ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti


Bulletin d'information et d'alerte N° B107
Du 11 au 17 août 2001

   

17/08/01Annonce de la constitution du PDDE et du dépôt de 50 plaintes à Bruxelles contre IOG et son régime
17/08/01 Que les heureux bénéficiaires d'un statut de réfugiés n'oublient pas ceux qui souffrent du régime dictatorial ni le fait que la majorité des membres de l'opposition ont bénéficié un jour ou l'autre de ce système. (Lecteur)
17/08/01 GUELLEH ferait emprisonner des femmes à Gabode, dont la nièce de Gouled ?
16/08/01 LE FRUD ET LES PPJD SE RÉJOUISSENT DE LA RÉHABILITATION DE L'HUMANISTE FRANÇAIS, M. JEAN-MICHEL POUCHÈLE, PRÉSIDENT DE S.O.S. - AFRICA PAR LA JUSTICE FRANÇAISE ET EXIGENT LA CONDAMNATION DES ASSASSINS DU JUGE BORREL
14/08/01 Suite du courrier de lecteur (question d'un jeune lecteur à Mr le Président)
14/08/01 C'est quoi cet afflux massif des Officiers de la F.N.P et militaires à Bruxelles ?
14/08/01 Jean-Michel POUCHELE réhabilité par la Justice française !
13/08/01 Message de soutien à l'action humanitaire de Jean-Michle Pouchele (Lecteur)
12/08/01 Avant de rentrer à Djibouti, le Cdt IFTIN aurait-il eu la possibilité de faire une déposition devant la justice Belge pour justifier son double langage ?
12/08/01 Le site du PND serait 'ouvert' officiellement.
12/08/01 Farces en tout genre.... Certains pourraient utiliser notre identification pour passer des annonces sur le site de La Nation !
12/08/01 Le Colonel Osman Nour Soubagleh en mission officielle mais discrète au Canada pour recruter des informateurs et faire du trafic d'armes ...? (Un lecteur)
11/08/01 Les dictateurs se congratulent ou la grande solidarité internationale des tyrans ... (ADI)
11/08/01 Appel urgent en faveur d'Amir Adaweh.
10/08/01 Le Président de la LDDH lance un appel pour que les officiers incarcérés après les événnements du 7 décembre 2000 soient traités selon les règles du Droit et de la Justice.
11/08/01 Suite de "Il était une fois un dictateur" : Une souffrance du peuple qui dure longtemps.... (Lecteur)
11/08/01 Messages de condoléance à l'occasion de la disparition de l'épouse de l'ancien Président : Mme Aicha Bogoreh (suite)

bulletin B106
bulletin B108


Avis : nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur). Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.

   

17/08/01 Annonce de la constitution du PDDE et du dépôt de 50 plaintes à Bruxelles contre IOG et son régime

Objet :
Création du Parti pour la Démocratie Djiboutienne en Exil (P.D.D.E)


Le parti d'opposition djiboutienne unifiée à Bruxelles regroupant tous les citoyens djiboutiens aussi bien à l'étranger qu'à Djibouti.


Le porte parole de ce parti déclare que dans les jours à venir, les responsables du P.D.D.E seront connus et vous seront communiqués dans ce même site.

Raisons fondamentales de la création de ce parti :

1°- Dénoncer le régime dictatorial de Guelleh sous toutes ses formes.
2°- Libérer le peuple de l'oppression et restaurer l'unité et la démocratie dans le pays.
3°- Redynamiser l'économie du pays.
4°- Gagner la confiance et le soutien de la communauté internationale
5°- Assurer la sécurité de nos citoyens avec un contrôle massif de nos frontières.


a) Nous visons à libérer le peuple djiboutien de ce régime mafieux dirigé par Ismaïl Omar Guelleh et entouré de ses proches. La politique de Guelleh n'hésite pas à écarter tous djiboutiens réclamant son droit, voir jusqu'à le faire disparaître.

b) l'économie du pays est actuellement désastreuse et les différentes infrastructures sont totalement détruites. Les différents ministères importants du pays sont quasi inexistants tels que l'éducation nationale, la santé , la fonction publique et surtout la justice, etc...


Cette crise est due à l'enrichissement personnelle de Guelleh et de ses amis alors que le peuple djiboutien quant à lui, meurt de jour en jour.


C'est ainsi que 80 % des cadres du pays ( militaires et civils ) sont actuellement à l'étranger, en exil, pour fuir ce régime. Profitant de la faiblesse de la population, le ministre des Finances taxe avec excès les citoyens sans salaire depuis plusieurs mois (7 mois), et Djama ali Guelleh, le cousin du président impose aux plus démunis une carte de recharge coûteuse pour l'électricité (10000fr) renouvelable s'ils ont leurs salaires.
C'est pourquoi ceux qui n'ont pas les moyens de payer, n'auront pas d'électricité.


c)Tous les pays bailleurs de fonds et institutions internationales (L'Union Européenne, les USA, les pays frères de la ligue arabe, les pays frères de l'OUA, le FMI, la Banque Mondiale, la BAD et autres) ne faisant plus confiance aux autorités actuelles, ont décider de réduire toute aide tant qu'il n'aura pas de changement politique et démocratique dans le pays (pour preuve "IOG et son équipe" continue à faire de fausses promesses depuis
son investiture).


d)l'insécurité à Djibouti s'accroît, les interventions des forces de l'ordre étant retardées et parfois même absente. Cela est principalement dû au découragement du personnel de la police et de la gendarmerie n'ayant pas de revenus et vivant dans de mauvaises conditions qui les entraînent à devenir "corrompus".

C'est pour ces diverses raisons que l'on demande à tous les citoyens djiboutiens de s'unir pour faire "tomber" ce régime, comme l'ont faits nos frères de la Côte d'ivoire, de la Somalie ou encore dans les Balkans. Aucune dictature n'est éternelle, et l'avenir de nos enfants est entre nos mains.



A titre informatif :


nous venons d'apprendre que Mme Habiba Idriss Gouled est actuellement en prison pour des raisons qui demeurent inconnues. Cette liste ne s'arrête pas là, car malheureusement tous ses anciens amis qui ont osé critiquer son régime ont fait un séjour à Gabode ( Yacin Yabeh, Moumin Bahdon, Ahmed Boraleh, Ismaïl Guedi, DAF, Aref, Ali Meidal, Ali Mahamade, Kadamy, Nouh etc...) A qui le tour maintenant?

N.B: 50 plaintes viennent d'être déposées au parquet de Bruxelles contre Guelleh et ses proches pour violation des droits de l'homme, tortures, assassinats, disparitions. A suivre.

Le porte parole du P.D.D.E

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17/08/01 Que les heureux bénéficiaires d'un statut de réfugiés n'oublient pas ceux qui souffrent du régime dictatorial ni le fait que la majorité des membres de l'opposition ont bénéficié un jour ou l'autre de ce système. (Lecteur)

J'écris ces quelques mots à tous les lecteurs de votre site, qui ont soif de démocratie et qui n'avaient pas le choix à l'époque que de quitter djibouti pour demander l'asile politique au Canada, en Belgique,en France, aux Pays Bas, ainsi que tous les autres pays dans le but principal de protéger leur famille et assurer l'avenir de leurs enfants soit en matière
de scolarité, de santé etc...

Les raisons de cette dégradation à tous les échelons causés par les dictateurs qui ont dirigé le pays depuis le 27 juin 1977 et ceci avec la complicité du FRUD, et de la FRANCE. J'aimerais insister auprès de toutes ces personnes qui se sont vus attribuer leur statut de réfugiés politiques, afin qu'ils (elles) n'oublient pas qu'il y a encore des milliers d'enfants djiboutiens qui ne sont pas sûrs d'avoir un bon avenir scolaire et un
minimum de soins.

UNISSONS NOUS comme l'ont faits les ivoiriens, les yougoslaves, etc..., pour renverser des régimes dictatoriaux.

Je vous rappelle qu'ici à Bruxelles, nous avons même des anciens ministres accompagnés de leur famille en attente de bénéficier du statut de réfugiés politiques ( tel que Idriss Harbi)

L'avenir actuel de tous les djiboutiennes et djiboutiens au pays ou à l'étranger est entre leurs mains, ce n'est ni IOG, DINI, ADEN ROBLEH, MOUSSA AHMED IDRISS, MOUMIN BAHDON FARAH, ALI MEIDAL, ISMAEL GUEDI, AHMED BOURALEH, qui peuvent ramener un changement à Djibouti, car eux mêmes sont d'abord devenus des millionaires depuis l'indépendance alors qu'ils étaient très pauvres pendant le régime colonial, (ils se sont enrichis sur le dos de la population), de plus ils appartenaient tous au RPP et tous ont ouvert un soi disant parti d'opposition car ils furent rejetés et humiliés par IOG.

A BON ENTENDEUR, SALUT.

ISMAEL A.
Bruxelles

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17/08/01 GUELLEH ferait emprisonner des femmes à Gabode, dont la nièce de Gouled ?

Selon certaines informations, une nièce de Gouled, épouse d'un ministre "débarqué" par IOG lors du dernier remaniement ministériel, aurait fait une descente musclée chez Guelleh pour lui dire tout le bien qu'elle pensait de lui. Certains disent qu'elle aurait abimé une voiture, mais cela n'est pas confirmé.


Sa majesté Guelleh a aussitôt fait émettre une lettre de cachet et à fait incarcérer la malheureuse dans la sinistre prison de Gabode avec les prisonnières de droit commun et les femmes de petite vertu.

Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, notre dictateur aurait aussi fait incarcérer l'épouse d'un conseiller de l'Ambassade de Djibouti à Bruxelles. Nous n'en connaissons pas les raisons, mais son mari aurait été prié de rentrer de toute urgence à Djibouti, bien que membre de la famille d'IOG.

On dit que le peuple commence à se lasser et qu'IOG 'en touchant' à un membre de la famille de Gouled aurait dépassé les bornes.


A suivre

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L'épine dorsale
de l'intégrité de notre pays
réside dans la Justice pour tous
seule garante d'une Paix
durable et de l'Unité.

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Ali Dahan, Ph.D.
Président fondateur des Partisans de la Paix dans la Justice
pour tous les Djiboutiens (PPJD) et Représentant permanent
du Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) aux Amériques
C.P. 37073, Place Québec, Québec, (Québec), G1R 5P5, CANADA
Tél. et Fax : 1-418-658-9244 Portable : 1-418-262-5924
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr


16/08/01 LE FRUD ET LES PPJD SE RÉJOUISSENT DE LA RÉHABILITATION DE L'HUMANISTE FRANÇAIS, M. JEAN-MICHEL POUCHÈLE, PRÉSIDENT DE S.O.S. - AFRICA PAR LA JUSTICE FRANÇAISE ET EXIGENT LA CONDAMNATION DES ASSASSINS DU JUGE BORREL


Monsieur Jean-Michel Pouchèle, Président de S.O.S. - Africa a été condamné en novembre 1994 à 8 mois d'emprisonnement ferme par la Cour judiciaire de Djibouti qui est aux ordres
du tyran Ismaël Omar Guelleh. Il purgea une partie de cette sentence en France.

Fin décembre 2000, cet humaniste français, M. Pouchèle entama une grève de la faim pour obtenir sa réhabilitation et l'annulation des accusations qui figuraient à son dossier...

Comme plusieurs autres organisations, nous avons émis le 7 janvier 2001, un Appel pour appuyer les revendications de ce fils digne du pays de la déclaration universelle des droits humains. M. Pouchèle n'a pas hésité à braver tous les dangers et risquer sa vie pour venir au secours de nos compatriotes Djiboutiens du Nord et du Sud-Ouest du pays qui vivaient dans des conditions extrêmement inhumaines à cause du blocus sanitaire et alimentaire implacable qui leur a été imposé par le dictateur Gouled et son neveu le tyran Guelleh. ( ci-joint copie de l'appel qu'on a envoyé à S.E. Jacques Chirac, Président de la France et à d'autres membres du gouvernement ainsi qu'aux membres des Parlements français et européen ).

Le 7 août 2001, la Ministre de la Justice, Garde des Sceaux de la France a écrit au Vice-Président de S.O.S.- Africa une lettre dans laquelle elle reconnaît la réhabilitation de M.
Pouchèle, en ces termes : "J'AI L'HONNEUR DE VOUS INFORMER QUE CETTE CONDAMNATION A ÉTÉ RÉHABILITÉE ET NE FIGURE PLUS DE CE FAIT SUR LE CASIER JUDICIAIRE DE L'INTÉRESSÉ".

Le FRUD et les PPJD accueillent cette nouvelle de réhabilitation avec une satisfaction indescriptible et une immense joie et félicitent ce grand humaniste, ami des peuples africains et Djiboutien en particulier. Cependant, nous n'irons pas jusqu'à déclarer que cette réhabilitation est une victoire, car nous trouvons que la condamnation inique contre M. Pouchèle ne devait même pas avoir lieu dès le départ ... Nous souhaitons à M. Pouchèle et à sa famille qui ont beaucoup souffert de cette injustice qu'ils puissent savourer cette réhabilitation et connaître enfin la paix...

Nous profitons de cette occasion pour rappeler au gouvernement français que la famille du Juge Borrel qui a été assassiné par les sbires du tyran Ismaël Omar Guelleh souffre toujours du fait que ses assassins n'ont pas été encore traduits devant la justice. Nous demandons au gouvernement français de cesser de jouer à l'autruche et de laisser au Juge Parlos juger enfin le cas en toute justice. Surtout, qu'à présent, les preuves sont plus qu'accablantes contre Guelleh la terreur.

Le FRUD et Les PPJD lancent un appel vibrant au gouvernement français pour qu'il brise son silence devant l'injustice et qu'il traduise enfin les responsables des crimes contre
l'humanité commis par des assassins tels que: Paul Aussaresses et Bob Denard pour leurs crimes en Algérie et aux Comores et Hassan Gouled Aptidon pour ses crimes contre
des Djiboutiens et des Français (sans qu'il ne puisse se cacher comme l'a fait Pinochet derrière son âge et/ ou sa cécité) ainsi que son neveu le tyran Ismaël Omar Guelleh pour ses crimes contre des Djiboutiens, des Français et autres étrangers (sans qu'il ne puisse bénéficier de la prétendue immunité présidentielle alors même qu'il s'est octroyé illégalement le dit poste).

Fait à Québec, le 15 août 2001

Ali Dahan Ph.D.
Président fondateur des PPJD
Représentant permanent du FRUD aux Amériques

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14/08/01 C'est quoi cet afflux massif des Officiers de la F.N.P et militaires à Bruxelles ?

Est-ce suite à la fin programmée du régime Stalinien ou suivent -ils leur Général malheureux déchu pour d'éventuelles négociations en vue de s'emparer un jour du pouvoir .
Ou comme d'habitude, sont-ils à la recherche des personnes pouvant ternir l'image de l'Etat .

Mais pour nous opposants djiboutiens de Belgique cette dernière hypothése est la bonne puisque la même chose s'est passé à Ottawa avec Osman Nour Soubagleh Colonnel de l'A.N.D qui a été forcé de fuir aux Etats Unis .

La même pression se fera dans les jours qui viennent pour les personnalités suivantes :

-Le Commandant(Chef de sécurité rapprochée et cousin proche d'I.O.G) Mr Mohamed Djama
- et les dizaines d'autres officiers...

Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique.

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14/08/01 suite du courrier de lecteur (question d'un jeune lecteur à Mr le Président)

Qui a tué Djanaleh à Loyada?
Qui a tué Hamoud Langadheh et Abdillahi Doualeh en Ethiopie ?
Qui a tué Djeh Ministre Somalilandais à Hargeisa ?
Qui a tué Daher Hersi et Bilal Bouh à Elgal ?
Qui a tué Docteur Saleh Nour ?
Qui a tué Docteur Mohamed Yacin ?
Qui a tué Abdi Dagoleh ?
Qui a empoisonné Daher Djama avec le khat Abou Mousmar ?
Qui a convoqué son état-major 24 heures après la mort de Daher à la résidence d'Ali Malow?
Qui a fait la propagande contre Mahamoud Idriss Ahmed dit Guelkad Guessi Tolwayey ? et pour quelles raisons ?
A propos d'Adwani...
Pourquoi un agent de protocole ( espion d'I.0.G) a-t-il été acueilli à l'aéroport avec sa voiture de sport (prélude).

Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique.

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14/08/01 Jean-Michel POUCHELE réhabilité par la Justice française !

Jean-Michel Pouchele avait été condamné à six mois de prison dans des conditions invraisemblables à Djibouti pour ingérence humanitaire, par un juge aux ordres de la dictature.

En vertu des accords franco-djiboutiens, Jean-Michel Pouchele avait été rapatrié en France pour purger la fin de la peine prononcé par le tribunal djiboutien.

Depuis, il n'avait cessé de se battre pour obtenir sa réhabilitation et l'annulation de l'inscription sur son casier judiciaire.

Le Ministre de la Justice français vient de lui donner satisfaction en prononçant sa réhabilitation. Cela sous-entendrait-il que la justice française pourrait ne pas reconnaître le jugement prononcé par le juge djiboutien ?

En tout cas, nous félicitons les autorités françaises qui, dans cette occasion, ont montré qu'elles n'allaient pas toujours dans un sens favorable à Guelleh. A voir si cette nouvelle ligne sera poursuivie dans d'autres affaires pénales qui pourraient impliquer le dictateur ....

"J'ai l'honneur de vous informer que cette condamnation a été réhabilitée et ne figure plus de ce fait sur le casier judiciaire de l'intéressé"

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13/08/01 Message de soutien à l'action humanitaire de Jean-Michle Pouchele (Lecteur)

Je suis au regret pour des raisons de sécurité, de ne pouvoir signer la pétition pour la démarche de Jean Michel POUCHELE.

Je tiens néanmoins à vous faire savoir mon total soutien à l'action de ce héros de la cause humanitaire plein de courage.

Le Président actuel ISMAEL OMAR GUELLEH perpétue ce qu'avait fait le précédent président, son oncle. Il a oublié son appel à la grève, de février 1976, je regrette d'avoir fait la grève ce jour là. Malheureusement DJIBOUTI sombre dans l'ignominie depuis 1977. Si les dons, et aides humanitaires provenant de la CEE, l'UNICEF, l'OMS étaient bien utilisés, et non placés en SUISSE, une tierce personne ne serait pas venu faire de l'humanitaire.

Je regarde de loin ce qui ce passe à DJIBOUTI, les droits syndicaux sont bafoués, les journalistes sont muselés, la population survit, sans soins, les militaires, les policier, les fonctionnaires, les instituteurs et professeurs ne sont pas payés, quelle instruction auront ces enfants ?

Par contre les enfants des ministres, ont la possibilité de poursuivre leurs études à l'étranger, en se déclarant réfugiés au CANADA, aux ETATS UNIS ou en HOLLANDE.
C'est de l'instruction que nait la grandeur d'un pays, quel est le bilan de ce pays, après 23 ans d'indépendance ?.

Ce que je déplore à l'aube du 3éme millénaire, et constate que les présidents de certains pays africains, exploitent leurs compatriotes avec la complicité de l'étranger, après la mort de THOMAS SANKARA, des Rwandais TUTSI & HUTU, du journaliste NORBERT ZONGO, elle sert à quoi cette Organisation de l'Unité Africaine chère à SA MAJESTE L'EMPEREUR HAILE SELASSIE, il doit se retourner dans sa tombe, s'il s'avait tout ce qui se passe en Afrique.

J'ai honte pour ce pays, je ne pourrais pas le renier, car j'ai laissé des personnes qui me sont chères.

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12/08/01 Avant de rentrer à Djibouti, le Cdt IFTIN aurait-il eu la possibilité de faire une déposition devant la justice Belge pour justifier son double langage ?

Le Commandant IFTIN, en dépit des risques qui péseraient sur sa propre liberté, aurait-il choisi d'obéir aux ordres d'IOG pour éviter des représailles contre le reste de sa famille vivant à Djibouti ?

Pour se protéger personnellement, aurait-il eu la possibilité, avant de s'envoler en catastrophe pour Djibouti, de faire une déposition devant la Justice belge ? En poursuivant le raisonnement, on pourrait imaginer qu'il aurait pu demander à s'expliquer sur les raisons de son double langage et en particulier sur les contradictions entre sa déposition spontanée au juge Le Loire et les déclarations de son épouse dans sa demande d'asile en Belgique. On imaginerait qu'il aurait pu justifier la première déclaration en faveur de Guelleh, en raison de fortes pressions reçues sur place ....

Certains sont convaincus qu'il aurait eu la possibilité de se présenter aux Autorités belges, mais nous n'avons aucune confirmation. Si c'était le cas, la déposition resterait confidentielle de toutes les façons.

S'il était confirmé qu'il ait agi ainsi, on pourrait comprendre qu'il aurait cherché à se protéger contre de mauvais coups hypothétiques qu'il aurait eu peur de recevoir à sa descente d'avion : invitation pour un séjour à Gabode et même pire !

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12/08/01 Le site du PND serait 'ouvert' officiellement.
Le PND nous informe de l'ouverture de son site Internet, à titre de test. Des modifications et améliorations devraient être apportées dans les prochains jours.

http://www.pnd-djibouti.org

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12/08/01 Farces en tout genre.... Certains pourraient utiliser notre identification pour passer des annonces sur le site de La Nation !

Il semblerait que certains internautes utilisent notre adresse pour essayer de placer sur le site Internet de La Nation, la première page de notre journal. Nous condamnons ces pratiques et nous déclinons toute responsabilité, car cela ne correpond pas à notre déontologie.

Nous critiquons le régime dictatorial et toutes les violations contre les Droits de l'Homme, mais nous nous refusons à utiliser des moyens 'particuliers' pour tenter de pirater un autre site, même s'il s'agit d'un site de propagande du régime.

Merci aux farceurs de stopper leurs facéties, car de toutes les façons, elles n'auront plus d'effet : les techniciens ont pris des dispositions pour filtrer les textes avant publication.

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12/08/01 Le Colonel Osman Nour Soubagleh en mission officielle mais discrète au Canada pour recruter des informateurs et faire du trafic d'armes ...? (Un lecteur)

Ancien officier de l'Armée de Siad Barre, aujourd'hui membre de l'Etat-Major de l'Armée nationale djiboutienne, Osman Nour Soubagleh n'est pas à son premier voyage au Canada pour le compte de la sécurité extérieure du régime djiboutien.

Arrivé à Ottawa, fin juillet avec un visa de touriste, le colonel Soubagleh aurait quitté le Canada en catimini vers les États-Unis à cause des protestations de la communauté djiboutienne exilée, une communauté largement issue de l'opposition.

Selon certains, Soubagleh, littéralement "beurré" aurait trenu lors de ses séjours à Ottawa des réunions politico-tribales destinées essentiellement à recruter parmi les faux réfugiés djiboutiens, des hommes et des femmes pour renseigner sur les activités de membres de la communauté djiboutienne. Les membres de cette communauté aurait saisi les autorités locales notamment Citoyenneté et Immigration Canada pour assurer leur sécurité et celle de leurs familles restées au pays.

On se souvient ici au Canada que, lors du conflit armé à Djibouti, le Colonel Soubagleh était chargé du recrutement des mercenaires serbes et de la négociation de contrats d'armes avec les fournisseurs étrangers.

Aujourd'hui le Colonel djiboutien est connu dans les milieux du trafic d'armes présents dans la région et c'est ce qui fait son "beurre".

Un lecteur

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11/08/01 Les dictateurs se congratulent ou la grande solidarité internationale des tyrans ... (ADI)

ADI/DJIB/1299/145 MOTS

Message de vœux du chef de l’Etat djiboutien à l’occasion de la fête nationale du Tchad

DJIBOUTI (ADI)- 11 août- Le Président de la République M. Ismaïl Omar Guelleh a adressé un message de vœux à son homologue tchadien M. Idriss Deby à l’occasion de la célébration de la fête nationale de son pays, indique l’Agence Djiboutienne d’Information.

S’exprimant au nom du peuple de Djibouti, de son gouvernement et en son nom personnel, le chef de l’Etat djiboutien a « formé des vœux de bonheur et de santé » à l’adresse du Président de la République du Tchad, ainsi que « des vœux de prospérité pour le peuple tchadien. »

Le N°1 djiboutien a également souhaité « voir se développer davantage les relations d’amitié qui unissent nos deux pays. »

ADI- 9H58 GMT- 11 AOUT 2001

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11/08/01 Appel urgent en faveur d'Amir Adaweh.

On se souvient qu'Amir Adaweh avait arrêté en Ethiopie, sur instruction d'IOG semble-t-il. Il avait été incarcéré dans un 'trou à rats' et l'un de ses gardiens lui avait tiré une balle dans la jambe.

Libéré plusieurs longs mois plus tard, il était rentré à Djibouti, invalide.

Nous apprenons que la situation de santé d'Amir Adaweh nécessite des soins complexes et coûteux dans un hôpital européen. Plusieurs associations dont RSF se mobilisent pour lui venir en aide.

Nous lançons un appel en sa faveur afin qu'il soit rapatrié en Europe et qu'il puisse recevoir les soins que son état de santé impose. Amir Adaweh a été victime de la tyrannie et il doit être considéré comme une victime de la cruauté des dictateurs qui se sont succédés à Djibouti. L'ARDHD va suivre avec le maximum d'attention sa situation et va intervenir en concertation avec la représentation du PND en Europe pour qu'il soit pris en charge dans un service de chirurgie/médecine spécialisé.

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10/08/01 Le Président de la LDDH lance un appel pour que les officiers incarcérés après les événnements du 7 décembre 2000 soient traités selon les règles du Droit et de la Justice.



Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 14/01/LDDH
Du 10 AOUT 2001

La situation carcérale du Colonel Mohamed Abdillahi God et consorts reste inchangée et identique, avec tous les aspects et conditions difficiles des prisonniers politiques…

Aujourd'hui, 10 août 01, et pour la première fois, un défenseur des Droits de l'Homme a pu rendre visite en prison à l'un des détenus, qui sont encore en détentions provisoire, en détention à caractères politiques

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH), à maintes reprises, avait témoigné ses préoccupations de la situation carcérale de ces prisonniers politiques. Cette situation reste inchangée, depuis le 7 décembre 2000, où des officiers des Forces Nationales de Police(FNP) ont été incarcérés et mis en détention provisoire dans la sinistre prison de Gabode, pour avoir participé à une manifestation armée rapidement réprimée par les armes des Forces Armées.

Huit mois après, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains demeure soucieuse, et exige un procés transparent avec la présence d'Observateurs Internationaux des Défenseurs des Droits de l'Homme, un procés juste, un procés non entachée par les vices de formes inadmissibles, par des violations constantes du Code de Procédure Pénale, en particulier les articles concernant les délais de détentions, un procés sans les interférences continuelles des autres Abus de Pouvoir intolérables.

La LDDH lance un Appel pressant pour les mises en liberté provisoire, en attendant leur procès, pour l'ensemble de ces détenus politiques des Forces nationales de Police.

La LDDH demande au Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, en parfait accord avec le Chef de l'Etat, de s'inquiéter et d'accélérer les processus pour la rapide mise en liberté provisoire du Colonel Mohamed A. God et de ses codétenus ; en attendant un procès équitable, sans aucune pression à caractère politique.

La LDDH se félicite des libertés provisoires accordées au Général Yacin Yabeh, pour des raisons de santé et, au Commandant Fathy Mohamed Guelleh, " à titre exceptionnel ".

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11/08/01 Suite de "Il était une fois un dictateur" : Une souffrance du peuple qui dure longtemps.... (Lecteur)

1999, 2000, 2001, 2002 ...
Les années passent, mais ne se ressemblent pas. Chaque année est pire que la précédente. Le peuple souffre terriblement de la faim, organisée par le dictateur et sa bande. Il n'y a plus d'investissement, il n'y a plus d'aide étrangère comme avant. Les riches et ceux qui vivent sous la loi du dictateur ne dépensent plus dans le pays. Les fortunes s'accumulent dans les banques à haute sécurité de la Suisse et des paradis fiscaux..

Le peuple souffre de la répression policière et militaire sans précédent. Le rythme et la férocité de la répression suivent la diminution des ressources du dictateur et de sa bande. Ne pouvant plus être payés comme avant, les zélateurs de la bande des corrompus et des voyoux se retournent contre la majorité pour extorquer les quelques ressources de survivance qu'elle dispose encore, Oui, elle vit dans une stratégie de survivance. Ce que les économistes appellent le secteur informel permet à la majorité de tenir encore. Seuil de pauvreté, seuil d'extrême pauvreté et autres chiffres manipulés par une petite minorité ne produisent aucun sens dans une situation extrême. On ne compte rien, peut être le nombre de jours qui restent encore à vivoter avant de ...

... pendant que la bande de corrompus et de voyoux mène une vie de Princes du pétrole.

Le dictateur et sa bande continuent encore à vivre dans l'opulence. Il se permet tout et de manière encore plus ignoble. Ses rejetons et sa femme, ou plutôt celle qui partage les coups bas avec lui depuis longtemps, voyagent à l'étranger, en Europe et en France en particulier. Ils habitent dans un hôtel luxueux à Paris. Bien évidemment, elle est excortée par un groupe d'hommes. Des gardes du corps dit-on. Quel privilège !

Les dépenses de son séjour sont indéchiffrables, 5 fois le salaire d'un haut fonctionnaire, 7 fois, 10 fois. Non, c'est difficile à donner un rapport entre une situation d'opulence agressive et une misère quotidienne. D'ailleurs, les comparaisons sont toujours fausses. Et comme dit l'autre, comparaison n'est pas raison.

Mais quoi qu'il en soit, le contraste est très saississant entre la misère de la majorité et l'opulence insultante d'une petite bande de corrompus, de mafieux et d'assassins. Cela me rappelle toutes proportions gardées, d'autres situations africaines et tiers-mondistes où les dictateurs se enrichis et ont ignoré la majorité. L'Ethiopie de Hailé Selassié en 1973, le peuple mourrait de faim pendant que lui se permettait le loisir - comment peut-on appeler autrement cette attitude ? - de distribuer de la viande à ses lions, à ses animaux. Quelle inconscience ? En Côte d'Ivoire les ministres sous le règne du docteur, du "premier agriculteur" du pays, Félix Houpheite Boigny avaient eu le culot de célébrer publiquement leurs fortunes, estimées à des chiffres à faire tourner la tête, devant la majorité, devant des paysans appauvris de plus en plus par les ponctions qu'effectuaient les corrompus dirigeants dans les différentes caisses de stabilisation des produits agricoles, la richesse du pays. On peut encore citer d'autres exemples pires dans la Corne de l'Afrique et dans le continent africain.

Ce n'est donc pas surprenant et inexplicable que la bande, qui dirige les pays africains, manifeste par la violence son pouvoir financier, économique, en s'appuyant sur la puissance militiare et policière pour écraser encore la majorité. Dans ces terres tropicales, la politique, c'est de bien manger, de se bien distraire, d'éliminer ceux qui perturbent un tel scénario de vie ignoble. Contrairement à ce que pensent les bénéficiares, de cette vie, c'est une dégénerence de l'être humain.

Le régime des bandes mafieuses ne dure que si l'extorsion et la violence fonctionnent parfaitement. Sa survie ne tient qu'un élément fragile. Et avec la chute des ressources financières et de la pression de plus en plus forte qu'exercent par exemple les femmes hypergatées de certains dirigeants, les contradictions se multiplient au sein du système. La situation est pire que les années de spectacle du RPP en 1995 et 1996

Paix et guerre : du pareil au même

Une telle bande ne peut continuer à exister seulement en refusant d'appliquer des accords, signés normalement comme on dit dans les discours politique au bénéfice de la majorité. Dini a eu cette fameuse formule "en fait, il n'y a qu'une seule partie (dans l'accord de paix et de concorde civile du 12 mai 2001) : le peuple". De toute façon, pour cette bande, un accord ce n'est qu'un papier sans plus d'autre importance. Elle s'invente des mots, des expressions, des choses à vous faire rire tellement ils sont insensés.
La concorde civile, ce n'est pas d'opprimer encore et plus les individus, de les affamer en argumentant qu'il n'y a pas d'aide internationale, de continuer à faire des procès injustes, illégaux. La paix, ce n'est pas de permettre à un groupe de monsieurs, ex rebelles comme on le dit, de voyager à l'étranger, de vivre "mieux" qu'avant. De les intégrer dans la bande de corrompus patentés. Le système intégre et donc se maintient en se reproduisant.

Non, la concorde civile et la paix sont plus que cela. En plus du respect des textes signés, on doit partager ce qu'on dispose, on doit payer sérieusement les gens qui travaillent, et non pas seulement ceux qui font les bases oeuvres au profit du dictateur IOG. Les dépenses de voyage de Hassan Gouled, de son ex femme (les frais de son hospitalisation) à Addis Abéba et de la famille du dictateur IOG à Paris durant cet été sont des extorsions, des manques pour la majorité. C'est encore un signe de souffrance pour elle. Une situation désespérante, presque sans issue.

Ne pouvant pas être payés pour les services qu'ils ont rendus jusqu'à là de façon "loyale et amicale" au dictateur et sa bande, quelques zélateurs et non des moindres, les plus proches commencent à s'éloigner du cercle infernal dont ils pourraient être un jour les principales victimes. Dans une dictature, quand les ressources financières diminuent fortement, quand la gabebie ne rapportent plus comme avant, quand la redistribution est en panne, la logique de l'élimination devient l'unique solution pour ceux qui contrôlent encore les ressources et qui veulent contrôler encore.

Le début de la résistance populaire

Si la situation économique et politique est désespérante, si le peuple a tout perdu, il reste toute de même une force à la majorité. Celle-ci manifeste dans les rues, occupent les lieux publics, revendiquent plus de libertés, de droits, de dignité. Les accords et autres discours politiques, ce sont des manifestations de dignité pour le dictateur IOG et une bande de rebelles aussi arrogeants que ceux qui volent, violent et affament encore plus le peuple. Ce qu'on donne à eux, c'est ce qu'on refuse au peuple. L'équation est simple : tout à la bande, rien au peuple + expression de la violence = causes de la situation actuelle.

Comme d'habitude la police et les milices chargent et arrêtent les manifestants, les mettent dans les sinistres cellules de la prison de Gabode. Certains meurent et d'autres s'en tirent avec une condamnation injuste. Mais d'autres continuent à manifester dans le même temps. Les morts sont des héros comme les indépendantistes, il y a deux décennies dans cette contrée. Le peuple a vraiment décidé cette fois-ci de dépasser ses différences ancestrales et actuelles, tout aussi fictives et artificelles les unes que les autres. Appelons ce qu'on veut ce grand mouvement de l'Histoire, de son Histoire. Il décide de se débarrasser des chaînes dans lesquelles il se trouve enchaîné depuis longtemps.

Devant une telle détermination, la milice policière est débordée. L'armée ou la milice militiare officielle vient en renfort. La violence contre le peuple monte encore d'un cran. Le nombre de morts augmente encore plus. Le carnage de la dictature s'installe. Mais rien n'arrête un peuple qui a déjà tout perdu et qui n'a rien à perdre; il ne peut gagner dans le futur.

Cette dictature meurtrière veut encore gouverner le pays vidé de ses femmes, de ses enfants, de ses hommes. Elle veut diriger des morts. Comme les élections où les personnes mortes sont inscrites sur des listes électorales fictives, sont appelées à voter. Pour qui ? Pour des monstres, des voyoux. Mais un mort peut-il avoir une opinion politique ? Peut-il choisir des hommes qu'il ne voit pas ?

Mais ce peuple fatigué, à bout de souffle, dispose encore des ressources pour résister contre la dictature. Les milices policières et militaires sont fatiguées de tuer leurs enfants, leurs mères, leurs femmes, leur filles et fils. Elles sont fatiguées devant la détermination historique de la majorité. Elles ne peuvent plus continuer à faire ce travail horrible. Parce que ce sont des hommes jeunes ou moins jeunes, fonctionnaires, en semi-retraite ou au chomâge; parce qu'ils ont des sentiments comme tout être humain de cette planète. Parce qu'il ont enfin compris que la logique de la dictature et de l'autoritarisme ne mènent à rien, sinon à la destruction de tout, de l'espèce humaine. Ils compris qu'ils font ce sale travail pour un groupe d'individus qui les ignorent complétement. Alors beaucoup de membres de ces milices se liguent avec les meneurs des mouvements du peuple. Ils rejoignent la Cause Noble, celle d'un peuple entier, de leur peuple. Une certaine raison l'a emporté chez ? D'autres ont choisi de fuir le payer, de se cacher ailleurs... Ce sont les plus haineux, les plus dures, les plus violents, après le diable d'IOG.

Le début de la fin

Donc tous ensemble, ils se rassemblent devant la villa, d'autres barrent la route pour l'aéoport, qui n'est pas loin, des embarcations de fortunes se positionnent dans la mer près de la villa. Le dictateur IOG et sa famille sont vraiment cernés. Il s'est muré dans cette fragile forteresse. Seul contre tous. Une prison dorée qui ne pourra plus durer devant la détermination de la majorité. On compte les heures et non plus les jours.

Ne sachant pas vraiment ce qu'il dispose comme armes dans cette bâtise, on lui coupe l'eau et l'électricité. C'est un revers qu'il ne s'attendait pas du tout, lui qui a pratiqué des méthodes horribles ... pour une question de pouvoir. Un vrai siège s'installe dans cette villa, qui devient un lieu sinistre pour ses occupants. Un groupe de femmes et d'hommes tente d'y entrer; ils réussissent. Sans effusion de sang, on arrête les occupants, affamés, fatigués de résister contre la pression du peuple. Ils se trouvent dans un état de dépression mentale, psychologique et physique assez avancée, parce qu'ils ne sont pas habitués à une telle situation. Même la science de Sigmun Freud ne peut pas vraiment le qualifier. La donne change. Nos héros arrêtent le dictateur IOG, ils le ligotent. Un prison entre les mains, celles qui ont tant souffert de ses méthodes, de ses chaînes, de ses bêtises. Les autres membres de la famille sont soigneuseument gardés par un autre groupe. On inspecte au peigne fin la villa. Sans surprise, on trouve des armes et des bombes de tout genre, de la nourriture de tout genre, des habits de genresde tout, des choses jamais vues, même les publicités occidentales.

Le bunker de IOG est un vrai coffre de tout ce qui est imagibleable dans la société humaine. Normal parce que c'est un malade, c'est un peureux, un agorophob... qui s'est toujours réfugié dans la protection higt tech par peur de ses proches, de ses amis, de ses collaborateurs.

Alors que faire de ce monstre sanguinaire ? De cet individu qui passe au bout de quelques mois de la puissance, de la domination et de la magnanimité à la déchéance totale, à la situation d'un voleur et violeur entre les mains de ses victimes. Doit-il s'attendre au pire des supplices qu'on afflige à des monstres sans foi ni loi ? Avant tout c'est un être humain comme beaucoup d'autres de cette société, mais un être humain qui a pensé tout avoir, tout contrôler jusqu'à sa mort "naturelle". Comment le qualifier ? La psychanalyse nous donne un mot : psychopate.

Mais la recherche de la puissance sur les autres, l'ignonimie a toujours des limites. L'histoire des dirigeants politiques nous a appris depuis cela que le monde est monde.

La nécessité d'une réflexion populaire sur ce cas

Que faire de cet individu, qui a même perdu le parler, la langue, comme dit dans une des langues de cette contrée ? Faut-il le soumettre à un supplice des plus horribles en pensant aux atrocités qu'il a commises durant son règne ? Comme ont fait d'autres peuples dans le monde. Des dictateurs archipuissants se mettent à courrir devant le peuple. Rattrapés, ils sont jugés rapidement et morts violemment. Je pense au roi des Carpates. Que le Dieu des orthodoxes lui pardonne.

Mais le soumettre à des atrocités à son tour est-ce réellement une manière de rendre justice ? Ne serait-on pas dans la situation antérieure alors que le peuple aspire à un véritable changement ? Les réflexions très sensées d'Albert Camus dans Les Justes me vienent à l'esprit. Dans un pays, la justice est rendue au nom du peuple, mais une justice ne doit pas être uniquement une vengeance. Mais ill est normal qu'un peuple qui a tant souffert des exactions du dictateur et de ses sbires peut penser en premier lieu à la vengeance. En tuant un individu ou un groupe de personnes bien identifiées depuis longtemps, on n'a pas résoulu les problèmes de la société. Si une partie de ceux-ci sont liés au comportement et aux agissements de la bande, tout ne se ramène à cet ignoble groupe. Dans la plus extrême souffrance, il faut toujours penser à l'avenir. Or on ne peut le penser qu'en admettant d'abord une bonne justice, même pour les dictateurs. Celle rendue dans des conditions humaines, au respect des lois. C'est l'opposé de la pensée politique d'un régime autoritaire et dictatorial, qui agit dans l'injustice, dans l'iniquité, par la violence...

De l'opposition entre une partie du peuple, qui demande la vengeance, et une autre, qui appelle à la réflexion, au calme et à l'honneur du peuple, une certaine sagesse, surgie du fond de ces gens, l'emporte. Et pourtant ces gens pensent au fond de leurs tripes le contraire. Et c'est une attitude très compréhensible. Les peines endurées, les humiliations supportées pendant tant d'années, de décennies, ne s'éffacent pas totalement et d'un coup, même après une victoire sur le principal bourreau.
Mais, et malgré tout, je dirais très heureusement, la sagesse populaire l'emporte sur la vengeance, l'ignonimie et la bêtise humaines.

La vraie victoire : juger le bourreau

Le peuple décide de former un tribunal composés par des sages honnêtes, non ceux qui ont collaboré avec la bande durant des décennies. D'ailleurs, ceux-là doivent être jugés, pensent certaines personnes, au motif de "non-assistance à personne en danger" ou encore de "participation à une association de bande de terroristes et de mafieux" comme disent certains textes de loi. On n'attend pas un quelconque tribunal pénal ou criminel, international ou régional pour juger des bourreaux. Le peuple dispose aussi une expertise en matière judiciaire. La Haye, connaît pas. De plus nos bourreaux ne sont pas des ex Yougoslaves ou que dire des hauts responsables militaires et civils de l'ex Fédération Yougoslave de Tito. Arusha, IOG et sa bande ne sont pas de Rawandais. Pas besoin de code, pas besoin des gens avec des habits en noir, en rouge qui parlent d'articles, de procédures, de renvoi à je ne sais où et quand une affaire. On sollicite des témoignages. ils se suivent. Parfois, il faut dépasser la peur des représailles, il faut soutenir toute personne qui peut apporter sa contribution "à la manifestation de la vérité". On demande aux témoins d'être honnêtes.

Oui, c'est à l'honneur d'un peuple, qui a tant souffert, que de juger ses ex bourreaux sans haine, sans aucune vengeance. Le peuple sait qu'elles sont des mauvaises conseillères, des points négatifs pour la construction d'un futur meilleur.

Comme il est horrible de voir pour ce peuple de paix et d'hospitalité une personne pendue ou fusillée devant un public ou mise sur une chaise électrique ou encore qui subit une injection létale comme cela se passe aux Etats-Unis, dans une démocratie, le pleuple sage condamne IOG et sa bande une peine exemplaire, digne : la perpétuité.

L'Histoire a jugé les bourreaux du régime autoritaire, dictatorial et sanguinaire de Djibouti. La justice populaire est vraiment une justice exemplaire : pas de haine, ni de vengeance, juste l'application d'une peine que les ex bourreaux ont mérité.

Le peuple djiboutien vraiment un peuple exemplaire, comme beaucoup d'autres dans le monde, qui sait se resaissir, qui sait dépasser les passions aveuglantes comme des bourreaux. Non, vraiment, il mérite un Prix Spécial, non pas un Prix Nobel de la paix, car celui-ci n'a aucune signification pour lui; ça vient de loin et en plus il est politisé, donc suspect par nature.

Mais l'Histoire ne s'arrête pas là. Comme dit l'autre, il faut continuer encore le combat, celui de la reconquête de la dignité en reconstruisant l'édifice social, économique et politique.

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11/08/01 Messages de condoléance à l'occasion de la disparition de l'épouse de l'ancien Président : Mme Aicha Bogoreh (suite)

Mes sincères condoléances

Je suis un citoyen djiboutien, et comme beaucoup d'autres de mes compatriotes, qui vivent tant à Djibouti qu'à l'étranger, je suis attristé par la mort de Aïcha Bogoreh Darar, notre Mère de la Nation. Fidèle épouse de notre Père de la Nation.

Je présente en mon nom personnel, je précise de simple citoyen djiboutien, mes sincères condoléances à notre Père de la Nation en ce moment de grande douleur et de tristesse qu'il traverse.

Je les présente aussi à toutes les femmes djiboutiennes, qui ont perdu une femme exemplaire et attentive à leurs problèmes et ceux des enfants. Personne n'a joué un rôle aussi important qu'elle dans la société djiboutienne sur les questions sociales tant saillantes. Et ce dès les premières heures de la naissance de cette république.
Elle a toujours été effacée derrière le Père de la Nation durant toutes ces années-là de lutte contre les inégalités, les injustices, la détresse qui ont marqué la vie de milliers de citoyennes et de citoyens. Le plus important ce qu'elle a servi les autres, ce qu'on appelle en d'autres termes les parties faibles : les enfants et les femmes.

Alors pour qu'on n'oublie pas cette chère Mère de la Nation, que la Patrie a perdu à jamais, je propose qu'on donne son nom à une institution et/ou à une fondation. Elle le mérite amplement. De son vivant, son mari a eu tous les honneurs. L'école militaire de Holl-Holl porte son nom. Il est considéré comme l'unique Sage que le pays et le peuple djiboutiens n'ont jamais eu dans leur Histoire.

Il est donc normal que cette défunte (Que Dieu fasse une place en son paradis) ait des honneurs légitimes et proportionnés... La démesure dans ce domaine comme dans d'autres fait perdre de crédit que la personne disposait.

Je me réjouirais que notre dictateur-président, qui est un homme "mondernisateur", faut-il le reconnaître, puisse répondre favorablement à ce devoir historique. Lui qui a nommé une femme, la moitié de l'homme (dans la société pastorale, le prix de sang de la femme est évalué à 50 chamelières alors que c'est le double pour l'homme) au poste de ministre, même si elle est délégué. C'est encore à une femme, agricultrice de métier, qu'on a attribué " le prix du Chef de l'Etat" dès sa première édition. C'est vraiment une reconnaissance du rôle indispensable de la femme dans le développement socio-économique, et non pas politique, du pays.

Alors ne reste-t-il pas une autre étape à franchir : "baptiser" les institutions militaires et policières, les avenues, les rues des villes, par des noms de nos chères Mère de la Nation, des quartiers, des compagnes, des bergères, des agricultrices, des vendenses...

A mon avis, c'est rendre justice à cette moitié silencieuse, mais travailleuse, aimable et soigneuse de la famille djiboutienne. Ah sans elles que seront nous les autres, enfants et hommes.

Elles appartiennent aussi à longue Histoire de la République et de la Nation. Or l'Histoire officielle les a oubliées très tôt et très vite ; elle les a marginalisées en limitant son espace entre le foyer et le marché.

Pourquoi cette Histoire est toujours machiste ? Est-elle vraiment vouée à être définitivement excluante de l'autre moitié et machiste ?

Je répete et j'insiste. La Mère de la Nation doit avoir des honneurs posthumes, qui dépassent la simple symbolique, la gestuelle de la politique. Parce qu'elle est unique en son genre comme l'est notre Père de la Nation. Le refrain d'une chanson des annés 1980, faite à sa gloire, me vient à l'esprit "Papa, nous allons là où tu nous indique".

Vraiment les grandes personnes ne doivent se faire oublier.

Encore une fois sincères condoléances aux proches, filles et fils de la Mère de la Nation.

Amen.
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

------------ Sommaire ---------------


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon