationale doit intervenir de façon urgente pour condamner l'assassinat et pour mettre Guelleh, le dictateur sanguinaire, qui a volé les élections de 1999 et qui est coupable de crimes contre l'humanité, au pied du mur, en lui conseillant de quitter le poste pour éviter un bain de sang. Devra-t-il être conduit devant la Cour pénale internationale ? Probablement ! Il y a assez de preuves de crimes contre l'humanité pour le poursuivre ainsi que ses proches (Ministres et Officiers supérieurs de l'AND, de la Police et de la SDS) sur le plan pénal.

Djibouti est actuellement une poudrière et il ne faut pas mettre le feu à la mèche, sous risque de déclencher un incendie qui sera difficile à éteindre. Personne ne peut en prévoir l'étendue ni la violence.

De toutes les façons et quelles que soient les gagnants, c'est la ruine du pays qui est au bout du chemin, des morts innocents, des souffrances pour la population.

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27/07/02 Un Groupe nous informe qu'il a déposé une Plainte auprès du Procureur de la République française contre Ismaïl Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice pour non-assistance à personne en danger.

NDLR : nous félicitons ces Djiboutiens qui déposent une plainte contre l'un des responsables d'actes criminels à Djibouti. Il n'est pas fréquent que nous soyons informés de la mise en oeuvre d'une procédure semblable.
La dernière plainte d'un djiboutien remonte à l'année 1999 et nous l'avions soutenue largement. Il s'agissait alors d'une plainte contre Guelleh pour Crimes contre l'Humanité.
Notre Association rappelle qu'elle est à la disposition des Djiboutiens qui souhaiteront demander à la justice de se prononcer contre la barbarie et l'injustice. Elle peut se joindre aux plaintes et aider les déposants à choisir un avocat spécialisé en France et/ou en Belgique.


PLAINTE DEPOSEE CONTRE
ISMAEL IBRAHIM ACTUEL MINISTRE DE JUSTICE


DEVANT LE TRUBUNAL DE PARIS



Après avoir passé 20 ans d'exil en France, il est rentré à Djibouti pour prendre un portefeuille ministériel fantôche.

Tout le monde l'avait compris, il est venu chercher le "Hacho" dont l.O.G. est le grand pourvoyeur.


Mais pour profiter de cette aisance facile, il a fallu qu'il multiplie les gestes de bon serviteur pour le compte d'I.O.G. le maître.

Ismaïl Ibrahim Houmed, Le Ministre a obéi, au doigt et à l'oeil,
aux ordres de son maître, en prenant des mesures expéditives et brutales contre les opposants à l'approche des élections législatives.

Mais pour profiter de cette aisance facile, il a fallu qu'il multiplie les gestes de bon serviteur pour le compte d'I.O.G. le maître.

Il a obéi, au doigt et à l'oeil, aux ordres de son maître, en prenant des mesures expéditives et brutales contre les opposants à l'approche des élections législatives.

- Il a signé un arrêt sans fondement qui consiste à transférer un bien immobilier de grand valeur (PALMIER EN ZINC) appartenant a deux oppossants du haut conseil de l'ODU à son collègue, le ministre de l'emploi BARKAT .

- l'épouse de DAF a déposé une plainte devant la justice djiboutienne pour abus de pouvoir de la part du Ministre des Finances, YACIN ELMI BOUH qui l'avait licenciée sans convoquer le conseil de discipline, l'instance requise pour tout licenciement d'un fonctionnaire.

Aucune réponse n'a jamais été donnée par le Minstre de la Justice à la requête de cette dame qui reste toujours au chômage.

La derniere affaire en date est celle de la mort (/ assassinat) de YACIN YABEH.

Il a été prévenu de la dégradation de l'état de santé de Yacin Yabeh, deux semaines avant sa mort par un écrit en bonne et dûe forme rédigé par le médecin français traitant du défunt.

La lettre a été publiée dans le RENOUVEAU. Elle disait que Yacin allait mourir s'il n'était pas évacué d'urgence vers un centre spécialisé à l'étranger, car les hopitaux djiboutiens ne disposaient pas du matériel nécessaire pour pratiquer des dialyses rénales.

C'est de cet crime, que le ministre fantôche ISMAEL IBRAHIM devra répondre devant la Justice pénale française, pour non assistance à personne en danger.

La plainte est recevable, car elle a été déposée par des Français d'origine djiboutienne contre une personne ayant la Nationnalité française. A l'issue du procés, outre une condamnation possible, il pourrait être déchu de la Nationnalité française. Dans ce cas, il ne lui restera plus que la résidence à Djibouti pour mourrir près de son Maître dont la fin n'a jamais été aussi proche ....

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26/07/02 A lire sur LOI

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 20/07/2002


DJIBOUTI - Les radicaux du Frud s'organisent

La faction du Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie (FRUD, ex-rébellion Afar) qui n'a jamais accepté de négocier avec le gouvernement djiboutien, vient de tenir une conférence à Bruxelles, les 13 et 14 juillet. (...). [Total : 291 Mots].



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26/07/02 Toujours des guerres dans la région.


1 - Mogadiscio
Des dépêches d'agence de presse signalent des combats à Mogadiscio et plus de trente tués dans les dernières heures. En dépit des propos rassurants de Guelleh, la conférence d'ARTA n'a toujours rien réglé.


2 - Ethiopie
On parle peu souvent des affrontements entre les Afar et les Issa aux frontières de Djibouti. Ces affrontements continuent. L'hôpital d'Ali-Sabieh accueillerait de nombreux blessés dont certains porteraient des blessures aux organes génitaux, qui seraient la conséquence d'actions de représailles et non de blessures reçues au combat.


Nous citons textuellement un témoin :


"Je suis allé à l'hôpital d'Ali Sabieh pour essayer d'avoir des nouvelles d'un proche. Les Issa m'ont raconté leur colère, et les conditions de leur repli.

En effet, il semble que les Issa aient préféré céder du terrain aux Afar pour éviter de se faire massacrer, car ils n'avaient plus de munitions.

Ils disaient aussi que beaucoup d'anciens soldats Afars ( demobilisés, retraités) ont participé aux combats. Des cartes djiboutiennes indiquant leur présence ont été récupérées par les Issa qui en ont conclu que c'était le régime de Djibouti qui était derrière ces affrontements et qui encourageait les combats ethniques.

Pour quelles raisons ?


Des personnes parlaient alors de convois entiers remplis d'armes qui auraient été expédiés aux Afar. Cela expliquerait que les Afar soient mieux équipés et qu'ils disposent de ressources importantes en termes de munition.

Les Issa donnent l'impression de s'être désolidarisés d'IOG, de son régime et des brutes qui l'entourent. A l'exception de quelques dignitaires, les Issa ont emis des reserves sérieuse sur IOG, sur son Parti politique le RPP et sur son avenir. Cela explique-t-il le fait qu'IOG soutiennent les Afar contre eux pour les punir ?


C'est une réalité que j'ai constaté sur le terrain."

NDLR : nous ne disposons pas d'autres informations (semblables ou contradictoires) ni d'autres témoignages qui pourraient confirmer ou infirmer celui-ci. Nous le publions à titre de document, comme un élément d'information non vérifié et donc à considérer avec précaution.

Ce qu'il faut noter, c'est que la main d'IOG pourrait être derrière tous ces combats parce qu'il fournirait aux bélligérants les moyens militaires de faire durer les affrontements. De toutes les façons, c'est absolument scandaleux ! Et si ce n'est pas IOG personnellement, on peut s'interroger sur le rôle du Premier Ministre Dileita qui pourrait agir en sous-main. Cf l'affaire du conteneur ci-dessous.

Comme c'est le cas en Somalie, IOG complique toutes les situations dans la région en ravivant les rivalités tribales afin d'essayer de se maintenir en place et de faire simultanément un commerce lucratif. Les occidentaux devront finir par le comprendre et par lui retirer toute forme d'aide financière qui lui permet de financer les armes et les combats. De plus, Guelleh étant producteur d'armes en Afrique du Sud, tout conflit l'intéresse puisqu'il aboutit à l'achat et à la consommation de ses productions ....


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26/07/02 Mise au point sur la position de l'ARDHD à l'occasion de la publication des messages de condoléances adressés à la famille du Général Yacin Yabeh.

De nombreux lecteurs sont intervenus pour adresser, via notre site, des messages de condoléances à la famille du Général. Il nous a semblé normal d'accéder à leurs souhaits sous leur entière responsabilité et sous leur signature.

D'autres lecteurs nous ont écrit pour nous dire que nous pourrions donner l'impression d'avoir sombré dans le tribalisme et qu'il n'était peut-être pas opportun de publier le message d'un tel ou d'un tel, etc.

Que chacun se rassure ! Nous rappelons simplement notre position :
1 - L'ARDHD est opposée systèmatiquement à toute forme de tribalisme par principe,
2 - L'ARDHD est opposée systématiquement à toute forme de censure, sauf si les messages ne sont pas conformes avec la moralité, l'éthique et la culture.


Il ne nous a semblé ni possible, ni concevable de censurer des messages de condoléances, qui peuvent apporter un réconfort aux familles dans la douleur. Et les familles ne sont pas responsables des actes passés du père.

Nous avons considéré en la circonstance que les messages, même faisant état d'une appartenance tribale particulière, étaient des messages à caractère familial au sens large et non tribal.

Cela dit, le problème tribal existe toujours et nous avions lancé simultanément un appel d'urgence pour avertir des risques imminents d'un conflit ethnique et pour tenter de le prévenir, par le biais d'une intervention européenne.

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26/07/02 L'affaire du conteneur de médicaments, bourré d'armes pourrait cacher bien des surprises ... Du double-jeu dans l'air ?


Dans le numéro de la semaine dernière, nous avions évoqué l'affaire d'un conteneur bourré d'armes (médicaments) à destination du service médical du frère de Dileita, à l'hôpital Peltier. Sur la base des témoignages reçus, nous avions écrit que ces armes étaient destinées aux Issa d'Éthiopie toujours en guerre contre les Afar d'Éthiopie

Plusieurs lecteurs nous confirment que ce ne serait q'une version officielle imaginée par le Premier des Ministres, pour calmer les fureurs de Guelleh.

En revanche, il se murmure que ces armes auraient bien été destinées à approvisionner les résistants du FRUD, qui contrairement à ce que clame Guelleh semblent toujours en alerte (*).

D'ici à découvrir que Dileita a joué un double-jeu : il y a encore un pas à franchir ... Au minimum, il a voulu couvrir son frère.

(*) NDLR : pour mémoire, nous vous rappelons la photo publiée dans La Nation, il y a un an, du bûcher baptisé pompeusement bûcher de la paix".


Comme tous les lecteurs avaient pu le constater, ce n'étaient pas des centaines d'armes qui brûlaient, mais seulement quelques vieux fusils, probablement obsolètes et (pourquoi pas ?) datant de la guerre de 14-18.


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26/07/02 Les nombreux 'nouveaux' intellectuels sont-ils les piliers du régime ? N'importe qui ne peut pas parler au nom de l'opposition. (GIDEU)

Nous venons d'apprendre avec consternation le décès de notre frère Yacin Yabeh Galab. La volonté de tout puissant l'a décidé. Nous présentons à toute sa famille , ses veuves et ses enfants et non pas aux Fourlabeh (Fourlaba), nos condoléances les plus attristées.

Au peuple Djiboutien, je rappelle que la liberté ne se donne pas, mais qu'elle s'arrache .Que le peuple de Djibouti se souvienne encore de tout ce que faisait Yacin Yabeh Galab lorsqu'il avait le pouvoir et qu'il agissait sur ordre D'IOG. Que le Peuple Djiboutien se souvienne aussi qu'il y a eu des victimes durant son mandat. Attention au trompeur Fourlabeh (Fourlaba). Nous nous souvenons encore du massacre, commis il y a 3 ans, et dont Moussa Ahmed Idriss fut la victime. Je ne m'étendrais pas sur les crimes de Yacin Yabeh maintenant. Que son âme repose en paix !


Djibril Abadid n'a aucune légitimité pour s'exprimer
au nom des Djiboutiens. (*)


Depuis quand Hassan Djibril Abadid représente les opposants Djiboutiens a Ottawa et s'exprime au non de l'opposition Djiboutiens. Je regrette mais un éthiopien n'a aucune légitimité pour nous représenter, nous les Djiboutiens .

Etre intellectuel djiboutien.
Qu'est ce que cela signifie aujourd'hui ?

Les intellectuels se sont souvent plaints du manque de culture démocratique dans nos pays comme étant l'obstacle majeur à l'avènement rapide de la démocratie. Mais l'on oublie trop souvent que cette culture est produite et façonnée non seulement par les conditions sociologiques et les lois, mais aussi par les idées diffusées par les intellectuels.


La déraison autoritaire du pouvoir
a pris sa revanche sur la raison scientifique.


A-t-on violé la Constitution ou les Droits de l'Homme?
Refuse-t-on au peuple l'exercice de son droit de souverain?
Bloque-t-on le processus de changement?
Enterre-t-on la Conférence Nationale pour laquelle tant de sang a coulé?


Il se trouve aussitôt des "universitaires" aux compétences fort douteuses qui n'hésitent pas à faire le sit-in devant les studios de la radio et de la télévision officielles (aujourd'hui sur l'Internet?) dépendant du Ministère de l'Information, en réalité de la Désinformation et du Mensonge, non pas pour dénoncer les démons de l'inconstitutionnalité ou de l'autoritarisme, mais pour justifier, par des arguments creux (justifiés par le ventre ou par le sang - sentiment tribal ou ethnique), l'attitude des hommes et femmes qui n'ont aucun égard ni pour les règle de droit ni pour la démocratie elle-même!

Il a existé une complicité, un mariage entre les intellectuels et le pouvoir (autoritaire s'entend). L'histoire de la Deuxième République démontre que les intellectuels ont été des hérauts du régime… S'étant nourris aux mamelles de l'autoritarisme, ils apparaissent comme de vieux bébés, incapables malgré leur âge et leur taille de se détacher du sein maternel. Il arrive dès lors qu'au lieu de s'exprimer en intellectuels authentiques, les liens étroits, l'attachement au "sein" de la dictature et la faim les déguisent en guignols scientifiques ou fassent d'eux les "intellectuels organiques de la dictature"…

"Intellectuel Djiboutiens, où es-tu?".

Globalement, la réponse est simple: il est là, mais non pas du côté où il devrait se trouver, celui des intérêts des masses et du développement du Peuple, mais du côté de l'autoritarisme et de l'industrialisation de la crise. Il n'y a pas eu au Djibouti de regroupement d'intellectuels pour réfléchir sur les problèmes de leur pays comme sur ceux du développement ou de la démocratie, pas d'équivalent, par exemple, du Club Nation et Développement du Djibouti. La "République des Professeurs" n'a rien produit de tout cela d'autant plus qu'elle n'a pas été une République du Peuple ni pour le peuple, mais une République contre le peuple.


Les intellectuels authentiques, indépendants d'esprit, plus préoccupés des intérêts de la communauté que des leurs, ont cessé d'exister ou du moins leur nombre s'est drastiquement réduit. A la place, un autre type d'intellectuel a surgi, l'intellectuel ou l'universitaire garant ou défenseur du statu quo, griot du régime, payé pour troquer sa science contre l'accès à un poste de responsabilité, combattant théoriquement pour l'intérêt de sa société mais agissant en fait pour nourrir son propre ventre.

Ces intellectuels sont malheureusement très nombreux et leur nombre ne cesse de s'accroître avec la crise. Le Pouvoir avait besoin des services de cette nouvelle race d'intellectuels pour contrer les mouvements en faveur de la démocratie. A la fin de leurs études, le manque d'emploi en dehors des structures du parti unique poussait la plupart des anciens étudiants à s'inscrire comme nouveaux adhérents de l'association des intellectuels dits "révolutionnaires". C'était aussi parfois l'unique choix en dehors de la mort ou de l'exil.


La révolution sous le parti unique
était synonyme de conservatisme et de militantisme.
La lutte pour la démocratie et le soutien aux revendications populaires sont abandonnés à "ceux qui ont faim" en vertu d'un adage africain qui veut que "celui qui a la bouche pleine ne crie pas". Cette philosophie continue de guider les hommes politiques (et les intellectuels)


Harbi Elabeh
(GIDEU)
gideu@hotmail.com


(*) NDLR : plusieurs lecteurs ont attiré notre attention sur ce point. Ils regrettaient que Djibril Abadid puisse s'exprimer au nom de l'oppositon djiboutienne à Ottawa, qu'il ne représente absolument pas.

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26/07/02 Grâce à la générosité et à l'engagement d'aimables voyageurs et de résistants djiboutiens qui en ont assez du régime, nous sommes en mesure de publier pendant plusieurs semaines des photos récentes.

Il s'agit de monuments particuliers, d'hommes célèbres et d'un documentaire montrant les progrès de la voirie et des réseaux d'assainissement de la capitale.

Nous publierons ces photos semaine après semaine, avec un commentaire adapté chaque fois que cela sera possible : l'humour n'est pas exclu ! Nous tenons à remercier tous ces résistants de l'ombre, voyageurs, fonctionnaires, militaires, qui en ont assez du régime et des ses dérapages.

Ce sont des hommes qui ne veulent plus partager ni cautionner les atrocités. Ils ont décidé de contester/ résister à leur façon en nous adressant des documents et des photos, comme par exemple, celle du Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil, prise récemment par un gendarme..


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26/07/02 Le square des martyrs ! Les sépultures anonymes des victimes du massacre d'Arriba.

........
Cinquante-neuf corps, victimes du massacre
d'Arriba le 18 décembre 1991, sur ordre de Guelleh,
sont enterrés ici, dans ce lieu anonyme. A leur mémoire.

Après le massacre d'Arriba, véritable chasse à l'homme, probablement organisée pour punir les Afars qui avaient tenté de protéger les Gadabourcis eux-même poursuivis sans pitié par le pouvoir et la police de Guelleh, 59 corps sans vie avaient été alignés sur la chaussée.

Nous publions, depuis plusieurs années, les photo de ces corps alignés. Cliquez ici

Ensuite les corps avaient été enterrés près du quartier d'Arriba et cette semaine, au nom du souvenir, nous publions la photo récente de leur lieu de sépulture, afin de témoigner de cette acte de barbarie qui ne devra pas rester ni oublié ni impuni. C'est un acte dont le souvenir continuera à peser éternellement sur la conscience et sur les épaules du dictateur sanguinaire : Ismaël Omar Guelleh, responsable personnellement de la tragédie.

Nous lançons une proposition qui pourrait consister à nommer ce lieu : "Le square des martyrs"

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26/07/02 Les annonces immobilières de la semaine.

A VENDRE EN TOUTE PROPRIÉTÉ
Charmante maison bien située
Quartier tranquille à proximité de la mer.
Peu de voisinage ...


VILLA CHRISTOPHE

Prix intéressant à débattre. Importants travaux de rénovation à prévoir.

Cette maison a abrité pendant de nombreuses années, le CNGTD (Centre National et Gouvernemental de Torture de Djibouti). C'est là que les malheureux étaient conduits pour être torturés, diminués physiquement et moralement.

D'après les témoins, à chaque fois qu'un 'client' devait être traité, les abords étaient bouclés par les forces de l'ordre et on assistait à un balais de véhicules aux vitres teintées qui entraient et qui sortaient.

Il est à peu prés vérifié que des hommes comme :

les Colonels Mahdi Cheikh moussa et Omar Bouh Goudade, le Lieutenant-colonel Hoche Robleh, le fameux Commandant Zakaria Hassan, les lieutenants Ladieh et Mohamed Adoyta, l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne), le sous-officier Naguib, l'adjudant Tane, et bien d'autres,

avaient pris place dans ces voitures pour venir 'opérer' les opposants politiques récalcitrants. Leur nom restera à jamais associé à cette maison de la honte.

Les habitants aux alentours se souviennent encore des cris et des hurlements de douleur qu'ils percevaient alors.

Depuis plusieurs années, le CNGTD a été déplacé au siège de la SDS. Pour faire face à la multiplication des demandes de 'soins particuliers' sur ordre de Guelleh et de ses sbires, des annexes 'sociales d'intervention de premier niveau' ont été organisées dans les Commissariats de Police de quartiers et au centre de Nagad.

Il est à noter que ce secteur économique ne manque pas de matériel ni de moyens humains, contrairement à l'hôpital Peltier qui ne disposait pas d'équipements de dialyse pour soigner le Général Yacin.

Le musée de la torture à Djibouti ?
Bref cette Villa, à l'abandon aujourd'hui, serait susceptible d'intéresser une fondation qui déciderait d'installer "le musée de la Torture sous Gouled et Guelleh" : liste des personnes torturées, souvenir du matériel périmé (balançoire, etc..), liste des tortionnaires, véritables héros de la torture qui devaient parfois travailler sans relache plusieurs jours et plusieurs nuits d'affilée au milieu des cris, pour extorquer finalement, avec le dernier souffle de vie des malheureux, les aveux tant espérés ....par le pouvoir du dictateur sanguinaire.

Souvenez-vous
du nom
de tous les bourreaux,
qui ont torturé
dans cette Villa !

- Colonel Mahdi Cheikh moussa,
- Colonel Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonelHoche Robleh
- Commandant Zakaria Hassan
- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi


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26/07/02 Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions
En juillet 2002, nous proposons à tous les lecteurs de nous adresser la/les définition(s) qui leur semble(nt) convenir aux initiales "CENI", dans le contexte politique actuel à Djbouti et compte-tenu des intentions 'avouées et inavouées' du dictateur pour mettre en place une CENI, dépendant uniquement de lui ....

Nous vous rappelons que CENI veut dire dans les autres pays d'Afrique qui en ont adopté le principe : Commission électorale nationale indépendante....

Nous publions les meilleures trouvailles au fur et à mesure.

C
'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...
C'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël
17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité
17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG
20/07 : Carte d'Electeur Non Inscrit
20/07 : Cause Encore, Nous t'Ignorons
22/07 : Complot Effroyable pour Niquer les Institutions.
Explication : A Djibouti comme partout ailleurs en Afrique francophone, les
institutions de la République sont le plus souvent les copies conformes de
celles de la puissance colonisatrice et la plupart du temps celles-ci sont
élaborées sur mesure pour le Président de la République. Ces textes sont
globalement positifs. Cependant, les problèmes ne résident pas dans les
textes mais plutôt sur l'application de ces textes. C'est pourquoi, la CENI
pourrait parfois avoir la signification d'un Complot Effroyable pour Niquer
les Institutions.


23/07 : Cynique Et Notoirement Illusionniste

23/07 : Cet Etat Nous Indigne
27/07 : Certainement et Entierement Non à IOG
27/07 : Cacher Entierement la Notion Internationale
28/07 : Concentré d'Egoïsme Nourri par IOG


Les lecteurs peuvent jouer aussi avec CEDUP (Ces dupes).

Pour nous adresser votre / vos définition(s),
il suffit de cliquer ci-dessous.


J'adresse une définition pour les initiales de CENI

 

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Le jeu de la CENI

28/07 : Concentré d'Egoïsme Nourri par IOG


27/07 : Certainement et Entièrement Non à IOG

27/07 : Cacher Entièrement la Notion Internationale


23/07 : Cynique Et Notoirement Illusionniste

23/07 Cet Etat Nous Indigne


22/07 : Complot Effroyable pour Niquer les Institutions.


20/07 : Carte d'Electeur Non Inscrit

20/07 : Cause Encore, Nous t'Ignorons

17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité

17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG

C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...

C
'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


Nos rubriques :

L'Homme de la Semaine

Les responsables de la torture

L'Ordre des Brosses à Reluire


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil


et le Lieutenant Mohamed Djama
(ci-dessus), officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire
(.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"


Bulletin N° 155

Monsieur DILEITA,
Premier Ministre pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet soumis".