LA LIBERTÉ Bulletin N° 34
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année..................Maj 09/02/01 à 21 h 00 (Heure de Paris)
LA LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)

SOMMAIRE N° 34 . . . du 3/02/01 au 9/02/01
- M. Djama Omar Idleh, ex-ambassadeur de Djibouti à Paris, s'est-il réfugié au Canada, en emportant la caisse de Paris ?
- Retrospective sur des exemples de cruauté du système Guelleh (Rapport de l'ADDHL / 1992)
- Le RPP : un congrès pour élire un bureau composé exclusivement avec les proches du sytème. Des élections en mai ?
- De graves suspicions pèsent sur le MJOD et sur ses possibles liens avec le système Guelleh ?
- DEMISSION DU PREMIER MINISTRE BARKAT GOURAD

Février : trois anniversaires !

Le site Liberte-Aref : 2 ans
Le site LDDH : 1 an
Les accords de Paris : 1 an

Un comble : les djiboutiens auraient été contraints indirectement de financer la mise en place du nouveau système d'écoute téléphonique qui terroriserait actuellement. Combien cela leur a-t-il coûté ?
COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion et d'échanges en direct.

LA CRUAUTE DU SYSTEME GUELLEH !

1992 : Une femme, parmi tant d'autres malheureuses, a été violée en toute impunité sur ordre d'un sous-officier de l'Armée djiboutiennne, qui l'a fait ensuite arroser d'essence et brûler vive.....
(Extraits d'un rapport de l'ADDHL)

ARHOTABA
2/02 L'ex-ambassadeur de Djibouti à Paris, s'est-il fait 'la malle' au Canada avec "la caisse" de Paris ? (Courrier des lecteurs)

04/02 De nouveaux extraits des contributions sur Communauté Djiboutienne.

L. D. D. H.
Toutes les publications
2000 / 2001

LE COMITE DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE :
3.500 signatures

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 5 du 1er FEVRIER 2001

Un homme en danger de mort !
et pourtant les dirigeants politiques ne répondent pas aux appels
de cet homme injustement condamné par les dictateurs de Djibouti.

Lancement d'une Cyber @ction

04/02 APPEL POUR LES VICTIMES EN INDE. Toutes les associations qui se chargent d'apporter des aides. 04/02 Cherchez l'erreur !
L'enseignement public à Djibouti est à la dérive, faute de moyens. Les professeurs font la grève pour attirer l'attention sur ce désastre. On leur répond par des incarcérations..... Et pourtant le parti officiel convoque un congrés extraordinaire pour créer une école du parti avec un corps d'enseignants rémunérés et une structure spécialement adaptée pour eux ....

03/02 - Le nouveau bureau politique du RPP


01/02 Le seul congrès, habilité à tenir ses assises en République de Djibouti, est celui du Parti RPP ou Parti Unique du régime au Pouvoir. Le bureau est constitué uniquement de Chef de Gouvernement, de ministres et de députés en exercice.
Prépare-t-on des élections pour mai prochain ?

05/02 - Réaction d'un commerçant
fatigué des " impôts du soir "

05/02 QUI A TUE MOHAMED ISSA CHEIKO ? (LA VOIX DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION -MJOD- Courrier des lecteurs)

06/02 REACTION ET FÉLICITATIONS A L'ADMISSION DE LA LDDH A LA FIDH.
06/02 : demain les accords de Paris auront un an. Que peut-on attendre de 365 jours de négociations secrètes ? Extrait de " La Machine à trahir "
de Arnaud MONTEBOURG
6/02 DE GRAVES SUSPICIONS PESENT SUR LE MJOD. (ARDHD)

07/12 Qui est le MJOD ? (Alliance Arrey djiboutienne)
6/02 Maître AREF MOHAMED AREF, à nouveau honoré par la profession d'avocat à un haut niveau.
Maître AREF écrit à Monsieur F. Hammel, député de la Somme, pour soutenir l'action de Jean-Michel Pouchele. 06/02 Jean-Michel Pouchèle continue le combat (Le Courrier Picard)
(*) nous pourrions être amenés à refuser les articles dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées et/ou disproportionnées.
06/02 Démission du Premier ministre djiboutien après 22 ans de fonctions 07/02 NOUS POUVONS ET NOUS DEVONS EN FINIR ! (Courrier des lecteurs)  
Une honte pour la France
Samedi 23 décembre 2000
(Reprise d'un article paru dans LE MONDE et qui est parfaitement édifiant)

07/02 Jour pour jour, un an après

Faut-il enterrer l'Accord - Cadre de Paris du 7 février 2000 ?
Faut-il garder encore une lueur d'espoir ?
Que faire, sans calendrier, sans date butoir ?
(LDDH - Communiqué)

 
07/02 "Je sais claquer la porte sans claquer, et je sais tirer au bon moment mes marrons du feu ..." (Dialogue imaginaire entre Barkat et Gouled - Radio Trottoir)

08/02 Jean-Michel Pouchele a été hospitalisé aujourd'hui à l'hôpital d'Abbeville. Il a décidé de continuer sa grève de la faim, sous surveillance médicale.

     

Trois anniversaires : Le site de l'ARDHD, les accords de Paris et le site de la LDDH

1 - Le site de l'ARDHD,
celui du site de l'ARDHD, qui va fêter ses deux ans d'existence au mois de février.

Il avait été lancé, dans l'urgence, en février 1999. Les premiers lecteurs s'étaient connectés à partir du 17 février : ils pouvaient alors consulter une quinzaine de pages.


Depuis cette date, le taux de consultation n'a cessé d'augmenter chaque mois. Il continue toujours de progresser, puisque nous enregistrons toujours des records d'audience. En janvier 2001, ce sont plus de 2.500 pages qui ont été consultées chaque jour ! Même en considérant une moyenne de plus de trois pages par connection, cela représente environ 600 lecteurs par jour !

Mais oublions les statistiques dont l'intérêt est toujours limité car elles sont toujours susceptibles d'interprétations diverses. Elles confirment que l'idée était bonne car elle répondait aux besoins :

des djiboutiens :
- pour exprimer leur 'ras-le-bol' et pour faire connaître toutes les agressions dont ils sont victimes de la part d'un régime manifestement à bout de souffle et au bord de l'implosion,
- pour savoir ce qui se passe réellement à Djibouti et accéder à une information objective dont les sources n'ont aucun lien de dépendance avec le système Guelleh et ses envolées lyriques d'auto-satisfaction rédigées par quelques cireurs de 'pompes' dûment rétribués pour cela.


de la communauté internationale :
gouvernements, forces militaires, organismes internationaux, associations, ONG, etc.. pour faire le point sur l'évolution de la situation sociale, politique et économique de Djibouti.


Ce site, nous le savons grâce à des indiscrétions, contrarie beaucoup le système Guelleh qui n'aurait pas souhaité pas que l'on étale, au grand jour, ses trafics éhontés et toutes les violations des Droits de l'Homme. Il empoisonne la vie de certains responsables d'actes particulièrement honteux, comme la torture.

Il arrive assez souvent que le système Guelleh soit contraint de nous répondre pour essayer de sauver son image de marque !
Soit au cours d'une conférence de presse (souvenez-vous du procureur général qui essayait maladroitement de justifier l'arrestation et l'incarcération des enfants mineurs, victimes de sévices sexuels dans la prison de Gabode, ce qui avait provoqué une mobilisation internationale),
Soit par le biais du journal La Nation ou des dépêches de l'ADI.


Les dignitaires de Guelleh (Ministres, Chefs de Cabinet qui bénéficient d'un accès libre à Internet) se connectent souvent : ils s'amusent parfois de nos articles et ils diffusent des pages imprimées autour d'eux... Au passage, nous saluons les fonctionnaires de la SDS qui figurent, paraît-il, parmi nos plus fidèles lecteurs ... !

Le site s'est enrichi au fil des mois et il est devenu le site international de référence sur la situation à Djibouti. Il est référencé maintenant par la majorité des moteurs de recherche : moteurs de recherches généralistes et spécialisés. Outre des documents datant d'avant 1999, qui ont été repris, il offre en ligne, la consultation de deux ans d'archives, écrites au jour le jour... Il est d'ailleurs révélateur de découvrir que l'une des pages les plus consultées (hors le journal) est celle qui décrit la torture à Djibouti.

Le régime a tout tenté pour limiter l'accès au site :
- Interdiction de la consultation à partir de Djibouti, etc... mais on ne peut plus arrêter Internet, sauf à couper toutes les communications.
- 'Bâtons dans les roues' en limitant le nombre d'accès simultanés, si bien que les résidents passent beaucoup de temps avant d'obtenir une liaison à un débit acceptable ... mais moyennant une certaine dose de patience, ils accèdent au journal.
- Diffusion de fausses informations sur notre association par un ou deux sites soi-disant privés....


Le destin du peuple djiboutien est entre ses mains.
Nous recevons beaucoup d'encouragement et c'est la raison pour laquelle nous continuerons la mise à jour du journal et sa diffusion, en souhaitant qu'il continue de répondre aux attentes des djiboutiens et surtout qu'il leur donne à la fois l'énergie nécessaire pour prendre leur destin en main et aussi le courage et la solidarité indispensables pour mettre à la porte tous ceux qui les ont spolliés sans vergogne depuis des années.


Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette aventure : en devenant des lecteurs assidus et/ou en nous fournissant les informations qui sont absolument nécessaires pour la pérennité de l'ensemble.

Une petit mot pour les membres de l'équipe de communication du système Guelleh.
Il y a un an, nous avons décidé de ne plus accorder la moindre attention aux grincheux à la solde de Guelleh, qui s'évertuent à nous décrire de drôle de façon. Ils se sont ridiculisés eux-mêmes ! Car ils sont incapables de mener, dans la durée, une opération construite et structurée, non seulement par manque de courage mais aussi par manque de matière : on peut mentir un jour, mais on ne peut pas inventer des carabistouilles nouvelles tous les jours pendant deux ans ..... Leurs slogans, qui sont inchangés depuis 1999, ont pris des rides et un coup de vieux.


D'excellentes relations avec les sites somaliens
Nous avons consultés les nombreux sites qui ont été ouverts par les opposants somaliens au gouvernement "fabriqué sur mesure" à Arta (pour reprendre leur expression). Ces sites sont remarquablement organisés et nous sommes impressionnés par le professionnalisme de leurs animateurs, que nous félicitons au passage. Au fil des jours, nous avons échangé des informations qui sont publiées maintenant de façon croisée, lorsqu'elles mettent en lumière les agissements scandaleux de l'équipe Guelleh.


2 - Le site de la LDDH !
C'est celui de l'hébergement du site de la LDDH depuis un an, qui permet à l'Association, reconnue maintenant sur le plan international, de diffuser ses informations, ses communiqués et ses rapports dans le monde entier, sans faire appel à des moyens importants dont elle est privée par le système Guelleh.


3 - La signature des accords de Paris le 7 février.
Un an de négociations secrètes !

Que va-t-il se passer le 7 février 2001 ? M. Dini va-t-il enfin parler ?

Fin août, au téléphone, M. Dini nous assurait que nous aurions des informations sous un mois ....
Au début du ramadan, il disait : "vous saurez tout, un mois après la fin du mois béni".
Nous savons que son rôle n'est pas facile et que M. Guelleh oppose certainement des refus catégoriques à ses demandes, en particulier, dans les domaines de l'ouverture du régime à la démocratie. Mais il faudra bien finir par informer le peuple djiboutien qui attendait beaucoup de ces négociations et qui n'y croit plus guère aujourd'hui.


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LA CRUAUTE DU SYSTEME GUELLEH !

1992 : Une femme, parmi tant d'autres malheureuses, a été violée en toute impunité sur ordre d'un sous-officier de l'Armée djiboutienne, qui l'a fait ensuite arroser d'essence et brûler vive.

Quelques extraits d'un rapport de l'ADDHL :

"Fait tout aussi grave à Obock, c'est la mort d'une dame d'un certain âge, Madame Hasna Ali Mohamed, qui était retournée dans cette ville désertée de ses habitants, afin de se rendre compte de l'état de sa demeure. Dès son arrivée, elle fut arrêtée, puis incarcérée dans les locaux de l'Armée. Ensuite sur ordre d'un sous-officier resté impuni à ce jour, elle a été torturée, violée, aspergée d'essence et brûlée vive sans qu'aucun officiel ne puisse s'en émouvoir. Cette malheureuse a laissé derrière elle plusieurs enfants dont certains en bas âge."

"A Yoboki, ville située au Sud du pays, des dizaines de personnes, dont plusieurs notables apparentés avec le Premier Ministre ont été froidement abattues par l'Armée en représailles aux attaques du FRUD dans cette localité."
....

Et pourtant, l'armée française, proche, restait curieusement silencieuse ...
" La plaine de Hanlé, qui a vu une vingtaine ses siens déchiquetés par les obus de l'Armée aveuglément tirés par l'Armée nationale n'est pas en reste, et ce, à quelques lieux d'un camp militaire français étonnement resté passif "

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ARDHD - LA LIBERTÉ
Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
84, rue Saint-Louis en l'Isle - 75004 PARIS
Tel : + 33 / (0)1 46 34 70 70 .... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org ..... Web site : https://old.ardhd.org
Contact : Jean-Loup SCHAAL

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 6 DU 3 FEVRIER 2001

Un homme en danger de mort !
03/02 - Le communiqué du SAMU est alarmant !


02/0
2 Le Premier Ministre a répondu, de façon officieuse, et par la négative. Il botte en touche : "Il n'appartient pas à la France de reconsidérer une décision de justice d'un Tribunal étranger".


Sur ce plan, il a absolument raison !

Sauf qu'il répond à une questi
on qui n'est pas posée !

"Jean-Michel Pouchele demande simplement à la France de ne pas reconnaître une décision de justice rendue dans des conditions rocambolesques et par voie de conséquence, de prononcer la radiation de l'inscription qui avait été portée à l'époque sur son casier judiciaire, à la demande du Tribunal de Bobigny"

Dans les faits, Jean-Michel Pouchele se bat
pour faire annuler la décision d'un tribunal français.


Doit-on voir dans la réponse du Premier Ministre, la continuité du soutien incompréhensible de la France, à une dictature sanguinaire ?

Consultez la liste
des membres
du Comité de soutien
et les messages
de sympathie.

LA LIBERTE -
Bulletin spécial N° 4
Jean-Michel POUCHELE
28 ème jour
de la grève de la faim
à Abbeville, Somme, France


PLUS DE 3.500 signatures
ont déjà été enregistrées
par le Comité de Soutien.

Venez rejoindre le comité en signant la pétition électronique qui vous est proposée à la fin de ce communiqué.
 

JEAN-MICHEL POUCHELE :
36 ème jour de grève de la faim, pour :
- Retrouver son honneur "volé" par le système Guelleh à Djibouti,
- Demander le vote d'une loi en France, qui reconnaisse le droit d'ingérence humanitaire,
- demander le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti.


Le temps est maintenant compté. Jean-Michel Pouchele a été victime de deux accidents cardiaques et son état de santé est alarmant. Les médecins (SAMU ET DASS), que le Gouvernement a délégué, sont très inquiets et ils informent régulièrement le Préfet de Région.


Mais Jean-Michel Pouchele est décidé à aller jusqu'au bout et probablement à mourir si la France ne lui restitue pas 'son honneur'.


L'affaire peut-elle être réglée facilement ?

La France n'avait aucune obligation de porter une inscription sur le casier judiciaire français de Jean-Michel Pouchele. Il s'agissait d'une décision d'un tribunal étranger et comme le prouvent les documents qui sont à notre disposition. Dans ce procés, ('préparé à l'avance' comme la majorité des procès politiques à Djibouti, qui n'est pas reconnu comme un état de Droit !!! ) L'argumentation du Procureur de la République de Djibouti se limitait à : "Il y a lieu de condamner Jean-Michel Pouchele pour son action humanitaire non autorisée. Les faits sont très graves. (Point c'est tout)".

Jean-Michel Pouchele représente l'action humanitaire française, qui est si largement saluée dans de nombreux pays. Il a donné son temps et ses moyens pour aider des populations en détresse. En remerciement (à Djibouti seulement et fort heureusement), il a été condamné pour des raisons politiques par un régime dictatorial sans scrupule.

La France va-t-elle continuer à protéger ce régime, coupable (entre autres choses) de crimes contre l'humanité :
viols, tortures, exécutions sommaires, atteintes à la liberté d'expression, arrestations arbitraires et séquestrations, trafics en tous genres,
possiblement impliqué dans un attentat (Le Café de Paris, où des français sont morts) et dans l'assassinat d'un juge français (Le juge Borrel).


Les dirigeants de notre pays ont été informés
et pourtant, ils ne répondent même pas .... !!!


Faut-il une issue tragique, pour que la France reconnaisse enfin les mérites de Jean-Michel Pouchele, son abnégation totale et son dévouement à la cause humanitaire. Lui donnera-t-on alors une médaille à titre posthume ?

Non, les responsables du gouvernement n'ont pas le droit de jouer avec la vie de cet homme dont la demande est légitime. Le minimum, serait d'ailleurs, de répondre aux courriers qui leur ont été adressés .... Même si c'était pour annoncer un refus.

Nous remercions MM les députés qui sont déjà intervenus et qui interviendront en faveur de Jean-Michel Pouchele, ainsi que les journalistes qui diffusent les informations.

Notre Association est à la disposition de chacun pour fournir tous les documents confirmant la position de Jean-Michel Pouchele et en particulier le jugement honteux prononcé par un juge de Djibouti aux ordres de la dictature. Jugement pourtant confirmé à la stupéfaction générale par le Tribunal de Bobigny .....


_________________________________________________

28/01 Cyber @ction 28 : soutien à Jean Michel POUCHELE
*************************


COMMENT FAIRE ??
- Copiez ce petit texte entre les ################# (édition-copier)
- Ouvrez un nouveau message et collez le petit texte (édition-coller)
- Signez-le : prénom, nom, ville
- Objet, écrivez: JM POUCHELE


- Adressez votre message à:
(copiez/collez):
ministere@justice.gouv.fr; premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr; alain.uguen@wanadoo.fr


- Envoyez le message

Par cette action vous ferez connaître votre opinion
à Lionel Jospin, Premier Ministre de la France,
à Marylise Le Branchu, Ministre français de la Justice
et
à cyber@cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette
action.



#######################################################
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Ministre de la Justice


je soutiens l'action de Jean-Michel Pouchèle et demande à la France de
le réintégrer dans son honneur. Je demande aussi qu'une loi soit votée
en faveur de l'ingérence humanitaire.


Je vous prie de croire, Monsieur le Pemier Ministre, Madame la
Ministre de la Justice, à l'expression de sentiments les meilleurs.


signature

#######################################################

Merci de votre action


Alain UGUEN
Cyber @cteurs

------------------------------------------- Sommaire --------------------------------------------------------

Maître AREF écrit à Monsieur F Hammel, député de la Somme, pour soutenir l'action de Jean-Michel Pouchele.

Aref Mohamed AREF
B.P 1441
Rue de Moscou
DJIBOUTI
Tél/Fax : (253) 353 449
Tél Paris : 06.73.30.40.50.


A Monsieur Francis HAMMEL
Député de la Somme
ABBEVILLE

Abbeville, le 05 février 2001





Monsieur le Député,

C'est avec un vif plaisir que je vous confirme les deux précisions qui vous faisaient défaut dans le dossier de notre ami Jean Michel POUCHELE.

En premier lieu, la condamnation inique prononcée contre lui, à Djibouti, pour assistance humanitaire à population civile en état de nécessité a, hélas, été endossée et ainsi " exéquaturée " en France du fait
- d'abord de son transfert dans une prison française,
- ensuite de la remise de peine française qui lui a permis d'être libéré avant terme,
- et enfin de l'inscription de la condamnation inique sur son casier judiciaire français.
C'est d'ailleurs cette inscription dont il revendique la suppression.

Les autorités françaises peuvent d'autant plus aisément accéder à sa requête, sans le moindre " risque diplomatique " que - et c'est la seconde précision - le Gouvernement djiboutien a totalement amnistié l'année dernière, les combattants du FRUD à qui il reprochait d'avoir pris et utilisé les armes.


Le gouvernement français s'honorerait en réhabilitant cet humaniste français totalement dévoué au service des plus nécessiteux. Au surplus les autorités françaises participeraient ainsi à la volonté générale des Djiboutiens de tourner définitivement une des plus tristes pages de leur histoire.

Vous renouvelant mes remerciements pour votre haute intervention auprès de Monsieur le Premier Ministre et Madame le Garde des Sceaux, je reste confiant qu'ils seront sensibles à la situation de Monsieur POUCHELLE dont l'état de santé dépérit gravement de jour en jour.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de ma haute considération.



Très cordialement,
Aref Mohamed AREF

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06/02 Le Courrier Picard - ABBEVILLE
Jean-Michel Pouchèle continue le combat 37 jours après le début de sa grève. Depuis le 31décembre, l’Abbevillois poursuit sa grève de la faim. Il attend toujours que le gouvernement le réhabilite dans son honneur. L’ingérance humanitaire lui a valu de la prison à Djibouti et à Fleury-Mérogis....
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BRUITS ET RUMEURS

Un comble : les djiboutiens auraient été contraints indirectement de financer la mise en place d'un système d'écoute téléphonique, qui sèmerait la terreur actuellement !

Le nouveau système d'écoute des conversations téléphoniques privées, parfaitement illégales, est entré en fonction à Djibouti. C'est un merveilleux joujou, une pure merveille d'informatique. Il a augmenté, de façon impressionnante, la productivité du SDS, qui peut suivre simultanément beaucoup plus de conversations téléphoniques qu'auparavant.

Le résultat est affligeant ! Les djiboutiens ont pris peur du téléphone. Ils n'osent plus s'exprimer même avec leurs proches. Tout serait écouté, tout le monde serait écouté en permanence ! Nous ne connaissons pas les caractéristiques de la nouvelle installation, mais elle a généré une véritable psychose au sein de la population djiboutienne. Cela faisait peut-être aussi partie des objectifs du système Guelleh....

Et qui a payé cela ? Les djiboutiens pardi ! Grâce à l'argent prélevé sur le Trésor Public ou sur les fonds de la société de gestion du téléphone, mais c'est l'argent des djiboutiens. On les a forcé, contre leur gré, à s'offrir un système qui va les réprimer. Combien cela a-t-il coûté à chaque djiboutien ??

Bravo M. Guelleh, ça c'est de la haute stratégie !! Et puis cela vous permet d'attendre que la nouvelle milice formée par Israël soit opérationnelle pour poursuivre la répression massive.

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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur)


2/02 L'ex-ambassadeur de Djibouti à Paris, s'est-il fait 'la malle' au Canada avec "la caisse" de Paris ?

Je suis un lecteur assidu de votre journal car je pense que vous representez la seule source fiable mais je pense aussi que les djiboutiens devraient s'impliquer davantage : par exemple pour denoncer les dignitaires du regime qui fuient le pays apres avoir soutenu iog et qui pillent le pays.

En effet j'ai vu recemment l'ex-Ambassadeur de Djibouti à Paris M. Djama Omar Idleh à Montreal. Cette information est verifiable aupres de l'immagration canadienne. Il a loue un logement à Grenet, qui est un
quartier de Montreal.

Selon la communaute il aurait detourne tout le budget de l'ambassade. Comme l'ambassadeur somalien M Djama doit payer sa complicite avec IOG.


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5/02 Ou bien est-il à Londres ?

Je tiens à t'informer que l'ancien Ambassadeur de Djibouti à Paris ne se trouve pas à montréal comme le dit notre ami. Il s'est enfui à Londres avec femmes et enfants.

Mohamed hassan.
Sécrétaire général du mjod

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LA VOIX DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION.


05/02 QUI A TUE MOHAMED ISSA CHEIKO ?



Chers Djiboutiens,


Notre mouvement vient d'apprendre que l'ancien président du FUOD aurait été victime d'un complot auquel M. Guelleh aurait participé. D'après nos informations, Cheiko aurait eu une altercation avec Guelleh en 1997, lorsque ce dernier était le Chef de Cabinet du vieux Gouled. Cheiko aurait dit alors à Guelleh "soit je meure, soit c'est toi qui devra mourir".


Guelleh n'aurait pas apprécié cette prédiction formulée par un personnage important de l'opposition. Il aurait chargé l'actuel Ministre de la Défense de liquider Cheiko en échange de plusieurs avantages personnels.

Guelleh ne fait confiance qu'à ceux qui ont du sang sur les mains : assassinats, tortures, etc.. . M. Ougoureh Kifleh a donc chargé ses hommes d'éliminer Cheiko au Quartier 4 (On a trouvé son corps près d'une poubelle).

Depuis Ougoureh habiterait face à la gare de Djibouti. Sa maison posséderait une deuxième sortie par derrière au cas ou la situation se gâterait.

Il faut savoir, Chers Djiboutiens, que Ougoureh ne se rendrait jamais à son bureau. Il signerait le soir, lors de la séance de broutage, les dossiers qui lui seraient apportés par son conseiller, le Lieutenant-colonel Yonis Hoche.

Guelleh fait actuellement confiance à Ougoureh, qui aurait été admis dans le
club "très fermé" des tueurs de Djibouti. Ce club serait composé des membres suivants :
le Chef, Ismail Omar Guelleh,
le Premier Ministre Barkat Gourad Hamadou,
le Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie, le Général Mahdi (toujours en poste),
le Chef d'Escadron Zakaria Hassan Aden,
le Chef de la SDS, Hassan Said,
le Lieutenant Iftin,
le Major Daheiyié,
le Ministre de la Défense, Ougoureh Kifleh,
le Général Yacin Yabé (aujourd'hui exclu du Club !)
le Lieutenant-colonel Yonis Hoche,
l'entrepreneur Soulé qui habite la Cité du Progrès,
le député Ali Roubba (qui possède un champ près de l'Oued d'Ambouli),
le Chef de l'EDD, Djama Ali Guelleh,
le Juge Dabayak,
le Juge Saad Ahmed Cheik,


Ce club tiendrait ses réunions, chaque jeudi après-midi, chez Guelleh à Haramous. Il
présenterait au Chef le rapport sur la vie de la ville. Ensuite, il déciderait des actions à entreprendre contre l'O D U de Moussa Ahmed Idriss.


D'ailleurs, le domicile de Moussa, ainsi que celui du Président du FUOD sont surveillés en permanence, par les agents de la SDS. A Djibouti, les agents de la SDS ne portent pas d'uniforme ni de signes distinctifs.

Ce sont des 'Monsieurs-tout-le-monde' qui espionnent. Le Président du FUOD est constamment convoqué par la police, ce qui prouve que le chantage politique continue : 'tu ne veux pas de problèmes, alors laisse le gouvernement tranquille et cesse d'appartenir à l'opposition'.

Beaucoup d'informations nous manquent, mais soyez assurés que nous poursuivons notre enquête.

MOHAMED HASSAN
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU M J O D

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6/02 DE GRAVES SUSPICIONS PÈSENT SUR LE MJOD.

Note de l'ARDHD:

Nous refusant à mettre en place un système de censure, que nous rejetons par principe, nous publions les articles et contributions qui nous parviennent. De plus, nous n'avons ni les moyens, ni le temps de vérifier chaque point et nos lecteurs peuvent le comprendre. En revanche, il serait tout à fait anormal que des Groupes puissent faire publier des textes sous de fausses "identités", en abusant notre bonne foi et en se servant de notre dévouement pour la cause des Libertés à Djibouti.

Par fausse identité, nous pourrions imaginer par exemple des sympathisants du système qui se feraient passer pour des opposants, afin de discréditer les membres de l'opposition. Dans le texte ci-dessous, (nous avons une confiance totale dans la source), il semble que le MJOD de M Mohamed Hassan, puisse jouer un rôle trouble.

Nous avions déjà été alertés sur ses agissements, à la suite des signatures 'Représentant du PRD à l'étranger' qui n'avaient aucune légitimité et qui avaient été démenties formellement par Mme Elabeh, puis par DAF. Pour la dernière fois, nous avons publié, y compris cette semaine, un article et une information du MJOD 'La voix de la jeunesse d'Opposition - Droit de Regard'.

La comédie ayant assez durée, il est maintenant de notre devoir d'informer nos lecteurs sur nos doutes, afin qu'ils soient vigilants avant de se faire leur propre opinion. Dans l'attente d'informations complémentaires, nous suspendons à compter du 7 février la publication de nouveaux articles èmis par le MJOD.

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Par ailleurs je tiens à attirer votre attention sur des tentatives de zizanies au sein de l'opposition vraisemblablement orchestrées par des proches du régime. L'une d'entre elles consiste à publier sur le site des articles en apparence mais apparence seulement hostiles au régime et qui traitent en réalité et exclusivement de l'opposition et plus particulièrement des membres les plus éminents et les plus respectés pour les traîner dans la boue d'une manière grossièrement mensongère.

C'est indiscutablement le cas d'un article signé d'un certain Mohamed Hassan lequel prétend faire des révélations dans l'affaire du Café de Paris en mêlant des noms de personnalités de l'opposition à ceux de Gouled et IOG. Contrairement à ce qu'il a annoncé la semaine dernière l'individu en question n'a rien produit du tout pas même contre le régime ni sa police : ce que peut faire toute personne présente à Djibouti à l'époque de l'attentat.

Je fais bien évidemment allusion à l'arrestation massive et aux tortures atroces dont furent victime plus de deux cents membres de la tribu des Gadaboursis.


Au surplus et surtout il n'a jamais adressé quoique soit à la justice Française dont le monde entier sait depuis 1991 qu'elle est saisie de cette affaire.

Je ne m'étend pas davantage sur les nombreux arguments qui discréditent l'article en question.


Cela me fait penser aussi aux articles du soi-disant représentant du PRD dont vous avez déjà très brillamment dit tout le mal dont nous en pensons.

J'ajoute pour finir que tous ces articles ont troublé les djiboutiens qui souhaitent donc que vous remettiez aussi à sa place l'individu en question comme vous l'avez fait pour le soi-disant représentant du PRD.

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Qui sont les animateurs et les membres du MJOD ?

D'apres les informations que nous avons recues, le MJOD serait un groupe de jeunes Djiboutiens appartenant de la tribu Gadaboursi. Ils n'auraient aucune légitimité pour defendre les causes Djiboutiennes ni a l'interieur, ni a l'exterieur du pays. Donc nous avons décidé de lancer un appel à tous les Djiboutiens pour qu'ils soient extrêmement vigilants, car le MJOD chercherait à mettre le feu au sein des partis de l'opposition.

Mohamed de Waberi
Chairman of Alliance Arrey Djiboutienne
Canada

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REACTION ET FÉLICITATIONS A L'ADMISSION DE LA LDDH A LA FIDH.

C'est avec une grande joie et une vive émotion que j'ai appris l'admission de
la LDDH en tant que membre affilié et correspondant de la FIDH. Cette
affiliation marque un tournant et une étape décisive dans la lutte pour le
respect des droits de l'homme à Djibouti. C'est une marque de reconnaissance
et de légitimité de l'action menée par J.P ABDI NOEL en matière des droits de
l'homme. Soyez conscient que votre mérite est grand et que la Nation entière
vous est reconnaissante.

Les violations et les exactions commises par le Régime dictatorial ne vont
plus se passer à huit clos. Les projecteurs seront dorénavant braqués sur les
faits et gestes du régime, sur ses violations en tout genre. Cet évènement
permettra à la lumière crue du droit, de la justice et tout simplement de
l'humanité de protéger les Djiboutiens et les hommes épris de justice.

Faites attention M. GUELLEH, vous n'êtes plus seul. L'humanité vous observe
et vous demandera des comptes au même titre que Pinochet (Chili), Estrada
(Philippines), Wahid (Indonésie), Milosevic etc .... et ou que vous soyez !
Les havres et les sanctuaires pour dictateur déchus se font de plus en plus
rares. Et l'on peut espérer que sous peu, l'impunité ne saura plus de mise.

Freeman

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07/02 NOUS POUVONS ET NOUS DEVONS EN FINIR !


A la différence des animaux, l'homme se singularise à maintes égards et
surtout par cette faculté qui lui est propre : Réfléchir, se poser des
questions, se torturer l'esprit sur sa raison d'être, sur son devenir, sur le
sens de la vie etc.... Chacun d'entre nous a été traversé par ces moments de
questionnements et de doutes profonds — je l'espère pour vous —


Je me suis astreint à un exercice de très délicat : la projection dans
l'avenir ! Vaste programme me répondront certains. Certaines fois, ce genre
d'entraînement est très salutaire. J'ai essayé d'imaginer l'avenir que nous
réserve nos chers dirigeants, et cela avec notre bénédiction ! -


J'ai usé de la méthode Coué en essayant de voir un avenir radieux pour nous
et nos enfants. Je voyais tous les enfants en âge d'être scolarisés à
l'école, tous les jeunes sortant du système scolaire avec une formation
valorisante en poche et un emploi à l'arrivée. Je voyais chaque citoyen
bénéficier des meilleurs soins possibles grâce à un système de santé publique
performant. Je voyais une administration publique intègre au service du
citoyen et prête à oeuvrer pour la collectivité. Je voyais une Justice
indépendante et intègre au service de la vérité et du droit et non pas un
instrument aux mains du pouvoir. Je voyais une classe politique s'engageant
dans la gestion de la chose publique non pas par opportunisme mais par
conviction et dont le but ultime est le bien être de chacun d'entre nous.


Et tout au sommet, je voyais un chef d'État se comportant en tant que garant
du fonctionnement normal des institutions, des libertés publiques, en tant
que guide éclairé de la Nation et non pas en tant que chef de clan ou de
tribu oeuvrant pour des intérêts particuliers et se comportant en tant que
premier commerçant de la République.


Subitement, je suis sorti de ce doux moment de pur plaisir. Je me suis rendu
à l'évidence en constatant que la couleur de notre avenir risque fort d'être
plus proche du noir que du rose. Je vois notre pays glisser sur une pente
douloureuse mais surtout fatale.


L'image qui m'est venu tout de suite à l'esprit, c'est celle d'HAÏTI. Je
vois à la tête de notre État, la famille DUVALIER avec "Papa Doc", "Bébé Doc"
- son épouse dont le nom m'échappe - et les "tontons macoutes". Je ne pense
pas avoir forcé le trait. Le tableau est malheureusement ainsi. Nous avons :


- Une économie sinistrée au bord du gouffre;
- Une misère galopante qui s'étend même à la classe moyenne (enseignants,
fonctionnaires et autres employés, etc.)
- Une très grande partie des enfants en dehors du circuit scolaire
- Un chômage avoisinant les 70 % de la population active
- Une cité en pleine déliquescence (immondices en putréfaction sur la voie
publique, évacuation des eaux usées, problèmes de sécurité etc....)
- Très grave problèmes de santé publique (nutrition, choléra, paludisme,
etc.) et surtout le SIDA (cf. rapport et carte de l'O.M.S. sur la pandémie
du SIDA).
- Encouragement au départ des forces vives du pays;
- Une classe politique profondément et irréversiblement corrompue et de
surcroît totalement incompétente ;
- Formation de milices à l'image des tontons macoutes;
- Confiscation de toutes les formes de liberté ;
- Racket en tout genre et clientélisme
- Naissance d'une classe de parasites se faisant passer pour des soit disant
commerçant et homme d'affaires;
-,,,,,, Etc. .............. la liste est malheureusement trop longue...


Mon intention n'est pas de décourager les Djiboutiens, c'est surtout de les
pousser à se réveiller, à ouvrir grand les yeux et à se dire que ce qui nous
arrive est loin d'être une fatalité. Nous avons la possibilité et surtout le
devoir d'y mettre un terme par tous les moyens. Et qu'en outre, quelque soit
les moyens utilisés, ils seront légitimes aux yeux de l'Humanité et de
l'Histoire.


" Bon courage aux compatriotes et je pense profondément que Djibouti tiendra
le coup face à cette horde de vandales " .


FREEMAN

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Les principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.

Maintenant que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

Parmi les tortionnaires les plus cités

  • Colonel Mahdi Cheikh Moussa,
  • Lieutenant-colonel Hoche Robleh
  • Commandant
    Zakaria Hassan
  • Lieutenant Ladieh
  • Lieutenant Mohamed Adoyta
  • L'aspirant Haroun
  • Le sous-officier Naguib
  • L'adjudant Tane
  • Kalifa
  • Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.

Nos informations sur la torture à Djibouti. et les récits des victimes

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NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE


04/02 Cherchez l'erreur !
L'enseignement public à Djibouti est à la dérive, faute de moyens. Les professeurs font la grève pour attirer l'attention sur ce désastre. On leur répond par des incarcérations..... Et pourtant le parti officiel convoque un congrés extraordinaire pour créer une école du parti avec un corps d'enseignants rémunérés et une structure spécialement adaptée pour eux ....


 

Dépêche ADI - L'école, les permanents et les commissions, triptyque de la restructuration du RPP

DJIBOUTI (ADI) - 2 février 2001 - La restructuration opérée mercredi par le congrès extraordinaire du Rassemblement Populaire pour le Progrès (membre de l'alliance RPP-FRUD au pouvoir) s'articule autour de la création d'une école du parti, du recrutement prochain de Permanents du parti et de la mise en place d'une dizaine de commissions chargées de faire le trait d'union entre la base et la direction de l'organisation, rapporte l'Agence Djiboutienne d'Information.

Les nouveaux règlements intérieurs du RPP stipulent que l'école du parti a pour vocation de " développer la capacité politique des militants et de doter le parti de cadres pour son fonctionnement et son développement "

L'école " apportera aux militants des connaissances politiques, économiques et socio-culturelles basée essentiellement sur la réalité nationale "

La compétence au service du parti est le postulat des Permanents que le RPP compte recruter pour " assurer la gestion quotidienne des activités de l'organisation "

Ce corps de volontaires rémunérés et doté d'une structure spécialisée a pour mission d'être " à l'écoute des militants et de trouver des solutions à leurs requêtes " et " d'encourager les non militants à rejoindre le parti "

Une dizaine de commissions spécialisées sont, quant à elles, chargées d'intervenir dans les secteurs prioritaires du parti que sont : l'organisation et la mobilisation, la communication, les relations extérieures, la jeunesse, les finances et le patrimoine, la discipline et le règlement des conflits, les affaires sociales et culturelles, la famille, la décentralisation et la religion.

ADI-17H45 GMT-02 FEVRIER 2001



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Le nouveau bureau politique du RPP

DJIBOUTI (ADI) - 2 février 2001 - Les 175 membres du Comité Central du Rassemblement Populaire pour le Progrès (membre de l'Alliance RPP-FRUD au pouvoir) se sont retrouvés jeudi au Palais du Peuple, pour mettre en œuvre la restructuration opérée, la veille, par le congrès extraordinaire du RPP, annonce l'Agence Djiboutienne d'Information.

Le Secrétaire Général du RPP, M. Mohamed Ali Mohamed a saisi l'occasion pour présenter le bilan des activités de l'année écoulée, en indiquant que le RPP est un rassemblement qui milite pour la paix sur le plan intérieur et extérieur.

M. Mohamed Ali Mohamed a, en ce sens, mis en exergue l'initiative engagée par le président du Rassemblement Populaire pour le Progrès en faveur de la renaissance de la Somalie, en sa qualité de Chef d'Etat et président en exercice de l'Autorité InterGouvernmentale pour le Développement (IGAD), l'été dernier.

Au terme d'une matinée entière consacrée aux nouvelles orientations du RPP, le Président du parti a rendu publique la nouvelle composition de l'organisation politique que voici :

M. Barkat Gourat Hamadou : Vice-Président
M. Mohamed Ali Mohamed : Secrétaire Général
M. Idriss Arnaoud : Secrétaire Général adjoint, chargé de l'organisation et de la mobilisation
M. Saleiban Omar Oudine : Secrétaire National à la Communication
M. Ali Abdi Farah : Secrétaire National aux Relations Extérieures
M. Mohamed Dini Farah : Secrétaire National à la Jeunesse
M. Hassan Farah : Secrétaire National aux Finances, documentation et patrimoine du parti
M.Ibrahim Idriss Djibril : Secrétaire National à la discipline du parti
M. Souleiman Miyir : Secrétaire National aux Affaires sociales et culturelles
M. Mohamed Adoyta : Secrétaire National chargé du développement rural
M. Abdallah Dabaleh : Secrétaire National chargé de la famille
M. Fahmy Ahmed Al Hag : Secrétaire National chargé du développement des activités économiques
M. Ahmed Guirreh Waberi : Secrétaire National à la Décentralisation
M. Abdourahman Hassan Rayaleh : Secrétaire National chargé des Affaires Religieuses.


ADI-13H19 GMT-02 FEVRIER 2001

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mardi 6 février 2001, 15h42

Démission du Premier ministre djiboutien après 22 ans de fonctions


DJIBOUTI, 6 fév (AFP) - Le Premier ministre djiboutien Barkat Gourad Hamadou a démissionné mardi, après 22 ans à ce poste essentiellement honorifique, ouvrant la perspective de profonds changements et l'entrée au gouvernement d'hommes issus de l'ancienne rébellion afar.


La démission du Premier ministre a été acceptée par le chef de l'Etat Ismaïl Omar Guelleh, qui a toutefois demandé au gouvernement de gérer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'une nouvelle équipe.

Né en 1930 à Hanlé dans le district de Dikhil (sud-ouest de la capitale) et entré en politique dès l'âge de 19 ans dans ce qui était encore la Côte Française des Somalis, Barkat Gourad Hamadou a connu une exceptionnelle longévité au poste de Premier ministre, qu'il a occupé 22 années durant sans discontinuer.

Considéré comme un "homme de consensus", issu de la tribu afar qui représente 40% de la population djiboutienne, Barkat Gourad avait été nommé pour la première fois à la tête du gouvernement le 2 octobre 1978 par l'ancien président Hassan Gouled Aptidon.

Il avait succédé, juste après l'indépendance de Djibouti en juin 1977, à deux anciens premiers ministres tous deux afars comme lui et qui avaient vite rompu avec le président Hassan Gouled. Le premier, Ahmed Dini Ahmed, n'était resté en fonctions que quelque mois de juillet à décembre 1977, et le second, Abdallah Kamil, avait dirigé le gouvernement djiboutien de février à octobre 1978.

Le consensus veut que le pouvoir politique se partage à Djibouti entre un président d'origine issa, un clan somali qui représente 60% de la population, et un Premier ministre afar.

Mais ni Ahmed Dini, ni plus tard Abdallah Kamil n'avaient accepté une forte concentration de ce pouvoir aux seuls mains du chef de l'Etat et ils avaient exigé, au nom d'un meilleur équilibrage dans la prise des décisions et d'une réelle répartition des postes à responsabilité, que le Premier ministre soit également le chef du gouvernement.

Cette revendication politique, qui avait entrainé la démission des deux Premiers ministres, a resurgi lors de la rébellion du Front pour la restauration de l'unité et la démocratie (FRUD), qui combattait en faveur des droits de la minorité afar et d'un rééquilibrage du pouvoir.

La guerre civile a duré de juillet 1991 à décembre 1993, puis s'est poursuivie de manière plus sporadique.

Le départ de M. Barkat Gourad Hamadou intervient un an jour pour jour après la signature à Paris d'un accord cadre entre le gouvernement et l'aile radicale du FRUD d'Ahmed Dini, qui mettait un terme à la guerre civile.

Ahmed Dini est rentré à Djibouti le 28 mars 2OOO après neuf ans d'exil, ouvrant une nouvelle serie de négociations entre le pouvoir et le mouvement rebelle.

Le 11 mars 2000, Barkat Gourad a été victime d'un malaise cardiaque dont les séquelles lui ont laissé un bras et une jambe partiellement paralysés.

Des rumeurs de remaniement ministériel incluant l'entrée au gouvernement de personnalités issues du FRUD radical circulaient dans Djibouti depuis le retour d'Ahmed Dini.

En annonçant mardi la démission du Premier ministre, le porte parole du gouvernement Rifki Abdelkader Bamakhrama a rendu un vibrant hommage à ses qualités " politiques et humaines".

Note de l'ARDHD : a 18 h 40 (Paris) aucune information sur le site de l'ADI à ce sujet ?
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ÉDITORIAL
Une honte pour la France
Samedi 23 décembre 2000
(Reprise d'un article paru dans LE MONDE et qui est parfaitement édifiant)




LONGTEMPS, les dossiers des anciennes colonies françaises étaient logés au coeur de l´Etat, à l´Elysée même, où un confident du président cultivait ce jardin secret. Mis en place par Jacques Foccart, l´homme de l´ombre du général de Gaulle, ce système néocolonial avait été appelé, par le chef de file de l´Afrique francophone, Félix Houphouët-Boigny, la « Françafrique ». Il qualifiait ainsi un continent sans frontières et sans contrôles. Le socialiste François Mitterrand a, tout à la fois, assumé et transformé cet héritage.


Il l´a surtout privatisé en nommant son propre fils aîné, Jean-Christophe, conseiller pour l´Afrique à l´Elysée. Le continent noir devenait ainsi une affaire de famille. Aux réseaux gaullistes se sont substitués ou ajoutés d´autres réseaux. Sur le terrain, les hommes de Foccart et les amis de « Papa-m´a-dit » ont parfois travaillé la main dans la main. Plus souvent, ils se sont livré une rude concurrence. Pour les dirigeants africains, l´époque était bénie : à la moindre contrariété, il suffisait de jouer un réseau contre un autre pour obtenir satisfaction.

Puis la fin de la guerre froide et le déclassement géopolitique de l´Afrique ont provoqué une dérive des continents. Les réseaux se sont effilochés à mesure que l´intérêt pour la France de maintenir son hégémonie sur ses ex-colonies s´amenuisait. Les derniers « amis » des présidents africains dans le giron de l´Etat sont devenus d´autant plus influents. Jean-Christophe Mitterrand était le plus recherché d´entre eux. De ce pouvoir, il a usé et abusé.

Vu de France, il y a peu, le continent noir apparaissait encore comme un no man´s land judiciaire, un lieu qui, au nom d´intérêts politiques mutuels bien compris, resterait pour l´éternité une terre de délits impunis. En s´effondrant pan par pan, la « Françafrique » a révélé sa dimension criminelle. En son nom, dans le passé, des crimes d´Etat ont été commis, des régimes renversés, des dictatures sauvées. Aujourd´hui, les délits d´initié et l´enrichissement facile l´emportent sur les putschs ou les assassinats. Pour ceux qui commettent ces délits, il est difficile d´invoquer cet « intérêt supérieur de la France » qui couvrit longtemps d´un voile opaque de moins honorables desseins. Car c´en est fini du « pré-carré » francophone. Tous les trafics se sont mondialisés, les meilleures affaires se faisant dans des pays pétroliers ou des pays en guerre. L´Angola en est un bon exemple, véritable Eldorado noir, en conflit depuis un quart de siècle.

La France, qui appelle de ses voeux une « nouvelle » politique africaine, doit rompre avec cet héritage peu honorable. Le tableau qui vient de surgir sous nos yeux est en effet accablant : au coeur de l´Etat, des réseaux socialistes et post-gaullistes s´associant, autour d´une officine liée au ministère de l´intérieur, pour s´enrichir en facilitant des ventes d´armes lourdes russes à un pays ravagé par la guerre et la misère. C´est une honte, pour la France et pour l´Afrique.

 

L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

(Les liens directs, avec les articles parus à l'époque, sont désormais opérationnels)

LA LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA
, juge d'instruction

LA LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode
,

LA LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU
, procureur général

LA LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

LA LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL
, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH
de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances.

LA LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur MOGUEH, Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTE - bulletin N° 32 - Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

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Radio-Trottoir : Votre chronique hebdomadaire


07/02 Causeries sous un épineux des intox
du 6 février 2001 du petit écran.




Gouled : Hé ! mon vieux Barkat, est-il vrai que tu as démissionné, tout seul, comme un grand ?

Barkat : ha !ha !ha ! t'as pas regardé la télévision hier soir ?

Gouled : je ne fais que ça tous les soirs ! Oui j'ai regardé la télé dans les quatre langues, mais je ne t'ai pas vu remettre de tes propres mains ta démission. Je ne t'ai pas vu, non plus, faire l'accolade avec le jeune Chef. Je ne t'ai pas vu assis, avec un beau sourire, auprès du petit d'Omar. Je ne t'ai pas vu entouré de tes ministres pour la dernière fois. Je n'ai pas vu, et pourtant, tu avais droit à la photo de famille télévisée d'une manière solennelle entouré par toute l'équipe gouvernementale, au lieu de la salade des éloges pour toi et ton dernier patron par la Porte Rikifi.

Oui, cher Barkat, à la télévision, je n'ai pas entendu ta voix, surtout ta belle voix (un peu cassée cassée), toi qui avais l'habitude de parler à la télé, toi qui avais l'habitude de t'adresser aux téléspectateurs, (aujourd'hui je reconnais, tu parlais un peu mieux que moi c'est vrai, on n'a jamais été terrible, terrible).
Cher ami, hier soir à la télé, tu n'as même pas daigné remercier au moins (moi je m'en moque), au moins ton dernier patron et tes ministres. Même si les djiboutiens ne nous intéressent pas, il fallait, de vive voix à la télévision, dire "Ismaeeelle, vive la succession". Vraiment, je suis étonné. Cher ami, dis moi la vérité, j'ai vraiment l'impression qu'on t'a fait démissionner. On t'a forcé la main, n'est - ce pas ? On t'a un peu foutu à la porte ?


Tu es tellement têtu, que tu as poussé le jeune patron à te limoger avec des éloges pour ne pas remuer la vase, entre nous soit dit, cette vase ne sent plus bon, elle sent la puanteur, pour éviter de dire " un vrai merdier " surtout après la sombre affaire avec son ami de quarante ans, actuellement son voisin de Gabode (suis bien mon regard) .

Ecoute moi, tu sais très bien que j'ai encore mes antennes et aujourd'hui même, on m'a soufflé à l'oreille qu'hier tu avais refusé de décorer le Ministre des Affaires Etrangères, le fidèle et doué Ali Abdi et que ton refus à horripiler le fils d'Omar, ce qui explique cette démission forcée prise sur le champs (disons doucement, par l'enfant terrible).

Je suis, quand même fier de toi, d'avoir été éjecté avant le 7 février 2001, car on commençait à croire que c'est toi qui t'opposait, que c'est toi qui sabotait sa politique de paix sans paix, de décentralisation centralisée, de privatisation du privé, du changement de gouvernement (tu le sais mieux que moi, vraiment rien n'a changé) et tutti quanti.

De toutes les façons, c'est bien, t'as très bien fait, maintenant qu'il se débrouille tout seul sans les vieux (même le vieux Dini n'a plus confiance en lui), c'est d'ailleurs, pour cette raison, que je ne suis pas allé au congrès du RPP le 1 février dernier, les caméras de la RTD parlent d'eux mêmes.

Barkat : hé ! mon vieux Gouled t'a bien vu ma photo relax à la télé et dans les quatre langues, t'a bien vu que dans le petit écran il n'y avait ni d'Ismaeelle - ni son Ali Abdi décoré lui aussi le 6 février de la grande médaille de Commandeur sans caméra et surtout dans le plus grande discrétion diplomatique.

Ha !ha !ha ! tu voix bien que je suis toujours, toujours le meilleur, je sais claquer la porte sans claquer, et je sais tirer au bon moment mes marrons du feu (suis bien mon regard). Chantons tous les deux Ciao Ciao bambino.


Journalistes de Radio Trottoir.
Mme Wardereh
M. Sahan


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05/02 - Réaction d'un commerçant
fatigué des " impôts du soir "

M. Hassan Farah, ancien Ministre de la Justice et spécialiste des procès politiques bidons, vient d'être nommé Trésorier du Parti RPP. Il est aussi Médiateur de la République (défenseur des peuples et avant garde anti-corruption).

Racketter les commerçants pour financer le RPP.

Il n'est un secret pour personne que lorsque les élections s'approchent, des responsables du RPP font, comme ils le disent, " la tournée auprès des commerçants pour recueillir des fonds " en un mot pour soutirer de l'argent. Si jamais un commerçant décidait de se plaindre auprès du Médiateur - en raison des pressions et du racket exercé par le RPP, il devrait s'adresser au Médiateur lui-même. Or le Médiateur est aussi le Trésorier, dont il dénonce l'attitude parce qu'il lui a soutiré par menace de l'argent. Quelle suite sera donnée à sa plainte - A votre avis ?

Une chose est notoire, le Médiateur RPPiste est un farouche partisan du RPP malgré tous les " adjectifs " diffusés sous cape par ses propres camarades du Parti.

Juge et parti : une incompatibilité dans un régime démocratique

La gestion de l'argent du Parti au Pouvoir et le rôle de Médiateur ne peuvent en aucun cas faire " bon ménage ", c'est un cas type d'incompatibilité, sauf, évidemment pour un régime dictatorial. Ce qui est très inquiétant et très harassant, pour les petits et gros commerçants, qui sont constamment et financièrement harcelés.

Des élections pour mai prochain ?

Cette situation de harcèlements financiers est d'autant plus menaçante que le régime, qui veut prendre de vitesse et garder les populations en otage, semble préparer des élections pour le mois de mai prochain.

Les élections des Conseils régionaux issus de la décentralisation unilatérale du régime avec des candidats déjà installés et opérationnels dans les Cercles de l'Intérieur. A bon entendeur salut !

A. S. /. A. A

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04/02 De nouveaux extraits des contributions sur COMMUNAUTE DJIBOUTIENNE

Quelles est la meilleure façon de sortir le pays de la situation actuelle ?

"la transparence des services publiques."

"Crées une tribunal administrative qui contrôle les services de l´État."

"l´égalité des djiboutiens devant la justice."

"les ministres du gouvernement doivent être tout prés du peuple. Je veux dire que les ministre ne participe pas au débat téléviser et se cachent souvent."

"la seule et unique façon de mettre fin à ce régime qui est déjà au bord du gouffre est un soulèvement de la population qui doit être, et je tiens à le préciser ,pacifique et générale. Car c'est la rue que tous les grands dictateurs craignent le plus et croyez moi ce n'est pas quelques opposants qui ont des passés obscures qui inquiétera ce sanguinaire."
"Toujours est-il que cela sous-entend l'existence d'un ou de plusieurs leaders de l'opposition qui sauront encadrer cette insurrection, sinon faut dire bonjour à l'anarchie."


"Tant qu'il n'y aura pas de presse libre et des députés de l'opposition qui siègent à l'assemblée nationale, on ne pourra pas parler de justice ni de démocratie !"


Parmi la pléiade de politiciens lequel peut nous diriger honnêtement ?


"Aden Robleh, Ahmed Dini, Omar Osman Rabeh.Si vous penchez un peu sur le problème vous verrez que ces 3 hommes ont a peu prés le même parcourt politique."

"Les Djiboutiens de l´Étranger ont totalement perdu confiance dans les membres du gouvernement, mais aussi dans ceux de l'opposition qui n'ont plus aucune crédibilité à leurs yeux. C'est blanc bonnet et bonnet blanc."

"Le seul Djiboutien honnête et sérieux pour lequel les djiboutiens de l´intérieur et de l´extérieur sont unanimes, et qui peut diriger le pays est le fils du député Moussa Tour-Tout."

"Je ne pense pas que le fils de Tour-Tour soit le plus apte à rélèver le défi de l'alternance même s'il fait parti des rares jeunes politiciens à avoir dit non au clan G. Cependant, n'oublions pas aussi qu'il patauge dans un halo plein de confusion; c'est comme s'il était tiraillé entre le rappel à l'ordre de la tribu et ses convictions pseudo-démocraques, sans oublier qu'il a flirté un temps avec les ripoux au pouvoir. Donc exit le jeune Tour-Tour.
Il faut chercher le politicien intègre parmi les suivants:
Parmi les éxilés: Ali Coubba, Ismael Ibrahim, Kadamy ou Abdo Block
Parmi ceux qui sont à Djibouti: D.A.F, Kamil Hassan ou Mahdi
Vous remarquerez que mes favoris sont tous des intellectuels et surtout jeunes parce que l'espoir doit rester jeune !!!"


"pendant un certain temps je pensais que cet homme etait Aden Robleh mais il m'a decu. Rentre au pays apres son exile il s'est range sagement et au plaisir du RPP derriere une nouvelle politique qui reconnait l'integrite du president Gouled."

"L'autre homme qui m'a decu dernierement est le fameux Dini qui a succombe aux charmes du president actuelle."

"Reste donc l'autre politicien president d'un parti qui en ce moment subi les foudres de l'Etat en place. Je parle de Dahir A. Farah qui est un vrai opposant. J'admire aussi des Djiboutiens comme Dahan et Abdi J. Noel ( droit de l'homme) mais de Couba je ne connais que ces livres dont j'ai pas tous lus et des tortures que lui ont infliges les tortionnaires du gouvernement Gouled."


La presence de l'armee francaise a Djibouti! A qui profite-t-elle ?


"Débat stérile , car le mal est ailleurs ! Djibouti est entre les mains d'une poignée de mercenaires qui eux profitent et spolient le pays en toute impunité..."

"La france envoie ses médécins en fin d´étude médecine pour le continnent africain afin que ces médécin pratique sur la populations africaines. La populations Djiboutienne est parmit eux.
La populations africaine ou Djiboutienne est comme un animal d´éssaie pour la fance.
La france envoie ses déchet nucléaires et toxiques dans le continant africain comme djibouti.
La france teste ses armes de défense ultra-moderne dans le continent Africain comme Djibouti."


"La soi-disante independance n'a profite qu'a ceux qui etaient sans papiers a l epoque de la France.Le nombre limite de djiboutiens a ete submerge par les hordes venues Zeila et d'aichaa.En conclusion ne serait-il pas plus pratique et plus raisonnable de reconnaitre notre incompetence et de rappeller l'ancienne puissance coloniale,apres tout comme le disait un policien du pays: ceux qui nous dirigent se conduisent comme le colonisateur.D'ailleurs les plus hauts dirigeants du pays se soignent,scolarisent leurs enfants en France.Ils ont tous garde la double nationalite. Et c'est nous les enfants du pays qui souffrent. je dis au secours la France.[une fille exilee"

"Alors les amis, ne cherchont pas un bouc émissaire ailleurs que chez nous. et oui retournont devant les miroirs, et refaisont un examen de conscience....."

"Djibouti mange ses citoyens et nourri ses étrangers"

"Une bande de mercenaire qui se trouve a l'interieur de djibouti que se soit dans l'armee ou dans le public qui profite de la presence francaise a envahi aussi l'Amerque du Nord surtout le canada et les Etats Unies. Ils envoient leurs femmes et enfants sous une fausses identitees ou en disant qu'ils se sont enfuis d'une dictature juste pour profiter de l'aide sociale."

"Essayer de compter le nombre de personnes secourues par les helicopteres dans les oueds en crues et les navires au large de nos cotes."

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04/02 SOS Seisme
From: "Patrice Stra" <webmaster@india.com.fr>


Date: Thu, 01 Feb 2001 17:21:03 -0000

SOS - Séisme en Inde - N°3 - 1 février 2001 - 18h30 -
(A diffuser largement autour de vous... merci)
Les Titres des médias n'en parlent déjà presque plus... Pourtant, les souffrances, les blessures, le froid (la nuit) etc.. restent d'ACTUALITÉ !Alors nous qui sommes ici.. N'oublions pas!

Et AGISSONS tous ensemble, en donnant : En urgence des vêtements chauds et des couvertures (un container est prêt à partir) car selon les dernières estimations (01/02/01), le nombre de sans-abri serait compris entre 500.000 et un million de personnes...



ANJU (lieu de dépôt)
9, rue des Haies - 75020 Paris
Tel : 01.43.48.06.77
Fax : 01.43.48.09.48


En effet pour l'instant l'aide, destinée en priorité aux zones rurales, prévoit la fourniture de
services médicaux d'urgence, d'eau potable, de nourriture, de couvertures et de vêtements ainsi que des générateurs.
Et aussi de l'argent via les associations ci-dessous :


Unicef :
http://www.unicef.asso.fr/index.cfm?


L'association COSI (Comité de Secours Internationaux)
COSI (Comité de Secours Internationaux)
http://cosif.free.fr/
Aérodrome de Lanas - BP 121 F-07203 AUBENAS Cedex
Tél. : 04 75 35 08 08
Fax : 04 75 35 52 13 cosif@f...
Vous pouvez contacter Louis Coste personnellement au 06 08 09 83 21.



Un numéro de téléphone satellite sera communiqué prochainement
pour joindre l'équipe de secours sur place.


Médecins sans frontières
http://www.paris.msf.org/msf/web.nsf/html/459PHQ?


OpenDocument Croix rouge internationale :
http://www.croix-rouge.fr/goto/actualites/2001/inde.html



Secours catholique :
http://www.secours-catholique.asso.fr/



SECOURISTES SANS FRONTIÈRES
http://www.citeweb.net/ssfr/
Les dons peuvent être envoyés à l'adresse suivante :
S.S.F. compte CCP 76 007 X PARIS
B.P. 160 92504 RUEIL-MALMAISON CEDEX


Le Secours populaire précise que les dons peuvent être adressés au
SPF - 9 et 11 rue Froissart - 75140 Paris cedex 03 - CCP 23 33 S
avec la précision "Urgence Inde".


Telecom sans frontière
(permet aux familles de communiquer via des telephones satellitaires)
05 59 84 43 60
compte bancaire: 00 02 76 54 340 crédit mutuel de Pau


Handicap International prepare une aide a long terme
avec des ONG locales ...


Les rapports des équipes d'intervention indiennes et étrangères font état d'amputations par centaines. Les besoins en appareillage orthopédique et en rééducation, s'ils sont difficiles à estimer, sont donc d'ores et déjà considérables, et le resteront pendant des années.

Pour soutenir l'action de Handicap International en Inde, des dons peuvent être adressés à
Handicap International - CCP 508 11C Lyon
14, avenue Berthelot 69361 Lyon Cedex 07.
http://www.handicap-international.org/agir/news/index.html#inde


Le Gouvernement a simplifié les procédures pour les pays étrangers et les organisations désireux de venir en aide au Gujarat.
en adressant un chèque libellé à l'ordre de
« PRIME MINISTER'S NATIONAL RELIEF FUND »
à l'Ambassade de l'Inde,
M. Yogesh Prasad, Ministre (Consulaire
),
15 rue Alfred Dehodencq, 75016 Paris,

dans une enveloppe libellée
comme suit :
« Contribution for Gujarat Earthquake ».


Un reçu pour votre contribution vous sera adressé ultérieurement.
Pour plus de renseignements consulter le site :
http://pmindia.nic.in/funds/nrf.htm


nous souhaitons vous signaler que la State Bank of India
a ouvert un compte intitulé
'GUJARAT EARTHQUAKE RELIEF FUND A/C' pour recueillir les dons de ceux d'entre vous
qui souhaitent contribuer à l'effort d'aide et d'assistance.
Donc, les personnes intéressées sont priées d'envoyer leurs dons par chèque à l'ordre de
GUJARAT EARTHQUAKE RELIEF FUND A/C
au
STATE BANK OF INDIA
12-14, Rond Point des Champs-Elysées
75386 PARIS Cedex 08
Tél: 01.53.77.23.00
Fax: 01.53.77.28.50.
E-mail: sbi-paris-a@wanadoo.fr



Les ONG enregistrées sous le Foreign Contribution Regulation Act ou FCRA peut aussi accepter des fonds étrangers. Les ONG n'étant pas enregistrées sous FCRA doivent ouvrir un compte séparé pour les contributions en devises cash et obtenir la permission auprès
de la Union Home Ministry's Foreigners' Division pour commencer
à accepter des fonds.

AUTRES FONDS :
Armed Forces Relief Fund
Contacter : 0091-11-6192351, 0091-11-6192361
Army Welfare Fund
Contacter : 91-11-6196217, 91-11-3018112
LOGISTIQUEMENT :


« Les ONG étrangères peuvent venir avec leur propre avion jusqu'à l'aéroport le plus proche
et tous les organismes doivent travailler en tandem avec elles afin qu'aucun retard ne s'ensuive au niveau des secours en raison de certains règlements » a précisé le Ministre
de l'Etat du Gujarat aux affaires étrangères, M. Ajit Panja.


Les pays étrangers et les ONG qui ont proposé leur aide sont sollicités pour l'envoi de matériel comme des détecteurs, des cliniques mobiles de premier secours, des chiens renifleurs et de l'équipement spécialisé pour tremblement de terre, des tentes, des abris,
des médicaments, des vêtements, des prothèses, etc.
La phase d'évacuation est terminée.
Une cellule a été ouverte à Delhi pour contrôler la situation et envoyer de l'aide au Gujarat :
Control Room Gandhinagar 02712- 20052 (Fax)/ 02712- 51911 (Tél)


Coordination des secours effectué par le Disaster Management Group,
Ministry of Agriculture, New Delhi.

Control room : 91-11-338-5574 et 91-11-338-9453
Fax : 91-11-338-4555


Des instructions ont été données pour transporter les victimes dans des navires proches de la zone sinistrée à Mumbai. RENSEIGNEMENTS : * Sur les immeubles ayant subi des dommages, contacter la Ahmedabad Municipal Corporation (AMC) 079 5353858
* External Aid Coordination Cell in Ahmedabad, Gujarat
· Tél : 91 79 285-4765 jusqu&#8217;à 4767
· Fax : 91 79 285-4768

Lundi 5 février au Musée Asiatica de BIARRITZ
1 soirée de soutien à l' INDE sous le patronnage de MARCEL FLEURY ancien consul de France en INDE. Cette soirée présentera un portrait audio visuel du GUJARAT par 1 specialiste de l' Inde ,des temoignages sur le seisme et ses conséquences ,
offrira un cocktail indien et une vente ( peut étre aux enchères ) de produits artisanaux indiens, plus la visite du Musée .
Les 45 f d'entrée & le montant de la vente seront apportés en Inde le 8 Fevrier
par J. P .&F . FLATTARD _initiateurs de cette action _ & remis à la S.E.W.A
.( assoc indienne d 'AHMEDABAD )
sous controle de 2 avocats amis de J.P.& F. dans cette ville
LUNDI 5 FEVRIER 18 H 30 AU MUSEE ASIATICA DE BIARRITZ-----

Si vous ne pouvez pas nous rejoindre , vous pouvez envoyer vos dons à j,p & f flattard
40390 saint martin de seignanx ( mention :séisme Inde)
vos dons seront le 8 février en Inde en des mains dignes de confiance
& 1 compte rendu vous sera envoyé début Mars
Infos & Renseignements:


Ambassade de l'Inde en France:
Téléphone: 01 40 50 70 70 Télécopie: 01 40 50 09 96
le Ministère des Affaires Étrangères
(tel :01.43.17.53.53)
F.I.S.I.


Friends of India Society International France:
Tel: 01 48 70 18 02 / 01 47 07 55 28
60, rue de Fg Staint Denis - 75010 - Paris
Association Paris Gujarati Hindu Samaj
Contact : Mr Desai
(tel : 06.63.16.93.04 / 01.69.56.06.04)



NAGIN
La Nouvelle Amicale Gujarati INtercommunautaire
c/o Ashok Monany
17 avenue d'Italie
75013 PARIS



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Merci de votre compréhension
e-mail : info@india.com.fr
pour toutes infos supplémentaires

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Liste des 15 membres du Comité Exécutif du Parti RPP
le 1 février 2001.

Le seul congrès, habilité à tenir ses assises en République de Djibouti, est celui du Parti RPP ou Parti Unique du régime au Pouvoir.

Il n'y a rien pour les autres membres du RPP s'ils ne sont pas, soit député, soit Ministre ; ils doivent uniquement applaudir, sinon attention !!

Quant au " petit peuple " il doit s'écraser et subir dans le silence le plus complet, toutes les souffrances infligées. (*)

Il ne faut surtout pas oublier que la répression est plus que prête même s'il faut construire d'autres poudrières, d'autres camps de concentrations.

1) Ismaël Omar Guelleh Président et Chef du RPP
(Chef de l'Etat et Chef du Gouvernement)

2) Barkat Gourad Hamadou 1er vice président du RPP
(Premier Ministre)

3) Mohamed Ali Sahel Secrétaire Général du RPP
( Ministre de l'industrie)

4) Idriss Arnaoud Secrétaire Général Adjoint RPP
(Député, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale)

5) Ibrahim Idriss Chargé de la Discipline
(Ministre de la Justice)

6) Hassan Farah Trésorier, ancien Ministre
(Député, Médiateur de la
République)

7) Fahmi Ahmed El - HAG Chargée de l'économie
(1er vice - Président de l'Assemblée Nationale)

8) Abdallah Dabale Chargée de la famille
(Député)

9) Souleiman Boudine Chargée de l'Information
( Ministre de l'Urbanisme)

10) Souleiman Miyir Chargée des Affaires Sociales
(Député, Président de la Commission
des Lois de l'Assemblée Nationale)

11) Abdourahman Hassan Boulaleh Chargée des Affaires Religieuses
(Député et cousin maternelle de I.O.G)

12) Ahmed Guirreh Waberi Chargée de la Décentralisation
(Ministre délégué auprès du Premier Ministre Chargé de la Décentralisation, gendre de l'ancien Président Hassan Gouled)

13) Ali Abdi Farah Chargée des Affaires Etrangères
(Ministre des Affaires Etrangères)

14) Mohamed Adouyta Youssouf Chargée des Affaires Rurales
(Député)

15) Mohamed Dini Farah Chargée de la Jeunesse
(Ministre de la Santé)

7 ministres et 7 députés + un Chef du Parti = 15

(*) Comme cela se dit à Djibouti : RPP = Rien Pour le Peuple

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06/02 : demain les accords de Paris auront un an. Que peut-on attendre de 365 jours de négociations secrètes ?

Aucune information concrète n'a été donnée sur les négociations qui se seraient déroulées depuis 364 jours entre Ahmed Dini et le gouvernement dictatorial.

Des rumeurs ont couru plusieurs fois, mais aucune n'a été confirmée. Demain 7 février, Dini lèvera-t-il le voile sur un an de discussions, pendant lequel les djiboutiens et l'ODU lui ont accordé la plus totale liberté de manoeuvre et une confiance absolue.

DINI a-t-il informé l'ODU des avancées et des blocages rencontrés ? Il semblerait que OUI.

De nouvelles rumeurs parlent d'une possible conférence de presse, qui serait animée par DINI pour expliquer la situation et les raisons du blocage ou même de l'enlisement total (définitif ?).. Mais M. Guelleh aurait déjà saboté l'initiative en 'recommandant' aux journalistes de ne pas y assister (?)

Tout laisse supposer que l'échec est consommé (sauf surprise de dernière minute) et que Guelleh n'a pas voulu céder un seul pouce de terrain sur les questions importantes, en particulier sur l'ouverture à une véritable démocratie.

Il est clair que l'échec de ces négociations aura un impact important sur la crédibilité même de Dini. Il avait suscité des espoirs immenses et la désillusion sera encore plus grande. Il court le risque d'être tenu pour responsable des déceptions, même s'il a joué son rôle avec sérieux pour tenter d'obtenir des avantages au profit des Djiboutiens.

Déjà, on parle de scission au sein des combattants du FRUD. Il y aurait même eu un combat (avec des morts) entre deux groupes de résistants opposées. Va-t-on assister à une nouvelle partition du FRUD avec un ralliement partiel au pouvoir, comme cela a déjà été le cas par deux fois dans le passé. Dans cette hypothèse, des membres de l'équipe DINI pourraient obtenir un poste ministériel (c'est la tradition dans ce cas).

Bref, tout cela ne fait sûrement pas le bonheur des Djiboutiens et les violations des Droits de l'Homme, les détournements d'argent continueront comme avant. Simplement M. Guelleh aurait-il, une nouvelle fois, mieux joué que ses adversaires. Très provisoirement, il pourrait sortir 'gagnant' : aucune concession, diminution du nombre d'adversaires et un an de paix relative (sur le front militaire au moins).

Les Djiboutiens sont-ils encore dupes de ces manoeuvres politiques ? La réponse pourrait arriver dans les prochaines semaines.

18h00 (Heure de Paris). L'annonce de la démission de Barkat Gourad est certainement le signe qu'il va se passer quelque chose demain... (Heureuse surprise sur la conclusion d'accords solides pour rétablir la démocratie à Djibouti ou ralliement du FRUD en totalité ou partiellement ou système ?) Réponse probable dans les prochains jours

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Extrait de " La Machine à trahir "
de Arnaud MONTEBOURG


(Avec l'aimable autorisation de son auteur)


Parmi les multiples territoires anciennement colonisés par la France, la République de Djibouti, ancien Territoires des Afars et des Issas, gagna son indépendance en 1977. Cette petite république, territoire caillouteux et brûlant coincé dans la corne de l'Afrique, juste en face du détroit ouvrant sur la mer Rouge, ancienne Somalie française où Rimbaud chercha un temps son destin, est aujourd'hui à peine peuplée, comme la ville de Toulouse, de quelque 500 000 habitants.

La France y loue à la République de Djibouti une base opérationnelle servant au prépositionnement de ses forces. Le désert djiboutien, aux confins de l'Ethiopie et de la Somalie, sert à nos militaires de terrain d'entraînement incomparable. Les milliers de Français, dont 3 000 militaires, déversent sur l'économie locale l'équivalent de la moitié de la richesse brute produite par ce pays. La République de Djibouti a conservé sa tradition romanesque et interlope d'intrigues politiques. Les commerces douteux et les disparitions faciles y sont légion. L'hospitalité y est extraordinaire, les atteintes aux droits de l'homme considérables. Les manifestations habituelles, l'usage des armes à feu par les forces de l'ordre encore fréquent. Syndicalistes, journalistes, avocats, opposants au parlement, magistrats sont incarcérés, condamnés à des peines afflictives ou infamantes, parfois passés à tabac ou emprisonnés sans autre forme de procès. Les personnalités les plus influentes se voient retirer leur passeport ou sont persécutés dans l'exercice de leur profession.

Pourtant, chaque année les contribuables françaises sont, invariablement et sans qu'ils le sachent, d'une immense générosité à l'égard de ce régime. En 1999, Djibouti a reçu 449 francs par habitant pendant que le Mali et le Bénin recevaient respectivement 26 et 37 francs. Entre 1995 et 1997, la moyenne par habitant. Or, cette évolution spectaculaire trahissait le désir du gouvernement français actuel d'augmenter son aide à la République de Djibouti, au moment où se multipliaient précisément les condamnations croissantes des organisations non gouvernementales comme Amnesty International, la Fédération internationale des droits de l'homme ou l'Observatoire international des prisons, qui ont mené des enquêtes concordantes sur les atteintes répétées aux droits des hommes et des femmes de ce pays.

Lorsque les électeurs de Saône-et-Loire m'ont envoyé à l'Assemblée nationale, mon parti me désigna comme président d'un groupe d'amitié parlementaire France-Djibouti. Ce sont là des associations permettant les échanges entre parlementaires de pays amis, assurant une diplomatie politique parallèle à celle menée par le gouvernement. En cette qualité, je me suis donc enquis, pendant la discussion budgétaire du mois de novembre 1997 pour la loi de finances 1998, de la véritable nature de la politique de la France à l'égard de ce pays. A cette date le Journal officiel des débats de l'Assemblée nationale place dans ma bouche la question suivante : " la question de la conditionnalité de la coopération à l'égard de Djibouti est gravement posée à l'égard de ses atteintes à l'Etat de droit et à l'objectif de démocratisation de ce pays qui entretient des liens historiques avec le nôtre. "

La réponse du ministre de la Coopération, Charles Josselin, paraît, dans une lecture rétrospective, cauteleuse et timorée. " Monsieur le député, il est des pays qui font d'interroger sur le sens de l'histoire. Djibouti en fait partie. La situation semble en effet régresser du point de vue des droits. Des étrangers sont enlevés, les droits de l'opposition largement bafoués ; (...) Mais je voudrais vous rendre attentif à ceci : lorsqu'il s'agit de sanctionner certains comportements, il faut s'assurer que ce choix ne va pas aggraver la situation de populations civiles déjà victimes d'un état de fait. " Ce raisonnement est la duplication quasi parfaite du raisonnement qui avait été utilisé à l'égard du soutien au régime rwandais du président Habyarimana. Sanctionner, disait à l'époque le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas, risquait de " porter atteinte à la stabilité " de ce pays. Cette politique sur laquelle je m'interrogeais publiquement lors de la loi de finances pour 1998 fut reconduite l'année suivante, puis l'année d'après; Tels sont les raisons pour lesquelles les députés de la majorité parlementaire, membres du groupe d'amitié parlementaire France-Djibouti que j'ai l'honneur de présider, décidèrent de manifester leur désapprobation en ne répondant pas l'invitation du président de la République française à dîner au palais de l'Elysée, le 27 novembre 1998, en compagnie du président de la République de Djibouti, à l'occasion de sa venue à Paris pour le XXè sommet des chefs d'Etat franco-africains. Le communiqué commun que nous avions signé rappelait : " les députés membre du groupe d'amitié parlementaire France-Djibouti entendent signifier leur désaccord à l'égard du soutien que la France semble vouloir manifester sur le plan de la coopération économique, financière et judiciaire auprès de l'Etat djiboutien. Est-il acceptable qu'aucune condition de respect des droits de l'homme au vu des normes généralement admises n'ait été préalablement posée à l'engagement par le budget de l'Etat français d'une aide supplémentaire de 25 millions de francs au gouvernement djiboutien cette année ? "

Les parlementaires se battent avec les armes qui sont les leurs, de petits symboles, comme le refus de se rendre aux dîners de gala donnés au palais de l'Elysées.

Mais ils peuvent faire davantage, et c'est ce qu'ils tentèrent.

Le 4 novembre 1999, deux députés membres du groupe d'amitié parlementaire France-Djibouti cosignaient avec moi un amendement de restriction du budget de la coopération de la somme de 95 millions de francs de crédits, équivalant à l'ensemble des sommes versées depuis deux ans à la République de Djibouti, sans aucune contrepartie sur le terrain du respect de droits de l'homme. Le procès-verbal de la commission des affaires étrangères signalait que le doyen de l'Assemblée nationale, député d'opposition des Alpes-Maritimes, Charles Ehrmann, avait décidé de voter le budget de la Coopération et des Affaires étrangères, avec le commentaire suivant : " Depuis dix-huit ans que je siège à la commission des Affaires étrangères, je n'ai jamais vu de changement de politique, que le ministre soit de gauche ou de droite ! " avant de s'en féliciter pour décider de voter ce budget. Pour ma part, j'ai indiqué que je ne voterais pas ce budget en l'Etat, le ralliement de M. Charles Ehrmann compensant ma propre défection. Je fus autorisé par le groupe socialiste, ainsi que mes deux collègues Peillon et Hammel, à déposer un amendement de restriction de crédits pour un montant de 95 millions de francs. La discipline du groupe socialiste devait nous permettre de l'emporter au regard des effectifs majoritaires au sein de l'hémicycle pendant le débat.

Pourtant, le rapporteur spécial chargé d'examiner les crédits de la coopération. Maurice Adévah-Poeuf, député socialiste du Puy-de-Dôme, prit soudain de curieuses distances. " J'aurai sans doute des nuances à apporter à l'exposé sommaire de l'amendement de notre collègue Montebourg, mais il n'y a pas de divergence de fond entre nous. Je ne serai donc pas de ceux, ici, qui élèveront la voix pour prétendre que la République de Djibouti est un régime exemplaire du point de vue de la démocratie, du pluralisme et du respect des droits de l'homme. C'est exactement le contraire ! (...) En vertu du principe budgétaire de globalité des titres, que vous n'ignorez pas, si notre Assemblée vous suivait en amputant de 95 millions le chapitre 41-43 du titre IV, cela n'aurait pas forcément pour effet de priver la République de Djibouti de ces crédits ! Ne voyez là rien d'insidieux, mais rien n'empêcherait le gouvernement de maintenir, pour des raisons qui lui appartiendraient, l'aide publique française à Djibouti, et de diminuer d'un montant équivalent les crédits attribués à des pays sur lesquels ni vous ni d'autres n'exercent la même vigilence. Ce serait une erreur tactique fondamentale que de faire croire que nous sommes en mesure de supprimer 95 millions de francs de crédits à un Etat en particulier. D'ailleurs, je le répète, il ne me paraît pas bon d'évoquer des crédits individualisés concernant un Etat en séance publique. Je peux toutefois vous assurer de la vigilance que j'exercerai sur les dossiers relatifs à Djibouti, au comité directeur de l'institution appelée à remplacer le Fonds d'aide pour la coopération et au conseil de surveillance de l'Agence. A titre personnel, je vous demande de retirer cet amendement. A défaut, je demanderai à notre Assemblée de bien vouloir le rejeter ".

Voici comment un député de la majorité prend prétexte des moyens dont le gouvernement dispose pour contourner l'autorisation budgétaire ou l'interdiction qui lui aurait été faite par le Parlement d'utiliser des crédits, pour refuser à ce Parlement d'exercer son contrôle et de sanctionner une politique que chacun s'accorde pourtant à qualifier de contestable !

Il faut également écouter la position prise alors par M. Pierre Lequiller, député libéral des Yvelines : " Au nom de mes collègues de l'opposition, je voulais dire que nous ne voterons pas l'amendement M. Montebourg, tout en partageant son point de vue. Supprimer les crédits n'est certes pas un bon moyen, mais nous avons été suffisamment nombreux à parler de conditionnalité pendant ce débat. Par l'amendement qu'il a déposé, notre collègue a voulu, me semble-t-il, souligner le fait que le gouvernement doit être plus ferme, plus clair, et qu'il doit soutenir les droits de l'homme dans ce pays où, visiblement, ils sont fortement bafoués. Sur ce point-là, d'accord avec M. Montebourg, tout en désapprouvant la suppression des crédits, nous souhaitons que la conditionnalité soit renforcée ".

Le président me demanda : " Monsieur Montebourg, maintenez-vous votre amendement ? " J'ai répondu : " Je le maintiens, je souhaite qu'il y ait un vote. " Je fus battu par des voix de toutes origines. La politique de la France à l'égard de Djibouti aurait pu enfin prendre, grâce à l'impulsion parlementaire, un nouveau tournant, et les contribuables économiser près de 100 millions de francs pour d'autres actions.

La machine à trahir transforme en otages inconscients ceux qui voulaient l'enrayer. Elle dévore et digère ses contradicteurs.

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6/02 Maître AREF MOHAMED AREF, à nouveau honoré par la profession d'avocat à un haut niveau :

il a été convié à faire partie du jury du 12ème CONCOURS INTERNATIONAL DE PLAIDOIRIES pour la défense des Droits de l'Homme qui doit se dérouler le dimanche 29 janvier 2001 à CAEN.

Chaque année depuis 1990, le Mémorial de CAEN, un musée pour la paix, le barreau de la ville de CAEN organise un Concours International de Plaidoiries. Des avocats venus du monde entier représentant plus de 59 nationalités se retrouvent au Mémorial pour dénoncer un cas particulier de violations des Droits de l'Homme. Un public fidèle et nombreux, la présence de personnalités du monde politique, juridique et artistique expriment l'importance que tous accordent à cette tribune internationale.

Cette année le concours est parrainé par le Centre Nord Sud du Conseil de l'Europe, le Conseil National des Barreaux de France, la Conférence des Bâtonniers de France et d'Outre-mer, le Barreau de Paris, l'Union Internationale des Avocats, l'Association Internationale de Jeunes Avocats et la Fédération des Unions de Jeunes Avocats.

Quelques unes des causes plaidées à l'occasion de ce concours :

- 1991 :
* Intifada
* L'Euthanasie ou redéfinir la mort

- 1992 :
* Tragédie banale ou faut-il prouver que l'on est noir ?
* La sélection du réfugié vietnamien

- 1993 :
* Perspective juridico-phylosophique d'une réalité sur les droits de
l'homme au Myanmar : l'affaire Aung San Suu Kyi
* Mettre fin à la grande maladie destructrice : honneur aux droits de
l'homme dans l'ere du SIDA (la rétention d'information sur le
SIDA)

- 1994 :
* La défense de ABDEL RAHMANE, accusé de l'attentat du World
Trade Center
* La défense de la Nation Ingouche, minorité nationale du Nord du
Caucase, déportée

- 1995 :
* Un linceul pour les martyrs du Rwanda (le Rwanda un génocide au
20ème siècle)
* Nazma, victime de sa pauvreté (la condition de la femme au
Bengladesh)

- 1996 :
* Véronique Akobé, Sarah Balabagan : même combat
* une guerre mondiale contre les civils : les mines anti-personnel

- 1997 :
* XY, l'enfant qui n'existe pas (la politique de l'enfant unique en Chine)
* Une peine bienveillante et normale : la mort (la peine de mort aux
Etats-Unis)

- 1998 :
* Visa pour la mort (une certaine pratique de l'avortement aux Etats- Unis)
* Liberez ABED AL-AHMAR de la détention administrative (la
détention administrative d'un prisonnier palestinien par les forces
de sécurité israéliennes)

- 1999 :
* Michael PARDUE : un prisonnier comme les autres (l'absurdité du système judiciaire américain)
* la dignité de la femme est un Droit de l'Homme (ou plaidoyer pour
une révision des textes et méthodes pour traiter des mutilations
sexuelles en France et dans le monde)

- 2000 :
* La Dedovshina au sein de l'armée russe
* Promesse à un condamné à mort (condamnés à mort Hutus au
Burundi)

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm

COMMUNIQUE DE PRESSE N°2/LDDH du 7 février 2001

Jour pour jour, un an après

Faut-il enterrer l'Accord - Cadre de Paris du 7 février 2000 ?
Faut-il garder encore une lueur d'espoir ?
Que faire, sans calendrier, sans date butoir ?


Un an après la signature courageuse entre le Frud et le Gouvernement, après un an d'espoir populaire suite à l'ouverture d'une négociation pour une Paix Juste, Globale et Durable, après une année de black-out sur le déroulement de ces négociations en vue d'une ouverture irréversible vers la Démocratie, l'Etat de Droit et la bonne gouvernance, aujourd'hui la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a peur pour son peuple, les populations de la République ont peur pour leur avenir.

La Ligue Djiboutienne des Droits de l'Homme (LDDH) a été et reste toujours en alerte pour la prévention de tout conflit armé interne.

La LDDH est profondément convaincue, que des opérations héliportées, des coups de commandos éclairs, des opérations militaires de grande envergue n'ont servi à rien, ne servent à rien, ne serviront à rien. Les premières victimes de ces conflits armés sanglants entre frères d'une même patrie, sont inéluctablement, inévitablement nos populations civiles, nos populations les plus fragilisées à savoir nos vieillards, nos femmes et nos enfants.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dès sa déclaration officielle auprès du Ministère de l'Intérieur le 9 mai 1999, par des Communiqués de Presse et des Notes d'Informations médiatisés, n'a pas ménagé ses efforts pour :

1°) Dénoncer les exactions à l'encontre de nos populations du Nord et
l'Ouest.

2°) Dénoncer les exécutions extra-judiciaires tout en exigeant des
enquêtes judiciaires indépendantes.

3°) Lancer des appels pressants pour la Paix et la Réconciliation et ce,
dès août 1999. Le dernier Appel en date du 7 janvier 2000, soit un mois avant jour pour jour de la date de signature de l'Accord Cadre de Paris pour l'ouverture des négociations, du cessez - le - feu, et de la libération des prisonniers détenus dans les deux camps .

4°) Assister et suivre tous les prisonniers politiques.

5°) Défendre les Libertés fondamentales notamment les Droits
syndicaux, les Droits de la liberté d'Expression, d'Opinion de la
liberté de la Presse, les Droits de l'Opposition, conformément à la
Constitution djiboutienne et à la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme.

La LDDH est consciente que le FRUD a le fusil et que le Gouvernement a le fusil, les chars, les hélicoptères et aussi le Pouvoir.

La LDDH demande expressément au Gouvernement :

1°) de mettre en application ses engagements avec la signature de
l'Accord-Cadre,

2°) de prendre des mesures courageuses, car toutes négociations
nécessitent forcément des concessions. Les concessions pour la Paix civile, les concessions pour la réconciliation nationale doivent, d'une manière impérative, se réaliser concrètement et rapidement dans l'intérêt supérieur de notre peuple.

Ligue Djiboutienne
Des Droits Humains
(LDDH)
Le Président
Jean Paul

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