ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti


Bulletin d'information et d'alerte N° B 110
Du 1 au 7 septembre 2001

   

06/09/01 0BJET : DEMANDE D'OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE PUBLIQUE À L'O.N.U. SUR LA NOMINATION FRAUDULEUSE DE M. DYSANE DORANI (DJIBOUTI) AU POSTE DE CHEF DU CENTRE D'INFORMATION DE L'O.N.U. AU CAIRE, EN EGYPTE (1er août 2001) - Ali Dahan -
06/09/01 L'Amnistie de Cinq personnalités de l'opposition, dont Moumin Bahdon et Ismaël Guedi
05/09/01 Un ressortissant français à la tête de Djibouti en contradiction même avec la constitution du pays !!! N'est-ce pas un motif plus que suffisant pour demander à la Haute Cour de Justice d'annuler l'élection présidentielle et d'invalider le candidat IOG ?
04/09/01 Remplacement à l'IRI (Loi)

02/09/01 Liberté
(poème)
02/09/01 Je trouve scandaleux que l'on place le discours sur un plan tribal... (lecteur)
02/09/01 Communiqué de la COORDINATION DES ONG AFRICAINES DES DROITS DE L'HOMME(CONGAF) - Suisse -

bulletin B109
bulletin B111


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

Québec, 4 septembre 2001

- Aux différents Chefs de départements et Responsables d'organismes
affiliés à l'O.N.U.
- A la PRESSE

0BJET : DEMANDE D'OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE PUBLIQUE À L'O.N.U. SUR LA NOMINATION FRAUDULEUSE DE M. DYSANE
DORANI (DJIBOUTI) AU POSTE DE CHEF DU CENTRE D'INFORMATION DE L'O.N.U. AU CAIRE, EN EGYPTE (1er août 2001)

Mesdames, Messieurs,

Le 30 août 2001, nous avons reproduit le texte (qui a déjà été publié sur ce site) concernant la nomination malhonnête et frauduleuse de M. Dysane Dorani (Djibouti) comme Chef du Centre d'Information de l'O.N.U. au Caire, en Egypte ( le 1er août 2001).


Depuis, nous n'avons pas cessé de recevoir plusieurs messages de par le monde nous suggérant de demander à l'O.N.U. d'ouvrir une enquête sur la dite nomination
frauduleuse et malhonnête d'un agent du tyran de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh.


Au moment même où se déroule la Conférence mondiale de l'O.N.U. contre le racisme et à la veille de la session extraordinaire de l'O.N.U. consacrée aux enfants dont on a le devoir de leur léguer une bonne institution saine dans un monde plus équitable, nous nous demandons comment une telle nomination frauduleuse a pu avoir lieu.

Ayant à l'esprit les nobles idéaux qui ont abouti à la création de l'O.N.U. en 1945 et constatant que le Chapitre 2 de la Charte de l'O.N.U. concernant l'embauche du personnel qui stipule comment le personnel devrait être choisi :"La considération dominante dans le recrutement et la fixation des conditions d'emploi du personnel doit être la NÉCESSITÉ D'ASSURER LES SERVICES DE PERSONNES POSSÉDANT LES PLUS HAUTES
QUALITÉS PROFESSIONNELLES DE COMPÉTENCE ET D'INTÉGRITÉ", nous considérons que de telles bavures ne devraient jamais se produire.

Considérant que M. Dysane Dorani a accédé au poste de Chef du Centre d'Information de l'O.N.U. alors qu'il n'a aucune expérience dans le domaine de l'information et de plus, il ne possède pas "les plus hautes qualités professionnelles" telles que requises dans
la 1e partie du chapitre 2 de la Charte de l'O.N.U (voir même son propre curriculum vitae et la lettre d'appui ci-jointe du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Djibouti, publiée le 9 août sur l'Agence Djiboutienne d'Information -ADI- ).


Considérant également que M. Dysane Dorani a fait traduire en français un livre écrit en arabe sur LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU YÉMEN DU SUD (qui fait partie aujourd'hui de la République du Yémen) et le présentant dans une Université française comme étant SA THÈSE PERSONNELLE DE DOCTORAT... Par son manque d'intégrité et d'honnêteté, il enfreint donc encore la seconde partie du chapitre 2
de la Charte de l'O.N.U.


Vu que l'O.N.U. prône la justice et l'égalité des chances et condamne l'impunité et étant convaincu qu'il y a quelque part des personnes honnêtes et intègres au sein des institutions onusiennes qui appliquent rigoureusement la bonne gouvernance, la transparence et l'équité, nous sommes certains qu'il y aura des responsables onusiens et des pays membres de l'O.N.U. qui auront l'honnêteté intellectuelle d'exiger de la
part des autorités compétentes de l'O.N.U. de demander à ce que toute la lumière soit faite pour élucider tout ce qui entoure cette nomination et appuieront notre demande
D'OUVRIR UNE ENQUÊTE À l'O.N.U.


POUR FAIRE LA LUMIÈRE SUR LA FAÇON DONT
M. DYSANE DORANI A ACCÉDÉ AU POSTE DE CHEF
DU CENTRE D'INFORMATION DE L'O.N.U. AU CAIRE,
EN EGYPTE ALORS QU'IL NE POSSÈDE PAS L'EXPER-
TISE REQUISE POUR LE POSTE QU'IL OCCUPE TEL
QU'EXIGÉ PAR LA CHARTE ET SUR L'OBTENTION
FRAUDULEUSE DE SON DOCTORAT.

Ali Dahan,Ph.D.
Président-fondateur des Partisans de la Paix dans
la Justice pour tous les Djiboutiens (PPJD)

C.P. 37073, Place Québec, Québec (Québec) Canada
G1R 5P5
Tél et Fax : 1-418-658-9244
Téléavertisseur : 1-418-874-5518
Portable : 1-418-262-5924
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr

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06/09/01 L'Amnistie de Cinq personnalités de l'opposition, dont Moumin Bahdon et Ismaël Guedi

ADI/DJIB/1346/909 MOTS


DJIBOUTI (ADI)- 5 septembre- Après les vacances d’été, la rentrée politique s’est ouverte mardi dernier sur la 16e séance du Conseil des Ministres ; Des assises du gouvernement ayant particulièrement portées sur les grands dossiers relatifs à l’institution d’un environnement propice à la concorde civile et à la réconciliation nationale, à la restructuration de l’économie, ainsi qu’à l’amélioration de la couverture sanitaire du pays, indique l’Agence Djiboutienne d’Information.

Ainsi, le Conseil des Ministres a approuvé un projet de loi d’amnistie en faveur de messieurs Moumin Bahdon Farah, Ahmed Boulaleh Barreh, Ali Mahamade Houmed, Ismael Guedi Hared et Abdillahi Guirreh Rayaleh, tous condamnés par arrêt de la Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel du 7 août 1996 à 6 mois de prison ferme et 5 ans de suspension de droits civiques pour offense à l’encontre du chef de l’Etat de l’époque El-Hadj Hassan Gouled Aptidon et diffusion de fausses nouvelles.

Le communiqué publié à l’issue de ses assises indique à cet effet que cette mesure de clémence, qui sera soumise à l’organe législatif, est le corollaire de l’accord du 12 mai dernier signé entre le gouvernement et le FRUD d’Ahmed Dini.

Le document précise que « Le gouvernement entend, par cette proposition d’amnistie, établir un climat de sincérité et de stabilité afin d’instituer un environnement propice à la concorde civile et à la réconciliation nationale. »

Le communiqué ajoute à ce sujet que « le gouvernement privilégie le dialogue social, réaffirme sa disponibilité et poursuit son engagement à construire un ordre politique fondé sur les valeurs de justice, de pluralisme démocratique, de bonne gouvernance, de respect des libertés et des droits fondamentaux, de tolérance et de compréhension entre les diverses composantes de la communauté nationale. »

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ARDHD : Comme IOG ne fait jamais les choses gratuitement, ce n'est pas pour rien qu'il cédé au chantage des opposants (qui plaçaient cette amnistie en préalable à toute discussion). Comme il a toujours besoin d'argent, notre IOG a certainement besoin de redonner un peu de couleur à son image internationale fortement dégradée .... La suite des dossiers concerne la cession des grandes régies de l'Etat, ce qui prouve bien qu'il a besoin d'argent ....

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05/09/01 Un ressortissant français à la tête de Djibouti en contradiction même avec la constitution du pays !!! N'est-ce pas un motif pour demander l'annulation de l'élection présidentielle et l'invalidation du candidat IOG ?

Cela fait des années que nous écrivons qu'IOG se moque de la constitution et des Droits de l'Homme. Voilà une preuve de plus ....
IOG est à la tête de la République de Djibouti en toute illégalité, comme l'était l'ancien Président Gouled ..... Il serait peut-être temps de faire respecter les Lois du Pays et surtout la Constitution. Au lieu de soutenir un dictateur, les pays occidentaux devraient aider le peuple djiboutien à se faire respecter ..

Deux articles de la semaine dernière apparus sur votre site ont interpelé mon attention et je voudrais partager mes sentiments et commentaries sur les sujets évoqués avec les lecteurs de ce site et, tout particulièrement mes vrais compatriotes djiboutiens, dont l’un portait sur ces franco-djiboutiens qui nous gouvernent, et l’autre sur la tranquille balade du Général Yacin Yabeh chez lui à Paris.



Le premier découvre avec étonnement et peut-être indignation que la plupart, sinon la totalité de nos dirigeants passés, presents ou en expectatives ont la double nationalité, qu’un pays indépendant ou supposé tel comme Djibouti peut être gouverné par des individus quelque part étrangers à ce même pays.

En fait, Djibouti n’a jamais été réellement décolonisé, la France qui a des intérèts stratégiques importants n’a fait que passer le flambeau de l’autonomie du pays à une bande d’ illettrés ou même analphabetes le 27 juin 1977: et pour preuve l’illettré devient Président; l’analphabete, Premier Ministre; le Caporal, Général; le barbouze du quartier (agent des renseignements généraux français), big boss et tout à l’avenant.

Les rares universitaires si peu nombreux (3 ou 4) sont suspectés et même considérés comme gênants.

Ces petits génies malfaisants ont allègrement et sans sourciller cru qu’on pouvait assumer ces paradoxes:

- faire allégeance à deux Etats souverains

- prêter serment sous deux drapeaux

- jurer sur le Sacré Khur’aan et le code Pénal

- brandir un drapeau ou fanion en tant que supporter de deux équipes nationales de football par exemple, confrontées sur le terrain lors d’un tournoi international, peut-être même à Djibouti…



Notre lecteur serait encore plus choqué s’il apprenait que le parrain de cette clique de voyous, notre innarable IOG, ex-agent de la DST (Renseignements Généraux français), rémunéré comme retraité parmis d’autres d’ailleurs, n’aurait jamais dû accéder légalement à la Présidence de la République de Djibouti car la Constitution de la République stipule clairement et sans ambiguïté que «le candidat à l’élection présidentielle doit être de nationalité djiboutienne à l’exclusion de toute autre, jouir de ses droits civiques et être âgé de 40 ans au moins» voir ci-dessous

Alors que fait ce français à la tête d’un Etat africain?



Curieux aussi n’est-ce pas qu’aucun des soit-disant opposants n’ait relevé cette incongruité en criant au scandale sur ce hold up…car ils se trouvent tous dans cette même situation abérrante d’illégitimité politique.



Même ce Dini, éternel perdant, faux opposant alimentaire qui a abusé et trahi tant de bonnes âmes de par le monde s’est révélé sous sa vraie nature, un sinistre judas nécrophage, en réintégrant avec délice le rang de ses semblables, ces franco-djiboutiens imbéciles se disant fièrement autodidacts, pauvres d’esprit pervertis, à qui le Saint Khur’aan et la Bible promettent le Châtiment Eternel.



Quant à ce criminel de Général qui se balade chez lui à Paris, la justice française ne pourrait pas lui reprocher grand chose…après tout en tant que minable petit “barbouze colonial”, il n’a fait qu’exécuter les ordres de son chef ”l’honorable correspondant de la maison” qu’est resté IOG.

Eliminer et “zigouiller” des djiboutiens, malmener quelques vrai-faux français pour les rappeler à l’ordre, participer allègrement au pillage économique de ce petit pays ne sont pas des faits qui pourraient relever de la compétence territoriale de juridiction de la France; serait rétorqué à tout djiboutien tenté de saisir la justice française sur ces crimes.



Seule, peut-être, Madame Borel, la veuve du juge assassiné pourrait tenter de saisir la justice de son pays pour que ce témoin de premier plan puisse être entendu et apporter quelque lumière sur cette ténébreuse affaire, après tout «franco-française» de l’assassinat de son mari.



A moins que…et je le crains, on ne lui oppose la sacro-sainte «Raison d’Etat».

Aussi, bonne chance Mme Borel, vous avez toutes nos sympathies et sommes de tout coeur avec vous.

Extrait de la constitution de Djibouti

L'organisation des pouvoirs publics

La Constitution de la République de Djibouti, adoptée par référendum, le 4 septembre 1992 et entrée en vigueur, par ordonnance n° 92-0102/PRE, le 15 septembre 1992, proclame dans son préambule l'attachement du peuple djiboutien aux principes de la démocratie et des droits de l'Homme, tels qu'ils sont définis par la Déclaration universelle des droits de l'Homme et la Charte Africaine des droits de l'Homme et des Peuples.

Elle affirme aussi la détermination à établir un Etat de droit et de démocratie garantissant le plein épanouissement des libertés et des droits individuels et collectifs, ainsi que le
développement harmonieux de la communauté nationale.

Elle précise que "la souveraineté nationale appartient au peuple djiboutien qui l'exerce par sesreprésentants" et que "la légitimité populaire est le fondement et la source de tout pouvoir.

Elle s'exprime par le suffrage universel égal et secret. Le pouvoir exécutif et le pouvoir
législatif procèdent du suffrage universel ou des instances élues par lui" (articles 3 et 4).

De même, la loi organique n° 1/AN/92/2e lecture, relative aux partis politiques, les autorise à concourir à l'expression du suffrage universel par des moyens démocratiques et pacifiques. A ce titre, ils ne doivent ni porter atteinte à la sécurité et à l'ordre, ainsi qu'aux droits et libertés individuels et collectifs, ni mettre en place des organisations militaires ou paramilitaires.


1.1. Le pouvoir exécutif

Le pouvoir exécutif est assuré par le Président de la République, Chef de l'Etat, qui est, en outre, chef du Gouvernement. (art. 21)


Il incarne l'unité nationale et assure la continuité de l'Etat. Il est le garant de la sécurité
nationale, de l'indépendance nationale, de l'intégrité territoriale et du respect de la
Constitution, des traités et accords internationaux. (art. 22)


Elu pour six ans au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours, il n'est
rééligible qu'une seule fois. (art. 23)


Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité djiboutienne, à l'exclusion de toute autre, jouir de ses droits civils et politiques et être âgé de quarante ans au moins. (art. 24)


Le Président de la République est assisté, dans l'exercice de ses fonctions, par un
Gouvernement, dont sont membres de plein droit le Premier ministre et les ministres.


Le Président de la République désigne le Premier ministre, et, sur la proposition de celui-ci, nomme les autres membres du Gouvernement. Il fixe leurs attributions et met fin à leurs fonctions.


Les membres du Gouvernement sont responsables devant le Président de la République. (art.41)

1.2. Le pouvoir législatif

Le Parlement est constitué par une assemblée unique, dite Assemblée nationale, dont les
membres portent le titre de député. (art. 45)


Les députés sont élus pour cinq ans, au suffrage universel direct et secret.


L'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Elle vote la loi à la majorité simple, sous réserve des dispositions de l'Article 67. (art. 56)


L'initiative des lois appartient concurremment au Président de la République et aux membres de l'Assemblée nationale. Le Président de la République et les députés ont le droitd'amendement. (art. 59)


Le Gouvernement rend compte périodiquement de son action et de sa gestion à l'Assemblée nationale, qui dispose de moyens d'information et de contrôle. (art. 61)

1.3. Le pouvoir judiciaire

Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il s'exerce
par la Cour suprême et les autres cours et tribunaux. (art. 71)


Le Président de la République est garant de l'indépendance de la magistrature (art. 73) et " veille à l'exécution des décisions de justice ". (art. 36) Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature, qu'il préside.

La Haute Cour de justice est, quant à elle, compétente pour juger le Président de la République et les ministres mis en accusation devant elle par l'Assemblée nationale. Elle est composée de membres désignés par l'Assemblée nationale.


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04/09/01 Remplacement à l'IRI (Loi)

Selon un article publié par LOI, "un nouveau directeur régional pour l'Afrique a été nommé à l’International Repubican Institute (IRI, l’aile du Republican Party américain chargé de la coopération) pour remplacer Lloyd O. Pierson, qui a rejoint le Peace Corps après l'élection du président George W. Bush".

"Il s'agit de Jeffrey Krilla, un juriste de formation qui a dirigé auparavant un organisme chargé d'accorder des bourses aux élèves du secondaire de la ville de Washington...."

L'IRI a toujours assuré un soutien de première importance à la Ligue Djiboutienne des Droits Humains et nous souhaitons que le nouveau directeur continue sur la même voie ... Nous lui adressons tous nos voeux de réussite dans sa mission.

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02/09/01 Liberté - poème -


Pour avoir osé écrire

Les mots à ne pas dire.

Ces mots qui dérangent,

On mis l’oiseau en cage

Et sans aucun état d’âme

Fut passé par les armes,

Au nom d’un pouvoir

Voulant briser l’espoir

Un jour, de vivre

Dans un monde libre.


Dany


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02/09/01 Je trouve scandaleux que l'on place le discourt à un niveau tribal. (Lecteur)

Je trouve scandaleux que par les agissements de quelques individus l'on puisse mettre à l'index toute une fraction de la population.

Il ne faut pas perdre de vue les buts du FRUD. Il ne faut pas perdre de vue qui était à l'origine du FRUD.

Je pense que pour tout ceux qui ont crus à ces seigneurs;il leur a été donné une belle leçon par les accords du 12 mai.

QUEL QUACHIS

AN

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COORDINATION DES ONG AFRICAINES DES DROITS DE L'HOMME(CONGAF)
15, Rue des Savoises, CH-1205 Genève, Suisse
P.O.Box 127 CH- 1211 Genève 20
Tel. (4178) 610 1348 Fax (4122) 320 6137

E-Mail : congaf@hotmail.com





Genève, 27 août 2001

02/09/01 COMMUNIQUE DE PRESSE


La Coordination des ONG africaines des droits de l'homme (CONGAF) va à la Conférence de Durban contre le racisme en souhaitant contribuer à ce que cette conférence pose des jalons mémorables - nous dirons même historiques. Déjà c'est une conférence ancrée dans la mémoire, une mémoire dramatique, celle de la traite des esclaves et de la colonisation. Il faut donc que cette conférence aussi reste dans la mémoire.



Dans ce but la CONGAF tirera avantage du rôle qu'aujourd'hui on reconnaît à la société civile et à ce qu'elle appelle dans son Mémorandum (juin 1998), adressé au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, les "mécanismes locaux d'entraide". Comme son nom l'indique elle est elle-même un rassemblement d'ONG, en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe (et particulièrement à Genève), résultat en soi remarquable car aujourd'hui il y a beaucoup de division et de confusion dans les esprits.



La réparation visée à Durban est une réforme de l'économie mondiale



A Durban la CONGAF demandera avec force, non seulement que la traite et le colonialisme soient reconnus comme crimes contre l'humanité, mais aussi qu'il y ait réparation - morale mais aussi matérielle, afin que la réparation ne reste pas creuse. Et comme les pays victimes de la traite et ex-colonisés restent encore aujourd'hui en position de faiblesse et pauvres - justement à cause de leur passé - la plus forte réparation nous semble être une réforme de l'économie mondiale. Vaste projet qui a échoué largement ces dernières décennies, mais pour lequel la Conférence de Durban peut être un nouveau tremplin. Pour les pays et les citoyens pauvres du monde présent le déséquilibre économique mondial est une honte, comparable à des hontes anciennes. Les matières premières qu'ils exportent, notamment, sont payées à des prix misérables - souvent seulement le centième ou le millième de celui des produits qu'elles servent à fabriquer dans les pays industriels. Pour prendre un exemple gentil le thé de l'Afrique de l'est est vendu en Europe 200 fois son prix à la ferme! Et la situation est la même pour des matières industrielles et stratégiques!



Durban peut, avec son arrière-plan dramatique, bousculer les esprits et susciter une prise de conscience et une action. Cette action sera bénéfique pour l'humanité entière, parce que les pays riches auront la satisfaction d'être plus honnêtes, leurs citoyens qui redoutent la mondialisation seront rassurés, et une économie frénétique mais fragile exposée aux vacillations boursières sera consolidée.



La CONGAF entend participer à la construction d'une nouvelle pensée plus incisive pour plus de justice en Afrique et aussi dans le monde



Nous appellerons aussi fortement l'attention sur le racisme moderne qui persiste au quotidien (logement, emploi, éducation, assurances, prêts bancaires, passeports et visas, etc.) parce qu'il rend les sociétés malsaines et en vient à susciter des phénomènes plus graves, jusqu'à la guerre. La CONGAF demandera aux Etats et aux gouvernements une étude approfondie et logique de ces phénomènes, ne reculant pas devant les faits, pour créer une nouvelle sociologie et au-delà du domaine du racisme une nouvelle pensée, elle aussi utile pour toute l'humanité. La nouvelle pensée à laquelle la CONGAF entend contribuer (différente de la "pensée unique") pourra au passage stimuler des initiatives actuellement conçues pour l'Afrique, notamment par l'OUA et les ambassadeurs africains, mais aussi des programmes mondiaux restés trop poussifs comme Action 21, le Programme pour l'habitat (conçu surtout pour les pauvres) ou même le Protocole de Kyoto, et au-delà des partenariats renouvelés entre pays riches et pays pauvres.



Ainsi nous espérons que Durban sera, non seulement une caisse de résonance pour les descendants des victimes de la traite et des colonisés, mais une occasion de racheter leurs souffrances en apportant une nouvelle lumière à toute l'humanité.



Pour cette grande tâche la CONGAf aura certes des moyens limités, mais elle compte déjà sur beaucoup de bonnes volontés et d'appuis, et sur les contributions notamment de personnes d'expérience et de savoir qui la représenteront, comme la Vve Kadiatou Diallo Telli et le Pr Djibril Tamsir Niane (Guinée), El Hadj Guissé (Sénégal), expert de la Sous-Commission des droits de l'homme de l'ONU, le Pr M. Khiati, Président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Algérie), l'historienne Kambou du Burkina Faso, Antoinette Moalbaye, universitaire et spécialiste du genre (Tchad), l'avocat des droits de l'homme Me Mohamed Aref (Djibouti), le politologue et ancien diplomate éthiopien Négoussé Desta, etc.



Que nos vœux soient exaucés, et que Durban soit un jalon historique devant une humanité qui, en dépit d'une brillante technologie, est si inégale, et aussi confuse et perplexe.

_____________________ haut de page ____________

















L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

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Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon