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M.
Ismaël Omar GUELLEH, M
Mohamed DINI, s'acharnent
même Nous vous laissons le soin de juger ! |
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(Extrait) ---------------------- Retour Sommaire ------------------- |
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Cher Monsieur, Non content
d'avoir enfermé son mari dans un trou "pourri", le Ministre djiboutien de
la justice s'en prend cette fois-ci à Madame AREF et ses enfants. Au surplus elle est obligée de marcher sur au moins 200 mètres sous la menace des soldats policiers installés sur les tourelles leurs armes pointées sur elle et lui donnant des ordres concernant son déplacement et sa progression que vous devinez lente et tremblante (même pour ses enfants si elle le cache sous un voile) jusqu'à l'intérieur de la prison où elle est contrainte d'attendre au soleil parfois pendant trois quarts d'heure entourée de soldats en uniforme mais visiblement gênés même s'ils sont contraints de paraître méchants et violents verbalement et dans leurs gesticulations. J'en sais quelque chose pour avoir accompagnée Madame AREF il y a deux jours. Comme si cela n'était pas suffisant "comme torture", pour franchir un cran supplémentaire dans cette pression abjecte sur une femme et ses enfants sans la moindre défense, Madame AREF a constaté hier au moment de reprendre sa voiture toujours sous la même menace que ses feux arrières avaient été volés bien évidemment sous les yeux du policier en faction sur la tourelle la plus proche du véhicule. Vous l'avez certainement deviné : c'est comme si on voulait expressément faire savoir à cette pauvre dame que comme on a enlevé les feux du véhicule, on pourra de la même manière y placer quelque chose. Lorsqu'ils ont appris ce qui s'est passé les responsables de l'équipe de la police en faction hier 08/03/99 ainsi que le régisseur ont tous autorisé Madame AREF à garer son véhicule à côté de ceux des autres visiteurs de sorte que pour ..... Mais au moment même où elle descendait de son véhicule, comme s'il la surveillait personnellement et n'avait que ça à faire, le Ministre de la Justice en personne Monsieur MOHAMED DINI est passé par là, a ralenti son allure en regardant bien dans sa direction puis a brusquement accéléré. Au moment même où elle a pénétré dans l'enceinte de la prison accompagnée de son fils aîné et du clerc de Maître AREF, elle s'est fait presque agresser (sans toutefois la toucher) par le régisseur et par les soldats qui se trouvaient là qui l'ont invitée à déguerpir très vite après avoir remis les gamelles à Maître AREF et de se conformer à la procédure antérieure pendant toute la période de détention de son mari. Elle a bien sûr compris que le ministricule n'avait pas apprécié l'interruption du traitement inhumain, dégradant, terroriste et lâche infligé à Madame AREF et à ses enfants en plus de celui réservé à son mari et que vous connaissez déjà. Je tiens le récit de ces événements par le clerc de Madame AREF, cette dernière étant rentrée immédiatement s'enfermer chez elle probablement pour pleurer en intimité. Je vous prie de bien vouloir excuser le caractère peu direct de ma question. Mais je ne sais comment la poser autrement que comme suit : pourriez-vous avoir l'obligeance de faire quelque chose pour alléger quelque peu le fardeau de cette famille dont le seul crime est d'avoir tout sacrifié pour la défense des droits des autres??? Je sais que lorsque Maître AREF était en déportation dans un fort militaire en 1991, lors se l'une des rares visites de ses enfants à l'époque âgés de trois ans et sept ans, les soldats les ont fait entrer l'un après l'autre avec un kalachnikov dans le dos. Ils en ont hélas été traumatisés par une crainte terrible de tout ce qui porte un uniforme. Après sa sortie de ce premier calvaire Maître AREF avait réussi à guérir partiellement ses enfants. Qu'en sera-t-il cette fois-ci et jusqu'où ira ce terrorisme infligé à cette famille d'autant plus que l'enjeu en est maintenant autrement plus important pour celui qui se présente déjà comme le président "élu", qui est à l'origine de tous les malheurs de tout un peuple et, pour cette raison, sait qu'en cas d'échec il sera mis en prison à vie et la colossale fortune mal acquise confisquée (il s'est fait notamment construire un immense et superbe château en bord de mer en plein Djibouti ville). Compte tenue de ces risques et de ces dangers, je suis certaine qu'une action très forte collective et/ou concertée avec d'autres organisations et la presse internationale concernant non seulement Maître AREF mais aussi ce pays (dont les opposants sont régulièrement menacés) est d'urgence indispensable d'autant plus que le régime ne survit que grâce à l'aide de la France, l'Europe, le Japon, l'Arabie Saoudite et la Chine (dans l'ordre d'importance). Maître AREF doit légalement être remis en liberté d'office du fait que Maître OMAR a déposé une requête devant la Cour d'Appel. Maître AREF est donc cette fois-ci ouvertement incontestablement en détention illégale et arbitraire.
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