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LA
LIBERTÉ N° 21
Journal
indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.
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AVERTISSEMENT
: la reproduction de nos articles est autorisée,
(à l'exception des extraits de presse)
à la seule condition de citer la source de la façon suivante
:
"Extrait de LA LIBERTÉ - ARDHD - www.ardhd-old.org"
L'impression et la diffusion de nos pages sont autorisées sans
aucune limitation.
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SOMMAIRE
N° 21 du 13 au 19 février 2000
-
LIBERATION de 39 PRISONNIERS POLITIQUES,
mais de nombreux détenus restent encore incarcérés
dans l'enfer de GABODE,
-
17/02 Le site Internet de l'ARDHD fête son premier anniversaire
!
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon
anonyme en général (pour garantir la sécurité
des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la paix et des Droits de
l'Homme
J'espère
que cet accord est un début de réponses ...
Tout d'abord
j'aimerais prendre un instant pour saluer les efforts que vous déployez
pour non seulement parvenir des informations saines à tous les
djiboutiens mais aussi de combattre par la plume et la voix un gouvernement
djiboutien qui a perdu les pédales.
En second
lieu , je voudrais partager avec votre audience mes espoirs et mes préoccupations
suite à l'accord intervenu entre le Frud ( le vrai ) et le gouvernement
djiboutien.
A 72 heures
de l'accord survenu à Paris entre M.Dini et les officiels djiboutiens
, nombreuses sont les réactions. En effet à l'optimisme
de certains qui accueillent cette nouvelle avec soulagements parce synonyme
de la fin de la guerre et des conséquences désastreuses
pour des populations innocentes , répond la perplexité
d'autres qui se rebiffent ,surpris , obligés de revoir leurs
grilles d'analyse. Une troisième catégorie de gens se
sont gardés de tout commentaire , préférant ainsi
éviter à se hasarder à prévoir les formes
que prendra cet accord.
Je salue
leur prudence au passage. Toujours est-il que ces échos politiques
constituent
une éclaircie inespérée et inattendue qui dissipent
nolens volens un ciel orageux qui planait depuis
quelques temps sur notre tristement célèbre cité-tribu.
Ainsi à
défaut de diposer des différents points de l'accord de
Paris et de boule de cristal ,
on pourrait éssayer de voir dès maintenant le contexte
dans lequel prendra place cette nouvelle .
A prime abord , il n'est un secret pour personne que l'arrivée
au pouvoir d'IOG a été marquée par une succéssion
de faux pas politiques. Ceci tant à l'intérieur du pays
( arrestations d'opposants
politiques , detentions arbitraires etc ) qu'à l'extérieur
(souveraineté bradéé avec L'Ethiopie ,
l'affaire du juge Borel etc).Dévoyé et attaqué
de toutes parts ,les quelques jouttes verbales et vaines explications
de la "famille djiboutienne" jetées en pâture
pour mystifier une population déboussolée n'ont pas suffi
à détruire un climat de suspiscion.
Face à
une situation dont IOG n'a jamais voulu mesurer la gravité ,
le dieu "CASHO" très secoué parce que très
peu habitué à anticiper , s'étrangle avec ses déclarations
et décisions contradictoires.
L'accord
de Paris dans ce contexte tombe à pic. Il permet au régime
en place de souffler , de dévier l'attention , de se relacher
suite aux préssions de ces derniers mois.D'un autre côté
cet accord redore le blason du neveu-président lui apportant
par là une certaine légitimité.Il faut se rappeller
à cet égard qu'il se présente comme le réconcilateur
de la défunte Somalie.Pour cela il avait même obtenu le
soutien de la communauté internationale.
Quant à
la France , notre partenaire"particulier" , malgré
l'embarras dans lequel elle se trouve avec l'affaire Borel, elle ne
pourrait qu'applaudir cet accord. Après tout IOG n'a-t-il amené
la paix au pays.L'homme de la paix ????
Même
en prenant acte de cette bonne nouvelle , on ne peut oublier les mille
autres raisons pour lesquelles on s'oppose à ce régime.
Les récents clins d'oeil en direction des dinosaures de l'opposition
(MUMIN et Ismael Guédi) et le double salto politique de Paris
ne sont qu'un répit dans un pays en lambeaux.
En attendant
d'analyser les termes de l'accord SOYONS VIGILANTS . Quant à
M.Dini dont il faut d'abord souligner la détermination ,force
est de constater qu'il aura fort à faire.Avoir à composer
dans ce mandarinat légué par des ascendants généalogiques
est un exercice fort périlleux.Aurait-il eu tellement de concéssions
au point de vouloir engager des pas de danse avec Méphistophéles
? Quoi qu'il en soit des rumeurs l'ont propulsé au poste de premier
ministre. Dans
le cas contraire et c'est le plus probable , il faudra qu 'il s'arme
de beaucoup de patience et de courage car
on ne dispose pas facilement de 23 ans de gachis et de sorties prolongées
dans la galaxie de
l'absurde.Pourra-t-il faire quelque chose dans un pays où la
population est balkanisée ?
Mais on
est tous djiboutiens me repondrez vous..Je crois qu'il faudra se résoudre
à considerer ce fantasme que 23 années n'ont pas réussi
à lui donner forme , comme définitivement mort.
Mais en même temps on ne peut s'empêcher d'être optimiste
.Comme vous tous j'attends impatiemment l'avenement de la justice ,
la démocratie et du bon sens.
J'espère
que cet accord est un début de réponses qui vont dans
ce sens.
I.S.
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Sommaire --------------------------------------------------------------
15/02
* MOBILISER POUR CONSTRUIRE *
ACTION TCHADIENNE POUR L' UNITE ET LE
SOCIALISME
( ACTUS )
54, Passage des Becquerelles 80 000 AMIENS (FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66 E-Mail : actus@club-internet.fr
N/Réf :
383/SGSF/2000
V/Réf :
AMIENS,
LE 15 FEVRIER 2000
MONSIEUR ALI
ABDALLAH FARES
Porte Parole du Groupe pour le Rétablissement
de la vérité sur Djibouti.
Monsieur
Votre lettre
( courriel ) du 12 Janvier 2000 a attiré toute mon attention.
Cependant je
m'excuse pour ce retard à vous répondre , cependant la
virulence avec laquelle vous en êtes pris à ceux que vous
qualifiez de " bande de trois" ( J-L SCHAAL, R-V CALATAYUD
et MONTEBOURG) et AREF, reste d'actualité , pour cause des accords
de paix signés le 07 Février 2000 entre le Gouvernement
DJIBOUTIEN et le FRUD. Ce langage est excessif me semble t-il , pour
expliquer le fait incriminé.
A Djibouti
comme au Tchad , vous vivez une dictature sanguinaire qui sans l'aide
diplomatique, financière et militaire de la France ne saurait
résister à la révolte populaire. Nos deux pays
hébergent des bases militaires françaises qui depuis des
décennies servent de parapluie aux dictateurs successifs.
Nier une telle réalité c'est faire le jeu de nos bourreaux,
en effet toute attaque dirigée contre ceux qui dénoncent
ces régimes quelle que soit leur motivation , nous paraît
suicidaire. Elle aide plutôt ces criminels et les réconfortent
dans leurs forfaitures.
Toute association ou tout acte susceptible d'affaiblir ces régimes
doivent par conséquent trouver notre appui et solidarité
militantes.
Les récents accords de paix susmentionnés montrent avec
suffisance que le régime Djiboutien est bien une dictature. La
libération de certains prisonniers politiques viennent confirmer
et justifier les écrits de l'ARDHD.
Monsieur,
je n'approuve pas la régionalisation ou la détermination
des origines de Monsieur AREF, qui selon vous serait d'origine yéminite
et de nationalité française.
En tirant les leçons des génocides ethniques (RWANDA,BURUNDI,
RDC, SOMALIE
) qui détruisent notre continent, nous devons
surpasser ce poison que l'impérialisme et la colonisation avaient
distillé afin d'appliquer sa recette " diviser pour régner".
Nos dirigeants-dictateurs
nous sont imposés, ils exercent en réalité des
pouvoirs sur des bases ethniques voire même claniques. Il serait
injuste de qualifier une attaque contre ces régimes comme une
attaque contre l'un des peuples, moins encore contre nos Masses Populaires
qui ne bénéficient pas des services élémentaires
d'une vie humaine normale : eau, nourriture, santé et éducation.
Je suis
convaincu que si vous interrogé des paysans ou des éleveurs
Tchadiens ou Djiboutiens de toutes ethnies et religions confondues,
au fin fond de nos campagnes, ils vous répondront qu'ils vivent
un calvaire.
En conclusion
nos populations sont exploitées par une classe minoritaire clanique
alliée avec quelques ressortissants et figurants d'autres régions
pour les besoins de la cause.
Ce qui est important c'est de juger l'homme pour ses actes concrets
en faveur du développement d'un pays, sa contribution au bien-être
de nos populations, et non par ses origines tribales ethniques, confessionnelles
ou religieuses.
Nombre
de nos dictateurs anéantissent nos états et pourtant ils
se proclament "de pure souche nationale" et entretiennent
voire promulguent des lois sur la nationalité afin d'écarter
tous les concurrents potentiels. Ces espèces de prédateurs
sont mêmes plus nuisibles que certains "nationaux d'origines
étrangères" réellement nationalistes et utiles
à nos pays.
L'Afrique
doit s'unir afin d'éviter d'être marginalisée. C'est
seulement ainsi que le rétablissement de la vérité
sur notre continent sera fait et que nous donnerions un sens à
notre existence.
Le panafricanisme
est une réalité que tout africain conscient doit y apporter
sa modeste contribution. Il y va de notre survie. Arrêtons ainsi
de faire des "origines nationales des personnes" une spécialité
qui au contraire va à l'encontre de ce noble idéal.
Je vous
prie de recevoir Monsieur, mes sincères salutations panafricanistes.
Pour
l'Action Tchadienne pour l'Unité et le Socialisme ( ACTUS )
LE Secrétaire Général
LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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Sommaire --------------------------------------------------------------
La
situation d'embarras dans laquelle se trouve la france est le résultat
de la sale besogne faite dans les années 80-98 ...
Bonjour,
je suis un djiboutien vivant en Suède. Quand je reflechi à
l'assassinat du juge
et du silence de la France j'en suis venu à la conclusion suivante
:
La
situation d'embarras dans laquelle se trouve la france est le résultat
de la sale
besogne faite dans les années 80-98 lorsque la France pour montrer
son soutien au dictateur HASSAN GOULED APTIDON , a utilisée des
manières différentes pour écarter du pouvoir, et
à l'avenir le clan des fourlaba susceptible de présenter
des
futurs candidats à la presidence telle que :
Mr IDRISS FARAH ABANE,
Mr YOUSSOUF ALI CHIRDON,
Mr MOHAMED DJAMA ELABE,
etc ..
et
ce pour satisfaire HASSAN GOULED.
Et aujourd'hui cela sert M. ISMAIL OMAR. Donc dans l'interêt des
deux partis France et
Djibouti, il est bon d'effacer tout chacun de son côté
et de camoufler l'ensemble dans une paix avec Mr DINI.
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Sommaire --------------------------------------------------------------
Bonjour,
Pense librement
Pratique la patience,
Souris souvant,
Savoure les moments speciaux....
Fais toi des
nouveaux ami(e)s
Raconte leur ce que tu aimes
Ce que tu fais partage.....
SENS TOI AU PLUS
PROFOND DE TOI
ELOIGNE LES SOUCIES
OUBLIE LES DIFFERENCES ETHENIQUE.
PARDONNE A TON ENNEMI
VIS DANS LA CONSCIENCE.....
Tiens les promesses
Prends des chances
Essaie des nouvelles choses
Va droit au but....
CULTIVE LES LES
BONNES IDEES
FAIS QUELQUES ERREURS
APPRENDS DE CELLES CI .
Observe les
petits miracles quotidients
Fais en sorte qu´ils se realisent
Ramasse quelques fleurs
Et partage les.....
Regarde le lever
du soleil
Ecoute la pluie et les vagues
Contemples les etoiles
VOILA BEAUTE SIMPLE PARTOUT....
Sois fou !!!!!!!!
Ris de tout coeur
Dispense la joie autour de toi.
SOUVIENS TOI....
DONNE
FAIS CONFIANCE...
RECOIS...
Sois tendre
avec tes proches
Comprend......
Espere , grandis
TRAVAILLE FORT,
SOIS ASTUCIEUX
RASSEMBLES,
ESSAIE DE COMPRENDRE.
FAIS CONFIENCE
A TES FRERES ET A LA VIE
GARDE FOIS EN EUX...
APPRECIE LA CONTEMPLATION,
ACCEPTE LA DIFFERENCE,
RECONFORTE TES AMI(e)s
OUVRES TOI AU MONDE.
ALORS LA VIE SIMPLEMENT ET PLUS HEUREUSE.
C. I.
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10
/ 02 - LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
(LDDH)
Le Président :
Noël ABDI Jean-Paul
Siège : Quartier V, Boulevard DE GAULLE n°66
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tél : (253) 358 007
Domicile Tél/fax : (253) 357 804
Djibouti, le 10 février
2000
COMMUNIQUE
DE PRESSE N°9/LDDH/2000
Le 10 février
2000, à 15h15 et en dehors des heures légales d'ouverture
du Centre Pénitencier de Gabode, 29 prisonniers politiques ont
été relâchés manu militari de la Prison de
Gabode.
Une centaine
de policiers armés de la FNP participaient à cette opération
d'évacuation forcée sur ordre " d'en haut "
car ces prisonniers exigeaient la libération simultanée
de tous les prisonniers politiques.
Dès hier,
la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) avait eu l'assurance
verbale du parquet : " que tous les dossiers étaient constitués
et prêts ainsi que le Texte d'Amnistie, qu'il restait tout simplement
la décision du Président. "
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) considère que les autres prisonniers
sont encore incarcérés uniquement pour leur appartenance
tribale.
Une telle décision,
n'est pas dans l'intérêt du Gouvernement, car les tentatives
de division d'une part, entre le FRUD du Nord et celui du Sud et d'autre
part, entre le FRUD de l'Opposition Armé et l'Opposition Djiboutienne
Unifiée (ODU) sont dangereuses et en contradiction à la
volonté de Paix tant sollicitée et manifestée par
la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH).
La ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) est très inquiété et
demande au Gouvernement de relâcher rapidement tous les autres
prisonniers politiques sans aucune distinction d'ethnie et/ou tribu.
La ligue Djiboutienne
des Droits humains (LDDH) réitère sa volonté pour
une Paix Globale, juste, transparente et définitive.
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LA
LIBERTE : 1.187 ACCES PAR JOUR !
UNE AUDIENCE INTERNATIONALE CONFIRMEE
1
- Statistiques générales
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Nb de sessions du pays d'origine (USA)
Nb de sessions d'origine internationale
Nb de sessions d'origine inconnue
Nombre moyen d'accès par jour
Nombre moyen d'impressions par jour
Durée moyenne des sessions
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01.01.00
- 31.01.00
36,813
7,906
31.6%
41.02%
27.37%
1,187
255
00:09:35 |
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Pendant le mois de janvier
notre site a été consulté 36,813 fois soit une moyenne
de 1,187 accès par jour ! Ce qui est considérable, d'autant
plus que 20 % des lecteurs demandent une impression papier, probablement
pour la diffuser dans leur entourage, ce qui augmente encore l'audience
réelle. Il convient d'ajouter aussi les consultations des abonnés
qui reçoivent le journal dans leur Boite E-Mail et qui ne sont
pas inclus dans ces statistiques.
Près d'un tiers
des lecteurs sont aux USA ... et la durée de consultation moyenne
par connexion est de plus de 9 minutes.
2
- EN JANVIER 2000, les pages les plus imprimées
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Pages
les plus
populai res |
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Pages |
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Page
accueil |
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21,99% |
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00:01:54
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2 |
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Liberté
/ sommaire |
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1,154
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14.59% |
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00:01:46
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Liberté
N. 16 |
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658
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8.32% |
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00:06:01
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Menu
général en français |
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443
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5.60
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00:02:09 |
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5 |
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Liberté
N. 17 |
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357 |
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4.51
% |
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00:06:41 |
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6 |
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Liberté
N. 18 |
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318 |
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4.02
% |
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00:06:02 |
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7 |
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Liberté
N. 15 |
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184 |
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2.45
% |
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00:04:29 |
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8 |
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La
torture à Djibouti |
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191 |
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2,41
% |
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00:04:57 |
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9 |
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Actualité
avant le 26/09/99 |
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179 |
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2,26
% |
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00:01:56 |
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Rappel
total Général |
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7,906 |
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100
% |
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N/A |
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Après les pages d'accueil et les numéros du journal LA
LIBERTE, la page la plus imprimée est la page qui traite de la
torture à Djiboutin suivie par l'actualité avant le 26/09/99.
Le temps de consultation moyen des numéros de LA LIBERTE est
de 6 minutes environ, ce qui est très significatif.
3
- Pays les plus actifs |
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Etats-Unis |
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11,632 |
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2 |
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France |
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8,122 |
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3 |
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Canada |
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6,876 |
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4 |
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Djibouti |
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4,721 |
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5 |
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Belgique |
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1,978 |
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6 |
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UK |
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1,432 |
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7 |
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Japon |
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267 |
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8 |
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Pays
bas |
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148 |
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9 |
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Suède |
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121 |
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10 |
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Suisse |
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98 |
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Plus de 30 % des lecteurs
sont localisés aux USA et plus particulièrement en Virginie
(villes de Vienna et Falls Church), Maryland (ville de Belstville)
et Ontario.
Jour le moins actif
: 6 janvier 2000
Jour le plus actif : 17 janvier 2000
Statistiques
obtenues par Webtrends(C)
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08
/ 02 - LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
(LDDH)
Le Président :
Noël ABDI Jean-Paul
Siège : Quartier V, Boulevard DE GAULLE n°66
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tél : (253) 358 007
Domicile Tél/fax : (253) 357 804
Djibouti, le 8 (?) février
2000
COMMUNIQUE
DE PRESSE N°8/LDDH/2000
Depuis
l'annonce de la signature de l'Accord Cadre pour la Paix et la libération
simultanée de tous les prisonniers politiques par les deux parties
signataires de l'Accord Cadre pour la Paix du 7 février 2000
à Paris, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est
en alerte maximum, et suit avec beaucoup d'attention la situation des
prisonniers politiques incarcérés d'une manière
arbitraire et illégale dans la sinistre prison Gabode.
Jusqu'aujourd'hui,
les prisonniers ppolitiques de Gabode restent toujours dans l'attente
de leur libération et leurs proches, restent toujours assis devant
le Centre Pénitencier de gabode.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très inqiète,
et déclare qu'il est dans l'intérêt du Gouvernement
de relâcher immédiatement tous les prisonniers politiques
sans aucune distinction d'ethnie et/ou tribu.
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15
/ 02 - LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
(LDDH)
Le Président
: Noël ABDI Jean-Paul
Siège : Quartier V, Boulevard DE GAULLE n°66
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tél : (253) 358 007
Domicile Tél/fax : (253) 357 804
Djibouti, le 12 février
2000
LISTE
DES PRISONNIERS POLITIQUES ENCORE DETENUS ET DES PRISONNIERS LIBERES
A
- Prisonniers politiques détenus après le 12 février
2000
A
- 1. Opposition armée - FRUD
1.
Omar Aden Abdi né en 1962
marié père de 2 enfants
2. Abdi Moumin Djama né
en 1980, célibataire
3. Abdillahi Moussa Bouhoul né en 1969, marié
père de 6 enfants
4. Arab Ibrahim Amin né en
1969, marié père de 2 enfants
5. Farah Ali Rirach né en
1963, célibataire
6. Houssein Hagi Awaleh né
en 1964 marié père de 4 enfants
7. Ibrahim Mahamoud Abdi né
en 1977 célibataire
8. Moussa Omar Wais né en
1972 célibataire
9. Osman Youssouf Houffaneh né
en 1967 marié
10. Robleh Farah Arreh né
en 1974 célibataire
11. Waberi Hersi Bahdon né
en 1966 célibataire
12. Ali Abdallah Ismaël
13. Abdulkader Houssein Abdallah
A
- 2. De l'opposition djiboutienne unifiée (ODU)
De
la famille d'Ismaël Guedi Hared membre du Haut Conseil de l'opposition
Djiboutienne Unifiée (ODU)
1.
Ali Robleh Darar
2. Abdillahi Robleh Darar : fils
du Président de l'Opposition Djiboutienne Unifiée,
ancien candidat de l'Opposition aux élections Présidentiells
de l'année dernière.
3.
Abdoulfatah Moussa Ahmed Idriss
A - 3. Détenus depuis juillet 1992
Mohamed
Hassan Farah
Mohamed Ali Araïta
Abdi Bouh Aden
Tous ces
prisonniers politiques sont encore détenus malgré l'Accord
Cadre signé le 7 Février 2000, prévoyant la libération
simultanée de tous les prisonniers par les deux parties signataires
de cet Accord.
Dans cette liste manque
les prisonniers politiques étrangers surtout chez les Oromos,
qui seraient incarcérés sous d'autres chefs d'accusations.
Nous n'avons pas encore d'informations fiables sur ces prisonniers.
B - Prisonniers Politiques libérés
le 12 février 2000
Après vingt
mois et quinze jours de détentionprovisoire arbitraire et illégale
(du 16 avril 1998 au 12 février 2000) les détenus aux
nombres de 10 viennent d'être libérés.
B
- 1 Membres de la famille d'Ismail Guedi Hared membre du Haut Conseil
de l'Opposition Djiboutienne Unifiée
1.
Omar Guedi Hared
2. Wais Guelleh Bahdon
3. Daher Guedi Hared
4. Mahamoud Miguil Okieh
5. Ahmed Hoche Hared
6. Eleyed Aman Obsich
7. Aden Said Hared
8. Said Mabamoud Omar
9. Abdourahman Hassan Aïnan
10. Ibrahim Khaireh Darar
B
- 2 Prisonniers politiques libérés le 10 février
2000
1.
Ali Mohamed Makki
2. Mohamed Kadamy Youssof
3. Mohamed Daoud Chehem
4. Amina Haggar Barho
5. Bourhan Mohamed Cheik
6. Houssein Ali Mohamed
7. Osman Dardar Med
8. Badoul Yayo Said
9. Aboubaker Mohamed Ayoub
10. Aden Hassan Houmed dit Eder
11. Ali Ahaw Houmed
12. Ali Mohamed Ali
13. Daoud Ahmed Ali
14. Haissama Idriss Hami
15. Houmed Moussa Houmed
16. Houssein Ali Houmed
17. Kamil Mohamed Ali dit Kabir
18. Mohamed Ali Mohamed
19. Ahmed Houssein Ali
20. Hassan Hamadou Assamo
21. Abdo Hassan Houssein
22. Abdo Ahmed Mohamed
23. Aden Moussa Aden
24. Ali Ahmed Mohamed
25. Ali Mohamed Ali
26. Ali Mohamed Ahmed
27. Aden Moussa Yakissa
28. Ali Mohamed Houmed
29. Kamil Mohamed Abdallah
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NOUVELLES
BREVES ET REVUE DE PRESSE
12/02
: CONDAMNATION ... ET LIBERATION
DES MEMBRES DE LA FAMILLE D'ISMAEL GUEDI
La justice djiboutienne
est parfois surprenante ! Qu'on en juge :
Jeudi, la semaine dernière,
le Procureur de la République Ali
Mohammed Ardon avait
annoncé que les membres de la famille d'Ismaël Guedi seraient
condamnés à des peines de prison égales au temps
qu'ils avaient passés à titre préventif dans la
Prison de Gabode.
Eh bien il avait vu juste
! La Cour de Djibouti les a condamné ce samedi matin 12 février
2000 à des peines de prison fermes de 16/18 mois environ et ils
ont été libérés le jour même ... comme
prévu. Cela montre qu'à Djibouti, on peut connaître
les décisions de justice avant même les audiences ....
(Boule de cristal ou dépendance avec le pouvoir ?)
M. Ismaël GUEDI a
été condamné à un an de prison avec sursis
et 200.000 FDJ d'amendes.
___________________________________________
(Extrait AFP)
Une
dizaine de nouvelles libérations après l'accord de paix
à Djibouti
DJIBOUTI, 12 fév (AFP) - Une dizaine de détenus de l'ethnie
issa, accusés d'avoir tenté de former un autre mouvement
de guérilla à Djibouti, ont été libérés
samedi après avoir été condamnés à
une peine de durée égale à leur détention
préventive, a annoncé Radio-Djibouti (gouvernementale).
"Ces libérations
sont intervenues dans un souci d'apaisement" dans le cadre de l'accord
de paix du 7 février entre la rébellion afar et le pouvoir
a confirmé à la presse un juge qui a requis l'anonymat.
Le tribunal correctionnel
de Djibouti a condamné à un an et demi de prison ferme
une dizaine de ces prisonniers, a annoncé la radio sans en préciser
le nombre exact. Ils avaient été arrêtés
en septembre 1998 après la découverte de caches d'armes.
Le tribunal a ordonné immédiatement leur remise en liberté.
Un ancien proche
de l'ex-président djiboutien Hassan Gouled Aptidon, Ismaël
Guedi Hared, qui comparaissait libre, a été condamné,
lui, à un an de prison avec sursis et une forte amende, dans
le cadre de la même affaire.
Jeudi, 28 détenus
afars du Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD - mouvement de rébellion armée) avaient été
libérés sans avoir été jugés, trois
jours après la signature à Paris d'un accord de paix entre
le pouvoir et le président de l'aile radicale du FRUD, Ahmed
Dini. Un 29ème détenu afar avait été remis
en liberté en début de semaine.
Cet accord prévoyait
la libération des prisonniers des deux camps qui s'affrontent
depuis 10 ans. Trois militaires djiboutiens détenus par la rébellion
ont également été relâchés jeudi.
Mercredi, une
source judiciaire avait indiqué que les prisonniers afar refusaient
de quitter la prison sans 23 détenus issas, arrêtés
en avril et septembre 1998 après la tentative de formation d'une
guérilla armée dans le sud et la découverte d'une
cache d'armes.
Le procureur
général de Djibouti, Ali Mohammed Ardon, a déclaré
jeudi à l'AFP que, pour une dizaine d'entre, eux impliqués
dans l'affaire de la cache d'armes, le parquet ne réclamerait
samedi qu'une peine de durée égale à leur détention
préventive pour permettre leur libération.
Selon M. Dini,
le régime détenait avant l'accord 47 "prisonniers
politiques" au total, les 29 du FRUD et d'autres appartenant à
l'ethnie issa, majoritaire et qui détient le pouvoir.
(AFP)
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AFFAIRE
BORREL : plusieurs émissions sur les media français.
France
3 :
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12/02
- Le procureur de la République de Paris " n'envisage
pas " de dessaisir les deux juges enquêtant sur la mort de
Bernard Borrel
Extrait
LE MONDE / 12 Février 2000 / Page 11
Le procureur
de la République de Paris " n'envisage pas " d'engager
une procédure visant à dessaisir les deux juges enquêtant
sur la mort de Bernard Borrel, magistrat français mort à
Djibouti en 1995. " Aucun élément objectif ne vient
entacher de partialité et de déloyauté cette difficile
et délicate enquête ", écrit Jean- Pierre Dintilhac,
dans un courrier adressé, mercredi 9 février, aux avocats
de la veuve du magistrat. Dénonçant la conduite de l'instruction,
Mes Olivier Morice et Laurent de Caunes avaient déposé,
jeudi 3 février, une demande de dessaisissement des juges Roger
Le Loire et Marie-Paule Moracchini ( Le Monde du 5 février).
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05/02
- 5 500 soldats français participent à des manoeuvres
dans le Golfe
Extrait LE MONDE / 02 Février 2000 / Page 5 (AFP)
5 500 militaires
français participent, tout ou partie, à une série
d'exercices interarmées dans le Golfe, entre le 31 janvier et
le 17 février, avec, selon la manoeuvre concernée, les
forces émiraties, koweïtiennes, omanaises et qataries. Les
unités françaises déploieront, venues de France
et de Djibouti, des blindés (notamment des chars Leclerc), des
batteries de 155, des hélicoptères, des avions de combat
Mirage 2000, des frégates, un sous-marin nucléaire d'attaque
et le porte-avions Foch. Depuis 1996, date du début des premiers
exercices dans la région, cet ensemble de manoeuvres binationales,
baptisé " Golfe 2000 ", est le plus important jamais
organisé par la France. Des accords de défense lient la
France à la plupart de ces pays, notamment Qatar et les Emirats
arabes unis, qui ont intégré un bataillon dans le contingent
français au Kosovo. - (AFP. )
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14/02
- Du nouveau dans la mort du juge français à Djibouti
Extrait
du Parisien Libéré du 14 janvier 2000
LE JUGE
BORREL s'est-il suicidé ou a-t-il été assassiné
sur ordre du président de la République de Djibouti ?
La polémique
autour de sa mort, le 19 octobre 1995, a rebondi avec le témoignage
d'un ancien militaire djiboutien réfugié en Belgique.
Ex-membre de la garde présidentielle limogé en 1997, Mohamed
Saleh Alhoumekani assure avoir assisté à un curieux entretien.
Bernard Borrel a été retrouvé mort le 19 octobre
à 8 heures, en partie carbonisé dans un ravin à
80 km au nord de la capitale.
Les enquêtes
diligentées depuis se sont toutes orientées vers l'hypothèse
d'un suicide par immolation. Alhoumekani, lui, affirme que, vers 14
heures, cinq personnes seraient venues au palais de la présidence
pour voir Ismaïl Omar Guelleh, alors chef de cabinet du chef de
l'Etat et devenu depuis président de la République. Ces
cinq visiteurs seraient le directeur de la gendarmerie et celui des
services secrets djiboutiens, deux terroristes, Awalleh Guelleh et Hassan
Adouani, et, enfin, un Français originaire de Corse.
Guelleh
aurait dit au chef de cabinet : « Le juge fouineur est mort, les
traces ont disparu. » Mais ce récit se heurte à
deux écueils. Le 19 octobre 1995, Awalleh Guelleh et Adouani
sont détenus à Djibouti.
Le premier,
membre de l'opposition djiboutienne, pour sa participation à
l'attentat contre le Café de Paris en 1990 (un mort, cinq blessés).
Hassan Adouani, lui, est tunisien. Arrêté après
l'explosion d'une bombe à la terrasse de l'Historil, autre café
« français », en 1987 (15 morts, 45 blessés),
il purge une peine de réclusion à perpétuité.
Mais Alhoumekani
affirme que Awalleh Guelleh pouvait sortir de prison pour une nuit et
réintégrer sa cellule le lendemain. « C'est invraisemblable,
s'insurge Me Szpiner, avocat du président djiboutien. Guelleh
et le président sont ennemis jurés. De plus, ce dernier
n'avait aucun mobile pour faire tuer le juge Borrel. »
Elisabeth
Borrel, elle, soutient que son mari a été assassiné
parce qu'il détenait des informations sur l'implication du pouvoir
djiboutien dans des dossiers sensibles. Elle accuse les autorités
françaises d'avoir aidé les chefs de cette importante
base de l'armée française à étouffer l'affaire,
notamment en empêchant l'ouverture d'une information judiciaire
après les faits.
Or, une
instruction pour « recherches de causes de la mort » a été
ouverte en février 1996 à Djibouti.
Une seconde
est menée d'abord à Toulouse puis à Paris. Il en
ressort qu'« introverti, triste et dépressif », le
magistrat souffrait de son exil. D'après un ami, il semblait
habité les derniers temps « par une souffrance secrète
». Mais une nouvelle expertise a été ordonnée
pour tenter de déterminer les causes exactes de la mort du juge.
«
L'autopsie,
réalisée quatre mois après le décès,
dit qu'il n'a pu s'immoler, relève Me de Caunes, avocat de la
famille. Il a été brûlé après sa mort.
»
E.M.
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16/02
: ET LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ?
Pour quand ?
Tous les
observateurs ont suivi avec intérêt la signature de l'accord
cadre le 7 février à Paris. Beaucoup se sont interrogés
sur les véritables raisons de la précipitation apparente
: affaire BORREL, obligation de satisfaire aux conditions imposées
par le FMI en terme de démobilisation, image de marque internationale,
lassitude des combattants sur le front, .... Plusieurs raisons sont
certainement imbriquées ... mais à l'heure actuelle, nous
sommes réduits à émettre des hypothèses.
Dans les
faits, la connaissance de ces raisons est-elle si importante ? Oui et
Non !
Non,
car ce qui est capital, c'est le processus de Paix qui a été
initié avec ce premier accord conclu entre les deux forces. Nous
savons tous combien il est difficile de faire les premiers pas vers
la réconciliation après une décennie de combats
et d'horreurs ...
Le processus
est encore très fragile et mal défini. Chaque djiboutien
voudrait y insérer, ses propres espérances : libéralisation
du régime, instauration de la véritable démocratie,
fin de la dictature et de toutes les violations des D.H., liberté
d'expression, liberté de la presse, ... Nous avons eu connaissance
d'interrogations, et même de déceptions, de doutes, voire
de critiques ... parce que les choses n'avancent pas assez rapidement
et surtout probablement parce qu'elles ne sont pas clarifiées
!
Mais ce
processus est la base de ce qui peut devenir demain une grande réforme
et un grand soulagement pour le peuple djiboutien. C'est la raison pour
laquelle nous devons le soutenir...
Oui,
car beaucoup ont l'impression que le processus aurait mal démarré
et qu'il pourrait patauger aujourd'hui, faute d'un accord sur un échéancier
précis et sur des points concrets de mise en application : les
mots utilisés dans l'accord sont choisis pour que chacun puisse
y trouver la réponse qu'il attend, mais ils ne constituent pas
un engagement véritable sur des réformes précises
en terme de liberté et de démocratie.
L'accord
donne l'impression d'avoir mal commencé puisque nous avons assisté
dès les premières heures qui ont suivi la signature, à
des mesquineries pour la libération des prisonniers : la libération
a été repoussée de plusieurs jours, tous les prisonniers
ne sont toujours pas libérés (voir
notre liste), d'autres ont d'abord été condamnés
avant d'être libérés (Djibouti est l'un des quelques
pays où les décisions de justice peuvent être connues
officiellement avant les audiences publiques ...)
Au total
39 prisonniers ont bien été libérés au lieu
des 47 que le Chef de Cabinet de M Guelleh avait annoncé lundi
7/02 devant les caméras. L'impartialité commande de constater
que la sortie de 39 personnes de l'enfer de Gabode, est déjà
un résultat. C'est un premier pas que nous saluons, mais les
conditions dans lesquelles il a été franchi, pourraient
laisser supposer que les parties signataires (ou l'une d'entre elle)
n'ont pas véritablement la volonté de réaliser
la grande réconciliation nationale.
D'où
l'intérêt évident de connaître les motivations
de chacun : car les raisons qui ont motivé 'l'urgence' hier pourraient
s'être dissipées grâce à cet accord, avec
pour conséquence aujourd'hui l'enlisement de la démarche
courageuse ....
Qu'attendons-nous
à court terme ?
- La libération
de tous les prisonniers politiques,
- Une
amnistie générale en ce qui les concerne afin qu'ils
ne soient plus soumis à une action pénale toujours en
cours et au risque d'être de nouveau incarcérés,
- Le droit
à l'expression,
- Le rétablissement
de la liberté de voyager à l'intérieur (suppression
des barrages et des laissez-passer) et à l'extérieur
(restitution de tous les passeports),
- La
restauration de la Liberté de la presse d'opposition est urgente
- elle ne peut plus attendre. Il faut que chacun puisse exprimer et
diffuser son sentiment, sa sensibilité dans des journaux engagés
et non plus uniquement sous la forme des communiqués publiés
dans notre journal.
En un mot
nous attendons très vite des signes forts, dans le domaine des
Droits de l'Homme, qui montrent la détermination des signataires
et qui crédibilisent les volontés de changement exprimés
à Paris. Faute de quoi, tout sera à refaire.
Jean-Loup SCHAAL
ARDHD
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17/02
LE SITE INTERNET DE L'ARDHD
FETE SON PREMIER ANNIVERSAIRE !
La
diffusion du site a commencé le 17 février 1999, à
la suite de la condamnation injuste de Me AREF et nous avons enregistré
les premières connexions le jour même.
L'audience
n'a jamais cessé d'augmenter au fil des mois. En
février 2000 nous avons dépassé le record de janvier
2000, puisque le nombre moyen de pages consultées par jour
est de 1.909 avec 385 demandes d'impression ! (Il est vrai que l'actualité
à été riche ... et que nous avons publié
aussi rapidement que possible le texte de l'accord cadre signé
à Paris et la liste des prisonniers libérés et
de ceux encore détenus ...)
Le
site est consulté en particulier par :
- de nombreuses
Associations qui agissent en faveur des Droits de l'Homme (en particulier
Amnesty International, Reporters sans Frontières, Avocats sans
Frontières, Union des avocats européens, Institut des
Droits de l'Homme du Barreau de Bordeaux, UIDH, Alliance francophone,
Agir ensemble pour les Droits de l'Homme, Survie, etc..) et dont tous
les communiqués concernant la situation à Djibouti tous
été publiés.
- des autorités
politiques (France, Djibouti, Canada, Suède, etc..)
- des djiboutiens
résidant à Djibouti et par ceux qui sont expatriés
(en particulier USA, Canada, Suède, ..)
- des journalistes
français et étrangers,
- des français
qui sont préoccupés par la situation des D.H. à
Djibouti.
Il est vraisemblable que le site a joué un rôle important
(mais impossible à mesurer) dans les domaines des Droits de l'Homme
et dans le processus de Paix :
- en dénonçant
toutes les violations des D.H. commises à Djibouti et en rappelant
sans cesse le sort des prisonniers politiques dans l'enfer de Gabode,
afin qu'ils ne soient pas oubliés ..
- ....
Nous
sommes récompensés car notre action, totalement bénévole,
a contribué à servir la cause des Droits de l'Homme
à Djibouti. C'est la raison pour laquelle nous continuerons
à diffuser toutes les informations tant que le peuple de Djibouti
n'aura pas retrouvé la sérénité, la justice
et la démocratie.
Un grand merci à tous ceux qui ont soutenu
notre initiative et qui ont fait connaître le site autour d'eux.
Un grand merci à tous les journalistes qui ont relayé
nos informations.
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