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LA
LIBERTE
A.R.D.H.D
Bulletin 17
2ème
année
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement
choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
07/10
: M GUELLEH a réalisé un bénéfice de 10
millions
sur le dos des Somaliens !
Si vous voulez
des infos sur les turpitudes de Guelleh, en voici une.
Au moment de la chute du regime de Siad Barre,une somme de 60 millions
US d'aide a la Somalie a ete debloquee mais gelee en attente de l'etablissement
d'un nouveau pouvoir.
La somme a ete
maintenant debloquee au profit du pouvoir somalien constitue a Djibouti
.Et devinez quoi :
MA Canada
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07/10
Pourquoi pas le droit du sol en Afrique?
(Paru dans Afrique-Asie)
A
la suite de vos nombreux articles sur la Cote d'Ivoire, nous avons pu
être tenu au courant des tensions créées par le
concept d'"ivoirité". S'il faut être de père
et mère ivoiriens pour se réclamer de la Cote d'Ivoire,
on voit mal comment éviter la marginalisation d'un nombre important
de personnes et de tous leurs descendants.
Je voudrais signaler ici qu'un problème identique subsiste dans
mon pays, la République de Djibouti :
les
jeunes gens issus de couples étrangers ou dont l'un des parents
n'est pas de nationalité djiboutienne se voient denier, au moment
de leur majorité, la citoyenneté djiboutienne même
s'ils sont nés et vécu toute leur vie a Djibouti. Cette
disposition est particulièrement cruelle pour les nouveaux bacheliers,
qui se voient interdire de bourses d'études supérieures
et donc de perspectives professionnelles.
Nombre
de ces jeunes finissent alors leur parcours en tant que réfugiés
politiques en
Europe ou au Canada. C'est la seule manière pour eux de poursuivre
leurs études.
On
parle beaucoup des effets désastreux pour l'Afrique de la fuite
des cerveaux en Afrique, mais dans certains cas, il semble bien qu'on
fasse tout pour alimenter ce flux..
Pour
la Cote d'Ivoire comme pour Djibouti, Pourquoi pas le droit du sol?
AM
Toronto, Canada
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12/10
- Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple
de Djibouti.
DEMOCRATIES
NON PRATIQUANTS !
La vie politique
de Djibouti est au point mort depuis quelques années et n'est
pas prête de ressusciter de si tôt. Ainsi, le peuple Djiboutien
se trouve orphelin d'une opposition crédible.
La cause réside en l'absence de projet politique d'alternance,
et non pas, par manque de prétendants. De ce côté
là il y a pléthore des candidats. A Djibouti on est tous
des politiciens (chaque Mabraz est un micro-parti politique). Il est
malheureusement dramatique de constater que les professionnels de la
politique mènent leurs combats dans le but d'être appelés
au gouvernement en exercice dont ils critiquent pourtant la politique.
En effet, nous
observons périodiquement l'émergence d'un leader politique
avec des ambitions affichées des changements de politique menée
par les dirigeants de ce pays et qui jurent d'entreprendre des actions
diamétralement opposées afin d'instaurer dans ce pays
une démocratie.
Bien entendu tout le monde se réclament de la démocratie
même les tenants du pouvoir, seulement disons pour être
gentil qu'ils sont démocrates non pratiquants.
Balayant d'un
revers de main le tribalisme, le clientélisme de tous les malheurs
qui ont réduit ce pauvre peuple de Djibouti au sous-développement
politique. D'autres refusent tout autre compromis et vont recourir aux
armes pour débarrasser les dirigeants chargés de tous
les pêchés de la terre incapable de dialoguer avec leurs
adversaires. D'ailleurs, c'est bien connu à Djibouti, le tenant
du pouvoir ne reconnaît pas d'opposants à sa politique,
ils n'existent pas, il n'y a pour eu, que seulement des ambitieux avides
de pouvoir. Au fond, ils n'ont pas complètement tort.
L'opposition est une nécessité pour la démocratie.
Elle est aussi utile que l'éducation nationale et doit trouver
sa place dans un service publique digne de ce nom. Étouffer l'opposition,
comme le pratique depuis toujours le tenant du pouvoir, c'est vouloir
sans l'avouer instaurer une dictature.
LEADERS
DÉSINTÉRESSÉS
A les entendre
les uns et les autres, (les opposants) leur point commun est le changement.
On peut diverger sur les méthodes mais la base est d'instaurer
une démocratie et changer la mentalité détestable
de la politique basée sur le tribalisme et népotisme permanent
depuis l'origine. On ne peut qu'adhérer à cette perspective
et contribuer à sa réussite.
Mais voilà,
que ces leaders virils, décidés et désintéressés
deviennent fébriles lorsqu'ils apprennent par la rumeur habituelle,
(car il faut garder dans l'esprit que la rumeur fait office de médias
dans notre pays, de probables changements parmi les " figurants
" en place dans le gouvernement. Ils rivalisent d'ingéniosités
et font la danse du ventre pour obtenir un poste quelque soit le prix
et deviennent amnésiques sur leurs dires et leurs engagements
de la veille.
D'ailleurs, c'est bien connu le dirigent se comporte sans scrupules
comme un recruteur de collaborateurs. Pourquoi, se gênerait-t-il
? Ne dirige-t-il pas le pays comme une affaire familiale.
Les plus dignes
sont ceux qui se présentent comme demandeur d'emploi face à
un employeur. Pour ces derniers, on peut comprendre leur motivation
compte tenue des difficultés matérielles d'exister normalement
et de subvenir aux besoins de leurs familles. Étant donné
la misère que s'ingénie à multiplier le pouvoir
pour leur rendre la vie invivable : - Impossible de trouver du travail,
inscrire leurs enfants à l'école etc
.
Par contre il est incompréhensible de justifier l'attitude de
ceux qu'on pouvait penser être au-dessus des besoins matériels
et que l'on pensait être soucieux de l'intérêt général.
PAROLE
D'EXIL :
Pour preuve,
je prends l'exemple de Monsieur Ahmed Dini Ahmed Président du
FRUD et ancien " Premier " des Ministres. Exilé à
l'étranger et dernièrement en France où il déclarait
quelques jours avant de signer un accord avec le gouvernement à
qui voulait l'entendre : " qu'il manquait au gouvernement en place
et à son président un petit coup de pousse pour le faire
tomber ".
Une semaine après le voici signant en grande pompe, un protocole
d'accord : Dit accord de Paris du 7 février 2000. Alors qui de
deux Dini faut-il croire ? Celui qui militait activement pour déstabiliser
le gouvernement en place, ou celui qui parallèlement négociait
avec le Président qu'il dénonçait en même
temps ?
Est-il vrai que Monsieur Dini a milité et milite toujours pour
un partage du pouvoir et non en aucune façon à des changements
de politique ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre.
Nul n'est surpris dans ce cas, que Monsieur, Guelleh compose avec lui
car il sait mieux que quiconque que l'ambition de son adversaire ne
se limite qu'à retrouver les privilèges perdus, comme
l'affirme certains.
LE
CANCER DE LA DÉMOCRATIE :
Le tribalisme
est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple de Djibouti.
Il est dommage que Monsieur Dini malgré ses dires lorsqu'il se
trouve à l'extérieur du pays contribue une fois rentré,
au développement de ce cancer de la démocratie. Les démocrates
Djiboutiens (oui ils existent) pouvaient espérer que Monsieur
Dini exige un débat national pour dépasser les divergences
et exorciser le passé douloureux. Tel que les rafles, suite à
l'attentat du café de Paris en 1990 ou le pouvoir, pour masquer
les véritables coupables, se déchaîna sur une partie
de la population arbitrairement choisie en emprisonnant et torturant
des innocents. On ne peut pas non plus passer sous silence la guerre
civile larvée, qui a duré plusieurs années avec
ses cortèges d'horreur inqualifiable. Pour n'évoquer que
les plus récents exactions, sans se lancer sur l'énumération
de violation quotidienne des Droits de l'Homme.
Ce débat est indispensable pour faire le deuil de ces années
tragiques, afin que le peuple fasse le choix de ses dirigeants. Car
la démocratie c'est le choix après le débat. Alors
on ne va pas continuellement éviter le débat pour ensuite
supprimer le choix.
Quand dépasserons - nous cette méthode de gouvernement
figée sur un équilibre ethnique et un dosage tribale ?
Qui du reste est fictive. Nous savons tous que les personnalités
bombardées du titre ne font que de la figuration dans les bureaux
ministériels et à l'assemblée nationale et n'ont
aucun pouvoir réel en dehors de celui exclusivement de mâter
leur proches.
DÉLÉGUER
NOS RESPONSABILITÉS :
Actuellement
une pétition circule, que des nombreux Djiboutiens courageux
ont signée, demandant le gel de la contribution française.
Je suis entièrement d'accord sur le contenu de la pétition
mais je redoute les conséquences sur le peuple. Nous savons tous
que le gel de la contribution française touchera les plus démunis
de la population et donnera un argument d'excuse aux tenants du pouvoir
pour justifier leur insuffisance et leur absence de bonne gouvernance.
Nous ne pouvons pas continuellement déléguer nos responsabilités
à d'autres, aussi dévoués qu'ils soient sans prendre
notre propre destin en main.
D'autres suggèrent des manifestations dans les rues pour exiger
un changement. Sans ignorer les brutalité de nos gouvernants
qui considèrent tout opposant à leur politique comme des
ennemis et non simplement des citoyens mécontents. Cette action
me paraît plus appropriée et doit se multiplier aussi souvent
que cela est nécessaire. Mais il faudrait que les hommes, travailleurs
ou chômeurs et les jeunes gens étudiants et chômeurs
diplômés, accompagnent nos mères et soeurs qui sont
comme toujours les plus courageuses. Afin, d'exiger un changement des
méthodes de gouverner ce pays.
Le
Mans,
Le 11 Octobre 2000
Point
de vue de M. M. Aïnaché.
Réponse
de l'ARDHD :
Merci
pour votre contribution que nous allons publier rapidement.
Je ne peux vous dire combien je suis d'accord avec vous sur vos analyses.
Sauf éventuellement sur un point .. celui du gel de la contribution
française.
J'ai longuement réfléchi avant de lancer cette campagne
et j'ai interrogé de nombreuses personnes, y compris des parlementaires
français.
C'est vrai que la France nous oppose toujours le vieux discours : si
vous arrêtez les subventions, c'est le peuple qui va en payer
les conséquences et en particulier les plus démunis.
Ce discours ne peut plus tenir aujourd'hui.
Il est maintenant vérifié que, dans les états livrés
à la dictature, l'argent des subventions ne va jamais au peuple
(ou très peu). Il est utilisé pour enrichir les dictateurs,
en leur permettant :
- d'un côté
d'acheter des amitiés / complicité (y compris dans l'opposition
- cf Djibouti),
- de l'autre
de renforcer leurs armées et leurs forces de police qui seront
être utilisées pour brimer le peuple et pour réprimer
toute volonté d'expression.
Les
subventions leur permettent d'agir sur ces deux leviers : achat de complicité
pour supprimer les oppositions et achat de puissance pour asservir.
Si M. Guelleh n'avait pas reçu l'argent de la France, aurait-il
eu la possibilité de recruter autant de mercenaires pour continuer
les combats dans le Nord ?
Plus récemment, savez-vous où est passé l'argent
du FMI ?
A ma connaissance, seuls les fonctionnaires de la police et de l'armée
(ce qui prouve mon discours) ont été payés : les
autres subissent des mois d'arriérés : enseignants, etc...
Les syndicats ont été 'tués' ... etc.
Je pense que notre combat, pour être efficace, doit viser l'abolition
des dictatures ... Le levier financier est une arme redoutable : lorsque
les dictateurs ne peuvent plus acheter les complicités, ils deviennent
faibles .... leur réseau ne tenant que par l'argent. La rue est
certainement un levier important (cf la Serbie), mais ce n'est pas à
nous de l'encourager, compte-tenu des risques pour la population face
à un dictateur armé jusqu'aux dents ...
Cela ne doit pas nous empêcher de considérer les souffrances
et les privations de tout un peuple : c'est la raison pour laquelle
nous avons lancé une pétition demandant le '
gel ' c'est à dire le blocage, en attendant le retour
à la démocratie' et non la suppression
des subventions françaises. La différence, comme vous
l'avez noté, est forte importante et les djiboutiens, y compris,
ceux qui vivent sur place l'ont très bien compris en s'engageant
à nos côtés.
A part cela, je vous rejoins sur les autres points, en particulier dans
votre analyse de l'opposition. (...)
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NOUVELLES
BREVES ET REVUE DE PRESSE
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°920 - 07/10/00
DJIBOUTI/ETHIOPIE :
Les relations commerciales se dégradent
La tension commerciale entre Djibouti et l'Ethiopie s'est accentuée
ces dernières semaines, une goutte d'eau ayant fait déborder
le vase avec la décision d'Addis-Abeba d'interdire les importations
de marchandises non produites à Djibouti (...)
La
lettre de l'océan indien poursuit en rappelant que le gouvernement
djiboutien a opéré un redressement fiscal de plus de un
millions de Dollars à l'encontre d'une société
d'état ethiopienne (MTSE)
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LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°920 - 07/10/00
UNION EUROPEENNE/CORNE DE L'AFRIQUE :
Poul Nielson
Le commissaire européen Poul Nielson a entamé le 3 octobre
une tournée dans la Corne de l'Afrique dans le but de recueillir
des informations de première main sur l'impact de l'aide humanitaire
européenne et sur les besoins qui demeurent à satisfaire
dans cette région (...)
A
Djibouti, il devait aborder des questions politiques le 7 octobre avec
le chef de l'Etat de ce pays, à propos des efforts de ce dernier
pour aider à la mise sur pied de nouvelles institutions en Somalie.
(...)
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13/10
ALI KHALIF GALYR : un proche de GUELLEH nommé Premier Ministre
de la Somalie. (Les affaires reprennent pour M. Guelleh
!)
Comme
nous l'avions annoncé, c'est bien un proche de l'homme d'affaires
A. BOREH, ami intime de M. GUELLEH qui est nommé comme premier
Ministre en Somalie. ALI KHALIF GALYR va certainement pouvoir aider
les deux Présidents à monter des affaires ... et détourner
des aides internationales au profit de leurs ambitions personnelles.
(La nouvelle de la nomination est annoncée par La lettre de
l'Océan Indien)
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13/10
La fin de la confiance du FMI ?
LE FMI comprend enfin que son aide n'est pas utilisée selon le
plan !
Ce
n'est pas faute d'avoir prévenu le FMI et la Banque Mondiale.
Notre association et de nombreuses personnalités d'opposition
avaient alerté le FMI sur les dangers d'attribuer à M.
Guelleh une nouvelle aide. Comme d'habitude le FMI n'avait rien écouté
et n'avait même pas répondu aux courriers. L'ARDHD a renouvelé
ses craintes à plusieurs reprises sur la mauvaise utilisation
des fonds du FMI.
Quelques
mois après, Mohamed Ali Hammoudi, constate dans un rapport daté
du 30 août, que l'utilisation de ces subventions avait été " erratique"
en juillet et "pas en conformité" avec les objectifs du programme d'ajustement
structurel.
M.
Guelleh a encore 'tapé' dans la caisse et il s'est servi de l'argent
du FMI pour atteindre ses objectifs / ambitions personnels(elles). On
peut affirmer, (comme d'habitude) qu'il ne respecte jamais aucun des
engagements qu'il prend. Il n'y avait plus que le FMI qui le croyait
encore. Est-ce la fin de la confiance du FMI ?
Il
serait grand temps que l'ONU et toutes les organisations internationales
se mettent à l'écoute des ONG et des personnalités
d'opposition (en particulier en Afrique). Combien d'erreurs seraient
ainsi évitées si elles prenaient en compte les alertes
qui leur sont adressées. Combien d'argent serait épargné
! Combien d'argent pourrait être mieux utilisé au bénéfice
des populations.
(La nouvelle est annoncée par La lettre de l'Océan
Indien)
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13/10
Notre proposition : demander la constitution d'une section du TPI pour
juger les crimes commis dans la Corne de l'Afrique ?
En
attendant la consitution de la Cour Pénale Internationale qui
aura une compétence universelle, nous demandons à ce que
soit constitué une section du TPI pour juger les crimes commis
dans la Corne de l'Afrique. Il existe déjà deux sections
: une pour l'ex-yougolsavie et une pour le Ruanda. Pour quelles raisons,
les criminels de la Corne de l'Afrique seraient épargnés
? Crimes de guerre, crimes à l'encontre des populations civiles
: les criminels sont toujours en liberté et ne sont toujours
pas inquiétés. Il serait grand temps de se pencher sur
le problème et de solliciter la constitution d'une section spéciale.
Nous
lançons un appel aux hommes politiques et aux députés
français et européens pour qu'ils étudient cette
proposition.
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BRUITS
ET RUMEURS
07/10
: Bientôt un nouveau premier ministre à Djibouti ?
La rumeur sur le sujet s'amplifie. Plusieurs noms de candidats possibles
sont donnés en privé. Parmi les candidats cités
le plus souvent :
-
Ahmed
Youssouf - Ministre en exercice
-
Kadamy
Youssouf (proche de DINI, représentant le FRUD en Europe
et ancien prisonnier politique), etc
La nomination
éventuelle de M KADAMY au poste de premier ministre est-elle
la nouvelle que pourrait enfin annoncer M DINI ?
Si
un nouveau premier ministre était nommé à Djibouti,
il serait important de savoir quels sont les pouvoirs qui lui sont
attribués. Nous savons tous aujourd'hui que le poste de Premier
Ministre à Djibouti est un poste purement de représentation,
car il ne dispose d'aucun pouvoir. C'est le Président de la
République qui est Chef du Gouvernement et non le Premier Ministre
comme cela se fait dans la majorité de pays démocratiques.
La
vigilance s'imposera immédiatement pour savoir si les pouvoirs
du nouveau Premier Ministre sont étendus ou non. S'il y a un
accord sur des réformes à mettre en place .... etc...
Sinon, ce sera un changement de pure forme.
Mais
avant de spéculer, attendons que la rumeur soit confirmée
... car à l'instant nous n'avons aucune information concrète.
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07/10
LES DJIBOUTIENS ESTIMENT QU'ILS SUPPORTENT LA CHARGE FINANCIERE DE TROIS
PRESIDENTS .. !! FORT DEPENSIERS ET AVIDES ...
Selon
les informations reçues, trois présidents utilisent le
Trésor djiboutien pour assurer leurs dépenses personnelles
et professionnelles : M. Guelleh (cela nous le savions !), mais aussi
M Gouled APTIDON qui continuerait à utiliser le Trésor
Public comme s'il s'agissait de son propre compte personnel (avant de
partir en déplacement, il appellerait le responsable du Trésor,
pour lui demander de lui apporter le montant fixé par lui-même
et il n'est pas discret !) et maintenant le nouveau Président
de la Somalie ... ami et partenaire de M. Guelleh.
C'est
beacoup pour un petit pays déjà exsangue ?
Les contribuables français contribuent
donc toujours à financer largement ces extravagances et ces détournement
de biens public.
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07/01
ALERTE EN COTE D'IVOIRE !!
Extraits
du PATRIOTE N° 373 5/10/00
Infos
sur : http://www.lepatriote.ci/politi.htm
A
QUELQUES HEURES DE LA PUBLICATION
DES CANDIDATS A LA PRESIDENCE :
Les grandes
manuvres de la junte pour éliminer ADO
L' irréparable ! C'est - selon des sources proches de l'armée
- ce que la junte envisage de commettre. Dans quelques heures. Seulement.
Avant ou juste après la publication officielle de la liste
des candidats à la magistrature suprême du pays.
Le scénario, certainement inspiré des nombreux films
de guerre, présente le lugubre faciès suivant :
Primo : déstabiliser
et disperser le dispositif sécuritaire que les militants aux
mains nues ont dressé aux carrefours menant à la résidence
de M. Alassane Dramane Ouattara. En bouclant le quartier et y faire
sillonner des militaires pour une patrouille. Laquelle devra procéder
à de vastes interpellations même dans le rang des militants
RDR qui, depuis plusieurs semaines, ont pris la résolution
de se constituer en boucliers humains au cas où des soldats
zélés se hasardaient à enlever leur leader.
Secundo : A
bord de véhicules banalisés, d'autres soldats qui seront
habillés en civils mais armés, bien entendu, vont simuler
une attaque contre les véhicules de patrouille de l'armée.
Prétexte tout trouvé et bien indiqué pour les
soldats qui, sans hésitation vont dégainer. Dans le
tas. En invoquant la légitime défense.
Tertio : C'est
à ce stade précis que la dernière pièce
du puzzle va se mettre en place. La soldatesque va alors enjamber
les corps des militants, gardiens et autres gardes qui sont tombés
sous les rafales de leurs armes, pour défoncer le portail de
la demeure du couple Ouattara. Et une fois à l'intérieur
de la somptueuse résidence de l'ancien Premier ministre, le
commando va commettre l'acte qui, à coup sûr, va plonger
la Côte d'Ivoire dans le chaos.
C'est-à-dire
l'assassinat de l'ancien Directeur général-adjoint du
FMI, Alassane Dramane Ouattara. Il faut dire que la junte qui a vu
tous ses scénarii fondre comme une boule de neige au soleil,
s'est résolu à emprunter la voie de l'impensable. Depuis
la mutinerie des 4 et 5 juillet derniers à la récente
arrestation des gardes du corps du couple Ouattara le mardi 03 octobre
dernier, en passant par la prétendue attentat contre le domicile
du Général Guéi, les Ivoiriens ont compris que,
manifestement, le pouvoir cherchait à "noyer" son
sérieux rival : le président du Rassemblement des Républicains.
Malheureusement pour la junte, Alassane Ouattara a la peau dure. Un
moral d'acier. Une sérénité qui trouble.
Yves-M.
Abiet
MENACES
SUR LA SECURITE DE L'ETAT
Un commando
de rebelles libériens convoyé à Abidjan
S amedi 30 septembre dernier, à 11h15 mn précises à
Man, un commando étrange constitué de 12 personnes,
a été aperçu à bord d'un mini car de marque
Toyota Hiace de couleur blanche immatricule 1976 CP 01. Ces derniers
qui s'exprimaient parfaitement en anglais étaient en réalité
des Libériens.
Le véhicule qui a quitté Man à 11h15 mn pour
la capitale économique, était escorté par des
bérets rouges de la gendarmerie. Un de ces gendarmes, était
à bord d'une Mercedes 190 grise immatriculée 7914 CP
01 pendant que l'autre se trouvait avec les Libériens à
l'intérieur du mini-car. Malgré la présence de
l'escorte, le véhicule a été intercepté
au barrage de Zélé (petit village-Carrefour situé
à l'entrée Man-Bangolo) par des éléments
de la brigade de gendarmerie de Man. L'on y a assisté à
un échange entre les éléments de l'escorte et
ceux postés au barrage.
Peu convaincus
par les explications données par les occupants des deux véhicules
(la Mercedes et la Toyota) ces derniers ont été contraints
de faire demi-tour et regagner la Brigade de gendarmerie de Man. Là-bas
de nouvelles tractations ont été observées entre
les gendarmes de la Brigade qui voulaient avoir des informations claires
et précises sur ce convoi et les membres dudit convoi. D'autant
que la Brigade de Man soutient ne pas être informée de
ce mouvement. Sur ce, les bérets-rouges qui occupaient la Mercedes
entrent en contact téléphonique avec l'un de leur commanditaires,
une très haute autorité de l'armée dont nous
taisons le nom pour le moment.
Après
cet échange, la Toyota et ses passagers ainsi que la Mercedes
prennent la Direction de la capitale. Apparemment, ils venaient ainsi
d'avoir le "OK" du cabinet de Déon Georges qui -
il faut le rappeler - est le Commandant supérieur de la gendarmerie.
Mais ladite Toyota aperçue ce jour n'est pas la seule. Des
témoins affirment qu'il y en a eu une dizaine de mini-cars.
Tous aussi bourrés de Libériens. Toujours selon nos
sources, il s'agit des rebelles en provenance de Danané qui
ont fait escale à Man pour s'y approvisionner en carburant
.
Indubitablement,
la présence de ces rebelles du Libéria voisin soulève
quelques interrogations. Qui sont réellement ces hommes ? Pourquoi
sont-ils escortés par des éléments de la Gendarmerie
ivoirienne ? A quelle mission la Gendarmerie les destine-t-ils ? Où
ont-ils été recrutés ? Est-ce dans le camp de
Charles Taylor ou dans une faction dissidente ? Autant de questions
qui intriguent la population. Déjà, des sources militaires
affirment que ces hommes ont été spécialement
recrutés pour accomplir les basses besognes que l'armée
ne peut pas exécuter, à l'approche des scrutins. Le
commando est actuellement logé dans des hôtels d'Abidjan
en attendant certainement de leur trouver un toit dans la capitale.
Yves-M.
Abiet
AVANT
LA PUBLICATION DE LA LISTE DES CANDIDATS
A LA PRESIDENTIELLE
Le Général
Robert Guéi procède à des mises en garde insidieuses
L e chef de la junte au pouvoir s'est adressé hier, au palais
présidentiel, à la Nation. A quelques heures de la proclamation
de la liste des candidats à la présidentielle, le Général
Robert Guéi a fait des mises en garde implicites à certaines
couches socio-professionnelles. Ainsi le président du CNSP
a demandé aux responsables de confessions religieuses qu'il
est souhaitable que leurs activités soient exclusivement réservées
au développement spirituel de leurs concitoyens.
Quant aux politiques, le président du CNSP a indiqué
qu'il leur renouvelle son appel pressant à renoncer à
l'exploitation des particularismes ethniques et religieux. Ne pas
les utiliser comme armes de combat politique au risque de perturber
gravement la paix sociale. "L'ambition de briguer la Magistrature
suprême est certes légitime mais elle ne saurait faire
abstraction de la loi", a-t-il dit. Continuant son propos, Robert
Guéi, qui s'est tourné vers la presse, a demandé
aux journalistes de ne pas se conduire comme des auxiliaires des formations
politiques. "Votre tâche est des plus nobles. Car c'est
vous qui éclairez le jugement des citoyens en leur livrant
des informations. En cette période de compétition politique,
vous devez être plus attentifs encore à la déontologie
de votre profession". Aux étudiants, à la jeunesse
rurale et citadine, le président Guéi leur a indiqué
de ne pas perdre de vue qu'ils sont l'espoir de demain et les principaux
bénéficiaires de la refondation en cours.
Aussi doivent-ils
tourner le dos aux actions barbares qui n'honorent pas la Côte
d'Ivoire. A ses frères d'armes, le Général Guéi
a souligné qu'ils doivent être pénétrés
de l'idéal de la profession qu'ils ont choisie, se mettre au
service de la population, la sécuriser et non la terroriser.
Concernant les étrangers, le chef de la junte leur a recommandé
de se garder de prendre part aux joutes politiques nationales. Toutefois,
ils ne doivent pas être inquiets parce que la Côte d'Ivoire,
a dit Guéi, n'est pas xénophobe.
Pour finir,
il a indiqué qu'il saura conduire la Côte d'Ivoire d'une
main sûre vers sa brillante destinée. Comme pour dire
qu'il est élu avant la lettre.
Souleymane
T. Senn
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ABIDJAN, 7 oct
(AFP) - La décision de la Cour suprême d'éliminer
de la course à la présidence en Côte d'Ivoire
l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara et tous les candidats
se réclamant de l'ex-parti au pouvoir a provoqué samedi
une série de critiques.
Cependant,
Abidjan est demeurée calme après l'annonce des candidatures
retenues, aucun incident n'étant signalé alors que la
junte militaire au pouvoir a imposé l'état d'urgence
et le couvre-feu sur tout le pays jusqu'à lundi.
Sur 19 candidatures
déposées, seules cinq ont été retenues
par la chambre constitutionnelle de la Cour suprême, dont la
décision est sans appel.
Le général
Robert Gueï, chef de la junte au pouvoir depuis le putsch du
24 décembre 1999, aura face à lui un seul candidat de
poids, le socialiste Laurent Gbagbo, dont le Front populaire ivoirien
(FPI) est le seul parti encore représenté au "gouvernement
de transition" mis en place par la junte.
Trois autres
candidats mineurs ont été retenus par la Cour, dont
l'arrêt, lu pendant une heure et 40 minutes, est rediffusé
dans son intégralité par tous les journaux radio et
télé depuis vendredi soir.
M. Ouattara
a dénoncé une "mascarade", estimant que le
général Gueï avait lui-même "composé"
une décision qui selon lui "enlève toute légitimité"
à la présidentielle du 22 octobre.
Il a appelé
ses partisans au calme, alors que certains observateurs redoutaient
des troubles en cas d'invalidation de M. Ouattara, considéré
comme soutenu par les populations du nord à majorité
musulmane.
Le dispositif
des forces de sécurité a été allégé
samedi dans la matinée à Abidjan, mais des patrouilles
et contrôles d'identité se poursuivaient dans les quartiers
populaires, selon des témoins.
Le Parti démocratique
de Côte d'Ivoire (PDCI, au pouvoir de l'indépendance
en 1960 jusqu'au putsch), qui a vu les six candidats se réclamant
de lui invalidés, a également exprimé son mécontentement.
Le secrétaire
général du PDCI, Laurent Dona Fologo, a souligné
que "le plus important parti de Côte d'Ivoire", qui
comptait 146 sièges sur 175 dans l'Assemblée nationale
dissoute après le putsch, était ainsi mis hors course.
"Nous
sommes les premières victimes du coup d'Etat du 24 décembre,
nous sommes à nouveau frappés durement," a déclaré
M. Fologo à la presse.
L'élimination
de tous les candidats se réclamant du PDCI a constitué
la grande surprise de la décision de la Cour suprême,
alors que celle de M. Ouattara était largement attendue.
Le candidat
"officiel" du PDCI, l'ancien ministre de l'Intérieur
Emile Constant Bombet, a été invalidé car inculpé
pour détournement de fonds publics, tandis que le dossier de
candidature du président déchu Henri Konan Bédié
a été jugé non conforme.
Lors d'une
convention électorale en août, le PDCI avait procédé
pour la première fois de son histoire à la désignation
par vote de son candidat à la présidentielle.
M. Bombet,
arrivé en tête, était seul "candidat officiel",
mais les cinq autres "candidats à la candidature"
avaient été autorisés à maintenir leurs
dossiers, au cas où.
Le PDCI est
toujours considéré comme le parti le mieux implanté
du pays et le général Gueï avait tenté en
vain de se faire investir candidat du "vieux parti" avant
de se déclarer "candidat du peuple, au dessus des partis".
Plusieurs "barons"
du PDCI ont rallié le général Gueï depuis
le putsch et l'élimination de tous ses candidats risque de
déchirer encore plus l'ex-parti unique.
Interrogé
sur un possible espoir du camp Gueï de récupérer
les voix du PDCI, M. Fologo a toutefois estimé peu probable
un tel ralliement. "On ne peut demander l'impossible à
nos militants," a-t-il dit.
A l'étranger,
la France a souligné que la décision de la Cour suprême
"écarte certains candidats représentants de formations
politiques majeures". "Le choix des électeurs se
trouve ainsi réduit, ce qui est dommageable pour l'expression
de la démocratie", a regretté un porte-parole du
Quai d'Orsay.
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07/10
Djibouti reportedly issues order expelling new Somali parliament (10:16
Oct 04 2000)
Source
: Somaliland net
http://www.somalilandnet.com/somaliland_voice/opinion/2051.html
Djibouti is
expelling members of the Somali national assembly, recently created
by the Arta conference, following disagreements between the Djibouti
president, Ismael Omar Gelleh and [interim Somali president] Abdiqasim
[Salad Hasan] on the choice of prime minister.
According
to reports we received last night, serious differences have emerged
between Ismael Omar Gelleh and Mr Hasan on the candidate for prime
minister, with each insisting that his choice should prevail. This
falling out necessitated an order from the Djibouti government yesterday
instructing the Somali government created in Arta to leave the country.
A spokesman
for Abdiqasim yesterday revealed that the national assembly would
leave for Mogadishu from where they would name the new prime minister
and set up a new government.
According to
the spokesman, the MPs have up to Friday this week to eave for Mogadishu.
According to
the reports, Ismael Omar Gelleh had chosen Ali Khalif Galaydh for
the post while Abdiqasim preferred a man from the Dirr clan. It was
widely reported that he was favouring one Uthman Jama Ali. The candidate
for the post of prime minister has generated tension in Arta and Djibouti
as a whole.
Separate meetings
were held yesterday and last night between the supporters of Ali and
Galaydh as members of both groups pondered the next move if they failed
to secure the premiership.
Khalif Galaydh
is a native of Somaliland's Sool [northeastern Somalia] Region and
is supported by his Darod clan apart from the Majerteen who had their
candidate in Mr Hasan Abshir. It is reported that they are now supporting
the Dirr candidate.
Meanwhile,
Sultan Muhammad Sultan Abd-al-Qadir who represented the northern Dirr
clan in the Arta conference is reported to have threatened to destroy
people's confidence in the Arta conference if Ismail Buba, a man he
is canvassing for, is not appointed the prime minister.
According to
a `Jamhuuriya' reporter, the Sultan looked visibly disappointed. Equally,
apart from the issue of a prime minister, disagreements have emerged
about Abdiqasim's plan to take the seat of his government to Mogadishu.
Many of the
MPs who elected him claimed that Arta's interim charter stipulated
that the new government would be based in Baydhabo. During his recent
visit to Mogadishu, following his election, Mr [Abdiqasim Salad] Hasan
said that Mogadishu would be his government's new HQ despite the temporary
status accorded to Baydhabo. He said Baydhabo was chosen because of
Mogadishu's perceived insecurity and that Mogadishu was not insecure
as believed.
Abdiqasim is
faced with a difficult dilemma. If Mogadishu is not chosen he is bound
to lose his clan's support.
Source
Jamhuuriya, Hargeysa
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09/10
M DAHAN nous écrit pour nous faire part de sa position, à
la suite de l'annonce de son exclusion
du FRUD par Ahmed DINI. Il rejette cette exclusion et conteste la légitimité
de Monsieur DINI en tant que Président du FRUD .....
Note
de l'ARDHD :
Il
ne nous appartient pas de nous immiscer dans les affaires internes du
FRUD ni de servir de relais à ses différentes composantes,
pour qu'elles y expriment leur position et qu'elles émettent
des attaques personnelles. Nous ne disposons d'aucun élément
et nous n'avons aucune compétence pour juger de la légimité
de chacun ni de l'application des règles de procédure
propres au FRUD.
D'ailleurs le débat ne serait pas contradictoire dans la mesure
où M. DINI a choisi de ne pas s'exprimer jusqu'à présent
(ou très peu !)
Pour
assurer la liberté de l'information, nous vous informons seulement
que Monsieur DAHAN nous a fait passer un communiqué. Il ne sera
pas publié. En revanche Monsieur DAHAN sera toujours le bienvenu
dans notre bulletin s'il souhaite s'exprimer sur l'avenir des djiboutiens
et de leur pays, sur les Droits de l'Homme, sur le retour à la
Démocratie et pour émettre des critiques ou des réserves
sur les décisions et les actions du Gouvernement de M. Guelleh.
Nous
avons pris la décision pour l'avenir : nous ne publierons aucune
information sur ce sujet précis, S'il
y a un contentieux interne, nous laisserons aux différentes personnalités
concernées le soin de le régler en dehors de la place
publique, car cela ne ferait qu'aggraver la situation des djiboutiens
et diminuer l'espoir d'une amélioration de leur condition.
Monsieur
Ali DAHAN peut-être contacté par E-Mail dahana_ca@yahoo.fr
Il se fera certainement un plaisir d'adresser son communiqué
à tous ceux qui le lui demanderont.
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou
celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit
en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages déjà "élus" :
LA
LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 - Le général Yacin
YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison
de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA
LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M.
Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed
Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème
nomination)
BULLETIN
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 - Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances.
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10/10
ALERTE AU TCHAD
FAR/PARTI FEDERATION
COMMUNIQUE DE PRESSE : IDRISS DEBY PREPARE UNE
GRANDE OFFENSIVE CONTRE LES POSITIONS DU MDJT.
Au moment où
le Guide de la Révolution Libyenne se dépense pour un
règlement définitif de la crise tchadienne, Idriss Déby
se livre à des manuvres susceptibles de faire échouer
comme à Franceville (Gabon) la rencontre de la Libye. Pour preuves
:
1)- Au cours
de la réunion de Biltine à lEst du pays quil
a eue avec tous les responsables militaires (ANT, Gendarmerie, GNTT)
il y a quelques jours, il met, ceux-ci en demeure de lancer dans un
délai de quinze jours une grande offensive contre les positions
du MDJT pour en découdre avec la rébellion de Youssouf
Togoïmi.
2)- Pour étayer
ses arguments, il dit avoir commandé 3 hélicoptères
MI23 blindés, 300 Toyota de transport de troupe et de combat
dont 270 lui sont déjà livrés, quantité
darmes et munitions livrées à laéroport
de NDjaména par quatre gros avions soviétiques etc.
Faut-il faire remarquer que cest avec largent du pétrole
de Doba dénommé pompeusement bonus de 17 milliards destinés
à la lutte contre la pauvreté quIdriss Déby
a acheté ces matériels de guerre pour tuer, massacrer
et génocider des tchadiens.
3)- De retour
de Biltine où ils sont formellement interdits de sexprimer
au cours de ladite réunion, les chefs militaires redoublent dardeur
pour conserver leur poste. Ils prélèvent systématiquement
des hommes en armes relevant de leur compétence sur lensemble
du territoire et arrachent de force les retraités et autres déflatés
de leur paisible relégation et retraite pour les acheminer sur
Bardaï.
4)- Quatre bataillons
de gamins arrachés nuitamment à leurs parents durant ces
derniers jours sur lensemble du pays pour être formés
comme enfants-soldats dans des centre dinstruction militaire dAmoul,
dAramkolé etc. sont mis à contribution et envoyés
à Bardaï comme chair à canon.
5)- Par ailleurs,
pour faire croire quil recherche toujours la paix, Idriss Déby
oblige le bureau politique du MPS à prendre contact direct avec
les Forces Vives pour faire partie de sa délégation afin
daffronter comme un seul homme lintransigeance des autres
participants à la réunion de Tripoli qui exigeraient sa
démission. Ceux dentre eux qui accepteraient cette proposition
voteront avec les membres de la délégation dIdriss
Déby le maintien de celui-ci au pouvoir dès lors quil
sassurerait avoir réuni majorité des participants
à cette rencontre.
6)- Pour obtenir
la neutralité et le silence du Guide libyen, Idriss Déby
fait un clin dil à ce dernier en faisant adopter
en catastrophe par le gouvernement le projet de loi de ratification
du traité portant création de lUnion Africaine initiée
par ce dernier.
En conséquence,
nous demandons :
à la
Libye de tirer les conséquence du comportement dIdriss
Déby qui veut rester coûte que coûte au pouvoir au
prix des mares de sang dinnocents tchadiens ;
lintervention
du Guide libyen qui aime tant les enfants de faire libérer ces
gamins et autres bambins arrachés nuitamment à leurs parents
en violation des conventions internationales sur lenfant dont
le Tchad est signataire et envoyés à Bardaï comme
chair à canon par le commissaire central pour la ville de NDjaména,
la police, les militaires et gendarmes pour lintérieur
du pays ;
au Guide libyen
seul capable de faire pression sur Idriss Déby pour quil
arrête de faire massacrer inutilement les tchadiens (à
suivre).
La Coordination Exécutive Fédérale
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
LI n°36/LDDH/2000 Djibouti, le 09octobre 2000
Cher Schaal,
J'ai très
bien reçu ton Appel en faveur de SURVIE et t'en remercie.
Nous vous transmettons notre appui sans réserve à la motion
de soutien aux accusés dans le procès pour ''Offense à
Chef d'Etat'' intenté par Omar Bongo, Idriss Déby et Denis
Sassou Nguésso à François-Xavier Verschave, président
de SURVIE, et Laurent Beccaria, gérant des éditions Les
Arènes, pour une série de passage du livre Noir Silence
( avril 2000 ).
Je vous prie
de transmettre au Président Verschave et à Laurent Beccaria
notre totale solidarité au combat courageux qu'ils mènent
pour nous permettre et permettre à l'Afrique de sortir de ces
dictatures sournoises et sales, dictatures qui tuent encore, forts de
l'impunité.
Amicalement.
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SOMALILAND
FORUM
COMMUNIQUÉ, Wednesday October 11, 2000 Ref. SF/EC-022-2000
International Funds: Easy Money for a
New Somalia Warlord?
Subsequent to the Djibouti appointed "parliament" and "president"
(Mr.
Abdulkasim Salad Hassan) for Somalia, the so-called "president"
has,
through what he calls a "security committee," under the auspices
of
his own clan members, embarked on recruiting his own militia. This
armament and militia accumulation is ironically referred to as
"demobilization."
Naturally, Mr. Hassan and his one-man government need funds to lure
militia men away from rival warlords in Mogadishu and its environs.
The
reality is that Mr. Hassan has no territory to attest to his
"presidency.' His objective is, therefore, to carve his own turf
in
Mogadishu, which is already divided into several fiefdoms, for a
"presidency" without a territory. Mr. Hassan, as the new warlord
on
the block, therefore,evidently needs a lot of money.
For now, Mr. Hassan's search for funds to finance his fiefdom involves
several strategies, among them:
Assets in international banks: It appears
that Mr. Hassan, with the help
of Ismail O. Guelleh, the president of Djibouti, is campaigning to
acquire the frozen assets of the defunct Somali Democratic Republic.
According to a very reliable source, Guelleh and Hassan have been
scurrying to get the money freed from the international banks. The
governor of the National Bank of Djibouti, Mr. Hayd, has been in touch
with diplomats in Belgium and Geneva with whom he explored the
feasibility of acquiring those assets by persuading the international
banks to release the assets to Mr.Hassan's "government."
Assistance from Arab countries: Here, Mr. Hassan's strategy is to make
the rounds in the Arab capitals, especially those willing to give cash
handouts, and have no one to answer to. Reportedly, Mr. Salad has
already received some seed money for the advent of his warlordship from
Kuwait and Saudi Arabia. Already, before even having formed his
"cabinet" or "government" for that matter, the Djibouti-appointed
parliament in-exile is discussing the "president's" behavior
on several
issues.
He is being accused
of violating the so-called "transitional
charter" (adopted by those invited to the Djibouti conference by
Mr.
Guelleh), by engaging in unapproved activities, including misuse of
funds donated by the international community during his overseas tour
(see BBC Monitoring Service, October 8, 2000). These recent accusations
of misappropriation of public funds are consistent with the past record
of Mr. Hassan and most of the individuals in his administration, who
like him were ministers in the government of the late Somali dictator
Siad Barre, and who are in many ways responsible for the Somali
tragedy. To give just one example,Mr. Ali Khalif Galaydh, who was
recently chosen as "prime minister" by Mr. Hassan, became
widely known
to have been involved in the Mareeray sugar factory scam, when he was
in charge of that project in the early 1980s (see AFP October 9, 2000;
see also the Republican, an independent Somaliland newspaper, Issue
127, September 2, 2000). Most of the money for the sugar project came
from international sources such as the United Arab Emirates and Kuwait.
EU and ACP (Lomé Convention) funds: Mr. Hassan's scheme appears
to
request for restoration of assistance to Somalia, which would mean
handing the funds to him, since there is no government to speak of in
Somalia. It is evident that Mr. Hassan is bent on using these funds
to
become the highest bidder for the Mogadishu gunmen-for-hire, thereby
undermining any semblance of peace and equilibrium that has been
achieved between the several factions of Mogadishu before his arrival
on the scene.
However, in the grand scheme of things, what difference would it make
if one warlord from a clan displaces another from the same clan?
Mogadishu has other Somali clans such as the Abgal who have yet to
reconcile with the Haber Gidir. The truth is, so far, no cease-fire
or
conflict resolution has been concluded between the existing Mogadishu
factions and if Mr.Hassan succeeds in establishing a new faction it
would not bring peace and stability to the Benadir Region, but would
rather sow fresh uncertainties and new violence between the southern
factions.
Already, the telltale signs of fresh round of factional war are in the
air. Right now, the situation in Mogadishu has worsened. Inflation has
skyrocketed and trade, which was flourishing before the Djibouti
conference, has decreased while the price of arms and ammunition has
gone up. Violence and communal strife have increased dramatically.
Targeting humanitarian workers is in the rise, and, as a result, on
September
19,the UN had to evacuate its employees in Merka, near Mogadishu. Gun
battles involving artillery barrage and heavy weapons have resumed in
Mogadishu with deadly results to the civilian population.
The Somaliland Forum, therefore, appeals to the international community
not to overlook the damages that new funds for a new warlord can
inflict on all Somalis and to be conscious of their unintentional
contribution to these damages. We call upon the international donors
and specifically the Arab leaders to provide humanitarian assistance
through humanitarian instruments such as the Red Crescent or the IRC
to
the populations afflicted by the civil war.
We also call on the international banks and donors that any assets or
accumulated funds belonging to the defunct Somali State must not be
released to Mr. Hassan or to any future "contender" who would
claim to
be a successor government of a state that no longer exists. We appeal
to the concerned authorities to keep frozen any funds or assets held
in
the name of the Somali Democratic Republic until such a time when an
agreement on the partition of such funds can be reached between the
government of Somaliland and a representative government of Somalia.
We urge, on the other hand, the international community and western
donors to continue providing humanitarian assistance through the
existing humanitarian agencies. We also urge the UN and concerned world
leaders to help with genuine peacemaking negotiations that would be
held
within Somalia proper so the process would be free from foreign
manipulation.
SOMALILAND FORUM
SLF Backgrounder:
The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that brings
together Somalilanders from all parts of the world mainly through the
medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work
with
the Somaliland communities around the world in order to provide some
lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and its
people. For more information, Please visit forum's web site at:
http://www.somalilandforum.com
FOR MORE INFORMATION,
PLEASE CONTACT THE FOLLOWING MEMBERS SPOKESPERSONS
FOR THE FORUM::
North America:
Ms. Amina Malko, Canada
Somaliland Forum Chair
Email: chair@somalilandforum.com
Tel: (905) 707-7442 or (416) 879-9279
Europe:
Dahir Abdi Jama
London, U.K.
Mobile(cell): 07947 797246, Tel: (0)208 882 3764
Email: Dahir@dahir.freeserve.co.uk
Middle East
Mr. A.Ismail
Kuwait, Kuwait City
Email:nero@ncc.moc.kw
Tel: 965 2630592
Australia:
Dr. Ahmed Diriye
Mayogo Court
South Guildford WA 6055
Tel/Fax: (08) 9279 76055
Email: aderia@carmen.murdoch.edu.au
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Dépêche
14/10
Est-ce-que l'Armée française a contribué à
la manifestation Anti-Israëlienne à Djibouti ?
A la suite de
l'attentat d'un navire de guerre américain à Aden, par
un pneumatique bourré d'explosifs, finement calculé à
la méthode d'Adwani, spécialiste des explosifs récemment
gracié par le président de la République de Djibouti
et qui, dès sa sortie de la prison de Gabode, avait immédiatement
quitté Djibouti pour le Yémen.
A Djibouti, aujourd'hui
le 13 octobre 2000, une " très importante manifestation
anti-Israëlienne a été organisée ", selon
les dires de l'organisateur patenté par le deuxième Bureau
de l'Armée française et qui dès hier soir, n'a
pas hésité à dévoiler son visage à
travers les écrans de la RTD ( Radio et Télévision
de Djibouti ).
Cette manifestation
avec les grands ténors du régime, nous fait penser à
la manifestation anti-française dans l'affaire du juge Borrel
et la manifestation anti-américaine, orchestrées par les
mêmes personnages et dont le président de l'Assemblée
Nationale Said Ibrahim Badoul avait certainement obtenu "le premier
prix des manifestants " avec un don " de gadget d'ordinateurs
"offert par les Ambassades des Etat-Unis et de la Chine.
Seul ce genre
de manifestations organisées par l'équipe du régime
dictatorial a droit à un encadrement par la police politique
et les forces de sécurité qui les entourent pour manifester
et faire croire à l'existence des Droits à la liberté
d'expression et de manifestation en République de Djibouti.
Paradoxalement
et en même temps, les prix des denrées de première
nécessités (riz, sucre, farine,
) et ceux du pétrole
s'envolent. Les boulangers et l'Electricité de Djibouti ( EDD
) menacent d'augmenter une seconde fois les prix du pain et de l'énergie.
Les pauvres ménagères, les femmes au foyer, les enfants,
bref toutes les couches sociales vulnérables, crient famine et
surtout, n'ont pas droit à exprimer publiquement leurs souffrances,
n'ont pas droit à descendre dans la rue, n'ont pas droit à
manifester pacifiquement.
Le
peuple a faim.
Que demande le
peuple ? Il demande : du pain, son salaire, le droit au travail, le
droit à une justice libre et indépendante.
Djibouti,
le 13/10/00
Votre correspondant
AMAHE.
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Nouvelles
de dernières minutes:
Cette manifestation gouvernementale a complètement dérapé.
L'église Ethiopienne a failli être incendiée et
la police à fait usage de ses armes.
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