LA LIBERTÉ Bulletin N° 48
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année.........Maj : 18 mai à 09 h 00 (Heure de Paris)

SOMMAIRE N° 48 du 12 au 18 mai 2001

GRANDE MANIFESTATION A BRUXELLES
le lundi 14 mai à 14 heures,
pour dénoncer le régime tyrannique d'Ismaël Omar Guelleh
et pour demander le gel des contributions européennes et mondiales
qui pourraient être consenties au dictateur.


12/05 Accord de paix définitif entre le gouvernement et le "FRUD-armé". (AFP)

- Hassan dit "Modaubé", directeur adjoint de la Police politique est nommé "Homme de la semaine", pour arrestation illégale, menaces de torture et abus de pouvoir,
- De nombreuses demandes d'asile politique parmi les membres des délégations qui accompagnent les Ministres à Bruxelles,

- Une association de Fourlaba émigrés, dénonce les termes de l'accord et apporte son soutien au fils de M. Dini,
- Découverte des bases de l'ancien alphabet AFAR (Culture),
- Milovesic va-t-il comparaître devant le TPI ? Il semble que OUI !
- Exclusif : une interview (presque) imaginaire de DINI qui aurait pu avoir lieu le 12 mai, après la cérémonie de signature de l'accord Frud-Armée / IOG, (Coin de l'humour)

- L'opposition djiboutienne unifiée de Belgique (ODUB) appelle à la manifestation du 14 mai,
- DINI accepte de recevoir le hochet suprême des mains d'IOG / Haut-dignitaire de la Grande Etoile !

- IOG à Bruxelles pour demander l'argent d'avance, afin de tenter de désarmer le Frud immédiatement sous la promesse de réformes démocratiques dans 18 mois !!
- Premières réactions de la LDDH :
Il faut éviter que l'accord du 12/05/01 ne soit une ambition donquichottisme.
- Le premier compte-rendu complet de la manifestation et des informations capitales,
- Monsieur Dini écarté du FRUD dans les prochains jours ?
- Ali DAHAN : appel aux Etats donateurs présents à Bruxelles.
- Les pratiques du Gouvernement djiboutien condamées en Avril par le Conseil de l'Union Interparlementaire (168 ème session tenue à la Havane / Avril 01)
- Pourquoi l'ARDHD est-elle très critique sur les accords du 12 mai ?
- Coucou l'opposition djiboutienne !!! Où êtes-vous cachés ???
- Nouveau scandale : des familles de manifestants du 14 mai à Bruxelles déjà convoqués par la SDS à Djibouti par représailles,
- MM Kadami et Aloumekhani bientôt reçus par le Ministre belge des Affaires étrangères.

TROISIEME CONFERENCE DES NATIONS UNIES
POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES

Bruxelles du 14 au 18 mai 2001

Un GRAND merci à tous ceux qui ont signé la pétition (+ de 700 !).
Malheureusement, nous ne pouvons pas prendre le risque de les publier
car nous devons garantir la sécurité des résidents à Djibouti :

MENACES DE TORTURES !!!
par le directeur-adjoint de la SDS ...

Nous avons adressé le 11 mai, le Communiqué de Presse N° 3
à tous les dirigeants de l'U.E., au Premier Ministre français
et à tous les députés français : A.N. + Parlement européen.

L. D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes les publications
2000 / 2001
COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion
et d'échanges en direct.

15/05 Le premier compte-rendu de la manifestation du 14 mai à Bruxelles.
- Une mise en cause de DINI et de l'accord du 12 mai
- Les journalistes du pouvoir étaient aussi présents, mais pour le compte de la SDS !
- DINI démissionné dès cette semaine ?
- Les sénateurs recevront Kadami et Aloumekhani ce matin 15 mai.
- Une plainte devrait être déposée prochainement à Bruxelles contre IOG !

16/05 Après les sénateurs,
MM Aloumekhani et Kadami vont rencontrer prochainement le Ministre belge des Affaires étrangères.

Nouvelles brèves et revue de presse
A lire dans Africa Intelligence / LOI


DJIBOUTI - Mohamed Ahmed Awaleh
DJIBOUTI - La déconvenue de Cofrepêche


11/05 Djibouti : Signature samedi 12 mai d’un « accord final » entre M. Dini et le Président Guelleh ( Les Nouvelles d'Addis)

11/05 Ahmed DINI a informé officiellement l'ODU qui enverra une délégation de huit personnes à la cérémonie de signatures.

11/05 La comparution de Milosevic (dictateur yougoslave) devant le Tribunal Pénal International de La Haye se précise, selon del Ponte (Procureur du TPI) (Source : Reuters)

12/05 - 80 morts dans des combats entre miliciens favorables au GNT et hommes d'Aïdid (Aïdid).

12/05 Accord de paix définitif entre le gouvernement et le "FRUD-armé". AFP)

12/05 Aucune information sur l'accord du 12 mai dans le site de l'ADI !! L'impayable responsable a-t-il oublié de se réveiller ?

13/05 Enfin des informations sur le site de l'ADI !
- 13/05 Le Gouvernement de Djibouti et le FRUD-armé signent un accord de paix définitif
- 13/05 Atmosphère de fête à la cérémonie de signature de l’accord de paix


- 14/05 DINI accepte de recevoir le hochet suprême des mains d'IOG : Haut-dignitaire de la Grande Etoile !

- 14/05 IOG à Bruxelles pour demander l'argent d'avance, afin de tenter de désarmer le Frud immédiatement sous la promesse de réforme démocratique dans 18 mois !!

15/05 Condamnation du régime djiboutien par le Conseil de l'Union Parlementaire
Résolution adoptée sans vote par le Conseil de l'Union interparlementaire à sa 168ème session (La Havane, le 7 avril 2001) (Source LDDH)


15/05 WHY THE SOMALILAND FORUM SUPPORTS FULLY THE HOLDING OF THE REFERENDUM ON THE CONSTITUTION (Somaliland Forum- en Anglais)


12/05 Que représente le solde positif de 229 millions d'US$ que Guelleh et l'Etat djiboutien détiendraient à l'étranger ?

Parmi les Associations qui ont appelé à manifester à Bruxelles ...

Parti National Démocratique


P N D
Consultez le site provisoire
http://www.pnd-djibouti.org

Courrier des lecteurs

12/05 A Djibouti : deux villas de la peur ... pour l'une, le danger est à l'intérieur, pour l'autre, il pourrait venir de l'extérieur

13/05 La vraie histoire de Guelleh.

16/05 Coucou l'ODU !! Où êtes-vous cachés ??

LE COIN DE L'HUMOUR

11/05 Notre humouriste a imaginé
la cérémonie de signature du 12 mai 2001.... et les arrières-pensées des deux signataires !
(2ème version)

12/05 Une interview (presque) imaginaire de DINI, qui aurait pu avoir lieu le 12 mai, après la cérémonie de signature de l'accord Frud-Armée / IOG

Parti du Renouveau Démocratique
P R D
Consultez le site

http://www.multimania.com/leprd

CULTURE

12/05 DECOUVERTE DE LA " FEERA" L' ANCIEN ALPHABET AFAR

ARHOTABA

Bruits et rumeurs

12/05 Les Ministres (Commerce, Finances et Affaires étrangères) sont en France et à Bruxelles accompagnés par de nombreuses délégations. Un nombre impressionnant d'accompagnats demanderaient l'asile politique !

14/05 Avant de partir pour Bruxelles, IOG a pris soin de couper l'accès à notre site Internet. Va-t-il bénéficier lui aussi du titre d'ennemi d'Internet ?

16/05 Des familles de certains manifestants, déjà convoquées par la Police.


"Vente en ligne" des livres
Ali COUBBA
Abdouraman WABERI
Daher Ahmed FARAH

COMMUNIQUES

11/05 COMMUNIQUE DE PRESSE N° 3 DU VENDREDI 11 MAI 2001 (ARDHD avec le soutien de SURVIE)

11/05 Appel à M Dini pour qu'il ne signe pas l'accord du 12 mai (Jeunes Fourlaba)

13 / 05 Appel de l'Opposition Djiboutienne Unifièe en Belgique (ODUB)

14/05 Premières réactions de la LDDH : il faut éviter que l'accord du 12/05/01 ne soit une ambition donquichottisme.

15/05 Ali DAHAN : APPEL AUX PARTICIPANTS DE LA 3e CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS POUR DÉNONCER LA FARCE DU PSEUDO-ACCORD DE
RECONSTRUCTION NATIONALE

15/05 Pourquoi l'ARDHD est-elle très critique sur les accords du 12 mai ?

 
Radio-Trottoir !

Forum Communauté djiboutienne

Le nouvel
"Ordre des Brosses à Reluire"
(OBR)

L'Homme de la Semaine

Hassan dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique

     

NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE

A lire dans Africa Intelligence / LOI cette semaine

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 12/05/2001
DJIBOUTI - Mohamed Ahmed Awaleh
Après avoir pris, début mars, un chef de cabinet en la personne de Gora Meke Outo (LOI n°946), le Premier ministre djiboutien, Dileita Mohamed Dileita, vient de nommer un directeur de cabinet, Mohamed Ahmed Awaleh. (...). [Total : 161 Mots].

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 12/05/2001
DJIBOUTI - La déconvenue de Cofrepêche
Il y a un peu plus de deux ans, le PDG du bureau d'études français Cofrepêche (joint-venture entre l'Ifremer et des banques françaises), Régis Toussaint, était très enthousiaste sur la faisabilité du projet de gestion privée du port de pêche de Djibouti, un éléphant blanc financé par la Banque africaine de développement (BAD) et qui n'avait alors pourtant jamais fonctionné (LOI n°867). (...). [Total : 356 Mots].

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11/05 Djibouti : Signature samedi 12 mai d’un « accord final » entre M. Dini et le Président Guelleh
(Article publié par les Nouvelles d'Addis et repris sur notre site avec leur aimable autorisation)
http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/12_depeche/12018_MDPaccordjib010510.html

• Le multipartisme intégral ne serait pas effectif avant septembre 2002
• La réduction des pouvoirs du chef de l’État et la redéfinition des fonctions ministérielles ne sont pas à l'ordre du jour
• La décentralisation administrative verrait le pays divisé en cinq régions dotées d’un exécutif et d’une administration autonomes.

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DÉPÊCHE MOULIN DU PONT
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PARIS, 10/05/2001 (20h00). -- Ahmed Dini Ahmed, président du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (Frud) a confirmé aux Nouvelles d’Addis la signature, samedi 12 mai au Palais du peuple, de « l’accord final » entre son mouvement et la présidence djiboutienne.

Les négociations duraient depuis plus d’un an. Elles faisaient suite : d’une part, à un « accord-cadre de concorde et de réforme civile », signé à Paris en février 2000, entre le Frud-armé et le représentant du président de la République ; et, d’autre part, au retour triomphal à Djibouti en juillet 2000 de M. Dini à la tête d’une délégation du Frud.

Les premiers éléments de l’« accord final » qui sera signé samedi laissent apparaître trois grandes lignes :

1) Le multipartisme intégral ne serait pas effectif avant septembre 2002. Le nombre des partis politiques autorisés restant au nombre de quatre et les activités du mouvement de M. Dini n’étant que tolérées.

2) La réduction des pouvoirs du chef de l’État et la redéfinition des fonctions ministérielles, revendication forte du mouvement de M. Dini au titre de la démocratisation des institutions et de la vie publique djiboutiennes, n’auront pas lieu. Le régime resterait présidentiel.

3) La décentralisation administrative, cheval de bataille de M. Dini, mais ne faisant pas consensus au sein du mouvement, verrait le pays divisé en cinq régions dotées d’un exécutif et d’une administration autonomes.

Sous réserve d’approfondissement texte en main, l’« accord final » tel qu’il est présenté semble limité. Au chapitre « démocratisation », il pourrait même constituer un recul par rapport à l’accord-cadre signé à Paris.

Certains le déclarent relever de l’urgence.

Le Président djiboutien doit se rendre à Bruxelles le 14 mai et un accord avec son opposition radicale pourrait bien faire avancer le dossier de Djibouti auprès des autorités financières de l’Union européenne.

Des dirigeants du Frud-armé présents à Djibouti ont exhorté Ahmed Dini Ahmed à ne pas signer cet accord le 12 mai. « Quelles garanties avons-nous ? », ont-ils demandé à leur président.

« La réduction des pouvoirs du président de la République est une revendication fondamentale du Frud ; le Frud ne l’a pas abandonnée. Il n’y a pas d’autre alternative que la démocratisation. Sans démocratisation, le processus entamé avec l’accord-cadre et poursuivi par les négociations conduites par M. Dini est voué à l’échec », nous a déclaré jeudi matin Mohamed Kadamy, délégué du Frud en Europe.

Le rejet à plus tard du multipartisme pourrait constituer un piège. Il faut savoir que parmi les quatre partis « autorisés » actuellement, on compte : le parti du Président, un parti rallié et deux partis « clones » à la direction desquels ont été nommés des fidèles du pouvoir.
Le paysage politique de Djibouti pourrait donc se définir comme suit.

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Partis autorisés :

RPP, Rassemblement populaire pour le progrès -- au pouvoir.
FRUD [rallié], Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie -- rallié au pouvoir en 1994.
PRD [officieux], Parti du renouveau démocratique -- un fidèle du Président a été nommé à sa tête.
PND [officieux], Parti national démocratique -- un fidèle du Président a été nommé à sa tête.

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Partis tolérés :

PRD [légitime], Parti du renouveau démocratique -- opposition.
PND [légitime], Parti national démocratique -- opposition.

et, après signature par M. Dini de l’accord final :
FRUD [combattant], Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie – opposition participante mais sous observation.

La question déterminante de cet accord est de savoir à qui il profitera le plus, aujourd’hui et demain. L’urgence économique et politique du président de la République donne déjà une idée du bénéfice à court terme.

« De toute façon, ça ne servira à rien. Donner de l’air à Ismaël Omar Guelleh n’est pas la solution : il faut la démocratie ! » estime M. Kadamy.

Les autres composantes de l’opposition djiboutienne, elles, ont déjà fait savoir qu’elles ne cautionneront pas un accord dont le volet démocratique serait « insuffisant ».

Une réunion de l’Opposition djiboutienne unifiée (ODU) s’est tenue jeudi après-midi.

Selon M. Dini, joint par les Nouvelles d’Addis jeudi 10 mai à 19h00 (heure locale) : « Cet accord est un bon accord, équitable pour les deux parties. » À la question du désaccord de certains membres de son mouvement, qui lui demandaient de ne pas signer, M. Dini rétorque qu’il s’agit de « réticences irrationnelles », de la part de personnes ne voulant pas « quitter le confort de l’opposition ».

Selon M. Dini, les garanties offertes au Frud concernant sa libre activité politique en attendant l’autorisation du mouvement en septembre 2002 « sont réelles, puisqu’un passage explicite de l’accord y est consacré ».

Concernant le contenu des fonctions ministérielles, « ce point n’a pas été abordé, pas plus que la question des portefeuilles », la question d’un nouveau gouvernement n’était pas à l’ordre du jour.

M. Dini, par ailleurs, n’a pas programmé de voyage avant juin. Il n’ira donc pas à Bruxelles avec le président Ismaël Omar Guelleh la semaine prochaine.

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MDP/AL/010510/20:00

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11/05 Ahmed DINI a informé officiellement l'ODU qui enverra une délégation de huit personnes à la cérémonie de signatures.

M.Ahmed Dini s'est rendu hier au siége de l'O.D.U pour informer tous les membres de la signature d'un accord demain entre IOG et le Frud-Armé.

M.Ahmed Dini s'est engagé à lancer une invitation à son nom il a précisé que les documents seront remis à l'O.D.U. aussitôt après la signature .

L'Opposition a désigné huit de ses membres pour constituer la délégation qui assistera à la signature. Elle sera sera conduite par M. Ahmed Boulaleh Barreh.

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AFP International - Samedi 12 Mai 2001 - 12:13 GMT - 14:13 Heure Paris

12/05 Accord de paix définitif entre le gouvernement et le "FRUD-armé".

DJIBOUTI, 12 mai (AFP). Le gouvernement djiboutien et l'aile radicale du Front pour la Restauration de l'Unité et la Démocratie "FRUD-armé" d'Ahmed Dini Ahmed ont signé solennellement samedi un accord de paix définitif.

Cet accord met officiellement fin aux hostilités déclenchées en novembre 1991 et parachève quinze mois de négociations entamées en février 2000 à Paris à la suite de la signature d'un accord cadre entre les deux parties.L'accord a été signé samedi au Palais du Peuple entre le président de l'Aile radicale du FRUD Ahmed Dini Ahmed et le ministre de l'Intérieur Abadallah bdillahi Miguil en présence du chef de l'Etat djiboutien Ismaël Omar Guelleh.Les membres du gouvernement, de l'Assemblée et un parterre de personnalités ainsi que les représentants du corps diplomatique et d'organisations internationales ont assisté à la cérémonie.kh/BR/aml

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vendredi 11 mai 2001, 7h56

La venue de Milosevic à La Haye se précise, selon del Ponte

NATIONS UNIES (Reuters) - Carla del Ponte, procureur du Tribunal pénal international sur la Yougoslavie (TPYI) a déclaré que les efforts des Etats-Unis pour obtenir le jugement de l'ex-président yougoslave Slobodan Milosevic à La Haye allaient rapidement aboutir.

Après trois jours d'entretiens à Washington, notamment avec le secrétaire d'Etat Colin Powell, la magistrate suisse a dit avoir reçu l'assurance des responsables américains "qu'ils feront tout ce qui est en leur possible" pour que Belgrade livre Milosevic.

"Je suis confiante que la semaine prochaine, ou le mois prochain, nous aurons des résultats positifs", a-t-elle déclaré à la presse aux Nations unies.

Slobodan Milosevic est incarcéré à Belgrade depuis le 1er avril pour corruption et abus de pouvoir, mais il est recherché pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le tribunal des Nations unies.

La Cour suprême de Serbie a rejeté mardi sa demande de mise en liberté provisoire et confirmé la récente prolongation de sa détention préventive pour deux mois.

Del Ponte, qui a rencontré Colin Powell 24 heures avant que celui-ci ne recoive le nouveau président Vijislav, qui renâcle à livrer son prédécesseur, insiste pour que Belgrade s'engage sur un calendrier en vue de faire juger Milosevic à La Haye.

Elle a déclaré être tombée d'accord avec Powell pour qu'il demande un engagement de Belgrade sur un délai pour livrer l'accusé, qui pourrait être de six mois.

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AFP International - Samedi 12 Mai 2001 - 10:42 GMT - 12:42 Heure Paris

12/05 - 80 morts dans des combats entre miliciens favorables au GNT et hommes d'Aïdid (Aïdid).

MOGADISCIO, 12 mai (AFP). 80 personnes ont été tuées vendredi en Somalie dans des affrontements opposant des miliciens soutenant le chef de faction Hussein Mohamed Aïdid aux hommes favorables au gouvernement somalien de transition (GNT) de Mogadiscio, a annoncé samedi à l'AFP M. Aïdid.

M. Aïdid a ajouté que 33 de ses hommes ont été tués dans ces violences."Près de 80 personnes ont été tuées, à la fois des civils et des miliciens. Environ 200 ont été blessés," a déclaré M. Aïdid dans une interview à l'AFP à Mogadiscio.Un bilan donné samedi matin par un porte-parole de M. Aïdid, Abbas Mohamed Galayr, avait fait état de 22 morts et de 40 blessés. Un premier bilan établi vendredi par des témoins avait fait état de six morts.

Les heurts se sont produits vendredi après-midi dans le centre de la capitale somalienne et ont continué durant la nuit de vendredi à samedi.Selon M. Aïdid, 33 de ses gardes du corps qui voyageaient à bord d'une voiture et d'un camion ont été tuées. Leurs véhicules ont été touchés par des tirs de chars, une attaque dont il accuse le GNT d'être responsable."Des miliciens favorables au nouveau gouvernement (GNT) ont tenté de tuer le chef de notre faction", avait lancé, plus tôt, son porte-parole.Le ministre de l'Intérieur somalien Dahir Cheikh Mohamed "Dayah" a assuré à l'AFP par téléphone que les combats avaient pris fin samedi matin après qu'il eut ordonné un cessez-le-feu.

"Le cessez-le-feu devait permettre d'assurer la sécurité de Aïdid et de son entourage pour qu'ils puissent quitter le secteur du port", a-t-il précisé. La capitale somalienne était calme samedi matin, a constaté l'AFP, mais des centaines de personnes ont fui des quartiers touchés par les affrontements dans le sud et le centre de Mogadiscio.

M. Aïdid est le président d'un front commun des chefs de faction et des dirigeants régionaux somaliens opposés au GNT, qui veulent établir un gouvernement d'union nationale dans les six mois.Le GNT a été mis en place à l'automne 2000 à Mogadiscio après une conférence de réconciliation de plusieurs mois organisée à Arta (Djibouti). Il a été reconnu par la communauté internationale.

str-amu/jnm/kp/aml

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12/05 Aucune information sur l'accord du 12 mai dans le site de l'ADI !! L'impayable responsable a-t-il oublié de se réveiller ?

12/05 18h30 (Heure de Paris). Nous sommes surpris que le site de l'ADI n'ait pas encore publié la moindre information concernant l'accord FRUD-Armée IOG. Ou l'impayable responsable a oublié de se lever ce matin, ou IOG considère qu'il s'agit d'un non-évenement Ce qui est aussi possible.

IOG ne verrait dans cet accord de complaisance, que la possibilité de 'taxer' l'Union européenne et d'enrichir son patrimoine. Le reste, s'en moque-t-il ? Cela n'est pas exclu.

L'AFP a quand même relaté très rapidement l'événement dans plusieurs dépêches ... Décidément, l'ADI ne sera jamais une agence de presse avec de telles méthodes ...

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ADI/DJIB/1029/880 MOTS

13/05 Le Gouvernement de Djibouti et le FRUD-armé signent un accord de paix définitif

DJIBOUTI (ADI) - 12 mai - Le Gouvernement de la République de Djibouti et le FRUD (Front pour la Restauration de l’Unité et de la Démocratie) armé dirigé par M. Ahmed Dini Ahmed ont signé samedi un accord de paix définitif qui apporte une touche finale à l’accord-cadre que les deux parties avaient conclu le 7 février 2000 à Paris, indique l’Agence Djiboutienne d’Information.

Le document scellant la réconciliation inter-djiboutienne a été signé par le Président du FRUD-armé M. Ahmed Dini Ahmed et le ministre de l’Intérieur M. Abdallah Abdillahi Miguil, à la faveur d’une cérémonie solennelle organisée au Palais du Peuple et qui s’est déroulée en présence du Président de la République M. Ismaïl Omar Guelleh.

Egalement présent à cette cérémonie, M. Chehem Daoud Chehem vice-président du FRUD-armé venu expressément de l’étranger pour prendre part à l’événement historique.

L’accord signé samedi matin au Palais du Peuple porte sur la proclamation solennelle de la cessation des hostilités et du renforcement de la réconciliation nationale.

Le ministre de l’Intérieur, qui a dirigé la partie gouvernementale à ces négociations qui se sont déroulées sur plus d’une année, a déclaré que « cet accord de paix marque la fin des hostilités dans les districts du Nord du pays et restaure une paix définitive ».

M Abdallahi Abdillahi a établi ce constat devant un aréopage composé de membres du gouvernement, de l’Assemblée Nationale, de responsables civils, militaires et religieux ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité à Djibouti.

Le ministre a souligné qu’une fois de plus, « nous les Djiboutiens avons dominé des obstacles et passions en faisant preuve de maîtrise de nous-même pour bâtir ensemble notre avenir ».

Aux yeux de M. Ahmed Dini, l’accord de ce samedi « représente une synthèse équilibrée » parce que cet instrument veille au respect « de l’unité du centre de décision en évitant toute dyarchie au sommet de l’Etat ».

L’accord prévoit « l’instauration du multipartisme intégral dès septembre 2002, ainsi que la transparence électorale garantie par le contrôle d’une commission électorale nationale indépendante (…) et attestant que le peuple djiboutien est réellement libre de choisir ses dirigeants », de l’avis de M. Ahmed Dini.

Le Président de la République Ismaïl Omar Guelleh s’est , pour sa part, déclaré convaincu que « l’application sincère et effective constituera un rempart qui nous permettra non seulement de renforcer et de consolider la cohésion et l’union nationale et remédier à toute répétition des causes qui ont été à l’origine de notre conflit ».

Le Chef de l’Etat a souligné que la mise en œuvre de la réconciliation et de la reconstruction nationale requiert « l’appui et la solidarité de la communauté internationale » afin d’accompagner les efforts consacrés à « la réhabilitation et réinsertion sociale des jeunes djiboutiens en particulier dans les zones touchées par le conflit ».

Pour le Président de la République, « cet appel s’adresse à tous nos partenaires de développement aux Etats frères et amis ».

Le Chef de l’Etat djiboutien a, en ce sens, remercié « l’Union Européenne dont un premier concours financier va permettre, dès cette semaine, la démobilisation des combattants du FRUD-armé ».

Le Président de la République a remercié « la France, qui à travers ses représentants à Djibouti, nous a manifesté tout au long de cette année, son soutien moral et sa disponibilité ».

Le concours de la France a été déterminant dans « l’assistance technique et les avis juridiques qui nous ont été fournis (…) pour l’avancement des travaux ».

La réhabilitation et la reconstruction des zones et populations affectées par le conflit, figurent parmi les éléments clés sur lesquels le représentant de l’Union Européenne à Djibouti s’est prononcé.

Le représentant européen a déclaré en susbtance : « C’est une grande satisfaction de voir cet accord de paix qui répond aux attentes depuis tellement longtemps de la part du peuple de Djibouti ».

Le représentant de l’Union Européenne a, d’autre part, confirmé que son organisation se prépare à « contribuer de façon modeste (…) à ces efforts au niveau de la démobilisation ».

Interrogé par l’ADI sur l’enveloppe qui serait allouée à la démobilisation, le représentant de l’Union Européenne a souligné que l’argent n’était pas le plus important de la nouvelle donne. « Ce qui est important, c’est le fait de pouvoir contribuer à la démobilisation du FRUD-armé ».

Répondant à une question sur le nombre des démobilisables du FRUD, le représentant de l’Union Européenne s’est contenté d’indiquer qu’il ne disposait pas, pour l’instant, du nombre exact. « Il faut sans doute finaliser les listes, mais ce sera un nombre quand même significatif » a fait observer le représentant européen.

L’ambassadeur de France à Djibouti, M. Patrick Roussel a, de son côté, indiqué que son gouvernement allait bientôt discuter « avec le gouvernement et le Président de Djibouti pour savoir comment nous pourrions orienter notre aide en faveur de la reconstruction des parties du pays qui ont été touchées par la guerre civile ».

L’accord conclu samedi prévoit la décentralisation, par le biais de la mise en place de cinq régions autogérées que seront Ali-Sabieh, Arta, Dikhil, Obock et Tadjourah. Un statut particulier est prévu pour la capitale Djibouti.

ADI-17H46 GMT-12 MAI 2001
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Note de l'ARDHD : on voit bien au travers des propos sélectionnés par l'ADI, que le seul objectif de Guelleh est de faire payer la France et l'Union européenne.

En lisant ce compte-rendu, qui pourrait encore dire que cet accord a été conclu pour autre chose que pour obtenir l'argent qui commence à faire cruellement défaut au dictateur ?

Nous nous interrogeons sur le sens donné au mot 'modeste' par le représentant de l'Europe. Qu'est ce que cela veut dire en termes diplomatiques ? Est-ce que l'Europe serait (enfin !) hésitante pour donner de l'argent à Guelleh ?

Nous attendons d'avoir le texte officiel, mais cet accord tel qu'il est présenté par l'ADI, semble confirmer nos craintes, à savoir qu'il est très très limité. Dans ce communiqué, nous relevons quatre points :

- cessation des hostilités,
- ouverture au mutlipartisme à partir de septembre 2002, avec une commission chargée de veiller à la transparence (C'est IOG qui le dit ... Y aura-t-il déjà eu des fraudes électorales à Djibouti ? Et IOG aurait été mis au courant ... à sa plus grande surprise, certainement ? ),
- décentralisation autour de cinq régions autogérées sauf Djibouti-Ville qui aura un statut spécial (L'accord est restreint, car Djibouti-Ville représente combien de la population de la République en % ? 60%, 70%, 80% ?)
- La réhabilitation et la reconstruction des zones et populations affectées par le conflit...

Nous allions oublier l'essentiel (à lire ci-dessous), la remise des hochets par IOG d'abord à Ahmed Dini (Haut-dignitaire) puis Chehem Daoud Chehem, Abdallah Abdillahi Miguil, Ahmed Ibrahim Abdi, Dileïta Mohamed Dileïta et Ali Guelleh Aboubaker (Commandeurs).

Nous félicitons tous ces heureux promus, car c'est quand même mieux que de recevoir le titre d'Homme de la Semaine ou la dignité de Brosse à Reluire ! A noter que le cumul n'est pas interdit (Cf le Ministre de l'Intérieur, Abdallah Abdillahi Miguil / bulletin N° 28).

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ADI/DJIB/1028/388 MOTS

13/05 Atmosphère de fête à la cérémonie de signature de l’accord de paix

DJIBOUTI (ADI) - 12 mai - La cérémonie de signature définitive de l’accord de paix entre le gouvernement de la République de Djibouti et le FRUD-armé s’est déroulée dans une atmosphère de fête haute en couleur, indique l’Agence Djiboutienne d’Information.

La cérémonie festive, organisée au Palais du Peuple, a été marquée par des chants et des danses interprétés par des troupes artistiques venues représenter toutes les régions de Djibouti.

Cette manifestation culturelle et folklorique a eu lieu sur l’esplanade du Palais du Peuple, au grand bonheur des connaisseurs qui admiraient à loisir la qualité et la variété des chansons et danses aussi bien traditionnelles que modernes.

Des peintres ont également exposé des tableaux décrivant les méfaits de la guerre pendant la décennie écoulée.

La salle abritant la cérémonie de signature vibrait elle aussi au son et à la rythmique d’artistes et comédiens de la troupe Harbi, du collectif des comédiens du 4 mars et des jeunes talents de Degaan.

Aux alentours de 11H00, la grande salle du Palais du Peuple avait été le théâtre de la signature d’un accord mettant fin à une décennie de situation conflictuelle. Ce sont le Président du FRUD-armé Ahmed Dini Ahmed et le ministre de l’Intérieur Abdallah Abdillahi Miguil qui ont apposé leur signature au document historique.

La manifestation culturelle et politique aura conclu sur une remise de médailles en témoignage de remerciements aux personnes qui ont contribué à la conclusion de l’accord de paix.

(14/05 DINI accepte de recevoir le hochet suprême des mains d'IOG : Haut-dignitaire de la Grande Etoile !)

Ahmed Dini Ahmed, le Président du FRUD-armé a été élevé au rang de Haut Dignitaire de la Grande Etoile de Djibouti. L’accord de paix définitif « n’aurait pas pu être signé aujourd’hui sans l’engagement personnel et la foi du Président du FRUD-armé », avait déclaré le Chef de l’Etat en hommage à M. Ahmed Dini.

Le Vice-Président du FRUD-armé, M. Chehem Daoud Chehem, le Ministre de l’Intérieur Abdallah Abdillahi Miguil, l’ancien ministre Ahmed Ibrahim Abdi, l’ancien ambassadeur et actuel Premier Ministre Dileïta Mohamed Dileïta et le Chef de Cabinet de la Présidence Ali Guelleh Aboubaker ont reçu la distinction de Commandeurs de la Grande Etoile.

La grande salle du Palais du Peuple offrait, par ailleurs, un tableau œcuménique avec la présence, parmi les invités, d’un grand nombre de membres de l’opposition djiboutienne.

ADI-15H25 GMT-12 MAI 2001

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14/05 - IOG à Bruxelles pour demander l'argent d'avance, afin de tenter de désarmer le Frud immédiatement sous la promesse de réforme démocratique dans 18 mois !!

Mille huit cent Djiboutiens, au minimum, ont fait le déplacement à Bruxelles pour manifester contre le régime dictatorial et pour demander aux Etats donateurs de cesser de financer IOG et de geler les subventions dans l'attente de la mise en place d'un système qui permette d'assurer que les destinataires seront les Djiboutiens et non le Clan au pouvoir. Ils ont rejoint de nombreuses autres organisations qui manifestent à l'occasion de l'ouverture de la troisième conférence des Nations Unies pour les pays les moins avancés.

Un accord de circonstance avec le Frud !

Pour pouvoir se présenter à cette Conférence avec quelques espoirs de succès, IOG avait absolument besoin de signer un accord avec le Frud-Armée ... Il l'a fait dans des conditions acrobatiques, s'engageant à faire des réformes démocratiques dans un délai lointain (18 mois environ ...), etc... De nombreux observateurs s'accordent pour exprimer leur incrédulité face aux soi-disant engagements de Guelleh.

IOG pourrait être tenté de toucher les fonds internationaux et de refuser ensuite la mise en oeuvre des accords : il dispose, en gros, d'un délai de 18 mois pour faire cette opération : prendre et ne rien donner.

Par exemple, imaginons un instant que tous les combattants du Frud acceptent d'être démobilisés ( ce qui compte-tenu de la réaction du fils de Monsieur Dini, n'est pas certain). Quelles seront alors les moyens de pression dont disposera DINI pour forcer Guelleh à s'éxécuter ? Très peu semble-t-il ? Et pendant ces 18 mois, IOG aura engagé de nouvelles subventions et il aura renforcé son armée ....

Cela pourrait être une affaire de dupes sous certains aspects.

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SOMALILAND FORUM
POSITION PAPER, Monday, 14 May, 2001, Ref. SF/EC-031-2001


WHY THE SOMALILAND FORUM SUPPORTS FULLY
THE HOLDING OF THE REFERENDUM ON THE CONSTITUTION


The Government of Somaliland announced
that the Referendum on the Interim
Constitution will now be held on 31 May 2001.


 

This has triggered a debate, not about Somaliland's independence and sovereignty,
but about the timing and preparations for the referendum, the reasons for it, and above all
the imputed motives of the present government for holding a referendum now.

This is a testimony to the measure of progress and the level of political sophistication and democratic discourse the Republic of Somaliland has achieved.

The SOMALILAND FORUM has followed this debate, and, on learning of the government's declared intention to hold a referendum, issued immediately a press release welcoming the referendum and pledging the Forum's support.

Below, we elucidate the main reasons why SOMALILAND FORUM supports the referendum and urge all Somalilanders to vote YES.

The Somaliland Forum shares, with many people, the exasperation that this referendum could have been held at better times in the past and that the preparations for it and its conduct leave a lot to be desired. Our starting point, however, is that, after a lot of ithering, the Somaliland Government has finally announced that the Referendum will go ahead and
will be held on 31 May 2001, and, whatever our concerns about the Government's actions (or inaction) are, the fact remains that we have no choice but to support the holding of the referendum. There is enough time afterwards to address any concerns that we may have about our Government, but whether we like it or not this referendum is going ahead!

There are, in any case, many reasons why a referendum ought to be held, and many people, including some of the ones who are now questioning the wisdom of this decision have previously urged the Government to hold a referendum. For a start, our current Constitution is still an interim one, and yes, a referendum MUST be held to turn it into an official Constitution of the Republic of Somaliland. Article 130 is very clear. It says:

"1. This Constitution shall come into force when a referendum has been held and the
outcome of the referendum is known. It shall, however, be implemented, in the interim, for a period of three years beginning from the date when it is approved by the 3rd Conference of the Somaliland Communities.

2. If the referendum cannot be held within the set period, the interim period in which the Constitution is implemented may be increased by the Parliament (the Representatives and the Elders)."The three year period expired in February 2000, and because the Government
did not organise the referendum by then, the two Houses extended the period initially, by one year, last year, and then, earlier this year, by 6 months. So the referendum has to be held before July/August this year, or yet again, the two Houses must extend this period. Indeed Article 47(2) of the Referendum Law provides that if the outcome of the Referendum is a NO vote, the two Houses must meet jointly within seven days and determine how
long the interim period should be extended in order to prepare a new Constitution. It took our legislatures four years to reach a consensus on the current interim constitution; a reasonable question would, therefore be, how much longer would it take them to finalise another constitution?

It should be noted also that the House of Representatives, in particular, was specially unhappy in extending the interim period the last time and the "opposition" to the current Government was, understandably, critical about this further delay. We cannot, therefore, understand why anyone who is critical of this Government's record (and there is a lot it can be criticized for) would oppose the holding of the referendum. In our view, as
long as this Constitution remains an interim one, there is much more latitude for anyone who wants to circumvent its provisions to do so.

On the question as to whether we need a referendum on the reassertion of our overeignty, we have to answer "no" if we look at it purely from a legal perspective based on the ascent, but (outside de-colonialisation) not yet widely accepted, international law of self-determination. We have every right to justify our decision to re-assert our sovereignty ten
years ago in May 1991. But international law also takes note of the custom and practice of the various states and, of course, of UN conventions and other international agreements, which relate to the personality of states, recognition of states (and until recently governments), and, latterly, OAU practice, and EC practice in relation to the new Eastern European States.

The bottom line remains that "secession" is not what we are basing our legitimate claim on. We are, therefore, relying, in a large measure, on the prior juridical existence of Somaliland as separate from Somalia before July 1, 1960, and on the justification of self-determination, as well as the constituent assemblies that met in Burao, and afterwards in Borama and Hargeisa who were clearly also supported by the majority of the populace.
So, we need not hold a referendum on our sovereignty, but it will strengthen our arguments for claiming our rightful place in the international arena.

Do we then have two referendums (a) when, as matter of pure practicality and expense, in the light of the continuing livestock export ban, one referendum is financially crippling?. In any case Article 1 of the Constitution decalres:
"The State of the Republic of Somaliland:
1. The country which gained its independence from the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland on 26th June 1960 and was known as the Somaliland Protectorate and which joined Somalia on 1st July 1960 so as to form the Somali Republic and then regained its independence by the Declaration of the Conference of the Somaliland communities held in Burao between 27th April 1991 and 15th May 1991 shall hereby and in accordance with this Constitution become a sovereign and independent country known
as "The Republic of Somaliland".

2. Sovereignty resides in the people who shall exercise it in accordance with the Constitution and other laws."

So a YES referendum on the Constitution will simply strengthen the democratic Constitutions of Somaliland. This does not mean that a NO outcome will extinguish our sovereignty as that is irreversible. Whatever the outcome of the referendum, it should be pointed the Arta group, and other Somalia groups are already questioning the inalienable right of the Somaliland people to vote freely, for the first time ever, for a constitution drafted and approved by their own representatives, and which meets their own needs and aspirations.

Clearly, any constitution will include some articles with which some people may disagree. In particular, it was mentioned in the Somaliland press that Article 90 gives a wide power to the President, and that some of the checks and balances still tilt this way or that way between the Executive and the Legislative. This may or may not be so, but the central point is that this Constitution has gone through a fairly lengthy procedure from the end of
1996 at the beginning of the Hargeisa Conference (when there were two drafts) until 7 May 2000, when the final approved version was passed by both Houses of Parliament. In fact, most of the major concepts of the Constitution, were set out in the National Charter (Axdiga Qaranka) which was approved in the Borama Conference in 1993. Since 1997, there were many Government initiated changes which were rejected by the two Houses, and the final version in May 2000 was shorter, but not too dissimilar to the 1997
version, which in itself was a compromise between two drafts, one of which was sponsored by the Government. More importantly, the debate on the provisions of the Constitution will not miraculously end with a YES referendum vote. Unlike many constitutions, which can only be altered by a referendum, the Somaliland Constitution can easily be amended (except for the entrenched articles relating to our religion, the unity of our state, democracy and fundamental human rights) by a qualified majority of both
Houses. See Articles 126 and 127. This referendum, therefore, will NOT set in concrete whatever shortcomings the current Constitution might have.

We believe that a resounding YES vote in the referendum will send a strong message to the the world that Somaliland is a free, peaceful democratic country where its citizens are deciding their destiny through the ballot box and are working to strengthen their democratic institutions. We urge all Somalilanders to put their differences aside for the moment and to work in making this referendum a success. Once the Constitution is endorsed, the provision in Article 130 for the extensions of the status quo by the two
Houses will lapse and we will move inexorably to popular elections, firstly, for the local authorities, then the Parliament and then the Presidency. This will also open the door for the realisation of the concept of decentralisation and power-sharing (baahinta iyo hoos-u-dadejinta maamulka xukumadda) enshrined in the preamble to the Constitution.

We urge all peace-loving peoples and democratic nations to support this indigenous exercise in democracy and to send a signal to all who would attempt to deny the people of Somaliland their inalienable rights.

Guul iyo Gobanimmo

Somaliland Forum
Referendum Sub-committee

SLF Backgrounder:
The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that brings together Somalilanders from all parts of the world mainly, through the medium of the Internet. The primary objective of the Forum is to work with the Somaliland communities around the world in order to provide some lasting solutions to the needs of the Republic of Somaliland and its people. For more information, Please visit forum's web site at: http://www.somalilandforum.com

FOR MORE INFORMATION, PLEASE CONTACT THE FOLLOWING SPOKESPERSONS FOR THE FORUM::

North America:
Ahmed Mohamed Suleiman
Scarborough, Ontario
Canada.
Email: asuleima@hotmail.com
Tel. (416)-438-8553 or 416-490-5560 (alternate)

Europe:
Dahir Abdi Jama
London, U.K.
Mobile(cell): 07960 173 184, Tel: (0)20 8347 8529
Email: Dahir@dahir.freeserve.co.uk

Ibrahim H Jama
Manchester, UK
Fax: 44 0709 2334579
Email: ihjama@hotmail.com

Middle East
Mr. A.Ismail
Kuwait, Kuwait City
Email:nero@ncc.moc.kw
Tel: 965 2630592

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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ARDHD

Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
Association Loi de 1901
84, rue Saint-Louis en l'isle
75004 PARIS - FRANCE
Tel + 33 / (0)1 46 34 70 70 ....... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org
Toutes les informations : https://old.ardhd.org

(Avec le soutien de SURVIE)


 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 3 DU VENDREDI 11 MAI 2001

TROISIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES
POUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS
(BRUXELLES 14 - 18 MAI 2001)


POUR LE RESPECT DES DROITS DE L'HOMME À DJIBOUTI
ET LA MISE EN ŒUVRE DES PROCÉDURES PRÉVUES
DANS LES ACCORDS DE COTONOU


Nous demandons à l'Union Européenne et aux États donateurs :


- de mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant aller jusqu'à la suspension de toute coopération européenne,


- en conséquence de geler les subventions et aides en faveur de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,


- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement par l'intermédiaire d'associations incontestables et bien implantées,


- de diligenter une enquête internationale sur les agissements du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne utilisation de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,


- d'exiger la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés à Djibouti,


- d'être extrêmement vigilants sur les termes du soi-disant accord de paix qui sera signé le 12 mai.


Un accord de " pacotille " sera signé à Djibouti le 12 mai, pour satisfaire aux conditions imposées par l'Union européenne. Mais il n'est pas crédible ….

Selon des sources très crédibles, le FRUD-Armé et le Gouvernement djiboutien s'apprêteraient à signer à Djibouti le samedi 12 mai un accord qui est considéré comme un accord de pacotille et qui pourrait favoriser de nouveaux détournements de fonds par le régime tyrannique de Monsieur Ismaël Omar Guelleh.

Avant même la signature, cet accord est rejeté par de nombreuses personnalités, y compris le propre fils de Monsieur Dini …. qui a pris le maquis avec les résistants du FRUD.


Notre association a reçu plus de 700 pétitions (Djiboutiens et occidentaux).
Pour des raisons de sécurité, nous avons du renoncer
à diffuser la liste des signataires …
... en effet, le Gouvernement djiboutien menace de torturer tous ceux qui ont signé.


Selon un communiqué de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, Madame Hasna Moumin, fille d'un opposant, a été arrêtée le 8 mai 2001 et menacée de tortures par le Directeur Adjoint de la Police politique (SDS) qui lui reprochait d'avoir signé notre pétition.



Une grande manifestation est organisée par l'ensemble de l'Opposition djiboutienne établie à Bruxelles devant le Parlement européen, le lundi 14 mai à 14 heures.

____________

Nous remercions tous les responsables de l'Union européenne, les parlementaires français et européens pour l'attention qu'ils accorderont à ce dossier et pour les décisions qu'ils prendront afin de cesser de financer la terreur à Djibouti et la spoliation du peuple djiboutien.

Nous remercions aussi tous les journalistes qui diffuseront nos informations et nos appels.

_______________

Ce texte a reçu le soutien de SURVIE

_______________
Vendredi 11 mai, le communiqué a été envoyé par E-Mail à 1.392 personnes :
- de hauts responsables de l'Union européenne, qui sont intervenus ou qui interviendront dans le cadre de la troisième conférence des N.U. sur les PMA,
- tous les parlementaires français (A.N. et Parlement européen),
- les services du Premier Ministre français,
- des agences de presse et des journalistes,
- des ONG,
- nos contacts habituels,
- tous les abonnés du journal

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( Association des jeunes Fourlaba)
Canada,France,Hollande,U.S.A

Communiqué du 11/05
pour demander à M. Dini de ne pas signer l'accord du 12 mai


Nous lançons un appel a l'opposition Djiboutienne et le Frud-Armee pour que M. DINI ne signe pas l'accord final du 12 mai, qui semble être un piège.

De toutes les façons, cela ne servira a rien tant qu'il n'y aura pas une vraie démocratie et que tous les prisonniers politiques ne seront pas libérés, y compris le Général Yabeh et les co-détenus de la FNP.

Nous demandons a tous les Djiboutiens d'être vigilants au regard de cet accord que nous considérons comme un accord de complaisance.

Nous soutenons le fils de monsieur Dini qui a pris la route du maquis.

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15/05 Pourquoi l'ARDHD est-elle très critique
sur les accords du 12 mai ?


Un ballon d'oxygène inespéré pour le dictateur et la possibilité qui lui est donnée de poursuivre la politique de terreur à Djibouti.
En signant le 12 mai les accords avec Guelleh, Monsieur Dini a donné un grand ballon d'oxygène au dictateur (qui est un peu à court d'argent) en lui donnant la possibilité de se présenter à la Conférence de Bruxelles, pour demander de l'argent. Avec de l'argent, Monsieur Guelleh pourrait acheter des complicités, des armes, des soldats, des policiers et des moyens d'écoute et de surveillance pour continuer à humilier/terroriser / ruiner économiquement la population.

Les aides internationales pourraient être détournées dans leur grande majorité, comme tout nous le laisse supposer. Par exemple, Djibouti va demander une aide pour l'indemnisation des victimes et la démobilisation des résistants du FRUD. Qui pourra garantir que l'intégralité des sommes seront bien versées aux destinataires ?

Trop d'exemples dans le passé montrent que dans les faits, le Clan Guelleh (le dictateur, ses proches et ses amis financiers) sont tout à fait susceptibles d'empocher personnellement la plus grande partie des sommes.

Monsieur DINI avait-il un mandat du FRUD pour conduire les négociations et pour signer les termes de cet accord dans ces conditions de non-transparence ?
Aux termes des accords, Monsieur Dini a pris l'engagement de désarmer le FRUD et de démobiliser les combattants. Qu'obtient-il en échange ? La promesse d'une ouverture au multipartisme dans dix-huit mois ! A cette date, bien des choses auront évolué et Monsieur DINI n'aura plus aucun moyen de pression pour faire respecter les termes de l'accord et Guelleh aura empoché l'argent.

Même s'il était mandaté à l'origine pour négocier un accord, il semble que Monsieur Dini n'était pas été autorisé 'formellement' à poursuivre des négociations dans le secret, sans informer les instances du FRUD et sans obtenir leur accord sur les différents points. Si cela était confirmé comme nous avons tout lieu de le penser, Monsieur DINI pourrait avoir outrepassé en quelque sorte ses pouvoirs. Sa signature pourrait ne pas être reconnue comme engageant le FRUD.

Les réactions de son fils, de Mohamed Kadami et des enfants de Chehem Daoud montrent qu'il y a une véritable contestation des termes de l'accord.

Un quitus donné par Monsieur DINI (qui voudrait engager le FRUD dans cette opération) à Monsieur Guelleh sur tous les crimes passés.
En acceptant de signer cet accord et de recevoir simultanément la plus haute décoration djiboutienne, Monsieur Dini reconnaît implicitement que Monsieur Guelleh devient un partenaire convenable - il lui délivre une sorte de caution morale. Cela veut dire qu'il tire un trait sur tout le passé et qu'il donne un quitus moral en dépit de toutes les violations des Droits de l'Homme commises sous l'autorité de Monsieur Guelleh : tortures, viols, assassinats collectifs et individuels, destruction de biens public, etc…

Un accord complètement déséquilibré, au moins dans le temps.
Aux termes de l'accord, Monsieur DINI (au nom du FRUD) donne à Monsieur Guelleh la paix et la démobilisation des troupes du FRUD (il n'est pas certain qu'il soit suivi sur ce plan ..).

Qu'obtient-il ? Des promesses, mais aucune garantie concrète et immédiate.

L'un des points fondamentaux, qui était fort attendu, est l'ouverture du pays à une véritable démocratie. Au mieux les premières étapes auront lieu en septembre 2002, soit dans dix-huit mois.

Comment, Monsieur DINI qui ne disposera plus alors de moyens de pression (encore une fois, si les combattants du FRUD acceptent de rendre leurs armes - mais comment tiendront-ils pendant dix-huit mois ?), compte-t-il forcer Monsieur Guelleh à exécuter sa promesse ?

Les accords ne prévoiraient aucune sanction ni contrainte en cas de non-respect de cette clause essentielle. Comme on connaît Guelleh, on peut tout à fait supposer qu'il ne s'éxécutera pas ….. facilement !

Dans les faits et en synthèse, nous avons l'impression qu'il s'agit d'un accord de circonstance entre deux personnes physiques, mais que les Djiboutiens ne sont pas concernés.
Le premier obtient la paix et il récupère son statut de notable et de propriétaire à Djibouti.
Le second obtient les documents nécessaires pour solliciter des subventions.

Et le peuple djiboutien, qu'obtient-il, dans cette affaire ?

Si on nous explique le fond des choses et si on nous apporte des éléments concrets, nous ne demandons qu'à changer d'avis !

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique.

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BRUITS ET RUMEURS

Attention : les informations publiées dans cette rubrique ne sont pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons à dire que ces informations n'engagent pas notre support qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement concernées peuvent nous adresser un démenti ou un droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés aussitôt.

11/05 Les accompagnateurs des Ministres demanderaient 'en nombre' l'asile politique en Europe

Jeudi 10 mai, nous avons appris que les Ministres des Finances et du Commerce étaient déjà arrivés à Bruxelles pour participer à la Conférence des Nations Unies. Le Ministre des Affaires étrangères étaient encore à Paris. Tous ces Ministres sont accompagnés d'une délégation importante.

Et nous sommes informés du fait que de nombreux membres des délégations auraient demandé l'asile politique en Europe, afin d'essayer de ne pas retourner à Djibouti. On parle d'une véritable débandade .....

L'un des motifs serait les retards de 5 à 8 mois dans le paiement des salaires et l'impossibilité d'avoir une existence normale à Djibouti

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14/05 En homme prudent et avisé, Guelleh aurait coupé Internet (au moins l'accès à notre site) avant de partir chercher des fonds à Bruxelles...
On ne sait jamais avec les Djiboutiens et il se méfie d'eux. Cela dit en agissant de la sorte, il confirme ses intentions non-démocratiques et sa volonté de museler le peuple. Qu'en sera-t-il lorsqu'il s'agira en septembre 2002 de mettre en place le multipartisme total ??? Il pourrait bientôt faire partie de la liste dressée par RSF des ennemis de l'Internet.

Et puis les Ministres qui n'ont pas grand chose à faire surtout lorsqu'IOG est absent, pourraient être tentés de lire notre journal et toutes les informations contre l'accord du 12 mai. Il est prudent IOG !!!

Mais ce n'est pas si grave ! IOG ne peut pas empêcher Internet de passer et nos informations seront véhiculées par d'autres moyens. Les Djiboutiens les liront, même si c'est avec un peu de retard et sur des éditions "papier". Diffusez le journal autour de vous !

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16/05 Des familles des manifestants auraient déjà été convoquées par la SDS à Djibouti.

Moins de quatre jours après avoir signé des accords qui visent le retour à la Démocratie, nous apprenons que des familles des manifestants de Bruxelles (largement filmés par les journalistes de la RTD et de La Nation, à la solde de Guelleh et présents à Bruxelles) ont été convoqués par la SDS.

IOG se venge une nouvelle fois et montre le peu de cas qu'il fait des engagements signés avec le FRUD. En tout cas, il a mis des moyens considérables pour parvenir à des résultats en si peu de jours .... moyens financés par le peuple djiboutien comme toujours.

IOG ne changera jamais. On ne change pas la nature humaine. Un dictateur sanguinaire restera un dicateur sanguinaire .....

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Le coin de l'humour ...

12/05 Une interview (presque) imaginaire de DINI, qui aurait pu avoir lieu le 12 mai, après la cérémonie de signature de l'accord Frud-Armée / IOG

Le journaliste :
Monsieur Dini, je vous remercie de m'accorder cet entretien. C'est un presque un privilège, car vous êtes resté pratiquement silencieux depuis 15 mois.


Ahmed Dini :
C'est vrai et vous avez raison. Mais qu'aurais-je pu dire ? Il ne s'est pratiquement rien passé pendant ces quinze mois. Et j'aurais parlé pour ne rien dire ….


Journaliste :
Quand même, des choses se sont passées, puisque vous avez abouti aujourd'hui à la conclusion d'un accord qualifié de 'défintif' ! Pourriez-vous nous en présenter les grandes lignes ?


Ahmed Dini :
Je le ferais volontiers, mais je dois réserver la primeur au peuple djiboutien. Tant qu'il n'en aura pas eu connaissance officiellement, je ne peux pas m'exprimer à son sujet et vous le comprendrez bien.


Journaliste :
Cependant des bruits ont filtré sur ce qui pourrait être les points d'accord : la décentralisation, l'indemnisation des victimes, etc….


Ahmed Dini :
Tout cela a été éxagéré et monté en épingles par la rumeur. La ville de Djibouti vibre en permanence de rumeurs. L'accord est plus précis (silence) et plus limité, mais je ne vous en dirai pas plus. En confidence, sachez simplement qu'il est très équilibré et qu'il est bon pour les deux parties.


Journaliste :
Certains vous reprochent de donner un ballon d'oxygène à Guelleh avant la Conférence de Bruxelles du 14 mai. N'avez-vous pas l'impression d'y avoir contribué en signant justement le 12 mai ?


Ahmed Dini :
C'est exact … Je suis un homme politique et j'ai une longue expérience. Quand un adversaire politique est chancelant, comme l'est Guelleh actuellement, il ne faut pas le laisser tomber. Au contraire, il faut l'aider à se relever, sinon il devient une bête furieuse et dangereuse "Gare alors à la casse !"

C'est ce que j'ai voulu éviter en lui cédant un peu de terrain.

Je vous rappelle que je l'avais déjà fait avec son Oncle, lorsque j'ai arrêté l'avance des troupes du Frud … alors qu'elles étaient à une journée de marche de la capitale et que l'AND ne disposait pratiquement plus de munitions. Ainsi j'avais certainement évité un carnage dramatique. Et puis personnellement, cela ne m'a pas mal réussi ! Je me méfie des positions tranchées : la politique, c'est l'art du compromis et c'est l'art d'expliquer que les compromis sont équilibrés.


En synthèse, chacun a obtenu ce qui lui manquait : je ne suis plus contraint à l'exil, j'ai la paix maintenant et je peux gérer mon patrimoine immobilier en toute liberté. Lui, il va se débrouiller pour obtenir l'argent des Etats donateurs ... car le gel des versements du FMI commençait à l'embarasser sérieusement ! Il devra se montrer habile pour faire croire qu'il s'agit d'un accord définitif qui règle tous les problèmes en suspens.

Mais vous savez les Européens, au fond, ils ne demandent qu'à le croire. Du moment qu'il leur présente un accord, ils seront satisfaits et ils attribueront des subventions à Guelleh. Peu leur importent les termes de l'accord ....


Journaliste :
Bon ! Mais on entend des voix qui s'élèvent contre cet accord, non seulement au sein de l'ODU, mais aussi dans votre propre parti. Ne pensez-vous que vous les avez trop laissés à l'écart de la négociation, sans les informer ni leur demander leur avis ? En plus des acquis décevants, on vous reprocherait d'avoir joué 'Cavalier seul' !


Ahmed Dini :
Pour négocier, il faut être deux … !


... mais pas un de plus !

C'est un principe absolu que je respecte toujours. L'ingérence des membres de l'ODU aurait été catastrophique. Ils auraient voulu obtenir plus et Guelleh ne voulait pas donner davantage. La surenchère aurait été stérile ... et il aurait été catastrophique d'énerver Guelleh. Il se serait bloqué et il n'aurait rien voulu signer, pas même cet accord aussi minimaliste soit-il et qui pourtant représente, à mes yeux, une avancée considérable dans l'état actuel des choses.

Journaliste :
Qu'allez-vous faire maintenant. Si j'ai bien compris, votre parti ne sera pas officialisé avant la réforme promise pour 2002 ?


Ahmed Dini :
Ca tombe bien, car je vais en profiter pour me reposer et pour me soigner le plus tranquillement du monde. Pas d'officialisation, donc pas de risque qu'un autre dirigeant du FRUD n'essaye de s'en attribuer le leadership.


Quinze mois de négociations quotidiennes, harassantes, cela fatigue un homme et j'estime que j'ai le devoir de me reposer jusqu'en septembre 2002. Ce que je ferai après cette date ? Eh bien, le moment venu, prenez rendez-vous avec moi et je vous dirai tout ! Il peut se passer tant de choses d'ici là ....


J'ai accompli ma tâche et j'ai assuré la paix civile, tout en permettant à Guelleh d'aller chercher de l'argent à Bruxelles sur présentation de notre accord et de conserver son poste ... Comme on dit en français : " Mieux vaut un très mauvais accord, qu'une très bonne guerre ! "

Journaliste :
Alors heureux et satisfait, Monsieur Dini ?


Ahmed Dini :
Tout à fait ! J'ai la satisfaction d'avoir accompli cette grande œuvre, tout seul, sans aucune aide et j'en suis fier !


Certes, cela ne changera pas grand chose à la vie quotidienne des Djiboutiens et il ne faut pas le leur cacher. Mais si Guelleh obtient de l'argent ailleurs, il s'occupera moins de rançonner les Djiboutiens et cela, ce sera déjà une très grande victoire, dont je m'attribuerai le mérite.

En ce qui concerne les Afars du Nord plus précisemment, j'ai contribué largement, comme cela était mon devoir, à leur redonner leur fierté et une espérance. Dès aujourd'hui, ils sont redevenus des citoyens à part entière et ils n'auront plus à craindre les conséquences dramatiques de la guerre. Rien que cela c'est un acquis considérable.


Journaliste :
Monsieur Dini, je vous remercie.

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Notre humouriste a imaginé la cérémonie de signature du 12 mai 2001.... et les arrières-pensées des deux signataires ! (2ème version)

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L'ordre des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvelOrdre très fermé, qui réunit tous ceux
qui se sont vraiment 'mis en quatre' pour chanter les mérites du régime et du dictateur.
Pouvoir de luisance ou pouvoir de nuisance ?


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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon



GRANDE MANIFESTATION
A BRUXELLES




 

L'ensemble de l'opposition djiboutienne présente à Bruxelles demande à tous les djiboutiens d'être présents
à Bruxelles le 14 mai à 14 h 00

(Porte principale du Parlement européen)
rue Wiertz 60 B-1047 Bruxelles
Wiertzstraat 60 B-1047 Brussel)

pour manifester contre le régime tyrannique de Guelleh

pour demander à la communauté européenne et à tous les Etats donateurs :

- de mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant aller jusqu'à la suspension de toute coopération européenne,
- en conséquence de geler les subventions et aides en faveur de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement par l'intermédiaire d'associations incontestables et bien implantées,
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne utilisation de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,
- la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés à Djibouti

 

L'ARDHD soutient cette manifestation et demande
à tous les lecteurs qui en ont la possibilité d'aller à Bruxelles
et de participer à cette manifestation pour montrer
aux Etats donateurs la vraie nature du régime de Guelleh.

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13/05 L'Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique (ODUB) appelle à participer à la manifestation du 14 mai à Bruxelles

Mobilisons-nous ntous pour contrer l'arrivée à Bruxelles du Président
auto-proclamé de Djibouti et de sa délégation .


Cette venue est une visite officielle qui s'inscrit dans le cadre d'une
conférence entre la communauté européenne et les pays dits les moins avancés
.


Or peut-on qualifier de Djibouti parmi les pays les moins avancés lorsqu'on
sait que notre pays régorge d'une richesse considérable mais reste seulement
au profit des dignitaires du régime .


L'autre question qui nous vient à l'esprit est la suivante .

Peut-on croire que cette clique au pouvoir à Djiboutivienne participe à la
conférence pour le développement du pays voire pour le bien-être du peuple ?


La réponse à cette question est un NON catégorique quand on sait que nos
dirigeants ne partagent pas la souffrance ni la misère du peuple et qu'ils veulent
simplement s'enrichir sur son dos.


Alors chers citoyens djiboutiens dignes de ce nom, le moment est venu pour dire
Non haut et fort à cette sanguinaire issue du Hold-up éléctoral du 09 Avril
1999 .


C'est à cet effet que nous invitons tous les djiboutiens vivant aux quatre
coins de l'Europe, soucieux de la situation de plus en plus alarmante, ainsi
que tous ceux qui s'opposent aux méthodes oppressives d'un autre temps, à
venir manifester

le 14 Mai 2001 à 14H00 à la Rue Wiertz n°60B
1047 Bruxelles
plus précisement en face de la porte principale
du Parlement Européen .


A bon entendeur, salut et n'oubliez pas que l'Union fait la force .


Vive la Démocratie !
Vive la République de Djibouti !
Vive le peuple djiboutien !

Signé L'ODUB
(Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique)


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Parmi les autres organisations qui ont appelé à la manifestation :

Forum pour la Démocratie et la Paix (Belgique)
Association pour le développement et la démocratie (ADD - France)
Association des Réfugiés djiboutiens en France

Observatoire pour le Respect des Droits Humains à Djibouti (France)
Comité des femmes djiboutiennes contre les viols et l'impunité (France)


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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées. Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre. L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur, lors de son envoi)

12/05 A Djibouti : deux villas de la peur ... pour l'une, le danger est à l'intérieur, pour l'autre, il pourrait venir de l'extérieur


J'ai voulu par ces deux textes, écrits sous forme poetique, faire le parallèle de deux célèbres villas. Si une a été enfin découverte, l'autre semble être cachée du regard du public, protégée par un impressionnant service de sécurité. Eh oui, c'est les impôts de Djiboutiens qu'ont assure la protection d'un bâtiment, qui ne sert qu'à l'usage horrible du dictateur Ismaël Omar Guelleh, et de tout ce qui l'entoure.
S'agissant que les tortures et autres pratiques des bourreaux dans la villa ont été dénoncées heureusement par les rescapés des séances et les critiques nationales et internationales de ces multiples milices (la police et l'armée ne sont pas les premières milices du régime), le dictateur Ismaël Omar Guelleh a décidé de changer de lieu qu'aujourd'hui, il n'y a pas un seul endroit où on tue les innocents, mais plusieurs lieux, dissiminés dans la ville de Djibouti, l'ensemble du pays voire jusqu'en Ethiopie. Car n'oubliez que l'Ethiopie de Melez Zenawi a concédé un terrain au gouvernement djiboutien à Dire Dawa. A quoi sert-il? A faire voter des morts, des électeurs inexistants? A sequestrer les Djiboutiens qui passent à Dire Dawa?


Si les deux villas sont différentes par leur objectif respectif, elles ne sont pas moins l'une et l'autre proches dans certains aspects comme par exemple lieu de la peur et de la torture. L'innocent, qui est forcé de rentrer dans la villa Christophe, a déjà la peur, au moment de son arrestation dans des conditions horribles alors que la peur pour le propriétaire de la villa cosue, résulte de la paranoïa, qui est une peur que l'individu se crée lui-même. Pour Ismaël Omar Guelleh, sa peur est conséquente des coups dont il s'est rendu responsable depuis plus de 30 ans. C'est un fait qu'on ne peut l'ignorer. Détenir illégalement le pouvoir, ça protèger contre tous les ennuis en plus du bénéfice qu'il offre par le juteux réseau (transnational) de la corruption organisée au plus haut sommet de l'Etat. Mais cela ne dure pas longtemps. On l'a vu ailleurs dans le monde, M. Ismaël Omar Guelleh.



Histoire des villas

La villa Christophe est connue par le peuple djiboutien depuis une dizaine d'années. Elle appartenait à un Français, qui ne supportait pas la colonisation d'un peuple. Il a mis à la disposition des certains leaders politiques pour leur besoin de programmes politiques. Mais à sa mort, elle est confisquée par un système dirigé par des bourreaux. Elle devient le lieu horrible que racontent, ceux qui ont passé un temps très pénibles de leur vide d'homme, un temps d'humiliation. Une vide brisée à jamais pour ces derniers.

Villa de la CRUAUTE HUMAINE,
Villa de la HONTE HUMAINE,
Lieu d'HUMILIATION et de SOUFFRANCES,
Lieu de HAINE et d'IGNONIMIE humaine,


Lieu inconnu, situé nulle part,
L'Enfer sur terre, sans jugement,
L'Enfer pour les simples, les héros,
Une Tombe de sueur et de sang,


Villa des PRATIQUES horribles...
DE LA TORTURE, DE LA BALLANÇOIRE,
DES COUVERTURES MOUILLEES,
DES VIOLS,
DES BOUTEILLES,
DANS L'ANUS, ETC, ETC, ETC...


Les coups sur les corps, les corps fébriles de l'homme
Le dos courbé pendant des heures,
Les os qui se brisent,
Les cris, les gémissements étouffés,


Lieu des bourreaux, des méchants, des nazis,
Lieu de jeu d'aveux et de sang,
Lieu des tortures de tous genres, de sueur et de sang,
Les yeux rouges de l'inhumain, la volonté de faire mal,


Expression de la dictature, de la violence,
D'un système, du barbarisme d'un groupe,


Villa du FASCISME et de la NÉGATION HUMAINE
Villa de la DISPARITION, de la MORT, de la FIN
De l'INNOCENT, de l'INNOCENTE, du FAIBLE et du HÉRO.





La Villa cosue de Ismaël Omar Guelleh, près de l'aéroport, dotée de toutes les infrastructures: route bien entretenue alors que le réseau routier national est très lamentable, mer (attention aux déchets qu'il peut verser), piscine, verdure, parking de voiture et d'avion (pour s'envoler en cas de coup ...), Internet et encore beaucoup d'autres choses, sécurité maximun (la peur au cul).
Si la villa de IOG est plus visible, n'oublions pas celles des autres dignitaires du système, que ce soient celles du Plateau ou celles d'Arta. Je pense aux biens immobiliers du vieux Hassan, de Bahdon, du Général Meidal, de tel ou tel autre. Sans parler celles des épouses. Oui, elles ont des biens immobiliers. Tous bien sûr, construites avec des fonds publics.


Villa de la CORRUPTION, BIENS MAL ACQUIS,
Symbole d'une richesse FRAUDULEUSE,
Villa de la honte, impropre,
Villa des FOUS, des IGNOBLES,
Un Bunker au soleil, près de la mer,
Les lumières TROMPEUSES, signes de la peur,


Lieu de rencontre des BOURREAUX, des MAFIEUX,
Lieu de décision de tous genres,
Lieu de fous d'un autre genre,
Expression de la PARANOÏA et de la GRANDEUR,


Lieu de l'expression de la PEUR,
De la peur IRRÉELLE,
De la peur de l'OMBRE, du prochain, de TOUT,
Tout simplement de la peur PERMANENTE,
De l'incertitude d'une situation,
Lieu d'une autre SOUFFRANCE,


Symbole de la SOUFFRANCE d'un pays, d'un peuple,
Lieu de CONFLITS PERMANENTS, de PSYCHOPATES,
Asile d'un MALADE FOU, des mafieux fous et peureux,
La mise en scène d'une VIE IRRÉLLE,

A.E.

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13/05 La vraie histoire de Guelleh.

Monsieur Schaal,


Comme nous le savons, cher ami fidèle de notre journal et de notre cause, le Monsieur qui occupe le fameux Palais de l'escale n'est pas arrivé par hasard un beau jour à Djibouti pour s'auto-proclamer Président de la République.

Auparavant, Guelleh avait appris beaucoup de choses sur la politique et sur le Gouvernement. Dès les premiers jours de l'indépendance, ceux qui ont combattu le systeme colonial se sont rassemblés sous la banière d'un seul parti, qui était la LPAI.

Gouled présidait les destinées de ce parti mais jusqu'à cette date, la personne ne connaissait le futur locataire du Palais de l'Escale. Notre 'malin', lui ne comprenait rien à la politique de son oncle qui l'avait recruté en qualité de représentant de la cellule culturelle du RPP.

A partir de ce moment, son ascencion a commencé. Il voulait obtenir le pouvoir à tout prix.
Comme son oncle n'avait plus besoin de ses anciens amis de lutte, il lui donna la responsabilité de la Police politique a Guelleh à charge pour lui d'éliminer les anciens amis. En effet, Gouled voyait en eux un obstacle au dévelopement du pays....


Guelleh a commencé à se faire connaître de la population et à donner ses premiers ordres. L'attentat du palmier en zinc où 6 francais sont morts lui est attribué personnellement. Le gouvernement a été remanié deux fois : le (premier) Premier Ministre Ahmed Dini demissionna rapidement avec 6 membres du cabinet de Gouled.

C'est alors que Gouled réalisa qu'il ne pouvait plus faire confiance à Dini ni à Abdallah Kamil, son successeur. Gouled décida de boucler la vie politique à Djibouti tout en donnant à Guelleh les moyens de combler le vide qu'il restait.

En six mois, l'opposition était decapitée et à l'issue du Congrés de Tadjourah, le RPP restait la seule formation politique reconnue et autorisée à Djibouti. Guelleh, alors chef de la police politique à Djibouti eut les mains libres pour terroriser la population.

La sinistre Villa Christophe fut rempli de détenus politiques. Certains y sont morts comme le lieutenant Abass qui avait fui en 1986 avec Aden Robleh Awaleh. Ainsi qu'Omar Elmi khaireh (député du parti au pouvoir). On a retrouvé son corps (son squelette) le long de la route Nelson Mandela suite aux terribles pluies qui se sont abattues sur le pays en
novembre 1994.


Djibouti a découvert, pour la première fois, le nom de Guelleh, parce qu'il était devenu le chef des bourreaux .. tous les tortionnaires prennaient leurs ordres directement aurpès de lui. Le Colonel Hoche était l'un des fidèles exécuteur des basses oeuvres et du sale travail à Djibouti.

Il était secondé par l'aspirant Haroun qui est réfugié actuellement au Canada, à Montréal.

Guelleh avait beaucoup appris avec son frère Idriss qui gérait depuis l'Ethiopie le commerce des prostitués et l'argent sale : commerce de l'Uranium et expert en pratique de la torture.

Comme neaucoup de djiboutiens s'étaient plaints des pratiques de Guelleh, auprès de l'Ougass Hassan Hersi qui était le guide de la Communauté Issa, Guelleh envoya ses hommes de mains pour le liquider physiquement. Ayant eu vent de la chose, l'Ougass Hassan Hersi, Issa, s'était plaint auprès de Gouled de la mort de ses hommes qui étaient tous des Issa et pour certains des Mamassans. Ils avaient été exécutés sur ordre de Guelleh.

Pour toute réponse Gouled proposa de constituer une commision d'enquête qui ne verra jamais le jour. Apres s'être débarrassé physiquement des principaux opposants, Gouled mit ceux qui restaient, sous la surveillance de la SDS (Police politique) via Paris (Aden Robleh)

Guelleh décida de nettoyer le parti de toutes les fortes têtes qui pouvaient avoir une influence sur le vieux Gouled et/ou qui pouvaient faire changer des choses. A Djibouti la population était terrorisée du fait des actes de torture que pratiquait la SDS.

TouT le monde commenca à avoir peur de la Police politique. Celle-ci surveillait tous ceux qui bougeaient afin de forcer les leaders Afar a demissionné. Il organisa le 18 décembre, le massacre d'Arriba. Il a même eu le culot d'expliquer qu'il s'agissait d'une représaille parce que l'Armée nationale avait perdu des hommes et du matériel dans la localité de khallaf.

Plusieurs depute ont démissioné (Ali Silay, Adabo Kako etc...). Le député Cheiko demissiona du Parti pendant le congrés réuni du 2 au 4 mars lorsque la majorité a refusé la Démocratie.

Guelleh décida d'accroître le peu de pouvoir qui lui restait alors. Il organisa une mise
en scène et il jeta en prison les gros bonnets du RPP. Après cela, les portes du
pouvoir lui étaient ouvertes et il le fait payer cher aux Djiboutiens.


Chers Djiboutiens,
G
uelleh n'est nullement disposé à vous simplifier la vie !

Alors unissons nos forces pour le vaincre.


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16/05 Coucou l'opposition djiboutienne !! Où êtes-vous cachés ???

Je suis surpris de ne rien lire sur votre site, concernant les réactions de l'ODU aux accords IOG / DINI. Comment se fait-ils qu'il n'y ait eu aucune publication. Pourtant, j'ai lu que de nombreux représentants assistaient à la cérémonie ...

Merci de continuer à nous tenir au courant comme vous le faites ....

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Radio-Trottoir se déplace à BRUXELLES : votre chronique !

15/05 Le premier compte-rendu de la manifestation du 14 mai à Bruxelles.

Selon les nouvelles que nous avons reçues, la manifestation a réuni environ 1.800 djiboutiens venus de France, de Belgique, d'Hollande, d'Allemagne et d'Angleterre. Toutes les structures djiboutiennes de l'opposition étaient présentes et en particulier le FRUD au grand complet, sous la direction de Mohamed Kadami et l'ADD avec Hassan MOKBEL.

A l'heure actuelle, faute d'informations précises, nous ne pouvons pas citer toutes les autres associations qui avaient envoyé des délégations : qu'elles nous en excusent et surtout qu'elles nous informent.


Une mise en cause de DINI et de l'accord du 12 mai

De nombreux députés européens sensibilisés par nos communiqués, sont venus saluer les manifestants et ils leur ont demandé de préciser la nature de leur revendication.... et ils ont écouté les principaux slogans : "GUELLEH assassin ! .... DINI complice ...."

Les enfants de Chehem Daoud, encore Vice-Président du FRUD qui avait participé à la cérémonie de signature à Djibouti, étaient présents pour dénoncer l'accord du 12 mai. Il faut se rappeler que le fils de Dini a pris le maquis pour rejoindre les résistants du FRUD ... Les enfants de DINI et Chehem DAOUD sont en total désaccord avec leurs parents ....

Monsieur Kadami s'est exprimé publiquement en particulier pour les journalistes belges et il a manifesté clairement son désaccord avec le texte signé à Djibouti et par voie de conséquence avec DINI.

Les journalistes du pouvoir étaient aussi présents,
mais pour le compte de la SDS !

Les journalistes de la RTD et de La Nation qui ont accompagné IOG à Bruxelles, étaient présents. Ils ont filmé et photographié tous les manifestants. On peut légitimement penser que ce n'est pas pour faire un reportage de presse !
Ils étaient là pour enrichir les archives de la SDS et pour identifier les opposants, afin de pouvoir exercer des actions de représaille ensuite, contre eux et contre leurs familles.


DINI démissionné dès cette semaine ?
Selon des sources de l'opposition bien informées, Monsieur DINI va être démis dans la semaine, de toutes ses fonctions au sein du FRUD. Il sera remplacé aussitôt par une personalité du FRUD qui pourrait être Mohamed KADAMI.


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Les actions continuent après ce premier succès !

Les sénateurs recevront Kadami et Aloumekhani ce matin 15 mai.
Messieurs Aloumekhani et Kadami seront reçues ce mardi matin à 9 heures par un groupe de sénateurs qui vont écouter leurs revendications avant de les transmettre au Ministre belge des Affaires Etrangères.


Une plainte devrait être déposée à Bruxelles contre IOG !
De nombreux djiboutiens vont se joindre au dépôt d'une plainte auprès de la Justice belge contre IOG, pour crimes contre l'humanité et en particulier pour le massacre d'Arriba. Cette action avait été retardée depuis de nombreux mois, à la demande de DINI qui souhaitait ménager IOG, et donner une chance à la signature des accords.


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16/05 Après les sénateurs, MM Aloumekhani et Kadami vont rencontrer prochainement le Ministre belge des Affaires étrangères.


MM Kadami et Aloumekhani ont été reçus par un Groupe de Sénateurs belges le mardi 15 mai. Ils lui ont exposé la situation des Droits de l'Homme et de la Démocratie à Djibouti et ils ont insisté sur les conditions de détention des prisonniers politiques. Ils ont fait état de la nécessité de geler toutes les aides en faveur de ce régime.


Apparemment très convaincus par les preuves apportées, les sénateurs ont décidé d'organiser un nouveau rendez-vous, mais avec le Ministre belge des Affaires étrangères cette fois .... (La semaine prochaine)

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Nouveau : Rubrique Informations Santé

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HISTOIRE ET CULTURE


12/05 DECOUVERTE DE LA " FEERA" L' ANCIEN ALPHABET AFAR

Ceci est un grand jour pour la culture et une étape décisive dans la civilisation afare. En effet, on vient de mettre à jour ce qui peut être l'ancienne écriture afare dans la région d' AOUSSA au sud de l'ÉTHIOPIE.

Selon les sources, les recherches sont menées sous la direction des autorités locales et on espère dans le jour à venir beaucoup plus d'info par le biais de la radio afare éthiopienne.

Cette région est riche en folklore et la tradition afare y est conservée dans son état originel. Selon les informations recueillies auprès des vieux ou les anciens sages, la "FEERA" serait à l'origine une inspiration de la forme des objets, des astres, voire une représentation des êtres vivants. Il ne s'agirait en aucun cas cependant de transcription directe des objets à l'instar de l'écriture chinoise, mais on a relevé sur les alphabets
découverts à ce jour des similitudes le rapprochant beaucoup plus des hiéroglyphes nubiens ou égyptiens. Les anciens attestent aujourd'hui avoir la certitude que certaines "FEERA" reproduisent soigneusement sur la peau humaine ,le "HAXXA" (figures , traits dessinés sur la joue et le dos des hommes et des femmes) ne seraient pas utilisées uniquement pour le soin de la beauté , mais au reste serait une véritable vitrine, un autre support et un moyen de conservation efficace et original de la "FEERA".

En attendant que la "FEERA" soit reconstituée intégralement, je vous serais reconnaissant pour ma part de m'informer par le biais de ce forum(*) sur le cours de ce
sujet. Merci

 

Auteur: GEEDAN ABSUMA
Date / Heure: 10/05/01 9:00 AM

(*) Sauf erreur le forum est celui du site ARHOTABA)

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Forum Communauté djiboutienne

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12/05 Que représente le solde positif de 229 millions d'US$ que Guelleh et l'Etat djiboutien détiendraient à l'étranger ?

Selon les chiffres diffusés par la Banque des Règlements Internationaux (BRI à Bâle - Suisse), Djibouti avait accumulé à l'étranger un solde positif de 229 millions d'US $ au 31/12/00.

Qu'est ce que cela représente ?
- Une richesse exceptionnelle pour un seul homme et même pour un clan ... !
- 416 US $ (env. 3.000 FF) par Djiboutien (sur la base d'une population de 550.000 habitants),
- 1,6 milliards de Francs français : ce chiffre doit être supérieur au budget annuel de l'Etat djiboutien !!!!!

Rien qu'avec les intérêts à 6 %, (96,2 millions de Francs français), on pourrait payer environ 3.200 fonctionnaires pendant un an !!!! Et il y a de 5 à 8 mois de salaires en retard dans la fonction publique.

Cherchez l'erreur ! Qui s'est servi avant les fonctionnaires ?

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14/05 LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
DOM TEL/FAX : (253) 35 80 07
BUR TEL/FAX : (253) 35 78 04
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@yahoo.fr
https://old.ardhd.org/lddh.htm


COMMUNIQUE DE PRESSE N°/12/01/L.D.D.H
DU 13/mai/2001




Il faut éviter que l'accord du 12/05/01
soit une ambition donquichottisme.


La Paix sans le respect des Lois, la Paix sans les libertés fondamentales, la Paix sans la transparence de toutes les actions publiques, cette paix n'est que coquille vide.

Le 12 mai 01, le Frud-armé et le Gouvernement ont signé l'Accord de Paix consécutif à celui signé le 07/02/00 à Paris. Cet Accord a été signé par M. Dini d'une part, par M. Abdallah A.Miguil d'autre part. Cette signature s'est déroulée sous le haut patronage du chef de l'Etat, chef du Gouvernement.

Brefs rappels

En 1991, une rébellion armée éclata dans les régions du Nord de la République.


Le 26/12/1994, des éléments du Frud dissidents signèrent un Accord de Paix, sans pour autant mettre un terme au conflit armé interne.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (L.D.D.H) dés son officialisation le 09/05/99 et conformément à ses objectives, à savoir : agir par tous les moyens légaux pour le respect des droits de l'Homme, en particulier en faveur des prisonniers politiques, et des victimes civiles. La L.D.D.H a fixé en priorité les points suivants :

-situations conflictuelles au Nord
-procès et prisonniers politiques
-situations des syndicats et autres problèmes sociaux
-toutes les violations des droits fondamentaux.

Dans le cadre du conflit armé la L.D.D.H, avec courage, détermination, et constance, a toujours dénoncé et exprimé ses inquiétudes face : aux exécutions extrajudiciaires, aux tentatives d'éliminations des populations civiles, aux blocus alimentaires et sanitaires dans certaines zones du conflit …


Face aux nombreuses atrocités sur nos populations civiles ; à cette guerre fratricide absurde, à cette hémorragie tant humaine que financière, la L.D.D.H dés le mois d'août 1999 a lancé, des Appels pour des négociations, des Appels pressants aux deux belligérants. Le dernier Appel pour la paix date du 7/01/01 soit un mois avant le 07/02/01.


Durant toutes les négociations, à aucun moment, ni de loin, ni de près la L.D.D.H n'a été associée, n'a eu droit à aucune information. La L.D.D.H n'a pas pu obtenir ni le document officiel ni même des écrits si minime, sur ces décisions importantes qui vont, en bien ou en mal, s'imposer sur tous les djiboutiens, ces décisions qui vont hypothéquer, d'une manière positive ou négative, le destin de la Nation, l'avenir de nos enfants, l'existence de nos générations futures.


La L.D.D.H reste confiante, et fait les remarques suivantes :

- seul les chapitres sur les réparations et la décentralisation ont été traités à
fond
- le point sur le multipartisme est un leurre (nous reviendrons sur ce point
dans notre prochaine Diffusion)
- Le point sur la commission électorale nationale indépendante est à notre avis positive si dans la pratique ses membres n'étaient eux aussi choisis pour la circonstance.


La L.D.D.H continue avec vigilance à suivre l'évolution des réformes institutionnelles, qui à notre avis paraissent avoir été négligées par les Accords du 12/05/01

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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, privations de liberté (presse, expression, déplacement), etc..

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?

Hassan dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique.


Cet homme a fait arrêter illégalement Mme Hasna Moumin. Il a menacé de la torturer dans les sous-sols de la SDS, pour lui faire avouer des faits qui sont faux. Puis il a commis un abus de pouvoir en affirmant qu'une plainte contre lui ne servirait à rien, car il représentait le droit ... et qu'il avait le pouvoir.

Arrestation et séquestration illégales, menaces de torture et abus de pouvoir : voilà trois bonnes raisons pour le nommer 'Homme de la Semaine' et pour le signaler avec mention particulière à l'opinion internationale pour ses agissements scandaleux et criminels et sa complicité potentielle à des crimes contre l'humanité.

D'autant plus que si un cas comme celui-ci vient à être connu, c'est qu'il en a commis beaucoup d'autres et qu'on peut le soupçonner légitimement d'avoir participé personnellement à des actes de tortures et à des traitements inhumains et dégradants.

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15/05 ALI DAHAN,Ph.D.
Représentant permanent du Front pour la Restauration
de l'Unité et de la Démocratie (FRUD) aux Amériques
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Québec) G1R 5P5 Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924 Tél et fax : 1-418-529-9513
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr

APPEL AUX PARTICIPANTS
DE LA 3e CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES
SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS
(BRUXELLES 14-18 MAI 2001)
POUR DÉNONCER LA FARCE DU PSEUDO-ACCORD DE
RECONSTRUCTION NATIONALE SIGNÉ ENTRE
M. ISMAËL OMAR GUELLEH, PRÉSIDENT AUTO-PROCLAMÉ
DE DJIBOUTI ET M. AHMED DINI, CHEF DE FILE DE LA 3e
FACTION DES DISSIDENTS DU FRUD, À DJIBOUTI LE 12 MAI 2001


À LA VEILLE DE L'OUVERTURE DE LA 3e CONFÉRENCE
ET POUR DEMANDER DE NE POINT OCTROYER D'AIDE
FINANCIÈRE À LA DICTATURE DJIBOUTIENNE QUI VEUT
SOUTIRER L'AIDE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
D'UNE FAÇON FRAUDULEUSE ET MALHONNÊTE

************
15 MOIS APRÈS SA GESTATION L'ELÉPHANT DE
MM.GUELLEH ET DINI ENFANTE ENFIN D'UNE SOURIS
"TRÈS HANDICAPÉE" ET DONT LES BÉQUILLES SE
TROUVENT À LA CONFÉRENCE DE BRUXELLES



1- 12 MAI 2001 SIGNATURE POUR LA ÉNIÈME FOIS
D'UN PSEUDO-ACCORD DE RÉFORME ET DE
CONCORDE CIVILE


Du 24 décembre 1994 jusqu'au 12 mai 2001, M. Ismaël Omar Guelleh n'a cessé de signer
séparément plusieurs accords avec les Chefs de file des 3 factions des dissidents du FRUD.
À chaque fois que M.Guelleh se trouve en mauvaise posture financière, il utilise ce stratagème pour soutirer l'argent de ses bailleurs de fonds d'une façon malhonnête et frauduleuse.
Tous les accords cités plus haut signés par M.Guelleh avec les Chefs des 3 factions des
dissidents du FRUD : MM. Ahmed Dini Ahmed, Ali Mohamed Daoud dit Jean-Marie,
Ougouré Kifleh Ahmad, Ali Guelleh Aboubaker, Mohamed Adoyta Youssouf (cousin ger-
main de Mohamed Kadamy Youssouf )n'ont jamais été pris au sérieux et suite à chacun
d'entre eux, le dictateur Guelleh a renforcé ses exactions contre les civils.


2- BUT ET OBJECTIF DE LA SIGNATURE DE L'ACCORD DU
12 MAI 2001 À LA VEILLE DE L'OUVERTURE DE LA
3e CONFÉRENCE À BRUXELLES


Samedi, le 12 mai 2001, tout juste à la veille de l'ouverture de la 3e conférence des
Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés à Bruxelles, MM. I.O. Guelleh et Ahmed
Dini ont concocté une fois de plus une mascarade médiatisée en signant un pseudo-accord
dont le but réel est d'extorquer de l'argent des bailleurs de fonds participants à la dite
conférence d'une façon malhonnête et frauduleuse.


Avant même que les signatures de ce pseudo-accord ne sèchent sur le papier, déjà Monsieur Guelleh ne tardait pas à dévoiler le fond de sa pensée d'escroc et la raison ultime de cette entente à la veille de l'ouverture de la dite Conférence qui se résume en quelques mots :

QUÉMANDER L'AIDE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ET PLUS
PARTICULIÈREMENT L'AIDE DE L'UNION EUROPÉNNE ET DES PAYS
FRÈRES ET AMIS.


M. Guelleh déclare d'un façon explicite: "LA MISE EN OEUVRE DE LA RÉCONCILIATION ET DE LA RECONSTRUCTION NATIONALE REQUIERT L'APPUI ET LA SOLIDARITÉ DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE AFIN D'ACCOMPAGNER LES EFFORTS CONSACRÉS À LA RÉHABILITATION ET INSERTION SOCIALES DES JEUNES DJIBOUTIENS, PARTICULIÈREMENT DANS LES ZONES TOUCHÉES PAR LES CONFLITS".


Le but donc de MM. Guelleh et Dini est d'envoyer une délégation à la 3e Conférence
à Bruxelles pour quémander auprès des bailleurs de fonds de l'argent pour soi-
disant venir en aide au Peuple Djiboutien et pour reconstruire le Nord du pays... En
réalité, il en est tout autrement, leur objectif est de soutirer cet argent frauduleuse-
ment pour combattre le FRUD originel, pour étouffer toute velléité démocratique et
pour déstabiliser les pays voisins de la région. Surtout, on utilisera une grande partie
de cette aide pour construire d'autres palais au premier et encore d'autres immeubles
au second. Non seulement, cette aide va passer devant notre Peuple telle de la fumée
mais en plus, elle servira à renforcer la machine de guerre du régime tyrannique.


3- LA VIOLENCE À DJIBOUTI

La violence à Djibouti a atteint son paroxysme depuis l'association de M. Dini aux crimes
perpétrés par M.Guelleh et ses acolytes des 2 premières factions des dissidents du FRUD.
On voit à présent non simplement un génocide contre les Afars mais aussi contre l'ensemble des autres ethnies que composent notre Peuple, la violence est à présent institutionnalisée.


Le Peuple Djiboutien aspire à une véritable paix dans la justice pour tous, mais celle-ci ne
pourra voir le jour aussi longtemps que le sanguinaire Guelleh et ses complices comme Dini ne soient exclus du pouvoir.


A- AU NIVEAU NATIONAL

M.Guelleh est reconnu pour être un tortionnaire notoire qui ne cédera jamais d'un iota
de son pouvoir pour quelconque des 3 factions des dissidents du FRUD. SEULEMENT
UN FRONT FORT ET UNI AVEC L'ENSEMBLE DE L'OPPOSITION POURRA
L'OBLIGER D'ENTAMER DES NÉGOCIATIONS HONNÊTES ET SINCÈRES EN
PRÉSENCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE POUR ENFIN FAIRE
RESPECTER LA DÉCISION DU PEUPLE QUI RÉCLAME SON DÉPART.
C'est pour cette raison que le FRUD originel a rejeté la farce de ce dernier pseudo-
accord illégitime comme il l'a fait depuis 1994 pour les précédents accords. La jeunesse
djiboutienne a rejeté le dit accord parce qu'elle sait que le salut du pays passe par le
FRUD originel qui ne cesse de s'organiser avec patience en accueillant quotidiennement des centaines de Djiboutiens.


M. Cassim Ahmed Dini, co-président de la Commision des réformes démocratiques a
lui-même condamné avec virulence dans un communiqué daté du 3 mai 2001 la capitu-
lation de son père, chef de file de la 3e faction des dissidents du FRUD devant le sanguinaire Guelleh. Il a écrit qu'"IL FAUT ÉLIMINER LE DÉLINQUANT GUELLEH"
et paraît-il qu'il est en route pour rejoindre les combattants du FRUD qui se trouvent quelque part dans les montagnes du pays.


B- AU NIVEAU RÉGIONAL

M.Guelleh et son oncle Gouled ont déjà enfanté un gouvernement Somalien fantoche
issu de la conférence de Djibouti de juillet 1991. Malgré l'échec lamentable du dit gouver-
nement fantoche, Guelleh a de nouveau enfanté d'un autre gouvernement du même type issu de la conférence d'Arta (Djibouti) en août 2000. Ce dernier gouvernement a subi un revers fatal à Mogadiscio le 11 et 12 mai 2001 lors des accrochages avec le mouvement de M. Aïdid. Guelleh entre temps mène une guerre tout azimut contre nos frères du Somaliland.


En Erythrée, tout en courtisant le président de ce pays, Guelleh aide encore les extrémistes religieux qui combattent le gouvernement d'Asmara. En Ethiopie, Guelleh n'a cessé d'armer les séparatistes ethiopiens de la région de Diré-Daoua contre le gouvernement central de ce pays.

Etant donné que M. Guelleh utilise aussi l'aide internationale pour déstabiliser les pays
de la région de la Corne de l'Afrique, nous estimons que la Communauté internationale
a le devoir d'arrêter tout aide et subvention à ce mégalomane afin de freiner son ardeur destructeur.


C- AU NIVEAU INTERNATIONAL

Il n'est point de secret pour quiconque que M.Guelleh est impliqué dans des affaires
louches de trafic de drogue ainsi que dans des attentats terroristes perpétrés contre des
citoyens européens parmi lesquels se trouvent des français. C'est pourquoi plusieurs
plaintes ont été émises contre lui en Europe. Cet ennemi juré des enfants et de la jeunesse est aussi un criminel de droit commun, il fait le trafic des réfugiés vers le Canada pour les membres de sa famille et ceux de ses acolytes.


4- LES DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS PAR LE
TANDEM GUELLEH-DINI


Tout comme le tyran Guelleh, M.Ahmed Dini a aussi amassé ses richesses d'une façon
frauduleuse à partir de détournement de fonds des deniers publics. M.Dini a été à l'épo-
que coloniale vice-président du conseil de gouvernement et ministre de l'intérieur et
grâce à ces titres, il a acquis illégalement ses immeubles. Ce dernier et M. Hassan Gouled Aptidon (ex-président de Djibouti et oncle de l'actuel président auto-proclamé) ont
travaillé ensemble dans les années 50 à 70 contre les indépendantistes et plus particu- culièrement le martyr de l'indépendance, feu Mahmoud HARBI.


Dini est un tribaliste et un aff`[a]iriste qui ne pense qu'à ses intérêts égoïstes et mesquins
c'est pourquoi il continue encore aujourd'hui comme dans les années 50 à 70 sa politique
d'exclusion vis-à-vis les autres ethnies djiboutiennes de la même façon que ses amis
Gouled et Guelleh l'ont fait depuis l'indépendance en 1977.


5- UN VOLET DE L'AGENDA SECRET DU TANDEM
GUELLEH-DINI EST ENFIN DÉVOILÉ LE 12 MAI
2001 EN ATTENDANT L'APPLICATION INTÉGRALE
DE LEUR SCÉNARIO...


Guelleh et Dini ont été obligé de dévoiler un volet de leur agenda secret à cause d'un
besoin pressant d'argent qu'il compte soutirer des participants de la conférence à
Bruxelles. Il est écrit dans leur pseudo-accord qu'il y aurait une ouverture démo[n]-crati-
que en septembre 2002, bien évidemment, ce n'est pas vrai. Ils attendent que le choc subi
par notre peuple lors de cette signature passe et que la poussière tombe pour qu'ils puis-
sent mettre en application l'intégralité de leur scénario.


Le peuple djiboutien qui a compris leur plan machiavélique a d'ailleurs boudé la masca-
rade de la signature du pseudo-accord et a été plutôt solidaire au FRUD originel et à la
mémoire des martyrs tombés pour la liberté et la démocratie. Ce n'est donc pas à cause du périmètre crée par les barbouzes de Guelleh près du lieu de la signature de l'accord du 12 mai 2001 qui l'a empêché d'être présent à cette mascarade. N'avons-nous pas déjà
écrit dans notre mémorandum du 12 août 2000 que la conclusion de ces pseudo-négocia-
tions ne changeront rien au régime oppressif qui viole les droits humains des Djiboutiens
et qu'elles vont se terminer en queue de poisson et feront naître une souris d'un éléphant.


A- LES MÉDAILLES DE LA TRAHISON ET DE LA SOUMISSION

Lors de la séance de signature du dit pseudo-accord, Guelleh la terreur a distribué à ses
acolytes des médailles pour les récompenser de leur traîtrise envers le peuple ... et de leur fidélité envers sa personne...Parmi les récipiendaires figurent M. Ahmed Ibrahim Abdi,
ancien ministre et ancien ambassadeur à Paris qui a réussi à 2 reprises à mettre à genoux M. Chehem Daoud Chehem en mai 1981 et Ahmed Dini Ahmed en janvier 2000 et de les soumettre à M. Guelleh. Trois autres traîtres du FRUD font partie des médaillés :
le combattant suprême anti-indépendantiste : M. Ahmed Dini Ahmed, médaillé pour ses
trahisons des dirigeants du MPL, du FLCS et du FRUD et des intellectuels de la LPAI,
M. Chehem Daoud Chehem, médaillé pour sa trahison du FDLD en 1981 et du FRUD
en 2000 et bien évidemment M. Ali Guelleh Aboubaker, ancien Chef de la sécurité du
FRUD et actuel Chef de Cabinet de la Présidence. De ce dernier,M. Cassim Ahmed Dini a
écrit le 3 mai 2001 ce qui suit : "...


Beaucoup savent par exemple, qu'Ali Guelleh pour ne pas le nommer, a réussi l'exploit en février 1993 de faire écouter à son Maître Ismaël Omar grâce à un micro miniature, la dernière réunion du Comité Central du FRUD tenue à Assa-Gueyla. Il est intolérable de banaliser de telles trahisons dont de valeureux combattants du FRUD et même des civils ont été victimes : une Organisation digne de ce nom doit établir toutes les responsables et châtier tous les coupables tôt ou tard quels que soient leurs niveaux hiérarchiques".

B - PARTICIPATION DE LA 3e FACTION DU FRUD DE M. AHMED
DINI À UN GOUVERNEMENT DIRIGÉ PAR M. GUELLEH ...

Les dirigeants des 2 premières factions des dissidents du FRUD ont déjà intégrés le gou-
vernement dirigé par le tyran Guelleh : MM. Ali Mohamed Daoud, dit Jean-Marie, minis-
tre de l'agriculture, Ougouré Kifleh Ahmad,ministre de la Défense, Ali Guelleh Aboubaker,
chef de cabinet de la présidence, Mohamed Adoyta Youssouf,membre du bureau politique
du Parti Etat de Guelleh, RESPONSABLE DE LA DÉCENTRALISATION (cousin ger-
main de Mohamed Kadamy Youssouf qui pense traire avec les bergers et manger avec
les loups)


Dini fera partie du prochain gouvernement de Guelleh et siégera aux côtés des Chefs des
2 premières factions du FRUD cités plus haut. Le FRUD a appris de source digne de foi
que la date fatidique de septembre 2002 n'est qu'une duperie et qu'en réalité la 3e faction
fera partie du prochain gouvernement beaucoup avant cette date et que Dini se contentera
pour le moment des pécules pour lui et quelques-uns de ses proches. Ainsi, nous constatons que Dini qui traitait les 2 premières factions du FRUD d'avoir baissé leur pantalon devant Guelleh est entrain de faire pire qu'eux en entérinant le statu quo, pire encore, il a même fait un recul si on le compare à l'accord signé à Paris le 7 février 2000.


6 - L'ESPRIT MERCANTILE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS
ET LE GOUVERNEMENT DE LA DYNASTIE DE GUELLEH-
BATAL...OU L'ART DE SAVOIR COMMENT FAIRE PAYER
SES FACTURES PAR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE..


La France, ex-puissance coloniale de Djibouti, a imposé aux djiboutiens des dictateurs
cyniques tels que : MM. Ahmed Dini Ahmed, Ali Aref Bourhan, Hassan Gouled Aptidon
et son neveu Ismaël Omar Guelleh et n'a cessé depuis plusieurs décennies d'injecter des
milliards de francs des contribuables français pour maintenir ces derniers au pouvoir.


Les O.N.G. françaises qui n'ont cessé de dénoncer l'aide de leur gouvernement au régime
dictatorial de Djibouti commencent à se faire écouter par leurs élus depuis que les 2 partis
au pouvoir en France les PS et le RPR sont coude à coude et il suffit d'un cheveu pour
basculer celui d'entre eux qui ne respectera pas la volonté des électeurs. Plusieurs députés français ont commencé à critiquer leur gouvernement et ont exigé le gel de tout aide à la dictature de Djibouti.


Le dilemme est que le gouvernement français ne pourra pas se permettre de couper les
vivres au dictateur Guelleh alors qu'il dispose dans ce pays de sa plus grande base mili-
taire hors de l'hémisphère nord, non plus, il ne pourra pas ignorer les français qui
s'opposent à ce que leur argent aide à martyriser le peuple pacifique de Djibouti.


Vu tout ce qui précède, la France est revenue à l'idée mercantile qui consiste à faire payer
la facture de Guelleh par la communauté internationale et plus particulièrement par
l'Union européenne tout en maintenant sa base militaire à Djibouti.


C'est dans cette circonstance que le gouvernement français entend appuyer la demande
d'aide du régime dictatorial à Djibouti auprès des bailleurs de fonds participants à la
conférence de Bruxelles. Pendant ce temps, Guelleh utilisera une grande partie de cette
aide pour s'armer et massacrer les Djiboutiens tout en augmentant ses comptes qui se
trouvent éparpillés dans différentes banques du monde et qui dépassent la modique
somme d'un quart de milliards de dollars américains.


7- APPEL AUX PARTICIPANTS DE LA CONFÉRENCE DE
BRUXELLES

Le Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie (FRUD) dénonce les
pratiques ignobles de M.Guelleh et de son complice Dini et demande à la communauté
internationale de ne point octroyer aune aide financière au gouvernement dictatorial
de Djibouti.
LE FRUD EXHORTE LES PARTICIPANTS À CETTE AUGUSTE ASSEMBLÉE
DE DÉNONCER LES PRATIQUES D'ATILA QUE LE RÉGIME EN PLACE UTILISE
CONTRE LA POPULATION CIVILE EN GÉNÉRAL, LES ENFANTS, LES FEMMES
ET LES PERSONNES ÂGÉES EN PARTICULIER ET DEMANDE DE TRADUIRE
LES AUTEURS DE CES CRIMES EN JUSTICE.

Fait à Québec, le 14 mai 2001

Ali Dahan,Ph.D.
Représentant permanent du FRUD aux Amériques

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm

DIFFUSION D'INFORMATION N° 3/01/LDDH
DU 13 MAI 2001



UNION INTERPARLEMENTAIRE


CAS N° DJI/09 - AHMED BOULALEH BARREH )
CAS N° DJI/10 - ALI MAHAMADE HOUMED ) DJIBOUTI
CAS N° DJI/11 - MOUMIN BAHDON FARAH )


Résolution adoptée sans vote par le Conseil de l'Union interparlementaire à sa 168ème session
(La Havane, le 7 avril 2001)


Le Conseil de l'Union interparlementaire,

Se référant à l'exposé du cas de MM. Ahmed Boulaleh Barreh, Ali Mahamade Houmed et Moumin Bahdon Farah (Djibouti), qui figure dans le rapport du Comité des droits de l'homme des parlementaires (CL/168/13c)-R1), et à la résolution qu'il a adoptée à ce sujet à sa 167ème session (octobre 2000),

Tenant compte des observations de la délégation djiboutienne à la 105ème Conférence interparlementaire (avril 2001),

Rappelant les éléments ci-après, versés au dossier :

- MM. Boulaleh Barreh, Mahamade Houmed et Bahdon Farah ont été déclarés coupables le 7 août 1996 d'outrage au Président de la République pour avoir lancé " un appel solennel à l'ensemble des militants… et des Djiboutiens à se concerter et se mobiliser pour faire échec, par tous les moyens légaux et pacifiques, à cette politique délibérée du Président Hassan Gouled Aptidon, de régner par la terreur et la force, tout en bafouant notre Constitution et les institutions républicaines " ; ils ont été condamnés à six mois d'emprisonnement, à une amende et à cinq ans de privation de leurs droits civiques ;en conséquence ,ils n'ont pas pu se présenter aux élections législatives de décembre 1997 ,ni aux élections présidentielles d'avril 1999 ;


- leurs procès s'est ouvert malgré l'arrêt de la Cour Constitutionnelle du 31 juillet 1996 qui en vertu de l'article 81 de la Constitution , s'impose à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ; la Cour a statué en effet que la levée de leur immunité parlementaire avait été entachée d'irrégularités , l'Assemblé Nationale n'ayant pas adopté une résolution à cet effet comme le prévoit l'article 64 de son Règlement intérieur et les députés concernés n'ayant pas été entendus non plus , ce qui constitue une violation flagrante de leur droit à la défense ; les autorités parlementaires n'ont cessé d'insister sur l'erreur de procédure commise par ces députés :au lieu de contester le procès-verbal de la séance du Bureau de l'Assemblée Nationale au cours de laquelle leur immunité avait été levée , procès-verbal qui ,à leurs yeux , représente la Résolution requise, ils ont attaqué la lettre par laquelle le Président de l'Assemblée nationale a informé le Ministre de la justice de la levée de l'immunité ; les autorités se sont référées à la décision du tribunal de première instance, qui établissait la régularité de la levée de l'immunité parlementaire ;

- le 7 février 2000, le Gouvernement et la rébellion armée ont signé un Accord-cadre de réforme et de concorde civile qui accordait une amnistie aux rebelles armés ; l'article III de ce texte, intitulé De la démocratie, stipule qu'il " n'y a pas de République viable sans la démocratie ni de démocratie sans un équilibre des pouvoirs, sans la pluralité de l'opinion, la liberté d'en faire état, et sans le droit d'agir pour le faire valoir ",

sachant qu'une levée irrégulière de l'immunité parlementaire rend nulle et non avenue la procédure judiciaire subséquente, raison pour laquelle il s'était enquis de la possibilité d'une révision de leur procès, les autorités ont insisté sur l'impossibilité de cette révision car " aucun fait nouveau ou aucun élément inconnu de nature à faire naître un doute sur leur culpabilité ne s'est produit ou n'a été révélé après leur condamnation ",

ayant à l'esprit la position déjà exposée à ses 166ème et 167ème session à Amman et Djakarta (2000), à savoir qu'il serait indiqué, vu l'esprit de réconciliation dont témoigne l'Accord-cadre, que les anciens députés qui se sont bornés à critiquer verbalement les autorités bénéficient également de l'amnistie ; notant l'avis des autorités, selon lequel l'octroi d'une amnistie aux députés concernés ne s'imposait plus, car ils pourront se présenter aux élections législatives de décembre 2001, étant donné que la période de cinq ans de privation de leurs droits politiques aura expiré d'ici là,

1. remercie la délégation djiboutienne de ses observations ;

2. réitère sa conviction qu'en tenant les propos jugés offensants les anciens parlementaires concernés n'ont fait qu'exercer leur droit à la liberté d'expression, qui serait totalement dénué de sens s'il ne comprenait pas le droit de critiquer l'Exécutif et de dénoncer les abus éventuels ;

3. relève que l'accord de paix reconnaît expressément l'importance de la liberté d'expression dans un Etat démocratique ;

4. est donc très déçu par le peu d'empressement de l'Assemblée nationale à faire un geste tangible de réconciliation, tel qu'une mesure d'amnistie, envers les anciens parlementaires dont les attaques, contrairement à celles des rebelles, n'ont été que verbales ;

5. relève que les décisions du Conseil constitutionnel s'imposent à toutes les autres autorités juridictionnelles et qu'en conséquence le mépris de cette décision par la Chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Djibouti vicie toute la procédure judiciaire ;

6. ne peut donc que conclure que l'Etat, en poursuivant les anciens parlementaires concernés, a violé non seulement leur immunité parlementaire mais aussi leur droit à la liberté d'expression ;

7. invite l'Assemblée nationale à veiller à ce que les droits et privilèges de ses membres soient pleinement respectés et à tout mettre en œuvre pour qu'ils jouissent de la liberté d'expression dont ils ont besoin pour exercer utilement leur mandat parlementaire ;

8. charge le Secrétaire général de porter cette résolution à la connaissance du Président de la République, du Ministre de la Justice, du Président de l'Assemblée nationale et des anciens parlementaires concernés ;

9. prie le Comité des droits de l'homme des parlementaires de poursuivre l'examen du cas et de lui faire rapport à sa prochaine session (septembre 2001).

___________________________

Remarques de la L.D.D.H

Il est décevant de constater la mauvaise foi des dirigeants d'une équipe foncièrement dictatoriale , il est décevant d'encaisser le peu de sérieux accorder pour donner suite aux promesses lancées au Sommet des Nations Unies en septembre 2000 pour l'urgence des ratifications des Statuts de la Cour Pénale Internationale ,promesses lancées par le Président Ismael Omar . Promesses non tenues , malgré les lettres ouvertes de la L.D.D.H au Ministre de la justice chargé des Droits de l'Homme ,et au Président de l'Assemblée nationale , promesses au Monde entier ,si elle reste non tenue , doivent être considérées comme un crime contre l'humanité .


Les différentes décisions du Chef de l'Etat depuis deux ans laissent perplexes ,sont très inquiétantes ,notamment le Statut des magistrats et le Conseil Supérieur de la Magistrature (nouvelles version)

La Résolution adoptée par le Conseil de l'Union Interparlementaire le 7 avril dernier ne peut que réconforter nos convictions ,ne peut que nous encourager dans notre combat pour les Droits de l'Homme ,pour dénoncer les crimes contre l'humanité

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