LA LIBERTE
A.R.D.H.D Bulletin 17
2ème année

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SOMMAIRE Bulletin N° 17 ....du 7/10/00 au 13/10/00
- LA FIN DE LA CONFIANCE DU FMI ?
- UN PROCHE DE M. GUELLEH
COMME PREMIER MINISTRE EN SOMALIE
- Notre proposition : demander la constitution
d'une section du TPI
pour juger les crimes commis dans la Corne de l'Afrique.

- Manifestation anti-israélienne à DJIBOUTI :
l'armée française y a-t-elle contribuée ?

07/10 : M GUELLEH a réalisé un bénéfice de 10 millions
sur le dos des Somaliens !

07/10 DJIBOUTI/ETHIOPIE :
Les relations commerciales se dégradent
- Extrait LOI -
07/10 Pourquoi pas le droit du sol en Afrique? (Courrier des lecteurs / Revue Afrique-Asie)

10/10 ALERTE AU TCHAD - FAR/PARTI FEDERATION - COMMUNIQUE DE PRESSE : IDRISS DEBY PREPARE UNE GRANDE OFFENSIVE CONTRE LES POSITIONS DU MDJT.

12/10 - Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple de Djibouti. (Courrier des lecteurs)
13/10 La fin de la confiance du FMI ? LE FMI découvre enfin et comprend que son aide à Djibouti n'est pas utilisée selon le plan et les engagements de M.. GUELLEH !
13/10 Pourquoi pas une section du TPI pour juger les crimes dans la Corne de l'Afrique ?
Nouvelles de dernières minutes

 

COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme en général (pour garantir la sécurité des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.


 

07/10 : M GUELLEH a réalisé un bénéfice de 10 millions
sur le dos des Somaliens !


Si vous voulez des infos sur les turpitudes de Guelleh, en voici une.

Au moment de la chute du regime de Siad Barre,une somme de 60 millions US d'aide a la Somalie a ete debloquee mais gelee en attente de l'etablissement d'un nouveau pouvoir.


La somme a ete maintenant debloquee au profit du pouvoir somalien constitue a Djibouti .Et devinez quoi :

  • GUELLEH A empoché les 15 millions pour se rembourser.
    Comme la tenue de la conférence a coute selon ses propres estimations environ 5 millions US.
  • GUELLEH a donc réalisé un bénéfice 10 millions
    sur le dos des pauvres somaliens.

    Et de plus Guelleh pousse a la nomination d'un associe en affaires de son ami Borreh au poste de premier ministre somalien. On n'est jamais mieux servi que par soi meme

MA Canada

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07/10 Pourquoi pas le droit du sol en Afrique?
(Paru dans Afrique-Asie)

A la suite de vos nombreux articles sur la Cote d'Ivoire, nous avons pu être tenu au courant des tensions créées par le concept d'"ivoirité". S'il faut être de père et mère ivoiriens pour se réclamer de la Cote d'Ivoire, on voit mal comment éviter la marginalisation d'un nombre important de personnes et de tous leurs descendants.

Je voudrais signaler ici qu'un problème identique subsiste dans mon pays, la République de Djibouti :

les jeunes gens issus de couples étrangers ou dont l'un des parents n'est pas de nationalité djiboutienne se voient denier, au moment de leur majorité, la citoyenneté djiboutienne même s'ils sont nés et vécu toute leur vie a Djibouti. Cette disposition est particulièrement cruelle pour les nouveaux bacheliers, qui se voient interdire de bourses d'études supérieures et donc de perspectives professionnelles.

Nombre de ces jeunes finissent alors leur parcours en tant que réfugiés politiques en
Europe ou au Canada. C'est la seule manière pour eux de poursuivre leurs études.

On parle beaucoup des effets désastreux pour l'Afrique de la fuite des cerveaux en Afrique, mais dans certains cas, il semble bien qu'on fasse tout pour alimenter ce flux..

Pour la Cote d'Ivoire comme pour Djibouti, Pourquoi pas le droit du sol?


AM
Toronto, Canada


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12/10 - Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple de Djibouti.

DEMOCRATIES NON PRATIQUANTS !

La vie politique de Djibouti est au point mort depuis quelques années et n'est pas prête de ressusciter de si tôt. Ainsi, le peuple Djiboutien se trouve orphelin d'une opposition crédible.
La cause réside en l'absence de projet politique d'alternance, et non pas, par manque de prétendants. De ce côté là il y a pléthore des candidats. A Djibouti on est tous des politiciens (chaque Mabraz est un micro-parti politique). Il est malheureusement dramatique de constater que les professionnels de la politique mènent leurs combats dans le but d'être appelés au gouvernement en exercice dont ils critiquent pourtant la politique.


En effet, nous observons périodiquement l'émergence d'un leader politique avec des ambitions affichées des changements de politique menée par les dirigeants de ce pays et qui jurent d'entreprendre des actions diamétralement opposées afin d'instaurer dans ce pays une démocratie.
Bien entendu tout le monde se réclament de la démocratie même les tenants du pouvoir, seulement disons pour être gentil qu'ils sont démocrates non pratiquants.


Balayant d'un revers de main le tribalisme, le clientélisme de tous les malheurs qui ont réduit ce pauvre peuple de Djibouti au sous-développement politique. D'autres refusent tout autre compromis et vont recourir aux armes pour débarrasser les dirigeants chargés de tous les pêchés de la terre incapable de dialoguer avec leurs adversaires. D'ailleurs, c'est bien connu à Djibouti, le tenant du pouvoir ne reconnaît pas d'opposants à sa politique, ils n'existent pas, il n'y a pour eu, que seulement des ambitieux avides de pouvoir. Au fond, ils n'ont pas complètement tort.
L'opposition est une nécessité pour la démocratie. Elle est aussi utile que l'éducation nationale et doit trouver sa place dans un service publique digne de ce nom. Étouffer l'opposition, comme le pratique depuis toujours le tenant du pouvoir, c'est vouloir sans l'avouer instaurer une dictature.


LEADERS DÉSINTÉRESSÉS

A les entendre les uns et les autres, (les opposants) leur point commun est le changement. On peut diverger sur les méthodes mais la base est d'instaurer une démocratie et changer la mentalité détestable de la politique basée sur le tribalisme et népotisme permanent depuis l'origine. On ne peut qu'adhérer à cette perspective et contribuer à sa réussite.

Mais voilà, que ces leaders virils, décidés et désintéressés deviennent fébriles lorsqu'ils apprennent par la rumeur habituelle, (car il faut garder dans l'esprit que la rumeur fait office de médias dans notre pays, de probables changements parmi les " figurants " en place dans le gouvernement. Ils rivalisent d'ingéniosités et font la danse du ventre pour obtenir un poste quelque soit le prix et deviennent amnésiques sur leurs dires et leurs engagements de la veille.
D'ailleurs, c'est bien connu le dirigent se comporte sans scrupules comme un recruteur de collaborateurs. Pourquoi, se gênerait-t-il ? Ne dirige-t-il pas le pays comme une affaire familiale.


Les plus dignes sont ceux qui se présentent comme demandeur d'emploi face à un employeur. Pour ces derniers, on peut comprendre leur motivation compte tenue des difficultés matérielles d'exister normalement et de subvenir aux besoins de leurs familles. Étant donné la misère que s'ingénie à multiplier le pouvoir pour leur rendre la vie invivable : - Impossible de trouver du travail, inscrire leurs enfants à l'école etc….
Par contre il est incompréhensible de justifier l'attitude de ceux qu'on pouvait penser être au-dessus des besoins matériels et que l'on pensait être soucieux de l'intérêt général.


PAROLE D'EXIL :

Pour preuve, je prends l'exemple de Monsieur Ahmed Dini Ahmed Président du FRUD et ancien " Premier " des Ministres. Exilé à l'étranger et dernièrement en France où il déclarait quelques jours avant de signer un accord avec le gouvernement à qui voulait l'entendre : " qu'il manquait au gouvernement en place et à son président un petit coup de pousse pour le faire tomber ".
Une semaine après le voici signant en grande pompe, un protocole d'accord : Dit accord de Paris du 7 février 2000. Alors qui de deux Dini faut-il croire ? Celui qui militait activement pour déstabiliser le gouvernement en place, ou celui qui parallèlement négociait avec le Président qu'il dénonçait en même temps ?
Est-il vrai que Monsieur Dini a milité et milite toujours pour un partage du pouvoir et non en aucune façon à des changements de politique ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre.
Nul n'est surpris dans ce cas, que Monsieur, Guelleh compose avec lui car il sait mieux que quiconque que l'ambition de son adversaire ne se limite qu'à retrouver les privilèges perdus, comme l'affirme certains.


LE CANCER DE LA DÉMOCRATIE :

Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple de Djibouti. Il est dommage que Monsieur Dini malgré ses dires lorsqu'il se trouve à l'extérieur du pays contribue une fois rentré, au développement de ce cancer de la démocratie. Les démocrates Djiboutiens (oui ils existent) pouvaient espérer que Monsieur Dini exige un débat national pour dépasser les divergences et exorciser le passé douloureux. Tel que les rafles, suite à l'attentat du café de Paris en 1990 ou le pouvoir, pour masquer les véritables coupables, se déchaîna sur une partie de la population arbitrairement choisie en emprisonnant et torturant des innocents. On ne peut pas non plus passer sous silence la guerre civile larvée, qui a duré plusieurs années avec ses cortèges d'horreur inqualifiable. Pour n'évoquer que les plus récents exactions, sans se lancer sur l'énumération de violation quotidienne des Droits de l'Homme.
Ce débat est indispensable pour faire le deuil de ces années tragiques, afin que le peuple fasse le choix de ses dirigeants. Car la démocratie c'est le choix après le débat. Alors on ne va pas continuellement éviter le débat pour ensuite supprimer le choix.
Quand dépasserons - nous cette méthode de gouvernement figée sur un équilibre ethnique et un dosage tribale ? Qui du reste est fictive. Nous savons tous que les personnalités bombardées du titre ne font que de la figuration dans les bureaux ministériels et à l'assemblée nationale et n'ont aucun pouvoir réel en dehors de celui exclusivement de mâter leur proches.


DÉLÉGUER NOS RESPONSABILITÉS :

Actuellement une pétition circule, que des nombreux Djiboutiens courageux ont signée, demandant le gel de la contribution française. Je suis entièrement d'accord sur le contenu de la pétition mais je redoute les conséquences sur le peuple. Nous savons tous que le gel de la contribution française touchera les plus démunis de la population et donnera un argument d'excuse aux tenants du pouvoir pour justifier leur insuffisance et leur absence de bonne gouvernance. Nous ne pouvons pas continuellement déléguer nos responsabilités à d'autres, aussi dévoués qu'ils soient sans prendre notre propre destin en main.
D'autres suggèrent des manifestations dans les rues pour exiger un changement. Sans ignorer les brutalité de nos gouvernants qui considèrent tout opposant à leur politique comme des ennemis et non simplement des citoyens mécontents. Cette action me paraît plus appropriée et doit se multiplier aussi souvent que cela est nécessaire. Mais il faudrait que les hommes, travailleurs ou chômeurs et les jeunes gens étudiants et chômeurs diplômés, accompagnent nos mères et soeurs qui sont comme toujours les plus courageuses. Afin, d'exiger un changement des méthodes de gouverner ce pays.

Le Mans,
Le 11 Octobre 2000

Point de vue de M. M. Aïnaché.

Réponse de l'ARDHD :

Merci pour votre contribution que nous allons publier rapidement.
Je ne peux vous dire combien je suis d'accord avec vous sur vos analyses.
Sauf éventuellement sur un point .. celui du gel de la contribution française.

J'ai longuement réfléchi avant de lancer cette campagne et j'ai interrogé de nombreuses personnes, y compris des parlementaires français.

C'est vrai que la France nous oppose toujours le vieux discours : si vous arrêtez les subventions, c'est le peuple qui va en payer les conséquences et en particulier les plus démunis.

Ce discours ne peut plus tenir aujourd'hui.

Il est maintenant vérifié que, dans les états livrés à la dictature, l'argent des subventions ne va jamais au peuple (ou très peu). Il est utilisé pour enrichir les dictateurs, en leur permettant :

  • d'un côté d'acheter des amitiés / complicité (y compris dans l'opposition - cf Djibouti),
  • de l'autre de renforcer leurs armées et leurs forces de police qui seront être utilisées pour brimer le peuple et pour réprimer toute volonté d'expression.

Les subventions leur permettent d'agir sur ces deux leviers : achat de complicité pour supprimer les oppositions et achat de puissance pour asservir.

Si M. Guelleh n'avait pas reçu l'argent de la France, aurait-il eu la possibilité de recruter autant de mercenaires pour continuer les combats dans le Nord ?
Plus récemment, savez-vous où est passé l'argent du FMI ?
A ma connaissance, seuls les fonctionnaires de la police et de l'armée (ce qui prouve mon discours) ont été payés : les autres subissent des mois d'arriérés : enseignants, etc... Les syndicats ont été 'tués' ... etc.

Je pense que notre combat, pour être efficace, doit viser l'abolition des dictatures ... Le levier financier est une arme redoutable : lorsque les dictateurs ne peuvent plus acheter les complicités, ils deviennent faibles .... leur réseau ne tenant que par l'argent. La rue est certainement un levier important (cf la Serbie), mais ce n'est pas à nous de l'encourager, compte-tenu des risques pour la population face à un dictateur armé jusqu'aux dents ...

Cela ne doit pas nous empêcher de considérer les souffrances et les privations de tout un peuple : c'est la raison pour laquelle nous avons lancé une pétition demandant le ' gel ' c'est à dire le blocage, en attendant le retour à la démocratie' et non la suppression des subventions françaises. La différence, comme vous l'avez noté, est forte importante et les djiboutiens, y compris, ceux qui vivent sur place l'ont très bien compris en s'engageant à nos côtés.

A part cela, je vous rejoins sur les autres points, en particulier dans votre analyse de l'opposition. (...)

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NOUVELLES BREVES ET REVUE DE PRESSE

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°920 - 07/10/00
DJIBOUTI/ETHIOPIE :
Les relations commerciales se dégradent

La tension commerciale entre Djibouti et l'Ethiopie s'est accentuée ces dernières semaines, une goutte d'eau ayant fait déborder le vase avec la décision d'Addis-Abeba d'interdire les importations de marchandises non produites à Djibouti (...)

La lettre de l'océan indien poursuit en rappelant que le gouvernement djiboutien a opéré un redressement fiscal de plus de un millions de Dollars à l'encontre d'une société d'état ethiopienne (MTSE)

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LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°920 - 07/10/00
UNION EUROPEENNE/CORNE DE L'AFRIQUE : Poul Nielson
Le commissaire européen Poul Nielson a entamé le 3 octobre une tournée dans la Corne de l'Afrique dans le but de recueillir des informations de première main sur l'impact de l'aide humanitaire européenne et sur les besoins qui demeurent à satisfaire dans cette région (...)

A Djibouti, il devait aborder des questions politiques le 7 octobre avec le chef de l'Etat de ce pays, à propos des efforts de ce dernier pour aider à la mise sur pied de nouvelles institutions en Somalie. (...)

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13/10 ALI KHALIF GALYR : un proche de GUELLEH nommé Premier Ministre de la Somalie. (Les affaires reprennent pour M. Guelleh !)

Comme nous l'avions annoncé, c'est bien un proche de l'homme d'affaires A. BOREH, ami intime de M. GUELLEH qui est nommé comme premier Ministre en Somalie. ALI KHALIF GALYR va certainement pouvoir aider les deux Présidents à monter des affaires ... et détourner des aides internationales au profit de leurs ambitions personnelles. (La nouvelle de la nomination est annoncée par La lettre de l'Océan Indien)

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13/10 La fin de la confiance du FMI ?
LE FMI comprend enfin que son aide n'est pas utilisée selon le plan !

Ce n'est pas faute d'avoir prévenu le FMI et la Banque Mondiale. Notre association et de nombreuses personnalités d'opposition avaient alerté le FMI sur les dangers d'attribuer à M. Guelleh une nouvelle aide. Comme d'habitude le FMI n'avait rien écouté et n'avait même pas répondu aux courriers. L'ARDHD a renouvelé ses craintes à plusieurs reprises sur la mauvaise utilisation des fonds du FMI.

Quelques mois après, Mohamed Ali Hammoudi, constate dans un rapport daté du 30 août, que l'utilisation de ces subventions avait été " erratique" en juillet et "pas en conformité" avec les objectifs du programme d'ajustement structurel.

M. Guelleh a encore 'tapé' dans la caisse et il s'est servi de l'argent du FMI pour atteindre ses objectifs / ambitions personnels(elles). On peut affirmer, (comme d'habitude) qu'il ne respecte jamais aucun des engagements qu'il prend. Il n'y avait plus que le FMI qui le croyait encore. Est-ce la fin de la confiance du FMI ?

Il serait grand temps que l'ONU et toutes les organisations internationales se mettent à l'écoute des ONG et des personnalités d'opposition (en particulier en Afrique). Combien d'erreurs seraient ainsi évitées si elles prenaient en compte les alertes qui leur sont adressées. Combien d'argent serait épargné ! Combien d'argent pourrait être mieux utilisé au bénéfice des populations.

(La nouvelle est annoncée par La lettre de l'Océan Indien)

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13/10 Notre proposition : demander la constitution d'une section du TPI pour juger les crimes commis dans la Corne de l'Afrique ?

En attendant la consitution de la Cour Pénale Internationale qui aura une compétence universelle, nous demandons à ce que soit constitué une section du TPI pour juger les crimes commis dans la Corne de l'Afrique. Il existe déjà deux sections : une pour l'ex-yougolsavie et une pour le Ruanda. Pour quelles raisons, les criminels de la Corne de l'Afrique seraient épargnés ? Crimes de guerre, crimes à l'encontre des populations civiles : les criminels sont toujours en liberté et ne sont toujours pas inquiétés. Il serait grand temps de se pencher sur le problème et de solliciter la constitution d'une section spéciale.

Nous lançons un appel aux hommes politiques et aux députés français et européens pour qu'ils étudient cette proposition.

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BRUITS ET RUMEURS

07/10 : Bientôt un nouveau premier ministre à Djibouti ?
La rumeur sur le sujet s'amplifie. Plusieurs noms de candidats possibles sont donnés en privé. Parmi les candidats cités le plus souvent :

  • Ahmed Youssouf - Ministre en exercice
  • Kadamy Youssouf (proche de DINI, représentant le FRUD en Europe et ancien prisonnier politique), etc

    La nomination éventuelle de M KADAMY au poste de premier ministre est-elle la nouvelle que pourrait enfin annoncer M DINI ?

Si un nouveau premier ministre était nommé à Djibouti, il serait important de savoir quels sont les pouvoirs qui lui sont attribués. Nous savons tous aujourd'hui que le poste de Premier Ministre à Djibouti est un poste purement de représentation, car il ne dispose d'aucun pouvoir. C'est le Président de la République qui est Chef du Gouvernement et non le Premier Ministre comme cela se fait dans la majorité de pays démocratiques.

La vigilance s'imposera immédiatement pour savoir si les pouvoirs du nouveau Premier Ministre sont étendus ou non. S'il y a un accord sur des réformes à mettre en place .... etc... Sinon, ce sera un changement de pure forme.

Mais avant de spéculer, attendons que la rumeur soit confirmée ... car à l'instant nous n'avons aucune information concrète.

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07/10 LES DJIBOUTIENS ESTIMENT QU'ILS SUPPORTENT LA CHARGE FINANCIERE DE TROIS PRESIDENTS .. !! FORT DEPENSIERS ET AVIDES ...

Selon les informations reçues, trois présidents utilisent le Trésor djiboutien pour assurer leurs dépenses personnelles et professionnelles : M. Guelleh (cela nous le savions !), mais aussi M Gouled APTIDON qui continuerait à utiliser le Trésor Public comme s'il s'agissait de son propre compte personnel (avant de partir en déplacement, il appellerait le responsable du Trésor, pour lui demander de lui apporter le montant fixé par lui-même et il n'est pas discret !) et maintenant le nouveau Président de la Somalie ... ami et partenaire de M. Guelleh.

C'est beacoup pour un petit pays déjà exsangue ?

Les contribuables français contribuent donc toujours à financer largement ces extravagances et ces détournement de biens public.


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07/01 ALERTE EN COTE D'IVOIRE !!

Extraits du PATRIOTE N° 373 5/10/00

Infos sur : http://www.lepatriote.ci/politi.htm

A QUELQUES HEURES DE LA PUBLICATION
DES CANDIDATS A LA PRESIDENCE :


Les grandes manœuvres de la junte pour éliminer ADO
L' irréparable ! C'est - selon des sources proches de l'armée - ce que la junte envisage de commettre. Dans quelques heures. Seulement. Avant ou juste après la publication officielle de la liste des candidats à la magistrature suprême du pays.
Le scénario, certainement inspiré des nombreux films de guerre, présente le lugubre faciès suivant :


Primo : déstabiliser et disperser le dispositif sécuritaire que les militants aux mains nues ont dressé aux carrefours menant à la résidence de M. Alassane Dramane Ouattara. En bouclant le quartier et y faire sillonner des militaires pour une patrouille. Laquelle devra procéder à de vastes interpellations même dans le rang des militants RDR qui, depuis plusieurs semaines, ont pris la résolution de se constituer en boucliers humains au cas où des soldats zélés se hasardaient à enlever leur leader.

Secundo : A bord de véhicules banalisés, d'autres soldats qui seront habillés en civils mais armés, bien entendu, vont simuler une attaque contre les véhicules de patrouille de l'armée. Prétexte tout trouvé et bien indiqué pour les soldats qui, sans hésitation vont dégainer. Dans le tas. En invoquant la légitime défense.

Tertio : C'est à ce stade précis que la dernière pièce du puzzle va se mettre en place. La soldatesque va alors enjamber les corps des militants, gardiens et autres gardes qui sont tombés sous les rafales de leurs armes, pour défoncer le portail de la demeure du couple Ouattara. Et une fois à l'intérieur de la somptueuse résidence de l'ancien Premier ministre, le commando va commettre l'acte qui, à coup sûr, va plonger la Côte d'Ivoire dans le chaos.

C'est-à-dire l'assassinat de l'ancien Directeur général-adjoint du FMI, Alassane Dramane Ouattara. Il faut dire que la junte qui a vu tous ses scénarii fondre comme une boule de neige au soleil, s'est résolu à emprunter la voie de l'impensable. Depuis la mutinerie des 4 et 5 juillet derniers à la récente arrestation des gardes du corps du couple Ouattara le mardi 03 octobre dernier, en passant par la prétendue attentat contre le domicile du Général Guéi, les Ivoiriens ont compris que, manifestement, le pouvoir cherchait à "noyer" son sérieux rival : le président du Rassemblement des Républicains. Malheureusement pour la junte, Alassane Ouattara a la peau dure. Un moral d'acier. Une sérénité qui trouble.

Yves-M. Abiet


MENACES SUR LA SECURITE DE L'ETAT


Un commando de rebelles libériens convoyé à Abidjan
S amedi 30 septembre dernier, à 11h15 mn précises à Man, un commando étrange constitué de 12 personnes, a été aperçu à bord d'un mini car de marque Toyota Hiace de couleur blanche immatricule 1976 CP 01. Ces derniers qui s'exprimaient parfaitement en anglais étaient en réalité des Libériens.
Le véhicule qui a quitté Man à 11h15 mn pour la capitale économique, était escorté par des bérets rouges de la gendarmerie. Un de ces gendarmes, était à bord d'une Mercedes 190 grise immatriculée 7914 CP 01 pendant que l'autre se trouvait avec les Libériens à l'intérieur du mini-car. Malgré la présence de l'escorte, le véhicule a été intercepté au barrage de Zélé (petit village-Carrefour situé à l'entrée Man-Bangolo) par des éléments de la brigade de gendarmerie de Man. L'on y a assisté à un échange entre les éléments de l'escorte et ceux postés au barrage.


Peu convaincus par les explications données par les occupants des deux véhicules (la Mercedes et la Toyota) ces derniers ont été contraints de faire demi-tour et regagner la Brigade de gendarmerie de Man. Là-bas de nouvelles tractations ont été observées entre les gendarmes de la Brigade qui voulaient avoir des informations claires et précises sur ce convoi et les membres dudit convoi. D'autant que la Brigade de Man soutient ne pas être informée de ce mouvement. Sur ce, les bérets-rouges qui occupaient la Mercedes entrent en contact téléphonique avec l'un de leur commanditaires, une très haute autorité de l'armée dont nous taisons le nom pour le moment.

Après cet échange, la Toyota et ses passagers ainsi que la Mercedes prennent la Direction de la capitale. Apparemment, ils venaient ainsi d'avoir le "OK" du cabinet de Déon Georges qui - il faut le rappeler - est le Commandant supérieur de la gendarmerie. Mais ladite Toyota aperçue ce jour n'est pas la seule. Des témoins affirment qu'il y en a eu une dizaine de mini-cars. Tous aussi bourrés de Libériens. Toujours selon nos sources, il s'agit des rebelles en provenance de Danané qui ont fait escale à Man pour s'y approvisionner en carburant .

Indubitablement, la présence de ces rebelles du Libéria voisin soulève quelques interrogations. Qui sont réellement ces hommes ? Pourquoi sont-ils escortés par des éléments de la Gendarmerie ivoirienne ? A quelle mission la Gendarmerie les destine-t-ils ? Où ont-ils été recrutés ? Est-ce dans le camp de Charles Taylor ou dans une faction dissidente ? Autant de questions qui intriguent la population. Déjà, des sources militaires affirment que ces hommes ont été spécialement recrutés pour accomplir les basses besognes que l'armée ne peut pas exécuter, à l'approche des scrutins. Le commando est actuellement logé dans des hôtels d'Abidjan en attendant certainement de leur trouver un toit dans la capitale.

Yves-M. Abiet


AVANT LA PUBLICATION DE LA LISTE DES CANDIDATS
A LA PRESIDENTIELLE




Le Général Robert Guéi procède à des mises en garde insidieuses
L e chef de la junte au pouvoir s'est adressé hier, au palais présidentiel, à la Nation. A quelques heures de la proclamation de la liste des candidats à la présidentielle, le Général Robert Guéi a fait des mises en garde implicites à certaines couches socio-professionnelles. Ainsi le président du CNSP a demandé aux responsables de confessions religieuses qu'il est souhaitable que leurs activités soient exclusivement réservées au développement spirituel de leurs concitoyens.
Quant aux politiques, le président du CNSP a indiqué qu'il leur renouvelle son appel pressant à renoncer à l'exploitation des particularismes ethniques et religieux. Ne pas les utiliser comme armes de combat politique au risque de perturber gravement la paix sociale. "L'ambition de briguer la Magistrature suprême est certes légitime mais elle ne saurait faire abstraction de la loi", a-t-il dit. Continuant son propos, Robert Guéi, qui s'est tourné vers la presse, a demandé aux journalistes de ne pas se conduire comme des auxiliaires des formations politiques. "Votre tâche est des plus nobles. Car c'est vous qui éclairez le jugement des citoyens en leur livrant des informations. En cette période de compétition politique, vous devez être plus attentifs encore à la déontologie de votre profession". Aux étudiants, à la jeunesse rurale et citadine, le président Guéi leur a indiqué de ne pas perdre de vue qu'ils sont l'espoir de demain et les principaux bénéficiaires de la refondation en cours.


Aussi doivent-ils tourner le dos aux actions barbares qui n'honorent pas la Côte d'Ivoire. A ses frères d'armes, le Général Guéi a souligné qu'ils doivent être pénétrés de l'idéal de la profession qu'ils ont choisie, se mettre au service de la population, la sécuriser et non la terroriser. Concernant les étrangers, le chef de la junte leur a recommandé de se garder de prendre part aux joutes politiques nationales. Toutefois, ils ne doivent pas être inquiets parce que la Côte d'Ivoire, a dit Guéi, n'est pas xénophobe.

Pour finir, il a indiqué qu'il saura conduire la Côte d'Ivoire d'une main sûre vers sa brillante destinée. Comme pour dire qu'il est élu avant la lettre.

Souleymane T. Senn

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ABIDJAN, 7 oct (AFP) - La décision de la Cour suprême d'éliminer de la course à la présidence en Côte d'Ivoire l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara et tous les candidats se réclamant de l'ex-parti au pouvoir a provoqué samedi une série de critiques.


Cependant, Abidjan est demeurée calme après l'annonce des candidatures retenues, aucun incident n'étant signalé alors que la junte militaire au pouvoir a imposé l'état d'urgence et le couvre-feu sur tout le pays jusqu'à lundi.

Sur 19 candidatures déposées, seules cinq ont été retenues par la chambre constitutionnelle de la Cour suprême, dont la décision est sans appel.

Le général Robert Gueï, chef de la junte au pouvoir depuis le putsch du 24 décembre 1999, aura face à lui un seul candidat de poids, le socialiste Laurent Gbagbo, dont le Front populaire ivoirien (FPI) est le seul parti encore représenté au "gouvernement de transition" mis en place par la junte.

Trois autres candidats mineurs ont été retenus par la Cour, dont l'arrêt, lu pendant une heure et 40 minutes, est rediffusé dans son intégralité par tous les journaux radio et télé depuis vendredi soir.

M. Ouattara a dénoncé une "mascarade", estimant que le général Gueï avait lui-même "composé" une décision qui selon lui "enlève toute légitimité" à la présidentielle du 22 octobre.

Il a appelé ses partisans au calme, alors que certains observateurs redoutaient des troubles en cas d'invalidation de M. Ouattara, considéré comme soutenu par les populations du nord à majorité musulmane.

Le dispositif des forces de sécurité a été allégé samedi dans la matinée à Abidjan, mais des patrouilles et contrôles d'identité se poursuivaient dans les quartiers populaires, selon des témoins.

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, au pouvoir de l'indépendance en 1960 jusqu'au putsch), qui a vu les six candidats se réclamant de lui invalidés, a également exprimé son mécontentement.

Le secrétaire général du PDCI, Laurent Dona Fologo, a souligné que "le plus important parti de Côte d'Ivoire", qui comptait 146 sièges sur 175 dans l'Assemblée nationale dissoute après le putsch, était ainsi mis hors course.

"Nous sommes les premières victimes du coup d'Etat du 24 décembre, nous sommes à nouveau frappés durement," a déclaré M. Fologo à la presse.

L'élimination de tous les candidats se réclamant du PDCI a constitué la grande surprise de la décision de la Cour suprême, alors que celle de M. Ouattara était largement attendue.

Le candidat "officiel" du PDCI, l'ancien ministre de l'Intérieur Emile Constant Bombet, a été invalidé car inculpé pour détournement de fonds publics, tandis que le dossier de candidature du président déchu Henri Konan Bédié a été jugé non conforme.

Lors d'une convention électorale en août, le PDCI avait procédé pour la première fois de son histoire à la désignation par vote de son candidat à la présidentielle.

M. Bombet, arrivé en tête, était seul "candidat officiel", mais les cinq autres "candidats à la candidature" avaient été autorisés à maintenir leurs dossiers, au cas où.

Le PDCI est toujours considéré comme le parti le mieux implanté du pays et le général Gueï avait tenté en vain de se faire investir candidat du "vieux parti" avant de se déclarer "candidat du peuple, au dessus des partis".

Plusieurs "barons" du PDCI ont rallié le général Gueï depuis le putsch et l'élimination de tous ses candidats risque de déchirer encore plus l'ex-parti unique.

Interrogé sur un possible espoir du camp Gueï de récupérer les voix du PDCI, M. Fologo a toutefois estimé peu probable un tel ralliement. "On ne peut demander l'impossible à nos militants," a-t-il dit.

A l'étranger, la France a souligné que la décision de la Cour suprême "écarte certains candidats représentants de formations politiques majeures". "Le choix des électeurs se trouve ainsi réduit, ce qui est dommageable pour l'expression de la démocratie", a regretté un porte-parole du Quai d'Orsay.

 

07/10 Djibouti reportedly issues order expelling new Somali parliament (10:16 Oct 04 2000)

Source : Somaliland net
http://www.somalilandnet.com/somaliland_voice/opinion/2051.html


Djibouti is expelling members of the Somali national assembly, recently created by the Arta conference, following disagreements between the Djibouti president, Ismael Omar Gelleh and [interim Somali president] Abdiqasim [Salad Hasan] on the choice of prime minister.

According to reports we received last night, serious differences have emerged between Ismael Omar Gelleh and Mr Hasan on the candidate for prime minister, with each insisting that his choice should prevail. This falling out necessitated an order from the Djibouti government yesterday instructing the Somali government created in Arta to leave the country.

A spokesman for Abdiqasim yesterday revealed that the national assembly would leave for Mogadishu from where they would name the new prime minister and set up a new government.

According to the spokesman, the MPs have up to Friday this week to eave for Mogadishu.

According to the reports, Ismael Omar Gelleh had chosen Ali Khalif Galaydh for the post while Abdiqasim preferred a man from the Dirr clan. It was widely reported that he was favouring one Uthman Jama Ali. The candidate for the post of prime minister has generated tension in Arta and Djibouti as a whole.

Separate meetings were held yesterday and last night between the supporters of Ali and Galaydh as members of both groups pondered the next move if they failed to secure the premiership.

Khalif Galaydh is a native of Somaliland's Sool [northeastern Somalia] Region and is supported by his Darod clan apart from the Majerteen who had their candidate in Mr Hasan Abshir. It is reported that they are now supporting the Dirr candidate.

Meanwhile, Sultan Muhammad Sultan Abd-al-Qadir who represented the northern Dirr clan in the Arta conference is reported to have threatened to destroy people's confidence in the Arta conference if Ismail Buba, a man he is canvassing for, is not appointed the prime minister.

According to a `Jamhuuriya' reporter, the Sultan looked visibly disappointed. Equally, apart from the issue of a prime minister, disagreements have emerged about Abdiqasim's plan to take the seat of his government to Mogadishu.

Many of the MPs who elected him claimed that Arta's interim charter stipulated that the new government would be based in Baydhabo. During his recent visit to Mogadishu, following his election, Mr [Abdiqasim Salad] Hasan said that Mogadishu would be his government's new HQ despite the temporary status accorded to Baydhabo. He said Baydhabo was chosen because of Mogadishu's perceived insecurity and that Mogadishu was not insecure as believed.

Abdiqasim is faced with a difficult dilemma. If Mogadishu is not chosen he is bound to lose his clan's support.

Source Jamhuuriya, Hargeysa


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09/10 M DAHAN nous écrit pour nous faire part de sa position, à la suite de l'annonce de son exclusion
du FRUD par Ahmed DINI. Il rejette cette exclusion et conteste la légitimité de Monsieur DINI en tant que Président du FRUD .....

Note de l'ARDHD :

Il ne nous appartient pas de nous immiscer dans les affaires internes du FRUD ni de servir de relais à ses différentes composantes, pour qu'elles y expriment leur position et qu'elles émettent des attaques personnelles. Nous ne disposons d'aucun élément et nous n'avons aucune compétence pour juger de la légimité de chacun ni de l'application des règles de procédure propres au FRUD.

D'ailleurs le débat ne serait pas contradictoire dans la mesure où M. DINI a choisi de ne pas s'exprimer jusqu'à présent (ou très peu !)

Pour assurer la liberté de l'information, nous vous informons seulement que Monsieur DAHAN nous a fait passer un communiqué. Il ne sera pas publié. En revanche Monsieur DAHAN sera toujours le bienvenu dans notre bulletin s'il souhaite s'exprimer sur l'avenir des djiboutiens et de leur pays, sur les Droits de l'Homme, sur le retour à la Démocratie et pour émettre des critiques ou des réserves sur les décisions et les actions du Gouvernement de M. Guelleh.

Nous avons pris la décision pour l'avenir : nous ne publierons aucune information sur ce sujet précis, S'il y a un contentieux interne, nous laisserons aux différentes personnalités concernées le soin de le régler en dehors de la place publique, car cela ne ferait qu'aggraver la situation des djiboutiens et diminuer l'espoir d'une amélioration de leur condition.

Monsieur Ali DAHAN peut-être contacté par E-Mail dahana_ca@yahoo.fr
Il se fera certainement un plaisir d'adresser son communiqué
à tous ceux qui le lui demanderont.

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?



Rappel des personnages déjà "élus" :

LA LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTE N° 29 - Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.

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10/10 ALERTE AU TCHAD

FAR/PARTI FEDERATION



COMMUNIQUE DE PRESSE : IDRISS DEBY PREPARE UNE GRANDE OFFENSIVE CONTRE LES POSITIONS DU MDJT.




Au moment où le Guide de la Révolution Libyenne se dépense pour un règlement définitif de la crise tchadienne, Idriss Déby se livre à des manœuvres susceptibles de faire échouer comme à Franceville (Gabon) la rencontre de la Libye. Pour preuves :

1)- Au cours de la réunion de Biltine à l’Est du pays qu’il a eue avec tous les responsables militaires (ANT, Gendarmerie, GNTT) il y a quelques jours, il met, ceux-ci en demeure de lancer dans un délai de quinze jours une grande offensive contre les positions du MDJT pour en découdre avec la rébellion de Youssouf Togoïmi.

2)- Pour étayer ses arguments, il dit avoir commandé 3 hélicoptères MI23 blindés, 300 Toyota de transport de troupe et de combat dont 270 lui sont déjà livrés, quantité d’armes et munitions livrées à l’aéroport de N’Djaména par quatre gros avions soviétiques etc. Faut-il faire remarquer que c’est avec l’argent du pétrole de Doba dénommé pompeusement bonus de 17 milliards destinés à la lutte contre la pauvreté qu’Idriss Déby a acheté ces matériels de guerre pour tuer, massacrer et génocider des tchadiens.

3)- De retour de Biltine où ils sont formellement interdits de s’exprimer au cours de ladite réunion, les chefs militaires redoublent d’ardeur pour conserver leur poste. Ils prélèvent systématiquement des hommes en armes relevant de leur compétence sur l’ensemble du territoire et arrachent de force les retraités et autres déflatés de leur paisible relégation et retraite pour les acheminer sur Bardaï.

4)- Quatre bataillons de gamins arrachés nuitamment à leurs parents durant ces derniers jours sur l’ensemble du pays pour être formés comme enfants-soldats dans des centre d’instruction militaire d’Amoul, d’Aramkolé etc. sont mis à contribution et envoyés à Bardaï comme chair à canon.

5)- Par ailleurs, pour faire croire qu’il recherche toujours la paix, Idriss Déby oblige le bureau politique du MPS à prendre contact direct avec les Forces Vives pour faire partie de sa délégation afin d’affronter comme un seul homme l’intransigeance des autres participants à la réunion de Tripoli qui exigeraient sa démission. Ceux d’entre eux qui accepteraient cette proposition voteront avec les membres de la délégation d’Idriss Déby le maintien de celui-ci au pouvoir dès lors qu’il s’assurerait avoir réuni majorité des participants à cette rencontre.

6)- Pour obtenir la neutralité et le silence du Guide libyen, Idriss Déby fait un clin d’œil à ce dernier en faisant adopter en catastrophe par le gouvernement le projet de loi de ratification du traité portant création de l’Union Africaine initiée par ce dernier.

En conséquence, nous demandons :

à la Libye de tirer les conséquence du comportement d’Idriss Déby qui veut rester coûte que coûte au pouvoir au prix des mares de sang d’innocents tchadiens ;

l’intervention du Guide libyen qui aime tant les enfants de faire libérer ces gamins et autres bambins arrachés nuitamment à leurs parents en violation des conventions internationales sur l’enfant dont le Tchad est signataire et envoyés à Bardaï comme chair à canon par le commissaire central pour la ville de N’Djaména, la police, les militaires et gendarmes pour l’intérieur du pays ;

au Guide libyen seul capable de faire pression sur Idriss Déby pour qu’il arrête de faire massacrer inutilement les tchadiens (à suivre).

La Coordination Exécutive Fédérale

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm



LI n°36/LDDH/2000 Djibouti, le 09octobre 2000






Cher Schaal,

J'ai très bien reçu ton Appel en faveur de SURVIE et t'en remercie.
Nous vous transmettons notre appui sans réserve à la motion de soutien aux accusés dans le procès pour ''Offense à Chef d'Etat'' intenté par Omar Bongo, Idriss Déby et Denis Sassou Nguésso à François-Xavier Verschave, président de SURVIE, et Laurent Beccaria, gérant des éditions Les Arènes, pour une série de passage du livre Noir Silence ( avril 2000 ).


Je vous prie de transmettre au Président Verschave et à Laurent Beccaria notre totale solidarité au combat courageux qu'ils mènent pour nous permettre et permettre à l'Afrique de sortir de ces dictatures sournoises et sales, dictatures qui tuent encore, forts de l'impunité.


Amicalement.


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SOMALILAND FORUM
COMMUNIQUÉ, Wednesday October 11, 2000 Ref. SF/EC-022-2000



International Funds: Easy Money for a New Somalia Warlord?

Subsequent to the Djibouti appointed "parliament" and "president" (Mr.
Abdulkasim Salad Hassan) for Somalia, the so-called "president" has,
through what he calls a "security committee," under the auspices of
his own clan members, embarked on recruiting his own militia. This
armament and militia accumulation is ironically referred to as
"demobilization."
Naturally, Mr. Hassan and his one-man government need funds to lure
militia men away from rival warlords in Mogadishu and its environs. The
reality is that Mr. Hassan has no territory to attest to his
"presidency.' His objective is, therefore, to carve his own turf in
Mogadishu, which is already divided into several fiefdoms, for a
"presidency" without a territory. Mr. Hassan, as the new warlord on
the block, therefore,evidently needs a lot of money.

For now, Mr. Hassan's search for funds to finance his fiefdom involves
several strategies, among them:

Assets in international banks: It appears that Mr. Hassan, with the help
of Ismail O. Guelleh, the president of Djibouti, is campaigning to
acquire the frozen assets of the defunct Somali Democratic Republic.

According to a very reliable source, Guelleh and Hassan have been
scurrying to get the money freed from the international banks. The
governor of the National Bank of Djibouti, Mr. Hayd, has been in touch
with diplomats in Belgium and Geneva with whom he explored the
feasibility of acquiring those assets by persuading the international
banks to release the assets to Mr.Hassan's "government."

Assistance from Arab countries: Here, Mr. Hassan's strategy is to make
the rounds in the Arab capitals, especially those willing to give cash
handouts, and have no one to answer to. Reportedly, Mr. Salad has
already received some seed money for the advent of his warlordship from
Kuwait and Saudi Arabia. Already, before even having formed his
"cabinet" or "government" for that matter, the Djibouti-appointed
parliament in-exile is discussing the "president's" behavior on several
issues.


He is being accused of violating the so-called "transitional
charter" (adopted by those invited to the Djibouti conference by Mr.
Guelleh), by engaging in unapproved activities, including misuse of
funds donated by the international community during his overseas tour
(see BBC Monitoring Service, October 8, 2000). These recent accusations
of misappropriation of public funds are consistent with the past record
of Mr. Hassan and most of the individuals in his administration, who
like him were ministers in the government of the late Somali dictator
Siad Barre, and who are in many ways responsible for the Somali
tragedy. To give just one example,Mr. Ali Khalif Galaydh, who was
recently chosen as "prime minister" by Mr. Hassan, became widely known
to have been involved in the Mareeray sugar factory scam, when he was
in charge of that project in the early 1980s (see AFP October 9, 2000;
see also the Republican, an independent Somaliland newspaper, Issue
127, September 2, 2000). Most of the money for the sugar project came
from international sources such as the United Arab Emirates and Kuwait.

EU and ACP (Lomé Convention) funds: Mr. Hassan's scheme appears to
request for restoration of assistance to Somalia, which would mean
handing the funds to him, since there is no government to speak of in
Somalia. It is evident that Mr. Hassan is bent on using these funds to
become the highest bidder for the Mogadishu gunmen-for-hire, thereby
undermining any semblance of peace and equilibrium that has been
achieved between the several factions of Mogadishu before his arrival
on the scene.

However, in the grand scheme of things, what difference would it make
if one warlord from a clan displaces another from the same clan?
Mogadishu has other Somali clans such as the Abgal who have yet to
reconcile with the Haber Gidir. The truth is, so far, no cease-fire or
conflict resolution has been concluded between the existing Mogadishu
factions and if Mr.Hassan succeeds in establishing a new faction it
would not bring peace and stability to the Benadir Region, but would
rather sow fresh uncertainties and new violence between the southern
factions.

Already, the telltale signs of fresh round of factional war are in the
air. Right now, the situation in Mogadishu has worsened. Inflation has
skyrocketed and trade, which was flourishing before the Djibouti
conference, has decreased while the price of arms and ammunition has
gone up. Violence and communal strife have increased dramatically.
Targeting humanitarian workers is in the rise, and, as a result, on September
19,the UN had to evacuate its employees in Merka, near Mogadishu. Gun
battles involving artillery barrage and heavy weapons have resumed in
Mogadishu with deadly results to the civilian population.

The Somaliland Forum, therefore, appeals to the international community
not to overlook the damages that new funds for a new warlord can
inflict on all Somalis and to be conscious of their unintentional
contribution to these damages. We call upon the international donors
and specifically the Arab leaders to provide humanitarian assistance
through humanitarian instruments such as the Red Crescent or the IRC to
the populations afflicted by the civil war.

We also call on the international banks and donors that any assets or
accumulated funds belonging to the defunct Somali State must not be
released to Mr. Hassan or to any future "contender" who would claim to
be a successor government of a state that no longer exists. We appeal
to the concerned authorities to keep frozen any funds or assets held in
the name of the Somali Democratic Republic until such a time when an
agreement on the partition of such funds can be reached between the
government of Somaliland and a representative government of Somalia.

We urge, on the other hand, the international community and western
donors to continue providing humanitarian assistance through the
existing humanitarian agencies. We also urge the UN and concerned world
leaders to help with genuine peacemaking negotiations that would be held
within Somalia proper so the process would be free from foreign
manipulation.


SOMALILAND FORUM

SLF Backgrounder:
The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that brings
together Somalilanders from all parts of the world mainly through the
medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work
with
the Somaliland communities around the world in order to provide some
lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and its
people. For more information, Please visit forum's web site at:
http://www.somalilandforum.com


FOR MORE INFORMATION, PLEASE CONTACT THE FOLLOWING MEMBERS SPOKESPERSONS
FOR THE FORUM::


North America:
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Somaliland Forum Chair
Email: chair@somalilandforum.com
Tel: (905) 707-7442 or (416) 879-9279

Europe:
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Mobile(cell): 07947 797246, Tel: (0)208 882 3764
Email: Dahir@dahir.freeserve.co.uk


Middle East
Mr. A.Ismail
Kuwait, Kuwait City
Email:nero@ncc.moc.kw
Tel: 965 2630592


Australia:
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Mayogo Court
South Guildford WA 6055
Tel/Fax: (08) 9279 76055
Email: aderia@carmen.murdoch.edu.au




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Dépêche

14/10 Est-ce-que l'Armée française a contribué à la manifestation Anti-Israëlienne à Djibouti ?

A la suite de l'attentat d'un navire de guerre américain à Aden, par un pneumatique bourré d'explosifs, finement calculé à la méthode d'Adwani, spécialiste des explosifs récemment gracié par le président de la République de Djibouti et qui, dès sa sortie de la prison de Gabode, avait immédiatement quitté Djibouti pour le Yémen.

A Djibouti, aujourd'hui le 13 octobre 2000, une " très importante manifestation anti-Israëlienne a été organisée ", selon les dires de l'organisateur patenté par le deuxième Bureau de l'Armée française et qui dès hier soir, n'a pas hésité à dévoiler son visage à travers les écrans de la RTD ( Radio et Télévision de Djibouti ).

Cette manifestation avec les grands ténors du régime, nous fait penser à la manifestation anti-française dans l'affaire du juge Borrel et la manifestation anti-américaine, orchestrées par les mêmes personnages et dont le président de l'Assemblée Nationale Said Ibrahim Badoul avait certainement obtenu "le premier prix des manifestants " avec un don " de gadget d'ordinateurs "offert par les Ambassades des Etat-Unis et de la Chine.

Seul ce genre de manifestations organisées par l'équipe du régime dictatorial a droit à un encadrement par la police politique et les forces de sécurité qui les entourent pour manifester et faire croire à l'existence des Droits à la liberté d'expression et de manifestation en République de Djibouti.

Paradoxalement et en même temps, les prix des denrées de première nécessités (riz, sucre, farine,…) et ceux du pétrole s'envolent. Les boulangers et l'Electricité de Djibouti ( EDD ) menacent d'augmenter une seconde fois les prix du pain et de l'énergie.

Les pauvres ménagères, les femmes au foyer, les enfants, bref toutes les couches sociales vulnérables, crient famine et surtout, n'ont pas droit à exprimer publiquement leurs souffrances, n'ont pas droit à descendre dans la rue, n'ont pas droit à manifester pacifiquement.


Le peuple a faim.

Que demande le peuple ? Il demande : du pain, son salaire, le droit au travail, le droit à une justice libre et indépendante.

Djibouti, le 13/10/00
Votre correspondant
AMAHE.


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Nouvelles de dernières minutes:
Cette manifestation gouvernementale a complètement dérapé.
L'église Ethiopienne a failli être incendiée et la police à fait usage de ses armes.
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