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la défense des droits de l'homme à Djibouti
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19/05/07 (B396) BIT : lors de son conseil en décembre 2006, il a été décidé de mettre à l'ordre du jour de l'Assemblée générale du Bureau International du Travail qui se tiendra du 30 mai au 10 juin 2007 (env.) à Genève, deux cas graves de conflit : l'un concerne Djibouti et l'autre le Zimbabwe.
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Note de l'ARDHD
C'est une sérieuse alerte pour le régime de Guelleh et pour
les pratiques anti-sociales et anti-syndicales, en contravention avec toutes
les règles internationales et les accords que la République
a signés et s'est engagée à respecter. Et cela en dépit
de nombreux avertissements préalables.
Le
régime de Guelleh sera-t-il condamné officiellement par un organisme
international ? En tout cas, cette fois, cela semble être extrêmement
sérieux.
Le
comité, dans ses attendus, ne semble pas avoir beaucoup apprécié
le fait que le régime ne se donne même pas la peine de répondre
aux demandes d'information et qu'il joue la politique de l'autruche.
______________________________
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CAS
N° 2471
RAPPORT OÙ LE COMITÉ DEMANDE À ÊTRE TENU INFORMÉ
DE L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION
Plainte contre le gouvernement de Djibouti
présentée par
l’Union djiboutienne du travail (UDT)
Allégations: L’organisation plaignante
allègue que la direction du Port de Djibouti entrave le libre exercice
des droits syndicaux par diverses
actions: licenciement de 11 responsables et militants syndicaux; détention
de 170 travailleurs et licenciement de 25 autres travailleurs suite à
une grève de solidarité;
arrestation et détention préventive de 12 travailleurs; harcèlement
policier et juridique répété de travailleurs; «derniers
avertissements avant licenciement» adressés à 120 travailleurs
s’étant livrés à une collecte pour soutenir financièrement
les travailleurs licenciés
880. La plainte figure dans deux communications datées du 26 octobre
2005 et du 24 janvier 2006, ainsi que dans des communications des 20 et 24
juin 2006, dans lesquelles l’UDT fournit des informations complémentaires.
881. Le gouvernement n’ayant pas répondu, le comité
a dû ajourner l’examen du cas à deux reprises.
A sa réunion de novembre 2006 [voir 343e rapport, paragr. 10], le comité
a lancé un appel pressant au gouvernement indiquant que, conformément
à la règle de procédure établie au paragraphe
17 de son 127e rapport, approuvé par le Conseil d’administration,
il pourrait présenter un rapport sur le fond de l’affaire à
sa prochaine session, même si les informations ou observations demandées
n’étaient pas reçues à temps. A ce jour,
le gouvernement n’a envoyé aucune information.
882. Djibouti a ratifié la convention (nº 87) sur la liberté
syndicale et la protection du droit syndical, 1948, et la convention (nº
98) sur le droit d’organisation et de négociation collective,
1949.
A.
Allégations de l’organisation plaignante
883. L’organisation plaignante allègue que, contraints de travailler
depuis 2004 dans un contexte de violations flagrantes
des lois et règlements du travail ainsi que d’abus de pouvoir
de la part de la direction du Port autonome international de Djibouti,
les employés du port ont décidé de saisir par le biais
de l’Union des travailleurs du port (UTP) les instances compétentes
en la matière et les autorités du pays conformément à
la législation nationale (inspection du travail, ministère de
Tutelle et présidence de la République).
884. Ayant épuisé tous les recours réglementaires, l’UTP,
suite à une assemblée générale tenue le 10 septembre
2005, a déposé un préavis de grève. L’organisation
plaignante indique que le ministère de l’Emploi a tenté
d’empêcher la grève avant de se raviser et d’inviter
les deux parties à la table des négociations le jour même
de la grève, le 14 septembre 2005.
GB.298/7/1 208 GB298-7-1-2007-03-0140-01-Fr.doc
L’amorce de dialogue social a toutefois été rapidement
rompue à l’instigation de la
direction du port.
885. L’organisation plaignante allègue en particulier que, le
24 septembre 2005, 11 responsables et militants syndicaux ont été
licenciés; qu’à la suite d’une grève de solidarité
déclenchée le lendemain, 170 travailleurs ont été
conduits dans un centre de détention et que 25 autres travailleurs
ont été licenciés (la liste des travailleurs du Port
de Djibouti licenciés au cours du conflit collectif est annexée
à la plainte); que 12 travailleurs maintenus en détention préventive,
pour provocation d’une rébellion manifestée et participation
délictueuse à un attroupement, ont été relaxés
par jugement du 2 octobre 2005; qu’à cet égard la
chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Djibouti a arbitrairement
condamné lesdits travailleurs à des peines de prison allant
jusqu’à deux mois d’emprisonnement avec sursis (trois d’entre
eux ont été déclarés coupables de délit
de manifestation illégale et d’obstruction à la liberté
du travail, et les autres coupables de menaces et de rassemblement sur la
voie publique susceptible de trouble à l’ordre public).
L’organisation plaignante dénonce également les
«derniers avertissements avant licenciement» dirigés à
l’encontre de 120 travailleurs s’étant livrés à
une collecte pour soutenir financièrement les travailleurs licenciés,
ainsi que d’une manière générale des mesures de
harcèlement policier et juridique de travailleurs (voir communication
du 24 janvier 2006). L’organisation plaignante demande au comité
de formuler les recommandations nécessaires en vue de l’annulation
des décisions de licenciement des grévistes.
886. Dans sa communication du 24 juin 2006, l’UDT souligne que ces violations
de la liberté syndicale s’inscrivent dans le cadre d’une
politique de répression sauvage et inhumaine du gouvernement. Ce dernier
a franchi une nouvelle étape avec l’arrestation de quatre syndicalistes
affiliés à l’UDT, inculpés de livraison d’informations
à une puissance étrangère et d’outrage au président
de la République et placés sous mandat de dépôt
à la prison de Gabode, où ils sont restés détenus
pendant presque un mois.
L’organisation plaignante allègue que ces arrestations, détentions
et poursuites judiciaires sont arbitraires et contreviennent aux règles
essentielles de procédure pénale. Le passeport de deux des inculpés
a en outre été confisqué.
B.
Conclusions du comité
887. Le
comité regrette que, malgré le temps écoulé depuis
la présentation de la plainte, le gouvernement
n’ait pas répondu aux allégations de l’organisation
plaignante, alors qu’il a été invité à plusieurs
reprises, y compris par un appel pressant, à présenter ses commentaires
et observations sur ce cas.
Le comité prie instamment le gouvernement de faire preuve
de plus de coopération à l’avenir.
888. Dans
ces conditions, conformément à la règle de procédure
applicable [voir 127e rapport, paragr. 17, approuvé par le Conseil
d’administration à sa 184e session], le comité se voit
dans l’obligation de présenter un rapport sur le fond de l’affaire
sans pouvoir tenir compte des informations qu’il espérait recevoir
du gouvernement.
889. Le comité rappelle au gouvernement que l’ensemble de la
procédure instituée par l’Organisation internationale
du Travail pour l’examen d’allégations en violation de
la liberté syndicale vise à assurer le respect de cette liberté
en droit comme en fait. Le comité demeure convaincu que, si la procédure
protège les gouvernements contre les accusations déraisonnables,
ceux-ci doivent à leur tour reconnaître l’importance qu’il
y a pour leur propre réputation à ce qu’ils présentent,
en vue d’un examen objectif, des réponses détaillées
aux allégations formulées à leur encontre.
[Voir premier rapport du comité, paragr. 31.]
GB.298/7/1 GB298-7-1-2007-03-0140-01-Fr.doc 209
890. Le comité note que le présent cas porte, dans un
contexte d’intimidations et d’aggravation des violations des droits
syndicaux, sur des mesures de représailles liées au
déclenchement d’un conflit collectif en 2004 dans le Port autonome
international de Djibouti: licenciement abusif de 36 responsables et militants
syndicaux, détention de 170 travailleurs solidaires des travailleurs
licenciés, arrestation et détention préventive de 12
travailleurs pour provocation d’une rébellion manifestée
et participation délictueuse à un attroupement; menaces de licenciements
à l’encontre de 120 travailleurs s’étant livrés
à une collecte pour soutenir financièrement les travailleurs
licenciés.
891. Le comité note avec regret que le gouvernement n’a pas répondu
aux allégations de licenciements abusifs dont sont victimes les dirigeants
et militants syndicaux. Le comité rappelle à cet égard
que le droit de grève est un des moyens dont disposent les travailleurs
et leurs organisations pour promouvoir et pour défendre leurs intérêts
économiques et sociaux, et qu’il est un corollaire indissociable
du droit syndical protégé par la convention no 87.
[Voir Recueil de décisions et de principes du Comité de la liberté
syndicale, cinquième édition, 2006, paragr. 522 et 523.]
892. Le comité attire l’attention du gouvernement sur le fait
qu’un des principes fondamentaux de la liberté syndicale est
que les travailleurs doivent bénéficier d’une protection
adéquate contre tous actes de discrimination tendant à porter
atteinte à la liberté syndicale en matière d’emploi
– licenciement, transfert, rétrogradation et autres actes préjudiciables
– et que cette protection est particulièrement souhaitable en
ce qui concerne les délégués syndicaux, étant
donné que, pour pouvoir remplir leurs fonctions syndicales en pleine
indépendance, ceux-ci doivent avoir la garantie qu’ils ne subiront
pas de préjudice en raison du mandat syndical qu’ils détiennent.
[Voir Recueil, op. cit., paragr. 799.]
893. Le comité demande donc au gouvernement de diligenter rapidement
une enquête indépendante sur les allégations de licenciement
abusif des 36 responsables et militants syndicaux dans le Port de Djibouti
et, si elles s’avèrent fondées, de prendre immédiatement
les mesures nécessaires pour mettre fin à ces actes de discrimination
et de sanctionner les personnes responsables et d’assurer leur réintégration
sans perte de salaire. Le comité considère en outre que le gouvernement
doit veiller à assurer une protection adéquate et efficace contre
les actes de discrimination antisyndicale en mettant l’accent sur la
réintégration du travailleur comme moyen de réparation
efficace. Le comité rappelle que la possibilité d’être
réintégré dans leur poste de travail devrait être
ouverte aux personnes qui ont été l’objet de discrimination
antisyndicale et que, dans les cas où une réintégration
s’avère impossible, le gouvernement devrait veiller à
ce que soit versée aux travailleurs concernés une indemnisation
adéquate qui constituerait une sanction suffisamment dissuasive contre
les licenciements antisyndicaux.
[Voir Recueil, op. cit., paragr. 837 et 845.]
894. Par ailleurs, s’agissant des allégations de détention
suite à une grève de solidarité, regrettant une fois
encore l’absence d’observations de la part du gouvernement, le
comité rappelle fermement que l’arrestation et la détention
de syndicalistes, comme les mesures de harcèlement et d’intimidation
dénoncées, mettent gravement en péril le libre exercice
des droits syndicaux, que les autorités ne devraient pas recourir aux
mesures d’arrestation et d’emprisonnement en cas d’organisation
ou de participation à une grève pacifique, et que nul ne devrait
pouvoir être privé de liberté ni faire l’objet de
sanctions pénales pour le simple fait d’avoir organisé
une grève pacifique ou d’y avoir participé et que le gouvernement
devrait prendre des mesures sévères à l’égard
de telles pratiques.
[VoirRecueil, op. cit., paragr. 671 et 672.]
895. Le comité note enfin avec une profonde préoccupation les
allégations concernant l’arrestation et la détention de
quatre syndicalistes affiliés à l’UDT, à savoir
MM. Adan Mohamed, Hassan Cher Hared, Mohamed Ahmed Mohamed et Djibril Ismael
Egueh, ainsi que les poursuites judiciaires dont ils font l’objet. Le
comité s’attend à ce que ces responsables syndicaux soient
libérés, qu’aucune charge ne soit plus retenue contre
eux, et prie instamment le gouvernement de fournir des informations précises
à ce sujet.
GB.298/7/1 210 GB298-7-1-2007-03-0140-01-Fr.doc
Recommandations
du comité
896.
Au vu des conclusions qui précèdent, le comité invite
le Conseil d’administration à approuver les recommandations suivantes:
a) Le comité regrette profondément que, en dépit du laps
de temps écoulé depuis la première présentation
de la plainte, le gouvernement n’ait pas répondu aux allégations
du plaignant. Le comité prie instamment le gouvernement de se montrer
plus coopératif à l’avenir.
b) Le comité demande au gouvernement de diligenter rapidement une enquête
indépendante sur les allégations de licenciement abusif des
36 responsables et militants syndicaux dans le Port de Djibouti. Si ces allégations
s’avèrent fondées, le comité prie le gouvernement
de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour mettre
fin à ces actes de discrimination et sanctionner les personnes responsables
et de s’assurer de leur réintégration sans perte de salaire.
Dans les cas où une réintégration s’avère
impossible, le comité prie le gouvernement de veiller à ce que
soit versée aux travailleurs concernés une indemnisation adéquate
qui constitue une sanction suffisamment dissuasive contre les licenciements
antisyndicaux.
c) Le comité s’attend à ce que les responsables syndicaux
MM. Adan Mohamed, Hassan Cher Hared, Mohamed Ahmed Mohamed et Djibril Ismael
Egueh soient libérés, qu’aucune charge ne soit plus retenue
contre eux, et prie instamment le gouvernement de fournir des informations
précises à ce sujet.
GB298-7-1-2007-03-0140-01-Fr.doc 211 GB.298/7/1
(... Suit la liste des travailleurs concernés
par des actes de harcèlements - Consulter la copie en téléchargement
au début de l'article pour en prendre connaissance - Note ARDHD)
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ordre des brosses à reluire
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l'Ordre
des Brosses à Reluire
dessin
de Roger Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes" -
Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade "d'hyène
repue" - Premier
échelon
Observatoire
n°B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour un peu
plus de patriotisme" (paru dans le journal La
Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Observatoire
n°B127
l'ensemble des journalistes
de La Nation pour un article paru début
janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse",
collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette
spéciale de dénonciateurs. Observatoire
n°B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé
des Droits de lHomme, pour
sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Observatoire
n°B135 M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions,
au grade de 'Clown'
Observatoire
n°B143 ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers
un apprentissage serein de la Démocratie", au grade
de "Baratineur patenté".
Observatoire
n°B146 Mme
Hawa Ahmed Youssouf Ministre chargée de la Promotion
de la Femme, du bien être familial et des Affaires sociales, pour sa
plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès
accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"
Observatoire
n°B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du
FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade
de "Bouffon écervelé"
Observatoire
n°B155 
Monsieur DILEITA, Premier Ministre, pour les injures adressées
à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet
soumis".
Observatoire
n°B160
Djama
Ali Guelleh,
directeur de l'EDD, pour les propos qu'il a tenu contre les populations
financièrement exsangues et pour les menaces qu'il a proférées,
au grade de "Père Fouettard"
Observatoire
n°B164
Mohamed Moussa Chehem, ancien instituteur,
devenu Ambassadeur à Bruxelles, pour les propos qu'il a tenu contre les
opposants politiques de son pays et pour ses notions erronnées de mathématiques,
au grade de
"Flagorneur inconsistant"
Bulletin
N°B173
Moumin Bahdon Farah, ancien Ministre,
ancien opposant, au grade d'Opposant fluctuant et réductible'
pour les propos, emprunts de flagornerie, qu'il a prononcés publiquement
en faveur de Guelleh et de son système dictatorial.
Bulletin
N°B175 Mohamed
Aden Waberi président
de lADEPF, qui a offert 50 bicyclettes à la FNP pour les aider à
capturer les coupables, au grade de 'Maton Chef'.
Observatoire
n°B176
Le congrès extraordinaire
de l'Ordre des Brosses à reluire a réuni : -
Moumin Bahdon Farah, "opposant fluctuant et
réductible' chef de file du PSD, -
Mohamed Ali, Secrétaire Général du RPP,
- Aden Robleh Awaleh, président
du PND, - Ali Mohamed Daoud, président
du FRUD, - Dileita Mohamed Dileita,
'perroquet soumis' le Premier ministre,
et Ismaël Omar Guelleh.
Observatoire
n°B177 Monsieur Omar AIDID,
pour avoir censuré les émissions de Canal +, au titre de
'Grand guignol'
Observatoire
n°B177 Promotion
de Noël 2002, Djama
Souleiman, Procureur, Goumaneh,
Ambassadeur, Me Martinet, au grade
de "Cow-Boys de l'impossible" et Moumin
Bahdon est promu officier de l'Ordre des Brosses à Reluire.
Observatoire
n°B180
M Ismaël Yassin,
Président de la CENI pour ses propos satisfaits vis à vis de la
régularité du scrution du 10/01/03 au grade de "Magicien
des Chiffres"
Observatoire
n°B191
Me
Aref Mohamed Aref
pour ses déclarations
publiques en faveur d'un général au passé plus que
doûteux et contre un opposant politique, au grade de "Corbeau
repenti"
Observatoire
n°B195  M.
Ali Mohamed Daoud, Président du FRUD cloné, pour son
engagement publique le 26 avril 2003 en faveur d'un resserement des liens avec
la dictature sanguinaire, au grade "Bonimenteur
incorrigible"
Observatoire
n°B195 M.
Ali Abdi Farah, Ministre des Affaires étrangères pour
ses propos au sujet de l'instauration de la bonne gouvernance au royaume de Guelleh,
au grade "Camelot du Roi"
Observatoire
n°B198 M.
Rifki Abdoulkader, Ministre de tutelle de la Communication pour
les propos tenus dans un droit de réponse paru sur les Nouvelles d'ADDIS
"Agent X - Missions impossibles"
Observatoire
n°B203
Me
Wabat Daoud, bâtonnier
du barreau de Djibouti, pour ses affirmations concernant la situation
d'un Etat de Droit à Djibouti, au grade de
"Grand encenseur embrouillé".
Observatoire
n°B215
Abdallah
Abdillahi Miguil,
Ministre de ll'Habitat,
pour sa communication-rélexion dans l'ADI, au grade de "Décrotteur
de souliers".
Observatoire
n°B224
Abdoulrazak
Daoud, chef
du district de Tadjourah, pour les propos flagorneurs tenus lors de la
visite de la Présidente à Tadjourah,
au grade de "Bouffon de la Reine"
Observatoire
n°B232

M. Ismaël Ibrahim Houmed,
Garde des Sceaux, au grade de "Pitre public"
et

M.
Mahamoud Ali Youssouf, Ministre délégué, au grade de
"Bonimenteur de Cour" pour leur discours
en janvier 2004, lors de la Conférence de Sana'a.
Observatoire
n°B236 
Mohamed Moussa Chehem, Ambassadeur
auprès du Bénélux, des Pays scandinaves et de l'U.E.,
pour ses déclarations au Journal LA NATION "Grand
Manipulateur " '2ème nomination"
Observatoire
n°B252 
Le Journal LA NATION,
au titre de "feuille de choux" 1er échelon,
pour ses articles flagorneurs au sujet de Guelleh et sa volonté
de lutter contre la pauvreté à Djibouti.
Observatoire
n°B272
Monsieur Mohamed Aden Douksiyé,
pour le vibrant hommage rendu à Guelleh et à sa politique
réussie de redressement économique, le 6 novembre 2004 à
l'Ambassade de Paris, au grade de
"Premier Porte-Plumeau"
Observatoire
n°B277 
Monsieur Ali Abdi Farah,Ministre
des Affaires étrangères pour les déclarations publiques
à l'occasion de l'ouverture des discussions avec l'U.E., au grade
de
"Valet de la Cour du Roitelet"
Observatoire
n°B281
Monsieur Rachid Idriss Nour Souran,Editorialiste
à La Nation pour ses déclarations "Affaire Borrel -
The game is over !" au
grade de
"Cache misère"
Observatoire
n°B282
Monsieur Dini Mohamed Dini,Présient
de l'APEM, pour son discours d'Obbock, au grade de
"Frotte-manche"
Observatoire
n°B287 
Monsieur Mohamed Daoud Chehem,
Président du PDD, pour sa candidature alibi à l'élection
présidentielle d'avril 2005 et le soutien qu'il apporte indirectement à
Guelleh, au grade de Chevalier dans l'Ordre des Faire-valoir,
avec le titre de "Gentilhomme porte-coton"
et cooptation automatique dans l'Ordre des Brosses à reluire.
Observatoire
n°B288 Monsieur Ibrahim Chehem Daoud,
Président de l'UPR, pour son discours en faveur du maintien de la dictature,
de l'asservissement de la population et d'un soutien inconditionnel à IOG,
au grade de "Fayot de la dernière heure"
Observatoire
n°B289
Monsieur
Omar "Kuul" et Madame Zeinab Kamil Ali reçus conjointement
pour leurs déclarations
en faveur du vote pour Guelleh au titre de "flagorneurs
aux petits pieds"
Observatoire
n°B291
Monsieur
Ali Ismail Yabé, Président de la CENI, reçu
pour son action en faveur du "blanchiment" de la fraude électorale
au grade d'Officier et au titre de "vendeur
de salades"
Observatoire
n°B294
Monsieur
Ali Hassan Ali, Docteur en sciences économiques (Nancy),
pour son long plaidoyer en faveru des mérites de la dictature,
paru dans La Nation au titre d' "opportuniste
de la dernière heure"
Observatoire
n°B298
Mohamed
Ali Moumin, ancien directeur
de l'environnement, nommé récemment Ambassadeur au Soudan,
pour les propos tenus dans La Nation, au titre de "Blablateur
inconsistant "
Observatoire
n°B309
Ali
Farah Assoweh, Ministre des
Finances, pour les propos tenus dans La Nation, au titre de "Courtisan
servile"
Observatoire
n°B315
Ismaïl
Nour Mouhoumed,
Président de l'Association pour la Promotion du Civisme, pour les propos tenus dans La Nation au grade de "Grande andouille"
Observatoire
n°B321
Monsieur
Abdourahman Mohamed Abdillahi (Gojo),
qui affirme être, Président de l'association de l'amitié
Djibouti-France, pour son article publié par La Nation au grade
de "Félon
irresponsable"
Observatoire
n°B322
Monsieur
Jean-Paul Angelier, Ambassadeur
de France à Djibouti, pour les propos qu'il a tenu en conférence
publique et qui ont été repris par La Nation au grade de
" Pompier de la dernière chance"
. C'est le premier
européen qui accéde à cet Ordre prestigieux.
Observatoire
n°B337
DIG-DIG,
chevalier depuis 2001, auteur de
l'article "Chapeau Monsieur le Ministre
" (paru dans le journal La Nation du 16/02/06) à la dignité
d'officier et au grade de "Léche-bottes
récidiviste et incorrigible"
Observatoire
n°B349
ABS, pour
un article paru dans La Nation et vantant les mérites d'une année
de Présdence ! au grade "Trompe
couillon"
Observatoire
n°B356

L'éditorialiste
de La Nation du 29/06/06, pour un hommage
appuyé à Guelleh et des formules aussi prétentieuses
qu'incompréhensibles "Ciseleur
de la formule creuse et absconse"
Observatoire
n°B387-A
ALI MOHAMED ABDOU,
conseiller du Ministre de la Justice, pour
ses attaques contre J-P Noël ABDI et ses affirmations concernant
la démocratie et l'Etat de Droit à Djibouti, au grade de
"Grand
farceur "
Observatoire
n°B400
.......

Chris LAFAILLE et
Pierre RANCE, journalistes à Paris-Match
et Europe1, pour leurs thèses négatives dans l'assassinat
du Juge Borrel aux grades de "Négatif
de la dernière heure et Négatif des évidences"
Observatoire n°B414
M Youssouf Abdillahi Houssein, directeur de Daallo airlines pour les propos flagorneurs qu'il a tenu dans La Nation, au grade de "Pilote des mirages présidentiels"
Observatoire N° B 435
Chris Lafaille, journaliste au service de Guelleh, a été élevé à la dignité d'officier de l'ordre au Grade de "Grand mercernaire et négationniste incorrigible" pour son livre sur l'affaire Borrel.
Observatoire N° B 435

Olivier Stirn, pour les félicitations que son épouse et lui ont envoyé à Guelleh à propos des législatives de 2008 et de la démocratie à Djibouti au grade de "Grande Andouille de la Dictature "
Observatoire N° B 442
MIchel Roussin , pour son article vantant les mérites économiques de Guelleh et l'épanouissement social du pays au grade d' "enjoliveur des réalités troubles "
Observatoire N° B 469
Sunil SAIGAL, représentant résident du PNUD à Djibouti, pour le soutien sans pareil, qu'il apporter à la dictature djiboutienneau grade de "flagorneur arrogant "
Observatoire N° B 478

ALI MOHAMED ABDOU, Président de la Commission nationale des Droits de l'Homme au titre de "Baratineur intarissable "
Observatoire N° B 498

Ougourheh Kifleh Ministre de la Défense au grade de "Flagorneur du génie "
Observatoire N° B 528

ALI MOHAMED ABDOU, est promu à l'unanimité à la dignité d'Officier avec le titre de CNDH, en récompense de l'interview qu'il a donné à La Nation. "Commandeur des Négationistes de la Détresse Humaine"
Observatoire N° B 530
L'Ing. bilan Ali Soubanneh est coopté à l'unanimité moins une voix en qualité de membre de l'Ordre des Brosses à Reluire, au grade de "Ramasse-miettes", pour ses déclarations en faveur de l'ajout de Guelleh sur la liste des nominés pour le Prix Nobel de la Paix.
Observatoire N° B 545
Abdillahi Ainan Robleh a été coopté à l'unanimité des voix en qualité de membre de l'Ordre des Brosses à Reluire, au grade de "Diffuseur des mirages présidentiels ", pour ses déclarations en faveur des réussites de Guelleh et du troisième mandat
Observatoire N° B 575
Francis Gillery a été coopté à l'unanimité pour le remercier du reportage de désintoxication probable, qu'il a réalisé et qui permet à la dictature de se refaire une "santé médiatique" au grade de "Mercenaire des élites dominantes"
Observatoire N° B 575
Françoise Mouline a été cooptée à l'unanimité pour sa mise en cause des affirmations d'Elisabteh Borrel et son soutien inconditionnel à un prêtre pédophile, condamné pour ces faits. "Danse avec les Loups "
Observatoire N° B 578
Farhat Rachad a été cooptéà une faible majorité pour récompenser son enagement aux côtés du 3ème mandat, lors de l'interview qu'il a donnée à Africa 24, au grade de "Joueur de fifre à gelots"
Observatoire N° B 580
Democracy International a été cooptée à l'unanimité pour le soutien qu'elle a apportée à la dictature djiboutienne, par le biais d'un rapport extrêmement favorable au 3ème mandat, signé par MM. Christian Hennemeyer, El Obaid Ahmed El Obaid, et Kevin Colbourne, L'association est élevée au grade de "Cache misères"
Observatoire N° B 631

ALI MOHAMED ABDOU, est promu à l'unanimité à la dignité de commandeur avec le titre de "Grand Couillon de service", pour ses déclarations à l'occasion de la préparation de la journée des D.H. à Djibouti.
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