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la défense des droits de l'homme à Djibouti
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10/05/11 (B603) Les dernières nouvelles du front par l'ex Sergent-Chef Ariko.
Jour d’investiture d’Ismail Omar Guelleh a Djibouti.
Le peuple djiboutien commémore la naqba (la catastrophe en arabe).
Le vol du suffrage par le pouvoir mafieux de Djibouti a permis au peuple de remporter une victoire éclatante, en forçant le monstre de Djibouti à se retrouver seul face a un candidat sans aucune motivation ni conscience politique. Simplement un candidat téléguidé depuis la Présidence.
Ce dimanche matin IOG était prêt à s’auto-introniser, sans honte et sans la moindre compassion pour tous les malheureux Djiboutiens, en particulier ceux qui sont abandonnés au quartier carton. (Plusieurs de leur maisons ont pris feu par la faute de l’EDD) Devant un parterre d’assassins de tous bords, le président dictateur s’est reconduit pour la troisième fois, malgré le boycott massif du peuple djiboutien qui n’a pas voulu lui donner une troisième chance de diriger ce pays.
Cette élection obtenue frauduleusement lui aura quand même permis de mesurer à quel point il était impopulaire et rejetté par l’ensemble de la population (toutes tribus confondues).
Non content d’avoir réussi son méfait, le dictateur a commencé à s'attaquer aussitôt après à son supporter « d’une campagne ».
- Aucune reconnaissance pour le travail ni pour l’engagement d’Ilyas Dawaleh
Il s’agit du petit commerçant Ilyas Dawaleh. Ce dernier s’était pleinement investi tout au long de la campagne chaotique du candidat isolé et impopulaire, pour sauver les meubles.
A titre de récompense, il pouvait au moins espérer un poste ministériel lors du remaniement … Mais au contraire ! Le jeune avocat anglo-djiboutien a été fermement sommé de se tenir a carreau, le temps pour IOG puisse lui trouver un poste de responsabilité pour le récompenser des mensonges qu’il a réussi à mettre en scène.
Il a été victime de son altercation violente avec le Ministre de la communication Ali Abdi Farah, en instance de départ du gouvernement, mais maintenu artificiellement à la demande de la première dame, Kadra Haid. Ali Abdi Farah a juré la perte d'Ilyas Dawaleh et c’est lui qui a été finalement écouté par le couple royal de Djibouti.
Ilyas Dawaleh a fait les frais de la colère du Ministre. Il s’est pointé a la résidence d'Haramous dans l’espoir d’y être reçu par le Président isolé, comme il le faisait chaque matin depuis le début de la campagne. Mais ce matin là, IOG a donné ordre à son chef de la sécurité, Mohamed Bidare, de refouler le jeune commerçant Ilyas Dawaleh.
Fou furieux, il a compris que la partie était finie pour lui. La fin du rêve : la réalité s’imposait.
Il a pris quelques jours de congés à Dubaï afin de remettre ses idées en place. Avait-il rêvé, ne serait-ce qu’un instant de remplacer le ministre de la tribu des Fourlaba Elmi Obseih Waiss ?
C’était mal connaitre le couple royal qui a pris possession de Djibouti depuis le 9 avril 1999.
- IOG achète la déclaration de Mohamed Warsama Ragueh
Jeudi dernier, IOG aurait acheté la déclaration de son rival « sur mesure » : Mohamed Warsama Ragueh.
Dans le cadre d’un accord dont les termes ne sont pas encore connus, il a finalement accepté de reconnaître officiellement sa défaite au cours d’un show planifié par Hachi Abdillahi Orah, le conseiller politique d’IOG, face à une équipe de la RTD qui a été mandatée au domicile de Mohamed Warsama Ragueh. C’est ainsi qu’il a publiquement reconnu sa défaite et salué officiellement l’immense victoire de son rival.
Après cette interview, Warsama Ragueh a reçu, en mains propre, du chef du protocole d’Etat Djama Elmi Darar, le carton d’invitation pour la cérémonie d’investiture.
IOG invitait son candidat préfabriqué et malheureux à partager sa victoire. Vous voyez bien qu’IOG n’est pas aussi méchant qu’on voudrait le faire croire !
Au fond, ce n’était qu’un coup médiatique !!
Il fallait rassurer le reste de l’opposition en montrant que Warsama était un homme responsable et fréquentable. Par conséquent on pourrait travailler avec lui dans l’avenir contrairement à des opposants comme DAF ou Mahdi Ibrahim God.
Le pauvre Warsama s’est fait piéger par la caméra de la RTD et déstabilisé par les questions pièges des journalistes « maison » envoyés uniquement pour le mettre à terre.
En échange de son silence et de sa volte-face, Mohamed Warsama Ragueh s’est fait offrir par le régime une belle voiture et une promesse de poste dans l’équipe d’IOG. Sauf qu’IOG ne lui donnera jamais la part du gâteau qu’il se garde pour lui seul.
Mohamed Warsama n’avait pas vraiment le choix. Ou bien c’était se rallier au candidat voleur ou file directement à la prison de Gabode qui l’attendait. Le pouvoir l’accusait d’entretenir une rébellion souterraine dans les faubourgs de Balbala.
- Après Warsama, c’est l’équipe de campagne qui va faire les frais de l’ingratitude d’IOG
Après avoir réduit au silence le candidat Warsama Ragueh, IOG s’est attaqué aux membres de son équipe de campagne qui ont tous boudé sa réélection. Des ministres Warabeys sont sur la ligne de départ.
Certains, comme Yacin Elmi Bouh et Abdallah Abdillahi Miguil, savent qu’ils ne sont plus utiles. Mais ils sont solidement soutenus par leurs tribus - Issa Mamassan Arabweyne - pour Yacin Elmi et - Issa Ourweiney - pour le ministre de la santé.
Les sages de ces deux tribus ont été reçus par IOG. Ils ont prévenu le candidat, violeur de la constitution, qu’il ne fallait pas qu’il écarte leurs poulains respectifs, faute de quoi ils retireraient leurs alliances tribales.
IOG sait que la partie est serrée.
Comment va t il faire pour se débarrasser de ces ministres dont certains sont hués dans les rues de Djibouti ?
Ces ministres qui ont tous grandi dans sa cour, savent trop de choses sur lui et sur sa femme.
Les laisser en liberté comme cela serait suicidaire. Les éliminer un par un serait aussi suicidaire. Reste qu’IOG a promis a la population de faire le ménage dans son gouvernement dont les membres se déchirent un par un, parfois jusqu’à des rixes.
- Reste l'épineuse question du premier ministre.
IOG veut se débarrasser de Dileita. Sauf que sur intervention de son ami Hachi Abdillahi Orah et de Barkhat Gourad, il a du reculer pour l’instant. De l’autre côté, la Paulette exerce une forte pression pour qu’il soit mis sur la touche : elle n’aime pas ce premier ministre même s’il s’est fait ridiculiser devant tous les Afar.
Au final, le premier ministre devrait conserver son maroquin. Mais alors, qui va sauter ? Parmi les membres de ce gouvernement.
Des ministres faibles sans soutien ethnique. Le président dictateur a eu une altercation violente avec sa femme au sujet du limogeage du Gouverneur de la banque nationale de Djibouti : Djama Mahamoud Haid. Kadra a rappelé que s’il virait Djama, le caissier chef, il devrait aussi virer l’autre Djama, celui de l'EDD.
Aux dernières nouvelles, IOG aurait proposé à Djama Mahamoud, le poste de ministre des finances en remplacement d’Ali Farah Assoweh dit Ali Adnane. Kadar a refusé l’éviction de son frère de la banque nationale, mais elle a défendu son protégé personnel, le ministre Ali Farah Assoweh qui est en bagarre avec l’un des ennemis de la première dame de Djibouti, le fameux Yacin Elmi Bouh.
- Revirement de situation !
IOG aurait finalement décidé d’offrir les « Finances » au jeune avocat londonien ! Mais la tigresse de Djibouti qui n’a nullement confiance en ce jeune avocat qu’elle ne connait pas bien, est monté au créneau et rien n’est encore fait à cette heure
- Reste maintenant l’épineuse question de l’armée ?
Kadra Haid aurait demandé a IOG de mettre rapidement à la retraite le général Zakaria Cheik Ibrahim et de renvoyer le colonel Mohamed Djama Doualeh patron de la garde républicaine à son ancien corps qui est la police nationale ou l’attend le colonel Abdillahi Abdi Farah qui s’est jurer de le faire payer pour ses fautes commises contre les Ourweiney de sa tribu.
Sentant le piège, rapide comme l’éclair, Mohamed Djama a pris un revoler de type Beretta et il est allé voir la première dame au palais présidentiel. Il a juré de l’abattre si jamais elle touchait à son poste. IOG aurait sommé Mohamed Djama de rester à la maison pour trois jours histoire afin qu’il reprenne son calme. IOG sait que Mohamed Djama a tué des innocents pour assurer la survie du couple royal.
Le général Zakaria a réagi lui aussi, en sommant la Qabyo de se mêler de ses affaires. IOG a négligé le rappel a l’ordre de sa propre tribu qui n’a pas digéré la nomination du colonel Mohamed Ali Absieh (d'origine Issak) qui est actuellement chef de corps de l’académie militaire d’Arta (AMIA), à la tête de la garde républicaine.
Exit donc le colonel Mohamed Ali Absieh ! Mais la RPP (Reine Paulette de pacotilles) n’a pas encore lâché le morceau. Elle a alors proposé que l’on permute deux hommes. Le colonel Mohamed Djama serait nommé chef de corps de l’école militaire de Holl Holl (aussi appelée « Ecole Président Hassan Gouled » et son directeur actuel, le commandant Omar Saïd Ali (dont l’épouse est Fadouma Farah, la secrétaire particulière du général Fathi) prendrait son poste à la tête de la Garde républicaine.
Dans cette hypothèse, le commandant Omar Saïd deviendrait ainsi le nouveau chef d’état-major de la garde républicaine.
IOG a refusé cette proposition de Kadra Haid. Le commandant Omar Saïd n’est pas Mamassan donc il serait peu fiable et suspect aux yeux du dictateur.
- Depuis le coup du 8 avril 2011 IOG maintient le suspens.
Il s’est enfermé dans sa résidence d’Arta, ayant pour seule compagnie, celle de son grand ami et conseiller politique Hachi Abdillahi Orah. Il a même refusé de recevoir les ministres qui étaient venus le féliciter à sa résidence.
Durant cette campagne, des gens ont été tués à Djibouti !
C’est ainsi que le chef de la sécurité de l’ambassade des États-Unis a été retrouvé mort, achevé à coups de couteau derrière les salines ouest de même qu’un djiboutien du nom d’Ahmed Abdillahi Faray.
Ce djiboutien bossait pour l’ambassade des États-Unis d’Amérique à la section de la sécurité et en parallèle, il travaillait pour Transparency International. Cette fois, le régime a innové et expérimenté une nouvelle tactique. Il aurait demandé aux amis d’Ahmed Abdillahi de les accompagner pour être présents à un mariage au quartier 6. Ahmed, qui ne se doutait de rien, s’est bien habillé et il a accompagné ses amis dans ce mariage. Depuis l’assassinat de son patron américain, il se sentait menacé. Selon des témoins, il aurait été arrêté par la sécurité djiboutienne et conduit dans un lieu inconnu.
Deux jours plus tard son cadavre a été déposé à la morgue de l’hôpital Peltier, comme cela avait été le cas pour le malheureux sergent Moumin de la garde républicaine qui était chauffeur de la première dame de Djibouti.
Sa famille l’a recherché pendant trois jours : personne n’avait vu le malheureux Ahmed. Ses amis, qui lui ont tendu le piège ont nié en bloc l’avoir vu, après le mariage. Un médecin de l’hôpital Peltier qui connaissait la famille à alerté sa femme. En vain, la famille a réclamé une autopsie. L’hôpital, qui est aux ordres de la présidence, a refusé de la pratiquer. La famille aurait sollicité l’aide d’un médecin qui aurait réalisé une autopsie dans sa clinique privée.
Ce médecin dont nous protégeons l’anonymat, mérite l’admiration de la nation. Selon lui, le corps d’Ahmed Abdillahi Ferray présentait des traces de coups et de brulures sur une bonne partie du corps.
Le défunt avait beaucoup saigné. Cela serait du à une attaque d’une espèce d’animaux rares à Djibouti. Selon ce médecin c’est un rat enragé qui aurait mordu le pauvre Ahmed. On se rappelle que la SDS élève dans son souterrain du plateau du serpent des rats mortels importés d’Afrique du sud.
Le corps d’Ahmed avait beaucoup souffert. Cela nous rappelle le cas de ce malheureux Ilyas dont le corps avait été mordu des pieds à la tête et que la mer avait finalement rejeté près de la Siesta, un certain mois de mai en 2006.
Mais le pauvre Ahmed avait aussi reçu trois balles dont un impact mortel au niveau de l’estomac qui a provoqué l’hémorragie. Le pauvre Ahmed a été enterré dans le cimetière de pk 12 par sa famille.
Encore un djiboutien abattu sans raison par ce régime qui n’a que la force comme Loi.
L’ambassade des États-Unis a décidé de mener l’enquête de son côté en sollicitant le renfort des agents de la CIA et du FBI. Pas moins de 12 agents se sont rendus à Djibouti et toujours pas de suspects arrêtes. Les américains se plaignent des entraves que les autorités de Djibouti leur opposent en refusant de collaborer efficacement. Pour leur couper l’herbe sous les pieds, le régime a délégué le lieutenant Colonel Omar Hassan Matan de la police judicaire pour faire le sale boulot avec les américains. Grand spécialiste du camouflage, le lieutenant colonel Omar Hassan Matan va surement tenter d’orienter les flics américains sur une fausse piste.
- L’investiture, sans électricité !
Dimanche matin, IOG s’est auto-proclamé, Président de la république en compagnie de plusieurs chefs d’état et des ministres dont certains sont soupçonnés par les Nations unies de crimes contre l’humanité et sous le coup d’un mandat d’arrêt. Pas le détail !
Le premier ministre d’Éthiopie est arrivé à Djibouti à la dernière minute, en « oublian »t d’amener avec lui, l’ambassadeur de Djibouti a Addis Abeba, Ismail Goulale Boudine, qui risque gros pour son fauteuil ainsi que le jeune Ougas Moustapha Ibrahim qui a déjà maudit le président voleur de Djibouti dans l’un de ses discours.
Plusieurs chefs d’état ne se sont pas déplacés pour ne pas risquer d’être considéré par leur opinion publique d’amis du dictateur. De nombreux ambassadeurs des pays amis de Djibouti, ne se sont pas présentés contrairement à ce qui avait le cas en 2005. Le Kenyan Kibaki, le Rwandais Paul Kagameh, le Zimbawehbien Mugabeh, l’émir du Qatar, l’émir de Dubaï etc. ont tous boudé la cérémonie du petit dictateur de Djibouti.
La victoire la plus éclatante est venue du peuple de Djibouti !
Celui ci a boudé carrément la cérémonie d’IOG. Celui-ci a vu que la salle de banquet de l’hôtel Kempisky palace n’était même pas pleine. Juste quelques personnes dont des ambassadeurs et un personnel de l’ambassade des États-Unis qui n’a pas compris grand-chose, car le système de traduction simultané ne marchait pas.
Mais la chose qui a fait rire tout Djibouti est cette histoire. . !
A son arrivée a l’hôtel Kempisky Palace, le patron de l’EDD voulait rentrer en même temps que la Paulette. Il s’est fait repousser par les gardes du corps de la première dame de Djibouti et même sérieusement bousculé.
Djama Ali Guelleh aurait très mal pris cette altercation avec le lieutenant Ahmed 13, chef de la sécurité de la première dame. Avec son portable, il aurait donné l’ordre de couper le courant.
Effectivement, la ville a été privée d’électricité à partir de 9h30, un matin de jour férié. Les gens avaient préféré la grasse mâtinée au spectacle pitoyable offert par le dictateur ... Il n’a même pas pris la peine de se déplacer pour raccompagner les délégations des pays amis qui avaient fait le déplacement à Djibouti uniquement pour l’applaudir. Il a préféré rentrer solitaire à son palais d’Haramous tellement il avait sommeil. Visiblement le grand pharaon était fatigué : conséquences d’un long broutage la veille au soir avec son grand ami Hachi Abdillahi Orah.
Autre curiosité, le ministre de la défense nationale Ougoureh Kifleh Ahmed ne s’est pas montré à la cérémonie de ce matin. Ougoureh Kifleh sait qu’il est aimé du couple royal. Il aurait brouté tard dans la nuit en écoutant ses Falissos (voyeuses sortes de « femmes charlatan ») qui virent dans leur écran de fumée qu’un ennemi invisible allait attaquer son grand ami IOG.
La plupart des députés avaient boudé l’événement, en raison se son peu d’intérêt. La RTD a diffusé durant toute l’après-midi des chansons à la gloire du pharaon de Djibouti interprétées par des misérables groupes folkloriques payés pour la circonstance.
Maintenant qu’il s’est réinstallé sur le trône qui va-t-il bouffer en premier ?
Il se murmure qu’Ali Abdi Farah s’est vu proposé le poste d’ambassadeur de Djibouti à Paris pour mieux se soigner. L’intéressé a refusé le poste car l’actuel ambassadeur de Djibouti Rachid Farah va être mis a la retraite.
Ahmed Issa Gabobeh, ancien ambassadeur de Djibouti à Asmara se prépare pour Koweït City, mais IOG ne veut pas de lui ! Ambiance garantie.
Qui va remplacer Ismail Goulale Boudine a Addis Abeba en Éthiopie alors que les Douas et les menaces de l’Ougas Moustapha sont connues à Djibouti ?
Où vont aller les ministres Warabeys ?
Quel sort réserve-t-il à Mohamed Warsama Ragueh ?
Qui va sauter lors du prochain remaniement gouvernemental ?
Il se murmure que le fils d’Abdallah Kamil deviendrait ministre dans ce gouvernement ?
IOG va-t-il s’ouvrir a l’opposition et a la société civile ?
Autant de question que les djiboutiens se posent en ce moment.
Le pays est entré dans une phase d’incertitude politique à cause d’un dictateur qui ne veut rien entendre ni rien comprendre.
Paris a salué sa réélection pour éviter que ce fou ne vire les français de Djibouti, donc du côté de l’Élysée, on a préféré la prudence.
Washington attend des réponses claires à ses questions mais le régime n’a pas de réponses à lui donner.
Obama a refusé de féliciter IOG, car on ne salue plus un dictateur de nos jours.
Alors où va Djibouti et quel sera son avenir ?
Sergent Ariko
ex membre de la garde républicaine de Djibouti.
et président du groupe KIFAYA IOG.
Londres.
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ordre des brosses à reluire
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l'Ordre
des Brosses à Reluire
dessin
de Roger Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes" -
Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade "d'hyène
repue" - Premier
échelon
Observatoire
n°B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour un peu
plus de patriotisme" (paru dans le journal La
Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Observatoire
n°B127
l'ensemble des journalistes
de La Nation pour un article paru début
janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse",
collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette
spéciale de dénonciateurs. Observatoire
n°B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé
des Droits de lHomme, pour
sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Observatoire
n°B135 M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions,
au grade de 'Clown'
Observatoire
n°B143 ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers
un apprentissage serein de la Démocratie", au grade
de "Baratineur patenté".
Observatoire
n°B146 Mme
Hawa Ahmed Youssouf Ministre chargée de la Promotion
de la Femme, du bien être familial et des Affaires sociales, pour sa
plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès
accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"
Observatoire
n°B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du
FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade
de "Bouffon écervelé"
Observatoire
n°B155 
Monsieur DILEITA, Premier Ministre, pour les injures adressées
à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet
soumis".
Observatoire
n°B160
Djama
Ali Guelleh,
directeur de l'EDD, pour les propos qu'il a tenu contre les populations
financièrement exsangues et pour les menaces qu'il a proférées,
au grade de "Père Fouettard"
Observatoire
n°B164
Mohamed Moussa Chehem, ancien instituteur,
devenu Ambassadeur à Bruxelles, pour les propos qu'il a tenu contre les
opposants politiques de son pays et pour ses notions erronnées de mathématiques,
au grade de
"Flagorneur inconsistant"
Bulletin
N°B173
Moumin Bahdon Farah, ancien Ministre,
ancien opposant, au grade d'Opposant fluctuant et réductible'
pour les propos, emprunts de flagornerie, qu'il a prononcés publiquement
en faveur de Guelleh et de son système dictatorial.
Bulletin
N°B175 Mohamed
Aden Waberi président
de lADEPF, qui a offert 50 bicyclettes à la FNP pour les aider à
capturer les coupables, au grade de 'Maton Chef'.
Observatoire
n°B176
Le congrès extraordinaire
de l'Ordre des Brosses à reluire a réuni : -
Moumin Bahdon Farah, "opposant fluctuant et
réductible' chef de file du PSD, -
Mohamed Ali, Secrétaire Général du RPP,
- Aden Robleh Awaleh, président
du PND, - Ali Mohamed Daoud, président
du FRUD, - Dileita Mohamed Dileita,
'perroquet soumis' le Premier ministre,
et Ismaël Omar Guelleh.
Observatoire
n°B177 Monsieur Omar AIDID,
pour avoir censuré les émissions de Canal +, au titre de
'Grand guignol'
Observatoire
n°B177 Promotion
de Noël 2002, Djama
Souleiman, Procureur, Goumaneh,
Ambassadeur, Me Martinet, au grade
de "Cow-Boys de l'impossible" et Moumin
Bahdon est promu officier de l'Ordre des Brosses à Reluire.
Observatoire
n°B180
M Ismaël Yassin,
Président de la CENI pour ses propos satisfaits vis à vis de la
régularité du scrution du 10/01/03 au grade de "Magicien
des Chiffres"
Observatoire
n°B191
Me
Aref Mohamed Aref
pour ses déclarations
publiques en faveur d'un général au passé plus que
doûteux et contre un opposant politique, au grade de "Corbeau
repenti"
Observatoire
n°B195  M.
Ali Mohamed Daoud, Président du FRUD cloné, pour son
engagement publique le 26 avril 2003 en faveur d'un resserement des liens avec
la dictature sanguinaire, au grade "Bonimenteur
incorrigible"
Observatoire
n°B195 M.
Ali Abdi Farah, Ministre des Affaires étrangères pour
ses propos au sujet de l'instauration de la bonne gouvernance au royaume de Guelleh,
au grade "Camelot du Roi"
Observatoire
n°B198 M.
Rifki Abdoulkader, Ministre de tutelle de la Communication pour
les propos tenus dans un droit de réponse paru sur les Nouvelles d'ADDIS
"Agent X - Missions impossibles"
Observatoire
n°B203
Me
Wabat Daoud, bâtonnier
du barreau de Djibouti, pour ses affirmations concernant la situation
d'un Etat de Droit à Djibouti, au grade de
"Grand encenseur embrouillé".
Observatoire
n°B215
Abdallah
Abdillahi Miguil,
Ministre de ll'Habitat,
pour sa communication-rélexion dans l'ADI, au grade de "Décrotteur
de souliers".
Observatoire
n°B224
Abdoulrazak
Daoud, chef
du district de Tadjourah, pour les propos flagorneurs tenus lors de la
visite de la Présidente à Tadjourah,
au grade de "Bouffon de la Reine"
Observatoire
n°B232

M. Ismaël Ibrahim Houmed,
Garde des Sceaux, au grade de "Pitre public"
et

M.
Mahamoud Ali Youssouf, Ministre délégué, au grade de
"Bonimenteur de Cour" pour leur discours
en janvier 2004, lors de la Conférence de Sana'a.
Observatoire
n°B236 
Mohamed Moussa Chehem, Ambassadeur
auprès du Bénélux, des Pays scandinaves et de l'U.E.,
pour ses déclarations au Journal LA NATION "Grand
Manipulateur " '2ème nomination"
Observatoire
n°B252 
Le Journal LA NATION,
au titre de "feuille de choux" 1er échelon,
pour ses articles flagorneurs au sujet de Guelleh et sa volonté
de lutter contre la pauvreté à Djibouti.
Observatoire
n°B272
Monsieur Mohamed Aden Douksiyé,
pour le vibrant hommage rendu à Guelleh et à sa politique
réussie de redressement économique, le 6 novembre 2004 à
l'Ambassade de Paris, au grade de
"Premier Porte-Plumeau"
Observatoire
n°B277 
Monsieur Ali Abdi Farah,Ministre
des Affaires étrangères pour les déclarations publiques
à l'occasion de l'ouverture des discussions avec l'U.E., au grade
de
"Valet de la Cour du Roitelet"
Observatoire
n°B281
Monsieur Rachid Idriss Nour Souran,Editorialiste
à La Nation pour ses déclarations "Affaire Borrel -
The game is over !" au
grade de
"Cache misère"
Observatoire
n°B282
Monsieur Dini Mohamed Dini,Présient
de l'APEM, pour son discours d'Obbock, au grade de
"Frotte-manche"
Observatoire
n°B287 
Monsieur Mohamed Daoud Chehem,
Président du PDD, pour sa candidature alibi à l'élection
présidentielle d'avril 2005 et le soutien qu'il apporte indirectement à
Guelleh, au grade de Chevalier dans l'Ordre des Faire-valoir,
avec le titre de "Gentilhomme porte-coton"
et cooptation automatique dans l'Ordre des Brosses à reluire.
Observatoire
n°B288 Monsieur Ibrahim Chehem Daoud,
Président de l'UPR, pour son discours en faveur du maintien de la dictature,
de l'asservissement de la population et d'un soutien inconditionnel à IOG,
au grade de "Fayot de la dernière heure"
Observatoire
n°B289
Monsieur
Omar "Kuul" et Madame Zeinab Kamil Ali reçus conjointement
pour leurs déclarations
en faveur du vote pour Guelleh au titre de "flagorneurs
aux petits pieds"
Observatoire
n°B291
Monsieur
Ali Ismail Yabé, Président de la CENI, reçu
pour son action en faveur du "blanchiment" de la fraude électorale
au grade d'Officier et au titre de "vendeur
de salades"
Observatoire
n°B294
Monsieur
Ali Hassan Ali, Docteur en sciences économiques (Nancy),
pour son long plaidoyer en faveru des mérites de la dictature,
paru dans La Nation au titre d' "opportuniste
de la dernière heure"
Observatoire
n°B298
Mohamed
Ali Moumin, ancien directeur
de l'environnement, nommé récemment Ambassadeur au Soudan,
pour les propos tenus dans La Nation, au titre de "Blablateur
inconsistant "
Observatoire
n°B309
Ali
Farah Assoweh, Ministre des
Finances, pour les propos tenus dans La Nation, au titre de "Courtisan
servile"
Observatoire
n°B315
Ismaïl
Nour Mouhoumed,
Président de l'Association pour la Promotion du Civisme, pour les propos tenus dans La Nation au grade de "Grande andouille"
Observatoire
n°B321
Monsieur
Abdourahman Mohamed Abdillahi (Gojo),
qui affirme être, Président de l'association de l'amitié
Djibouti-France, pour son article publié par La Nation au grade
de "Félon
irresponsable"
Observatoire
n°B322
Monsieur
Jean-Paul Angelier, Ambassadeur
de France à Djibouti, pour les propos qu'il a tenu en conférence
publique et qui ont été repris par La Nation au grade de
" Pompier de la dernière chance"
. C'est le premier
européen qui accéde à cet Ordre prestigieux.
Observatoire
n°B337
DIG-DIG,
chevalier depuis 2001, auteur de
l'article "Chapeau Monsieur le Ministre
" (paru dans le journal La Nation du 16/02/06) à la dignité
d'officier et au grade de "Léche-bottes
récidiviste et incorrigible"
Observatoire
n°B349
ABS, pour
un article paru dans La Nation et vantant les mérites d'une année
de Présdence ! au grade "Trompe
couillon"
Observatoire
n°B356

L'éditorialiste
de La Nation du 29/06/06, pour un hommage
appuyé à Guelleh et des formules aussi prétentieuses
qu'incompréhensibles "Ciseleur
de la formule creuse et absconse"
Observatoire
n°B387-A
ALI MOHAMED ABDOU,
conseiller du Ministre de la Justice, pour
ses attaques contre J-P Noël ABDI et ses affirmations concernant
la démocratie et l'Etat de Droit à Djibouti, au grade de
"Grand
farceur "
Observatoire
n°B400
.......

Chris LAFAILLE et
Pierre RANCE, journalistes à Paris-Match
et Europe1, pour leurs thèses négatives dans l'assassinat
du Juge Borrel aux grades de "Négatif
de la dernière heure et Négatif des évidences"
Observatoire n°B414
M Youssouf Abdillahi Houssein, directeur de Daallo airlines pour les propos flagorneurs qu'il a tenu dans La Nation, au grade de "Pilote des mirages présidentiels"
Observatoire N° B 435
Chris Lafaille, journaliste au service de Guelleh, a été élevé à la dignité d'officier de l'ordre au Grade de "Grand mercernaire et négationniste incorrigible" pour son livre sur l'affaire Borrel.
Observatoire N° B 435

Olivier Stirn, pour les félicitations que son épouse et lui ont envoyé à Guelleh à propos des législatives de 2008 et de la démocratie à Djibouti au grade de "Grande Andouille de la Dictature "
Observatoire N° B 442
MIchel Roussin , pour son article vantant les mérites économiques de Guelleh et l'épanouissement social du pays au grade d' "enjoliveur des réalités troubles "
Observatoire N° B 469
Sunil SAIGAL, représentant résident du PNUD à Djibouti, pour le soutien sans pareil, qu'il apporter à la dictature djiboutienneau grade de "flagorneur arrogant "
Observatoire N° B 478

ALI MOHAMED ABDOU, Président de la Commission nationale des Droits de l'Homme au titre de "Baratineur intarissable "
Observatoire N° B 498

Ougourheh Kifleh Ministre de la Défense au grade de "Flagorneur du génie "
Observatoire N° B 528

ALI MOHAMED ABDOU, est promu à l'unanimité à la dignité d'Officier avec le titre de CNDH, en récompense de l'interview qu'il a donné à La Nation. "Commandeur des Négationistes de la Détresse Humaine"
Observatoire N° B 530
L'Ing. bilan Ali Soubanneh est coopté à l'unanimité moins une voix en qualité de membre de l'Ordre des Brosses à Reluire, au grade de "Ramasse-miettes", pour ses déclarations en faveur de l'ajout de Guelleh sur la liste des nominés pour le Prix Nobel de la Paix.
Observatoire N° B 545
Abdillahi Ainan Robleh a été coopté à l'unanimité des voix en qualité de membre de l'Ordre des Brosses à Reluire, au grade de "Diffuseur des mirages présidentiels ", pour ses déclarations en faveur des réussites de Guelleh et du troisième mandat
Observatoire N° B 575
Francis Gillery a été coopté à l'unanimité pour le remercier du reportage de désintoxication probable, qu'il a réalisé et qui permet à la dictature de se refaire une "santé médiatique" au grade de "Mercenaire des élites dominantes"
Observatoire N° B 575
Françoise Mouline a été cooptée à l'unanimité pour sa mise en cause des affirmations d'Elisabteh Borrel et son soutien inconditionnel à un prêtre pédophile, condamné pour ces faits. "Danse avec les Loups "
Observatoire N° B 578
Farhat Rachad a été cooptéà une faible majorité pour récompenser son enagement aux côtés du 3ème mandat, lors de l'interview qu'il a donnée à Africa 24, au grade de "Joueur de fifre à gelots"
Observatoire N° B 580
Democracy International a été cooptée à l'unanimité pour le soutien qu'elle a apportée à la dictature djiboutienne, par le biais d'un rapport extrêmement favorable au 3ème mandat, signé par MM. Christian Hennemeyer, El Obaid Ahmed El Obaid, et Kevin Colbourne, L'association est élevée au grade de "Cache misères"
Observatoire N° B 631

ALI MOHAMED ABDOU, est promu à l'unanimité à la dignité de commandeur avec le titre de "Grand Couillon de service", pour ses déclarations à l'occasion de la préparation de la journée des D.H. à Djibouti.
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