04/03/02
IOG n'a pas libéré les prisonniers politiques
pour la fête !
Sauf erreur de notre part, nous constatons qu'IOG n'a pas
libéré les prisonniers politiques à l'occasion
de la fête et nous allons relancer nos alertes auprès
de la communauté internationale, pour les informer
de ce crime qui dure éternellement : emprisonnement
et séquestration arbitraires.
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04/03/02
Opération "je boycotte Guelleh".
Nous
avons dépassé la centaine de pétitions
reçus en trois jours. Nous vous invitons à continuer
de nous écrire et nous vous garantissons, surtout en
fonction de ce qui précède, que nous serons
extrêmement vigilants et prudents sur les questions
de sécurité de façon à ce qu'aucun
nom de Djiboutiens ne soit divulgué.
La
Banque mondiale et le FMI au secours
du régime dictatorial !!
Pour éviter de se faire 'avoir' une nouvelle fois
,
les experts de la Banque Mondiale auraient du lire les informations
que nous publions !
_____________________________________________
1
- Merci de copier le texte ci-joint et de l'insérer
dans votre E-Mail
2
- Cliquez
ici pour lancer l'E-Mail et insérer le texte
3
- Complétez les informations à la fin du texte
pour permettre de vous identifier.
L'ARDHD
s'engage à ne jamais publier la liste des signataires
djiboutiens. Cette liste ne sera transmise qu'aux autorités
gouvernementales françaises et européennes et
le cas échéant à la Banque Mondiale et
au FMI, avec dans tous les cas, un accord précis de
confidentialité et de non-diffusion.
*********************************************************************
Je soutiens l'action de l'ARDHD et je signe la pétition
du 1er mars 2002 pour demander à la France, à
la communauté européenne, à tous les
États donateurs et aux organisations internationales
:
- de mettre
en oeuvre les procédures spécifiques prévues
dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations
des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant
aller jusqu'à la suspension de toute coopération
européenne,
- en conséquence de geler les subventions et aides
en faveur de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président
de la République de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement
par l'intermédiaire d'associations incontestables,
bien implantées
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements
du régime en place, d'en faire paraître toutes
les conclusions et d'installer un observatoire local permanent
sur la bonne utilisation de ces fonds et sur le Respect des
Droits de l'Homme,
J'autorise
l'ARDHD à communiquer mon nom et mon adresse E-Mail
aux responsables de la Commission européenne, aux Parlementaires
français et européens, aux Ministres concernés.
* Date
:
* Prénom :
* Nom :
* Profession :
* Ville :
* Pays :
* Adresse E-Mail :
*************************************************************************
_________________
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04/03/02
AVIS D'ALERTE GRAVE A TOUS LES LECTEURS. DANGER = EXTRÊME
PRUDENCE RECOMMANDÉE : IOG REDOUBLE SES ACTIONS DE
MENACES SUR LES FAMILLES PRÉSENTES A DJIBOUTI.
Nous
sommes informés depuis quelques jours du fait qu'IOG
est très énervé par notre site. Il s'agite
beaucoup, certains parlent même d'hystérie, d'autres
de colères noires. Il convoque les policiers de la
SDS pour se venger. Il aimerait bien connaître le nom
de tous ceux qui nous informent avec précision sur
des faits qui ne sont pas rendus publics. Et la visite du
juge Parlos n'a pas amélioré son humeur, d'autant
plus qu'elle l'a contraint de passer une semaine à
la campagne hors du luxe de ses Palais... ce dont il a vraiment
horreur !
Exemples
récents : la mise aux arrêts de Madhi, le départ
du directeur de La Nation, le départ de l'Ambassadeur
de Paris. (A ce sujet c'est drôle, parce que l'ADI n'a
rien publié, sauf qu'elle a sorti une brève
pour nous informer que l'Ambassadeur de Paris a présenté
ses lettres de créance aux autorités anglaises
- donc, on pourrait en déduire qu'il y aurait bien
eu un changement à ce poste ...)
En
réaction, IOG multiplie les intimidations sur des familles
à Djibouti. La SDS débarque chez les gens pour
leur faire peur et pour qu'elles demandent aux émigrés
de se taire. Le cycle abject recommence : intimidation, menaces,
chantage. Ça n'était pas la peine de faire un
séminaire sur la société civile et sur
la justice pour renouveler les pratiques identiques. Enfin
personne n'est vraiment dupe et IOG a perdu une semaine pour
rien ... plus une autre semaine dans les régions pour
éviter le Juge Parlos.
En
conséquence, nous recommandons la plus grande prudence
à tous les Djiboutiens lorsqu'ils appellent Djibouti
par téléphone. De notre côté, les
articles de nos aimables lecteurs ne seront plus signés,
sauf s'ils en expriment expressément le souhait et
qu'ils en acceptent les risques. Dans le cas contraire, nous
veillerons à garantir l'anonymat des auteurs, de façon
à les protéger ainsi que leurs familles, ce
qui est notre priorité la plus absolue.
Merci
à tous de continuer à nous informer pour que
ce support puisse poursuivre effectivement sa mission. Si
vous tenez à ce que votre nom apparaisse : précisez-le
clairement avec chaque article :"je tiens à
ce que mon nom figure en bas de mon article". Par
défaut, les noms seront occultés systématiquement.
Il
faut comprendre, qu'en dépit de tous ses moyens de
communication, d'écoute, d'espionnage, y compris dans
les grandes capitales comme Bruxelles, Ottawa, Paris (où
des sbires du régime tentent de rentrer en contact
avec les Djiboutiens émigrés) le régime
ne dispose pas de supports crédibles pour communiquer
et pour contrebalancer la fantastique audience de notre journal.
Ce n'est pas avec l'ADI ni avec La Nation qui se sont complètement
décrédibilisés par sur-excés de
zèle pour glorifier leur patron, qu'IOG pourra entrer
en compétition sur le terrain médiatique.
IOG
finira-t-il pas comprendre un jour que les mensonges n'intéressent
plus personne en dehors de ses courtisans ?
Les
Djiboutiens sont avides d'informations libres et seule la
liberté d'expression peut expliquer l'extraordinaire
niveau d'audience de notre site.
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04/03/02
Message pour Ali Aden dit Cher de la part de l'auteur de l'article
du 27/02.
L'auteur de l'article que nous avions immédiatement
contacté, nous a répondu pour nous dire qu'il
ne voulait surtout pas blesser Ali Aden. Il précise
qu'il voulait seulement exprimer une opinion personnelle sur
des Associations qui lui paraissaient être contestables
pour risque de tribalisme et sur sa crainte qu'Ali Aden y
soit mêlé. Il lui demande, s'il s'est trompé,
de bien vouloir l'excuser !
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03/03/02
Clôture silencieuse, hier, samedi du 2ème festival
cinématographique franco-djiboutien, en l'absence du
Président ...!!!
On peut enfin rentrer à Djibouti-ville !
nous n'avons reçu que très peu d'information
ni sur le déroulement des projections ni sur la conduite
et les résultats des interrogatoires. Le juge Parlos,
la partie civile, avocats et journalistes ont pris l'avion
du retour pour Paris.
On
peut comprendre, compte-tenu des risques et du secret de l'instruction,
qu'ils n'aient pas souhaité faire de déclaration
depuis Djibouti.
Nous
attendons maintenant les réactions qui vont nous arriver
et nous saurons qui sont les nominés dans cette affaire
probable de meurtre d'un juge français sur le territoire
djiboutien.
Il
est à noter que Guelleh et ses proches ont choisi d'être
absents durant toute la semaine, visitant Obock, Tadjourah,
etc. Ce n'est certainement pas un hasard si IOG a emmené
ses collaborateurs, y compris Hassan Saïd pour faire
du tourisme régional.
Les
populations concernées seraient certainement imprudentes
si elles imaginaient un seul instant qu'IOG, frappé
par l'esprit Saint de La Mecque, était allé
leur rendre visite parce qu'il s'inquiétait de leur
sort.
Nous
nous pensons qu'il voulait surtout éviter de rencontrer
le juge Parlos dans la rue ... à un croisement par
exemple. Que voulez-vous, il n'a peut-être pas la conscience
tranquille cet homme-là et dans ce cas, il vaut mieux
éviter des rencontres désagréables avec
la justice... De là à dire que son absence était
motivée par un certain sentiment de culpabilité,
il y a un fossé que seul un magistrat français
intègre pourra franchir. A suivre
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03/03/02
MESSAGE DU PRÉSIDENT du Groupe des intellectuels djiboutiens
aux États-Unis (GIDEU). Un appel à soutenir
le GED
Combattants
et combattantes, Chers
compatriotes
Le Gouvernement
en Exil de Djibouti (GED) se constitue aujourd'hui pour nous
informer régulièrement l'opinion de l'évolution
de la lutte que mène des opposants sincères
et courageux, depuis quelque temps pour libérer le
peuple Djiboutien de la tyrannie.
Hier,
sous le régime de Gouled, nous avions dû nous
battre clandestinement, pendant des années pour percer
le mur du silence qui avait été érigé
pour occulter les abus d'un dictateur.
Aujourd'hui,
grâce aux sites WEB et en particulier à http://www.gouv-exil.org,
plus rien ne nous empêchera d'atteindre les personnes
de bonne volonté qui sont prêtes à aider
notre pays. Parce qu'ils sont beaucoup mieux informés
sur la politique et les actes du Gouvernement actuel .
A ceux
et à celles qui continuent à penser qu'il faut
régenter le peuple djiboutien en le brimant parce qu'ils
(ou elles) le croient incapable de choisir ses Gouvernants,
je leur conseille de consulter le site http://www.gouv-exil.org
pour juger du degré de maturité politique, du
sens de responsabilité et de l'esprit d'initiative
du peuple Djiboutien.
En effet,
ce site se donne pour mission d'être non seulement un
lieu d'information et de formation, mais aussi une agora
où du choc des idées jaillira la lumière
pour le bien de tous.
Le régime
actuellement au pouvoir a trahi sa propre parole. Il avait
promis la démocratie et il a pratiqué le népotisme
et l'autocratie. Ce régime a trahi la mémoire
des martyrs qui sont tombés pour l'indépendance
et la démocratie. Ce régime ne mérite
pas la confiance du Peuple djiboutien.
En revanche,
le GED s'engage dans la lutte pour l'instauration de la démocratie
; il est prêt pour l'exercer conformément à
l'esprit de son idéologie et de ses textes. Le GED
dispose d'un projet de société qui est à
votre disposition sur ce site. Les membres qui le composent
sont ouverts à débattre de son contenu.
Après
avoir supporté 25 ans d'autocratie, le GED se porte
garante du respect des droits de la personne. Le respect de
la dignité humaine.
Comme
on le voit, leur vision d'avenir du GED garanti à notre
peuple un État de Droit au sein duquel les droits de
la victime seront respectés au même titre que
la présomption d'innocence. Ce faisant, le GED est
aujourd'hui l'espoir ultime d'un peuple pris en otage .
Quoi qu'il
en soit, le GED est convaincu que notre pays a besoin d'une
prise de conscience de tous face à nos responsabilités.
Nous pouvons dire sans honte que notre avenir nous appartient.
Le GED se dote du présent site en vue d'entretenir
ce capital et, par conséquent, de réaliser l'espoir
démocratique du peuple Djiboutien.
Il ne
s'agira pas d'aller à la recherche du pouvoir pour
le pouvoir. Mais, il s'agira plutôt d'utiliser cet
instrument technologique pour rassembler la majorité
du peuple Djiboutien en vue non seulement de prendre le pouvoir
mais encore de le gérer démocratiquement.
Amnisty
International, dans son dernier rapport sur la République
de Djibouti , dénonce une "politique délibérée
d'homicides, de mutilations, d'a ctes de torture et d'arrestations
arbitraires contre un nombre incalculable de civils innocents."
.
Pour conclure,
une recommandation s'impose : sachez que toute critique constructive
de la part de chacun sera toujours bienvenue comme l'annoncent
les membres du GED.
Nous arriverons
au bout de notre lutte.
Harbi Elabeh
GIDEU
231
W, 116 Street New York ,
NY 10026 US
E-mail gideu@hotmail.com
_________________
Haut de page ________________
03/03/02
La constitution du GED suscite des vocations et de nombreux
soutiens. (Publication
à la demande du signataire)
Harbi
Elabeh
New York le 2 mars 2002
Objet
: Candidature en qualité de représentant du
GED auprès des Nations unies et des États-Unis
d'Amérique
EXCELLENCE,
Président du gouvernement en Exil de Djibouti
et cher compatriote,
Permettez-moi
de poser ma candidature au poste d'ambassadeur extraordinaire
et plénipotentiaire du Gouvernement en Exil de Djibouti
auprès des Nations Unies et des États-Unis à
New York.
Je tiens
à vous assurer que ce poste de représentation
du GED m'intéresse vivement et je crois avoir les qualités
nécessaires pour accomplir le travail exige d'un représentant
auprès des Nations Unies et des États Unis.
Je possède en effet les qualités humaines et
professionnelles qui font les meilleurs Mouvements politiques
au sein de la communauté internationale. J'ai su faire
face à des situations difficiles en gardant la confiance
de chacun et en particulier celle de mes compatriotes. Ma
formation et mon expérience professionnelle ainsi que
mes aptitudes personnelles pourraient certainement être
utiles à notre Gouvernement . Mon bilinguisme et mon
habilité seraient d'excellents atouts pour le Gouvernement.
Avec ce
mandat, nous pourrions contrecarrer les mensonges et la volonté
délibérée des régimes dictatoriaux
de falsifier la vérité et de désinformer
l'opinion publique tant nationale qu'internationale.
Je souligne la grande conscience professionnelle et l'esprit
d'initiative dont j'ai toujours fait preuve .
Avec mes
remerciements je vous prie de croie, Monsieur le Président,
à l'assurance de mes sentiments distingués.
Harbi
Elabeh
231
W, 116 Street New York ,
NY 10026 US
E-mail gideu@hotmail.com
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03/03/02
TRIBALISME CONTEMPORAIN ET GUELLISME
(Par Roger Picon)
Le tribalisme,
tel quon le perçoit globalement, révèle
une réalité complexe, à la fois culturelle,
idéologique et politique : il puise par principe ses
fondements dans la conscience que lon a de soi au sein
du groupe identifié auquel on appartient comme étant
la « tribu », à la perception dappartenance,
à une nécessaire identification sociale et culturelle.
Si lon
veut schématiser la relation tribu-tribalisme on peut
penser que le tribalisme contemporain, diffère dans
son aspect essentiel du tribalisme coutumier et quil
est la conséquence directe dune exacerbation
de « lesprit tribal », poussé à
son paroxysme, quil exploite comme instrument pour atteindre
un objectif différent.
On peut
donc en déduire que le tribalisme contemporain est
un « fourre-tout fallacieux ».
Il est
un fait que le tribalisme coutumier peut acquérir un
sens supra-tribal et définir une forme de nationalisme,
comme cest le cas de certaines communautés démigrés,
en Europe ou ailleurs.
Dans ce
cas, cette forme de tribalisme au sens élargi peut
même devenir une nouvelle idéologie contribuant
à lexistence et à la nécessaire
expression de la « communauté » constituée
qui na plus, alors et dans ce cas, aucun rapport avec
un quelconque groupe tribal au sens originel du terme.
Les conjonctures,
quelles soient coloniales et néo-coloniales, ont généré
de nouveaux tribalismes qui ne se réduisent pas à
la simple adéquation et à la réactualisation
« desprits tribaux » antérieurs.
Cette
nouvelle forme de tribalisme devient une configuration particulière
dexpression politique et sociale dont le contexte dexplication
nest pas exclusivement le passé pré-colonial
mais linstauration dun État faussement
national derrière lequel le pouvoir en place va sabriter.
Ce pouvoir,
pour autant quil soit autocratique, tentera ainsi de
justifier auprès du peuple ses propres carences et
ses inaptitudes les plus diverses notamment en matière
de gestion de léconomie et du social, ses violations
les plus diverses aux Droits de lhumain afin dasseoir
son hypothétique autorité, par les erreurs héritées
de la colonisation.
On attribue
souvent au terme « tribalisme contemporain» un
sens très largement péjoratif.
Il devient
un cadre vide et formel générateur des haines,
des oppositions, des luttes et des « éclatements
tribalistes » au sein dune même nation.
On constate
donc quil va subdiviser lexistant, la tribu, créer
de manière artificielle des entités nouvelles
sans quelle soient pérennes dont la forme et
la composition varieront et qui ne fonctionneront quà
partir dautres téléonomies que «
le fait tribal ».
On serait
tenté de penser que le régime politique qui
sévit à Djibouti sappuie sur un tribalisme
dont pourrait faire preuve Ismaël Omar Guelleh pour assurer
la pérennité de son pouvoir.
Lorsque
lon y regarde dun peu près et comme lon
dit « par le petit bout de la lorgnette » on constate
après
analyse quIsmaël Omar nest pas « tribaliste
».
Loin sen
faut ! il ne reconnaît aucune autorité et certes
pas les « conseils » que lex président
Gouled tente de lui prodiguer
Comme
lon dit communément « ça bouge au
sein des Issas
! ».
Ismaël
Omar en est arrivé à faire quasiment lunanimité
contre lui et le fragile équilibre quavait réussi
à maintenir Hassan Gouled depuis laccession du
pays à lindépendance risquerait dêtre
rompu.
Si lon
prêtait une oreille qui se voudrait attentive
on pourrait même entendre le neveu indiscipliné
et « mauvais élève » murmurer dans
certains couloirs de la présidence
«
je nai plus besoin de vous les vieux chefs Issas pour
linstant
.., je tente une manuvre vers les
Afars bien plus malléables car respectueux de lautorité
par tradition
or lAutorité cest moi
.. ».
Dans les
faits Ismaël Omar est « Guelliste jusquauboutiste
» mais quil a toujours eu, jusquà
ces dernières semaines, lart et la manière
de la « manipulation d'à-propos » en utilisant
les « Tribalismes primaires », hérésies
destructrices et dun autre siècle, sur lesquels
sappuient certains pour tenter de maintenir leur propre
crédibilité donc leur autorité au sein
de leur tribu ou clan dappartenance tout en évitant
que lépée de Damoclès suspendue
au dessus de leur tête ne tombe
avec comme conséquences
les expropriations de leurs biens immobiliers sur Djibouti
et en prime un séjour au centre de « rééducation
psychologique » réputé quest Gabode.
Si lon
voulait y mettre une pointe dhumour on pourrait ainsi
définir ce tribalisme contemporain, façon vieux
routard de la politique locale, comme celui du « Ma
poche nonosse ».
A vouloir
trop se complaire dans la position dite « des fesses
entre deux chaises », lune delles va forcément
se retirer ; cest ainsi que lon doit, par évidence
et suivant le principe du polygone de sustentation
.,se
casser la figure
à défaut dautre
chose.
Comment,
dans les conditions actuelles dans lesquelles ils sont doublement
otage, pourraient-ils affirmer lidentification ethnique
comme un instrument de la construction nationale ?
Soulignons
que cette « Construction nationale », leitmotiv
de bons nombres de discours sous lère Gouledienne,
ne fut quartificielle et ne sest jamais faite
depuis laccession du pays à lindépendance
!.
Si, par
son refus dun tribalisme contemporain et destructeur,
le regretté Mohamed Djama Elabé avait cette
capacité de Rassembler et de créer une large
union, creuset favorisant cette souhaitée construction
nationale, Ismaël Omar nen a ni la capacité
et certes pas la volonté.
Le tribalisme
contemporain comme le Guellisme sont donc, avant tout, une
forme dépassée et inadaptée de la cohésion
sociale.
«
On ne dirige pas une nation en faisant fuir le peuple autochtone
devant soit mais en le faisant suivre ».
- A lheure
où le pays est au bord de lagonie économique
et financière, maintenu artificiellement par des Aides
internationales alors que les bailleurs de fonds insistent
pour que leur soient fournis les « bilans dexploitation
»
sincères dirait-on
quant à
« bonne utilisation » desdites aides,
- A lheure
où lappareil dÉtat fonctionne «
au jour le jour » et navigue à vue
quasiment
sans visibilité sur le court terme,
- A lheure
où la Nation djiboutienne se voit volontairement écartée,
dans bien des domaines de la vie quotidienne, par le pouvoir
en place et au profit dune population en provenance
des états voisins,
- A lheure
où les Djiboutiens, a fortiori les Djiboutiennes, nosent
plus accéder à certains quartiers de la capitale
tant linsécurité y est grande.
- A lheure
où la Justice politicarde de la Dictature sest
substituée à la Justice, ce nest pas un
fait nouveau
, la bafouant au point que lon peut
arrêter, emprisonner, torturer suivant lhumeur
du moment, incarcérer puis libérer par supposée
« Amitié »
sans quil ny
ait, en aucun moment ou de quelque manière que ce soit,
soupçon de murmure émanant Ministre de tutelle
plongé dans des préceptes de respect de lHumain
quil définissait, en un temps révolu
,
dans le journal la Nation mais dont il na plus souvenance
depuis
..
- A lheure
où la Santé publique nest plus en mesure
dassurer le minimum vital dans ses hôpitaux et
précipite les Djiboutiens et leurs enfants dans un
état sanitaire plus que préoccupant,
- A lheure
où les fonctionnaires, assimilés et les militaires,
sortent de leur situation de « chloroformés »
dans laquelle ils furent maintenus par la menace permanente
et les emprisonnements dans les pires conditions dincarcération,
- A lheure
où les partis politiques et les syndicats ont été
clonés pour éviter quun débat politique
et démocratique sinstaure dans le pays,
- A lheure
où certains leaders, ayant vendu leur âme et
leur dignité de Chef, sont à la recherche dune
nouvelle virginité car ne disposant plus que dun
soupçon de crédibilité au sein même
de leur clan et notamment auprès dune jeunesse
exclue de toute décision, ou sans emploi et à
lavenir plus quincertain,
- A lheure
où les « collaborateurs » les plus circonspects
du pouvoir en place envoient précipitamment leurs familles
en Europe, aux États Unis ou au Canada comme hypothétiques
réfugiés
politiques et aux fins de préparer
un « lieu de repli ».. pour les mois à
venir,
- A lheure
où les Djiboutiens et Djiboutiennes en exil se lèvent
ensemble et se rassemblent pour défendre lavenir
de leur nation sans tribalisme daucune sorte,
on peut
affirmer que le glas de la dictature Guellienne et le tribalisme
contemporain sont en phase finale de la méprisable
maladie quils ont généré puis imposé
par la force à la Nation djiboutienne.
En éradiquant
toute velléitédun tribalisme, particulariste
et conservateur, en lui substituant un Nationalisme, tourné
vers luniversalité et le novateur, les hommes
et les femmes qui feront la République de Djibouti
de Demain auront fait un grand pas vers une démocratie
moderne adaptée aux spécificités de la
Nation djiboutienne tout en respectant les Droits de lhomme,
de la femme et de lenfant.
Roger
Picon.
_________________
Haut de page ________________
03/03/02
Réponse du candidat Bruno Mégret.
Bruno
Mégret, candidat à l'élection présidentielle,
souhaite développer une politique de coopération
réciproque avec les pays d'Afrique noire en apportant
une aide économique, humaine et sociale aux États
qui acceptent en retour d'oeuvrer à l'inversion des
flux migratoires.
Il
veut oeuvrer à un nouveau modèle de développement
de ces pays, qui respecte leur identité et leurs traditions
et assurer une présence française dont la mission
serait d'éviter des catastrophes comme celles qu'ont
connues le Rwanda ou la Somalie ou des drames comme ceux que
connaît actuellement Djibouti.
Lorsque
des pays refusent de coopérer, la France doit alors
mettre fin à ses relations avec eux car notre Nation
n'a pas à soutenir ceux qui lui sont hostiles.
_________________
Haut de page ________________
02/03/02
: Les résultats de notre jeu-sondage de février
2002.
Probablement
l'une des dix première fortunes d'Afrique,
en vingt ans, d'après les personnes interrogées
!
nous
avons reçu 204 réponses exploitables.
1ére
affirmation
IOG a soutenu directement ou indirectement le mouvement
Al Quayda.
VRAI : 59,8 % - FAUX : 40,2 %
Les
Djiboutiens sont très partagés sur ce point.
Seule une petite majorité est convaincue qu'il a réellement
financé Ben Laden et les réseaux terroristes.
2ème
affirmation.
Le FMI finance largement et sans véritable contrôle
le régime dictatorial de GUELLEH.
VRAI : 88,7 % - FAUX : 11,3 %
La
grande majorité estime que le contrôle du FMI,
s'il y en a un, serait pour le moins bien insuffisant. C'est
aussi notre avis.
3ème
affirmation.
IOG a une ambition sincère et véritable pour
son pays qu'il souhaite moderniser et faire évoluer
économiquement. Il a un programme politique pour impliquer
rapidement la population ou ses élus dans les décisions
fondamentales de société.
VRAI : 7,8 % - FAUX : 92,2 %
Peu
de Djiboutiens y croient vraiment. Ce point est intéressant,
car il survient après le séminaire organisé
à grands renforts d'intoxication médiatique.
IOG ne semble pas avoir beaucoup convaincu .... en dépit
de ses efforts. Quand une communication manque de fond, elle
ne passe pas ! Cela est bien connu...
4ème
affirmation.
IOG vient d'être proposé pour recevoir la
rosette de la Légion d'Honneur en France.
VRAI : 5,9 % - FAUX : 94,1 %
Presque
personne n'y croit vraiment et vous avez raison. Ce serait
un comble quand même !
5ème
affirmation.
IOG a renforcé sa crédibilité internationale
en soutenant le processus d'ARTA qui a abouti au GNT en Somalie.
VRAI : 28,9 % - FAUX : 71,1 %
Plus des deux tiers des Djiboutiens, qui ont
répondu, pensent que la conférence d'ARTA n'a
pas augmenté la crédibilité internationale
de Guelleh.
6ème
affirmation.
Bien qu'il soit issu d'un milieu modeste, la fortune personnelle
accumulée par IOG le place aujourd'hui parmi les dix
hommes les plus riches d'Afrique.
VRAI : 97,1 % - FAUX : 2,9 %
Les
Djiboutiens estiment dans leur grande majorité que
la fortune acquise par GUELLEH, en vingt ans, le place parmi
les dix hommes les plus riches d'Afrique. Il a vraiment bien
réussi, Guelleh, sur le dos des Djiboutiens ! Parti
de presque rien, conducteur de chameau, émigré
d'Éthiopie, fils d'un honnête homme qui ne s'était
pas enrichi sur le dos des pauvres, il pourrait être
devenu en vingt ans, l'un des dix hommes les plus riches d'Afrique.
Le classement exact est difficile à vérifier,
dans les faits, parce que nous ne pouvons pas faire l'inventaire
de tous les comptes que Guelleh a ouvert dans le Monde, en
Suisse, en Australie et probablement ailleurs.
En tout
cas, ce ne peut pas être avec ses émoluements
de chef de Cabinet et ensuite de Président (même
si on ajoute la location de son Palais que le peuple Djiboutien
lui règle pour qu'il y habite aevc Paulette ..) qu'il
a accumulé tant de richesses. Seul le détournement
de fonds publics peut l'expliquer. Il faudra bien qu'il avoue
où il a caché ses bas de laine, le jour où
les Djiboutiens lui demanderont des comptes, avec probablement
une certaine fermeté.
Avertissement
: les résultats de ce mini-sondage doivent être
analysés avec prudence, car l'échantillon est
seulement représentatif de notre auditoire. Mais ils
donnent une tendance qui est intéressante ....
_________________
Haut de page ________________
02/03/02
Réaction d'Aden Ali dit Cher à lauteur
de larticle 27/02/2002
je viens
de lire, avec surprise et je dois le dire avec irritation,
larticle quun lecteur a fait paraître dans
vos colonnes le 27 février 2002.
Je dénonce
avec fermeté le mensonge que ce lecteur a fait publier
sur votre site.
Les commentaires
publiés dans cette article n'engagent que lauteur
et ne reflète pas nécessairement, à mon
point de vue, lexistence de la communauté sitti-Canada
ou Arrey.
Je ne
suis pas daccord avec lui mais je lui demande en particulier
de faire une filtrage didées avant dutiliser
des noms personnels comme le mien. Finalement je lui conseille
plutôt de participer à la construction dune
communauté forte au lieu de détruire ... Cette
attitude permettra certainement mieux de résoudre les
problèmes qui se posent au sein de la Communauté
Djiboutienne.
Je
vous demande en particulier, monsieur Jean-Loup Schaal, de
retirer mon nom pour le mensonge que le lecteur a cité.
Amicalement.
Aden
Ali dit Cher.
Réponse
de l'ARDHD :
nous transmettons votre message à l'auteur pour qu'il
nous apporte ses commentaires et nous supprimons votre nom
du site (N° B135b) à votre demande.
Nous
vous signalons simplement que l'auteur s'interrogeait simplement
sur votre appartenance à une Association qu'il conteste
et cela n'avait aucun caractère injurieux. De toutes
les façons, s'il y a une erreur, nous en sommes désolés
et nous vous présentons nos excuses.
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02/03/02
Bulletins de l'ARDHD - consultation record en février
2002
Le
nombre de consultations du site a battu un nouveau record
en février 2002, puisque nous avons enregistré
près de 250.000 pages lues dans le mois, soit presque
9.000 pages par jour.
Nous
remercions tous les internautes qui consultent régulièrement
ou occasionnellement le site et qui diffusent l'adresse internet
dans leur entourage.
Le
site de l'ARDHD appartient à tous les Djiboutiens épris
de liberté et de justice, quelles que soient leurs
origines. Il refuse d'entrer dans le jeu tribal qu'il considère
comme le mal djiboutien. L'importance de l'auditoire montre
qu'il remplit son rôle et nous ferons tout ce qui est
en notre pouvoir pour :
-
continuer la diffusion non seulement des idées mais
aussi de l'actualité, en particulier, celle que le
pouvoir dictatorial et abject essaye d'occulter,
-
aider tous les Djiboutiens, qui en ont l'envie et le courage,
à prendre leur destin en mains et à mettre un
terme au régime en place actuellement,
-
informer la communauté internationale sur les malheurs
et les souffrances du peuple djiboutien et sur l'effet néfaste
et dévastateur des aides internationales qui contribuent
directement et indirectement à renforcer la dictature,
les violations des Droits de l'Homme et les crimes.
-
dénoncer tous les actes criminels et toutes les injustices
commises chaque jour par le pouvoir et par ses courtisans
/ inféodés.
Pour
nous, l'augmentation de la consultation est un encouragement
à persévérer dans cette voie, même
si, pour chaque membre de l'équipe, cela représente
une contrainte et du temps passé au détriment
de la vie familiale et des temps de loisir. Qu'ils en soient
tous remerciés une nouvelle fois.
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02/03/02
Envoi de la pétition du 1er mars : une erreur de lien.
Nous
avons été informés qu'il y avait une
erreur de lien dans le numéro spécial 16. Les
pétitions ne pouvaient pas nous arriver et elles étaient
retournées aux expéditeurs avec la mention "adresse
inconnue". nous vous prions de nous ex excuser et de
nous renvoyer vos pétitions à la bonne adresse
qui est : equipe@ardhd.org
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02/03/02
DE LA VOIX AU CHAPITRE, AU DROIT AU CHAPITRE :
par
AÏNACHÉ le 01.03.02
De la
voix au Chapitre pour susciter un débat démocratique,
il nous a semblé indispensable de passer à l'action,
compte tenu du refus systématique rencontré
pour toute tentative de dialogue. Ainsi, nous avons pris le
parti du Droit au Chapitre.
C'est
dans l'action que peut naître l'espoir perdu de nos
compatriotes. En agissant en lieu et place de tous ceux qui
sont paralysés, clonés ou emprisonnés
: partis politiques - syndicats - Sociétés Civiles
La lutte
armée, ne mène nulle part sinon à faire
des désastres indélébiles que nous avons
toujours détesté. Comme nul ne l'ignore, les
guerres ne finissent jamais
quand le cessez-le-feu est proclamé. Les souffrances
des combattants et de leurs familles, les civils blessés
torturés, violés ou déplacés,
ainsi que les ruines ne
s'effacent pas mais perdurent à jamais.
Nous ne
voulons plus que l'ignorance triomphe à l'Assemblée
Nationale, (voir l'entretien affligeant du Président
de cette assemblée dans le journal La Nation n°1
du 03.01.02) au nom du principe, non avoué mais réel,
d'équilibre ethnique et de dosage tribal. Nous sommes
intimement convaincus que le malheur de notre
pays prend racine dans le tribalisme qui est comme nous l'avions
depuis longtemps dénoncé : le cancer de la démocratie.
Nous ne
voulons plus de clonage des institutions, des partis politiques
et des syndicats, pour faire illusion. L'exemple du Conseil
Constitutionnel est flagrant. Le
Président de cette importante institution confesse
qu'il n'a rien fait durant quatre longues années sinon
qu'il a passé son temps à chercher un bureau.
A vouloir décourager la meilleure volonté on
ne s'y prendrait pas autrement.
Notre
souci est de chercher et de trouver une solution conforme
à la situation catastrophique de notre pays, afin de
permettre aux Djiboutiens de choisir démocratiquement
leurs représentants. Ainsi, non seulement ils éliront
démocratiquement leurs dirigeants, mais seront gouverné
démocratiquement.
Nos dirigeants
actuels se disent démocrates à longueur de discours,
sans le démontrer par leurs actions. Nul n'a le monopole
de la démocratie, mais il y a comme en religion, les
pratiquants et les non pratiquants. Les tenants du
pouvoir à Djibouti font partie de ces derniers.
Notre
initiative a suscité d'énormes espoirs à
en juger par les nombreux messages de voeux reçus depuis
sa publication. Nous remercions tous ceux qui nous écrivent
ou téléphonent pour nous féliciter et
nous encourager. Nous sommes attentifs à vos conseils,
à vos encouragements, à vos suggestions, à
vos critiques et à votre participation.
Nul ne
sera exclu du combat que nous menons pour notre pays et chacune
et chacun d'entre vous à sa place sans aucune barrière
ethnique ou tribale.
Vive La
République de Djibouti.
AÏNACHÉ
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02/03/02
Stratégie de lutte contre le régime de Guelleh
(AIDEU)
Association
des intellectuels Djiboutiens au États-Unis
A.I.D.E.U
Liberté
Responsabilité Solidarité
Stratégie
de lutte contre le régime de Guelleh
L'heure
est venue de mettre un terme a ce régime dirige par
un dictateur
Pour lutter
un régime dictatorial, comme celui de I.O.G , L'A.I.D.E.U
envisage plusieurs possibilités, dont il se réserve
le droit d'adapter la nature et la forme selon les circonstances.
Au cours
de la conférence, L'A.I.D.E.U un mouvement démocratique
de l'opposition Djiboutienne .Les participants ont abordé
les différents problème auxquels se trouve confronté
le peuple de la République de Djibouti .
Tout d'abord
nous tenons à vous féliciter pour avoir su réaliser
ce qui paraissait impossible ou inaccessible dans la politique
Djiboutiens , Du progrès de la prospérité
pour le vaillant peuples Djiboutien , Nous vous félicitons
Monsieur le Président et de vote gouvernement virtuel
, pour les efforts que vous avez consentis aux cotes de vos
frères afin d'aboutir à des résultats
satisfaisants Nous prions Dieu de guider vos pas dans la consécration
des nouvelles règles de procédure dont nous
sommes convenus pour mettre fin à la corruption . Bon
initiative.
Le pouvoir
se concentre les mains d'une infime minorité appartenant
essentiellement à la famille du président .
Le parlement , le système judiciaire , le partie R.P.P
, les moyens d'information sont à la dévotion
de cette minorité autour de laquelle gravitent des
opportunistes de tout bord.
L'inexistence
des libertés d'opinion, d'association et de publication.
Pour se maintenir au pouvoir l'équipe dirigeante ne
recule devant aucun moyen : Trucage électoral , Assassinats
par la torture, détention arbitraires . obligation
de faire allégeance au régime pour exercer la
moindre activité professionnelle, qu'il s'agisse du
domaine public ou privé
Mobiliser
le Peuple De Djibouti afin de réaliser ses application
légitimes.
· Partant du constat d'échec de la politique
de Monsieur Hassan Gouleh et son successeur autoproclame Président
MrI.O.G.
· Conscient de l'entrave que constituent le tribalisme
, le népotisme, la corruption et le pillage des dernier
publique .
· Conscient de la menace que fait planer le tribalisme
sur l'unité national.
· Considérant enfin qu'une telle situation risque
de déboucher sur l'anarchie avec sa cohorte de violence
dont personne ne pourrait contrôler .
· Prépare l'alternance d'un régime archaïque
qui précipité notre peuple dans une situation
chaotique.
· Le peuple Djiboutien n'attendait pas voir remplacer
le régime tyrannique par un autre système de
même nature.
· L'instauration de la Démocratie totale régime
politique dans lequel le peuple Djiboutien exerce sa souveraineté
eux même , sans l'intermédiaire d'un organe représentatif
ou par représentants interposés .
· Le vu le plus cher de l'A.I.D.E.S est de voir
naître sur son sol un Etat réellement démocratique
et moderne.
· Une seule et unique voie peut nous conduire à
cette fin l'abolition du régime tyrannique et l'instauration
de la démocratie.
· Sauvegarder l'unité nationale en rétablissant
la justice et l'équité dans le respect de la
dignité de tous.
· Promouvoir les libertés d'expression , de
publication , d'association et entreprise.
· Elabore un plan afin de mettre en valeur et d'exploiter
les potentialité économiques du pays
· Stimuler et encourager les initiatives des mouvements
politique
Le but
de L'A.I.D.E.U est d'être le porte-drapeau du peuple
Djiboutien dans la lutte contra le régime en place
, mais aussi de jeter les bases du futur système politique
qui doit servir de cadre institutionnel à notre pays.
L'A.I.D.E.U
représente tous les opposants Djiboutiens à
NEW-YORK (E-U) .Nous somme ici pour montre la communauté
internationale surtout les nations unis qu'il existe encore
la corruption plus que jamais vus à Djibouti . IL est
façonner , la forger à la hauteur de leur désirs
et de leurs aspirations. Des Groupes intellectuels Djiboutiens
ont été mis sur pied pour réfléchir
et pour produire des propositions qui tiennent compte des
réalités de Djibouti .Nos réflexions
ont porté sur l'avenir de notre Pays ,nous lançons
un message d'espoir aux citoyens et aux citoyennes de Djibouti
en proposant les lignes directrices pour l'édification
d'un peuples démocratique et égalitaire. L'A.I.D.E.U
s'est formé à partir de la conviction qu'il
y a urgence de mobiliser le peuples Djiboutiens .
Cher
Jean-Loup Schaal, Président de l'ARDHD, le courage
l'énergie et le dévouement qu'il vous à
fallu pour organiser une presse libre pour les Djiboutiens
opprimés par deux dictateurs IOG et H.G.A Veuillez
Coire cher JL Schaal , à l'assurance de nos sentiments
reconnaissants.
Vive la démocratie
Vive le peuple Djiboutien.
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02/03/02
Message d'amitié et d'explication à Chine
(Djiboutiens de Bruxelles et du Sud de la France)
«
Tout dabord, nous remercions Monsieur JL Schaal de nous
donner la parole en nous octroyant ainsi le pouvoir de répondre
et dexprimer notre point de vue, privilège que
nous navons plus dans notre pays de naissance »
Lettre
à chine.
Chine,
Si nous
avons quitté notre pays cest que chacun dentre
nous y était devenu indésirable. Nous
risquions à chaque instant et sans raison apparente
dêtre arrêtés manu militari par les
sbires dIsmaël Omar, le SDS et dêtre
emprisonnés à Gabode.
Tu connais
!
Certains,
tu sais ce dont on parle, connaissent parfaitement ce que
cest que dêtre exposés en plein soleil
des journées entières sans une seule gorgée
deau mais hélas aussi de subir toutes les méthodes
de sévices et de tortures goulédienne puis ghellhienne.
Comme
tu le fais certainement au Canada, la plupart dentre-nous
tente de survivre en Belgique ou en France, pour certains
attendant dobtenir le statut de réfugié
politique alors que les familles des suppôts du pouvoir
despotique qui sévit à Djibouti tentent de saccaparer
frauduleusement ces mêmes droits et trompent les services
de limmigration, tout particulièrement à
Bruxelles, en fournissant des véritables faux papiers.
Létat
djiboutien est complice et certains préparent au mieux
départ rapide de Djibouti et parfois sous un faux nom
originaire de la Somalie. Nous
sommes bien au fait de ces pratiques ce qui nous permet daffirmer
que les auxiliaires dIsmaël Omar effectuent en
moyenne un voyage par mois, souvent dans le cadre de leurs
fonctions, pour rendre visite subrepticement à leur
famille demeurant notamment à Bruxelles et dans ses
environs.
Leurs
enfants sont scolarisés ou inscrits dans des Facultés.
Toutes
ces familles vivent dans la facilité et nous narguent
lorsquils nous croisent alors que nous avons tout juste
les moyens de survivre et certes pas ceux dacheter un
ordinateur pourtant nécessaire pour la poursuite de
nos études et pour sinformer de ce qui se passe
dans notre pays.
Le dicton
« On ne prête quaux riches » se vérifie
mais nous ne restons pas inactifs pour autant, on peut être
mskine mais digne et faire acte de civisme en dénonçant
aux autorités de limmigration ces mystifications.
Chine,
ne sois pas victime des manipulations dIsmaël Omar
en ce qui concerne Alhoumékani. Il a tenté par
tous les moyens de le faire revenir sur ses déclarations
et comme il ny arrivait pas il tente maintenant de le
discréditer par personnes interposées.
Alhoumékani
na fait que déclarer ce quil a vu et na
rien changé à son témoignage
Comment
pourrait-il déclarer « je sais que cest
Ismaël Omar qui a ordonné de supprimer le Juge
français ». Il faudrait quil ait participé
à toute lopération pour porter une telle
accusation.
Il ne
peut témoigner que de ce quil a vu et entendu.
Tu sais
parfaitement que chez nous, dautres en savent bien plus
que lui dans cette affaire mais nosent pas parler car
ils perdraient aussitôt leurs immeubles, maisons et
bars.
Nous
sommes obligés de ne pas divulguer nos noms et lendroit
où nous habitons car les soudards dIsmaël
Omar auraient tôt fait de faire pression sur nos familles,
de licencier nos proches ou den faire des bras cassés.
Tu sais
tout cela, inutile de te faire un dessin sur ce sujet.
Lorsque
des frères se lèvent et font acte de courage
en sopposant ouvertement à Ismaël Omar,
on ne peut quêtre daccord avec eux. Rien
ne permet de savoir si nous serons daccord avec lensemble
de leur projet de gouvernement mais ce qui certain cest
que nous sommes en phase sur lessentiel. Lessentiel
cest de chasser Ismaël Omar et de provoquer des
élections dans le respect des Lois et des droits du
peuple.
Si l on
veut reconstruire la Nation djiboutienne cest maintenant
quil faut sy mettre et ne pas nous éterniser
dans des palabres.
Nous devons
être unis et ne pas mener des combats en ordre dispersé
contre Ismaël Omar et ce quil reste de sa clique
des inféodés et des nantis qui ont oublié
pourquoi peuple les a choisis et leur a fait confiance.
Depuis
trop longtemps nous avons tous fait le jeu dIsmaël
Omar en étant divisés et en entretenant des
querelles sans fondement.
Va t-on
continuer à être divisés ou va t-on apporter
par le dialogue notre contribution à ce gouvernement
en exil ?
Ceux
qui veulent sintégrer et créer une famille
dans leur pays dadoption sont libres de le faire. Nous
voulons revenir un jour prochain dans le pays de nos ancêtres,
revenir chez nous et sans négocier avec le dictateur
Ismaël Omar.
On le
connaît et nous savons ce dont il est capable. Ce
ne sont pas ses voyages en terre sainte qui vont le blanchir
au yeux dAllah le miséricordieux. La
justice dAllah est implacable, il ne pourra sy
soustraire.
Notre
génération ne veut plus de ce tribalisme hérité
du colonialisme qui a amené notre pays à la
faillite sociale et économique.
Nous voulons
retourner au pays auprès de nos familles et que lon
ait les moyens de vivre, que nos frères et nos surs
puissent être soignés, quils puissent avoir
un emploi non par appartenance à une tribu ou à
une autre mais par ce quils auront les qualifications
et les compétences nécessaires.
Alors
Chine et avec tous ceux et celles qui veulent nous rejoindre,
essayons de mettre nos idées en commun, le temps est
venu de nous dévoiler
Ismaël Omar est de
plus en plus seul et il ne pourra plus régner par la
terreur.
Faisons
jouer la Solidarité entre familles quont connu
en un temps nos parents et nos ancêtres.
Bonne
fête de lAïd el Adha à toi et à
tous nos frères et soeurs.
Le groupe des djiboutiens de Bruxelles
et
du sud de la France
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02/03/03
le poème dédié aux djiboutiens de l'opposition
(par
Anboul Abdalle dit Chine)
"Désarroi
de notre pays."
Des yeux
sèchent
des larmes
pointent
des regards désolants
vers des horizons perdus
Aux abysses
Des longs échos
Ameutant autour
Du désarroi des sujets
Amorphes ,apathiques
accables par le tirade
du monarque
aujourd'hui et
hier ,avec l'éternel
étui revêche
Qui engourdit
chaque âme
D'un peuple
Amnésique
scandant
Les pléiades linceuls
en enfilade vers l'oubli
Souffle d'outre-tombe
l'hécatombre des infirmes
Le fracas de l'espoir
La sceptique douleur
Que rue les intrépides
Guerrier Galbed
Qu'ignorent les narcissiques
Pèlerins de la soif
et de la misère
nous prolongeant
Dans ses infinies
Harangues
Soucis en sourdine
Bulsho...Guelleh
Sonne le destin
Les séquelles et les immondices.
Je voulais,
par ce poème, susciter le réveil des Djiboutines,
avant que le
syndrome de la Somalie ne s'installe dans notre pays. Sauvons
notre patrie des
Ethiopiens qui les ruinent et ne nous conduisent nulle part.
Sauvons notre dignité t qu'ALLAH(SAIT) nous a donnée.
Gare à toi Guelleh, le peuple se réveille et
prépare
ton cercueil .
Anboul Abdalle dit Chine
à Ottawa.
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01/03/03
Drole de refugié à Ottawa que le fils d'Hachi
Abdillahi Orah ! (Anboul
Abdalle dit Chine)
Le régime
de Guelleh, qui est aux abois, ne trouve plus la chance de
passer. Nous alertons les Djiboutiens sur la conduite du fils
de Hachi Abdillahi Orah (proche de Guelleh).
Il vient
d'arriver de Djibouti et il interpelle les gens dans les mabrazes
de la ville d'Ottawa pour nous chanter les gloires de la poltique
de Guelleh. il raconte aux gens que le pays va bien et que
le Gouvernement a créé des emplois. Il cite
comme exemple, le fils du conseiller de la Présidence
M Robleh Osman Daach qui vient d'être bombardé
dans l'administration, ce qui a dégoutté les
Djiboutiens d'Ottawa.
A partir
de là, nous les militants du PRD, nous ne pouvons que
condamnner tous les gestes et toutes les attitudes qui nuisent
aux bonnes relations entre Djiboutiens.
M. Mohamed
Hachi doit cesser de jouer sa petite comédie qui ne
convaint pas grand monde. Qu'il cesse de faire circuler ses
mensonges à Rideau et au Tim Morton dans la Capitale
canadienne. J'espere qu'il entendra notre message.
Anboul Abdalle dit Chine
militant du PRD à Ottawa.
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01/03/03
L'annonce de la constitution du GED suscite de nombreuses
réactions. Position de l'ARDHD. (Reprise
du numéro précédent)
De
nombreux lecteurs se sont adressés à nous, pour
nous envoyer leur réaction à l'annonce de la
constitution du GED. La majorité montrent de l'enthousiasme
mais il ne nous appartient pas de publier leurs félicitations.
Nous les avons donc transmises directement aux responsables
du GED.
Deux
sont critiques, cela va de l'expression dubitative jusqu'à
la méchanceté la plus extrême. Volontairement,
nous n'avons publié qu'un seul exemple.
Par
tradition et peut-être par culture, quelques Djiboutiens
sont beaucoup plus spontanés dés lors qu'il
s'agit de critiquer plutôt que de féliciter.
Nous avons remarqué qu'ils pouvaient avoir la plume
facile pour se plaindre ou pour dénoncer mais beaucoup
moins pour proposer des contributions positives. C'est un
fait et nous le jugeons pas, sinon nous aurions fermé
ce site. Simplement, nous avons du en tenir compte et nous
adapter.
L'annonce
de GED pourrait avoir deux avantages à nos yeux : ce
sont des hommes qui se présentent avec leur adresse
personnelle et leur photo. Ils acceptent de prendre des risques
: ils ont le mérite de le faire et le courage semble
bien les animer. Par ailleurs ils proposent un projet global
et ils nous promettent de le détailler dans les semaines
à venir
Maintenant,
il est vrai que des questions se posent :
"Quelle est leur motivation : ambition, besoin de reconnaissance
ou volonté de tirer Djibouti de sa mauvaise passe actuelle
?"
L'ARDHD
n'a aucun élément de réponse aujourd'hui.
Alors elle reste à l'écoute et elle attend la
suite. Le GED va-t-il vraiment publier progressivement le
détail de son programme ? Va-t-il prendre des positions
favorables au peuple djiboutien ?
A
ce stade, il nous semble important de clarifier notre position
pour éviter tout malentendu : nous soutiendrons ( comme
nous l'avons toujours fait et sans aucune exclusive) toutes
les initiatives qui nous semblent aller dans le bon sens :
qualité des objectifs et du programme, conception et
cohérence de l'ensemble, engagement dans la durée
(par opposition à un feu de paille,). Le GED rentre
dans ce cadre. Mais d'autres pourraient construire leur propre
démarche dans l'avenir et nous aurions le même
sentiment..
Nous
donnons le temps à ce groupe de nous informer et d'agir,
avant de le critiquer ou de l'applaudir et/ou les deux à
la fois. Il nous semblerait tout à fait inopportun
de prendre maintenant une position de principe définitive
et tranchée. Ceux qui le feraient, sauf s'ils diposent
d'informations précises, pourraient la regretter ensuite.
Sur
le plan des hommes qui composent le GED, nous avons aussi
reçu des critiques vives concernant leur passé,
leurs actions, etc.. Nous sommes convaincus qu'il y a peu
de Djiboutiens (et cela est vrai en France ou dans d'autres
pays) qui ne puissent pas être critiqués pour
telle ou telle action antérieure. Il suffit d'avoir
travaillé dans la fonction publique et d'avoir émigré
ensuite, pour que l'on vous reproche d'avoir 'volé'l'Etat : vrai ou faux ? d'avoir obéi à Guelleh
: vrai ou faux ? D'agir trop tard ? D'agir trop tôt
? En tout cas, nous rejetons fermement toutes les critiques
de personne ayant un caractère tribal. Elles sont malvenues
sur le site parce qu'elles contribuent d'un côté
à entretenir le mal djiboutien et de l'autre parce
qu'elles renforcent la mainmise par Guelleh sur l'Etat : "diviser
pour régner"
Bref,
comme vous l'avez compris, l'ARDHD se refuse aujourd'hui à
donner un avis, ce qui équivaudrait à lire l'avenir
dans le marc de café : elle attend et elle jugera sur
les actes, sur les actions et sur les résultats dans
la durée. En attendant, elle soutiendra les inititatives
en diffusant sur son site les communiqués et les messages
du Groupe GED.
Jean-Loup
Schaal
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