REVUE
DE PRESSE
ET NOUVELLES BRÈVES
TCHAD
: TOUJOURS DES MASSACRES
DE CIVILS INNOCENTS
Monsieur
James WOLFENSOHN
Président de la Banque Mondiale
à Washington (USA)
Monsieur,
Dans ma lettre datée du 11 août 2000, je vous ai
rendu compte, avec force
détails, des massacres en règle perpétrés
par la garde prétorienne de M.
Idriss Déby placée sous le commandement du préfet
de Moundou non moins
neveu de ce dernier. Toujours égal à lui-même,
M. Idriss Déby offre, à la
Banque Mondiale, ces trophées de sa chasse préférée
à la veille de
l'inauguration de l'exploitation du pétrole de Doba prévue
pour début du mois d'octobre prochain.
En
effet, de retour d'une conférence réligieuse et
ne se doutant de rien du tout, le pauvre pasteur protestant
de l'église protestante de paoa dont la photo du corps
est jointe au présent texte est arrêté,
atrrocement torturé avant d'être
exécuté somairement comme un chien et abandonné
dans la brousse comme
l'indique la photo.
Vous
en souhaitant bonne réception, veuillez agréer,
Monsieur le président, l'assurance de ma considération
distinguée.
Le
Député Fédéraliste YORONGAR
------------------------------------------------
Sommaire ------------------------------------------------------
NATIONS UNIES
Bureau de coordination des affaires humanitaires
Réseau intégré d'information régional
Pour l'Afrique centrale et de l'Est
AFRIQUE
CENTRALE ET DE L'EST:
Extrait d'IRIN-CEA Bulletin hebdomadaire 34 (du 19 au 25 août
2000)
SOMALIE:
Tout est prêt pour l'élection présidentielle
Le
nombre de candidats à la présidence somalienne
était tombé à 28 à la
veille du vote historique de vendredi à Arta (Djibouti)
par les membres de
la nouvelle Assemblée Nationale de Transition du pays.
Des sources proches
de la conférence ont indiqué à IRIN que
le vote pour un nouveau chef de
l'Etat commencerait en milieu d'après-midi et pourrait
durer jusque tard
dans la nuit. Après le premier tour des élections,
une présélection
d'environ sept candidats devrait émerger. A l'origine,
il y avait 47
candidats, mais plusieurs d'entre eux se sont retirés
de la course à
l'investiture du premier chef de l'Etat de Somalie après
une décennie de
guerre civile et d'anarchie.
SOMALIE:
Prestation de serment
du nouveau président de l'assemblée
Abdillahi
Deroow Issack, le nouveau président de l'Assemblée
Nationale de
Transition de Somalie, a officiellement prêté serment
et a été nommé
président par intérim, dans l'attente de l'élection
d'un nouveau président
par les députés aux pourparlers de paix de Djibouti.
Des sources proches de
la conférence à Arta (Djibouti) ont indiqué
mardi à IRIN que M. Issack avait
officiellement prêté serment en tant que président
de l'assemblée, au cours
d'une cérémonie organisée lundi en fin
de journée.
Les
informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues
via IRIN, un département d'informations humanitaires des Nations
Unies, mais ne reflètent pas nécessairement les vues des Nations
Unies ou de ses agences. Si vous réimprimez, copiez, archivez
ou renvoyez ce bulletin, merci de tenir compte de cette réserve.
Toute citation ou extrait devrait inclure une référence aux
sources originales. Les rapports d'IRIN sont archivÿés
sur internet sous : http://www.reliefweb.int/IRIN. Toute utilisation
par des sites web commerciaux nécessite l'autorisation écrite
d'IRIN. ]
------------------------------------------------
Sommaire
------------------------------------------------------
La
Somalie se dote de son premier président
en dix ans
Par Osman Hassan (Extrait
AP)
MOGADISCIO (AP) -- Après des années de chaos,
de violences et d'absence de pouvoir central, la Somalie s'est
dotée samedi de son premier président depuis dix
ans. L'ancien ministre de l'Intérieur Abdiqasim Salad
Hassan a en effet été élu chef de l'Etat
par le nouveau Parlement. Reste qu'il devra encore réussir
à rallier autour de lui les nombreux chefs de clan du
pays.
M.
Hassan a été proclamé vainqueur aux premières
heures de la journée à l'issue d'un vote des députés
réunis sous une grande tente à Arta, une petite
ville proche de Djibouti. Le scrutin nocturne, au cours duquel
16 candidats étaient en lice, était retransmis
en direct à la télévision nationale et
la population a salué avec joie cette élection
en espérant qu'elle signifie la fin de l'instabilité
politique dans ce pays de la Corne de l'Afrique.
Ce
pays de sept millions d'habitants était plongé
dans le chaos depuis que plusieurs factions rebelles ont renversé
le dictateur Mohamed Siad Barré en 1991. Depuis, les
factions n'ont cessé de se déchirer. L'élection
de M. Hassan par les 245 parlementaires est une victoire pour
le président djiboutien Ismael Omar Guelleh, père
du processus démocratique entamé le 2 mai dernier
et qui a abouti à la constitution du Parlement le 13
août dernier.
Agé
de 58 ans, le nouveau président qui appartient au puissant
clan des Hawiyé a recueilli au troisième tour
145 voix contre 92 à son principal rival Abdullahi Ahmed
Addow, ancien ministre de l'Industrie sous le régime
Barré. Dans un bref discours, M. Hassan a demandé
à ses compatriotes de ''se pardonner les uns aux autres
et de prier Allah pour qu'il apporte une paix durable et la
prospérité à la Somalie''.
Celui
qui prêtera serment dimanche a été félicité
par tous ses rivaux malheureux, y compris le chef de guerre
Ali Mahdi Mohamed. Le chef du sous-clan Abgal qui contrôle
le nord de Mogadiscio lui a promis son soutien.
Mais
il n'est pas sûr que tous les autres chefs tribaux dont
beaucoup sont opposés au processus de paix sont prêt
à unifier toutes les milices au sein d'une armée
nationale. La veille du scrutin, le chef de clan Muse Sudi Yalahow,
qui règne dans le sud-ouest de Mogadiscio, avait dénoncé
le processus comme un ''complot national'' organisé par
Djibouti.
Un
autre opposant farouche est Hussein Mohamed Aïdid, dont
le défunt père Mohamed Farah Aïdid fut l'un
de ceux qui chassèrent Barré. Contrôlant
une partie du sud de Mogadiscio, il n'a cessé de critiquer
le Parlement et les autorités de Djibouti.
Le
Parlement s'installera en Somalie une fois qu'un Premier ministre
et un gouvernement seront désignés. Les députés
décideront ensuite de l'endroit où ils siègeront:
à Mogadiscio ou à Baidoa, capitale de la région
centrale de Bay.
------------------------------------------------
Sommaire
------------------------------------------------------
28/08
A peine élu, le nouveau président fait face à
une forte opposition (Extrait
AFP)
NAIROBI, 28 août (AFP). Dès le lendemain de sa
prestation de serment dans la ville djiboutienne d'Arta, le
nouveau président somalien fait face à une opposition
musclée de la part des chefs de guerre qui se partagent
Mogadiscio et des dirigeants de deux entités somaliennes
auto-proclamées.
Abdoulkassim Salat Hassan bénéficie du soutien
de la société civile somalienne, mais Hussein
Mohamed Aidid, Osman Hassan Ali dit "Atto", Mohamed
Qanyare Afrah, Musa Sudi Yalhow et d'autres chefs de guerre
de la capitale somalienne ont refusé de reconnaître
son autorité.
Hussein
Mohamed Aidid a notamment qualifié dimanche l'élection
du nouveau président de "manoeuvre rusée
du voisin djiboutien pour accroître son pouvoir sur la
Somalie en y installant un gouvernement fantoche".
Le
processus de paix qui a abouti à la formation d'un parlement
de transition à Arta (30 km environ au sud-ouest de Djibouti-ville)
et à l'élection d'Abdoulikassim Salat Hassan a
été initiée par le chef de l'Etat djiboutien
Ismail Omar Guelleh.
Les
membres du clan Abgal, qui contrôle une partie du nord
de Mogadiscio et de la région au nord de la capitale
dont la ville de Jowhar, se sont eux réunis lundi pour
"discuter de la façon de s'opposer à l'élection
de Salat".
La
totalité du processus à Arta a été
manipulé par le gouvernement djiboutien et nous devons
protester contre cela", a déclaré un ancien,
Abdullahi Gheedi Shador.
Il
a appelé les partisans du nouveau président somalien
à ne pas agir en tant que gouvernement de Somalie afin
d'éviter un bain de sang à Mogadiscio.
Les
autorités de la République auto-proclamée
du Somaliland (au nord-ouest de la Somalie) ont de leur côté
rappelé qu'ils ne faisaient pas partie de la Somalie
et ont fait renforcer la sécurité aux frontières.
"Si
le gouvernement mis en place par Djibouti essaie d'utiliser
la force, il subiront une défaite et une humiliation
historiques", a averti le dirigeant du Somaliland, Mohamed
Ibrahim Igal, lors d'une conférence de presse après
la prestation de serment de M. Salat.
La
région autoproclamée du Puntland (au nord-est)
a également refusé de reconnaître l'autorité
de M. Salat.
"En
aucun cas nous ne reconnaîtrons la nomination de M. Salat.
Le Puntland lui est opposé et nous ne sommes pas partie
prenante de l'accord non représentatif qui a conduit
à sa désignation", a déclaré
ce week-end un responsable du Puntland, Ismail Haji Warsame,
à l'AFP.
Abdoulkassim
Salat Hassan, ministre de l'Intérieur sous le régime
de l'ex-dictateur Mohamed Siad Barre renversé en 1991,
bénéficie toutefois du large soutien des membres
des tribunaux islamiques, qui ont un pouvoir important au sud
de la capitale somalienne.
Ces
tribunaux, dominés par le clan Haber Gedir auquel appartient
M. Salat, sont à la tête de centaines de miliciens
et de dizaines de véhicules armés à Mogadiscio
et dans la région voisine du bas-Shabelle.
Un
membre de l'un de ces tribunaux islamiques, Hassan Sheik Mohamed
Abdi, a indiqué à la lettre d'information des
Nations Unies IRIN que ces instances étaient la seule
autorité capable de préparer Mogadiscio à
accueillir le nouveau gouvernement.
"La
première étape est de faire disparaître
les gangs", a-t-il estimé. "Nous avons parlé
aux gens et nous leur avons dit qu'ils devaient quitter les
bâtiments gouvernementaux (...) nous leur donnerons du
temps - disons une semaine ou 10 jours - pour que tout soit
en ordre".
La
plupart des bâtiments gouvernementaux ont été
occupés ces 10 dernières années par des
particuliers qui ont transformé les bureaux en commerces
ou en habitations privées.
Malgré
le processus de paix en cours, des combats ont fait rage entre
factions rivales ce week-end dans la ville de Jowhar (90 km
au nord de Mogadiscio), au cours desquels au moins 18 personnes
ont été tuées.
------------------------------------------------
Sommaire
------------------------------------------------------
Somalie
: Kofi Annan se félicite de l'inauguration d'un nouveau
président. 28 août -
Se
félicitant de l'inauguration aujourd'hui d'un nouveau
président somalien, Président Abdiqassin Salad
Hassan, dans une cérémonie au Djibouti, le secrétaire
général a envoyé un message par le biais
de son représentant, David Stephen, soulignant que l'investiture
représentait un événement déterminant
dans les efforts à faire accepter la Somalie au sein
de la communauté internationale. L'inauguration suivait
la création le 13 août d'une Assemblée nationale
de transition, qui a élu par la suite le président
le 25 août. Dans son message, M. Annan a souligné
que la nouvelle structure somalienne va devoir s'établir
en tant qu'entité viable, et inclure, par le biais de
dialogues et de négotiations, ceux qui ont choisi jusqu'à
présent de ne pas participer au processus de paix. Le
16 août dernier, le conseil de sécurité
de l'ONU s'est félicité de la formation du nouveau
parlement somalien et a invité toutes les forces politiques
somaliennes de prêter leur appui au processus de paix.
------------------------------------------------
Sommaire ------------------------------------------------------
Monday,
28 August, 2000, 14:22 GMT 15:22 UK
15 die in new Somali fighting
Reports from Somalia say at least fifteen people have been killed
and many others injured in renewed fighting between two factions
in Jowhar, ninety kilometres north of Mogadishu.
The
clashes come a day after a number of Somali groups inaugurated
Abdulkasssim Salat Hassan as the new president of the country
at a meeting in neighbouring Djibouti.
Mr
Hassan told the BBC he wanted to sit down and talk with the
faction leaders who do not recognise his position.
Meanwhile,
in Somaliland -- the northern region which has declared itself
independent -- its leader, Mohammed Egal, says he does not recognise
Mr Hassan's election, and will arrest any delegates from Somaliland
involved in the Djibouti meetings if they renter the region.
-----------------------------------------------
Sommaire ------------------------------------------------------
PARIS
GELE LE VERSEMENT DES AIDES EN FAVEUR DE DJIBOUTI ET DE LA RENOVATION
DU SYSTEME JUDICIAIRE (D'après LOI)
Le
crédit de 5,5 millions FF accordé, le 14 décembre 1999, par
le Fonds d'aide et de coopération (FAC, organisme étatique français)
en vue d'améliorer le fonctionnement du système judiciaire et
carcéral djiboutien n'a toujours pas été débloqué
D'après
La Lettre de l'Ocean Indien, ce blocage a été
décidé à Paris, en raison du fait que le
Gouvernement djiboutien n'a toujours pas promulgué la
Loi sur le statut de la magistrature...
-----------------------------------------------
Sommaire ------------------------------------------------------