ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti
3ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 122
Du 24 au 30 novembre 2001

   

30/11/01 Lettre ouverte à DAF, Président du PRD (Lecteur)
29/11/01 Ahurissant : la femme d'un journaliste privé de son emploi sur simple décision du dictateur de Djibouti et qui plus est rétroactive. (LDDH)
28/11/01 Les organisations de défense des droits de l'homme au soutien de la loi belge relative à la compétence universelle
(Information transmise par Freeman qui a déjà publié plusieurs articles sur ce sujet)
28/11/01 Réponse au message de M Dahan du 14/11/01 (Lecteur)
27/11/01 LA MALEDICTION : RDD-SA .
Par FREEMAN
25/11/01 ARRIBA : dix ans dans quelques jours... Appel aux Associations pour la commémoration de ce crime contre l'humanité, en mémoire des victimes innocentes du 18 décembre 1991
24/11/01 Lancement d'une enquête sur les conséquences positives ou négatives des accords du 12 mai 2001
24/11/01 Une nomination "remarquée" dans l'ordre des Brosses à Reluire pour DIG DIG l'auteur de l'article Point de vue paru dans le journal LA NATION N° 91 du 12/11/01

24/11/01 Toujours des prisonniers politiques incarcérés par le tyran de Djibouti.
(Lecteur)
24/11/01 Soirée Culturelle Ruandaise à Paris

bulletin B121
..bulletin B123


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs.

   

30/11/01 Lettre ouverte à DAF, Président du PRD

Question à M. Daher Ahmed Farah
Président du PRD - Parti du Renouveau Démocratique.

Dans la mesure où votre mandat de Président du PRD a expiré, nous les jeunes Djiboutiens résidents au Canada, nous voudrions connaître les raisons pour lesquelles il n'y avait pas de candidat à votre succession ?


Pour quelles raisons, le vice-président du parti M. Haissama ne s'est-il pas porté candidat, ainsi que M. Souleiman Farah Lodon qui, comme on s'en souvient, avait
démissionné du Gouvernement sous le règne du vieux Gouled, afin (non pas de protester contre les actes/orientations politiques de Gouled) de suivre son ami et très regretté feu M. Mohamed Djama Elabe.


De même nous n'avons pas été informés dans votre journal sur les conditions dans lesquelles cette élection s'est déroulée. Vous affirmez avoir obtenu la majorité des votres des militants, certes. Mais il faut quand même avouer que le siège du PRD, avenue Nasser, est un mabraze que ne fréquentent que les membres de la tribu du Fondateur de ce parti d'opposition.


Cher DAF comment peux-tu m'expliquer à moi (Mohamed Ali Nasser, honorablement connu à Ottawa) les raisons pour lesquelles, le 12 octobre 2001, lors de mon voyage à Djibouti, tu as refusé mon adhésion au parti, en m'opposant le fait que je n'étais pas originaire de la tribu des Fourlaba ?


J'avais alors demandé à ceux qui croient que le Parti est aux mains d'une tribu (et qui sont nombreux a broutter cette herbe diabolique qu'est le khat) si le parti était toujours sous domination tribale ?

Cher DAF, vous devriez vous regardez en face dans une glace et ne pas vous cacher la verité : vous pratiquez la même politique tribale que Guelleh et son régime.


Cher DAF, comment allez vous nous expliquer que le parti n'a pas jusqu'à aujourd'hui une liste de ses militants à l'exemple du PND de M. Aden Robleh Awaleh. Les seuls militants que j'ai rencontrés à Djibouti continuent à vous soutenir parce qu'ils appartiennent à la même tribu.

Je ne suis pas du genre à raconter des "conneries", mais je fais le constat de ce que j'ai vu et entendu lors de mon voyage au pays.


J'attend votre réponse avec beaucoup d'intérêt.


Cordialement,

Mohamed Ali Nasser

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29/11/01 Ahurissant : la femme d'un journaliste privé de son emploi sur simple décision du dictateur de Djibouti et qui plus est rétroactive.

Le Président

NOTE D'INFORMATION N° 25/01/LDDH
DU 28 NOVEMBRE 2001



Même en temps de guerre les femmes, les enfants et les vieillards sont épargnés. On ne s'attaque jamais à ces personnes fragiles !


Cette Note d'Information fait suite à une visite, du Président de la LDDH au Ministre de l'Emploi M. Mohamed Abdillahi, au début du mois béni du Ramandan.


Deux points furent évoqués durant cette visite :
- 1°) le problème syndical ;
- 2°) l'incompréhensible licenciement d'une courageuse épouse d'un membre de l'Opposition djiboutienne et de surcroît Journaliste.





Sur le problème syndical, la réponse du Ministre paraît encourageante.


Néanmoins la publication rapide dans le Journal Officiel du Décret présidentiel relatif à la réintégration global de tous les syndicalistes, révoqués pour et dans l'exercice de leurs activités syndicales, ne pourra que confirmer une certaine volonté politique en faveur de la Paix civile et de la concorde civile, obligatoire en cette période de crise généralisée.

Tout en encourageant le Gouvernement à respecter tous les Droits syndicaux tant prévus par notre Constitution nationale que par les Instruments Internationaux, tout en encourageant le Gouvernement à respecter tous les Textes ratifiés, toutes les Conventions signées et tous ses engagements auprès du Bureau International du Travail ( BIT ), la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH ) réitère ses souhaits :


- 1°) de la réintégration, indemnisation des syndicalistes révoqués :


a) l'un des passages des conflits à la Paix sociale implique la stricte application des Conventions avec le BIT et ratifiées par la République de Djibouti, ainsi que la stricte application du Titre II de la Constitution.

b) Tout ancien fonctionnaire ou conventionné, qui a été licencié pour des raisons syndicales, sera réhabilité et réintégré dans tous ces droits.
Pour le règlement de la situation des travailleurs abusivement licenciés pour des raisons syndicales ; ils pourront selon leur statut respectif et leur âge, prétendre aux points suivants :
Réintégration globale de tous les travailleurs ( abusivement licenciés pour activités syndicales ) dans leur Corps d'origine ( secteur public ou privé ) ;
Versement à chaque travailleur de la totalité des salaires et/ou rémunérations depuis leur licenciement ;
Mise à la retraite ;
Rachat des annuités manquantes ;
Remboursement des cotisations.




Sur la non ingérence et la réalisation d'élections syndicales libres, il est demandé au Chef de l'Etat :

1°) d'ordonner aux membres du Gouvernement et de l'Administration à ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures des syndicats des travailleurs djiboutiens ;

2°) d'ordonner la libre exécution pour la réalisation et la concrétisation d'élections démocratiques tant au niveau de la base que celui des dirigeants syndicalistes, tant à l'échelle de la Fédération Syndicale, que celui de la Confédération, et ceci, sans aucune ingérence de " l'Appareil de l'Etat ".


Quant à l'incompréhensible licenciement d'une femme marié travaillant au Ministère des Finances, d'une courageuse épouse et mère d'enfants, et qui se bat au quotidien pour l'harmonie et l'épanouissement de son foyer, de sa famille, même si son mari se bat pour la transparence des Deniers Publics :

La LDDH demeure encore sidérée de la persistance d'une politique foncièrement dictatoriale, de cette politique foncièrement abusive, de cette politique systématiquement et délibérément appliquée, de cette politique qui bénéficie encore de " la couverture de l'impunité "

En effet, par Note de Service du Directeur des Recettes et des Domaines M. Ibrahim Hamadou Hassan, Madame ANISSA BARKHAD SOUBAGLEH a été
" pour compter du 16 juin 2001, mise à l'écart du service en attendant de statuer sur son cas de façon définitive "


Par Décision 2001-0777/PR/MESN du 10 octobre 2001 du Secrétaire Général du Gouvernement M. Mohamed Hassan Abdillahi a décidé : " Madame ANISSA BARKAT SOUBAGLEH est révoquée pour abandon de poste …La présente décision qui prendra effet à compter du 5/09/1999 "

Cette Décision qui ne se réfère à aucune des Décisions prévues par le Statut des Fonctionnaires, à aucun visa des textes qui réglementent le Corps de l'Administration Générale de la République de Djibouti.

Cette Décision, qui prend effet à compter du 5 septembre 1999, c'est-à-dire à compter de la période où son mari a été condamné en tant que Directeur de publication et pour avoir publié, (tout comme son confrère le Journal la Nation financé par le Ministère des Finances), pour avoir tout simplement publié un Communiqué de Presse du Président Ahmed Dini (lorsque ce dernier combattait le régime en place), alors que POURTANT tous les éléments du Frud-Armé ont bénéficié de l'Amnistie Générale.

Cette Décision est incompréhensible, inadmissible, totalement absurde.

Cinq mois après la signature du 12 mai 2001 relative à la Paix des Armes entre les combattants du Frud et le Gouvernement, cinq mois après on révoque une femme, parce qu'elle est l'épouse d'un journaliste qui avait, peut-être dénoncé les absurdités de la guerre fratricide, qui avait probablement récidivé en publiant des pièces de la comptabilité publique, pièces comptables, qui sont par principe publique, d'autant plus que le FMI, la Banque Mondiale, l'Union Européenne, ainsi que l'ensemble des Bailleurs de Fonds qui respectent les Droits Humains, exigent la stricte application de la politique de la Bonne Gouvernance par la Transparence publique.

Par ces motifs, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains exige, et demande aux Ministres de l'Emploi et celui des Finances, de ne ménager aucun effort pour que Madame Anissa Barkat Soubagleh soit réintégrée et indemnisée par l'annulation pure et simple de la Décision arbitraire et surtout illégale du 10 octobre 2001

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28/11/01 Les organisations de défense des droits de l'homme au soutien de la loi belge relative à la compétence universelle (Information transmise par Freeman qui a déjà publié plusieurs articles sur ce sujet)

La loi belge s'inscrit dans un mouvement général pour traduire en justice ceux qui commettent des atrocités. Les poursuites basées sur la compétence universelle sont un élément essentiel dans la construction nouvelle d'une justice universelle. Elles sont importantes pour en finir définitivement avec l'impunité qu'organisent eux-mêmes les tyrans et les tortionnaires dans leurs propres pays.
Human Rights Watch, la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme et la Commission Internationale de Juristes

(Bruxelles, 26 novembre 2001) Trois des principales organisations internationales de défense des droits de l'homme ont apporté aujourd'hui leur soutien à la loi belge de 1993 qui permet la poursuite en Belgique de responsables d'atrocités commises à l'étranger.

Human Rights Watch, la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH) et la Commission Internationale de Juristes ont déclaré que cette loi, qui met en oeuvre le principe de la " compétence universelle ", est essentielle pour empêcher les responsables de graves crimes de droit international d'échapper à la justice.

Une loi de 1993, modifiée en 1999, rend les tribunaux belges compétents pour poursuivre toute personne accusée de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre indépendamment d'une quelconque connexion du crime avec la Belgique et sans que la présence sur le territoire belge de la personne accusée soit requise.

" La loi belge s'inscrit dans un mouvement général pour traduire en justice ceux qui commettent des atrocités " ont ajouté les trois organisations. " Les poursuites basées sur la compétence universelle sont un élément essentiel dans la construction nouvelle d'une justice universelle. Elles sont importantes pour en finir définitivement avec l'impunité qu'organisent eux-mêmes les tyrans et les tortionnaires dans leurs propres pays. "

En application de cette loi, des plaintes ont été déposées en Belgique contre un nombre important de criminels soupçonnés de graves violations des droits de l'homme, en particulier contre le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon et l'ancien dictateur du Tchad, Hissène Habré.

Au cours d'un procès qui fera date, quatre rwandais furent condamnés le 8 juin 2001 par un jury belge qui les a reconnus coupables de participation au génocide qui a ensanglanté leur pays.

Cependant, la loi est devenue la cible de critiques et d'attaques récentes principalement sur tois fondements. D'abord, des politiciens belges soutiennent que les possibilités qu'offre la loi ont attiré sur le sol belge toutes les poursuites intentées pour violation des droits de l'homme de par le monde. Ensuite, la République Démocratique du Congo (RDC) a attaqué la Belgique devant la Cour Internationale de Justice soutenant qu'un mandat d'arrêt délivré contre l'un de ses ex-ministres des affaires étrangères violait le droit international. Enfin, une cour d'appel va entendre ce mercredi les arguments des avocats de Sharon et du ministre congolais qui soutiennent que la loi ne peut s'appliquer que si les personnes poursuivies sont présentes sur le territoire belge.

Comme la loi qui a permis l'arrestation du Général Augusto Pinochet à Londres pour des crimes commis pour la plupart au Chili et ce en exécution d'un mandat délivré par un juge espagnol, la loi belge se fonde sur le principe de la " compétence universelle ", applicable aux atrocités les plus choquantes. Ce principe, appliqué très clairement par le Tribunal de Nuremberg après la seconde guerre mondiale, établit que tout pays a un intérêt à traduire en justice les responsables des crimes les plus sérieux de droit international, quelque soit le lieu où le crime a été commis et quelque soit la nationalité des responsables ou de leurs victimes.

L'une des raisons de l'existence en droit international du principe de la compétence universelle est de s'assurer qu'il n'existera pas de " hâvre de paix" pour ceux responsables des crimes les plus graves.

Selon les organisations, l'un des moyens pour éviter que toutes ces plaintes soient déposées en Belgique serait que d'autres pays adoptent des lois similaires sur la " compétence universelle " au lieu d'attaquer systématiquement la loi belge.

En réalité, plusieurs autres pays ont déjà adopté des lois équivalentes en mettant en œuvre dans leur droit national les dispositions du Statut de Rome de 1998 portant création de la Cour pénale internationale. Cette Cour commencera à fonctionner quand 60 Etats auront ratifié le Statut, ce qui devrait être le cas en début d'année prochaine.

Des tribunaux en Autriche, en Allemagne, au Danemark, en France mais encore en Suisse ont déjà appliqué le principe de la compétence universelle à des personnes accusées de crimes commis pendant les conflits en ex-Yougoslavie et au Rwanda.

Les organisations internationales précisent que le cas d'Hissène Habré illustre parfaitement l'importance de la loi belge pour traduire en justice les responsables des pires crimes de droit international. En février 2000, un juge sénégalais, pays d'exil d'Hissène Habré, avait inculpé l'ex-dictateur qui dirigea le Tchad de 1982 à 1990, pour complicité de crimes contre l'humanité et complicité d'actes de torture et de barbarie et l'avait placé en résidence surveillée. Pour la première fois, un ancien chef d'Etat africain était inculpé par la justice d'un autre pays africain. Mais le 20 mars 2001, la Cour de Cassation du Sénégal a déclaré les juridictions de ce pays incompétentes pour juger de crimes commis au Tchad en l'absence d'incorporation des lois de procédure nécessaires. Cependant, certaines victimes de l'ancien dictateur, dont plusieurs ressortissants belges, cherchent maintenant à faire extrader Habré vers la Belgique pour y être jugé. Le Président sénégalais Abdoulaye Wade s'est récemment engagé, après une demande du Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan, à garder Habré au Sénégal en attendant une demande d'extradition émanant des autorités belges. L'affaire est maintenant instruite par Monsieur Daniel Fransen, juge d'instruction près le tribunal de première instance de Bruxelles.

La loi belge sur la compétence universelle représente une avancée remarquable et consacre un outil essentiel de la lutte contre l'impunité.

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28/11/01 Réponse au message de M Dahan du 14/11/01 (Lecteur)

Dans votre courrier " Guelleh complice du terrorisme international du 14 novembre 2001, vous donnez votre point de vue sur le terrorisme de Guelleh".

Vous dites qu'une délégation, dont faisait partie Monsieur ALI ABDOU, directeur du monde arabe, proche d'AHMED DINI, s'est rendue en Irak.

Subitement vous tenez des propos de corruption à son égard.

La question est Pourquoi ? Et d'où vous est venue l'idée de parler de lui ?

D'habitude, vous vous acharnez sur DINI. Est-ce que l'on doit comprendre que vous lui laissez un moment de répit ? Est-ce que l'on doit supposer que le prochain sur la liste sera Monsieur AHMED YOUSSOUF ? Mais cela est certainement déjà fait !

Si nous nous référons à l'histoire, Monsieur ALI ABDOU a gravi les échelons d'une manière intègre et s'est toujours acquitté de ses lourdes responsabilités.
Si vous le désirez, je vous ferai part du brillant parcours de son Excellence ALI ABDOU SULTAN.

Comme vous le savez, Monsieur ALI ABDOU est un homme respectueux et honorable dans le milieu afar.

N'êtes-vous pas vous-même corrompu ? Puisqu'au terme de votre diplomatie, vous avez préféré la fuite contrairement à ce dernier qui est rentré pour occuper la direction du monde arabe et affronté au quotidien Monsieur MOUMIN BAHDON.
DINI vous a donné une chance en vous ramenant à Djibouti. Chance que vous n'auriez jamais dû prétendre.

Je comprends que vos écrits ne parvenant pas aux chevets de Guelleh, vous vous en prenez aux nobles personnalités afars.

Je vous rappelle que les afars n'ont pas besoin d'un dirigeant comme vous. Laissez les hommes tel que Monsieur MOHAMED KADAMY travailler…


Koinatou

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27/11/01 LA MALEDICTION : RDD-SA .
Par FREEMAN

C'est l'histoire d'un homme - ce n'est pas du Coluche - qui commence à être désabusé, blasé par l'existence sur terre. Il a eu tout ce qu'il désirait. Un pays pour accomplir tous ces fantasmes de mégalomane (un château pour demeure; un Boeing pour ses périples; un peuple à sa merci; une opposition pour chanter ses louanges; des courtisans qui ne réfléchissent qu'à travers lui; etc ...)

Quant aux expériences de la vie, il a tout fait, tout imaginé, au point qu'il s'est vu attribuer le titre glorieux de Génie de la Corne. En science politique, cette homme est un créateur, un pure Génie!. C'est en quelque sorte le Docteur MENGUELE (Docteur fou du régime NAZI qui a pratiqué des expériences que la morale et l'éthique médicale réprouvent) de la politique. Tout comme le Dr Menguelé , cet homme s'est adonné aux pires expériences. Il a réussi à faire adopter à tout un pays " la vie dans le mensonge ". Et ça marche !

Si ce n'était pas une histoire inventée de toute pièce, on aurait pu penser, et à raison, que ce pays et cet homme ne sont sortis que de l'imaginaire d'un auteur d'épouvante.

Je dis et redis que c'est une fiction. Ce pays n'existe pas et ce peuple n'existe pas! C'est en quelque sorte un conte.

Cet homme assoiffé de nouveautés et d'expériences inédites a décidé de se séparer de son joujou, la RDD - SA (toute ressemblance ou rapprochement avec la République De Djibouti - Sté Anonyme n'est que le fruit du hasard ). Il a pensé à une grosse vente aux enchères par lots. C'est une technique qui lui aurait réussi par le passé. Ainsi, s'est-il dit: " au lieu de vendre une usine, un port ou un hôtel, je vendrai tout un pays avec sa population. C'est juste une question de dimension. La chance ne sourit-elle pas aux audacieux ".

Notre Génie de la Corne salivait d'avance à l'idée de se séparer de son joujou pour en trouver un autre plus excitant et plein de rebondissements. Il songeait à ce pays voisin où le sang coule à nouveau, où il y a des intrigues à fomenter, des assassinats à programmer, des coups bas à donner etc .. Cela lui rappelle la belle époque où il était sur le terrain. Le temps où il s'occupait de la sécurité du territoire et de la police politique. L'époque où il exerçait, la main dans le cambouis, ses talents de magicien en faisant disparaître à jamais le moindre opposant.

Le jour de la vente aux enchères, il frétillait d'impatience derrière un rideau . Les prix sont annoncés, les enchères ne décollent pas et les acheteurs se faisaient rares. Il s'étonne et demande à l'un de ses conseillers : mais que se passe t - il ? je ne vois aucun acheteur ? Après quelques tentatives ratées, il fallait se rendre à l'évidence et accepter le verdict :

" Les quelques acheteurs qui se sont présentés pour une éventuelle acquisition n'étaient autre que vos hommes de paille. Cela reviendrait à racheter d'une main ce que vous aviez vendu de l'autre. Vous pensez !

Pour le reste, il n'y a personne qui ose imaginer acheter votre Sté RDD-SA. D'une part, ils en ont pas les moyens et d'autre part, ils pensent que vous êtes le mieux placé pour la gérer".

Triste et abattu, il se drape le visage avec le rideau derrière lequel il se cachait pour pleurer son désespoir. Il pense que cette RRD-SA est une malédiction que le suivra jusqu'au dernier jour. Et il se dit : "J'ai quand même tout fait pour m'en défaire et m'en séparer. Qu'on ne vienne pas me reprocher mon attachement à ce joujou. Mon salut et ma libération ne peut venir que des habitants de la RDD-SA. C'est à eux de me jeter dehors et c'est encore à eux de me libérer de cette malédiction."

Je laisse la liberté d'imagination à chacun d'entre vous pour trouver la morale qu'il faudrait tirer de cette histoire. Encore faut-il qu'il en existe une !

FREEMAN
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25/11/01 ARRIBA : dix ans dans quelques jours ...

Le 18 décembre 1991,
les forces spéciales djiboutiennes investissaient la cité d'Arriba en plein centre de Djibouti et enfonçaient les portes des maisons. Elles ont forcé tous les habitants à sortir et à se rassembler au centre de la cité.

C'est alors que les militaires ont commencé à tirer froidement sur la foule cernée et prise au piège mortel, faisant 59 morts (hommes, femmes et enfants) et de nombreux blessés.

Seule l'intervention d'un hélicoptère de l'Armée française, qui a filmé la scène, a probablement permis d'éviter encore pire ....

A l'époque Guelleh était le patron hiérarchique des forces de sécurité qui ont perpétré ce crime qui pourrait lui être attribué dans l'avenir.

Chaque année, les associations appellent tous les Djiboutiens résidant à l'étranger à manifester devant les Ambassades de Djibouti dans le monde. En particulier à Paris où les manifestations du souvenir ont été organisées depuis dix ans sans défaillance, pendant plusieurs années à l'appel de l'ARDHD et ensuite à l'appel des associations de Djiboutiens qui ont pris effectivement le relais.

Cette année pour la commémoration du dixième année de ce crime contre l'humanité, nous appelons toutes les Associations de Djiboutiens à s'organiser dans leurs pays respectifs pour conduire une manifestation pacifique devant les Ambassades de Djibouti le 18 décembre 2001, en souvenir de toutes ces victimes civiles et innocentes.

Nous les remercions de nous adresser la copie de leurs appels qui seront reproduits dans nos bulletins, pour assurer la diffusion la plus large au sein
des communautés djiboutiennes à l'étranger.

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24/11/01 Lancement d'une enquête sur les conséquences positives ou négatives des accords du 12 mai 2001

Après quinze mois de soi-disant négociation, Dini pour le Frud-Armé et Guelleh pour le gouvernement djiboutien signaient, dans l'urgence la plus absolue, le 12 mai 2001 (fort opportunément à la veille de la conférence de Bruxelles sur les aides aux pays pauvres) un accord de réconciliation nationale.

Cet accord a été très critiqué (y compris par certains dirigeants du FRUD) car il ne semblait pas apporter de grandes nouveautés, excepté la fin des combats (ce qui n'est pas négligeable ! ). Certains voyaient même un retrait par rapport aux accords précédents signés avec une autre fraction du FRUD.

Bref, c'était il y a six mois. Que s'est-il passé depuis ?

nous n'avons que peu d'information et nous lançons une enquête pour savoir ce que les Djiboutiens pensent aujourd'hui de cet accord et surtout ce qu'il leur a apporté ou ce qu'il ne leur pas apporté.

Nous remercions tous les Djiboutiens qui se donneront la peine de nous écrire (anonymat garanti) pour nous exprimer leur sentiment sur les points ci-dessous :

Que pensez-vous de cet accord ?

que vous a-t-il apporté, à vous et au pays ?

Quels sont les points auquel il n'a pas répondu et sur lesquels vous avez le sentiment de n'avoir rien obtenu ?

Mais aussi, que sont devenus les militaires du FRUD. Se sont-ils tous rendus ou certains continuent-ils à assurer une vigilance dans le maquis ?

Ceux qui se sont rendus, ont-ils été indemnisés ou ont-ils été réintégrés dans l'armée ou dans la police comme le prévoyaient les termes de l'accord ?

Beaucoup de questions au sujet desquelles, il serait intéressant de faire un point objectif et un numéro spécial de notre publication.

Pour nous le dire, cliquez ici

Les résultats seront publiés dans les prochaines semaines.

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24/11/01 Une nomination "remarquée" dans l'ordre des Brosses à reluire pour l'auteur de l'article "Point de vue" paru dans le journal LA NATION N° 91 du 12/11/01

nous accueillons l'auteur de cet article, qui signe DIG DIG (et dont nous espérons bien vite connaître le nom) au sein des Brosses à reluire au grade de Lèche-bottes avec mention spéciale.

Nous vous soumettons cet article qui est caractéristique du type de communication des dictatures : nier l'évidence et affirmer le faux. Nous vous le soumettons, car si la situation des Djiboutiens n'était pas aussi catastrophique, nous aurions envie d'en rire !

Nos commentaires après l'article.

Si vous connaissez le nom de l'auteur, merci de nous le signaler bien vite


Pour un peu plus de patriotisme (Extrait de La Nation N° 91 "Point de vue")



En ce temps de récession économique, les Djiboutiens doivent faire un nouvel apprentissage. Il doivent apprendre à ne plus compter sur l'État providence. Nous avons appris à revendiquer nos droits à l'ombre d'un État, pour qui le bien-être du citoyen est un droit inaliénable.

Ainsi, nous avons jouis des salaires les plus élevés dans la région, de la gratuité des soins de l'Éducation, des allocations familiales, des primes de chaleur, des primes d'assujettissement. Bref, le Djiboutien a longtemps était pris en charge du berceau à l'âge adulte par l'État

Le mutualisme de prud'homme , qui était une abstraction de l'Esprit a trouvé son application durant longtemps dans notre jeune République.

Le Djiboutien n'a pas manqué d'user de son droit politique et syndical pour militer en faveur d'un meilleur revenu. Le citoyen djiboutien a souvent eu gain de cause dans sa lutte pour une meilleure justice sociale. Chaque fois des taxes et impôts ont été levés sur le secteur privé pour lui donner gain de cause. l'État n'a pas toujours rechigné sur le bien-fondé des doléances présentées par nos citoyens.

Les préoccupations fondamentales de l'Étatétaient de maintenir la cohésion sociale.

Une meilleure redistribution des revenus de l'État

Les structures de notre petite économie de service ont toujours fonctionné pour une meilleure redistribution des revenus de l'État

A telle enseigne que le Djiboutien actif s'est installé dans un esprit d'assistanat. "Produire un minimum pour en profiter au maximum". Voilà, les temps ont évolués. Ils ont changés. La population active djiboutienne a augmenté de façon incontrôlable, de 60 000 habitants des années soixante dix on a passé à plus d'un million. La population active, c'est-à-dire celle qui est employée par l'État a augmenté en conséquence.

Les Djiboutiens qui se sont enrichis au cours des décennies passées, n'ont pas investi pour participer à la production de la richesse nationale. Ils ont dans leur quasi-totalité investi dans l'immobilier. Nos capitalistes ont plus cherché à être des rentiers que des entrepreneurs. Alors comme on dit, bonjour pour la création de l'emplois. Le bilan, pour nous, c'est un secret de polichinelle de dire qu'il est négatif.

l'État djiboutien est pressé par les institutions financières internationales à des reformes économiques. Des reformes qui passent par le réajustement structurel. Le débat continu a être houleux entre nos dirigeants et ces instances. Nous l'ouvrirons pas ici. Mais un fait est certain ! C’est que l'État djiboutien est en train de traverser une zone de tempête. Alors, il est grand temps que le citoyen apprenne à soutenir, celui qui l'a si longtemps bien nourri.

Alors, posons maintenant le problème en de nouveau terme, changeons notre rapport avec l'État et disons : Qu'est-ce que le citoyen djiboutien peut donner pour soutenir l'État qui est dans d'énormes difficultés ?

nous pouvons, par exemple, agir en allégeant les charges de l'État par la prise en main de certains travaux dit d'utilité collective.

Nous pouvons, par exemple, constituer des équipes tournantes de bénévoles chargés de nettoyer nos rues, nos avenues, nos boulevards.

Je ne parle pas des remue-ménages qui ont lieu à la veille des 27 juin de chaque année. Mais des équipes permanentes qui travaillent régulièrement pour faire disparaître les entreprises qui vivent actuellement au crochet de l'État dans ce domaine

Des retombées économiques pour l'État

nous pouvons aussi nous investir dans des travaux d'utilités, privés. Former ici aussi des groupes d'hommes et de femmes qui empêcheraient la destruction des structures dont la reconstitution ont des retombées économiques pour l'État

ceux des Djiboutiens qui sont capables d'investir, peuvent créer des micro entreprises pour faire leur apport dans le traitement social du chômage. Les Djiboutiens riches doivent apprendre à courir des risques. Placer un capital est toujours une aventure. On doit aujourd'hui apprendre à investir pour le pays. Et non comme on l'a fait jusqu'à aujourd'hui des investissements sans risque pour l'avenir de sa propre famille.

Bref, il nous faut penser dès maintenant comment prendre la responsabilité qui a, jusqu'à aujourd'hui, a incombé àl'État, une responsabilité collective.

Ils nous faut chercher des solutions tous ensembles. “La Nation” peut-être si telle est la volonté le support médiatique qui joue le rôle de relais entre le citoyen et les instances qui le dirigent.

La République de Djibouti doit compter sur tous ses fils et filles.

DIG DIG


Note de l'ARDHD :

Qu'est ce que l'Etat-Providence pour un Djiboutien ?


C'est un État :

  • qui est accaparé par un groupe d'hommes originaires, pour la plupart, de la même tribu ; les membres de ce groupe volant l'argent du pays et des citoyens pour le placer dans des banques étrangères,
  • qui oublie de verser les salaires de ses fonctionnaires pendant plusieurs mois (selon les époques des retards de quatre à sept mois de salaires sont signalés),
  • qui n'assure plus une éducation de qualité (en maltraitant ses instituteurs et ses professeurs),
  • qui emprisonne ceux qui osent, non pas se plaindre, mais seulement parler pour émettre de petites critiques ou des suggestions,
  • qui prend les décisions de justice et qui les fait rendre / appliquer par des juges serviles et dévoués,
  • qui n'assure plus les services de santé publique dans des conditions minimum,
  • qui terrorise la population, qui pratique la torture et qui entretient des "forces spéciales de sécurité" ayant pratiquement le droit de vie et de mort sur les citoyens,
  • qui interdit l'exercice du droit syndical (comme en atteste les nombreux rapports internationaux disponibles sur notre site) et qui clone les syndicats et les partis politiques pour s'inventer une façade qui ne trompe plus personne ...
  • ........

    Après tout ce que vous lui avez fait subir, M. Guelleh,
    cessez de vous moquer du peuple djiboutien !!
    Pour qui prenez-vous les Djiboutiens pour autoriser la publication de tels articles ?

en osant lui demander un peu plus de patriotisme, le peuple pourrait finir par vous prendre au mot. Et de vous répondre clairement en vous jetant à la porte et en vous faisant assigner devant les juridictions où vous et vos proches vous pourriez être jugés pour crimes contre l'humanité et pour de multiples autres crimes comme le détournement de fonds publics !

L'État djiboutien, M. Guelleh, n'est pas comme vous semblez l'imaginer, votre propriété de famille / de clan, mais c'est celle de tous les Djiboutiens !


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24/11/01 toujours des prisonniers politiques incarcérés par le tyran de Djibouti. (Lecteur)

Je tiens à vous souligner que je suis vraiment touché par les conditions et par le sort des
prisonniers politiques qui sont toujours incarcérés dans la sinistre prison de Gabode

Je parle au nom de toutes les femmes et des proches de ces officiers, pour vous dire que nous souffrons de plus en plus et que la douleur ne s'éteint pas !!

nous allons voir nos hommes qui sont enfermés injustement de l'autre coté du mur, alors que nous sommes tous convaincus qu'ils n'ont rien à voir avec les événement du 7 décembre 2000, à moins qu'ils n'aient été contraints d'obéir àun ordre supérieur et de l'exécuter au nom du devoir d'obéissance que tout militaire doit à sa hiérarchie.

De plus ce qui nous fait mal au coeur, c'est de voir leur chef qui profite pleinement de
sa liberté provisoire accordée sous des fausses prétextes.

Alors deux questions me viennent à l'esprit :

Qu'est ce que les chefs ont fait pour retrouver rapidement leur liberté sans se préoccuper le moins du monde du sort des pauvres soldats??

Quel loi pourrait permettre de garder des gens aussi longtemps dans une prison sans jugement ???

On peut se demander aussi qui nous sommes, nous les Djiboutiens pour qu'on enferme nos hommes ainsi ??
Qu'avons nous fait au bon DIEU pour qu'IL ne nous délivre pas d'une telle situation ???

J'espère que vous comprendrez ma douleur et que vous nous aiderez à dénoncer cette violation caractérisée des Droits de l'Homme en république de Djibouti.

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24/11/01 Soirée Culturelle Ruandaise à Paris

Vous trouverez ci-joint une synthèse d'information sur la soirée culturelle ruandaise programmée pour le 15/12/01 de 19 heures 30 à l'aube:

Adresse : Espace ABC / 3 Rue de la Chapelle Paris 18

1. Accueil et mot de bienvenue: 19h30
2. Dîner : de 20 à 22 heures
3. Spectacle: de 22h30 à 00H
Ouverture: Poème : DORCY
4. Musique et Chant:
> Groupe Benjamin Kayiranga
> Masamba/ Immaculée Rahamatali
> Groupe Verkys
> Et bien d'autres
5. Ballet
> Troupe Mpore de Nido Uwera
6. Soirée dansante de 00 Heures à l'Aube avec Disc Jockey

Ildephonse Ngaruye

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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

------------ Sommaire ---------------


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon

Bulletin n° B122
L'auteur encore anonyme, de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01 sous la signature DIG DIG) au grade de Léche-bottes avec mention spéciale.