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la défense des droits de l'homme à Djibouti
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25/06/06 (B356_A) Rediffusion pour celles et ceux qui ne l'avaient pas lu de notre nouvelle de 2004, intitulée (Panique à Soumarah), afin de se préparer à regarder l'émission du 28 juin sur Canal +. Réalité, fiction ou simplement anticipation ? (ARDHD)
Samedi, sortira sur le
grand écran, le nouveau film de fiction : "Panique à
Soumarah", du célèbre réalisateur Nassah Dias (*), dont
les mauvaises langues disent que lassé de torturer ses concitoyens, il s'attaque désormais aux cinéphiles du monde entier. Nous laisserons
à chacun le soin d'en juger.
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Ce film raconte l'histoire
d'un Chef d'Etat dans un pays imaginaire, qui est confronté à
sa conscience. Tel Caïn, sa (mauvaise ?) conscience le suit partout et
hante ses jours et surtout ses nuits. |
Le réalisateur
se veut être un homme très proche de ce Chef de l'Etat et il
nous raconte ce qu'il voit avec ses yeux et avec sa parfaite connaissance des dossiers secrets (et scabreux ?) de l'Etat.
On verra d'ailleurs que le suspens durera jusqu'à la fin. C'est au
tout dernier moment que l'on connaîtra le dénouement. Pendant
plus de 90 minutes les spectateurs voient se dérouler l'intrigue avec
les yeux de Nassah Dias ! Mais coup de théâtre final, le réalisateur va être
arrêté, pour le crime qu'il a commis autrefois, par des gendarmes dépêchés par un autre pays. C'est avec la plus grande angoisse que nous suivons cette scène jouée à la perfection. Les interprètes sont plus vrais que nature. On jurerait que les gendarmes sont des professionnels. Le spectateur
a vraiment l'impression que c'est lui qui va être arrêté
et emprisonné. Il ressent le frisson du futur condamné.
Revenons à l'intrigue
: tous les ingrédients sont là. Un Président dictateur
Helleug et son épouse Oyabag qui tire les ficelles par derrière
et qui semble détenir la plus grande partie du pouvoir. Le réalisateur
a-t-il forcé le trait, quand il la dépeint sous l'aspect d'une
femme méchante, acariatre, rancunière, très avide et à l'ambition
démesurée. A-t-il vraiment forcé le trait ? Où a-t-il trouvé son inspiration pour imaginer un tel personnage, aussi cruel et aussi machiavélique ?
Il faut admettre que la scéne de l'orphelinat est insoutenable : lorsqu'elle arrive en voiture pour sélectionner froidement les malheureux enfants qui seront jetés ensuite dans un avion à destination de Londres. Qui aurait pu imaginer un tel cynisme de la part d'une femme, mère de famille ? La question que l'on se pose, est de savoir s'il était nécessaire (pour expliquer la tyrannie exercée par les dirigeants) de montrer la violence inacceptable exercée sur des enfants : par exemple la séquence atroce de la sélection pour satisfaire les commandes reçues de l'étranger ?
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Il y a aussi un traitre,
comme dans toutes les histoires bien ficelées. Il est joué
par le célèbre comédien, enfant du pays, Namielous.
Préféré d'Oyabag, artiste chevronné, spécialiste de l'équilibrisme,
charlatan à ses heures, il joue à merveille : on le croit, on approuve ses paroles mielleuses ! Il sait interpréter les deux faces du personnage qu'il double : totalement 'carpette' avec les plus forts que lui, et sadique à l'extrême avec les plus faibles. |
La salle de projection,
emportée par son enthousiasme face à tant de duperie, de méchanceté, de mauvaise foi et de mesquinerie,
se mit spontanément à le siffler. Sa chute est relativement
brutale ensuite. Passé le point de non-retour dans le mensonge d'Etat, puis confondu par les faits, il s'écrase brutalement, comme une vieille loque.
On le voit plus tard, devenu craintif, ne sortir que la nuit et raser les murs. Dès les premières lueurs de l'aube il se réfugie
dans les égouts de la ville pour échapper frileusement à la Justice,
dont il fut pourtant un acteur particulièrement acharné, du temps de sa splendeur.
Le personnage principal,
on ne le voit jamais. Il est présent dans tous les esprits, il est
la cause de nombreuses réunions du Cabinet du Président, mais
il n'apparaît pas. Enfin pas tout à fait. Nassah Dias a choisi
de lui donner l'apparence d'un fantôme. Il est présent partout,
mais on ne le voit pas au début. Petit à petit, le spectateur
voit des formes se dessiner de plus en plus distinctement. Lerrob, c'est le
nom de ce personnage. Vers la fin, on découvrira comment (et pourquoi) de son vivant,
il a été tué par le réalisateur et ses complices, sur ordre direct du
Président. Rien de plus banal dans ce gouvernement aux moeurs dépravés
et aux multiples affaires louches, qui ne supporte pas d'être pris la main dans le sac.
Mais Lerrob, même mort, a la rancune tenace. Il veut se venger. Il n'a de cesse que les vivants découvrent les noms de ses assassins et
surtout de celui qui a donné l'ordre de la sauvage exécution. Pour atteindre son objectif, il a décidé de le désigner sans équivoque aux yeux des vivants et de la Justice, durant cette fameuse nuit, qui est le temps fort du film.
Certes, on pourrait reprocher au réalisateur
certaines longueurs : il y a des moments de grand silence et le film gagnerait
certainement à ce qu'ils soient coupés. L'action se déroule
sur plusieurs années, mais il sait habilement nous faire passer par
des phases de doute, par des phases de certitude, démenties rapidement
par une nouvelle information contradictoire ....
Nous avons moins aimé le personnage de Fera, le conseiller fraichement repenti, lorsqu'il sort sur le parvis et qu'il s'adresse au fantôme avec un porte-voix pour tenter vainement de le convaincre de repartir. L'acteur manque de force : il n'est pas convaincu, il joue "petit-bras" comme on dit dans le métier. Son interprétation ne restera pas gravée dans les mémoires. Heureusement, il ne s'agit que d'un rôle secondaire, mais c'est quand même une "erreur de casting".
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La grande
scène, c'est lorsque l'on découvre que le fantôme de Lerrob s'approche lentement de la capitale, qu'il survole ensuite la ville pour aller s'immobiliser au dessus du Palais
de Soumarah. |
Là c'est vraiment
la panique à bord, le chaos, l'indécision et le sauve-qui-peut général au Palais de l'Elacse. Certains hauts fonctionnaires courent vers le port pour se jeter dans un boutre en partance pour le Yémen. D'autres, qui ont réussi à rassembler les certificats nécessaires, s'enfuient vers l'aéroport pour tenter de trouver un avion qui les emménera en Belgique ou au Canada, où ils déposeront une demande d'asile.
Le Président reste seul, terrorisé. Ses courtisans, jadis si nombreux ont disparu, son personnel s'est enfui : son épouse est en voyage. On le suit. En proie à la panique, il se réfugie lourdement avec une extrême
violence dans son coffre-fort, une immense pièce aveugle et blindée où il a entassé des richesses inouïes; sur son passage il pulvérise tout : vases
et objets précieux. Mais rien ne le protègera : le fantôme
approche toujours et il a compris qu'il était à sa recherche.
A l'Etat-Major des Armées, c'est le grand branle-bas
de combat : Airakaz, décoiffé, à peine réveillé, semble sorti tout droit d'un quelconque lupanar. Arrivé en toute hâte, dans un immense 4x4 conduit par une jeune militaire en survêtement suggestif, il vitupère contre l'ennemi insaisissable. Son supérieur le fameux Ihtaf (qui est absolument génial dans son rôle d'agent double) hurle
à la mort ; il annonce la fin du régime et il accuse directement Helleug d'être le seul responsable de cet immense gâchis. Il fait même semblant de cracher sur un portrait d'Helleug.
A eux deux, ils donnent
des ordres et des contre-ordres.
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Ihtaf lance ses
hélicoptères pour intercepter et détruire le fantôme planant. A un moment,
il donne même l'ordre de tirer à balles réelles et traçantes : dans
la nuit, c'est d'un réalisme saisissant. Malgré cela, le fantôme continue
sa route, imperturbablement. Les balles le traversent sans l'arrêter
dans sa course. A noter que l'un des hélicoptères s'écrase et on comprend
que c'est une panne.
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Cela marque le début
de l'une des scènes les plus émouvantes, lorsque l'officier Demahom (surnommé
'Démago'), le chef des soldats tués dans l'accident, comprend enfin que
ce sont ses deux supérieurs qui ont détourné l'aide internationale qui
devait permettre de payer l'entretien des hélicoptères ... et que la révision
indispensable n'a pas été faite, faute de financement disponible. On s'associe
à sa rage, à sa douleur face à la mort stupide et injuste de ses propres
hommes, on partage son ressentiment et son horreur face à tant de compromission
et de pourriture au pays d'Helleug. |
Eh bien on a tort !
Il nous prend à contrepied, au moment où il exige de recevoir sa part de l'enrichissement
sans cause, pour prix de son silence, comme le veut la coutume ancestrale
du clan dominant 'Nassamam'.
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Dans un fracas assourdisant
(en dolby stéréo), les chars d'Airakaz s'ébranlent. D'abord lentement,
ils sortent du camp Kiehc Namso, sur trois colonnes, ils accélèrent ensuite
pour rejoindre le Palais de Soumarah qu'ils entourent aussitôt et ils
dressent leur terribles canons ver le Ciel, dans un dérisoire et dernier
geste de protection envers Helleug. Ce sera inutile, mais le spectateur
est fasciné par les effets spéciaux. |
Nous vous avons dévoilé
une fraction du dénouement, mais pas tout, afin que vous ayiez toujours envie
d'aller voir ce grand film qui devrait remporter, à notre avis, la Palme d'Or
du festival international d'Ituobijd. On ne vous a pas tout dévoilé, mais
sachez quand même qu'à la fin, 'la vérité finira par triompher' et que la
Justice étrangère obtiendra finalement les terribles aveux du réalisateur.
La morale est sauve !
Ouf ! On avait cru pendant tout
le film que les affaires, les trafics, le crime et la vénalité allaient sortir en grands
vainqueurs de cette fiction. Il n'en est rien et tous les
méchants se retrouvent finalement en prison, condamnés pour des années. Sauf Helleug qui se suicide avec un certain panache, juste avant son arrestation. Quant au fantôme de Lerrob, il s'envole
lentement et disparaît derrière l'horizon, comme s'il était enfin libéré. Jamais fantôme n'avait suscité
une telle panique, dans l'histoire des hommes.
Toutes nos félicitations à l'équipe technique
au grand complet. Elle a vraiment été à la hauteur pour assurer la réussite
de ce grand film, de cette fiction inédite et du scénario invraissemblable qui nous a été proposé par Nassah Dias.
(*) Nassah Dias, pour
ceux qui ne le connaîtraient pas encore, est ce grand réalisateur très engagé,
qui a déjà plusieurs succès cinématographiques
à son actif. Spécialisé dans les affaires "clandestines",
il s'est engagé très jeune dans la Brigade des Réalisateurs
de l'Ombre. Recruté ensuite par la Société des Dessous
de la Scène (SDS), société familiale puissante, comme assistant opérateur, il gravit progressivement les
échelons pour en devenir le PDG. Longtemps incontesté, en raison
de la qualité de ses mises en scène et de son expérience,
il semble qu'il ait connu dernièrement des divergences graves avec les deux associés familiaux et
majoritaires de la société d'exécution cinématographique.
Mais, comme toujours,
grand manipulateur du Jury, il est assuré de recevoir la GMRC (Grande Médaille de la Reconnaissance Cinéphile)
au festival d'Ituobijd, le 27 juin. On sait qu'il aura au moins 99 % de votes favorables
: le seul suspens est de connaître la décimale après la
virgule (99,1 ou 99,8 ?).
De toutes les façons,
s'il a de nombreux détracteurs, peu oseront le dire ouvertement, parce
que sa technique est imparable, en particulier dans le domaine des flous artistiques, des clairs obscurs et des explosions de lumière. Sa technique d'éxécution a longtemps été considérée comme la plus brillante, la plus efficace et la plus discrète, par ses pairs.
On dit même qu'à ses débuts, lorsqu'il n'avait encore
qu'un appareil photo à balançoire de l'"Alliv Ephotsirc", il menaçait déjà
ses contradicteurs de les enfermer dans sa chambre noire de marque "Edobag" : celle où
il fabriquait des (é)preuves sur papier et qu'il les faisait signer pour les vendre ensuite à ses patrons.
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ordre des brosses à reluire
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l'Ordre
des Brosses à Reluire
dessin
de Roger Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes" -
Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade "d'hyène
repue" - Premier
échelon
Observatoire
n°B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour un peu
plus de patriotisme" (paru dans le journal La
Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Observatoire
n°B127
l'ensemble des journalistes
de La Nation pour un article paru début
janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse",
collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette
spéciale de dénonciateurs. Observatoire
n°B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé
des Droits de lHomme, pour
sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Observatoire
n°B135 M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions,
au grade de 'Clown'
Observatoire
n°B143 ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers
un apprentissage serein de la Démocratie", au grade
de "Baratineur patenté".
Observatoire
n°B146 Mme
Hawa Ahmed Youssouf Ministre chargée de la Promotion
de la Femme, du bien être familial et des Affaires sociales, pour sa
plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès
accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"
Observatoire
n°B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du
FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade
de "Bouffon écervelé"
Observatoire
n°B155 
Monsieur DILEITA, Premier Ministre, pour les injures adressées
à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet
soumis".
Observatoire
n°B160
Djama
Ali Guelleh,
directeur de l'EDD, pour les propos qu'il a tenu contre les populations
financièrement exsangues et pour les menaces qu'il a proférées,
au grade de "Père Fouettard"
Observatoire
n°B164
Mohamed Moussa Chehem, ancien instituteur,
devenu Ambassadeur à Bruxelles, pour les propos qu'il a tenu contre les
opposants politiques de son pays et pour ses notions erronnées de mathématiques,
au grade de
"Flagorneur inconsistant"
Bulletin
N°B173
Moumin Bahdon Farah, ancien Ministre,
ancien opposant, au grade d'Opposant fluctuant et réductible'
pour les propos, emprunts de flagornerie, qu'il a prononcés publiquement
en faveur de Guelleh et de son système dictatorial.
Bulletin
N°B175 Mohamed
Aden Waberi président
de lADEPF, qui a offert 50 bicyclettes à la FNP pour les aider à
capturer les coupables, au grade de 'Maton Chef'.
Observatoire
n°B176
Le congrès extraordinaire
de l'Ordre des Brosses à reluire a réuni : -
Moumin Bahdon Farah, "opposant fluctuant et
réductible' chef de file du PSD, -
Mohamed Ali, Secrétaire Général du RPP,
- Aden Robleh Awaleh, président
du PND, - Ali Mohamed Daoud, président
du FRUD, - Dileita Mohamed Dileita,
'perroquet soumis' le Premier ministre,
et Ismaël Omar Guelleh.
Observatoire
n°B177 Monsieur Omar AIDID,
pour avoir censuré les émissions de Canal +, au titre de
'Grand guignol'
Observatoire
n°B177 Promotion
de Noël 2002, Djama
Souleiman, Procureur, Goumaneh,
Ambassadeur, Me Martinet, au grade
de "Cow-Boys de l'impossible" et Moumin
Bahdon est promu officier de l'Ordre des Brosses à Reluire.
Observatoire
n°B180
M Ismaël Yassin,
Président de la CENI pour ses propos satisfaits vis à vis de la
régularité du scrution du 10/01/03 au grade de "Magicien
des Chiffres"
Observatoire
n°B191
Me
Aref Mohamed Aref
pour ses déclarations
publiques en faveur d'un général au passé plus que
doûteux et contre un opposant politique, au grade de "Corbeau
repenti"
Observatoire
n°B195  M.
Ali Mohamed Daoud, Président du FRUD cloné, pour son
engagement publique le 26 avril 2003 en faveur d'un resserement des liens avec
la dictature sanguinaire, au grade "Bonimenteur
incorrigible"
Observatoire
n°B195 M.
Ali Abdi Farah, Ministre des Affaires étrangères pour
ses propos au sujet de l'instauration de la bonne gouvernance au royaume de Guelleh,
au grade "Camelot du Roi"
Observatoire
n°B198 M.
Rifki Abdoulkader, Ministre de tutelle de la Communication pour
les propos tenus dans un droit de réponse paru sur les Nouvelles d'ADDIS
"Agent X - Missions impossibles"
Observatoire
n°B203
Me
Wabat Daoud, bâtonnier
du barreau de Djibouti, pour ses affirmations concernant la situation
d'un Etat de Droit à Djibouti, au grade de
"Grand encenseur embrouillé".
Observatoire
n°B215
Abdallah
Abdillahi Miguil,
Ministre de ll'Habitat,
pour sa communication-rélexion dans l'ADI, au grade de "Décrotteur
de souliers".
Observatoire
n°B224
Abdoulrazak
Daoud, chef
du district de Tadjourah, pour les propos flagorneurs tenus lors de la
visite de la Présidente à Tadjourah,
au grade de "Bouffon de la Reine"
Observatoire
n°B232

M. Ismaël Ibrahim Houmed,
Garde des Sceaux, au grade de "Pitre public"
et

M.
Mahamoud Ali Youssouf, Ministre délégué, au grade de
"Bonimenteur de Cour" pour leur discours
en janvier 2004, lors de la Conférence de Sana'a.
Observatoire
n°B236 
Mohamed Moussa Chehem, Ambassadeur
auprès du Bénélux, des Pays scandinaves et de l'U.E.,
pour ses déclarations au Journal LA NATION "Grand
Manipulateur " '2ème nomination"
Observatoire
n°B252 
Le Journal LA NATION,
au titre de "feuille de choux" 1er échelon,
pour ses articles flagorneurs au sujet de Guelleh et sa volonté
de lutter contre la pauvreté à Djibouti.
Observatoire
n°B272
Monsieur Mohamed Aden Douksiyé,
pour le vibrant hommage rendu à Guelleh et à sa politique
réussie de redressement économique, le 6 novembre 2004 à
l'Ambassade de Paris, au grade de
"Premier Porte-Plumeau"
Observatoire
n°B277 
Monsieur Ali Abdi Farah,Ministre
des Affaires étrangères pour les déclarations publiques
à l'occasion de l'ouverture des discussions avec l'U.E., au grade
de
"Valet de la Cour du Roitelet"
Observatoire
n°B281
Monsieur Rachid Idriss Nour Souran,Editorialiste
à La Nation pour ses déclarations "Affaire Borrel -
The game is over !" au
grade de
"Cache misère"
Observatoire
n°B282
Monsieur Dini Mohamed Dini,Présient
de l'APEM, pour son discours d'Obbock, au grade de
"Frotte-manche"
Observatoire
n°B287 
Monsieur Mohamed Daoud Chehem,
Président du PDD, pour sa candidature alibi à l'élection
présidentielle d'avril 2005 et le soutien qu'il apporte indirectement à
Guelleh, au grade de Chevalier dans l'Ordre des Faire-valoir,
avec le titre de "Gentilhomme porte-coton"
et cooptation automatique dans l'Ordre des Brosses à reluire.
Observatoire
n°B288 Monsieur Ibrahim Chehem Daoud,
Président de l'UPR, pour son discours en faveur du maintien de la dictature,
de l'asservissement de la population et d'un soutien inconditionnel à IOG,
au grade de "Fayot de la dernière heure"
Observatoire
n°B289
Monsieur
Omar "Kuul" et Madame Zeinab Kamil Ali reçus conjointement
pour leurs déclarations
en faveur du vote pour Guelleh au titre de "flagorneurs
aux petits pieds"
Observatoire
n°B291
Monsieur
Ali Ismail Yabé, Président de la CENI, reçu
pour son action en faveur du "blanchiment" de la fraude électorale
au grade d'Officier et au titre de "vendeur
de salades"
Observatoire
n°B294
Monsieur
Ali Hassan Ali, Docteur en sciences économiques (Nancy),
pour son long plaidoyer en faveru des mérites de la dictature,
paru dans La Nation au titre d' "opportuniste
de la dernière heure"
Observatoire
n°B298
Mohamed
Ali Moumin, ancien directeur
de l'environnement, nommé récemment Ambassadeur au Soudan,
pour les propos tenus dans La Nation, au titre de "Blablateur
inconsistant "
Observatoire
n°B309
Ali
Farah Assoweh, Ministre des
Finances, pour les propos tenus dans La Nation, au titre de "Courtisan
servile"
Observatoire
n°B315
Ismaïl
Nour Mouhoumed,
Président de l'Association pour la Promotion du Civisme, pour les propos tenus dans La Nation au grade de "Grande andouille"
Observatoire
n°B321
Monsieur
Abdourahman Mohamed Abdillahi (Gojo),
qui affirme être, Président de l'association de l'amitié
Djibouti-France, pour son article publié par La Nation au grade
de "Félon
irresponsable"
Observatoire
n°B322
Monsieur
Jean-Paul Angelier, Ambassadeur
de France à Djibouti, pour les propos qu'il a tenu en conférence
publique et qui ont été repris par La Nation au grade de
" Pompier de la dernière chance"
. C'est le premier
européen qui accéde à cet Ordre prestigieux.
Observatoire
n°B337
DIG-DIG,
chevalier depuis 2001, auteur de
l'article "Chapeau Monsieur le Ministre
" (paru dans le journal La Nation du 16/02/06) à la dignité
d'officier et au grade de "Léche-bottes
récidiviste et incorrigible"
Observatoire
n°B349
ABS, pour
un article paru dans La Nation et vantant les mérites d'une année
de Présdence ! au grade "Trompe
couillon"
Observatoire
n°B356

L'éditorialiste
de La Nation du 29/06/06, pour un hommage
appuyé à Guelleh et des formules aussi prétentieuses
qu'incompréhensibles "Ciseleur
de la formule creuse et absconse"
Observatoire
n°B387-A
ALI MOHAMED ABDOU,
conseiller du Ministre de la Justice, pour
ses attaques contre J-P Noël ABDI et ses affirmations concernant
la démocratie et l'Etat de Droit à Djibouti, au grade de
"Grand
farceur "
Observatoire
n°B400
.......

Chris LAFAILLE et
Pierre RANCE, journalistes à Paris-Match
et Europe1, pour leurs thèses négatives dans l'assassinat
du Juge Borrel aux grades de "Négatif
de la dernière heure et Négatif des évidences"
Observatoire n°B414
M Youssouf Abdillahi Houssein, directeur de Daallo airlines pour les propos flagorneurs qu'il a tenu dans La Nation, au grade de "Pilote des mirages présidentiels"
Observatoire N° B 435
Chris Lafaille, journaliste au service de Guelleh, a été élevé à la dignité d'officier de l'ordre au Grade de "Grand mercernaire et négationniste incorrigible" pour son livre sur l'affaire Borrel.
Observatoire N° B 435

Olivier Stirn, pour les félicitations que son épouse et lui ont envoyé à Guelleh à propos des législatives de 2008 et de la démocratie à Djibouti au grade de "Grande Andouille de la Dictature "
Observatoire N° B 442
MIchel Roussin , pour son article vantant les mérites économiques de Guelleh et l'épanouissement social du pays au grade d' "enjoliveur des réalités troubles "
Observatoire N° B 469
Sunil SAIGAL, représentant résident du PNUD à Djibouti, pour le soutien sans pareil, qu'il apporter à la dictature djiboutienneau grade de "flagorneur arrogant "
Observatoire N° B 478

ALI MOHAMED ABDOU, Président de la Commission nationale des Droits de l'Homme au titre de "Baratineur intarissable "
Observatoire N° B 498

Ougourheh Kifleh Ministre de la Défense au grade de "Flagorneur du génie "
Observatoire N° B 528

ALI MOHAMED ABDOU, est promu à l'unanimité à la dignité d'Officier avec le titre de CNDH, en récompense de l'interview qu'il a donné à La Nation. "Commandeur des Négationistes de la Détresse Humaine"
Observatoire N° B 530
L'Ing. bilan Ali Soubanneh est coopté à l'unanimité moins une voix en qualité de membre de l'Ordre des Brosses à Reluire, au grade de "Ramasse-miettes", pour ses déclarations en faveur de l'ajout de Guelleh sur la liste des nominés pour le Prix Nobel de la Paix.
Observatoire N° B 545
Abdillahi Ainan Robleh a été coopté à l'unanimité des voix en qualité de membre de l'Ordre des Brosses à Reluire, au grade de "Diffuseur des mirages présidentiels ", pour ses déclarations en faveur des réussites de Guelleh et du troisième mandat
Observatoire N° B 575
Francis Gillery a été coopté à l'unanimité pour le remercier du reportage de désintoxication probable, qu'il a réalisé et qui permet à la dictature de se refaire une "santé médiatique" au grade de "Mercenaire des élites dominantes"
Observatoire N° B 575
Françoise Mouline a été cooptée à l'unanimité pour sa mise en cause des affirmations d'Elisabteh Borrel et son soutien inconditionnel à un prêtre pédophile, condamné pour ces faits. "Danse avec les Loups "
Observatoire N° B 578
Farhat Rachad a été cooptéà une faible majorité pour récompenser son enagement aux côtés du 3ème mandat, lors de l'interview qu'il a donnée à Africa 24, au grade de "Joueur de fifre à gelots"
Observatoire N° B 580
Democracy International a été cooptée à l'unanimité pour le soutien qu'elle a apportée à la dictature djiboutienne, par le biais d'un rapport extrêmement favorable au 3ème mandat, signé par MM. Christian Hennemeyer, El Obaid Ahmed El Obaid, et Kevin Colbourne, L'association est élevée au grade de "Cache misères"
Observatoire N° B 631

ALI MOHAMED ABDOU, est promu à l'unanimité à la dignité de commandeur avec le titre de "Grand Couillon de service", pour ses déclarations à l'occasion de la préparation de la journée des D.H. à Djibouti.
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