17/08/01
Annonce de la constitution du PDDE et du dépôt
de 50 plaintes à Bruxelles contre IOG et son régime
Objet
:
Création du Parti pour la Démocratie Djiboutienne
en Exil (P.D.D.E)
Le
parti d'opposition djiboutienne unifiée à Bruxelles
regroupant tous les citoyens djiboutiens aussi bien à
l'étranger qu'à Djibouti.
Le
porte parole de ce parti déclare que dans les jours à
venir, les responsables du P.D.D.E seront connus et vous seront
communiqués dans ce même site.
Raisons
fondamentales de la création de ce parti :
1°-
Dénoncer le régime dictatorial de Guelleh sous
toutes ses formes.
2°- Libérer le peuple de l'oppression et restaurer
l'unité et la démocratie dans le pays.
3°- Redynamiser l'économie du pays.
4°- Gagner la confiance et le soutien de la communauté
internationale
5°- Assurer la sécurité de nos citoyens avec
un contrôle massif de nos frontières.
a) Nous
visons à libérer le peuple djiboutien de ce régime
mafieux dirigé par Ismaïl Omar Guelleh et entouré
de ses proches. La politique de Guelleh n'hésite pas
à écarter tous djiboutiens réclamant son
droit, voir jusqu'à le faire disparaître.
b) l'économie
du pays est actuellement désastreuse et les différentes
infrastructures sont totalement détruites. Les différents
ministères importants du pays sont quasi inexistants
tels que l'éducation nationale, la santé , la
fonction publique et surtout la justice, etc...
Cette crise
est due à l'enrichissement personnelle de Guelleh et
de ses amis alors que le peuple djiboutien quant à lui,
meurt de jour en jour.
C'est ainsi
que 80 % des cadres du pays ( militaires et civils ) sont actuellement
à l'étranger, en exil, pour fuir ce régime.
Profitant de la faiblesse de la population, le ministre des
Finances taxe avec excès les citoyens sans salaire depuis
plusieurs mois (7 mois), et Djama ali Guelleh, le cousin du
président impose aux plus démunis une carte de
recharge coûteuse pour l'électricité (10000fr)
renouvelable s'ils ont leurs salaires.
C'est pourquoi ceux qui n'ont pas les moyens de payer, n'auront
pas d'électricité.
c)Tous les
pays bailleurs de fonds et institutions internationales (L'Union
Européenne, les USA, les pays frères de la ligue
arabe, les pays frères de l'OUA, le FMI, la Banque Mondiale,
la BAD et autres) ne faisant plus confiance aux autorités
actuelles, ont décider de réduire toute aide tant
qu'il n'aura pas de changement politique et démocratique
dans le pays (pour preuve "IOG et son équipe"
continue à faire de fausses promesses depuis
son investiture).
d)l'insécurité
à Djibouti s'accroît, les interventions des forces
de l'ordre étant retardées et parfois même
absente. Cela est principalement dû au découragement
du personnel de la police et de la gendarmerie n'ayant pas de
revenus et vivant dans de mauvaises conditions qui les entraînent
à devenir "corrompus".
C'est pour
ces diverses raisons que l'on demande à tous les citoyens
djiboutiens de s'unir pour faire "tomber" ce régime,
comme l'ont faits nos frères de la Côte d'ivoire,
de la Somalie ou encore dans les Balkans. Aucune dictature n'est
éternelle, et l'avenir de nos enfants est entre nos mains.
A titre
informatif :
nous venons
d'apprendre que Mme Habiba Idriss Gouled est actuellement en
prison pour des raisons qui demeurent inconnues. Cette liste
ne s'arrête pas là, car malheureusement tous ses
anciens amis qui ont osé critiquer son régime
ont fait un séjour à Gabode ( Yacin Yabeh, Moumin
Bahdon, Ahmed Boraleh, Ismaïl Guedi, DAF, Aref, Ali Meidal,
Ali Mahamade, Kadamy, Nouh etc...) A qui le tour maintenant?
N.B:
50 plaintes viennent d'être déposées au
parquet de Bruxelles contre Guelleh et ses proches pour violation
des droits de l'homme, tortures, assassinats, disparitions.
A suivre.
Le
porte parole du P.D.D.E
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17/08/01
Que les heureux bénéficiaires d'un statut de réfugiés
n'oublient pas ceux qui souffrent du régime dictatorial
ni le fait que la majorité des membres de l'opposition
ont bénéficié un jour ou l'autre de ce
système. (Lecteur)
J'écris
ces quelques mots à tous les lecteurs de votre site,
qui ont soif de démocratie et qui n'avaient pas le choix
à l'époque que de quitter djibouti pour demander
l'asile politique au Canada, en Belgique,en France, aux Pays
Bas, ainsi que tous les autres pays dans le but principal de
protéger leur famille et assurer l'avenir de leurs enfants
soit en matière
de scolarité, de santé etc...
Les raisons de cette dégradation à tous les échelons
causés par les dictateurs qui ont dirigé le pays
depuis le 27 juin 1977 et ceci avec la complicité du
FRUD, et de la FRANCE. J'aimerais insister auprès de
toutes ces personnes qui se sont vus attribuer leur statut de
réfugiés politiques, afin qu'ils (elles) n'oublient
pas qu'il y a encore des milliers d'enfants djiboutiens qui
ne sont pas sûrs d'avoir un bon avenir scolaire et un
minimum de soins.
UNISSONS NOUS comme l'ont faits les ivoiriens, les yougoslaves,
etc..., pour renverser des régimes dictatoriaux.
Je vous rappelle qu'ici à Bruxelles, nous avons même
des anciens ministres accompagnés de leur famille en
attente de bénéficier du statut de réfugiés
politiques ( tel que Idriss Harbi)
L'avenir actuel de tous les djiboutiennes et djiboutiens au
pays ou à l'étranger est entre leurs mains, ce
n'est ni IOG, DINI, ADEN ROBLEH, MOUSSA AHMED IDRISS, MOUMIN
BAHDON FARAH, ALI MEIDAL, ISMAEL GUEDI, AHMED BOURALEH, qui
peuvent ramener un changement à Djibouti, car eux mêmes
sont d'abord devenus des millionaires depuis l'indépendance
alors qu'ils étaient très pauvres pendant le régime
colonial, (ils se sont enrichis sur le dos de la population),
de plus ils appartenaient tous au RPP et tous ont ouvert un
soi disant parti d'opposition car ils furent rejetés
et humiliés par IOG.
A BON ENTENDEUR, SALUT.
ISMAEL A.
Bruxelles
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17/08/01
GUELLEH ferait emprisonner des femmes à Gabode, dont
la nièce de Gouled ?
Selon certaines
informations, une nièce de Gouled, épouse d'un
ministre "débarqué" par IOG lors
du dernier remaniement ministériel, aurait fait une descente
musclée chez Guelleh pour lui dire tout le bien qu'elle
pensait de lui. Certains disent qu'elle aurait abimé
une voiture, mais cela n'est pas confirmé.
Sa majesté
Guelleh a aussitôt fait émettre une lettre de cachet
et à fait incarcérer la malheureuse dans la sinistre
prison de Gabode avec les prisonnières de droit commun
et les femmes de petite vertu.
Ne s'arrêtant
pas en si bon chemin, notre dictateur aurait aussi fait incarcérer
l'épouse d'un conseiller de l'Ambassade de Djibouti à
Bruxelles. Nous n'en connaissons pas les raisons, mais son mari
aurait été prié de rentrer de toute urgence
à Djibouti, bien que membre de la famille d'IOG.
On dit que
le peuple commence à se lasser et qu'IOG 'en touchant'
à un membre de la famille de Gouled aurait dépassé
les bornes.
A suivre
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L'épine
dorsale
de l'intégrité de notre pays
réside dans la Justice pour tous
seule garante d'une Paix
durable et de l'Unité. |
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Ali Dahan, Ph.D.
Président fondateur des Partisans de la Paix dans la Justice
pour tous les Djiboutiens (PPJD) et Représentant permanent
du Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) aux Amériques
C.P. 37073, Place Québec, Québec, (Québec),
G1R 5P5, CANADA
Tél. et Fax : 1-418-658-9244 Portable : 1-418-262-5924
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr
16/08/01 LE FRUD ET LES
PPJD SE RÉJOUISSENT DE LA RÉHABILITATION DE L'HUMANISTE
FRANÇAIS, M. JEAN-MICHEL POUCHÈLE, PRÉSIDENT
DE S.O.S. - AFRICA PAR LA JUSTICE FRANÇAISE ET EXIGENT
LA CONDAMNATION DES ASSASSINS DU JUGE BORREL
Monsieur Jean-Michel Pouchèle, Président de S.O.S.
- Africa a été condamné en novembre 1994
à 8 mois d'emprisonnement ferme par la Cour judiciaire
de Djibouti qui est aux ordres
du tyran Ismaël Omar Guelleh. Il purgea une partie de cette
sentence en France.
Fin décembre 2000, cet humaniste français, M. Pouchèle
entama une grève de la faim pour obtenir sa réhabilitation
et l'annulation des accusations qui figuraient à son dossier...
Comme plusieurs autres organisations, nous avons émis le
7 janvier 2001, un Appel pour appuyer les revendications de ce
fils digne du pays de la déclaration universelle des droits
humains. M. Pouchèle n'a pas hésité à
braver tous les dangers et risquer sa vie pour venir au secours
de nos compatriotes Djiboutiens du Nord et du Sud-Ouest du pays
qui vivaient dans des conditions extrêmement inhumaines
à cause du blocus sanitaire et alimentaire implacable qui
leur a été imposé par le dictateur Gouled
et son neveu le tyran Guelleh. ( ci-joint copie de l'appel qu'on
a envoyé à S.E. Jacques Chirac, Président
de la France et à d'autres membres du gouvernement ainsi
qu'aux membres des Parlements français et européen
).
Le 7 août 2001, la Ministre de la Justice, Garde des Sceaux
de la France a écrit au Vice-Président de S.O.S.-
Africa une lettre dans laquelle elle reconnaît la réhabilitation
de M.
Pouchèle, en ces termes : "J'AI L'HONNEUR DE VOUS
INFORMER QUE CETTE CONDAMNATION A ÉTÉ RÉHABILITÉE
ET NE FIGURE PLUS DE CE FAIT SUR LE CASIER JUDICIAIRE DE L'INTÉRESSÉ".
Le FRUD et les PPJD accueillent cette nouvelle de réhabilitation
avec une satisfaction indescriptible et une immense joie et félicitent
ce grand humaniste, ami des peuples africains et Djiboutien en
particulier. Cependant, nous n'irons pas jusqu'à déclarer
que cette réhabilitation est une victoire, car nous trouvons
que la condamnation inique contre M. Pouchèle ne devait
même pas avoir lieu dès le départ ... Nous
souhaitons à M. Pouchèle et à sa famille
qui ont beaucoup souffert de cette injustice qu'ils puissent savourer
cette réhabilitation et connaître enfin la paix...
Nous profitons de cette occasion pour rappeler au gouvernement
français que la famille du Juge Borrel qui a été
assassiné par les sbires du tyran Ismaël Omar Guelleh
souffre toujours du fait que ses assassins n'ont pas été
encore traduits devant la justice. Nous demandons au gouvernement
français de cesser de jouer à l'autruche et de laisser
au Juge Parlos juger enfin le cas en toute justice. Surtout, qu'à
présent, les preuves sont plus qu'accablantes contre Guelleh
la terreur.
Le FRUD et Les PPJD lancent un appel vibrant au gouvernement français
pour qu'il brise son silence devant l'injustice et qu'il traduise
enfin les responsables des crimes contre
l'humanité commis par des assassins tels que: Paul Aussaresses
et Bob Denard pour leurs crimes en Algérie et aux Comores
et Hassan Gouled Aptidon pour ses crimes contre
des Djiboutiens et des Français (sans qu'il ne puisse se
cacher comme l'a fait Pinochet derrière son âge et/
ou sa cécité) ainsi que son neveu le tyran Ismaël
Omar Guelleh pour ses crimes contre des Djiboutiens, des Français
et autres étrangers (sans qu'il ne puisse bénéficier
de la prétendue immunité présidentielle alors
même qu'il s'est octroyé illégalement le dit
poste).
Fait à Québec, le 15 août 2001
Ali Dahan Ph.D.
Président fondateur des PPJD
Représentant permanent du FRUD aux Amériques
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14/08/01
C'est quoi cet afflux massif des Officiers de la F.N.P et militaires
à Bruxelles ?
Est-ce
suite à la fin programmée du régime Stalinien
ou suivent -ils leur Général malheureux déchu
pour d'éventuelles négociations en vue de s'emparer
un jour du pouvoir .
Ou comme d'habitude, sont-ils à la recherche des personnes
pouvant ternir l'image de l'Etat .
Mais
pour nous opposants djiboutiens de Belgique cette dernière
hypothése est la bonne puisque la même chose s'est
passé à Ottawa avec Osman Nour Soubagleh Colonnel
de l'A.N.D qui a été forcé de fuir aux Etats
Unis .
La
même pression se fera dans les jours qui viennent pour les
personnalités suivantes :
-Le
Commandant(Chef de sécurité rapprochée et
cousin proche d'I.O.G) Mr Mohamed Djama
- et les dizaines d'autres officiers...
Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique.
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14/08/01
suite du courrier de lecteur (question d'un jeune lecteur à Mr
le Président)
Qui
a tué Djanaleh à Loyada?
Qui a tué Hamoud Langadheh et Abdillahi Doualeh en Ethiopie
?
Qui a tué Djeh Ministre Somalilandais à Hargeisa
?
Qui a tué Daher Hersi et Bilal Bouh à Elgal ?
Qui a tué Docteur Saleh Nour ?
Qui a tué Docteur Mohamed Yacin ?
Qui a tué Abdi Dagoleh ?
Qui a empoisonné Daher Djama avec le khat Abou Mousmar
?
Qui a convoqué son état-major 24 heures après
la mort de Daher à la résidence d'Ali Malow?
Qui a fait la propagande contre Mahamoud Idriss Ahmed dit Guelkad
Guessi Tolwayey ? et pour quelles raisons ?
A propos d'Adwani...
Pourquoi un agent de protocole ( espion d'I.0.G) a-t-il été
acueilli à l'aéroport avec sa voiture de sport (prélude).
Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique.
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14/08/01
Jean-Michel POUCHELE réhabilité par la Justice française
!
Jean-Michel
Pouchele avait été condamné à six
mois de prison dans des conditions invraisemblables à Djibouti
pour ingérence humanitaire, par un juge aux ordres de la
dictature.
En
vertu des accords franco-djiboutiens, Jean-Michel Pouchele avait
été rapatrié en France pour purger la fin
de la peine prononcé par le tribunal djiboutien.
Depuis,
il n'avait cessé de se battre pour obtenir sa réhabilitation
et l'annulation de l'inscription sur son casier judiciaire.
Le
Ministre de la Justice français vient de lui donner satisfaction
en prononçant sa réhabilitation. Cela sous-entendrait-il
que la justice française pourrait ne pas reconnaître
le jugement prononcé par le juge djiboutien ?
En
tout cas, nous félicitons les autorités françaises
qui, dans cette occasion, ont montré qu'elles n'allaient
pas toujours dans un sens favorable à Guelleh. A voir si
cette nouvelle ligne sera poursuivie dans d'autres affaires pénales
qui pourraient impliquer le dictateur ....
"J'ai
l'honneur de vous informer que cette condamnation a été
réhabilitée et ne figure plus de ce fait sur le
casier judiciaire de l'intéressé"
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13/08/01
Message de soutien à l'action humanitaire de Jean-Michle
Pouchele (Lecteur)
Je
suis au regret pour des raisons de sécurité, de
ne pouvoir signer la pétition pour la démarche de
Jean Michel POUCHELE.
Je
tiens néanmoins à vous faire savoir mon total soutien
à l'action de ce héros de la cause humanitaire plein
de courage.
Le
Président actuel ISMAEL OMAR GUELLEH perpétue ce
qu'avait fait le précédent président, son
oncle. Il a oublié son appel à la grève,
de février 1976, je regrette d'avoir fait la grève
ce jour là. Malheureusement DJIBOUTI sombre dans l'ignominie
depuis 1977. Si les dons, et aides humanitaires provenant de la
CEE, l'UNICEF, l'OMS étaient bien utilisés, et non
placés en SUISSE, une tierce personne ne serait pas venu
faire de l'humanitaire.
Je
regarde de loin ce qui ce passe à DJIBOUTI, les droits
syndicaux sont bafoués, les journalistes sont muselés,
la population survit, sans soins, les militaires, les policier,
les fonctionnaires, les instituteurs et professeurs ne sont pas
payés, quelle instruction auront ces enfants ?
Par contre les enfants des ministres, ont la possibilité
de poursuivre leurs études à l'étranger,
en se déclarant réfugiés au CANADA, aux ETATS
UNIS ou en HOLLANDE.
C'est de l'instruction que nait la grandeur d'un pays, quel est
le bilan de ce pays, après 23 ans d'indépendance
?.
Ce
que je déplore à l'aube du 3éme millénaire,
et constate que les présidents de certains pays africains,
exploitent leurs compatriotes avec la complicité de l'étranger,
après la mort de THOMAS SANKARA, des Rwandais TUTSI &
HUTU, du journaliste NORBERT ZONGO, elle sert à quoi cette
Organisation de l'Unité Africaine chère à
SA MAJESTE L'EMPEREUR HAILE SELASSIE, il doit se retourner dans
sa tombe, s'il s'avait tout ce qui se passe en Afrique.
J'ai
honte pour ce pays, je ne pourrais pas le renier, car j'ai laissé
des personnes qui me sont chères.
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12/08/01
Avant de rentrer à Djibouti, le Cdt IFTIN aurait-il eu
la possibilité de faire une déposition devant la
justice Belge pour justifier son double langage ?
Le
Commandant IFTIN, en dépit des risques qui péseraient
sur sa propre liberté, aurait-il choisi d'obéir
aux ordres d'IOG pour éviter des représailles contre
le reste de sa famille vivant à Djibouti ?
Pour
se protéger personnellement, aurait-il eu la possibilité,
avant de s'envoler en catastrophe pour Djibouti, de faire une
déposition devant la Justice belge ? En poursuivant le
raisonnement, on pourrait imaginer qu'il aurait pu demander à
s'expliquer sur les raisons de son double langage et en particulier
sur les contradictions entre sa déposition spontanée
au juge Le Loire et les déclarations de son épouse
dans sa demande d'asile en Belgique. On imaginerait qu'il aurait
pu justifier la première déclaration en faveur de
Guelleh, en raison de fortes pressions reçues sur place
....
Certains sont convaincus qu'il aurait eu la possibilité
de se présenter aux Autorités belges, mais nous
n'avons aucune confirmation. Si c'était le cas, la déposition
resterait confidentielle de toutes les façons.
S'il
était confirmé qu'il ait agi ainsi, on pourrait
comprendre qu'il aurait cherché à se protéger
contre de mauvais coups hypothétiques qu'il aurait eu peur
de recevoir à sa descente d'avion : invitation pour un
séjour à Gabode et même pire !
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12/08/01
Le site du PND serait 'ouvert' officiellement.
Le
PND nous informe de l'ouverture de son site Internet, à
titre de test. Des modifications et améliorations devraient
être apportées dans les prochains jours.
http://www.pnd-djibouti.org
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12/08/01
Farces en tout genre.... Certains pourraient utiliser notre identification
pour passer des annonces sur le site de La Nation !
Il
semblerait que certains internautes utilisent notre adresse pour
essayer de placer sur le site Internet de La Nation, la première
page de notre journal. Nous condamnons ces pratiques et nous déclinons
toute responsabilité, car cela ne correpond pas à
notre déontologie.
Nous
critiquons le régime dictatorial et toutes les violations
contre les Droits de l'Homme, mais nous nous refusons à
utiliser des moyens 'particuliers' pour tenter de pirater
un autre site, même s'il s'agit d'un site de propagande
du régime.
Merci
aux farceurs de stopper leurs facéties, car de toutes les
façons, elles n'auront plus d'effet : les techniciens ont
pris des dispositions pour filtrer les textes avant publication.
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12/08/01
Le Colonel Osman Nour Soubagleh en mission officielle mais discrète
au Canada pour recruter des informateurs et faire du trafic d'armes
...? (Un
lecteur)
Ancien
officier de l'Armée de Siad Barre, aujourd'hui membre de
l'Etat-Major de l'Armée nationale djiboutienne, Osman Nour
Soubagleh n'est pas à son premier voyage au Canada pour
le compte de la sécurité extérieure du régime
djiboutien.
Arrivé à Ottawa, fin juillet avec un visa de touriste,
le colonel Soubagleh aurait quitté le Canada en catimini
vers les États-Unis à cause des protestations de
la communauté djiboutienne exilée, une communauté
largement issue de l'opposition.
Selon certains, Soubagleh, littéralement "beurré"
aurait trenu lors de ses séjours à Ottawa des réunions
politico-tribales destinées essentiellement à recruter
parmi les faux réfugiés djiboutiens, des hommes
et des femmes pour renseigner sur les activités de membres
de la communauté djiboutienne. Les membres de cette communauté
aurait saisi les autorités locales notamment Citoyenneté
et Immigration Canada pour assurer leur sécurité
et celle de leurs familles restées au pays.
On se souvient ici au Canada que, lors du conflit armé
à Djibouti, le Colonel Soubagleh était chargé
du recrutement des mercenaires serbes et de la négociation
de contrats d'armes avec les fournisseurs étrangers.
Aujourd'hui le Colonel djiboutien est connu dans les milieux du
trafic d'armes présents dans la région et c'est
ce qui fait son "beurre".
Un lecteur
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11/08/01
Les dictateurs se congratulent ou la grande solidarité
internationale des tyrans ... (ADI)
ADI/DJIB/1299/145
MOTS
Message de vux du chef
de lEtat djiboutien à loccasion de la fête
nationale du Tchad
DJIBOUTI
(ADI)- 11 août- Le Président de la République
M. Ismaïl Omar Guelleh a adressé un message de vux
à son homologue tchadien M. Idriss Deby à loccasion
de la célébration de la fête nationale de
son pays, indique lAgence Djiboutienne dInformation.
Sexprimant
au nom du peuple de Djibouti, de son gouvernement et en son nom
personnel, le chef de lEtat djiboutien a « formé
des vux de bonheur et de santé » à ladresse
du Président de la République du Tchad, ainsi que
« des vux de prospérité pour le peuple
tchadien. »
Le
N°1 djiboutien a également souhaité «
voir se développer davantage les relations damitié
qui unissent nos deux pays. »
ADI-
9H58 GMT- 11 AOUT 2001
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11/08/01
Appel urgent en faveur d'Amir Adaweh.
On
se souvient qu'Amir Adaweh avait arrêté en Ethiopie,
sur instruction d'IOG semble-t-il. Il avait été
incarcéré dans un 'trou à rats' et l'un de
ses gardiens lui avait tiré une balle dans la jambe.
Libéré
plusieurs longs mois plus tard, il était rentré
à Djibouti, invalide.
Nous
apprenons que la situation de santé d'Amir Adaweh nécessite
des soins complexes et coûteux dans un hôpital européen.
Plusieurs associations dont RSF se mobilisent pour lui venir en
aide.
Nous
lançons un appel en sa faveur afin qu'il soit rapatrié
en Europe et qu'il puisse recevoir les soins que son état
de santé impose. Amir Adaweh a été victime
de la tyrannie et il doit être considéré comme
une victime de la cruauté des dictateurs qui se sont succédés
à Djibouti. L'ARDHD va suivre avec le maximum d'attention
sa situation et va intervenir en concertation avec la représentation
du PND en Europe pour qu'il soit pris en charge dans un service
de chirurgie/médecine spécialisé.
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10/08/01
Le Président de la LDDH lance un appel pour que les officiers
incarcérés après les événnements
du 7 décembre 2000 soient traités selon les règles
du Droit et de la Justice.
Le Président
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 14/01/LDDH
Du 10 AOUT 2001
La
situation carcérale du Colonel Mohamed Abdillahi God et
consorts reste inchangée et identique, avec tous les aspects
et conditions difficiles des prisonniers politiques
Aujourd'hui,
10 août 01, et pour la première fois, un défenseur
des Droits de l'Homme a pu rendre visite en prison à l'un
des détenus, qui sont encore en détentions provisoire,
en détention à caractères politiques
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH), à maintes
reprises, avait témoigné ses préoccupations
de la situation carcérale de ces prisonniers politiques.
Cette situation reste inchangée, depuis le 7 décembre
2000, où des officiers des Forces Nationales de Police(FNP)
ont été incarcérés et mis en détention
provisoire dans la sinistre prison de Gabode, pour avoir participé
à une manifestation armée rapidement réprimée
par les armes des Forces Armées.
Huit
mois après, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains demeure
soucieuse, et exige un procés transparent avec la présence
d'Observateurs Internationaux des Défenseurs des Droits
de l'Homme, un procés juste, un procés non entachée
par les vices de formes inadmissibles, par des violations constantes
du Code de Procédure Pénale, en particulier les
articles concernant les délais de détentions, un
procés sans les interférences continuelles des autres
Abus de Pouvoir intolérables.
La
LDDH lance un Appel pressant pour les mises en liberté
provisoire, en attendant leur procès, pour l'ensemble de
ces détenus politiques des Forces nationales de Police.
La
LDDH demande au Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme,
en parfait accord avec le Chef de l'Etat, de s'inquiéter
et d'accélérer les processus pour la rapide mise
en liberté provisoire du Colonel Mohamed A. God et de ses
codétenus ; en attendant un procès équitable,
sans aucune pression à caractère politique.
La
LDDH se félicite des libertés provisoires accordées
au Général Yacin Yabeh, pour des raisons de santé
et, au Commandant Fathy Mohamed Guelleh, " à titre
exceptionnel ".
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11/08/01
Suite de "Il était une fois un dictateur" : Une
souffrance du peuple qui dure longtemps.... (Lecteur)
1999,
2000, 2001, 2002 ...
Les années passent, mais ne se ressemblent pas. Chaque
année est pire que la précédente. Le peuple
souffre terriblement de la faim, organisée par le dictateur
et sa bande. Il n'y a plus d'investissement, il n'y a plus d'aide
étrangère comme avant. Les riches et ceux qui vivent
sous la loi du dictateur ne dépensent plus dans le pays.
Les fortunes s'accumulent dans les banques à haute sécurité
de la Suisse et des paradis fiscaux..
Le
peuple souffre de la répression policière et militaire
sans précédent. Le rythme et la férocité
de la répression suivent la diminution des ressources du
dictateur et de sa bande. Ne pouvant plus être payés
comme avant, les zélateurs de la bande des corrompus et
des voyoux se retournent contre la majorité pour extorquer
les quelques ressources de survivance qu'elle dispose encore,
Oui, elle vit dans une stratégie de survivance. Ce que
les économistes appellent le secteur informel permet à
la majorité de tenir encore. Seuil de pauvreté,
seuil d'extrême pauvreté et autres chiffres manipulés
par une petite minorité ne produisent aucun sens dans une
situation extrême. On ne compte rien, peut être le
nombre de jours qui restent encore à vivoter avant de ...
...
pendant que la bande de corrompus et de voyoux mène une
vie de Princes du pétrole.
Le
dictateur et sa bande continuent encore à vivre dans l'opulence.
Il se permet tout et de manière encore plus ignoble. Ses
rejetons et sa femme, ou plutôt celle qui partage les coups
bas avec lui depuis longtemps, voyagent à l'étranger,
en Europe et en France en particulier. Ils habitent dans un hôtel
luxueux à Paris. Bien évidemment, elle est excortée
par un groupe d'hommes. Des gardes du corps dit-on. Quel privilège
!
Les
dépenses de son séjour sont indéchiffrables,
5 fois le salaire d'un haut fonctionnaire, 7 fois, 10 fois. Non,
c'est difficile à donner un rapport entre une situation
d'opulence agressive et une misère quotidienne. D'ailleurs,
les comparaisons sont toujours fausses. Et comme dit l'autre,
comparaison n'est pas raison.
Mais
quoi qu'il en soit, le contraste est très saississant entre
la misère de la majorité et l'opulence insultante
d'une petite bande de corrompus, de mafieux et d'assassins. Cela
me rappelle toutes proportions gardées, d'autres situations
africaines et tiers-mondistes où les dictateurs se enrichis
et ont ignoré la majorité. L'Ethiopie de Hailé
Selassié en 1973, le peuple mourrait de faim pendant que
lui se permettait le loisir - comment peut-on appeler autrement
cette attitude ? - de distribuer de la viande à ses lions,
à ses animaux. Quelle inconscience ? En Côte d'Ivoire
les ministres sous le règne du docteur, du "premier
agriculteur" du pays, Félix Houpheite Boigny avaient
eu le culot de célébrer publiquement leurs fortunes,
estimées à des chiffres à faire tourner la
tête, devant la majorité, devant des paysans appauvris
de plus en plus par les ponctions qu'effectuaient les corrompus
dirigeants dans les différentes caisses de stabilisation
des produits agricoles, la richesse du pays. On peut encore citer
d'autres exemples pires dans la Corne de l'Afrique et dans le
continent africain.
Ce
n'est donc pas surprenant et inexplicable que la bande, qui dirige
les pays africains, manifeste par la violence son pouvoir financier,
économique, en s'appuyant sur la puissance militiare et
policière pour écraser encore la majorité.
Dans ces terres tropicales, la politique, c'est de bien manger,
de se bien distraire, d'éliminer ceux qui perturbent un
tel scénario de vie ignoble. Contrairement à ce
que pensent les bénéficiares, de cette vie, c'est
une dégénerence de l'être humain.
Le
régime des bandes mafieuses ne dure que si l'extorsion
et la violence fonctionnent parfaitement. Sa survie ne tient qu'un
élément fragile. Et avec la chute des ressources
financières et de la pression de plus en plus forte qu'exercent
par exemple les femmes hypergatées de certains dirigeants,
les contradictions se multiplient au sein du système. La
situation est pire que les années de spectacle du RPP en
1995 et 1996
Paix
et guerre : du pareil au même
Une
telle bande ne peut continuer à exister seulement en refusant
d'appliquer des accords, signés normalement comme on dit
dans les discours politique au bénéfice de la majorité.
Dini a eu cette fameuse formule "en fait, il n'y a qu'une
seule partie (dans l'accord de paix et de concorde civile du 12
mai 2001) : le peuple". De toute façon, pour cette
bande, un accord ce n'est qu'un papier sans plus d'autre importance.
Elle s'invente des mots, des expressions, des choses à
vous faire rire tellement ils sont insensés.
La concorde civile, ce n'est pas d'opprimer encore et plus les
individus, de les affamer en argumentant qu'il n'y a pas d'aide
internationale, de continuer à faire des procès
injustes, illégaux. La paix, ce n'est pas de permettre
à un groupe de monsieurs, ex rebelles comme on le dit,
de voyager à l'étranger, de vivre "mieux"
qu'avant. De les intégrer dans la bande de corrompus patentés.
Le système intégre et donc se maintient en se reproduisant.
Non,
la concorde civile et la paix sont plus que cela. En plus du respect
des textes signés, on doit partager ce qu'on dispose, on
doit payer sérieusement les gens qui travaillent, et non
pas seulement ceux qui font les bases oeuvres au profit du dictateur
IOG. Les dépenses de voyage de Hassan Gouled, de son ex
femme (les frais de son hospitalisation) à Addis Abéba
et de la famille du dictateur IOG à Paris durant cet été
sont des extorsions, des manques pour la majorité. C'est
encore un signe de souffrance pour elle. Une situation désespérante,
presque sans issue.
Ne
pouvant pas être payés pour les services qu'ils ont
rendus jusqu'à là de façon "loyale et
amicale" au dictateur et sa bande, quelques zélateurs
et non des moindres, les plus proches commencent à s'éloigner
du cercle infernal dont ils pourraient être un jour les
principales victimes. Dans une dictature, quand les ressources
financières diminuent fortement, quand la gabebie ne rapportent
plus comme avant, quand la redistribution est en panne, la logique
de l'élimination devient l'unique solution pour ceux qui
contrôlent encore les ressources et qui veulent contrôler
encore.
Le
début de la résistance populaire
Si
la situation économique et politique est désespérante,
si le peuple a tout perdu, il reste toute de même une force
à la majorité. Celle-ci manifeste dans les rues,
occupent les lieux publics, revendiquent plus de libertés,
de droits, de dignité. Les accords et autres discours politiques,
ce sont des manifestations de dignité pour le dictateur
IOG et une bande de rebelles aussi arrogeants que ceux qui volent,
violent et affament encore plus le peuple. Ce qu'on donne à
eux, c'est ce qu'on refuse au peuple. L'équation est simple
: tout à la bande, rien au peuple + expression de la violence
= causes de la situation actuelle.
Comme
d'habitude la police et les milices chargent et arrêtent
les manifestants, les mettent dans les sinistres cellules de la
prison de Gabode. Certains meurent et d'autres s'en tirent avec
une condamnation injuste. Mais d'autres continuent à manifester
dans le même temps. Les morts sont des héros comme
les indépendantistes, il y a deux décennies dans
cette contrée. Le peuple a vraiment décidé
cette fois-ci de dépasser ses différences ancestrales
et actuelles, tout aussi fictives et artificelles les unes que
les autres. Appelons ce qu'on veut ce grand mouvement de l'Histoire,
de son Histoire. Il décide de se débarrasser des
chaînes dans lesquelles il se trouve enchaîné
depuis longtemps.
Devant
une telle détermination, la milice policière est
débordée. L'armée ou la milice militiare
officielle vient en renfort. La violence contre le peuple monte
encore d'un cran. Le nombre de morts augmente encore plus. Le
carnage de la dictature s'installe. Mais rien n'arrête un
peuple qui a déjà tout perdu et qui n'a rien à
perdre; il ne peut gagner dans le futur.
Cette
dictature meurtrière veut encore gouverner le pays vidé
de ses femmes, de ses enfants, de ses hommes. Elle veut diriger
des morts. Comme les élections où les personnes
mortes sont inscrites sur des listes électorales fictives,
sont appelées à voter. Pour qui ? Pour des monstres,
des voyoux. Mais un mort peut-il avoir une opinion politique ?
Peut-il choisir des hommes qu'il ne voit pas ?
Mais
ce peuple fatigué, à bout de souffle, dispose encore
des ressources pour résister contre la dictature. Les milices
policières et militaires sont fatiguées de tuer
leurs enfants, leurs mères, leurs femmes, leur filles et
fils. Elles sont fatiguées devant la détermination
historique de la majorité. Elles ne peuvent plus continuer
à faire ce travail horrible. Parce que ce sont des hommes
jeunes ou moins jeunes, fonctionnaires, en semi-retraite ou au
chomâge; parce qu'ils ont des sentiments comme tout être
humain de cette planète. Parce qu'il ont enfin compris
que la logique de la dictature et de l'autoritarisme ne mènent
à rien, sinon à la destruction de tout, de l'espèce
humaine. Ils compris qu'ils font ce sale travail pour un groupe
d'individus qui les ignorent complétement. Alors beaucoup
de membres de ces milices se liguent avec les meneurs des mouvements
du peuple. Ils rejoignent la Cause Noble, celle d'un peuple entier,
de leur peuple. Une certaine raison l'a emporté chez ?
D'autres ont choisi de fuir le payer, de se cacher ailleurs...
Ce sont les plus haineux, les plus dures, les plus violents, après
le diable d'IOG.
Le
début de la fin
Donc
tous ensemble, ils se rassemblent devant la villa, d'autres barrent
la route pour l'aéoport, qui n'est pas loin, des embarcations
de fortunes se positionnent dans la mer près de la villa.
Le dictateur IOG et sa famille sont vraiment cernés. Il
s'est muré dans cette fragile forteresse. Seul contre tous.
Une prison dorée qui ne pourra plus durer devant la détermination
de la majorité. On compte les heures et non plus les jours.
Ne
sachant pas vraiment ce qu'il dispose comme armes dans cette bâtise,
on lui coupe l'eau et l'électricité. C'est un revers
qu'il ne s'attendait pas du tout, lui qui a pratiqué des
méthodes horribles ... pour une question de pouvoir. Un
vrai siège s'installe dans cette villa, qui devient un
lieu sinistre pour ses occupants. Un groupe de femmes et d'hommes
tente d'y entrer; ils réussissent. Sans effusion de sang,
on arrête les occupants, affamés, fatigués
de résister contre la pression du peuple. Ils se trouvent
dans un état de dépression mentale, psychologique
et physique assez avancée, parce qu'ils ne sont pas habitués
à une telle situation. Même la science de Sigmun
Freud ne peut pas vraiment le qualifier. La donne change. Nos
héros arrêtent le dictateur IOG, ils le ligotent.
Un prison entre les mains, celles qui ont tant souffert de ses
méthodes, de ses chaînes, de ses bêtises. Les
autres membres de la famille sont soigneuseument gardés
par un autre groupe. On inspecte au peigne fin la villa. Sans
surprise, on trouve des armes et des bombes de tout genre, de
la nourriture de tout genre, des habits de genresde tout, des
choses jamais vues, même les publicités occidentales.
Le
bunker de IOG est un vrai coffre de tout ce qui est imagibleable
dans la société humaine. Normal parce que c'est
un malade, c'est un peureux, un agorophob... qui s'est toujours
réfugié dans la protection higt tech par peur de
ses proches, de ses amis, de ses collaborateurs.
Alors
que faire de ce monstre sanguinaire ? De cet individu qui passe
au bout de quelques mois de la puissance, de la domination et
de la magnanimité à la déchéance totale,
à la situation d'un voleur et violeur entre les mains de
ses victimes. Doit-il s'attendre au pire des supplices qu'on afflige
à des monstres sans foi ni loi ? Avant tout c'est un être
humain comme beaucoup d'autres de cette société,
mais un être humain qui a pensé tout avoir, tout
contrôler jusqu'à sa mort "naturelle".
Comment le qualifier ? La psychanalyse nous donne un mot : psychopate.
Mais
la recherche de la puissance sur les autres, l'ignonimie a toujours
des limites. L'histoire des dirigeants politiques nous a appris
depuis cela que le monde est monde.
La
nécessité d'une réflexion populaire sur ce
cas
Que
faire de cet individu, qui a même perdu le parler, la langue,
comme dit dans une des langues de cette contrée ? Faut-il
le soumettre à un supplice des plus horribles en pensant
aux atrocités qu'il a commises durant son règne
? Comme ont fait d'autres peuples dans le monde. Des dictateurs
archipuissants se mettent à courrir devant le peuple. Rattrapés,
ils sont jugés rapidement et morts violemment. Je pense
au roi des Carpates. Que le Dieu des orthodoxes lui pardonne.
Mais
le soumettre à des atrocités à son tour est-ce
réellement une manière de rendre justice ? Ne serait-on
pas dans la situation antérieure alors que le peuple aspire
à un véritable changement ? Les réflexions
très sensées d'Albert Camus dans Les Justes me vienent
à l'esprit. Dans un pays, la justice est rendue au nom
du peuple, mais une justice ne doit pas être uniquement
une vengeance. Mais ill est normal qu'un peuple qui a tant souffert
des exactions du dictateur et de ses sbires peut penser en premier
lieu à la vengeance. En tuant un individu ou un groupe
de personnes bien identifiées depuis longtemps, on n'a
pas résoulu les problèmes de la société.
Si une partie de ceux-ci sont liés au comportement et aux
agissements de la bande, tout ne se ramène à cet
ignoble groupe. Dans la plus extrême souffrance, il faut
toujours penser à l'avenir. Or on ne peut le penser qu'en
admettant d'abord une bonne justice, même pour les dictateurs.
Celle rendue dans des conditions humaines, au respect des lois.
C'est l'opposé de la pensée politique d'un régime
autoritaire et dictatorial, qui agit dans l'injustice, dans l'iniquité,
par la violence...
De
l'opposition entre une partie du peuple, qui demande la vengeance,
et une autre, qui appelle à la réflexion, au calme
et à l'honneur du peuple, une certaine sagesse, surgie
du fond de ces gens, l'emporte. Et pourtant ces gens pensent au
fond de leurs tripes le contraire. Et c'est une attitude très
compréhensible. Les peines endurées, les humiliations
supportées pendant tant d'années, de décennies,
ne s'éffacent pas totalement et d'un coup, même après
une victoire sur le principal bourreau.
Mais, et malgré tout, je dirais très heureusement,
la sagesse populaire l'emporte sur la vengeance, l'ignonimie et
la bêtise humaines.
La
vraie victoire : juger le bourreau
Le
peuple décide de former un tribunal composés par
des sages honnêtes, non ceux qui ont collaboré avec
la bande durant des décennies. D'ailleurs, ceux-là
doivent être jugés, pensent certaines personnes,
au motif de "non-assistance à personne en danger"
ou encore de "participation à une association de bande
de terroristes et de mafieux" comme disent certains textes
de loi. On n'attend pas un quelconque tribunal pénal ou
criminel, international ou régional pour juger des bourreaux.
Le peuple dispose aussi une expertise en matière judiciaire.
La Haye, connaît pas. De plus nos bourreaux ne sont pas
des ex Yougoslaves ou que dire des hauts responsables militaires
et civils de l'ex Fédération Yougoslave de Tito.
Arusha, IOG et sa bande ne sont pas de Rawandais. Pas besoin de
code, pas besoin des gens avec des habits en noir, en rouge qui
parlent d'articles, de procédures, de renvoi à je
ne sais où et quand une affaire. On sollicite des témoignages.
ils se suivent. Parfois, il faut dépasser la peur des représailles,
il faut soutenir toute personne qui peut apporter sa contribution
"à la manifestation de la vérité".
On demande aux témoins d'être honnêtes.
Oui,
c'est à l'honneur d'un peuple, qui a tant souffert, que
de juger ses ex bourreaux sans haine, sans aucune vengeance. Le
peuple sait qu'elles sont des mauvaises conseillères, des
points négatifs pour la construction d'un futur meilleur.
Comme
il est horrible de voir pour ce peuple de paix et d'hospitalité
une personne pendue ou fusillée devant un public ou mise
sur une chaise électrique ou encore qui subit une injection
létale comme cela se passe aux Etats-Unis, dans une démocratie,
le pleuple sage condamne IOG et sa bande une peine exemplaire,
digne : la perpétuité.
L'Histoire
a jugé les bourreaux du régime autoritaire, dictatorial
et sanguinaire de Djibouti. La justice populaire est vraiment
une justice exemplaire : pas de haine, ni de vengeance, juste
l'application d'une peine que les ex bourreaux ont mérité.
Le
peuple djiboutien vraiment un peuple exemplaire, comme beaucoup
d'autres dans le monde, qui sait se resaissir, qui sait dépasser
les passions aveuglantes comme des bourreaux. Non, vraiment, il
mérite un Prix Spécial, non pas un Prix Nobel de
la paix, car celui-ci n'a aucune signification pour lui; ça
vient de loin et en plus il est politisé, donc suspect
par nature.
Mais
l'Histoire ne s'arrête pas là. Comme dit l'autre,
il faut continuer encore le combat, celui de la reconquête
de la dignité en reconstruisant l'édifice social,
économique et politique.
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de page ____________
11/08/01
Messages de condoléance à l'occasion de la disparition
de l'épouse de l'ancien Président : Mme Aicha Bogoreh
(suite)
Mes
sincères condoléances
Je
suis un citoyen djiboutien, et comme beaucoup d'autres de mes
compatriotes, qui vivent tant à Djibouti qu'à l'étranger,
je suis attristé par la mort de Aïcha Bogoreh Darar,
notre Mère de la Nation. Fidèle épouse de
notre Père de la Nation.
Je
présente en mon nom personnel, je précise de simple
citoyen djiboutien, mes sincères condoléances à
notre Père de la Nation en ce moment de grande douleur
et de tristesse qu'il traverse.
Je
les présente aussi à toutes les femmes djiboutiennes,
qui ont perdu une femme exemplaire et attentive à leurs
problèmes et ceux des enfants. Personne n'a joué
un rôle aussi important qu'elle dans la société
djiboutienne sur les questions sociales tant saillantes. Et ce
dès les premières heures de la naissance de cette
république.
Elle a toujours été effacée derrière
le Père de la Nation durant toutes ces années-là
de lutte contre les inégalités, les injustices,
la détresse qui ont marqué la vie de milliers de
citoyennes et de citoyens. Le plus important ce qu'elle a servi
les autres, ce qu'on appelle en d'autres termes les parties faibles
: les enfants et les femmes.
Alors
pour qu'on n'oublie pas cette chère Mère de la Nation,
que la Patrie a perdu à jamais, je propose qu'on donne
son nom à une institution et/ou à une fondation.
Elle le mérite amplement. De son vivant, son mari a eu
tous les honneurs. L'école militaire de Holl-Holl porte
son nom. Il est considéré comme l'unique Sage que
le pays et le peuple djiboutiens n'ont jamais eu dans leur Histoire.
Il
est donc normal que cette défunte (Que Dieu fasse une place
en son paradis) ait des honneurs légitimes et proportionnés...
La démesure dans ce domaine comme dans d'autres fait perdre
de crédit que la personne disposait.
Je
me réjouirais que notre dictateur-président, qui
est un homme "mondernisateur", faut-il le reconnaître,
puisse répondre favorablement à ce devoir historique.
Lui qui a nommé une femme, la moitié de l'homme
(dans la société pastorale, le prix de sang de la
femme est évalué à 50 chamelières
alors que c'est le double pour l'homme) au poste de ministre,
même si elle est délégué. C'est encore
à une femme, agricultrice de métier, qu'on a attribué
" le prix du Chef de l'Etat" dès sa première
édition. C'est vraiment une reconnaissance du rôle
indispensable de la femme dans le développement socio-économique,
et non pas politique, du pays.
Alors
ne reste-t-il pas une autre étape à franchir : "baptiser"
les institutions militaires et policières, les avenues,
les rues des villes, par des noms de nos chères Mère
de la Nation, des quartiers, des compagnes, des bergères,
des agricultrices, des vendenses...
A
mon avis, c'est rendre justice à cette moitié silencieuse,
mais travailleuse, aimable et soigneuse de la famille djiboutienne.
Ah sans elles que seront nous les autres, enfants et hommes.
Elles
appartiennent aussi à longue Histoire de la République
et de la Nation. Or l'Histoire officielle les a oubliées
très tôt et très vite ; elle les a marginalisées
en limitant son espace entre le foyer et le marché.
Pourquoi
cette Histoire est toujours machiste ? Est-elle vraiment vouée
à être définitivement excluante de l'autre
moitié et machiste ?
Je
répete et j'insiste. La Mère de la Nation doit avoir
des honneurs posthumes, qui dépassent la simple symbolique,
la gestuelle de la politique. Parce qu'elle est unique en son
genre comme l'est notre Père de la Nation. Le refrain d'une
chanson des annés 1980, faite à sa gloire, me vient
à l'esprit "Papa, nous allons là où
tu nous indique".
Vraiment
les grandes personnes ne doivent se faire oublier.
Encore
une fois sincères condoléances aux proches, filles
et fils de la Mère de la Nation.
Amen.
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