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LA
LIBERTÉ N° 26
Journal
indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.
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La résidence personnelle de M. Guelleh à Djibouti
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Toutes
les informations
que le régime dictatorial
de M. Ismaël Omar GUELLEH
cherche à vous cacher...
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AVERTISSEMENT
:
- l'utilisation
de tous nos articles est autorisée,
(à l'exception des extraits de presse, et ce, pour des raisons
de propriété intellectuelle).
- l'impression
et la diffusion du journal sont autorisées et même recommandées
!
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Il
vous est demandé simplement
de citer la source de la façon suivante :
"Extrait de LA LIBERTÉ - ARDHD -
https://old.ardhd.org" |
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SOMMAIRE
N° 26 du 18 mars au 24 mars 2000
-
La grogne des étudiants qui ne reçoivent plus leurs bourses
:
Les affirmations de l'Ambassade ne sont pas confirmées par les
titulaires.
- le discours d'Aden Robleh, Président du PND
- la suite de l'affaire BORREL dans les principaux medias.
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon
anonyme en général (pour garantir la sécurité
des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la paix et des Droits de
l'Homme
15/03
APPEL DES ETUDIANTS DJIBOUTIENS EN FRANCE
QUI SONT PRIVES DE BOURSE D'ETUDES.
MODELE DE PETITION
(Deuxième diffusion)
Bonjour,
Je voudrais
attirer votre attention sur le triste sort des étudiants djiboutiens
en France qui sont privés de bourse d'études depuis décembre
1999. Comme vous vous en
doutez, presque que tous ces étudiants sont endettes mais le
pire est qu'ils n'ont même pas de quoi prendre le repas de midi
aux restaurants universitaires (repas qui coûtent
environ 15 FF). Plusieurs de ces étudiants ont lâché
leurs études et se sont réfugiés en Belgique, Pays-Bas,
Grande Bretagne ou ils pourront avoir une allocation de
subsistance. Il est évidemment triste de voir la jeunesse du
pays finir dans les banlieues des grandes villes européennes,
et c'est pour cela que nous demandons a vous
SVP de :
1- de diffuser
très largement ce message (c'est vital) aux djiboutiens, associations
djiboutiennnes, médias...
2 - de
rediriger la pétition ci dessous vers l'ambassade de Djibouti
en France (webmaster@amb-djibouti.org).
Notre
pétition n'a d'autres buts que le rétablissement du paiement
régulier des bourses études. Au moment ou le gouvernement
djiboutien déploie beaucoup d'énergie et de
moyens financiers pour s'occuper du malheur du peuple frère somalien,
il nous semble que sa première responsabilité est de respecter
ses engagements envers ses étudiants.
Etudiants
djiboutiens.
Paris, 15 mars 20000
Pétition
--------------
Monsieur
l'Ambassadeur,
Comme vous
le savez, les étudiants djiboutiens en France n'ont pas eu droit
a leurs mensualités de bourse depuis décembre 1999. Cette
interruption de bourse fait peser des graves menaces aux projets professionnels
de ces étudiants et a été fatale pour nombre d'entre
eux qui ont abandonne leurs études pour aller se réfugier
en Belgique, Pays-Bas, Grande Bretagne.
Cet échec
est gravissime pour notre pays tout entier d'autant plus que l'éducation
figurait au premier plan dans le programme du candidat Ismael Omar
Guelleh (voir plate-forme sur le site
www.ismail-omar.com).
En conséquence,
nous exigeons, Monsieur l'Ambassadeur, le rétablissement du paiement
régulier des bourses études.
Veuillez
agréer, Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de ma haute considération.
Paris,
le 15 mars 2000
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20/03
: En dépit des assurances de l'Ambassade et d'un premier versement
de rattrapage obtenu à la suite de la campagne médiatique
organisée par les Etudiants Djiboutiens de France, la grogne
persiste dans le milieu étudiant, qui exige le paiement de deux
mois d'arriérés.
1 - Nous
avons reçu ce jour un message de l'Ambassade de Djibouti qui
nous informe que les bourses sont intégralement payées
depuis 10 jours. Nous publierons intégralement le communiqué
si son auteur nous en donne l'autorisation.
2
- Les étudiants djiboutiens interrogés sur ce fait nouveau
nous ont confirmé :
Nous sommes
atterrés par les mensonges de M. Doualeh qui prêteraient
a sourire si la chose dont nous parlons n'était pas grave. M
Doualeh prétend que « la bourse des étudiants djiboutiens
a été débloquée en temps et en heure par
le gouvernement djiboutien » (*).
Ceci est
complètement faux : au moment de notre pétition, les étudiants
djiboutiens en France subissaient un retard de 3 mois.
Depuis
le gouvernement a verse un mois de bourse plus les remboursements de
frais d'inscription universitaires dont les élèves s'étaient
acquittés en octobre dernier.
Donc il
reste a payer les mois de février et mars 2000.
Les restaurants
universitaires M Doualeh ne font pas crédit et si vous voulez
M Doualeh prendre connaissance de l'exacte réalité, venez
sur le terrain ....
Etudiants
Djiboutiens de France.
(*) L'Ambassade
admet ensuite dans son communiqué un retard effectif d'un mois.
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Je prends ma
plume pour apporter une précision à un message que j'ai
lu provenant d'un certain Samatar Abdallah Miguil, qui se dit faire
partie d'un regroupement quelconque qui oeuvre pour le rétablissement
de la vérité.
J'ai l'impression que pour ces "rêveurs nostalgiques"
le sens du mot Vérité est autre que la définition
universelle.
De quelle vérité veulent-ils nous parler quand ils ont
eux mêmes ( et en premier Samatar qui vit à Toronto, Canada
en tant que réfugié ) fuient le régime de ce dictateur-président.
Ayez messieurs le courage d'affronter la réalité que vous
vivez et arrêtez de vous jeter de la poudre aux yeux.
Chassez le naturel
et il revient au galop disait quelqun.
Vous tentez d'amadouer
Ismael O.G, mais n'oubliez que des tas d'autres se sont cassés
les dents à ce jeu.
Alors un conseil
messieurs réintégrez les rangs de la majorité djiboutiennes
qui rêvent de voir un jour leur pays nettoyés des sangs
sues pendant qu'il est temps.
Méditez
l'exemple de la victoire de Me Wade au Sénégale, la persistence
finit toujours par payer , qui a mis fin à plus de 20 ans de
règne sans partage.
MJ
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BRUITS
ET RUMEURS
17/03
Affaire BORREL - Les deux juges français et le procureur devraient
confirmer la thèse du suicide !
Selon toutes
probabilités, les juges LE LOIRE et MORACCHINI devraient confirmer
la thèse du suicide - obéissant aux instructions qu'ils
pourraient avoir reçues ??? . Lors de la reconstitution, le juge
Le Loire a réussi à trouver des explications à
tout. Selon LE FIGARO, il aurait réussi à démontrer
comment le juge se serait suicidé en se déshabillant,
en s'apergeant d'essence et en parcourant une certaine distance tout
en étant déjà "embrasé" et en
se donnant un coup "post mortem". Avec ces magistrats, on
a l'impression que la fiction devient réalité.
D'ici à
ce qu'ils arrivent à expliquer que Me Montebourg est le coupable
!
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17/03
Les interviews (presque) imaginaires de La Liberté. Cette semaine
Fares le Djiboutien.
Après
la campagne de nouvelles diffusées sous le pseudonyme de Fares
Le Djiboutien, tous les jours sur Internet, nous avons décidé
d'interviewer l'auteur. Après quelques recherches nous avons
identifié Ibrahim Ali Abdallah et nous avons fermé les
yeux.
Dans notre
rêve, nous
le contactions, à Djibouti, à son bureau dans la nouvelle
agence djiboutienne de communication créée récemment
par Ismaël Omar Guelleh, pour prendre le contre-pied des informations
diffusées par les médias français et européens
dans l'affaire Borrel.
LL : M Ibrahim
Ali
IAA : Oui,
c'est moi
LL : Monsieur
le Directeur, nous vous remercions de nous avoir accordé cet
entretien que nous publierons dans notre journal LA LIBERTÉ.
IAA : Ne dites
pas que je suis directeur. Je ne suis encore que sous-directeur, mais
je travaille dur pour prendre la place du directeur et alors vous verrez
tout ce dont je suis capable. Vous n'avez encore rien vu. Je ferais
mieux que Goebbels pour la communication de notre vénéré
Président.
LL : Nous
en sommes convaincus. Pouvez-vous nous expliquer la raison pour laquelle
vous tenez tant à vous faire passer pour un intellectuel vivant
à l'étranger.
IAA : Faire
croire que l'on vit à l'étranger ça augmente la
crédibilité et j'applique le dicton : "Nul n'est
prophète en son pays". Mais c'est vrai, je vais souvent
à Dire Dawa en Éthiopie, la région d'où
est originaire mon bienfaiteur M. Guelleh. Je suis un vrai intellectuel,
j'ai fait des études au Lycée et j'ai redoublé
plusieurs classes, ce qui me permet d'en savoir plus que mes compatriotes
qui ont filé tout droit vers le Bac en survolant les classes.
J'ai pris mon temps pour bien assimiler. C'est un avantage, une force,
non ?
LL : Vous
avez rappelé récemment que vous aviez combattu pour la
Démocratie et pour la Liberté et que vous êtes en
contact avec de vraies associations de Défense des Droits de
l'Homme. Pouvez-vous nous en parler ?
IAA : J'ai
d'abord travaillé, mais ne le répétez pas, pour
les services du renseignement et je prenais des risques pour leur fournir
... (silence). Non je ne vous dirais rien là-dessus. En revanche,
c'est vrai qu'avec Internet j'ai eu la possibilité de prendre
contact avec des Associations pour la Défense du Nationalisme
: des vraies associations qui privilégient la cohésion
nationale et les citoyens, des Associations qui luttent contre l'influence
des étrangers sur leur sol. J'ai beaucoup appris avec elles sur
les méthodes et sur la communication. De temps en temps, je leur
demande de corriger mes textes.
LL : Cela
ne nous intéresse pas beaucoup ! Pour quelles raisons avez-vous
concentré vos attaques sur les trois français que vous
qualifiez de mercenaires ?
IAA : D'abord,
on n'avait pas grand chose à dire pour défendre le grand
chef. Il fallait donc détourner l'attention sur d'autres personnes
(ça c'est une recette que j'ai appris dans les livres) et j'ai
eu l'idée géniale de concentrer toute la communication
sur eux.
En martelant
sans arrêt le même message, on finit toujours par faire
entrer le doute dans la tête des gens. Comme cela, ils oublient
les condamnations arbitraires, le musellement de la presse d'opposition,
les prisonniers de Gabode, l'affaire Borrel et l'impasse actuelle de
la conférence pour la Paix en Somalie. Une preuve : eh bien l'Ambassadeur
de France a repris mes thèses et il a attribué, en privé,
la relance de l'affaire Borrel à Me Montebourg. Ca c'est un super
coup dont je suis fier !
LL : Évidemment
c'est une méthode. Mais n'a-t-elle pas une limite ?
IAA : Peut-être
bien, mais je vous le rappelle, je n'ai pas d'autres arguments pour
défendre le chef et je tiens à ma place. M. Guelleh est
content et il me félicite souvent. J'espère qu'il va me
donner bientôt la place de directeur et alors il verra jusqu'où
peut aller ma fidélité.
LL : vous
nous l'avez déjà dit. Pouvez-vous nous expliquer les raisons
pour lesquelles vous avez comparé votre patron à Poutine
luttant contre les populations civiles en Tchéchénie ?
IAA : Ca,
il semble que c'était une connerie ! Je la regrette. Mais ce
sont les Associations dont je vous parlais qui m'avaient conseillé
de le faire... Je ferai plus attention à l'avenir.
LL : nous
vous remercions d'avoir répondu à nos questions. Qu'allez-vous
faire maintenant ? Quels sont projets ?
IAA : Multiplier
les efforts. Mettre quatre messages - au lieu de deux - tous les jours
sur Internet. Écrire aussi des messages pour mes trois copains,
afin de multiplier l'information. Il faut émettre des messages,
toujours plus. Et puis je dois obtenir que le directeur me donne la
clef du bureau, afin que je puisse aussi envoyer des messages le jeudi
après-midi et le vendredi pendant le week end. Vous comprenez,
quand je n'ai pas accès à l'ordinateur du bureau, je ne
peux pas servir notre maître.
LL : Bien
sur. Que lisez-vous en ce moment ?
IAA : j'ai
retrouvé mon Lagarde et Michard de 4ème et je le relis.
Il y a tellement de choses à apprendre dans ce livre, qu'il est
nécessaire de le lire plusieurs fois pour bien assimiler. J'y
trouve sans cesse de nouvelles citations qui me servent pour compléter
mes messages.
LL : Monsieur
le futur directeur, nous vous remercions.
(Nous
rappelons que cette interview est purement imaginaire
et que toute ressemblance avec un personnage existant est fortuite)
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Fares
le djiboutien
est-il vraiment le personnage qu'il présente sur Internet ?
D'après
nos sources,
le fonctionnaire
qui se fait appeler "FARES le Djiboutien" se nomme Ibrahim
Ali
Abdallah.
Il ferait partie des proches de M. Ismaël Omar GUELLEH. Ce dernier
lui aurait confié un poste de sous-direction dans la nouvelle
agence djiboutienne de communication qui a été créée
il y a quelques mois.
il ne serait
plus étudiant et il ne vivrait pas à l'étranger
contrairement à l'image "embellie" qu'il aimerait donner
de sa personne. (On peut d'ailleurs se poser la question de savoir
si le fait de vivre à l'étranger pour un djiboutien est
porteur d'image et de crédit ? nous avons simplement constaté
qu'il tenait beaucoup à le faire croire !)
Ni la qualité
de ses messages, ni sa prose ne laisseraient supposer un seul instant
qu'il puisse être un intellectuel. Mais il se plaît à
le répéter si souvent et de notre côté, nous
n'avons trouvé aucune raison valable pour lui faire de la peine
en le contredisant !
Il exécute,
même si c'est parfois avec une certaine maladresse, le travail
pour lequel il serait rémunéré. Cela mériterait-il
une critique ?
Son avenir semble
désormais étroitement lié à celui de M.
Guelleh. Il serait donc normal qu'il essaye par tous les moyens de replâtrer
l'image tellement malmenée de son patron. La tâche serait
rude pour lui et les risques à terme ne sont pas négligeables.
Il ne manque
pour cela ni de courage, ni d'humour. En particulier, il ne craint pas
d'affronter ses propres contradictions : rappelons qu'il compare M Guelleh
à Poutine luttant contre les populations tchétchènes
et qu'il parle en même d'action pour la Démocratie et pour
les Droits de l'Homme. S'est-il rendu compte
A ceux
qui s'étonnent de son silence, parfois. Il suffit de savoir que
les bureaux sont fermés à Djibouti pendant le week end,
du jeudi midi au samedi matin. Son niveau dans la hiérarchie
ne l'autoriserait probablement pas encore à disposer des clefs
du local. Il serait alors contraint d'attendre l'ouverture des bureaux
pour accéder à l'ordinateur qui seraitt mis à sa
disposition par l'administration djiboutienne. Ce pourrait être
le cas pendant la fête du mouton.
Il a eu
le mérite d'avoir contribué à développer
la diffusion de notre site auprès d'un grand nombre de nouveaux
lecteurs et nous lui en sommes reconnaissants. Enfin ses messages, avec
leur construction simpliste et directe, nous font toujours sourire,
ce qui n'est pas fréquent avec l'actualité djiboutienne.
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17/03
: Nous publions les extraits d'un communiqué
reçu ce matin en réponse à notre communiqué
:
Groupe pour le
Rétablissement de la Vérité sur Djibouti.
Nous sommes un
groupe de Djiboutiens d'origines Afar, Somalie, Yéménite
et
autres, sans aucune attache politique, et qui vivent à l'étranger.
Nous
sommes connues par tout nos amis djiboutiens et djiboutiens et
nous sommes
encourager par leur soutiens. Nous sommes plus de 50 personnes, qui
vivent
dans tout le coins du monde: Canada, Japon, Inde, France, Belgique.
Notre
cher ami Ibrahim Ali Abdallah qui est notre porte parole, est un
étudiant comme nous, et vos accusations laissez moi vous porter
quelques
précisions à vos propos qui sont démesurés
et diffamatoires. (...)
Je
ne trouve pas que cela soit une bonne façon de procéder
de tenir des
propos aussi vulgaires . Vous avez le droit de porter des critiques,
mais
vos
mensonges riducules me degoute vraiment, vous accusez mon confrere
d'etre un fonctionnaire qui travaille à djibouti.
Mr Ibrahim est
jeune, brillant, compatriote et qui est ETUDIENT A
L' ETRANGER COMME MOI ET COMME TOUT LE RESTE DU GROUPE
Vous n'etes pas en mesure de tenir une critique constructive, seulement
des
paroles de la rue.
D'autant plus
que vous vous êtes donné l'effort de créer une page
web
anti-liberté accessible au large public, en tant que djiboutien
permettez
moi de vous dire vos commentaires de rues, (bruits et rumeur), sont
vraiment
deplorable et drole.
Samatar Abdillahi
Miguil
Membre, du Membre, du Groupe pour le
Rétablissement de la Vérité sur Djibouti.
Note de l'ARDHD
:
Nous prenons acte de la réponse de M Samatar Abdillahi que nous
avons décidé de publier au titre d'un soi-disant droit
de réponse, même si la forme n'est pas respectée.
Victimes d'une
campagne de diffamation "permanente" sur Internet, à
laquelle nous nous sommes toujours refusés de répondre
(car nous estimons que l'information doit être contradictoire
et qu'il est normal que des sensibilités différentes puissent
s'exprimer librement) nous constatons que maintenant les trois principaux
auteurs, ayant épuisé leurs arguments, se déchainent
maintenant contre La LIBERTE avec violence... nous recevons des menaces
directes, etc.. Auraient-ils oublié, s'ils vivent à l'étranger
comme ils l'affirment, que les règles sont différentes
de celles de Djibouti et qu'il est heureusement fort difficile de museler
la presse d'opposition en Europe ? On n'interdit pas les journaux sur
simple décision.
Quelle
diffamation, quelle insulte ? Le fait d'écrire que Fares pourrait
être un fonctionnaire djiboutien ? Nous sommes certains que tous
les fonctionnaires djiboutiens (subissant des retards considérables
dans le paiement de leurs salaires) apprécieront hautement cela
... en découvrant ce que pensent d'eux certains de leurs compatriotes,
étudiants, privilégiés et probablement titulaires
réguliers de bourses financées avec l'argent public. A
leur retour à Djibouti, ils seront certainement accueillis par
une haie d'honneur formée par les représentants de tous
les fonctionnaires djiboutiens et ils seront portés en triomphe
!
Surtout quand ils affirment qu'Ibrahim Ali Abdallah n'est pas fonctionnaire
(ce qui les dégoutte semble-t-il), mais au contraire "jeune,
brillant, compatriote et qui est ETUDIENT A L' ETRANGER".
Il est aussi
intéressant de noter qu'il pourrait exister une grande différence
entre deux catégories d'étudiants djiboutiens :
- les premiers qui soutiennent de façon inconditionnelle le régime
dictatorial (ce qui est leur droit le plus absolu et que nous ne
critiquons pas). Peu nombreux (une cinquantaine d'après eux)
ils seraient les privilégiés du régime. S'ils
sont vraiment étudiants et toujours de nationalité djiboutienne
comme ils l'affirment (certaines informations
reçues laissent penser qu'au moins l'un de ces deux point pourrait
être un mensonge de leur part....), ils recevraient
le paiement normal de leurs bourses (ils n'émettent aucune plainte
à ce sujet),
- les seconds qui ne prennent pas parti (Ils constituent la grande majorité
silencieuse des étudiants djiboutiens à l'étranger).
Ils conservent une attitude de neutralité, mais ils ne reçoivent
plus le paiement de leurs bourses depuis plusieurs mois (cf le cri d'alarme
des étudiants dans ce numéro),
Y aurait-il en
quelque sorte un système "non-écrit" à
deux vitesses pour le paiement des bourses des étudiants - selon
qu'ils soutiennent effectivement à la communication présidentielle
ou qu'ils se taisent ? Serait-ce ces avantages que les membres du "Groupe
pour le Rétablissement de la Vérité" voudraient
préserver ? On comprendrait mieux la violence de leurs attaques
...
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22/03
RECTIFICATIF A LA DEMANDE
DE L'AVOCAT DE M SAMATAR MIGUILL
Nous avons reçu
un message de son avocat
nous demandant de publier le texte suivant :
"M. Samatar
MIGUILL n'est pas titulaire d'aucune bourse djiboutienne, il ne fait
pas parti d'une agence d'informations djiboutienne... Il est donc de
son droit canadien de demander les rectifications nécessaires."
Dont acte.
Note
de l'ARDHD :
Bien volontiers nous acceptons de publier ce commentaire , mais il nous
appartient de préciser :
1 - que M Samatar
Miguil dans son message ci-dessus, prétendait qu'il était
djiboutien "Nous sommes un groupe de Djiboutiens ..." alors
qu'il est citoyen canadien et qu'en principe, il pourrait
ne plus bénéficier de la nationalité djiboutienne
(Djibouti, à notre connaissance et sous réserve de vérification,
n'acceptant pas la double nationalité).
2 - que nous
n'avons jamais affirmé que M Samatar Miguil recevait une bourse
de l'Etat djiboutien, mais simplement que nous le supposions "probablement
titulaires réguliers de bourses".
3 - que nous
n'avons jamais écrit en ce qui le concerne qu'il faisait partie
de l'agence djiboutienne d'information.
Ces précisions
publiées, nous sommes certains que le citoyen Canadien évitera
à l'avenir de se présenter comme un citoyen djiboutien
et d'intervenir dans le débat es-qualité. Nous le félicitons
d'avoir, à cette occasion, rétabli la Vérité
!
Cette
information permet de supposer que le groupe qui se fait appeler "Groupe
pour le Rétablissement de la Vérité" est constitué,
au moins en partie, de djiboutiens (certes) d'origine, mais qui ont
pris une autre nationalité et qui, vivant, à l'étranger
ne sont plus confrontés aux réalités de la vie
quotidienne à Djibouti dont ils sont éloignés ...
(ce qui ne leur interdit pas de s'exprimer mais qui leur retire
un certain crédit lorsqu'ils expriment des opinions censées
être celles de la majorité des djiboutiens vivant à
Djibouti).
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
14/03
: AFFAIRE BORREL : LA JUSTICE EPINGLEE
(Extrait LE FIGARO - Enquête : la mort d'un magistrat
français à Djibouti)
Le dernier
déplacement à Djibouti des juges parisiens chargés
de l'affaire BORREL n'aura pas apaisé la colère de la
veuve du magistrat. Au contraire "c'est un départ en
catimini" a commenté, hier, Elisabeth Borrel, lors
d'une conférence de presse. "Rien n'a été
fait pour que mes avocats puissent se rendre sur place. On leur a
refusé un visa. Si ce n'est pas une affaire d'Etat, qu'on mexplique
ces errements inexplicables de procédure qui durent depuis
cinq ans."
Pour l'épouse
de Bernard Borrel, il existe, dans cette affaire, une curieuse coïncidence
entre la position de la justice française et celle des autorités
djiboutiennes. Alors que les juges Roger Le Loire et Marie-Paule Moracchini
regagnaient, hier, leur cabinet d'instruction après dix jours
de mission à Djibouti, les avocats ont rendu publique une lettre
de protestation adressée au Garde des Sceaux, réclamant
l'ouverture d'une enquête de l'Inspection générale
des servics judiciaires sur les conditions de l'instruction en cours.
Ils mettent en avant le défaut de communication des juges de
la partie civile, mais aussi leur réticence à entendre
certains témoins accréditant la thèse de l'assassinat.
Ils rappellent également les "pressions" exercées
par Marie-Paule Moracchini sur le dernier témoin, Mohamed Saleh
Alhoumekani, pour qu'il revienne sur ses accusations, notamment celles
visant le chef de l'Etat djiboutien. Ce courrier fait enfin mention
d'une récente émission de télévision,
où Roger Le Loire est suivi par des caméras à
Djibouti, à l'occasion d'une enquête sur la disparition
d'un militaires français. "On accepte la présence
des journalistes lors d'une reconstitution à Djibouti, alors
que dans le même temps on empêche les avocats de la partie
civile d'assister à un acte de même nature, dans une
affair particulièrement sensible.", regrettent Mes
Olivier Morice et Laurent de Caunes, les conseils d"Elisabeth
Borrel.
Cette dernière
missive, appuyée par deux syndicats de magistrats, le SM (gauche)
et l'APM (droite), risque de ne pas améliorer les relations
déjà tendues, entre les juges d'instruction et la partie
civile. D'autant que la dernière reconstitution réalisée
à Djibouti et l'audition, sur place, d'une dizaine de témoins
ne semblent pas avoir bouleversé la conviction des juges sur
le fond de l'affaire. L'ancien ministre de la Justice de Djibouti,
Moumin Bahdon Farah, a pourtant extimé très vraissemblable
la thèse de l'assassinat politique. L'ancien ministre a également
confirmé aux juges qu'il était possible pour un détenu
de sortir de la prison de Gabode s'il était accompagné
d'un garde de la sécurité, accréditant ainsi
le témoignage de l'ancien officier Mohamed Salah Alhoumekani.
Alexandrine
Bouilhet (LE FIGARO)
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15/03
: UN DEMANDEUR D'ASILE TRES GENANT
(Extrait
LE SOIR de BRUXELLES)
(à
paraître prochainement dès que l'Article sera mis en
ligne sur Internet par le support)
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17/03
: LA JUSTICE FRANCAISE VEUT CROIRE AU SUICIDE
(Extrait LE FIGARO - DJIBOUTI : L'enquête sur la mort mystérieuse
du juge BORREL)
La justice
française n'en démord pas : l'affaire Borrel n'est pas
une affaire d'Etat. Ni même un assassinat. La mort suspecte
de Bernard borrel, immolé par le feu, en septembre 1995, à
Djibouti, ne serait qu'un "regrettable" suicide.
Sans être encore officielle, cette conclusion est clairement
distillée par les magistrats parisiens depuis le retour d'une
mission à Djibouti, en début de semaine. "En
l'état actuel du dossier, c'est la thèse du suicide
qui est la plus vraissemblable. Nous avons tout vérifié.
Beaucoup de portes sont désormais fermées",
indiquait-on, hier, au Palais de Justice.
Accompagnés
par le Procureur adjoint, Jean-Claude Dauvel, de plusieurs policiers
et du docteur Dominique Lecompte, directrice de l'Institut médico-légal
(IML), les juges Rogr Le Loire et Marie-Paule Moracchini ont procédé,
sur place, à une vingtaine d'auditions censées vérifier
la solidité du témoignage de Mohamed Saleh Aloumekani,
cet ancien officier djiboutien qui prétend que le juege BORREL
a été victime d'un assassinat fomenté par le
Président Ismaïl Omar Guelleh.
A l'exception
du chef de l'Etat, toutes les personnes mises en cause par l'ex-officier
de la garde présidentielle ont été interrogées.
"Ces auditions ont contredit les déclarations d'Aloumekani".
Tout comme les constatations matérielles faites sur place",
ajoute-t-on de source judiciaire. Les enquêteurs se sont en
effet rendus dans l'enceinte du Palais présidentiel où
Alhoumekani situe son témoignage. D'après eux, il serait
impossible, comme l'officier, de voir depuis les jardins entrer des
véhicules. (*)
(...)-------------------------
(ARDHD : UN SUICIDE ACROBATIQUE ! (**) )
(...)-------------------------
D'autre
part, la seconde reconstitution corrobore les conclusions du premier
transport des jueges, en mars dernier. D'après le rapport d'enquête
"il paraît techniquement possible qu'il se soit aspergé
d'essence (...) qu'il descende ensuite au niveau où furent
retrouvés sa montre, un briquet et une sandale calcinée
; qu'il se soit ensuite embrasé alors qu'il était assis
sur les pierres en face de l'Ile du Diable ; et qu'il se soit déplacé
jusqu'à l'arbuste ensanglanté pour ensuite aller s'encastrer
dans les roches qui l'ont bloqué".
Alors que ce
scénario d'un homme en feu marchant sur la roche semblait incompatible
avec l'absence de coupure relevée sur la plante des pieds de
la victime, les enquêteurs estiment que "si l'on marche
pieds nus, la plante des pieds n'est pas entaillée".
Une photo des pieds du Procureur prise après qu'il se soit
lui-même livré à cet exercice a été
jointe au dossier. De même pour réfuter la thèse
de l'assassinat, c'est à dire du transport du corps après
la mort, les juges assurent qu'il est "impossible"
à cet endroit, de transporter un poids de plus de dix kilos
"sans perdre l'équilibre".(**)
(...)-------------------------
(ARDHD : TOUJOURS DE LA FAUTE DE Me MONTEBOURG ! (***))
(...)-------------------------
Hier après-midi,
Me Olivier de Caunes a demandé au juge Moracchini un nouveau
transport sur les lieux en présence, cette fois, de la partie
civile. Il a également réclamé une nouvelle audition
d'Alhoumekani, en Belgique. "Ce qui est curieux, s'étonne
l'avocat, c'est que tous les procès-verbaux à charge
pour Alhoumekani, mettent en cause le député Arnaud
Montebourg, comme organisateur d'un complot contre l'Etat djiboutien."
Les défenseurs
de la veuve du magistrat souhaitent faire entendre d'autres témoins
accréditant la thèse de l'assassinat. "Encore
faudrait-il assurer leur sécurité", précise
Me Morice.
Alexandrine
Bouilhet LE FIGARO
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Notes de l'ARDHD
:
(*) Les juges
ont-ils demandé lors de l'audition d'Alhoumekani en Belgique
de leur faire un dessin en leur précisant sa position au moment
des faits ?
Ont-ils vérifié si le mur qui empêcherait de voir
l'entrée des véhicules, n'a pas été construit
après 1995 ?
Nous pensons
que nos deux juges pourraient poser ces questions et qu'ils seraient
surpris par les réponses. Mais ils ne le feront certainement
pas, car ils donnent l'impression de vouloir classer l'affaire BORREL
comme suicide et ils n'écouteraient et ne retiendraient que
les témoignages allant dans ce sens, même si selon certaines
rumeurs, les témoins interrogés avaient été
"préparés" par la Police djiboutienne et qu'ils
étaient toujours accompagnés d'un policier djiboutien
pendant les auditions. (Même le juge Le Loire aurait émis
des critiques à ce sujet, dit-on).
(**) La description
des dernières minutes du juge BORREL est hallucinante. Nous
n'avons pas connu le juge BORREL, mais il devait être remarquablement
entrainé pour faire ce parcours invraisemblable avant de mourir
et de se porter ensuite un coup "post mortem", tout cela
sans respirer, puisqu'aucune trace de suie n'a été retrouvée
dans les voies aériennes lors de l'autopsie (sans aucune
aide : les juges se seraient assurés du fait que personne ne
pourrait porter un poids de plus de dix kilos (?) sur le parcours,
sans perdre l'équilibre).
(***) Nos deux
'juges-limiers' (RLL et MPM) ont omis de chercher une explication
à la blessure "post mortem" constatée sur
la dépouille du juge Borrel. Mais si la question leur était
posée, nous pouvons être assurés qu'ils trouveraient
une explication .... pour cela aussi !
(****) Les
juges d'instruction confirmeraient la thèse officielle de M.
Guelleh. Cette thèse est diffusée tous les jours sur
Internet dans les communications de l'agence djiboutienne d'information.
Rappelons qu'elle avait été attribuée dès
le 31 janvier à l'Ambassadeur de France dans la Nation, qui
ne l'a pas démenti à notre connaissance.
"Me Montebourg et les autres seraient derrière cela".
De là à imaginer qu'il y a collusion entre les autorités
françaises et les autorités djiboutiennes : il n'y a
qu'un pas ... !
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Sommaire --------------------------------------------------------
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PND
PARTI NATIONAL DEMOCRATIQUE
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LIBERTE - RESPONSABILITE - SOLIDARITE
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B.P : 10204
Tel : 34 21 94
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DJIBOUTI
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Discours de M. ADEN ROBLEH AWALEH,
Président du Parti National Démocratique (PND),
à l'occasion de la fête de l'AÏD AL ADHA (fête
du mouton)
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Jeudi 16 Mars 2000
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Militantes, Militants,
Chers frères et surs,
Nous sommes
réunis aujourd'hui pour honorer la grande fête de l'Aïd
Al Adha. Prions Dieu d'exaucer nos vux. Nos vux les plus
chers, pour nous autres membres du PND, c'est de voir notre pays vivre
dans la concorde nationale et la paix. Il semble que dans ce but un
accord ait été conclu entre le FRONT POUR LA RESTAURATION
DE L'UNITE ET DE LA DEMOCRATIE (FRUD) et le pouvoir en place, accord
intervenu, en France, le 7 février 2000. C'est un événement
qui mérite d'être salué. Bien entendu nous nous
en réjouissons. Il s'agit d'un acte de sagesse. La question qui
se pose est de savoir si le pouvoir en place a signé cet accord
avec toute la sincérité requise. L'avenir le dira. Notre
souhait le plus cher est de voir l'application de cet accord aller à
son terme.
La vérité
est qu'aucun accord ne peut sortir notre pays de la situation catastrophique
où il se trouve que si ledit accord repose sur le système
démocratique. Pour nous les membres du PND il n'y a pas de salut
pour la personne humaine en dehors de la démocratie. Tout accord
qui ne prend pas en compte cette vérité est voué
à l'échec.
Le PND
est un parti très jaloux de sa liberté d'action. Aucune
pression de quelque nature que ce soit n'a de prise sur lui. Notre parti
a toujours brandi haut et fort ses convictions. Il est connu aussi par
nos concitoyens comme un parti doté d'une grande capacité
d'analyse. Il n'est pas inutile de rappeler ici les pertinences de ses
analyses à propos d'un certain nombre d'événements.
1) à
propos de l'accord dit d'ABA'A
Nous avions
dit à l'époque que la partie qui avait signé cet
accord avec le pouvoir en place avait le choix entre deux solutions
: soit se fusionner avec le parti au pouvoir et dans ce cas l'accord
n'était ni plus ni moins qu'un tremplin pour assouvir les basses
ambitions de quelques transfuges du FRUD, soit elle créera un
parti politique d'opposition qui veillera scrupuleusement sur l'application
des termes de l'accord (qui n'était pas mauvais en soi), et dans
cette hypothèse, avions-nous dit, la démocratie en sortira
grandie. On sait aujourd'hui la triste fin qu'a connu l'accord d'ABA'A
2) à
propos de la négociation avec AHMED DINI AHMED
Le PND
est le premier parti à avoir proposé le dialogue avec
AHMED DINI alors que le pouvoir en place considérait ce dernier
comme un " terroriste " ou " l'ennemi numéro un
". Nous avions dit qu'AHMED DINI représentait la direction
légitime du FRUD. Nous avions demandé également
la libération de tous les prisonniers politiques.
3) à
propos du conflit Ethio-Erythréen
Nous avions
condamné la rupture des relations diplomatiques avec l'Erythrée.
Nous nous réjouissons que cette erreur soit corrigée.
Nous pensons que notre pays doit observer une stricte neutralité
dans les conflits régionaux tout en nouant avec les pays de la
région des relations économiques et commerciales intenses.
4) à
propos de la Somalie
Nous écrivions
:
"
Tout se passe comme si nous étions obligés
de renier notre identité ethnique. Il est impensable que les
médias d'Etat présentent les somaliens comme de simples
voisins
Les djiboutiens ont une dette à honorer à
l'égard de la République de Somalie. Il faut savoir que
sans elle notre pays ne serait pas indépendant. Ils n'ont ménagé
aucun effort pour que notre peuple recouvre sa dignité ".
Fin de citation. Nous nous réjouissons que les médias
d'Etat soient revenus à de meilleurs sentiments à l'endroit
de nos frères de sang somaliens.
J'ai rappelé
ici quelques unes de nos analyses mais vous savez que beaucoup
de nos réflexions et analyses se sont révélées
incontournables.
L'accord
qui vient d'être signé ne produira les effets escomptés
que si l'instauration de la démocratie est effective.
LES BASES
DU SYSTEME DEMOCRATIQUE
Il y a la nécessité absolue pour notre pays de mettre
en place des institutions fondées sur le système démocratique,
seule voie susceptible de lui permettre d'atteindre la concorde nationale,
la stabilité politique et sociale ainsi que le développement
économique.
Le système
démocratique implique, pour fonctionner, l'existence d'un certain
nombre de principes fondamentaux, à savoir :
1) le multipartisme
non limitatif sans lequel il ne peut y avoir de pluralisme des opinions
;
2) la mise sur pied d'un mécanisme garantissant des élections
libres et honnêtes ;
3) la décentralisation qui est un moyen permettant aux citoyens
de participer pleinement à la gestion des affaires publiques
;
4) la libre formation d'associations à caractère professionnel,
social ou culturel ;
5) l'existence de médias libres et indépendants.
6) L'existence d'institutions judiciaires indépendantes
Ces principes
ne doivent pas être assimilés à un simple discours
comme c'est
le cas actuellement. Ils doivent être acceptés par tous
les partis politiques comme un serment.
La concrétisation
de ces principes ne doivent pas être différée. Leur
application immédiate permettra de décrisper la situation
et créer une atmosphère politique saine qui sera non seulement
appréciée à l'intérieur du pays mais aussi
à l'extérieur. Il est primordial qu'un jeu démocratique
s'instaure immédiatement après la signature de l'accord
de fraternité qui vient d'être signé. Plus l'application
de l'accord sera différée plus la dynamique de réconciliation
risque d'être cassée.
Il faut
donc :
1) mettre
en place le multipartisme intégral (par le biais d'une modification
de la constitution) ;
2) procéder
à la mise sur pied du mécanisme électoral qui consiste
à la création d'une Commission Electorale Nationale Indépendante
(CENI), les pouvoirs de celle-ci étant :
a) de vérifier la liste électorale établie par
le ministère de l'intérieur,
b) de distribuer les cartes électorales,
c) de nommer les présidents des bureaux de vote,
d) de superviser le déroulement des élections,
e) d'effectuer le décompte des résultats,
f) de proclamer les résultats.
3) élaborer
et adopter un code électoral fondé sur des critères
objectifs et précisant les règles du jeu électoral.
Ce code électoral doit notamment permettre une représentation
équitable des différents secteurs de l'opinion ;
4) procéder
à l'organisation d'élections législatives anticipées
( en procédant à la dissolution de l'Assemblée
Nationale par le biais d'une modification de la constitution) ainsi
que des élections régionales et municipales.
5) signature
par tous les partis politiques d'une " charte politique d'honneur
"
les engageant à accepter les règles du jeu démocratique
et de résoudre les
éventuels conflits politiques par le dialogue.
Je termine
mon allocution par une note moins heureuse. Je vous informe que notre
frère AMIR ADAWEH et ses compagnons ne sont toujours pas libérés
pour l'Ethiopie. Nous ne comprenons pas pourquoi ces djiboutiens sont
détenus dans des conditions effroyables et ce depuis neuf mois.
Ils n'ont fait de mal à personne. L'Ethiopie avait pourtant déclaré
se réjouir de l'accord de réconciliation intervenu à
Paris entre le FRUD et le gouvernement djiboutien, accord qui a abouti
à la libération de la grande majorité des détenus
politiques djiboutiens. Ce qui est extraordinaire et incompréhensible
c'est que le pouvoir en place à Djibouti ne puisse pas se préoccuper
du sort de ces compatriotes. Je rappelle que les geôliers ethiopiens
ont gravement blessé par balle et de sang froid notre frère
AMIR.
ADEN ROBLEH AWALEH
Président du PND
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Sommaire ---------------------------------------------------------
NSCT,
SCIF, FLiR, JIC, bce, Lacrosse, Flashbangs, HRT,IRA,EODG, DIA, USCOI,
CID, BOP, FINCEN, FLETC, NIJ, ACC, AFSPC
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