ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 158
Du 2 août au 16 août 2002

Maj 17-Aoû-2002 17:42 (heure de Paris)
 

Avertissement : entre le 2 et le 16 août, l'équipe de l'ARDHD prend des vacances. Elle essaiera de lire les messages aussi régulièrement que possible et d'effectuer les mises à jour. Cependant nous prions les lecteurs de nous excuser, à l'avance, s'ils constataient un certain retard.

13/08/02 Visite privée d'Ould Taya en France ? Est-il admissible qu'un responsable de crimes contre l'humanité soit en visite privée à Paris ? (Appel à manifester transmis par SURVIE)
13/08/02 Qu'est ce que le Commandant Abdo Abdallah de la FNP va bien pouvoir raconter à Hassan Saïd et à IOG sur son séjour en Belgique, lorsqu'il quittera Bruxelles pour retourner à Djibouti ?
11/08/02 Une lectrice affirme que Daallo a triplé son remplissage depuis quelques mois avec des militaires des FFDJ ?
10/08/02 Il faut que certains opposants arrêtent de 'bouffer' dans toutes les gamelles. Nous avons des questions à poser ?
(Groupe d'opposants de Belgique et du sud de la France)
09/08/02 Qui est derrière la Compagnie DAALLO ?

09/08/02 Du conflit afaro-Issa en Éthiopie : Halte à la propagande des milieux Issas.
(Gulub-Kena : Cellule de Réflexion sur le Devenir des Afars à Djibouti )
09/02/02 Les nouveaux bourreaux de Djibouti (Lecteur)
08/08/02 Pourquoi DAF a-t-il choisi d'être hébergé chez le Commandant Abdo Abdallah ? (un jeune Fourlaba en Belgique)
07/08/02 Quand DAF va-t-il s'exprimer ? (Lecteur)
07/08/02 La compagnie DAALLO sous les feux de l'actualité : elle se serait affranchie des règles internationales. Y-a-t-il des risques pour les passagers ?
07/08/02 DAALLO Airlines confusion d’intérêts et pratiques douteuses. (Bouh Warsama)
06/08/02 La politique djiboutienne est-elle la plus compliquée du monde ? Comédie en six tableaux. (Lecteur)
06/08/02 DAF débarque avec sa famille à Bruxelles, l'un des grands lieux de rassemblement international (avec le Canada) des opposants djiboutiens, des proches affirmés de Guelleh et des nombreux pratiquants du double-jeu.
06/08/02 Le ministre français des affaires étrangères estiment que Djibouti est une base stratégique pour les intérêts français.
05/08/02 Radio-Trottoir : Guelleh a-t-il proposé aux Éthiopien d'échanger l'opposant djiboutien réfugié à Addis contre Abdourahman Boreh ?
04/08/02 Plusieurs lecteurs ont écrit pour valider les informations de prudence vis à vis d'Air DAALLO.

02/08/02 La Compagnie AIR DAALLO agirait-elle en symbiose avec Guelleh ? (A vérifier - Information lecteur)

01/08/02 République du Congo : alerte de la CISL sur la situation des responsables syndicaux emprisonnés illégalement.
02/08/02 Les annonces commerciales de la semaine

bulletin B157

bulletin B159


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

13/08/02 Visite privée d'Ould Taya en France ? Est-il admissible qu'un responsable de crimes contre l'humanité soit en visite privée à Paris ? (Appel à manifester transmis par SURVIE)

AIRCRIGE (Association Internationale de
Recherche sur les Crimes contre l'Humanité et les Génocides)
Tél. : (33-1) 06 60 71 53 94
E-Mail : aircrige@hotmail.com
C O M M U N I Q U E, Paris le 13 août 2002



Visite privée d'Ould Taya en France ?



L'Organisation Contre les Violations des droits Humains en Mauritanie (OCVIDH) nous informe de la présence en France du Président Mauritanien Maouya Ould Sid'ahmed Taya en "visite privée".


nous nous joignons aux protestations exprimées par l'OCVIDH à l'occasion de cette "visite", et nous interrogeons sur son caractère "privé". Il est rare que le Président d'un pays étranger vienne aux bords de la Seine sans échange d'amabilités avec au moins quelque représentant de son homologue français. Or, de notoriété publique, le Président Ould Taya est le responsable suprême d'un pays où de graves crimes contre l'humanité ont été et continuent d'être commis. Il est également connu que son état de santé peut l'inciter à entreprendre un voyage qui a pourtant été longtemps retardé. Quels que soient les motifs de sa visite, la présence du Colonel Taya à Paris suppose que la démocratie française accepte d'abriter un homme dont nous rappelons quelques hauts faits :

- Une politique d'apartheid et d'épuration ethnique à l'encontre de la population noire : en 1989, l'expulsion massive de 120 000 noirs au Sénégal et au Mali, où ils vivent toujours dans des conditions précaires ; en 1990-1991, l'élimination massive des noirs au sein de l'armée (500 tués en 4 mois).

- Le musellement de l'opposition par la censure de la presse, la fraude électorale, la dissolution des partis d'opposition (Attalia, Union des Forces Démocratiques/Ère Nouvelle, Action pour le Changement), l'arrestation de leurs chefs de file (dont celle, en avril 2001, du Président du Front Populaire CB'Bih Ould Cheidk Malaînine).

- La pratique de la torture dans les prisons, qui connaît actuellement un regain de violence, comme le montre le sort infligé à Mohamed Baba en avril 2002, torturé par les propres cousins du Colonel.

- Le soutien dissimulé aux pratiques de l'esclavage et la répression violente des militants anti-esclavagistes.

La Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), de son côté, souligne "les actes de torture et les mesures de pression et rétorsion contre l'ordre des avocats et les partis politiques" et rappelle que des victimes mauritaniennes sont engagées dans des procédures judiciaires en France contre plusieurs responsables des sévices qui ont été exercés sur leur personne.

La Chambre de l'instruction de Nîmes a récemment ordonné la mise en accusation pour crimes de torture du Capitaine Ely Ould Dah devant la Cour d'Assises du Gard. Ce dernier, qui résidait en France, avait curieusement réussi à s'en échapper. Échappera-t-il aux sanctions prévues pour les tortionnaires ?

Notre pays a-t-il fait savoir au Colonel Ould Taya qu'en dépit du sort qu'il inflige à son peuple il pourrait désormais compter sur un accueil cordial ? nous profitons de cette visite pour exprimer notre solidarité avec les Mauritaniens qui combattent son pouvoir et pour inviter les autorités françaises à faire de même, sans quoi elles accepteraient de facto, par ce soutien affiché, d'être complices d'une dictature criminelle.

Nous appelons à gagner le rassemblement de protestation jeudi 15 août 2002 sur le Parvis des Droits de l'Homme (Place du Trocadéro) à partir de 14 heures.

Note de l'ARDHD : A qui le prochain tour ? Guelleh et/ou ses sbires : Hassan Saïd, etc... ?



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13/08/02 Qu'est ce que le Commandant Abdo Abdallah de la FNP va bien pouvoir raconter à Hassan Saïd et à IOG sur son séjour en Belgique, lorsqu'il quittera Bruxelles pour retourner à Djibouti ?

Racontera-t-il à son chef Hassan Saïd tout ce qu'il a fait à Bruxelles : comme par exemple d'avoir accompagné des opposants comme DAF au Commissariat des Réfugiés de Bruxelles.

Nous devons dire qu'il n'y a vraiment rien de critiquable dans le fait d'aider un opposant, qui a véritablement été brimé dans son pays, à obtenir un statut justifié de réfugié !

Mais quand c'est un dirigeant important de l'équipe policière du dictateur sanguinaire qui accompagne personnellement l'opération, cela nous étonne vraiment. Ce digne fonctionnaire de Guelleh essaye-t-il de s'acheter une conduite ou de préparer sa fuite en Europe ? Il aurait certainement beaucoup de choses à raconter sur le régime et sur ces méthodes : son audition pourrait être instructive !

Cette deuxième version pourrait avoir un certain crédit, dans la mesure où la femme de ce fameux Commandant (Qadra Domaine) aurait déclaré récemment aux autorités belges qu'elle avait été violée par les soldats d'IOG. Étonnant aussi, mais certainement peu crédible aux yeux des autorités belges, qui ne se laisseront certainement pas berner par ces déclarations 'de circonstance', manifestement peu fondées ?


D'autant plus que ces autorités lisent probablement notre site. A l'instar des agents de la SDS et de la FNP -très fidèles lecteurs-, nous savons que de nombreuses organisations internationales le consultent.



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11/08/02 Une lectrice affirme que Daallo a triplé son remplissage depuis quelques mois avec des militaires des FFDJ ?

Actuellement la compagnie DAALLO airlines est l'objet de nombreuses attaques. Je m'interroge sur les raisons de cela, car j'ai conduit un ami au mois de juin a l'aéroport de Paris et l'avion de Daallo était presque vide : en tout cas uniquement des Djiboutiens et Somaliens l'occupaient.


Début Août, je suis revenue et à ma grande surprise des Djiboutiens venus du Canada et d'Angleterre prenaient l'avion ; le plus étonnant c'est qu'il y avait aussi beaucoup de militaires fiançais parmi les passagers.

La compagnie Air France a-t-elle perdue son monopole de transport des Forces françaises stationnées à Djibouti ? En plus du trafic du Kat les avions de Daallo ont peut-être trouvé une nouvelle clientèle avec les FFDJ.

Moi je peux vous dire que la fréquentation de Daallo a triplé. A quoi est dû ce succès ? Je ne cherche pas à défendre la Cie Daallo, mais je pense que son succès dérange certaines personnes.


Note de l'ARDHD : cette lectrice présente un témoignage qui mérite d'être publié. Celui-ci nous étonne au moins sur un point. Nous serions surpris d'avoir confirmation que les Forces françaises utilisent une compagnie non affiliée à IATA pour transporter officiellement les soldats ... ! Peut-être s'agit-il de soldats voyageant pour leur propre compte et à titre personnel ... à l'occasion des vacances. Sinon, il y a des questions à se poser sur les décisions prises dans ce domaine ... par l'Armée et les autorités françaises. Y aurait-il des intérêts particuliers ?

Comment réagirait l'Armée en cas d'accident aérien ? Indemniserait-elle discrètement et directement les victimes sur le budget des contribuables français, sans se retourner contre l'assurance internationale de la Compagnie qui pourrait n'avoir d'ailleurs jamais souscrit le moindre contrat crédible ?



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10/08/02 Il faut que certains opposants arrêtent de 'bouffer' dans toutes les gamelles. Nous avons des questions à poser ? (Groupe d'opposants de Belgique et du sud de la France)

Avec les amis de Belgique et du sud de la France, on se donne des nouvelles entre nous et on se pose des questions depuis qu’on a lu les récents articles parus sur votre site.

Les Fourlabas du sud et de l’est de la France, on est tous des sympathisants du PRD. Mais personne n’était au courant de la visite de DAF en Belgique. Même pas ceux de Bruxelles et de Liège. On a été très surpris parce qu'Ismaël Omar, il lui avait fait retirer son passeport et il lui avait interdit de quitter le pays, il y a un an alors qu’il devait aller aux USA pour une conférence ?

Comment il a pu obtenir maintenant un visa pour la Belgique ?

Ensuite on apprend qu’il est hébergé par Abdo Abdallah ? On se méfie un peu et on voudrait qu'il nous dise à quel jeu il joue.

Certains disent qu’il va s'installer en Belgique ? D'autres, ils pensent qu’il est juste venu mettre sa famille à l’abri mais qu’il va retourner au pays au mois de septembre. Ce sont les bruits qui circulent dans la communauté Fourlaba expatriée.

Avec d’autres personnes, j’ai eu encore une surprise car j’ai croisé aujourd’hui dans la rue neuve à Bruxelles le Ministre djiboutien des Transports JOHAR (*), qui comme vous ne le savez peut être pas, est un Fourlaba. Il était proche de feu Mohamed Djama Elabeh. Nous n'avons pas vu sur le site de l'ADI ou sur La Nation qu'il était en visite officielle à Bruxelles !

Certains disent qu’il est envoyé par Ismaël Omar pour régler les problèmes de DAALLO Airlines et pour fournir aux autorités belges la liste des faux réfugiés que Chideh avait promis de leur fournir ? et qu’il pourrait profiter du voyage pour rencontrer discrètement les opposants du GED ? Qu'est ce qu'il fait celui-là ?

Que font les amis de feu de Mohamed Djama Elabeh avec Ismaël Omar ? Qu'est-ce qu'il leur a promis ?

nous on sait bien qu'IOG c'est le pire fourbe. Avec Moumin Bahdon Farah, il a jamais cessé de mettre la haine entre nous. Ces deux là, ils ont jeté le déshonneur sur notre nation.

D’après ce que nous on dit nos amis de Marseille et du sud de la France, les Ministres essaieraient de s’éloigner d’IOG car ils comprennent que bientôt ça va bouger. Certains disent à des amis que la fin du dictateur c'est pour bientôt. Alors ils veulent pas qu’on les accuse un jour de collaboration avec lui et ils tournent le dos. Ils disent aussi qu’il lui reste que quatre ministres qui le soutiennent. Les autres ils disent rien mais ils se préparent.

Nous on voudrait savoir la vérité et ce qui se passe réellement. C'est pourquoi on demande aux opposants politiques d'avoir le courage de dire dans quel camps ils sont. Il faut que certains arrêtent de bouffer dans toutes les gamelles.

Le Comité des Djiboutiens de Bruxelles
et du sud de la France.

(*) Monsieur Johar avait été l'une des premières personnalités à être nommées dans l'Ordre des Brosses à Reluire au Grade d' "Hyène repue". Bulletin n° 45

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09/08/02 qui est derrière la Compagnie DAALLO ?

La Compagnie DAALLO est-elle une compagnie aérienne internationale ?

D'après le résultat de nos recherches, elle aurait été créée le 19 mars 1996 avec un capital de 5 millions de FDJ, soit environ 31 500 €. Moins que le minimum pour constituer la moindre société anonyme dans un pays européen. Elle ne brille pas de ce côté-là par son excès de capital, qui ne lui permet même pas d'assurer le paiement d'un seul pilote pendant un an....

Donc il y a autre chose ... derrière. Il faudrait peut-être interroger soit le premier gérant MOHAMED IBRAHIM YASIN, soit celui qui l'avoir remplacé : YUSUF ABDILLAHI, ou bien ?

Notre humoriste a trouvé une réponse. Est-elle la bonne ?



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09/08/02 Du conflit afaro-Issa en Éthiopie : halte à la propagande des milieux Issas. (Gulub-Kena : Cellule de Réflexion sur le Devenir des Afars à Djibouti )

Note de l'ARDHD :
Merci pour cette information que nous allons publier, comme une nouvelle contribution, sous votre responsabilité.


Ce que vous devriez comprendre, c'est qu'il est extrêmement difficile pour nous de faire la part des choses. Nous ne privilégions ni tel ou tel groupe.

Mais nous avons besoin d'informations .... et nous publions celles que nous recevons. Si vous ne communiquez pas, votre avis, votre vision ne seront pas diffusés.

Quant vous prenez votre plume dans un esprit positif comme vous le faites, mais relativement critique quand même, imaginez qu'il serait encore plus profitable à vos thèses, d'écrire une contribution pour expliquer vos positions.

A partir du moment où nous développons un journal pour rendre service à la communauté djiboutienne toute entière sans aucun souci d'appartenance ethnique, nous ne pouvons pas passer sous silence les informations sur un conflit qui touche de près ou de loin des communautés ayant des liens avec Djibouti.

Depuis Paris, il nous est difficile de savoir ce qui se passe. La vérité n'existant pas, nous privilégions la publication des avis des parties qui veulent bien nous écrire, afin que chacun puisse se faire une opinion. Il est évident qu'en dépit de nos efforts, si une partie ne communique rien, nous ne pouvons pas inventer son point de vue ....


Il est inutile que cette partie se plaigne d'une sorte de préférence en faveur d'une autre. Nous n'avons pratiquement jamais refusé aucune contribution de personne.... Alors écrivez pour expliquer votre point de vue ...


Nous référant à la prudence que vous nous reconnaissez, nous publions votre texte dans son intégralité, mais en ayant soin de préciser qu'il s'agit d'un point de vue, le vôtre, mais qu'il y en a d'autres.

Nous rappelons aussi que nous sommes opposés à toute forme de tribalisme et que nous militons pour la réconciliation de toutes les composantes djiboutiennes (même si on ne peut ignorer une réalité). Le Tribalisme a été utilisé massivement et exacerbé par Gouled puis par Guelleh pour diviser et pour régner.

S'il a une importance non négligeable sur les plans culturel et familial, il est néfaste dès lors qu'il divise les Djiboutiens et qu'il fait oublier les objectifs prioritaires : le rétablissement de la démocratie, de la justice et de la liberté à Djibouti, pour tous, sans exception et la fin de la domination par un Groupe restreint de courtisans enrichis par la corruption et la brutalité.

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Depuis ces derniers temps, des informations parues sur votre site ont attiré notre intention. Il s'agit d'un conflit séculaire qui oppose en Éthiopie voisine les clans Afars et Issas, ce dernier groupe appartenant à la famille des peuples Somalies.

Cette guerre, c'est de cela dont il s'agit, entre deux peuples voisins, également présents en République de Djibouti où ils forment l'essentiel de la nation du pays était jusqu'à là passée sous silence, loin, très loin de l'engouement médiatique qu'elle connaît aujourd'hui.

Pourquoi actuellement donc, la presse régionale et votre journal "La liberté" sen font-elles échos ? Elle est là problématique de ce conflit au-delà d'une réalité que l'on ne peut nier, à savoir l'existence du conflit voire même la recrudescence dans sa forme la plus engagée de cette guerre. Quelles données ont changé pour que l'on jette la lumière crue des projecteurs très souvent déformante de la réalité ?

A ce sujet, nous tenons quand-même à vous féliciter pour votre prudence quant aux tenants et aboutissants à l'origine de cette guerre fratricide. Vos appels mantes fois réitérés pour l'apaisement des sentiments tribaux et du tribalisme en règle général en république de Djibouti en sont certes la preuve la plus éclatante.

Toutefois, voyez-vous, sans remettre en cause votre esprit partisan en faveur de telle ou telle communauté djiboutienne, nous avons été abreuvés à travers les pages webs de votre journal à l'unique source des interventions émanant des milieux Issa qui, on le comprendra bien volontiers, ont un regard très particulier sur ce conflit. Disons-le carrément, un regard hautement subjectif, faisant passer les Issas pour des victimes et les Afars éthiopiens pour des vils agresseurs.

Hélas, pour les internautes qui visitent votre site, la réalité est bien différente. Et c'est en cela que nous avons estimé nécessaire d'apporter notre point de vue. Celui des membres de la communauté afar.

Notre lecture sur cette guerre pour aussi subjective qu'elle soit devait ou devrait contrebalancer des contre-vérités aussi grossières qui nous sont offertes dans les colonnes de votre journal.

Les Afars et les Issas se sont toujours opposés pour l'extension de leurs aires de parcours respectives. D'origines nomades et guerrières leurs tempéraments les ont, les uns et les autre, pousser à agrandir leurs territoires. Cependant, l'équilibre des forces avait figé pour des décennies voire des siècles la frontière traditionnelle entre ces deux peuples. Frontière traditionnelle qui allait des environs du golfe de Tadjourah en république de Djibouti, en passant dans un axe quasi-linéaire, jusqu'au pied du plateau de Harrar près d'un village appelé Errer (en Éthiopie).

Cet équilibre de force fut brutalement rompu dans les années soixante à la suite de l'indépendance de la Somalie à la quelle appartient ethniquement, nous l'avons dit, le peuple Issa.

Que s'est-il passé à cette période ? Les dirigeants somaliens dans leur quête d'extension du territoire des peuples Somalies en vue de l'annexion du tiers sud-est de l'Éthiopie, ont sur-armées diverses tribus somalies de ce pays pour rendre possible à l'avenir la réalisation de ce dessein.

Les Afars tout comme un grand nombre des clans Oromos en firent grandement les frais. Ils durent céder du terrain face à la nouvelle réalité militaire. C'est pourquoi, les nomades Afars malgré leur courage abandonnèrent au Issas le village du errer dans les années soixante puis celui de Mulloh au milieu des années. Malgré tout, bien que moins armés, les Afars furent capables de stopper par la suite l'expansion des Issas à la limite de la Vallée de l'Aouach : Objectif final des Dirigeants somaliens dans cet axe.

Malheureusement, pour eux ( les Afars), leur calvaire ne s'arrêta pas à la défaite somalienne qui mit fin au rêve de la grande Somalie à l'issu de la guerre Somalo-Ethiopienne à la fin des années soixante-dix. Les dirigeants de la toute nouvelle république de Djibouti dans une très large mesure provenant de la communauté Issa continuèrent cette politique d'expansion au détriment des Afars éthiopiens en apportant toute leur aide aux Issas, mais cette fois-ci à leur propre compte, entendez par-là aux seul compte des Issas. Cette politique instiguée par Moumine Bahdon, Idriss Guelleh, le frère défunt de l'actuel président Djiboutien, n'eut malgré toute la volonté des Dirigeants Issas qu'un effet limité. Les Afars bien que démunis mais farouchement déterminés ne cédèrent que peu du terrain depuis.

Mais quel était l'objectif à terme de ces leaders issas dans ce conflit ? Étendre au maximum le territoire de la communauté issa en Éthiopie pour lui permettre de se constituer en tant que peuple à part entière et en cela se démarquant du nationalisme pro-somalien, objectif tacitement accepté par les anciens dirigeants éthiopiens. Mais, surtout essayer d'affaiblir les Afars en Éthiopie pour qu'ils n'aient plus la possibilité de venir aux secours de leurs frères Djiboutiens lorsque les dirigeants Issas de Djibouti mettraient en application en république de Djibouti même leur politique de marginalisation des Afars Djiboutiens au moment où ils le décideraient.

Cependant, et heureusement pouvons-nous dire, beaucoup d'éléments de la géopolitique régionale ont changé cette dernière décennie. La constitution de l'Éthiopie en une nation fédérale a énormément apporté à nos frères Afars de ce pays. L'édification de la région afar en Éthiopie leur a été bénéfique à plus d'un titre. Les Issas n'ont plus à faire à des nomades isolés mais à une véritable organisation institutionnelle qui met en avant la défense de l'intégrité du territoire du peuple Afar et si possible la reconquête d'anciennes contrées naguère perdues.

Si l'ONU reconnaît officiellement à certains peuples le Droit de se réinstaller dans un espace géographique abandonnée depuis plus de deux milles ans (NDLR Israël), on doit reconnaître à plus juste titre aux Afars éthiopiens le Droit légitime de récupérer un territoire perdu que depuis à peine quarante ans, soit l'équivalent d'une génération.

Par ailleurs, les dirigeants actuels de l'Éthiopie doivent également garder à l'esprit que les Issas ne sont au fond qu'un rameau du peuple Somalie. L'expansion des Issas en Éthiopie au détriment des Afars est tout autant une grande brèche ouverte en son sein qui facilitera d'autant demain - si la Somalie se reconstitue (nous n'y sommes naturellement pas opposés ) et si ses futurs dirigeants caressent encore le rêve de la grande Somalie - l'introduction du cheval de Troie somalien à quelques encablure de sa capitale Addis-Abeba.

Faut-il pour autant chasser tous les clans Somalis de l'espace géographique éthiopien, les privant ainsi de leur terre ancestrale ? Bien sur que non. Les Éthiopiens en seraient-ils capables d'ailleurs ? Cependant, les dirigeants éthiopiens seraient bien avisés de s'impliquer davantage dans ce conflit entre Afars et Issas en fixant à jamais les territoires des deux protagonistes sur la ligne de démarcation telle qu'elle a été avant l'avènement de l'indépendance de la Somalie. Avènement qui a bouleversé de tout en tout l'équilibre géopolitique respectif de ces deux peuples malgré tout frères.

Pour revenir à la problématique du départ, la médiatisation à outrance de ce conflit apparaît à la lueur de ce qui vient d'être dit plutôt comme une bonne nouvelle pour les Afars. Tant que ces derniers étaient spoliés de leur terre et massacrés comme des animaux de boucherie personne n'en faisait état à commencer par leurs propres leaders. Mais maintenant qu'ils reprennent du poil de la bête et assument leur destin en Éthiopie dans la défense de leurs intérêts on les prend en considération. Tant mieux.

Le FRUD djiboutien n'en est pour rien dans cette guerre, il a d'autres chats à fouetter chez lui à commencer par Guelleh. Les soldats afar d'origine Djiboutienne qui se rendraient tranquillement en Éthiopie pour combattre les Issas là-bas n'est que pure fantasme et contribue à la diffusion de cette contre-vérité orchestrée par les nationalistes Issas. Les Officiers Issas qui ont la réalité du pouvoir dans les forces armées nationales les laisseraient-ils réintégrés les rangs sans broncher ? Ceci est parfaitement ridicule pour qui serait au courant de l'exacerbation du sentiment clanique dans la société somali.

Ensuite, l'affirmation selon laquelle les Afars seraient mieux armées que les guerriers Issas ne tient pas une seule seconde la route. Où est-ce que les pauvres nomades afars même organisés en milices régionales pourraient-ils se procurer en armement lourds ? Les Afars ne sont pas connus pour leur richesse, ce n'est un secret pour personne, et de surcroît les Afars d'Ethiopie ne bénéficient pas contrairement aux Issas d'un pays qui leur entièrement acquis. C'est le cas de la république de Djibouti acquise à la cause issa depuis l'indépendance du pays. Leurs dernières victoires ils le doivent avant tout à leur courage, à une prise de conscience nationale et à leur volonté farouche de récupérer leur dû.

Enfin, cette explication gentiment risible "d'un IOG armant les Afars" pour massacrer ses frères Issas d'Éthiopie que faut-il en penser sérieusement ?

Si Guelleh aime tellement les Afars, il trouvera mille occasions de leur démonter cet Amour. En commençant par retirer ses troupes du Nord et de l'Ouest du pays ; en acceptant une décentralisation effective ; en nommant nombre de jeunes Afars aux postes clefs de l'administration et surtout en instaurant une véritable démocratie à laquelle aspirent tous les Djiboutiens.



Voilà, chers amis un autre regard sur ce conflit.

Gulub-Kena :
Cellule de Réflexion sur le Devenir des Afars à Djibouti



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09/02/02 Les nouveaux bourreaux de Djibouti (Lecteur)


Il est étonnant que vous ne publiez pas de la liste complète des tortionnaires et des bourreaux du Peuple djiboutien.

Ceci s'explique certainement par le fait que vous ne disposez pas de tous les noms des membres du principal Instrument de torture au service du pouvoir,
autrement dit la SDS.


Savez-vous que les plus odieux tortionnaires sont abrités maintenant dans des vieux locaux situés derrière le vieux château d'eau du plateau du serpent ?


Savez -vous que Hassan Said est l'homme le plus fidèle du dictateur et le plus dangereux des tortionnaires, malgré son apparence trompeuse ?

( Ce n'est pas pour rien qu'il avait été préféré par IOG au feu général Yacin Yabe, au plus grand désarroi de ce dernier ).


Son Adjoint est Aboubaker Ahmed Moussa, qui possède la nationalité française comme son épouse, qui vit actuellement en France). Il est le grand frère du ministre des Affaires Présidentielles, qui doit son poste aux mérites de son frère aîné!


actuellement le Commandant Aboubaker et le Capitaine Idriss Djama sont à la tête de la SDS. Ils exécutent à la perfection tous les ordres d'IOG et ils pratiquent
les coups les plus bas contre le Peuple, contre les opposant.


Ayez la gentillesse de les introduire au Musée de la torture et de la honte.

Note de l'ARDHD :
Cher lecteur,
nous vous remercions pour ces informations qui nous sont très utiles. Comme nous ne cessons de le répéter, ce site ne peut être alimenté que par les contributions des Djiboutiens. Nous ne pouvons pas les inventer.. à leur place. Hassan Saïd a souvent été cité sur le site, en sa qualité de Chef de la SDS ...


Mais nous allons ajouter les noms de ces personnages à la liste des responsables de la torture (colonne de droite), afin qu'ils soient mieux connus de l'opinion internationale et qu'ils puissent être traduits en justice le jour venu.
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08/08/02 Pourquoi DAF a-t-il choisi d'être hébergé chez le Commandant Abdo Abdallah ? (un jeune Fourlaba en Belgique)

je m'étonne que notre opposant DAF et sa famille aient choisi la maison du Commandant Abdo Abdallah pour se faire héberger en Belgique. Le Commandant Abdo, c'est lui qui lors de la tentative du Général Yacin Yabeh, a parlé au micro pour demander aux soldats de Yacin de se rendre.

En plus, l'épouse du commandant a demandé l'asile en Belgique en prétendant qu'elle avait été violée par IOG et par ses Militaires.

Quelqu'un peut-il m'expliquer ? Merci


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07/08/02 quand DAF va-t-il s'exprimer ? (Lecteur)

je redis toute mon admiration à DAF, qui est un vrai leader politique et un exemple pour les jeunes d'ici. Nous sommes contents qu'il soit venu à Bruxelles, après que Guelleh l'a empêché d'aller aux States.

A Djibouti, il ne pouvait pas parler librement et nous attendons avec impatience qu'il nous parle ici, puisqu'il est venu dans un pays de libre expression. Nous lui demandons de nous indiquer ce qu'il va faire pour l'opposition et son analyse de la situation présente au pays. Nous avons beaucoup d'impatience à l'écouter. Merci à DAF, le chef du PRD.

Vive le PRD. Vive Djibouti.

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07/08/02 La compagnie DAALLO sous les feux de l'actualité : elle se serait affranchie des règles internationales. Y-a-t-il des risques pour les passagers ?

on nous signale que la Compagnie DAALLO Airlines, qui a été déjà mise en cause par des lecteurs pour ses liens possibles avec le pouvoir et sa Police, aurait affrétéauprès de l a Compagnie Air Hollande, un Boeing et elle se serait affranchie des règles internationales ... à l'occasion.


Le montage financier pourrait cacher en réalité, un recyclage d'argent.


S'il y avait un accident, ou simplement des retards ou des annulations de vol ou des pertes de bagage, les passagers n'auraient droit à aucune indemnisation. En effet, c'est la Compagnie DAALLO Airline qui émet et qui vend les billets... On peut imaginer qu'en cas de sinistre grave, la Compagnie sombrerait immédiatement dans la faillite et que les victimes ou leurs ayant-droits n'auraient aucun recours..


La société Air Hollande, propriétaire de l'avion, serait juridiquement fondée à dire qu'elle n'a aucun lien avec la société qui a affrété l'avion sous sa propre et entière responsabilité...

Réduisant les coûts, ces pratiques permettraient à DAALLO de pratiquer des tarifs plus attractifs que ceux des Compagnies affiliées IATA, qui doivent respecter des règles strictes, comme le sont Air France, Air Yemen ou Ethiopian ...

Nous avons encore en mémoire des accidents, comme le crash de Ziguinchor, où il a été découvert après coup, que le pilote avait dépassé l'âge limite et qu'il n'avait aucune licence de pilotage à jour.


Nous croyons savoir qu'Air France et Air Yémen ont demandé d'urgence un rendez-vous au Consulat de France ... pour expliquer leurs positions et les risques pour les passagers.

S'il était prouvé que Guelleh a un grand intérêt financier personnel (direct ou plus certainement indirect) dans l'affaire, nous n'en serions pas étonnés. Il aime tant les affaires louches, tordues et qui rapportent gros, avec le plus profond mépris pour le peuple, pour les utilisateurs et pour leur sécurité.

La question peut-être posée de savoir si les aéroports internationaux européens et arabes autoriseront l'atterrissage de l'avion de la Compagnie, s'il est vérifié qu'il ne répond pas aux normes internationales d'exploitation et de sécurité. La sanction pourrait venir de là et elle serait efficace pour contraindre Air DAALLO à rentrer dans le rang.

Avis à tous les voyageurs : prenez bien vos renseignements avant d'acheter un billet d'avion et ne risquez pas votre vie pour une économie, somme toute minime comparée à un risque sérieux.

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07/08/02 DAALLO Airlines confusion d’intérêts et pratiques douteuses.



Je vous communique quelques informations pour ce qui concerne la société DAALLO Airlines qui est dirigée par MOHAMED HEID, ELMES HEID et DJAMA HEID.

Lorsque l’on sait qu’ils exercent par ailleurs des responsabilités dans divers postes importants plus ou moins rattachés au gouvernement, on peut se poser la question de savoir comment est structurée ladite société, quelle est sa fiabilité financière et sa conformité avec les règles internationales celles définies par l’IATA et qui préservent notamment les droits des passagers.

De par son articulation, elle semble corresponde à un type de société aérienne et qui a défrayé la chronique dans les années 95 et qui n’avait d’aérien que le nom derrière lequel se masquaient diverses manoeuvres frauduleuses voire des trafics et des recyclages d’argent.

Interrogée sur ce sujet, la Direction Générale de l’Aviation djiboutienne pourrait apporter quelques indispensables renseignements d’ordre administratif public, donc visibles par tout citoyen qui en fait la demande,

Dans les faits on constaterait, que la société DAALLO Airlines n’a aucune reconnaissance de son existence sur le plan international car ne disposant pas des compétences requises, de flotte aérienne et d’accréditation en « Transport aérien Public » et que de ce fait elle s’avérerait insolvable en cas d’accident car ne bénéficiant d’aucune couverture d’assurances suffisante.

En conséquence de quoi car se situant en dehors des Lois internationales en matière de transport aérien, elle ne peut donc procéder à la vente d’une billetterie internationale, sauf à penser qu’elle pourrait bénéficier de la caution de la Direction de l’aviation civile djiboutienne qui, dans ce cas, se positionnerait en dehors des règles internationales notamment, en ce qui nous paraît être un grand risque, en matière de Responsabilité Civile en cas d’accident.

Ajoutons à cela que DAALLO Airlines affrète un avion Boeing 757 exploité par Air Holland à qui elle délivre gratuitement sur l’Aéroport d’Ambouli le carburant Jet A1 tout en l’exonérant de diverses taxes d’un montant relativement élevé et qui sont par ailleurs imposées de manière très stricte aux autres compagnies aériennes.

Il y a là encore une nébuleuse et une différenciation de traitement qui mérite quelques éclaircissements.

L’attention de tous les passagers doit être absolument attirée sur le problème que pose la fiabilité financière de cette société qui bat pavillon alors qu’elle n’est pas autorisée à le faire sur le plan international et qui risquerait de « disparaître » au moindre problème grave… ou de recherche financière en responsabilités.

Bouh warsama


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06/08/02 La politique djiboutienne est-elle la plus compliquée du monde ? Comédie en six tableaux. (Lecteur)

Si on rapporte les complications au nombre de ressortissants à Djibouti et dans le Monde, la réponse ne peut-être que OUI …. !

Six conseils de comportement pour un authentique opposant djiboutien.


Régle 1 : Réfléchir beaucoup et longtemps
Un opposant djiboutien crédible doit montrer ostensiblement qu'il passe une partie importante de son temps à réfléchir : c'est à dire à imaginer toutes les solutions possibles. Il doit se garder d'agir avec précipitation, car il se fermerait des portes … et parmi ces portes, il pourrait y avoir une porte d'avenir. Donc la plus extrême prudence s'impose et il lui est recommandé de réfléchir et surtout d'éviter d'agir.


Règle 2 - Savoir faire patienter ceux qui attendent impatiemment le changement !
quand un quidam interroge un opposant sur sa vision de l'avenir : l'opposant doit toujours montrer beaucoup d'optimisme et annoncer qu'il va se passer quelque chose de très important dans les deux ou trois prochains mois. Mais la chose est si importante et si secrète qu'il ne peut même pas l'évoquer avec ses proches. Le quidam, s'il est normalement constitué, en déduit qu'il va effectivement se passer des choses importantes : révolution, coup d'état, guerre, assassinat … il échafaude toutes les hypothèses possibles et il attend la suite avec impatience, curiosité et espoir…


Au bout de quatre mois, il ne s'est rien passé, alors il retourne chez l'opposant qui lui dit qu'en effet, il y a eu un peu de retard, car une action précipitée risquait de mettre des gens en danger et qu'il doit attendre encore trois ou quatre mois. Mais il verra ce qu'il verra : un cataclysme au minimum.

Quatre mois, plus tard, rien ne s'est encore passé et le quidam retourne chez l'opposant. Celui-ci déclare que l'opération a été ajournée, car elle ne présentait pas toutes les sécurités requises et qu'il y a eu des fuites …. Il lui dit invariablement : il faut être patient et attendre. L'opposant a gagné ainsi une bonne année.

Règle 3 - participerà toutes les discussions, mais ne jamais s'engager formellement.
Un opposant qui souhaite rester en vie et libre (à la différence de l'opposant incarcéré à Gabode) doit participer à toutes les discussions de l'opposition, mais s'abstenir formellement d'intervenir ni surtout de s'engager véritablement.
Pour deux raisons :
a) les informations qu'il recueille à droite et à gauche pourront toujours servir de monnaie d'échange avec Guelleh en cas de difficulté …
b) dans chaque forum de l'opposition, il y a toujours un informateur ou un futur informateur. Ne rien dire est une assurance … de liberté


Règle 4 - Se méfier de tous et de tout le monde.
Par principe un opposant djiboutien doit se méfier de tout le monde : des autres opposants en priorité, de ses amis politiques à l'évidence, de ses proches dans la majorité des cas. Chacun est susceptible de le trahir et il doit rester sur ces gardes. Trahir, pour lui, c'est souvent négocier avec Guelleh avant lui et par conséquent obtenir plus d'avantages ….


Règle 5 - Avoir toujours deux pieds dans deux sabots et jamais dans le même.
Un opposant en liberté c'est un opposant qui critique suffisamment le régime pour être crédible et qui soutient assez le régime pour ne pas être inquiété. Être opposant, c'est être un homme politique capable de jouer finement entre l'opposition et le régime. Cela peut aller dans certains cas, jusqu'à susciter la création d'un nouveau parti pour y engager d'autres opposants (aurais-je du écrire des concurrents ? ) et pour les conduire à leur perte. Mais attention chaque opposant connaît ce jeu et c'est grâce à cela que la situation se complique à loisir et que même les intéressés finissent par s'y perdre ….


Règle 6 - Ne travailler que pour soi et jamais pour l'intérêt collectif.
Un bon opposant ne travaille que son présent et pour son avenir : argent, distinctions, pouvoir, tranquillité, considération, honneurs, reconnaissance, sont ses maîtres. En travaillant pour l'intérêt collectif, il ne gagnerait qu'une seule chose : des ennemis qui jalouseront sa puissance d'initiative. A éviter totalement.


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Pardon cher ARDHD de solliciter la publication de cette parodie, mais au fond, elle pourrait expliquer les raisons du mal dont nous sommes atteints. Incapables d'agir en groupe autour d'un objectif commun, nous passons notre temps à nous méfier des autres et à les critiquer sans cesse. Comprenons-nous que nous faisons le jeu de Guelleh qui utilise à merveille ce trait de notre caractère national ? J'en doute parfois.

MAG

PS : cela devrait s'appliquer aussi à l'ARDHD. Bien que n'étant pas une organisation qui affiche des ambitions politiques à Djibouti, l'ARDHD interfère dans la politique djiboutienne : elle propose et elle essaye d'aider les opposants en publiant leurs idées. En cela elle ne respecte pas les principes énoncés ci-dessus et elle doit être condamnée sans réserve par l'ensemble des opposants ... qui ne sen privent d'ailleurs jamais, d'après ce que j'entend .... ici et là !

Bon courage à toute l'équipe ARDHD qui est présente sans interruption sur le terrain de l'information depuis plusieurs années. Rassurez-vous les amis, on lit beaucoup votre site, même si c'est pour vous critiquer ... pour vous suspecter de favoriser tel ou tel clan, tel ou tel tribu, et/ou tel ou tel organisme français ou djiboutien d'espionnage.

Le pire ce sont ceux qui vous lisent et qui se vantent de n'avoir jamais consulté votre site : ils constituent un pourcentage non négligeable.. de vos lecteurs.

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06/08/02 DAF débarque avec sa famille à Bruxelles, l'un des grands lieux de rassemblement international (avec le Canada) des opposants djiboutiens, des proches affirmés de Guelleh et des nombreux pratiquants du double-jeu.

La situation se complique à Bruxelles. On y trouve des opposants véritables, des faux-réfugiés, qui se disent opposants uniquement pour obtenir un droit de séjour, des opposants qui ne le sont peut-être déjà plus qu'en façade.

Pas facile d'y retrouver ses 'petits' dans cette atmosphère 'politique'.


Nous n'avons encore aucune information sur l'arrivée de DAF. A-t-il choisi de s'établir à Bruxelles ou vient-il pour rencontrer l'opposition ? A-t-il une mission gouvernementale officielle ou secrète à remplir ?

Certains opposants se sont posé la question, mais il serait bien prématuré d'y répondre et de jeter la suspicion sur ce qui n'est peut-être qu'un voyage d'agrément. La suite nous le dira ... s'il y a d'autres buts.

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06/08/02 Le ministre français des affaires étrangères estiment que Djibouti est une base stratégique pour les intérêts français.

Extrait du Communiqué de presse de la Commission des Affaires étrangères : M. Dominique de VILLEPIN, ministre des affaires étrangères, évoque devant les sénateurs les enjeux de la politique de la France en Afrique. Réunion du 25 juillet 2002

(..) 'S'agissant de Madagascar, il a rappelé les exigences particulières qui s'imposaient à la politique française, soucieuse de contribuer à la résolution de la crise sans fragiliser les principes démocratiques élémentaires, ni remettre en cause sa relation avec l'ensemble des pays africains. Citant le cas de Djibouti, il a estimé légitime que la France prenne en compte, dans sa politique africaine, la défense de ses intérêts stratégiques. ' (..)

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05/08/02 Radio-Trottoir : Guelleh a-t-il proposé aux Éthiopien d'échanger l'opposant djiboutien réfugié à Addis contre Abdourahman Boreh ?

C'est une rumeur qui court en ville. Guelleh n'a pas réussi à capturer l'opposant qu'il recherche à Addis : les deux missions de Zakaria ont été des échecs. De même, bien qu'ayant passé plusieurs jours à Addis, il n'a pas réussi à négocier avec le Premier Ministre Éthiopien l'extradition de cet homme.

Guelleh ne désarme jamais, séduction, menaces, corruption. Alors il aurait, parait-il, proposé aux Éthiopien d'échanger l'homme en question, contre Abdourahman Borreh, son vieil ami.

Cette information est surprenante, mais avec Guelleh, il faut s'attendre à tout. Le poids d'une vieille amitié et d'une vieille complicité ne pèsent rien face à sa soif de pouvoir, à son autoritarisme et à son appétit d'enrichissement.

Mais au fait, pourquoi tient-il tant à récupérer cet homme ? Détiendrait-il des secrets d'État ? Affaire Borrel, attentat du café de Paris, faux dollars, corruption, détournements de fonds ? Bref tout est possible ...

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04/08/02 plusieurs lecteurs ont écrit pour valider les informations de prudence vis à vis d'Air DAALLO.

A la suite de notre appel, plusieurs lecteurs nous ont écrit pour confirmer les informations inquiétantes concernant le lien entre Guelleh et la Compagnie Air DAALLO. Nous incitons donc tous les Djiboutiens à rester extrêmement prudents vis à vis de cette compagnie aérienne, dont les collaborateurs pourraient bénéficier d'une sorte de pouvoir de police délégué.

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02/08/02 La Compagnie AIR DAALLO agirait-elle en symbiose avec Guelleh ? (A vérifier - Information lecteur)

Un lecteur nous transmet une information qu'il a reçu d'un ami. Cette information doit être vérifié et nous prions les lecteurs de nous envoyer des informations qu'ils auraient pu recueillir ou de nous raconter des situations dont ils auraient pu être victimes ou protagonistes.

"Je vous transmet les allégations faites par un ami, arrivé il y a trois jours de Djibouti. Il vient de m'apprendre qu'Air DAALLO pourrait être à la solde de Guelleh et de sa clique.

En effet, au comptoir de l'aéroport, les agents de la compagnie, même un simple stewart, auraient le pouvoir de refuser un passager à bord du vol ou bien pire de le référerà la milice du Génie de la Corne. Selon lui, certaines personnes auraient même étaient refoulées de l'aéroport, sur ordre du régime.

N'ayant pas été témoin directement, je ne voudrais pas vous induire en erreur, mais j'aimerais vérifier la véracité de ces accusations et le rôle d'Air DAALLO dans l'environnement obscur du régime de Guelleh".


NDLR : c'est la première fois que nous sommes alertés sur ce type d'information et nous n'avons aucune raison, jusqu'à plus ample information, de critiquer la Cie DAALLO ou de jeter le discrédit sur son autonomie vis à vis du régime dictatorial. Merci aux lecteurs qui détiennent des informations de nous les communiquer.

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01/08/02 République du Congo : alerte de la CISL sur la situation des responsables syndicaux emprisonnés illégalement.

CONFÉDÉRATION INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES (CISL)

Communiqué de presse

Une vague internationale de condamnation contre des violations commises au Congo

Bruxelles, le 01 Août 2002 (CISL en ligne) : Un tollé international contre les violations des droits syndicaux commises en République démocratique du Congo a suivi un appel à la solidarité lancé par la Confédération internationale des Syndicats libres (CISL) en faveur de 9 syndicalistes. Ceux-ci viennent de se pourvoir en appel contre une peine de dix mois de prison à laquelle ils ont été condamnés pour avoir mené des activités syndicales légitimes dans le pays.

Des milliers de syndicalistes et de militants travaillistes du monde entier ont bombardé le président congolais Joseph Kabila de lettres et de messages électroniques pour exiger la libération de ces syndicalistes, représentant les travailleurs de la Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo. Ils ont été incarcérés en juin de cette année pour avoir rédigé des tracts de grève. Cet appel a été relayé par des dizaines de centrales syndicales nationales sur les quatre continents et par plus deux milliers de militants syndicaux.

"Nous sommes heureux de ce témoignage massif de solidarité internationale, a déclaré Richard Kadanga, représentant international de la centrale syndicale congolaise, la Confédération Démocratique de Travail (CDT), affiliée à la CISL. Nous devons maintenir la pression sur les autorités congolaises pour garantir la libération des syndicalistes et le respect, à l'avenir, des droits humains fondamentaux des travailleurs. Le seul crime de ces neuf personnes a été de mener des activités syndicales légitimes, couvertes par les conventions n° 87 et 98 de l'OIT, toutes deux ratifiées par la République démocratique du Congo."

L'audience devant la cour d'appel a été fixée au vendredi 2 août. Selon la CISL, il est primordial de maintenir la pression pour faire savoir au président Kabila qu'un tel comportement antisyndical est inacceptable, en particulier dans un pays qui aspire à la paix et à la réconciliation après des années de conflit épuisant. Ses agissements et ceux d'autres personnes qui enfreignent les droits syndicaux dans le monde ne passeront pas inaperçus.

"Il s'agit d'une situation intolérable pour les syndicats congolais et nous espérons que le président Kabila et les autorités sous son contrôle vont trouver une solution à cette situation et empêcher d'autres abus de ce genre", a déclaré Guy Ryder, le Secrétaire général de la CISL.


La CISL représente 157 millions de travailleurs au travers de 225 organisations affiliées dans 148 pays et territoires.


Pour plus de renseignements, contactez le Département de la presse de la CISL au numéro ++ 32 2 224 02 32, ou +32 476 62 10 18.


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02/08/02 Les annonces commerciales de la semaine

1 - Exploitation agricole

PK 20
" Le potager miraculeux dans le désert "

A vendre magnifique exploitation agricole.
Conviendrait à un couple.
Cette exploitation a bénéficié, durant des années,
de soins attentifs de la part d'experts internationaux.
Les installations sont ultramodernes
en particulier au niveau de l'irrigation, mais elles devront être révisées.

La qualité des équipements justifie
les investissements considérables qui ont été réalisés
et le prix de cession qui est demandé aujourd'hui : 1 FD symbolique !

Les terres sont 'en friche' actuellement.

Moyennant quelques efforts, le repreneur pourra aisément produire
des légumes et des fruits pour sa consommation personnelle !!

Prévoir un budget important pour l'irrigation en eau douce et filtrée ...

Références exigées : un diplôme d'une école d'agriculture ou un BTS.
A défaut, avoir exercé une fonction ministérielle à Djibouti.

Le PK 20, terre agricole d'expérience ... Des dizaines de millions ont été investis par la communauté internationale pendant plusieurs années (en pure perte semble-t-il), pour produire quelques kilos de fruits et de légumes, moyennant une surconsommation d'eau. Il semble que le projet soit abandonné aujourd'hui et pourtant les terres ne manquent pas d'ensoleillement ...

Qui a empoché le surplus des financements internationaux ? M. Kamil, Haut responsable au Ministère de l'agriculture, Gouled Aptidon, ancien Président et /ou IOG, actuel dictateur ? Réponse dans les prochains mois ...

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2 - Société de télécommunication

STID
"Un bijou de technologie dans une ville à la dérive"

A vendre participation
dans une société internationale de Télécommunication.
Nombreuses possibilités d'écoute : bretelles, enregistrements personnalisés et automatiques,
identification des interlocuteurs en temps réel ...
Possibilités d'interdiction sélective d'accès à certains sites Internet ...
Liaisons informatiques avec la Présidence ..
Climatisation et confort moderne
Matériels français, chinois, américain, etc ...

Après avoir acquis l'entreprise à l'État djiboutien, au terme d'un montage financier plus que contestable puisqu'il n'aurait pas versé un seul sou, le propriétaire actuel souhaiterait réaliser un bénéfice important avant son départ, pour recentrer ses activités sur son métier de base, à savoir la fabrication d'armement en Afrique du Sud et l'approvisionnement de toutes les factions armées principalement en Afrique de l'Est (Éthiopie, Soudan, Erythrée, Somalie ..).

Il propose de revendre sa participation, moyennant un paiement comptant, par virement bancaire à son ordre (au choix de l'acquéreur : sur une Banque suisse ou sur une banque soudanaise, filiale du Groupe Al Qaida ).

Servitudes : le repreneur devra s'engager à continuer de transmettre chaque jour tous les enregistrements de toutes les conversations téléphoniques et la copie de tous les messages E-Mail au Chef du SDS.

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Le jeu de la CENI

01/08 : Confrérie d'Egarés Nantis d'Intelligence

28/07 : Concentré d'Egoïsme Nourri par IOG


27/07 : Certainement et Entièrement Non à IOG

27/07 : Cacher Entièrement la Notion Internationale


23/07 : Cynique Et Notoirement Illusionniste

23/07 Cet Etat Nous Indigne


22/07 : Complot Effroyable pour Niquer les Institutions.


20/07 : Carte d'Electeur Non Inscrit

20/07 : Cause Encore, Nous t'Ignorons

17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité

17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG

C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...

C
'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


Nos rubriques :

L'Homme de la Semaine


Les responsables de la torture

L'Ordre des Brosses à Reluire


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil


et le Lieutenant Mohamed Djama
(ci-dessus), officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire
(.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa

- Wagdi

Nouveaux nommés (2002) :

- Hassan Saïd (Chef de la SDS)
- Commandant Aboubaker Ahmed Moussa
- Capitaine Idriss Djama

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"


Bulletin N° 155

Monsieur DILEITA,
Premier Ministre pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet soumis".