23/09
COMMUNIQUE
DU PND
Mme Saïda BARREH
Représentante pour l'Europe
Un procès politique
va s'ouvrir à Djibouti le 13 octobre 1999, hors la présence
d'avocats indépendants. Il concerne 31 militants du PND, y compris
Amir Adawé, journaliste djiboutien disparu depuis 3 mois et demi.
- 31 militants du PND seront
traduits devant la cour d'appel de Djibouti, le 13 octobre prochain. Parmi
ces militants il y a mes soeurs Kadija et Zinab mais aussi AMIR ADAWEH (jugé
par contumace, car il est incarcéré en Ethiopie à la
demande du régime djiboutien)
- 2 personnalités et
15 militaires seront aussi traduits en jugement
Voici
l'affaire :
il y a un an le PND
avait organisé un meeting devant le siège central à Enguela. En représaille,
ces 31 militants avaient été condamnés par la justice
à 8 mois d'emprisonnement
avec sursis chacun, au cours d'un procès-alibi.
Ajourd'hui, à
la demande du régime,
le Procureur de la République a fait appel contre ce premier jugement. Il
veut obtenir, à tout prix, une condamnation à des peines de
prison ferme : M.I.O.GUELLEH insiste
et la justice est à ses ordres !
Ce
procès se déroulera le même jour que le procès
de Moumin Bahdon FARAH et de Ahmed BOULALEH (Gabayo)
et de 15 militaires djiboutiens.
Informations
sur le journaliste disparu, Amir Adawé:
M. Amir ADAWEH est membre du Bureau Politique du Parti National Démocratique
(PND). Il était chargé par le Parti de diriger l'organe d'information du PND
c'est-à-dire le journal "La République".
Il est rédacteur en Chef de ce journal.
Le journal ne paraît
pas depuis que AMIR ADAWEH est en prison en Ethiopie, c'est-à-dire depuis
trois mois et demi. M. AMIR Adaweh était traumatisé par le Hold-up électoral
du 9 avril dernier(élection présidentielle).
Il redoutait que le
régime l'arrête car il avait déjà été condamné à plusieurs reprises à des
emprisonnements en sursi mais aussi à des fortes amendes.
La preuve c'est qu'aujourd'hui
M. AMIR ADAWEH devrait comparaître en appel avec 31 autres militants du PND
le 13 octobre prochain.
Nous avons à Djibouti
un régime véritablement tyrannique qui condamne les combattants de la liberté
sous des prétextes fallacieux.
Aujourd'hui 3 leaders
de l'opposition djiboutienne sont condamnés pour "avoir démoralisé l'armée
par des informations publiées dans deux journaux de l'opposition : "Le Temps"
et le "Renouveau"
Trois journalistes
sont actuellement en prison :
Ils ont publié une information vérifiée : c'est
bien le FRUD qui a réussi à abattre l'hélicoptère
de l'Armée Nationale Djiboutienne qui pourchassait les résistants
dans le Nord du Pays. Mais le régime djiboutien ne veut pas que cette
nouvelle se propage, car elle porte atteinte à son prestige ....
- MOUSSA AHMED
IDRISS,
arrêté avec violence -1 mort et plusieurs blessés dont son épouse
- le 23 septembre 1999, directeur du journal "Le Temps" et président de
l'Opposition Djiboutienne Unie mais aussi ancien candidat unique de l'opposition
lors de l'élection présidentielle du 9 avril prochain,
- ALI MEÏDAL
WAÏS,
ancien chef d'état major de l'armée djiboutienne et co-directeur du journal
"Le Temps",
- DAHER AHMED
FARAH,
président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et directeur du journal
"Le Renouveau".
- M. AMIR
ADAWEH
était parti en Ethiopie pour deux mois de vacance car il semblait fatigué
moralement et physiquement. Le journal "La République" ne paraît plus depuis
le départ de AMIR la raison étant qu'il était le maillon essentiel en ce
qui concerne la production de ce journal. Il semble que M. AMIR Adaweh a
saisi les autorités éthiopiennes d'une demande d'asile politique.
Saida BARREH
Représentante du PND en Europe,
Paris
Tel: 01 56 08 12 48
e-mail: flc1@club-internet.fr
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