LE RENOUVEAU 363
du Jeudi 15 Juin 2000
Organe d'information du PRD

Diffusion par l'ARDHD
Directeur de publication : Daher Ahmed Farah
Rédaction - Administration :
Edité par la Commission Communication du Parti
Avenue NASSER tel :35 14 74 B.P : 3570
Tirage : 1500 exemplaires . Dépôt Légal N°365

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LE RENOUVEAU

N° 363 du Jeudi 15 Juin 2000

ECONOMIE

CETTE CONTREBANDE QUI FAIT COULER LE SANG


La contrebande a pris une ampleur sans précédent à nos frontières. Que ce soit avec le Somaliland ou l'Ethiopie. Des produits de toutes sortes (cigarettes, carburant, cosmétiques, etc.) devenus trop chers sous nos cieux du fait de la misère sociale et de l'inflation fiscale qui tient lieu de politique financière au régime de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, sont concernés par le phénomène.
En effet, un volume sans cesse plus important de marchandises franchissent les frontières, chargées à dos d'homme ou en voiture. Il semble d'ailleurs que le premier mode de transport se développe à grande allure. De plus en plus de jeunes gens se jetant sur les chemins risqués et tortueux de la contrebande, poussés par la misère. Beaucoup d'entre eux sont tout simplement des soldats ou policiers démobilisés après de bons et loyaux services rendus au pouvoir de Gouled puis de Guelleh.
Cette situation nouvelle prend le pouvoir au dépourvu qui, encore une fois, s'en remet à ses réflexes répressifs. Loin de se poser les bonnes questions, d'identifier les causes profondes de ce phénomène grave, il lance son appareil répressif aux trousses des contrebandiers. Ou plus exactement des petits contrebandiers, de ceux qui opèrent à pied et usent de leur force musculaire pour espérer gagner de quoi subsister. Car les gros poissons, eux, ont les moyens (sonnants et trébuchants) de leurs actes frauduleux et passent aisément à travers les mailles du filet. La corruption généralisée qui caractérise le régime ne permet-elle pas des prouesses aux adeptes de l'argent facile ?
Les contrebandiers à pied sont donc traqués par les militaires comme par les policiers. Qui, le soir venu, coupent toutes les pistes chamelières menant à la capitale à travers la rocaille basaltique. Ils n'hésitent pas à tirer sur leurs cibles qu'ils dépouillent de leurs marchandises et dont ils décident du sort comme bon leur semble.
Il arrive bien sûr que traqueurs et traqués se reconnaissent comme anciens camarades d'armes et que les contrebandiers sauvent ainsi leur maigre cargaison. Il arrive même que des réseaux de complicité se forment entre actuels et futurs démobilisés. Mais il arrive aussi, et de plus en plus semble-t-il, que l'on appuie sur la gâchette sans précautions particulières et que l'on tire comme du gibier les misérables contrebandiers.
C'est ce qui est arrivé l'autre soir aux dépens d'un malheureux contrebandier de la misère. Cet ancien mobilisé tentait de traverser l'oued Agadereh dans la région de Chabelley, en même temps que quelques autres compagnons d'infortune, lorsque des éléments des forces de l'ordre ont surgi et fait feu. Dans la débandade qui a suivi la fusillade, un jeune homme d'une trentaine d'années, a été touché à l'abdomen. Il s'est effondré sur le champ, saignant abondamment. Une fois délesté de sa cargaison, il a été évacué sur l'hôpital général Peltier. Sans les témoins gênants (les autres contrebandiers dont certains ont réussi à s'échapper), il aurait peut-être été abandonné à son sort... Qui sait ?
Toujours est-il qu'il se trouve, au moment où nous mettons sous presse, à l'hôpital où il est arrivé dans un état comateux. Il y est soigné depuis lors. Et si son état semble s'améliorer, il est loin d'être tiré d'affaire.
Voilà qui en dit long sur le traitement de la contrebande par le pouvoir dont la brutalité n'épargne personne. Pas même ceux qui hier encore le servaient, pas même ceux qui aujourd'hui le servent. Elle n'épargne que ses commanditaires. Jusqu'à quand ?
POLITIQUE REGIONALE



" CONFERENCE DE RECONCILIATION SOMALIENNE ":
UNE GESTION OPAQUE


La conférence convoquée par Monsieur Ismaël Omar Guelleh, qui la dit de réconciliation somalienne, à Arta est placée sous le signe de l'opacité à tous points de vue. Confinés dans cette coquette petite ville d'Arta que son altitude à 750 m du niveau de la mer rend bien plus clémente que la caniculaire Djibouti-ville, les participants n'ont pratiquement aucun contact avec l'extérieur. Un imposant dispositif gendarmique (la police l'a remplacé depuis peu) dit de sécurité est visible dès le carrefour Arta-Wéa. L'élément avancé est posté là qui contrôle les allées et venues à destination ou en provenance d'Arta. Les participants somaliens ne peuvent quitter Arta que si le pouvoir djiboutien le permet, et tout déplacement suspect (du genre opposition djiboutienne par exemple) est découragé.
Il en est de même pour les débats (si débats, il y a) auxquels n'assistent que les représentants du régime et les personnes estampillées " acceptables " par lui. Aucun esprit, un tant soit peut jugé indépendant, n'est souhaité ni toléré. L'accès lui est tout simplement rendu impossible.
Cette surveillance d'un autre âge de la conférence d'Arta trouve son pendant médiatique et financier.
Au plan médiatique, seule la Radio Télévision de Djibouti (RTD), ou le service somali de la BBC dont le correspondant permanent est un fonctionnaire soumis à la pression hiérarchique et les envoyés spéciaux agissent sous contrôle, assurent la couverture. C'est donc la seule version officielle qui est diffusée à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières.
Quant à la transparence financière, elle est loin de figurer à l'ordre du jour. Le financement de la conférence est des plus opaques. Seuls les officiels qui en ont la charge, connaissent la situation. Or, ce sont des fonds publics qui sont engagés dans cette opération puisque le gouvernement a mis à contribution la société djiboutienne. Les acteurs économiques, ceux de la société civile, les salariés... ont dû mettre la main à la poche.
La démarche suivie pour la mobilisation des ressources ne semble pas d'ailleurs très démocratique. L'on ne cherche pas à convaincre du bien fondé de la collecte, l'on sollicité ou retient à la source au nom du chef de l'Etat. Comme en témoigne la lettre que nous publions en fin de journal du Ministre des Affaires Etrangères de Monsieur Guelleh, Ali Abdi Farah, qui préside le comité d'organisation de la conférence.
Une fois collectés, que deviennent ces fonds et autres biens en nature perçus auprès des " contributeurs " ? Quel est le budget prévisionnel ? Quelles sont les dépenses réelles ? Pourquoi jouer à longueur d'images et de sons radiotélévisés la comédie de l'élan populaire de générosité spontané en orchestrant du tapage médiatique autour de prétendus dons populaires à l'organisation de l'opération guellienne ? N'est-ce pas ridicule de s'époumoner à crier que tel district de l'intérieur, tel quartier populaire de la capitale ou telle modeste organisation ont fait don de telle somme significative ou de telle quantité de bétail lorsque l'on sait pertinemment que les prétendus bienfaiteurs sont des gens si dépourvus qu'ils sont eux-mêmes nécessiteux ? A qui veut-on mentir ? Au peuple djiboutien ? Il ne manquerait plus que cela ! L'opinion somalienne et internationale ? Nous serions étonnés qu'elle soit dupe !
Curieuse façon de rechercher la paix et la réconciliation. Etrange culture politique qui allègrement s'abreuve aux sources mêmes des maux que l'on prétend guérir. Curieuse conception des choses.
Il s'avère clair, on le voit, que la paix et la réconciliation somaliennes souffrent d'un grave déficit de sincérité, de transparence et partant de crédibilité. Pour ne pas dire qu'elles sont placées sous triple ce signe.


 

ADMINISTRATION

LE DIRECTEUR " DE DJIBOUTI TELECOM " ECARTE

Monsieur Adbourazak Ali Abaneh dit Arsène, Directeur de Djibouti Télécom, société d'Etat née de la séparation des Télécommunications et des Postes qui constituaient le défunt Office des Postes et Télécommunications (OPT), a été écarté cette semaine de ses fonctions.
Cet ingénieur de Télécommunications, sorti de l'Ecole Supérieure des Télécommunications en France, avait été nommé à ce poste en octobre 1999 seulement.
Pour expliquer sa mise à l'écart, la rumeur publique fait état de considérations extra-professionnelles qui auraient notamment détérioré les rapports de travail entre le directeur et son agent comptable, qui serait soutenu en certaines sphères influentes du régime.
Qu'en est-il au juste ? Djibouti Télecom est une riche organisation, qui n'est pas aiguiser les appétits. S'agit-il alors de raisons bassement alimentaires qui seraient à l'origine de cette disgrâce ?
Cette mise à l'écart intervient en tout cas à quelques jours d'une autre, concernant celle-là la Direction Nationale des Statistiques (DINAS). Le directeur de cet organisme rattaché au ministère de l'Economie et des Finances, Houssein Moussa, a, en effet, été lui aussi suspendu de ses fonctions. Sans que là aussi les raisons de la disgrâce aient été, estime-t-on, objectivement probantes.
A suivre.


EN BREF - EN BREF

DORALEH SE PLAINT

La localité de Doraleh, connue pour ses dromadaires et son lait de chamelle, se plaint amèrement. Elle se plaint de ces camions bennes des Travaux Publics et autres qui viennent piller la terre locale et mettent en danger le fragile équilibre écologique de Doraleh. Ces camionnées de terre, prélevées à coups de pelle mécanique, creusent des trous énormes dans la zone et anéantissent des flancs entiers de collines.
Renseignement pris, ces remblais seraient destinés à la construction d'une route reliant la Route de l'Aéroport au quartier cossu de Haramouss où se trouve la résidence somptueuse de Monsieur Ismaël Omar Guelleh. Route dont l'utilité semble limitée au seul usage des habitants nantis du quartier Haramouss.
Alors, s'agit-il de sacrifier Doraleh au confort de quelques grassouillets dignitaires ?
Par ailleurs, Doraleh se plaint de la faible réglementation des cimetières islamiques sous nos cieux. Cette situation provoque en effet à Doraleh des inhumations désordonnées qui sèment des tombeaux partout et réduisent d'autant l'espace vital dont vivent les Doraléens.
Alors, à quand la fin des inhumations anarchiques ?


PK 12 SCANDALISE

Le misérable quartier PK 12, délaissé par l'administration et le gouvernement, se débat dans des difficultés de tous ordres. Difficultés liées à la pénurie d'eau, au chômage massif, à l'absence d'électricité, de routes, de structures médico-sociales dignes de ce nom, etc.
Et comme si cela ne suffisait point, voilà que les quelques femmes du quartier qui ont installé en bordure de la route des cabanons où servir galettes de dourah, thé, limonade, eau fraîche et autres menues marchandises destinées aux routiers, se sont vues interdites d'exercer leurs activités. Les forces de l'ordre seraient descendues, à la demande du district de Djibouti, pour raser leurs installations de fortune et détruire leurs maigres biens. Incroyable et inhumain mais vrai !
Rappelons que des restaurants populaires tenus par des ressortissants éthiopiens ont pignon sur route sans être inquiétés. Pourquoi donc ce " deux poids, deux mesures " ?
A suivre


EDUCATION

LES " MERCENAIRES " ENCORE UNE FOIS REDUITS A LA GREVE

Les enseignants ont été traités récemment de mercenaires par le chef du pouvoir en place. Un mercenaire est par définition un soldat engagé moyennant finances pour faire la guerre.
Examinons dans quelles conditions ont travaillé ces " mercenaires ", pour reprendre le mot de Monsieur Guelleh, lors du BEPC.
Durant la surveillance des examens du BEPC les conditions de travail étaient déplorables. Ainsi, alors que la température frise les 40°, les enseignants affectés à la surveillance n'ont reçu aucune goutte d'eau. Le collège qui aurait dû recevoir la palme du laisser-aller est certainement celui d'Ambouli. La plupart des salles de classe n'ont aucun ventilateur. Imaginez les pauvres candidats en train de plancher sur leurs copies et recouverts de sueur. Quant aux examinateurs, ils étaient obligés de sortir toutes les cinq minutes des salles, pour prendre un peu d'air. Plus grave, des enseignants, qui ont expulsé des élèves en train de frauder, ont été agressés en présence du principal du collège. Après la surveillance, ce fut au tour de la correction. Les professeurs devaient se déplacer jusqu'au collège de Fukuzawa pour assurer ce travail. Las de trimer comme des forçats, ils ont finalement du faire " grève de correction " le mardi matin pour que les salaires leur soient versés.
Décidément, nous vivons une drôle d'époque à Djibouti qui pour les enseignants se réduit à cette équation : grève = salaire.


 

DROITS DE L'HOMME

LA LDDH S'EXPRIME SUR LA CONFERENCE SOMALIENNE DE MONSIEUR GUELLEH

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), dans une note publiée le 7 juin 2000 sur la " conférence de réconciliation somalienne ", relève à son tour le caractère verrouillé de cette réunion. Elle constate que les défenseurs des droits de l'Homme n'ont pas été associés à la conférence. Elle remarque également une médiatisation limitée à la Radio Télévision Djibouti (RTD) et où prédominent des " éloges grandioses du président de la République ".
De même, la LDDH relève les carences organisationnelles de la conférence qu'elle qualifie de " difficultés choquantes ". Elle déplore la non-transparence des débats, l'absence de compte rendu analytique régulier de nature à rendre compte de l'évolution des discussions et à éclairer sur les différents aspects de cette crise complexe qu'est la question somalienne. " La transparence des informations, écrit la LDDH, ne peut être que bénéfique. "
Cette absence de transparence informationnelle ne conduit-elle pas par exemple à, par les voies normales, ne rien comprendre à ce qui se fait à Arta et à ne rien savoir sur le schéma de reconstruction institutionnelle retenu ?
La LDDH conclut sa note par une traduction résumée des réactions de Messieurs Mohamed Hadji Ibrahim Egal et Abdillahi Youssouf, respectivement président de la République auto-proclamée de Somaliland et Chef de l'Etat régional de Puntland.
" S. E. I. H. Egal
Nous ne sommes pas contre la dite Conférence mais nous avions simplement rejeté les méthodes proposées par le pays hôte. Le président a démenti catégoriquement son opposition à la réconciliation nationale somalienne et il considère ceci comme une propagande internationale de son homologue djiboutien.
Le Somaliland préconise la tenue d'une conférence de l'ancienne Somalia pour pouvoir élire des représentants pour cette partie de la somalie.
" Quel conseil suggérez vous ? "
Nous proposons aux Somaliens de préparer le terrain et de mettre en place les structures adéquates, tout en respectant les résolutions et les conclusions du groupe des intellectuels et des sages de la communauté somalienne. En n'anticipant pas les décisions prises hors du terrain, afin de préserver l'intégrité et le bien être de tous.
S.E Abdillahi Youssouf a indiqué, qu'à la suite des réunions répétées de notre parlement et du conseil des sages, nous avons décidé le retour de notre délégation pour consultation et nous avons demandé à Monsieur le président Ismaël Omar Guelleh de garantir la sécurité de notre délégation, ainsi que son droit à la liberté de tenir une conférence de presse, de même que le droit d'aller et de venir. Il a précisé que cette délégation n'était pas habilitée à poursuivre la suite de cette conférence, mais était uniquement chargée de la première phase des travaux. La délégation du Puntland a demandé à regagner son pays pour consultation. Si dans les 24 h qui suivent, elle est toujours retenue à Djibouti, nous serons dans l'obligation de la considérer comme prise en otage et nous serons contraint de prendre toutes les dispositions qui s'imposent, par les voies et les règles d'un Etat souverain. "
Et la LDDH d'interroger Monsieur Guelleh : " En marge de cette conférence somalienne, quelle est la situation du peuple djiboutien ? " Qu'a tu fais citoyen djiboutien pour ton peuple ? "
" Après un peu plus d'un an des élections présidentielles, et en ces périodes de crises aiguës, cette question devrait être posée et argumentée, à notre avis, au premier Magistrat - Chef du gouvernement - Président du Parti Politique au pouvoir - Chef des Armées, etc.
Certes, il vrai que ce n'est pas à nous de polémiquer sur cette question, alors nous allons prochainement vous énumérer, en les localisant, certains secteurs de crise de haute tension, source de conflits, et qui malheureusement, jusqu'à présent n'ont pas pu trouver des solutions.
Peut-être par manque de temps, peut-être par manque de volonté politique, peut-être par peur de l'inconnu, par peur de prendre des décisions politiques, peut-être par l'isolement ou la concentration de tous les pouvoirs de l'Etat sur une seule personne (concentration dangereuse qui ne peut qu'engendrer un système dictatorial), ou peut-être tout ça à la fois. "
MONDE ARABE


LE PRESIDENT HAFEZ EL ASSAD DISPARAIT

Le président syrien, le général d'aviation Hafez El Assad, est décédé cette semaine. A l'âge de 69 ans.
Issu d'une famille modeste, il s'était engagé dans l'armée syrienne où il était devenu officier pilote.
Acquis aux idées nationalistes, il faisait partie du quarteron d'officiers qui avaient pris le pouvoir en Syrie an début des années 60. Ministre de la défense de la junte, il finira par faire son propre coup d'Etat et prendra le pouvoir une décennie plus tard.
Tenant de la manière forte et de la fermeté, il dirigera alors la Syrie trente ans durant d'une main de fer. Période durant laquelle il jouera serré et fera preuve de beaucoup d'habilité envers Israël qui occupe une partie de son pays, le plateau du Golan. Entraînant dans son giron le Liban voisin.
Le défunt laisse un pays fort, devenu un grand acteur de la scène du Proche-Orient et un protagoniste incontournable de la paix dans la région.
Il avait préparé son fils Bechar Hafez El Assad, docteur en médecine, à sa succession. Procédé peu démocratique mais qui semble jouir du soutien populaire.
Puisse le peuple syrien poursuivre le chemin de la paix, du développement et de la concorde.
Qu'il reçoive ici, ainsi que ses dirigeants, nos sincères condoléances.


NECROLOGIE

KAHA AHMED GOD N'EST PLUS

Kaha Ahmed Gog, fille aînée de Ahmed God et tante de Mahdi Ibrahim Ahmed Gog, président du FUOD et membre du Haut Conseil de l'ODU, est décédé mardi à Borama de maladie. Elle avait plus de cent ans et a laissé plusieurs dizaines d'enfants, de petits-enfants et d'arrière-petits-enfants.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères condoléances à la famille de la défunte.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.

MOHAMED DJAMA ARALEH DISPARAIT

Mohamed Djama Araleh, dit Djoujouleh est décédé vendredi dernier à Djibouti. Il était sexagénaire.
Personnalité bien connue à Djibouti où il s'était bien illustré dans les affaires, sans dédaigner la politique, Mohamed Djama Rayaleh laisse derrière lui une famille et un patrimoine économique qui l'honorent.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.

OSMAN HASSAN OSMAN NOUS QUITTE

Osman Hassan Osman est décédé cette semaine d'une longue maladie qui l'avait alité.
Age d'une quarantaine d'années, il était le fils de Hassan Osman, digne enfant du pays connu pour son patriotisme et son aversion des compromissions.
Osman était expert-auto de formation et installé comme tel sur la place de Djibouti.
Jovial, serviable et dynamique, il jouissait de l'affection de ses concitoyens.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.


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