LA LIBERTE Bulletin 18
A.R.D.H.D
2ème année

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"Extrait du site de l'ARDHD -
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SOMMAIRE Bulletin N° 18 ....du 14/10/00 au 20/10/00
- Une manifestation anti-israélienne réprimée avec violence à Djibouti : plusieurs blessés et des dizaines d'arrestation,
- Le processus de paix en Somalie, monté par M. Guelleh,
ne semble pas faire l'unanimité .... !

13/10 Yémen: l'ambassade britannique visée à son tour par un attentat (AFP)

13/10 Yémen : l'armée française a pris en charge 11 américains blessés (Reuters)
09/10 Les chefs de guerre récusent aussi le nouveau Premier Ministre (AFP)
14/10 Est-ce-que l'Armée française a contribué à la manifestation Anti-Israëlienne à Djibouti ?
14/10 La manifestation Gouvernementale est sauvagement
réprimée par les forces de répression Gouvernementales.
16/10 APPEL POUR UN ARRÊT IMMEDIAT DES MASSACRES
DES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS AFRICAINS EN LIBYE
16 octobre 2000, Eglise de scientologie: demande de dessaisissement d'un juge (Information donnée par un lecteur)

16/10 Aucun chef de guerre n' a accepté de participer au gouvernement créé par Guelleh
www.somalinet.com (en somali)

Précision sur l'auteur de l'article paru dans le bulletin N 17 : "12/10 - Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple de Djibouti"
La presse d'opposition djiboutienne paraîtrait de nouveau ?
19/10 LA MANIFESTATION DU 13 OCTOBRE : AU MOINS DEUX MORTS !
YEMEN : dossier d'information sur l'explosion à bord du USS Coole
SOMALIE : dossier d'information sur l'évolution politique

COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme en général (pour garantir la sécurité des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.


M. Schaal,
Nous sommes aux cotés des djiboutiens qui
luttent pour qu'une réelle democratie voit le jour à
djibouti. Nous apporterons notre soutien aussi
longtemps qu'il le faudra. Vive le peuple djiboutien.
A bientôt.
M.A.


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TCHAD : remerciement pour la diffusion de la pétition.
Merci de votre participation, nous publions votre courriers sur carrefour.

Vous pouvez consulter : http://www.maxpages.com/tchad/carrefour16


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Précision sur l'auteur de l'article paru dans le bulletin N 17 : "12/10 - Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple de Djibouti"

DEMOCRATIES NON PRATIQUANTS !
LEADERS DÉSINTÉRESSÉS

PAROLE D'EXIL
LE CANCER DE LA DÉMOCRATIE
DÉLÉGUER NOS RESPONSABILITÉS


L'article avait été publié initialement avec les seules initiales de l'auteur.

Par souci de sécurité, nous ne publions jamais l'identité des auteurs sauf si nous sommes absolument assurés d'avoir leur plein accord. L'article de la semaine dernière paru sous ce titre, a été écrit par M.M. Aïnaché ancien responsable à la RTD. Il nous écrit pour préciser : "J'assume et je signe mes propos. C'est une question de déontologie pour moi."


Nous lui en donnons acte et nous nous empressons de publier l'information en rappelant que l'article est toujours disponible en cliquant ici.

Nous lui adressons toutes nos excuses. Nous en sommes désolés, mais à chaque fois qu'il y a un doute, nous préférons agir avec la plus extrême prudence, pour ne pas risquer d'ajouter des difficultés supplémentaires à des djiboutiens ni à leurs familles.

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NOUVELLES BREVES ET REVUE DE PRESSE

 

16/10 LA LIBERTE - Bulletins de l'ARDHD vers un record d'audience en octobre 2000 ?

Selon les informations dont nous disposons à partir des enregistrements statistiques, nous avons franchi un nouveau cap en terme de nombre de consultation durant les quinze premiers jours d'octobre. Si le taux de consultation se maintient dans la seconde partie du mois, LA LIBERTE pourrait battre un record d'audience en octobre 2000 avec plus de 50.000 pages consultées durant le mois. Il pourrait être supérieur au dernier record de février 2000 au moment de la signature des accords de Paris.

Les chiffres sont impressionnants (+ de 1.600 pages consultées chaque jour !) et ils nous encouragent à poursuivre notre action et nos efforts pour diffuser des informations fiables dans les meilleurs délais. Pour cela nous avons besoin de recevoir des informations en permanence : nous remercions tous ceux qui nous adressent des lettres, des informations et des articles et nous leur recommandons de continuer à nous 'alimenter' ... nous suggérons aux autres de le faire aussi à leur tour, dès qu'ils ont connaissance d'une information concernant Djibouti. Ce sont vos informations qui permettent de faire ce bulletin et nous en profitons pour renouveler nos remerciements à la LDDH et à son infatigable président Jean-Paul Noël ABDI.


Il faut rester réaliste : l'augmentation du taux de consultation de nos bulletins a certainement un lien direct avec la quasi disparition (mystérieuse ?) de toute la presse d'opposition à Djibouti. La Liberté semble être le seul support qui s'oppose aux informations d'Etat publiées par La Nation.

Un grand merci à tous et un grand bravo pour le soutien apporté au peuple djiboutien dans ces périodes difficiles.

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lundi 16 octobre 2000, Eglise de Scientologie: demande de dessaisissement d'un juge (Information donnée par un lecteur)

PARIS (Reuters) - Le parquet général a requis le dessaisissement du juge d'instruction de Paris Marie-Paule Moracchini, accusé d'inaction et de négligence dans une enquête concernant l'Eglise de Scientologie, a-t-on appris auprès des parties civiles.

La chambre d'accusation de la cour d'appel a mis sa décision en délibéré à mercredi. Ce dessaisissement est demandé par les parties civiles du dossier, d'anciens adeptes de la Scientologie qui s'estiment floués et par des organisations anti-sectes.

Des poursuites disciplinaires devant le Conseil supérieur de la magistrature ont été engagées en juin par le ministre de la Justice contre le juge Moracchini, chargée au palais de justice de Paris de la désignation des magistrats instructeurs pour tous les dossiers non financiers.

Marie-Paule Moracchini, qui risque une sanction allant jusqu'à la révocation, se voit reprocher d'avoir négligé d'instruire ce dossier pendant cinq ans et d'avoir perdu une partie des documents (un tome et demi, soit 44 pièces) pour avoir omis d'en conserver copie.

Une quinzaine de membres de l'Eglise de Scientologie - considérée comme une secte par l'Assemblée nationale - sont poursuivis pour "escroquerie et exercice illégal de la médecine", dans cette procédure lancée par des plaintes d'anciens adeptes, dont l'origine remonte à 1983 et que le juge Moracchini a reprise en 1993.

La chambre d'accusation peut soit confirmer le juge Moracchini, soit désigner un autre juge, soit se saisir elle-même du dossier pour le terminer. Cette dernière solution a les faveurs du parquet général.

Le juge Moracchini, qui a annoncé à la presse son intention de quitter l'instruction, se dit victime d'un complot politique, qui serait selon elle dû au fait qu'elle a mis en examen dans un autre dossier un magistrat réputé de gauche, Albert Lévy, pour "violation du secret de l'instruction".

La chambre d'accusation a sanctionné deux fois le juge Moracchini, déclarant prescrite en septembre une enquête sur deux policiers laissée en jachère depuis 1988, et lui retirant en juin dernier le dossier sur la mort en 1995 à Djibouti du magistrat français Bernard Borrel.

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BRUITS ET RUMEURS

De nouveau, une presse d'opposition à Djibouti ?

Dès le début du mois de septembre, nous avions lancé de nombreux appels pour savoir si la presse djiboutienne (en particulier, Le Renouveau et le Temps) reparaissait à Djibouti. Nous n'avions jamais reçu aucune réponse sur le sujet ???

Nous apprenons aujourd'hui que ces deux journaux commenceraient à reparaître et qu'ils seraient diffusés en ville. Nous leur rappelons qu'ils sont les bienvenus dans notre bulletin et que nous publierons tous les articles et tous les textes qu'ils choisiront de nous envoyer

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Des rumeurs sur la réouverture des négociations.

D'après des sources bien informées, nous apprenons que des négociations pourraient être réouvertes très prochainement entre le Gouvernement et le FRUD d'Ahmed Dini d'un côté et l'ODU de l'autre. Le mot 'être réouvertes' signifie que tout était arrêté depuis un temps certain .....
La question du remaniement ministériel et de l'attribution des portefeuilles sera-t-elle à l'ordre du jour ?

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NOUVELLES DU YEMEN

13/10 Attentat contre un navire américain au Yémen: au moins six morts
Par Ahmad al-Madj

WASHINGTON (AP) -- Un bateau pneumatique a heurté jeudi un navire de la marine américaine en escale à Aden, au Yémen, provoquant une explosion apparemment d'origine terroriste qui a tué six militaires américains et en a blessé au moins 35 autres, a annoncé le Pentagone. Onze autres marins sont portés disparus.

L'attaché militaire de l'ambassade américaine a vu vers 12h15 locales (9h15 GMT) un canot pneumatique de nationalité inconnue heurter de plein fouet le flanc du destroyer, faisant un trou de six à douze mètres dans la coque, a indiqué le capitaine Daren Pelkie, le porte-parole de la Ve flotte américaine basée à Manama (Bahreïn). L'embarcation était visiblement bourrée d'explosifs puissants.

Le destroyer USS Cole, qui comptait 350 membres d'équipage, faisait le plein de carburant dans le port d'Aden au moment de l'attentat. La voie d'eau sur le flanc a été contenue et aucun incendie n'a été constaté, a précisé le porte-parole. Un cordon de sécurité a été mis en place autour du lieu de l'explosion.

Selon des responsables de la sécurité, plusieurs personnes ont été interpellées et interrogées après l'explosion. Mais on ignorait pour l'instant si certaines étaient considérées comme des suspects.

La déflagration a été entendue dans toute la ville. Des ambulances se pressaient vers le port. Les blessés ont été transportés dans des hôpitaux proches et la marine américaine envoyait une équipe médicale depuis Bahreïn.

Comme le navire américain venait d'arriver à Aden et ne devait y rester que quatre heures pour se ravitailler en carburant, les autorités américaines estiment qu'il s'agit d'un acte de terrorisme.

Le président américain Bill Clinton a été informé de l'explosion par son conseiller national à la sécurité Sandy Berger, a précisé le porte-parole de la Maison Blanche Jake Siewert. Il a appelé le secrétaire d'Etat à la Défense William Cohen pour l'exhorter à découvrir ce qui s'est passé. M. Siewert a précisé que cela ''semble être un attentat''.

S'il s'agit bien d'un attentat, ''c'était un acte abject et lâche'', a déclaré Bill Clinton, en ajoutant: ''nous trouverons les responsables et ils devront répondre de leur acte''.

La secrétaire d'Etat américaine Madeleine Albright a téléphoné au président yéménite Ali Abdullah Saleh pour discuter de l'incident, ont indiqué ses services. Elle a déclaré lors d'une conférence de presse que si l'explosion s'avère être un attentat, les Etats-Unis ''prendront les mesures appropriées'' contre les responsables.

Le président yéménite a rejeté l'idée d'un acte terroriste, mais il a ajouté que si c'était le cas, les responsables seraient punis. ''Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un acte terroriste'', a-t-il déclaré à CNN, en assurant que son pays n'abritait pas d'''éléments terroristes''.

Au Département de la Justice, Janet Reno s'est bornée à dire qu'une équipe d'agents du FBI venait d'être envoyée sur place. Interrogée sur une éventuelle mise en état d'alerte de toutes les installations américaines, elle a répondu que la question est ''en cours d'examen''.

La France a annoncé qu'elle mettait à la disposition de l'US Navy un C160 Transall médicalisé des Forces françaises de Djibouti. Dans un communiqué, le ministère de la Défense a précisé que ''cet appareil qui peut transporter 40 blessés est en mesure d'emmener sur place une équipe d'une quinzaine de personnes comprenant entre autres trois médecins, un réanimateur et un chirurgien. Si nécessaire et en accord avec les autorités de la République de Djibouti, les blessés pourraient être évacués sur l'hôpital Bouffard des Forces françaises de Djibouti''.

L'USS Cole avait emprunté le canal de Suez lundi et avait navigué dans la mer Rouge avant d'arriver à Aden, a précisé le capitaine Pelkie. Le navire faisait route vers le Golfe persique.

Les bâtiments de l'US Navy font souvent escale à Aden pour faire le plein de carburant.

La région a été le théâtre ces dernières semaines de manifestations, certaines violentes et souvent anti-américaines, déclenchées par les affrontements israélo-palestiniens en Israël et dans les Territoires. Des rassemblements pro-palestiniens sont organisés quotidiennement au Yémen depuis une dizaine de jours.

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13/10 Yémen: l'ambassade britannique visée à son tour par un attentat

ADEN (Yémen), 13 oct (AFP) - Un attentat à l'explosif a frappé l'ambassade britannique à Sanaa vendredi, au lendemain d'une attaque terroriste présumée contre un navire de l'US Navy dans le port d'Aden qui avait fait six tués, 11 disparus et 35 blessés.


Les vitres de l'ambassade et des bâtiments à proximité ont été soufflées par la déflagration, qui n'a pas fait de victime, a constaté un journaliste de l'AFP. Une partie des murs entourant la mission diplomatique britannique a été noircie.

A Londres, le secrétaire au Foreign Office Robin Cook a affirmé que l'explosion survenue dans l'enceinte de l'ambassade était "une attaque terroriste", dans une interview à la télévision britannique Sky News.

"D'après ce que nous comprenons, une bombe a été jetée par dessus le mur" d'enceinte de l'ambassade, a ensuite précisé M. Cook dans une autre interview à la BBC-radio.

Un porte-parole de l'ambassade britannique a pour sa part affirmé à l'AFP que "nous tentons d'établir les causes de l'explosion. Il serait prématuré de dire quoi que ce soit sur ce qui a pu la causer".

"L'explosion s'est produite dans l'enceinte (de l'ambassade) vendredi à 06H10 locales (03H10 GMT). Le bâtiment a subi des dégâts, mais personne n'a été blessé. Seul un gardien s'y trouvait", a indiqué de son côté le consul général britannique à Aden, Bob Hunter.

M. Hunter a déclaré que l'ambassade à Sanaa avait envisagé de demander un "dispositif de sécurité supplémentaire" aux autorités yéménites, à la suite d'une série de manifestations cette semaine au Yémen en faveur des Palestiniens. "On le fera sûrement maintenant", a-t-il dit.

Par ailleurs, les enquêteurs tentaient vendredi de faire la lumière sur les raisons de l'explosion qui a sérieusement endommagé jeudi l'USS Cole.

Les Etats-Unis pensent qu'il s'agit d'une attaque suicide.

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a cependant écarté l'idée d'un attentat.

Selon un diplomate occidental, "le président yéménite semble être le seul à ne pas croire qu'il s'agit d'un attentat terroriste".

A Washington, un responsable du Pentagone a indiqué jeudi que des témoins avaient aperçu deux hommes debout sur un canot pneumatique juste avant l'explosion. Il a estimé que pour causer des dégâts aussi considérables, il faut "énormément" d'explosifs.

"Si, comme cela semble le cas, c'était un acte de terrorisme, c'était un acte lâche et méprisable", a déclaré le président américain Bill Clinton.

"Nous trouverons qui sont les coupables et ils devront assumer la responsabilité de leurs actes", a ajouté M. Clinton.

De son côté, le secrétaire américain à la Défense, William Cohen, a affirmé que "personne ne saurait nous attaquer avec impunité", estimant que "l'explosion a les apparences d'un acte de terrorisme".

Le chef des opérations navales de la Marine américaine, l'amiral Vern Clark, a indiqué qu'il n'avait "aucune raison de penser qu'il s'agissait de quoi que ce soit d'autre que d'une attaque terroriste sans aucune justification".

Vendredi à l'aube, onze marins américains, blessés dans l'explosion à bord de l'USS Cole, ont été évacués par avion vers Djibouti et opérés dans un hôpital militaire français, a annoncé l'état-major des armées (EMA) à Paris.

Selon un diplomate américain, d'autres blessés américains attendent leur transfert vers l'Allemagne.

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13/10 Aden: l'armée française évacue 11 blessés américains sur Djibouti

PARIS (AP) -- Au lendemain de l'attentat contre le destroyer américain USS Cole dans le port d'Aden au Yémen, l'armée française a annoncé vendredi matin qu'elle avait évacué dans la nuit 11 marins américains vers Djibouti pour y être opérés.
Après l'attentat conduit à l'aide d'un canot pneumatique bourré d'explosifs et qui a fait six morts, 35 blessés et 11 disparus, un Transall C-160 médicalisé a transporté onze blessés, dont six dans un état grave, vers le centre hospitalier des armées Bouffard à Djibouti.


Le ministère français de la Défense précise dans un communiqué que cet établissement servant à la fois pour les soldats français en poste à Djibouti et pour les urgences civiles djiboutiennes ''dispose d'équipements modernes qui permettent d'apporter des soins dans des spécialités très diverses'', avec notamment un service cardiologique, un service radiologique, ainsi qu'un important service chirurgical.

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13/10 Yémen : l'armée française a pris en charge 11 américains blessés

PARIS (Reuters) - Onze marins américains blessés par l'explosion à bord d'un destroyer jeudi à Aden ont été pris en charge par l'armée française stationnée à Djibouti, a déclaré le ministère de la Défense.

Les blessés ont été évacués dans la nuit de jeudi à vendredi à bord d'un Transall C 160 médicalisé, et l'un d'eux est "dans un état très critique", a ajouté un porte-parole du ministère.

Des opérations chirurgicales ont débuté dès l'arrivée des blessés à l'hôpital militaire Bouffard de Djibouti, a précisé Jean-François Bureau.

Il a ajouté que l'armée américaine comptait ensuite évacuer les blessés en état d'être transportés vers la base de Ramstein, en Allemagne.

L'explosion a fait au total six morts, onze disparus, et 35 blessés.

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NOUVELLES DE SOMALIE

08/10 Après un président, la Somalie a son premier Premier ministre depuis 1991


DJIBOUTI, 8 oct (AFP) - Ali Khalif Galaydh est devenu dimanche le premier Premier ministre de la Somalie depuis près de dix ans, désigné par le président Abdoulkassim Salat Hassan, qui avait été élu fin août par les principaux clans réunis lors de la conférence de réconciliation nationale d'Arta, à Djibouti.

Après la désignation à Arta d'un parlement de transition et l'élection par celui-ci du président M. Hassan le 26 août, la nomination d'un Premier ministre est la troisième étape importante, bien que considérablement retardée, d'un processus de paix unanimement soutenu par la communauté internationale.

Mais il demeure largement l'otage de l'attitude des chefs de guerres qui se partagent le pays dans la violence et l'anarchie depuis la chute du président Mohamed Siad Barre en 1991, et dont la quasi-totalité rejettent le processus d'Arta et refusent de reconnaître la légitimité du parlement de transition et du président élu.

M. Galaydh, 58 ans, est un Dulbahante, un sous-clan du clan des Darod, lequel domine le nord et certaines régions du centre de la Somalie.

Ancien ministre du président Mohamed Siad Barre, il dirige une compagnie de télécommunications basée à Dubaï et jouit du soutien des hommes d'affaires somaliens, très influents, notamment à Mogadiscio, a expliqué à l'AFP un conseiller du président Salat contacté au téléphone à Djibouti depuis Nairobi.

M. Salat avait assuré, dès sa prestation de serment, qu'il mettrait en place rapidement un gouvernement, prévu par la charte de transition d'Arta. Mais les tractations entre clans et les violences persistantes entre milices des chefs de guerre, principalement à Mogadiscio, ont considérablement retardé l'échéance.

M. Galaydh, membre du parlement de transition, était aussi l'un des candidats à la présidence battus fin août par M. Salat.

Un seul des puissants chefs de guerre de Mogadiscio, Ali Mahdi Mohamed, s'est pour l'instant rallié au processus d'Arta et reconnaît le président Salat.

"Je ne reconnaîtrai jamais Abdoulkassim Salat Hassan et son parlement, qui est en exil, comme autorité légitime en Somalie", a promis il y a une semaine le plus puissant chef de guerre, Hussein Mohamed Aïdid.

De même, les autorités du Puntland, région du nord-est de la Somalie qui s'est déclarée autonome en 1998, et celles du Somaliland, qui s'est déclaré "indépendant" en 1991, ne reconnaissent pas les décisions d'Arta.

Conséquence de la position intransigeante des chefs de guerre, et malgré le début du recrutement d'une police nationale à Mogadiscio - qui reste anecdotique -, les violences continuent de faire rage, notamment dans la capitale.

Au moins six personnes ont été tuées le 5 octobre et sept blessées dans de violents combats entre milices dans le nord de Mogadiscio. Cinq personnes étaient mortes le 3 octobre et douze la veille.

Les heurts entre milices puissamment armées, y compris à l'artillerie lourde, se soldent la plupart du temps par de nombreuses victimes civiles.

Le rejet du processus d'Arta par les chefs de guerre s'explique principalement par le fait que celui-ci prévoit de rendre le pouvoir à la société civile, excluant ainsi les différents chefs de clans et de factions.

Dès son investiture, M. Salat avait promis de désarmer les milices, en vain jusqu'à présent.



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09/10 Les chefs de guerre récusent aussi le nouveau Premier ministre


MOGADISCIO, 9 oct (AFP) - Le nouveau Premier ministre somalien Ali Khalif Galaydh, tout comme le président Abdoulkassim Salat Hassan qui l'a nommé dimanche, devra faire face à l'hostilité des principaux chefs de guerre alors qu'il a promis de former un gouvernement en sept jours.



A peine désigné à Djibouti par le président élu le 26 août dernier par les représentants des principaux clans dans le cadre de la conférence de réconciliation nationale d'Arta (Djibouti), M. Galaydh s'est montré confiant en annonçant sa venue à Mogadiscio mardi et promettant de former son gouvernement "d'ici une semaine".

Le premier chef du gouvernement somalien depuis la chute du régime du président Mohamed Siad Barre en 1991 peut déjà s'attendre au soutien de l'influente classe des hommes d'affaires de la capitale en tant que leur pair --il dirige une compagnie de télécommunications à Dubai-- mais aussi de la société civile qui a jusqu'à maintenant soutenu le processus d'Arta.

Mais les chefs de guerre dont les milices se partagent le pays et la capitale depuis 1991 ont déjà vivement rejeté son autorité et sa légitimité, tout comme celle du président Salat depuis plus d'un mois et de l'ensemble du processus d'Arta, qu'ils ont boycotté.

Elu lui-même par un parlement de transition désigné fin août par les représentants des clans à la conférence de réconciliation, le président Salat a nommé son Premier ministre avec un retard considérable, au terme de longues tractations entre clans.

Le plus puissant des chefs de guerre, Hussein Mohamed Aïdid, dont les milices contrôlent une grande part du sud de la capitale, répète inlassablement que le processus d'Arta --la désignation d'un parlement "en exil", d'un président et, maintenant, d'un chef du gouvernement "illégitime"--, ne peut conduire qu'à aggraver les violences et l'anarchie qui prévalent depuis près de 10 ans en Somalie.

"La nomination de Galaydh s'est faite au mépris d'un accord conclu entre Salat et moi-même au cours d'une rencontre en Libye le mois dernier", a déclaré lundi Aïdid à l'AFP à Mogadiscio.

Deux autres chefs de guerre de Mogadiscio, Musa Sudi Yalahow et Osman Hassan Ali "Atto", ont aussi averti que M. Galaydh ne serait pas le bienvenu dans leurs fiefs.

"Salat ne peut même pas parvenir à unifier Mogadiscio, alors imaginez pour la Somalie !", a lancé Yalahow dans un entretien avec l'AFP, ajoutant: "Comme je ne reconnais pas l'autorité de Salat, j'estime qu'il n'a aucune légitimité pour nommer un Premier ministre".

De même, les autorités du Somaliland, auto-proclamé "indépendant" en 1991 dans le nord-ouest de la Somalie, tout comme celles du Puntland, auto-proclamé "région autonome" en 1998 dans le nord-est, ont rejeté fermement la nomination de M. Galaydh comme l'ensemble du processus de réconciliation parrainé par Djibouti et soutenu unanimement par la communauté internationale.

Au Somaliland, on s'est contenté de répéter, au ministère de l'Information, que "le Somaliland n'avait rien à voir avec le processus de paix de Djibouti".

Même au Puntland, dominé par les Darod, dont le clan des Dulbahante de M. Galaydh est une sub-division, le bureau de la présidence a dénié toute légitimité au Premier ministre.

De leur côté, des dirigeants de la communauté des hommes d'affaires et de la société civile préparaient activement lundi à Mogadiscio un accueil somptueux pour le nouveau chef du gouvernement, a constaté un correspondant de l'AFP. M. Galaydh est attendu dans la capitale mardi en compagnie du président Salat.

Parlant sur les ondes de la télévision djiboutienne dimanche soir, M. Galaydh a promis que "la priorité" de son futur gouvernement "serait la reconstruction de la Somalie et la continuation du processus de réconciliation".

Dès son investiture, le président Salat avait également promis de désarmer les milices, en vain jusqu'à présent. Les combats continuent de faire rage dans les rues de la capitale, entre milices qui s'affrontent à l'artillerie lourde.



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09/10 M. Galaydh, homme d'affaires et Premier ministre

MOGADISCIO, 9 oct (AFP) - Le Premier ministre somalien, Ali Khalif Galaydh, est ancien ministre du président Mohamed Siad Barre déchu en 1991, devenu un homme d'affaires prospère avant de revenir en politique grâce à un compromis entre clans.

La Somalie n'avait plus de Premier ministre depuis dix ans.

M. Galaydh, 59 ans, est un Dulbahante, une sub-division du clan des Darod, qui domine une bonne partie du nord-est et du centre de la Somalie. Le processus de réconciliation nationale entamé en mai dernier à Djibouti et qui a abouti fin août à la désignation d'un pouvoir central intérimaire, prévoyait un partage entre clans dominants.

Les délégués des principaux clans à la conférence d'Arta (Djibouti) avaient convenu d'attribuer la présidence à un Hawiye, la direction du gouvernement à un Darod et celle du parlement de transition à un Rahanwein.

Candidat à la présidence fin août, M. Galaydh a finalement demandé aux représentants de son clan de reporter leurs votes sur le nom de M. Salat, obtenant en échange la promesse d'être Premier ministre, selon des sources proches de la conférence.

M. Galaydh a toutefois était nommé avec un retard considérable sur le calendrier initial, preuve que les tractations finales ont tout de même été ardues.

Né à Lasanod, dans le nord de la Somalie en 1941, il a terminé sa scolarité en 1962 dans la ville de Cheikh, au Somaliland alors protectorat britannique, avant de poursuivre ses études universitaires aux Etats-Unis.

Ayant passé une grande partie de sa vie dans ce pays, il est peu connu au sein même de son clan mais, maniant un anglais et un arabe courants ainsi qu'un Somali quelque peu "coloré", il sait se faire apprécier de ses compatriotes par une élocution douce et policée.

Revenu au pays en 1968, il a pris la tête de plusieurs administrations avant de devenir ministre de l'Industrie de Mohamed Siad Barre de 1980 à 1982. Il traîne, depuis, une réputation selon laquelle il aurait trempé dans un scandale financier pour la construction d'une usine de sucre.

Après la chute de Siad Barre, il est devenu un homme d'affaires prospère dans le domaine des télécommunications, dirigeant aujourd'hui à Dubaï un conglomérat de plusieurs compagnies de téléphonie.

Des clans rivaux qui reprochent au processus de réconciliation d'avoir fait la part belle aux islamistes, affirment qu'il appartient à un mouvement fondamentaliste, Al-Islah, tout comme le président Salat.





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16/10 L'un des principaux chefs de guerre somaliens retire sa confiance et critique l'ingérance de M. Guelleh (Information donnée par un lecteur)

http://www.somaliainter.com/ (en somali)

.........Le principal chef de guerre soutenant la conférence d Arta (Mohamed Nourr dit Shattigudud), retire sa confiance au nouveau président somalien. Déclaration de Shattigudud faite a Addis Abeba. On dit que l'Éthiopie est inquiète de la présence de nombreux intégristes membres des sphères de Ben Laden dans le parlement somalien. Et que l'Éthiopie a mal accepté l'attaque de l'église éthiopienne de Djibouti qui se trouve a quelques mètres du QG de la police nationale de Djibouti. Shattigudud dans sa conférence dénonce l'immixtion de Guelleh qui a, selon Shattigudud, nommé directement 25% des parlementaires somaliens.

Shaatigaduud oo kala noqday kalsooniddii dowladda KMG Addis Abbab, Isniin 16 Okt - Hogaamiyaha beesha Raxanweynta ee RRA Xasan Maxamed Nuur "Shaatigaduud" ayaa u sheegay laanta af Soomaaliga ee BBC maanta inuu kala noqday kalsooniddii uu siiyey dowladda kumeelgaarka ah ee lagu soo dhisay Jabuuti. Warkii oo dhan

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16/10 Aucun chef de guerre n' a accepté de participer au gouvernement créé par Guelleh


www.somalinet.com (en somali)

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16/10 Les nouveaux dirigeants somaliens s'installent dans le fief des chefs de guerre


MOGADISCIO, 16 oct (AFP) - Le président somalien Abdoulkassim Salat Hassan et son Premier ministre Ali Khalif Galaydh s'efforçaient lundi d'installer un pouvoir central à Mogadiscio, fief de chefs de guerre dont la majorité ne les a pourtant pas reconnus.

Dimanche, le Premier ministre a désigné Ismaël Mahmoud Hourreh, 57 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères.

Le premier chef de la diplomatie somalienne depuis la chute du président Mohammed Siad Barré en janvier 1991, a prêté serment devant le chef de l'Etat puis s'est envolé vers Le Caire, où il doit participer mercredi à la conférence ministérielle préparatoire du sommet extraordinaire de la Ligue arabe.

Accueillis avec ferveur par la population de la capitale lassée par une décennie de luttes claniques, les nouveaux dirigeants issus d'une conférence de réconciliation organisée entre mai et septembre par Djibouti ont noué des contacts avec les chefs de guerre qui se partagent le contrôle de la ville.

Le Premier ministre somalien a affirmé dimanche que la composition du gouvernement serait annoncée dans moins d'une semaine et qu'"une réunion avec les chefs de guerre était prévue au cours des prochaines vingt-quatre heures".

Toutefois, plusieurs chefs de faction contactés par l'AFP n'ont pas confirmé être prêts à rencontrer les dirigeants issus de la conférence d'Arta (Djibouti).

L'un des principaux défis pour les nouvelles autorités est celui de la sécurité, dans une ville où circulent toujours un nombre incalculable d'armes automatiques individuelles, AK47, M16 ou mitrailleuses montées sur des véhicules tout terrain.

Dernières violences en date, cinq personnes ont été tuées le 11 octobre lors d'un échange de tirs entre des hommes armés non identifiés et les gardes du corps d'un groupe de députés qui venaient pour la première fois dans la capitale depuis leur désignation fin août à Arta.

Toutefois, selon une source proche des nouvelles autorités, de nombreux miliciens, sous l'influence de leurs chefs traditionnels, ont changé de camp et abandonné les seigneurs de guerre. D'autres, dans l'expectative, sont retournés dans leurs régions d'origine.

Près de 4.000 anciens miliciens ont entamé une embryonnaire formation militaire sous la houlette de la nouvelle administration. A proximité de l'aéroport, toujours fermé, se trouve l'un des trois camps censés former les nouvelles recrues de l'armée et de la police, a constaté un correspondant de l'AFP.

Selon le général Ali Ismaël Mohamed, désigné par le chef de l'Etat comme conseiller pour les questions de sécurité nationale, "les hommes en armes à Mogadiscio sont estimés entre 20.000 et 30.000".

L'Etat ne pourra pas incorporer tous ces hommes dans les forces gouvernementales et envisage de remettre des sommes symboliques à ceux qui voudront se débarrasser de leurs armes de guerre, a-t-il précisé.

Parallèlement doivent s'ouvrir des centres de formation afin qu'une partie de ces hommes apprennent à gagner leur vie en exerçant d'autres métiers "que celui d'homme de main ou de défenseur de la cause tribale", a précisé le général Ali Ismaël Mohamed, ancien directeur de l'Institut des études stratégiques somalien, qui vient de rentrer à Mogadiscio après dix ans d'exil.

Face aux risques de dérapage, le premier souci des nouveaux dirigeants est d'éviter toute confrontation afin de rassurer aussi la communauté internationale sur le retour de la stabilité en Somalie.

Le président Salat a affirmé dimanche à la presse: "(...) nous maintiendrons toujours ouvertes les portes des négociations et du dialogue avec les opposants qui ont le droit d'exprimer leur point de vue et leur désaccord. Mais nous n'accepterons pas la guerre."

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Dépêche

14/10 Est-ce-que l'Armée française a contribué à la manifestation Anti-Israëlienne à Djibouti ?

A la suite de l'attentat d'un navire de guerre américain à Aden, par un pneumatique bourré d'explosifs, finement calculé à la méthode d'Adwani, spécialiste des explosifs récemment gracié par le président de la République de Djibouti et qui, dès sa sortie de la prison de Gabode, avait immédiatement quitté Djibouti pour le Yémen.

A Djibouti, aujourd'hui le 13 octobre 2000, une " très importante manifestation anti-Israëlienne a été organisée ", selon les dires de l'organisateur patenté par le deuxième Bureau de l'Armée française et qui dès hier soir, n'a pas hésité à dévoiler son visage à travers les écrans de la RTD ( Radio et Télévision de Djibouti ).

Cette manifestation avec les grands ténors du régime, nous fait penser à la manifestation anti-française dans l'affaire du juge Borrel et la manifestation anti-américaine, orchestrées par les mêmes personnages et dont le président de l'Assemblée Nationale Said Ibrahim Badoul avait certainement obtenu "le premier prix des manifestants " avec un don " de gadget d'ordinateurs "offert par les Ambassades des Etat-Unis et de la Chine.

Seul ce genre de manifestations organisées par l'équipe du régime dictatorial a droit à un encadrement par la police politique et les forces de sécurité qui les entourent pour manifester et faire croire à l'existence des Droits à la liberté d'expression et de manifestation en République de Djibouti.

Paradoxalement et en même temps, les prix des denrées de première nécessités (riz, sucre, farine,…) et ceux du pétrole s'envolent. Les boulangers et l'Electricité de Djibouti ( EDD ) menacent d'augmenter une seconde fois les prix du pain et de l'énergie.

Les pauvres ménagères, les femmes au foyer, les enfants, bref toutes les couches sociales vulnérables, crient famine et surtout, n'ont pas droit à exprimer publiquement leurs souffrances, n'ont pas droit à descendre dans la rue, n'ont pas droit à manifester pacifiquement.


Le peuple a faim.

Que demande le peuple ? Il demande : du pain, son salaire, le droit au travail, le droit à une justice libre et indépendante.

Djibouti, le 13/10/00
Votre correspondant
AMAHE.


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13/10 Nouvelles de dernières minutes:
Cette manifestation gouvernementale a complètement dérapé.
L'église Ethiopienne a failli être incendiée et la police à fait usage de ses armes.

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14/10 LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm

COMMUNIQUE DE PRESSE N°23 du 14 octobre 2000

La manifestation Gouvernementale est sauvagement
réprimée par les forces de répression Gouvernementales.


Le vendredi 13 octobre 2000, après plusieurs appels à travers les mass-média gouvernementaux et en particulier par la Radio Télévision de Djibouti, une manifestation d'une certaine importance s'est déroulée dans les rues de la capitale.
A 800 mètres de l'Ambassade des Etats-Unis et au niveau de la gare de Djibouti, les Forces de l'ordre ont commencé à repousser les manifestants d'abord par des grenades lacrymogènes et ensuite par balles réelles.
Dans leur repli, certains manifestants se sont pris à l'église éthiopienne et plusieurs véhicules ont été saccagés.
Le bilan est actuellement lourd : cinq blessés grièvement atteints et plusieurs dizaines d'arrestations.


La LDDH est très préoccupée par ces méthodes du gouvernement d'enflammer les esprits et de ne pas être en mesure de gérer une simple manifestation organisée sous sa responsabilité.

La LDDH s'élève avec la plus grande vigueur contre ces scènes de provocations organisées qui visaient délibérément des ressortissants étrangers, des lieux de culte et des Représentations des pays amis .

La LDDH tient à rassurer tous les étrangers résidant à Djibouti, en particulier la Communauté française et éthiopienne vivant dans notre pays auxquelles elles expriment son appui sans réserve en conformité avec notre Constitution.

La LDDH demande encore à la BBC Somali Section d'éviter de perdre sa crédibilité en diffusant des informations erronées et tendancieusement incomplètes sur la situation dangereuse en République de Djibouti.

Enfin la LDDH rappelle que le régime djiboutien a toujours refusé à son peuple le droit élémentaire et légitime de manifester pacifiquement et d'exprimer sa détresse.

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19/10 LA MANIFESTATION DU 13 OCTOBRE : AU MOINS DEUX MORTS !

Nous apprenons que plusieurs personnes (au moins deux) sont mortes à la suite de blessures par balles, alors qu'elles participaient à la manifestation 'conseillée' du 13 octobre, à la demande des autorités.

Pourtant, l 'Armée nationale djiboutienne avait tiré sur la foule avec des balles réelles, faisant plusieurs blessés (et maintenant au moins deux morts). Il y avait eu de nombreuses arrestations.

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?



Rappel des personnages déjà "élus" :

LA LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTE N° 29 - Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 - Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.

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15 / 10 AMBIGUÏTÉ, MACHIAVÉLISME OU DÉSORDRE ?

Nous apprenions que M. Guelleh avait suscité et encouragé le 13/10/00 une manifestation anti-israélienne, en utilisant tous les média qui sont à sa disposition : TV, radio. Puis peu de temps après nous avions été alertés par l'annonce de la répression sauvage de cette manifestation : plusieurs blessés graves, des dizaines d'arrestation.

Pour les observateurs que nous sommes, il pourrait sembler évident que M. GUELLEH a voulu donner des gages à Israël, état avec lequel il entretiendrait des relations privilégies (cf notre article du 28/05/00 "CONFIRMATION DU RENFORCEMENT DES RELATIONS DJIBOUTO-ISRAELIENNE - UN REPRÉSENTANT ISRAÉLIEN EN POSTE A DJIBOUTI ? ")

En réprimant une manifestation anti-israélienne, il prouverait ainsi au gouvernement israélien qu'on peut compter sur lui. C'est son affaire et nous nous n'interviendrons pas dans les alliances ni dans les choix de la politique étrangère de l'État djiboutien. Nous n'interviendrons pas dans ce débat qui n'est pas celui qui se pose au peuple djiboutien et qui fait l'objet d'une actualité tragique.

Mais nous sommes choqués de constater que Monsieur Guelleh aurait pu à quelques heures d'intervalle :

  • demander au peuple de manifester, contre Israël,
  • lui opposer froidement des forces armées qui tirent sur lui avec des balles réelles.

Pourrait-on être plus fourbe .... Cela n'a pas de nom. Si probablement celui de : 'CRIMINALITE' !

Si M. GUELLEH pense tirer un profit de cette macabre comédie, qu'il se trompe. Le monde entier aura certainement pris acte de ce qu'il a commis le 13 octobre et personne n'aura été dupe de son jeu sur deux tableaux. Dans le monde arabe, restera-t-il simplement celui qui a réprimé une manifestation anti-israélienne ?

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16/10 APPEL POUR UN ARRÊT IMMEDIAT
DES MASSACRES
DES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS AFRICAINS EN LIBYE.

À envoyer à L'Ambassade de Libye , 2 Rue Charles Lamoureux 75. 016 Paris
ou adressez une copie à actus@club-internet.fr et fntr@infonie.com
A faire circuler autour de vous svp


Septembre 2000, C'est le septembre noir des immigrés noirs africains en Libye.
En effet une vague de climat xénophobe et raciste s'était abattue sur les travailleurs africains immigrés, notamment ceux du Tchad, du Soudan, du Nigeria, du Niger, du Ghana, du Togo, de la RCA, du Mali, du Burkina Faso.

Cibles d'un véritable pogrome meurtrier: on dénombre parmi eux plusieurs dizaines de victimes massacrées ou blessées. Quant aux survivants, ils ont perdu tous leurs biens. En attendant leur rapatriement dans leurs pays respectifs, ils sont retenus parqués dans des camps de concentration.

Ces travailleurs immigrés sont victimes d'une part de la misère qui les a contraints à s'exiler et par ailleurs des flambées oratoires et panafricanistes du Guide Mouamar Ghadafi, qui encourageait les Africains noirs à venir s'installer en Libye. C'est la raison pour laquelle la jamarhiya arabe libyenne abrite environ 2 millions de travailleurs immigrés sur un total de 6 millions d'habitants.

Au fur et mesure que parviennent les témoignages des rescapés et rapatriés, nous sommes consternés de constater que la population libyenne s'est laissée aller à une xénophobie et à un racisme meurtriers envers les populations innocentes.
Face à cette montée de racisme et de violence, nous sommes amenés à nous poser des questions sur la volonté des autorités libyennes à faire respecter dans leur pays les plus élémentaires droits de l'Homme.

Nous nous étonnons également du
silence pesant et malsain de certains dirigeants africains dont les concitoyens subissent ainsi les pires avanies. Cela ressemble fort à un silence complice, les qui caractérise les rapports personnels entre les dirigeants prévalent sur le droit de leurs peuples.

Au nom des Droits de l'Homme, nous signataires du présent Appel :

- invitons tous ceux qui luttent pour le respect de ce droits à manifester le 14 Octobre 2000 à 14 heures à Paris pour que cessent ces massacres et ces humiliations des travailleurs étrangers en Libye
- demandons la création d'une commission d'enquête internationale placée sous le contrôle de l'OUA, de l'ONU,des associations de Défense des Droits de l'Homme des pays concernés afin que soient établies toutes les responsabilités.
- prions le gouvernement libyen de faire traduire en justice les auteurs de ces actes inqualifiables afin que soient préservées les bonnes relations entre les pays et les peuples.
- dans le même esprit de conciliation, demandons au gouvernement libyen de procéder dans les meilleurs délais à une juste indemnisation des victimes et de leurs familles.
- demandons enfin aux dirigeants de l'Afrique noire dont les ressortissants sont ainsi massacrés, spoliés, enfermés dans des camps de réagir en faisant passer les intérêts de leurs concitoyens avant leurs amitiés personnelles.


A consulter aussi : http://www.maxpages.com/tchad/carrefour16

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Note de l'ARDHD :

L'ARDHD apporte son soutien sans réserve à cette action et elle a signé la pétition.

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16/10 CAMEROUN

chers amis,

Nous tenons à vous informer de la censure dont nous sommes victimes.

Nous avons envoyé le message d'Appel pour un Contre-sommet à yaoundé (que
vous avez reçu) à plus de 500 personnes et organisations. Nous avons reçu
des réactions d'adhésion de plus en plus nombreuses et enthousiastes pendant
un mois ( septembre). Mais notre adresse electronique (neptun@camnet.cm),
serveur officiel du Cameroun, est surveillée depuis le 7 octobre car après
avoir été convoqué à la police pour subir un interrogatoire en bonne et due
forme... nous ne recevons plus que des réactions opposées à ce projet;
ci-attaché la réaction de François Jay de Africa 21 et la réponse que nous
leur adressons.L'initiative est également en discussion au sein de
l'Association SURVIE...Les collectifs ses "Sans Papiers" sont aussi prêts à
nous soutenir en France et en Europe.

Nous comptons donc sur vous pour continuer la mobilisation autour de ce
projet si jamais nous sommes réduits au silence ici, au Cameroun...

mle
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