LA LIBERTÉ Bulletin N° 37
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année..................Maj 02/03/01 à 18 h 00 (Heure de Paris)
LA LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)

28/02 Nouvel appel URGENT en faveur du Général Yassin Yabeh Galab. (Traitement inhumain / torture / non-assistance à personne en danger)

D'après les informations reçues, il serait dans un état critique à l'hôpital PELTIER, mais cet hôpital ne disposerait pas du matériel médical adapté pour le soigner.


Nous lançons un appel à toutes les associations humanitaires et à la communauté internationale, pour qu'elles fassent pression sur les autorités djiboutiennes et françaises, afin que le Général soit transféré, de façon urgente, dans un centre susceptible de lui apporter les soins médicaux nécessaires. (Il semblerait que l'hôpital militaire français Bouffard puisse répondre sur le plan médical, sinon il faudrait envisager un rapatriement sanitaire vers un pays européen).


Faute de quoi, la responsabilité de la mort (programmée) du Général incomberait non seulement à M. Guelleh (qui ne cache pas son désir de vengeance) mais aussi à la France qui a d'abord remis discrétement le prisonnier au bourreau en dehors de toute procédure légale et qui ensuite, aurait refusé de l'admettre dans un hôpital français.

SOMMAIRE N° 37 . . . du 24/02/01 au 02/03/01
- Le journal 'Ensemble', saisi sur ordre du Lt Colonel Abdourahman Ali Kahin,
- Monsieur ( 40 % ! ), nouvel ambassadeur de Djibouti en France,
- Le Premier Ministre français refuse la réhabilitation morale de Jean-Michel Pouchele,
- C'est la France qui aurait refusé d'admettre le Général Yassin Yabeh à Bouffard : non-assistance à personne en danger ?
- Le FMI et les bailleurs de fonds suspendent pour six mois les paiements à Djibouti,
- Extrait d'un rapport de la CFB, qui décrit la procédure et les mesures prises en ce qui concerne les fonds déposés par l'ancien dirigeant du Nigéria Sani ABACHA et par ses proches,
- La mort programmée du Général Yassin Yabeh Galab, s'il reste à l'hopital Peltier.
- Une pluie de sanctions sur les policiers djiboutiens : la goutte d'eau ?
- Le directeur de LA NATION sanctionné officiellement par Guelleh ! Gabode la prochaine fois ?

- Des gardes du corps Somaliens entraînés avec l'Armée française ?
- Une fête végétarienne pour les enseignants djiboutiens.

24/02 NOUVELLE ATTEINTE A LA LIBERTE D'EXPRESSION A DJIBOUTI



SUSPENSION POUR " LE RENOUVEAU " ET SAISIE DU JOURNAL "ENSEMBLE"

24/02 L'HOMME DE LA SEMAINE :

Le Lieutenant-colonel
Abdourahman Ali Kahin,

Nouveau chef du groupement de police du district de Djibouti. A la tête de son régiment, ce héros de la répression a gagné, sur le terrain, la terrible bataille de l'information
qu'il a livré contre le puissant hebdomadaire "Ensemble"
solidement armé .... "d'un porte-plume" et retranché derrière "une feuille de papier"
COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion et d'échanges en direct.
23/02 Reprise du trafic de Khat sur une grande échelle au Canada ? (Courrier des lecteurs)
LE FMI fait la gueule ! Suspension des aides financières à Djibouti pour au moins six mois (à lire dans LOI)
................ PRD

RADIO TROTTOIR

24/02 Emission : que dit la Presse entre les lignes ? Elle dit que la population d'Arta est condamnée à la mort lente par l'uranium.

24/02 L'Ambassade de Djibouti à Paris a pour nouvel Ambassadeur, le Trésorier Payeur djiboutien connu par certains commerçants comme " Monsieur 40% "

28/02 DESERTION D'OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS VERS LE SOMALILAND ?

28/02 Les Gardes du Corps du Président Somalien seraient-ils entraînés par l'Armée française au centre de la plage d'ARTA ?

2802Enseignants djiboutiens : la fête du mouton sera végétarienne.

Affaire : Jean-Michel POUCHELE


Le Premier Ministre Lionel JOSPIN
refuse la réhabilitation morale de JMP.
Une nouvelle marque de soutien
du gouvernement français
au dictateur de Djibouti ?

ARHOTABA
24/02 RISQUE DE DESTABILISATION DE DJIBOUTI EN CAS DE DEPART DES TROUPES FRANCAISES ? (Selon le rapport d'un député français / Courrier des lecteurs)
L. D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes les publications
2000 / 2001

24/02 Et si Barkhat ?? souhaitait reprendre son poste ! (bruits et rumeurs)

27/02 Une pension 'sur mesure' pour Barkhat Gourad ! (ADI)

23/02 Affaire Yassin Yabeh (LOI)
D'après LOI, c'est la France qui aurait refusé d'admettre le Général à Bouffard ! Les autorités françaises continuent à tout faire pour plaire et soutenir le dictateur (Contradiction diplomatique, car Guelleh, pour une fois, semblait vouloir faire soigner Yassin Yabeh ..)
Des plaintes pourraient-elles s'élever contre la France pour :
- non-assistance à personne en danger,
- complicité active de torture avec une dictature sanguinaire ?

24/02 On est en droit de se demander pour quelles raisons la France, contrairement aux usages et en toute connaissance de cause, à remis le Général Yassin Yabeh à l'autorité djiboutienne (Ainaché / Courrier des lecteurs)

24/02 Le Général Yassin aurait été hospitalisé à Peltier

27/02 LA MORT PROGRAMMEE DU GENERAL Yassin YABEH GALAB, s'il reste à PELTIER.

24/02 - SURVIE : Manifestation très réussie à Paris.

26/02 Communiqué de remerciement de SURVIE à tous les participants aux manifestations du samedi 24 février.
25/02 Les ambitions (légitimes) du Port de Djibouti (AFP) vont-elles conduire au massacre du site de Doraleh (ARDHD) !!
27/02 RADIO HARGEISA : Une émission en français sur Internet.
27/02 Une pluie de sanctions s'abat sur les policiers djiboutiens : onze revoqués et cinq rétrogradés. (LDDH) La 'goutte d'eau' qui va faire déborder le vase ?
27/02 Erratum ! Dans le communiqué de l'ASPA qui demandait une aide internationale en faveur des vicitimes civiles dans le Nord, il fallait lire 200.000 personnes et non 20.000 (Correction de l'auteur de la dépêche que nous avions reprise)

26/02 Extrait d'un rapport de la Commission Fédérale des Banques Suisses analysant le comportement des banques suisses
au regard des fonds provenant de l'entourage de l'ancien Président du Nigéria, Sani ABACHA

27/02 Djibouti : la comédie politicienne contre la démocratie et le développement
25 février 2001. Analyse des actes et déclarations politiques de février
(Alain LETERRIER - Les Nouvelles d'Addis)
27/02 Le directeur de la Nation reçoit un blâme de la part de Guelleh ! (Journal officiel)
27/02 Immunité requise pour Kadhafi, décision le 13 mars (Reuters)
28/02 LA NATION ET AL QARN bientôt disponibles sur Internet ? Mais ....
1/03 Pourquoi vous soucier de Yassin Yabeh - C'est un ami d'IOG qui est pire que lui ? (Courrier des lecteurs) 27/02 Le voyage en Erythree ne s'est pas aussi bien déroulé que l'on veut nous le faire croire ! (Bruits et rumeurs)
26/02 ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES AU TCHAD : LA MACHINE À FRAUDER EST ENCLANCHÉE. (Actus) 27/02 Les enjeux de l'affaire Habré (Le Monde - Reed Brody, directeur adjoint de Human Rights Watch.
(*) nous pourrions être amenés à refuser les articles dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes moeurs, les attaques personnelles, non justifiées et/ou disproportionnées, les articles dont les informations s'avéreraient fausses, ainsi que toute propagande en faveur de la dictacture à Djibouti.

24/02 Le Journal " ENSEMBLE " du Jeudi 22 février 2001


NOUVELLE ATTEINTE A LA LIBERTE D'EXPRESSION A DJIBOUTI




SUSPENSION POUR " LE RENOUVEAU ET
SAISIE POUR " ENSEMBLE




Le Renouveau, votre fidèle hebdomadaire du PRD, est toujours suspendu. Depuis ce 15 janvier 2001 où le couperet de l'arbitraire s'est abattu sur lui, cela lui fait à ce jour plus de cinq semaines d'interdiction.

Et non content d'avoir réduit au silence le Renouveau voilà que le pouvoir aux abois de Monsieur Ismaêl Omar Guelleh lâche sa police contre l'édition datée du 15 février 2001 de l'hebdomadaire Ensemble publication indépendante qui reparaît depuis quelques semaine.

Cette saisie arbitraire, qui n'obéit à aucun autre motif que le bon vouloir du régime, a été perpétrée jeudi dernier aux premières heures. C'est un certain Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin, cousin du Chef de district de Djibouti Daher Ismaël Kahin, promu depuis peu chef du groupement de police du district de Djibouti, qui a ordonné cette saisie. Lâchant un nombre impressionnant de policiers aux trousses des modestes marchands ambulants de journaux et à l'encontre des kiosques de la Place.

Résultat : nos lecteurs ont été sevrés d'Ensemble ce jeudi-là.

Le principal commentaire que cette ridicule affaire, qui s'en passerait volontiers, nous inspire, est de souhaiter bonne lecture aux grands esprits du système guellien, dont nous savons de quoi ils sont capables sur la feuille blanche

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26/02 Difficultés d'affichage pour lire le journal ...

Nous avons été alertés par des étudiants djiboutiens, qui nous signalent que le journal n'est pas toujours lisible à partir des postes qu'ils utilisent dans leurs universités. Les problèmes d'affichage sont complexes et nous ne disposons pas des ressources, ni des compétences pour améliorer la lisibilité sur tous les PC / explorateurs / écrans.

Nous utilisons actuellement pour vérifier l'affichage : Internet Explorer version 5.5 et un écran configuré en 1.024 x 768. La police utilisée est ARIAL

Pour améliorer la situation, depuis ce matin, et à titre d'essai, nous avons supprimé la majorité des couleurs de fond pour les articles et nous utilisons la police Internet par défaut. Nous serions reconnaissants à chacun de nous faire part de ses commentaires sur la lisibilité et sur les difficultés qu'il peut rencontrer en nous donnant des informations précises : désignation des zones illisibles, etc ... Cela permettra d'améliorer progressivement les choses.

Vos commentaires

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, privations de liberté (presse, expression, déplacement), etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?


Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Nouveau chef du groupement de police du district de Djibouti,


Il a ordonné la saisie du journal "Ensemble'. Pour gagner la terrible bataille de l'information, il a dépêché un nombre impressionnant de policiers aux trousses des modestes marchands ambulants de journaux et à l'encontre des kiosques de la Place. Nous le félicitons pour son efficacité militaire sur le terrain et pour son sens stratégique du commandement. A la tête de ces forces considérables, il a gagné la bataille contre le puissant hebdomadaire "ENSEMBLE" armé "jusqu'aux dents" ... d'un porte-plume et retranché derrière une feuille de papier. La majorité des exemplaires ont été retirés de la vente, dans un temps record ! (Record à faire homologuer dans le livre Guiness ?)

Belle victoire, en effet, Monsieur le Chef du Groupement de Police ! Selon les usages locaux, vous allez certainement être récompensé bientôt par M. Guelleh .... Qu'allez-vous choisir ? Médaille (en chocolat), avantages personnels (petite enveloppe) ou tourisme (aller simple pour le Canada) ?

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21/02 LA FRANCE REFUSE DE REHABILITER
JEAN-MICHEL POUCHELE !!!

En confirmant la décision 'inique' du Tribunal de Djibouti qui a condamné Jean-Michel Pouchele pour 'ingérence humanitaire' (?), les autorités françaises donnent, encore une fois, l'impression désastreuse de plier devant le dictateur sanguinaire de Djibouti.

Pendant combien de temps encore, le Gouvernement français va-t-il soutenir ce régime 'en pleine déliquescence' avec l'argent des contribuables français ?

L'argent des français doit-il servir à mettre le peuple djiboutien dans une sorte de position d'esclavage ?

Le Premier Ministre français n'écouterait plus ni les Français (4.000 signatures en faveur de Jean-Michel Pouchele) ni les appels de nombreux députés ?

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Le Premier Ministre

Paris, le 21 février 2001



Monsieur le Député,

Vous avez appelé mon attention sur la situation de Monsieur Jean-Michel POUCHELE qui réclame " une réhabilitation morale ", suite à la condamnation dont il fait l'objet à Djibouti et à l'emprisonnement qu'il a subi en conséquence.

Comprenant bien les raisons qui motivent votre démarche, j'ai naturellement fait procéder à un examen attentif de la situation de Monsieur POUCHELE.

Si Monsieur POUCHELE a connu une période d'emprisonnement en France, au demeurant réduite par l'effet du bénéfice d'un maximum de réduction de peine, c'est en application de la convention Franco-Djiboutienne sur le transfèrement des condamnés détenus, qui permettrait le retour de l'interessé dans notre pays pour y purger le restant de sa peine.

S'agissant d'une condamnation prononcée par les autorités judiciaires d'un pays autre que la France, le Gouvernement ne dispose d'aucun moyen pour engager une procédure de " réhabilitation ".

Il ne dispose pas plus du pouvoir de retirer du casier judiciaire les condamnations prononcées par des juridictions étrangères qui, en application d'une convention internationale, ont été exécutées en France. Ces condamnations toutefois ne figurent que sur le bulletin du casier judiciaire accessible aux seules autorités judiciaires et à l'exclusion des autorités administratives.

Je vous prie de croire, Monsieur le Député, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.


Lionel JOSPIN




Monsieur Francis HAMMEL
Député de la Somme
Conseiller Municipale d'Abbeville
28, rue Millevoye
80100 ABBEVILLE

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H.
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (253) 35 78 04
DOM TEL/FAX ( 253) 35 80 07
B.P. : 74 - Djibouti - RDD
e-mail : noel_lddh@internet.dj
https://old.ardhd.org/français/lddh.htm



DIFFUSION D'INFORMATION N° 2/LDDH du 25 février 2001




Quinze policiers révoqués, dont onze inculpés et cinq rétrogradés au sein de la FORCE NATIONALE DE POLICE (F.N.P.)


Les décisions sont insérées dans la rubrique " Ministère de l'Intérieur Mesures individuelles " du Journal Officiel du 15 février 2001.


Ce Journal Officiel publie 20 décisions du Président de la République, Chef de gouvernement en date du 11 février 2001. Ces décisions portent sur 15 policiers, dont 11 inculpés de " complot et d'atteinte à la sûreté de l'Etat dans la journée du 7 décembre 2000 ".


Ces quinze policiers sont révoqués par " mesure disciplinaire avec suspension des droits à pension conformément aux articles 12, 40, 45 et suivants du statut de la F.N.P. sans préjudice des sanctions pénales " avec effet rétroactif. La présente décision prend effet à compter du 7 décembre 2000.


Cinq autres décisions portent sur des policiers rétrogradés " pour avoir obéi à un ordre manifestement illégal et manqué à l'obligation de réserve ".


Le Tribunal de Djibouti se fait toujours attendre. Les onze policiers prisonniers en dépôt, restent encore sans jugement dans la sinistre prison de Gabode.

Révoqués avec suspension des droits à la pension :

Grade Nom
Matricule
Décision
Présidentielle
Sergent Elmi Nasri
3042 PB 696
n° 0112/PR/MI
Adjudant Moustapha Kaireh
2877 PB 101
n° 0113/PR/MI
Sergent-chef Abdi Osman Meraneh
2530
n° 0114/PR/MI
Sergent Ali Houmed Ali
1507
n° 0114/PR/MI
Sous-Lieutenant Doualeh Igueh Ofleh
3001 PB 1218
n° 0115/PR/MI
Sous-Lieutenant Abdourahin Mahamoud Hersi
287
n° 0118/PR/MI
Commandant Daher Hassan Ahmed
2345 PB 95
n° 0120/PR/MI
Lieutenant Ismael Robleh Habad
2917
n° 0121/PR/MI
Commandant Ahmed Naser Aden
2418
n° 0122/PR/MI
Sous-Lieutenant Hassan Djama Meraneh
2812 PB 1013
n° 0123/PR/MI
Capitaine Houssein Gueldon Boulaleh
613 PB 84
n° 0124/PR/MI
Lieutenant Houssein Farah Ragueh
2343 PB 72
n° 0125/PR/MI
Commandant Fathi Mohamed Guelleh
2419 PB 41
n° 0128/PR/MI
Colonel Mohamed Abdillahi God
1846 PB 96
n° 0129/PR/MI
Général Yassin Yabeh Galab
1844 PB 35
n° 0127/PR/MI

NB : Les noms mis en gras sur cette liste sont les policiers révoqués mais non inculpés

Rétrogradés avec effet rétroactif variante :

Grade Nom
Matricule
Décision
Présidentielle
Capitaine Omar Assoweh Guelleh
1756
n° 0116/PR/MIA
compter du 7 décembre 2000
(a bénéficié de 2 décisions 0116 et 0132)
devenu Lieutenant - 2
Capitaine Hassan Said Bogoreh
2332
n° 0117/PR/MIA
compter du 3 janvier 2001
Devenu Lieutenant - 2
Capitaine Abdourahman Waîs Farah
1972
n° 0133/PR/MIA
compter du 7 décembre 2000
Devenu Lieutenant - 2
Adjudant Darar Omar Ahmed
1421
n° 0131/PR/MIA
compter du 7 décembre 2000
Devenu Sergent-chef - 2
Sergent-chef Mohamed Ahmed Ali
2171
n° 0119/PR/MIA
compter du 23 décembre 2000
Devenu Caporal-chef - 2

Dans le cas des rétrogradés, la date d'effet rétroactif ou la date où la décision prend effet varie (7 décembre 2000 pour trois policiers, 23 décembre 2000 pour un policier et 3 janvier 2001 pour un policier)

C'est à se demander si d'autres décisions présidentielles ne vont pas encore s'abattre et rétrograder d'autres policiers pour ces mêmes critères et dans les mêmes conditions.

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BRUITS ET RUMEURS

24/02 Et si Barkhat ? avait envie de reprendre son poste de P.M. !
Une rumeur court en ce moment à Djibouti. Barkhat aurait dit en privé qu'il aimerait reprendre son poste et qu'il n'aurait pas vraiment donné sa démission.

Après tout ... Il y a trop de candidats pour le poste actuellement et peu de valables .... car ce poste ne peut pas intéresser quelqu'un d'actif, de dynamique et ayant envie de mettre en pratique des idées personnelles. Un seul critère est requis pour le poste dans sa définition actuelle : savoir serrer des mains et présider des cérémonies et des conseils en parlant le moins possible. Nombreux sont ceux qui pourraient justifier d'un tel talent.

Le Gouvernement (qui est pourtant poussé par la France dans ce domaine) ne semble pas vraiment pressé de faire aboutir les négociations avec le FRUD. Alors pourquoi garder la place pour le FRUD ? Il sera toujours temps de décider le moment venu : peut-être dans un an, le 7 février 2002 ? Donc Barkhat pourrait être de nouveau un candidat idéal. Peu encombrant, même s'il a toujours dit ce qu'il pensait en Conseil des Ministres ...


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27/02 Le voyage en Erythree ne s'est pas aussi bien déroulé que l'on veut nous le faire croire !
Il se dit que les résultats du séjour officiel en Erythrée de Guelleh, de sa femme et de leur escorte (TV, cusiniers, gardes du corps, etc..) ne s'est pas aussi bien déroulé que la propagande officielle voudrait le laisser entrendre. Peut-être les Erythréens, qui ne sont pas stupides, se sont-ils rappelés des périodes d'amour entre Guelleh et l'Ethiopie (son pays de naissance) et qu'ils n'aiment pas les volte-faces permanentes au gré des humeurs, des envies et des amertumes du dictateur.


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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur)


23/02 Reprise d'un trafic de Khat sur une grande échelle au Canada ?

Après quelques semaines de mise en veilleuse, le trafic de khat a repris sur une grande échelle dans les quartiers de Cedarwood et de Caldwell. Ce trafic est alimenté par des personnalités appartenant à l'administration Guelleh qui utilisent les valises diplomatiques pour acheminer le khat

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24/02 On est en droit de se demander pour quelles raisons la France, contrairement aux usages et en toute connaissance de cause, à remis le Général Yassin Yabeh à l'autorité djiboutienne

Je m'associe sans réserve à l'appel d'urgence lancé par la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, relayé par l'ARDHD, pour demander l'évacuation sanitaire à titre humanitaire du Général Yassin YABEH GALAB..

La gravité de son état constatée par les médecins est alarmante et ne peut qu'aboutir à son décès, s'il ne reçoit pas de soins rapidement.

On est en droit de se poser la question : Durant les deux jours passés dans l'enceinte de la Base Aérienne Française, la France n'aurait peut-être pas eu de la part du Général Yassin et de ses camarades, les informations qu'elle souhaitait connaître ? ? ?

C'est la raison pour la quelle, contrairement à tous les usages qu'elle s'est empressée de les « livrer » à l'autorité Djiboutienne ? Suivant ainsi l'exemple sans précédant de l'Ethiopie qui avait « livrer » les opposants de FRUD au gouvernement Djiboutien.

Comme hier l'Ethiopie, la France savait parfaitement l'issue qui attendait ses hôtes. La France se déshonorerait de laisser faire cet assassinat programmé avec sa complicité active.

AÏNACHÉ

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24/02 RISQUE DE DESTABILISATION DE DJIBOUTI EN CAS DE DEPART DES TROUPES FRANCAISES ? (Selon le rapport d'un député français)

J'ai lu récemment un rapport d'un député français sur la présence de l'armée française à Djibouti et ce qu'il a écrit, est édifiant : "Notre retrait impliquerait la déstabilisation rapide de la République de Djibouti sous les tensions interethniques que l'Éthiopie et l'Erytree ne manqueraient pas de tenter d'arbitrer pour s'assurer le contrôle de cette installation portuaire stratégique".

D'après lui Djibouti ne peut exister sans la France, de plus Djibouti ne se limite qu'à ses installations portuaires, nos deux pays voisins sont prêt à nous sauter dessus. Et il continue "la présence française à Djibouti n'est finalement contestée par aucun acteur majeur ni dans la zone ni a l'extérieur de celle-ci. Elle leur épargne certainement des souffrances supplémentaires et est un facteur nécessaire, sinon suffisant, d'une dynamique de développement si longuement attendu."

C'est normal qu'il n'y ait aucune contestation dans "la zone", puisque la France s'est arrangée pour placer un dictateur et qu'elle le soutient contre vents et marées. Les gens qui osent dénoncer la FRANCE SONT MIS A L'INDEX ET PLACES AU BAN DE LA SOCIÉTÉ, SUIVEZ MON REGARD.

La présence française nous" épargne certainement des souffrances" ! Allez dire cela aux populations d'Arta, de Balballa, d'Arrhiba ou de Godoria.

En conclusion il me semble que pour certains, Djibouti soit toujours une colonie française et que nous en sommes toujours les indigènes.

N'EST-CE PAS Guelleh ? Comme le disait un vieux nomade à un politicien de
sa tribu : "tu peux toujours sauter et t'habiller comme eux, tu seras toujours comme nous."

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1/03 Pourquoi vous soucier de Yassin Yabeh - C'est un ami d'IOG qui est pire que lui ?

Bonsoir ,

Je ne comprend pas , comment vous pouvez vous souciez de la vie de YACIN yabeh , cet homme est pire que IOG , est-ce vous pouvez m'expliquez votre reaction ? merci

Réponse de l'ARDHD

Vous avez tout à fait raison de soulever la question, car le Général n'est pas un saint !

Nous ne défendons pas le Général, mais le principe. Chaque homme a droit au respect et à la garantie de ses droits fondamentaux, y compris celui de se défendre et d'être défendu.

Si vous acceptiez qu'un homme soit maltraité par Guelleh, vous admettriez tout le reste ... torture, viols, etc..

Je pense que vous avez lu nos différents articles, dans lesquels nous avons d'abord expliqué que le Général Yassin Yabeh était l'ami proche de Guelleh et qu'il avait participé aussi à la répression des djiboutiens. Cela nous le dénonçons publiquement.


Nos appels aujourd'hui sont purement humanitaires. En ne les lançant pas, nous aurions le sentiment de nous conduire en complices du bourreau. Nous ne pouvons, en aucun cas, accepter d'un côté ce que nous dénonçons d'un autre côté.

En revanche, nous avons le sentiment que Yassin Yabeh devrait être traduit devant un tribunal pénal reconnu, (non pas uniqement pour les faits du 7/12 qui aurait été en quelque sorte le règlement d'une affaire personnelle entre Guelleh et lui, si elle n'avait pas fait des victimes), mais aussi et surtout pour sa participation à des crimes contre l'humanité.

Faire passer quelqu'un devant une juridiction pénale afin qu'il soit éventuellement condamné ne veut pas dire avoir l'autorisation de le torturer en préventive. Ce serait ouvrir la porte à l'arbitraire, à la vengeance personnelle et accepter la loi du plus fort et une situation de non-droit que nous condamnons.

J'espère que vous comprendrez notre position. Nous menons ce combat pour le respect des principes contenus dans la déclaration universelle des Droits de l'Homme. Nos appels en faveur du Général sont strictement limités au plan humanitaire ; ils seront aussi forts lorsqu'il s'agira de juger ses actes. Il a d'ailleurs été élu homme de la semaine dans l'un de nos bulletins, lorsqu'il s'agissait de sa responsabilité personnelle dans l'incarcération et le maintien en détention des enfants mineurs incarcérés et violés à Gabode.


Nous luttons pour l'instauration de la paix, la justice et la démocratie à Djibouti, pour tous les djiboutiens. Comment atteindre ces objectifs s'il on accepte d'entrée de jeu des entorses et des situations particulières ?

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Les principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.

Maintenant que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

Parmi les tortionnaires les plus cités

- Colonel Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- W agdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance.

Nos informations sur la torture à Djibouti. et les récits des victimes

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NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE

DJIBOUTI : le FMI fait la gueule !
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN # 939 - 24/02/01

Selon des informations recueillies à Washington par La Lettre de l’Océan Indien, le directeur du département Moyen Orient du Fonds monétaire international (FMI), Paul Chabrier, vient d’adresser une note aux autorités djiboutiennes les prévenant que les décaissements de crédits en leur faveur étaient suspendus pour six mois...

Dans l'article, LOI précise :


- que le FMI n'a vraiment pas apprécié les informations contradictoires sur les performances économiques et financières qui ont été données, l'an dernier, aux experts en mission. "énormément de temps a été perdu en cherchant à savoir quels étaient les chiffres réels et probants".
"
Le FMI estime également que le gouvernement djiboutien ne maîtrise pas certaines de ses dépenses inconsidérées."


- que le Ministre des Finances djiboutiens Yassin Elmi Bouh (nommé déjà deux fois Homme de la Semaine par notre publication) aurait refusé de recevoir une nouvelle mission du FMI à Djibouti

Cela fait beaucoup de maladresses en effet, pour un système qui a besoin de sous ...


L'article poursuit en précisant que les bailleurs de fond s'alignent sur le FMI. Paris aurait même renoncé à soutenir les demandes d'aide de Djibouti auprès de l'UE et aurait mis une condition : la signature des accords FRUD / Gouvernement

Note de l'ARDHD :

Ces informations confirment ce que nous avions déjà annoncé depuis plusieurs mois : à savoir la montée de la méfiance du FMI. Notre campagne de l'automne dernier en faveur du gel des crédits accordés au système Guelleh, qui avait reçu de nombreuses signatures (1.158), a-t-elle contribué à faire naître une prise de conscience au sein de la communauté internationale ?

Par ailleurs, la France imposerait la signature des accords avec le FRUD, ce qui pourrait expliquer la reprise 'contrainte et forcée' des négociations cette semaine.


Enfin, cette nouvelle qui va, à notre avis, dans le bon sens, contribue à augmenter les difficultés qui pèsent sur la tête de Guelleh. L'argent, c'est le nerf de sa guerre, c'est le moyen d'acheter des soutiens, des silences et des sympathies. Quand il n'y a plus d'argent, tout le monde s'écarte d'un dictateur. Il risque de se retrouver bien seul et encore plus chancelant que jamais. Comme dit le dicton "quand il n'y a plus de fourrage, les chevaux se battent dans l'écurie ..."



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DJIBOUTI : Paris plus royaliste que le roi - C'est la France qui refuserait les soins à Yassin Yabeh ! ( LOI 939)

Les autorités françaises ont été plus royalistes que le roi en refusant, la semaine passée, d’hospitaliser à l’hôpital Bouffard (établissement militaire français de Djibouti), le général Yassin Yabeh Galed alors que la justice djiboutienne l’avait autorisé.


L'article précise que Guelleh ne se serait pas opposé à ce que tout soit mis en oeuvre pour soigner le Général, mais c'est la France qui aurait refusé de le faire admettre à l'hôpital Bouffard !

D'ici à ce que des plaintes s'élèvent contre la France :
- pour non-assistance à personne en danger,
- complicité active de torture avec un régime dictatorial .


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24/02 LE GENERAL Yassin YABEH AURAIT ETE HOSPITALISE A PELTIER.

D'après des informateurs dignes de confiance, le Général Yassin Yabeh aurait été hospitalisé à l'hôpital Peltier. Il serait très malade et il aurait paraît-il une tension très élevée. Il serait gardé par 40 policiers / gendarmes.

On dit que la semaine dernière, les autorités de la Prison avaient refusé que les familles apportent la nourriture aux prisonniers. Les femmes/familles auraient provoqué un incident en refusant de s'éloigner de la prison. Le directeur de la prison aurait fini par leur accorder le droit (légitime dans un pays où l'administration ne nourrit pas les prisonniers de façon décente *) de faire parvenir les repas aux prisonniers.

* A Djibouti on affirme que les budgets d'état pour la nourriture des prisonniers seraient détournés par le directeur de la prison et par les gardiens.

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27/02 LA MORT PROGRAMMEE DU GENERAL Yassin YABEB GALAB, s'il reste à PELTIER.

M. ALOUMEKANI nous a alerté pour nous signaler que le Général Yassin Yabeh est bien à l'hopital PELTIER sous 'bonne gardes'. Il nous a donné les informations suivantes qu'il a obtenu de personnalités 'haut placées' à Djibouti.

"La sécurité du Général est bien assurée par les policiers qui interdisent l'accès à tout visiteur, y compris aux membres les plus proches de sa famille ! En revanche, je peux vous confirmer que le Général n'est absolument pas soigné, car de toutes les façons, l'hopital PELTIER ne dispose pas des équipements médicaux qui sont nécessaires dans son cas. C'est sur ordre de Monsieur Guelleh que le Général a été transféré à l'hôpital PELTIER, car il sait que le Général ne pourra pas y être soigné et qu'il y mourera dans un proche avenir. Ainsi M. Guelleh pourra clamer à l'opinion internationale qu'il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour maintenir le Général en vie et pour preuve, son décès interviendra dans l'hôpital de la ville....

Alerte des associations humanitaires


J'ai alerté les ligues des Droits de l'Homme ainsi qu'Amnesty International qui devrait lancer rapidement un appel urgent"

Note de l'ARDHD :
Complaisance de la France à l'égard de Guelleh au détriment du Général ?
A quel jeu de complaisance joue la France avec Guelleh ? Selon la Lettre de l'Océan Indien la France aurait refusé d'admettre le Général à l'hopital militaire français où il aurait pu être véritablement soigné. On peut se demander pourquoi la France aurait, une nouvelle fois, cédé à Guelleh en refusant de soigner le Général qui risque maintenant sa vie à l'hôpital PELTIER. "Cela posait des problèmes diplomatiques ....!" Cela nous rappelle l'histoire de deux frères truands qu'un lecteur nous a fait parvenir la semaine dernière.


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DJIBOUTI : MOHAMED ADEN
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°939 du 24/02/2001
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Le président de la Banque pour le commerce et l'industrie-Mer rouge (BCIMR, filiale de la Banque nationale de Paris-Intercontinentale) part à la retraite en 2002 et aimerait bien se recycler à la tête de la Chambre internationale de commerce et d'industrie de Djibouti (Cicid).


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24/02 - SURVIE : Manifestation très réussie à Paris.
Environ 1.500 personnes (selon nos estimations qui devront être confirmées) ont bravé la neige fondue, la pluie et le froid pour se joindre au cortège. Probablement tous les pays d'Afrique étaient représentés. Nous avons rencontré de nombreux djiboutiens ; certains avaient fait un long voyage en France pour être présents. Le cortège, précédé par des tambours, a défilé du Panthéon au Palais de Justice, avec à sa tête François-Xavier Verschaeve. La Françafrique a été huée par les manifestants au son d'une parodie de la chanson de Pierre Perret "Ah les néo-colonies de la France ... Merci Chirac, Merci Pasqua !"


26/02 Communiqué de remerciement de SURVIE
à tous les participants aux manifestations du samedi 24 février.


Nous tenons ici à vous remercier tous de votre soutien lors des 13 manifestations organisées en France ce samedi 24 février.

Au total, ce sont 3500 personnes à travers toute la France qui se sont réunies pour dire leur refus d'accepter l'actuelle politique africaine de la France.

Tout ceci est très encourageant : cette journée de mobilisation a été possible grâce au concours de toutes et tous. Elles ont été l'occasion de mettre la Françafrique sur la place publique et sont sans doute les prémices de mobilisation plus importantes à venir.

Merci encore à tous,
Amitiés,

L'équipe de Survie



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Djibouti ambitionne de devenir le premier port de la côte est-africaine (mais le massacre programmé du site de Doraleh !)


ADDIS ABEBA, 25 fév (AFP) - Révision à la hausse des tarifs de marchandises éthiopiennes à l'importation, vaste programme de modernisation, visite de plusieurs capitales de la région et publicité agressive: le port de Djibouti ne cache plus son ambition de devenir le premier port de la côte est-africaine.

Première opération, après d'âpres négociations avec le grand voisin éthiopien, le port de Djibouti, dont 75 % des services de fret traitent des marchandises en provenance ou à destination de l'Ethiopie, augmentera, à partir du 1er mars, ses tarifs pour certaines importations éthiopiennes, passant de un dollar la tonne à un nouveau tarif compris entre 1 à 3 dollars la tonne.

"Nous devons investir beaucoup d'argent dans les futures infrastructures pour éviter la stagnation des services en achetant de nouveaux équipements et du software", expliquait récemment à l'AFP le Belge Luc Deruyver, directeur général du port.

L'ensemble du trafic marchandises du port a enregistré en 2000 un taux de croissance de 4 % par rapport à l'année précédente, avec 4.026.921 tonnes grâce notamment au flux commercial éthiopien.

Depuis huit mois et pour vingt ans, c'est l'autorité des ports de Dubaï (DPA) qui gère et exploite le port de Djibouti, véritable poumon économique de l'import-export éthiopien, qui transitait auparavant par le port d'Assab, sur la côte érythréenne de la mer Rouge. La guerre entre les deux voisins, entamée en mai 1998, y a mis un terme.

Depuis, des investissements en cours doivent permettre d'acquérir de nouveaux matériels de manutention pour le terminal à conteneurs, la création d'une cale sèche et la mise en place d'un nouveau système de gestion informatisée de ce même terminal (Projet COSMOS, dont le démarrage effectif est prévu pour le deuxième semestre 2001).

"Compte-tenu de l'évolution dans la région, il est normal que Djibouti essaye d'attirer, en dehors du trafic éthiopien, un autre trafic international car ce port est un des mieux équipés de l'est africain", plaidait devant l'AFP le président de la Chambre de Commerce de Djibouti, Saïd Ali Coubèche, récemment en visite à Addis Abeba.

Ses rivaux de la côte est-africaine sont Port-Soudan, Mombasa (Kenya), Berbera (Somaliland) et Assab (Erythrée).

"Nous sommes maintenant dans un traitement de conteneurs sur les portiques de déchargement avec une moyenne de 20 mouvements par heure par grues. Aucun autre port dans la région ne peut offrir un tel service", a assuré M. Deruyver.

Evoquant la petite taille de Berbera et des délais de livraisons trop importants à Mombasa, selon lui, M. Deruyver a également souligné qu'à Port-Soudan, "le délai d'attente et les performances sont décevantes" notamment par rapport aux marchandises qui pourraient transiter via ce port vers l'Ethiopie.

"Actuellement, une tonne par cargo du déchargement à la livraison entre Djibouti et Addis coûte 72 USD alors qu'à partir de Port-Soudan et de Mombassa, il faut compter entre 170 et 185 USD", a résumé le directeur du port de Djibouti.

Evoquant également les connections routières entre ces ports et Addis Abeba, "Djibouti (NDLR: 847 km via Dire Dawa (est) et 781 km par voie de chemin de fer) reste jusqu'à présent le plus court et le meilleur", a conclu Luc Deruyver.

Le site de Doraleh fera-t-il les frais du développement ? (Note ARDHD)

A moyen terme, Djibouti compte également développer à Doraleh, 8 km à l'est du port de Djibouti, un terminal vraquier ainsi qu'un terminal pétrolier capable de stocker les produits raffinés d'hydrocarbure (200.000 tonnes) et une zone franche commerciale et industrielle de 600.000 m2.

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Djibouti : la comédie politicienne contre la démocratie et le développement 25 février 2001. Analyse des actes et déclarations politiques de février


Article diffusé sur le site Les Nouvelles d'Addis
http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/16_analyse/16016_pdvdjibouti.html



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par ALAIN LETERRIER / Les nouvelles d'ADDIS
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Un an après la signature de l'Accord-cadre de réformes et de concorde civile, le 7 février 2000 à Paris, entre le Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie (Frud) et le gouvernement de M. Ismaël Omar Guelleh, « la dégradation de la vie nationale s'est sérieusement aggravée à tous points de vue : politique, économique, social… ». Dans un communiqué, l'Opposition djiboutienne unifiée (ODU) assure que « le pouvoir en place, en flagrante contradiction avec son discours pour la démocratisation et son engagement dans les négociations en vue de l'application de l'Accord-cadre, poursuit ses agissements antidémocratiques et liberticides. Réprimant syndicalistes et autres protestations contre les arriérés de salaires et interdisant les organes de presse de l'opposition, comme en témoigne la suspension depuis le 15 Janvier 2001 du "Renouveau", hebdomadaire du PRD. » (1)


Pourtant, les accords de Paris ont obtenu le soutien de l'Opposition djiboutienne unifiée, de l'ONU, de l'OUA, de la ligue arabe, de l'Érythrée et sont l'objet d'une attention particulière du Parlement européen.
La "question de Djibouti" est à l'ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission ACP (Convention de Lomé liant l'Union européenne et les pays "Afrique-Caraïbes-Pacifique").
Lors de son voyage de 48 heures en Érythrée (19 au 21 février 2001), le président djiboutien n'aurait pas eu tout à fait l'accueil qu'il aurait souhaité : Asmara souhaiterait que les négociations avec le Frud aboutissent au plus tôt.


La démission du Premier ministre plombe le débat

Depuis un an, selon l'AFP, « des rumeurs de remaniement ministériel incluant l'entrée au gouvernement de personnalités issues du Frud radical circulaient dans Djibouti » (2). Mais les discussions butent toujours sur plusieurs points politiques et la polémique visait peut être à mettre en péril la négociation et les perspectives d'évolution démocratique.

Le 6 février dernier, M. Barkat Gourat Hamadou, Premier ministre djiboutien depuis vingt-deux ans et membre fondateur du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP, au pouvoir) démissionnait.
Que cette démission présentée au Président soit due à une incapacité physique du Premier ministre « de pouvoir fournir les efforts nécessaires pour le servir pleinement à ce poste » (3) ; ou qu'elle soit le fait d'Ismaël Omar Guelleh lui-même (qui aurait choisi l'éviction en douceur, comme le prétendent de méchantes langues) : le vide créé pouvait fournir l'occasion de finaliser le débat Frud-gouvernement sur la question des institutions, mais cette question a été habilement enfouie sous le fatras polémique.


Un communiqué de Mohamed Kadamy, représentant du Frud en Europe a fourni le prétexte à cette violente polémique, dont l'origine pourrait bien être le peu d'empressement affiché par le pouvoir d'aller jusqu'au bout des "accords de Paris" et du processus de démocratisation induit.
Dans ce communiqué, le Frud : « Dénonce les entraves à la paix » qu'il attribue au président djiboutien ; « Condamne les atteintes aux droits humains qui continuent à Djibouti » ; « Attire l'attention de la communauté nationale et internationale » sur le fait que « l'échec du processus de paix aura des conséquences très graves pour Djibouti et la région ». (4)
« L'échec "aura" »… L'emploi du futur au lieu du conditionnel et la mise en cause du président Ismaël Omar Guelleh, dénoncé ad hominem comme responsable de l'échec possible du "processus de paix", ont provoqué la réaction du pouvoir, puis des outrances verbales.


La première salve est venue du ministre de l’Intérieur, M. Abdallah Abdillahi Miguil (qui présidait la délégation gouvernementale aux négociations de paix avec le Frud-armé) :
« Le gouvernement de la République de Djibouti rejette les accusations proférées qu'il serait à l’origine d’un éventuel échec des pourparlers ». Regrettant « profondément » le silence « des officiels du Frud-armé », le ministre de l’Intérieur accuse M. Kadamy, « un homme exilé en France » [après vingt-neuf mois de détention à la prison de Gabode, ndlr], d'agiter le spectre d’une « reprise des combats », et de proférer sur une chaîne de radio étrangère [RFI, ndlr] des affirmations présentant tous les ingrédients susceptibles de conduire le pays « à une situation à la burundaise ou à la rwandaise ». (5)


Obligé de s'expliquer, M. Ahmed Dini Ahmed, jusqu'ici silencieux parce qu'il « n'est pas dans les habitudes du Frud de verser dans l'invective et la polémique stérile qui ne seraient d'aucune utilité dans le déroulement des pourparlers », a publié un communiqué.
Le président du Frud cherche à éviter la polémique mais reste ferme : « Le déroulement des négociations en cours connaît des difficultés […]. Notre représentant n'a ni prétendu que les négociations étaient rompues ni affirmé que le Frud allait reprendre la lutte armée […]. Il n'est pas dans l'intérêt des discussions que la partie gouvernementale dénature les propos de notre représentant en Europe et en prenne prétexte pour donner libre cours à un discours belliciste et au dénigrement puéril d'un des plus éminents membres du Frud […]. Conscient de l'ampleur de la tâche de réconciliation et de reconstruction nationales, qui nous attend et que le peuple attend de nous, le Frud invite la partie gouvernementale à éviter toute polémique et à reprendre le déroulement normal des discussions ». (6)


Mais le communiqué de M. Dini ne suffit pas à faire baisser la pression. Une grosse machinerie est en marche.
Ainsi, M. Ali Mohamed Daoud, président de la faction du Frud ralliée au pouvoir en 1994 et ministre de l'Agriculture et du Développement rural, s'emporte, refusant « à quiconque, et de surcroît à la faction de M. Dini, le droit d’utiliser ou de s’approprier le nom du Frud » ; précisant que « dorénavant le [son] Frud ne tolérera plus que son nom soit usurpé par des individus, groupement ou organe de presse ». Menace donc, y compris aux journalistes, puisque « des dispositions sont déjà prises pour engager des poursuites judiciaires contre ceux qui se sont rendus coupables de cette usurpation ». (7)


Cet avertissement ne manqua pas d'amuser dans les rangs de l'opposition djiboutienne. Un certain "DAF" s'empressant d'adresser une lettre ouverte à M. Ali Mohamed Daoud, le renvoyant à ses responsabilités : « Comme partie signataire de ce que vous avez appelé les "accords de paix du 26 décembre 1994", vous nous avez promis la paix et la reprise du progrès. Ni l'une ni l'autre ne s'est réalisée […]. Quant au "parti Frud" dont vous avez annoncé la naissance avec fracas, je me demande, avec l'opinion nationale, où il est passé. Nous avons beau chercher son siège central, ses annexes locales, son organe de presse, sa vie de parti, nous ne trouvons rien qui vaille. En dehors de tel ou tel communiqué de circonstance, qui ressemble bien davantage à une commande du régime qu'à une prise de position autonome […]. Votre sigle, qui sort rarement séparé de celui du parti au pouvoir, RPP/Frud, voilà ce que nous voyons ou entendons généralement ». (8)

Rajoutant une couche, M. Ali Dahan, qui régulièrement adresse à la presse de longs communiqués en sa qualité [unanimement contestée, ndlr] de "représentant permanent du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (Frud) aux amériques" où il vilipende à égale partie « les dirigeants des trois vagues des dissidents du Frud [qui] se battent entre-eux pour servir leur maitre Ismaël Omar Guelleh, président autoproclamé de la République de Djibouti ».
M. Dahan semble manquer d'optimisme sur l'issue des négociations en cours, affirmant dans son dernier communiqué : « Guelleh a déjà fractionné en plusieurs groupuscules les deux premières vagues des dissidents du Frud et les a intégrées par la suite les unes après les autres au sein de son Parti-État : RPP. Et il est etrain d’en faire autant pour la troisième vague du Frud dirigée par Ahmed Dini ».
Pourtant, selon lui, une ouverture existerait : « Il n’y a qu’un seul choix pour Guelleh, c’est de négocier honnêtement et sincèrement avec les vrais représentants du Frud et l’ensemble de l’opposition sur un terrain neutre et avec la participation des représentants de la Communauté internationale ».
M. Dahan, en sa qualité de seul et unique représentant du Frud, semble donc prêt à une négociation avec celui qu'il diabolise. Comprenne qui pourra. (9)


Dernier acte, un portrait "au couteau" d'Ahmed Dini Ahmed, par Samatar Miguil, proche du président Ismaël Omar Guelleh, qui devrait peut-être s'en émouvoir :
« Depuis la signature des accords de février 2000, cet éternel opposant a voulu essayer d’inculquer à la population sa pseudo aptitude à gouverner et certains médias paresseux ont continué à user d’une périphrase abusive et mensongère : président du Frud-armé. Cependant, quand son parcours politique a été jalonné tout au long de son histoire – appât du pouvoir, haine tous azimuts, vide idéologique –, il est indéniable que les libertés publiques seraient en grand danger en cas de sa participation aux sphères décisionnelles du pays. Et surtout, le sentiment insupportable que cette figure tutélaire et chaotique, omniprésente depuis plusieurs décennies, se croit propriétaire de l’opinion nationale. C’est pour toutes ces raisons que le spectacle de cette boussole qui s’était affolée la journée du samedi passé, nous a semblé insupportable. Nauséeux. Minable […]. En faisant voler en éclats sa participation au processus de paix, il a fait la démonstration de son impéritie, de son impossibilité à se remettre sur pied, et à être autre chose que le parrain d’une écurie d’ex-barons richissimes et broyés par la marche de l’histoire. Du déjà vu. Il a fait échouer sa salutaire entreprise ; à croire que nous avons l’opposant le plus destructeur du monde. Ainsi l’histoire de cet homme ressemble vraiment à un naufrage programmé. » (10)


Quelle "liberté" étonnante. Un polémiste (façon Léon Bloy) se révèle en M. Miguil, que certains disaient plutôt occupé à dresser des louanges.

Cette polémique lourde pourrait bien porter à rire. Mais on ne rira pas, car ce qui est en jeu c'est l'avenir de Djibouti et de sortir de la misère la quasi totalité de sa population. Le débat sur les institutions est d'importance dans cet objectif.

Équilibrer le poids des responsabilités

En plus de la question de la « décentralisation régionale [et] d'accepter le principe d'un équilibrage communautaire de l'armée et de l'administration » (4), le contenu réel des fonctions ministérielles, eu égard au pouvoir jugé disproportionné de la présidence, est à questionner.

La modernisation des institutions en somme. Cette perspective dépasse aujourd'hui le cadre du débat politique ; on la retrouve sur les sites internet de la communauté djiboutienne. Exemple, une question en ce sens de "Wadaani", sur le forum de discussion de djibnet.com :
« Comme vous savez tous, le chef de l'État est aussi chef de gouvernement à Djibouti. Pensez-vous qu'une séparation des pouvoirs pourrait profiter aux institutions de notre pays. Le chef du gouvernement serait en charge de la conduite des affaires politiques du pays (économie, sociale, santé, éducation, etc.) et le chef de l'État serait le garant de notre Constitution et aurait en plus l'autorité sur la défense nationale et la conduite de notre politique étrangère. Ceci pourrait équilibrer le poids de responsabilité aux plus hauts niveaux de l'État, et la démocratie aurait certainement beaucoup à y gagner. » (11)


La question ne date pas d'aujourd'hui ; selon l'AFP, « ni Ahmed Dini, ni plus tard Abdallah Kamil n'avaient accepté une forte concentration de ce pouvoir aux seules mains du chef de l'État et ils avaient exigé, au nom d'un meilleur équilibrage dans la prise des décisions et d'une réelle répartition des postes à responsabilité, que le Premier ministre soit également le chef du gouvernement ». (3)

Les populations du nord victimes

Selon un communiqué de l'organisation humanitaire Aide et solidarité au peuple afar (ASPA), repris par l'AFP, « environ 200.000 civils afars des régions de Tadjourah, d'Obok et de Dikhil sont dans une situation de préfamine, affaiblies par une décennie de blocus alimentaire et sanitaire ». L'ONG affirme que la présence de l'armée djiboutienne « dans les lieux les plus reculés du territoire, en violation de l'accord cadre de paix de Paris est un obstacle à l'acheminement des aides et des médicaments et empêche le retour des 20.000 réfugiés afars dans leur pays ». (12)

Les mines en plus

Comme si la misère n'était pas suffisante, il faut rajouter un péril dans certaines zones. « Djibouti n'a pas commencé la destruction de ses stocks de mines, ni même planifié cette destruction […]. Djibouti n'a alloué aucun financement national pour l'action contre les mines […]. Il n'existe pas de statistiques systématiques sur les victimes de mines […] Aucune enquête systématique sur la situation des mines n'a été réalisée et on ne dispose pas d'informations fiables sur l'étendue des zones minées. Certains territoires des montagnes de l'Afar du nord semblent plus exposées que d'autres régions. Des représentants de l'ASOVIM ont effectué une tournée dans les zones supposées minées du plateau de l'Afar et ont constaté que de nombreux établissements publics, notamment les écoles, ont été abandonnés du fait de la menace de mines. Dans la ville d'Obock, des mines ont été découvertes dans les plantations de palmiers, qui depuis ne sont plus cultivées. Les routes rurales au nord de Tadjourah pourraient également être minées. Enfin, le district sud de Dikhil serait également miné. » (13)

Rumeur : des bruits de bottes à Obock

L'armée nationale djiboutienne (AND) serait « en alerte maximum pendant trois jours dans la région d'Obock. 2.500 hommes participeraient à l'opération ce week-end. Les autorités gouvernementales craignent une attaque du Frud […]. Il est prévu que 1.000 hommes soient ramenés à Djibouti d'ici trois à quatre jours, tandis que 1.500 devraient rester sur place. » (14) –

Alain LETERRIER / Les Nouvelles d'ADDIS



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(1) Moussa Ahmed Idriss, communiqué du haut-conseil de l'ODU, Djibouti, 12 février 2001.
À lire sur https://old.ardhd.org/francais/bul036.htm


(2) Dépêche AFP, Djibouti, 6 février 2001.

(3) Déclaration à l'Agence djiboutienne d'information, Djibouti, 6 février 2001.
À lire sur http://www.adi.dj/Adi_Depech.htm


(4) Communiqué du représentant du Frud en Europe, Bruxelles, 8 février 2001 et interview FRI, Paris, 10 février. À lire sur https://old.ardhd.org/francais/bul036.htm

(5) Agence djiboutienne d'information, Djibouti, 11 février 2001.
À lire sur http://www.adi.dj/Adi_Depech.htm


(6) Communiqué, Djibouti, 12 février 2001.
À lire sur https://old.ardhd.org/francais/bul036.htm
et dépêche sur http://www.adi.dj/Adi_Depech.htm [certains propos cités dans cette dépêche ne sont pas conformes au communiqué]


(7) Djibouti, 14 février 2001. Communiqué repris par l'Agence djiboutienne d'information.
À lire sur http://www.adi.dj/Adi_Depech.htm


(8) Lettre publiée dans l'hebdomadaire d'information et d'analyse "Ensemble".
À lire sur https://old.ardhd.org/francais/bul036.htm


(9) Communiqué, Québec, 22 février 2001.
À lire sur http://www.egroups.fr/message/agora-djibouti/6591


(10) "La politique de l'ombre", point de vue non signé, Montréal.
À lire sur http://www.egroups.fr/message/agora-djibouti/6593


(11) Question au forum de discussion de djibnet.com, 22 février 2001.
À lire sur http://www.djibnet.com/mabraze/


(12) Communiqué à l'AFP, Paris, 14 février 2001.
À lire sur http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/12_depeche/12006_AFPdjibouti010214.html


(13) Observatoire des mines, rapport 2000, sélection "Djibouti".
À lire sur http://www.icbl.org/lm/2000/exec/fr/7.php3


(14) Rumeur publiée par "La Liberté" n°26, 17 au 23/02/01.
À lire sur https://old.ardhd.org/francais/bul036.htm




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27/02 Le directeur de La NATION reçoit un blâme officiel de M Guelleh !

Par décision n°2001-0073/PR/MESN, du Président de la République, Chef du Gouvernement, en date 31 janvier 2001, un premier avertissement est infligé à M. Amin Mohamed Robleh, administrateur civil de 2° classe 2° échelon, secrétaire général à l'information pour n'avoir pas répondu aux différentes demandes d'explication adressées à son encontre.
J.O. du 31/01/2001
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M. Amin Mohamed Robleh, Secrétaire Général à l'information et Directeur de Publication du Journal La Nation s'est vu infligé un premier avertissement.
Certainement pas pour avoir refusé de diffuser le Droit de réponse de la LDDH mais parait - il pour avoir à haute voix soutenu le Général Yassin Yabeh chose interdite pour tous les membres de la tribu d'IOG.


Attention la prochaine fois c'est Gabode !

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Note de l'ARDHD :

Par les temps qui courent, Guelleh sanctionne tous azimuths. Il était déjà très isolé, mais il va ajouter des noms à la liste de ceux qui ne lui veulent pas que du bien.. Son cas s'aggrave. Bientôt, il n'aura plus aucun soutien (La France pourrait elle-même flancher et finir par s'avouer vaincu dans le surprenant combat qu'elle mène pour lui maintenir la tête hors de l'eau)

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mardi 27 février 2001, 17h22

Immunité requise pour Kadhafi, décision le 13 mars


PARIS (Reuters) - Le parquet général de la Cour de cassation a requis l'immunité pour le leader libyen Mouammar Kadhafi, menacé de poursuites dans l'affaire de l'attentat contre un DC10 d'UTA, qui avait fait 170 morts en 1989.

L'arrêt de la Cour de cassation sera rendu le 13 mars. L'avocat général Jean-Yves Launay a considéré que les usages diplomatiques internationaux obligent la justice française à la solution qu'il préconise. Il a aussi évoqué les risques encourus, selon lui, en cas de décision contraire.

"Si vous permettiez de juger un chef d'Etat étranger devant une juridiction française, le risque serait grand de voir la responsabilité de la France engagée par l'autre Etat, et de voir la crédibilité diplomatique de la France remise en cause", a dit l'avocat général.

Le colonel Kadhafi est susceptible d'être poursuivi pour "complicité d'homicides volontaires, en relation avec une entreprise terroriste", dans ce dossier, où son régime est soupçonné d'avoir agi pour se venger des affrontements avec la France en Afrique.

C'est la première fois que la juridiction suprême doit établir une règle de droit sur ce problème.

L'avocat du leader libyen, François Gibault, s'est rendu à l'audience "en observateur". Il a estimé que la justice ne pouvait pas poursuivre. "Je rappelle que, pendant dix ans d'instruction, le colonel Kadhafi n'a jamais été mis en cause ni par le juge d'instruction, ni par les parties civiles", a-t-il dit.

Sa présence a soulevé la colère des familles de victimes, venues en masse. "Il représente quelqu'un qui se cache de l'autre côté de la Méditerranée, au mieux un fuyard, au pire un repris de justice", a dit l'un de leurs avocats, Francis Szpiner.

Une bombe avait détruit l'avion de l'UTA en vol au-dessus du désert du Ténéré au Niger, le 19 septembre 1989, tuant les 170 passagers et membres d'équipage, embarqués à Brazzaville (Congo) et N'Djamena (Tchad).



Note de l'ARDHD :

Le jugement qui sera rendu par la Cour aura une importance capitale pour l'ouverture de procédures à l'encontre des Chefs d'Etat, soupçonné de crimes contre l'Humanité .....

Au passage, nous saluons l'avocat du dictateur M. Guelleh, qui défend dans ce dossier les victimes d'un autre dictateur, ce qui, déontologiquement, est son droit le plus absolu, mais qui fait un peu désordre ... à notre humble avis.

Cela dit, il aura acquis une expérience sur cette nouvelle possibilité judiciaire et elles pourraient s'avérer utiles si M. Guelleh était un jour mis en cause, dans une affaire de crimes contre l'humanité...


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27/02 RADIO HARGEISA : Une émission en français sur Internet.

Radio Hargeisa, la voix de la République de Somaliland, diffuse depuis le 26 février 2001, une programmation en langue Française par internet. Pour ecouter et prendre le lien veuillez visiter www.geocities.com/radiohargeisa

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ADI/DJIB/784/121 MOTS

Pension de retraite pour premiers ministres


DJIBOUTI (ADI) - 27 février - Le Conseil des Ministres a approuvé mardi un projet de loi concernant « l’octroi d’une pension à certains anciens Premiers Ministres », annonce l’Agence Djiboutienne d’Information.

Le projet de loi présenté par la Présidence de la République « prévoit une pension calculée sur l’indice le plus élevé de la catégorie supérieure des emplois de l’Etat ».

La pension est « destinée aux anciens Premiers Ministres qui ont exercé la fonction de Premier Ministre pendant plus de quinze ans ».

Ce projet de loi qui sera soumis à l’Assemblée Nationale pour approbation « envisage également la pension de réversion par les ayants droit »

ADI-18H13 GMT-27 FEVRIER 2001

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Note de l'ARDHD :
Certains anciens premiers ministres auraient le droit à une retraite dorée - le plus haut indice - (Kamil, Dini ?). Non, que l'on rassure, il y a une clause particulière : avoir exercé au moins pendant 15 ans le métier ! Cherchez bien, il n'y en a pas beaucoup qui peuvent justifier cela ... Allons donc, si ce n'est pas une loi 'sur mesure' et inégalitaire, c'est que nous n'avons rien compris au film. Au fait, si on faisait la même chose en France, cela réduirait le montant des prestations à servir aux anciens Premier Ministre : 15 ans c'est quand même rare ! Que vont penser les policiers licenciés sans droit à la retraite ? Vont-ils descendre dans la rue en hurlant à l'injustice ?


Au fait, cette mesure exceptionnelle est-elle destinée à retirer à Barkhat toute envie de reprendre le poste, comme le murmure la rumeur. En plus d'un minimum d'années, le législateur prudent devrait ajouter un nombre maximum d'années : 20 ans par exemple.

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Les journaux LA NATION et AL QARN bientôt sur Internet, mais .... !


ADIDJIB/785/125 MOTS

La Nation et Al Qarn bientôt sur Internet


DJIBOUTI (ADI) - 27 février - Le bi-hebdomadaire la Nation et l’organe de presse Al Qarn qui est édité en Arabe partageront très prochainement un site internet commun qui aura pour coordonnés : http://www.lanation.dj annonce l’Agence Djiboutienne d’Information.

L’intégralité des articles publiés par le plus grand journal écrit en République de Djibouti sera disponible dans un délai de trois après la parution de chaque édition qui concerne ces deux journaux respectifs.

Avec cette nouvelle dotation en Internet, une dynamique volontariste de la presse écrite nationale semble résolument engagée à amplifier sa présence dans un monde de plus en plus interactif.

A noter enfin que l’Agence Djiboutienne d’Information (ADI) dispose d’un site similaire depuis le 26 octobre dernier.

ADI-18H15-GMT-27 FEVRIER 2001







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Note de l'ARDHD :




Les autorités djiboutiennes ont compris que l'information était très importante et elles affirment leur volonté de publier l'intégralité des articles de LA NATION et AL QARN sur Internet.

Est-ce un réponse à LA LIBERTE qui dépasse en Février les 3.000 pages lues chaque jour .... ?


En ne diffusant que trois mois après leur parution, l'intégralité des articles, on peut prédire que le taux de consultation sera modeste : des chercheurs ou des collectionneurs pourront certainement y trouver un intérêt... à part cela qui ?

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27/02 Les enjeux de l'affaire Habré

Extrait LE MONDE | 27.02.01 | 13h50 | analyse

QUEL sera le sort d'Hissène Habré, l'ancien président tchadien ? Le 6 mars, la Cour de cassation du Sénégal devra se prononcer. Vivant en exil à Dakar, il avait été inculpé en février 2000 pour " complicité d'actes de torture ", puis relaxé, suite à un recours devant la cour d'appel. Le 6 mars pourrait marquer l'histoire de la lutte contre l'impunité de la même manière que l'arrestation du général Pinochet à Londres.

En janvier 2000, des victimes tchadiennes avaient porté plainte à Dakar contre Hissène Habré, pour les crimes commis durant son règne, de 1982 à 1990. Le 3 février 2000, la justice sénégalaise ordonna son inculpation. Habré fut immédiatement placé en résidence surveillée. Mais, en juillet, la cour d'appel de Dakar se déclara incompétente pour juger de crimes perpétrés au Tchad et ordonna l'abandon des poursuites. Les victimes se sont alors pourvues en cassation.

Sur le plan juridique, la décision d'abandonner les poursuites contre Hissène Habré ne résiste pas à l'analyse. Elle est contraire au droit international et plus particulièrement à la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, ratifiée par le Sénégal en 1986. Cette convention, dont l'un des objets est précisément d'assurer qu'aucun tortionnaire ne puisse se soustraire aux conséquences de ses actes en trouvant refuge à l'étranger, instaure, en son article 7, l'obligation pour les Etats parties de poursuivre ou d'extrader tout tortionnaire présumé qui entre sur leur territoire.

En vertu de l'article 79 de sa Constitution qui affirme que " les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois ", le Sénégal a donc l'obligation internationale de juger Habré.

La Convention contre la torture avait servi de base légale aux autorités anglaises lors de l'arrestation du général Pinochet.

Les audiences devant la Cour de cassation ont eu lieu le 20 février dernier. Dans son réquisitoire, le parquet a soutenu la position des parties civiles en déclarant qu'une lecture scrupuleuse des conventions et lois déterminait clairement la compétence du Sénégal. Les victimes ont de ce fait bon espoir de voir la décision de la chambre d'accusation cassée et les poursuites contre l'ancien dictateur relancées.

Il y a un an, à l'annonce de l'inculpation d'Habré, l'espoir du peuple tchadien que le régime Habré et son cortège d'horreurs avaient brisé, renaissait enfin. Après huit ans de terreur marquée par les tortures, pillages, enlèvements, détentions arbitraires, disparitions forcées, exécutions sommaires (environ 40 000, selon une commission d'enquête), répressions aveugles et sanglantes à l'encontre des ethnies sara (1984), hadjerai (1987) et zaghawa (1989), après dix ans d'attente depuis son départ du Tchad, les victimes se prirent à espérer que leur tortionnaire allait enfin devoir répondre de ses actes. Alors qu'il se croyait à l'abri, le dictateur déchu voyait son passé criminel le rattraper enfin.

Quel exemple aussi pour le reste du monde ! Les anciens chefs d'Etat, criminellement responsables de graves violations des droits de l'homme, ne pourraient donc plus, à l'avenir, trouver de refuge à l'étranger pour jouir d'une paisible retraite une fois leurs méfaits accomplis.

Les défenseurs de Habré prétendent que ces poursuites cherchent à le punir pour ses positions anti-impérialistes, mais la France et les Etats-Unis ont largement soutenu Habré, le considérant comme un rempart contre le leader libyen Mouammar Kadhafi. Les Etats-Unis de Ronald Reagan apportèrent en secret un soutien paramilitaire à Habré afin qu'il renverse Goukouni Wedeye en 1982. Selon Alexander Haig, alors secrétaire d'Etat américain, le but de la manœuvre était – littéralement – " de donner un bon coup sur le nez de Kadhafi ". Par la suite, les Etats-Unis fournirent à Habré des dizaines de millions de dollars par an et des informations militaires.

Malgré l'enlèvement par Habré et ses hommes, alors en rébellion contre le pouvoir central, de l'anthropologue française Françoise Claustre en 1974 et le meurtre tragique du capitaine Galopin venu négocier la libération de sa compatriote en 1975, la France a également soutenu le régime d'Habré, en lui procurant armes, soutien logistique et renseignements, et en lançant les opérations militaires " Manta " (août 1983) et " Epervier " (février 1986).

Si, le 6 mars, la justice sénégalaise reconnaît sa compétence pour juger des crimes d'Habré, alors, pour la première fois dans l'histoire, un ancien chef d'Etat sera poursuivi pour violation massive des droits de l'homme dans le pays où il a trouvé refuge.

Le Sénégal a déjà su jouer un rôle fondamental et avant-gardiste dans la promotion de la justice internationale. Il fut en effet le premier pays à ratifier le statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale, statut qui rappelle qu'" il est du devoir de chaque Etat de soumettre à sa juridiction criminelle les responsables de crimes internationaux ".

Que les juges de la Cour de cassation, en appliquant le droit international à la lettre, réaffirment ce geste et ne laissent pas un criminel notoire échapper aux conséquences de ses terribles actes ! C'est là une exigence à la fois juridique et morale.

Reed Brody est directeur adjoint de Human Rights Watch.

par Reed Brody



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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles parus à l'époque, sont opérationnels)

LA LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction

LA LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTE N° 29 -
Le général Yassin YABEH,

LA LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général

LA LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

LA LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yassin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.

LA LIBERTE bulletin N° 23 -
M. Yassin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur MOGUEH, Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTE - bulletin N° 32 Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTE - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTE - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

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Radio-Trottoir : Votre chronique

24/02 Emission : que dit la Presse entre les lignes ? Elle dit que la population d'Arta est condamnée à la mort lente par l'uranium.


L'Organe hebdomadaire d'Information du Parti de l'équipe gouvernementale RPP, le journal " Le Progrès " du lundi 19 février 2001 et dont la Direction de Publication est le député et Président la Commission Permanente à l'Assemblée Nationale M. Idriss Arnaoud Ali met en garde le Président du Parti RPP, Chef de l'Etat et chef de gouvernement à " réfléchir à la question et prendre les mesures qui s'imposent ".

Le même jour de la " resignature de l'Accord-Cadre du 7 février 2000 à Paris entre le Frud et le Gouvernement, le journal gouvernemental " La Nation " du 19 février 2001 a accepté de publier un droit de réponse de l'Ambassade de France. La NDLR au droit de réponse n'est pas complet car il ne termine par " révéla ", le reste a dû s'évaporer lors de la frappe.

Le Progrès du 19 février 2001 pages 4 et 5
Manœuvres militaires de l'armée française
Les Djiboutiens exposés
à l'uranium appauvri


Un scoop révélé par un hebdomadaire français ( Le Nouvel Economiste du 26 Janvier) et brièvement rapporté par la Nation du 15 février, a donné des sueurs froides à plus d'un Djiboutien. L'information est de taille et l'inquiétude justifiée. Selon le journal, l'armée française utilise massivement des obus-flèches à l'uranium, et ce à quelques kilomètres de la capitale.

Le Nouvel Economiste, un hebdomadaire français des plus sérieux et qu'aucun ne s'aventurerait à qualifier de " Journal à sensations " est on ne peut plus affirmatif " l'armée française teste massivement ses obus-flèches à l'uranium, et ce à quelques kilomètres à l'ouest de Djibouti ".

A l'appui de cette information, le journaliste cite un récent rapport parlementaire français élogieux sur " l'atout particulièrement exceptionnel " du cadre environnemental d'entraînement des forces françaises à Djibouti.

Le danger lié aux armes fabriquées avec de l'uranium appauvri (UA) a éclaté au grand jour ces derniers mois suite aux révélations sur leurs utilisations massives par les forces alliées dans les Balkans et en Irak.

Selon la CRIIARD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité), l'uranium appauvri est toxique à la fois sur le plan chimique et sur le plan radiologique. Les deux s'ajoutent. En cas d'inhalation de micro particules sous forme d'oxydes insolubes (comme c'est le cas des particules d'UA vaporisées lors de l'explosion d'un obus ou d'une balle à l'UA), c'est d'ailleurs le risque radiologique qui est le plus important.

Les modèles dosimétriques établis au niveau international indiquent qu'en ces d'inhalation d'oxydes d'uranium, les organes les plus irradiés sont les poumons, les reins et les os.

En conséquence, les risques associés sont le cancer du poumon, la cancer des reins, le cancer des os (irradiation des surfaces osseuses) et la leucémie (irradiation de la moelle osseuse où se trouvent les cellules souches qui fabriquent les globules blancs, rouges et les thrombocytes).

A cela doivent être ajoutés des risques cancérigènes dans les autres organes (même si le risque est plus faible, il n'est pas nul), en particulier le foie, les ganglions lymphatiques, les intestins et le cerveau ; et d'autres pathologie, en particulier la transmission d'anomalies génétiques à la descendance du fait de l'irradiation des gonades (spermatozoïdes, ovaires) et l'altération des défenses immunitaires (irradiation de la moelle osseuse).

Quand on pense que des engins capables de causer à la population des dégâts aussi catastrophiques ont été utilisés à quelques kilomètres de notre capitale, il y a de quoi s'alarmer.

L'armée française disposant chez hors de l'hexagone et de surcroît sur un terrain d'une physionomie idéale pour les grandes manœuvres combinés (terre, air, mer) et l'utilisation réelle des armes, s'est donnée, l'expérimentation de ses nouveaux obus-flèches et autres balles à l'uranium appauvri.


La condamnation de ces armes par certains membres de la hiérarchie militaire française même, est sans appel. Ainsi le Général Galois interrogé par l'hebdomadaire français VSD en 1995 a affirmé que " l'utilisation de ce type de munitions relèverait du mépris le plus absolu de règles établies par la communauté internationale… Admettre la généralisation de ce type d'armes reviendrait à légaliser la contamination par radioactivité… "

C'est donc en toute connaissance de cause que ces armes ont été utilisées dans notre pays.

Si il en fallait une preuve flagrante, il suffit de faire le lien entre le fait que le char Leclerc est chargé de projectiles flèches en tungstène ou en uranium appauvri (information révélée par la revue Damoclès N°61) et que l'armée française il y a quelques années s'est enorgueillie des premières expérimentations concluantes du char Leclecrc sur les terrains de Djibouti. Il est par ailleurs régulièrement utilisé lors des différents manœuvres, dans les quatre coins de notre pays. Cette situation est d'autant plus intolérable qu'elle viole impunément les principes mis en place par la communauté internationale.

L'utilisation des armes à l'uranium appauvri a été condamnée en 1996 par une résolution de la sous-commission des droits de l'homme des Nations Unies. L'utilisation de l'UA contrevient en effet aux dispositions des conventions internationales qui interdisent l'emploi d'armes qui frappent sans discrimination les populations civiles et qui causent des dommages graves et durables à l'environnement.

Les conséquences sanitaires de l'utilisation des ces armes de l'uranium appauvri inquiète par ailleurs l'OMS qui, dans l'un de ses derniers rapports déclare : " Tandis que d'autres organismes jouent leur rôle et étudient l'uranium appauvri sous différent angles, l'OMS se propose d'obtenir des informations solides sur la gravité du risque posé par ce métal et de veiller à ce que la communauté internationale dispose des données nécessaires pour établir, face à ce problème, des stratégies et des politiques à mettre en œuvre dans l'immédiat et sur le long terme. Les systèmes de santé nationaux et locaux doivent avoir les moyens de définir les priorités sanitaires en relation avec l'uranium appauvri et adopter une approche intégrée pour y faire face ".

Les organisations concernés, les pays victimes des deux dernières guerres (Kosovo et Irak) et les pauvres soldats occidentaux exposés aux dangers d'irradiations par leurs propres autorités tentent de cerner toutes les conséquence de ce problème et d'en alerter l'opinion publique internationale.

Pour ce qui est de notre cas, le problème d'uranium appauvri se pose avec encore plus d'acuité. Si la population irakienne et celle des Balkans ont été exposés aux effets de ces armes pendant les quelques mois qu'ont duré ces conflits, la population djiboutienne, continuellement exposée à ces irradiations, au rythme des multiples manœuvres et essais de l'armée française.

Quelle quantité d'obus et d'armes à base d'uranium appauvri ont été utilisé sur le sol national et depuis combien d'années ?

D'une manière ou d'une autre, ces questions doivent trouver des réponses. Et pour ce, la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire ne serait certainement pas de trop.

Les pays et les organisations concernés par ce problème ont par ailleurs pris les dispositions qui s'imposent, à l'instar de l'Irak qui a initié une équipe de l'OMS pour étudier l'impact sur la santé de l'uranium appauvri.

Le programme des Nations Unies pour l'Environnement ainsi que l'Agence Internationale de l'Energie Atomique envisagent également d'envoyer des missions d'information en Irak, en Bosnie et en Yougoslavie.

Le Gouvernement Djiboutien devra, à son tour, réfléchir à la question et prendre les mesures qui s'imposent.










Le Journal " La Nation " du 19 février 2001 page 2



Ambassade de France


Droit de réponse

Dans son numéro daté du 15 février, le journal " La Nation " a fait paraître en première page le titre suivant : " L'Armée Française teste massivement ses obus-flèche à l'uranium sur le champ de tir de Myriam ".

" La Nation " cite une brève parue dans l'hebdomadaire " Le Nouvel économiste " le 26 janvier, qui estime que l'Armée française a utilisé des obus flèches à l'uranium appauvri à Djibouti. L'éditorial, intitulé " Uranium appauvri ", et consternation, commente longuement cet article.

L'Etat-Major des Forces Françaises stationnées à Djibouti dément formellement toute utilisation de projectiles à l'uranium appauvri à Djibouti.

Aucune munition utilisée aujourd'hui ou dans le passé par les FFDJ à Djibouti ne contient de l'uranium appauvri.

Le porte-parole adjoint du Ministère français de la Défense a pareillement démenti formellement le 15 février toute utilisation d'obus à l'uranium appauvri par les Forces françaises à Djibouti.

Le complexe de tir de Myriam est employé dans le strict respect des accords de défense liant la République de Djibouti à la France.

L'Etat-major des FFDJ se tient à la disposition des autorités de la République de Djibouti pour toute vérification en ce sens, ainsi que pour toute vérification de l'absence de munitions ou projectiles utilisant l'uranium appauvri.

Les Forces françaises stationnées à Djibouti renouvellent leur volonté de poursuivre leur mission en toute transparence, et en étroite coopération avec les autorités djiboutiennes.

L'Ambassade de France en République de Djibouti remercie le journal " La Nation " d'accepter de faire paraître ce communiqué.

NDLR :
Nous acceptons de publier in extenso ce droit de réponse de l'Ambassade de France, même si en principe, il devait être adressé à l'hebdomadaire français " Le Nouvel économiste ", qui est à la source de l'information que nous avons publiée dans notre édition de jeudi dernier.


Quant au " long " commentaire de notre Editorial, il s'explique par le fait qu'il est de notre devoir de ne pas rester indifférents face à une révéla.








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24/02 L'Ambassade de Djibouti à Paris a pour nouvel
Ambassadeur, le Trésorier Payeur djiboutien connu par
certains commerçants comme " Monsieur 40% "


Après le détournement de l'argent du Trésor, l'ambassade de Djibouti à Paris sera-t-elle détournée ?/

Gendre de l'ancien Président Hassan Gouled vient d'être nommé Ambassadeur de la République de Djibouti en France.

Cette nomination met en plein jour, la voyoucratie de l'Administration djiboutienne qui expose actuellement son vrai visage de voyou à travers sa diplomatie internationale.

M. Goumaneh avait paniqué en 1998, lorsqu'il avait appris en douce, que son beau-père n'allait plus se présenter aux élections présidentielles et que le dauphin serait IOG. Par précaution il expédia plusieurs de ces enfants au Canada.,

Evidemment pour les voyoucrates le temps est toujours incertain, ils sont satisfaits que lorsqu'il empochent de l'argent. Mais les autorités canadiennes ne l'ont pas entendu de cette oreille.

Tout comme ils avaient présenté au Président de la France les " lettres " afin d'être accrédités. Il est étonnant, et c'est pour la deuxième fois qu'un Ambassadeur de Djibouti quitte Paris en catimini, sans daigner présenter les " lettres " de départ au Président de la République Française, au Président Chirac qui connaît très bien les méthodes des dirigeants djiboutiens.

Un adage français, dit " jamais deux sans trois " Est-ce que l'Ambassadeur Goumaneh sera-t-il le troisième, d'autant plus que sa réputation en tant que Trésorier Payeur National de 1999 à 2001 risque bientôt à faire des irruptions de scandales, même si celui qu'il a placé lui reste fidèle en poursuivant les mêmes méthodes à l'égard de certains commerçants, entrepreneurs qui n'arrivent toujours pas à percevoir de l'Etat djiboutien le paiement des factures, aggravant de plus en plus les dettes intérieures, ces dettes intérieures qui s'accumulent ; une manière de dire au FMI : get out !


La question que la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Djibouti devrait ouvertement posé au moins au Président du RPP et Chef de Gouvernement la question est la suivante : " Comment un commerçant, un entrepreneur, un propriétaire d'Hôtel ou de restaurant peut-il payer au Trésorier 40% du montant de ses factures que l'Etat doit régler, comment alors pourra-t-il dans ces conditions illégales, payer ses impôts et les salaires de ses employés ? ".




Mais ici, à Djibouti, tout est muselé. Les dirigeants de la Chambre de Commerce sont pratiquement tous membres du RPP, membres du Comité Exécutif du RPP, les autres commerçants sont étroitement surveillés par la police parallèle. Les commerçants ont vraiment peur, ils sont constamment sous le choc de la panique.

Mais pourquoi nommer Goumaneh ambassadeur à Paris, pourtant le Trésor français connaît très bien cet énergumène ainsi que son Ministre des Finances M. Yassin Elmi, pour leurs arrogances frisant souvent l'insulte, certainement pour refouler les djiboutiens vivant à l'étrangers, pour extrader le témoin gênant dans l'affaire du Juge Borel, tout comme l'ancien Ministre des Affaires Etrangers M. Moussa Chehem qui avait, (lorsqu'il était Ministre), fermé l'Ambassade de Djibouti en Belgique sans avoir payé les loyers et sans avoir informé son homologue le Ministre des Affaires Etrangères belge et qui exige encore du Gouvernement belge le rapatriement des réfugiés djiboutiens.

Ironie du sort, ou vulgarité diplomatique, M. Moussa Chehem est aujourd'hui ambassadeur de la République de Djibouti en Belgique, et membre du Comité Central du Parti RPP présidé par le Chef du Gouvernement djiboutien.

Nous espérons qu'un jour ou l'autre, il aura le courage (un minimum de pudeur s'impose) à faire son autocratique, avant peut-être de se sauver lui aussi. Tous ces voyoucrates sont techniquement des réfugiés.

En dernière nouvelle diplomatique, le Président de la République pour sa visite officielle en Erithrée de 48 heures a pris le soin de se faire accompagner par son cuisinier (confiance oblige), deux équipes de télé (une pour lui et l'autre pour la Première dame), une bagatelle de 50 millions de francs Djibouti (pour fonds politique) ont été soutirés grâce peut-être à la technique dite " Technique-Goumaneh ", sans compter le reste.


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DESERTION D'OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS
VERS LE SOMALILAND ?

On confirme qu'un capitaine rétrogradé accompagné de deux sous-officiers a forcé récemment le barrage de Loyada à la frontière avec le So
maliland.





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Les Gardes du Corps du Président Somalien seraient-ils entraînés par l'Armée française au centre de la plage d'ARTA ?

Des gardes du corps du Président Salad de Mogadiscio sont pris en charges, par Djibouti, pour un mois et suivent un entraînement intensif à Arta et pourquoi pas dans le centre d'entraînement des marsouins de la Légion étrangère française à la plage d'Arta.

Sont-ils prévus pour une formation demain à Tel - Aviv ?

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Enseignants djiboutiens. La fête du mouton sera végétarienne !

Les enseignants Djiboutiens n'ont reçu aucun salaire depuis septembre 2000. Pour eux la fête du mouton sera végétarienne, car ils n'ont plus d'argent pour acheter de la 'viande' ....

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26/02 Extrait d'un rapport de la Commission Fédérale des Banques Suisses analysant le comportement des banques suisses
au regard des fonds provenant de l'entourage
de l'ancien Président du Nigéria, Sani ABACHA
(Rapport public daté 30/08/00)

On peut avoir confiance maintenant dans les banques suisses ! Elles ne géreront plus des fonds suspects.

La CFP a effectué des procédures auprès de dix-neuf banques au total qui avaient accepté des fonds provenant de l'entourage de l'ancien Président du Nigéria, Sani ABACHA. A la fin de l'année 1999, la somme totale des fonds déposés et bloqués auprès des Banques suisses se montait à env. USD 660 Millions (…..)

Chaque état de fait se distingue des autres de façon importante. Les banques examinées ont eu des comportements radicalement différents. L'appréciation de leurs comportements s'avère par conséquent différenciée. Il est possible de former trois Groupes.

2.1. Banques ayant eu un comportement irréprochable.
Cinq banques ont pleinement respecté leurs obligations de diligence : Banca del Gottardo, Citybank NA, Goldman Sachs and CO. Bank, Merril Lynch (°) et UBS AG (…)


2.2. Banques ayant montré des points faibles
Dans le cas de diverses banques, la CFB a constaté des points faibles ou des défaillances qui n'atteignent pas un degré de gravité tel que des mesures contraignantes se seraient avérées nécessaires. Ce groupe se compose des banques Banque Edouard Constant SA, Banque Nationale de Paris (Suisse) SA, Banque Baring Brothers (Suisse), SA J Henry Schroder Bank, Pictet et Cie et SG Rüegg Bank AG (…)


2.3. Banques ayant montré des défaillances plus graves
Dans le cas du troisième groupe de banques, l'enquête a établi des défaillances en partie grave et des défaillances ou des comportements erronés individuels crasses. Il faut citer dans ce groupe trois banques du Credi Suisse Group (Credit Suisse, Bank Hoffmmann et Bank Leu), Crédit Agricole Indosuez (Suisse) SA, UBP Union Bancaire Privée et MM Warburg Bank (Schweiz) AG.
A titre d'exemple de comportements individuels erronés on a par exemple constaté l'évaluation fausse évidente d'une relation d'affaires parce que des éléments relatifs à l'origine éventuellement douteuses des fonds confiés ont été ignorés, l'omission de transmettre des informations importantes sur une relation d'affaires aux instances supérieures ou le fait de ne pas se conformer à la décision de l'instance supérieure de mettre un terme à une relation d'affaires (…)


Les manquements constatés et les mesures ordonnées auprès des banques Credit Suisse, Crédit Agricole Indosuez (Suisse) SA, UBP Union Bancaire Privée et MM Warburg Bank (Schweiz) sont exposés ci-après de manière plus détaillée.

2.3.1. Credit Suisse Group
(…)


2.3.2 Crédit Agricole Indosuez (Suisse) SA
Crédit Agricole Indosuez (Suisse) SA, établissement suisse faisant partie du groupe français Crédit Agricole Indosuez, détient trois relations d'affaires encoure ouvertes totalisant USD 147 Millions, qui ont une lien avec des proches de Sani ABACHA. La CFP a critiqué formellement le fait que, lors de l'ouverture et du suivi de deux relations d'affaires, ainsi que lors du suivi de la troisième relation d'affaires, la banque n'a pas agi avec la diligence nécessaire. La banque a ouvert les comptes alors qu'elle savait que les titulaires ou les ayants droits économiques étaient des proches de l'ancien président du Nigéria et en omettant de procéder aux clarifications complémentaires nécessaires (…)

2.3.3. UBP Union Bancaire Privée
UBP Union Bancaire Privée détient six comptes encore ouverts totalisant USD 73 mio.
ainsi que trois comptes clôturés qui ont un lien avec des proches de Sani Abacha. La
CFB a constaté que lors de l'ouverture de deux relations d'affaires aujourd'hui clôturées,
la banque n'a pas agi avec la diligence nécessaire, en particulier en acceptant des fonds importants sur ces comptes ouverts seulement à titre provisoire. Lors de l'ouverture
de cinq autres relations d'affaires pour un proche de Sani Abacha identifié comme tel, la banque n'a en outre pas agi avec la diligence nécessaire en omettant de procéder aux clarifications complémentaires nécessaires relatives à l'arrière-plan économique
des transactions. ( ...)
Enfin, la CFB a relevé que, de 1995 à 1997, l'organisation interne de cet établissement était insuffisante pour assurer le respect des dispositions applicables en matière de lutte contre la blanchiment, notamment parce que l'exécution et le contrôle de l'exécution des décisions prises étaient lacunaires et inefficaces. A titre de mesure concrète, la CFB a ordonné une révision extraordinaire aux frais de la banque confiée à une institution de révision bancaire autre que l'organe de révision bancaire habituel de la banque. Cette révision portera sur l'au-dit approfondi des relations d'affaires existantes ainsi que sur la fiabilité du système de
contrôle mis en place par la banque.

2.3.4. M.M. Warburg Bank (Schweiz) AG
(...)


Le document complet peut-être téléchargé dans son intégralité en format .pdf à partir de l'adresse : http://www.ebk.admin.ch/f/aktuell/index.htm

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Note de l'ARDHD :
A Djibouti :
Nous sommes certains que le Crédit Agricole Indosuez - Djibouti, qui est bien implanté localement et qui jouit d'une excellente réputation, aurait été particulièrement vigilant si des fonds suspects lui avaient été proposés par des dirigeants ou par leur entourage. Conformément aux législations internationales, il aurait su refuser / mettre un terme à d'hypothétiques relations d'affaires au sujet desquelles, il aurait eu des doutes légitimes. Il se serait certainement refusé aussi à transférer des sommes importantes qui n'auraient pas été parfaitement justifiées sur le plan de leurs origines.

En Suisse :
On peut imaginer, qu'après cette procédure de la CFB au sujet des fonds de Sani ABACHA et de son entourage, les banques suisses soient devenues très prudentes et très regardantes sur l'orgine des fonds qui leur sont confiés. Donc, on peut en déduire que des dirigeants ou des proches (dans l'hypothèse fort improbable où ils auraient sollicité des banques suisses), n'auraient jamais pu y ouvrir des comptes, pour y déposer des sommes non jusitifées sans communes mesures, par exemple, avec le montant de leurs salaires et revenus reconnus officiellement.


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* MOBILISER POUR CONSTRUIRE *
ACTION TCHADIENNE POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME ( ACTUS )



54, Passage des Becquerelles
80000 AMIENS ( FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66
E-Mail : actus@club-internet.fr


N/Réf : 365/SGSF/2001

AMIENS, LE 26 FÉVRIER 2001


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES AU TCHAD :
LA MACHINE À FRAUDER EST ENCLANCHÉE.


L'Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme (ACTUS) dénonce le dispositif de fraudes déjà mis en place par le Général-Président IDRISS DEBY afin d'assurer sa pérennité au pouvoir aux présidentielles de Mai 2001.

Il y a cinq ans, le Général Idriss Déby a usurpé le pouvoir grâce aux fraudes massives aux élections présidentielles de 1996. L'espoir de démocratie du peuple tchadien fut brisé. Aujourd'hui, le Général-Président récidive. Il commence à réitérer cet acte de forfaiture.

- En effet voici quelques semaines, les 3/4 des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) furent nommés par le Président. Drôle d'indépendance d'une institution dont la déontologie serait de garantir l'impartialité et la régularité des urnes !
- Les nominations en cascades des responsables (tous membres de son parti, le MPS) de l'administration territoriale et des communes.
- Les inscriptions sur la liste électorale, s'effectuent dans des conditions irrégulières et douteuses, même en France. Ces dernières se déroulent du 29 Janvier au 27 Février 2001. Cependant hélas, cette information est restée dans un cercle restreint des électeurs potentiels du régime. C'est ainsi qu'au niveau de l'hexagone, nombre de nos concitoyens ne viennent que d'être informés par leurs propres investigations, 24 heures avant la clôture du recensement.
Cette rétention de l'information dont l'Ambassade et ainsi que les membres du bureau électoral de France se sont rendus coupables, est une entorse grave à la démocratie.
L'avenir du Tchad sera ainsi hypothéqué par cette culture de fraude congénitale, dont Le Général-Président DEBY en est le lauréat.

L'Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme met en garde le régime. Ce dernier, au plus profond de sa conscience, doit s'apercevoir que ce qui a marché naguère, ne saurait l'être aujourd'hui au début du 3ème millénaire. Les masses populaires prendront leur revanche par tous les moyens si le Général-Président persiste dans cette malhonnêteté intellectuelle qui consiste à voler leur victoire.
L'ACTUS estime que tous les Tchadiens sont égaux en droits. Nous condamnons cet apartheid électoral qui consiste à faire nombre de Tchadiens, des citoyens de seconde zone.


Pour une élection transparente et équitable, l'ACTUS exige du gouvernement :
1- la prorogation de deux semaines la date de clôture des inscriptions sur la liste électorale
2- la recomposition du bureau électoral en France
3- de contacter officiellement par courriers tous les Tchadiens résidant en France (l'ancienne liste électorale existe déjà et faciliterait ce travail). Le coût postal de ces correspondances est insignifiant relativement aux milliards du bonus pétrolier utilisés pour l'achat des armes ou au montant de l'argent public détourné par le régime clanique du Général-Président.


L'ACTUS demande instamment aux institutions internationales (ONU, OUA ) et aux principaux bailleurs de fonds (FRANCE, RFA, UE, USA…), d'aider matériellement les délégués des partis de l'opposition à surveiller tous les bureaux de vote. C'est seulement à ce prix que la transparence de ces élections sera garantie.

L'ACTUS exhorte donc tous les concitoyens d'accomplir leur devoir civique par les urnes en exprimant massivement leur opposition à la dictature sanguinaire de DEBY. Il y va de la survie de notre pays.

Pour l'ACTUS (Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum


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