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LA
LIBERTÉ N°
26
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année
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LA
LIBERTÉ : votre journal se construit chaque jour devant vous,
avec vos contributions. Chacun peut s'y exprimer librement et sans
aucune censure. . .
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SOMMAIRE
N° 26.
. . . du
9/12/00 au 15/12/00
-
La France remet, sans débat contradictoire, le Général
Yacin Yabeh à M. GUELLEH / Nouveau geste incompréhensible
de soutien français en faveur du système GUELLEH ?
- M Ahmed DINI, dans un communiqué adressé à
l'ADI, dénonce vivement la tentative du Général
Yacin YABEH.
- Le fossé 'social' se creuse entre la population qui s'appauvrit
d'un côté et les proches de Guelleh, qui s'enrichissent
de l'autre. (Reportage) |
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Le
18 décembre, manifestation devant l'Ambassade de Djibouti à
Paris, en hommage aux victimes civiles innocentes du massacre d'ARRIBA |
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Courrier des lecteurs
9/12
Mais d'autre part, on aimerait que chacun soit mis en face de ses
responsabilités. . .
9/12
La représentation du PRD à l'étranger condamne
ce coup de force du général yacin yabeh
9/12
nous souhaitons la bienvenue dans les rangs de l´opposition
à Monsieur Yacin Yabeh Galab
9/12 Il n'y a pas de vrai sentiment patriotique et d'appartenance
nationale
15/12
Je vous conseille une certaine vigilance, quant au prétendu
correspondant qui se présente comme "le représentant
du PRD à l'étranger"
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Dossier
: Yacin YABEH
15/12
Le Général Yacin Yabeh Galab et 12 policiers inculpés
de complot et d'atteinte à la sûreté de l'Etat
(ADI)
13/12
Le Général Yacin Yabeh devrait être présenté
mercredi 13 à la justice (ADI)
13/12
: Aux dernières nouvelles, le Général Yacin
Yabeh aurait été conduit à l'hôpital
12/12
Les condamnations officielles de la tentative
10/12 A Djibouti, dans la plus grande discrétion,
la France livre un opposant politique au bourreau.
(Communiqué de presse de l'ARDHD)
9/12
Ahmed Dini, au nom du FRUD condamne le 'coup de force' de Yacin
YABEH (Communiqué publié
et diffusé par ADI)
9/12 Parmi les dépêches de l'ADI
9/12
LA FRANCE, UNE NOUVELLE FOIS, AU SECOURS DU DICTATEUR DE DJIBOUTI
? Elle envoie, sans débat contradictoire, un opposant politique
au bourreau. Le non-respect de la constitution française
! (ARDHD)
09/12
La France a reçu des assurances concernant l'ex-chef de la
police. (AFP)
9/12
Des désertions massives de policiers djiboutiens (Bruits
et rumeurs)
09/12
Le président Guelleh mate de manière musclée
une mutinerie policière (AFP)
09/12
La France remet l'ex-chef de la police aux autorités de Djibouti.
(AFP)
08/12
L'ex-chef de la police "a pris contact" avec des responsables
français. (AFP)
08/12 Le gouvernement djiboutien annonce la fin de la rébellion
(Reuters)
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Tape
- à - l'il du Ministre des Finances. Est-il
provocateur, menteur, tout simplement un raté, ou est-il
les trois à la fois ?
INTERVIEW
DU Ministre DES FINANCES (Magazine ECO
N° 159 Cotonou - Bénin)
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A
lire dans LOI cette semaine.
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SOMALIE : LA POLICE CHANGE, LE COMMISSAIRE RESTE
-
FRANCE/MADAGASCAR : GUY SERIEYS
-
ÉTHIOPIE : Pénurie DE PRODUITS Pétroliers
-
DJIBOUTI : LE COUP DE Tête D'UN Général
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9/12
On reporte la création a Djibouti du mouvement du 7 Décembre |
13/12
Le fossé 'social' se creuse entre
la population qui s'appauvrit d'un côté
et les proches de Guelleh, qui s'enrichissent de l'autre. (Reportage) |
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APPEL
A MANIFESTER LE 18 DÉCEMBRE
DEVANT
L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS |
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Dans
un communiqué daté du 10 novembre, l'ADD appelle à
manifester le 18 décembre à proximité de l'Ambassade
de Djibouti à Paris, en hommage aux victimes civiles innocentes
assassinées par le régime de M. GUELLEH à Djibouti
le 18 décembre 1991. Notre Association, qui a organisé
les premières manifestations, pendant plusieurs années,
se joint à cet appel, qu'elle soutient. |
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13/12
Le fossé 'social' se creuse entre
la population qui s'appauvrit d'un côté
et les proches de Guelleh, qui s'enrichissent de l'autre. (Reportage)
Ce
reportage a été réalisé par l'un de
nos lecteurs.
Les photos
sont des photos d'archives qui nous ont été aimablement
prêtées.
Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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Copyright :
Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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L'une des
belles villas construite avec l'argent détourné. Cette villa est
proche de celle du Président Dictateur Guelleh. Nous ignorons
qui l'habite, probablement un dignitaire et sa famille. A Djibouti
les dignitaires construisent leurs palais à côté
les uns des autres et surtout le plus loin possible des quartiers
populaires, toujours prés de la mer sans doute pour s'échapper
si le régime sombrait !
Les grands vivent comme des princes, les petits meurent à petit
feu dans un silence total. Certains n'hésitent plus même
à parler de deux formes de morts : celle des puissants qui bénéficient
de funérailles royales, celle des petits que l'on enterre vite
sans se soucier des causes du décès et pour lesquels
on conclut " ti sii ayaa soo dhamaatay " .
N.B. Un lecteur nous informe qu'il s'agit de la villa du fameux
BOREH, dont nous avons souvent parlé dans notre journal
: l'ami 'financier' de Guelleh. (Cf courrier des lecteurs)
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Ici le marché
de la cité du stade, étrange cohabitation entre fruits, légumes
, poubelle et égouts. Que dieu protége nos familles et nos enfants,
car nos mères font leurs courses dans des marchés identiques à
celui-ci. La ville de Djibouti est de plus en plus sale, pourtant
le service de la voirie est censé ramasser les ordures. Mais la
réalité, c'est que les ordures sont partout... nous
ignorons le montant du budget de la voirie pour son fonctionnement
et celui des prélèvements par les proches du Président
Dictateur. Il n'est pas exclu que les fonds, qui subsistent après
les différentes ponctions, ne permettent que d'assurer
la propreté autour des villas des dignitaires du régime.
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Copyright :
Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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L'état lamentable
de la route départageant la cité du stade et le quartier 7 . Le
jour J, il conviendra de demander des comptes à l'actuel ministre
de l'éducation qui était à la tête de la direction des TP. Apres
avoir englouti tous les crédits destinés aux constructions des
routes et à leurs entretiens, son maître et Président Dictateur
IOG l'a nommé Ministre de l'Education en signe de remerciement.
Comme quoi à Djibouti, le détournement propulse les gens aux grades
supérieurs.
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Avenue NASSER,
près du CFPA. Travaux d'assainissement qui traînaient. La cause
n'est pas la lenteur de l'entreprise censée les terminer, mais
bel et bien, le refus du pouvoir d'honorer ses dettes envers l'entreprise.
Bienvenue dans le pays où l'on amasse sa fortune sur le
dos des finances publiques : le Ministre des Finances, celui qui
'emprunte' de l'argent au trésor national vous recevra
à bras ouverts .... et si vous lui plaisez, il vous donnera peut-être
les recettes 'secrètes' du régime .... pour
s'enrichir !
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Copyright : Octobre 1997 (RAWT).
Toute reproduction interdite sans l'accord de RAWT.
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Cité du Progrès,
quartier de la classe moyenne ou ce qu'il en reste. Avec la crise,
la population se scinde en deux parties : les pauvres dans les
quartiers et les riches dans leur belles villas. La classe moyenne
se paupérise et rejoint la classe pauvre.
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9/12
Des désertions massives de policiers djiboutiens
comprenant
des officiers sont rapportées à la frontière
somalienne. Il est actuellement acquis que plus de 200 soldats
se sont mis en rapport avec le Commandement militaire du Mouvement
National Djiboutien base a Harguiesa au Somaliland.
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon
anonyme en général (pour garantir la sécurité
des auteurs) le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui
souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits
de l'Homme.
Réponse
à un représentant du PRD à l'étranger
pour la lettre intitulée " M Moussa, il
faut aussi réaliser que le peuple djiboutien a été
dupé parce que certains de vos soutiens étaient
honnis du peuple".
Mais
d'autre part, on aimerait que chacun
soit mis en face de ses responsabilités. . .
Cher compatriote
Je tiens
tout d'abord à vous féliciter pour vos engagements
politiques et de vos dénonciations de la dictature de IOG.
Mais le but de ma lettre est de vous faire remarquer deux choses
: LA première étant les facteurs qui ont faits que
l'opposition à "perdu" les élections,
serait-ce que Monsieur moussa s'est associé avec le GDR
comme vous le dites au milieu de votre lettre ou un véritable
rafle organisé par le bandit IOG comme vous le citez au
début de votre lettre.
Personnellement, étant présente sur place et vivant
dans un quartier populaire, je peux vous assurer que la population
était prête à voter n'importe qui sauf la
RPP et surtout pas l'horreur que représente IOG. Et si
mes souvenir sont bons, même les personnes âgées
sur lesquelles la RPP avait l'habitude de compter dessus ne voulaient
pas entendre parler car ils savaient qu' IOG est responsable de
la misère qui engloutit le pays puisque c'est lui qui gouvernait
depuis 10 ans.
La deuxième chose, est votre façon de parler du
passé des membres du GDR. Ce
vrai ce sont eux qui ont instauré la mauvaise gouvernance
qui a engloutit toute la richesse du pays, qui ont instaurés
la corruption avec la bénédiction de l'oncle de
IOG, ça on le sait. . Mais moi, je voudrais vous souligner
que beaucoup des gens à Djibouti ont des dettes envers
la population que ce soit sous la colonisation ou après.
Lesquelles me diriez-vous?je peux vous en citer des centaines
mais à quoi bon? Ne faut-il pas regarder vers l'avant comme
d'ailleurs a fait le peuple djiboutien
après l'indépendance au lieu d'être diviser.
Se sont-ils retourner pour massacrer les gendarmes et les policiers
coloniaux, les anciens partisans de la présence française,
des représentants de l'administration française
par exemple Monsieur Ali Aref ou même des militaires français
restants ect. . . . Non, je crois que toi et moi, nous sommes
nés d'un peuple tolérants et pas rancuniers du tout.
Et on ne peut que remercier dieu. Mais d'autres part, on aimerait
que chacun soit mis en face de ses responsabilités et je
crois que ceci viendra avec la démocratie, je ne vais pas
dire "aux armes citoyens" parce que je n'aime pas la
guerre mais je dirai plutôt unissons-nous pour combattre
LES MONSTRES QUI NOUS MALMÈNENT.
Dernières
remarques, d'abord pour monsieur Moumin Bahdon, on ne peut ême
pas
dire qu'il servait une tribu car ce monsieur est tellement égoïste
que le partage lui est inconnu et tout le membre de sa tribu vous
le confirmera. Enfin, je ne vous voudrais pas défendre
monsieur Guédi, mais lui trouver comme défaut le
fait qu'il soit vieux en l'appelant le vieux Guédi me semble
déplacer car nous ne jugeant pas l'aspect des gens mais
leurs actes envers les citoyens. Et être une vielle personne
ne pas un crime au contraire, la vieillesse est une signe de sagesse(je
ne vous l'apprend pas). Enfin je termine ma lettre qui a été
une lettre impulsive en ce sens que
l'acte de l'écrire me venue à la lecture de la votre
et surtout du fait que j'ai assisté aux événements
qui ont précédés et suivit les élections
d'avril 99 et qui m'ont marquée à vie.
Sur ce
je vous quitte cher compatriote, j'espère que je ne vous
ai offensé en aucun sens et vous dire que je suis d'une
tribu car dieu m'a fait naître d'une famille mais quand
il s'agit de mon pays j'ai qu'un nom, qu'une nationalité
Djiboutienne. .
Bon ramadan
à vous et aux autres expatriés
bon ramadan à Daher Ahmed Farah que j'admire énormément.
Une expatriée de l'injuste instaurée par IOG
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9/12
La représentation du PRD à l'étranger condamne
ce coup de force du général yacin yabeh
Cher ami
djiboutien,
je tiens
tous d'abord à ce qu'on garde notre sang froid devant les
événements dramatiques qui secouent notre pays.
Depuis l'aube des 6 jours le parti du renouveau démocratique
appelle les djiboutiens à la situation économique
et politique qu'a créé l'actuel homme fort du pays.
La représentation
du PRD à l'étranger condamne ce coup de force du
général yacin yabeh non pas contre son ancien camarade
de classe (allusion aux nombreux complots qu'ils ont réalisés
ensemble contre le peuple) mais contre la stabilité fragile
de notre pays. guelleh se doutait fort bien que le général
allait faire un complot contre lui. Ces agissements de M yacin
yabeh n'est pas nouveau en raison qu'en 1994 principalement avant
le 27 juin, des policiers qui sont revenus de la guerre avec le
FRUD ont été manipulé par guelleh pour qu'ils
mettent le désordre dans l'enceinte de l'école de
police de Nagad Yacin avait ce jour la compris que guelleh voulait
lui enlever le titre de général de la FNP. Yacin
avait dans ce temps négocier avec les
policiers rebellent qui était animé par le commandant
abdourahman (le frère
de moussa tour tour mamassan).
Le général
voyait pendant ce trouble, une petite tentative de coup d'état
contre sa personne. M Guelleh n'aime pas trop la popularité
de ce général qui grandissait chaque jour dans l'ancienne
de la caserne youssouf ali chirdon. En plus le général
était aimé de ses hommes en raison qu'il ne pratiquait
pas le tribalisme à l'encontre d'eux.
Il a même
ouvert pour eux une grande mosquée, un grand gymnase, un
club de
foot, stage de formation en Allemagne, France, Maroc, Algérie,
Madagascar, Éthiopie, bénin etc. . . Donc cher djiboutiens,
ce n'est pas la peine de penser immédiatement au tribalisme,
mais il faut que vous demandiez l'aide de ALLAH(sawt)pour qu'il
ne m'est
pas notre pays dans le cycle de la violence qui ravage nos voisins
et l'afrique toute entière parce que si une guerre éclate
au pays ou croyiez vous que vous allez!vous ne pouvez pas traverser
la mer en raison des requins, nous ne pouvons pas aller se réfugiez
en somali, alors chers frères et surs n'oubliez pas
que c'est votre pays et non pas un autre. Le PRD est à
l'écoute de la situation et vous informera des que nous
aurons du nouveau sur la situation.
J'appelle
de mes voeux tous les djiboutiens pour qu'il ne perde pas confiance
en l'avenir de notre pays. Je voulais par la dire quelque mots
sur l'analyse de M Roger vincent sur la situation de notre pays.
Je voulais faire savoir à ce Monsieur que je partage pas
sa vision qu'il nous donne de la réalité sur le
terrain en raison Monsieur qu'il ne faut pas dramatiser les choses
et qu'en plus c'est le gouvernement français qui a soutenu
cette dictacture. Donc cher monsieur il faut mieux que vous persuadé
votre gouvernement qui se dit champion des droits de l'homme de
ne pas
soutenir la dictacture (le petit frère peut toujours compter
sur le grand
frère. )C'est sur ses paroles que le PRD appelle de ses
vux à l'union des
djiboutiens contre la conspiration étrangère.
Le
représentant du PRD à l'étranger.
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9/12
nous souhaitons la bienvenue dans les rangs de l´opposition
á Monsieur Yacin Yabeh Galab
Bonjour
mon ami Schaal
Aujourd´hui
le vrai visage de Monsieur Ismail Omar Guelleh et le systeme politique
et clanique de Gouled et Guelleh sont dévoilés au
grand jour.
Dépuis
l´indépendance, le poste de Ministre de l´Intérieur
et celui de chef de la Police étaient réservés
uniquement au clan des fourlaba en signe de reconnaissance depuis
la mort du héros de l´indépendance nationale
en l´occurence M. Mahamoud Harbie Farah.
Le premier
Ministre de l´Intérieur du gouvernement aprés l´indépendance,
qui a mis Gouled à la tête de la République,
était le frére de Mahamoud Harbie Farah en l´occurrence le défunt
Ibrahim Harbie Farah et le dernier Ministre de l´Intérieur du
gouvernement de Gouled était aussi Idriss Harbie Farah. M. Guelleh
a modifié l´équation politque basée sur le tribalisme.
L´arrivée
de Monsieur Guelleh à la tête de l´Etat a changé
complétement la donne politique : Le Ministre de l´Intérieur
et le chef de la police Nationale sont choisis, pour la premiére
fois de l´histoire de la République de Djibouti parmi
des non-Fourlaba.
Monsieur
Yacin Yabeh Galab qui avait été nommé à
ce poste pour les raisons citées ci dessous n´a pas
voulu quitter le poste de Chef d´État Major de la
Police, sur la publication d'un décret présidentiel,
conforme pourtant à la constitution.
Cela veut
dire que M. Yacin Yabeh gérait les forces nationales de
la police comme sa propre entreprise familliale et qu'il a engagé
des jeunes officiers manquant de compétence mais appartenant
tous à son propre clan "Fourlaba".
Ces jeunes
ont grimpé les différents échelons de la
hiérarchie : Lieutenant, Capitaine, Commandant et Lieutenant
colonel bien que manquant totalement des compétences nécessaires.
Jamais dans l´histoire de la hierarchie d´une police
moderne dans une démocratie moderne, on avait vu des ascensions
aussi fulgurantes.
Aujourd´hui
les fidéles lieutenants de Monsieur Guelleh sont écartés
en douceur par le pouvoir et ils sont en voie d´élimination
physique selon la methode traditionnele de Gouled, Guelleh.
Dans le
journal de la LIBERTÈ No 25 j´ai lu un article d´un
compatriote Djiboutien qui faisait illusion du l´élimination
physique du commissaire de la police Monsieur Abdillahi.
Oh! combien
de fidèles djiboutiens, serviteurs du gouvernement de Gouled
et de Guelleh sont tombés dans des embuscades préméditées
: ce sont les techniques odieuses d´élimination physique
du gouvernemant Gouled et Guelleh, dont la liste est longue.
Nous
les Djiboutiens de l´Étranger, nous souhaitons la
bienvenue dans les rangs de l´oposition á Monsieur
Yacin Yabeh Galab qui était considéré autrefois
comme un dieu intouchable du regime de Gouled et Guelleh.
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9/12
Il n'y a pas de vrai sentiment patriotique
et d'appartenance nationale
A la lumière
des événements qui viennent de se passer a Djibouti,
Il serait intéressant de comprendre pourquoi les Djiboutiens,
contrairement a la majorette
des autres pays d'Afrique et de la région, n'ont jamais
réussi à renverser un régime que tout le
monde ou presque déteste.
Il y avait,
le coup rate du MPl après l'indépendance, celui
des officiers issus du FLCS, celui des amis de Aden Rouble, celui
mort ne de Général Ali Meidal (avant d'être
mis au placard), celui violent des frères Arefs, celui
du FRUD et enfin le fiasco du Général
Yacin Yabbeh.
Beaucoup
s'interrogent sur les raisons de ces échecs ; Certain disent
que c'est la France, d'autre s'accorde sur l'ingéniosité
de l'oligarchie au pouvoir mais personne ne semble toucher la
vérité du doigt.
C'est un
secret de polichinelle pour personne que tous les leaders Djiboutiens,
a tort ou a raison, s'appuie sur leur ethnie ou tribu. Il n'y
a pas de vrai sentiment patriotique et d'appartenance nationale.
Djibouti est un pays maudit par l'opportuniste ou, celui qui siège
au palais, va gouverner par défaut et pour toujours.
J'ai beau
regarder la scène nationale, je ne trouve pas une seule
personne que je puisse dire qu'elle vaille la peine du sacrifice
de ma vie. Pourtant c'est cette question que toute personne se
pose avant de se jeter au feu pour soutenir un putsch ou une guerre
nationale.
Je suis
convaincu qu'une bonne partie des tentatives de putsch que j'ai
cite auraient réussies s'ils avaient un support large et
national qui transcendait toutes les composantes nationales et
cela, ne tombe pas du ciel le jour ou vous êtes éjectez
de votre siège douillet mais se travaille et se cultive
au fur des ans.
Malheureusement,
pour presque tous ces auteurs, le putsch n'était qu'une
méthode pour eux de servir leur personne et d'arriver au
pouvoir. Ils ont recrute presque uniquement a l'intérieur
de leur ethnie ou tribu. et pour édulcorer le tout ont
engage les gens externes juste pour la façade. Malheureusement,
cela devient burlesque et beaucoup de djiboutien, du moment ou
ils voient le putsch comme un groupe qui veut remplacer un autre,
applique a la lettre l'adage du " le chien aboie et la caravane
passe".
quel spectacle
pitoyable pour un général qui pour plus de vingt-deux
ans, faisait parti de ceux qui ont mis le pays dans l'état
abject ou il se trouve aujourd'hui. Il a entraîner quelque
malheureux de sa tribu. a se jeter au combat pour protéger
leurs
acquis. Comment voulez vous que le monde nous prenne au sérieux
; Même Koffi Annan (S. G. Nations Unies) semble-t-il était
heureux que cela ait échoué.
Yacin Yabeh
et tous ceux qui l'ont précédé dans cet exercice
périlleux ont rate une brillante occasion de débarrasser
du pays d'une dictature que personne n'en
veut avec une opposition de paille.
Aussi paradoxale
que cela puisse paraître, étant donne la situation
actuelle et le choix disponible, je suis heureux de l'échec
du Général yacin.
Ahmed
Ibrahim (Ancien).
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11/12
Le représentant du PRD à l'étranger
Tout d'abord,
je tiens à remercier ma soeur qui m'a rectifié le
tir. Je te remercie du fond du coeur et te souhaite un bon ramadan.
J'annonce aux djiboutiens et à
vous, cher schaal, que j'ai changé ma boîte de email.
13/12 Elle s'appelle désormais :
ambassadeurdu_prd@hotmail.com
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15/12
Je vous conseille une certaine vigilance, quant au prétendu
correspondant qui se présente comme "le représentant
du PRD à l'étranger"
Cher monsieur,
Avant de
vous dire ce qui m'amène à vous écrire aujourd'hui
pour la première fois, mille bravo pour le travail estimable
et désintéressé que vous faites pour traquer
la dictature à Djibouti, mon pays, au service de la liberté
et des laissés pour compte.
Mon premier
point consiste à vous livrer le nom de l'heureux locataire
de la somptueuse villa dont la photo se trouve reproduite in "liberté
n°26 (reportage RAWT). Il s'agit du sieur Abdourahman Mohamed
M. Boreh, himself... le copain "richissime" du Président
Guelleh... Bien que vous l'ayez presque deviné, je
m'étonne que votre photo-journaliste ne vous ait pas décliné
le nom du propriétaire d'autant qu'il n'existe pas à
Djibouti beaucoup de villa de ce standing...
Mais enfin, bon.
Deuxième
chose qui me vaut ce courrier, c'est de vous conseiller, si je
puis me permettre, une certaine vigilance... quant au crédit
que vous accordez au
pretendu "représentant du PRD à l'étranger".
A mon humble avis il s'agit d'un usurpateur et ce pour deux raisons
au moins :
- 1) Son etrange anonymat :
Le PRD, le vrai PRD, celui qui milite dans l'opposition est dirigé
par un jeune homme, Daher Ahmed Farah (DAF) qui, courageusement,
agit à visage
découvert avec tous les risques que cela comporte au pays
d'IOG. Ne vous étonne t-il pas, dès lors, qu'un
parti dirigé par un homme aussi courageux puisse se
faire "représenter" par quelqu'un qui, de surcroît
à des milliers de kilomètres, n'ose pas s'afficher
?!!!!
NON!!! Ca ne ressemble pas au PRD et c'est indigne de DAF. Alors
de grâce, vérifier.
-
2)Sa plume ou son style:
La deuxième raison qui me fait douter de la "réalité"
de ce pretendu "représant du PRD à l'etranger",
c'est son style d'écriture. D'un "papier" à
l'autre, ça
change. Tantôt c'est d'un bon niveau qui dénote d'un
certain degré d'instruction et tantôt c'est au raz
des paquerettes, bon enfant voire niais à l'instar du
niveau de l'auteur du site "république de djibouti"...
un certain Samatar Abdillahi Miguil(*).
Le style faisant l'homme, comment s'expliquer alors un tel dedoublement
de personnage ???? Vigilance, vigilance donc!
-
3) La condamnation de Yacin Yabeh :
Enfin,
la dernière chose, et non des moindres, qui me fait douter
de l'identité de ce personnage, c'est son dernier "papier
condamnant "le coup de force du général Yacin
Yabeh..". Sur la forme d'abord. Comment un "représentant"
à l'étranger d'un parti politique peut-il se prononcer
sur un evenement de cette importance et ce en 48h alors même
que la position officielle de son état major restait inconnue
à la
date du 9 décembre (date de publication du papier en question).
S'agissant du fond, quelle position ce représentant exprime
t-il, la sienne propre ou celle du parti qu'il pretend repésenter
? Cette question est importante lorsque l'on sait que la position
défendue ici par ce monsieur ne reflète nullement
celle du parti exposé par DAF dans les colonnes du "Renouveau"
de ce jeudi 14 décembre.
A titre indicatif, DAF a parlé d'un simple "coup de
colère" d'un général par trop
capricieux à l'endroit d'un président d'ami devenu
ingrat à son égard une fois parvenu au pouvoir "suprême"
(avec l'aide de Yacin s'entend ...
C'est loin, vous conviendrez, du "coup de force" dont
le fameux "représentant" faisait état
ici allant jusqu'à le condamner... Comment ce monsieur
peut-il
représenter un parti avec lequel, manifestement, il ne
patage pas les mêmes analyses ?!!!
Je ne veux
pas être plus royaliste que le roi ou passer, moi même,
ici pour ce que je ne suis pas. Aussi, je laisse au PRD et à
DAF le soin de répondre à
cette question.
Quant à
celui que je ne considère pas ici comme le "représentant
du PRD à l'étranger", pardon, "l'Ambassadeur
du PRD"... eh bien, désolé de contribuer à
votre demystification... Mais comme on dit en somali "nin
durmaan qaatay ilaaq dalbay".
A bon entendeur...
(*) savez qui c'est ce Samatar ? Ce petit morveux qui ne cessait
de vous inonder d'insultes l'an dernier? C'est un jeune homme,
originaire d'Ethiopie, venu
s'insaller à Djibouti après l'indépendance,
en même temps que toute sa famille, à la faveur d'un
mariage contracté par une des ses soeurs avec.... l'actuel
Directeur de la SDS (police politique), le nommé Hassan
Said. Bien evidemment, depuis, notre petit samatar est devenu
djiboutien, en même temps que toute
sa famille qui se retrouve actuellement au Canada avec le statut
de "réfugiés somaliens", s'il vous plaît,
pour bénéficier de l'assistance des contribuables
canadiens...
Un
citoyen de Djibouti épris de liberté.
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Note
de l'ARDHD
En effet, nous aimerions bien que DAF s'exprime sur le sujet pour
clarifier la situation.
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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau,
destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné
l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur
Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE N° 23 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances
(2ème nomination)
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Sommaire ---------------
Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris)
les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement
arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique
les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Lieutenant
Ladieh
-
Capitaine Zakaria Hassan
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
9/12 On reporte
la création a Djibouti du mouvement
du 7 Décembre,
émanation politique du coup de force patriotique du 7 décembre
2000. Selon nos observations, ce mouvement politique regroupe
des jeunes intellectuels, se propose se servir de relais politique
au Mouvement National Djiboutien (MND, et est destine a regrouper
les Djiboutiens sous l'agenda suivant
- démocratie et respect des droits de l'homme et des libertés
syndicales
- autonomie régionale, décentralisation, développement
économique et lutte contre la corruption
- intégration économique régionale
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9/12
A lire cette semaine dans
La Lettre de l'Océan Indien
SOMALIE
: LA POLICE CHANGE, LE COMMISSAIRE RESTE
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN n°929 du 09/12/2000
Le gouvernement intérimaire de Somalie vient de désigner
le général Moumin Ibrahim commandant de la nouvelle
police somalienne et l'ex-chef de guerre Abdi Hassan Awale "Qaybdid"
commandant de la police pour la région du Benadir (Mogadiscio
et ses environs). (. . . ) [Total = 1909 caractères]
FRANCE/MADAGASCAR : GUY SERIEYS
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN n°929 du 09/12/2000
Un nouveau chef du service de coopération et d'action culturelle
a pris ses fonctions auprès de l'ambassade de France à
Antananarivo, début décembre, en remplacement de
Mme Élisabeth Beton-Delegue, rentrée en France,
le mois précédent. (. . . ) [Total = 1456 caractères]
ÉTHIOPIE : Pénurie DE PRODUITS Pétroliers
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN n°929 du 09/12/2000
Une pénurie de produits pétroliers, amplifiée
par la panique des automobilistes, a touché Addis-Abeba
pendant plusieurs jours à compter du 1er décembre.
(. . . ) [Total = 1283 caractères]
DJIBOUTI : LE COUP DE Tête D'UN Général
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN n°929 du 09/12/2000
Un an et demi après son accession au pouvoir, le président
djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a été confronté,
le 7 décembre, à la première crise sérieuse
de son régime, son autorité ayant été
violemment contestée durant quelques heures par le chef
d'état major général de la Force nationale
de police (FNP), le général Yacin Yabeh Galeb, à
ce poste depuis l'indépendance du pays en 1977. (. . .
) [Total = 4069 caractères]
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Vendredi
8 décembre 2000, 11h00
Le gouvernement djiboutien annonce
la fin de la rébellion
DJIBOUTI (Reuters) - L'armée a maîtrisé une
rébellion policière qui a fait deux morts et six
blessés, déclare Le gouvernement djiboutien
Dans un
communiqué, le gouvernement indique que la situation est
revenue à la normale dans le pays et que le chef de la
police, le général Yacin Yabeh Galab, dont le limogeage
avait été le point de départ de l'insurrection
jeudi, a trouvé refuge dans une ambassade étrangère.
"Les
auteurs de cette mini-rebellion ont été arrêtés,
sauf le général Yacin Yabeh qui a trouvé
refuge dans une ambassade étrangère", précise
le gouvernement.
Il n'a
pas dit quelle était l'ambassade en question, ni donné
de chiffre concernant les arrestations.
Des témoins
ont rapporté que la situation était calme dans les
rues de Djibouti vendredi, jour de repos dans cet Etat majoritairement
musulman.
A la suite
de l'annonce du remplacement de Yacin Yabeh par le colonel Ali
Hasan Omar, des policiers avaient encerclé jeudi la présidence
et occupé les bâtiments de la radio, de la télévision
et de la compagnie de télécommunications.
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vendredi
8 décembre 2000, 13h35
Le président Guelleh mate
de manière musclée
une mutinerie policière
DJIBOUTI, 8 déc (AFP) - Le président de Djibouti,
Ismaël Omar Guelleh, n'a pas hésité à
employer la manière forte pour mater jeudi la mutinerie
d'une partie de la police, première révolte depuis
son arrivée au pouvoir en 1998.
Même
au plus fort du conflit armé qui avait opposé de
1991 à 1993 les forces gouvernementales aux maquisards
afars du Front pour la Restauration de l'Unité et la Démocratie
(FRUD), aucun coup de feu n'avait été tiré
dans la capitale.
Jeudi,
après avoir laissé pendant plusieurs heures des
policiers en colère se déployer dans les points
névralgiques de Djibouti ville, l'armée a ouvert
le feu, brièvement mais intensément, en fin d'après-midi,
entraînant la fuite des protestaires. Au moins un soldat
a été tué, selon le ministre de l'Intérieur.
La crise
a commencé jeudi matin, lors de la publication d'un décret
du chef de l'Etat écartant le général Yacin
Yabeh Galab, chef d'état-major de la police nationale.
Refusant
de se soumettre, le général Galab a envoyé
ses partisans à la radio-télévision, dans
les principaux carrefours de la ville et aux environs de la présidence
et de la résidence du président Guelleh.
Le bras
de fer a duré plusieurs heures, sans que les mutins ne
tirent un coup de feu ou ne tentent d'investir les casernes des
forces armées.
Selon les
analystes politiques à Djibouti, le général
Galab, qui dirigeait la police depuis l'indépendance de
Djibouti en 1977, espérait contraindre le chef de l'Etat
à négocier ou à revenir sur sa décision.
Selon eux,
il s'agissait d'une mutinerie et d'une désobéissance
contre l'autorité du chef de l'état plutôt
qu'une tentative de coup d'état.
Resté
longtemps un très proche ami du chef de l'état,
le général mutin a vraisemblement sous-estimé
sa détermination à couper court à cette sitation
d'anarchie.
Il a fallu
plusieurs heures au pouvoir pour rappeler les officiers de l'armée,
qui se trouvaient chez eux en ce jour de ramadan, et organiser
les forces qui allaient mener les raids éclairs.
Les tirs
se sont déroulés principalement autour de la caserne
centrale de la police où étaient retranchés
le plus gros des forces rebelles. D'autres accrochages se sont
déroulés simultanément dans plusieurs endroits
où les policiers avaient pris position notamment dans la
cour de la radio-télévision, à proximité
de la place des banques ou dans le quartier de la résidence
privée du chef de l'état.
Selon le
ministre de l'Intérieur Abdallah Abdillahi Miguil, un soldat
est mort dans les affrontements, mais d'autres informations recueillies
sur place font état d'au moins cinq morts et une dizaine
de blessés.
Le général
Galab a pris la fuite. Selon des sources concordantes, il a trouvé
refuge dans une base des forces françaises à Djibouti,
mais aucune confirmation n'a pu être obtenue vendredi de
la part des autorités françaises.
Après
la fin des tirs, le ministre de l'Intérieur est apparu
à télévison pour rassurer la population sur
la fin des troubles.
Au même
moment des centaines de personnes se sont ruées vers la
caserne centrale de la police pour avoir des nouvelles de leurs
proches et s'informer sur le nombre d'officiers arrêtés.
Cette mutinerie
des forces de police, la première depuis l'indépendance
djiboutienne, risque de laisser des traces si certains officiers
mécontents et en fuite décidaient ensuite de lancer
des actions contre le pouvoir.
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10/12
LE CONSEIL EUROPEEN DE NICE REAGIT AU JUGEMENT RENDU CONTRE LE
RESEAU VOLTAIRE
Réuni
à Nice, le Conseil européen a dressé un bilan
un programme e-Europe. À
cette occasion, il a abordé la situation juridique particulière
créée en
France par le jugement rendu contre le Réseau Voltaire.
Les Quinze se sont
accordés sur l¹impossibilité de développer
des contenus si les sites
Internet sont assimilés à des " publications
continues ". Ils ont constaté
leurs divergences quant à la définition d¹une
norme juridique commune. La
future présidence suédoise pourrait présenter
prochainement des propositions
en ce domaine.
Par ailleurs,
clôturant les travaux de la Rencontre européenne
de la presse
interactive (Morlaix, 08/12/00), le garde des Sceaux français,
Marylise
Lebranchu, a indiqué que le gouvernement espérait
une évolution rapide de la
jurisprudence et qu¹il ne légiférerait qu¹à
défaut.
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Le dossier
sur le procès Carl Lang contre Réseau Voltaire :
http://www.
reseauvoltaire. net/actu/proces
Le texte
intégral du jugement du 6 décembre 2000 qui considère
l'archivage
d'articles de presse sur Internet comme une "publication
continue" :
http://www.
reseauvoltaire. net/actu/proces/jugement. htm
La revue
de presse on line de l'affaire Carl Lang contre Réseau Voltaire
:
http://www.
reseauvoltaire. net/actu/proces/presse-proces. htm
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ADI/DJIB/583/122
MOTS
Le FRUD de l'aile de M. Ahmed Dini
condamne le coup de force manqué de jeudi dernier
Djibouti
(ADI) - 9 décembre 2000 - Le courant Ahmed Dini du Front
pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) " condamne vivement " le coup de force manqué
de l'ancien Chef d'Etat-Major Général de la Force
Nationale de la Police, rapporte l'Agence Djiboutienne d'Information.
Dans un parvenu à l'ADI, le FRUD de M. Ahmed Dini s'est
réjouit de l'action combinée des "forces régulières
de l'Armée Nationale Djiboutienne, de la Gendarmerie Nationale
et de la Force Nationale de Police " qui sont parvenues à
déjouer " cette triste tentative de déstabilisation
des institutions de notre République. "
ADI-17H41
GMT-09 DECEMBRE 2000
____________________________________________________
Note
de l'ARDHD :
Certains
lecteurs nous ont fait part de leur étonnement sincère
à l'annonce
du communiqué du FRUD dont nous n'étions pas destinataires.
Ils étaient d'autant plus surpris que ce communiqué
aurait été adressé par M DINI à l'ADI
qui est l'agence de presse officielle du système Guelleh,
comme elle se présente
dans sa page générale (où figure le logo
du journal gouvernemental : "LA NATION") :
"La
revitalisation de l'Agence Djiboutienne d'Information est placée
sous l'autorité d'un directeur. Le Gouvernement a mis à la disposition
de l'entreprise de presse publique, les premiers moyens destinés
à son fonctionnement."
Monsieur
Dini aurait-il réussi enfin à conclure les négociations
avec M. Guelleh, pour pouvoir lui apporter un soutien aussi ferme
? Dans ce cas, ce serait une bonne nouvelle, car nous devrions
bientôt connaître le contenu des accords. Sinon que
s'est-il passé ?
_______________________________________________________
Les
condamnations officielles de la tentative
D'autres messages de soutien à M. Guelleh et de condamnation
de la tentative de M Yacin Yabeh ont été publiés
par l'ADI et/ou reçus par notre journal ; au total, nous
avons noté :
Parmi
les dépêches publiées par l'ADI
L'ex-chef d'Etat-major de la FNP entre les mains
de la Gendarmerie nationale Djibouti (ADI) - 9 décembre 2000 -
Les
autorités françaises à Djibouti ont remis samedi matin l'ex-chef
d'Etat major de la Force nationale de Police de la République
de Djibouti, le général Yacin Yabeh Galab à la Brigade-Nord de
la Gendarmerie nationale, annonce l'Agence Djiboutienne d'Information
citant des sources informées de la Présidence de la République
de Djibouti.
ADI-10H08-GMT-09 DECEMBRE 2000
Note
de l'ARDHD : la brigade nord de la Gendarmerie est considérée
par tous les observateurs comme le nouveau lieu de torture, celui
qui remplace la tristement célèbre Villa Christophe.
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Entretien téléphonique entre le
Président de la République
et Kofi Annan
DjiboutiI
(ADI) - 9 décembre 2000 - Le Président de la République,
Ismaïl Omar Guelleh a eu samedi un entretien téléphonique
avec le Secrétaire Général de l'organisation
des Nations Unies M. Kofi Annan, annonce l'Agence Djiboutienne
d'Information.
L'entretien
a gravité autour des événements survenus
jeudi dernier, lors du coup de force manqué de l'ancien
Chef d'Etat-Major Général de la Force Nationale
de Police, Yacin Yabeh Galab.
On se souvient
que le Secrétaire Général des Nations Unies
avait réaffirmé vendredi la volonté de la
communauté internationale de s'opposer fermement aux coups
d'état en Afrique.
ADI-17H05-09
DECEMBRE 2000
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11/12
SOMALILAND FORUM
MEDIA RELEASE, Wednesday December 6, 2000 Ref. SF/EC-025-2000
Italy's Myopic View of Somali Affairs
Is Intolerable
For
two decades (1970-1991), the government of Italy was the prime
supporter of the regime of dictator Siad Barre, the very man who
led the former Somali Democratic Republic down the road of ruin
and civil war; it ceaselessly provided him with armaments and
other forms of aid until the house fell upon him. "There
were friendships and dubious business connections between members
of Siad Barre's family and families of leading Italian politicians
. . . " (Ghalib 1994:200). In fact, the Italian government
was the last government that tried to save Siad Barre from being
overthrown by the popular revolt, thus working against the principle
of democracy in the former Somali Democratic Republic. However,
after the downfall of the dictatorship, Italian intervention continued
and "[t]he minute Siyaad [Siad Barre] fled Mogadishu, Italian
Ambassador Mario Sica is reported to have urged businessman Ali
Mahdi, leader of a wing of the USC, to proclaim himself President
before the entrance into Mogadishu of General Aideed and his armed
volunteers . . . . This act alienated not only Aideed and other
factions within the USC, it proved the final straw as far as the
SNM [of Somaliland] was concerned. As conflicts continued within
the
USC, Italy sponsored the Djibouti I (June 1991) and Djibouti II
(July) Conferences ostensibly to mediate Somali conflicts but
in reality to attempt to legitimise Ali Mahdi." (Adam 1992)
Today, it is well known that only conflict, further bloodshed,
and the famine viewed around the world resulted from these reckless
actions.
These days Ali Mahdi has long ceased his claims to be president;
however, a former Barre loyalist, Abdilqassim Salat Hassan, appointed
in Djibouti this year through the sponsorship of President Guelleh
of Djibouti, is claiming now the mantle. And once again, it seems
plainly apparent that the Italian government, this time through
Ambassador Francesco Sciortino, is bent on imposing Mr. Salad's
"government," as the government of not only Somalia
but also of independent Somaliland. Furthermore, the Italian government
is trying hard to convince the institutions of the EU in Brussels
that indeed Mr. Hassan is the head of a legitimate government.
Recently, Mr. Pertti Majanen, the Finnish Under-Secretary of State
Ministry Of Foreign Affairs, has confirmed to our sources about
an EU meeting in which Italy was strongly lobbying for the recognition
and support of Mr. Hassan's Mogadishu "government" as
a national government; the Greek representative is reported to
have challenged the Italian representative on the issue.
Italy's interest in the area comes from the historical fact of
having colonized Somalia proper, with Mogadishu as its capital.
But the former Somali Republic, later renamed the Somali Democratic
Republic, by the dictator Siad Barre, was formed out of a union
of two newly-independent states----namely, the State of Somaliland,
formerly the British Protectorate of Somaliland, and Somalia,
formerly Italian Somalia, in 1960.
Over the years, Italy has sought, come what may, to ensure that
the center of power always stays in Mogadishu, i.e., in its former
colony, and that Mogadishu dominates Somaliland; accordingly,
Italian development aid was concentrated exclusively in the former
Italian colony. But now the Somali Republic is no more; Somaliland,
after a terrible liberation war fought from 1980 to 1991 and won,
despite the huge aid the Mogadishu regime of Siad Barre received
from Italy and its other allies of the time, has reverted back
to its former status of a sovereign country and nation in 1991.
We concede that it is up to the people of Somalia to accept or
reject Mr. Salad's "government." However, the sad events
that followed Mr. Mahdi's hasty presidential pretensions in 1991,
leave no doubt that Somalia needs to learn from the ways and methods
(a mixture of Western-style democracy and traditional institutions)
used in Somaliland to establish peace and national reconciliation
first. This means breaking the cycle of pretender-presidents,
holding national conferences free from outside
intervention inside that country and then exploring realistic
ways of forming state structures acceptable to the people in the
different regions. Somalia's salvation therefore logically lies
in that direction. On the other hand, encouraging Mr. Hassan's
presidential pretensions would only lead in the direction of further
bloodshed. Unfortunately, the latter course is being followed,
and as a result the security situation in Mogadishu has gone from
bad to worse since Mr. Hassan took his pretender-government to
two hotels in Mogadishu all the way from Djibouti.
Fact is, helping Mr. Hassan establish himself in Mogadishu, a
city held by several factions, is to help establish a new warlord,
as if the city does not have enough warlords already.
It is evident that the Mr. Hassan's Djibouti-appointed group,
popularly known as the Arta faction, after the town in Djibouti
where they gathered at the invitation of the Djiboutian president,
is no solution to Somalia's complex problems. It is a prescription
that simply says 'give them a president and all their problems
will vanish.' It is a myopic formula that no one would dare suggest
for the Balkans and other areas of conflict. What is even more
distressing is that the Arta faction reads like a who's who of
former Barre cronies and war criminals. Moreover, this very same
approach has been tried before, at the behest of Italy, with the
self-appointment of Ali Mahdi as president in 1991. Civil and
clan war was the result then.
Nine years
later, the same approach is being repeated. There is one big difference
though. Today's pretender to the presidency, Mr. Hasan, is starting
from a much weaker position than Ali Mahdi as far as territorial
control goes, for presently his secure zone, and hence the territory
under his control is apparently no more than the two hotels in
Mogadishu where his "parliament" and "government"
meet, eat and sleep.
All the regions,
including most of Mogadishu, have rejected his pretensions for
the simple reason that a foreign-appointed presidency and his
Arta faction do not meet the aspirations and the desires of the
many groups and peoples involved in the conflict. For example,
the Digil and Mirifle nationality of the south-west, as well as
the people of Puntland, have clearly expressed that they are not
interested in another centralized state in which Mogadishu holds
all the powers. The Digil-Mirifle and Puntland also have insisted
the structures of a future Somalia would have to be agreed upon
before anyone can be named a president or a government be formed.
In short, they want a federal arrangement not another Mogadishu-centric
republic. Then there is Somaliland, which is altogether a different
question and has nothing to do with bringing peace and governance
to Somalia proper, for Somaliland is peaceful and self-governing
today, and has been so for several years.
While the Italian government is entitled to develop whatever relationships
it wishes, and the humanitarian aid of the people of Italy is
welcome and much appreciated, the people of Somaliland want everyone,
including the Italian government, to respect their wish to remain
a separate and sovereign country. The endless Italian efforts
at the European Union, and in the region through its emissaries,
aimed at reversing the sovereignty of Somaliland, a country whose
people took their fate in their own hands, and founded a parliament,
a constitution and a functioning government, without much help
from the outside, should cease. Italian behind the scene maneuvers
aimed at sabotaging Somaliland's independence and legitimizing
Abdulqassim Salad Hasan's claim of being president of both Somalia
and Somaliland should also immediately stop.
The Italian government should see the light and understand that
in some circumstances, especially after a prolonged conflict,
some unions are better terminated; in other words, separation
formulas that are appropriate for the countries of the former
Eastern bloc, some of whom are Italy's next door neighbors, are
some times appropriate in Africa too. Somaliland has the additional
advantage of already being a de facto state for the last ten years,
and also has a prior history of being a state.
The people
of Somaliland have survived a decade of liberation war, followed
by another decade of silent reconstruction and institution building,
all without international recognition and the benefits and instruments
that come with it such as the Bretton Woods accords, the IMF,
the World Bank, etc. Many ordinary Africans, especially East Africans
are impressed with Somaliland's ability to rise, through its own
efforts, from the ashes of war and quickly transform itself into
a vibrant, stable democracy. Somaliland's achievements would have
been even greater in a more favorable international environment.
We hope that
Italian government understands our position and our popular will,
especially given the fact that Italy wholeheartedly supported
the separation of Eritrea, a former Italian colony, from Ethiopia.
We see double standards here and we ask Italians politicians to
refrain from trying to suppress the will of the people of Somaliland.
Finally, we ask the Italian government to accept the fact of our
independence and sovereignty or to at least desist from stacking
the odds against us.
References
1. Melega, Gianluigi. "Mal d'Africa," L'Espresso, vol
37 (13 January 1991), pp. 30-32.
2. Ghalib, Jama M. 1994. The Cost of Dictatorship : The Somali
Experience. Lilian Barber Press.
3. Adam, Hussein M. 1992. "Somalia: Militarism, Warlordism
or Democracy?," Review of African Political Economy, No.
54, pp.11-26
4. Marchés Tropicaux, "La Somalie en proie à
l'anarchie," 3 March 1991, pp. 1136-37.
5. Le Monde, " Les rebelles sont résolus à
chasser du pouvoir le président Syaad Barré,"
6-7 January, 1991, p. 5.
6. Perlez, Jane. "Deadly Impasse Said to Go On in Somali
City," New York Times, 10 January, 1991, p. 7.
7. Hélène, Jean. "La Somalie: deux mois après
la chute du président Syad Barre," Le Monde, 4 April,
1991, p. 10.
8. Reuter, "EU mission leaves after talks with Somaliland
leaders," 2 December, 2000.
9. The Republican [Hargeisa, Somaliland], "Italy Promoting
Talks Between Egal and Salad," issue 134, 28 October, 2000.
10. The Republican [Hargeisa, Somaliland], "Italian Policy,"
issue 133, 21 October, 2000. 11. Fitzgerald, Mary Anne, "Helping
the other 'Somalia'," Christian Science Monitor, 27 December
1998.
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13/12
Aux dernières nouvelles, le Général Yacin
Yabeh
aurait été transféré à l'hôpital.
Nous avons
appris que le Général Yacin Yabeh avait été
transféré de la Brigade Nord de la Gendarmerie à
l'hôpital pour y être soigné. Nous espérons
que nos appels ont contribué à ce qu'il soit traité
normalement et humainement. Nous resterons vigilants sur ce point.
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13/12
Le Général Yacin Yabeh devrait être présenté
mercredi 13 à la justice
Reconstitution juridique des événements
de jeudi dernier
DJIBOUTI
(ADI) - 12 décembre 2000 - Le procureur de la République,
M. Djama Souleiman a procédé mardi en fin de matinée
à la reconstitution des événements de jeudi
dernier qui avaient conduit à l'intervention de l'Armée,
de la Gendarmerie et de la Force Nationale de Police, pour mettre
fin à l'occupation des locaux de la Radiodiffusion Télévision
de Djibouti, annonce l'Agence Djiboutienne d'Information.
Les accès
menant à la RTD avaient été momentanément
fermés à la circulation, le temps de permettre au
magistrat, entouré de responsables militaires et policiers,
de poursuivre son enquête sur le terrain.
Tout porte
à croire que l'ancien Chef d'Etat-Major Général
de la FNP Yacin Yabeh Galab et les autres officiers de la FNP,
impliqués dans les événements du 7 décembre
seront présentés à la Justice mercredi.
ADI-
20H17 GMT-12 DECEMBRE 2000
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15/12
Le Général Yacin Yabeh Galab et 12 policiers inculpés
de complot et d'atteinte à la sûreté de l'Etat
(ADI)
DJIBOUTI
(ADI)-13 décembre 2000 - L'ex-Chef d'Etat-Major Général
de la Force Nationale de Police (FNP) Yacin Yabeh Galab et 12
policiers, parmi lesquels 8 officiers supérieurs, ont été
inculpés notamment de complot et d'atteinte à la
sûreté de l'Etat, six jours après le coup
de force manqué de jeudi dernier annonce l'Agence Djiboutienne
d'Information.
Les chefs
d'inculpation, notifiés par le juge chargé d'instruire
cette affaire criminelle, reprochent au général
et à ses co-accusés une incitation à s'armer
illégalement, le transport et usage d'armes de guerre et
la destruction de biens publics, entre autres.
Au terme
d'une garde à vue de 4 jours à la Gendarmerie Nationale
et à la Brigade Criminelle de la police, l'ancien chef
de la police et les autres prévenus ont été
déferrés mercredi matin au Parquet, pour se voir
signifiés les chefs d'inculpation que la Justice a retenus
à leur encontre.
L'ex-Chef
d'Etat-Major Général de la Force Nationale de la
Police et ses co-accusés ont été placés
sous mandat de dépôt à la prison civile de
Gabode.
L'information
judiciaire qui a été ouverte par la Justice a toutes
les chances de s'étaler sur des mois au regard de la gravité
et de l'ampleur du dossier, précise-t-on de source proche
du Ministère Public, autrement dit le Parquet.
Cette même
source ajoute que tout au long de leur garde à vue, les
prévenus ont bénéficié d'un suivi
médical et des visites du chef adjoint de la Délégation
Régionale du Comité International de la Croix Rouge
(CICR) en poste à Nairobi, Mme Catherine Gendre.
Maître
Wabat Daoud, avocat à la Cour est chargé d'assurer
la défense des accusés qui sont passibles de peines
allant de 20 ans prison à la réclusion à
perpétuité.
S'agissant
de la sécurité à Djibouti-ville, le procureur
de la République Djama Souleiman a tenu à rassurer
que " la majorité des armes ont été
retournées " au sein des forces de l'ordre, depuis
les événements de jeudi dernier.
Le magistrat a ajouté que " des civils ont restitué
des armes spontanément " suite à l'appel du
ministre de l'Intérieur de lundi 11 décembre sur
les ondes de la RTD enjoignant toutes les personnes " en
possession d'armes à feu " de les rapporter "
au poste de police le plus proche. "
ADI-17H30
GMT-13 DECEMBRE 2000
___________________________________________________
Question
de l'ARDHD
Pourquoi le Procureur ne parle-t-il pas, dans cette opération
de récupération, des armes blanches distribuées
/ retrouvées avec des vivres du Croissant Rouge ? Oubli
involontaire ou lapsus significatif !
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Tape
- à - l'il du Ministre des Finances
Est-il provocateur, menteur, tout
simplement un raté,
ou est-il les trois à la fois ?
Faut-il
le considérer comme un drôle de Ministre des Finances
?
Il est difficile
de savoir lequel de ces trois titres est exact à moins
qu'il jongle sur ces trois touches. Une chose est évidente
cet interview est truffé de contre - vérités
et il a été publié dans le Magasin ECO n°
159 - 160 mais impossible pour moi de déceler dans ce Magazine
ECO sa date de parution. (C'est peut-être une nouvelle technique
pour faire un tapage et un tape - à - l'il médiatique.
A quel prix ?)
Commentaires
: de l'interview, du Ministre des Finances chargé de la
Privatisation M. Yacin Elmi Bouh, complétés par
un article : "Djibouti, une terre indiquée pour gagner
de l'argent ".
Tout d'abord,
la présentation de ce commentaire est très simple.
Il ne s'agit pas en fait de commenter un texte, mais plutôt
celui de découvrir ensemble la légèreté
des réponses, le non fondé des réponses,
l'image enfantine, que des responsables Djiboutiens donnent de
notre pays à l'extérieur. A les écouter sur
les antennes de la Radio Télévision Djibouti, ou
à les lire dans journal La Nation notre écurement
est normal. Mais ces mêmes âneries, ces argumentations
non seulement fausses, mais qui volent très bas, soient
aussi utilisées à travers la presse internationale.
Alors là,
en plus de la nausée que vous devez ressentir, vous avez
le droit de vous révolter. L'image de marque du pays est
foulée au pied, par ceux qui continuent de dépouiller
encore, qui continuent d'imposer leur dictât au peuple djiboutien.
Je voudrais
à travers cet article, inciter mes compatriotes à
suivre, même s'ils sont écurés, même
s'ils ont la nausée, à écouter à lire
nos ignares de nos responsables politiques et froidement d'inscrire
dans votre journal de tous les jours les notations qu'ils méritent,
notations qui devront, un jour ou l'autre, les traîner en
justice.
Dans cet optique, je commencerais par des notations, ensuite les
déclarations choquantes, pour éviter de dire les
" conneries " et enfin l'intégrité de
son interview. J'ai sciemment inversé l'ordre pour vous
amener vous aussi à établir d'autre notes à
la fin.
Douze questions au Ministre des Finances :
1) Santé
des Finances publiques à Djibouti ; 2) mesures prises pour
rééquilibrer les finances publiques après
la guerre de 91 ; 3) les réformes économiques en
cours ont généré une facture sociale ; 4)
la portion militaire, qu'est-elle devenue ; 5) où se situe
l'Etat au cours des trois derniers années ; 6) partenariat
avec les institutions de Bretton Woods ; 7) volume de la dette
à l'égard des bailleurs de fonds ; 8) un autre frein
à la mobilisation des ressources financières est
l'épargne, qu'elles sont les mesures prises ; 9) les opérations
de privatisations ont-elles permis au pouvoir de maîtriser
et d'améliorer le niveau des recettes ; 10) pourquoi la
concession du Port a été faite ; 11) quelles sont
les opportunités d'investissements à Djibouti ;
12) votre dernier message à l'endroit des pays africains.
Notations
:
Questions
1 et 6,
Fait un effort
important pour apprendre le langage du " Stand-by ".
Faudrait l'encourager à partir en stage pour cinq ans et
suivre des cours accélérés en macro-économie.
Attention aux chiffres qui sont erronés, Bravo vous avez
la moyenne 5/10 pour les questions 1 et 6.
Question 3.
La note est 0/10. N'a pas appris son budget. N'a pas consulter
le Budget Prévisionnel, ni le Compte Définitif.
Il sait peut être comme si bien un doyen parlementaire proche
de lui, qui disait : " il y a deux budget, ce qu'il faudra
manger et celui qui a été tout bouffé "
Question 4.
La note est
de 4/10. C'est vrai il y a plus de 75% de chômeurs. Le reste
est faux.
Question 5
La note est
de 0/10. Il faut l'envoyer sur le terrain pour qu'il compte le
nombre de militaires en service.
Question 6.
La note est
de 0/10. Hors sujet.
Question 7-
8.
La note est
de 2/10. Il fait des efforts et mérite un stage de formation
de cinq ans au moins.
Question 9 - 10.
La note est
de 3/10. Bravo, il doit s'estimer heureux. C'est clair et net,
le Ministre reconnaît que le Port de Djibouti n'avait pas
de problèmes avant que sa gestion soit confiée à
Dubai Port Authority.
Question 11.
La note est
0/10, Hors du sujet, n'a rien compris aux termes " les opportunités
d'investissement " son bla-bla de géographie physique
et humaine n'intéresse pas les investisseurs.
Question 12,
La note est
0/10 et ce Ministre est possible de complicité pour crime
contre l'humanité, car le peuple djiboutien, peuple africain
n'a pas droit à la liberté à ses droits les
plus élémentaires, n'a pas droit à la liberté
de réussir pour faire de l'économie, sur la "
terre la plus indiquée pour gagner de l'argent ".
A chacun ses
notes, pour moi c'est un raté, car il a complètement
raté son analyse sur l'état de santé des
finances publiques de la République de Djibouti.
Rien qu'avec
tous ses mensonges et ses provocations, il mérite d'être
traduit devant la Haute Cour de Justice, qui sera un jour où
l'autre totalement indépendante.
La Haute
Cour de Justice est compétente en matière de haute
trahison du chef de l'Etat, des violations et/ou des infractions
faites par les ministres dans l'exercice de leurs fonctions.
Le déclic
d'une instruction par une Haute Cour de Justice :
Le Ministre
a dit :
Notre déficit
représentait 8% du P. I. B. Les ¾ de notre budget
était payé en salaire. Ce programme comprenait un
volet important de démobilisation et de réduction
de la masse salariale. 15000 hommes ont perdu leur emploi afin
de réduire la masse salariale qui est passée de
22 milliards à 14 milliards.
Cet effort
qui a touché essentiellement les dépenses salariales
a été la base de l'assainissement financier puisque
3% du budget venait de nos recettes fiscales, mais tout partait
dans les salaires.
Simplement
et pour réduire la masse salariale, les salariés
ont accepté le gel des avancements. Ce qui nous a permis
de rétablir l'équilibre des finances publiques.
Aujourd'hui,
nous chiffrons à 75%, la population active au chômage.
Ces gens se réfèrent à la solidarité
familiale.
Sur le plan
militaire, les salaires ont été réduits par
le biais de la démobilisation. L'effectif de l'armée
est passée de 20000 hommes à 3500.
Le pays n'est
pas endetté. Notre taux d'endettement est pratiquement
nul
Le peu que nous avions a été payé.
Nous avons sacrifié nos salaires et pendant que nous payons
nos dettes anciennes, nous avons accumulé des dettes internes
dont nous souffrons. Toute la stratégie actuelle de lutte
contre la pauvreté, qui est basée sur les économies,
sur les services de dettes, n'est pas du tout valable chez nous.
S'il y a
quinze personnes qui travaillent à Djibouti, c'est pour
nourrir pratiquement 100 à 200 personnes. Il y a la famille
de l'époux, celle de l'épouse. Ces règles
basées sur la solidarité limitent l'épargne.
C'est la raison pour laquelle l'épargne est faible chez
nous. Cette faiblesse de l'épargne ne s'explique pas par
l'inflation car elle est maîtrisée.
Quant au
port qui n'avait pas de problèmes, nous avons concédé
la gestion à Dubai Port Authority.
C'est un port
qui était très sollicité dans cette région
et c'est pour renforce cette position, parce que le port de Dubai
a une renommée internationale. Nous avons voulu profiter
de cette expérience pour rendre plus opérationnel
le port de Djibouti qui est en concurrence avec le port de Yémen,
le port d'Aymara. C'est la raison pour la quelle nous avons initié
cette collaboration avec nos partenaires du port de Dubai.
Tous les pays
n'ont pas ces possibilités et nous avons un code des investissements
qui est extraordinaire, très attrayant. Lorsque vous investissez,
pendant dix ans, vous ne payez pas d'impôts. Si vous vous
installez dans la zone franche, vous ne payez ni à l'importation,
ni à l'exportation. Avec la croissance retrouvée,
nous avons beaucoup de contacts actuellement pour amener les gens
qui ne connaissaient pas ce pays à s'y intéresser.
C'est la
terre la plus indiquée pour gagner de l'argent
Attention ! Il ne faut plus attendre.
Je suggère, qu'une commission d'enquête Internationale
sur la gestion financière de ce département ministériel
soit rapidement envisagée.
Une Commission
internationale de contrôle financier s'avère urgent
et nécessaire. Les travaux de cette commission internationale
de contrôle financier ne doivent pas se dérouler
à huis clos comme avec le FMI, mais d'une manière
publique et dans la plus grande transparence. Alors la vérité
éclatera au grand jour pour le peuple djiboutien.
A
NE PAS MANQUER
A
j'ai failli oublier M. Schaal, il faut dire à vos lecteurs
de ne pas manquer de me noter (moi aussi). N'hésitez pas
d'approfondir les faibles commentaires. SVP il faut aussi décortiquer,
décorner et dénoncer les abus de pouvoir de ces
responsables djiboutiens, sans foi ni loi.
M. BAXWELL DE DJIBOUTI
_____________________________________________________
MAGAZINE
ECO N°159 - 160 page 35 Djibouti -
le défit d'Omar Guelleh
Mensuel Africain d'informations Economiques et
Politiques
Siège Sociale : Cotonou Bénin
B. P. 03 - 2693 - Tel / Fax 30 16 08
SPECIAL
Djibouti
INTERVIEW
DU Ministre DES FINANCES
"
DJIBOUTI, UNE TERRE INDIQUEE POUR GAGNER DE L'ARGENT "
L'économie
djiboutienne est à la croisée des chemins. Pays
situé au carrefour des grandes routes maritimes du pétrole,
son économie a été mise à rudes épreuves
par le guerre civile que le pays a connu au début des années
90. Mais la paix retrouvée et l'appui des partenaires financiers
au développement ont permis aux autorités de redresser
progressivement la situation financière du pays en donnant
la priorité aux investissements privés.
ECO-MAGAZINE
: Monsieur le Ministre, quel est actuellement l'état
de santé des finances publiques à Djibouti ?
L'état
de santé des finances publiques est satisfaisant par rapport
à ce que nous avons enduré dans le passé.
Le programme qui avait démarré vers la fin de l'année
95, coïncidait avec l'affaire d'une guerre civile que nous
avons connue dans notre pays.
Il faut conclure
la paix avec les gens, une partie de la population. Nous nous
sommes penchés sur l'économie et les finances. Un
programme de Stand-by a été signé avec le
Fonds Monétaire International. Ramener les dépenses
et les déficits à des proportions raisonnables.
Notre déficit représentait 8% du P. I. B. Les ¾
de notre budget était payé en salaire.
Ce programme
comprenait un volet important de démobilisation et de réduction
de la masse salariale. 15000 hommes ont perdu leur emploi afin
de réduire la masse salariale qui est passée de
22 milliards à 14 milliards. Il y a eu des réformes
fiscales, réorganisation du ministère qui ont fait
que les résultats du Stand-by à la fin de l'année
98 ont été atteints.
Nous avions
un autre programme de facilité d'ajustement structurel
contre la pauvreté. C'est une autre ambition qui doit consolider
les acquis que nous avons réalisé grâce au
Stand-by dans le domaine des finances publiques. Il y a un volet
très important de libéralisation de l'économie
du pays et notamment la privatisation de grandes entreprises appartenant
à l'Etat, un désengagement de l'Etat, la libération
des prix des produits pétroliers, autant d'aspects de ce
programme qui place l'homme au cur du développement.
L'état
des finances publiques s'est amélioré depuis que
nous avons engagé ces programmes. Nous avons finalement
renoué avec la croissance. Nous avons enregistré
pour la première fois en 98 un taux de croissance de 1%.
Cette croissance a été confirmée en 99 avec
une légère croissance d'un point et demi et nous
espérons 3% à la fin de cette année. L'état
des finances se présente de la sorte et s'inscrit dans
l'état macro-économique du pays.
Quelles sont les mesures qui ont été prises pour
rééquilibrer les finances publiques après
la guerre de 91 ?
Un des problèmes
des finances publiques, c'était la masse salariale qui
était très importante. L'Etat est le seul employeur
et le secteur public connaissait un sureffectif. Nous avons procédé
à la démobilisation des soldats enrôlés
dans la guerre.
Sur le plan
financier, c'est la réduction de près de 60% du
budget qui a été réalisé grâce
à cette démobilisation. Par ailleurs, l'Etat pendant
cette période, s'est abstenu de tout recrutement. Nous
avons diminué également la masse salariale et le
salaire nominal de près de 40%. Cet effort qui a touché
essentiellement les dépenses salariales a été
la base de l'assainissement financier puisque 3% du budget venait
de nos recettes fiscales, mais tout partait dans les salaires.
Donc, la politique de l'assainissement des finances publiques
a porté sur cette réforme. Les travailleurs ont
consenti l'effort qu'il fallait engager. A un moment donné,
nous nous sommes trouvés devant un dilemme : licencier
une partie des travailleurs ou réduire les salaires et
partant la masse salariale.
Pour des raisons
de solidarité, pour ne pas grossir les rangs des chômeurs,
on a choisi la diminution nominale des salaires. Simplement et
pour réduire la masse salariale, les salariés ont
accepté le gel des avancements. Ce qui nous a permis de
rétablir l'équilibre des finances publiques.
Les
réformes économiques en cours ont généré
une fracture sociale. Qu'en est-il exactement ?
La Démobilisation,
du fait du gel des recrutements a eu un impact négatif
sur le plan social. Quinze mille homme dans la rue. Avec les mesures
d'austérité, il y avait 40% de la population active
au chômage. Les mesures qui ont été prises
étaient nécessaires, mais ont entraîné
un impact sérieux sur le plan social.
Aujourd'hui,
nous chiffrons à 75%, la population active au chômage.
Ces gens se réfèrent à la solidarité
familiale. La facture de cet assainissement financier est très
lourde. Nous avons diminué de 40% le pouvoir d'achat de
ceux qui travaillent.
La portion militaire, qu'est-elle devenue ?
Sur le plan
militaire, les salaires ont été réduits par
le biais de la démobilisation. L'effectif de l'armée
est passée de 20000 hommes à 3500. Les dépenses
dans l'armée ont été réduites de près
de 60%. Le Gouvernement a décidé de réduire
les dépenses de ces secteurs au profit des domaines éducatifs
et sanitaires. Ces deux secteurs avaient été abondonnés
pendant la guerre.
Où
se situe l'Etat au cours des trois dernières années
?
C'est un aspect
qui n'était pas considéré. Pendant la guerre,
les dépenses de la sécurité ont été
augmentées. Depuis 99, nous avons engagé un plan
d'investissement que nous avons soumis à tous nos bailleurs
de fonds, surtout à nos frères Arabes et nous comptons
réaliser un fonds d'investissements de l'ordre de 280 millions
de dollars pour les trente prochaines années.
Ce plan couvre
tous les secteurs : santé, éducation, habitat, eau,
énergie, la promotion du secteur privé par la création
du fonds de développement économique qui va permettre
à ceux qui sont désireux de réaliser des
projets, d'obtenir des prêts consistants. C'est le plan
d'ajustement que nous avons pour les trois prochaines années
pour mettre à Djibouti sur le terrain de la croissance.
Comment
se présente le partenariat entre Djibouti et les institutions
de Bretton Woods ?
Nous avons
de très bonnes relations avec les institutions de Bretton
Wodds notamment avec le Fonds Monétaire International qui
nous a aidé à remettre de l'ordre dans notre maison
et nous a procuré des moyens de stabilisation de nos finances
publiques.
Pendant une
bonne dizaine d'années, nous n'avons pas eu de relations
directes avec la Banque Mondiale. Nous sommes en pleine discussion
avec celle-ci Mondiale et nous pensons qu'elle nous apportera
les moyens nécessaires pour développer ce pays.
Quel
est le volume de la dette du pays à l'égard des
bailleurs de fonds ?
Le pays n'est
pas endetté. Notre taux d'endettement est pratiquement
nul. Sur ce plan, beaucoup de pays sont engagés dans le
programmes avec le fonds Monétaire International et la
Banque Mondiale, c'était d'abord pour ce dossier de dette.
Le peu que
nous avions a été payé. Nous avons sacrifié
nos salaires et pendant que nous payons nos dettes anciennes,
nous avons accumulé des dettes internes dont nous souffrons.
Nous avons respecté tous nos engagements et nous n'avons
pas de dettes à proprement parler de nos bailleurs. C'est
peut-être ce qui nous a facilité l'obtention de ce
plan d'ajustement dont le montant est aussi important.
C'est un cas
que l'on ne rencontre pas très souvent en Afrique. Toute
la stratégie actuelle de lutte contre la pauvreté,
qui est basée sur les économies, sur les services
de dettes, n'est pas du tout valable chez nous. Nous avons une
pauvreté réelle que nous n'avons pas les moyens
de combattre et il n'y a pas un procédé pour nous.
C'est la raison pour laquelle nous demandons aux bailleurs de
fonds de se pencher sur ces cas et de faire en sorte que cette
lutte contre la pauvreté soit réelle. C'est une
manière pour les créanciers qui sont des bailleurs
de fonds de se rendre bonne conscience. Il y a d'autres pays qui
n'ont même pas les moyens de payer les services de dettes
et qui ont arrêté de payer depuis longtemps. Que
feront les bailleurs de fonds envers ces pays ?
Il faut que
la Communauté Internationale s'entraide pour éviter
véritablement la pauvreté.
Un
autre frein à la mobilisation des ressources financières
est l'épargne. Quelles sont les mesures qui sont prises
au niveau de votre Ministère pour étudier ce phénomène
?
L'inflation
qui était de 6%, nous l'avons réduite à un
taux favorable de 2% et nous maintiendrons l'inflation à
ce taux. Cette inflation est minime. Il y a aussi notre façon
de vivre qui est basée sur la solidarité. S'il y
a quinze personnes qui travaillent à Djibouti, c'est pour
nourrir pratiquement 100 à 200 personnes. Il y a la famille
de l'époux, celle de l'épouse. Ces règles
basées sur la solidarité limitent l'épargne.
C'est la raison pour laquelle l'épargne est faible chez
nous. Cette faiblesse de l'épargne ne s'explique pas par
l'inflation car elle est maîtrisée.
Plusieurs
entreprises d'Etat n'ont pas échappé à la
vague des privatisations. Ces opérations ont-elles permis
au pouvoir de maîtriser et d'améliorer le niveau
des recettes ?
Nous avons
a réaliser une vague de liquidations et de privatisations.
Nous avons vendu une pharmacie qui a été créée
au début des indépendances. Nous avons vendu aussi
une société de loterie qui fonctionnait très
mal. Nous nous sommes séparés également d'une
société d'aliments et de bétail. Nous avons
des sociétés s'occupant des secteurs de l'eau, des
télécommunication, le port, l'aéroport, la
société d'électricité. Pour ces sociétés,
nous ne nous sommes pas lancés dans une privatisation en
désordre. Nous étions confrontés à
un problème de capacité de production. Si en ce
moment, on avait envisagé de vendre, on aurait bradé.
Quand nous privatisons c'est pour le bien être de la population.
Nous avons investi près de 30 millions de dollars et aujourd'hui
la société a retrouvé ses capacités
de production. C'est valable aussi pour la société
a retrouvé ses capacités de production. C'est valable
aussi pour la société des télécommunications
qui a connu une réforme structurelle pour le bien de l'investissement.
Quant au port qui n'avait pas de problèmes, nous avons
concédé la gestion à Dubai Port Authority.
Pourquoi
cette concession a été faite ?
C'est un port
qui était très sollicité dans cette région
et c'est pour renforce cette position, parce que le port de Dubai
a une renommée internationale. Nous avons voulu profiter
de cette expérience pour rendre plus opérationnel
le port de Djibouti qui est en concurrence avec le port de Yémen,
le port d'Aymara. C'est la raison pour la quelle nous avons initié
cette collaboration avec nos partenaires du port de Dubai.
L'objectif
est d'augmenter les capacités à drainer le transbordement,
même si le transit n'est pas totalement disputé par
les autres ports de la région qui n'ont pas les mêmes
moyens et qui ne seront pas capables de rendre la même qualité
de service. Nous avons voulu conserver cette avance et la consolider.
C'est la raison pour laquelle nous avons confié à
ces partenaires, le soin de gérer le port de Djibouti.
Nous comptons procéder autrement, pour la cession d'actifs.
Mais nous comptons fournir des capitaux pour les autres sociétés
stratégiques pour donner des moyens d'investir ce qui est
nécessaire pour et qui font défaut à l'Etat.
Il faut des partenaires solides qui ont confirmé leur notoriété
dans le domaine qui est le leur.
Quelles
sont les opportunités d'investissement à Djibouti
?
Djibouti constitue
l'endroit le plus indiqué pour les investisseurs. Djibouti
se situe dans une très bonne position géographique,
à la porte de la mer rouge, sur la route du pétrole.
Situé à mi-chemin ente l'Europe et le Moyen-Orient.
Djibouti a derrière lui un marché de près
de 400 millions d'habitants. Djibouti possède une place
financière solide avec des banques qui ont plus de 60 ans
d'activité.
Nous avons
un secteur des télécommunications très très
développé, la première peut être en
Afrique. Nous avons une monnaie solide qui est ancrée sur
le dollar. Djibouti a également la chance d'avoir un port
international, l'infrastructure nécessaire pour importer
et réexporter vers l'hinterland qui appartiennent à
ce grand marché du Comesa. Autant d'atouts qui pourront
être mis à la disposition de quelqu'un qui veut investir
à Djibouti.
Tous les pays
n'ont pas ces possibilités et nous avons un code des investissements
qui est extraordinaire, très attrayant. Lorsque vous investissez,
pendant dix ans, vous ne payez pas d'impôts. Si vous vous
installez dans la zone franche, vous ne payer ni à l'importation,
ni à l'exportation. Avec la croissance retrouvée,
nous avons beaucoup de contacts actuellement pour amener les gens
qui ne connaissaient pas ce pays à s'y intéresser.
Votre dernier message à l'endroit des pays africains.
Un pays comme
Djibouti a beaucoup de possibilités à offrir. Les
africains y gagneraient beaucoup en saisissant cette opportunité.
Ils gagneraient la liberté, le profit, un bien indiqué
pour réussir pour faire de l'économie. C'est la
terre la plus indiquée pour gagner de l'argent.
Propos recueillis par
Léandre K. DJAGOUE
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10/12
COMMUNIQUE DE PRESSE
DE L'ARDHD
A Djibouti, dans la plus grande discrétion,
la France livre un opposant politique au bourreau.
Le général
Yacin Yabeh, ancien chef des forces de Police, était entré
en opposition, depuis plusieurs mois, contre M. Guelleh, le dictateur
de Djibouti. Les divergences étaient apparues en juin dernier,
lorsque le Général avait refusé de faire
tirer à balles sur des manifestants dans la rue : grève
des taxis pour demander une baisse des produits pétroliers.
Le mercredi 7 décembre, le Général a été
limogé officiellement. Aussitôt, les unités
de la Police ont pris position à différents points
stratégiques de la capitale : Djibouti-ville. Dans l'après-midi,
l'Armée, restée fidèle au régime,
est intervenue et a repris "facilement" (mais avec de
gros moyens) le contrôle de la ville. Les forces de police
n'ont opposé aucune résistance et n'ont pas utilisé
leurs armes, sur instruction du Général qui a déclaré
qu'il ne voulait surtout pas provoquer un bain de sang.
Le
général s'est ensuite réfugié à
la base aérienne française, où il a été
accueilli, puis il a demandé aux autorités françaises
à bénéficier du droit d'asile.
Samedi,
la France a remis le Général aux autorités
djiboutiennes, au mépris de notre droit et de notre constitution.
La
France, l'Europe et plus généralement toute la
communauté internationale, considèrent que le
régime djiboutien n'est pas démocratique et qu'il
s'agit d'un État de non-droit. Plusieurs missions officielles
(FIDH, Amnesty, Observatoire des Prisons) considèrent
que Djibouti n'applique pas les accords internationaux (dont
il est signataire) en matière des Droits de l'Homme,
en particulier dans le système pénal (qui est
aux ordres de la Présidence) et dans la tristement célèbre
prison de Gabode.
La
décision de la France est grave
-
Le
Gouvernement français a décidé 'd'extrader'
un réfugié politique(*) qui lui avait demandé
l'asile, sans passer, comme il aurait du le faire, par les voies
judiciaires prévues par notre Code Pénal et par
notre Constitution,
-
L'image
de la France au sein de la population djiboutienne est considérablement
ternie et nous allons enregistrer une perte de confiance significative,
avec le risque de voir se développer des réflexes
anti-français,
-
L'image
de la France dans toute l'Afrique en sera dégradée
: de nombreux opposants politiques qui se battent pour le Respect
des Droits de l'Homme dans leurs pays respectifs vont se méfier
désormais, et probablement à juste titre, de notre
pays,
La
France, en la circonstance, a agi
comme un État de non-droit.
Et surtout elle apporte un renfort inespéré à
un dictateur célèbre pour les nombreuses violations
des Droits de l'Homme, commises dans son pays et sous ses ordres
: torture, viols, arrestations et exécutions arbitraires,
menaces. Et de plus ce dictateur pourrait être impliqué
directement dans l'assassinat du juge français Bernard
BORREL.
Ce dictateur est sous le coup d'une plainte pour Crimes contre
l'Humanité, qui devrait être renouvelée
dans les prochains jours, à la demande de plusieurs associations
/ organisations incontestées. Le Général
Yacin Yabeh a été mis au secret dans la fameuse
brigade nord et tout nous laisse supposer qu'il doit être
soumis à la torture et qu'il pourrait mourir 'accidentellement'
dans les prochaines semaines.
Nous lançons un appel aux journalistes et aux députés
Nous
demandons à tous les journalistes de relayer cette information
et aux députés français et européens
de demander des explications aux Gouvernement français
sur sa décision extrêmement grave pour la crédibilité
de notre système judiciaire, le fonctionnement de nos
institutions et notre image de terre d'asile en Afrique.
*
Nous nous refusons à porter le débat sur les responsabilités
à la charge du Général ni sur sa moralité,
mais seulement sur le principe qui consiste à remettre
sans débat contradictoire un opposant à son bourreau,
sachant qu'aucune garantie juridique ne peut-être obtenue
avec un régime comme celui de M. Guelleh à Djibouti.
Documentation
en annexe
1 - Éléments
d'information - FIDH 15/11,
2
- LDDH - 22/10 - Trois juges aux ordres de M. Guelleh !
3 - Rapport d'Avocats Sans
Frontières (France)
4 - FIDH : Rapport
sur les conditions de détention à Djibouti,
5 - ARDHD : - La torture à
DJIBOUTI ? une pratique d'actualité : 12 récits
et témoignages avec les noms des tortionnaires. . .
Des
documents accablants pour le régime
de M. Isamël Omar GUELLEH
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11/12
RÉPUBLIQUE DU TCHAD
COORDINATION DES MOUVEMENTS ARMÉS
ET PARTIS POLITIQUES DE L'OPPOSITION ( CMAP )
LE COMMISSAIRE AUX RELATIONS EXTÉRIEURES
54, Passage des Becquerelles 80.000 AMIENS (FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66
E-Mail: cmap800@hotmail.com
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE
La Coordination
des Mouvements Armés et Partis Politiques de l'opposition
(CMAP), prend acte et exprime sa partielle satisfaction pour la
déclaration la Banque Mondiale (BM) du 05 Décembre
2000, exprimant ainsi sa protestation contre l'utilisation militaire
par le régime du Général-Président
IDRISS DEBY, du bonus pétrolier.
Le 06 juin
2000, le conseil d'administration de la BM a décidé
de financer l'exploitation du pétrole de Doba. La CMAP
dans son communiqué publié le même jour a
condamné cette décision qui équivaut à
une déclaration de guerre contre le Peuple Tchadien.
Cette caution
en faveur du Général-Président IDRISS DEBY,
a lieu malgré l'opposition de la majorité des population
Tchadienne, des Associations et Partis écologistes, des
Associations des Droits de l'Homme du monde.
Aujourd'hui, la BM s'est rendue à l'évidence de
la nature criminogène du régime et spécialiste
des violations des accords et autres promesses non tenues.
Une partie
des 25 Millions de $ (soit 17 Milliards de CFA) du bonus du produit
pétrolier, accordée au régime pour lutter
contre la pauvreté et destiné aux secteurs prioritaires
de la santé et de l'éducation, a été
aussitôt utilisée pour l'achat du matériel
de guerre (4 hélicoptères blindés de combats
et son équipage de mercenaires de l'Europe de l'Est, 5000
pièces de HE Rond 130 pour M-46, 500 pièces de Grenader
Launcher S.P.G-9, 1200 pièces de fusil d'AK canon PK 7.62Í54
m, les 2 MI 17 et les 2 MI 34, 12 pièces d'obusier 130m-M-46,
plusieurs centaines de 4Í4 tout terrain qui seront équipés
de canons
). Quel gâchis ! C'est la caution et le feu
vert de la Banque Mondiale, accordés à ce régime
pour massacrer notre peuple.
Ce régime est décidé à conserver le
pouvoir à n'importe quel prix . C'est ainsi qu'une véritable
chasse aux mineurs et jeunes est lancée dans tout le pays.
Ces derniers sont enrolés de force dans l'armée
et acheminés au front nord (pour servir de chaire à
canon ) où la rébellion du MDJT met en difficulté
les troupes de Déby.
Anéantir la jeunesse d'un pays, c'est hypothéquer
l'avenir de ce dernier. C'est un crime contre l'humanité!
Le Tchad a pourtant signé la convention sur les Droits
de l'enfant. La BM ne pourrait ignorer cette violation gravissime.
En dépit
de la désignation des neufs membres du collège de
surveillance des ressources pétrolières (CCSRP)
nommés par décret du Général-Président
Idriss Déby, la CMAP affirme avec force que rien n'empêcherait
ou voire même inhiber la cupidité de Déby
et de son clan à détourner ces revenus.
Tant leur cupidité et leur goût prononcé de
détournements de deniers publics est insatiable, voire
même congénital. Pour preuve en dix ans de règne,
le régime du Général-Président Déby
a reçu plusieurs milliards de Francs d'aides que l'ensemble
de tous ses prédécesseurs réunis !
Paradoxalement c'est sous ce régime que la misère
des masses populaires a connu une croissance exponentielle. Le
Tchad est en ruine. Pour ces raisons, et afin d'éviter
le génocide de notre peuple, la disparition de notre pays,
la CMAP exige :
- de la Banque mondiale d'appliquer un moratoire financier de
cinq ans sur les travaux du projet pétrolier.
- de la France, des USA, de l'Allemagne
de geler leurs aides
financières qui ne servent qu'a renforcer la puissance
militaire de la garde présidentielle clanique, dont l'unique
spécialité est les massacres des populations.
- aux institutions internationales OUA, ONU, UE
de placer
sous quarantaine le régime du Général-Président
Déby jusqu'à l'avènement d'un régime
démocratique élu par le peuple.
La CMAP rappelle
enfin qu'elle n'est pas opposée à l'exploitation
du pétrole, cependant pas sous ce régime du Général-Président
Déby dont le sport favori demeure les massacres des populations,
les détournements des deniers publics et la corruption
d'une part et d'autre part, tant que les conditions politiques,
sociales et environnementales ne seront pas observées.
La CMAP ose
encore espérer que seul un moratoire de la Banque Mondiale
officiellement adopté nous donnerait entièrement
satisfaction à notre peuple et crédibiliserait ainsi
sa déclaration du 05 Décembre 2000.
La CMAP ose
encore espérer que les bailleurs de fonds de ce régime
prendront conscience des crimes commis contre notre peuple avec
leur argent. Notre peuple en désespoir de cause d'être
entendu, se défendrait. L'instinct de survie prévaudrait
et conditionnerait ses actions.
Fait à
Amiens le 07 Décembre 2000
Pour
la CMAP
Le Commissaire aux Relations Extérieures.
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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DOSSIER
: Yacin YABEH, auteur de la tentative
de coup d'Etat du 7/12/00
AFP
Général - Vendredi 8 Décembre 2000 - 16:34
GMT - 17:34 Heure Paris
Djibouti-police-France
L'ex-chef de la police "a
pris contact" avec des responsables français.
PARIS, 8 déc (AFP). L'ancien chef de la police de Djibouti,
à l'origine d'une mutinerie de policiers qui ont pris jeudi
le contrôle de points névralgiques de la capitale
avant d'être délogés par l'armée, a
"pris contact" avec le quartier général
des forces françaises et l'ambassade de France à
Djibouti, apprend-on vendredi à Paris.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères,
François Rivasseau, qui a donné cette indication
lors d'un point de presse, a refusé de confirmer les informations
circulant à Djibouti selon lesquelles le général
Galab aurait pu se réfugier à l'ambassade de France,
mais ne l'a pas démenti.
M. Galab
est "en fuite" mais "localisé", a annoncé
jeudi le ministre de l'Intérieur djiboutien.
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AFP
International - Samedi 9 Décembre 2000 - 12:10 GMT - 13:10
Heure Paris
Djibouti-police-France
La
France remet l'ex-chef de la police
aux autorités de Djibouti.
DJIBOUTI, 9 déc (AFP). "Les autorités françaises
à Djibouti" ont remis samedi aux autorités
djiboutiennes le général Yacin Yabeh Galab, l'ancien
chef de la police limogé et à l'origine, jeudi,
d'une mutinerie de policiers matée par l'armée,
a annoncé Radio-Djibouti (officielle).
L'ancien chef d'état-major de la Force Nationale de Police
(FNP), limogé jeudi par décret présidentiel,
se trouvait à la mi-journée "au fichier de
la gendarmerie nationale où il subit un interrogatoire",
a ajouté la radio nationale, sans plus de précision.
Après
avoir été mis en fuite jeudi en fin de journée
par l'intervention conjointe de l'armée, de la gendarmerie
et des policiers restés fidèles au président
Ismaïl Omar Guelleh, le général Galab avait
"pris contact" avec le Quartier Général
des forces françaises à Djibouti et l'ambassade
de France, avait indiqué vendredi à Paris le ministère
français des Affaires étrangères.
Selon plusieurs
témoins et des sources concordantes à Djibouti,
l'officier rebelle s'était réfugié à
la base aérienne 188 des forces françaises. Cette
base abrite l'état-major des forces françaises à
Djibouti (FFDJ) et ne jouit pas du statut d'extra-territorialité,
a indiqué à l'AFP une source officielle.
Le général
Galab, qui a dirigé pendant environ huit heures jeudi une
tentative de prise de contrôle des points névralgiques
de la capitale par des policiers qui refusaient, comme lui, sa
mise à l'écart, était à la tête
de la police djiboutienne depuis que Djibouti avait pris son indépendance
de la France en 1977.
Jeudi soir,
le ministre de l'Intérieur djiboutien, Abdallah Abdillahi
Miguil, avait assuré que le général Galab
avait été "localisé", sans plus
de précision, assurant qu'il sera "arrêté
et traduit en justice".
En fin
d'après-midi jeudi, des unités de l'armée,
de la gendarmerie et de policiers avaient convergé simultanément
vers tous les points occupés par les policiers mutins,
ouvrant un feu nourri sur eux qui a duré plus d'une demi-heure.
Les policiers
rebelles, armés de fusils-mitrailleurs contre les mitrailleuses
de l'armée se sont vite débandés et, en quelques
minutes, des dizaines d'obus sont tombés sur le quartier
général de la FNP d'où le général
Galab donnait un peu plus tôt ses ordres.
La mutinerie
a fait officiellement deux morts et six blessés, selon
le ministère de l'Intérieur.
"La
France suivra de près les suites données à
cette affaire, qui doivent être réglées dans
le respect des droits de l'Homme et de l'Etat de droit",
avait précisé vendredi M. Rivasseau.
Selon lui,
près de 4. 000 soldats français sont stationnés
à Djibouti.
Dans une
déclaration à la presse nationale, le président
Guelleh avait qualifié la mutinerie "de mouvement
de haute trahison" contre les intérêts de l'état,
du peuple et du gouvernement.
En substance,
le chef de l'Etat a accusé le général Galab
d'avoir manqué à son serment de fidélité
à la Nation, trahi sa religion, perdu la confiance de ses
hommes et renié quarante ans d'amitié.
La vie
a repris son cours normal dès la fin de la mutinerie à
Djibouti mais les enquêtes se poursuivent pour déterminer
et arrêter les autres responsables au sein des forces de
police.
Le général
Yacin Yabeh Galab était jusque là considéré
comme un proche et un fidèle allié du chef de l'état,
élu il y a 18 mois.
Les deux
hommes, "qui ont grandi ensemble et évolué
côte à côte depuis l'indépendance"
selon un opposant, avaient travaillé ensemble au sein du
corps de la police durant la période de l'autonomie interne
post-indépendance de la République de Djibouti.
Des divergences
ont surgi récemment entre les deux hommes sur des problèmes
de sécurité et de maintien de l'ordre, exacerbés
par des arriérés de salaires et des manifestations
incessantes d'élèves et d'enseignants.
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AFP
Général - Samedi 9 Décembre 2000 - 12:53
GMT - 13:53 Heure Paris
La France a reçu des assurances
concernant l'ex-chef de la police.
PARIS, 9 déc (AFP). La France a reçu des "assurances"
que le général Yacin Yabeh Galab, l'ancien chef
de la police limogé et remis aux autorités djiboutiennes,
"serait traité avec toutes les garanties qu'offre
un Etat de droit", a indiqué samedi le quai d'Orsay
dans un communiqué.
"Le général Yacin est entre les mains de la
justice djiboutienne. La France qui a été en étroit
contact avec les plus hautes autorités de djibouti, a reçu
l'assurance que l'intéressé serait traité
avec toutes les garanties qu'offre un Etat de droit", affirme
le communiqué.
Selon Radio-Djibouti
(officielle), les "autorités françaises à
Djibouti" ont remis samedi aux autorités djiboutiennes
le général Yacin Yabeh Galab, l'ancien chef de la
police limogé et à l'origine, jeudi, d'une mutinerie
de policiers matée par l'armée.
Après
avoir été mis en fuite jeudi en fin de journée
par l'intervention conjointe de l'armée, de la gendarmerie
et des policiers restés fidèles au président
Ismaïl Omar Guelleh, le général Galab avait
"pris contact" avec le Quartier Général
des forces françaises à Djibouti et l'ambassade
de France, avait indiqué vendredi à Paris le ministère
français des Affaires étrangères.
Selon plusieurs
témoins et des sources concordantes à Djibouti,
l'officier rebelle s'était réfugié à
la base aérienne 188 des forces françaises. Cette
base abrite l'état-major des forces françaises à
Djibouti (FFDJ) et ne jouit pas du statut d'extra-territorialité,
a indiqué à l'AFP une source officielle.
Le général
Galab, qui a dirigé pendant environ huit heures jeudi une
tentative de prise de contrôle des points névralgiques
de la capitale par des policiers qui refusaient, comme lui, sa
mise à l'écart, était à la tête
de la police djiboutienne depuis que Djibouti avait pris son indépendance
de la France en 1977.
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9/12
LA FRANCE, UNE NOUVELLE FOIS,
AU SECOURS DU DICTATEUR DE DJIBOUTI ?
Elle envoie,
sans débat contradictoire, un opposant politique au bourreau.
C'est avec
la plus grande surprise, la plus grande tristesse et la plus grande
consternation, que nous avons appris aujourd'hui samedi 9 décembre
2000, que la France avait choisi de remettre aux autorités
djiboutiennes le Général Yacin YABEH, ce qu'elle
a fait immédiatement.
La personnalité du Général n'a jamais engendré
de sympathies particulières, en raison du fait qu'il a
collaboré avec M. Guelleh pendant de nombreuses années,
exécutant pour son compte des besognes de police, pas toujours
recommandables.
Si cet
homme a des crimes à se reprocher, ce n'est certainement
pas dans l'action qu'il a déclenchée jeudi dernier.
Tous les observateurs confirment qu'il avait donné des
instructions pour éviter un bain de sang et l'on reconnaît
que les forces de Police engagées dans le processus, se
sont rendues aux militaires sans engager le combat. C'est pourquoi
on parle aujourd'hui plus d'un mouvement de ras-le-bol, sérieux,
mais plus de coup d'Etat.
Le Général
Yacin Yabeh avait certainement des raisons personnelles d'agir
ainsi (sa brouille avec Guelleh aurait commencé le jour
où il aurait refusé de donner l'odre à sa
Police de tirer sur la foule : cf LA
LIBERTE N° 38 )
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Rappel
de notre article du 08/06
" Rupture des relations entre M. GUELLEH
et le Général de la Police Yacin YABEH"
Nous
avions été étonné d'apprendre que
la Police n'était pas intervenue contre les manifestations
qui s'étaient déclenchées à la suite
de l'augmentation du prix des carburants. Ce n'est pas dans les
habitudes du pouvoir dictatorial ! nous avons cherché à
en savoir plus. .
Publication
d'un dialogue qui aurait eu lieu entre MM. GUELLEH et YABEH
IOG
aurait interrogé le Général Yacin Yabeh(Général
de la Police) :
" Pourquoi n'a tu pas donné l'ordre de taper sur les gens?
Réponse
de Yacin Yabeh :
" Parce que l'on ne touche pas au peuple !"
IOG
lui aurait dit sèchement :
" tu vas descendre (démissionner)
Réponse
de Yacin Yabeh :
"Non, je ne démissionnerai pas.
Depuis cet échange plutôt vif, les deux hommes ne se parlent
plus.
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Mais le
Général n'a fait qu'accompagner le mouvement de
colère qui monte dans le pays, au sujet duquel nous lançons
des alertes depuis deux semaines. Seulement la foule ne l'a pas
suivi ; elle ne s'est pas déplacée pour soutenir
un homme responsable de nombreux autres crimes contre des civils
innoncents. . .
Nous nous posions la question de savoir si les événnement
de jeudi allaient affaiblir ou renforcer M. Guelleh. Il est clair
que le dictateur a eu très peur, extrêmement peur
dans cette affaire et qu'en conséquence, il a fait 'mâter'
(pour reprendre les termes de la dépêche AFP)
la mutinerie par les forces armées avec brutalité.
Il aurait même perdu son sang-froid ce jour-là.
Nous avions
été étonnés par le soutien apporté
par M Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU
qui semblait se réjouir, le soir même, de l'échec
de la tentative. M Koffi Annan avait-il oublié tous les
crimes du système Guelleh contre les Droits de l'Homme.
Avait-t-il perdu sons sens de la démocratie et du Respect
des Peuples qu'il est censé défendre ou avait-il
été mal informé ? La prise de position de
M Koffi Annan soulèvera de nombreuses questions de toutes
les façons.
Nous sommes
persuadés que la réussite du projet de M Yacin Yabeh
n'aurait probablement pas apporté grand chose au peuple
djiboutien : les deux hommes ayant été formés
à la même école. . . . Son seul mérite
aurait été d'avoir 'déboulonné' le
dictateur et d'avoir entrouvert la porte à de nouvelles
voies de gouvernement.
Indiscutablement,
Monsieur Guelleh était sorti affaibli de cette alerte.
D'abord parce qu'il a eu peur et ensuite parce qu'il n'imaginait
peut-être pas que sa Police 'chérie' (payée
elle, en temps et en heure, bien armée et bénéficiant
d'une large immunité en cas de bavure) pouvait se révolter
contre lui. Il faut comprendre que c'est un choc pour un homme
qui vit dans un monde protégé, loin des difficultés
quotidiennes du peuple qu'il asservit. . . .
Même
si elle a été prise de court (carences dans l'information
des résidents), la France a bien analysé la
situatiton et elle a compris combien il était important
(pour elle ?) d'apporter à M. Guelleh, sans délai,
une nouvelle aide de poids (*) en lui remettant pieds et poings
liés, le Général, sans passer par les procédures
judiciaires et normales de l'extradition (demande préalable,
consultation de la justice, etc. . ). Monsieur Guelleh, qui est
un homme de revanche, va pouvoir faire souffrir le Général,
maintenant et à petits feux (Torture, mort programmée
?) pour tenter de conjurer la frousse qu'il lui a donnée.
La conduite
de la France, soi-disant garante des Droits de l'Homme est absolument
scandaleuse et anti-constitutionnelle. Dans ce cas, elle remet,
sans débat contradictoire, un opposant politique entre
les mains du bourreau, dans un pays où les droits de la
défense ne sont pas assurés et où les avocats
étrangers sont interdits d'exercer, contrairement aux accords
de coopération judiciaire que Djibouti a signé avec
la France. En dépit des pseudo-assurances officielles qu'elle
aurait obtenue, La France sait très bien que cette homme
va souffrir physiquement et qu'il risque d'être exécuté
sans aucun jugement équitable (torture, empoisonnement,
mort 'accidentelle').
Et pour
se justifier, elle fait dire que la base aérienne ne bénéficie
pas du privilège d'extra-territorialité. Demandez
donc à un policier djiboutien s'il lui serait possible
de pénétrer sur la base aérienne française
pour exercer un contrôle de personnes, une perquisition
ou pour interpeller un présumé coupable ? Demandez-lui
aussi de vous indiquer les moyens dont pourraient disposer les
aviateurs français pour faire sortir discrètement
une personne de Djibouti, sans passer par les contrôles.....
! Mais les ont-ils jamais utilisés (?)
ARDHD
(*)
La france aurait déjà apporté un soutien
de poids à M. Guelleh, la semaine dernière, en acceptant
de contribuer au paiement d'un mois de salaire en retard sur les
neuf qui sont dus aux fonctionnaires djiboutiens. (A vérifier)
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