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LA
LIBERTE Bulletin
18
A.R.D.H.D
2ème
année
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement
choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
M. Schaal,
Nous sommes aux cotés des djiboutiens qui
luttent pour qu'une réelle democratie voit le jour à
djibouti. Nous apporterons notre soutien aussi
longtemps qu'il le faudra. Vive le peuple djiboutien.
A bientôt.
M.A.
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TCHAD
: remerciement pour la diffusion de la pétition.
Merci de votre
participation, nous publions votre courriers sur carrefour.
Vous
pouvez consulter : http://www.maxpages.com/tchad/carrefour16
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Précision
sur l'auteur de l'article paru dans le bulletin N 17 : "12/10
- Le tribalisme est le cancer qui ronge depuis bien longtemps le peuple
de Djibouti"
DEMOCRATIES
NON PRATIQUANTS !
LEADERS DÉSINTÉRESSÉS
PAROLE D'EXIL
LE CANCER DE LA DÉMOCRATIE
DÉLÉGUER
NOS RESPONSABILITÉS
L'article avait
été publié initialement avec les seules initiales
de l'auteur.
Par souci de sécurité, nous ne publions jamais l'identité
des auteurs sauf si nous sommes absolument assurés d'avoir leur
plein accord. L'article de la semaine dernière paru sous ce titre,
a été écrit par M.M. Aïnaché
ancien responsable à la RTD. Il nous écrit pour préciser
: "J'assume et je signe mes propos. C'est une
question de déontologie pour moi."
Nous lui en donnons
acte et nous nous empressons de publier l'information en rappelant que
l'article est toujours disponible en cliquant
ici.
Nous lui adressons
toutes nos excuses. Nous en sommes désolés, mais à
chaque fois qu'il y a un doute, nous préférons agir avec
la plus extrême prudence, pour ne pas risquer d'ajouter des difficultés
supplémentaires à des djiboutiens ni à leurs familles.
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NOUVELLES
BREVES ET REVUE DE PRESSE
16/10
LA LIBERTE - Bulletins de l'ARDHD vers un record d'audience en octobre
2000 ?
Selon les informations
dont nous disposons à partir des enregistrements statistiques,
nous avons franchi un nouveau cap en terme de nombre de consultation
durant les quinze premiers jours d'octobre. Si le taux de consultation
se maintient dans la seconde partie du mois, LA LIBERTE pourrait battre
un record d'audience en octobre 2000 avec plus de 50.000 pages consultées
durant le mois. Il pourrait être supérieur au dernier record
de février 2000 au moment de la signature des accords de Paris.
Les chiffres sont impressionnants (+ de 1.600 pages consultées
chaque jour !) et ils nous encouragent à poursuivre notre action
et nos efforts pour diffuser des informations fiables dans les meilleurs
délais. Pour cela nous avons besoin de recevoir des informations
en permanence : nous remercions tous ceux qui nous adressent des lettres,
des informations et des articles et nous leur recommandons de continuer
à nous 'alimenter' ... nous suggérons aux autres de le
faire aussi à leur tour, dès qu'ils ont connaissance d'une
information concernant Djibouti. Ce sont vos informations qui permettent
de faire ce bulletin et nous en profitons pour renouveler nos remerciements
à la LDDH et à son infatigable président Jean-Paul
Noël ABDI.
Il faut rester
réaliste : l'augmentation du taux de consultation de nos bulletins
a certainement un lien direct avec la quasi disparition (mystérieuse
?) de toute la presse d'opposition à Djibouti. La Liberté
semble être le seul support qui s'oppose aux informations d'Etat
publiées par La Nation.
Un grand merci
à tous et un grand bravo pour le soutien apporté au peuple
djiboutien dans ces périodes difficiles.
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lundi
16 octobre 2000, Eglise de Scientologie: demande de dessaisissement
d'un juge (Information donnée
par un lecteur)
PARIS
(Reuters) - Le parquet général a requis le dessaisissement
du juge d'instruction de Paris Marie-Paule Moracchini, accusé
d'inaction et de négligence dans une enquête concernant
l'Eglise de Scientologie, a-t-on appris auprès des parties civiles.
La chambre d'accusation
de la cour d'appel a mis sa décision en délibéré
à mercredi. Ce dessaisissement est demandé par les parties
civiles du dossier, d'anciens adeptes de la Scientologie qui s'estiment
floués et par des organisations anti-sectes.
Des poursuites
disciplinaires devant le Conseil supérieur de la magistrature
ont été engagées en juin par le ministre de la
Justice contre le juge Moracchini, chargée au palais de justice
de Paris de la désignation des magistrats instructeurs pour tous
les dossiers non financiers.
Marie-Paule Moracchini,
qui risque une sanction allant jusqu'à la révocation,
se voit reprocher d'avoir négligé d'instruire ce dossier
pendant cinq ans et d'avoir perdu une partie des documents (un tome
et demi, soit 44 pièces) pour avoir omis d'en conserver copie.
Une quinzaine
de membres de l'Eglise de Scientologie - considérée comme
une secte par l'Assemblée nationale - sont poursuivis pour "escroquerie
et exercice illégal de la médecine", dans cette procédure
lancée par des plaintes d'anciens adeptes, dont l'origine remonte
à 1983 et que le juge Moracchini a reprise en 1993.
La chambre d'accusation
peut soit confirmer le juge Moracchini, soit désigner un autre
juge, soit se saisir elle-même du dossier pour le terminer. Cette
dernière solution a les faveurs du parquet général.
Le juge Moracchini,
qui a annoncé à la presse son intention de quitter l'instruction,
se dit victime d'un complot politique, qui serait selon elle dû
au fait qu'elle a mis en examen dans un autre dossier un magistrat réputé
de gauche, Albert Lévy, pour "violation du secret de l'instruction".
La chambre d'accusation
a sanctionné deux fois le juge Moracchini, déclarant prescrite
en septembre une enquête sur deux policiers laissée en
jachère depuis 1988, et lui retirant en juin dernier le dossier
sur la mort en 1995 à Djibouti du magistrat français Bernard
Borrel.
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BRUITS
ET RUMEURS
De nouveau, une presse d'opposition à Djibouti
?
Dès
le début du mois de septembre, nous avions lancé de
nombreux appels pour savoir si la presse djiboutienne (en particulier,
Le Renouveau et le Temps) reparaissait à Djibouti. Nous n'avions
jamais reçu aucune réponse sur le sujet ???
Nous
apprenons aujourd'hui que ces deux journaux commenceraient à
reparaître et qu'ils seraient diffusés en ville. Nous
leur rappelons qu'ils sont les bienvenus dans notre bulletin et que
nous publierons tous les articles et tous les textes qu'ils choisiront
de nous envoyer
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Des
rumeurs sur la réouverture des négociations.
D'après
des sources bien informées, nous apprenons que des négociations
pourraient être réouvertes très prochainement
entre le Gouvernement et le FRUD d'Ahmed Dini d'un côté
et l'ODU de l'autre. Le mot 'être réouvertes' signifie
que tout était arrêté depuis un temps certain
.....
La question du remaniement ministériel et de l'attribution
des portefeuilles sera-t-elle à l'ordre du jour ?
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NOUVELLES
DU YEMEN
13/10
Attentat contre un navire américain au Yémen: au moins
six morts
Par Ahmad al-Madj
WASHINGTON
(AP) -- Un bateau pneumatique a heurté jeudi un navire de la
marine américaine en escale à Aden, au Yémen,
provoquant une explosion apparemment d'origine terroriste qui a tué
six militaires américains et en a blessé au moins 35
autres, a annoncé le Pentagone. Onze autres marins sont portés
disparus.
L'attaché
militaire de l'ambassade américaine a vu vers 12h15 locales
(9h15 GMT) un canot pneumatique de nationalité inconnue heurter
de plein fouet le flanc du destroyer, faisant un trou de six à
douze mètres dans la coque, a indiqué le capitaine Daren
Pelkie, le porte-parole de la Ve flotte américaine basée
à Manama (Bahreïn). L'embarcation était visiblement
bourrée d'explosifs puissants.
Le destroyer
USS Cole, qui comptait 350 membres d'équipage, faisait le plein
de carburant dans le port d'Aden au moment de l'attentat. La voie
d'eau sur le flanc a été contenue et aucun incendie
n'a été constaté, a précisé le
porte-parole. Un cordon de sécurité a été
mis en place autour du lieu de l'explosion.
Selon
des responsables de la sécurité, plusieurs personnes
ont été interpellées et interrogées après
l'explosion. Mais on ignorait pour l'instant si certaines étaient
considérées comme des suspects.
La déflagration
a été entendue dans toute la ville. Des ambulances se
pressaient vers le port. Les blessés ont été
transportés dans des hôpitaux proches et la marine américaine
envoyait une équipe médicale depuis Bahreïn.
Comme
le navire américain venait d'arriver à Aden et ne devait
y rester que quatre heures pour se ravitailler en carburant, les autorités
américaines estiment qu'il s'agit d'un acte de terrorisme.
Le président
américain Bill Clinton a été informé de
l'explosion par son conseiller national à la sécurité
Sandy Berger, a précisé le porte-parole de la Maison
Blanche Jake Siewert. Il a appelé le secrétaire d'Etat
à la Défense William Cohen pour l'exhorter à
découvrir ce qui s'est passé. M. Siewert a précisé
que cela ''semble être un attentat''.
S'il
s'agit bien d'un attentat, ''c'était un acte abject et lâche'',
a déclaré Bill Clinton, en ajoutant: ''nous trouverons
les responsables et ils devront répondre de leur acte''.
La secrétaire
d'Etat américaine Madeleine Albright a téléphoné
au président yéménite Ali Abdullah Saleh pour
discuter de l'incident, ont indiqué ses services. Elle a déclaré
lors d'une conférence de presse que si l'explosion s'avère
être un attentat, les Etats-Unis ''prendront les mesures appropriées''
contre les responsables.
Le président
yéménite a rejeté l'idée d'un acte terroriste,
mais il a ajouté que si c'était le cas, les responsables
seraient punis. ''Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un acte terroriste'',
a-t-il déclaré à CNN, en assurant que son pays
n'abritait pas d'''éléments terroristes''.
Au Département
de la Justice, Janet Reno s'est bornée à dire qu'une
équipe d'agents du FBI venait d'être envoyée sur
place. Interrogée sur une éventuelle mise en état
d'alerte de toutes les installations américaines, elle a répondu
que la question est ''en cours d'examen''.
La France
a annoncé qu'elle mettait à la disposition de l'US Navy
un C160 Transall médicalisé des Forces françaises
de Djibouti. Dans un communiqué, le ministère de la
Défense a précisé que ''cet appareil qui peut
transporter 40 blessés est en mesure d'emmener sur place une
équipe d'une quinzaine de personnes comprenant entre autres
trois médecins, un réanimateur et un chirurgien. Si
nécessaire et en accord avec les autorités de la République
de Djibouti, les blessés pourraient être évacués
sur l'hôpital Bouffard des Forces françaises de Djibouti''.
L'USS
Cole avait emprunté le canal de Suez lundi et avait navigué
dans la mer Rouge avant d'arriver à Aden, a précisé
le capitaine Pelkie. Le navire faisait route vers le Golfe persique.
Les bâtiments
de l'US Navy font souvent escale à Aden pour faire le plein
de carburant.
La région
a été le théâtre ces dernières semaines
de manifestations, certaines violentes et souvent anti-américaines,
déclenchées par les affrontements israélo-palestiniens
en Israël et dans les Territoires. Des rassemblements pro-palestiniens
sont organisés quotidiennement au Yémen depuis une dizaine
de jours.
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13/10
Yémen: l'ambassade britannique visée à son tour
par un attentat
ADEN (Yémen), 13 oct (AFP) - Un attentat à l'explosif
a frappé l'ambassade britannique à Sanaa vendredi, au
lendemain d'une attaque terroriste présumée contre un
navire de l'US Navy dans le port d'Aden qui avait fait six tués,
11 disparus et 35 blessés.
Les vitres
de l'ambassade et des bâtiments à proximité ont
été soufflées par la déflagration, qui
n'a pas fait de victime, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une partie des murs entourant la mission diplomatique britannique
a été noircie.
A Londres,
le secrétaire au Foreign Office Robin Cook a affirmé
que l'explosion survenue dans l'enceinte de l'ambassade était
"une attaque terroriste", dans une interview à la
télévision britannique Sky News.
"D'après
ce que nous comprenons, une bombe a été jetée
par dessus le mur" d'enceinte de l'ambassade, a ensuite précisé
M. Cook dans une autre interview à la BBC-radio.
Un porte-parole
de l'ambassade britannique a pour sa part affirmé à
l'AFP que "nous tentons d'établir les causes de l'explosion.
Il serait prématuré de dire quoi que ce soit sur ce
qui a pu la causer".
"L'explosion
s'est produite dans l'enceinte (de l'ambassade) vendredi à
06H10 locales (03H10 GMT). Le bâtiment a subi des dégâts,
mais personne n'a été blessé. Seul un gardien
s'y trouvait", a indiqué de son côté le consul
général britannique à Aden, Bob Hunter.
M. Hunter
a déclaré que l'ambassade à Sanaa avait envisagé
de demander un "dispositif de sécurité supplémentaire"
aux autorités yéménites, à la suite d'une
série de manifestations cette semaine au Yémen en faveur
des Palestiniens. "On le fera sûrement maintenant",
a-t-il dit.
Par ailleurs,
les enquêteurs tentaient vendredi de faire la lumière
sur les raisons de l'explosion qui a sérieusement endommagé
jeudi l'USS Cole.
Les Etats-Unis
pensent qu'il s'agit d'une attaque suicide.
Le président
yéménite Ali Abdallah Saleh a cependant écarté
l'idée d'un attentat.
Selon
un diplomate occidental, "le président yéménite
semble être le seul à ne pas croire qu'il s'agit d'un
attentat terroriste".
A Washington,
un responsable du Pentagone a indiqué jeudi que des témoins
avaient aperçu deux hommes debout sur un canot pneumatique
juste avant l'explosion. Il a estimé que pour causer des dégâts
aussi considérables, il faut "énormément"
d'explosifs.
"Si,
comme cela semble le cas, c'était un acte de terrorisme, c'était
un acte lâche et méprisable", a déclaré
le président américain Bill Clinton.
"Nous
trouverons qui sont les coupables et ils devront assumer la responsabilité
de leurs actes", a ajouté M. Clinton.
De son
côté, le secrétaire américain à
la Défense, William Cohen, a affirmé que "personne
ne saurait nous attaquer avec impunité", estimant que
"l'explosion a les apparences d'un acte de terrorisme".
Le chef
des opérations navales de la Marine américaine, l'amiral
Vern Clark, a indiqué qu'il n'avait "aucune raison de
penser qu'il s'agissait de quoi que ce soit d'autre que d'une attaque
terroriste sans aucune justification".
Vendredi
à l'aube, onze marins américains, blessés dans
l'explosion à bord de l'USS Cole, ont été évacués
par avion vers Djibouti et opérés dans un hôpital
militaire français, a annoncé l'état-major des
armées (EMA) à Paris.
Selon
un diplomate américain, d'autres blessés américains
attendent leur transfert vers l'Allemagne.
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13/10
Aden: l'armée française évacue 11 blessés
américains sur Djibouti
PARIS
(AP) -- Au lendemain de l'attentat contre le destroyer américain
USS Cole dans le port d'Aden au Yémen, l'armée française
a annoncé vendredi matin qu'elle avait évacué
dans la nuit 11 marins américains vers Djibouti pour y être
opérés.
Après l'attentat conduit à l'aide d'un canot pneumatique
bourré d'explosifs et qui a fait six morts, 35 blessés
et 11 disparus, un Transall C-160 médicalisé a transporté
onze blessés, dont six dans un état grave, vers le centre
hospitalier des armées Bouffard à Djibouti.
Le ministère
français de la Défense précise dans un communiqué
que cet établissement servant à la fois pour les soldats
français en poste à Djibouti et pour les urgences civiles
djiboutiennes ''dispose d'équipements modernes qui permettent
d'apporter des soins dans des spécialités très
diverses'', avec notamment un service cardiologique, un service radiologique,
ainsi qu'un important service chirurgical.
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13/10
Yémen : l'armée française a pris en charge 11 américains blessés
PARIS
(Reuters) - Onze marins américains blessés par l'explosion
à bord d'un destroyer jeudi à Aden ont été
pris en charge par l'armée française stationnée
à Djibouti, a déclaré le ministère de
la Défense.
Les blessés
ont été évacués dans la nuit de jeudi
à vendredi à bord d'un Transall C 160 médicalisé,
et l'un d'eux est "dans un état très critique",
a ajouté un porte-parole du ministère.
Des opérations
chirurgicales ont débuté dès l'arrivée
des blessés à l'hôpital militaire Bouffard de
Djibouti, a précisé Jean-François Bureau.
Il a
ajouté que l'armée américaine comptait ensuite
évacuer les blessés en état d'être transportés
vers la base de Ramstein, en Allemagne.
L'explosion
a fait au total six morts, onze disparus, et 35 blessés.
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NOUVELLES
DE SOMALIE
08/10
Après un président, la Somalie a son premier Premier
ministre depuis 1991
DJIBOUTI, 8
oct (AFP) - Ali Khalif Galaydh est devenu dimanche le premier Premier
ministre de la Somalie depuis près de dix ans, désigné
par le président Abdoulkassim Salat Hassan, qui avait été
élu fin août par les principaux clans réunis lors
de la conférence de réconciliation nationale d'Arta,
à Djibouti.
Après
la désignation à Arta d'un parlement de transition et
l'élection par celui-ci du président M. Hassan le 26
août, la nomination d'un Premier ministre est la troisième
étape importante, bien que considérablement retardée,
d'un processus de paix unanimement soutenu par la communauté
internationale.
Mais il demeure
largement l'otage de l'attitude des chefs de guerres qui se partagent
le pays dans la violence et l'anarchie depuis la chute du président
Mohamed Siad Barre en 1991, et dont la quasi-totalité rejettent
le processus d'Arta et refusent de reconnaître la légitimité
du parlement de transition et du président élu.
M. Galaydh,
58 ans, est un Dulbahante, un sous-clan du clan des Darod, lequel
domine le nord et certaines régions du centre de la Somalie.
Ancien ministre
du président Mohamed Siad Barre, il dirige une compagnie de
télécommunications basée à Dubaï
et jouit du soutien des hommes d'affaires somaliens, très influents,
notamment à Mogadiscio, a expliqué à l'AFP un
conseiller du président Salat contacté au téléphone
à Djibouti depuis Nairobi.
M. Salat avait
assuré, dès sa prestation de serment, qu'il mettrait
en place rapidement un gouvernement, prévu par la charte de
transition d'Arta. Mais les tractations entre clans et les violences
persistantes entre milices des chefs de guerre, principalement à
Mogadiscio, ont considérablement retardé l'échéance.
M. Galaydh,
membre du parlement de transition, était aussi l'un des candidats
à la présidence battus fin août par M. Salat.
Un seul des
puissants chefs de guerre de Mogadiscio, Ali Mahdi Mohamed, s'est
pour l'instant rallié au processus d'Arta et reconnaît
le président Salat.
"Je ne
reconnaîtrai jamais Abdoulkassim Salat Hassan et son parlement,
qui est en exil, comme autorité légitime en Somalie",
a promis il y a une semaine le plus puissant chef de guerre, Hussein
Mohamed Aïdid.
De même,
les autorités du Puntland, région du nord-est de la
Somalie qui s'est déclarée autonome en 1998, et celles
du Somaliland, qui s'est déclaré "indépendant"
en 1991, ne reconnaissent pas les décisions d'Arta.
Conséquence
de la position intransigeante des chefs de guerre, et malgré
le début du recrutement d'une police nationale à Mogadiscio
- qui reste anecdotique -, les violences continuent de faire rage,
notamment dans la capitale.
Au moins six
personnes ont été tuées le 5 octobre et sept
blessées dans de violents combats entre milices dans le nord
de Mogadiscio. Cinq personnes étaient mortes le 3 octobre et
douze la veille.
Les heurts
entre milices puissamment armées, y compris à l'artillerie
lourde, se soldent la plupart du temps par de nombreuses victimes
civiles.
Le rejet du
processus d'Arta par les chefs de guerre s'explique principalement
par le fait que celui-ci prévoit de rendre le pouvoir à
la société civile, excluant ainsi les différents
chefs de clans et de factions.
Dès
son investiture, M. Salat avait promis de désarmer les milices,
en vain jusqu'à présent.
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09/10
Les chefs de guerre récusent aussi le nouveau Premier ministre
MOGADISCIO,
9 oct (AFP) - Le nouveau Premier ministre somalien Ali Khalif Galaydh,
tout comme le président Abdoulkassim Salat Hassan qui l'a nommé
dimanche, devra faire face à l'hostilité des principaux
chefs de guerre alors qu'il a promis de former un gouvernement en
sept jours.
A peine désigné
à Djibouti par le président élu le 26 août
dernier par les représentants des principaux clans dans le
cadre de la conférence de réconciliation nationale d'Arta
(Djibouti), M. Galaydh s'est montré confiant en annonçant
sa venue à Mogadiscio mardi et promettant de former son gouvernement
"d'ici une semaine".
Le premier
chef du gouvernement somalien depuis la chute du régime du
président Mohamed Siad Barre en 1991 peut déjà
s'attendre au soutien de l'influente classe des hommes d'affaires
de la capitale en tant que leur pair --il dirige une compagnie de
télécommunications à Dubai-- mais aussi de la
société civile qui a jusqu'à maintenant soutenu
le processus d'Arta.
Mais les chefs
de guerre dont les milices se partagent le pays et la capitale depuis
1991 ont déjà vivement rejeté son autorité
et sa légitimité, tout comme celle du président
Salat depuis plus d'un mois et de l'ensemble du processus d'Arta,
qu'ils ont boycotté.
Elu lui-même
par un parlement de transition désigné fin août
par les représentants des clans à la conférence
de réconciliation, le président Salat a nommé
son Premier ministre avec un retard considérable, au terme
de longues tractations entre clans.
Le plus puissant
des chefs de guerre, Hussein Mohamed Aïdid, dont les milices
contrôlent une grande part du sud de la capitale, répète
inlassablement que le processus d'Arta --la désignation d'un
parlement "en exil", d'un président et, maintenant,
d'un chef du gouvernement "illégitime"--, ne peut
conduire qu'à aggraver les violences et l'anarchie qui prévalent
depuis près de 10 ans en Somalie.
"La nomination
de Galaydh s'est faite au mépris d'un accord conclu entre Salat
et moi-même au cours d'une rencontre en Libye le mois dernier",
a déclaré lundi Aïdid à l'AFP à Mogadiscio.
Deux autres
chefs de guerre de Mogadiscio, Musa Sudi Yalahow et Osman Hassan Ali
"Atto", ont aussi averti que M. Galaydh ne serait pas le
bienvenu dans leurs fiefs.
"Salat
ne peut même pas parvenir à unifier Mogadiscio, alors
imaginez pour la Somalie !", a lancé Yalahow dans un entretien
avec l'AFP, ajoutant: "Comme je ne reconnais pas l'autorité
de Salat, j'estime qu'il n'a aucune légitimité pour
nommer un Premier ministre".
De même,
les autorités du Somaliland, auto-proclamé "indépendant"
en 1991 dans le nord-ouest de la Somalie, tout comme celles du Puntland,
auto-proclamé "région autonome" en 1998 dans
le nord-est, ont rejeté fermement la nomination de M. Galaydh
comme l'ensemble du processus de réconciliation parrainé
par Djibouti et soutenu unanimement par la communauté internationale.
Au Somaliland,
on s'est contenté de répéter, au ministère
de l'Information, que "le Somaliland n'avait rien à voir
avec le processus de paix de Djibouti".
Même
au Puntland, dominé par les Darod, dont le clan des Dulbahante
de M. Galaydh est une sub-division, le bureau de la présidence
a dénié toute légitimité au Premier ministre.
De leur côté,
des dirigeants de la communauté des hommes d'affaires et de
la société civile préparaient activement lundi
à Mogadiscio un accueil somptueux pour le nouveau chef du gouvernement,
a constaté un correspondant de l'AFP. M. Galaydh est attendu
dans la capitale mardi en compagnie du président Salat.
Parlant sur
les ondes de la télévision djiboutienne dimanche soir,
M. Galaydh a promis que "la priorité" de son futur
gouvernement "serait la reconstruction de la Somalie et la continuation
du processus de réconciliation".
Dès
son investiture, le président Salat avait également
promis de désarmer les milices, en vain jusqu'à présent.
Les combats continuent de faire rage dans les rues de la capitale,
entre milices qui s'affrontent à l'artillerie lourde.
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09/10
M. Galaydh, homme d'affaires et Premier ministre
MOGADISCIO, 9 oct (AFP) - Le Premier ministre somalien, Ali Khalif Galaydh,
est ancien ministre du président Mohamed Siad Barre déchu
en 1991, devenu un homme d'affaires prospère avant de revenir
en politique grâce à un compromis entre clans.
La Somalie
n'avait plus de Premier ministre depuis dix ans.
M. Galaydh,
59 ans, est un Dulbahante, une sub-division du clan des Darod, qui
domine une bonne partie du nord-est et du centre de la Somalie. Le
processus de réconciliation nationale entamé en mai
dernier à Djibouti et qui a abouti fin août à
la désignation d'un pouvoir central intérimaire, prévoyait
un partage entre clans dominants.
Les délégués
des principaux clans à la conférence d'Arta (Djibouti)
avaient convenu d'attribuer la présidence à un Hawiye,
la direction du gouvernement à un Darod et celle du parlement
de transition à un Rahanwein.
Candidat à
la présidence fin août, M. Galaydh a finalement demandé
aux représentants de son clan de reporter leurs votes sur le
nom de M. Salat, obtenant en échange la promesse d'être
Premier ministre, selon des sources proches de la conférence.
M. Galaydh
a toutefois était nommé avec un retard considérable
sur le calendrier initial, preuve que les tractations finales ont
tout de même été ardues.
Né à
Lasanod, dans le nord de la Somalie en 1941, il a terminé sa
scolarité en 1962 dans la ville de Cheikh, au Somaliland alors
protectorat britannique, avant de poursuivre ses études universitaires
aux Etats-Unis.
Ayant passé
une grande partie de sa vie dans ce pays, il est peu connu au sein
même de son clan mais, maniant un anglais et un arabe courants
ainsi qu'un Somali quelque peu "coloré", il sait
se faire apprécier de ses compatriotes par une élocution
douce et policée.
Revenu au pays
en 1968, il a pris la tête de plusieurs administrations avant
de devenir ministre de l'Industrie de Mohamed Siad Barre de 1980 à
1982. Il traîne, depuis, une réputation selon laquelle
il aurait trempé dans un scandale financier pour la construction
d'une usine de sucre.
Après
la chute de Siad Barre, il est devenu un homme d'affaires prospère
dans le domaine des télécommunications, dirigeant aujourd'hui
à Dubaï un conglomérat de plusieurs compagnies
de téléphonie.
Des clans rivaux
qui reprochent au processus de réconciliation d'avoir fait
la part belle aux islamistes, affirment qu'il appartient à
un mouvement fondamentaliste, Al-Islah, tout comme le président
Salat.
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16/10
L'un des principaux chefs de guerre somaliens retire sa confiance
et critique l'ingérance de M. Guelleh (Information
donnée par un lecteur)
http://www.somaliainter.com/
(en somali)
.........Le principal chef de guerre
soutenant la conférence d Arta (Mohamed Nourr dit Shattigudud),
retire sa confiance au nouveau président somalien. Déclaration
de Shattigudud faite a Addis Abeba. On dit que l'Éthiopie est
inquiète de la présence de nombreux intégristes
membres des sphères de Ben Laden dans le parlement somalien.
Et que l'Éthiopie a mal accepté l'attaque de l'église
éthiopienne de Djibouti qui se trouve a quelques mètres
du QG de la police nationale de Djibouti. Shattigudud dans sa conférence
dénonce l'immixtion de Guelleh qui a, selon Shattigudud, nommé
directement 25% des parlementaires somaliens.
Shaatigaduud
oo kala noqday kalsooniddii dowladda KMG Addis Abbab, Isniin 16 Okt
- Hogaamiyaha beesha Raxanweynta ee RRA Xasan Maxamed Nuur "Shaatigaduud"
ayaa u sheegay laanta af Soomaaliga ee BBC maanta inuu kala noqday
kalsooniddii uu siiyey dowladda kumeelgaarka ah ee lagu soo dhisay
Jabuuti. Warkii oo dhan
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16/10
Aucun chef de guerre n' a accepté de participer au gouvernement
créé par Guelleh
www.somalinet.com
(en somali)
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16/10 Les nouveaux
dirigeants somaliens s'installent dans le fief des chefs de guerre
MOGADISCIO,
16 oct (AFP) - Le président somalien Abdoulkassim Salat Hassan
et son Premier ministre Ali Khalif Galaydh s'efforçaient lundi
d'installer un pouvoir central à Mogadiscio, fief de chefs
de guerre dont la majorité ne les a pourtant pas reconnus.
Dimanche, le
Premier ministre a désigné Ismaël Mahmoud Hourreh,
57 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères.
Le premier
chef de la diplomatie somalienne depuis la chute du président
Mohammed Siad Barré en janvier 1991, a prêté serment
devant le chef de l'Etat puis s'est envolé vers Le Caire, où
il doit participer mercredi à la conférence ministérielle
préparatoire du sommet extraordinaire de la Ligue arabe.
Accueillis
avec ferveur par la population de la capitale lassée par une
décennie de luttes claniques, les nouveaux dirigeants issus
d'une conférence de réconciliation organisée
entre mai et septembre par Djibouti ont noué des contacts avec
les chefs de guerre qui se partagent le contrôle de la ville.
Le Premier
ministre somalien a affirmé dimanche que la composition du
gouvernement serait annoncée dans moins d'une semaine et qu'"une
réunion avec les chefs de guerre était prévue
au cours des prochaines vingt-quatre heures".
Toutefois,
plusieurs chefs de faction contactés par l'AFP n'ont pas confirmé
être prêts à rencontrer les dirigeants issus de
la conférence d'Arta (Djibouti).
L'un des principaux
défis pour les nouvelles autorités est celui de la sécurité,
dans une ville où circulent toujours un nombre incalculable
d'armes automatiques individuelles, AK47, M16 ou mitrailleuses montées
sur des véhicules tout terrain.
Dernières
violences en date, cinq personnes ont été tuées
le 11 octobre lors d'un échange de tirs entre des hommes armés
non identifiés et les gardes du corps d'un groupe de députés
qui venaient pour la première fois dans la capitale depuis
leur désignation fin août à Arta.
Toutefois,
selon une source proche des nouvelles autorités, de nombreux
miliciens, sous l'influence de leurs chefs traditionnels, ont changé
de camp et abandonné les seigneurs de guerre. D'autres, dans
l'expectative, sont retournés dans leurs régions d'origine.
Près
de 4.000 anciens miliciens ont entamé une embryonnaire formation
militaire sous la houlette de la nouvelle administration. A proximité
de l'aéroport, toujours fermé, se trouve l'un des trois
camps censés former les nouvelles recrues de l'armée
et de la police, a constaté un correspondant de l'AFP.
Selon le général
Ali Ismaël Mohamed, désigné par le chef de l'Etat
comme conseiller pour les questions de sécurité nationale,
"les hommes en armes à Mogadiscio sont estimés
entre 20.000 et 30.000".
L'Etat ne pourra
pas incorporer tous ces hommes dans les forces gouvernementales et
envisage de remettre des sommes symboliques à ceux qui voudront
se débarrasser de leurs armes de guerre, a-t-il précisé.
Parallèlement
doivent s'ouvrir des centres de formation afin qu'une partie de ces
hommes apprennent à gagner leur vie en exerçant d'autres
métiers "que celui d'homme de main ou de défenseur
de la cause tribale", a précisé le général
Ali Ismaël Mohamed, ancien directeur de l'Institut des études
stratégiques somalien, qui vient de rentrer à Mogadiscio
après dix ans d'exil.
Face aux risques
de dérapage, le premier souci des nouveaux dirigeants est d'éviter
toute confrontation afin de rassurer aussi la communauté internationale
sur le retour de la stabilité en Somalie.
Le président
Salat a affirmé dimanche à la presse: "(...) nous
maintiendrons toujours ouvertes les portes des négociations
et du dialogue avec les opposants qui ont le droit d'exprimer leur
point de vue et leur désaccord. Mais nous n'accepterons pas
la guerre."
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Dépêche
14/10
Est-ce-que l'Armée française a contribué à
la manifestation Anti-Israëlienne à Djibouti ?
A la suite de
l'attentat d'un navire de guerre américain à Aden, par
un pneumatique bourré d'explosifs, finement calculé à
la méthode d'Adwani, spécialiste des explosifs récemment
gracié par le président de la République de Djibouti
et qui, dès sa sortie de la prison de Gabode, avait immédiatement
quitté Djibouti pour le Yémen.
A Djibouti, aujourd'hui
le 13 octobre 2000, une " très importante manifestation
anti-Israëlienne a été organisée ", selon
les dires de l'organisateur patenté par le deuxième Bureau
de l'Armée française et qui dès hier soir, n'a
pas hésité à dévoiler son visage à
travers les écrans de la RTD ( Radio et Télévision
de Djibouti ).
Cette manifestation
avec les grands ténors du régime, nous fait penser à
la manifestation anti-française dans l'affaire du juge Borrel
et la manifestation anti-américaine, orchestrées par les
mêmes personnages et dont le président de l'Assemblée
Nationale Said Ibrahim Badoul avait certainement obtenu "le premier
prix des manifestants " avec un don " de gadget d'ordinateurs
"offert par les Ambassades des Etat-Unis et de la Chine.
Seul ce genre
de manifestations organisées par l'équipe du régime
dictatorial a droit à un encadrement par la police politique
et les forces de sécurité qui les entourent pour manifester
et faire croire à l'existence des Droits à la liberté
d'expression et de manifestation en République de Djibouti.
Paradoxalement
et en même temps, les prix des denrées de première
nécessités (riz, sucre, farine,
) et ceux du pétrole
s'envolent. Les boulangers et l'Electricité de Djibouti ( EDD
) menacent d'augmenter une seconde fois les prix du pain et de l'énergie.
Les pauvres ménagères, les femmes au foyer, les enfants,
bref toutes les couches sociales vulnérables, crient famine et
surtout, n'ont pas droit à exprimer publiquement leurs souffrances,
n'ont pas droit à descendre dans la rue, n'ont pas droit à
manifester pacifiquement.
Le
peuple a faim.
Que demande le
peuple ? Il demande : du pain, son salaire, le droit au travail, le
droit à une justice libre et indépendante.
Djibouti,
le 13/10/00
Votre correspondant
AMAHE.
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13/10
Nouvelles de dernières minutes:
Cette manifestation gouvernementale a complètement dérapé.
L'église Ethiopienne a failli être incendiée et
la police à fait usage de ses armes.
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14/10
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
COMMUNIQUE
DE PRESSE N°23 du 14 octobre 2000
La
manifestation Gouvernementale est sauvagement
réprimée par les forces de répression Gouvernementales.
Le vendredi
13 octobre 2000, après plusieurs appels à travers les
mass-média gouvernementaux et en particulier par la Radio Télévision
de Djibouti, une manifestation d'une certaine importance s'est déroulée
dans les rues de la capitale.
A 800 mètres de l'Ambassade des Etats-Unis et au niveau de la
gare de Djibouti, les Forces de l'ordre ont commencé à
repousser les manifestants d'abord par des grenades lacrymogènes
et ensuite par balles réelles.
Dans leur repli, certains manifestants se sont pris à l'église
éthiopienne et plusieurs véhicules ont été
saccagés.
Le bilan est actuellement lourd : cinq blessés grièvement
atteints et plusieurs dizaines d'arrestations.
La LDDH est
très préoccupée par ces méthodes du gouvernement
d'enflammer les esprits et de ne pas être en mesure de gérer
une simple manifestation organisée sous sa responsabilité.
La LDDH s'élève
avec la plus grande vigueur contre ces scènes de provocations
organisées qui visaient délibérément des
ressortissants étrangers, des lieux de culte et des Représentations
des pays amis .
La LDDH tient
à rassurer tous les étrangers résidant à
Djibouti, en particulier la Communauté française et éthiopienne
vivant dans notre pays auxquelles elles expriment son appui sans réserve
en conformité avec notre Constitution.
La LDDH demande
encore à la BBC Somali Section d'éviter de perdre sa crédibilité
en diffusant des informations erronées et tendancieusement incomplètes
sur la situation dangereuse en République de Djibouti.
Enfin la LDDH
rappelle que le régime djiboutien a toujours refusé à
son peuple le droit élémentaire et légitime de
manifester pacifiquement et d'exprimer sa détresse.
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19/10
LA MANIFESTATION DU 13 OCTOBRE : AU MOINS DEUX MORTS !
Nous
apprenons que plusieurs personnes (au moins deux) sont mortes à
la suite de blessures par balles, alors qu'elles participaient à
la manifestation 'conseillée' du 13 octobre, à la demande
des autorités.
Pourtant,
l 'Armée nationale djiboutienne avait tiré sur la foule
avec des balles réelles, faisant plusieurs blessés (et
maintenant au moins deux morts). Il y avait eu de nombreuses arrestations.
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou
celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit
en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages déjà "élus" :
LA
LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 - Le général Yacin
YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M.
Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed
Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème
nomination)
BULLETIN
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 - Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre
de l'Economie et des Finances.
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15
/ 10 AMBIGUÏTÉ, MACHIAVÉLISME OU DÉSORDRE
?
Nous apprenions
que M. Guelleh avait suscité et encouragé le 13/10/00
une manifestation anti-israélienne, en utilisant tous les média
qui sont à sa disposition : TV, radio. Puis peu de temps après
nous avions été alertés par l'annonce de la répression
sauvage de cette manifestation : plusieurs blessés graves, des
dizaines d'arrestation.
Pour les observateurs
que nous sommes, il pourrait sembler évident que M. GUELLEH a
voulu donner des gages à Israël, état avec lequel
il entretiendrait des relations privilégies (cf notre article
du 28/05/00 "CONFIRMATION
DU RENFORCEMENT DES RELATIONS DJIBOUTO-ISRAELIENNE - UN REPRÉSENTANT
ISRAÉLIEN EN POSTE A DJIBOUTI ? ")
En réprimant
une manifestation anti-israélienne, il prouverait ainsi au gouvernement
israélien qu'on peut compter sur lui. C'est
son affaire et nous nous n'interviendrons pas dans les alliances ni
dans les choix de la politique étrangère de l'État
djiboutien. Nous n'interviendrons pas dans ce débat qui n'est
pas celui qui se pose au peuple djiboutien et qui fait l'objet d'une
actualité tragique.
Mais nous sommes
choqués de constater que Monsieur Guelleh aurait pu à
quelques heures d'intervalle :
- demander au
peuple de manifester, contre Israël,
- lui opposer
froidement des forces armées qui tirent sur lui avec des balles
réelles.
Pourrait-on être
plus fourbe .... Cela n'a pas de nom. Si probablement celui de : 'CRIMINALITE'
!
Si M. GUELLEH
pense tirer un profit de cette macabre comédie, qu'il se trompe.
Le monde entier aura certainement pris acte de ce qu'il a commis le
13 octobre et personne n'aura été dupe de son jeu sur
deux tableaux. Dans le monde arabe, restera-t-il simplement celui qui
a réprimé une manifestation anti-israélienne ?
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16/10
APPEL POUR UN ARRÊT IMMEDIAT
DES MASSACRES
DES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS AFRICAINS EN LIBYE.
À
envoyer à L'Ambassade de Libye , 2 Rue Charles Lamoureux 75.
016 Paris
ou adressez une copie à actus@club-internet.fr
et fntr@infonie.com
A faire circuler autour de vous svp
Septembre 2000,
C'est le septembre noir des immigrés noirs africains en Libye.
En effet une vague de climat xénophobe et raciste s'était
abattue sur les travailleurs africains immigrés, notamment ceux
du Tchad, du Soudan, du Nigeria, du Niger, du Ghana, du Togo, de la
RCA, du Mali, du Burkina Faso.
Cibles d'un véritable pogrome meurtrier: on dénombre parmi
eux plusieurs dizaines de victimes massacrées ou blessées.
Quant aux survivants, ils ont perdu tous leurs biens. En attendant leur
rapatriement dans leurs pays respectifs, ils sont retenus parqués
dans des camps de concentration.
Ces travailleurs immigrés sont victimes d'une part de la misère
qui les a contraints à s'exiler et par ailleurs des flambées
oratoires et panafricanistes du Guide Mouamar Ghadafi, qui encourageait
les Africains noirs à venir s'installer en Libye. C'est la raison
pour laquelle la jamarhiya arabe libyenne abrite environ 2 millions
de travailleurs immigrés sur un total de 6 millions d'habitants.
Au fur et mesure que parviennent les témoignages des rescapés
et rapatriés, nous sommes consternés de constater que
la population libyenne s'est laissée aller à une xénophobie
et à un racisme meurtriers envers les populations innocentes.
Face à cette montée de racisme et de violence, nous sommes
amenés à nous poser des questions sur la volonté
des autorités libyennes à faire respecter dans leur pays
les plus élémentaires droits de l'Homme.
Nous nous étonnons également du
silence pesant et malsain de certains dirigeants africains dont les
concitoyens subissent ainsi les pires avanies. Cela ressemble fort à
un silence complice, les qui caractérise les rapports personnels
entre les dirigeants prévalent sur le droit de leurs peuples.
Au nom des Droits
de l'Homme, nous signataires du présent Appel :
- invitons
tous ceux qui luttent pour le respect de ce droits à manifester
le 14 Octobre 2000 à 14 heures à Paris pour que cessent
ces massacres et ces humiliations des travailleurs étrangers
en Libye
- demandons la création d'une commission d'enquête internationale
placée sous le contrôle de l'OUA, de l'ONU,des associations
de Défense des Droits de l'Homme des pays concernés afin
que soient établies toutes les responsabilités.
- prions le gouvernement libyen de faire traduire en justice les auteurs
de ces actes inqualifiables afin que soient préservées
les bonnes relations entre les pays et les peuples.
- dans le même esprit de conciliation, demandons au gouvernement
libyen de procéder dans les meilleurs délais à
une juste indemnisation des victimes et de leurs familles.
- demandons enfin aux dirigeants de l'Afrique noire dont les ressortissants
sont ainsi massacrés, spoliés, enfermés dans des
camps de réagir en faisant passer les intérêts de
leurs concitoyens avant leurs amitiés personnelles.
A consulter
aussi : http://www.maxpages.com/tchad/carrefour16
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Note de l'ARDHD
:
L'ARDHD apporte
son soutien sans réserve à cette action et elle a signé
la pétition.
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16/10
CAMEROUN
chers
amis,
Nous tenons à vous informer de la censure dont nous sommes victimes.
Nous avons envoyé le message d'Appel pour un Contre-sommet à
yaoundé (que
vous avez reçu) à plus de 500 personnes et organisations.
Nous avons reçu
des réactions d'adhésion de plus en plus nombreuses et
enthousiastes pendant
un mois ( septembre). Mais notre adresse electronique (neptun@camnet.cm),
serveur officiel du Cameroun, est surveillée depuis le 7 octobre
car après
avoir été convoqué à la police pour subir
un interrogatoire en bonne et due
forme... nous ne recevons plus que des réactions opposées
à ce projet;
ci-attaché la réaction de François Jay de Africa
21 et la réponse que nous
leur adressons.L'initiative est également en discussion au sein
de
l'Association SURVIE...Les collectifs ses "Sans Papiers" sont
aussi prêts à
nous soutenir en France et en Europe.
Nous comptons donc sur vous pour continuer la mobilisation autour de
ce
projet si jamais nous sommes réduits au silence ici, au Cameroun...
mle
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