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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
34
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..................Maj
09/02/01 à 21 h 00 (Heure de Paris)
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)
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SOMMAIRE
N° 34
. . . du
3/02/01 au 9/02/01
- M. Djama Omar Idleh, ex-ambassadeur de Djibouti à Paris,
s'est-il réfugié au Canada, en emportant la caisse
de Paris ?
- Retrospective sur des exemples de cruauté du système
Guelleh (Rapport de l'ADDHL / 1992)
-
Le RPP : un congrès pour élire un bureau composé
exclusivement avec les proches du sytème. Des élections
en mai ?
- De graves suspicions pèsent sur le MJOD
et sur ses possibles liens avec le système Guelleh ?
- DEMISSION DU PREMIER MINISTRE BARKAT GOURAD
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Février
: trois anniversaires !
Le site Liberte-Aref
: 2 ans
Le site LDDH : 1 an
Les accords de Paris : 1 an
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Un
comble : les djiboutiens auraient été contraints indirectement
de financer la mise en place du nouveau système d'écoute
téléphonique qui terroriserait actuellement. Combien
cela leur a-t-il coûté ? |
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LA
CRUAUTE DU SYSTEME GUELLEH !
1992
: Une femme, parmi tant d'autres malheureuses, a été
violée en toute impunité sur ordre d'un sous-officier
de l'Armée djiboutiennne, qui l'a fait ensuite arroser d'essence
et brûler vive.....
(Extraits d'un rapport de l'ADDHL)
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ARHOTABA |
2/02
L'ex-ambassadeur de Djibouti à Paris, s'est-il fait 'la malle'
au Canada avec "la caisse" de Paris ? (Courrier
des lecteurs) |
04/02
De nouveaux extraits des contributions sur Communauté Djiboutienne.
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LE
COMITE DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE
:
3.500 signatures
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 5 du 1er FEVRIER 2001
Un
homme en danger de mort !
et pourtant les dirigeants politiques ne répondent
pas aux appels
de cet homme injustement condamné par les dictateurs de Djibouti.
Lancement
d'une Cyber @ction
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04/02
APPEL POUR LES VICTIMES EN INDE. Toutes les associations qui se chargent
d'apporter des aides. |
04/02
Cherchez l'erreur !
L'enseignement public
à Djibouti est à la dérive, faute de moyens.
Les professeurs font la grève pour attirer l'attention sur
ce désastre. On leur répond par des incarcérations.....
Et pourtant le parti officiel convoque un congrés extraordinaire
pour créer une école du parti avec un corps d'enseignants
rémunérés et une structure spécialement
adaptée pour eux .... |
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03/02
- Le nouveau bureau politique du RPP
01/02
Le seul congrès, habilité à tenir ses assises
en République de Djibouti, est celui du Parti RPP ou Parti
Unique du régime au Pouvoir. Le bureau est constitué
uniquement de Chef de Gouvernement, de ministres et de députés
en exercice.
Prépare-t-on des élections pour mai prochain ?
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05/02
- Réaction d'un commerçant
fatigué des " impôts du soir " |
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05/02
QUI A TUE MOHAMED ISSA CHEIKO ?
(LA
VOIX DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION -MJOD- Courrier des lecteurs)
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06/02
REACTION ET FÉLICITATIONS A L'ADMISSION
DE LA LDDH A LA FIDH. |
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06/02
: demain les accords de Paris auront un an. Que peut-on attendre de
365 jours de négociations secrètes ? |
Extrait
de " La Machine à trahir "
de Arnaud MONTEBOURG |
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6/02
DE GRAVES SUSPICIONS PESENT SUR LE MJOD. (ARDHD)
07/12
Qui est le MJOD ?
(Alliance Arrey djiboutienne)
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6/02
Maître AREF MOHAMED AREF, à nouveau honoré par
la profession d'avocat à un haut niveau. |
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Maître
AREF écrit à Monsieur F. Hammel, député
de la Somme, pour soutenir l'action de Jean-Michel Pouchele. |
06/02
Jean-Michel Pouchèle continue le combat (Le
Courrier Picard) |
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les articles
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes
moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées
et/ou disproportionnées.
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06/02
Démission du Premier ministre djiboutien après 22 ans
de fonctions |
07/02
NOUS POUVONS ET NOUS DEVONS EN FINIR ! (Courrier
des lecteurs) |
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Une
honte pour la France
Samedi 23 décembre 2000
(Reprise d'un article paru dans LE MONDE et qui est parfaitement édifiant) |
07/02
Jour pour jour, un an après
Faut-il
enterrer l'Accord - Cadre de Paris du 7 février 2000 ?
Faut-il garder encore une lueur d'espoir ?
Que faire, sans calendrier, sans date butoir ? (LDDH
- Communiqué)
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07/02
"Je sais claquer la porte sans claquer, et je sais tirer au bon
moment mes marrons du feu ..." (Dialogue
imaginaire entre Barkat et Gouled - Radio Trottoir) |
08/02
Jean-Michel Pouchele a été hospitalisé aujourd'hui
à l'hôpital d'Abbeville. Il a décidé
de continuer sa grève de la faim, sous surveillance médicale.
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Trois
anniversaires : Le site de l'ARDHD, les accords de Paris et le
site de la LDDH
1
- Le site de l'ARDHD,
celui du site de l'ARDHD, qui va fêter ses deux ans d'existence
au mois de février.
Il avait été lancé, dans l'urgence, en février
1999. Les premiers lecteurs s'étaient connectés
à partir du 17 février : ils pouvaient alors consulter
une quinzaine de pages.
Depuis
cette date, le taux de consultation n'a cessé d'augmenter
chaque mois. Il continue toujours de progresser, puisque nous
enregistrons toujours des records d'audience. En janvier 2001,
ce sont plus de 2.500 pages qui ont été consultées
chaque jour ! Même en considérant une moyenne de
plus de trois pages par connection, cela représente environ
600 lecteurs par jour !
Mais oublions
les statistiques dont l'intérêt est toujours limité
car elles sont toujours susceptibles d'interprétations
diverses. Elles confirment que l'idée était bonne
car elle répondait aux besoins :
des
djiboutiens :
- pour exprimer leur 'ras-le-bol' et pour faire connaître
toutes les agressions dont ils sont victimes de la part d'un régime
manifestement à bout de souffle et au bord de l'implosion,
- pour savoir ce qui se passe réellement à Djibouti
et accéder à une information objective dont les
sources n'ont aucun lien de dépendance avec le système
Guelleh et ses envolées lyriques d'auto-satisfaction rédigées
par quelques cireurs de 'pompes' dûment rétribués
pour cela.
de
la communauté internationale :
gouvernements, forces militaires, organismes internationaux, associations,
ONG, etc.. pour faire le point sur l'évolution de la situation
sociale, politique et économique de Djibouti.
Ce site,
nous le savons grâce à des indiscrétions,
contrarie beaucoup le système Guelleh qui n'aurait pas
souhaité pas que l'on étale, au grand jour, ses
trafics éhontés et toutes les violations des Droits
de l'Homme. Il empoisonne la vie de certains responsables d'actes
particulièrement honteux, comme la torture.
Il arrive
assez souvent que le système Guelleh soit contraint de
nous répondre pour essayer de sauver son image de marque
!
Soit au cours d'une conférence de presse (souvenez-vous
du procureur général qui essayait maladroitement
de justifier l'arrestation et l'incarcération des enfants
mineurs, victimes de sévices sexuels dans la prison de
Gabode, ce qui avait provoqué une mobilisation internationale),
Soit par le biais du journal La Nation ou des dépêches
de l'ADI.
Les dignitaires
de Guelleh (Ministres, Chefs de Cabinet qui bénéficient
d'un accès libre à Internet) se connectent souvent
: ils s'amusent parfois de nos articles et ils diffusent des pages
imprimées autour d'eux... Au passage, nous saluons les
fonctionnaires de la SDS qui figurent, paraît-il, parmi
nos plus fidèles lecteurs ... !
Le site
s'est enrichi au fil des mois et il est devenu le site international
de référence sur la situation à Djibouti.
Il est référencé maintenant par la majorité
des moteurs de recherche : moteurs de recherches généralistes
et spécialisés. Outre des documents datant d'avant
1999, qui ont été repris, il offre en ligne, la
consultation de deux ans d'archives, écrites au jour le
jour... Il est d'ailleurs révélateur de découvrir
que l'une des pages les plus consultées (hors le journal)
est celle qui décrit la torture à Djibouti.
Le
régime a tout tenté pour limiter l'accès
au site :
- Interdiction de la consultation à partir de Djibouti,
etc... mais on ne peut plus arrêter Internet, sauf à
couper toutes les communications.
- 'Bâtons dans les roues' en limitant le nombre d'accès
simultanés, si bien que les résidents passent beaucoup
de temps avant d'obtenir une liaison à un débit
acceptable ... mais moyennant une certaine dose de patience, ils
accèdent au journal.
- Diffusion de fausses informations sur notre association par
un ou deux sites soi-disant privés....
Le
destin du peuple djiboutien est entre ses mains.
Nous recevons beaucoup d'encouragement et c'est la raison pour
laquelle nous continuerons la mise à jour du journal et
sa diffusion, en souhaitant qu'il continue de répondre
aux attentes des djiboutiens et surtout qu'il leur donne à
la fois l'énergie nécessaire pour prendre leur destin
en main et aussi le courage et la solidarité indispensables
pour mettre à la porte tous ceux qui les ont spolliés
sans vergogne depuis des années.
Un grand
merci à tous ceux qui ont contribué à la
réussite de cette aventure : en devenant des lecteurs assidus
et/ou en nous fournissant les informations qui sont absolument
nécessaires pour la pérennité de l'ensemble.
Une petit
mot pour les membres de l'équipe de communication du système
Guelleh.
Il y a un an, nous avons décidé de ne plus accorder
la moindre attention aux grincheux à la solde de Guelleh,
qui s'évertuent à nous décrire de drôle
de façon. Ils se sont ridiculisés eux-mêmes
! Car ils sont incapables de mener, dans la durée, une
opération construite et structurée, non seulement
par manque de courage mais aussi par manque de matière
: on peut mentir un jour, mais on ne peut pas inventer des carabistouilles
nouvelles tous les jours pendant deux ans ..... Leurs slogans,
qui sont inchangés depuis 1999, ont pris des rides et un
coup de vieux.
D'excellentes
relations avec les sites somaliens
Nous avons consultés les nombreux sites qui ont été
ouverts par les opposants somaliens au gouvernement "fabriqué
sur mesure" à Arta (pour reprendre leur expression).
Ces sites sont remarquablement organisés et nous sommes
impressionnés par le professionnalisme de leurs animateurs,
que nous félicitons au passage. Au fil des jours, nous
avons échangé des informations qui sont publiées
maintenant de façon croisée, lorsqu'elles mettent
en lumière les agissements scandaleux de l'équipe
Guelleh.
2
- Le site de la LDDH !
C'est celui de l'hébergement du site de la LDDH depuis
un an, qui permet à l'Association, reconnue maintenant
sur le plan international, de diffuser ses informations, ses communiqués
et ses rapports dans le monde entier, sans faire appel à
des moyens importants dont elle est privée par le système
Guelleh.
3
- La signature des accords de Paris le 7 février.
Un an de négociations secrètes !
Que va-t-il se passer le 7 février 2001 ? M. Dini va-t-il
enfin parler ?
Fin août, au téléphone, M. Dini nous assurait
que nous aurions des informations sous un mois ....
Au début du ramadan, il disait : "vous saurez tout,
un mois après la fin du mois béni".
Nous savons que son rôle n'est pas facile et que M. Guelleh
oppose certainement des refus catégoriques à ses
demandes, en particulier, dans les domaines de l'ouverture du
régime à la démocratie. Mais il faudra bien
finir par informer le peuple djiboutien qui attendait beaucoup
de ces négociations et qui n'y croit plus guère
aujourd'hui.
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LA
CRUAUTE DU SYSTEME GUELLEH !
1992
: Une femme, parmi tant d'autres malheureuses, a été
violée en toute impunité sur ordre d'un sous-officier
de l'Armée djiboutienne, qui l'a fait ensuite arroser d'essence
et brûler vive.
Quelques
extraits d'un rapport de l'ADDHL :
"Fait
tout aussi grave à Obock, c'est la mort d'une dame d'un
certain âge, Madame Hasna Ali Mohamed, qui était
retournée dans cette ville désertée de ses
habitants, afin de se rendre compte de l'état de sa demeure.
Dès son arrivée, elle fut arrêtée,
puis incarcérée dans les locaux de l'Armée.
Ensuite sur ordre d'un sous-officier resté impuni à
ce jour, elle a été torturée, violée,
aspergée d'essence et brûlée vive sans qu'aucun
officiel ne puisse s'en émouvoir. Cette malheureuse a laissé
derrière elle plusieurs enfants dont certains en bas âge."
"A
Yoboki, ville située au Sud du pays, des dizaines de personnes,
dont plusieurs notables apparentés avec le Premier Ministre
ont été froidement abattues par l'Armée en
représailles aux attaques du FRUD dans cette localité."
....
Et pourtant, l'armée
française, proche, restait curieusement silencieuse ...
" La plaine de Hanlé, qui a vu une vingtaine ses siens
déchiquetés par les obus de l'Armée aveuglément
tirés par l'Armée nationale n'est pas en reste,
et ce, à quelques lieux d'un camp militaire français
étonnement resté passif "
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ARDHD
- LA LIBERTÉ
Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
84, rue Saint-Louis en l'Isle - 75004 PARIS
Tel : + 33 / (0)1 46 34 70 70 .... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org
..... Web site : https://old.ardhd.org
Contact : Jean-Loup SCHAAL
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 6 DU 3 FEVRIER 2001
Un homme
en danger de mort !
03/02 - Le communiqué du SAMU est alarmant !
02/02 Le Premier Ministre
a répondu, de façon officieuse, et par la négative.
Il botte en touche : "Il n'appartient pas à la France
de reconsidérer une décision de justice d'un Tribunal
étranger".
Sur
ce plan, il a absolument raison !
Sauf
qu'il répond à une question
qui n'est pas
posée !
"Jean-Michel Pouchele demande simplement
à la France de ne pas reconnaître une décision
de justice rendue dans des conditions rocambolesques et par voie
de conséquence, de prononcer la radiation de l'inscription
qui avait été portée à l'époque
sur son casier judiciaire, à la demande du Tribunal de
Bobigny"
Dans
les faits, Jean-Michel Pouchele se bat
pour faire annuler la décision d'un tribunal français.
Doit-on voir dans la réponse du Premier
Ministre, la continuité du soutien incompréhensible
de la France, à une dictature sanguinaire ?
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Consultez
la liste
des membres
du Comité de soutien
et les messages
de sympathie.
LA
LIBERTE -
Bulletin spécial N° 4 |
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Jean-Michel
POUCHELE
28 ème jour
de la grève de la faim
à Abbeville, Somme, France
PLUS DE 3.500 signatures
ont
déjà été enregistrées
par le Comité de Soutien.
Venez rejoindre le comité en signant la pétition
électronique qui vous est proposée à la fin de
ce communiqué. |
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JEAN-MICHEL
POUCHELE :
36 ème jour de grève de la faim, pour :
- Retrouver son honneur "volé"
par le système Guelleh à Djibouti,
- Demander le vote d'une loi en France, qui reconnaisse le droit
d'ingérence humanitaire,
- demander le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti.
Le temps
est maintenant compté. Jean-Michel Pouchele a été
victime de deux accidents cardiaques et son état de santé
est alarmant. Les médecins (SAMU ET DASS), que le Gouvernement
a délégué, sont très inquiets et ils
informent régulièrement le Préfet de Région.
Mais Jean-Michel
Pouchele est décidé à aller jusqu'au bout
et probablement à mourir si la France ne lui restitue pas
'son honneur'.
L'affaire
peut-elle être réglée facilement ?
La France
n'avait aucune obligation de porter une inscription sur le casier
judiciaire français de Jean-Michel Pouchele. Il s'agissait
d'une décision d'un tribunal étranger et comme le
prouvent les documents qui sont à notre disposition. Dans
ce procés, ('préparé à l'avance' comme
la majorité des procès politiques à Djibouti,
qui n'est pas reconnu comme un état de Droit !!! ) L'argumentation
du Procureur de la République de Djibouti se limitait à
: "Il y a lieu de condamner Jean-Michel Pouchele pour son
action humanitaire non autorisée. Les faits sont très
graves. (Point c'est tout)".
Jean-Michel
Pouchele représente l'action humanitaire française,
qui est si largement saluée dans de nombreux pays. Il a
donné son temps et ses moyens pour aider des populations
en détresse. En remerciement (à Djibouti seulement
et fort heureusement), il a été condamné
pour des raisons politiques par un régime dictatorial sans
scrupule.
La France va-t-elle continuer à protéger ce régime,
coupable (entre autres choses) de crimes contre l'humanité
:
viols, tortures, exécutions sommaires, atteintes à
la liberté d'expression, arrestations arbitraires et séquestrations,
trafics en tous genres,
possiblement impliqué dans un attentat (Le Café
de Paris, où des français sont morts) et dans
l'assassinat d'un juge français (Le juge Borrel).
Les
dirigeants de notre pays ont été informés
et pourtant, ils ne répondent même pas .... !!!
Faut-il
une issue tragique, pour que la France reconnaisse enfin les mérites
de Jean-Michel Pouchele, son abnégation totale et son dévouement
à la cause humanitaire. Lui donnera-t-on alors une médaille
à titre posthume ?
Non,
les responsables du gouvernement n'ont pas le droit de jouer avec
la vie de cet homme dont la demande est légitime. Le minimum,
serait d'ailleurs, de répondre aux courriers qui leur ont
été adressés .... Même si c'était
pour annoncer un refus.
Nous
remercions MM les députés qui sont déjà
intervenus et qui interviendront en faveur de Jean-Michel Pouchele,
ainsi que les journalistes qui diffusent les informations.
Notre Association est à la disposition de chacun pour fournir
tous les documents confirmant la position de Jean-Michel Pouchele
et en particulier le jugement honteux prononcé par un juge
de Djibouti aux ordres de la dictature. Jugement pourtant confirmé
à la stupéfaction générale par le
Tribunal de Bobigny .....
_________________________________________________
28/01
Cyber @ction 28 : soutien à Jean Michel POUCHELE
*************************
COMMENT
FAIRE ??
- Copiez ce petit texte entre les ################# (édition-copier)
- Ouvrez un nouveau message et collez le petit texte (édition-coller)
- Signez-le : prénom, nom, ville
- Objet, écrivez: JM POUCHELE
- Adressez
votre message à:
(copiez/collez):
ministere@justice.gouv.fr;
premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr; alain.uguen@wanadoo.fr
- Envoyez
le message
Par
cette action vous ferez connaître votre opinion
à Lionel Jospin, Premier Ministre de la France,
à Marylise Le Branchu, Ministre français de la Justice
et
à cyber@cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact
de cette
action.
#######################################################
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Ministre de la Justice
je soutiens
l'action de Jean-Michel Pouchèle et demande à la
France de
le réintégrer dans son honneur. Je demande aussi
qu'une loi soit votée
en faveur de l'ingérence humanitaire.
Je vous
prie de croire, Monsieur le Pemier Ministre, Madame la
Ministre de la Justice, à l'expression de sentiments les
meilleurs.
signature
#######################################################
Merci de
votre action
Alain UGUEN
Cyber @cteurs
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Sommaire --------------------------------------------------------
Maître
AREF écrit à Monsieur F Hammel, député
de la Somme, pour soutenir l'action de Jean-Michel Pouchele.
Aref
Mohamed AREF
B.P 1441
Rue de Moscou
DJIBOUTI
Tél/Fax : (253) 353 449
Tél Paris : 06.73.30.40.50.
A Monsieur Francis HAMMEL
Député de la Somme
ABBEVILLE
Abbeville,
le 05 février 2001
Monsieur
le Député,
C'est
avec un vif plaisir que je vous confirme les deux précisions
qui vous faisaient défaut dans le dossier de notre ami
Jean Michel POUCHELE.
En premier
lieu, la condamnation inique prononcée contre lui, à
Djibouti, pour assistance humanitaire à population civile
en état de nécessité a, hélas, été
endossée et ainsi " exéquaturée "
en France du fait
- d'abord de son transfert dans une prison française,
- ensuite de la remise de peine française qui lui a permis
d'être libéré avant terme,
- et enfin de l'inscription de la condamnation inique sur son
casier judiciaire français.
C'est d'ailleurs cette inscription dont il revendique la suppression.
Les autorités françaises peuvent d'autant plus aisément
accéder à sa requête, sans le moindre "
risque diplomatique " que - et c'est la seconde précision
- le Gouvernement djiboutien a totalement
amnistié l'année dernière, les combattants
du FRUD à qui il reprochait d'avoir pris et utilisé
les armes.
Le gouvernement
français s'honorerait en réhabilitant cet humaniste
français totalement dévoué au service des
plus nécessiteux. Au surplus les autorités françaises
participeraient ainsi à la volonté générale
des Djiboutiens de tourner définitivement une des plus
tristes pages de leur histoire.
Vous renouvelant
mes remerciements pour votre haute intervention auprès
de Monsieur le Premier Ministre et Madame le Garde des Sceaux,
je reste confiant qu'ils seront sensibles à la situation
de Monsieur POUCHELLE dont l'état de santé dépérit
gravement de jour en jour.
Je vous
prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression
de ma haute considération.
Très
cordialement,
Aref Mohamed AREF
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06/02
Le Courrier Picard - ABBEVILLE
Jean-Michel Pouchèle continue le combat 37 jours après
le début de sa grève. Depuis le 31décembre,
lAbbevillois poursuit sa grève de la faim. Il attend
toujours que le gouvernement le réhabilite dans son honneur.
Lingérance humanitaire lui a valu de la prison à
Djibouti et à Fleury-Mérogis....
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Un
comble : les djiboutiens auraient été contraints
indirectement de financer la mise en place d'un système
d'écoute téléphonique, qui sèmerait
la terreur actuellement !
Le
nouveau système d'écoute des conversations téléphoniques
privées, parfaitement illégales, est entré
en fonction à Djibouti. C'est un merveilleux joujou,
une pure merveille d'informatique. Il a augmenté, de
façon impressionnante, la productivité du SDS,
qui peut suivre simultanément beaucoup plus de conversations
téléphoniques qu'auparavant.
Le
résultat est affligeant ! Les djiboutiens ont pris peur
du téléphone. Ils n'osent plus s'exprimer même
avec leurs proches. Tout serait écouté, tout le
monde serait écouté en permanence ! Nous ne connaissons
pas les caractéristiques de la nouvelle installation,
mais elle a généré une véritable
psychose au sein de la population djiboutienne. Cela faisait
peut-être aussi partie des objectifs du système
Guelleh....
Et
qui a payé cela ? Les djiboutiens pardi ! Grâce
à l'argent prélevé sur le Trésor
Public ou sur les fonds de la société de gestion
du téléphone, mais c'est l'argent des djiboutiens.
On les a forcé, contre leur gré, à s'offrir
un système qui va les réprimer. Combien cela a-t-il
coûté à chaque djiboutien ??
Bravo M. Guelleh, ça c'est de la haute stratégie
!! Et puis cela vous permet d'attendre que la nouvelle milice
formée par Israël soit opérationnelle pour
poursuivre la répression massive.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont
publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée
avec précision par l'auteur)
2/02
L'ex-ambassadeur de Djibouti à Paris, s'est-il fait 'la
malle' au Canada avec "la caisse" de Paris ?
Je suis
un lecteur assidu de votre journal car je pense que vous representez
la seule source fiable mais je pense aussi que les djiboutiens
devraient s'impliquer davantage : par exemple pour denoncer les
dignitaires du regime qui fuient le pays apres avoir soutenu iog
et qui pillent le pays.
En effet
j'ai vu recemment l'ex-Ambassadeur de Djibouti à Paris
M. Djama Omar Idleh à Montreal. Cette information est verifiable
aupres de l'immagration canadienne. Il a loue un logement à
Grenet, qui est un
quartier de Montreal.
Selon la communaute il aurait detourne tout le budget de l'ambassade.
Comme l'ambassadeur somalien M Djama doit payer sa complicite
avec IOG.
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5/02
Ou bien est-il à Londres ?
Je tiens
à t'informer que l'ancien Ambassadeur de Djibouti à Paris ne se
trouve pas à montréal comme le dit notre ami. Il s'est enfui à
Londres avec femmes et enfants.
Mohamed
hassan.
Sécrétaire général du mjod
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LA VOIX
DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION.
05/02 QUI
A TUE MOHAMED ISSA CHEIKO ?
Chers Djiboutiens,
Notre mouvement
vient d'apprendre que l'ancien président du FUOD aurait
été victime d'un complot auquel M. Guelleh aurait
participé. D'après nos informations, Cheiko aurait
eu une altercation avec Guelleh en 1997, lorsque ce dernier était
le Chef de Cabinet du vieux Gouled. Cheiko aurait dit alors à
Guelleh "soit je meure, soit c'est toi qui devra mourir".
Guelleh
n'aurait pas apprécié cette prédiction formulée
par un personnage important de l'opposition. Il aurait chargé
l'actuel Ministre de la Défense de liquider Cheiko en échange
de plusieurs avantages personnels.
Guelleh
ne fait confiance qu'à ceux qui ont du sang sur les mains
: assassinats, tortures, etc.. . M. Ougoureh Kifleh a donc chargé
ses hommes d'éliminer Cheiko au Quartier 4 (On a trouvé
son corps près d'une poubelle).
Depuis
Ougoureh habiterait face à la gare de Djibouti. Sa maison
posséderait une deuxième sortie par derrière
au cas ou la situation se gâterait.
Il faut
savoir, Chers Djiboutiens, que Ougoureh ne se rendrait jamais
à son bureau. Il signerait le soir, lors de la séance
de broutage, les dossiers qui lui seraient apportés par
son conseiller, le Lieutenant-colonel Yonis Hoche.
Guelleh
fait actuellement confiance à Ougoureh, qui aurait été
admis dans le
club "très fermé" des tueurs de Djibouti.
Ce club serait composé des membres suivants :
le Chef, Ismail Omar Guelleh,
le Premier Ministre Barkat Gourad Hamadou,
le Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie, le Général
Mahdi (toujours en poste),
le Chef d'Escadron Zakaria Hassan Aden,
le Chef de la SDS, Hassan Said,
le Lieutenant Iftin,
le Major Daheiyié,
le Ministre de la Défense, Ougoureh Kifleh,
le Général Yacin Yabé (aujourd'hui exclu
du Club !)
le Lieutenant-colonel Yonis Hoche,
l'entrepreneur Soulé qui habite la Cité du Progrès,
le député Ali Roubba (qui possède un champ
près de l'Oued d'Ambouli),
le Chef de l'EDD, Djama Ali Guelleh,
le Juge Dabayak,
le Juge Saad Ahmed Cheik,
Ce club
tiendrait ses réunions, chaque jeudi après-midi,
chez Guelleh à Haramous. Il
présenterait au Chef le rapport sur la vie de la ville.
Ensuite, il déciderait des actions à entreprendre
contre l'O D U de Moussa Ahmed Idriss.
D'ailleurs,
le domicile de Moussa, ainsi que celui du Président du
FUOD sont surveillés en permanence, par les agents de la
SDS. A Djibouti, les agents de la SDS ne portent pas d'uniforme
ni de signes distinctifs.
Ce sont
des 'Monsieurs-tout-le-monde' qui espionnent. Le Président
du FUOD est constamment convoqué par la police, ce qui
prouve que le chantage politique continue : 'tu ne veux pas
de problèmes, alors laisse le gouvernement tranquille et
cesse d'appartenir à l'opposition'.
Beaucoup
d'informations nous manquent, mais soyez assurés que nous
poursuivons notre enquête.
MOHAMED HASSAN
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU M J O D
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Sommaire ---------------------------------------------------------
6/02
DE GRAVES SUSPICIONS PÈSENT SUR LE MJOD.
Note
de l'ARDHD:
Nous
refusant à mettre en place un système de censure,
que nous rejetons par principe, nous publions les articles et
contributions qui nous parviennent. De plus, nous n'avons ni les
moyens, ni le temps de vérifier chaque point et nos lecteurs
peuvent le comprendre. En revanche, il serait tout à fait
anormal que des Groupes puissent faire publier des textes sous
de fausses "identités", en abusant notre bonne
foi et en se servant de notre dévouement pour la cause
des Libertés à Djibouti.
Par
fausse identité, nous pourrions imaginer par exemple des
sympathisants du système qui se feraient passer pour des
opposants, afin de discréditer les membres de l'opposition.
Dans le texte ci-dessous, (nous avons une confiance totale dans
la source), il semble que le MJOD de M Mohamed Hassan, puisse
jouer un rôle trouble.
Nous avions déjà été alertés
sur ses agissements, à la suite des signatures 'Représentant
du PRD à l'étranger' qui n'avaient aucune légitimité
et qui avaient été démenties formellement
par Mme Elabeh, puis par DAF. Pour la dernière fois, nous
avons publié, y compris cette semaine, un article et une
information du MJOD 'La voix de la jeunesse d'Opposition -
Droit de Regard'.
La comédie ayant assez durée, il
est maintenant de notre devoir d'informer nos lecteurs sur nos
doutes, afin qu'ils soient vigilants avant de se faire leur propre
opinion. Dans l'attente d'informations complémentaires,
nous suspendons à compter du 7 février la publication
de nouveaux articles èmis par le MJOD.
______________________________________________________________
Par ailleurs
je tiens à attirer votre attention sur des tentatives de
zizanies au sein de l'opposition vraisemblablement orchestrées
par des proches du régime. L'une d'entre elles consiste
à publier sur le site des articles en apparence mais apparence
seulement hostiles au régime et qui traitent en réalité
et exclusivement de l'opposition et plus particulièrement
des membres les plus éminents et les plus respectés
pour les traîner dans la boue d'une manière grossièrement
mensongère.
C'est
indiscutablement le cas d'un article signé d'un certain
Mohamed Hassan lequel prétend faire des révélations
dans l'affaire du Café de Paris en mêlant des noms
de personnalités de l'opposition à ceux de Gouled
et IOG. Contrairement à ce qu'il a annoncé la semaine
dernière l'individu en question n'a rien produit du tout
pas même contre le régime ni sa police : ce que peut
faire toute personne présente à Djibouti à
l'époque de l'attentat.
Je fais
bien évidemment allusion à l'arrestation massive
et aux tortures atroces dont furent victime plus de deux cents
membres de la tribu des Gadaboursis.
Au surplus
et surtout il n'a jamais adressé quoique soit à
la justice Française dont le monde entier sait depuis 1991
qu'elle est saisie de cette affaire.
Je ne m'étend pas davantage sur les nombreux arguments
qui discréditent l'article en question.
Cela me
fait penser aussi aux articles du soi-disant représentant
du PRD dont vous avez déjà très brillamment
dit tout le mal dont nous en pensons.
J'ajoute pour finir que tous ces articles ont troublé
les djiboutiens qui souhaitent donc que vous remettiez aussi à
sa place l'individu en question comme vous l'avez fait pour le
soi-disant représentant du PRD.
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Qui
sont les animateurs et les membres du MJOD ?
D'apres
les informations que nous avons recues, le MJOD serait un groupe
de jeunes Djiboutiens appartenant de la tribu Gadaboursi. Ils
n'auraient aucune légitimité pour defendre les causes
Djiboutiennes ni a l'interieur, ni a l'exterieur du pays. Donc
nous avons décidé de lancer un appel à tous
les Djiboutiens pour qu'ils soient extrêmement vigilants,
car le MJOD chercherait à mettre le feu au sein des partis
de l'opposition.
Mohamed de Waberi
Chairman of Alliance Arrey Djiboutienne
Canada
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REACTION
ET FÉLICITATIONS A L'ADMISSION DE LA LDDH A LA FIDH.
C'est
avec une grande joie et une vive émotion que j'ai appris
l'admission de
la LDDH en tant que membre affilié et correspondant de
la FIDH. Cette
affiliation marque un tournant et une étape décisive
dans la lutte pour le
respect des droits de l'homme à Djibouti. C'est une marque
de reconnaissance
et de légitimité de l'action menée par J.P
ABDI NOEL en matière des droits de
l'homme. Soyez conscient que votre mérite est grand et
que la Nation entière
vous est reconnaissante.
Les
violations et les exactions commises par le Régime dictatorial
ne vont
plus se passer à huit clos. Les projecteurs seront dorénavant
braqués sur les
faits et gestes du régime, sur ses violations en tout genre.
Cet évènement
permettra à la lumière crue du droit, de la justice
et tout simplement de
l'humanité de protéger les Djiboutiens et les hommes
épris de justice.
Faites attention M. GUELLEH, vous n'êtes plus seul. L'humanité
vous observe
et vous demandera des comptes au même titre que Pinochet
(Chili), Estrada
(Philippines), Wahid (Indonésie), Milosevic etc .... et
ou que vous soyez !
Les havres et les sanctuaires pour dictateur déchus se
font de plus en plus
rares. Et l'on peut espérer que sous peu, l'impunité
ne saura plus de mise.
Freeman
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07/02
NOUS POUVONS ET NOUS DEVONS EN FINIR !
A la différence des animaux, l'homme se singularise à
maintes égards et
surtout par cette faculté qui lui est propre : Réfléchir,
se poser des
questions, se torturer l'esprit sur sa raison d'être, sur
son devenir, sur le
sens de la vie etc.... Chacun d'entre nous a été
traversé par ces moments de
questionnements et de doutes profonds je l'espère
pour vous
Je me suis
astreint à un exercice de très délicat :
la projection dans
l'avenir ! Vaste programme me répondront certains. Certaines
fois, ce genre
d'entraînement est très salutaire. J'ai essayé
d'imaginer l'avenir que nous
réserve nos chers dirigeants, et cela avec notre bénédiction
! -
J'ai usé
de la méthode Coué en essayant de voir un avenir
radieux pour nous
et nos enfants. Je voyais tous les enfants en âge d'être
scolarisés à
l'école, tous les jeunes sortant du système scolaire
avec une formation
valorisante en poche et un emploi à l'arrivée. Je
voyais chaque citoyen
bénéficier des meilleurs soins possibles grâce
à un système de santé publique
performant. Je voyais une administration publique intègre
au service du
citoyen et prête à oeuvrer pour la collectivité.
Je voyais une Justice
indépendante et intègre au service de la vérité
et du droit et non pas un
instrument aux mains du pouvoir. Je voyais une classe politique
s'engageant
dans la gestion de la chose publique non pas par opportunisme
mais par
conviction et dont le but ultime est le bien être de chacun
d'entre nous.
Et tout
au sommet, je voyais un chef d'État se comportant en tant
que garant
du fonctionnement normal des institutions, des libertés
publiques, en tant
que guide éclairé de la Nation et non pas en tant
que chef de clan ou de
tribu oeuvrant pour des intérêts particuliers et
se comportant en tant que
premier commerçant de la République.
Subitement,
je suis sorti de ce doux moment de pur plaisir. Je me suis rendu
à l'évidence en constatant que la couleur de notre
avenir risque fort d'être
plus proche du noir que du rose. Je vois notre pays glisser sur
une pente
douloureuse mais surtout fatale.
L'image
qui m'est venu tout de suite à l'esprit, c'est celle d'HAÏTI.
Je
vois à la tête de notre État, la famille DUVALIER
avec "Papa Doc", "Bébé Doc"
- son épouse dont le nom m'échappe - et les "tontons
macoutes". Je ne pense
pas avoir forcé le trait. Le tableau est malheureusement
ainsi. Nous avons :
- Une économie
sinistrée au bord du gouffre;
- Une misère galopante qui s'étend même à
la classe moyenne (enseignants,
fonctionnaires et autres employés, etc.)
- Une très grande partie des enfants en dehors du circuit
scolaire
- Un chômage avoisinant les 70 % de la population active
- Une cité en pleine déliquescence (immondices en
putréfaction sur la voie
publique, évacuation des eaux usées, problèmes
de sécurité etc....)
- Très grave problèmes de santé publique
(nutrition, choléra, paludisme,
etc.) et surtout le SIDA (cf. rapport et carte de l'O.M.S. sur
la pandémie
du SIDA).
- Encouragement au départ des forces vives du pays;
- Une classe politique profondément et irréversiblement
corrompue et de
surcroît totalement incompétente ;
- Formation de milices à l'image des tontons macoutes;
- Confiscation de toutes les formes de liberté ;
- Racket en tout genre et clientélisme
- Naissance d'une classe de parasites se faisant passer pour des
soit disant
commerçant et homme d'affaires;
-,,,,,, Etc. .............. la liste est malheureusement trop
longue...
Mon intention
n'est pas de décourager les Djiboutiens, c'est surtout
de les
pousser à se réveiller, à ouvrir grand les
yeux et à se dire que ce qui nous
arrive est loin d'être une fatalité. Nous avons la
possibilité et surtout le
devoir d'y mettre un terme par tous les moyens. Et qu'en outre,
quelque soit
les moyens utilisés, ils seront légitimes aux yeux
de l'Humanité et de
l'Histoire.
"
Bon courage aux compatriotes et je pense profondément que
Djibouti tiendra
le coup face à cette horde de vandales " .
FREEMAN
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les
plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire
et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms
des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités
par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
-
Commandant
Zakaria Hassan
- Lieutenant
Ladieh
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
04/02
Cherchez l'erreur !
L'enseignement public à
Djibouti est à la dérive, faute de moyens. Les professeurs
font la grève pour attirer l'attention sur ce désastre.
On leur répond par des incarcérations..... Et pourtant
le parti officiel convoque un congrés extraordinaire pour
créer une école du parti avec un corps d'enseignants
rémunérés et une structure spécialement
adaptée pour eux ....
Dépêche ADI - L'école, les permanents et les
commissions, triptyque de la restructuration du RPP
DJIBOUTI
(ADI) - 2 février 2001 - La restructuration opérée
mercredi par le congrès extraordinaire du Rassemblement
Populaire pour le Progrès (membre de l'alliance RPP-FRUD
au pouvoir) s'articule autour de
la création d'une école du parti, du recrutement
prochain de Permanents du parti et de la mise en place d'une dizaine
de commissions chargées de faire le trait d'union entre
la base et la direction de l'organisation, rapporte l'Agence Djiboutienne
d'Information.
Les nouveaux
règlements intérieurs du RPP stipulent que l'école
du parti a pour vocation de " développer la capacité
politique des militants et de doter le parti de cadres pour son
fonctionnement et son développement "
L'école
" apportera aux militants des connaissances politiques, économiques
et socio-culturelles basée essentiellement sur la réalité
nationale "
La compétence
au service du parti est le postulat des Permanents que le RPP
compte recruter pour " assurer la gestion quotidienne des
activités de l'organisation "
Ce
corps de volontaires rémunérés et doté
d'une structure spécialisée
a pour mission d'être " à l'écoute des
militants et de trouver des solutions à leurs requêtes
" et " d'encourager les non militants à rejoindre
le parti "
Une dizaine
de commissions spécialisées sont, quant à
elles, chargées d'intervenir dans les secteurs prioritaires
du parti que sont : l'organisation et la mobilisation, la communication,
les relations extérieures, la jeunesse, les finances et
le patrimoine, la discipline et le règlement des conflits,
les affaires sociales et culturelles, la famille, la décentralisation
et la religion.
ADI-17H45
GMT-02 FEVRIER 2001
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Le
nouveau bureau politique du RPP
DJIBOUTI
(ADI) - 2 février 2001 - Les 175 membres du Comité
Central du Rassemblement Populaire pour le Progrès (membre
de l'Alliance RPP-FRUD au pouvoir) se sont retrouvés jeudi
au Palais du Peuple, pour mettre en uvre la restructuration
opérée, la veille, par le congrès extraordinaire
du RPP, annonce l'Agence Djiboutienne d'Information.
Le Secrétaire
Général du RPP, M. Mohamed Ali Mohamed a saisi l'occasion
pour présenter le bilan des activités de l'année
écoulée, en indiquant que le RPP est un rassemblement
qui milite pour la paix sur le plan intérieur et extérieur.
M. Mohamed
Ali Mohamed a, en ce sens, mis en exergue l'initiative engagée
par le président du Rassemblement Populaire pour le Progrès
en faveur de la renaissance de la Somalie, en sa qualité
de Chef d'Etat et président en exercice de l'Autorité
InterGouvernmentale pour le Développement (IGAD), l'été
dernier.
Au terme
d'une matinée entière consacrée aux nouvelles
orientations du RPP, le Président du parti a rendu publique
la nouvelle composition de l'organisation politique que voici
:
M. Barkat
Gourat Hamadou : Vice-Président
M. Mohamed Ali Mohamed : Secrétaire Général
M. Idriss Arnaoud : Secrétaire Général adjoint,
chargé de l'organisation et de la mobilisation
M. Saleiban Omar Oudine : Secrétaire National à
la Communication
M. Ali Abdi Farah : Secrétaire National aux Relations Extérieures
M. Mohamed Dini Farah : Secrétaire National à la
Jeunesse
M. Hassan Farah : Secrétaire National aux Finances, documentation
et patrimoine du parti
M.Ibrahim Idriss Djibril : Secrétaire National à
la discipline du parti
M. Souleiman Miyir : Secrétaire National aux Affaires sociales
et culturelles
M. Mohamed Adoyta : Secrétaire National chargé du
développement rural
M. Abdallah Dabaleh : Secrétaire National chargé
de la famille
M. Fahmy Ahmed Al Hag : Secrétaire National chargé
du développement des activités économiques
M. Ahmed Guirreh Waberi : Secrétaire National à
la Décentralisation
M. Abdourahman Hassan Rayaleh : Secrétaire National chargé
des Affaires Religieuses.
ADI-13H19
GMT-02 FEVRIER 2001
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mardi
6 février 2001, 15h42
Démission du Premier ministre djiboutien
après 22 ans de fonctions
DJIBOUTI, 6 fév (AFP) - Le Premier ministre djiboutien
Barkat Gourad Hamadou a démissionné mardi, après
22 ans à ce poste essentiellement honorifique, ouvrant
la perspective de profonds changements et l'entrée au gouvernement
d'hommes issus de l'ancienne rébellion afar.
La démission
du Premier ministre a été acceptée par le
chef de l'Etat Ismaïl Omar Guelleh, qui a toutefois demandé
au gouvernement de gérer les affaires courantes jusqu'à
la nomination d'une nouvelle équipe.
Né
en 1930 à Hanlé dans le district de Dikhil (sud-ouest
de la capitale) et entré en politique dès l'âge
de 19 ans dans ce qui était encore la Côte Française
des Somalis, Barkat Gourad Hamadou a connu une exceptionnelle
longévité au poste de Premier ministre, qu'il a
occupé 22 années durant sans discontinuer.
Considéré
comme un "homme de consensus", issu de la tribu afar
qui représente 40% de la population djiboutienne, Barkat
Gourad avait été nommé pour la première
fois à la tête du gouvernement le 2 octobre 1978
par l'ancien président Hassan Gouled Aptidon.
Il avait
succédé, juste après l'indépendance
de Djibouti en juin 1977, à deux anciens premiers ministres
tous deux afars comme lui et qui avaient vite rompu avec le président
Hassan Gouled. Le premier, Ahmed Dini Ahmed, n'était resté
en fonctions que quelque mois de juillet à décembre
1977, et le second, Abdallah Kamil, avait dirigé le gouvernement
djiboutien de février à octobre 1978.
Le consensus
veut que le pouvoir politique se partage à Djibouti entre
un président d'origine issa, un clan somali qui représente
60% de la population, et un Premier ministre afar.
Mais ni
Ahmed Dini, ni plus tard Abdallah Kamil n'avaient accepté
une forte concentration de ce pouvoir aux seuls mains du chef
de l'Etat et ils avaient exigé, au nom d'un meilleur équilibrage
dans la prise des décisions et d'une réelle répartition
des postes à responsabilité, que le Premier ministre
soit également le chef du gouvernement.
Cette revendication
politique, qui avait entrainé la démission des deux
Premiers ministres, a resurgi lors de la rébellion du Front
pour la restauration de l'unité et la démocratie
(FRUD), qui combattait en faveur des droits de la minorité
afar et d'un rééquilibrage du pouvoir.
La guerre
civile a duré de juillet 1991 à décembre
1993, puis s'est poursuivie de manière plus sporadique.
Le départ
de M. Barkat Gourad Hamadou intervient un an jour pour jour après
la signature à Paris d'un accord cadre entre le gouvernement
et l'aile radicale du FRUD d'Ahmed Dini, qui mettait un terme
à la guerre civile.
Ahmed Dini
est rentré à Djibouti le 28 mars 2OOO après
neuf ans d'exil, ouvrant une nouvelle serie de négociations
entre le pouvoir et le mouvement rebelle.
Le 11 mars
2000, Barkat Gourad a été victime d'un malaise cardiaque
dont les séquelles lui ont laissé un bras et une
jambe partiellement paralysés.
Des rumeurs
de remaniement ministériel incluant l'entrée au
gouvernement de personnalités issues du FRUD radical circulaient
dans Djibouti depuis le retour d'Ahmed Dini.
En annonçant
mardi la démission du Premier ministre, le porte parole
du gouvernement Rifki Abdelkader Bamakhrama a rendu un vibrant
hommage à ses qualités " politiques et humaines".
Note
de l'ARDHD : a 18 h 40 (Paris) aucune information sur le site
de l'ADI à ce sujet ?
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ÉDITORIAL
Une
honte pour la France
Samedi 23 décembre 2000
(Reprise d'un article paru dans LE MONDE et qui est parfaitement
édifiant)
LONGTEMPS, les dossiers des anciennes colonies françaises
étaient logés au coeur de l´Etat, à
l´Elysée même, où un confident du président
cultivait ce jardin secret. Mis en place par Jacques Foccart,
l´homme de l´ombre du général de Gaulle,
ce système néocolonial avait été appelé,
par le chef de file de l´Afrique francophone, Félix
Houphouët-Boigny, la « Françafrique ».
Il qualifiait ainsi un continent sans frontières et sans
contrôles. Le socialiste François Mitterrand a, tout
à la fois, assumé et transformé cet héritage.
Il
l´a surtout privatisé en nommant son propre fils
aîné, Jean-Christophe, conseiller pour l´Afrique
à l´Elysée. Le continent noir devenait ainsi
une affaire de famille. Aux réseaux gaullistes se sont
substitués ou ajoutés d´autres réseaux.
Sur le terrain, les hommes de Foccart et les amis de « Papa-m´a-dit
» ont parfois travaillé la main dans la main. Plus
souvent, ils se sont livré une rude concurrence. Pour les
dirigeants africains, l´époque était bénie
: à la moindre contrariété, il suffisait
de jouer un réseau contre un autre pour obtenir satisfaction.
Puis
la fin de la guerre froide et le déclassement géopolitique
de l´Afrique ont provoqué une dérive des continents.
Les réseaux se sont effilochés à mesure que
l´intérêt pour la France de maintenir son hégémonie
sur ses ex-colonies s´amenuisait. Les derniers « amis
» des présidents africains dans le giron de l´Etat
sont devenus d´autant plus influents. Jean-Christophe Mitterrand
était le plus recherché d´entre eux. De ce
pouvoir, il a usé et abusé.
Vu
de France, il y a peu, le continent noir apparaissait encore comme
un no man´s land judiciaire, un lieu qui, au nom d´intérêts
politiques mutuels bien compris, resterait pour l´éternité
une terre de délits impunis. En s´effondrant pan
par pan, la « Françafrique » a révélé
sa dimension criminelle. En son nom, dans le passé, des
crimes d´Etat ont été commis, des régimes
renversés, des dictatures sauvées. Aujourd´hui,
les délits d´initié et l´enrichissement
facile l´emportent sur les putschs ou les assassinats. Pour
ceux qui commettent ces délits, il est difficile d´invoquer
cet « intérêt supérieur de la France
» qui couvrit longtemps d´un voile opaque de moins
honorables desseins. Car c´en est fini du « pré-carré
» francophone. Tous les trafics se sont mondialisés,
les meilleures affaires se faisant dans des pays pétroliers
ou des pays en guerre. L´Angola en est un bon exemple, véritable
Eldorado noir, en conflit depuis un quart de siècle.
La
France, qui appelle de ses voeux une « nouvelle »
politique africaine, doit rompre avec cet héritage peu
honorable. Le tableau qui vient de surgir sous nos yeux est en
effet accablant : au coeur de l´Etat, des réseaux
socialistes et post-gaullistes s´associant, autour d´une
officine liée au ministère de l´intérieur,
pour s´enrichir en facilitant des ventes d´armes lourdes
russes à un pays ravagé par la guerre et la misère.
C´est une honte, pour la France et pour l´Afrique.
|
L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi
FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin
Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème
nomination)
LA
LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur
Abdallah Abdillahi
Miguil, Ministre de l'Intérieur
LA
LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur
MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTE - bulletin N° 32 - Madame
Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
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Sommaire ---------------
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Radio-Trottoir
: Votre
chronique hebdomadaire
07/02
Causeries sous un épineux des intox
du 6 février 2001 du petit écran.
Gouled
: Hé ! mon vieux Barkat, est-il vrai que tu as démissionné,
tout seul, comme un grand ?
Barkat
: ha !ha !ha ! t'as pas regardé la télévision
hier soir ?
Gouled
: je ne fais que ça tous les soirs ! Oui j'ai regardé
la télé dans les quatre langues, mais je ne
t'ai pas vu remettre de tes propres mains ta démission.
Je ne t'ai pas vu, non plus, faire l'accolade avec le jeune
Chef. Je ne t'ai pas vu assis, avec un beau sourire, auprès
du petit d'Omar. Je ne t'ai pas vu entouré de tes ministres
pour la dernière fois. Je n'ai pas vu, et pourtant,
tu avais droit à la photo de famille télévisée
d'une manière solennelle entouré par toute l'équipe
gouvernementale, au lieu de la salade des éloges pour
toi et ton dernier patron par la Porte Rikifi.
Oui,
cher Barkat, à la télévision, je n'ai
pas entendu ta voix, surtout ta belle voix (un peu cassée
cassée), toi qui avais l'habitude de parler à
la télé, toi qui avais l'habitude de t'adresser
aux téléspectateurs, (aujourd'hui je reconnais,
tu parlais un peu mieux que moi c'est vrai, on n'a jamais
été terrible, terrible).
Cher ami, hier soir à la télé, tu n'as
même pas daigné remercier au moins (moi je m'en
moque), au moins ton dernier patron et tes ministres. Même
si les djiboutiens ne nous intéressent pas, il fallait,
de vive voix à la télévision, dire "Ismaeeelle,
vive la succession". Vraiment, je suis étonné.
Cher ami, dis moi la vérité, j'ai vraiment l'impression
qu'on t'a fait démissionner. On t'a forcé la
main, n'est - ce pas ? On t'a un peu foutu à la porte
?
Tu
es tellement têtu, que tu as poussé le jeune
patron à te limoger avec des éloges pour ne
pas remuer la vase, entre nous soit dit, cette vase ne sent
plus bon, elle sent la puanteur, pour éviter de dire
" un vrai merdier " surtout après la sombre
affaire avec son ami de quarante ans, actuellement son voisin
de Gabode (suis bien mon regard) .
Ecoute
moi, tu sais très bien que j'ai encore mes antennes
et aujourd'hui même, on m'a soufflé à
l'oreille qu'hier tu avais refusé de décorer
le Ministre des Affaires Etrangères, le fidèle
et doué Ali Abdi et que ton refus à horripiler
le fils d'Omar, ce qui explique cette démission forcée
prise sur le champs (disons doucement, par l'enfant terrible).
Je
suis, quand même fier de toi, d'avoir été
éjecté avant le 7 février 2001, car on
commençait à croire que c'est toi qui t'opposait,
que c'est toi qui sabotait sa politique de paix sans paix,
de décentralisation centralisée, de privatisation
du privé, du changement de gouvernement (tu le sais
mieux que moi, vraiment rien n'a changé) et tutti quanti.
De
toutes les façons, c'est bien, t'as très bien
fait, maintenant qu'il se débrouille tout seul sans
les vieux (même le vieux Dini n'a plus confiance en
lui), c'est d'ailleurs, pour cette raison, que je ne suis
pas allé au congrès du RPP le 1 février
dernier, les caméras de la RTD parlent d'eux mêmes.
Barkat
: hé ! mon vieux Gouled t'a bien vu ma photo relax
à la télé et dans les quatre langues,
t'a bien vu que dans le petit écran il n'y avait ni
d'Ismaeelle - ni son Ali Abdi décoré lui aussi
le 6 février de la grande médaille de Commandeur
sans caméra et surtout dans le plus grande discrétion
diplomatique.
Ha
!ha !ha ! tu voix bien que je suis toujours, toujours le meilleur,
je sais claquer la porte sans claquer, et je sais tirer au
bon moment mes marrons du feu (suis bien mon regard). Chantons
tous les deux Ciao Ciao bambino.
Journalistes de Radio Trottoir.
Mme Wardereh
M. Sahan
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Sommaire
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05/02
- Réaction d'un commerçant
fatigué des " impôts du soir "
M. Hassan Farah, ancien Ministre de la Justice et spécialiste
des procès politiques bidons, vient d'être nommé
Trésorier du Parti RPP. Il est aussi Médiateur
de la République (défenseur des peuples et avant
garde anti-corruption).
Racketter
les commerçants pour financer le RPP.
Il
n'est un secret pour personne que lorsque les élections
s'approchent, des responsables du RPP font, comme ils le disent,
" la tournée auprès des commerçants
pour recueillir des fonds " en un mot pour soutirer de
l'argent. Si jamais un commerçant décidait de
se plaindre auprès du Médiateur - en raison
des pressions et du racket exercé par le RPP, il devrait
s'adresser au Médiateur lui-même. Or le Médiateur
est aussi le Trésorier, dont il dénonce l'attitude
parce qu'il lui a soutiré par menace de l'argent. Quelle
suite sera donnée à sa plainte - A votre avis
?
Une chose est notoire, le Médiateur RPPiste est un
farouche partisan du RPP malgré tous les " adjectifs
" diffusés sous cape par ses propres camarades
du Parti.
Juge
et parti : une incompatibilité dans un régime
démocratique
La
gestion de l'argent du Parti au Pouvoir et le rôle de
Médiateur ne peuvent en aucun cas faire " bon
ménage ", c'est un cas type d'incompatibilité,
sauf, évidemment pour un régime dictatorial.
Ce qui est très inquiétant et très harassant,
pour les petits et gros commerçants, qui sont constamment
et financièrement harcelés.
Des
élections pour mai prochain ?
Cette
situation de harcèlements financiers est d'autant plus
menaçante que le régime, qui veut prendre de
vitesse et garder les populations en otage, semble préparer
des élections pour le mois de mai prochain.
Les élections des Conseils régionaux issus de
la décentralisation unilatérale du régime
avec des candidats déjà installés et
opérationnels dans les Cercles de l'Intérieur.
A bon entendeur salut !
A. S. /. A. A
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04/02
De nouveaux extraits des contributions sur COMMUNAUTE DJIBOUTIENNE
Quelles est la meilleure
façon de sortir le pays de la situation actuelle ?
"la
transparence des services publiques."
"Crées
une tribunal administrative qui contrôle les services
de l´État."
"l´égalité
des djiboutiens devant la justice."
"les
ministres du gouvernement doivent être tout prés
du peuple. Je veux dire que les ministre ne participe pas
au débat téléviser et se cachent souvent."
"la
seule et unique façon de mettre fin à ce régime
qui est déjà au bord du gouffre est un soulèvement
de la population qui doit être, et je tiens à
le préciser ,pacifique et générale. Car
c'est la rue que tous les grands dictateurs craignent le plus
et croyez moi ce n'est pas quelques opposants qui ont des
passés obscures qui inquiétera ce sanguinaire."
"Toujours est-il que cela sous-entend l'existence d'un
ou de plusieurs leaders de l'opposition qui sauront encadrer
cette insurrection, sinon faut dire bonjour à l'anarchie."
"Tant
qu'il n'y aura pas de presse libre et des députés
de l'opposition qui siègent à l'assemblée
nationale, on ne pourra pas parler de justice ni de démocratie
!"
Parmi la pléiade
de politiciens lequel peut nous diriger honnêtement
?
"Aden
Robleh, Ahmed Dini, Omar Osman Rabeh.Si vous penchez un peu
sur le problème vous verrez que ces 3 hommes ont a
peu prés le même parcourt politique."
"Les
Djiboutiens de l´Étranger ont totalement perdu
confiance dans les membres du gouvernement, mais aussi dans
ceux de l'opposition qui n'ont plus aucune crédibilité
à leurs yeux. C'est blanc bonnet et bonnet blanc."
"Le
seul Djiboutien honnête et sérieux pour lequel
les djiboutiens de l´intérieur et de l´extérieur
sont unanimes, et qui peut diriger le pays est le fils du
député Moussa Tour-Tout."
"Je
ne pense pas que le fils de Tour-Tour soit le plus apte à
rélèver le défi de l'alternance même
s'il fait parti des rares jeunes politiciens à avoir
dit non au clan G. Cependant, n'oublions pas aussi qu'il patauge
dans un halo plein de confusion; c'est comme s'il était
tiraillé entre le rappel à l'ordre de la tribu
et ses convictions pseudo-démocraques, sans oublier
qu'il a flirté un temps avec les ripoux au pouvoir.
Donc exit le jeune Tour-Tour.
Il faut chercher le politicien intègre parmi les suivants:
Parmi les éxilés: Ali Coubba, Ismael Ibrahim,
Kadamy ou Abdo Block
Parmi ceux qui sont à Djibouti: D.A.F, Kamil Hassan
ou Mahdi
Vous remarquerez que mes favoris sont tous des intellectuels
et surtout jeunes parce que l'espoir doit rester jeune !!!"
"pendant
un certain temps je pensais que cet homme etait Aden Robleh
mais il m'a decu. Rentre au pays apres son exile il s'est
range sagement et au plaisir du RPP derriere une nouvelle
politique qui reconnait l'integrite du president Gouled."
"L'autre
homme qui m'a decu dernierement est le fameux Dini qui a succombe
aux charmes du president actuelle."
"Reste
donc l'autre politicien president d'un parti qui en ce moment
subi les foudres de l'Etat en place. Je parle de Dahir A.
Farah qui est un vrai opposant. J'admire aussi des Djiboutiens
comme Dahan et Abdi J. Noel ( droit de l'homme) mais de Couba
je ne connais que ces livres dont j'ai pas tous lus et des
tortures que lui ont infliges les tortionnaires du gouvernement
Gouled."
La presence de l'armee francaise a Djibouti! A qui profite-t-elle
?
"Débat stérile , car le mal est ailleurs
! Djibouti est entre les mains d'une poignée de mercenaires
qui eux profitent et spolient le pays en toute impunité..."
"La
france envoie ses médécins en fin d´étude
médecine pour le continnent africain afin que ces médécin
pratique sur la populations africaines. La populations Djiboutienne
est parmit eux.
La populations africaine ou Djiboutienne est comme un animal
d´éssaie pour la fance.
La france envoie ses déchet nucléaires et toxiques
dans le continant africain comme djibouti.
La france teste ses armes de défense ultra-moderne
dans le continent Africain comme Djibouti."
"La
soi-disante independance n'a profite qu'a ceux qui etaient
sans papiers a l epoque de la France.Le nombre limite de djiboutiens
a ete submerge par les hordes venues Zeila et d'aichaa.En
conclusion ne serait-il pas plus pratique et plus raisonnable
de reconnaitre notre incompetence et de rappeller l'ancienne
puissance coloniale,apres tout comme le disait un policien
du pays: ceux qui nous dirigent se conduisent comme le colonisateur.D'ailleurs
les plus hauts dirigeants du pays se soignent,scolarisent
leurs enfants en France.Ils ont tous garde la double nationalite.
Et c'est nous les enfants du pays qui souffrent. je dis au
secours la France.[une fille exilee"
"Alors
les amis, ne cherchont pas un bouc émissaire ailleurs
que chez nous. et oui retournont devant les miroirs, et refaisont
un examen de conscience....."
"Djibouti
mange ses citoyens et nourri ses étrangers"
"Une
bande de mercenaire qui se trouve a l'interieur de djibouti
que se soit dans l'armee ou dans le public qui profite de
la presence francaise a envahi aussi l'Amerque du Nord surtout
le canada et les Etats Unies. Ils envoient leurs femmes et
enfants sous une fausses identitees ou en disant qu'ils se
sont enfuis d'une dictature juste pour profiter de l'aide
sociale."
"Essayer
de compter le nombre de personnes secourues par les helicopteres
dans les oueds en crues et les navires au large de nos cotes."
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Sommaire
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04/02
SOS Seisme
From: "Patrice Stra" <webmaster@india.com.fr>
Date:
Thu, 01 Feb 2001 17:21:03 -0000
SOS -
Séisme en Inde - N°3 - 1 février 2001 - 18h30
-
(A diffuser largement autour de vous... merci)Les
Titres des médias n'en parlent déjà presque
plus... Pourtant, les souffrances, les blessures, le froid (la
nuit) etc.. restent d'ACTUALITÉ !Alors
nous qui sommes ici.. N'oublions pas!
Et AGISSONS tous ensemble, en donnant : En urgence des vêtements
chauds et des couvertures (un container est prêt à
partir) car selon les dernières estimations (01/02/01),
le nombre de sans-abri serait compris entre 500.000 et un million
de personnes...
ANJU (lieu de dépôt)
9, rue des Haies - 75020 Paris
Tel : 01.43.48.06.77
Fax : 01.43.48.09.48
En effet
pour l'instant l'aide, destinée en priorité aux
zones rurales, prévoit la fourniture de
services médicaux d'urgence, d'eau potable, de nourriture,
de couvertures et de vêtements ainsi que des générateurs.Et
aussi de l'argent via les associations ci-dessous :
Unicef
:
http://www.unicef.asso.fr/index.cfm?
L'association
COSI (Comité de Secours Internationaux)
COSI (Comité de Secours Internationaux)
http://cosif.free.fr/
Aérodrome de Lanas - BP 121 F-07203 AUBENAS Cedex
Tél. : 04 75 35 08 08
Fax : 04 75 35 52 13 cosif@f...
Vous pouvez contacter Louis Coste personnellement au 06 08 09
83 21.
Un numéro de téléphone satellite sera communiqué
prochainement
pour joindre l'équipe de secours sur place.
Médecins
sans frontières
http://www.paris.msf.org/msf/web.nsf/html/459PHQ?
OpenDocument
Croix
rouge internationale :
http://www.croix-rouge.fr/goto/actualites/2001/inde.html
Secours
catholique :
http://www.secours-catholique.asso.fr/
SECOURISTES
SANS FRONTIÈRES
http://www.citeweb.net/ssfr/
Les
dons peuvent être envoyés à l'adresse suivante
:
S.S.F. compte CCP 76 007 X PARIS
B.P. 160 92504 RUEIL-MALMAISON CEDEX
Le Secours
populaire précise que les dons peuvent être adressés
au
SPF - 9 et 11 rue Froissart - 75140 Paris cedex 03 - CCP 23
33 S
avec la précision "Urgence Inde".
Telecom
sans frontière
(permet aux familles de communiquer via des telephones satellitaires)
05 59 84 43 60
compte bancaire: 00 02 76 54 340 crédit mutuel de Pau
Handicap
International prepare une aide a long terme
avec des ONG locales ...
Les rapports
des équipes d'intervention indiennes et étrangères
font état d'amputations par centaines. Les besoins en
appareillage orthopédique et en rééducation,
s'ils sont difficiles à estimer, sont donc d'ores et
déjà considérables, et le resteront pendant
des années.
Pour soutenir l'action de Handicap International en Inde, des
dons peuvent être adressés à
Handicap International - CCP 508 11C Lyon
14, avenue Berthelot 69361 Lyon Cedex 07.
http://www.handicap-international.org/agir/news/index.html#inde
Le Gouvernement a simplifié les procédures pour
les pays étrangers et les organisations désireux
de venir en aide au Gujarat.
en adressant un chèque libellé à l'ordre
de
« PRIME MINISTER'S NATIONAL RELIEF FUND » à
l'Ambassade de l'Inde,
M. Yogesh Prasad, Ministre (Consulaire),
15 rue Alfred Dehodencq, 75016 Paris,
dans une enveloppe libellée
comme suit :
« Contribution for Gujarat Earthquake ».
Un reçu
pour votre contribution vous sera adressé ultérieurement.
Pour plus de renseignements consulter le site :
http://pmindia.nic.in/funds/nrf.htm
nous
souhaitons vous signaler que la State Bank of India
a ouvert un compte intitulé
'GUJARAT EARTHQUAKE RELIEF FUND A/C' pour recueillir les dons
de ceux d'entre vous
qui souhaitent contribuer à l'effort d'aide et d'assistance.
Donc, les personnes intéressées sont priées
d'envoyer leurs dons par chèque à l'ordre de
GUJARAT EARTHQUAKE RELIEF FUND A/C
au
STATE BANK OF INDIA
12-14, Rond Point des Champs-Elysées
75386 PARIS Cedex 08
Tél: 01.53.77.23.00
Fax: 01.53.77.28.50.
E-mail: sbi-paris-a@wanadoo.fr
Les ONG
enregistrées sous le Foreign Contribution Regulation
Act ou FCRA peut aussi accepter des fonds étrangers.
Les
ONG n'étant pas enregistrées sous FCRA doivent
ouvrir un compte séparé pour les contributions
en devises cash et obtenir la permission auprès
de la Union Home Ministry's Foreigners' Division pour commencer
à
accepter des fonds.
AUTRES
FONDS :
Armed Forces Relief Fund
Contacter : 0091-11-6192351, 0091-11-6192361 Army
Welfare Fund
Contacter : 91-11-6196217, 91-11-3018112 LOGISTIQUEMENT
:
«
Les ONG étrangères peuvent venir avec leur propre
avion jusqu'à l'aéroport le plus proche
et tous les organismes doivent travailler en tandem avec elles
afin qu'aucun retard ne s'ensuive au niveau des secours en raison
de certains règlements » a précisé
le Ministre
de l'Etat du Gujarat aux affaires étrangères,
M. Ajit Panja.
Les pays étrangers et les ONG qui ont proposé
leur aide sont sollicités pour l'envoi de matériel
comme des détecteurs, des cliniques mobiles de premier
secours, des chiens renifleurs et de l'équipement spécialisé
pour tremblement de terre, des tentes, des abris,
des médicaments, des vêtements, des prothèses,
etc. La
phase d'évacuation est terminée.
Une cellule a été ouverte à Delhi pour
contrôler la situation et envoyer de l'aide au Gujarat
:
Control Room Gandhinagar 02712- 20052 (Fax)/ 02712- 51911 (Tél)
Coordination
des secours effectué par le Disaster Management Group,
Ministry of Agriculture, New Delhi.
Control room : 91-11-338-5574 et 91-11-338-9453
Fax : 91-11-338-4555
Des instructions
ont été données pour transporter les victimes
dans des navires proches de la zone sinistrée à
Mumbai. RENSEIGNEMENTS
: *
Sur les immeubles ayant subi des dommages, contacter la Ahmedabad
Municipal Corporation (AMC) 079 5353858
* External Aid Coordination Cell in Ahmedabad, Gujarat
· Tél : 91 79 285-4765 jusqu’à
4767
· Fax : 91 79 285-4768
Lundi 5 février au Musée Asiatica de BIARRITZ
1 soirée de soutien à l' INDE sous le patronnage
de MARCEL FLEURY ancien consul de France en INDE. Cette soirée
présentera un portrait audio visuel du GUJARAT par 1
specialiste de l' Inde ,des temoignages sur le seisme et ses
conséquences ,
offrira un cocktail indien et une vente ( peut étre aux
enchères ) de produits artisanaux indiens, plus la visite
du Musée .
Les 45 f d'entrée & le montant de la vente seront
apportés en Inde le 8 Fevrier
par J. P .&F . FLATTARD _initiateurs de cette action _ &
remis à la S.E.W.A
.( assoc indienne d 'AHMEDABAD )
sous controle de 2 avocats amis de J.P.& F. dans cette ville
LUNDI 5 FEVRIER 18 H 30 AU MUSEE ASIATICA DE BIARRITZ-----
Si vous ne pouvez pas nous rejoindre , vous pouvez envoyer vos
dons à j,p & f flattard
40390 saint martin de seignanx ( mention :séisme Inde)
vos dons seront le 8 février en Inde en des mains dignes
de confiance
& 1 compte rendu vous sera envoyé début Mars
Infos & Renseignements:
Ambassade
de l'Inde en France:
Téléphone: 01 40 50 70 70 Télécopie:
01 40 50 09 96le
Ministère des Affaires Étrangères
(tel :01.43.17.53.53) F.I.S.I.
Friends
of India Society International France:
Tel: 01 48 70 18 02 / 01 47 07 55 28
60, rue de Fg Staint Denis - 75010 - Paris Association
Paris Gujarati Hindu Samaj
Contact : Mr Desai
(tel : 06.63.16.93.04 / 01.69.56.06.04)
NAGIN
La Nouvelle Amicale Gujarati INtercommunautaire
c/o Ashok Monany
17 avenue d'Italie
75013 PARIS
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Liste
des 15 membres du Comité Exécutif du Parti RPP
le 1 février 2001.
Le
seul congrès, habilité à tenir ses assises
en République de Djibouti, est celui du Parti RPP ou
Parti Unique du régime au Pouvoir.
Il n'y a rien pour les autres membres du RPP
s'ils ne sont pas, soit député, soit Ministre
; ils doivent uniquement applaudir, sinon attention !!
Quant au " petit peuple " il doit s'écraser
et subir dans le silence le plus complet, toutes les souffrances
infligées. (*)
Il ne faut surtout pas oublier que la répression est
plus que prête même s'il faut construire d'autres
poudrières, d'autres camps de concentrations.
1) Ismaël Omar Guelleh Président et Chef du RPP
(Chef de l'Etat et Chef du Gouvernement)
2) Barkat Gourad Hamadou 1er vice président du RPP
(Premier Ministre)
3) Mohamed Ali Sahel Secrétaire Général
du RPP
( Ministre de l'industrie)
4) Idriss Arnaoud Secrétaire Général Adjoint
RPP
(Député, Président de la Commission Permanente
de l'Assemblée Nationale)
5) Ibrahim Idriss Chargé de la Discipline
(Ministre de la Justice)
6) Hassan Farah Trésorier, ancien Ministre
(Député, Médiateur de la
République)
7) Fahmi Ahmed El - HAG Chargée de l'économie
(1er vice - Président de l'Assemblée Nationale)
8) Abdallah Dabale Chargée de la famille
(Député)
9) Souleiman Boudine Chargée de l'Information
( Ministre de l'Urbanisme)
10) Souleiman Miyir Chargée des Affaires Sociales
(Député, Président de la Commission
des Lois de l'Assemblée Nationale)
11) Abdourahman Hassan Boulaleh Chargée des Affaires
Religieuses
(Député et cousin maternelle de I.O.G)
12) Ahmed Guirreh Waberi Chargée de la Décentralisation
(Ministre délégué auprès du Premier
Ministre Chargé de la Décentralisation, gendre
de l'ancien Président Hassan Gouled)
13) Ali Abdi Farah Chargée des Affaires Etrangères
(Ministre des Affaires Etrangères)
14) Mohamed Adouyta Youssouf Chargée des Affaires Rurales
(Député)
15) Mohamed Dini Farah Chargée de la Jeunesse
(Ministre de la Santé)
7
ministres et 7 députés + un Chef du Parti = 15
(*)
Comme cela se dit à Djibouti : RPP = Rien Pour le Peuple
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06/02
: demain les accords de Paris auront un an. Que peut-on attendre
de 365 jours de négociations secrètes ?
Aucune
information concrète n'a été donnée
sur les négociations qui se seraient déroulées
depuis 364 jours entre Ahmed Dini et le gouvernement dictatorial.
Des
rumeurs ont couru plusieurs fois, mais aucune n'a été
confirmée. Demain 7 février, Dini lèvera-t-il
le voile sur un an de discussions, pendant lequel les djiboutiens
et l'ODU lui ont accordé la plus totale liberté
de manoeuvre et une confiance absolue.
DINI
a-t-il informé l'ODU des avancées et des blocages
rencontrés ? Il semblerait que OUI.
De
nouvelles rumeurs parlent d'une possible conférence de
presse, qui serait animée par DINI pour expliquer la
situation et les raisons du blocage ou même de l'enlisement
total (définitif ?).. Mais M. Guelleh aurait déjà
saboté l'initiative en 'recommandant' aux journalistes
de ne pas y assister (?)
Tout
laisse supposer que l'échec est consommé (sauf
surprise de dernière minute) et que Guelleh n'a pas voulu
céder un seul pouce de terrain sur les questions importantes,
en particulier sur l'ouverture à une véritable
démocratie.
Il
est clair que l'échec de ces négociations aura
un impact important sur la crédibilité même
de Dini. Il avait suscité des espoirs immenses et la
désillusion sera encore plus grande. Il court le risque
d'être tenu pour responsable des déceptions, même
s'il a joué son rôle avec sérieux pour tenter
d'obtenir des avantages au profit des Djiboutiens.
Déjà,
on parle de scission au sein des combattants du FRUD. Il y aurait
même eu un combat (avec des morts) entre deux groupes
de résistants opposées. Va-t-on assister à
une nouvelle partition du FRUD avec un ralliement partiel au
pouvoir, comme cela a déjà été le
cas par deux fois dans le passé. Dans
cette hypothèse, des membres de l'équipe DINI
pourraient obtenir un poste ministériel (c'est la tradition
dans ce cas).
Bref,
tout cela ne fait sûrement pas le bonheur des Djiboutiens
et les violations des Droits de l'Homme, les détournements
d'argent continueront comme avant. Simplement M. Guelleh aurait-il,
une nouvelle fois, mieux joué que ses adversaires. Très
provisoirement, il pourrait sortir 'gagnant' : aucune concession,
diminution du nombre d'adversaires et un an de paix relative
(sur le front militaire au moins).
Les
Djiboutiens sont-ils encore dupes de ces manoeuvres politiques
? La réponse pourrait arriver dans les prochaines semaines.
18h00
(Heure de Paris).
L'annonce de la démission de Barkat Gourad est certainement
le signe qu'il va se passer quelque chose demain... (Heureuse
surprise sur la conclusion d'accords solides pour rétablir
la démocratie à Djibouti ou ralliement du FRUD
en totalité ou partiellement ou système ?) Réponse
probable dans les prochains jours
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Extrait
de " La Machine à trahir "
de Arnaud MONTEBOURG
(Avec
l'aimable autorisation de son auteur)
Parmi les multiples territoires anciennement colonisés
par la France, la République de Djibouti, ancien Territoires
des Afars et des Issas, gagna son indépendance en 1977.
Cette petite république, territoire caillouteux et brûlant
coincé dans la corne de l'Afrique, juste en face du détroit
ouvrant sur la mer Rouge, ancienne Somalie française
où Rimbaud chercha un temps son destin, est aujourd'hui
à peine peuplée, comme la ville de Toulouse, de
quelque 500 000 habitants.
La France y loue à la République de Djibouti une
base opérationnelle servant au prépositionnement
de ses forces. Le désert djiboutien, aux confins de l'Ethiopie
et de la Somalie, sert à nos militaires de terrain d'entraînement
incomparable. Les milliers de Français, dont 3 000 militaires,
déversent sur l'économie locale l'équivalent
de la moitié de la richesse brute produite par ce pays.
La République de Djibouti a conservé sa tradition
romanesque et interlope d'intrigues politiques. Les commerces
douteux et les disparitions faciles y sont légion. L'hospitalité
y est extraordinaire, les atteintes aux droits de l'homme considérables.
Les manifestations habituelles, l'usage des armes à feu
par les forces de l'ordre encore fréquent. Syndicalistes,
journalistes, avocats, opposants au parlement, magistrats sont
incarcérés, condamnés à des peines
afflictives ou infamantes, parfois passés à tabac
ou emprisonnés sans autre forme de procès. Les
personnalités les plus influentes se voient retirer leur
passeport ou sont persécutés dans l'exercice de
leur profession.
Pourtant, chaque année les contribuables françaises
sont, invariablement et sans qu'ils le sachent, d'une immense
générosité à l'égard de ce
régime. En 1999, Djibouti a reçu 449 francs par
habitant pendant que le Mali et le Bénin recevaient respectivement
26 et 37 francs. Entre 1995 et 1997, la moyenne par habitant.
Or, cette évolution spectaculaire trahissait le désir
du gouvernement français actuel d'augmenter son aide
à la République de Djibouti, au moment où
se multipliaient précisément les condamnations
croissantes des organisations non gouvernementales comme Amnesty
International, la Fédération internationale des
droits de l'homme ou l'Observatoire international des prisons,
qui ont mené des enquêtes concordantes sur les
atteintes répétées aux droits des hommes
et des femmes de ce pays.
Lorsque les électeurs de Saône-et-Loire m'ont envoyé
à l'Assemblée nationale, mon parti me désigna
comme président d'un groupe d'amitié parlementaire
France-Djibouti. Ce sont là des associations permettant
les échanges entre parlementaires de pays amis, assurant
une diplomatie politique parallèle à celle menée
par le gouvernement. En cette qualité, je me suis donc
enquis, pendant la discussion budgétaire du mois de novembre
1997 pour la loi de finances 1998, de la véritable nature
de la politique de la France à l'égard de ce pays.
A cette date le Journal officiel des débats de l'Assemblée
nationale place dans ma bouche la question suivante : "
la question de la conditionnalité de la coopération
à l'égard de Djibouti est gravement posée
à l'égard de ses atteintes à l'Etat de
droit et à l'objectif de démocratisation de ce
pays qui entretient des liens historiques avec le nôtre.
"
La réponse du ministre de la Coopération, Charles
Josselin, paraît, dans une lecture rétrospective,
cauteleuse et timorée. " Monsieur le député,
il est des pays qui font d'interroger sur le sens de l'histoire.
Djibouti en fait partie. La situation semble en effet régresser
du point de vue des droits. Des étrangers sont enlevés,
les droits de l'opposition largement bafoués ; (...)
Mais je voudrais vous rendre attentif à ceci : lorsqu'il
s'agit de sanctionner certains comportements, il faut s'assurer
que ce choix ne va pas aggraver la situation de populations
civiles déjà victimes d'un état de fait.
" Ce raisonnement est la duplication quasi parfaite du
raisonnement qui avait été utilisé à
l'égard du soutien au régime rwandais du président
Habyarimana. Sanctionner, disait à l'époque le
ministre des Affaires étrangères Roland Dumas,
risquait de " porter atteinte à la stabilité
" de ce pays. Cette politique sur laquelle je m'interrogeais
publiquement lors de la loi de finances pour 1998 fut reconduite
l'année suivante, puis l'année d'après;
Tels sont les raisons pour lesquelles les députés
de la majorité parlementaire, membres du groupe d'amitié
parlementaire France-Djibouti que j'ai l'honneur de présider,
décidèrent de manifester leur désapprobation
en ne répondant pas l'invitation du président
de la République française à dîner
au palais de l'Elysée, le 27 novembre 1998, en compagnie
du président de la République de Djibouti, à
l'occasion de sa venue à Paris pour le XXè sommet
des chefs d'Etat franco-africains. Le communiqué commun
que nous avions signé rappelait : " les députés
membre du groupe d'amitié parlementaire France-Djibouti
entendent signifier leur désaccord à l'égard
du soutien que la France semble vouloir manifester sur le plan
de la coopération économique, financière
et judiciaire auprès de l'Etat djiboutien. Est-il acceptable
qu'aucune condition de respect des droits de l'homme au vu des
normes généralement admises n'ait été
préalablement posée à l'engagement par
le budget de l'Etat français d'une aide supplémentaire
de 25 millions de francs au gouvernement djiboutien cette année
? "
Les parlementaires se battent avec les armes qui sont les leurs,
de petits symboles, comme le refus de se rendre aux dîners
de gala donnés au palais de l'Elysées.
Mais
ils peuvent faire davantage, et c'est ce qu'ils tentèrent.
Le 4 novembre 1999, deux députés membres du groupe
d'amitié parlementaire France-Djibouti cosignaient avec
moi un amendement de restriction du budget de la coopération
de la somme de 95 millions de francs de crédits, équivalant
à l'ensemble des sommes versées depuis deux ans
à la République de Djibouti, sans aucune contrepartie
sur le terrain du respect de droits de l'homme. Le procès-verbal
de la commission des affaires étrangères signalait
que le doyen de l'Assemblée nationale, député
d'opposition des Alpes-Maritimes, Charles Ehrmann, avait décidé
de voter le budget de la Coopération et des Affaires
étrangères, avec le commentaire suivant : "
Depuis dix-huit ans que je siège à la commission
des Affaires étrangères, je n'ai jamais vu de
changement de politique, que le ministre soit de gauche ou de
droite ! " avant de s'en féliciter pour décider
de voter ce budget. Pour ma part, j'ai indiqué que je
ne voterais pas ce budget en l'Etat, le ralliement de M. Charles
Ehrmann compensant ma propre défection. Je fus autorisé
par le groupe socialiste, ainsi que mes deux collègues
Peillon et Hammel, à déposer un amendement de
restriction de crédits pour un montant de 95 millions
de francs. La discipline du groupe socialiste devait nous permettre
de l'emporter au regard des effectifs majoritaires au sein de
l'hémicycle pendant le débat.
Pourtant, le rapporteur spécial chargé d'examiner
les crédits de la coopération. Maurice Adévah-Poeuf,
député socialiste du Puy-de-Dôme, prit soudain
de curieuses distances. " J'aurai sans doute des nuances
à apporter à l'exposé sommaire de l'amendement
de notre collègue Montebourg, mais il n'y a pas de divergence
de fond entre nous. Je ne serai donc pas de ceux, ici, qui élèveront
la voix pour prétendre que la République de Djibouti
est un régime exemplaire du point de vue de la démocratie,
du pluralisme et du respect des droits de l'homme. C'est exactement
le contraire ! (...) En vertu du principe budgétaire
de globalité des titres, que vous n'ignorez pas, si notre
Assemblée vous suivait en amputant de 95 millions le
chapitre 41-43 du titre IV, cela n'aurait pas forcément
pour effet de priver la République de Djibouti de ces
crédits ! Ne voyez là rien d'insidieux, mais rien
n'empêcherait le gouvernement de maintenir, pour des raisons
qui lui appartiendraient, l'aide publique française à
Djibouti, et de diminuer d'un montant équivalent les
crédits attribués à des pays sur lesquels
ni vous ni d'autres n'exercent la même vigilence. Ce serait
une erreur tactique fondamentale que de faire croire que nous
sommes en mesure de supprimer 95 millions de francs de crédits
à un Etat en particulier. D'ailleurs, je le répète,
il ne me paraît pas bon d'évoquer des crédits
individualisés concernant un Etat en séance publique.
Je peux toutefois vous assurer de la vigilance que j'exercerai
sur les dossiers relatifs à Djibouti, au comité
directeur de l'institution appelée à remplacer
le Fonds d'aide pour la coopération et au conseil de
surveillance de l'Agence. A titre personnel, je vous demande
de retirer cet amendement. A défaut, je demanderai à
notre Assemblée de bien vouloir le rejeter ".
Voici comment un député de la majorité
prend prétexte des moyens dont le gouvernement dispose
pour contourner l'autorisation budgétaire ou l'interdiction
qui lui aurait été faite par le Parlement d'utiliser
des crédits, pour refuser à ce Parlement d'exercer
son contrôle et de sanctionner une politique que chacun
s'accorde pourtant à qualifier de contestable !
Il faut également écouter la position prise alors
par M. Pierre Lequiller, député libéral
des Yvelines : " Au nom de mes collègues de l'opposition,
je voulais dire que nous ne voterons pas l'amendement M. Montebourg,
tout en partageant son point de vue. Supprimer les crédits
n'est certes pas un bon moyen, mais nous avons été
suffisamment nombreux à parler de conditionnalité
pendant ce débat. Par l'amendement qu'il a déposé,
notre collègue a voulu, me semble-t-il, souligner le
fait que le gouvernement doit être plus ferme, plus clair,
et qu'il doit soutenir les droits de l'homme dans ce pays où,
visiblement, ils sont fortement bafoués. Sur ce point-là,
d'accord avec M. Montebourg, tout en désapprouvant la
suppression des crédits, nous souhaitons que la conditionnalité
soit renforcée ".
Le président me demanda : " Monsieur Montebourg,
maintenez-vous votre amendement ? " J'ai répondu
: " Je le maintiens, je souhaite qu'il y ait un vote. "
Je fus battu par des voix de toutes origines. La politique de
la France à l'égard de Djibouti aurait pu enfin
prendre, grâce à l'impulsion parlementaire, un
nouveau tournant, et les contribuables économiser près
de 100 millions de francs pour d'autres actions.
La machine à trahir transforme en otages inconscients
ceux qui voulaient l'enrayer. Elle dévore et digère
ses contradicteurs.
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6/02 Maître
AREF MOHAMED AREF, à nouveau honoré par la profession
d'avocat à un haut niveau :
il
a été convié à faire partie du jury
du 12ème CONCOURS INTERNATIONAL DE PLAIDOIRIES pour la
défense des Droits de l'Homme qui doit se dérouler
le dimanche 29 janvier 2001 à CAEN.
Chaque
année depuis 1990, le Mémorial de CAEN, un musée
pour la paix, le barreau de la ville de CAEN organise un Concours
International de Plaidoiries. Des avocats venus du monde entier
représentant plus de 59 nationalités se retrouvent
au Mémorial pour dénoncer un cas particulier de
violations des Droits de l'Homme. Un public fidèle et
nombreux, la présence de personnalités du monde
politique, juridique et artistique expriment l'importance que
tous accordent à cette tribune internationale.
Cette
année le concours est parrainé par le Centre Nord
Sud du Conseil de l'Europe, le Conseil National des Barreaux
de France, la Conférence des Bâtonniers de France
et d'Outre-mer, le Barreau de Paris, l'Union Internationale
des Avocats, l'Association Internationale de Jeunes Avocats
et la Fédération des Unions de Jeunes Avocats.
Quelques
unes des causes plaidées à l'occasion de ce concours
:
-
1991 :
* Intifada
* L'Euthanasie ou redéfinir la mort
-
1992 :
* Tragédie banale ou faut-il prouver que l'on est noir
?
* La sélection du réfugié vietnamien
-
1993 :
* Perspective juridico-phylosophique d'une réalité
sur les droits de
l'homme au Myanmar : l'affaire Aung San Suu Kyi
* Mettre fin à la grande maladie destructrice : honneur
aux droits de
l'homme dans l'ere du SIDA (la rétention d'information
sur le
SIDA)
-
1994 :
* La défense de ABDEL RAHMANE, accusé de l'attentat
du World
Trade Center
* La défense de la Nation Ingouche, minorité nationale
du Nord du
Caucase, déportée
-
1995 :
* Un linceul pour les martyrs du Rwanda (le Rwanda un génocide
au
20ème siècle)
* Nazma, victime de sa pauvreté (la condition de la femme
au
Bengladesh)
-
1996 :
* Véronique Akobé, Sarah Balabagan : même
combat
* une guerre mondiale contre les civils : les mines anti-personnel
-
1997 :
* XY, l'enfant qui n'existe pas (la politique de l'enfant unique
en Chine)
* Une peine bienveillante et normale : la mort (la peine de
mort aux
Etats-Unis)
-
1998 :
* Visa pour la mort (une certaine pratique de l'avortement aux
Etats- Unis)
* Liberez ABED AL-AHMAR de la détention administrative
(la
détention administrative d'un prisonnier palestinien
par les forces
de sécurité israéliennes)
-
1999 :
* Michael PARDUE : un prisonnier comme les autres (l'absurdité
du système judiciaire américain)
* la dignité de la femme est un Droit de l'Homme (ou
plaidoyer pour
une révision des textes et méthodes pour traiter
des mutilations
sexuelles en France et dans le monde)
-
2000 :
* La Dedovshina au sein de l'armée russe
* Promesse à un condamné à mort (condamnés
à mort Hutus au
Burundi)
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
COMMUNIQUE
DE PRESSE N°2/LDDH du 7 février 2001
Jour
pour jour, un an après
Faut-il
enterrer l'Accord - Cadre de Paris du 7 février 2000
?
Faut-il garder encore une lueur d'espoir ?
Que faire, sans calendrier, sans date butoir ?
Un an après la signature courageuse entre le Frud et
le Gouvernement, après un an d'espoir populaire suite
à l'ouverture d'une négociation pour une Paix
Juste, Globale et Durable, après une année de
black-out sur le déroulement de ces négociations
en vue d'une ouverture irréversible vers la Démocratie,
l'Etat de Droit et la bonne gouvernance, aujourd'hui la Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a peur pour son peuple,
les populations de la République ont peur pour leur avenir.
La
Ligue Djiboutienne des Droits de l'Homme (LDDH) a été
et reste toujours en alerte pour la prévention de tout
conflit armé interne.
La LDDH est profondément convaincue, que des opérations
héliportées, des coups de commandos éclairs,
des opérations militaires de grande envergue n'ont servi
à rien, ne servent à rien, ne serviront à
rien. Les premières victimes de ces conflits armés
sanglants entre frères d'une même patrie, sont
inéluctablement, inévitablement nos populations
civiles, nos populations les plus fragilisées à
savoir nos vieillards, nos femmes et nos enfants.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dès sa
déclaration officielle auprès du Ministère
de l'Intérieur le 9 mai 1999, par des Communiqués
de Presse et des Notes d'Informations médiatisés,
n'a pas ménagé ses efforts pour :
1°) Dénoncer les exactions à l'encontre de
nos populations du Nord et
l'Ouest.
2°) Dénoncer les exécutions extra-judiciaires
tout en exigeant des
enquêtes judiciaires indépendantes.
3°) Lancer des appels pressants pour la Paix et la Réconciliation
et ce,
dès août 1999. Le dernier Appel en date du 7 janvier
2000, soit un mois avant jour pour jour de la date de signature
de l'Accord Cadre de Paris pour l'ouverture des négociations,
du cessez - le - feu, et de la libération des prisonniers
détenus dans les deux camps .
4°) Assister et suivre tous les prisonniers politiques.
5°) Défendre les Libertés fondamentales notamment
les Droits
syndicaux, les Droits de la liberté d'Expression, d'Opinion
de la
liberté de la Presse, les Droits de l'Opposition, conformément
à la
Constitution djiboutienne et à la Déclaration
Universelle des Droits de
l'Homme.
La LDDH est consciente que le FRUD a le fusil et que le Gouvernement
a le fusil, les chars, les hélicoptères et aussi
le Pouvoir.
La LDDH demande expressément au Gouvernement :
1°) de mettre en application ses engagements avec la signature
de
l'Accord-Cadre,
2°) de prendre des mesures courageuses, car toutes négociations
nécessitent forcément des concessions. Les concessions
pour la Paix civile, les concessions pour la réconciliation
nationale doivent, d'une manière impérative, se
réaliser concrètement et rapidement dans l'intérêt
supérieur de notre peuple.
Ligue Djiboutienne
Des Droits Humains
(LDDH)
Le Président
Jean Paul
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(à l'exception des dépêches, des extraits
de presse, et des photos pour des raisons de propriété
intellectuelle). Il
vous est demandé simplement de citer la source de la façon
suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD - http : //www. liberte-aref.
com"
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et même recommandées !
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