LE
RENOUVEAU
N°
363 du Jeudi 15 Juin 2000
ECONOMIE
CETTE
CONTREBANDE QUI FAIT COULER LE SANG
La contrebande a pris une ampleur sans précédent à
nos frontières. Que ce soit avec le Somaliland ou l'Ethiopie. Des
produits de toutes sortes (cigarettes, carburant, cosmétiques, etc.)
devenus trop chers sous nos cieux du fait de la misère sociale et
de l'inflation fiscale qui tient lieu de politique financière au
régime de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, sont concernés
par le phénomène.
En effet, un volume sans cesse plus important de marchandises franchissent
les frontières, chargées à dos d'homme ou en voiture.
Il semble d'ailleurs que le premier mode de transport se développe
à grande allure. De plus en plus de jeunes gens se jetant sur les
chemins risqués et tortueux de la contrebande, poussés par
la misère. Beaucoup d'entre eux sont tout simplement des soldats
ou policiers démobilisés après de bons et loyaux services
rendus au pouvoir de Gouled puis de Guelleh.
Cette situation nouvelle prend le pouvoir au dépourvu qui, encore
une fois, s'en remet à ses réflexes répressifs. Loin
de se poser les bonnes questions, d'identifier les causes profondes de ce
phénomène grave, il lance son appareil répressif aux
trousses des contrebandiers. Ou plus exactement des petits contrebandiers,
de ceux qui opèrent à pied et usent de leur force musculaire
pour espérer gagner de quoi subsister. Car les gros poissons, eux,
ont les moyens (sonnants et trébuchants) de leurs actes frauduleux
et passent aisément à travers les mailles du filet. La corruption
généralisée qui caractérise le régime
ne permet-elle pas des prouesses aux adeptes de l'argent facile ?
Les contrebandiers à pied sont donc traqués par les militaires
comme par les policiers. Qui, le soir venu, coupent toutes les pistes chamelières
menant à la capitale à travers la rocaille basaltique. Ils
n'hésitent pas à tirer sur leurs cibles qu'ils dépouillent
de leurs marchandises et dont ils décident du sort comme bon leur
semble.
Il arrive bien sûr que traqueurs et traqués se reconnaissent
comme anciens camarades d'armes et que les contrebandiers sauvent ainsi
leur maigre cargaison. Il arrive même que des réseaux de complicité
se forment entre actuels et futurs démobilisés. Mais il arrive
aussi, et de plus en plus semble-t-il, que l'on appuie sur la gâchette
sans précautions particulières et que l'on tire comme du gibier
les misérables contrebandiers.
C'est ce qui est arrivé l'autre soir aux dépens d'un malheureux
contrebandier de la misère. Cet ancien mobilisé tentait de
traverser l'oued Agadereh dans la région de Chabelley, en même
temps que quelques autres compagnons d'infortune, lorsque des éléments
des forces de l'ordre ont surgi et fait feu. Dans la débandade qui
a suivi la fusillade, un jeune homme d'une trentaine d'années, a
été touché à l'abdomen. Il s'est effondré
sur le champ, saignant abondamment. Une fois délesté de sa
cargaison, il a été évacué sur l'hôpital
général Peltier. Sans les témoins gênants (les
autres contrebandiers dont certains ont réussi à s'échapper),
il aurait peut-être été abandonné à son
sort... Qui sait ?
Toujours est-il qu'il se trouve, au moment où nous mettons sous presse,
à l'hôpital où il est arrivé dans un état
comateux. Il y est soigné depuis lors. Et si son état semble
s'améliorer, il est loin d'être tiré d'affaire.
Voilà qui en dit long sur le traitement de la contrebande par le
pouvoir dont la brutalité n'épargne personne. Pas même
ceux qui hier encore le servaient, pas même ceux qui aujourd'hui le
servent. Elle n'épargne que ses commanditaires. Jusqu'à quand
?
POLITIQUE REGIONALE
" CONFERENCE DE RECONCILIATION SOMALIENNE ":
UNE GESTION OPAQUE
La conférence
convoquée par Monsieur Ismaël Omar Guelleh, qui la dit de réconciliation
somalienne, à Arta est placée sous le signe de l'opacité
à tous points de vue. Confinés dans cette coquette petite
ville d'Arta que son altitude à 750 m du niveau de la mer rend bien
plus clémente que la caniculaire Djibouti-ville, les participants
n'ont pratiquement aucun contact avec l'extérieur. Un imposant dispositif
gendarmique (la police l'a remplacé depuis peu) dit de sécurité
est visible dès le carrefour Arta-Wéa. L'élément
avancé est posté là qui contrôle les allées
et venues à destination ou en provenance d'Arta. Les participants
somaliens ne peuvent quitter Arta que si le pouvoir djiboutien le permet,
et tout déplacement suspect (du genre opposition djiboutienne par
exemple) est découragé.
Il en est de même pour les débats (si débats, il y a)
auxquels n'assistent que les représentants du régime et les
personnes estampillées " acceptables " par lui. Aucun esprit,
un tant soit peut jugé indépendant, n'est souhaité
ni toléré. L'accès lui est tout simplement rendu impossible.
Cette surveillance d'un autre âge de la conférence d'Arta trouve
son pendant médiatique et financier.
Au plan médiatique, seule la Radio Télévision de Djibouti
(RTD), ou le service somali de la BBC dont le correspondant permanent est
un fonctionnaire soumis à la pression hiérarchique et les
envoyés spéciaux agissent sous contrôle, assurent la
couverture. C'est donc la seule version officielle qui est diffusée
à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières.
Quant à la transparence financière, elle est loin de figurer
à l'ordre du jour. Le financement de la conférence est des
plus opaques. Seuls les officiels qui en ont la charge, connaissent la situation.
Or, ce sont des fonds publics qui sont engagés dans cette opération
puisque le gouvernement a mis à contribution la société
djiboutienne. Les acteurs économiques, ceux de la société
civile, les salariés... ont dû mettre la main à la poche.
La démarche suivie pour la mobilisation des ressources ne semble
pas d'ailleurs très démocratique. L'on ne cherche pas à
convaincre du bien fondé de la collecte, l'on sollicité ou
retient à la source au nom du chef de l'Etat. Comme en témoigne
la lettre que nous publions en fin de journal du Ministre des Affaires Etrangères
de Monsieur Guelleh, Ali Abdi Farah, qui préside le comité
d'organisation de la conférence.
Une fois collectés, que deviennent ces fonds et autres biens en nature
perçus auprès des " contributeurs " ? Quel est le
budget prévisionnel ? Quelles sont les dépenses réelles
? Pourquoi jouer à longueur d'images et de sons radiotélévisés
la comédie de l'élan populaire de générosité
spontané en orchestrant du tapage médiatique autour de prétendus
dons populaires à l'organisation de l'opération guellienne
? N'est-ce pas ridicule de s'époumoner à crier que tel district
de l'intérieur, tel quartier populaire de la capitale ou telle modeste
organisation ont fait don de telle somme significative ou de telle quantité
de bétail lorsque l'on sait pertinemment que les prétendus
bienfaiteurs sont des gens si dépourvus qu'ils sont eux-mêmes
nécessiteux ? A qui veut-on mentir ? Au peuple djiboutien ? Il ne
manquerait plus que cela ! L'opinion somalienne et internationale ? Nous
serions étonnés qu'elle soit dupe !
Curieuse façon de rechercher la paix et la réconciliation.
Etrange culture politique qui allègrement s'abreuve aux sources mêmes
des maux que l'on prétend guérir. Curieuse conception des
choses.
Il s'avère clair, on le voit, que la paix et la réconciliation
somaliennes souffrent d'un grave déficit de sincérité,
de transparence et partant de crédibilité. Pour ne pas dire
qu'elles sont placées sous triple ce signe.
ADMINISTRATION
LE
DIRECTEUR " DE DJIBOUTI TELECOM " ECARTE
Monsieur Adbourazak
Ali Abaneh dit Arsène, Directeur de Djibouti Télécom,
société d'Etat née de la séparation des Télécommunications
et des Postes qui constituaient le défunt Office des Postes et Télécommunications
(OPT), a été écarté cette semaine de ses fonctions.
Cet ingénieur de Télécommunications, sorti de l'Ecole
Supérieure des Télécommunications en France, avait
été nommé à ce poste en octobre 1999 seulement.
Pour expliquer sa mise à l'écart, la rumeur publique fait
état de considérations extra-professionnelles qui auraient
notamment détérioré les rapports de travail entre le
directeur et son agent comptable, qui serait soutenu en certaines sphères
influentes du régime.
Qu'en est-il au juste ? Djibouti Télecom est une riche organisation,
qui n'est pas aiguiser les appétits. S'agit-il alors de raisons bassement
alimentaires qui seraient à l'origine de cette disgrâce ?
Cette mise à l'écart intervient en tout cas à quelques
jours d'une autre, concernant celle-là la Direction Nationale des
Statistiques (DINAS). Le directeur de cet organisme rattaché au ministère
de l'Economie et des Finances, Houssein Moussa, a, en effet, été
lui aussi suspendu de ses fonctions. Sans que là aussi les raisons
de la disgrâce aient été, estime-t-on, objectivement
probantes.
A suivre.
EN BREF - EN BREF
DORALEH
SE PLAINT
La localité
de Doraleh, connue pour ses dromadaires et son lait de chamelle, se plaint
amèrement. Elle se plaint de ces camions bennes des Travaux Publics
et autres qui viennent piller la terre locale et mettent en danger le fragile
équilibre écologique de Doraleh. Ces camionnées de
terre, prélevées à coups de pelle mécanique,
creusent des trous énormes dans la zone et anéantissent des
flancs entiers de collines.
Renseignement pris, ces remblais seraient destinés à la construction
d'une route reliant la Route de l'Aéroport au quartier cossu de Haramouss
où se trouve la résidence somptueuse de Monsieur Ismaël
Omar Guelleh. Route dont l'utilité semble limitée au seul
usage des habitants nantis du quartier Haramouss.
Alors, s'agit-il de sacrifier Doraleh au confort de quelques grassouillets
dignitaires ?
Par ailleurs, Doraleh se plaint de la faible réglementation des cimetières
islamiques sous nos cieux. Cette situation provoque en effet à Doraleh
des inhumations désordonnées qui sèment des tombeaux
partout et réduisent d'autant l'espace vital dont vivent les Doraléens.
Alors, à quand la fin des inhumations anarchiques ?
PK
12 SCANDALISE
Le misérable
quartier PK 12, délaissé par l'administration et le gouvernement,
se débat dans des difficultés de tous ordres. Difficultés
liées à la pénurie d'eau, au chômage massif,
à l'absence d'électricité, de routes, de structures
médico-sociales dignes de ce nom, etc.
Et comme si cela ne suffisait point, voilà que les quelques femmes
du quartier qui ont installé en bordure de la route des cabanons
où servir galettes de dourah, thé, limonade, eau fraîche
et autres menues marchandises destinées aux routiers, se sont vues
interdites d'exercer leurs activités. Les forces de l'ordre seraient
descendues, à la demande du district de Djibouti, pour raser leurs
installations de fortune et détruire leurs maigres biens. Incroyable
et inhumain mais vrai !
Rappelons que des restaurants populaires tenus par des ressortissants éthiopiens
ont pignon sur route sans être inquiétés. Pourquoi donc
ce " deux poids, deux mesures " ?
A suivre
EDUCATION
LES
" MERCENAIRES " ENCORE UNE FOIS REDUITS A LA GREVE
Les enseignants
ont été traités récemment de mercenaires par
le chef du pouvoir en place. Un mercenaire est par définition un
soldat engagé moyennant finances pour faire la guerre.
Examinons dans quelles conditions ont travaillé ces " mercenaires
", pour reprendre le mot de Monsieur Guelleh, lors du BEPC.
Durant la surveillance des examens du BEPC les conditions de travail étaient
déplorables. Ainsi, alors que la température frise les 40°,
les enseignants affectés à la surveillance n'ont reçu
aucune goutte d'eau. Le collège qui aurait dû recevoir la palme
du laisser-aller est certainement celui d'Ambouli. La plupart des salles
de classe n'ont aucun ventilateur. Imaginez les pauvres candidats en train
de plancher sur leurs copies et recouverts de sueur. Quant aux examinateurs,
ils étaient obligés de sortir toutes les cinq minutes des
salles, pour prendre un peu d'air. Plus grave, des enseignants, qui ont
expulsé des élèves en train de frauder, ont été
agressés en présence du principal du collège. Après
la surveillance, ce fut au tour de la correction. Les professeurs devaient
se déplacer jusqu'au collège de Fukuzawa pour assurer ce travail.
Las de trimer comme des forçats, ils ont finalement du faire "
grève de correction " le mardi matin pour que les salaires leur
soient versés.
Décidément, nous vivons une drôle d'époque à
Djibouti qui pour les enseignants se réduit à cette équation
: grève = salaire.
DROITS
DE L'HOMME
LA
LDDH S'EXPRIME SUR LA CONFERENCE SOMALIENNE DE MONSIEUR GUELLEH
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH), dans une note publiée le 7 juin 2000 sur
la " conférence de réconciliation somalienne ",
relève à son tour le caractère verrouillé de
cette réunion. Elle constate que les défenseurs des droits
de l'Homme n'ont pas été associés à la conférence.
Elle remarque également une médiatisation limitée à
la Radio Télévision Djibouti (RTD) et où prédominent
des " éloges grandioses du président de la République
".
De même, la LDDH relève les carences organisationnelles de
la conférence qu'elle qualifie de " difficultés choquantes
". Elle déplore la non-transparence des débats, l'absence
de compte rendu analytique régulier de nature à rendre compte
de l'évolution des discussions et à éclairer sur les
différents aspects de cette crise complexe qu'est la question somalienne.
" La transparence des informations, écrit la LDDH, ne peut être
que bénéfique. "
Cette absence de transparence informationnelle ne conduit-elle pas par exemple
à, par les voies normales, ne rien comprendre à ce qui se
fait à Arta et à ne rien savoir sur le schéma de reconstruction
institutionnelle retenu ?
La LDDH conclut sa note par une traduction résumée des réactions
de Messieurs Mohamed Hadji Ibrahim Egal et Abdillahi Youssouf, respectivement
président de la République auto-proclamée de Somaliland
et Chef de l'Etat régional de Puntland.
" S. E. I. H. Egal
Nous ne sommes pas contre la dite Conférence mais nous avions simplement
rejeté les méthodes proposées par le pays hôte.
Le président a démenti catégoriquement son opposition
à la réconciliation nationale somalienne et il considère
ceci comme une propagande internationale de son homologue djiboutien.
Le Somaliland préconise la tenue d'une conférence de l'ancienne
Somalia pour pouvoir élire des représentants pour cette partie
de la somalie.
" Quel conseil suggérez vous ? "
Nous proposons aux Somaliens de préparer le terrain et de mettre
en place les structures adéquates, tout en respectant les résolutions
et les conclusions du groupe des intellectuels et des sages de la communauté
somalienne. En n'anticipant pas les décisions prises hors du terrain,
afin de préserver l'intégrité et le bien être
de tous.
S.E Abdillahi Youssouf a indiqué, qu'à la suite des réunions
répétées de notre parlement et du conseil des sages,
nous avons décidé le retour de notre délégation
pour consultation et nous avons demandé à Monsieur le président
Ismaël Omar Guelleh de garantir la sécurité de notre
délégation, ainsi que son droit à la liberté
de tenir une conférence de presse, de même que le droit d'aller
et de venir. Il a précisé que cette délégation
n'était pas habilitée à poursuivre la suite de cette
conférence, mais était uniquement chargée de la première
phase des travaux. La délégation du Puntland a demandé
à regagner son pays pour consultation. Si dans les 24 h qui suivent,
elle est toujours retenue à Djibouti, nous serons dans l'obligation
de la considérer comme prise en otage et nous serons contraint de
prendre toutes les dispositions qui s'imposent, par les voies et les règles
d'un Etat souverain. "
Et la LDDH d'interroger Monsieur Guelleh : " En marge de cette conférence
somalienne, quelle est la situation du peuple djiboutien ? " Qu'a tu
fais citoyen djiboutien pour ton peuple ? "
" Après un peu plus d'un an des élections présidentielles,
et en ces périodes de crises aiguës, cette question devrait
être posée et argumentée, à notre avis, au premier
Magistrat - Chef du gouvernement - Président du Parti Politique au
pouvoir - Chef des Armées, etc.
Certes, il vrai que ce n'est pas à nous de polémiquer sur
cette question, alors nous allons prochainement vous énumérer,
en les localisant, certains secteurs de crise de haute tension, source de
conflits, et qui malheureusement, jusqu'à présent n'ont pas
pu trouver des solutions.
Peut-être par manque de temps, peut-être par manque de volonté
politique, peut-être par peur de l'inconnu, par peur de prendre des
décisions politiques, peut-être par l'isolement ou la concentration
de tous les pouvoirs de l'Etat sur une seule personne (concentration dangereuse
qui ne peut qu'engendrer un système dictatorial), ou peut-être
tout ça à la fois. "
MONDE ARABE
LE
PRESIDENT HAFEZ EL ASSAD DISPARAIT
Le président
syrien, le général d'aviation Hafez El Assad, est décédé
cette semaine. A l'âge de 69 ans.
Issu d'une famille modeste, il s'était engagé dans l'armée
syrienne où il était devenu officier pilote.
Acquis aux idées nationalistes, il faisait partie du quarteron d'officiers
qui avaient pris le pouvoir en Syrie an début des années 60.
Ministre de la défense de la junte, il finira par faire son propre
coup d'Etat et prendra le pouvoir une décennie plus tard.
Tenant de la manière forte et de la fermeté, il dirigera alors
la Syrie trente ans durant d'une main de fer. Période durant laquelle
il jouera serré et fera preuve de beaucoup d'habilité envers
Israël qui occupe une partie de son pays, le plateau du Golan. Entraînant
dans son giron le Liban voisin.
Le défunt laisse un pays fort, devenu un grand acteur de la scène
du Proche-Orient et un protagoniste incontournable de la paix dans la région.
Il avait préparé son fils Bechar Hafez El Assad, docteur en
médecine, à sa succession. Procédé peu démocratique
mais qui semble jouir du soutien populaire.
Puisse le peuple syrien poursuivre le chemin de la paix, du développement
et de la concorde.
Qu'il reçoive ici, ainsi que ses dirigeants, nos sincères
condoléances.
NECROLOGIE
KAHA
AHMED GOD N'EST PLUS
Kaha Ahmed Gog, fille
aînée de Ahmed God et tante de Mahdi Ibrahim Ahmed Gog, président
du FUOD et membre du Haut Conseil de l'ODU, est décédé
mardi à Borama de maladie. Elle avait plus de cent ans et a laissé
plusieurs dizaines d'enfants, de petits-enfants et d'arrière-petits-enfants.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi
que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères
condoléances à la famille de la défunte.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.
MOHAMED
DJAMA ARALEH DISPARAIT
Mohamed Djama Araleh,
dit Djoujouleh est décédé vendredi dernier à
Djibouti. Il était sexagénaire.
Personnalité bien connue à Djibouti où il s'était
bien illustré dans les affaires, sans dédaigner la politique,
Mohamed Djama Rayaleh laisse derrière lui une famille et un patrimoine
économique qui l'honorent.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi
que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères
condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.
OSMAN
HASSAN OSMAN NOUS QUITTE
Osman Hassan Osman
est décédé cette semaine d'une longue maladie qui l'avait
alité.
Age d'une quarantaine d'années, il était le fils de Hassan
Osman, digne enfant du pays connu pour son patriotisme et son aversion des
compromissions.
Osman était expert-auto de formation et installé comme tel
sur la place de Djibouti.
Jovial, serviable et dynamique, il jouissait de l'affection de ses concitoyens.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi
que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères
condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.
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